Chapitre I, II ET III Chimie Générale. COURS Médeine
Chapitre I, II ET III Chimie Générale. COURS Médeine
Chapitre I, II ET III Chimie Générale. COURS Médeine
Chimie Générale
La matière est formée de grains élémentaires dits atomes. Ils diffèrent par leurs structures et
leurs poids(masses). IL y a 118 éléments d’atomes connus jusqu’à maintenant.
Thomson soumet un faisceau de rayons cathodique à l’action d’un champ électrique entre les
plaques du condensateur selon l’expérience suivante :
a) Constitutions de l’expérience
C : cathode, A : anode, F : écran fluorescent, 𝑃1 et 𝑃2 : plaques d’un condensateur,
entre-les quelles règne un champ électrique⃗⃗⃗𝐸 .
S : section des pièces polaires d’un électro-aimant entre les quelles règne un champ
d’induction magnétique𝐵 ⃗.
L : domaine d’action commun aux champ électrique 𝐸⃗ et 𝐵 ⃗.
b) Expérience
b-1) Action du champ électrique
Le faisceau d’électrons est dévié vers la plaque positive : trajectoire (1), sous l’action de
la force 𝐹1 =e. E=𝑚𝑒 𝑎 e : charge de l’électron. 𝑚𝑒 :sa masse 𝑎 : accélération qui lui est
communiquée par la force 𝐹1
Le faisceau d’électrons est dévié vers le bas : trajectoire (2), sous l’action de la force
magnétique 𝐹2 =e.𝜗.B.
𝑎𝑥 = 0, 𝜗𝑥 =𝜗0
𝑑2 𝑥 𝑑𝑥
𝑎𝑥 = =0⟹ = 𝜗0 ⟹ x =𝜗0 t ⟹ 𝑡 = 𝜗𝑥0
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
A la sortie du condensateur :
𝑥 = 0 ; y =Y
1 𝑥2 1 𝑥2
⟹ Y = 𝑚𝑒 E. 𝐸2 ⟹ Y = mee 𝐵2 ⟹ 𝑚𝑒 = 𝑥2𝑌𝐸
2 𝐵2
2 𝑒 2
2 𝐸 𝑒
𝐵
Connaissant la vitesse de la réaction des électrons et les données de l’appareil, J.J. Thomson a pu
𝑒 𝒆
déterminer la valeur de 𝑚 , la valeur actuellement admise est 𝒎 =1,7589.1011 coulombs / kg
𝑒 𝒆
quel que soit les intensités des champs E et B.
4 9𝜂𝜗
⟹ 6 π 𝜂 r 𝜗0 =𝜌 π 𝑟 3 ⟹ 𝑟 = √ 0
3 2𝜌𝑔
b) Sous l’effet du champ électrique
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑠𝑡 +𝑃⃗ +𝐹
⃗⃗⃗𝑒 = ⃗0
P+𝐹𝑠𝑡 =𝐹𝑒
m.g+6 π η r.ϑ
⟹m g +6 π η r. ϑ = q.E ⟹ q =
E
Les valeurs de q ainsi déterminé, sont des multiples d’une certaine valeur e qui est la plus
petite charge électrique que peut porter une gouttelette d’huile chargée.
C’est la charge électrique élémentaire e. avec e = 1,602.10-19 Coulomb
e
Connaissant la valeur m et e, on en déduit la masse de l’électron : 𝒎𝒆 = 9,108.10-31 Kg
𝑒
5
La charge du proton est positive ; elle est égale en valeur absolue à la charge de
l’électron 𝒒𝒑 =1,602x10-19C.
3- Neutron :
Expérience de Chadwick : mise en évidence du neutron existant dans le noyau
Il a été mis en évidence par James Chadwick (1932). Le bombardement d’une cible de
béryllium par des noyaux d’hélium émet des neutrons :
4
2𝐻𝑒 + 49𝐵𝑒 → 12
6𝐶 +n
La détection n’a pu être lieu que suite à leur action sur de la paraffine. Les neutrons ne sont pas
chargés c’est pour cela que leur découverte et leur caractérisation été difficile.
Cette hypothèse a été prolongée par Einstein qui étudia l’effet photoélectrique. En
reliant l’équation de Planck à celle qui associe la vitesse de propagation d’un rayonnement à sa
longueur d’onde (c = λ .ν), Albert Einstein suggéra qu’un rayonnement électromagnétique est
également quantifiable : un faisceau de particules, qu’il appela photons, la compose.
