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Mémentos: Droit Des Entreprises en Difficulté

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2020/21
mémentos
APPRENDRE UTILE

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Laetitia Antonini-Cochin • Laurence Caroline Henry
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Droit des entreprises en difficulté - 2020/21


apprendre plus facilement et mémoriser plus rapidement !
Droit
Droit des entreprises en difficulté
Cet ouvrage est une présentation schématique de l'ensemble des procédures collectives
permettant de comprendre le déroulement du traitement des entreprises en difficulté.
des entreprises
Le droit des entreprises en difficulté - ou droit des procédures collectives - tente d’empêcher
ou d’accompagner la disparition de l’activité générée par un entrepreneur en grande difficulté
économique si son redressement est possible. Via les dispositifs mis en place par le législateur, les
entreprises peuvent anticiper l’installation durable de leurs difficultés, négocier à l’amiable avec
en difficulté
leurs partenaires économiques pour assurer leur sauvetage, demander l’ouverture d’une procédure
judiciaire pour apurer leur passif, réaliser des opérations de cession d’activité et même mettre en
3e
œuvre une liquidation judiciaire lorsque les difficultés sont devenues irrémédiables.
L'édition 2020-2021 intègre les dernières actualités législatives et jurisprudentielles.

Laetitia Antonini-Cochin Cours intégral Outils


est Maître de conférences HDR à l’Université Côte D’Azur, Directrice adjointe du CERDP, Directrice du Master 2 et synthétique pédagogiques
Droit des responsabilités et Directrice de l'IEJ de Nice.
Laurence Caroline Henry
L. Antonini-Cochin

est Avocat général en service extraordinaire à la Cour de cassation et Professeur agrégé.


L. C. Henry

Prix : 21 €
ISBN 978-2-297-09095-7
TESTEZ VOS CONNAISSANCES www.gualino.fr
Laetitia Antonini-Cochin
est Maître de conférences HDR à l'Université Côte D'Azur, Directrice adjointe du CERDP,
Directrice du Master 2 Droit des responsabilités et Directrice de l'IEJ de Nice.
Laurence Caroline Henry
est Avocat général en service extraordinaire à la Cour de cassation et Professeur agrégé.

Des mêmes auteurs, chez le même éditeur


Collection « Carrés Rouge »
– L’essentiel du Droit des entreprises en difficulté, 9e éd. 2020-2021.
Collection « Mémentos »
– Droit des entreprises en difficulté, 3e éd. 2020-20121.

Suivez-nous sur www.gualino.fr

Contactez-nous gualino@lextenso.fr

© 2020, Gualino, Lextenso


1, Parvis de La Défense
92044 Paris La Défense Cedex
978-2-297-09095-7
ISSN 2680-073X
mémentos

2020/21
APPRENDRE UTILE

Laetitia Antonini-Cochin • Laurence Caroline Henry

Droit
des entreprises
en difficulté
3e

Cours intégral Outils


et synthétique pédagogiques
mémentos
APPRENDRE UTILE

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Chez le même éditeur


Amphi LMD Master
Mémentos En Poche
Exos LMD Droit Expert
Méthodo LMD Droit en poche
Carrés Rouge Petit Lexique
Annales corrigées Hors collection
et commentées
Présentation

Le droit des entreprises en difficulté est réputé pour sa complexité. Il fait


partie de ces droits que l’on ne comprend qu’une fois l’avoir étudié dans
sa totalité car il forme un tout. Il est donc utile de recourir à des schémas
pour donner immédiatement l’image de la globalité du droit des entreprises
en difficulté.
Les procédures collectives sont une terre de conflits1. Le débiteur étant inca-
pable d’honorer ses dettes, les conflits surgissent entre lui et ses partenaires
économiques, cocontractants, fournisseurs, clients, mais aussi parfois sala-
riés si le débiteur est un employeur. Conflits encore entre lui et ses
banquiers, créanciers, dont certains sont titulaires de sûretés, de garanties
et d’autres sont chirographaires... La résolution de ces conflits est l’objet
du droit des procédures collectives. Il a évolué au fil du temps. Dans un
premier temps, la finalité du droit était de sanctionner le débiteur qui avait
trahi la confiance de ses créanciers (symboliquement son banc était cassé,
banca rota, expression à l’origine du mot banqueroute). Le droit confiait
aux créanciers dont le recouvrement de la créance est mis en cause le soin
d’organiser leur paiement collectif en réalisant tous les actifs du débiteur
dans une procédure collective universelle. L’objectif premier était d’assurer
le paiement des créanciers. Ces derniers s’organisaient pour supporter à
parts égales la perte commune qu’ils devaient subir. Le sort du débiteur
était peu enviable car, outre la perte de tous ses biens, il subissait une
lourde répression. Ainsi, la faillite est avant tout une procédure collective –
égalitaire mais en fonction des droits de chacun – de désintéressement
maximum des créanciers. Le devenir du débiteur ne figurait pas parmi les

