Etude Modelisation Et Commande D Une Cha
Etude Modelisation Et Commande D Une Cha
Etude Modelisation Et Commande D Une Cha
KHIAT CHAWKI
AOUS SAMIRA
Master en Electrotechnique
Intitulé du mémoire :
De loin nous tenons à remercier tous premièrement Dieu le tout puissant pour la
volonté, la santé et la patience, qu’il nous a données durant toutes ces longues années.
Ça nous fait plaisir de prendre ces quelques lignes, si peu nombreuses, afin de
remercier les personnes qui nous ont soutenus durant notre mémoire.
D’une façon spéciale, nous tenons à remercier vivement monsieur DJERIRI YOUCEF et
DJEHAF MOHAMMED pour l’honneur qu’ils nous ont fait en acceptant de nous encadrer,
pour leurs orientations précieuses, leurs encouragements, le temps qu’ils nous aient
consacré tout au long de ce projet et de nous avoir permis de mener nos travaux dans
d’excellentes conditions, leur support et professionnalisme ont rendu possible la
réalisation des travaux de notre mémoire.
Nous remercions aussi nos chers enseignants qui nous ont bien suivis pendant tout
notre parcours master.
En fin, nous remercions tous ceux qui ont contribué à la construction de ce mémoire
de près comme de loin.
A mes chers parents, pour leur soutien et leurs prières tout au long de mes études.
A toute ma famille pour leur soutien tout au long de mon parcours universitaire,
Que ce travail soit l’accomplissement de vos vœux tant allégués, et le fuit de votre soutien
infaillible,
KHIAT CHAWKI
Dédicace :
Je dédie cet humble mémoire qui est le résultat d’un travail collectif de longue haleine :
• à ma chère mère qui m’a appris à regarder pour mieux comprendre et à mon père
disparu trop tôt Puisse Dieu, le tout puissant l’avoir en sa sainte miséricorde.
• à mes deux frères qui ont toujours été présents à mes coté durant toutes cette
période et qui m’ont toujours encouragé dans les moments ou j’en avais besoin et
à tout ma famille sans exceptions sans oublier ma petite chère nièce Nourhene
• Enfin, je le doit à ceux qui ont saisi immédiatement le sens et l’esprit de cet
ouvrage, à toutes et à tous j’exprime ici ma profonde reconnaissance.
AOUS SAMIRA
Sommaire
Introduction générale
Introduction……………………………………………………………………………………………………………01
I -7-Conclusion …………………………………………………………………………………………………..22
II-5-Le dépôt……………………………………………………………………………………………………..27
II -9-1-b-Electrification ………………………………………………………………………………………33
IV-2-2-Correction de l’inertie……………………………………………………………………………….57
IV -3-1-Choix de la commande……………………………………………………………………………..59
IV -6-conclusion …………………………………………………………………………………………………70
Conclusion générale
Conclusion………………………………………………………………………………………………………….71
Table des figures
ηg Rendement du réducteur
ωr Pulsation rotorique
ωs Pulsation statorique
Fa Force d’arrachement
Ff Force de frottement
g Accélération de la pesanteur
Kg Rapport de réduction
r Rayon de la roue
rv Rayon de courbure
Vv Vitesse du vent
Ce Couple électromagnétique
Cr Couple résistant
f Coefficient de frottement
J Moment d’inertie
Rr Résistance rotorique
Rs Résistance statorique
Introduction Générale
1
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
I-1- introduction
La chaîne de traction est un terme technique utilisé dans le ferroviaire pour les
matériels roulants. Elle est le système qui permet d’alimenter l’ensemble des systèmes
qui nécessitent de l’énergie électrique (moteur, climatisation, freins, ordinateur de bord,
…) à partir d’une source d’énergie externe (ligne aérienne de contact, système APS, …)
ou interne (génératrice diesel).
Dans ce premier chapitre, Nous présenterons tout d’abord l’évolution de la traction
électrique à travers l’histoire, en distinguant les différents moteurs, tension
d’alimentation et les types d’exploitation. Puis nous introduirons certaines contraintes
mécaniques rencontrées dans le domaine de la traction électrique. Dans la deuxième
partie de ce chapitre, nous aborderons les systèmes de traction (train, tramway, métro,
TGV) et leurs modes d’alimentation dans l’Algérie. Avant de conclure ce chapitre,
nous présentons les différents projets de tramway réalésés dans notre pays.
I-2- Historique
La première locomotive électrique connue, alimentée par des piles électriques, a été
construite en 1837 par un chimiste écossais d'Aberdeen, Robert Davidson. Davidson a
par la suite construit une locomotive plus grosse, appelée Galvani et l'a présentée à
l'exposition de la Société écossaise royale des arts en 1841. Cette machine de 7 tonnes
avait deux moteurs à reluctance variable en prise directe sur les essieux. Alimentée par
batteries, elle a tirée un train de 6 tonnes à 6 km/h sur plus de deux kilomètres. Elle
aurait été détruite par des employés de la compagnie Edinburgh and Glasgow
RAILWAY qui l'ont perçue comme une menace pour leur
emploi[1] En 1879 à Berlin, WERNER VON SIEMENS fait rouler un train de
démonstration tracté par une locomotive électrique sur un circuit circulaire de 300 m.
C'est le premier train à traction électrique transportant des passagers. La petite
locomotive électrique était entraînée à 13 km/h par un moteur série de 2,2 kW alimenté
en 150 V continu par 3e rail sur lequel roulait un galet collecteur.
Dès son apparition , à la fin du XIXe siècle, la traction électrique fut très vite appliquée
et généralisée, en matière de transport urbain, aux tramway –déjà 40000 Km au Etats-
Unis, en 1900 –et aux chemin de fer métropolitains naissants .en revanche, entre le
début du XXe siècle et celui du premier conflit mondial, son entrée en grande
traction sembla lui être contestée cela, plusieurs raison :tout d’abord ,le prix
relativement modeste du charbon, ensuite les performances non négligeables
des locomotives à vapeur, dont les engins les plus modernes avoisinaient déjà
les « 2000 chevaux-vapeur»,soit1500kW et, finalement, la réticence des états-
majors militaires ,craignant la vulnérabilité d’un réseau électrifier en cas de
conflit ;cette argument fut repris encore en France ,par exemple après 1918,
relativement aux régions du nord et de l’est du pays . . .
Rappelons à ce sujet que l’engin autonome (hier la locomotive à vapeur, comme
aujourd’hui l’engin diesel) n’a qu’une faible puissance massique au crochet : à peine 5kW
2
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
par tonne contre plus de 10kW par tonne à l’engin électrique et cela déjà au début de
l’électrification. Concrètement une locomotive à vapeur de 1920 pouvait remorquer 160
tonnes à 35km/h en rompe de 27 % ; une locomotive électrique pouvait alors offrir la
remorque de plus de 260 tonnes à 55-60 km/h . . .
De plus, la puissance maximale de l’engin moteur dépendant d’une ligne de contacte
et susceptible d’une surcharge temporaire de 50 à 100%, ce que ne peut absolument pas
offrir l’engin autonome.
En conséquence, l’électrification va promettre [1] :
• D’augmenter les charges.
• D’assurer un horaire plus tendu et une vitesse plus élevée, du fait de la
puissance massique est plus grande.
• De produire des accélérations plus importantes grâce aux surcharges
temporaires.