Par conséquent, on peut calculer l’énergie d’un photon d’un rayonnement aussi bien à
𝐜
partir de sa fréquence que de sa longueur d’onde. E =h. ν = h λ.
Première équation de la théorie quantique, l’équation de Planck montre que l’énergie
d’un rayonnement est proportionnelle à sa fréquence et inversement proportionnelle à sa
longueur d’onde. Plus la longueur d’onde est courte, plus l’énergie est élevée.
L’hypothèse de Planck, selon laquelle l’énergie est formée de quanta, donc discontinue,
permit d’expliquer les lois de l’effet photoélectrique, phénomène par lequel un rayonnement
engendre un courant électrique. L’étude de cet effet confirma en effet la possibilité de quantifier
l’énergie d’un rayonnement électromagnétique et permit de faire les observations suivantes :
– l’émission des électrons (courant électrique) dépend d’un rayonnement de fréquence
minimale, la fréquence seuil ;
– la fréquence seuil dépend de la nature du métal irradié, mais est indépendante de l’intensité
(amplitude) du rayonnement.
Quant à l’hypothèse d’Einstein selon laquelle la lumière est constituée de particules
énergétiques, les photons, elle déboucha sur les observations suivantes :
– à faible fréquence, les photons d’un rayonnement possèdent peu d’énergie ; à partir de la
fréquence seuil, une énergie minimale est transmise aux électrons, et ceux-ci sont alors
expulsés ;
-L’effet photoélectrique ne se produit que si l’énergie du photon incidente E =h ν est
supérieure au travail d’extraction E0 =h ν0 d’un électron du métal, énergie d’extraction qui ne
dépend que de la nature du métal (ν0 est la fréquence seuil, λ0 la longueur d’onde seuil).
Si l’énergie du photon est suffisante, toute l’énergie du photon est cédée à l’électron qui
sort du métal.
L’effet photoélectrique est l’émission d’électrons par un métal lorsqu’il est éclairé par une
lumière convenable.
m𝑒 𝑣 2 Z𝑒 2 Z𝑒 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
|𝐅𝒄𝒆𝒏𝒕 | = |F⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒂𝒕𝒕 | ⟹ = ⟹ m𝑒 𝑣 2 =
𝑟 4𝜋ε0 𝑟 2 4𝜋ε0 𝑟
Dans cette expression, a0 est le rayon de l’orbite de l’électron lorsque n vaut 1 et correspond
expérimentalement à 52,9 pm.
10
Diverses orbites de l’électron de l’atome d’hydrogène sont en partie illustrées sur la figure
II.2.
2. Deuxième postulat :
La quantité de mouvement angulaire d’un électron sur une orbite, mνr, est quantifiée. Elle est
un multiple entier, n, de h/2π.
ℎ
m.ν.r = 𝑛 . 2𝜋 avec h est la constante de Planck ; m : masse de l’électron et n : nombre quantique
Selon cette condition de quantification, l’électron possède une quantité d’énergie
déterminée pour chaque orbite et aucune énergie intermédiaire n’est possible. Ainsi, on
considère chaque orbite comme un état stationnaire.
L’orbite de plus basse énergie correspond à l’état fondamental de l’électron (n = 1) et
toutes les autres décrivent des états excités.
État stationnaire : état décrivant une position fixe de l’électron par rapport au noyau.
État fondamental : état d’énergie le plus bas des électrons d’un atome.
État excité : état d’énergie des électrons d’un atome, supérieur.
En introduisant la constante de Planck dans ce postulat, Bohr s’est démarqué de la physique
classique ; ce postulat représente en effet un élément de la théorie quantique qui sera intégré
dans le développement de cette théorie.
11
3. Troisième postulat :
L’électron n’émet aucune énergie aussi longtemps qu’il demeure sur une orbite stationnaire.
Lorsque l’électron passe d’un niveau d’énergie supérieur, 𝐸𝑛2 , à un niveau inférieur, 𝐸𝑛1 , un
rayonnement est émis et son contenu énergétique est déterminé par l’équation de Planck.