——
1. Roussel Galle P., Entreprises en difficulté, 2012, LexisNexis, Droit 360º, Présentation.
6 MÉMENTOS – DROIT DES ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ

objectifs premiers de la loi. Ce n’est qu’au XIXe siècle (L. 4 mars 1889) que
son sort commence à émouvoir. Il n’est pas nécessairement malhonnête, il
peut manquer de chance.
Le droit des procédures collectives devient donc une terre de compromis2
entre les intérêts contradictoires du débiteur, des créanciers, des créanciers
entre eux... Il émerge une prise de conscience de l’enjeu économique : la
disparition de l’activité générée par l’entrepreneur débiteur entraîne une
perte de richesse néfaste à long terme pour ses partenaires (salariés,
contractants, créanciers...) et pour le tissu économique. Le redressement
du débiteur devient un véritable sujet de droit et s’impose à côté de la liqui-
dation de ses biens pour désintéresser ses créanciers.
Deux procédures apparaissent :
– la première, le concordat, est l’exception pour le débiteur malchanceux,
mais honnête ;
– la seconde, la faillite, est le droit commun, toujours marquée par l’idée
d’une sanction du débiteur malhonnête.
Ce n’est qu’en 1955 (D. 20 mai 1955) que l’exception, le redressement,
devient le principe.
La loi nº 67-563 du 13 juillet 1967 marque une rupture avec l’introduction
de procédures reposant sur des critères économiques et non moraux et avec
l’élargissement du champ d’application du droit des procédures collectives à
toutes les personnes morales de droit privé, les commerçants ne sont plus
les seuls concernés3. Depuis, le sort du débiteur devient progressivement la
préoccupation centrale du législateur, on distingue le débiteur et l’entre-
prise, plus précisément le sort des dirigeants est dissocié de celui de l’entre-
prise, on évoque le droit des entreprises en difficulté4. Les réformes se
succèdent et montrent l’évolution des équilibres caractérisant le compromis
des droits antagonistes. Les intérêts des créanciers sont plus ou moins
sacrifiés5 au redressement de l’entreprise, les procédures collectives s’appli-
quent aux entreprises artisanales, agricoles au-delà des entreprises
commerciales.
Le droit positif actuel est la résultante de cette longue évolution. La loi de
sauvegarde nº 2005-845 du 26 juillet 2005 s’inscrit dans le prolongement
des réformes antérieures. Pragmatique, elle entend améliorer la rédaction
des textes et la technique des procédures. Elle consacre la procédure de
sauvegarde destinée à être le symbole de cette réforme : la sauvegarde
——
2. Roussel Galle P., Entreprises en difficulté, op. cit.
3. Pérochon F., Entreprises en difficulté, 10e éd., 2014, LGDJ-Lextenso, Manuels, p. 22, nº 7.
4. Pérochon F., Entreprises en difficulté, op. cit.
5. La loi du 25 janvier 1985 est caractérisée par un fort recul des droits des créanciers tandis qu’un
retour vers une solution plus équilibrée est la marque de la loi du 10 juin 1994 qui prend davantage
en compte les droits des créanciers privilégiés.
INTRODUCTION 7

