SES Dakar 2019
SES Dakar 2019
SES Dakar 2019
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple – Un But – Une Foi
------------------
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DU PLAN ET DE LA
COOPERATION
A
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AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE
ET DE LA DEMOGRAPHIE
------------------
A
R
2
0 SITUATION ECONOMIQUE ET
SOCIALE REGIONALE
1 2019
9 Mai 2021
COMITE DE DIRECTION
Directeur Général Allé Nar DIOP
Directeur Général Adjoint Abdou DIOUF
Conseiller à l’Action Régionale Jean Rodrigue MALOU
Président du Comité de Lecture et de Validation (CLV) Assane THIOUNE
COMITE DE REDACTION
Cheffe du Service Régional Khoudia WADE
Adjointe Arame LAYE NGOM
Ndèye Awa MARONNE
Agents d’appui
Marie Séga NDIAYE
XXII.4.3. Une baisse des prix des articles d’habillement et de chaussures ............................................. 319
XXII.4.4. Un renchérissement des services de « logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles » 320
XXII.4.5. Un relèvement des prix des meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer ........... 321
XXII.4.6. Une augmentation des prix des services de santé ................................................................. 322
XXII.4.7. Une hausse des prix des services de transports .................................................................... 322
XXII.4.8. Une augmentation des prix des services de communication .................................................. 323
XXII.4.9. Une accélération des prix des services de loisirs et de la culture ............................................ 324
XXII.4.10. Une progression des prix des services de l’enseignement .................................................... 325
XXII.4.11. Une hausse des prix des services de restaurants et d’hôtels ............................................... 326
XXII.4.12. Un accroissement des prix des biens et services divers ....................................................... 327
Conclusion .......................................................................................................................................... 328
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................................... 329
ANNEXES ............................................................................................................................................. 331
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES .................................................................................................... 344
Tableau II. 1: : Répartition de la population de la région selon le département et le sexe en 2019 .................... 45
Tableau II. 2 : Densité des populations par circonscription administrative ....................................................... 46
Tableau II. 3: Quotient de mortalité des enfants de moins de 5 ans pour la période des 10 années ayant précédé
l’EDS-continue de 2017 .............................................................................................................................. 49
Tableau III. 1: Situation des lotissements et des attributions de parcelles en 2018 et 2019 par circonscription
administrative ............................................................................................................................................ 53
Tableau III. 2 : Evolution du traitement des demandes d'autorisation de construire ......................................... 54
Tableau IV. 1 : Répartition des établissements d'accueil de la petite enfance selon le type, par circonscription
administrative en 2019 ............................................................................................................................... 58
Tableau IV. 2 : Evolution des établissements d’accueil de la petite enfance selon le type et la circonscription
administrative ............................................................................................................................................ 59
Tableau IV. 3 : Répartition du personnel des établissements d’accueil de la petite enfance selon le type
d’établissement, le sexe et la circonscription administrative ........................................................................... 60
Tableau IV. 4 : Evolution du personnel des établissements d’accueil de la petite enfance selon le type
d’établissement et la circonscription administrative ....................................................................................... 61
Tableau IV. 5 : Répartition du personnel des établissements d’accueil de la petite enfance selon la fonction, le
diplôme académique, par circonscription administrative ................................................................................. 62
Tableau IV. 6 : Répartition du personnel enseignant des établissements d'accueil de la petite enfance selon le
diplôme professionnel et le statut, par circonscription administrative en 2019 .................................................. 63
Tableau IV. 7 : Répartition des effectifs des établissements d’accueil de la petite enfance selon le type
d’établissement, le sexe et la circonscription administrative ........................................................................... 64
Tableau IV. 8 : Evolution des effectifs des établissements d’accueil de la petite enfance selon le type d’établissement
et la circonscription administrative ............................................................................................................... 65
Tableau IV. 9 : Evolution du Taux Brut de Préscolarisation (TBPS) selon le sexe, par circonscription administrative
................................................................................................................................................................ 66
Tableau IV. 10 : Evolution du nombre d'établissements d'enseignement élémentaire selon le statut et la
circonscription administrative ...................................................................................................................... 68
Tableau IV. 11 : Répartition du nombre de classes selon le type de groupe pédagogique et le statut des
établissements, par circonscription administrative ......................................................................................... 69
Tableau IV. 12 : Structure et évolution des effectifs du personnel des établissements d'enseignement élémentaire
selon le sexe et le statut de l'établissement .................................................................................................. 70
Tableau IV. 13 : Evolution des effectifs du personnel enseignant des établissements d'enseignement élémentaires
publics selon le statut, par circonscription administrative ............................................................................... 71
Tableau IV. 14 : Répartition du personnel enseignant de l'élémentaire selon le diplôme académique en 2019 .... 72
Tableau IV. 15 : Structure et évolution des effectifs d’élèves de l'enseignement élémentaire dans la région de Dakar
selon le statut de l'établissement et le sexe par circonscription administrative ................................................. 73
Tableau IV. 16 : Evolution du nombre d'élèves de l’enseignement élémentaire par classe et celui des élèves par
enseignant selon le sexe, par circonscription administrative ........................................................................... 74
Tableau IV. 17 : Evolution du Taux Brut d’Accès (TBA) selon le sexe, par circonscription administrative ............. 75
Tableau IV. 18 : Evolution du Taux Brut de Scolarisation (TBS) selon le sexe, par circonscription administrative . 77
Tableau IV. 19 : Répartition des flux selon le niveau d’étude par circonscription administrative ......................... 78
Tableau IV. 20 : Evolution du Taux d’Achèvement du Primaire (TAP) selon le sexe, par circonscription administrative
................................................................................................................................................................ 80
Tableau IV. 21: Évolution du taux de transition selon le cycle et le sexe au cours des années scolaires 2017-2018
et 2018-2019 par circonscription administrative ............................................................................................ 81
Tableau IV. 22 : Répartition et évolution du nombre d'établissements et de Groupes Pédagogiques (GP) dans les
cycles moyen et secondaire selon le statut et la circonscription administrative ................................................. 83
Tableau IV. 23 : Répartition du personnel enseignant du cycle moyen selon le corps, le statut des établissements
et le sexe, par circonscription administrative................................................................................................. 85
Tableau IV. 24 : Répartition du personnel enseignant du cycle secondaire selon le corps, le statut des établissements
et le sexe, par circonscription administrative................................................................................................. 86
Tableau IV. 25 : Répartition du personnel enseignant du cycle moyen-secondaire selon le corps, le statut des
établissements et le sexe dans le département de Dakar ............................................................................... 87
Tableau IV. 26 : Evolution des effectifs du corps enseignant du moyen secondaire général selon le statut de
l’établissement et la circonscription administrative ........................................................................................ 88
Tableau IV. 27 : Répartition du corps enseignant du moyen secondaire général par sexe et selon le diplôme
académique ............................................................................................................................................... 89
Tableau IV. 28 : Répartition et évolution des effectifs d’élèves de l'enseignement du moyen secondaire général
selon le Statut de l’établissement, le cycle et le sexe, par circonscription administrative.................................... 90
Tableau IV. 29 : Répartition des élèves de l'enseignement secondaire selon le Statut de l'établissement, le sexe, la
série et le niveau, par circonscription administrative en 2019 ......................................................................... 92
Tableau IV. 30 : Evolution des TBS et de l'Indice de parité du moyen et du secondaire selon le sexe, par
circonscription administrative ...................................................................................................................... 94
Tableau IV. 31 : Répartition des flux selon le niveau d’étude par circonscription administrative (%) .................. 95
Tableau IV. 32 : Évolution de la proportion des admis au BFEM et au BAC selon le sexe et par circonscription
administrative ............................................................................................................................................ 96
Tableau IV. 33 : Répartition des établissements de formation professionnelle et technique selon le type et le statut
................................................................................................................................................................ 97
Tableau IV. 34 : Répartition des établissements de FPT selon le statut et la circonscription administrative ......... 98
Tableau IV. 35 : Répartition des enseignants des établissements de FPT selon le sexe et le statut de l'établissement
................................................................................................................................................................ 98
Tableau IV. 36 : Répartition du personnel des établissements publics selon le sexe et leur statut ...................... 99
Tableau IV. 37 : Répartition des apprenants inscrits dans les établissements de FPT de la région de Dakar en 2019
selon le sexe et l'inspection académique ...................................................................................................... 99
Tableau IV. 38 : Répartition et évolution du nombre d’établissements d’enseignement supérieur selon le type et le
statut ...................................................................................................................................................... 101
Tableau IV. 39 : Répartition et évolution du nombre d’enseignants dans les établissements d’enseignement
supérieur selon le type et le statut ............................................................................................................. 101
Tableau IV. 40 : Répartition et évolution du nombre d’étudiants dans les établissements d’enseignement supérieur
selon le type et le statut ........................................................................................................................... 102
Tableau IV. 41 : Répartition et évolution des effectifs d’étudiants de l’UCAD selon le sexe .............................. 102
Tableau IV. 42 : Répartition des effectifs d’étudiants de l’UCAD selon le niveau d’étude en 2019 ..................... 103
Tableau VI. 1 : Répartition et évolution du nombre de consultations sociales effectuées par le SRAS dans la région
de Dakar selon le type de demande ........................................................................................................... 136
Tableau VI. 2 : Programmes d’appui aux personnes âgées .......................................................................... 137
Tableau VI. 3 : Répartition des interventions de la BNSP selon la nature de l'accident dans la région de Dakar en
2019 ....................................................................................................................................................... 140
Tableau VI. 4 : : Répartition du nombre de sorties pour la lutte contre les incendies selon la nature des interventions
.............................................................................................................................................................. 141
Tableau VII. 1 : Effectif des établissements pénitentiaires au 31 décembre 2019 selon le sexe ....................... 144
Tableau VII. 2 : Répartition des détenus selon le sexe et le département en 2018 et en 2019 ....................... 145
Tableau VII. 3 : Répartition des détenus dans les différentes prisons de la région en 2019 ............................. 146
Tableau VII. 4 : Répartition en pourcentage des détenus écroués du Sénégal selon la nature des infractions en
2019 ....................................................................................................................................................... 147
Tableau VII. 5 : Répartition des structures de prise en charge de l'éducation surveillée dans la région de Dakar en
2018 ....................................................................................................................................................... 149
Tableau VII. 6 : Evolution des effectifs du personnel de l’éducation surveillée dans la région de Dakar selon la
formation et le sexe, par circonscription administrative ................................................................................ 150
Tableau VII. 7 : Evolution des effectifs du personnel de l'éducation surveillée selon la structure, par circonscription
administrative .......................................................................................................................................... 151
Tableau VII. 8 : Evolution des effectifs pris en charge dans les structures d’éducation surveillée selon la catégorie
et le sexe, par circonscription administrative............................................................................................... 152
Tableau VII. 9 : Répartition et évolution des effectifs scolaires de l'éducation surveillée selon la structure et le sexe,
par circonscription administrative .............................................................................................................. 153
Tableau VIII. 1 : Evolution de la situation de l'hydraulique urbaine selon divers indicateurs, par circonscription
administrative .......................................................................................................................................... 158
Tableau VIII. 2 : Répartition et évolution du nombre d'abonnés et de la consommation d'eau potable en milieu
urbain selon le type d'abonnés, par circonscription administrative ................................................................ 159
Tableau VIII. 3 : Evolution des principaux indicateurs d'assainissement selon la circonscription administrative . 162
Tableau VIII. 4 : Situation des projets d'assainissement de la région de Dakar en Décembre 2019 .................. 163
Tableau IX. 1 : Situation et évolution des quantités de semences distribuées dans la région de Dakar ............. 166
Tableau IX. 2 : Situation et évolution des quantités d’engrais et autres fertilisants distribuées dans la région de
Dakar ..................................................................................................................................................... 167
Tableau IX. 3 : Répartition et évolution des matériels et équipements agricoles mis en place dans la région .... 168
Tableau IX. 4 : Répartition et évolution des cultures vivrières selon les superficies, les rendements et les productions
par circonscription administrative .............................................................................................................. 170
Tableau IX. 5 : Répartition et évolution des cultures industrielles selon les superficies, rendements et productions,
par circonscription administrative .............................................................................................................. 171
Tableau IX. 6 : Répartition et évolution de la production des cultures maraîchères (Tonnes) ........................... 172
Tableau IX. 7 : Répartition et évolution des cultures maraîchères destinées à l’exportation ............................. 173
Tableau IX. 8 : Répartition et évolution des cultures maraîchères destinées à l’importation ............................. 174
Tableau X.1 : Répartition et évolution des effectifs du personnel des Services Vétérinaires selon le diplôme, par
Service.................................................................................................................................................... 176
Tableau X.2 : Services Vétérinaires selon le diplôme, par Inspection ............................................................. 177
Tableau X.3 : Répartition et évolution du nombre d'infrastructures pastorales et avicoles par circonscription
administrative .......................................................................................................................................... 178
Tableau X.4 : Evolution des effectifs du cheptel et de la volaille selon l’espèce par circonscription administrative
.............................................................................................................................................................. 179
Tableau X.5 : Evolution des statistiques des abattages contrôlés de viande dans les abattoirs de la région de Dakar
selon les espèces, par circonscription administrative ................................................................................... 180
Tableau X.6 : Evolution de la production de lait par circonscription administrative .......................................... 181
Tableau X.7 : Répartition et évolution des mouvements du bétail selon l'espèce dans la région ....................... 183
Tableau X.8 : Evolution des résultats des campagnes de vaccination et de déparasitage du bétail par circonscription
administrative .......................................................................................................................................... 184
Tableau X.9 : Répartition et évolution des résultats des campagnes de vaccination selon l'affection, par
circonscription administrative .................................................................................................................... 185
Tableau XI. 1 : Répartition et évolution des effectifs du personnel des services de pêche selon le diplôme, par
service .................................................................................................................................................... 189
Tableau XI. 2 : Autres intervenants selon le statut, les domaines et zones d'intervention dans la région en 2019
.............................................................................................................................................................. 190
Tableau XI. 3 : Répartition et évolution du nombre d'infrastructures de pêche par circonscription administrative
.............................................................................................................................................................. 190
Tableau XI. 4 : Evolution des sites, des pêcheurs et de l'armement selon le type de pêche, par circonscription
administrative .......................................................................................................................................... 192
Tableau XI. 5 : Evolution de l’armement de la pêche artisanale selon le type, par circonscription administrative 194
Tableau XI. 6 : Evolution de la production de la pêche artisanale selon le type de pêche, par circonscription
administrative .......................................................................................................................................... 196
Tableau XI. 7 : Evolution des quantités produites par la pêche artisanale selon l'espèce, par circonscription
administrative .......................................................................................................................................... 198
Tableau XI. 8 : Ventilation de la production artisanale(Tonnes) selon la destination et l'année, par circonscription
administrative .......................................................................................................................................... 201
Tableau XI. 9 : Ventilation de la production (tonnes) de la pêche artisanale selon l'espèce, l'année et la destination
.............................................................................................................................................................. 203
Tableau XI. 10 : Répartition et évolution des quantités (tonne) et valeurs des produits transformés selon le type
.............................................................................................................................................................. 205
Tableau XI. 11 : Répartition et évolution des produits de la pêche artisanale selon la destination finale, par
circonscription administrative .................................................................................................................... 206
Tableau XI. 12 : Répartition et évolution du nombre de bateaux de pêche industrielle selon le type ................ 207
Tableau XI. 13 : Répartition et évolution des débarquements de la pêche industrielle selon le type de bateau de
pêche ..................................................................................................................................................... 207
Tableau XI. 14 : Répartition et évolution des débarquements de la pêche industrielle selon l’espèce ............... 208
Tableau XI. 15 : Evolution de la situation de la production aquacole dans la région de Dakar .......................... 210
Tableau XII. 1 : Evolution des effectifs du personnel des services des Eaux et Forêts selon le diplôme, par service
.............................................................................................................................................................. 214
Tableau XII. 2 : Autres intervenants selon le statut, les domaines et zones d'intervention dans la région ......... 215
Tableau XII. 3 : Situation du domaine classé, par circonscription administrative ............................................ 216
Tableau XII. 4 : Evolution du nombre de séances d'animation et de personnes touchées par celles-ci par
circonscription administrative .................................................................................................................... 217
Tableau XII. 5 : Evolution de la situation des feux de brousse par circonscription administrative .................... 218
Tableau XII. 6 : Répartition et évolution du nombre de pépinières et de plants produits par circonscription
administrative .......................................................................................................................................... 219
Tableau XII. 7 : Répartition du nombre de plants produits selon l’espèce, par type de pépinières .................... 220
Tableau XII. 8 : Situation et évolution des plantations réalisées par circonscription administrative ................... 221
Tableau XIII.1 : Evolution des ICPE selon la nature et la classe .................................................................... 227
Tableau XIII.2 : Recensement des ICPE selon la nature et le département en 2019 ....................................... 228
Tableau XIII.3 : Evolution du nombre d'études d'impact environnemental réalisées par circonscription administrative
.............................................................................................................................................................. 229
Tableau XIII.4 : Situation des installations classées de deuxième classe en 2019 ........................................... 230
Tableau XIV. 1 : Répartition de la population en âge de travailler selon le sexe en 2018 et 2019 ..................... 233
Tableau XIV. 2 : Répartition des déclarations d’établissement par ITSS selon l’objet en 2019 .......................... 234
Tableau XIV. 3 : Répartition des établissements ouverts et les emplois générés et ceux fermés et les emplois perdus
.............................................................................................................................................................. 234
Tableau XIV. 4 : Répartition des établissements ouverts et fermés ainsi que des emplois créés et perdus par statut
juridique ................................................................................................................................................. 235
Tableau XIV. 5 : Répartition des emplois créés par ouvertures d’établissements au niveau de l’IRTSS de Dakar selon
la branche d’activité (activité principale) en 2019 ........................................................................................ 236
Tableau XIV. 6 : Récapitulatif des variations sur le marché du travail en 2018 et en 2019 .............................. 237
Tableau XIV. 7 : Evolution du nombre de contrats de travail enregistrés dans les ITSS selon le type de contrat et
le sexe .................................................................................................................................................... 238
Tableau XIV. 8 : Répartition par sexe des travailleurs concernés par les conflits individuels par ITSS ............... 239
Tableau XIV. 9 : Répartition des conflits individuels de travail par ITSS selon la suite ..................................... 240
Tableau XIV. 10 : Transactions financières résultant des conflits individuels de travail réglés en 2019 par ITSS.240
Tableau XIV. 11 : Répartition des conflits individuels de travail transmis au tribunal par ITSS, selon le motif .... 241
Tableau XV. 1 : Situation et évolution du réseau routier par circonscription administrative .............................. 243
Tableau XV. 2 : Projets en cours dans la région .......................................................................................... 244
Tableau XV. 3 : Evolution du parc automobile selon le type de voiture, par circonscription administrative ........ 245
Tableau XV. 4 : Evolution du parc automobile selon le type de voiture et l'âge des véhicules .......................... 246
Tableau XV. 5 : structure du trafic global par sens en 2018 et en 2019 ......................................................... 254
Tableau XV. 6 : Répartition du transit selon la destination ........................................................................... 255
Tableau XVII. 1 : Evolution du nombre de marchés selon le type, par circonscription administrative ............... 264
Tableau XVII. 2 : Evolution du nombre de commerçants selon le type, par circonscription administrative ....... 264
Tableau XVII. 3 : Evolution des stocks des principales denrées consommées selon le produit, par circonscription
administrative .......................................................................................................................................... 265
Tableau XVII. 4 : Evolution des prix des principales denrées consommées selon le produit, par circonscription
administrative .......................................................................................................................................... 266
Tableau XVII. 5 : Evolution des résultats de la vérification des instruments de mesure .................................. 267
Tableau XVII. 6 : Evolution des résultats du contrôle de la qualité des produits ............................................. 268
Tableau XVII. 7 : Evolution du nombre de villages artisanaux par circonscription administrative ...................... 269
Tableau XVII. 8 : Evolution du nombre d'artisans inscrits à la chambre de métiers selon la section et la forme
juridique, par circonscription administrative ................................................................................................ 270
Tableau XVIII. 1 : Evolution du nombre d'infrastructures de jeunes selon le type, par circonscription administrative
.............................................................................................................................................................. 272
Tableau XVIII. 2 : Evolution du nombre d'associations de jeunes selon le type, par circonscription administrative
.............................................................................................................................................................. 274
Tableau XVIII. 3 : Situation des disciplines sportives pratiquées dans la région .............................................. 276
Tableau XVIII. 4 : Evolution du nombre de stades selon le statut, par circonscription administrative................ 277
Tableau XVIII. 5 : Evolution du nombre d'associations et centres de formation sportive selon le type, par
circonscription administrative .................................................................................................................... 278
Tableau XVIII. 6 : Evolution du nombre de licenciés selon la discipline et le sexe ........................................... 279
Tableau XIX. 1 : Evolution du nombre de réceptifs par circonscription administrative ..................................... 282
Tableau XIX. 2 : Evolution des arrivées de touristes .................................................................................... 283
Tableau XIX. 3 : Evolution de l'occupation des réceptifs .............................................................................. 283
Tableau XIX. 4 : Evolution du nombre d'infrastructures culturelles par circonscription administrative ............... 286
Tableau XIX. 5: Liste des sites historiques de la région, par département ...................................................... 286
Tableau XX. 1 : Evolution du nombre de bureaux de poste et de boites postales par circonscription administrative
.............................................................................................................................................................. 292
Tableau XX. 2 : Evolution du nombre de bureaux de transferts d'argent autres que la poste selon la structure, par
circonscription administrative .................................................................................................................... 292
Tableau XX. 3 : Evolution du montant des mandats émis par la poste selon la structure de transfert d'argent, par
circonscription administrative .................................................................................................................... 293
Tableau XX. 4 : Evolution du montant des mandats payés par les structures de transfert d’argent autres que la
Poste selon la structure, par circonscription administrative ........................................................................... 295
Tableau XX. 5 Evolution du montant des mandats émis et payés par la Poste selon la provenance et la destination,
par circonscription administrative (en millions de FCFA) ........................................................................... 296
Tableau XX. 6 : Evolution du trafic postal selon la nature, par circonscription administrative ........................... 297
Tableau XX. 7 : Evolution du nombre de SFD inscrits selon la nature ............................................................ 299
Tableau XX. 8 : Evolution du nombre de sociétaires des SFD ....................................................................... 299
Tableau XX. 9 : Evolution du nombre d'épargnants, de crédits en cours et de crédits accordés selon le sexe et la
nature du sociétaire ................................................................................................................................. 300
Tableau XX. 10 : Evolution des montants de l’épargne collectée, de l’encours de crédit et des crédits accordés selon
le sexe/nature du sociétaire et le milieu de résidence .................................................................................. 301
Tableau XX. 11: Evolution de la valeur des encours de crédit, d’épargne et des emprunts selon leur type ........ 301
Tableau XX. 12 : Evolution de la production de crédits selon l'objet et le secteur d'activités ............................ 302
Tableau XXI. 1 : Evolution du nombre de localités (communes) desservies par les trois opérateurs de téléphonie
selon le type de service, par circonscription administrative ........................................................................... 305
Tableau XXI. 2 : Evolution du nombre d’antennes implantés par l’opérateur Free ex TIGO selon le type de service,
par circonscription administrative .............................................................................................................. 306
Tableau XXI. 3 : Evolution du nombre de localités (commune) couvertes par les chaines de télévision nationales et
locales .................................................................................................................................................... 310
Tableau XXI. 4 : Evolution du nombre de localités (commune) couvertes par les chaines de radio nationales et
locales .................................................................................................................................................... 311
Tableau XXI. 5 : Evolution du nombre de localités (commune) servies en journaux nationaux et locaux ........... 312
Tableau XXII. 1 : Répartition et évolution des statistiques des points de vente, des relevés et des séries entre IHPC-
08 et INHPC-14 ....................................................................................................................................... 314
Tableau XXIII. 1 : Répartition de la population de la région de Dakar selon le département de résidence en 2017
et 2018 ................................................................................................................................................... 331
Tableau XXIII. 2 : Répartition de la population du Département de Guédiawaye selon la localité de résidence en
2018 et 2019 ........................................................................................................................................... 331
Tableau XXIII. 3 : Répartition de la population du département de Dakar selon la localité de résidence en 2018 et
2019 ....................................................................................................................................................... 332
Tableau XXIII. 4 : Répartition de la population du département de Pikine selon la localité de résidence en 2018 et
2019 ....................................................................................................................................................... 333
Tableau XXIII. 5 : Répartition de la population du département de Rufisque selon la localité de résidence en 2018
et 2019 ................................................................................................................................................... 334
Tableau XXIII. 6 : Evolution des principaux indicateurs de santé de la reproduction de la région selon les districts.
.............................................................................................................................................................. 335
Tableau XXIII. 7 : Répartition des sorties effectuées par le Groupement National des Sapeurs-Pompiers dans la
région de Dakar selon la nature................................................................................................................. 336
Tableau XXIII. 8 : Répartition des interventions de la BNSP selon la nature de l'accident au Sénégal en 2019 .. 336
Tableau XXIII. 9 : Répartition des détenus écroués du Sénégal selon la nature des infractions et le sexe de l’année
2019 ....................................................................................................................................................... 337
Tableau XXIII. 10 : Répartition et évolution de la production de viande de volaille et d'œufs selon l'espèce, par
circonscription administrative .................................................................................................................... 338
Tableau XXIII. 11 : Epidémiologie des différentes affections ........................................................................ 338
Tableau XXIII. 12 : Evolution du nombre d'infrastructures de production de poissons selon le type ................. 339
Tableau XXIII. 13 : Evolution du nombre de producteurs ou promoteurs aquacoles selon le type .................... 339
Tableau XXIII. 14 : Répartition et évolution du nombre de plants produits selon l'espèce, par circonscription
administrative .......................................................................................................................................... 340
Tableau XXIII. 15 : arrivées des non-résidents selon la nationalité ............................................................... 341
Tableau XXIII. 16 : évolution des indices des 12 fonctions de consommation au cours de l’année 2019 dans la
région de Dakar. ...................................................................................................................................... 342
Tableau XXIII. 17 : évolution des indices des 12 fonctions de consommation au cours des 5 dernières années dans
la région de Dakar ................................................................................................................................... 343
Graphique II. 1: Evolution de la population de la région de Dakar entre 1976 et 2019 ...................................... 42
Graphique II. 2 : Pyramide des âges de la population dakaroise en 2019 ........................................................ 43
Graphique II. 3 : Rapport de masculinité par groupe d'âge en 2019 (%) ......................................................... 44
Graphique II. 4 : Niveau de fécondité par région d’après l’EDS-Continue de 2017 ............................................ 47
Graphique II. 5 : Mortalité infanto-juvénile par région pour les 10 années ayant précédé l’EDS-Continue de 2017
................................................................................................................................................................ 48
Graphique III. 1 : Evolution du taux d'urbanisation de la région de Dakar selon la circonscription administrative 51
Graphique V. 1 : répartition du nombre de concessions visitées par département en 2018 et en 2019 ............. 129
Graphique V. 2 : Répartition des ERP visités selon les départements ............................................................. 131
Graphique V. 3 : Répartition des infractions commises lors des visites de contrôle de la salubrité des ERP selon le
type 2017 ............................................................................................................................................... 132
Graphique VI. 1 : Répartition des sorties effectuées par le Groupement national des Sapeurs-Pompiers selon la
nature en 2018 ........................................................................................................................................ 138
Graphique VI. 2 : comparaison des sorties effectuées selon la nature de l’intervention au cours des deux dernières
années .................................................................................................................................................... 139
Graphique XI. 1 : Répartition des infrastructures de pêche selon le type dans la région en 2019 ..................... 191
Graphique XI. 2 : Répartition des sites et de l’armement de pêche selon la circonscription administrative dans la
région en 2019 ........................................................................................................................................ 193
Graphique XI. 3: Evolution de l’armement de pêche selon la circonscription administrative dans la région en 2019
.............................................................................................................................................................. 195
Graphique XI. 4: Evolution de la production de la pêche artisanale et du chiffre d’affaire selon la circonscription
administrative dans la région .................................................................................................................... 197
Graphique XI. 5 : Evolution des quantités produites par la pêche artisanale selon l'espèce, par circonscription
administrative .......................................................................................................................................... 200
Graphique XI. 6 : Ventilation de la production artisanale(Tonnes) selon la destination et l'année, par circonscription
administrative .......................................................................................................................................... 201
Graphique XI. 7 : Ventilation de la production artisanale(Tonnes) selon la destination et l'année, par circonscription
administrative (suite graphique XI.6) ......................................................................................................... 202
Graphique XI. 8 : Ventilation de la production (tonnes) de la pêche artisanale selon l'espèce, l'année et la destination
.............................................................................................................................................................. 204
Graphique XI. 9 : Evolution du nombre d'infrastructures de production de poissons selon le type .................... 209
Graphique XI. 10 : Evolution du nombre de producteurs ou promoteurs aquacoles selon le type ..................... 209
Graphique XII. 1 : Répartition et évolution du nombre de plants produits selon l'espèce dans la région de Dakar.
.............................................................................................................................................................. 220
Graphique XV. 1 : Répartition du nombre d'escales par type de navire en 2019 ............................................. 252
Graphique XV. 2 : Structure du trafic global de marchandises du port de Dakar par type de conditionnement en
2019 ....................................................................................................................................................... 253
Graphique XV. 3 : Structure du trafic global par sens en 2019 ...................................................................... 253
Graphique XVIII. 1 : Répartition du nombre d'infrastructures de jeunes par circonscription administrative en 2019.