On peut donc comprendre que la grande traction électrique ne peut désormais plus se
discuter, non seulement pour les traversées alpines ou lignes analogues, mais encore
pour toute ligne a fort débit, c'est-à-dire sitôt que de très gros investissements peuvent
être justifiés .Cette tendance va s’amplifier après la deuxième guerre mondiale (1939-
1945) qui a laissé le réseau européen, en piteux état. A la fois les installations fixes
de la traction à vapeur, le parc de véhicules-moteurs, les mines de charbon ont
terriblement souffert. En plus, pendant l’entre-deux-guerres, la technologie
électrique va faire d’immenses progrès et de nouvelles technologies sont alors
en gestation. Si bien qu’on va très vite pouvoir réaliser des engins aux
performances impensables dix ans plus tôt.
En matière de transports publics urbains et suburbains , les métros ont
continué se développer depuis 1945, tandis que de nombreux réseaux de
tramway subsidiaient l’énorme assaut du lobby automobile jusqu'au jour où la
preuve ex absurdo a été faite que ni l’automobile privée, ni l’autobus ne
pouvaient à eux seuls résoudre les problèmes de transports urbains .Il a fallu
passer par là pour assister à la renaissance du tramway moderne, à la reprise
du trolleybus et à l’extension à une échelle insoupçonnée des chemins de fer
métropolitains . Seule la traction électrique pouvait permettre ce formidable
élan et obtenir ces résultats incomparables [1].
3
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
4
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
5
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
Les réseaux ferroviaires sont très largement non électrifiés, les premiers pays à avoir
électrifié leurs réseaux sont le Maroc dont le réseau est électrifié à 60 % et l'Afrique du
sud qui détient un réseau électrifié à 40 % [5].
6
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
I-4- 1– Métros
a) Métros en exploitation :
b) Métros en construction :
I-4- 2-Tramway
7
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
Tunisie
• Menzel Bourguiba (anc. Ferry ville) - traction vapeur, 1er octobre 1915.
• Sfax - projet de tramway à l'horizon 2019
• Tunis - traction hippomobile, 1885 ; traction électrique, 1900 - 20 avril 1960.
• Sousse Métro du Sahel depuis 2010
Zimbabwe
Le réseau ferroviaire est estimé à 4 200 km en 2011, il connaît depuis peu une
électrification au niveau de certains tronçons, ce qui doit conduire incessamment à
l'installation de trains à grande vitesse qui devraient relier les villes les plus importantes
du pays. Le trafic du réseau ferroviaire est géré par la Société nationale des transports
ferroviaires (SNTF). Ce réseau s'étend sur 4 209 km et doté de plus de 200 gares
couvrant surtout le nord du pays. Il est constitué de 2 888 km de voies normales
dont [8] :
8
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
• La SNTF est créée le 25 mars 1976 par l'ordonnance no 76-28 de l'État algérien
pour remplacer la SNCFA.
• Le 1er décembre 1990, la SNTF est transformée en Établissement public à
caractère industriel et commercial (EPIC).
• Le 28 janvier 2016, la SNTF lance la réservation en ligne de billet pour les trains
grands lignes, depuis le site de la SNTF.
• Le 28 janvier 2018, la SNTF reçoit le premier Coradia Polyvalent d'Alstom, le
premier train Coradia Alstom en Afrique.
• Le 10 septembre 2018, le système de télécommunication ferroviaire GSM-R est
mis en service pour la première fois en Algérie, ce système de télécommunication
vise à sécuriser les communications sur un réseau autonome entre le centre
installé à Alger et les trains ainsi qu'entre les trains et les opérateurs chargés de
l'entretien du réseau
I-5-1 Historique de la traction ferroviaire en Algérie
• Compagnie des chemins de fer algériens : construire et gérer les trois premières
lignes de chemin de fer de l'Algérie entre 1860 et 1863.
• PLM réseau d'Algérie : Construire et exploiter des lignes concédées et des lignes
affermées entre 1863 et 1939.
• Compagnie de l'Ouest algérien : construire et exploiter un réseau dans
le département d'Oran entre 1881 et 1920.
• Compagnie franco-algérienne : construire et exploiter un réseau dans
le département d'Oran entre 1873 et 1888.
• Réseau Oranais de l'État : construire et gérer des lignes de chemin de fer à Oran
entre 1916 et 1927.
• Chemin de fer de Bône à La Calle : construire et exploiter un chemin de fer dans
le département de Constantine entre 1904 et 1939.
• Chemins de fer sur routes d'Algérie : exploiter un réseau de chemins à voie étroite
dans le département d'Alger entre 1894 et 1935.
• Office des chemins de fer algériens : gestion des lignes ferroviaires en Algérie entre
1939 et 1959.
• Société nationale des chemins de fer français en Algérie : Le 30 juin 1959 le
gouvernement français et l'Office des chemins de fer algériens signent une
convention créant la Société Nationale des Chemins de Fer Français en
Algérie(SNCFA).
b) Après l'indépendance de l'Algérie
la Société nationale des chemins de fer algériens (SNCFA). Elle disparait le 25 mars 1976
et remplacée notamment par la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF)
[10].
Un nouveau programme d'investissement permet la réalisation de 203 km de
nouvelles lignes, le doublement de 200 km de voie sur la rocade nord et le
renouvellement de 1 400 km de voie et ballast.
En 1986, la crise financière poussera à la dissolution de la SNERIF et de la SIF dont les
prérogatives sont reprises par la SNTF qui changera de statut en 1990 pour devenir
une EPIC. À la fin des années 1990, la SNTF exploite un réseau de 3 500 km.
En 2005, l'agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements
ferroviaires (ANESRIF) est créée pour gérer un nouveau programme d'investissement
public avec l'objectif de porter le réseau à 12 500 km en 2025.
En 2010, 315 km de nouvelles voies sont ouvertes (Bordj Bou Arreridj à Msila, Ain
Touta à Msila, nouvelle ligne de Béchar), les lignes de banlieue d'Alger ont été
électrifiées.
En 2015, sur un programme de 2 300 km de nouvelles lignes, 1 324 km sont en
travaux dont la majeure partie concerne la partie ouest de la boucle des hauts plateaux.
Le 13 octobre 2019, mise en service d'une nouvelle ligne reliant Alger à Touggourt.
Elle est desservie par un train de longues distances offrant des compartiments
couchettes de 1ère et 2ème classe.
10
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
a) Le métro d'Alger
Est un réseau ferroviaire de transport urbain de type métro desservant la ville
d'Alger depuis 2011.Le premier projet de métro d'Alger date de 1928 mais il ne verra
pas le jour. L'initiative du métro actuel est lancée à la fin des années 1970 afin de parer à
l'explosion démographique de la ville d'Alger et au besoin de transport collectif qui en
résulte. Lancée dans les années 1980, sa construction est ralentie du fait de difficultés
financières et de l'insécurité dans les années 1990. Le projet est relancé en 2003.
La première section de la ligne 1 Haï El Badr - Tafourah-Grande Poste, d'une longueur
de 9,5 km et comportant dix stations a été inaugurée le 31 octobre 2011. Deux nouvelles
extensions ont été mises en service, le 4 juillet 2015 une section de 4 km vers El
Harrach-Centre et le 9 avril 2018 deux sections, une de 1,7 km vers la Place des
Martyrs et une autre de 3,6 km vers Ain Nadja.
Deux autres extensions d'une longueur totale de 15 km sont en cours de construction
en direction de l'Aéroport et de Beraki[13].