de l’entreprise par une intervention volontariste en amont de ses difficultés


avec les instruments protecteurs d’une procédure collective (arrêt du cours
des inscriptions et des publications, arrêt du cours des intérêts, absence de
déchéance du terme, nécessaire déclaration des créances, arrêt des pour-
suites contre le débiteur). La réforme valorise les instruments, les procédures
de prévention des difficultés (mandat ad hoc, conciliation) et la simplifica-
tion en vue d’un règlement rapide des liquidations judiciaires (liquidation
judiciaire simplifiée).
Les réformes postérieures à ce texte (Ord. 18 déc. 2008, D. 12 févr. 2009,
Ord. 12 mars 2014, Ord. 26 sept. 2014, L. 6 août 2015, dite loi Macron; la
loi nº 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du
e
XXI siècle, la loi nº 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transpa-
rence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie écono-
mique, dite loi « Sapin II » et la loi nº 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la
croissance et à transformation des entreprises, loi PACTE) confirment les
grandes lignes de la loi de sauvegarde des entreprises : développement des
solutions en prévention, redressement de l’entreprise, instauration d’un
droit au rebond pour le débiteur malchanceux, protection particulière
accordée au débiteur personne physique (Statut de l’Entrepreneur individuel
à responsabilité limité – EIRL –, déclaration notariée d’insaisissabilité, insai-
sissabilité légale de la résidence principale), accélération et simplification de
la liquidation judiciaire lorsque la situation économique du débiteur le
permet. En prenant du recul sur l’ensemble de ces réformes nombreuses,
on pourrait souhaiter une ultime clarification en prévoyant des procédures
adaptées aux débiteurs personnes physiques et aux débiteurs personnes
morales... Les problèmes posés par leur insolvabilité ne sont pas les mêmes.
Une présentation schématique de l’ensemble des procédures collectives du
droit positif devrait aider à avoir une vision d’ensemble de la matière tandis
qu’un schéma de la chronologie dans laquelle ces procédures s’inscrivent
devrait permettre de comprendre le déroulement du traitement des entre-
prises en difficulté.
Plan de cours
Présentation 5

PARTIE 1
Traitement non judiciaire

TITRE 1 • La prévention par l’information

Chapitre 1 L’information économique 23

Section 1 Information des dirigeants 23


Section 2 Information des tiers 24

Chapitre 2 Les centres d’information sur la prévention 27

Section 1 La composition des CIP 27


1 Au niveau national 27
2 Au niveau local 28
Section 2 L’action des CIP 28

TITRE 2 • Les techniques d’alerte

Chapitre 3 L’alerte interne à l’entreprise 33

Section 1 Alerte du commissaire aux comptes 33


1 Déclenchement de la procédure d’alerte 33
A - Critères légaux de déclenchement 33
1) Entreprises visées 34
2) Continuité de l’exploitation compromise 34
B - Pouvoir d’appréciation du commissaire aux comptes 35
DE COURS 2 Déroulement de la procédure d’alerte 35
A - Alerte dans les sociétés anonymes 36
B - Alerte dans les autres personnes morales 37
Section 2 Alerte du comité social et économique 38
1 Conditions de déclenchement de l’alerte 39
A - Initiative de l’alerte 39
B - Critère de l’alerte 39
2 Déroulement de l’alerte 40
Section 3 Alerte des associés 41
1 Conditions d’exercice de l’alerte 41
A - Initiative de l’alerte 41
B - Critère de déclenchement de l’alerte 42
PLAN

2 Mécanisme de l’alerte 42
A - Questions des associés 42
B - Réponse des dirigeants 42

Chapitre 4 L’alerte externe à l’entreprise 43

Section 1 Alerte par le président du tribunal 43


1 Conditions de l’intervention du président du tribunal 44
A - Personnes concernées 44
B - Critère d’alerte 44
2 Portée de l’intervention du président du tribunal 45
A - Convocation du président du tribunal 45
B - Entretien 46
Section 2 Alerte des groupements de prévention agréés 46
1 Critère de l’alerte 47
2 Mise en œuvre de l’alerte 47

TITRE 3 • Les procédures amiables

Chapitre 5 Le mandat ad hoc 53

Section 1 Désignation du mandataire ad hoc 53


1 Demande de désignation 53
2 Décision du président du tribunal 54
Section 2 Rôle du mandataire 55
1 Mission du mandataire 56
2 Portée de la mission du mandataire 56
DE COURS
Chapitre 6 La conciliation 59