.............................................................................................................................................................. 273
Graphique XVIII. 2 : Répartition du nombre d'associations de jeunes selon le type par circonscription administrative
en 2019 .................................................................................................................................................. 275
Graphique XXI. 1 : Evolution des parts de marché de la téléphonie mobile en volume .................................... 307
Graphique XXI. 2 : Evolution des parts de marché de l’internet en volume par trimestre (de décembre 2018 à
décembre 2019) ...................................................................................................................................... 308
Graphique XXI. 3 : Evolution des parts de marché de la téléphonie fixe en volume par trimestre (de décembre 2018
à décembre 2019) .................................................................................................................................... 309
Graphique XXII. 1 : Evolution de l’indice des prix à la consommation dans la région de Dakar en 2019 ............ 316
Graphique XXII. 2 : Tendance de l’évolution de l’indice des prix à la consommation dans la région de Dakar de 2015
à 2019 .................................................................................................................................................... 317
Graphique XXII. 3 : Evolution de l’indice de la fonction alimentaire et de ses composantes dans la région en 2019
.............................................................................................................................................................. 318
Graphique XXII. 4 : Evolution de l’indice de la fonction « boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants » et de ses
composantes dans la région de Dakar en 2019 ........................................................................................... 318
Graphique XXII. 5 : Evolution de l’indice des prix à la consommation de la fonction « articles d’habillement et
chaussures » et de ses composantes dans la région de Dakar en 2019 ......................................................... 320
Graphique XXII. 6 : Evolution de l’indice des prix à la consommation de la fonction « logement, eau, électricité, gaz
et autres combustibles » et de ses composantes dans la région de Dakar en 2019 ......................................... 321
Graphique XXII. 7 : Variation des prix de la fonction « meubles, articles de ménages et entretien courant de foyer
» et de ses principales composantes dans la région de Dakar en 2019 .......................................................... 321
Graphique XXII. 8 : Evolution de l’indice des prix à la consommation de la fonction « santé » et de ses composantes
dans la région de Dakar en 2019 ............................................................................................................... 322
Graphique XXII. 9 : Evolution de l’indice des prix à la consommation de la fonction « transport » et de ses
composantes dans la région de Dakar en 2019 ........................................................................................... 322
Graphique XXII. 10 : Evolution de l’indice des prix à la consommation de la fonction communication et de ses
composantes dans la région de Dakar 2019 ................................................................................................ 323
Graphique XXII. 11 : Evolution de l’indice des prix à la consommation de la fonction « loisirs et cultures » et de ses
composantes dans la région de Dakar en 2019 ........................................................................................... 324
Graphique XXII. 12 : Evolution de l’indice des prix à la consommation de l’enseignement et de ses composantes
dans la région de Dakar en 2019 ............................................................................................................... 325
Graphique XXII. 13 : Evolution de l’indice des prix à la consommation de la fonction « restaurants et hôtels » et
de ses composantes dans la région de Dakar en 2019 ................................................................................. 326
Graphique XXII. 14: Evolution de l’indice des prix à la consommation de la fonction « biens et services divers » et
de ses composantes dans la région de Dakar en 2019 ................................................................................. 327
RESUME EXECUTIF
Chaque année, la concentration à la fois démographique, économique et administrative
de la région de Dakar est de plus en plus dense malgré sa faible superficie qui ne
représente que 0,28% au niveau national. En effet, la concentration de l’essentiel du
tissu économique, industriel et des affaires administratives du pays fait de la capitale
sénégalaise une exception face aux autres régions. Cependant, cette forte
concentration constitue une entrave au fonctionnement correct de certains secteurs
d’activités tels que le transport, l’assainissement, la santé, l’hydraulique, etc. car,
l’augmentation constante de la population de la région peut impacter négativement
sur la qualité des services fournis dans ces secteurs.
Par rapport à l’urbanisation, l’acte III de la décentralisation l’a rendu intégrale et les
lotissements et attribution de parcelles restent plus concentrés au niveau du
département de Rufisque où il reste encore de l’espace. Néanmoins, des autorisations
de constructions continuent à être délivrées dans tous les départements surtout dans
celui de Dakar.
Du côté de l’éducation, le système scolaire est marqué par son dynamisme avec une
évolution sur l’ensemble des indicateurs étudiés à savoir les infrastructures, du
personnel, des effectifs et de la performance éventuellement au niveau des cycles
scolaires. Cependant, les indicateurs sur l’accès ont baissé en 2019 au niveau des
cycles préscolaire, élémentaire et moyen-secondaire particulièrement chez les garçons.
Ainsi, beaucoup d’effort doivent être encore fournir afin de permettre un meilleur accès
et une amélioration de la qualité de l’enseignement. Egalement, une baisse du taux de
1
Projections démographiques issues du dernier Recensement Général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de
l’Elevage (RGPHAE) de 2013
réussite au Brevet de Fin d’Etude Moyenne a été notée de 2018 à 2019 et globalement,
les taux de réussite au BFEM et au BAC atteignent rarement 50%. Par ailleurs, dans le
cycle supérieur, il y a une nette prédominance des établissements privés bien qu’il
existe une pluralité de domaine d’études.
2
Etant donné que les données de l’année 2019 sur l’hydraulique ne sont pas disponibles, les analyses effectuées dans la SES
2017-2018 ont été reprises.
m3 en 2017 à 82 789 094 m3 en 2018 expliquant ainsi les nombreuses pénuries d’eau.
Quant à l’assainissement, les taux d’accès, de traitement des eaux usées ont évolué
positivement en passant respectivement de 31% à 32% et de 54% à 60% entre 2018
et 2019. Par contre, le taux de dépollution de l’eau a baissé de 2 points avec 39% en
2018 et 37% en 2019.
Pour le secteur de l’emploi, les déclarations de créations d’emploi reçues au niveau des
Inspections du Travail et de la Sécurité sociale (ITSS) de la région ont connu une
hausse. Cependant, le nombre d’emplois créé en 2019 n’a pas été plus important que
ceux générés en 2018.
Pour le secteur minier et énergétique à Dakar, bien que le secteur soit en expansion,
le volume de la production des carrières a diminué de 9% en 2019 mais la
consommation d’énergie électrique a largement augmenté dans la région avec une
hausse de 35% de 2018 à 2019.
Au sujet du commerce et de l’artisanat, ils occupent une place importante dans le tissu
économique dakarois. En 2019, le secteur du commerce a été marqué par une flambée
des prix de la plupart des produits de base. Quant à l’artisanat3, second secteur
pourvoyeur d’emplois après l’agriculture, est confrontée au problème de la formation.
Concernant le tourisme, la culture et les loisirs, ils occupent une place centrale dans
les activités socio-économiques et culturelles de la région. Cependant, c’est un secteur
qui ne s’est pas beaucoup développé dernièrement. Pour le tourisme, le nombre de
réceptifs n’a pas évolué depuis 2018 mais les lits et chambres ont été renforcés entre
temps. Quant au domaine de la culture et des loisirs, l’indisponibilité de données depuis
2017 empêche l’appréciation de l’évolution du secteur.
Au sujet des télécommunications, c’est un secteur de plus en plus marqué par son
caractère concurrentiel et ceci a tendance à faciliter l’accessibilité des services associés.
A Dakar, le réseau Orange occupe une très grande part dans le marché des
télécommunications notamment celui des téléphonies mobile et fixe et celui de
l’internet. Et pour les médias de masse, la prolifération de radios à travers la région, a
octroyé à celle-ci le monopole du canal d’information le plus fréquent dans la capitale.
3
Etant donné que les données de l’année 2019 sur l’artisanat ne sont pas disponibles, les analyses effectuées dans la SES
2017-2018 ont été reprises.
4
Etant donné que les données de l’année 2019 sur le sport ne sont pas disponibles, les analyses effectuées dans la SES 2017-
2018 ont été reprises.
INTRODUCTION GENERALE
A cette édition de l’année 2019, les résultats de la collecte ont été meilleurs que ceux
obtenus lors de l’élaboration de la SES 2017-2018. En effet, beaucoup de structures
ont fourni les informations demandées et ceci suite à de nombreuses relances.
Aussi, une innovation a été faite dans ce document avec l’intégration d’un chapitre qui
analyse les statistiques de l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation de la région
de Dakar qui sont produites en permanence et publiées mensuellement par l’ANSD.
Et pour chaque secteur, sa situation sur la période étudiée sera analysée ainsi que les
principales activités menées.
INTRODUCTION
La région de Dakar est l’une des 14 régions administratives du Sénégal. Elle représente
la capitale du pays sur tous les plans notamment économique, politique et culturelle.
Comparativement aux autres régions, elle constitue celle qui a la plus petite en terme
de superficie (550 km2 soit 0,28% de la superficie du territoire national) mais qui abrite
la plus grande part de la population sénégalaise avec une densité de peuplement de
6 786 hbts/km2 en 2019.
Aussi, cette région a une position géographique très stratégique car se situant à
l’extrême ouest de la presqu’île du Cap-Vert, tout au bord de l’océan atlantique. Elle
est comprise entre les 17° 10 et 17° 32 de longitude Ouest et les 14° 53 et 14° 35 de
latitude Nord. Elle est limitée à l’Est par la région de Thiès et par l’Océan Atlantique
dans ses parties Nord, Ouest et Sud. Ainsi, sa position géographique, son statut
administratif et la diversité de ses activités économiques lui confèrent plus d’atouts par
rapport au reste du pays.
La presqu’île du Cap Vert abritant la région de Dakar a été habitée dans les zones
occidentales, dès les temps paléolithiques (soit près de 100 000 ans avant Jésus-Christ)
avant d’être occupée dans son entier, aux temps néolithiques.
En 1926, Dakar compte 33 679 habitants dont 2 939 Européens, tandis que
Gorée ne compte plus que 700 habitants.
En 1929, Gorée est rattachée à Dakar.
Le 2 Avril 1946, SENGHOR, député du Sénégal, réclame l'égalité des droits
pour tous (populations colonisées comme métropolitaines).
En 1947, Dakar compte 135 000 habitants environ.
En 1950, Inauguration de l'Institut des Hautes Études (I.H.E) qui deviendra en
1957, l'université de Dakar.
Le 26 Août 1958, Le Général DE GAULLE, est accueilli par des manifestations
réclamant l'indépendance du Sénégal.
Le 11 Juin 1958, le transfert de la capitale de Saint Louis vers Dakar est réalisé.
En 1958, Dakar fut choisie comme capitale de la nouvelle république du
Sénégal (alors état-membre de la Communauté Française).
En 1964, la Grande Mosquée a été construite.
En 1996, la région de Dakar est découpée en 19 communes d’arrondissement
est compte environ 2 500 000 habitants.
(département de Rufisque).
Néanmoins, avec l’acte III de la décentralisation, Dakar compte maintenant 57
collectivités territoriales ainsi réparties :
1 conseil départemental (Rufisque) ;
4 villes (Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque) ;
52 communes réparties comme suit (voir tableau I.1).
Départements Communes
Source : ANSD
I.3.1. LE CLIMAT
I.3.1.1. TEMPERATURE
A Dakar, la température varie entre 17 et 25° C (degrés Celsius) de décembre à avril
et de 27 à 30 ° C de mai à novembre.
Toutefois, l’harmattan, qui est un alizé continental saharien, se fait sentir faiblement
en saison sèche et au fur et à mesure que l’on s’éloigne des côtes.
I.3.1.3. PLUVIOMETRIE
La pluviométrie est caractérisée par une durée relativement courte de l’hivernage,
variant entre trois et quatre mois : de juin à octobre. Elle est marquée, d’une part, par
une inégale répartition dans le temps et dans l’espace et, d’autre part, par une faiblesse
des quantités d’eau enregistrées. Il est important de souligner que la région de Dakar
se situe entre les isohyètes 300 et 600 mm et les normes saisonnières (1930 – 1960
et 1951 – 1980) sont respectivement de 552 et 473mm.
En 2019, la région de Dakar s’est inscrite dans une bonne dynamique pluvieuse. En
effet, malgré un retard de l’arrivée des premières pluies (au mois d’aout), la
pluviométrie enregistrée a été satisfaisante puisque les cumuls obtenus ont dépassé
les valeurs normales attendues par mois. Aussi, par rapport à l’année 2018,
l’abondance de la pluviométrie a augmenté de 107% en passant de 232 mm à 481
mm (voir tableau I.2).
Tableau I. 2: Evolution de la pluviométrie de 2008 à 2018 durant la période hivernale (en millimètre)
Variatio
Mois/ n 2019-
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Années 2018
(en %)
Juin 3,00 24,00 2,50 - - - 0,00 0,00 -
Juillet 78,00 57,00 20,00 53,00 49,00 - 73,30 88,40 50,00 0,00 0,00 -
Août 251,5 148,5 142,5 314,0 293,0 98,00 193,2 123,3 193,3 73,40 206,3 181,06
0 0 0 0 0 0 0 0 0
Septembr 99,00 187,0 73,50 105,5 249,5 89,00 173,2 104,3 97,30 137,0 209,5 52,92
e 0 0 0 0 0 0 0
Octobre 50,00 30,00 4,50 - 18,50 - 12,50 0,00 15,70 21,60 65,10 201,39
Total 481,5 446,5 243,0 472,5 610,0 187,0 452,2 316,0 356,3 232,0 480,9 107,28
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
I.3.1.4. ENSOLEILLEMENT
En 2019, la durée moyenne d’ensoleillement dans la région de Dakar a été de sept
heures par jour. Le nombre d’heures de soleil à Dakar a été estimé à plus de 2 500
heures par an.
Par ailleurs, bien que les données sur les heures d’ensoleillement de l’année 2019 ne
soient pas disponibles pour les mois de mai, juin, juillet et aout, il faut noter que les
pics d’ensoleillement sont souvent observés durant les mois d’avril et de mai.
Graphique I. 1 : Evolution du nombre d'heures d'ensoleillement à Dakar en 2019 selon les mois
277,00 268,90
249,20 251,40
230,30
186,60 187,30
143,30
I.3.1.5. POLLUTION
Classée comme la deuxième ville la plus polluée au monde en 2018 par l’Organisation
Mondiale de la Santé (OMS), la région de Dakar ne cesse de recevoir des alertes rouges
par rapport à la pollution de l’air. D’ailleurs, en réalité, la capitale sénégalaise arrive en
deuxième position parmi une sélection de 20 grandes villes. Mais, dans le classement
complet publié par l’OMS en 2016 et mesurant le taux de concentration moyen en
particules fines par mètre cube dans plusieurs milliers de villes du monde, Dakar figure
à la 91ème place. Tout ceci donne une idée sur l’intensité de pollution de la région de
Dakar.
L’OMS a listé les principales causes de la pollution et la région de Dakar les regroupe
quasiment toutes. Il s’agit de la vétusté d’une partie du parc automobile, de la
concentration des industries, de l’existence de centrale à charbon, de l’incinération des
déchets et de la déforestation. A cela s’ajoute une pollution naturelle engendrée par la
nappe de poussière provenant du désert du Sahara.
I.3.2.3. HYDROGRAPHIE
La région de Dakar dispose de ressources en eau. En plus du marigot qui longe le
village de Kamb (Commune de Mbao) en passant par Keur Mbaye Fall, puis sous la
RN1, pour se jeter dans la mer, il existe des mares et des zones dépressionnaires à
inondation temporaire. Dans la forêt classée de Mbao, l’on note l’existence d’un réseau
de puits hérité du système de captage des eaux de pluies mis en place avant
l’indépendance. Ce réseau n’est plus opérationnel, du fait de la diminution de la
pluviométrie mais, aussi de l’absence de suivi et d’entretien.
On note aussi l’existence de certains lacs dont ceux de Ourouway et Thiourour dans le
département de Guédiawaye, de Mbeubeuss dans le département de Pikine et du lac
Retba, communément appelé lac rose dans le département de Rufisque.
Actuellement, les principaux projets d’infrastructures qui sont en cours sont : le TER,
BRT, etc.
Sur le plan économique, la capitale sénégalaise engorge plus du tiers des entités
économiques dénombrées lors du Recensement Général des Entreprises (40% ; RGE
2016). Aussi, toujours d’après le RGE, la région de Dakar réalise 92% du chiffre
d’affaires des entreprises du secteur formel et 50% de celles du secteur informel. Outre
ceci, Dakar concentre 52% des travailleurs du pays dont 87% dans le formel et 36%
dans l’informel tandis que le niveau de l’emploi est inférieur à 10% partout ailleurs
dans les autres régions du Sénégal (moins de 6% dans le formel et moins de de 12%
dans l’informel).
Par ailleurs, depuis juin 1958, la région est devenue le siège du Gouvernement en
devenant la capitale du pays, elle concentre de ce fait l’essentiel du tissu industriel,
des établissements commerciaux ainsi que financiers.
Ainsi, la région de Dakar voit son influence s’étendre sur l’ensemble du pays, voire au-
delà de ses frontières.
CONCLUSION
Au-delà de sa position géographique très stratégique, Dakar a une histoire très riche.
Le cadre géophysique et administratif ont tellement valorisé cette région au point
qu’elle concentre l’essentiel du tissu industriel, des administrations de la république et
c’est aussi la région la plus peuplée malgré sa faible superficie.
Ainsi, il urge de faire un réaménagement au niveau de la région afin que les efforts
fournis pour le développement des secteurs précités puissent profiter pleinement à
tous.
INTRODUCTION
Selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), « la démographie est une science ayant
pour objet l’étude des populations humaines, et traitant de leur dimension, de leur
évolution et de leurs caractéristiques généraux, envisagés principalement d’un point
de vue quantitatif». Ainsi, elle constitue une science qui se focalise sur trois aspects à
savoir la dimension de la population, son évolution et sa composition notamment la
structure par âge, par sexe, etc. Les facteurs qui contribuent à l’accroissement de la
population tels que la nuptialité, la natalité, la migration et la mortalité sont aussi
considérés comme des phénomènes démographiques mesurés à partir de différents
indicateurs.
Sachant que les dynamiques démographiques ont des répercussions importantes sur
les efforts mondiaux visant à promouvoir le développement durable, les questions
démographiques sont prises en compte dans les politiques de développement
nationales et mondiales. Ceci contribue ainsi à atteindre les ODD et d’autres politiques
dont la population est l’unique bénéficiaire.
Ce chapitre est présenté en trois parties : la première, porte sur l’état et la structure
de la population de la région de Dakar, la deuxième partie sur sa répartition spatiale
et la troisième sur quelques déterminants de la dynamique des populations de la région
de Dakar notamment la fécondité et la mortalité infanto-juvénile.
3630324 3732282
3429370 3529300
3233460 3330694
3137196
2167793
1489841
892127
1976 1988 2002 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Source : SRSD de Dakar à partir des données des Recensements de la population de 1976, 1988, 2002 et 2013 ; rapport de
projection de la population du Sénégal 2016
Par ailleurs, l’on note que 42% de la population Dakaroise sont âgées entre 15 et 39
ans ce qui implique que près de 70% de la population active ont eu moins de 40 ans
en 2019 ; la population en âge de travailler fait 62% de la population de la région. Ce
fort effectif des jeunes pourrait être aussi expliqué par le phénomène de l’exode rural.
Aussi, les femmes en âge de procréer sont également importantes dans la région de
Dakar. Elles ont fait 52% de l’effectif total des femmes soit 26% de la population de
la région en 2019.
Outre ceci, le sommet rétréci de la pyramide indique que les individus d’âges avancés
représentent une faible proportion. Enfin, il est important de signaler un déplacement
des anciens immigrés qui, lorsqu’ils atteignent un âge avancé, ont tendance à
retourner dans leurs régions d’origine.
Graphique II. 2 : Pyramide des âges de la population dakaroise en 2019
80 et +
70-74
60-64
50-54
40-44
30-34
20-24
10-14
0-4
300000 250000 200000 150000 100000 50000 0 50000 100000 150000 200000 250000 300000
HOMME FEMME
De façon globale, dans la région de Dakar, les femmes sont un peu plus nombreuses
que les hommes avec un sex-ratio de 98,55% en 2019 (soit une population composée
de 50,43% de femmes). Cependant, l’analyse de cet indicateur selon les groupes
d’âges permet de voir que les femmes ne sont pas toujours plus nombreuses que les
hommes. En effet, sur 7 des 17 groupes d’âges, les hommes ont prédominé sur les
femmes (rapport de masculinité supérieur à 100). De la naissance à l’âge de 9 ans
révolus, il est noté une supériorité numérique des garçons sur les filles avec des sex-
ratio de 102% de 0 à 4 ans et 104% de 5 à 9 ans. Ce constat indique une surmortalité
masculine observée chez les enfants de moins de 10 ans conduisant à une égalisation
voire une prédominance des filles sur les garçons à partir de l’âge de 10 ans.
En revanche, à partir de 10 ans, les femmes deviennent plus nombreuses sur toutes
les tranches d’âges sauf celles de 35-49 ans et celles de 65-74 ans. A partir de 75 ans
et plus il y a eu une faible présence des hommes et ceci s’explique par le fait que les
femmes ont une espérance de vie plus élevée que les hommes, ce qui fait que la
population Dakaroise n’échappe pas à la loi naturelle de la prédominance féminine
dans la tranche d’âge des personnes âgées.
100%
80%
60%
40%
20%
0%
80 et
0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 70-74 75-79
+
sexe-ratio 102% 104% 99% 93% 90% 94% 97% 103% 106% 101% 97% 97% 97% 100% 101% 99% 79%
La région de Dakar a un statut particulier par rapport aux autres régions du Sénégal.
Elle demeure la région la plus peuplée du pays abritant depuis 2013, 23% de la
population sénégalaise sur une superficie correspondant à 0,28% de la superficie du
territoire national. En 2019, sa population est estimée à 3 732 282 habitants et la
population du Sénégal à 16 209 125 habitants.
La répartition spatiale des habitants de la région de Dakar est caractérisée par une
disparité dans le peuplement des circonscriptions administratives. Au niveau
départemental, le département de Pikine reste le plus peuplé et a été constitué en
2019 de 1 392 875 habitants dont les 49,45% sont des femmes. Il est suivi de près du
département de Dakar qui a abrité en 2019, 1 363 444 habitants composés de 50,55%
d’hommes. Après, viennent les départements de Rufisque et de Guédiawaye dont leurs
nombres d’habitants sont estimés respectivement à 583 773 et 392 190.
II.2.2. DENSITE
Source : ANSD
II.3.1. LA FECONDITE
La fécondité constitue l’un des phénomènes démographiques les plus déterminants de
la dynamique des populations. Elle peut être évaluée à partir de plusieurs indicateurs.
L’indicateur de mesure de la fécondité le plus simple est le taux de natalité qui est le
rapport entre le nombre de nouveaux nés d’une année donnée et la population à cette
même année. Mais cet indicateur présente des limites puisqu’il ne prend pas en compte
la répartition par âge. De ce fait, l’outil le plus utilisé l’Indice Synthétique de Fécondité
(ISF) qui représente le nombre moyen d’enfants qu’aurait une femme en fin de vie
féconde si elle avait des enfants aux taux de fécondité par âge actuels. Pour l’EDS-
continue de l’année 2017, les taux de fécondité par âge sont calculés pour la période
des trois années qui précédent l’enquête, basés sur l’historique détaillé des naissances
fourni par les femmes.
Concernant l’évolution de l’ISF au fil des années, une baisse progressive est notée
d’année en année. En effet, l’ISF de la région de Dakar a été estimé à 3,7 enfants par
femmes en 2013 (d’après le rapport régional de Dakar du RGPHAE).
II.3.2. LA MORTALITE
A défaut d’avoir des statistiques récentes au niveau régional sur la mortalité de la
population, la mortalité infantile sera analysée dans cette partie. Cette dernière
constitue un indicateur important du développement socio-économique et de la qualité
de vie d’un pays. Elle inhibe l’effet d’un taux de fécondité considérable. Au Sénégal, le
niveau de mortalité des enfants varie d’une région à une autre. La région de Dakar est
la région la moins touchée en 2017 d’après le rapport de l’EDS-Continue avec un taux
de mortalité infanto-juvénile5 de 34‰. Les données de cette étude ont concerné une
période de 10 années ayant précédé l’enquête.
Graphique II. 5 : Mortalité infanto-juvénile par région pour les 10 années ayant précédé l’EDS-Continue de 2017
Source : ANSD, rapport EDS-continue 2017, Chapitre Mortalité des enfants, page 136
5
La mortalité infanto-juvénile désigne la mortalité des enfants de moins de 5 ans.
6
La mortalité infantile désigne la mortalité des enfants de moins d’un an.
Tableau II. 3: Quotient de mortalité des enfants de moins de 5 ans pour la période des 10 années ayant précédé
l’EDS-continue de 2017
Mortalité Mortalité Post Mortalité Mortalité Mortalité infanto-
Néonatale néonatale infantile juvénile juvénile
22 6 27 7 34
Source : ANSD, rapport EDS-continue 2017, Chapitre Mortalité des enfants, page 141
CONCLUSION
La répartition spatiale reste caractérisée par une disparité dans le peuplement des
circonscriptions administratives. Les départements de Dakar et Pikine regroupent près
de ¾ de la population de la région alors qu’en termes de superficie, ils ne représentent
que 30% de la superficie de la région.
INTRODUCTION
Ainsi, la région de Dakar se caractérise par une urbanisation croissante marquée par
une croissance démographique élevée. De ce fait, l’effet combiné de cette croissance
démographique et de l’exode rural a favorisé une forte concentration dans les zones
urbaines et a accru les besoins d’habitat, avec comme résultat immédiat, un déficit de
l’offre en terrains aménagés pour la population et une recrudescence de quartiers
spontanés et irréguliers.
Mais, pour pallier à ces difficultés, l’État du Sénégal a entrepris une politique de
promotions immobilières et foncières avec la collaboration des sociétés comme la
Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré (SNHLM) et la Société Immobilière
du Cap-Vert (SICAP), pour favoriser la restructuration urbaine avec la mise en place
d’un système de financement qui permet aux ménages les plus modestes notamment,
d’accéder à une maison par l’épargne.
Cette politique de promotion immobilière rentre dans le cadre du PSE et du 11ème ODD
qui s’intitule comme suit : « faire en sorte que les villes et les établissements humains
soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables ». En effet, cet objectif vise à
réhabiliter et à planifier les villes et autres établissements humains de manière à
favoriser la cohésion communautaire et la sécurité personnelle, tout en stimulant
l’innovation et l’emploi. C’est d’ailleurs dans ce sens que le gouvernement du Sénégal
a pris d’importantes initiatives telles que l’acte III de la décentralisation et l’élaboration
du Plan national d’Aménagement et de Développement Territorial (PNADT).
Parallèlement, d’autres programmes comme le Programme de Modernisation des Villes
C’est dans ce contexte que s’inscrit la rédaction de ce présent chapitre qui aborde en
premier lieu la situation de l’urbanisation, les lotissements et les distributions de
terrain. Et, dans un second temps, il s’agira d’évoquer la situation sur les constructions
notamment les autorisations de construire et les réalisations de l’Etat en matière de
construction d’habitations sociales.
III.1. URBANISATION
Graphique III. 1 : Evolution du taux d'urbanisation de la région de Dakar selon la circonscription administrative
100,00%
80,00%
60,00%
40,00%
20,00%
0,00%
1976 1988 2002 2013 2015 2016
Dakar 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
Pikine 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
Guédiawaye 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
Rufisque 77,30% 77,30% 77,30% 77,40% 77,40% 77,40%
Région 96,30% 96,50% 97,20% 96,50% 96,47% 96,47%
D’après la loi n°2008-43 du 20 aout 2008 portant code de l’urbanisme (article 41),
constitue un lotissement, au sens du présent code, l’opération ayant pour effet
l’aménagement, l’équipement et la division en lots d’une ou plusieurs propriétés
foncières pour la vente ou la mutation à titre gratuit ou la location. Aussi, d’après
l’article 42 qui suit, les lotissements peuvent être entrepris :
soit en vue de la réalisation de logements, avec ou sans équipements
commerciaux et administratifs ;
soit en vue de l’implantation d’établissements industriels, artisanaux,
commerciaux ou touristiques ;
soit en vue de la création de jardins, de zones de cultures maraîchères et
pépinières ;
soit en vue de la création d’équipements.
Dans ce dernier cas, ne pourra être autorisée que la construction de locaux nécessaires
à l’exploitation.
cours de l’année 2018, aucun lotissement de parcelle n’a été enregistré dans ces
circonscriptions. Dans le département de Dakar, les lotissements ont concerné trois
localités tandis que pour Guédiawaye, tous les lotissements ont eu lieu dans la localité
de Sam Notaire.