𝐜
𝑬𝒏𝟐− 𝑬𝒏𝟏 = h𝛎 = h 𝛌 h est la constante de Planck∶ 𝐡 = 6,623 10-34 j.s
La radiation absorbée sera telle que :𝐸𝑛2− 𝐸𝑛1 > 0. Le rayonnement émis sera tel que :
𝐸𝑛1− 𝐸𝑛2 < 0.
L’absorption ou l’émission de photon correspond à un changement d’orbite de l’électron.
L’énergie du photon absorbé (ou émis) est égale à la différence d’énergie entre les deux
niveaux
c
|En2− En1 | = ΔE = hν = h
λ
𝒎𝒆 𝒗𝟐 K𝑒 2 K𝑒 2
⃗⃗⃗⃗𝑎 ‖ = ‖𝐹
Or ‖𝐹 ⃗⃗⃗⃗𝑐 ‖ ⟹ = ⟹ 𝑚𝑒 𝑣 2 = (1)
𝒓 𝑟2 𝑟
ℎ2
2
𝑟=𝑛
4K𝑚𝑒 𝜋 2 𝑒 2
Comme 4𝑘 𝑚𝑒 π et e sont constantes alors r ne dépend que du nombre positif appelé nombre
quantique principal soit :
ℎ2
𝑟𝑛 = 𝑛2
4𝐾𝑚𝑒 𝜋 2 𝑒 2
𝐾 𝑒2 K𝑒 2 K𝑒 2 𝐊𝒆𝟐
ET = − + =− ⟹ 𝐄𝐓 = −
𝑟 2𝑟 2𝑟 𝟐𝒓
12
K𝑒 2
En remplaçant l’équation de r dans l’équation de l’énergie total ET = − 2𝑟
𝟐𝑲𝟐 𝝅𝟐 𝐦𝒆 𝒆𝟒 𝟏
𝐄𝐓 =−
𝒉𝟐 𝒏𝟐
2𝐾2 𝜋 2 m 𝑒 4
Pour n = 1, En = E1 = − 𝑒
= −21,76. 10−19 j = −13,6 eV (c’est l’énergie de l’état
ℎ2
fondamental de l’atome d’hydrogène). Les états correspondant à un n supérieur sont des états
1
excités d’un électron ayant reçu un excédent d’énergie. En = E1 𝑛2
L’énergie de l’électron est quantifiée est ne dépend que d’un nombre n, entier et appelé
nombre quantique.
L’énergie d’excitation de l’atome d’hydrogène est L’énergie nécessaire pour faire passer
l’électron de l’orbite n1 à une orbite n2 .
L’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène est L’énergie nécessaire pour faire passer
l’électron de l’orbite n = 1 à n = ∞.
-Fréquence de la radiation émise
Selon le troisième postulat de Bohr : Lors du passage de l’électron d'un état d'énergie En1 à un état
d'énergie En2 supérieur : Il y'a absorption de
ΔE = E2 –E1= h.υ,
Par contre, le retour de n2 (En2) à n1 (En1) s'accompagne d’une émission de la même quantité
d’énergie en signe opposé tel que
ΔE émise = En1 –En2= hυ
Le retour de l’électron d’un état d’énergie En2 à un état d’énergie inferieure En1 s’accompagne
d’une émission d’un photon tel que :
𝟐𝐊 𝟐 𝛑𝟐 𝐞𝟒 𝐦𝐞 𝟏 𝟏
hν = 𝐄𝐧𝟐 − 𝐄𝐧𝟏 = (𝐧𝟐 − 𝐧𝟐 )
𝐡𝟐 𝟏 𝟐
𝟏 𝟐𝐊 𝟐 𝛑𝟐 𝐞𝟒 𝐦𝐞 𝟏 𝟏
ῡ= = ( − )
𝐡𝟑 𝐜 𝐧𝟐𝟏 𝐧𝟐𝟐
-Les longueurs d'onde émises ou absorbées par l'atome d'hydrogène sont données par la formule
de Ritz-Rydberg :
𝟏 𝟏 𝟏
= 𝐑𝐇 ( 𝟐 − 𝟐)
𝐧𝟏 𝐧𝟐
Où n1 et n2 sont des entiers positifs tels que n2 > n1
𝟐𝐊 𝟐 𝛑𝟐 𝐞𝟒 𝐦𝐞
Avec RH (constante de Rydberg) égale à : RH =
𝐡𝟑 𝐜
+
L’atome d’hélium 2He possède deux électrons, alors que l’ion 2He a 1 électron.