Section 1 Ouverture de la procédure de conciliation 59


1 Conditions d’ouverture de la procédure de conciliation 59
A - Conditions de fond 59
1) Qualité du demandeur 60
2) Situation du demandeur 60
B - Conditions de forme 61
2 Décision d’ouverture de la procédure de conciliation 61
A - Décision du président du tribunal 62
1) Refus d’ouvrir une conciliation 62
2) Décision d’ouvrir la conciliation 62
B - Pouvoirs du président 63

PLAN
Section 2 Déroulement de la procédure de conciliation 64
1 Rôle du conciliateur 64
A - Statut du conciliateur 64
B - Mission du conciliateur 66
2 Incitation à la négociation 67
A - Remises de dettes des créanciers publics 67
B - Délais de paiement 67
C - Menace de sauvegarde 68
Section 3 Issues de la procédure de conciliation 69
1 Échec de la négociation 69
2 Conclusion d’un accord 70
A - Effets de l’accord de conciliation 70
1) En cas de constatation de l’accord 70
2) En cas d’homologation de l’accord de conciliation 72
a) Conditions de l’homologation 72
b) Effets de l’homologation 73
B - Inexécution de l’accord de conciliation 76
1) Résolution de l’accord 77
2) Ouverture d’une procédure collective 78

PARTIE 2
Le traitement judiciaire des entreprises en difficulté

TITRE 1 • Le traitement judiciaire préventif : la sauvegarde

Chapitre 7 Les conditions d’ouverture de la procédure


de sauvegarde 87

Section 1 Ouverture de la procédure : conditions substantielles 88


1 Les débiteurs éligibles à la procédure de sauvegarde 88
A - La qualité de débiteur 88
DE COURS 1) Personnes physiques en activité 88
2) Personnes morales de droit privé 89
B - La volonté du débiteur 90
2 Les entreprises éligibles à la sauvegarde 92
A - Le critère économique de l’ouverture de la sauvegarde 92
B - L’appréciation du critère économique 94
Section 2 Ouverture de la procédure : conditions procédurales 95
1 La compétence du tribunal 95
A - La compétence territoriale 95
B - La compétence d’attribution 97
2 Le jugement d’ouverture 99
A - Le jugement d’ouverture : la préparation et le contenu 99
PLAN

1) La préparation du jugement d’ouverture 99


2) Le contenu du jugement d’ouverture 100
B - Le jugement d’ouverture : les effets et les voies de recours 104
1) Les effets du jugement d’ouverture 104
2) Les voies de recours 104

Chapitre 8 Le déroulement et l’issue de la sauvegarde 107

Section 1 La période d’observation 108


1 La double fonction de la période d’observation 109
A - La protection de l’entreprise 109
1) L’interdiction des paiements 110
2) L’interdiction des poursuites 111
B - Le maintien de l’activité de l’entreprise 112
1) La poursuite des contrats en cours 112
2) La gestion de l’entreprise 115
a) En l’absence de l’administrateur 115
b) En présence de l’administrateur 116
2 Le sort des partenaires de l’entreprise 117
A - Le sort des créanciers 117
1) Les créanciers déchus 117
2) Les créanciers élus 121
B - Sort des salariés 122
Section 2 L’élaboration du plan de sauvegarde et l’adoption du plan
de sauvegarde 124
1 L’élaboration du plan de sauvegarde 124
A - L’évaluation des potentialités du débiteur 125
1) Évaluation du patrimoine du débiteur 125
2) Bilan économique, social et environnemental 126
B - Implication des créanciers 127
1) La consultation des créanciers en l’absence de comités
de créanciers 127
DE COURS
2) La consultation des créanciers en présence de comités
de créanciers 128
2 Plan de sauvegarde : adoption et exécution 130
A - L’adoption du plan de sauvegarde 131
1) Les conditions de l’adoption du plan 131
2) Les modalités de l’adoption du plan 131
3) Les objectifs assignés au plan de sauvegarde 132
a) La réorganisation de l’entreprise 132
b) L’apurement du passif 134
B - Exécution du plan de sauvegarde 134
1) Les effets du jugement arrêtant le plan 135
2) Le devenir du plan 136