Situation Alger
Type Métro
Entrée en service 1er novembre 2011
Longueur du
18,2 km1
réseau
Lignes Ligne 1 du métro d'Alger
Stations 19
Rames 28
105 557 (enmoyenne/jour)Janvier-
Fréquentation
novembre 2018
Écartement des
1 435 mm
rails
Propriétaire Entreprise Métro d'Alger(EMA)
Exploitant RATP El Djazaïr
Vitesse maximale 72 km/h
12
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
13
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
projet deviendrait logiquement à l'avenir l'un des maillons de la ligne de chemin de fer
trans-Maghreb. Le second projet d'envergure, et à l'état d'étude, est la ligne LGV
reliant Annaba à Tabarka (nord de la Tunisie), qui serait quant à elle le dernier tronçon
de la voie trans-Maghreb. Enfin, le dédoublement de la ligne Alger - Tizi-
Ouzou (opérationnel entre Alger et Ténia dans la wilaya de Boumerdès) est en cours de
réalisation[15].
14
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
15
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
a) Le Tramway d'Alger
• 41 Rames climatisées
• 43,91m de longueur
• 2.65m de largueur
• 18km/h de vitesse commerciale
• Une capacité de 414 voyageurs par rame.
b) Le tramway d’Oran
• 30 Rames climatisées
• 33m de longueur
• 2.65m de largeur
• 17 km/h Vitesse commerciale
• Une capacité de 310 voyageurs par rame dont 48 places assises
Depuis sa mise en service au mois de mai 2013, le tramway d’Oran fait la joie et la
fierté des habitants de la ville d'Oran. En parcourant plus de 2,7 millions de kilomètres, il
a transporté plus de 25millions d’oranais. Ce nouveau mode de transport a également
participé à créer plus de 1000 emplois directs et indirects dont 750 employés à la
SETRAM.
c) Le tramway de Constantine
Mis en service depuis juillet 2013, le Tramway de Constantine a su offrir un nouveau souffle à «
la ville des ponts » qui a longtemps souffert de la densité du trafic routier.
• 27 rames climatisées
• 43,76 m de longueur
• 2,65m de largeur
• 20km/h de vitesse commerciale
• Une capacité de 414 voyageurs par rame
17
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
Mis en service le mardi 25 juillet 2017, circule sur une ligne de 13.74 Km de longueur
avec 22 stations passagers.
• 30 rames climatisées
• Nombre de station 22
e) Le tramway d’Ouargla
Mise en service le 20 Mars 2018, le tramway d’Ouargla est le tout premier tramway
du désert, conçu pour résister aux conditions climatiques extrêmes liées à la proximité
du désert. La ligne du tramway d’Ouargla relie les terminus Sid Rouhou et
ChenineKadour en passant par la nouvelle ville ainsi que la nouvelle gare routière,
faisant du tramway une ligne centrale du transport au sein de la ville.
La longueur de la ligne fait 9,6Km avec 16 stations, un parc relais et deux agences
commerciales.
18
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
f) Le Tramway de Sétif
Mis en service le 08 Mai 2018, la ligne du tramway de Sétif fait 15,2Km, passant par le
centre-ville, le Park Mall ainsi que des sites historiques tels qu’Ain Fouara.
19
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
g) Tramways en construction
h) Tramways en projet
Des études de faisabilités ont été lancées pour la réalisation de tramways pour les
villesde Béchar, Béjaïa, Biskra, Blida, Chlef, Djelfa, Jijel, Mascara, M'Sila, Relizane, Skikda,
SoukAhras, Tébessa, Tiaret et Tlemcen[16].
I-6-1 avantages
a) Fiable
Le plus grand avantage du transport ferroviaire est qu’il s’agit du mode de transport
le plus fiable, car il est le moins touché par les conditions météorologiques telles que les
pluies, le brouillard, etc. par rapport aux autres modes de transport.
b) Mieux organisé
Le transport ferroviaire est mieux organisé que toute autre forme de transport. Il a
des itinéraires et des horaires fixes. Son service est plus sûr, uniforme et régulier par
rapport aux autres modes de transport.
Sa vitesse sur de longues distances est supérieure à tout autre mode de transport, à
l'exception des voies aériennes. C'est donc le meilleur choix pour le trafic longue
distance.
C'est un mode de transport moins coûteux par rapport aux autres modes de
transport. La plupart des dépenses de fonctionnement des chemins de fer sont des coûts
fixes. Toute augmentation du trafic ferroviaire est suivie d'une diminution du coût
moyen. Le transport ferroviaire est économique en termes de main-d'œuvre, car un seul
conducteur et un seul garde suffisent pour supporter une charge beaucoup plus
importante que le transport motorisé.
20
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
f) Sécurité
Le chemin de fer est le moyen de transport le plus sûr. Les risques d'accident et de
panne des chemins de fer sont minimes comparés aux autres modes de transport. De
plus, le trafic peut être protégé de l'exposition au soleil, aux pluies, à la neige, etc.
h) Bien-être public
C'est la plus grande entreprise publique du pays. Les chemins de fer fournissent de
nombreux services publics. Leurs redevances sont basées sur le principe de «taxer ce
que le trafic peut supporter», ce qui aide les pauvres. En fait, c'est une nécessité
nationale.
I -6-2Inconvénients
b) Manque de flexibilité
Le transport ferroviaire ne peut pas fournir de service porte à porte car il est lié à une
voie particulière. Le chargement ou le déchargement intermédiaire implique des coûts
plus élevés, plus d'usure et de perte de temps.
21
Chapitre I Généralité sur la traction ferroviaire
d) Monopole
Comme les chemins de fer nécessitent des investissements considérables, ils peuvent
donner lieu à des monopoles et nuire à l’intérêt général. Même s'il est contrôlé et géré
par le gouvernement, le manque de concurrence peut engendrer de l'inefficacité et des
coûts élevés.
f) Formalités de réservation
Cela nécessite beaucoup de temps et de travail pour réserver et prendre livraison des
marchandises par chemin de fer, par rapport au transport automobile.
En raison des énormes besoins en capitaux et du trafic, les chemins de fer ne peuvent
pas être exploités économiquement dans les zones rurales. Ainsi, les grandes zones
rurales n’ont pas de service ferroviaire, même aujourd’hui. Cela cause beaucoup de
désagréments aux habitants des zones rurales.
h) Capacité sous-utilisée
Le chemin de fer doit avoir une charge complète pour son fonctionnement idéal et
économique. En raison de sa très grande capacité de charge, la sous-utilisassions de sa
capacité, dans la plupart des régions, constitue un grave problème financier et une perte
pour l'économie.
i) Administration centralisée
En tant que service public, les chemins de fer ont une position de monopole et, de ce
fait, une administration centralisée. Les autorités locales ne répondent pas aux exigences
personnelles de la population par rapport aux routes.
I -7 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons donné une généralité sur la traction ferroviaire, nous
avons présenté l’évolution technologique de l’électrification, nous avons parlé sur le
transport ferroviaire en Afrique et en Algérie et pour terminer notre étude nous avons
donné aussi les avantages et les inconvénients de la traction électrique dans la vie
pratique et la vie quotidienne.
22
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
II-1-Introduction
Ce chapitre est élaboré dans le but de fournir une description claire et concise de la
ligne aérienne de contacte (LAC) et le circuit d’alimentation du tramway de sidi bel
abbés (qui constitue notre projet de fin d’étude), nous allons présenter et expliqués le
projet en sa globalité et ses spécifications de chaque sous système.
La réalisation des travaux de la première ligne du tramway de Sidi Bel Abbes a été
confiée à l’entreprise Turque Yapi Merkezi et à son sous-traitant ENGIE (pour la partie
systèmes) pour plus de 420 millions de dollars. Le ministre algérien des Transports a
lancé les travaux le 22 juin 2013[17].