Tableau III. 1: Situation des lotissements et des attributions de parcelles en 2018 et 2019 par circonscription
administrative
Dans la région de Dakar, les demandes d’autorisation de construire sont traitées par
la Division régionale de l’Urbanisme de Dakar (DRUD) et concernent à la fois les
bâtiments privés et publics. En 2019, cette entité a enregistré 3 682 demandes de
permis de construire soit 33 dossiers de plus par rapport à l’année 2018. Aussi, plus
de la moitié de ces demandes sont pour le département de Dakar (54% en 2018 et
52% en 2019). Le département de Guédiawaye détient la plus faible part des
demandes d’autorisation de construire avec seulement 166 demandes en 2018 et 164
en 2019 (moins de 5% des demandes enregistrées au niveau régional). Quant aux
7
Source : www.servicepublic.gouv.sn
Par ailleurs, l’intégralité des demandes d’autorisation de construire reçues n’ont pas eu
de suite favorable. En effet, sur les 3 682 demandes reçues en 2019, 2 088
autorisations ont été délivrées soit un pourcentage de 57% contre 58% en 2018. A
l’échelle départementale, les pourcentages des autorisations délivrées sont plus élevés
dans le département de Dakar où ils ont dépassé 70% alors qu’au niveau de Rufisque,
ils n’ont pas atteint 25%. Dans le département de Pikine, les pourcentages ont été de
58 et 59% en 2018 et en 2019. Enfin, à Guédiawaye, 59% des demandes enregistrées
ont eu une autorisation en 2018 et 45% en 2019.
Pourcentage des
Circonscription Demandes Autorisations
Année autorisations
administrative enregistrées délivrées
délivrées
2018 1956 1450 74,13
Dép. de Dakar 2019 1918 1350 70,39
Variation en % -1,94 -6,90
2018 166 98 59,04
Dép. de Guédiawaye 2019 164 74 45,12
Variation en % -1,20 -24,49
2018 748 432 57,75
Dép. de Pikine 2019 780 463 59,36
Variation en % 4,28 7,18
2018 879 153 17,41
Dép. de Rufisque 2019 820 201 24,51
Variation en % -6,71 31,37
2018 3649 2133 58,45
Dép. de Région 2019 3682 2088 56,71
Variation en % 0,90 -2,11
8
Malheureusement, leur système d’archivage ne permet pas de sortir les statistiques concernant ce point.
Après une phase pilote de 10 ans dans le cadre du « Projet Appui à la Décentralisation
et au Développement Urbain au Sénégal » (PADDUS), financé par la coopération
française, la procédure « Zone d’Aménagement Concertée » (ZAC) est entrée dans sa
phase opératoire avec une première expérience à Mbao/Gare, dans la région de Dakar.
Aujourd’hui, un grand programme de ZAC est en cours sur l’initiative du Ministère de
l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire à Diamniadio.
En ce qui concerne les réalisations de l’année 2019, les données ne sont pas
disponibles, mais il faut noter que des constructions sont en cours d’exécution dans la
commune de Diamniadio, celle de Bambilor et environs.
CONCLUSION
INTRODUCTION
L’éducation constitue un droit humain vital jouant un rôle clé dans le développement
humain, social et économique. Ce développement est tributaire d’un système éducatif
égalitaire et efficace. Ainsi, l’éducation est devenue un des enjeux du développement
durable. D’ailleurs, elle joue un rôle central dans l’agenda 2030 des Objectifs de
Développement Durables (ODD) dont elle représente un objectif spécifique (le
quatrième objectif : ODD 4) en plus d’être des cibles dans 7 des 17 ODD. L’éducation
est alors essentielle au succès de chacun des ODD.
L’ODD 4 vise à « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied
d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie » d’ici
2030. L’objectif comporte dix cibles. Au Sénégal, le principal référentiel des politiques
publiques étant le Plan Sénégal Emergent (PSE), les ODD ont été carrément intégrés
dans ce plan. De ce fait, l’ODD 4 se retrouve dans l’axe 2 des orientations pour un
développement inclusif décliné par le PSE : « capital humain, protection sociale et
Développement Durable ».
Depuis l’année 2013, le système éducatif sénégalais est orienté par le Programme
d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et de la Transparence du secteur de l’Education
et de la Formation (PAQUET-EF) et ceci jusqu’en 2025. C’est ce même plan stratégique
qui figure dans le PSE. Le but de ce programme se résume à la vision de l’Etat en
matière d’éducation et de formation à savoir : « Un système d’Éducation et de
Formation équitable, efficace, efficient, conforme aux exigences du développement
économique et social, plus engagé dans la prise en charge des exclus, et fondé sur
une gouvernance inclusive, une responsabilisation plus accrue des Collectivités locales
et des acteurs à la base ». Le PAQUET repose sur une Gestion Axée sur les Résultats
(GAR) dans laquelle les Inspections d’Académie (IA) et les Inspections de l’Education
et de la Formation (IEF) réalisent des contrats de performances sur la base de la
politique éducative de la région, avec des indicateurs clairs à atteindre. Ainsi, il est
important de disposer de statistiques détaillées sur le secteur de l’éducation et de la
formation.
A cet effet, ce présent chapitre fait une analyse globale de l’ensemble des niveaux
d’enseignement notamment le préscolaire, le primaire, le moyen secondaire général,
l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle (ETFP) et enfin
l’enseignement supérieur. A chaque niveau, il abordera précisément les infrastructures,
le personnel, les effectifs et l’intensité de fréquentation et/ou les performances.
L’enseignement préscolaire joue un rôle crucial dans le cursus scolaire des apprenants.
En effet, la formation préscolaire améliore significativement le niveau des élèves dans
les premières années scolaires.
Au Sénégal, les programmes menés pour la promotion de la petite enfance sont régis
par une politique nationale de Développement Intégré de la Petite Enfance (DIPE).
Cette politique vise tout d’abord la reconnaissance et la promotion des droits de
l’enfant et de ses besoins. Elle a été lancée par l’UNESCO et l’Organisation de
Coopération et de Développement Economiques (OCDE) afin d’aider les Etats à
développer et à améliorer les services de la petite enfance.
Par ailleurs, elle est sous-tendue d’une approche holistique concernant les enfants de
la naissance à l’âge de 6 ans. Cependant, dans la réalité, la demande potentielle
préscolaire est constituée généralement des enfants âgés de 3 à 5 ans. Aussi, il n’existe
pas encore de système d’évaluation des apprentissages et du bien-être social.
Toutefois, des efforts importants sont en train d’être menés pour la réalisation du
développement harmonieux de la petite enfance et donc de la préscolarisation des
enfants.
Par rapport à leur statut, la majorité des infrastructures de la petite enfance sont
privées et ceci quel que soit le type en dehors des cases des tout-petits qui
appartiennent exclusivement à l’Etat. Dans la région, 960 sur 1017 des établissements
dénombrés en 2019 sont privés soit une proportion de 94%. Ces structures privées
ont représenté 97% des écoles maternelles qui ont constitué le type d’établissement
d’accueil de la petite enfance le plus fréquent (87%). Néanmoins, il faut noter que les
garderies d’enfants sont totalement privées.
Tableau IV. 1 : Répartition des établissements d'accueil de la petite enfance selon le type, par circonscription
administrative en 2019
Département Département Département Département Région de
Type d’établissement Statut
de Dakar de Guédiawaye de Pikine de Rufisque Dakar
Public 0 0 0 0 0
Case communautaire Privé 0 0 0 0 0
Total 0 0 0 0 0
Public 9 4 7 12 32
Case des Tout-Petits Privé 0 0 0 0 0
Total 9 4 7 12 32
Public 14 3 2 6 25
École Maternelle Privé 358 52 285 164 859
Total 372 55 287 170 884
Public 0 0 0 0 0
Garderie d'enfants Privé 15 26 52 8 101
Total 15 26 52 8 101
Public 23 7 9 18 57
TOTAL Privé 373 78 337 172 960
Total 396 85 346 190 1017
Selon le type d’infrastructures, une diminution de leurs effectifs a été notée dans les
cases communautaires et les cases des tout-petits à l’échelle régionale. Les cases
communautaires qui ne se retrouvaient que dans les départements de Dakar et de
Rufisque ont carrément disparu à la fin de l’année scolaire 2017-2018. Le nombre de
cases des tout-petits a diminué particulièrement dans les départements de Dakar et
de Rufisque en passant respectivement de 11 à 9 et de 13 à 12. Quant aux écoles
maternelles et garderies d’enfants, des évolutions positives ont été relevées au niveau
de la région bien qu’il y ait eu des baisses au niveau de plusieurs départements.
IV.1.2. LE PERSONNEL
La répartition du personnel dans les établissements d'accueil de la petite enfance de
la région de Dakar en 2019, révèle que 4 633 agents y officient dont 3 849 de sexe
féminin et 784 de sexe masculin. Les femmes dominent largement dans tous les types
d’établissements préscolaires. La majorité du personnel est concentrée dans les écoles
maternelles représentant le type d’établissement d’accueil de la petite enfance le plus
fréquent (4 050 agents soit 87% du personnel global de la petite enfance).
Tableau IV. 3 : Répartition du personnel des établissements d’accueil de la petite enfance selon le type
d’établissement, le sexe et la circonscription administrative
Dép. Dép. Dép. Dép. Région de
Type d’établissement Sexe
Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Dakar
Masculin 0 0 0 0 0
Case communautaire Féminin 0 0 0 0 0
Ensemble 0 0 0 0 0
Masculin 14 3 4 1 22
Case des Tout Petits Féminin 40 18 30 37 125
Ensemble 54 21 34 38 147
Masculin 277 42 240 109 668
Ecole maternelle Féminin 1757 215 901 509 3382
Ensemble 2034 257 1141 618 4050
Masculin 17 16 55 6 94
Garderie d’enfants Féminin 81 88 153 20 342
Ensemble 98 104 208 26 436
Masculin 308 61 299 116 784
Total Féminin 1878 321 1084 566 3849
Ensemble 2186 382 1383 682 4633
Par ailleurs, entre les deux années scolaires 2017-2018 et 2018-2019, la situation de
la répartition du personnel des infrastructures préscolaires a connu des changements.
De façon globale, dans la région, il y a eu une augmentation de 16% de l’effectif du
personnel. Cette hausse est observée dans tous les départements à l’exception de
Guédiawaye où l’effectif du personnel a baissé de 14%. De plus, il faut noter que ce
taux d’évolution au niveau régional est surtout tiré par le fort taux obtenu dans le
département de Rufisque où l’effectif du personnel est passé de 231 à 682 soit une
hausse de 195%. En effet, cette forte croissance à Rufisque résulte plutôt de l’insertion
d’un grand nombre d’agents dans les écoles maternelles suite à la création de nouvelles
écoles maternelles. Par contre, dans ce même département, les effectifs du personnel
dans les autres types d’infrastructures ont fortement diminué à l’instar de la baisse du
nombre d’établissements. Outre ceci, à l’analyse du tableau IV.4, le département de
Pikine apparait comme l’unique circonscription administrative dans laquelle l’effectif du
personnel a augmenté dans tous les types d’infrastructures mais plus
considérablement dans les garderies d’enfants (278%). Dans le département de Dakar,
la seule augmentation obtenue a été notée dans les écoles maternelles (5%).
Cependant, dans le département de Guédiawaye, l’augmentation de l’effectif du
personnel des établissements préscolaires a été relevée uniquement dans les cases
des tout-petits.
Pour récapituler, les variations obtenues entre les années scolaires 2017-2018 et 2018-
2019 selon les types d’infrastructures se présentent comme suit : cases
communautaires (-100%), cases des tout-petits (-6%), écoles maternelles (17%) et
les garderies d’enfants (25%).
Tableau IV. 4 : Evolution du personnel des établissements d’accueil de la petite enfance selon le type
d’établissement et la circonscription administrative
Région de
Type d’établissement Année Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque
Dakar
2017 / 2018 18 0 0 0 18
Case communautaire 2018 / 2019 0 0 0 0 0
Variation en % -100,00 -100,00
2017 / 2018 62 17 27 51 157
Case des Tout Petits 2018 / 2019 54 21 34 38 147
Variation en % -12,90 23,53 25,93 -25,49 -6,37
2017 / 2018 1942 278 1121 135 3476
Ecole maternelle 2018 / 2019 2034 257 1141 618 4050
Variation en % 4,74 -7,55 1,78 357,78 16,51
2017 / 2018 110 138 55 45 348
Garderie d’enfants 2018 / 2019 98 104 208 26 436
Variation en % -10,91 -24,64 278,18 -42,22 25,29
2017 / 2018 2132 433 1203 231 3999
Total 2018 / 2019 2186 382 1383 682 4633
Variation en % 2,53 -11,78 14,96 195,24 15,85
Egalement, les agents viennent avec différents niveaux (de sans diplôme à la Maitrise
et plus). Etant donné que l’inspection d’académie de Pikine-Guédiawaye n’a pas fourni
les statistiques sur la répartition du personnel selon le diplôme et les fonctions
« assistant » et « autres personnels administratifs », les effectifs totaux à l’échelle
régionale ne sont pas disponibles pour ces modalités. Ainsi, l’analyse ne pourra se faire
qu’au niveau de chaque département pour les modalités concernées.
Tableau IV. 5 : Répartition du personnel des établissements d’accueil de la petite enfance selon la fonction, le
diplôme académique, par circonscription administrative
Département de Dakar
Directeur 25 23 11 128 85 5 9 286
Educateur " craie en main" 21 30 25 424 1059 84 103 1746
Assistant 2 1 8 32 6 4 53
Autre personnel administratif 6 8 2 24 36 7 18 101
Total 54 61 39 584 1212 102 134 2186
Département de Guédiawaye
Directeur 3 5 2 29 21 0 1 61
Educateur " craie en main" 0 0 1 87 247 47 18 400
Assistant - - - - - - - -
Autre personnel administratif - - - - - - - -
Total - - - - - - - -
Département de Pikine
Directeur 13 11 7 132 106 1 1 271
Educateur " craie en main" 4 11 4 247 715 63 18 1062
Assistant - - - - - - - -
Autre personnel administratif - - - - - - - -
Total - - - - - - - -
Département de Rufisque
Directeur 3 3 4 51 44 4 6 116
Educateur " craie en main" 0 3 7 86 380 21 50 547
Assistant 0 0 0 0 2 1 0 3
Autre personnel administratif 0 0 0 7 11 0 20 38
établissements préscolaires soit 734 agents. Ainsi, le personnel occupant les fonctions
d’assistants ou d’autres personnels administratifs ne font que 3%.
Dans les départements, les mêmes tendances régionales sont retrouvées par rapport
à la fonction du personnel. Par rapport au diplôme, les titulaires de BFEM demeurent
majoritaires dans tous les départements. Après viennent les titulaires du baccalauréat.
Par ailleurs, il est constaté que la quasi-totalité des agents ayant au moins la licence
se retrouve dans le département de Dakar et sont généralement soit des Directeurs
soit des éducateurs craie en main. Le département de Dakar a compté 48 directeurs
dont les 25 ont au moins la Maîtrise. Dans le département de Guédiawaye, seul 8
directeurs ont eu au moins la Licence. Parallèlement, seul 6 Directeurs ayant au moins
la Licence ont été dénombré dans le département de Rufisque.
Mis à part ces diplômes suscités, il existe des agents qui n’ont eu que CFEE voire sans
aucun diplôme et occupent tout type de fonction. Cependant, quel que soit le type de
diplôme de l’agent, il est demandé au personnel enseignant des établissements
d’accueil de la petite enfance d’avoir un diplôme professionnel notamment un Certificat
d’Aptitude Professionnel (CAP) ou un Certificat Elémentaire d’Aptitude Professionnel
(CEAP). A ce propos, il ressort du tableau IV.6 que le pourcentage du personnel
enseignant ayant une certification n’a été que de 20% en 2019 soit un total de 905
agents sont les 592 sont titulaires de CAP.
Tableau IV. 6 : Répartition du personnel enseignant des établissements d'accueil de la petite enfance selon le
diplôme professionnel et le statut, par circonscription administrative en 2019
Circonscription Statut
CAP CEAP Sans diplôme Total
administrative établissement
Public 91 36 21 148
Département de Dakar Privé 262 146 1 630 2 038
Total 353 182 1 651 2 186
Public 28 7 22 57
Département de Guédiawaye Privé 36 13 376 425
Total 64 20 398 482
Public 30 17 12 59
Département de Pikine Privé 62 53 1 146 1 261
Total 92 70 1 158 1 320
Public 55 16 2 73
Département de Rufisque Privé 28 25 545 598
Total 83 41 547 671
Public 204 76 57 337
Région de Dakar Privé 388 237 3 697 4 322
Total 592 313 3 754 4 659
Source : Données 2019, DPRE, inspections d’académie de Dakar, de Rufisque et de Pikine/Guédiawaye
Selon le type d’établissement, il ressort du tableau ci-dessus que les écoles maternelles
sont les plus fréquentées. En effet, en 2019, les écoles maternelles ont compté 62 598
enfants soit 88% de l’effectif des enfants fréquentant les établissements préscolaires.
Comme dans l’ordre de fréquence des établissements préscolaires, après les écoles
maternelles viennent les garderies d’enfants qui ont accueilli 8% des enfants des
infrastructures de la petite enfance en 2019. Les cases des tout-petits accueillent moins
d’enfants que les autres types d’établissements (4% en 2019).
L’effectif des enfants fréquentant les établissements de la petite enfance a connu des
évolutions diverses selon la circonscription administrative et le type d’établissement
entre les années scolaires 2017-2018 et 2018-2019. Au niveau région, une évolution
de 5% a été notée. Cette hausse a été plus accentuée dans le département de Rufisque
où l’effectif des enfants du préscolaire a augmenté de 21%. Aussi, à Pikine, un taux
d’évolution de 10% y a été relevé. Par contre, dans les départements de Dakar et de
Pikine, une diminution des effectifs y a été constatée (-1% et 2% respectivement).
Tableau IV. 8 : Evolution des effectifs des établissements d’accueil de la petite enfance selon le type d’établissement
et la circonscription administrative
Type Région de
Année Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque
d’établissement Dakar
2017 / 2018 254 0 0 0 254
Case
2018 / 2019 0 0 0 0 0
communautaire
Variation en % -100,00 -100,00
2017 / 2018 1014 284 428 989 2 715
Case des Tout
2018 / 2019 811 283 567 988 2 649
Petits
Variation en % -20,02 -0,35 32,48 -0,10 -2,43
2017 / 2018 30 192 3 715 17 457 7 603 58 967
Ecole maternelle 2018 / 2019 30 579 3 809 17 294 10 916 62 598
Variation en % 1,28 2,53 -0,93 43,57 6,16
2017 / 2018 1 779 1 646 925 114 4 464
Garderie
2018 / 2019 1 413 1 458 2 736 415 6 022
d’enfants
Variation en % -20,57 -11,42 195,78 264,04 34,90
2017 / 2018 33 239 5 645 18 810 10 206 67 900
Total 2018 / 2019 32 803 5 550 20 597 12 319 71 269
Variation en % -1,31 -1,68 9,50 20,70 4,96
Par rapport au type d’établissement, l’on remarque une forte affluence des enfants
vers les garderies d’enfants dans les départements de Pikine et de Rufisque
particulièrement avec des taux de croissance respectifs de 196% et de 264%.
Cependant, dans les autres départements, les effectifs y ont diminué. Globalement,
dans la région, le nombre d’enfants fréquentant les garderies d’enfants a augmenté
de 35%. Egalement, dans les écoles maternelles, il y a eu une augmentation de 6%
des effectifs. Néanmoins, dans les cases des tout-petits, l’effectif des enfants y a
diminué comme d’ailleurs celui des infrastructures. Aussi, l’effectif des enfants dans les
cases communautaires est passé de 254 à 0 à cause de la disparition de ce type
d’infrastructures.
Tableau IV. 9 : Evolution du Taux Brut de Préscolarisation (TBPS) selon le sexe, par circonscription administrative
TBPS TBPS Indice de
Année TBPS Filles
Garçons Global parité F/G
2017 / 2018 38,10 40,40 39,20 1,06
Département de Dakar 2018 / 2019 33,75 36,59 35,16 1,08
Variation en point de % -4,35 -3,81 -4,04 1,89
2017 / 2018 27,65 34,65 30,99 1,3
Département de 2018 / 2019 22,39 25,19 23,77 1,1
Guédiawaye
Variation en point de % -5,26 -9,46 -7,22 -15,38
2017 / 2018 19,01 22,26 20,57 1,2
Département de Pikine 2018 / 2019 15,88 17,32 16,59 1,1
Variation en point de % -3,13 -4,94 -3,98 -8,33
2017 / 2018 18,53 20,85 19,66 1,13
Département de Rufisque 2018 / 2019 21,84 22,76 22,29 1,04
Variation en point de % 3,31 1,91 2,63 -7,96
2017 / 2018 25,82 29,54 27,61 1,14
Région de Dakar 2018 / 2019 23,47 25,47 24,45 1,09
Variation en point de % -2,36 -4,08 -3,15 -5,13
préscolaires de ce département ont accueilli 39% des enfants en âge de fréquenter les
structures de la petite enfance. Cependant, à l’année suivante, ce taux a baissé de 4
points de pourcentage. Cette baisse a été relevée dans tous les départements mis à
part celui de Rufisque. Néanmoins, elle a été plus significative dans le département de
Guédiawaye où le TBPS global a diminué de 7 points de pourcentage en passant de
30% à 23%. Dans le département de Pikine, le TBPS y a diminué de 4 point de
pourcentage entre ces deux années scolaires. Le département de Rufisque, étant
l’unique circonscription dans laquelle le TBPS global a évolué positivement, a vu son
TBPS global passer de 20% à 22%. En somme, les TBPS ont évolué dans le même
sens quel que soit le sexe.
IV.2. L’ELEMENTAIRE
L’enseignement élémentaire est destiné à faire acquérir aux enfants à partir de 6 ans
les connaissances de base relatives à la lecture, l’écriture, le calcul, la connaissance du
milieu, les savoirs utiles et compétences indispensables pour mieux vivre en
communauté et préparer l’accès aux niveaux moyens. D’une durée de 6 ans, il est
sanctionné par le Certificat de Fin d'Etudes Elémentaires (CFEE) et l’examen d’entrée
en sixième.
Dans la région de Dakar, comme évoqué dans les définitions, les classes simples
restent majoritaires et ont été au nombre de 10 165 en soit 85% des groupes
pédagogiques. Ensuite, viennent les classes multigrades qui ont représenté en 2019
près de 10% des groupes pédagogiques. Quant aux classes à double flux, elles
Tableau IV. 11 : Répartition du nombre de classes selon le type de groupe pédagogique et le statut des
établissements, par circonscription administrative
Statut des Type de Groupe pédagogique Total
Circonscription administrative établissements
Simple double flux Multigrade général
Public 1 433 1 0 1 434
Département de Dakar Privé 2 208 20 156 2 384
Total 3 641 21 156 3 818
Public 497 0 0 497
Département de Guédiawaye Privé 748 0 101 849
Total 1 245 0 101 1 346
Public 856 500 6 1 362
Département de Pikine Privé 2 355 11 617 2 983
Total 3 211 511 623 4 345
Public 1 096 73 67 1 236
Département de Rufisque Privé 987 2 186 1 175
Total 2 068 75 253 2 411
Public 3 882 574 73 4 529
Région de Dakar Privé 6 298 33 1 060 7 391
Total 10 165 607 1 133 11 920
Par ailleurs, en analysant ce tableau selon le statut des établissements, l’on observe
qu’en 2019, il y a eu 7 391 groupes pédagogiques privés et 4 529 publics. Les classes
à double flux constituent l’unique groupe où les établissements publics ont prédominé
(95% des classes à double flux sont du public). A l’opposé, pour les classes
multigrades, la quasi-totalité sont dans les établissements privés. De plus,
parallèlement, pour les classes simples, plus de la moitié sont dans les établissements
privés.
A l’intérieur des départements, les tendances au niveau régional restent les mêmes
que dans le groupe des classes simples. Cependant, dans les autres groupes, la
structure est particulière. Dans le département de Dakar, la quasi-totalité des classes
à double flux sont dans le privé tandis qu’au niveau des départements de Pikine et de
Rufisque, la situation inverse est observée (500 sur 511 classes à double flux sont dans
le public à Pikine et 73 sur 75 à Rufisque).
Concernant les classes multigrades, elles sont inexistantes dans les établissements
publics des départements de Dakar et de Guédiawaye mais peu présentes dans les
écoles publiques de Pikine et de Rufisque.
IV.2.2. LE PERSONNEL
De l’année scolaire 2017-2018 à celle de 2018-2019, l’effectif du personnel enseignant
des établissements élémentaires a eu une diminution de 8% en passant de 16 160 à
14 852. Cette baisse a eu particulièrement lieu dans les établissements privés où
l’effectif du personnel enseignant a reculé de 16%. Par contre, dans les établissements
publics élémentaires, il a été noté une insertion de 239 nouveaux enseignants amenant
ainsi leur effectif à 6 371 en 2018-2019.
Par ailleurs, comme pour les infrastructures, les enseignants des écoles élémentaires
sont plus nombreux dans les écoles privées que dans le public. En 2017-2018, les
écoles publiques ont employé 38% des enseignants des écoles élémentaires alors
qu’en 2018-2019, elles en ont employé 43%. Ceci montre les efforts fournis par l’Etat
dans la politique de l’éducation pour tous.
Tableau IV. 12 : Structure et évolution des effectifs du personnel des établissements d'enseignement élémentaire
selon le sexe et le statut de l'établissement
Masculin 304 670 974 265 629 894 -12,83 -6,12 -8,21
Département de
Féminin 365 585 950 347 512 859 -4,93 -12,48 -9,58
Guédiawaye
Ensemble 669 1255 1924 612 1141 1753 -8,52 -9,08 -8,89
Masculin 764 2294 3058 728 2258 2986 -4,71 -1,57 -2,35
Département de
Féminin 877 1504 2381 801 1340 2141 -8,67 -10,90 -10,08
Pikine
Ensemble 1641 3798 5439 1529 3598 5127 -6,83 -5,27 -5,74
Masculin 747 659 1406 754 726 1480 0,94 10,17 5,26
Département de
Rufisque Féminin 732 565 1297 733 614 1347 0,14 8,67 3,86
Ensemble 1479 1224 2703 1487 1340 2847 0,54 9,48 5,33
Masculin 2 820 5 773 8 593 2 608 4 622 7 230 -7,52 -19,94 -15,86
Région de Dakar Féminin 3 312 4 255 7 567 3 763 3 839 7 602 13,62 -9,78 0,46
Ensemble 6 132 10 028 16 160 6 371 8 461 14 852 3,90 -15,63 -8,09
Par rapport au sexe, il est constaté que les femmes occupent de plus en plus une place
importante dans le corps des enseignants de l’élémentaire. En 2017-2018, elles ont
représenté 47% des enseignants des écoles élémentaires de la région tandis qu’en
2018-2019, leur effectif a dépassé celui des hommes en constituant 51% du personnel
enseignant.
Par rapport au diplôme académique, le tableau IV.14 permet de voir que la majorité
du personnel enseignant des établissements d’enseignement élémentaires ont au plus
le baccalauréat. En effet, dans la région de Dakar, en 2019, les enseignants ayant eu
le baccalauréat comme diplôme le plus élevé ont constitué 45% (6 832) et ceux qui
ont eu le Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM) 46% (6 896). Après viennent les
titulaires de licence (3%) puis ceux ayant le DEUG et ceux ayant au moins la maitrise
(à peu près 2% chacun). En outre, il y a des enseignants qui n’ont que le Certificat de
Fin d’Etudes Elémentaires (CFEE) (106 enseignants). Enfin, à côté de ceux-ci, il y a
dans le personnel enseignant, des gens qui n’ont aucun diplôme faisant au total 192
personnes.
Autre 0 0 0 0 0,00
Tableau IV. 15 : Structure et évolution des effectifs d’élèves de l'enseignement élémentaire dans la région de
Dakar selon le statut de l'établissement et le sexe par circonscription administrative
Total 72 432 76 324 148 756 71 328 76 661 147 989 -1,52 0,44 -0,52
Public 12 301 13 724 26 025 12 074 13 563 25 637 -1,85 -1,17 -1,49
Département
de Guédiawaye
Privé 11 275 12 202 23 477 12 190 13 017 25 207 8,12 6,68 7,37
Total 23 576 25 926 49 502 24 264 26 580 50 844 2,92 2,52 2,71
Public 41 149 45 645 86 794 39 847 44 590 84 437 -3,16 -2,31 -2,72
Département
de Pikine
Privé 38 702 40 915 79 617 41 253 43 279 84 532 6,59 5,78 6,17
Total 79 851 86 560 166 411 81 100 87 869 168 969 1,56 1,51 1,54
Public 32 806 34 664 67 470 32 344 35 021 67 365 -1,41 1,03 -0,16
Département
de Rufisque
Privé 14 014 14 039 28 053 16 669 17 217 33 886 18,95 22,64 20,79
Total 46 820 48 703 95 523 49 013 52 238 101 251 4,68 7,26 6,00
Public 119 776 130 262 250 038 116 159 128 187 244 346 -3,02 -1,59 -2,28
Région de
Dakar
Privé 102 903 107 251 210 154 109 546 115 161 224 707 6,46 7,38 6,92
Total 222 679 237 513 460 192 225 705 243 348 469 053 1,36 2,46 1,93
Quant au nombre d’élèves par enseignant, il a des valeurs plus faibles que le ratio
élèves/classe et a connu plus de variations dans ces deux dernières années. Comme
pour le ratio élèves/classe, le département de Rufisque continue à présenter les plus
grandes valeurs (36). En 2017-2018, le nombre d’élèves par enseignant a été plus
faible dans le département de Dakar. Il est suivi respectivement des départements de
Guédiawaye, Pikine et Rufisque. Pour la quasi-totalité des ratios présentés dans le
tableau IV.16, le ratio des filles dépasse d’une unité celui des garçons et ceci se justifie
par la prédominance des filles sur les garçons en milieu scolaire.