Chapitre 9 Les variantes de la sauvegarde

PLAN
139

Section 1 L’ouverture de la sauvegarde accélérée et de la sauvegarde


financière accélérée 140
1 Les conditions substantielles d’ouverture des sauvegarde
accélérée et sauvegarde financière accélérée 140
A - Le débiteur demandeur 141
B - Le débiteur en conciliation et l’implication des créanciers 142
2 Les modalités procédurales de l’ouverture de la sauvegarde
accélérée et de la SFA 142
Section 2 Le déroulement de la sauvegarde accélérée
et de la sauvegarde financière accélérée 143
1 Les délais de l’adoption du plan et l’implication sélective
des créanciers 143
A - Les délais abrégés 143
B - Les créanciers de la sauvegarde accélérée et de la SFA 143
C - La préparation du plan 144
2 L’adoption du plan 145
A - Le plan de la SFA 145
B - Le plan de la sauvegarde accélérée 145

TITRE 2 • Le traitement judiciaire curatif : du possible


rétablissement à l’impossible rétablissement du débiteur

Chapitre 10 Le redressement judiciaire 149

Section 1 L’ouverture du redressement judiciaire 152


1 Les conditions substantielles 153
A - Qualité du débiteur 153
1) La cessation volontaire d’activité 153
2) Le décès du débiteur, personne physique 154
B - Exigence de la cessation des paiements 155
DE COURS 1) Démonstration de la cessation des paiements 155
2) Détermination de la date de cessation des paiements 156
2 Les conditions procédurales 156
A - La saisine du tribunal 157
1) La déclaration du débiteur 157
2) L’assignation du créancier 157
3) La requête du Ministère public 158
B - L’ouverture du redressement judiciaire ou la conversion
en redressement judiciaire 159
1) Le prononcé et le contenu du jugement d’ouverture
du redressement judiciaire 159
2) La conversion de la sauvegarde en redressement
judiciaire 160
Section 2 La période d’observation 160
PLAN

1 Contraintes inhérentes à la procédure 161


A - Le sort du débiteur 161
1) La restriction des pouvoirs du débiteur 161
2) L’atteinte aux droits du débiteur 162
B - Le sort des garants 163
2 Les moyens spécifiques de préservation de l’entreprise 163
A - La nullité de la période suspecte 163
1) Les cas de nullités de la période suspecte 164
a) Les cas de nullités de droit 164
b) Les cas de nullités facultatives 165
2) La mise en œuvre des nullités de la période suspecte 166
B - Le sort particulier des salariés 166
1) La flexibilité des licenciements 166
2) La garantie des créances salariales 167
Section 3 Le plan de redressement 169
1 Élaboration et adoption du plan 170
A - L’élaboration du plan de redressement 170
B - Le contenu du plan de redressement 170
1) Les mesures propres aux sociétés en redressement
judiciaire. 170
2) La simplification des licenciements 171
3) La cession d’activité 172
C - La sévérité à l’égard des garants du débiteur 172
2 L’exécution ou l’inexécution du plan 173
A - L’exécution du plan 173
B - L’inexécution du plan 174
1) L’inexécution de ses engagements par le débiteur 174
2) La survenance de la cessation des paiements pendant
l’exécution du plan 174
DE COURS
Chapitre 11 L’impossible redressement du débiteur :
la liquidation judiciaire 177

Section 1 L’ouverture de la liquidation judiciaire 179


1 Conditions et jugement d’ouverture de la liquidation
judiciaire 179
A - Les conditions d’ouverture de la liquidation judiciaire 180
1) Les conditions substantielles 180
2) Les modalités procédurales 180
B - Le jugement d’ouverture de la liquidation judiciaire 181
2 Les effets du jugement d’ouverture 181
A - Le sort du débiteur 182
1) Le principe du dessaisissement 182