23
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
24
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
La qualité au meilleur niveau mondial attestée par les certifications ISO 9001).
L’engagement de la préservation de notre environnement atteste par les
certifications ISO 14001.
La sécurité de la sante de nos employés.
Six systèmes de tramway sont maintenus par CITAL : Alger depuis décembre 2010 ;
Oran depuis avril 2013 et Constantine depuis juin 2013, Sidi-Bel-Abbès depuis juillet
2017, Ouargla depuis mars 2018 et Sétif depuis mai 2018. Prochainement la
maintenance des tramways de Mostaganem et celle des trains grande ligne CORADIA
ALGERIE seront également assurée par CITAL. CITAL est certifiée ISO 9001, la version
2015.
30 tramways ont été commandes par EMA (entreprise de métro d’Alger) pour la ville
de Sidi Bel Abbes, qui ont été produits à Annaba, et circuleront sur une ligne (13.74 Km,
22 stations passagers) qui reliera la nouvelle gare ferroviaire a la station les cascades en
passant par le campus universitaire et le centre-ville. Cette nouvelle ligne- qui comprend
25
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
D’une longueur de près de 44 mètres, le tramway CITADIS 402 pour la ville de Sidi
Bel Abbes peut transporter plus de 300 passagers à son bord. Pour ce projet CITAL
assure la fourniture des tramways CITADIS 402, qui ont été assembles et testés dans
l’usine à Annaba, leur maintenance et celle de l’infrastructure au niveau de la ville de Sidi
Bel Abbes. Par ailleurs, ce nouveau projet s’appuie par un recrutement local et
bénéficiera du support technique de la maintenance de CITAL à Oran qui a cumulé 5ans
d’expérience.
Le tramway de sidi bel Abbes est un système de transport en commun en site propre
desservant la ville de sidi bel Abbes, ... . Les essais se sont déroulés sur une ligne
inaugurale de 4 kilomètres, allant du rond-point limitrophe de la gare routière à la
station de maintenance au nord de la ville.
Il Comprend actuellement une ligne à double voie d’une longueur d’environ 13,74 km
et comporte 22 stations et 5 agences commerciales et atteignent une vitesse
commerciale de 70Km/h. Cette ligne est empruntée par une flotte de rames CITADIS
402.
Leur plancher bas intégral et leurs 12 portes latérales faciliteront la circulation des
passagers et l’accès pour tous, notamment pour les personnes à mobilité réduite. Le
tramway est équipé de la climatisation, de caméras de surveillance, d'espaces pour les
poussettes et les fauteuils roulants, d’un bandeau far à LED et d'écrans pour diffuser des
contenus vidéo sur un système TFT de dernière génération. Leur design en jaune dorée
représente les couleurs des champs de blé, symbole de la région.
26
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
II-5-Le dépôt
Le dépôt est situé en face a la nouvelle gare routière au nord de la ville de Sidi Bel
Abbes comprend le bâtiment de remisage maintenance incluant le bloc administratif et
le PCC, le bâtiment de lavage.
Longueur 13 ,74 Km
Nombre de station voyageurs 22
Vitesse commerciale 20 Km /h
Nombre de voitures 30
Type de voiture adoptée ALSTOM CITADIS 402
Ecartement des rails 1435 mm
Capacité 414 voyageurs par rame
Nombre de sous station de traction 11
Temps de recharge en station 30 s
27
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
La ligne de Sidi Bel Abbes est desservie par un tramway CITADIS 402 construit par
Alstom. Ce Tramway est de type à plancher bas intégral, ce qui assure la pleine
accessibilité aux Personnes à mobilité réduite [24].
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Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
Les rames sont composées de 7 modules articulés reposants sur 4 bogies dont 3
moteurs. Les bogies moteurs sont situés sous les caisses d’extrémité, dites motrices 1 et
2 (M1 et M2), et une caisse intermédiaire dite nacelle motrice (NM). Le bogie porteur est
implanté sous une des caisses centrales dite nacelle porteuse (NP). Enfin, entre chaque
motrice et nacelles (motrice et porteuse) s’intercalent des caisses suspendues. C1 du
côté M1, caisse centrale (CC) entre NM et NP, et C2 du côté M2. La dissociation d’une
rame n’est possible qu’en atelier, pour des opérations d’entretien très exceptionnelles
(réparation lourde suite à un accident grave, par exemple). Les rames sont équipées à
leurs deux extrémités de systèmes permettant d’installer une barre de remorquage. Ces
systèmes ne sont utilisés que pour des secours ou des déplacements en atelier, assurés
par un engin rail-route ou une autre rame [25].
Les LAC sont le moyen le plus traditionnel pour transporter les courants –dans notre
cas continus– entre les sous-stations et les rames d’un réseau de tramway. La ligne
aérienne est divisée en sections, ce qui permet d’isoler une portion du réseau en cas de
29
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
défaut, et d’assurer des services provisoires d’exploitation. Les LAC sont suspendus à
des poteaux tous les 30 m ou 60 m (en fonction de la technique de pose [PERRIN-91]) ou
accrochées aux façades des immeubles. Leur hauteur légale est de 6m (de manière à
permettre le transit de convois routiers exceptionnels). Le matériau utilisé dans la
fabrication des LAC est du cuivre électrolytique tréfilé, et les sections des conducteurs
varient généralement de 107 mm² à 150 mm².
30
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
On remarque qu’il y’a une redondance entre les équipements de la 1 ère et la 2éme
arrivée du PHT qui assure la continuité de la production de l’énergie.
31
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
32
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
II -9-1-b-Electrification [29]
Les sous station, désignées par le terme SST dans le schéma unifilaire sont au nombre
de 11, celle-là sont pour objectif la production d’énergie 750 v continu à partir du réseau
30kv propre au tramway de sidi bel Abbes ,les sous-stations ont formé une boucle HTA
servant à augmenter la capacité totale ou les performances de système, réduire le risque
de panne, et combiner ces deux effet .elles peuvent se caractériser par les systèmes
fonctionnels suivants :
33
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
Transformateur de traction :
Une solution avec transformateur traction type sec est proposée. Cet équipement
convertit la HTA 30Kva triphasé en BT 585Vca (2×3phases).
34
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
Caractéristiques techniques
Les transformateurs de traction, d’une puissance unitaire de 1000 KVA seront
dodecaphasés (au secondaire) et serviront a l’alimentation des redresseurs (surcharges
traction électrique 1,5 In pendant 2 heures et 3 In pendant 1 minute, surcharge non
cumulatives). Ils seront de type SEC ENROBE- Classes C2-E2-F1.
Liaison transfo/redresseur
Le transformateur sera installé tout âpres du redresseur pour que la liaison ne
nécessite pas de protection.
Cette liaison sera réalisée en câble (*) RV-K 1× 240 mm².
Le transformateur est isolé de la terre par ses supports et liaisons électriques le
conducteur de la terre est raccordé coté armoire contrôle-commande mais isolé coté
transformateur. il est de même concernant les 3 câbles HTA, dont les écrans sont
relies a la terre uniquement coté cellules HT. Ces dispositions d’isolements
permettent la surveillance des défauts terre/groupe.
- (*) câble RV-K :
Le câble RV-K est destiné à la distribution électrique et convient à tous les types de
raccordements à base tension (BT) de type industriel, dont les réseaux urbains et les
installations du secteur du bâtiment, avec une tension nominale de 600/1000 V. Sa
flexibilité élevée facilite largement la pose et le rend donc particulièrement adaptés aux
tracés difficiles.