Tableau IV. 16 : Evolution du nombre d'élèves de l’enseignement élémentaire par classe et celui des élèves par
enseignant selon le sexe, par circonscription administrative
2017 / 2018 2018 / 2019 Variation en %
Circonscription Nb Nb
Sexe Nb Nb élèves/ Nb élèves/ Nb élèves/
administrative élèves/ensei élèves/
élèves/classe enseignant classe enseignant
gnant classe
Garçons 18 12 19 - 5,56
Département de
Dakar
Filles 19 12 20 - 5,26
Ensemble 37 24 39 - 5,41
Garçons 17 12 17 14 0,00 16,67
Département de
Guédiawaye
Filles 18 13 18 15 0,00 15,38
Ensemble 35 25 35 29 0,00 16,00
Garçons 20 14 20 16 0,00 14,29
Département de
Pikine
Filles 21 15 21 17 0,00 13,33
Ensemble 41 29 41 33 0,00 13,79
Garçons - - - - - -
Département de
Rufisque
Filles - - - - - -
Ensemble 41 36 42 36 2,44 0,00
Garçons - - - - - -
Région de Dakar Filles - - - - - -
Ensemble 39 29 39 - 1,95 -100,00
L’accès à l’école primaire est mesuré par le Taux Brut d’Accès (TBA) en première année
d’enseignement primaire et l’intensité de la fréquentation par le Taux Brut de
Scolarisation (TBS).
Le TBA en première année d’enseignement primaire est défini comme le nombre total
des nouveaux élèves en première année de l’enseignement primaire, sans
considération d’âge, exprimé en pourcentage de la population ayant l’âge officiel
d’entrée à l’école primaire. Ainsi, il indique le niveau général d’accès au primaire de
même que la capacité du système éducatif à assurer l’accès en première année à la
population ayant l’âge officiel d’entrer à l’école.
Tableau IV. 17 : Evolution du Taux Brut d’Accès (TBA) selon le sexe, par circonscription administrative
Indice de
Indicateurs Années TBA Garçons TBA Filles TBA Global
parité F/G
minimal de pourcentage entre les TBA des filles et des garçons dans ces deux dernières
années est de 8%. D’ailleurs, tous les indices de parité filles/garçons sont supérieurs
à 1. Ce qui implique qu’en premier année d’enseignement primaire, les filles sont plus
nombreuses que les garçons.
Par rapport aux variations, il ressort du tableau IV.17 que le TBA global a reculé dans
les toutes les circonscriptions administratives sauf au niveau du département de Dakar
où il a haussé de 0,86 point de pourcentage. En outre, la variation a été plus
importante dans le département de Pikine avec une baisse de 10 points de pourcentage
en 2018-2019 faisant passer le TBA de ce département de 110% à 100%. Cette baisse
a été simultanément notée chez les filles et chez les garçons amenant ainsi le TBA de
ces derniers en deçà de 100% (95%, le seul TBA inférieur à 100% enregistré dans la
région). Dans les départements de Guédiawaye et de Pikine, les TBA ont varié
respectivement de -2,00 et de 0,06 points de pourcentage. Aussi, le sens de la variation
des TBA n’a pas été identique chez les filles et les garçons. Pour exemple, il a été
négatif chez les garçons dans toutes les circonscriptions administratives. Par contre
chez les filles, les TBA ont été positifs uniquement dans les départements de Dakar et
de Rufisque.
Par rapport à la scolarisation dans le cycle primaire, elle est mesurée à partir du Taux
Brut de Scolarisation (TBS). Celui-ci correspond au rapport entre les effectifs des
inscrits au cycle primaire tout âge confondu et la population ayant l’âge officiel de
fréquenter ce cycle.
En 2018-2019, le TBS global de la région de Dakar a été estimé à 107,38% soit une
hausse de 0,62 point de pourcentage par rapport à l’année scolaire 2017-2018. Comme
pour les TBA, les TBS les plus élevés ont été enregistrés dans le département de
Rufisque avec 116% en 2017-2018 et 121% en 2018-2019. Le département de Pikine
apparait comme l’unique circonscription ayant des TBS inférieurs à 100% (94% en
moyenne). Quant au département de Dakar, il a vu son TBS baisser de 2 points de
pourcentage en allant de 110% à 108%. Enfin, les taux enregistrés dans le
département de Guédiawaye avoisinent ceux de Dakar.
Tableau IV. 18 : Evolution du Taux Brut de Scolarisation (TBS) selon le sexe, par circonscription administrative
Indice de parité
Indicateurs Années TBS Garçons TBS Filles TBS Global
F/G
2017 / 2018 106,60 114,00 110,30 1,07
Département de
Dakar 2018 / 2019 102,58 112,84 107,65 1,10
Variation en point de % -4,02 -1,16 -2,65 2,86
2017 / 2018 100,14 112,27 106,14 1,12
Département de
Guédiawaye 2018 / 2019 100,78 113,56 107,08 1,13
Variation en point de % 0,64 1,29 0,94 0,51
2017 / 2018 89,43 99,37 94,34 1,11
Département de
Pikine 2018 / 2019 88,65 99,39 93,93 1,12
Variation en point de % -0,78 0,02 -0,41 0,90
2017 / 2018 111,24 121,39 116,19 1,09
Département de
2018 / 2019 113,79 128,36 120,87 1,13
Rufisque
Variation en point de % 2,55 6,97 4,68 3,37
2017 / 2018 101,85 111,76 106,74 1,10
Région de Dakar 2018 / 2019 101,45 113,54 107,38 1,12
Variation en point de % -0,40 1,78 0,64 1,89
Selon le sexe, les taux des filles restent supérieurs à ceux des garçons. La différence
de pourcentage la plus faible est de 7% et celle la plus élevée est de 15%. Les indices
de parité, tous supérieurs à 1, montrent que dans tout le cycle primaire, les filles
prédominent sur les garçons et ceci dans toutes les circonscriptions administratives de
la région de Dakar. Au niveau des départements, la même structure de répartition
qu’au niveau régional est observée aussi bien que chez les garçons que chez les filles.
Le taux d’abandon : c’est le rapport entre le nombre d’élèves inscrits au cours d’une
année scolaire et qui quittent le système scolaire durant l’année scolaire pour une
raison quelconque et le nombre total d’élèves inscrits au cours de cette année scolaire.
La somme de ces taux devrait donner 100%.
Tableau IV. 19 : Répartition des flux selon le niveau d’étude par circonscription administrative
Circonscription
Indicateur de flux CI CP CE 1 CE 2 CM 1 CM 2
administrative
taux de promotion 98,35 92,16 90,11 94,18 83,88 90,66
Département de Dakar taux de redoublement 1,65 3,62 2,43 3,60 2,42 3,25
taux d'abandon 0,00 4,22 7,46 2,22 13,70 6,09
taux de promotion 97,52 96,41 96,78 93,32 82,76
Département de
taux de redoublement 1,06 4,19 2,39 5,05 3,15 4,85
Guédiawaye
taux d'abandon -1,71 1,20 -1,83 3,53 12,39
taux de promotion 91,22 92,43 90,41 95,12 84,21
Département de Pikine taux de redoublement 0,79 3,98 2,02 4,76 2,62 6,27
taux d'abandon 4,80 5,55 4,83 2,26 9,52
taux de promotion 100,29 101,51 92,50 103,25 87,95
Département de
taux de redoublement 0,72 5,30 2,33 6,32 3,07 6,78
Rufisque
taux d'abandon -5,59 -3,84 1,18 -6,32 5,27
taux de promotion 98,35 95,30 95,12 93,47 93,89 86,40
Région de Dakar taux de redoublement 1,06 4,27 2,29 4,93 2,82 5,29
taux d'abandon 0,59 0,43 2,59 1,60 3,29 8,32
L’analyse de la répartition des flux selon le niveau d’étude à travers la région de Dakar
indique que les taux de promotion les plus faibles sont généralement relevés dans la
dernière classe du cycle primaire (CM2). Ainsi, dans la région de Dakar, le taux de
promotion en CM2 a été estimé à 86% alors que dans les autres classes, il est au
moins égal à 93%. Egalement, le redoublement et l’abandon sont plus fréquents en
classe de CM2 où ils ont été en 2019 de 5% et de 8% respectivement dans la région
de Dakar. L’évolution de ces indicateurs selon la classe varie un rythme diversifié. En
effet, il est constaté que les taux de promotion au niveau de la région ont diminué de
la classe de CI à la classe de CE2 puis ont haussé légèrement en CM1 avant repartir à
la baisse en CM2. Pour les redoublements, mis à part la classe de CM2, les plus forts
taux ont été enregistrés dans les classes de CP (4,27%) et de CE2 (4,93% et pour les
autres classes, ils font moins de 3%. Concernant les abandons, ils ont été plus
fréquents dans les classes de CE1 (2,59%) et de CM1 (3,29%).
Dans la région de Dakar, les TAP des années scolaires 2017-2018 et 2018-2019 ont
été respectivement de 81% et de 85%. Le département de Pikine continue à
enregistrer les TAP les plus faibles comme dans les années précédentes malgré qu’il y
ait eu une évolution de 5 points de pourcentage faisant passer son TAP de 69% à 74%
entre 2017-2018 et 2018-2019. Le département de Rufisque qui venait après Pikine
en 2017-2018, a fait beaucoup de progrès par rapport l’achèvement du cycle primaire
avec son TAP qui a augmenté de 11 points de pourcentage lui conférant alors en 2018-
2019, le titre du département ayant le meilleur TAP (93%). Le département de
Par rapport au sexe, il ressort du tableau ci-dessus que les TAP des filles sont partout
plus élevés que ceux des garçons. De plus, leur variation a été plus importante avec
une hausse du TAP des filles de 6 points de pourcentage contre 2 points de
pourcentage pour les garçons. Au niveau départemental, comme noté plus haut, la
plus forte variation a été obtenue à Rufisque où le TAP des filles a augmenté de 16
points de pourcentage et celui des garçons de 6 points de pourcentage. De façon
globale, les TAP ont évolué positivement dans tous les départements sauf au niveau
de Guédiawaye.
IV.3.1. LA TRANSITION
La transition fait allusion au passage du cycle primaire au cycle moyen ou du cycle
moyen au cycle secondaire. Pour l’apprécier, l’indicateur le plus couramment utilisé est
le taux de transition. D’une part, il permet de déterminer la proportion des élèves de
la classe de CM2 de l’année précédente qui passe en classe de 6ème des collèges à
l’année suivante et d’autre part, celle des élèves de la classe de 3ème qui passent en
classe de 2nde des lycées de l’année suivante.
Tableau IV. 21: Évolution du taux de transition selon le cycle et le sexe au cours des années scolaires 2017-2018
et 2018-2019 par circonscription administrative
Pour ces taux de transition, ceux des filles ne sont toujours supérieurs à ceux des
garçons comme à l’accoutumée. En effet, dans le cycle moyen, les taux de transition
des filles et des garçons étaient équivalents en 2017-2018 mais en 2018-2019, le
nombre de garçons ayant dépassé le cycle primaire était légèrement plus élevé (87%
contre 86%). Parallèlement dans le cycle secondaire, le taux de transition de filles était
plus grand que celui des garçons en 2017-2018 (67% contre 65%) mais à l’année
suivante, la situation s’inverse (69% contre 70%). Par ailleurs, il est noté que de façon
générale, les taux de transition du cycle secondaire sont plus petits que ceux du cycle
moyen.
Au niveau des départements, les taux de transition les plus élevés du cycle moyen ont
été retrouvés dans le département de Dakar alors que dans le cycle secondaire, c’est
Guédiawaye qui a affiché les meilleurs taux. Ces départements se succèdent dans les
deux cycles. Après viennent les départements de Pikine et de Rufisque avec Rufisque
qui a les meilleurs taux de transition que Pikine dans le cycle moyen mais de cycle
secondaire, le département de Rufisque arrive en dernière position. Ces situations
concernent conjointement les deux années scolaires étudiées.
Par ailleurs, en comparant les valeurs obtenues dans la région avec les données à
l’échelle nationale, il est constaté que les taux de transition de la région de Dakar sont
de loin meilleurs que ceux du Sénégal. Ainsi, ceci reflète la qualité de l’éducation de
Dakar face aux autres régions du pays.
Privé 59 27 77 33 196
2018 / 2019
Total 96 38 108 66 308
Nb. GP 821 353 899 784 2 857
Public 0,00 -8,33 3,33 3,13 0,90
Privé 9,26 -15,63 26,23 26,92 13,29
Variation en %
Total 5,49 -13,64 18,68 13,79 8,45
Nb. GP 0,61 -5,36 10,44 13,62 6,09
Public 4 5 7 12 28
Privé 3 33 96 25 157
2017/ 2018
Total 7 38 103 37 185
Nb. GP 194 614 1337 312 2457
Public 4 5 7 12 28
Secondaire
Privé 3 34 96 33 166
2018 / 2019
Total 7 39 103 45 194
Nb. GP 164 628 1359 358 2509
Public 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Privé 0,00 3,03 0,00 32,00 5,73
Variation en %
Total 0,00 2,63 0,00 21,62 4,86
Nb. GP -15,46 2,28 1,65 14,74 2,12
Par rapport au statut des établissements, les écoles privées sont plus nombreuses que
celles publiques dans tous les départements mis à part celui de Rufisque. Dans ce
département, les écoles publiques ont été plus nombreuses que les écoles privées en
2017-2018 mais à l’année suivante, leur nombre a été équivalent (33).
Dans le cycle secondaire, le nombre d’établissement qui y est dénombré est moins
nombreux (185 en 2017-2018 et 194 en 2018-2019). Quant aux groupes
pédagogiques, ils ont été respectivement de 2 457 et 2 509 avec plus de la moitié
abrités par le département de Pikine (54% en moyenne). Viennent ensuite, les
départements de Guédiawaye, Rufisque puis Dakar.
Suivant les statuts des établissements secondaires, ceux du public ont été du nombre
de 28 durant chacune des deux années. Egalement, au niveau des départements,
aucune évolution n’a été notée sur leur nombre. Quant aux écoles privées, elles restent
plus nombreuses dans le cycle secondaire sauf au niveau du département de Dakar.
IV.3.3. LE PERSONNEL
En 2019, le personnel enseignant des établissements de cycle moyen de la région de
Dakar était dénombré à 5 936 dont 4 568 hommes soit 77% du personnel enseignant.
Ce personnel était constitué de 3 012 permanents, de 1 038 contractuels et de 1 886
vacataires représentant respectivement 51%, 17% et 32% du personnel enseignant
du cycle moyen. Aussi, quel que soit le sexe, les permanents restent plus nombreux et
sont suivis des vacataires puis des contractuels.
Suivant le statut des établissements, le tableau IV.23 permet de voir que le personnel
enseignant est plus présent dans les écoles privées (3 063 enseignants soit 52%) que
dans celles publiques (2 873 enseignants soit 48%). La présence des hommes
enseignants dans les écoles du cycle moyen a été plus remarquable dans les écoles
privées où ils ont représenté 87% des enseignants alors que dans le public, ils ont été
de 67% en 2019. En outre, la répartition du personnel selon leur corps diffère le type
d’établissements. En effet, à l’analyse du tableau ci-après, il est constaté que dans les
écoles privées, ce sont les vacataires qui sont plus nombreux alors que dans le public,
ce sont les permanents qui prédominent.
Tableau IV. 23 : Répartition du personnel enseignant du cycle moyen selon le corps, le statut des établissements
et le sexe, par circonscription administrative
39% du personnel puis des contractuels (14%). Ces tendances sont aussi les mêmes
en considérant la répartition selon le sexe.
Tableau IV. 24 : Répartition du personnel enseignant du cycle secondaire selon le corps, le statut des établissements
et le sexe, par circonscription administrative
Public Privé Total
Circonscription
Corps
administrative H F Ens. H F Ens. H F Ens.
Permanents 265 121 386 29 5 34 294 126 420
Département de Contractuels 18 5 23 135 16 151 153 21 174
Dakar Vacataires 4 2 6 364 26 390 368 28 396
Total 287 128 415 528 47 575 815 175 990
Permanents 321 87 408 58 5 63 379 92 471
Département de Contractuels 52 6 58 20 1 21 72 7 79
Guédiawaye Vacataires 0 0 0 185 10 195 185 10 195
Total 373 93 466 263 16 279 636 109 745
Permanents 313 67 380 100 5 105 413 72 485
Département de Contractuels 36 5 41 156 8 164 192 13 205
Pikine Vacataires 13 4 17 732 47 779 745 51 796
Total 362 76 438 988 60 1 048 1 350 136 1 486
Permanents 263 67 330 19 1 20 282 68 350
Département de Contractuels 20 4 25 10 2 12 30 6 37
Rufisque Vacataires 3 1 4 32 2 34 35 3 38
Total 286 72 359 61 5 66 347 77 425
Permanents 1 162 342 1 504 206 16 222 1 368 358 1 726
Contractuels 126 20 147 321 27 348 447 47 495
Région de Dakar
Vacataires 20 7 27 1 313 85 1 398 1 333 92 1 425
Total 1 308 369 1 678 1 840 128 1 968 3 148 497 3 646
Par rapport à la répartition par sexe selon le type d’établissement, il ressort du tableau
que la proportion des hommes a représenté 93% dans les écoles privées tandis que
dans les écoles publiques, ils ont constitué 78% du personnel enseignant.
Suivant les départements, cette fois ci, les enseignants ont été plus nombreux dans le
département de Pikine en regroupant 41% des enseignants des établissements
secondaires de la région en 2019. Ensuite, viennent respectivement les départements
de Dakar (27%), de Guédiawaye (20%) et de Rufisque (12%). Ces enseignants ne
sont pas toujours plus nombreux dans les écoles privées comme au niveau régional.
En effet, dans les départements de Guédiawaye et de Rufisque, il y a été dénombré
plus d’enseignants dans le public que dans le privé. En revanche, suivant le corps des
enseignants, la structure observée au niveau départemental est la même qu’au niveau
régionale. Le corps des permanents restent le premier corps dans les établissements
publics et dans ceux privés, les vacataires occupent la première place et ceci dans tous
les départements.
Tableau IV. 25 : Répartition du personnel enseignant du cycle moyen-secondaire selon le corps, le statut des
établissements et le sexe dans le département de Dakar
L’ensemble des statistiques susmentionnées ont présenté des variations diverses entre
2017-2018 et 2018-2019. Dans le cycle moyen, l’effectif du personnel enseignant de
la région de Dakar a connu une hausse de 5% tiré particulièrement par l’augmentation
du nombre d’enseignants dans le privé (10%). Le nombre d’enseignants du public a
diminué dans la région notamment dans les départements de Dakar (6%) et de Pikine
(4%). Le département de Dakar est la seule circonscription où le personnel enseignant
a diminué (3%).
57%). Néanmoins dans le public, le personnel enseignant a été renforcé dans tous les
départements. Ce qui fait que le personnel enseignant de la région a augmenté de
5%.
Tableau IV. 26 : Evolution des effectifs du corps enseignant du moyen secondaire général selon le statut de
l’établissement et la circonscription administrative
Circonscription
2017 / 2018 2018 / 2019 Variation
Cycle
administrative
Public Privé Total Public Privé Total Public Privé Total
Département de Dakar 1006 1309 2315 948 1266 2214 -5,77 -3,28 -4,36
Département de
287 423 710 341 535 876 18,82 26,48 23,38
Guédiawaye
Moyen
Département de Pikine 899 1405 2304 866 1579 2445 -3,67 12,38 6,12
Département de
590 345 935 601 450 1051 1,86 30,43 12,41
Rufisque
Région de Dakar 2 782 3 482 6 264 2 756 3 830 6 586 -0,93 9,99 5,14
Département de Dakar 375 606 981 415 575 990 10,67 -5,12 0,92
Département de
462 358 820 466 453 919 0,87 26,54 12,07
Secondaire
Guédiawaye
Département de Pikine 378 1305 1683 444 1280 1724 17,46 -1,92 2,44
Département de -
476 237 713 662 103 765 39,08 7,29
Rufisque 56,54
Région de Dakar 1 691 2 506 4 197 1 987 2 411 4 398 17,50 -3,79 4,79
Département de Dakar
Département de
- - - - - - - - -
Guédiawaye
Département de Pikine - - - - - - - - -
Département de
- - - - - - - - -
Rufisque
Région de Dakar - - - - - - - - -
étant les principaux diplômes, la proportion des autres types de diplôme ne fait que
14% avec les titulaires de baccalauréat qui viennent juste après ceux qui ont eu la
Licence.
Tableau IV. 27 : Répartition du corps enseignant du moyen secondaire général par sexe et selon le diplôme
académique
Moyen-Secondaire (pour
Diplôme Moyen Secondaire département de Dakar
académique uniquement)
Hom. Fem. Ens. Hom. Fem. Ens. Hom. Fem. Ens.
Maîtrise et + 865 171 1036 1927 293 2220 539 101 640
Licence 1465 385 1850 1344 226 1570 391 75 466
DEUG 530 117 647 154 12 166 93 15 108
BAC 2130 707 2837 361 34 395 154 27 181
BFEM 193 33 226 70 2 72 34 4 38
CFEE 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Autre 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sans diplôme 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Total 5 183 1 413 6 596 3 856 567 4 423 1 211 222 1 433
Suivant le sexe, le pourcentage des filles dépasse toujours celui des garçons et a été
plus élevé en 2017-2018 (55%) qu’à l’année qui a suivi (51%).
Tableau IV. 28 : Répartition et évolution des effectifs d’élèves de l'enseignement du moyen secondaire général
selon le Statut de l’établissement, le cycle et le sexe, par circonscription administrative
Département de Rufisque
Public 15 064 12 378 27 442 54,89 5 449 4411 9860 55,26
2017/ 2018 Privé 4 019 3 880 7 899 50,88 1 115 1055 2170 51,38
Total 19 083 16 258 35 341 54,00 6 564 5466 12 030 54,56
Public 15 673 12 746 28 419 55,15 5 735 4458 10193 56,26
2018 / 2019 Privé 5 247 5 034 10 281 51,04 2 270 1919 4189 54,19
Total 20 920 17 780 38 700 54,06 8 005 6377 14 382 55,66
Public 4,04 2,97 3,56 5,25 1,07 3,38
Variation en % Privé 30,55 29,74 30,16 103,59 81,90 93,04
Total 9,63 9,36 9,50 21,95 16,67 19,55
Région de Dakar
Public 63 289 49 986 113 275 55,87 29 064 22501 51565 56,36
2017/ 2018 Privé 25 767 24 035 49 802 51,74 35 173 31779 66952 52,53
Total 89 056 74 021 163 077 54,61 64 237 54280 118 517 54,20
Public 62 071 57 702 119 773 51,82 25 037 24251 49288 50,80
2018 / 2019 Privé 41 956 40 627 82 583 50,80 22 028 21338 43366 50,80
Total 104 027 98 329 202 356 51,41 47 065 45589 92 654 50,80
Public -1,92 15,44 5,74 -13,86 7,78 -4,42
Variation en % Privé 62,83 69,03 65,82 -37,37 -32,86 -35,23
Total 16,81 32,84 24,09 -26,73 -16,01 -21,82
Suivant le statut des établissements, il est noté que dans tous les départements, les
écoles publiques sont plus fréquentées. Aussi, les filles restent majoritaires dans tous
les départements et à chacune des deux années dans les deux types d’établissements
sauf dans le département de Dakar en 2018-2019.
Par rapport au cycle secondaire, il accueille généralement moins d’élèves que le cycle
moyen. En 2018-2019, il a été dénombré dans les établissements secondaires, 92 654
élèves dont 47 065 filles et 45 589 garçons. Ces chiffres ont fortement baissé par
rapport à l’année scolaire qui a précédé. En effet, l’effectif total des élèves a diminué
de 22% en moyenne avec un recul des effectifs de 27% chez les filles et 16% chez les
garçons. Par ailleurs, paradoxalement, les établissements privés secondaires ont
accueilli moins d’élèves que les écoles publiques en 2017-2018. Cependant, cette
tendance s’est renversée en 2018-2019 avec une diminution importante des effectifs
des élèves du privé. Aussi, comme pour les cycles antérieurs, les filles ont été plus
nombreuses que les garçons.
Au niveau des départements, il ressort du tableau IV.28 que les tendances ont changé
suivant les années. En 2017-2018, il y a eu plus d’élèves dans le département de Pikine
(41%) alors qu’en 2018-2019, ce sont les établissements du département de Dakar
qui ont accueilli plus d’élèves (35% à Dakar contre 30% à Pikine).
Concernant les différentes filières, il faut noter que dès l’entrée au cycle secondaire,
les élèves sont orientés soit dans les séries littéraires, soit dans les séries scientifiques
et ceci dépend conjointement du choix de l’élève et de ses résultats obtenus à l’examen
du BFEM. Ainsi, il est constaté que la majorité des élèves sont dans les filières
littéraires. Les filières scientifiques sont moins suivies. Globalement, les séries
littéraires des établissements publics et privés ont compté 59 760 élèves en 2019 et
pour les séries scientifiques, 32 080 élèves y ont été dénombrés. Néanmoins, les écoles
publiques accueillent plus d’élèves des deux filières.
Tableau IV. 29 : Répartition des élèves de l'enseignement secondaire selon le Statut de l'établissement, le sexe,
la série et le niveau, par circonscription administrative en 2019
Quelle que soit la filière suivie, il est généralement constaté une diminution de l’effectif
des élèves en classe de première. Suivant le sexe, la supériorité des filles sur les
garçons n’a été notée que dans les filières littéraires. Dans les séries scientifiques, les
garçons apparaissent particulièrement plus nombreux.
Suivant que le cycle évolue, il est noté une diminution des Taux Brut de Scolarisation
(TBS). En 2018, le TBS global de la région de Dakar a été de 75% dans le cycle moyen
et 55% dans le cycle secondaire. A l’année suivante, ces TBS ont connu tous des
évolutions positives. En effet, dans le cycle moyen, la variation a atteint 2,22 points de
pourcentage alors que dans le cycle secondaire, elle a très faible (0,25 point de
pourcentage). Pour les deux cycles, la variation a été plus considérable chez les filles
que chez les garçons et d’ailleurs, le TBS des garçons du cycle secondaire a diminué
de 1,18 point de pourcentage. Par ailleurs, les indices de parité filles/garçons reflètent
tous une supériorité des garçons sur les filles puisqu’ils dépassent tous la valeur 1.
A l’échelle départementale, des disparités sont notées. Les TBS observés à Guédiawaye
apparaissent comme les meilleurs et ceci dans les deux cycles. Néanmoins, ces TBS
ont beaucoup chuté en 2019 dans le cycle secondaire particulièrement. En effet, dans
les établissements d’enseignement secondaire du département de Guédiawaye, le TBS
global a reculé de 7 points de pourcentage dont 6 points chez les filles et 9 points chez
les garçons de 2018 à 2019. En revanche, ces variations étaient minimes dans le cycle
moyen où le TBS global a baissé de moins d’un point de pourcentage en passant de
84,23% à 83,85%. Par ailleurs, les TBS les plus faibles ont été relevés dans le
département de Pikine. Il est respectivement suivi des départements de Rufisque et
de Dakar.
Tableau IV. 30 : Evolution des TBS et de l'Indice de parité du moyen et du secondaire selon le sexe, par
circonscription administrative
Indice de
Circonscription TBS TBS
Cycle Années TBS Filles parité
administrative Garçons Global
F/G
2018 77,08 84,26 80,80 1,09
Moyen 2019 78,15 86,47 82,45 1,11
Département de Variation en point de % 1,07 2,21 1,65 2,07
Dakar 2018 46,35 50,97 48,83 1,10
Secondaire 2019 45,49 52,00 48,99 1,14
Variation en point de % -0,86 1,03 0,16 -1,20
2018 77,56 90,73 84,23 1,17
Moyen 2019 76,36 91,20 83,85 1,19
Département de Variation en point de % -1,20 0,47 -0,38 -0,39
Guédiawaye 2018 90,39 98,31 94,53 1,09
Secondaire 2019 81,32 92,94 87,39 1,14
Variation en point de % -9,07 -5,37 -7,14 0,59
2018 55,21 65,46 60,39 1,19
Moyen 2019 56,57 66,74 61,69 1,18
Etant donné que le TBS ne renseigne que sur l’intensité de la scolarisation, il est
important d’analyser les taux de flux comme effectué dans le cycle élémentaire. Ainsi,
il s’agira de voir l’évolution des taux de promotion, de redoublement et d’abandon de
la classe de 6ème à la classe de terminale au cours de l’année 2019.
Durant tout le cycle moyen secondaire, les taux de promotion ont varié entre 81% et
88% au niveau de la région de Dakar dont les taux les plus faibles ont été relevés
entre les classes de 3ème et de 2nde : 81,97% et 81,05% respectivement.
Paradoxalement, le taux de promotion le plus élevé a été enregistré lors du passage
en classe de Terminale. Parallèlement, les redoublements ont été aussi plus intenses
dans ces classes d’examen et plus encore en Terminale.