PLAN
2) Les limites du dessaisissement 182
B - Le sort de l’entreprise 183
1) La finalité liquidative de la procédure 184
2) Le principe de la cessation de l’activité 184
Section 2 Les issues de la procédure de liquidation judiciaire 185
1 La réalisation de l’actif 186
A - Les dispositions communes à toutes les cessions 186
B - Les dispositions spécifiques de cession des actifs 187
C - Les cessions d’actifs isolés 187
1) La cession d’immeuble 187
2) La cession de meuble 188
2 La cession de l’entreprise 189
A - La préparation et la décision de la cession 189
1) L’élaboration de la cession 189
a) Les offres de reprise 190
b) La publicité des offres 191
2) Jugement arrêtant la cession 191
B - Le devenir de la cession 193
1) L’exécution du plan 193
2) L’inexécution du plan 195
Section 3 La clôture de la procédure 196
1 Le préalable : l’apurement du passif 196
2 Les deux modalités de clôture de la procédure 197
A - La clôture pour extinction du passif 197
B - La clôture pour insuffisance d’actif 198
C - La clôture en présence d’actifs résiduels 199
DE COURS Chapitre 12 Le rétablissement professionnel : alternative
à la liquidation judiciaire 201

Section 1 Le rétablissement professionnel 202


1 Les conditions du rétablissement professionnel 203
A - Les débiteurs sélectionnés et sous conditions 203
B - Une ouverture sous conditions suspensives 204
2 Les effets du rétablissement professionnel 204
A - Une procédure atypique 204
B - Un effacement des dettes sans liquidation 205
Section 2 La liquidation judiciaire simplifiée 205
1 Le domaine d’application de la liquidation judiciaire
PLAN

simplifiée 206
2 Les caractéristiques de la liquidation judiciaire simplifiée 206

TITRE 3 • Les procédures d’insolvabilité européennes

Chapitre 13 Les procédures d’insolvabilité


européennes 211

Chapitre 14 La reconnaissance des procédures


européennes d’insolvabilité 213

PARTIE 3
Les sanctions

TITRE 1 • Les sanctions civiles

Chapitre 15 La sanction patrimoniale : la responsabilité


pour insuffisance d’actif 219

Section 1 Le domaine de l’action en responsabilité pour insuffisance


d’actif 219
1 Les dirigeants 220
A - Les dirigeants de droit 220
B - Les dirigeants de fait 220
2 L’EIRL 221
Section 2 Les conditions de l’action en responsabilité pour insuffisance
d’actif 221
1 Les exigences de fond 221
A - La faute de gestion 221
DE COURS
B - Le préjudice 222
C - Le lien de causalité 222
2 Les modalités procédurales 223
Section 3 Les effets de l’action en responsabilité pour insuffisance
d’actif 223

Chapitre 16 Les sanctions personnelles 225

Section 1 La dualité des sanctions 225


1 La faillite personnelle 225
A - Les cas de faillite personnelle 225
1) Les cas de faillite personnes visant les débiteurs personnes
physiques et les dirigeants de personne morale débitrice 225
2) Les cas de faillite personnelle visant les seuls débiteurs

PLAN
personnes physiques 226
3) Les cas de faillite personnelle visant les seuls dirigeants
de la personne morale débitrice 226
4) Les cas de faillite personnelle propres à l’EIRL 227
B - Les effets de la faillite personnelle 227
2 L’interdiction de gérer 228
A - Les cas d’interdiction de gérer 228
B - Les effets de l’interdiction de gérer 229
Section 2 L’unicité de régime 229
1 Le prononcé des sanctions personnelles 229
2 La durée des sanctions 230

TITRE 2 • Les sanctions pénales

Chapitre 17 La banqueroute 235

Section 1 Les éléments constitutifs 235


Section 2 Les peines encourues 236

Chapitre 18 Les autres infractions 239

Section 1 Les infractions commises par le débiteur et les dirigeants 239


Section 2 Les infractions commises par les tiers 240
1 Infractions commises par les mandataires de justice
et les intervenants à la procédure collective 241
2 Infractions commises par les créanciers ou cocontractants
du débiteur 241
3 Infractions commises par les proches du débiteur 242