Il peut être enfui, être installé dans ses conduits ou être posé à l’air libre sans
nécessiter de protection supplémentaire. Le câble RV-K résiste à l’humidité, dont
l’immersion totale.
Gestion de redresseur
35
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
36
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
-RED : redresseur
- SL : sectionneur de ligne
Appareil de ligne
37
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
38
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
01 06 11 16 Manipulateur 21 N. A
Pantographe Contacteur Capacitance Traction/Freinage
de ligne de filtrage de
tension
02 Arrêt de 07 Circuit 12 Hacheur 17 Capteur de 22
surtension de pré- rhéostatique courant moteur Convertisseur
charge auxiliaire 01
03 08 13 Rhéostat 18 Moteur de 23 Convertisseur
Disjoncteur Inductance traction auxiliaire 02
de lissage
du courant
04 Relais de 09 Capteur 14 Onduleur 19 Module E/S 24 APS (option)
tension de courant déporté
de ligne
05 10 Capteur 15 Logique 20 Fusibles 25
Détecteur de de courant- de auxiliaires Alimentation
courant de tension commande par batteries
retour
39
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
Les bogies sont de type Alstom Arpège de type 350M (bogies moteurs) et 350P
(bogie porteur) à cadre articulé en acier mécano-soudé. Leur empattement est de
1,6 mètre. Le diamètre des roues (neuves) est de 590 millimètres. Les essieux
sont calés pour circuler sur une voie à l’écartement standard. La liaison caisse-
bogies est assurée par des bielles et les 4 appuis de la suspension secondaire. La
suspension primaire est assurée par des roues élastiques dont le rôle est aussi de
réduire les bruits de roulement. La suspension secondaire est assurée par des
ressorts hélicoïdaux. L’amortissement fait appel à des amortisseurs transversaux
et verticaux entre la caisse et les bogies, ainsi qu’à des barres antiroulis.
Les trois bogies moteurs sont équipés chacun de 2 moteurs asynchrones
triphasés à refroidissement par eau d’une masse de 335 kg et d’une puissance de
175 kW. Leur vitesse de rotation maximale est de 4550 tours par minute. La
transmission de l’effort de traction est assurée par des engrenages et un pont
moteur formant un essieu coudé virtuel. La lutte contre les phénomènes de
patinage est assurée par des sablières qui disposent de tuyaux éjecteurs face à
chaque roue du côté de l’extrémité du bogie. Seuls les éjecteurs à l’avant dans le
sens de la marche sont actifs, ci-dessous les photos des 02 bogies moteur et
porteur.
40
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
Le bogie porteur est équipé d’un système de graisseur de rail destiné à limiter
l’usure des boudins de roues dans les courbes. Il porte aussi l’antenne SAE et les
capteurs de vitesse et de mesure de la charge de la rame.
42
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
43
Chapitre II Etude de cas tramway de Sidi Bel Abbes
II -12-Conclusion
44
Chapitre III La commande direct du couple (DTC)
III-1-Introduction
45
Chapitre III La commande direct du couple (DTC)
Le principe, illustré par les figures 3-1 et 3-2, consiste à imposer un vecteur de
tension à l’onduleur suivant la région du flux statorique et les états des comparateurs à
hystérésis, du flux et du couple, dont la fonction est de contrôler l’état du système [34].
Si on se place dans le repère α-β lié au stator le flux statorique s’écrit de la façon
Suivante :
La figure 3-3-b montre que l’application du vecteur V3 dans un secteur précis permet
d’agir sur l’amplitude du flux et du couple : la composante radiale agit sur le module du
flux et la composante tangentielle agit sur la position du flux. En sélectionnant pas à
pas le vecteur approprié, on peut imposer une trajectoire au flux statorique. Cette
dernière offre une bonne dynamique à la machine [34].
Pour réaliser cette fonction, on peut utiliser un comparateur à hystérésis comme le
montre la figure 3-3-a.
46
Chapitre III La commande direct du couple (DTC)
Et on écrit alors:
Si ∆φs>hφs⇒ Sφs=1
Si ∆φs<-hφs⇒ Sφs
Le comparateur génère deux sorties :
– Sφs = 1 : si l’amplitude du flux statorique doit augmenter.
– Sφs = 0 : si l’amplitude du flux statorique doit diminuer.
Ce= φs *φrsin(γ)
θ Δθ
(t+Δt)=φs* (3.4)
θ Δθ
(t+Δt)=(φr+Δφr )
Δθs ∆ Δt
47
Chapitre III La commande direct du couple (DTC)
∆Ce<−hc⇒SCe =−1
φs = 2 2
48
Chapitre III La commande direct du couple (DTC)
Les tensions biphasées Vsα et Vsβ sont obtenues par l’application de la transformation
de Concordia aux tensions triphasées Va, Vb et Vc.
Les courants biphasés Isα et Isβ sont obtenus par l’application de la transformation de
Concordia aux courants triphasés Ia, Ib et Ic.
À partir des deux composantes φsα et φsβ on peut déterminer la région du flux
statorique, donc l’angle, suivant le tableau 3.1:
Conditions θs
!
φsα>0 φsβ >0 arctan
"
!
φsα>0 φsβ <0 arctan "
+2 π
φsα<0 !
arctan +π
"
φsα=0 φsβ ≤0 #$
%
&
φsα=0 φsβ ≥0
2
Le couple électromagnétique peut être estimé à partir des courants mesurés et du flux
statorique estimé suivant la relation 3.9.
Ce= p (φsαisβ−φsβisα) (3.9)
Pour notre cas, nous ne traiterons que la commande directe du couple utilisant un
comparateur à hystérésis à deux niveaux, nous n’appliquerons donc que des vecteurs
actifs sur notre machine.
Après avoir estimé le module du flux statorique et déterminé sa région, il faut
connaitre le vecteur approprié à appliquer c’est à dire la table de commutation.
Suivant la figure 3.5 le choix du vecteur peut soit augmenter le flux ou le diminuer.
49
Chapitre III La commande direct du couple (DTC)
On remarque que dans la figure 3.5.a l’application d’un certain vecteur dans une certaine
région conduit à l’augmentation de l’angle γ. Cette dernière action provoque
l’augmentation du couple électromagnétique .De même, la figure 3.5.b montre que
l’application d’un autre vecteur de tension dans la même région conduit à la
diminution de l’angle γ donc la diminution du couple électromagnétique.
On donnera un exemple à partir de la figure 3.6 pour mieux expliquer le principe.
Supposons, à titre d’exemple, que le vecteur flux statorique se trouve dans le secteur
angulaireθ(2):sonangleestcomprisentre30◦et90◦.D’aprèslesrèglesdecomportement du
vecteur flux statorique, l’application des vecteurs tensionV1,V2 et V3 contribue à son
augmentation ,tandis que les vecteurs V7,V5 et V6 contribuent à sa diminution.