Tableau IV. 31 : Répartition des flux selon le niveau d’étude par circonscription administrative (%)
Circonscription
Indicateurs de flux 6ème 5ème 4ème 3ème 2nde 1ère Tle
administrative
taux de promotion 88,99 88,59 79,40 70,00 82,55 101,63
Département de
taux de redoublement 8,86 8,88 12,56 13,84 8,48 9,01 14,90
Dakar
taux d'abandon 2,15 2,52 8,04 16,15 8,97 -10,64
taux de promotion 103,74 90,40 101,74 99,09 97,77 86,49 126,21
Département de
taux de redoublement 13,81 10,99 12,60 14,56 8,65 6,61 17,96
Guédiawaye
taux d'abandon -17,55 -1,39 -14,34 -13,65 -6,42 6,90 -44,17
taux de promotion 80,44 85,34 86,76 78,37 57,09 80,15 95,44
Département de
taux de redoublement 10,96 12,72 14,87 18,28 15,61 11,64 24,21
Pikine
taux d'abandon 8,60 1,94 -1,63 3,35 27,30 8,21 -19,65
taux de promotion 87,95 84,33 80,43 86,79 84,97 75,25
Département de
taux de redoublement 5,93 11,70 12,05 15,67 19,57 13,21 15,03
Rufisque
taux d'abandon 0,35 3,62 3,89 -6,35 1,82 9,72
taux de promotion 88,07 88,06 81,97 81,05 88,31
Région de Dakar taux de redoublement 9,89 11,07 13,02 15,59 13,08 10,12 18,03
taux d'abandon 0,86 -1,08 2,44 5,88 1,57
Au niveau régional, les taux de réussite moyens sont très faibles et n’ont même pas
atteint 50%. Pour l’examen du BFEM, le taux de réussite a été évalué à 46% en 2018
et à 40% en 2019 soit une diminution de 6 points de pourcentage. Ces taux sont
encore plus faibles à l’examen du baccalauréat où ils ont été estimés à 37% en 2018
et 41% en 2019. Au BFEM comme au baccalauréat, les taux de réussite des garçons
restent meilleurs que ceux des filles bien qu’en terme de scolarisation, les filles
prédominent dans les établissements des cycles moyen et secondaire.
Tableau IV. 32 : Évolution de la proportion des admis au BFEM et au BAC selon le sexe et par circonscription
administrative
BFEM BAC
Circonscription Variation Variation
Sexe 2017 / 2018 / 2017 / 2018 /
administrative (en point (en point
2018 2019 2018 2019
de %) de %)
Garçons 54,06 47,40 -6,66 40,40 44,40 4,00
Département de Dakar Filles 50,95 46,90 -4,05 41,00 43,20 2,20
Ensemble 52,24 47,10 -5,14 40,80 42,80 2,00
Garçons 42,73 37,24 -5,49 38,10 45,20 7,10
Département de
Filles 40,88 33,42 -7,46 36,76 39,90 3,14
Guédiawaye
Ensemble 41,66 34,97 -6,69 37,40 42,30 4,90
Garçons 47,18 43,52 -3,66 38,90 45,50 6,60
Département de Pikine Filles 43,92 40,42 -3,50 36,20 40,00 3,80
Ensemble 45,28 41,69 -3,59 37,40 42,50 5,10
Garçons 49,20 37,80 -11,40 35,34 38,90 3,56
Département de Rufisque Filles 42,04 36,20 -5,84 33,34 35,00 1,16
Ensemble 45,06 36,80 -8,26 34,25 36,50 2,25
Garçons 48,29 41,49 -6,80 38,19 43,50 5,32
Région de Dakar Filles 44,45 39,24 -5,21 36,83 39,40 2,58
Ensemble 46,06 40,14 -5,92 37,46 41,03 3,56
Lycée technique 2 0 2
Source : Rapport national sur l’emploi la formation professionnelle technique et l’artisanat, page 9
Tableau IV. 34 : Répartition des établissements de FPT selon le statut et la circonscription administrative
Inspection académique public privé Total
Dakar 9 26 35
Pikine-Guédiawaye 3 66 69
Rufisque 4 12 16
Région 16 104 120
Source : Rapport national sur l’emploi la formation professionnelle technique et l’artisanat, page 10
IV.4.2. LE PERSONNEL
En 2019, le personnel enseignant des établissements de FPT a été dénombré à 2 122
dont 1 690 hommes et 432 femmes. La majeure partie d’entre eux sont dans des
établissements privés (1 383 sur 2 122 soit 65%). Aussi, la prédominance des hommes
sur les femmes reste quel que soit le type d’établissement.
Source : Rapport national sur l’emploi la formation professionnelle technique et l’artisanat, page 41
Par ailleurs, il faut noter que comme dans les autres cycles, les enseignants des
établissements publics de FPT ont également différents statuts : contractuels,
fonctionnaires et vacataires. Dans toute la région, les vacataires apparaissent comme
le groupe minoritaire (9 sur 739). Plus de la moitié des enseignants recensés en 2019
ont le titre de fonctionnaire (73%) et les contractuels n’ont représenté que 25%.
Egalement, au niveau des départements, la même structure de la répartition des
enseignants des établissements de FPT est obtenue quel que soit le sexe (cf. tableau
IV.36).
Tableau IV. 36 : Répartition du personnel des établissements publics selon le sexe et leur statut
Source : Rapport national sur l’emploi la formation professionnelle technique et l’artisanat, page 41
Par rapport à la répartition des apprenants suivant le sexe, il ressort du tableau ci-
après que quel que soit le statut de l’établissement et le type, les garçons prédominent.
Dans les lycées techniques, ces derniers ont fait 79% de l’effectif total des apprenants
et 67% dans les CFP. Ainsi, les filles sont beaucoup plus présentes dans les CFP.
D’ailleurs, dans certaines académies comme celles de Dakar et de Pikine-Guédiawaye,
les filles ont prédominé sur les garçons notamment dans les CFP privés (voir tableau
IV.37).
Tableau IV. 37 : Répartition des apprenants inscrits dans les établissements de FPT de la région de Dakar en 2019
selon le sexe et l'inspection académique
Public Privé
Inspection Lycée technique CFP CFP Total
académique Total général
Fille Garçon Garço Garço
Total Filles Total Filles Total
s s ns ns
Dakar 283 1259 1542 2015 4352 6367 7909 13371 13227 26598 34507
Pikine-
651 2205 2856 381 7 388 3244 4637 1481 6118 9362
Guédiawaye
Rufisque 0 0 0 576 333 909 909 1073 1280 2353 3262
Région 934 3464 4398 2972 4692 7664 12062 20218 27096 39944 52006
Source : Rapport national sur l’emploi la formation professionnelle technique et l’artisanat, page 19
Quant aux Instituts et écoles supérieurs publics, ce sont : le Centre d'Etude des
Sciences et Techniques de l'Information (CESTI), l’Ecole des Bibliothécaires, Archivistes
et Documentalistes (EBAD), l’Ecole Normale Supérieure d'Enseignement Technique et
Professionnel (ENSEPT), l’Ecole Supérieure Polytechnique (ESP), l’Institut National
Supérieur de l'Education Populaire et du Sport (INSEPS), l’Institut Fondamental
d’Afrique Noire (IFAN), l’Institut de Français pour les Etudiants Etrangers (IFEE),
l’Institut de Recherches sur l’Enseignement de la Mathématique, de la Physique et de
la Technologie (IREMPT), l’Institut de Pédiatrie Sociale (IPS), l’Institut des Sciences de
l’Environnement (ISE), l’Institut de formation et de recherche en Population
Développement et Santé de la reproduction (IPDSR), le Centre de Linguistique
Appliquée de Dakar (CLAD), l’Institut Universitaire de Pêche et d’Aquaculture (IUPA),
l’Institut de Santé et Développement (ISED), le Centre d’Etudes et de Recherches sur
les Energies Renouvelables (CERER).
publics et 138 privés. Parmi ces établissements, les universités n’ont représenté que
21 avec 7 seulement qui appartiennent à l’Etat. Aussi, la quasi-totalité des autres
établissements d’enseignement supérieur sont privés (124 sur 126). Enfin, de 2018 à
2019, il n’y a eu qu’un seul nouvel établissement amenant ainsi le nombre d’universités
publiques de 6 à 7. De plus, que le nombre d’établissements privés a diminué de 2017
à 2019 en passant de 149 à 138.
Tableau IV. 38 : Répartition et évolution du nombre d’établissements d’enseignement supérieur selon le type et le
statut
Type établissement Statut 2017/2018 2018/2019 Variation en %
Public 6 7 16,67
Universités Privé9
14 14 0,00
Total 20 21 5,00
Public 2 2 0,00
Autres établissements
Privé 124 124 0,00
d'enseignement supérieur
Total 126 126 0,00
Public 8 9 12,50
Total Privé 138 138 0,00
Total 146 147 0,68
Concernant les EES privés, les statistiques sur le personnel enseignant sont toujours
difficiles à avoir à cause de la non maitrise des flux de ce personnel.
Tableau IV. 39 : Répartition et évolution du nombre d’enseignants dans les établissements d’enseignement
supérieur selon le type et le statut
Type établissement Statut 2017/2018 2018/2019
Masculin ND 1803
EES10 publics (enseignants permanents) Féminin ND 328
Total 2 218 2 131
Masculin ND ND
EES privés Féminin ND ND
Total ND ND
Masculin ND ND
Total Féminin ND ND
Total ND ND
Source : Données 2019, Direction générale de l’Enseignement Supérieur
9
Il s’agit d’établissements privés d’enseignement supérieur qui porte le terme « université » dans leur appellation
10
Établissements d’enseignement supérieur
Concernant les EES privés, il y a été recensé un nombre de 67 061 étudiants. Dans
ces types d’établissements, l’écart entre l’effectif des hommes et celui des femmes
est moins important par rapport aux EES publics. En effet, l’effectif des femmes a été
de 32 048 contre 35 160 pour les hommes.
Parlant des étudiants qui sont exclusivement au niveau de l’université Cheikh Anta Diop
de Dakar, ils ont été au nombre de 79 141 durant l’année scolaire 2018-2019 et de
79 090 en 2017-2018.
Tableau IV. 41 : Répartition et évolution des effectifs d’étudiants de l’UCAD selon le sexe
Ces étudiants peuvent être répartis selon les différents niveaux d’étude existant à
l’UCAD. Jusqu’au niveau de Master 1, il est constaté que l’effectif des étudiants diminue
CONCLUSION
Le système éducatif de la région de Dakar est très dynamique. En effet, d’une année
à une autre, divers changements apparaissent au niveau des statistiques des différents
indicateurs étudiés. Il s’agit notamment des infrastructures, du personnel, des effectifs
et de la performance éventuellement au niveau des cycles scolaires.
D’après les résultats analysés, des efforts remarquables sont en train d’être menés par
rapport aux infrastructures scolaires avec celles de la petite enfance, de l’élémentaire
et moyen-secondaire général qui ont vu leur nombre augmenter de 6%, 4% et 7%
respectivement entre les années scolaires 2017-2018 et 2018-2019. Cette évolution
est également observée au niveau des Centres de Formations Professionnelles et un
peu dans les établissements d’enseignement supérieur. Cependant, le nombre
d’enseignants en fonction n’a pas été renforcé dans tous les cycles. En effet, une
diminution de l’effectif du personnel enseignant a été notée dans le cycle de
l’élémentaire plus particulièrement dans le privé.
Quant aux effectifs des élèves, ils ont naturellement évolué positivement sauf au
niveau du cycle secondaire où le nombre d’élèves inscrits a baissé de 22% en 2018-
2019.
INTRODUCTION
Aujourd’hui, le Sénégal s’investit dans une politique de santé qui vise à travers la
constitution disposant en son article 17 que « ...l’Etat et les Collectivités territoriales
ont le devoir de veiller à la santé physique et morale de la famille et, en particulier,
des personnes handicapées et des personnes âgées. L’Etat garantit aux familles en
général, et à celles vivant en milieu rural en particulier, l’accès aux services de santé
et au bien-être... ». Ainsi, son champ d’action inclut tous les systèmes de promotion
de la santé, de prévention des maladies, de lutte contre des maladies (médecine et
soins) et de réadaptation.
Au total, 10 postes de santé sans maternité ont été éliminés dans la région de Dakar
dont 7 dans le département de Dakar, 1 dans le département de Pikine et 2 dans le
département de Rufisque. Ainsi, la région s’est retrouvée avec 49 postes de santé sans
maternité avec 24 dans le département de Dakar, 6 à Guédiawaye, 8 à Pikine et 11 à
Rufisque.
Quant à la création des postes de santé complets, elle a plus concerné les
départements de Pikine et de Rufisque qui en ont eu respectivement 6 et 5 nouveaux
faisant ainsi passer le nombre de postes de santé complets de la région de 63 à 75.
Par ailleurs, il ressort de l’analyse du tableau V.1, une répartition inégale des
infrastructures au sein des circonscriptions administratives. En effet, près de 60% des
hôpitaux sont concentrés dans le département de Dakar (8 sur 14 des hôpitaux)
pendant que chacun des autres départements n’en ont que 2. Egalement, la majorité
des centres de santé et des postes de santé sans maternité sont concentrés dans le
département de Dakar. En 2019, le département de Dakar a compté 17 centres de
santé et 24 postes de santé sans maternité. Néanmoins, les postes de santé complets
sont de loin plus fréquents dans les départements de Pikine et de Rufisque où leur
nombre y a connu une hausse moyenne de 21% dans chacun des départements. Outre
ceci, il est constaté que les maternités isolées et les cases de santé n’existent que dans
les départements de Pikine et de Rufisque.
Globalement, dans la région de Dakar, les infrastructures sont plus nombreuses dans
les départements de Pikine et de Rufisque avec surtout les postes de santé complets
et les cases de santé. Ces derniers ne sont en général que des petits établissements
de santé. En revanche, la quasi-totalité des grandes structures sanitaires sont
retrouvées dans le département de Dakar.
Par rapport aux structures de santé privées, elles ne sont pas toutes connues et d’après
le tableau V.2, l’effectif de celles qui sont connues est resté le même de 2018 à 2019.
Les différents types de structures de santé privées répertoriés sont : les hôpitaux, les
cliniques, les postes de santé, les cabinets de spécialistes, les cabinets généralistes,
les postes de santé d’entreprise et les officines de pharmacie.
Dans la région de Dakar, il a été dénombré 793 structures de santé privées dont plus
de la moitié sont concentrées dans le département de Dakar (489 soit 62%). Les
départements de Pikine, Guédiawaye et Rufisque en ont détenu respectivement : 183
(23%), 62 (8%) et 59 (7%). Parmi les différents types de structures sanitaires privées
existants, les officines de pharmacie dominent largement (55%). Ils s’en suivent les
cabinets généralistes (27%) puis les postes de santé d’entreprise (7%). Les autres
types de structures représentent au plus 5%. Cette structures de répartition est
quasiment le même dans tous les départements.
Tableau V. 2 : Répartition des structures sanitaires privées selon le type, par département
Structures Région de
Année Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque
sanitaires privées Dakar
2018 1 0 0 0 1
Hôpital 2019 1 0 0 0 1
Variation en % 0,00 - - - 0,00
2018 18 3 4 1 26
Clinique 2019 18 3 4 1 26
Variation en % 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
2018 9 7 19 5 40
Poste de santé
2019 9 7 19 5 40
connu
Variation en % 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
2018 13 0 4 0 17
Cabinet de
spécialiste 2019 13 0 4 0 17
Connu Variation en % 0,00 - 0,00 - 0,00
2018 182 4 26 6 218
Cabinet de
2019 182 4 26 6 218
généraliste connu
Variation en % 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
2018 33 1 10 8 52
Poste de santé
2019 33 1 10 8 52
d’entreprise
Variation en % 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
2018 233 47 120 39 439
Officine de
2019 233 47 120 39 439
Pharmacie
Variation en % 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
2018 489 62 183 59 793
Total 2019 489 62 183 59 793
Variation en % 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Le Sénégal est connu par son grand retard par rapport à l’atteinte des normes
préconisées par l’OMS en termes de couverture en infrastructures sanitaires. Ainsi, la
carte sanitaire de la région de Dakar, rapportée à la population régionale estimée à
3 732 282 en 2019, donne des indicateurs de couverture qui sont en deçà des normes
de l’OMS. En effet, conformément aux normes de l’OMS, un poste de santé est destiné
à une population de 10 000 hbts, un centre de santé pour 50 000 hbts et un hôpital
pour 150 000 hbts. Ainsi, la région de Dakar accuse un grand retard en matière
d’infrastructures sanitaires expliquant alors le surpeuplement continu constaté dans
les structures de santé publiques. En 2019, le nombre d’habitants par poste de santé,
par centre de santé et par hôpital a été respectivement de 30 099 hbts, 155 512 hbts
et 266 592 hbts dans la région de Dakar. Par conséquent, il convient à l’Etat du Sénégal
de fournir davantage des efforts afin de combler ce gap pour une meilleure prise en
charge de la santé de population.
Tableau V. 3 : Indicateurs de couverture sanitaire des populations
les soins médicaux, il y a les secrétaires qui ont été de 292 agents, les chauffeurs (139)
et les cuisiniers (22).
Tableau V. 4 : Répartition du personnel des structures de santé publiques selon la qualification professionnel et la
circonscription administrative en 2019
Région EPS EPS EPS EPS Proportion
Personnel Hôpitaux Ensemble
Médicale Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque (%)
Administrateur 0 11 8 1 1 1 11 0,15
Médecin
24 69 78 11 2 2 93 1,27
généraliste
Médecin
43 443 376 49 36 25 486 6,65
spécialiste
Pharmacien-
1 22 21 0 1 1 23 0,31
Biologiste
Chirurgien-
27 37 43 9 7 5 64 0,88
Dentiste
Assistant social 18 47 43 5 12 5 65 0,89
Aide social 10 13 16 1 3 3 23 0,31
Intendant 0 2 2 0 0 0 2 0,03
Commis. Adm. 12 80 63 7 15 7 92 1,26
Tech. Sup. de
99 397 355 403 53 45 856 11,72
santé
Sage-femme 337 211 300 45 135 68 548 7,50
Infirmier 305 633 654 58 133 93 938 12,84
Aide infirmier 519 1 104 1 208 72 204 139 1623 22,22
Agent Hygiène 71 7 22 9 30 17 78 1,07
Agent sanitaire 1 1 2 0 0 0 2 0,03
ASC-Matrone 3 0 0 0 2 1 3 0,04
Cuisinier 0 22 22 0 0 0 22 0,30
Secrétaire 21 271 240 16 29 7 292 4,00
Chauffeur 62 77 74 11 30 24 139 1,90
Autres 319 1 626 1 368 202 210 165 1945 26,63
Total 1 872 5 073 4 895 899 903 608 7305 100,00
totalité (pour certaines) est dans le département de Dakar sauf pour les Techniciens
Supérieurs de la Santé et les agents d’hygiène qui ont prédominé respectivement à
Guédiawaye et à Pikine. Par ailleurs, il ressort du tableau que le département de
Guédiawaye n’a eu aucun pharmacien biologiste en 2019 et les départements de Pikine
et de Rufisque n’en ont eu qu’un pendant que le département de Dakar en détient 21
agents.
Tableau V. 5 : Répartition et évolution des effectifs personnel clé des structures de santé selon la qualification
professionnelle et le niveau de couverture
Type de personnel clé Année Structures de Couverture Normes OMS
santé
2018 650 5742 1 méd. pour
Médecins 2019 579 6446 10 000 hbts
variation en % -10,92 12,26
2018 537 3326
1 SF pour
Sages-femmes 2019 548 3260
6 000 FAR
variation en % 2,05 -2,01
2018 931 4009
1 INF/AS pour
Infirmiers ou agents sanitaires 2019 940 3971
3 000 hbts
variation en % 0,97 -0,96
2018 509
Tech. Sup. de Santé. 2019 496
variation en % -2,55
2018 128
Agents d'hygiène et assimilés 2019 78
variation en % -39,06
2018 94
Assistants et aides sociaux 2019 88
variation en % -6,38
2018 2849
Total 2019 2729
variation en % -4,21
En 2019, l’effectif du personnel clé travaillant dans les structures de santé a été évalué
à 2 729 tandis qu’en 2018, leur nombre a été de 2 849. Cette baisse de l’effectif du
personnel clé est imputable à la diminution du nombre d’agents d’hygiène et assimilés
(qui est passé de 128 à 78 soit une variation de -39%), du nombre de médecins
(de 650 à 579 soit -11%), du nombre d’assistants et d’aides sociaux (de 94 à 88 soit
-6%) et du nombre de Techniciens de la Santé (de 509 à 496 soit -3%).
Dans cette partie, il s’agira spécifiquement d’en analyser les principaux à savoir : les
indicateurs de suivi de la grossesse, ceux liés à l’accouchement et des suites de
couches et les indicateurs liés à la planification familiale.
Tableau V. 6 : Evolution des principaux indicateurs de santé de la reproduction de la région selon les districts.
dép. de Région
dép. de
dép. de Dakar Guédia dép. de Pikine de
Rufisque
waye Dakar
Keur Yeu Dia
Pikin Rufis Total
Indicateurs Année Centre Nord Ouest Sud Guédia. Mass Mbao mbe mnia
e que Région
ar ul dio
Taux de 2018 76 66 81 100 83 92 85 75 64 95 83 80
consultations 2019 72 63 68 100 85 100 82 70 72 100 92 82
prénatales
Variation en
(CPN 1 -3,60 -3,00 -13,00 0,00 2,00 8,00 -3,00 -4,50 8,00 5,00 9,00 2,00
point de %
contact)
2018 54 55 50 65 59 51 53 62 70 50 78 58
Taux
2019 50 48 54 57 59 55 65 56 65 27 71 55
d’achèvement
Variation en
en CPN4 -3,80 -6,80 4,50 -7,90 -0,10 4,30 12,00 -6,20 -5,40 -23 -7,30 -3,00
point de %
Taux 2018 74 65 109 153 70 70 78 30 33 82 56 73
d’accoucheme 2019 72 69 106 160 76 82 78 31 38 91 60 78
nt dans les
Variation en
structures -2,80 4,10 -3,00 7,00 6,10 12,30 0,00 0,80 5,30 9,30 3,90 5,00
point de %
sanitaires
2018 10338 12161 9862 11205 9809 6954 11336 4221 3708 12593 3117 95304
Accouchement
2019 10236 13162 9805 11956 10690 8419 11476 4487 4281 13869 3387 101768
s à la
Variation en
maternité -0,99 8,23 -0,58 6,70 8,98 21,07 1,24 6,30 15,45 10,13 8,66 6,78
%
2018 213 371 210 168 163 217 250 231 83 324 124 2354
Accouchement
2019 198 417 195 175 162 246 241 236 104 515 125 2614
s à domicile
Variation en
vus -7,04 12,40 -7,14 4,17 -0,61 13,36 -3,60 2,16 25,30 58,95 0,81 11,05
%
2018 10551 12532 10072 11373 9972 7128 11586 4452 3791 12917 3264 97638
Total
2019 10434 13579 10000 12131 10852 8665 11717 4723 4385 14384 3512 104382
accouchement
Variation en
s -1,11 8,35 -0,71 6,66 8,82 21,56 1,13 6,09 15,67 11,36 7,60 6,91
%
Accouchement 2018 10338 12161 9862 11205 9801 6911 11200 4081 3655 12535 2963 94712
s Assistés par 2019 10216 13162 9805 11299 10977 8334 11293 4469 4194 13513 3290 100552
un personnel Variation en
-1,18 8,23 -0,58 0,84 12,00 20,59 0,83 9,51 14,75 7,80 11,04 6,17
qualifié %
2018 9020 10250 6319 3534 8916 6455 8233 4032 3648 7823 2850 71080
Accouchement
2019 8413 10124 6319 3683 9018 7826 6375 4289 4180 9052 3240 72519
s réalisés avec
Variation en
partogramme -6,73 -1,23 0,00 4,22 1,14 21,24 -22,57 6,37 14,58 15,71 13,68 2,02
%
2018 8177 10129 6880 6414 8639 6776 9527 4159 3576 10876 2928 78081
Accouchement
2019 8200 11073 8089 7015 9130 8073 8456 4453 4192 11974 3291 83946
réalisés avec
Variation en
GATPA 0,28 9,32 17,57 9,37 5,68 19,14 -11,24 7,07 17,23 10,10 12,40 7,51
%
2018 2336 1682 1531 3149 1021 6 1762 0 0 1170 0 12657
2019 2060 1861 1560 3622 1071 95 1949 0 1 1257 0 13476
Césarienne
Variation en 1483,
-11,82 10,64 1,89 15,02 4,90 10,61 7,44
% 33
2018 14 9 17 43,20 7 NA 12 NA NA 7,50 NA 16,00
Taux de 2019 14,40 10 17 49,00 7 1 14 NA 0 9,00 NA 13,50
césarienne Variation en
0,40 1,00 0,00 5,80 0,00 - 2,00 - - 1,50 - -2,50
point de %
Taux 2018 20,58 19,67 21,45 30,90 23,44 28,20 25,90 26,40 18 30,40 20,90 24
d’utilisation de 2019 22,00 21,00 22,00 13,00 28,00 30,00 20,00 31,00 14 29,00 26,00 23
méthodes Variation en
contraceptives 1,42 1,33 0,55 -17,90 4,56 1,80 -5,90 4,60 -4,00 -1,40 5,10 -1,00
point de %
2018 8553 9511 9322 11340 9492 6895 11112 4532 3241 12260 3112 89370
2019 8140 10240 9753 10750 9974 7757 9837 4650 4685 14080 4141 94007
CPON1
Variation en
-4,83 7,66 4,62 -5,20 5,08 12,50 -11,47 2,60 44,55 14,85 33,07 5,19
%
2018 9778 4981 3551 4752 4875 4963 6698 3763 2694 10061 2493 58609
2019 6624 5751 3441 6069 6422 5328 6484 4167 3222 11093 2836 61437
CPON2
Variation en
-32,26 15,46 -3,10 27,71 31,73 7,35 -3,19 10,74 19,60 10,26 13,76 4,83
%
2018 6032 3160 2138 2430 2744 2572 3946 2743 1918 3176 1135 31994
2019 3183 3263 2219 2758 3839 3000 4354 2910 2513 4008 1342 33389
CPON3
Variation en
-47,23 3,26 3,79 13,50 39,91 16,64 10,34 6,09 31,02 26,20 18,24 4,36
%
Durant les deux années sous-revues (2018 et 2019), les taux de premières
Consultations Prénatales enregistrés ont été respectivement de 80 et 82% dans la
région de Dakar. Ces taux sont en deçà de l’objectif national fixé à au moins 95%.
Ainsi, il reste encore à sensibiliser davantage les femmes à faire recours aux services
des CPN dès les premiers moments de grossesses. En outre, pour diverses raisons,
beaucoup de femmes ne font pas la totalité des quatre CPN obligatoires. Ainsi, les taux
d’achèvement en CPN4 ont été évalués à 58% en 2018 et à 55% en 2019. Ainsi, la
région de Dakar a dépassé l’objectif national fixé à 45%.
Dans le département de Dakar, le district Sud a eu les meilleurs taux de CPN1 avec
100% dans les deux années étudiées et le district nord a enregistré les taux les plus
faibles (66% en 2018 et 63% en 2019). Quant aux districts centre et ouest, ils ont eu
respectivement des taux de 76% et de 81% en 2018 ayant baissé de 5% et de 16%
en 2019. Pour le département de Guédiawaye qui ne compte qu’un seul district, il a eu
des taux de CPN1 supérieur à la moyenne régionale (83% et 85%). Au niveau du
département de Pikine, les taux les plus faibles ont été relevés dans les districts de
Yeumbeul (64%) et de Pikine (70%). Par ailleurs, les taux de ses autres districts sont
supérieurs à ceux de la région et c’est aussi le même cas pour le département de
Rufisque. Dans l’ensemble, il y a uniquement 3 districts qui ont atteint l’objectif national
(au moins 95%) et il s’agit des districts sud, Keur Massar et Rufisque (en 2019
particulièrement).
Pour les accouchements, ils n’ont pas toujours eu lieu dans les structures de santé.
Dans la région de Dakar, les taux d’accouchement ayant eu lieu dans des structures
sanitaires ont été respectivement de 73% et de 78% durant les deux années étudiées.
Ainsi, les taux d’accouchement dans les structures de santé n’ont pas atteint l’objectif
national (81%). Au total, il y a eu 97 638 accouchements dans la région de Dakar en
2018 et 104 382 en 2019 incluant respectivement 2 354 et 2 614 accouchements à
domicile vus. Au niveau des districts, les taux d’accouchement enregistrés entre 2018
et 2019 ont varié entre 30% et 160%. Les faibles taux peuvent impliquer un
déplacement des femmes qui devaient accoucher dans un district vers un autre district.
De même, les taux élevés dans un district donné peuvent être liés à l’accouchement
de femmes provenant d’autres districts. De façon générale, les plus faibles taux ont
été relevés dans les districts de Pikine (30% en 2018 et 31% en 2019) et de Yeumbeul
(33% en 2018 et 38% en 2019). Dans les autres districts du département de Pikine,
les taux d’accouchement ont varié entre 70% et 82%. Les meilleurs taux
d’accouchement de la région ont été obtenus dans le département de Dakar
notamment dans ses districts ouest (109% en 2018 et 106% en 2019) et sud (153%
en 2018 et 160% en 2019). Quant aux districts centre et nord dudit département, ils
ont eu des taux d’accouchement respectifs de 76% et de 66% en 2018 puis ont
diminué de 4% et 3% chacun en 2019.