Bibliographie 245

Index 247
Liste des principales abréviations

ass. plén. Assemblée plénière de la Cour de cassation


BODACC Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales
BJE Bulletin Joly Entreprises en difficulté
BJS Bulletin Joly des sociétés
Bull. civ. Bulletin des arrêts des chambres civiles de la Cour de cassation –
Chambre commerciale, financière et économique
C. civ. Code civil
C. com. Code de commerce
C. pén. Code pénal
C. rur. Code rural
CSS. Code de la Sécurité Sociale
C. trav. Code du travail
CA Cour d’appel
Cass. civ. Chambre civile de la Cour de cassation
Cass. com. Chambre commerciale de la Cour de cassation
Cass. crim. Chambre criminelle de la Cour de cassation
Cass. soc. Chambre sociale de la Cour de cassation
CEDH Cour européenne des droits de l’homme
CJUE Cour de justice de l’Union européenne
COJ Code de l’organisation judiciaire
Cons. const. Conseil constitutionnel
Const. Constitution de 1958
CPC Code de procédure civile
CPP Code de procédure pénale
D. Dalloz
Dr. & patr. Droit et patrimoine
Gaz. Pal. Gazette du Palais
JCl. JurisClasseur
JCP G Semaine juridique (édition générale)
JCP E Semaine juridique édition Entreprise
JCP N Semaine juridique édition Notariat
JDI Journal du droit international – Clunet
JO Journal officiel
JOUE Journal officiel de l’Union européenne
LEDEN L’Essentiel du droit des entreprises en difficulté
LPA Les Petites Affiches
Ord. Ordonnance
RCS Registre du commerce et des sociétés
RDC Revue des contrats
RJC Revue de jurisprudence commerciale
Rép. Civ. Répertoire civil Dalloz
Rev. sociétés Revue des sociétés
Rev. proc. coll. Revue des procédures collectives
RTD civ. Revue trimestrielle de droit civil
RTD com. Revue trimestrielle de droit commercial
RTD eur. Revue trimestrielle de droit européen
PARTIE 1

Traitement
non judiciaire

Chapitre 1 L’information économique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23


Chapitre 2 Les centres d’information sur la prévention . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Chapitre 3 L’alerte interne à l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Chapitre 4 L’alerte externe à l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Chapitre 5 Le mandat ad hoc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Chapitre 6 La conciliation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

Le traitement non judiciaire des difficultés des entreprises peut revêtir différentes
formes. Des mesures de nature très diverse et à l’efficacité variable ont en effet
été mises en place par le législateur.
Certaines mesures sont ainsi purement préventives, elles sont alors fondées sur
l’information tant des dirigeants que des tiers sur la santé de l’entreprise.
D’autres sont destinées à alerter les dirigeants sur les difficultés rencontrées au
sein de l’entreprise pour les faire réagir.
Enfin, des procédures amiables sont prévues favorisant un traitement conven-
tionnel des difficultés.
TITRE 1

La prévention
par l’information

La prévention repose fondamentalement sur l’information. En effet, la détection précoce


des difficultés de l’entreprise ne peut se concevoir sans un système d’information fiable
sur sa situation économique.
Aussi précieuse et instructive soit-elle, cette information d’ordre économique peut
aujourd’hui être associée à l’intervention des CIP. En effet, le rôle important des centres
d’information sur la prévention des difficultés des entreprises ne doit pas être négligé.
CHAPITRE 1
L’information
économique

L’information économique et comptable sur l’entreprise est sans aucun doute un moyen
efficace de détecter des anomalies ou des difficultés. Donnée en premier lieu aux diri-
geants, cette information économique s’adresse également aux tiers et aux partenaires
de l’entreprise.
Ce « droit économique de l’information » ne relève cependant pas directement du
droit des entreprises en difficulté mais davantage du droit des sociétés et du droit
comptable1. Aussi, seules les principales mesures méritent d’être envisagées dans cet
ouvrage.

Section 1
Information des dirigeants
En premier lieu, outre l’obligation traditionnelle de tenir une comptabilité et de produire
des comptes annuels, une information prévisionnelle est instituée depuis la loi du
1er mars 1984. Désormais, les entreprises employant au moins 300 salariés ou réalisant
un chiffre d’affaires hors taxes au moins égal à 18 millions d’euros ont l’obligation d’éta-
blir des documents prévisionnels.
Plus précisément, deux documents à caractère plutôt rétrospectif sont exigés
permettant alors de donner une situation précise de l’entreprise à savoir :
– un document relatif à la situation de l’actif réalisable et disponible et du passif
exigible, établi chaque semestre dans les quatre mois qui suivent la clôture de
l’exercice ;
– un tableau de financement établi dans les quatre mois de la clôture de l’exercice.
Et enfin, deux autres documents, véritablement prévisionnels cette fois, doivent
être établis annuellement (dans les quatre mois de la clôture de l’exercice) destinés à
anticiper sur la situation comptable future de l’entreprise :
– le compte de résultat prévisionnel ;
– le plan de financement prévisionnel.