D’autre part, d’après les règles de comportement du couple, V3 et V4 amènent à son
augmentation tandis que V1 et V6 contribuent à sa diminution, les vecteurs V2 et V5
50
Chapitre III La commande direct du couple (DTC)
Region
∆φs ∆Ce
1 2 3 4 5 6
V2 V3 V4 V5 V6 V1
1
1,1,0 0,1,0 0,1,1 0,0,1 1,0,1 1,0,0
1 V6 V1 V2 V3 V4 V5
-1
1,0,1 1,0,0 1,1,0 0,1,0 0,1,1 0,0,1
V3 V4 V5 V6 V1 V2
1
0,1,0 0,1,1 0,0,1 1,0,1 1,0,0 1,1,0
0 V5 V6 V1 V2 V3 V4
-1
0,0,1 1,0,1 1,0,0 1,1,0 0,1,0 0,1,1
Cref[Nm] 20 5
φref[Wb] 0.7
51
Chapitre III La commande direct du couple (DTC)
40
30
Couple Ce (N.m) 20
10
-10
-20
-30
-40
0 0.5 1 1.5 2
Temps (s)
Fig.3.7 Couple électromagnétique
30
20
Courant statorique (A)
10
-10
-20
-30
0 0.5 1 1.5 2
Temps (s)
52
Chapitre III La commande direct du couple (DTC)
1.5
0.5
F lu x -b e t a
-0.5
-1
-1.5
-1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5
Flux-alpha
Fig. 3.9 Flux statorique
1.4
1.2
1
Flux du stator (Wb)
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 0.5 1 1.5 2
Temps (s)
Fig.3.10 Module du flux statorique
53
Chapitre III La commande direct du couple (DTC)
200
Réf
150 Réel
100
Vitesse (Rad/s)
50
-50
-100
-150
-200
0 0.5 1 1.5 2
Temps (s)
D’après les figures 3.7 et 3.8, nous remarquons que le couple électromagnétique suit
sa référence plus ou moins la valeur injectée dans le comparateur à hystérésis.
D’après les figures 3.9, 3.10 nous remarquons que le flux statorique une trajectoire
circulaire et suit sa référence plus ou moins la valeur injectée dans le comparateur à
hystérésis. De la figure 3.11, nous remarquons que la fréquence de commutation de
l’interrupteur Sa est variable et élevée, cette dernière a une valeur moyenne de l’ordre
de 100kHz.
Pour voir l’influence des largeurs des bandes d’hystérésis, nous allons réaliser des
simulations avec des différentes valeurs de largeurs de bandes pour les comparateurs à
hystérésis contrôlant le couple et le flux.
Le tableau 3.4 récapitule les résultats obtenus pour des différentes simulations.
54
Chapitre III La commande direct du couple (DTC)
Table 3.4 : Influences des largeurs des bandes d’hystérésis sur la fréquence de commutation.
III -5-Conclusion
55
Chapitre IV Commande direct du couple : Application au tramway Sidi Bel Abbes
IV -1-Introduction :
Lors du dernier chapitre nous appliquerons la commande DTC sur les six moteurs (120
KW chacun) de traction de tramway de Sidi Bel Abbes, en commençant par les lois
mécaniques nécessaire pour la modélisation. Des résultats de simulation sous
MATALB/SIMULINK sont présentés dans le but de valider le modèle mathématique de la
chaîne de traction du tramway ainsi que la technique de commande proposée, en
étudiant les différents scénarios possibles dans le fonctionnement réel du tramway.
IV -2-Partie mécanique :
Pour s’approcher plus de la réalité, nous donnerons dans cette partie des équations
empiriques des forces qui s’opposent au mouvement du tramway [36].
La force résistante est calculée à partir de la somme des quatre forces suivantes :
– Force de frottement
– Force d’arrachement
– Force due aux déclivités
– Force due aux courbures
Fres=Ff+Fa+Fd+Fc (4.1)
Force de frottement
Elle a fait l’objet de plusieurs travaux qui ont abouti à des formules empiriques. Nous
prendrons celle de Strahl [3] :
Avec :
Avec :
– A : force représentant les frottements secs
– B : coefficient qui prend en considération l’état de surface de la voie
– C : coefficient représentant les frottements aérodynamiques
Pour le Citadis 402 les coefficients A, B et C sont donnés dans le tableau 4.1 [37]
A B C
1552 40.32 8.0248
Table 4.1 : Coefficients de la force de frottement
56
Chapitre IV Commande direct du couple : Application au tramway Sidi Bel Abbes
Force d’arrachement :
Elle n’apparait qu’aux très basses vitesses. Nous supposerons qu’elle va décroitre d’une
Fa = 7,5 ∗ 10 M g[N]
façon linéaire avant de s’annuler pour une vitesse de 1 m/s.
= +
(4.4)
Avec :
– Mvide = 54967[kg]
– Mp = NPersonnes 70[kg]
Fd = M gsin(α)[N] (4.5)
Avec :
– α: Représente l’angle d’inclinaison de la pente, défini positif lorsque le train gravit
la ligne et négatif lorsqu’il la descend.
Avec
– ke : Représente le coefficient d’écartement, il est égal à 80 [m] pour un écartement
de 1435 [mm] [13]
IV-2-2-Correction de l’inertie
Dans cette section, nous allons corriger le moment d’inertie appliqué au moteur. On
considère le réducteur de la figure 4.1 constitué de deux parties. La première en bleu
représente la partie rapide, qui est accouplée au moteur et une deuxième partie en
rouge, qui représente la partie lente connectée à la roue.
57
Chapitre IV Commande direct du couple : Application au tramway Sidi Bel Abbes
Nous avons les équations suivantes, qui décrivent la transmission d’effort à travers le
réducteur :
Ω1= Ω2*kg
Ce1=Ce2
J2 Ω 2 = Ce2
Avec :
Nous retiendrons donc le résultat suivant, pour passé de la partie rapide à la partie
lente :
²
J1= J2 (4.9)
58
Chapitre IV Commande direct du couple : Application au tramway Sidi Bel Abbes
Sachant que le tramway de Sidi Bel Abbes qui est un Citadis 402 est constitué de 8
essieux, dont 6 motorisés et connaissant la masse d’inertie, nous appliquerons l’équation
trouvée plus haut 4.9 pour ramener le moment d’inertie du moteur au niveau de la roue,
afin de calculer le moment d’inertie de l’essieu.
Nous avons :
%&
$
8Jr+6 =Mir2 (4.10)
Avec :
– Mi=4000 [kg] Masse d’inertie totale.
– r=0.28 [m] Rayon de la roue mi-usée.
– kg = 1=6:88 rapport de réduction.
– ' = 0:96 rendements du réducteur.
Après calcul nous trouvons au niveau la roue que :
Jr = 20:78[kg:m2] (4.11)
Et donc
Jm + Jr = 45 .33 [kg.m2] (4.12)
En ramenant cette valeur au niveau du moteur, nous aurons le moment d’inertie corrigé,
que nous appliquerons par la suite lors des simulations :
IV -3-Partie électrique
IV -3-1-Choix de la commande
Nous avons choisi la commande directe du couple pour contrôler la vitesse des moteurs
de traction, elle représente plusieurs avantages, elle ne nécessite aucun capteur
mécanique et ne dépend pas des variations des paramètres du rotor.
Dans notre cas nous utiliserons un régulateur de type PI, nous supposons que le retard
imposé par les interrupteurs est nul, leurs fonction de transfert est donc unitaire. Un
régulateur de type PI est modélisé par sa fonction de transfert :
,
()*#
+
Freg(s) = (4.14)
59
Chapitre IV Commande direct du couple : Application au tramway Sidi Bel Abbes
- .-
/)*0
=Ω (4.15)
Le couple résistant est une perturbation dans ce système, qu’on va supposer nul pour
déterminer les paramètres du régulateur en boucle fermée. On écrit alors :
:
)=> (E89F)
6789:
(
1234 = ;
@AB 9 : :
#*? D=>( E89F)
(4 .16)
C
Un système du deuxième ordre fortement amorti offre une réponse rapide et stable et
on choisit :
– Pour les moteurs de traction :
G
Ki= 0
(
Kp=2#HGI
60
Chapitre IV Commande direct du couple : Application au tramway Sidi Bel Abbes
De la figure 4.3 on remarque que la réponse à un échelon est rapide, stable et sans
aucun dépassement.