Aussi, la totalité des accouchements à la maternité n’ont pas été assistées par un
personnel qualifié. En effet, d’après les résultats consignés dans le tableau V.6, sur les
101 768 accouchements ayant eu lieu à la maternité en 2019, les 1 246 n’ont pas été
assistés par un personnel qualifié.
Dans la région de Dakar, le recours à ces pratiques n’est pas encore effectif. En effet,
sur l’ensemble des accouchements ayant eu lieu à la maternité, 75% ont été réalisés
avec partogramme en 2018 et 71% en 2019. Cependant, les taux d’utilisation du
GAPTA sont meilleurs (82% en moyenne). Au niveau des districts, les plus faibles taux
d’utilisation de partogramme et de GAPTA ont été enregistrés dans le district sud du
département de Dakar (31% pour le partogramme et 58% pour le GAPTA). Par contre,
les meilleurs taux d’utilisation de ces méthodes ont été relevés dans le département
de Pikine notamment dans le district de Yeumbeul pour le partogramme et le district
de Pikine pour le GAPTA.
Pour ce qui est du taux de césarienne évalué à 15% en moyenne (14,75%), il est en
phase avec l’objectif national qui se situe entre 5 et 15% des accouchements attendus
et le district sud s’affiche encore devant avec un taux de césarienne de 49% en 2019.
S’agissant des consultations postnatales, sur l’ensemble des femmes ayant accouché
en 2019, 90% d’entre elles ont effectué leur première consultation post-natale tandis
que pour la deuxième consultation, 59% femmes ont eu à le faire. La troisième
consultation postnatale est la moins respectée avec seulement 32% des accouchées
l’ayant fait.
totalité des vaccins n’ont pas été satisfaisants au niveau régional. En effet, l’objectif
de 90% n’a été atteint que pour le BCG en 2019. Néanmoins, en dehors des vaccins
antitétaniques (VAT), pour chaque vaccin, il y a des districts sanitaires qui ont eu à
dépasser la cible (voir tableau V.7 chiffre en gras). Par ailleurs, il y a également des
districts dans lesquels le taux de couverture n’a été atteint pour aucune vaccination. Il
s’agit notamment du district centre (département de Dakar) et du district de Yeumbeul.
Dans le district de Guédiawaye et le district sud de Dakar, l’objectif n’est atteint que
pour le BCG.
Par rapport aux abandons des vaccins du BCG et du Penta 1 à 3, le seuil de 10% a été
dépassé dans les districts suivants : Nord, Ouest et Sud du département de Dakar,
Mbao et Guédiawaye.
Tableau V. 7 : Evolution des Taux de couverture vaccinale et d’abandon selon l’antigène le district sanitaire et les
objectifs fixés en années 2018 et 2019
Ke
Ce ur Guéd Yeu Région
Antigèn Anné Nor Ou Pikin Rufis Diamn Objecti
ntr Sud Mbao Ma iawa mbe de
e e d est e que iadio fs
e ssa ye ul Dakar
r
Taux de couverture vaccinale
2018 81 82 95 92 69 65 73 87 83 71 - 79 90
BCG
2019 76 124 94 107 107 70 107 107 105 88 60 93 90
2018 75 70 76 73 93 83 72 69 77 77 - 74 90
PENTA 1
2019 80 95 82 71 90 84 104 84 102 96 68 87 90
2018 72 67 73 73 84 68 69 68 76 75 - 72 90
PENTA 2
2019 76 78 76 72 89 77 106 79 103 96 70 84 90
2018 74 75 77 71 71 72 69 73 77 79 - 74 90
PENTA 3
2019 79 96 55 72 74 66 81 78 81 95 53 76 90
Rougeol 2018 74 80 68 76 62 76 62 66 69 73 - 70 90
e 2019 80 95 82 73 90 84 104 84 102 96 68 87 90
2018 76 110 86 78 66 72 58 64 67 77 - 74 90
ECV
2019 77 107 82 73 87 80 103 57 98 95 50 86 90
2018 74 80 68 76 62 76 62 66 69 73 - 70 90
VAR
2019 80 95 82 73 90 84 104 84 102 96 68 87 90
Fièvre 2018 78 85 74 73 67 80 70 73 80 82 - 76 90
Jaune 2019 76 93 82 71 82 79 103 69 96 94 65 83 90
2018 75 70 76 73 93 83 72 69 77 77 - 74 90
VPO 1
2019 80 95 82 71 90 84 104 84 102 96 68 87 90
2018 72 67 73 73 84 68 69 68 76 75 - 72 90
VPO 2
2019 76 78 76 72 89 77 106 79 103 96 70 84 90
2018 74 76 77 87 71 69 69 72 78 79 - 73 90
VPO 3
2019 79 96 55 72 74 66 81 78 81 95 53 76 90
2018 48 43 39 86 34 29 20 40 33 27 - 38 90
VAT1
2019 43 42 41 74 34 30 19 40 37 32 28 37 90
2018 79 69 76 93 73 74 48 69 76 64 - 70 90
VAT2
2019 77 70 70 81 69 79 44 74 82 73 48 70 90
2018 ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND
VAT3
2019 ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND
Taux d’abandon
BCG/RR 2018 5 -3 23 16 4 -22 5 17 5 -13 - 4 0-10
1 2019 -3 25 14 33 4 -17 5 24 5 -6 -11 8 0-10
2018 2 -6 -1 0 16 1 5 -4 -1 -2 - 2 0-10
P1/P3
2019 3 -6 -5 -2 13 -2 3 0 5 3 9 12 0-10
Ces résultats impliquent que des efforts restent encore à consentir pour inciter les gens
à respecter les rendez-vous de vaccination de leurs enfants. Toutefois, ces
manquements pourraient être dus à la non maitrise de la population cible dans les
différentes localités, à la présence de communautés étrangères parfois réticentes à la
vaccination et au recours des structures privées par une certaine partie de la
population.
161 357 en 2019), très peu d’entre elles ont présenté le paludisme (174 en 2018 et
116 en 2019).
Tableau V. 8 : Evolution de la situation des Malades vus en Consultation Externe selon la catégorie de malades,
par district
Enfants de moins Patients âgés de 5 Femmes enceintes
Ensemble
de 5 ans ans et + malades
confirmé (par
confirmé (par
confirmé (par
Nb. de cas de
Nb. de cas de
Nb. de cas de
Nb. de cas de
confondues)
confondues)
confondues)
confondues)
Nb. total de
Nb. total de
Nb. total de
Nb. total de
paludisme
paludisme
paludisme
paludisme
affections
affections
affections
affections
Districts Année
TDR)
TDR)
TDR)
TDR)
2018 44038 226 165806 3561 5454 43 215298 3830
Sud 2019 49018 131 237133 2613 2464 12 288615 2756
Variation en % 11,31 -42,04 43,02 -26,62 -54,82 -72,09 34,05 -28,04
2018 134589 299 300753 1997 29552 15 464894 2311
Centre 2019 125326 205 326170 2875 29745 24 481241 3104
Variation en % -6,88 -31,44 8,45 43,97 0,65 60,00 3,52 34,31
2018 69078 110 335697 1062 7732 10 412507 1182
Nord 2019 71513 98 369427 1255 12798 13 453738 1366
Variation en % 3,53 -10,91 10,05 18,17 65,52 30,00 10,00 15,57
2018 52640 57 164308 953 19057 34 236005 1044
Ouest 2019 49622 96 168143 1560 24352 13 242117 1669
Variation en % -5,73 68,42 2,33 63,69 27,79 -61,76 2,59 59,87
2018 58003 38 132919 431 10425 9 201347 478
Guédiawa
2019 63127 39 159330 637 12175 4 234632 680
ye
Variation en % 8,83 2,63 19,87 47,80 16,79 -55,56 16,53 42,26
2018 85135 74 126611 770 12910 6 224656 850
Pikine 2019 70974 130 128839 1202 13406 7 213219 1339
Variation en % -16,63 75,68 1,76 56,10 3,84 16,67 -5,09 57,53
2018 66821 90 170411 1046 28602 20 265834 1156
Mbao 2019 64115 85 146246 1196 21583 17 231944 1298
Variation en % -4,05 -5,56 -14,18 14,34 -24,54 -15,00 -12,75 12,28
2018 41821 58 106943 937 3437 14 152201 1009
K Massar 2019 47293 51 108564 1001 4018 11 159875 1063
Variation en % 13,08 -12,07 1,52 6,83 16,90 -21,43 5,04 5,35
2018 33122 39 72301 487 11651 11 117074 537
Yeumbeul 2019 38422 34 86156 726 13879 4 138457 764
Variation en % 16,00 -12,82 19,16 49,08 19,12 -63,64 18,26 42,27
2018 44273 182 101661 740 18260 5 164194 927
Rufisque 2019 52311 54 102723 1378 19042 6 174076 1438
Variation en % 18,16 -70,33 1,04 86,22 4,28 20,00 6,02 55,12
2018 56582 46 108887 1123 7738 7 173207 1176
Diamniadi
2019 92843 92 126661 1591 7895 5 227399 1688
o
Variation en % 64,09 100,00 16,32 41,67 2,03 -28,57 31,29 43,54
2018 686102 1219 1786297 13107 154818 174 2627217 14500
Région
2019 724564 1015 1959392 16034 161357 116 2845313 17165
DAKAR
Variation en % 5,61 -16,74 9,69 22,33 4,22 -33,33 8,30 18,38
Au niveau des districts, le taux de prévalence du paludisme est plus important dans le
district sud où il a été de 1,78% en 2018 et 0,95% en 2019. A l’opposé, le district de
Guédiawaye a eu le taux de prévalence le plus faible (0,24% en 2018 et 0,29% en
2019) et pour les autres districts, le taux de prévalence le plus grand s’est élevé à
0,83% (à Rufisque en 2019). Par ailleurs, concernant la répartition des patients testés
positifs au paludisme dans les différents districts sanitaires, il est noté qu’en 2019,
18% des personnes atteintes du paludisme sont dans le district centre, alors qu’en
2018, la malade a été plus fréquente dans le district sud (26%).
11
TPM+ : Tuberculose Pulmonaire à la Microscopie positive
détection ont fortement diminué en 2019. Quant aux taux de guérison, ils ont
augmenté dans la plupart des districts et le plus grand niveau enregistré a été de 97%
(en 2019 dans le district de Keur Massar).
femmes enceintes qui ont fait le test du dépistage du SIDA, sachant que le test a été
proposé initialement à 101 488 femmes en état de grossesse. Ainsi, le nombre de cas
séropositifs dans le groupe des femmes enceintes a été de 246 en 2018 puis de 201
en 2019.
traitement
ARV au
cours ou à
la suite
d’un
traitement
antitubercu
leux
Nombre de 2018 85 4 77 5 16 9 16 8 NA 15 8 243
nouveaux
cas de 2019 20 37 15 3 19 2 11 8 0 10 7 132
décès
Nombre de 2018 142 85 93 18 55 119 68 81 NA 59 39 NA
cas de
68 15
perdus de 2019 147 21 59 305 45 58 1 82 18 1569
2 1
vue
D’après le rapport annuel du Comité national de Lutte contre le Sida (CNLS), l’année
2019 est particulièrement marquée par la mise en œuvre du plan d’accélération de
l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH/Sida. A cet effet, les femmes
enceintes infectées par le VIH sont suivies de près avec une prophylaxie ARV
(Antirétroviral) permettant de réduire la transmission mère enfant du VIH. En 2018,
142 femmes séropositives ont bénéficié de ce traitement et en 2019, un nombre de
femmes enceintes supérieurs à celui de celles séropositives ont bénéficié d’une
prophylaxie ARV (317 femmes). Par ailleurs, il y a des femmes atteintes du VIH qui
ont été diagnostiquées et suivi pour tuberculose qui ont débuté ou qui continuent un
traitement ARV au cours ou à la suite d’un traitement antituberculeux. Les statistiques
correspondantes restent indisponibles dans la plupart des districts mais en observant
le tableau V.11, ces cas sont fréquents dans le département de Pikine.
Enfin, le Sida est à l’origine de nombreux cas de décès et il est noté qu’un bon nombre
des personnes atteintes du Sida suivies sont perdues de vue (1 569 en 2019). Dans
les deux années sous-revues, le VIH a tué respectivement 243 et 132 individus.
Dans cette partie, les principales maladies à potentiel épidémique étudiées sont : la
méningite, la Rougeole, la Fièvre jaune, la Diarrhée sanglante, le Choléra, la Paralysie
Flasque Aigues (PFA), Tétanos et les Manifestations Post vaccinales Indésirables
(MAPI).
Comme dans les années précédentes, la méningite apparait comme la maladie la plus
fréquente parmi les maladies à potentiel épidémiques. De 2018 à 2019, le nombre de
cas de méningite est passé de 125 à 302 soit respectivement 25% et 33% des cas de
Tableau V. 12 : Evolution des résultats de la surveillance des maladies à potentiel épidémique, des maladies à
éradiquer et des MAPI dans la région de Dakar selon le département et le district
Département / Fièvre Diarrhée
Année Méningite Rougeole Choléra PFA Tétanos MAPI
District jaune sanglante
2018 81 14 11 10 0 3 1 17
District Centre
2019 127 73 10 19 0 2 1 11
2018 4 8 4 16 0 4 0 10
District Nord
2019 66 25 1 19 0 3 0 9
2018 2 5 1 7 0 3 0 11
District Ouest
2019 0 15 2 3 0 3 0 5
2018 2 4 0 2 0 3 0 2
District Sud
2019 3 36 2 1 0 1 0 4
2018 89 31 16 35 0 13 1 40
Dakar
2019 196 149 15 42 0 9 1 29
District 2018 11 17 3 9 0 1 0 10
Guédiawaye 2019 13 4 2 21 0 2 0 28
2018 11 17 3 9 0 1 0 10
Guédiawaye
2019 13 4 2 21 0 2 0 28
2018 7 7 9 4 0 2 0 11
District Mbao
2019 44 29 14 5 0 8 0 26
2018 3 7 3 16 0 7 2 0
District Pikine
2019 0 22 6 31 0 4 0 3
District Keur 2018 11 19 10 17 0 2 0 4
Massar 2019 1 12 11 14 0 4 0 9
District 2018 - - - - - - - -
Yeumbeul 2019 0 11 1 3 0 4 0 2
2018 21 33 22 37 0 11 2 15
Pikine
2019 45 62 32 53 0 20 0 40
2018 4 9 3 19 0 4 0 17
District Rufisque
2019 1 13 2 37 0 2 0 29
District 2018 0 5 2 7 0 1 0 6
Diamniadio 2019 47 2 3 5 0 2 0 2
2018 4 14 5 26 0 5 0 23
Rufisque
2019 48 15 5 42 0 4 0 31
2018 125 95 46 107 0 30 3 88
Région
2019 302 242 54 158 0 35 1 128
Les principales activités de nutrition réalisées dans les structures de santé concernent
les enfants de moins de 6 ans. Il s’agit notamment des enfants âgés au moins de 6
mois pour la supplémentation en vitamine A et des enfants qui ont au moins 12 mois
pour le déparasitage.
couverture (%)
couverture (%)
Pop cible 12-59
Pop cible 6-59
Supplémentés
Déparasités
Taux de
Taux de
mois
mois
District Centre 2018 55457 29267 53 48826 24022 49
2019 56240 22165 39 49384 12453 25
District Nord 2018 73683 55406 75 64752 45353 70
2019 75752 61213 81 66518 26189 39
District Ouest 2018 35482 26048 73 31178 22445 72
2019 36503 28187 77 32053 4114 13
District Sud 2018 28659 15857 55 25183 12835 51
2019 29478 11264 38 25884 7802 30
Département Dakar 2018 193281 126578 65 169939 104655 62
2019 197973 122829 62 173839 50558 29
District de Guédiawaye 2018 55353 32158 58 48639 25460 52
2019 56946 17241 30 50004 4715 9
Département 2018 55353 32158 58 48639 25460 52
Guédiawaye 2019 56946 17241 30 50004 4715 9
District de Keur Massar 2018 39254 34417 88 34493 30591 89
2019 40365 33214 82 35445 6670 19
District de Mbao 2018 57595 29880 52 50609 24313 48
2019 59251 31721 54 52028 18443 35
District de Pikine 2018 55188 26217 48 48494 23056 48
2019 56776 41775 74 49855 13938 28
District de Yeumbeul 2018 44553 34335 77 39149 32455 83
2019 45835 9388 20 40247 3327 8
Département Pikine 2018 196590 124849 64 172745 110415 64
2019 202227 116098 57 177575 42378 24
District de Rufisque 2018 61430 29223 48 53210 26711 50
2019 62269 29762 48 54678 13962 26
District de Diamniadio 2018 22155 19407 88 19506 16661 85
2019 22456 21378 95 19719 9273 47
Département Rufisque 2018 83585 48630 58 72716 43372 60
2019 84725 51140 60 74397 23235 31
Région Dakar 2018 528809 332215 63 464039 283902 61
2019 541871 307308 57 475815 120886 25
Dans la région de Dakar, l’hygiène publique est gérée par la Brigade Régionale de
l’Hygiène de Dakar. Cette brigade est une structure du Service national de l’Hygiène
(SNH). Elle est constituée par :
- Une Brigade Centrale qui a pour mission d’assurer la coordination de
l’ensemble des activités des sous brigades qui sont des unités opérationnelles.
Elle assure également l’administration du personnel et la gestion du matériel.
- Des sous brigades d’hygiène qui sont au nombre de six (06) : Dakar, Pikine,
Guédiawaye, et Rufisque et deux (02) sous brigades de districts (Mbao et Keur
Massar) qui sont des unités opérationnelles dans le département de Pikine.
- Les Equipes techniques légères qui sont spécialisées dans les opérations de
désinfection, désinsectisation, dératisation, destruction des reptiles ainsi que les
opérations de grande envergure.
- Un dispensaire rattaché au district sud et qui mène des activités de soins et
de promotion de la santé.
- Un bureau de vaccination spécialisé dans la délivrance de Certificats
Internationaux de vaccination.
Par rapport aux variations survenues entre les années 2018 et 2019, il ressort de
l’analyse du graphique que le nombre de concessions visitées a considérablement
augmenté dans tous les départements sauf au niveau de Dakar où il a chuté de 14%.
2018 2019
37545
33644
23730
20461
13968
10907 11762
6404
Tableau V. 14 : Niveau de couverture, d'adéquation des systèmes d'assainissement et les infractions relevées en
2018
Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région
Concessions à visiter 136 345 37 086 131 712 55 203 360 346
Concessions visitées 20 461 10 907 38 045 13 968 83 381
Taux de couverture (%) 15,01 29,41 28,88 25,30 23,14
Concessions ayant un système
approprié d’assainissement
20 453 10 682 36 232 12 385 79 752
Niveau d'assainissement (%) 99,96 97,94 95,23 88,67 95,65
Nombre d’infractions relevés 12 434 5 378 32 776 8 995 59 583
Nombre d’infractions par domicile (%) 60,77 49,31 86,15 64,40 71,46
Source : Rapport annuel 2019 Brigade Régionale de l’Hygiène de Dakar
2018 2019
16917
12704
9712
6012 5882
5027
2223 2504
Durant ces deux dernières années, le nombre d’ERP visités par le Service régional
d’hygiène a été respectivement de 30 651 en 2018 et 30 330 en 2019. Aussi, plus de
la moitié des visites ont eu lieu dans le département de Dakar : 16 917 visites soit 56%
des visites d’ERP effectuées dans la région. Par contre, en 2018, cette proportion a été
de 41%. Après le département de Dakar, il y a celui de Pikine, qui en 2018, était
devancé par Rufisque, qui a enregistré en 2019, 5 882 visites soit 130 visites de moins
par rapport à l’année 2018. Egalement, le nombre d’ERP visités dans le département
de Rufisque a fortement baissé en passant de 9 712 à 5 027. Enfin, pour Guédiawaye,
comme dans le cas des visites domiciliaires, il a eu le nombre de visites d’ERP le faible
et ceci en raison particulièrement qu’il soit le département le moins peuplé de la région.
Par ailleurs, comme lors des visites domiciliaires, la recherche et la constatation des
infractions sont également effectuées dans les ERP. Les infractions rencontrées dans
ces milieux sont de divers motifs. Il s’agit généralement de la mise en vente de denrées
alimentaires avariées, des défauts de visites médicales, de poubelles réglementaires,
de cabinet d’aisance ou d’une insalubrité tout court. Malheureusement, les statistiques
sur la répartition des infractions commises par les ERP lors des visites ne sont pas
disponibles durant ces deux dernières années. Ainsi, pour avoir une idée de cette
répartition, l’on se contentera des données disponibles notamment celles de l’année
Graphique V. 3 : Répartition des infractions commises lors des visites de contrôle de la salubrité des ERP selon le
type 2017
AUTRE 1,67%
INSALUBRITE 7,55%
CHEMINEE NON CONFORME 1,08%
DEFAUT DE CABINET D'AISANCE 0,13%
CABINET D'AISANCE NON CONFORME 0,06%
DEFAUT DE REVETEMENT COMPTOIR 5,07%
DEFAUT DE VISITE MEDICALE 23,73%
MISE EN VENTE DE DENREES ALIMENTAIRES AVARIEES 12,22%
ALIMENTS NON PROTEGES 9,88%
DEFAUT POUBELLES REGLEMENTAIRES 16,17%
DEPOTS D’ORDURES /VOIE PUBLIQUE 9,30%
DEFAUT DE BALAYAGE 13,14%
CONCLUSION
Par rapport au bilan des programmes, bien que la situation semble être améliorée
d’une année à une autre mais pas dans tous les districts, les sensibilisations doivent
être multipliées afin de permettre la couverture complète de tous les programmes de
santé.
INTRODUCTION
L’assistance sociale représente toutes actions menées pour venir en aide aux
personnes en difficulté afin de favoriser leur bien-être, leur insertion sociale (surtout
les personnes handicapées), leur autonomie ou pour lutter contre certains risques
pouvant porter préjudice à leur intégrité et à leurs biens et aussi œuvrer à l'insertion
harmonieuse des personnes du 3e âge. Elle est fondée sur un système non contributif
qui est principalement assuré par l’Etat qui l’organise, le finance et le met en œuvre.
Ainsi, elle a principalement pour mission d’améliorer le développement social du pays
à travers des transferts sociaux octroyés directement aux ménages ou individus
vulnérables. Au Sénégal, le gouvernement a défini des politiques sociales qui sont
mises en œuvre par des structures de l’Etat dont le Service Régional de l’Action Sociale
(SRAS) et le Groupement National des Sapeurs-Pompiers (BNSP).
Le présent chapitre va, dans un premier temps, traiter des activités menées par le
Service en charge de l’action sociale dans la région et, dans un second temps, faire la
12
«Atteindre l’ODD 1.3 et la protection sociale universelle (USP2030) dans le contexte de l’avenir du travail», Atelier technique
4.3, Étudier la faisabilité d’un financement international des systèmes de protection sociale, 2019.
13
Systèmes de protection sociale dans les stratégies de lutte contre la pauvreté au Sénégal, Avril 2014
En plus des services sociaux logés dans les structures de santé, le Service régional de
l’Action Sociale (SRAS) est chargé de traduire en acte, au niveau régional, la politique
sociale définie par l’Etat dans sa composante de prise en charge des groupes
vulnérables. Pour mener à bien ses missions, le service régional s’appuie sur quatre
services départementaux et 14 Centres de Promotion et de Réinsertion sociale (CPRS)
dont 8 sont situés dans le département de Dakar, 3 dans Pikine et 3 dans Rufisque. Le
département de Guédiawaye n’enregistre aucun. Le personnel est composé : de
conseillers en travail social, de travailleurs sociaux spécialisés et d’assistants sociaux.
En 2019, le SRAS a reçu au total 3 083 demandes soit 20% de plus que 2018 où le
chiffre se situait à 2 574. Pour l’année 2019, ces demandes concernent
majoritairement les secours (57%), suivi de demandes de prise en charge médicale
(14%), et enfin les demande de bourse de formation ou d’aide scolaire (9%).
S’agissant des autres types de demandes, ils ont enregistré respectivement en 2019 :
demande d'appareillage (8%), financement de projet (6%), Médiation familiale (5%)
et appui et assistance aux "daara" (2%).
L’évolution des autres types de demandes de consultation sociale affichent une hausse
en 2019 par rapport au nombre reçu en 2018, hormis, les demandes de prise en charge
médicale et de bourse ou aide familiale. Précisément, les demandes de secours
(+36%), d’appareillage (+42%), de médiation familiale (+40%), d’appui au Daara
(+9%) et de financement (19%) ont augmenté en 2019 contrairement aux demandes
de prise en charge médicale (-2%) et de bourse ou aide familiale (-24%) affectées par
une baisse.
Concernant les demandes reçues, au total 1 865 consultations sont réalisées en 2019,
soit plus de 61% des demandes totales. Ces consultations ont porté sur les différentes
formes de demandes reçues. En outre, quel que soit le type de demande considéré,
les consultations effectuées en 2019 sont en nette progression en 2019 par rapport à
2018.
Tableau VI. 1 : Répartition et évolution du nombre de consultations sociales effectuées par le SRAS dans la région
de Dakar selon le type de demande
centre d’écoute, des femmes veuves et un daara pilote pour un montant de 3,3
millions. Et enfin le programme d’appui aux personnes atteintes par la Lèpre et Famille,
a aussi soutenu 3 lépreux pour une valeur de 1,5 millions, et l’ensemble de ces
programmes sont financés par l’état à l’exception du centre d’écoute qui est financé
par l’UNICEF.
Tableau VI. 2 : Programmes d’appui aux personnes âgées
Source de Niveau de
Projet Cout (FCFA) indicateurs
financement réalisation
Projet d’appui
7 500 000 Etat 100 % 4 projets financés
aux personnes âgées
Formation
3 218 000 Etat 100% 11 projets financés
professionnelle
Programme
Projets économiques 10 000 000 Etat 100% 4 projets financés
National de
Ecoles spéciales 14 900 000 Etat 100% 97 jeunes appuyés
Réadaptation à
Subvention aux
Base 4 fédérations
organisations de
Communautaire 1 000 000 Etat 100% départementales
Personnes
appuyées
handicapées
Appui au Centre
1 050 000 Unicef 100% 30 enfants appuyés
d’écoute
Programme
Appui aux femmes
Enfance 750 000 Etat 30% 10
veuves
Déshéritée
Appui à 1
1 500 000 Etat 100% 30 enfants appuyés
daara pilote
Programme
d’appui aux
Appui aux lépreux hors 3 lépreux financés pour
personnes 1 500 000 Etat 100%
village de
atteintes par la
Lèpre et Famille
Accidents 6568
Services de sécurité 4794
Assistance et transport de malades 1534
Accidents divers 1023
Incendies 913
Alertes motivées 867
Transport de Corps sans vie sur la voie publique 367
Ravitaillement en eau 291
Tournées de bouches d'incendie 130
Visite de prévention 106
Assainissements 97
Fausses alertes 76
sur la période. En effet, les secours aux victimes ont progressé de 5% en passant de
7 258 cas en 2018 à 7 591 cas en 2019. Même situation de hausse pour les incendies,
où 11% de sorties supplémentaires sont enregistrées en 2019 (7 591 interventions)
par rapport à l’année précédente (7 258 interventions). Quant aux autres activités,
elles ont considérablement accru en 2019 (5 030 cas) par rapport à 2018 (3 593 cas).
Graphique VI. 2 : comparaison des sorties effectuées selon la nature de l’intervention au cours des deux
dernières années
7591
7258
5030
3593
1795 1698
826 913
Du côté des victimes, 8 720 individus ont été dénombrés comme ayant été secourus
par la BNSP. Parmi eux, 8 570 ont été sauvées et 150 ont perdu la vie durant l’année
2019. Parallèlement, il y a les accidents de travail qui ont été de 91 avec 106 victimes
dont 4 décès. Egalement, deux accidents maritimes et quatre accidents ferroviaires
sont enregistrés en 2019, avec 2 victimes et zéro décès pour le premier et 47 victimes
et 5 décès pour le second. Pour les victimes d’accidents divers, sur les 1 162 victimes
assistés, 109 sont décédés. Outre ces types d’accidents, la BNSP a enregistré un
accident domestique avec une victime secourue.
Tableau VI. 3 : Répartition des interventions de la BNSP selon la nature de l'accident dans la région de Dakar en
2019
Quant aux autres sorties relatives aux opérations diverses, elles sont d’ordre sécuritaire
et les alertes motivées y ont été plus nombreuses (867 cas). Ensuite viennent le
transport de corps sans vie sur la voie publique (367 cas) puis les ravitaillements en
eau (291 cas). Le reste a été constitué des opérations d’assainissement (97 cas) et
des fausses alertes (76 cas).
Tableau VI. 4 : Répartition du nombre de sorties pour la lutte contre les incendies selon la nature des
interventions
Nombre de sorties Nombre de sorties variation
Nature des interventions 2018 2019 (en %)
CONCLUSION
INTRODUCTION
Selon la Banque Mondiale, la croissance économique seule ne suffira pas pour mettre
fin à la pauvreté14. En effet, le développement comporte également d’autres aspects
d’ordre social, culturel, psychologique, etc. Par exemple, l’importance du lien entre la
justice, la paix et le développement durable a été encore confirmée dans le cadre des
ODD. L’Objectif 16 est spécifiquement dédié aux enjeux de la justice et s’intitule ainsi :
« paix, justice et institution efficace » ou « Promouvoir l’avènement de sociétés
pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à
la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables
et ouvertes à tous ».