++
L’atome de lithium 3Li possède trois électrons, alors que l’ions 3Li a 1 électron.
L’atome de béryllium 4Be possède quatre électrons, alors que l’ions 4Be
+3 a 1 électron.
2
E1’ = E1Z avec E1 l’énergie de l’état fondamental de l’atome d’hydrogène.
√𝛎 = 𝐚(𝐙 − 𝛔)
a et 𝛔 sont des constantes.
Les raies du spectre se regroupent par séries (série K, L, M, …) et chaque série comporte
plusieurs raies (raies 𝐊 𝛂 , 𝐊 𝛃 ,….pour la série K par exemple)
𝜶: raie pour laquelle n1 =1 et n2 = 2
𝛃 : raie pour laquelle n1 =1 et n2 = 3
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La théorie de Bohr s’est avérée très limitée vis-à-vis des systèmes comportant plus d’un électron
c’est-à-dire l’atome polyélectronique. D’où la nécessité d’une nouvelle théorie qui s’appelle la
théorie quantique de l’atome.
17
Dans le modèle de De Broglie, l'électron est décrit par une onde stationnaire telle que :
𝐧𝐡
𝟐𝛑𝐫 = 𝐧𝛌 =
𝐦𝐯
Ce qui revient à dire que : la longueur totale de l’orbite est égale à un nombre entier de
longueur d’onde de l’onde de De Broglie.
III.2. Principe d’incertitude d’Heisenberg
Il n’est pas possible de connaitre simultanément et avec précision la position x et la quantité de
mouvement p d’une particule. Ce qui exclut désormais à l’échelle atomique la notion de
trajectoire ou d’orbite de l’électron. Heisenberg a postulé qu’une mesure simultanée de la
position et de la vitesse d’une particule ne pouvait être faite que dans la limite ou les incertitudes
∆𝑥 et ∆P vérifient la relation :
𝐡
∆𝐱. ∆P ≥ 𝟐𝛑
Elle est solution de l'équation de Schrödinger. Les solutions de cette équation indiquent que
l'électron ne peut prendre qu'un nombre restreint de valeurs de l’énergie qui sont les mêmes que
celles prédites par la théorie de Bohr. La résolution de l'équation de Schrödinger fournit une,
ou plusieurs fonctions d'onde, ou orbitales, associées à chacun des niveaux d'énergie permises.
Les orbitales permises sont caractérisés par les nombres quantiques.
L’électron tourne sur lui-même comme une toupie ce qui engendre un moment magnétique qui
𝟏 𝟏
se nomme le spin. Seules deux valeurs sont possibles : s=+ 𝟐 et s = − 𝟐
𝟏
Si le spin est dirigé vers le haut :↑ s= + 𝟐
𝟏
Si le spin est dirigé vers le bas :↓ ms= − 𝟐
Pour une couche n, le nombre de cases quantiques est n2 et le nombre maximal d’électrons
pouvant se répartir sur toutes les sous couches de la couche est 2n2. Une case quantique ne peut
contenir au maximum que 2 électrons de spins opposés.
III.3. 5 : Formes des orbitales atomiques
Orbitale s : est de géométrie sphérique centrée sur le noyau elle peut accueillir 2 électrons
au maximum. On représente cette orbitale par une case rectangulaire.
Px Py Pz
22
Orbitale d : elle a 4 lobes sous forme de fleur, il y’a cinq formes 5 géométries possibles (les
5 orbitales d peuvent accueillir 10 électrons au maximum).
Exemples : 4p et 3p, (n+l) = 4 pour les deux sous-couches, n le plus petit est celui de 3p donc
le remplissage de 3p vient avant 4p.
- On écrit les diverses couches et sous-couches dans un tableau, chaque ligne correspondant à
une valeur de n.
- Le remplissage se fait selon les diagonales.