IV -3-3-Filtre d’entrée :
Le rôle du filtre d’entrée est d’atténuer les harmoniques envoyés par l’onduleur vers le
bus continu, une inductance mise en série permet de lisser le courant absorbé par
l’onduleur et une capacité mise en parallèle permet de limiter les ondulations de la
tension d’alimentation. La fréquence de coupure de ce filtre est donnée par l’équation
#
suivante :
$J√L-
F coupures= (4.17)
Nous avons choisit une fréquence de coupure de l’ordre de 15Hz, une capacité de 10mF
et une inductance de 10mH.
61
Chapitre IV Commande direct du couple : Application au tramway Sidi Bel Abbes
⎧ ⎸R⎸ S Rnominale
⎪
Zréférence =
_nominale
_ Zmax
⎨ ` aba
(4.18)
⎪
⎩ Zréférence = Zmax
Pour borner la tension du bus continu, deux limiteurs sont intégrés dans la commande,
comme le montre la figure 4.5 :
– Écrêtage par hacheur : le système est constitué d’un hacheur mis en série avec une
résistance, il est commandé par la sortie d’un comparateur à hystérésis. Si la tension
atteint la valeur supérieure limite, le hacheur est en état de conduction, alors la capacité
d’entrée ce décharge dans la résistance et la tension du bus continu diminue, en dessous
de la valeur inférieure limite le hacheur est en état d’ouverture.
– Écrêtage par diode : le système constitué d’une diode mise en série avec une
résistance.
Si la tension du bus continu dépasse une autre borne supérieure, la diode se met en
conduction, la capacité se décharge maintenant sur deux résistances, ce qui permet une
autre limitation de la tension du bus continu.
62
Chapitre IV Commande direct du couple : Application au tramway Sidi Bel Abbes
IV -5-Application :
La vitesse du tramway est imposée par les moteurs de traction, pour arriver à la réguler
il faut connaitre les variables d’état du système, dans notre cas les tensions et les
courants biphasés, il faut donc deux capteurs de tension et deux autres de courant, puis
à travers la transformée de Concordia on génère les courants et les tensions biphasés.
Connaissant les tensions et les courants biphasés, on peut alors estimer le flux
statorique et calculer sa position, en utilisant les composantes biphasées du flux et des
courants statoriques on peut générer le couple électromagnétique, puis en passant par
l’équation mécanique on peut estimer la vitesse de rotation.
Le couple résistant est estimé à partir de nombre de personne à bord, le rayon de
courbure en cas de virage, l’angle de la pente et la vitesse de rotation.
Le couple de référence est imposé par le régulateur de vitesse et le flux de référence est
calculé par la fonction de fluxage.
La figure 4.6 représente la structure globale de la commande.
63
tableau 4.2 :
Nous avons réalisé une simulation caractérisée par les conditions représentées par le
Chapitre IV
Vitesse de
rotation Vitesse du Flux de Rayon de Nombre de
des tramway référence courbure personnes Pente [°] Temps [s]
moteurs [km/h] [Wb] [m] à bord
Table 4.2 : Conditions de simulation.
1 0-0.5
R=65*20*t R = 20 ∗ t 0
R=-
R=-40*t+60
320
100/-t+1.5 1.5 1-1.5
65*(40*t+60)
∞ 0
0 0 1,3 1.5 - 2
R=65*(20*t−6
100/t-2 -1.5
R =20*t-40
2 - 2.5
0)
100/t+3 250
2.5 - 3
R=65*(−20*t R 0
−80) = −20 ∗ t + 80 ∞
3-4
64
Chapitre IV Commande direct du couple : Application au tramway Sidi Bel Abbes
1400
Ref
1200
Réel
vitesse du moteur (tr/min) 1000
800
600
400
200
-200
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Temps (s)
65
Chapitre IV Commande direct du couple : Application au tramway Sidi Bel Abbes
1500
1000
courat moteur (A)
500
-500
-1000
-1500
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps (s)
300 Cref
Ce
Cr
200
couples N.m
100
-100
-200
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps (s)
66
Chapitre IV Commande direct du couple : Application au tramway Sidi Bel Abbes
1500
500
-500
-1000
-1500
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps (s)
67
Chapitre IV Commande direct du couple : Application au tramway Sidi Bel Abbes
Fig.4.13 Tensions aux bornes de la capacité d’entrée et aux bornes la résistance de freinage
20
vitesse de tramway (km/h)
15
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps (s)
68
Chapitre IV Commande direct du couple : Application au tramway Sidi Bel Abbes
De la figure 4.10, on remarque que le couple résistant suit sa référence et que la pente
amène une augmentation considérable du couple résistant.
De la figure 4.9, on remarque que le courant absorbé par l’onduleur subit des
ondulations brusques, car on n’applique que des vecteurs actifs sur la machine. La
fréquence moyenne de commutation est de l’ordre de 45kHz.
IV-6- Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté les efforts de tramway subit lors de son
fonctionnement et la structure de la commande.
L’estimation du couple résistant est importante dans la procédure de commande, la
bonne identification des coefficients permet d’optimiser les matériels à installer.
La commande directe du couple permet d’obtenir les meilleures performances
dynamiques avec seulement deux capteurs de tensions et deux capteurs de courants. Or
la variation de la fréquence de commutation qui a une valeur moyenne de 45kHz dans
cette simulation représente un inconvenant majeur.
Pour contourner le problème de la fréquence de commutation une commande directe du
couple utilisant un comparateur à hystérésis à trois niveaux pour contrôler le couple.
Pour réduire aussi le gabarit et les éléments mécaniques nous ajouterons dans la
commande une correction des vitesses des roues motrices lors des courbures.
69
Conclusion générale
Avec :
Us = (V1s V2s V3s ) t 0 = (V1r V2r V3r ) t
I s = (I1s I 2s I 3s ) t Ir = (I1r I 2r I 3r ) t
φ s = (φ1s φ 2s φ 3s ) t φ r = (φ 1r φ 2r φ3r ) t
R s 0 0 R r 0 0
R s = 0 R s 0 R r = 0 R r 0
0 0 R s 0 0 R r
L's M s' M s' L'r M 'r M 'r
L's = M s' L's M s' L'r = M 'r L'r M 'r
' ' ' ' ' '
M s M s L s M r M r L r
2π 2π
cos θ cos(θ + ) cos(θ −)
3 3
2π 2π
M sr = M rs = M ′cos(θ − )
t
cos θ cos(θ + )
3 3
cos(θ + 2π ) 2π
cos(θ − ) cos θ
3 3
A.3.2. Transformation de Park
La transformation de Park est une transformation du repère triphasé fixe par rapport
au stator dans un repère biphasé. Cette transformation permet de réduire la complexité
du système. La position du repère peut être fixée par rapport aux trois référentiels :
- Champ tournant
- Stator
- Rotor
La transformation de Park est obtenue à partir d’une matrice unique (2x3) donnée par :
2π 4π
cos θ cos(θ − ) cos(θ − )
2 3
T (θ) =
3
(A.3)
3 2π 4π
− sin θ − sin(θ − ) − sin(θ − )
3 3
Nous négligeons la composante homopolaire car nous considérons que le système est
équilibré. Le changement de variables relatif aux courants, aux tensions et aux flux est
défini par la transformation.