14
https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2014/04/10/ending-poverty-requires-more-than-growth-says-wbg
Concernant la répartition des détenus suivant le sexe, il ressort du tableau VII.1 que
94% (3 868) des détenus sont des hommes (les mineurs de sexe masculin exclus).
Ainsi, les femmes (majeures) n’ont été qu’au nombre de 143. Elles sont exclusivement
détenues au niveau de la MAF de Liberté VI (99), à la MAC de Rufisque (43) et à la
MC de Sébikotane (01). Ce qui fait que les autres établissements n’ont été constitués
que d’hommes.
Tableau VII. 1 : Effectif des établissements pénitentiaires au 31 décembre 2019 selon le sexe
Circonscripti
Plafond
on Homm Femm Mineu Total
Etablissements budgétai
administrati es es rs détenus
re
ve
Maison Centrale d’Arrêt de Rebeuss 2300 2565 0 14 2579
Maison d’Arrêt et de Correction de Hann 80 0 0 76 76
Maison d’Arrêt et de Correction de Cap
Départemen 130 143 0 0 143
Manuel
t de Dakar Maison d’Arrêt et de Correction de la
60 43 0 0 43
Pavillon Spéciale
Camp Pénal de Liberté VI 1000 974 0 0 974
Maison d’Arrêt pour les Femmes de Liberté
130 0 99 1 100
VI
Départemen Maison d’Arrêt et de Correction de Rufisque 50 0 43 0 43
t de
Rufisque Maison de Correction Sébikotane 150 143 1 0 144
Région de Dakar 3868 143 91 4102
Par rapport à la tranche d’âge des écroués, le graphique permet de voir que la majeur
partie des personnes emprisonnées sont âgées entre 27 et 36 ans et ont constitué
32,38% des écroués des prisons de la région. Ceux-ci sont suivis des personnes âgées
de 19 à 26 ans (24,82%) puis de celles ayant entre 37 et 46 ans (24,14%). Ensuite,
viennent respectivement les détenus âgés de 47 à 56 ans (11,36%) et les plus de 56
ans (5,76%). Les individus mineurs particulièrement ceux âgés de 13 à 18 ans n’ont
représenté que 1,53% des détenus des établissements pénitentiaires de la région.
Graphique VII. 1 : Répartition des écroués dans les prisons de la région de Dakar selon la classe d'âges en 2019
47 à 56 ans; 11,36%
19 à 26 ans; 24,82%
37 à 46 ans; 24,14%
27 à 36 ans; 32,38%
Concernant le sexe des détenus, la plupart d’entre eux sont naturellement des hommes
et ont constitué en moyenne 96% des détenus entre 2018 et 2019. Ceux-ci
prédominent quel que soit le profil du détenu. Chez les détenus provisoires, les
hommes ont été au nombre de 2 160 sur les 2 263 en 2018 et de 2 318 sur 2 415 en
2019. Au niveau des départements, il est constaté d’après le tableau ci-après, que tous
les détenus provisoires du département de Rufisque sont des femmes aussi bien en
2018 qu’en 2019. Par contre, dans le département de Dakar, les femmes en détention
provisoire ont été respectivement de 100 et 80 en 2018 et en 2019.
Tableau VII. 2 : Répartition des détenus selon le sexe et le département en 2018 et en 2019
Hommes
Hommes
Femmes
Femmes
Année Femmes
Total
Total
Total
administrative
Région de Dakar 2019 2318 97 2415 1640 47 1687 3958 143 4102
Variation
7,31 -5,83 6,72 -7,76 -29,85 -8,56 0,51 -15,88 -0,15
(en %)
Source : Données 2018-2019, Direction de l’Administration pénitentiaire
Par ailleurs, il faut noter que les détenus sont répartis dans les différentes prisons de
la région selon leur capacité d’accueil. En 2019, la MCA de Rebeuss qui a compté, 63%
Quant aux mineurs, ils sont concentrés à la MAC de Hann (76 sur 91 détenus en 2019)
et les 62 sont en détention provisoire avec 61 à la MAC de Hann et 1 à la MAF de
Liberté VI. La prison de Rebeuss ne compte que des mineurs condamnés et donc aucun
en détention provisoire.
Tableau VII. 3 : Répartition des détenus dans les différentes prisons de la région en 2019
L’ensemble de ces détenus ont été écroués en prison pour diverses raisons. Etant
donné que les statistiques sur leur répartition selon la nature des infractions commises
ne sont pas disponibles pour la région de Dakar, il s’agira d’analyser celles du Sénégal
sachant qu’en général que la région de Dakar a la même structure de répartition que
le pays. Ainsi, d’après le tableau VII.4, le vol et le recel constitue l’infraction la plus
fréquente commise par les écroués : en 2019, 30% des détenus adultes et 67% chez
les mineurs ont été écroués pour ce motif. Chez les adultes, cette infraction est suivie
de la détention et de l’usage du chanvre indien (25%) puis de l’escroquerie, abus de
confiance, faux et usage de faux (10%). Par contre, chez les mineurs, c’est le trafic de
drogue qui a constitué en 2019, la deuxième infraction la plus fréquente (13%). Le
reste des autres infractions y fait moins de 5% chacun (cf. tableau VII.4).
Tableau VII. 4 : Répartition en pourcentage des détenus écroués du Sénégal selon la nature des infractions en
2019
A part les travaux de réfection de Rebeuss en 2006, les prisons sénégalaises sont, en
général, dans un état déplorable. Leur capacité d’accueil est restreinte. « La
promiscuité et le manque d’hygiène dans les cellules favorisent la propagation des
maladies dermatologiques et d’autres types. Il n’existe pas de médecin dans les
prisons. Il n’y a que des infirmiers pour prodiguer les premiers soins. Les malades en
état critique sont transférés au pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec »,
Le régime diététique conduit à l’avitaminose et favorise l’émergence de maladies telles
que les œdèmes, le Kwashiorkor, l’anémie, etc. Les œdèmes à côté des maladies
infectieuses comme la tuberculose sont les premières causes de décès des personnes
en détention.
Le tableau montre que la région dispose de douze (12) structures de prise en charge
de l’éducation surveillée soit le tiers des trente-six (36) structures fonctionnelles que
compte la DESPS au niveau national.
Ces services extérieurs se répartissent comme suit : quatre (04) sections AEMO15, deux
(02) centres de sauvegarde, un (01) centre polyvalent, un (01) Centre d’Adaptation
sociale, un (01) Centre de Premier Accueil (CPA), deux (2) secteurs AEMO et une
coordination AEMO.
Cependant, le tableau ci-dessous révèle une prédominance du département de Dakar
qui abrite six (06) structures sur les douze (12) soit 50% des services extérieurs de
l’éducation surveillée. Il est suivi du département de Guédiawaye avec 25% ; le
département de Pikine enregistre deux structures de prise en charge et celui de
Rufisque n’en dispose qu’une. L’effectif de ces structures est resté le même sur la
période 2017-2018.
15
Action Educative en Milieu Ouvert
Tableau VII. 5 : Répartition des structures de prise en charge de l'éducation surveillée dans la région de Dakar en
2018
Circonscription Coord. Section Secteur
IESPS CS CP CAS CPA Total
administrative AEMO AEMO AEMO
Dakar 1 1 1 2 0 0 0 1 6
Guédiawaye 0 0 1 0 2 0 0 0 3
Pikine 0 0 1 0 0 1 0 0 2
Rufisque 0 0 1 0 0 0 0 0 1
Région de Dakar 1 1 4 2 2 1 1 1 12
L’effectif total du personnel de la DESPS, dans la région de Dakar, est passé de 114 à
96 agents sur la période de 2017 à 2018. D’ailleurs, environ 70% du personnel sont
des femmes et les hommes ne représentent que 30%, durant l’année 2017 et 2018.
Par ailleurs, l’effectif du personnel de la DESPS est composé principalement
d’éducateurs spécialisés (43 agents en 2017 et 37 agents en 2018), de maîtres
enseignants techniques et professionnels (17 agents en 2017 et 15 agents en 2018)
et « autres personnels » regroupant plusieurs corps et représentant plus de 40% du
personnel durant cette période. Il y a également les techniciens et agents horticoles
(07 en 2017 et 03 en 2018), les Maîtresses et Monitrices d’Economie Familiale (01 pour
les deux années). Comparativement à l’année dernière, l’effectif de 2018 a connu une
baisse de 16%.
Tableau VII. 6 : Evolution des effectifs du personnel de l’éducation surveillée dans la région de Dakar selon la
formation et le sexe, par circonscription administrative
Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région Dakar
Variati
Variati
Variati
Variati
Variati
Corps Sexe
on en
on en
on en
on en
on en
2017
2018
2017
2018
2017
2018
2017
2018
2017
2018
%
%
-
Masc. 3 2 3 1 12 6
50,00
Educateur spécialisé Fem. 9 10 7 2 31 31 0,00
-
Ens. 12 2 10 3 43 37
13,95
Masc. 0 2 0 1 3 4 33,33
-
Maître d’Enseignement Fem. 0 9 5 0 14 11
21,43
Technique et Professionnel
-
Ens. 0 11 5 0 17 15
11,76
-
Masc. 0 0 1 3 4 2
50,00
Technicien et Agent -
Fem. 0 2 0 1 3 1
horticole 66,67
-
Ens. 0 2 1 4 7 3
57,14
Masc. 0 0 0 0 0 0
Maîtresse et Monitrice
Fem. 0 1 0 0 1 1 0,00
d’Economie Familiale
Ens. 0 1 0 0 1 1 0,00
Masc. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Assistant (e) social (e) Fem. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Ens. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Masc. 13 5 3 0 18 18 0
-
Fem. 11 9 8 3 28 22
Autres personnels 21,43
-
Ens. 24 24 11 4 46 40
13,04
-
Masc. 16 9 7 5 37 30
18,92
-
Total Fem. 20 31 20 6 77 66
14,29
-
Ens. 36 40 27 11 114 96
15,79
Tableau VII. 7 : Evolution des effectifs du personnel de l'éducation surveillée selon la structure, par
circonscription administrative
Centre
Circonscription Direction Coord. Section Secteur de
Année CS16 CP17 CAS18 Total
administrative centrale AEMO AEMO AEMO Premier
accueil
2016 19 2 0 5 0 0 0 7 33
2017 19 4 4 5 0 0 0 7 39
Dakar
Variation
0,00 100,00 0,00 0,00 18,18
en %
2016 0 0 3 0 36 0 0 0 39
2017 0 0 3 0 37 0 0 0 40
Guédiawaye
Variation
0,00 2,78 2,56
en %
2016 0 0 3 0 0 19 0 0 22
2017 0 0 4 0 0 20 0 0 24
Pikine
Variation
33,33 5,26 9,09
en %
2016 0 0 2 0 0 0 15 0 17
2017 0 0 3 0 0 0 8 0 11
Rufisque
Variation - -
50,00
en % 46,67 35,29
2016 19 2 8 5 36 19 15 7 111
Région de 2017 19 4 14 5 37 20 8 7 114
Dakar Variation -
0,00 100,00 75,00 0,00 2,78 5,26 0,00 2,70
en % 46,67
L’Enfant en Conflit avec la Loi (ECL) désigne toute personne de moins de 18 ans qui a
commis seul ou en coaction une infraction ou qui est complice ou accusée. Il s’agit
d’un enfant dont les agissements tombent sous le coup de la loi et qui est appelé à
faire face au système institutionnel de réparation des torts causés à autrui ou à la
société.
16
CS = Centre de Sauvegarde
17
CP = Centre Polyvalent
18
CAS = Centre d’Adaptation Sociale
Pour l’année 2018, 2 047 enfants ont été pris en charge dans les centres et services
AEMO de la région, contre 2 530 pour l’année précédente chez les mineurs en danger
ou en conflit avec la loi. Aussi bien en 2017 qu’en 2018, les enfants en danger sont
majoritaires parmi ceux qui sont pris en charge. Toutefois, cet effectif a baissé de près
de 13% en 2018 en comparaison à l’effectif de 2017, passant de 2 340 enfants à 2
042. Au sujet de ceux en conflit avec la loi, 5 mineurs ont été pris en charge en 2018
contre 190 en 2017, soit une baisse de 97%. Par ailleurs, aussi bien en 2017 qu’en
2018, la plupart de ces enfants sont abrités au niveau des centres et services du
département de Pikine soit respectivement 1 923 et 1 786. Quant au reste, ils sont
logés dans les centres du département de Dakar.
Selon le sexe, les filles sont majoritaires au niveau des pris en charge soit 1 278
mineures en 2017 et 1 146 en 2018. Cependant, il est important de signaler que la
baisse de la prise en charge des enfants est constatée dans les deux sexes. Pour ce
qui est des garçons, il est passé de 1 252 personnes à 901 accusant une baisse de
28%. S’agissant des filles, un repli de 10% est observé.
Tableau VII. 8 : Evolution des effectifs pris en charge dans les structures d’éducation surveillée selon la catégorie
et le sexe, par circonscription administrative
L’effectif scolaire des structures de l’Education surveillée est constitué de 935 élèves
dont 438 filles et 497 garçons. Cet effectif a connu une hausse de 28,1% soit 205
élèves comparé à celui de l’année précédente qui se chiffrait à 730 élèves. Cela est
imputable à la baisse drastique des ressources extrabudgétaires destinées aux
honoraires des prestataires des sections scolaires.
19
CS = Centre de Sauvegarde
20
CP = Centre Polyvalent
21
CAS = Centre d’Adaptation Sociale
CONCLUSION
INTRODUCTION
Selon l’OMS, accéder à l’eau signifie bénéficier d’une source située à moins d’un
kilomètre de l’endroit de son utilisation et avoir la possibilité d’obtenir régulièrement
au moins 20 litres d’eau par habitant et par jour. Quant à l’assainissement, elle
correspond à la technologie permettant l’évacuation hygiénique des excréments et des
eaux ménagères et assurant un milieu de vie propre et sain tant à domicile que dans
le voisinage des utilisateurs.
Le présent chapitre est articulé autour de deux séquences, dans un premier temps
nous allons voir la situation du secteur de l’hydraulique dans la région de Dakar (2017-
2018)22, ensuite celle du secteur de l’assainissement pour l’année 2019.
22
Malgré plusieurs courriers et appels téléphoniques auprès de la Sen ’eau, nous n’avons pas pu avoir les données de 2019.
VIII.1. L’EAU
L’approvisionnement des populations en eau est une réelle préoccupation pour les
autorités. Face à la demande croissante, l’Etat a mis en place des politiques dans le
secteur de l’eau permettant de venir à bout du déficit.
Cependant, le secteur de l’eau est placé sous la tutelle du Ministère de l’hydraulique
qui assure la préparation et l’exécution des politiques définies par le gouvernement.
Le ministère de l’hydraulique assure à travers la Direction de l’hydraulique, la tutelle
de la Sénégalaises Des Eaux (SDE) et de la Société Nationale des Eaux du Sénégal
(SONES).
23
La SDE a été remplacée par Sen ’Eau depuis le 1er janvier 2020.
Ce sont ces eaux souterraines qui sont mobilisées pour l’approvisionnement en eau
potable de la région. Mais elles n’arrivent pas à satisfaire les besoins de la région. Pour
compléter il a été fait recours aux eaux de surface.
de 92 228 391 m3 à 93 407 660m3 soit une hausse de 1%. La population de Dakar est
souvent confrontée à des pénuries d’eau du fait d’une part à la vétusté des installations
mais aussi d’autre part à des pertes sur les réseaux engendrant l’inaccessibilité de la
production aux consommateurs.
Tableau VIII. 1 : Evolution de la situation de l'hydraulique urbaine selon divers indicateurs, par circonscription
administrative
Nombre de
réseaux Longueur
Circonscription Production Consommation
Année d'adduction à Réseau
Administrative (m3) (m3)
l'eau Potable d'AEP (m)
(AEP)
2017 1 241 993 63 555 910 53 048 928
Dakar 2018 2 725 352 56 625 756 52 697 986
Variation en % 119,43 -10,90 -0,66
Dakar Banlieue 2017 429 867 28 592 502 6 765 158
(Guédiawaye 1 et 2018 586 041 6 878 347
Guédiawaye 2) Variation en % 36,33 1,67
Dakar Banlieue 2017 946 519 14 030 968
(Pikine et 2018 1 151 793 33 134 132 14 179 964
Thiaroye) Variation en % 21,69 15,88 1,1
2017 1 981 524 22 651 183 18 383 337
Rufisque 2018 2 420 320 26 163 338 19 651 363
Variation en % 22,14 15,51 6,90
2017 3 653 384 114 799 595 92 228 391
Région de Dakar 2018 5 731 713 82 789 094 93 407 660
Variation en % 56,89 -27,88 1,28
L’effectif des clients de la société des eaux du Sénégal passe de 438 479 abonnés en
2017 pour s’établir à 457 591 en 2018, soit un accroissement du nombre d’abonnés
de 4% en 2018. Le département de Dakar enregistre le plus grand nombre de clients,
avec 216 975 d’abonnés en 2017 et 225 292 en 2018, soit presque 50% de l’effectif
global. Il est suivi du département de Rufisque qui dispose presque du quart des
abonnés de la région (103 066 clients en 2018) et de 95 696).
Les départements de Pikine et Guédiawaye enregistrent les parts les plus faibles
d’abonnés avec respectivement 84 133 et 45 160 en 2018 contre 81 665 et 44 143 en
2017.
Sur la période 2017-2018, la majeure partie des clients de la SDE est constituée de
privés soit 98%, ensuite viennent les clients de types affaires avec environ 2% de
l’effectif, et en dernière position les clients de type officiel qui sont minoritaires avec
moins de 1%.
Tableau VIII. 2 : Répartition et évolution du nombre d'abonnés et de la consommation d'eau potable en milieu
urbain selon le type d'abonnés, par circonscription administrative
Type d'abonnés
Total
Circonscription
Année Affaires Officiels Privés
Administrative
Nb Cons Nb Cons Nb Cons Nb
Cons (m3)
abonnés (m3) abonnés (m3) abonnés (m3) abonnés
41 342
2017 1 775 5 453 588 1 815 6 252 452 213 385 216 975 53 048 928
888
41 495
Dakar 2018 1 755 4 854 441 1 829 6 347 659 221 708 225 292 52 697 986
886
Variation en
-1,13 -10,99 0,77 1,52 3,90 0,37 3,83 -0,66
%
2017 346 126 692 181 140 158 43 616 6 498 308 44 143 6 765 158
2018 347 122 457 181 159 317 44 632 6 596 573 45 160 6 878 347
Guédiawaye
Variation en
0,29 -3,34 0,00 13,67 2,33 1,51 2,30 1,67
%
11 640
2017 1 031 1 762 179 219 628 384 80 415 81 665 14 030 968
405
11 808
Pikine 2018 1 045 1 720 393 219 650 714 82 869 84 133 14 179 964
857
Variation en
1,36 -2,37 0,00 3,55 3,05 1,45 3,02 1,06
%
13 280
2017 3 564 4 573 611 305 529 579 91 827 95 696 18 383 337
147
Rufisque 14 241
2018 3 617 4 874 303 306 535 360 99 083 103 006 19 651 363
700
Variation % 1,49 6,57 0,33 1,09 7,90 7,24 7,64 6,90
11 916 72 761
2017 6 716 2 520 7 550 573 429 243 438 479 92 228 391
070 748
Région de
11 571 74 143
Dakar 2018 6 764 2 535 7 693 050 448 292 457 591 93 407 660
594 016
Variation % 0,71 -2,89 0,60 1,89 4,44 1,90 4,36 1,28
VIII.2. L’ASSAINISSEMENT
VIII.2.2. L’ACCES
Les indicateurs sur l’accès d’assainissement dans la région de Dakar sont en légère
hausse en 2019 par rapport à l’année 2018, hormis le taux de dépollution de l’eau
affecté par une baisse de 2 points de pourcentages durant cette période. En effet,
l’allongement du réseau d’assainissement a progressé de 7% passant de 1 264 883
mètres en 2018 à 1 356 476 mètres en 2019 ; même constat pour le nombre d’abonnés
qui a augmenté de 4% en 2019, soit 49 010 d’abonnés de plus que 2018 (1 098 080
abonnés). Pour le taux d’accès, il est en hausse de 0,5 point de pourcentage en 2019
(31,86%) par rapport à 2018 (32%). S’agissant du taux de traitement des eaux usées,
il est passé de 54% à 60%, soit une augmentation de 5,5 points de pourcentage.
Toutefois, il est important de noter que le nombre de réseaux d’assainissements de la
région ainsi que leur localisation géographique n’ont pas évolué durant la période (06
de réseaux d'assainissement existants en 2018 et 2019).
24
https://www.onas.sn/nos-partenaires
Tableau VIII. 3 : Evolution des principaux indicateurs d'assainissement selon la circonscription administrative
Taux de
Longueur Taux de
Nombre de réseaux Taux traitement
Circonscription réseaux Nombre dépollution
Année d'assainissement d'Accès (en des eaux
administrative d'assainissement d'abonnés de l'eau (en
existants %) usées (en
existants (m) %)
%)
2018 Un (1) réseau 914 092 915 590 69,04 51,8 34,6
débouchant à la
Dakar
2019 station d'épuration 978 685 945 590 69,35 55 31,8
de Cambérène
2018 Un (1) réseau 91 486 61 560 16,14 100 68,3
débouchant à la
Guédiawaye
station d'épuration
2019 91 486 61 560 15,7 100 92
de SHS
2018 Un (1) réseau 142 821 66 180 4,88 100 71,3
débouchant à la
Pikine
2019 station d'épuration 156 821 77 930 5,59 100 79,6
des Niayes
Rufisque (1)
2018 116 484 54 750 12,46 99,9 82,9
Rufisque Diamniadio (1)
2019 Tivaouane Peulh (1) 129 484 62 010 13,72 99,9 79,9
En 2019, plusieurs projets portés sur l’assainissement financés par l’Etat du Sénégal et
des partenaires financiers sont en cours d’exécution dans la région de Dakar.
Précisément, il s’agit du projet d’extension et de renforcement du système
d’assainissement des eaux usées de la commune de Grand-Yoff, du projet de soutien
au changement climatique à la station d’épuration de Cambérène, sans oublier les
projets d’assainissement des grandes artères de la région (Pikine, Rufisque, Corniche
ouest, etc.). Par ailleurs, tous ces programmes témoignent la volonté de l’Etat de lutter
contre la pauvreté et de renforcer des équipements à caractère social dans les zones
urbaines et périurbaines de Dakar.
Tableau VIII. 4 : Situation des projets d'assainissement de la région de Dakar en Décembre 2019
Programme Bailleur
Projet d’extension et de renforcement du système d’assainissement des eaux
Coopération Espagne
usées de la commune de Grand-Yoff
Projet de soutien au changement climatique à la station d’épuration de Fonds Nordique de
Cambérène Développement
BADEA
Projet d’Assainissement des eaux usées et pluviales de la Cité Soleil et
OFID
environs
Etat du Sénégal
BOAD
Projet d’Assainissement des eaux usées de la ville de Pikine Banques Commerciales
Etat du Sénégal
BOAD
Travaux d’assainissement des eaux usées de la Ville de Rufisque Banques Commerciales
Etat du Sénégal
BOAD
Travaux d’assainissement des eaux usées de la commune de Cambérène Banques Commerciales
Etat du Sénégal
BADEA
Projet d’Assainissement de la Corniche Ouest
Etat du Sénégal
BID
Projet Dépollution Nord Ville de Dakar (PDNVD)
Etat du Sénégal
Source : Données 2019, SITUATION D’EXECUTION DES PROJETS AU 20 DECEMBRE 2019, DAKAR ONAS
CONCLUSION
Concernant l’assainissement, la région enregistre, certes, les meilleurs taux d’accès par
rapport à l’intérieur du pays. Néanmoins, l’assainissement par réseaux collectif et semi
collectif est encore très peu développé dans la région. L’ONAS semble avoir un
penchant pour les ouvrages individuels moins coûteux à réaliser. Cependant,
d’importants efforts ont été réalisés pour l’extension des réseaux, la réhabilitation,
l’augmentation de la capacité et la modernisation des stations d’épuration existantes,
la construction de nouvelles stations, la réalisation de nombreux ouvrages individuels
d’assainissement et de réseaux de drainage des eaux pluviales. Cependant, il reste
beaucoup à faire pour satisfaire les besoins des populations dans ces domaines
INTRODUCTION
Quel que soit le statut agricole de la région, il est important de suivre l’évolution de la
campagne agricole afin d’évaluer l’impact des différentes actions et programmes
menés. Ainsi, dans cet optique, le présent chapitre s’articulera autour de trois points :
(1) les services techniques, (2) la préparation et (3) le bilan des campagnes agricoles
2018-2019 dans la région de Dakar.
L’Agence nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR) a été créée en mars 1997 par
le Gouvernement du Sénégal avec l’appui de la Banque Mondiale dans le cadre du
Programme des Services Agricoles et des Organisations de Producteurs (PSAOP) signé
en 1999 dont elle constitue la composante en charge des Services de Conseil Agricole
et Rural. L’ANCAR est sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement
Rural (MAER) ; elle joue un rôle essentiel dans la promotion de l’innovation technique
agricole et le développement de bonnes pratiques agricoles et rurales (BPAR) à
travers : l’appui, le conseil, la vulgarisation, l‘information, la sensibilisation, l’animation,
la diffusion-transfert d’innovations technologiques générées par la recherche vers le
monde rural, l’intermédiation et la formation des producteurs.
Pour l’ensemble des types de semences distribuées, il ressort du tableau IX.1 que
l’intégralité des semences reçus a été vendue. Cependant, les quantités reçues ont
varié d’une campagne à une autre. Par rapport à la culture de l’arachide, les semences
reçues ont augmenté de 82% en passant de 25,5 Tonnes à 46,5 Tonnes. Par contre,
les semences reçues du maïs local et du niébé ont drastiquement diminué
respectivement de 50% et de 47%. En effet, durant la campagne 2017-2018, 10
tonnes de semences de maïs local ont été distribuées dans la région de Dakar alors
qu’en 2018-2019, cette quantité est passée à 5 tonnes. De même, pour le niébé, il a
été reçu une quantité de 175 tonnes en 2017-2018 contre 95 tonnes en 2018-2019.
Quant aux semences de la pastèque et du sorgho local reçues uniquement durant la
campagne 2018-2019, les quantités reçues ont été respectivement de 15 Tonnes et
25
La partie sur les infrastructures et les équipements a été supprimée à cause de l’indisponibilité des données.
de 0,65 Tonnes. Il faut noter que la distribution de ces semences n’a concerné que la
zone agricole de la région de Dakar en l’occurrence le département de Rufisque.
Dans la région de Dakar, les différents engrais et autres fertilisants distribués durant
les campagnes 2017-2018 et 2018-2019 ont été : engrais 6.20.10, engrais 15.15.15,
engrais 10.10.20 et l’urée. Au cours de ces deux campagnes, aucun biofertilisant ou
engrais d’autre type n’a été distribué. En 2017-2018, l’engrais 15.15.15 a été le type
le plus distribué avec une quantité de 100 Tonnes contre 50 Tonnes pour l’urée, 50
Tonnes pour l’engrais de type 10.10.20 et 28 Tonnes pour l’engrais 6.20.10.
Néanmoins, en 2018-2019, le gouvernement a plus donné l’engrais 6.20.10 pour lequel
110 Tonnes ont été distribués. Ainsi, la quantité d’engrais distribuée pour ce type a
haussé de 293%. Parallèlement, la quantité d’urée reçue a augmenté de 60% en
passant de 50 Tonnes à 80 Tonnes. En revanche, l’engrais de type 15.15.15 et celui
de type 10.10.20 ont diminué respectivement de 10% et 100%. A cet effet, l’engrais
de type 10.10.20 n’a pas été distribué durant la campagne 2018-2019.
Dans la région de Dakar, les cultures vivrières pratiquées sont : le mil, le sorgho et le
maïs. Pour les deux premières cultures, les données de la campagne 2018-2019 sont
indisponibles. Ainsi, il faut noter que la superficie dédiée à la culture du maïs a diminué
de 42% en passant de 900 Ha à 524 Ha. Ceci a conduit à une baisse du rendement à
l’hectare du maïs ainsi que de la production qui ont diminué respectivement de 71%
et de 83%. Le rendement de cette culture passe alors 700 Kg/Ha à 200 Kg/Ha et
amenant ainsi le niveau de la production de 630 Tonnes à 150 Tonnes.