1s 2s 2p 3s 3p 4s 3d 4p 5s 4d 5p 6s 4f 5d 6p 7s 5f 6d 7p
𝟏 𝟏
Par exemple : si n, l, et ml sont les mêmes, on a s=+ 𝟐 pour l'un et s= − 𝟐 pour l'autre.
c. Règle de Hund
A l’état fondamental, dans une sous-couche comportant plusieurs cases quantiques de
même énergie, les électrons occupent le maximum de cases quantiques avant de s’apparier, les
24
spins des électrons non appariés étant parallèles. Cette règle peut être interprétée comme suit :
deux électrons portant des charges identiques se repoussent mutuellement et n’ont donc pas
tendance à se retrouver dans une même région de l’espace. Il en résulte que deux électrons se
retrouvent dans des orbitales distinctes tant qu’il y a des orbitales correspondant à un même
niveau d’énergie.
Conséquence pratique :
Ecriture simplifiée :
K2, L8, M18, N18, O7.
La configuration électronique de la couche externe ou couche de valence des gaz rares s’écrit :
ns2 (n-1) d10 np6 sauf 2He 1s2, complètement remplies qui leur donne une grande stabilité.
Exceptions à règle Klechkowski
A partir du niveau n=4, le remplissage des orbitales atomiques ne respecte pas
rigoureusement la règle Klechkowski. De nombreuses irrégularités apparaissent dans le
remplissage des sous-couches d et f.
Une sous-couche « d » présente un état de stabilité maximale si elle est soit à moitié remplie
soit totalement remplie. On peut considérer qu'un électron de la sous-couche s "saute" sur la
sous-couche d pour la compléter à 5 ou 10 électrons. Cette règle s'applique particulièrement
aux configurations du type d9 s2 (Cu, Ag et Au) et d4 s2 (Cr, Mo) qui se transformeront
respectivement en (n-1) d10 ns1 et (n-1) d5 ns1.
Configurations électroniques simplifiées
On a adopté une écriture simplifiée des configurations électroniques mettant en évidence
la couche de valence.
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Pour cela on va utiliser des atomes particuliers appelés gaz rares (ou nobles ou inertes), ces gaz
rares ont la particularité d'être chimiquement très stables.
III.6. Electrons de valence et électrons internes (de cœur)
L’écriture de la configuration électronique d’un atome dans l’état fondamental fait
apparaître deux types d’électrons.
a. Electrons de valence : sont les électrons les plus externes d’un atome qui sont situés au
niveau le plus élevé ceux des orbitales de plus haute énergie, ces électrons appartiennent à la
couche de valence. C’est à ces électrons qu’est associée la plus grande valeur du nombre
quantique principal. Ils sont les plus éloignés du noyau de l’atome, donc moins liés que les
autres. Ils interviennent de ce fait dans l’établissement des liaisons chimiques.
D'un point de vue purement chimique, la dernière couche occupée est primordiale car c'est elle
qui va fixer en priorité les propriétés chimiques de l'atome.
b. Electrons des couches inférieures : sont appelés électrons internes ou électrons de cœur, et
leur nombre quantique principal est inférieur à celui de la couche externe. Ils ne participent pas
à la formation des liaisons chimiques car les énergies d’interaction électrostatique avec le noyau
de l’atome sont trop élevées pour qu’ils puissent quitter l’interaction du noyau.
Exemples :
Ca (Z= 20) : Configuration électronique 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2
Les deux électrons de la couche 4s sont des électrons de valence tandis que les 18 électrons
restants sont des électrons internes ou des électrons de cœur.
C (Z=6) : Configuration électronique 1s2 2s2 2p2
Seuls les quatre électrons de la couche n=2 (2s 2p) participent aux réactions chimiques : ce sont
des électrons de valence.
Cas particulier des électrons « d »
Si la sous-couche nd n’est pas totalement remplie avec 10 électrons, ces électrons
appartiennent à la couche de valence et participent de ce fait à la création de liaisons chimiques.
Exemple :
Fe (Z=26) : sa configuration électronique s’écrit : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d6
Les électrons 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 sont des électrons de cœur puisqu’ils sont situés sur les
couches profondes ou internes, tandis que les électrons 4s2 3d6 sont des électrons de valence.
Ils participent aux réactions chimiques.
Les électrons 3d font partie de la couche de valence, l’atome de fer possède alors 8 électrons
de valence et 18 électrons de cœur.
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b. Cations (Xn+)
On soustrait de la dernière couche de la structure électronique de l'atome neutre un
électron pour chaque charge positive.
Examples:
11Na 1s2 2s2 2p6 3s1
+ 1s2 2s2 2p6 3s0
11Na