X1
X d
X = T (θ) X 2 y = s ou r (A.4)
q y X 3 y
q
d
Vds R s 0 I ds d φ ds 0 − ωs φ ds
V = + +
qs 0 R s I qs dt φ qs ωs 0 φ qs
Vdr = 0 R r 0 I dr d φ dr 0 − ω sr φ ds
= + + (A.7)
Vqr = 0 0 R r I qr dt φ qr ω sr 0 φ qs
Avec :
φ ds L s M I ds φ qs L s M I qs
= = (A.8)
φ dr M L r I dr φ qr M L r I qr
Où
3 '
L s = L's − M s' ; L s = L's − M s' ; M=
M ; ωsr = ωs − ω r
2
A.3.3. Interprétation physique du modèle de Park
Le changement de variable peut être interprété comme une substitution aux
enroulements réels, d’enroulements fictifs (ds, qs) , (dr, qr ) dont les axes magnétiques sont
liés aux axes (d,q) de Park.
q
1s
Fig. A-3 Machine asynchrone vue dans le repère dq
• Expression du couple :
La puissance instantanée fournie aux enroulements statoriques et rotoriques s’écrit :
Pe = [Us ]t [Is ] + [Ur ]t [I r ] (A.9)
En appliquant la transformation de Park, elle s’exprime en fonction des grandeurs d’axes
dq
I ds I dr 3 dφ dφ qs dφ dφ qr
Pe = (Vds Vqs ) + (Vdr Vqr ) = [I ds ds + I qs + I dr dr + I qr ]+
I qs I qr 2 dt dt dt dt
3
[(φ ds I qs − φ qs I ds )ωs + (φ qr I dr − φ dr I qr )ω r ] + (A.10)
2
3
[R s (I ds2 + I qs
2
) + R r (I dr2 + I qr2 )]
2
- Le premier crochet représente l’énergie magnétique emmagasinée dans le fer.
- Le deuxième crochet représente la puissance électromécanique Pem de la machine
- Le troisième crochet représente les pertes joules
En tenant compte des équations des flux (A.2), la puissance électromécanique s’écrit donc
3 3
Pem = [(φ ds I qs − φ qs I ds )ωs + (φ qr I dr − φ dr I qr )ω r = (φ ds I qs − φ qs I ds )ω r (A.11)
2 2
La puissance Pem est aussi égale à C e ω r / p .
L’expression scalaire du couple s’écrit
3 M
C e = p (φ dr I qs − φ qr I ds ) (A.12)
2 Lr
• Equation mécanique
L’équation mécanique est régie par l’équation suivante :
dΩ r
= (C e − C r − f r Ω r ) / J (A.13)
dt
A.5 Représentation d’état du modèle de la machine
La représentation d’état de la machine asynchrone dépend du repère choisi et du
choix des variables d’état pour les équations électriques. Nous écrivons les équations dans
le repère (d,q) car c’est la solution la plus générale et la plus complexe. Le choix des
variables d’état dépend des objectifs soit pour la commande soit pour l’observation. Nous
donnons dans ce chapitre deux types de modèle de la machine asynchrone qui seront
exploités dans le chapitre suivant pour la mise au point de nos lois de commande.
A.5.1. Modèle de la machine asynchrone alimentée en tension
Pour une machine asynchrone triphasée alimentée en tension, les tensions statoriques
(Vds , Vqs ) et la vitesse du champ tournant ω s sont considérées comme variables de
commande, le couple résistant Cr comme perturbation. Nous choisissons dans notre cas,
le vecteur d’état suivant
X ut = (I ds I qs φ dr φ qr ) (A.14)
Ce choix de variable se justifie d’une part, par le fait que les courants statoriques sont
mesurables et d’autre part parce que l’on veut contrôler la norme du flux rotorique.
Pour mettre sous forme d’équation d’état, le modèle de la machine, nous devons modifier
les équations d’état (A.7) en utilisant (A.8) pour les exprimer en fonction des variables du
vecteur d’état X ut . Après simplification et réarrangement du modèle, nous obtenons
X& u = A u X u + B uU (A.15)
Avec
ks
− λ ωs
Tr
ωr k s 1
σL 0
ks s
− ωs − λ − ωr k s 1
Tr Vds
Au = ; B u = 0 ; U=
M 1 σL s Vqs
0 − (ω s − ω r )
T r Tr 0 0
M 1 0 0
0 − (ω s − ω r ) −
Tr Tr
Lr M2 M R R M2
Tr = ; σ = 1− ; ks = ; λ= s + r 2
Rr Ls L r σL s L r σL s σL s L r
Annexe B
RAPPORT DE STAGE
KHIAT CHAWKI
Du 10 au 24 Aout 2020
Sommaire :
1- Introduction
2- HSE
7- Conclusion
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès de mon stage
et qui m'ont aidé lors de la rédaction de ce rapport.
Je remercie également toute l'équipe MR pour leurs accueil, leurs esprit d'équipe et
en particulier Mr Toufik Ghourraf, qui m'a beaucoup aidé à apprendre de ce travail
...
C.1- Introduction
C.2-HSE :
Le poste Haute Tension (PHT) du projet de la ligne des tramways sidi bel abbes,
est située en face a la nouvelle gare routière au nord la ville de sidi bel Abbes.
Ce poste possède des parafoudres installe sur les pylônes d’arrives de ligne plus
des transformateurs de tension capacitif pour le comptage SONELGAZ et le central
de mesure, ainsi qu’un sélectionneur tripolaire de ligne avec mise a la terre après se
trouve les deux disjoncteurs 60KV qui assure la protection des transformateurs 60
KV / 30 KV
C.5 -Freinage :
Les plaquettes sont montées sur des étriers assurant le serrage des freins par
ressort. En service, le desserrage est assuré par pression grâce à un circuit
hydraulique. Ce freinage par friction assure un effort de retenu maximum de 3 410
daN sur les bogies moteurs et de 4 980 daN sur le bogie porteur.
C.7- Conclusion :
Ce stage a été très enrichissant pour moi car il m’a permis de découvrir
l’électrification, les Composants d’une chaine de traction et le système de freinage
d’un Tramway (CITADIS-402) et aussi de valoriser mes connaissances acquis dans
le cursus universitaire.
Cette formation pratique m’a aidé ainsi à avoir l’esprit de travail en groupe c'est-à-
dire comment se comporter avec les anomalies afin d’accomplir les taches en toute
sécurité humaine et matériel.
Bibliographie
[1] R. Kaller and J-M. Allenbach, « Traction électrique », Vol.1, Presse
Polytechniques et Universitaires Romandes, Lausanne, 1995.
[5] https://fr.wikipedia.org/wiki/Transport_ferroviaire_en_Afrique .
[6] www.slideshare.net
[7] www.urbanrail.net/af/africa.htm
[12] www.slideplayer.com
[14] www.mapa-metro.com
[15] www.sntf.dz
[16] www.setram.dz
[20] www.aotu-alger.dz
[25] ferro-lyon.net
[27] A .KAHLOUCHE , «Maitrise des risques dans le transport guidé -étude de cas :
tramway de Constantine », Memoire de Master Professionnel de l’Université des Frères
Mentouri Constantine, Juin 2015.
Mots clés :
Moteur asynchrone, traction ferroviaire, tramway, CITADIS 402, Commande directe du
couple (DTC).