——
1. V. Code des sociétés et autres groupements
24 MÉMENTOS – DROIT DES ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ

Ces différents documents sont analysés dans des rapports écrits établis deux fois par an
par les dirigeants de la personne morale. Ils sont ensuite communiqués au conseil de
surveillance éventuellement (si SA à directoire), au comité social et économique et
enfin au commissaire aux comptes ; ces deux derniers pouvant éventuellement déclen-
cher une procédure d’alerte.
Cette comptabilité prévisionnelle obligatoire doit ainsi permettre aux dirigeants d’anti-
ciper les difficultés économiques et d’adopter toutes les mesures adéquates.

Section 2
Information des tiers
Les tiers bénéficient de certains renseignements sur la situation comptable et financière
de leurs partenaires économiques.
D’abord, toute société est tenue de déposer ses comptes sociaux annuels au
greffe du tribunal ; à défaut, une sanction pécuniaire est encourue (1 500 €) et tout
intéressé peut demander en référé au président du tribunal d’adjoindre sous astreinte
les dirigeants sociaux de procéder au dépôt des comptes. L’article L. 611-2-II du Code
de commerce précise que le président du tribunal (de commerce ou du tribunal judi-
ciaire) peut d’office adresser au dirigeant une injonction de déposer les comptes à bref
délai sous astreinte. L’ordonnance du président fixe le taux de l’astreinte et n’est pas
susceptible de recours. Si l’injonction n’est pas respectée, le greffier constate le non-
dépôt des comptes par procès-verbal. Le président du tribunal statue sur la liquidation
de l’astreinte versée au Trésor public et la loi lui ouvre un pouvoir d’investigation sur la
situation économique et financière du débiteur2.
Toutes ces règles sont applicables à l’EIRL (C. com., art. L. 526-14). Elle est également
astreinte au dépôt de ses comptes annuels au Registre du dépôt de la déclaration
d’affectation dans les six mois de la clôture de l’exercice. À défaut, le président du
tribunal, statuant en référé, peut à la demande de tout intéressé ou du Ministère
public, enjoindre sous astreinte l’entrepreneur de procéder au dépôt de ses comptes
annuels.
Sont également tenues à publicité de leurs comptes annuels, sur le site internet de la
Direction des Journaux officiels, les associations ayant reçu annuellement des autorités
administratives, ou des établissements publics à caractère industriel et commercial une
ou plusieurs subventions dont le montant global dépasse 153 000 € (C. com., art.
L. 621-4). À la demande de tout intéressé, le président du tribunal, statuant en référé,
peut enjoindre sous astreinte aux dirigeants de l’association d’assurer la publicité des

——
2. C. com., art. L. 611-2-I : en cas d’inexécution prolongée, « le président du tribunal peut, nonobstant
toute disposition législative ou réglementaire contraire, obtenir communication, par les commissaires
aux comptes, les membres et représentants du personnel, les administrations publiques, les orga-
nismes de sécurité et de prévoyance sociales ainsi que les services chargés de la centralisation des
risques bancaires et des incidents de paiement, des renseignements de nature à lui donner une
exacte information sur la situation économique et financière du débiteur ».
CHAPITRE 1 – L’information économique 25

comptes annuels et du rapport du commissaire aux comptes. Il peut d’ailleurs désigner


un mandataire chargé d’effectuer ces formalités.
Ensuite, et enfin, outre les renseignements détenus par le RCS (statuts des sociétés,
rapport des commissaires aux comptes...), certaines informations importantes résultent
des divers registres tenus par les greffes comme notamment le registre de publication
des sûretés spéciales ou des privilèges généraux du Trésor et de la Sécurité
sociale. La publicité de ces privilèges est obligatoire aux fins d’opposabilité à la procé-
dure collective3.

——
3. À défaut de publicité de ces privilèges, ces créanciers seront traités dans la procédure collective
comme des créanciers chirographaires.

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