Tableau IX. 4 : Répartition et évolution des cultures vivrières selon les superficies, les rendements et les
productions par circonscription administrative
Rufisque Région
Spéculations Campagne Campagne Variation Campagne Campagne Variation
2017/2018 2018/2019 en % 2017/2018 2018/2019 en %
Sup (Ha) 9 ND ND 9 ND ND
Mil Rdt (Kg/Ha) 450 ND ND 450 ND ND
Prod(T) 4 ND ND 4 ND ND
Sup (Ha) 300 ND ND 300 ND ND
Sorgho Rdt (Kg/Ha) 565 ND ND 565 ND ND
Prod(T) 170 ND ND 170 ND ND
Sup (Ha) 900 524 -41,78 900 524 -41,78
Maïs Rdt (Kg/Ha) 700 200 -71,43 700 200 -71,43
Prod(T) 630 105 -83,33 -83,33
Sup (Ha) 0 0
Riz Rdt (Kg/Ha) 0 0
Prod(T) 0 0
Sup (Ha) 0 0
Fonio Rdt (Kg/Ha) 0 0
Prod(T) 0 0
Concernant le niébé, les variations obtenues entre les deux campagnes n’ont pas été
significatives. D’après les résultats consignés dans le tableau IX.5, il est noté que
malgré que la superficie dédiée à la culture de cette spéculation soit augmentée de 15
Ha, le rendement est resté le même et la production n’a augmenté que de 5 Tonnes
en passant de 61 Tonnes à 68 Tonnes.
importante a été notée : 2 859 tonnes pour le manioc sur une superficie de 376 Ha
avec un rendement de 7 600 Kg/Ha et 1475 Tonnes de pastèque cultivées sur 98 Ha
avec un rendement de 15 000 Kg/ Ha.
Tableau IX. 5 : Répartition et évolution des cultures industrielles selon les superficies, rendements et productions,
par circonscription administrative
Rufisque Région
Spéculations Campagne Campagne Variation Campagne Campagne Variation
2017/2018 2018/2019 en % 2017/2018 2018/2019 en %
Sup (Ha) 3141 372 -88,16 3141 372 -88,16
Arachide
Rdt (Kg/Ha) 764 150 -80,37 764 150 -80,37
d’huilerie
Prod(T) 1884 56 -97,03 1884 56 -97,03
Sup (Ha) 0 0 0 0
Coton Rdt (Kg/Ha) 0 0 0 0
Prod(T) 0 0 0 0
Sup (Ha) ND 376 ND 376
Manioc Rdt (Kg/Ha) ND 7600 ND 7600
Prod(T) ND 2859 ND 2859
Sup (Ha) ND 98 ND 98
Pastèque Rdt (Kg/Ha) ND 15000 ND 15 000
Prod(T) ND 1475 ND 1475
Sup (Ha) 0 0
Tomate
Rdt (Kg/Ha) 0 0
industrielle
Prod(T) 0 0
Sup (Ha) 0 0
Bissap Rdt (Kg/Ha) 0 0
Prod(T) 0 0
Sup (Ha) 0 0
Sésame Rdt (Kg/Ha) 0 0
Prod(T) 0 0
Sup (Ha) 154 169 9,74 154 169 9,74
Niébé Rdt (Kg/Ha) 400 400 0,00 400 400 0,00
Prod(T) 61 68 11,48 61 68 11,48
Autres Sup (Ha) 0 0
cultures Rdt (Kg/Ha) 0 0
industrielles Prod(T) 0 0
Oignon 230 000 245 000 367 500 393 225 400 000 434 112 444 871 2,48
Pomme de 20 000 29 680 52 230 67 485 118 783 140 000 158 875 13,48
terre
Tomate 50 000 97 513 57 700 32 000 70 000 77 000 73047,6 -5,13
industrielle
Tomate cerise 110 000 83 000 82 500 70 000 68 000 71 000 78 396 10,42
Melon 18 000 20 000 19 000 21 500 28 000 24 532 25 632 4,48
Haricot vert 14 000 10 500 15 500 15 000 18 700 18 815 20 879 10,97
Chou pommé 55 000 51 182 55 500 60 000 76 116 105 096 189 618 80,42
Gombo 15 000 15 000 15 000 15 000 14 500 14 000 22 185 58,46
Patate douce 30 000 28 350 35 000 70 000 72 000 89 397 96 360 7,79
Carotte 9 500 10 500 11 500 12 000 16 000 17 085 24 600 43,99
Bissap 1100 1 200 1 200 1400 1300 1 500 1678 11,87
Autres 168 000 160 500 185 800 207 700 200 000 209 751 215 875 2,92
légumes
Total/Légume 710 000 741 925 886 930 953 310 1 083 1 202 1 349 12,20
s
Mangue (y 399 288 016
130 000 131 500 125 000 130 000 132 000 128 450 130 000 1,21
compris
Mangue 35 000 35 575 36 500 37 000 30 000 31 422 33 110 5,37
Banane
Export)
Agrumes 40 000 50 000 50 000 50 000 45 000 48 500 52 580 8,41
Autres
35 000 36 000 35 000 36 500 30 000 35 700 59 750 67,37
produits
fruitiers
Total Fruits 240 000 253 075 246 500 253 500 237 000 244 072 275 440 12,85
Total fruits et 932000 995 000 1 133 1 206 1 320 1 446 1 624 12,31
légumes 430 810 399 360 456
Source : Données 2012-2019, DHORT - DAKAR
La campagne 2018-2019 sur l’étendue du territoire est marquée par une hausse de la
production de fruits et de légumes pour toutes les spéculations sauf celle de la tomate
industrielle. Pour les légumes, la production de légumes est passée de 1 202 288
tonnes à 1 349 016 tonnes soit une hausse de 12,2% et pour les fruits, la production
a été de 244 072 tonnes en 2018 puis de 275 440 tonnes en 2019. Les différentes
spéculations de légumes cultivées sont : oignon, pomme de terre, tomate industrielle,
tomate cerise, melon, haricot vert, choux pommé, Gombo, patate douce, carotte,
Bissap, etc. Et pour les fruits, il s’agit principalement de la mangue, de la banane et
d’autres produits fruitiers non précisés.
26
Il faut noter que ces valeurs sont pour l’ensemble du Sénégal. Les données de la région de Dakar sont indisponibles.
des tomates industrielles (5%). Les autres légumes ont représenté au total 16% de la
récolte.
Par rapport aux fruits, la culture des mangues continue à prédominer depuis plusieurs
années et sa part dans la production de fruits a été en 2019 de 47%. Elle est suivie
des agrumes (19%) puis de la banane (12%).
Pour la campagne 2016-2017, les exportations sont dominées par le maïs doux (21%),
la mangue (16%), le melon (14%), le haricot vert (13%) et la Pastèque (9%). Les
autres spéculations ont représenté une faible proportion à l’exportation.
Cette baisse des importations est moins importante par rapport à celle observée en
2016. Les variations sont de -2% pour la pomme de terre, 63% pour la carotte et
122% pour la banane. Par contre, l’oignon a connu une baisse de 6% en comparaison
de la campagne précédente.
CONCLUSION
Ainsi, il faudrait noter que ces baisses ne sont pas de bon augure pour un pays qui
cherche à atteindre l’autosuffisance alimentaire et ne permettent pas également
d’atteindre notamment l’ODD 2 : « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire,
améliorer la nutrition et promouvoir le développement durable ».
CHAPITRE X: ELEVAGE
INTRODUCTION
Ainsi, pour booster le secteur, le Plan Sénégal Emergent (PSE) a défini des objectifs
stratégiques visant, de manière générale, à l’amélioration de sa compétitivité durable.
Mieux, des politiques permettant d’accélérer le développement des filières de
production sont mises en œuvre pour améliorer la productivité, créer un
environnement favorable au développement des systèmes d’élevage, renforcer les
infrastructures de transformation, de conservation et de commercialisation des
produits animaux avec une meilleure intégration dans les filières industrielles,
améliorer la structuration des segments industriels et familiaux des filières prioritaires,
dont les filières bétail-viande et aviculture industrielle, qui offrent des opportunités
énormes, pratiquement, au niveau de tous les maillons de la chaîne de valeur.
Le présent chapitre traite les questions liées au secteur de l’élevage dans la région de
Dakar en 2019. Ainsi, pour mieux appréhender ce secteur il sera question de voir
d’abord la situation de l’élevage durant l’année 2019 en faisant une revue sur les
services techniques, le cheptel, la production et les importations et exportations ;
Ensuite d’aborder la situation zoo sanitaire et les résultats de la campagne de
vaccination.
S’agissant du profil du personnel, environ 51% des agents appartiennent au corps des
agents techniques d’élevage. Le personnel d’appui, composé d’administratif et de
chauffeur, occupe une bonne part de l’effectif du personnel avec 27% des agents des
services. Concernant les Docteurs vétérinaires, le service de l’élevage n’en dispose
qu’un seul, et les ingénieurs des travaux de l’élevage sont au nombre de quatorze.
Tableau X. 1 : Répartition et évolution des effectifs du personnel des Services Vétérinaires selon le diplôme, par
Service
Ingénieur des Agents
Inspections Docteur
Travaux Techniques Autres Ensemble
de Services Année vétérinaire
d’Elevage d’Elevage
Vétérinaires
H F Ens. H F Ens. H F Ens. H F Ens. H F Ens.
2018 1 1 2 7 1 8 12 7 19 2 10 12 22 19 41
IRSV27
2019 1 1 6 2 8 12 7 19 2 10 12 21 19 40
IDSV28 de 2018 1 1 4 2 6 2 2 5 4 9
Pikine
2019 2 2 4 2 6 2 2 6 4 10
IDSV de 2018 1 1 1 1 2 2 1 3 4
Guédiawaye 2019 1 1 1 1 2 2 1 3 4
IDSV de 2018 1 1 1 1 2 2 1 1 2 2 4 6
Dakar 2019 1 1 1 2 3 1 1 2 3 3 6
IDSV de 2018 1 1 2 4 3 7 1 1 5 5 10
Rufisque 2019 1 1 2 4 3 7 1 1 5 5 10
2018 1 2 3 11 2 13 20 15 35 3 16 19 35 35 70
Total 2019 1 0 1 11 3 14 21 15 36 3 16 19 36 34 70
Variation - -
0 - 0 50,0 7,7 5,0 0 2,9 0 0 0 2,9 0
% 66,7 2,9
Source : Données 2019, Service régional de l’Elevage et des Productions animales
27
IRSV = Inspection Régionale des Services Vétérinaires
28
IDSV = Inspection Départementale des Services Vétérinaires
Statut
(ONG, Association, Domaine Zone
Intervenants
Projet, Programme de d’intervention d’intervention
développement, etc.)
Pour la Campagne de
Campagne de vaccination :
vaccination de masse répartition des zones
Exercice privé de la
Docteurs du cheptel (mandat de vaccination entre
médecine vétérinaire
Vétérinaires sanitaire) dix (10) docteurs
(Cabinets et cliniques
privés vétérinaires privés
vétérinaires)
Clinique et pharmacie mandataires qui
vétérinaires couvrent toute la
région.
Autres techniciens
d’élevage privés :
Techniciens d’Elevage Lieu d’exercice
Ingénieurs des Soins infirmiers
autorisés à exercer les précisé dans
Travaux d’Elevage vétérinaires
soins infirmiers l’autorisation
et Agents
vétérinaires à titre privé d’exercer
Technique
d’Elevage
Formation des agents
du Service de l’Elevage
de Rufisque et des
World Horse Département de
ONG techniciens privés sur
Welfare Rufisque
la prise en charge des
plaies et des boiteries
des équidés
Source : Données 2019, Service régional de l’Elevage et des Productions animales
2017 / 2018
2018 / 2019
2017 / 2018
2017 / 2018
2018 / 2019
2017 / 2018
2018 / 2019
2017 / 2018
2018 / 2019
Variation %
Variation %
2018/ 2019
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Infrastructures
Forages agropastoraux - - - - - - - - - - - -
Parcs à vaccination 0 0 0 0 0 0 4 4 0 4 4 0
Centres zootechniques 0 0 0 0 1 1 0 0 0 1 0 0
Fermes modernes
d’embouche bovine,
- - - - - - - - - - - -
ovine, caprine, asine,
porcine ou équine
Fermes avicoles modernes - - - - - - - - - - - -
Unités de transformation
- - - - - - - - - - - -
de produits laitiers
Abattoirs modernes 0 0 0 0 1 1 1 1 0 2 2 0
Pharmacies et cliniques
18 - 3 - 12 9 - - 42 -
vétérinaires
Le capital bétail de Dakar est dominé par l’élevage de l’espèce ovine avec 253 563
têtes, soit 72% de l’effectif total du bétail de la région. L’élevage des caprins et des
bovins est très développé également dans la région constituant respectivement 18%
et 07% du cheptel. Outre les ruminants, l’élevage de la volaille industrielle demeure le
plus important avec 53 042 766 poussins produits en 2019.
Tableau X. 4 : Evolution des effectifs du cheptel et de la volaille selon l’espèce par circonscription administrative
Guédiawaye/Pikin
Dakar Rufisque Région
e
2017 / 2018
2018 / 2019
2017 / 2018
2018 / 2019
2017 / 2018
2018 / 2019
2017 / 2018
2018 / 2019
Variation %
Variation %
Variation %
Variation %
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Espèces
La production nationale d’œufs de consommation en 2019 est de 772 462 086 unités
en 2019. Cette production a augmenté de 40% cette année par rapport à l’année 2018
où elle se situait à 550 668 000.
Tableau X. 5 : Evolution des statistiques des abattages contrôlés de viande dans les abattoirs de la région de Dakar
selon les espèces, par circonscription administrative
Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région
2018 / 2019
2017 / 2018
2018 / 2019
2017 / 2018
2018 / 2019
2017 / 2018
2017 / 2018
2018 / 2019
2017 / 2018
2018 / 2019
Variation %
Espèces
Nb 33718
Taureaux
Poids
543372
(Kg)
Nb 1918
Bœufs Poids
244210
(Kg)
Nb 5214
Vaches Poids
560392
(Kg)
Nb 801
Veaux /
Poids
vêles 46370
(Kg)
41651
Nb 75307 77054 118705
Total
bovins Poids 1394344
11672320 12306519 13700863
(Kg)
Nb 401244 413649 6529
Ovins Poids
5335070 5656388 76524
(Kg)
Nb 170363 192447 1984
Caprins Poids
1756330 1913940 19996
(Kg)
Nb 5561 5318
Porcins Poids
254570 252796
(Kg)
Nb
Caméliens Poids
(Kg)
Nb
Equins Poids
(Kg)
Nb
Asins Poids
(Kg)
50164
Nb 652475 688468 738632
Total
Poids 1490864
19018290 20129643 21620507
(Kg)
Dans la région de Dakar, la production contrôlée de lait réalisée s’élève à 14,96 millions
de litres en 2018 contre 9,74 millions de litres en 2017, soit une forte hausse de 54%.
La production de lait est imputable aux différents types d’élevage à savoir l’élevage de
races pures exotiques, l’élevage de métisse, et l’élevage pastoral qui est le premier
fournisseur de lait au niveau régional.
Tableau X. 6 : Evolution de la production de lait par circonscription administrative
Circonscription 2017 2018 Variation des quantités
administrative Quantité (litres) % Quantité (litres) % en %
Dakar _ _ _ _ _
Guédiawaye _ _ _ _ _
Pikine _ _ _ _
Rufisque _ _ _ _
Région 9,74 millions 14,96 millions 53,6
Sénégal 243,5 millions
Les destinations de cette exportation sont la Chine (25%), l’Italie (20%) et l’Inde
(16%). On remarque une inversion des parts entre les peaux de petits ruminants qui
deviennent plus importantes et les cuirs de bovin qui ne représentent que 8,6% du
total des exportations.
Pour l’année 2017, les importations de bétail sur pied se chiffrent à 4 329 têtes
composées de ruminants, de canidés et d’animaux sauvages ou exotiques. S’agissant
des ruminants, elles sont constituées essentiellement de 1254 bovins, 180 ovins, 136
caprins et d’autres espèces pas précisées d’une totale de 2750 têtes. Les importations
de canidé sont assez faibles avec respectivement 5 chiens et 4 chats. Et pour les
animaux sauvages, 300 perroquets et 10 080 d’animaux divers sont importés en 2017.
Aussi, il est important de signaler que la région n’a pas vocation d’exportation de bétail.
Par ailleurs, il est important de souligner que l’affluence des entrées est plus
importante chez les ovins où près de 6 bêtes sur 10 appartiennent à cette race de
mammifère. Les caprins et les bovins constituent respectivement 25% et 18% du
troupeau conduit dans la région
S’agissant les mouvements de sorties d’animaux, l’effectif est de 709 961 dans la
région de Dakar en 2019. Les ovins demeurent les mammifères les plus touchées par
ce mouvement avec 59% du chiffre total. Les caprins et les bovins constituent
respectivement 23% et 18% de ces sorties.
Le solde de ce mouvement (entrées moins sorties) de bétail dans la région n’est pas
négatif. Il est de 80 348 bêtes illustrant le caractère de destination privilégiée de la
région dans le commerce du bétail.
Tableau X. 7 : Répartition et évolution des mouvements du bétail selon l'espèce dans la région
Pikine Région
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Variation
Variation
2017 /
2018 /
2017 /
2018 /
Espèces
2018
2019
2018
2019
%
%
Entrées - 145 970 - - 145 970
Bovins Sorties - 128 003 - - 128 003
Solde - 17 967 - - 17 967
Entrées - 451 089 - - 451 089
Ovins Sorties - 416 798 - - 416 798
Solde - 34 291 - - 34 291
Entrées - 193 250 - - 193 250
Caprins Sorties - 165 160 - - 165 160
Solde - 28 090 - - 28 090
Entrées - - - - -
Equins Sorties - - - - -
Solde - - - - -
Entrées - - - - -
Asines Sorties - - - - -
Solde - - - - -
Entrées - - - - -
Caméliens Sorties - - - - -
Solde - - - - -
Entrées - - - - -
Porcins Sorties - - -
Solde - - -
Entrées - 790 309 790 309
Total Sorties - 709 961 - - 709 961
Solde - 80 348 - - 80 348
associée à une grippe équine ont été identifiés dans les départements de Rufisque, de
Dakar et de Guédiawaye. Cependant le département de Rufisque demeure le plus
touché avec 675 cas et un taux de létalité de 19 pour mille (cf. Tableau 2 en annexe).
Toutefois, l’antigène contre l’affection de la peste des petits ruminants reste le vaccin
le plus administré au cheptel. En effet, 225 477 sujets soit 85% du cheptel ont été
vaccinés à cet antigène en 2019. Suivi de la dermatose nodulaire contagieuse bovine
(DNCB), dont 16 765 bêtes ont reçu ce vaccin en 2019. La prévention des maladies de
Newcastle et de peste équine a conduit à une vaccination respective de 3 189 bêtes
et de 3 299 dans la région.
Tableau X. 9 : Répartition et évolution des résultats des campagnes de vaccination selon l'affection, par
circonscription administrative
Région de Dakar
Campagne 2017
Campagne 2018
Variation %
Antigènes
/ 2015
/ 2019
Pasteurelloses de petits ruminants 2349
MNC 3189
Peste équine
Rage 1408
Entérotoxémie 731
CONCLUSION
En ce qui concerne la lutte contre les maladies animales, qui reste une des priorités du
secteur, les résultats relatifs à la couverture vaccinale sont encore à améliorer pour
trois des cinq maladies prioritaires ciblées, en l’occurrence, la peste des petits
ruminants, la dermatose nodulaire contagieuse bovine. Il est aussi important de noter
le délaissement de l’élevage extensif au profit de l’élevage semi-extensif voire intensif.
INTRODUCTION
La gestion effective et durable des ressources marines constitue l’un des enjeux
majeurs de ce siècle surtout pour garantir aux générations actuelles et futures la
sécurité alimentaire et la nutrition pour tous29. D’ailleurs la protection et la conservation
de l’environnement maritime est au cœur du programme de développement durable à
l’horizon 2030. En effet, l’une des priorités absolues de ce programme, à savoir l’ODD
14, est axée à la conservation et l’exploitation de manière durable les océans, les mers
et les ressources marines aux fins du développement durable.
29
Directeur général de la FAO José Graziano da Silva.
Tableau XI. 1 : Répartition et évolution des effectifs du personnel des services de pêche selon le diplôme, par
SRP Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région
Variation en
Variation en
Variation en
Variation en
Variation en
Variation en
Diplômes Sexe
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
%
%
Inspecteur Masc. 1 1 0,00 0 0 1 1 0,00
des Fem. 1 1 0,00 0 0 1 1 0,00
pêches Tot. 2 2 0,00 0 0 2 2 0,00
Masc. 0 0 0 0
Docteur
Fem. 0 0 0 0
vétérinaire
Tot. 0 0 0 0
Technicien Masc. 2 2 0,00 2 2 0,00 1 2 100,00 1 1 0,00 6 7 16,67
supérieur Fem. 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 0,00
des Tot.
pêches 3 3 0,00 2 2 0,00 1 2 100,00 1 1 0,00 7 8 14,29
Masc. - -
Agent 1 1 0,00 3 3 0,00 1 0 4 3 9 7
25,00 22,22
technique
Fem. 0 0 0,00 2 2 0,00 1 1 0,00 0 0 3 3 0,00
des
Tot. - -
pêches 1 1 0,00 5 5 0,00 2 1 -50,00 4 3 12 10
25,00 16,67
Masc. - -
2 4 100,00 0 0 1 2 100,00 6 2 9 8
66,67 11,11
Fem. -
Autres 3 2 -33,33 0 0 1 3 200,00 2 1 6 6 0,00
50,00
Tot. -
5 6 20,00 0 0 2 5 150,00 8 3 15 14 -6,67
62,50
Masc. 6 8 33,33 5 5 0,00 4 4 0,00 5 6 20,00 20 23 15,00
Fem. -
Ensemble 5 4 -20,00 2 2 0,00 5 4 -20,00 1 1 0,00 13 11
15,38
Tot. 11 12 9,09 7 7 0,00 9 8 -11,11 6 7 16,67 33 34 3,03
service
Source : Données 2019, Service Régional des Pêches et de la Surveillance de Dakar
Tableau XI. 2 : Autres intervenants selon le statut, les domaines et zones d'intervention dans la région en 2019
Statut
Domaines Zones
Intervenants (ONG, Association, Projet, d’intervention d’intervention
Programme de développement, etc.)
Thiaroye-Mbao-
CLPA Association Gestion Local Pêche
Bada Lo
GIE INTER Association Gestion Quai Thiaroye
USAID / Aménagement
Thiaroye-Mbao-
DEEKAL Projet Gouvernance
Bada Lo
GUEDJI Pêcherie
PADESS AGR Yene
Tableau XI. 3 : Répartition et évolution du nombre d'infrastructures de pêche par circonscription administrative
Variation
Variation
Variation
Variation
Infrastructures
en %
en %
en %
en %
en %
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
Complexes
3 4 33,33 1 1 0,00 0 0 4 5 25,00
frigorifiques
Fabriques de
5 7 40,00 2 2 0,00 1 1 0,00 8 10 25,00
glace
Marchés
modernes aux 4 5 25,00 1 1 0,00 1 1 0,00 6 7 16,67
poissons
Usines de
transformation
53 55 3,77 10 10 0,00 1 1 0,00 64 66 3,13
de produits
halieutiques
abrite 50% des quais de pêche, 80% des complexes frigorifiques, 70% des fabriques
glaces, 71% des marchés modernes aux poissons et 83% des Usines de transformation
de produits halieutiques. D’ailleurs, ces différentes infrastructures ont toutes connu
une hausse de plus 25% entre 2018-2019 dans ce département, à l’exception des
Usines de transformation de produits halieutiques accusant seulement 4% de hausse.
Quant aux infrastructures de pêche restantes, elles sont réparties dans les
départements de Pikine (13% des quais de pêche, 20% des complexes frigorifiques,
20% des fabriques glaces, 14% des marchés modernes aux poissons et 15% des
Usines de transformation de produits halieutiques) et de Rufisque (38% des quais de
pêche, pas de complexes frigorifiques, 10% des fabriques glaces, 14% des marchés
modernes aux poissons et 2% des Usines de transformation de produits halieutiques).
Hormis le nouveau quai de pêche de Rufisque, aucune variation à la hausse ou à la
baisse n’est enregistrée sur l’évolution des infrastructures de la pêche dans ces deux
départements.
Graphique XI. 1 : Répartition des infrastructures de pêche selon le type dans la région en 2019
QUAI DE PÊCHE
Pikine COMPLEXES FRIGORIQUES
12% Pikine 20%
FABRIQUES DE GLACE
MARCHÉS MODERNES AUX Pikine 20%
POISSONS
Pikine 14%
Dakar Rufisque
Rufisqu 70% 10%
e 14%
Dakar 72%
Nombre de villages de
Circonscription Nombre de pêcheurs Nombre de pirogues
Année pêcheurs
administrative
PC30 PM31 Total PC PM Total PC PM Total
2018 7 7 12700 12700 2015 2015
Dakar
2019 7 7 12620 12620 1962 1962
2018
Guédiawaye
2019
2018 3 3 3472 3472 835 835
Pikine
2019 3 3 3472 3472 835 835
2018 0 4 4 0 15436 15436 0 1279 1279
Rufisque
2019 0 4 4 0 15510 15510 0 1336 1336
2018 0 14 14 0 31608 31608 0 4129 4129
La répartition de ces sites et armements, dans la région en 2019, révèle une forte
concentration de ceux-ci dans les départements de Dakar et de Rufisque. En effet, au
total, le département de Dakar abrite 50% des sites de pêches, 40% des pêcheurs et
47% des pirogues de la région. Pourtant, en comparaison aux chiffres de 2018, une
baisse de 3% et de moins de 1% est observée respectivement au niveau du nombre
de pirogue et de l’effectif des pêcheurs dans cette localité. Pour le département de
Rufisque, près de 29% des sites de pêches de Dakar y sont concentrés de même que
30
PC = Pêche Continentale
31
PM = Pêche Maritime
49% de la population des pêcheurs et 32% des pirogues. Egalement, par rapport aux
chiffres de 2018, ce département a enregistré une hausse de près de 1% et de 4%
respectivement dans l’effectif de ses pêcheurs et son armement piroguier. Pikine
demeure le département le moins doté en matière d’unités et d’armement de pêche.
Seul, 21% des sites pêches et 20% des pirogues se trouvent dans ce département
sans oublier les 20% de pêcheurs de la région. En outre, ce département n’a enregistré
aucune baisse ou hausse au niveau de ses sites ou de ses armements de pêche.
Graphique XI. 2 : Répartition des sites et de l’armement de pêche selon la circonscription administrative dans la
région en 2019
50% 49%
47%
40%
32%
29%
21% 20%
11%
Quant aux engins de pêche, la région en possède environ 2 875 en 2019. Ce chiffre
illustre l’existence d’un large éventail et différents types d’engins dans le milieu de la
pêche de la région de Dakar. Toutefois ces divers types d’engins peuvent être classifiés
en deux catégories32 à savoir les engins de pêche passifs (regroupant les Palangres,
les Filets maillant dérivant, les Filets maillant encerclant, les Filets dormant, les Lignes,
les Pièges etc.) et les engins de pêche actifs (composé de Senne de plage, de Senne
tournante etc.). Les Lignes et les Sennes tournantes dominent le paysage des engins
de pêche de la région. En effet, elles sont respectivement au nombre de 1 000 et 591
engins soit 35% et 17% du total de la région. Les Filets dormants (484) et les Filets
maillants dérivants (427) sont également bien utilisés parmi les engins de pêche.
Pourtant, les Lignes et les Filets dormants sont marqués par une baisse respective de
leur effectif de 5% et de 9% en 2019, par rapport à l’année 2018. Dans l’ensemble,
les engins de pêche enregistrent une hausse de 8% de leur nombre, par rapport à
l’année précédente.
Tableau XI. 5 : Evolution de l’armement de la pêche artisanale selon le type, par circonscription administrative
Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région
Armement
en %
en %
en %
en %
en %
Varia
Varia
Varia
Varia
Varia
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
tion
tion
tion
tion
tion
Pirogues à
Ensemble Embarcation Embarcation
1662 1581 -4,87 811 811 0,00 1250 1336 6,88 3723 3728 0,13
moteur
locale
Pirogues à
63 64 1,59 24 24 0,00 0 0 87 88 1,15
voile
Total
1725 1645 -4,64 835 835 0,00 1250 1336 6,88 3810 3816 0,16
embarcations
Pirogues à
embarcation saisonnière
voile 54,61
Total -
2015 1787 835 1128 35,09 1284 1417 10,36 4134 4332 4,79
embarcations 11,32
-
Palangre 15 12 12 12 0,00 137 72 -47,45 164 96 -41,46
20,00
Senne de
6 9 50,00 13 13 0,00 20 7 -65,00 39 29 -25,64
plage
Senne
127 117 -7,87 247 247 0,00 207 227 9,66 581 591 1,72
tournante
Filet maillant
Engin de pêche
32
http://www.fao.org/3/y3427f/y3427f04.htm
L’évolution de ces armements dans les localités de pêche de la région, révèle des
variations mitigées en fonction du département. En effet, dans le département de
Dakar, une baisse de 11% est enregistrée dans le nombre de ses embarcations en
2019 par rapport à 2018. Par contre, dans les départements de Pikine et de Rufisque,
c’est une hausse respective de 35% et de 10% qui est observée pour ces embarcations
pendant cette période. Concernant les engins de pêche, hormis Rufisque où une baisse
de 18% est enregistrée, une tendance à la hausse s’affiche pour les départements de
Dakar (2%) et de Pikine (31%) en 2019 par rapport à 2018.
Graphique XI. 3: Evolution de l’armement de pêche selon la circonscription administrative dans la région en 2019
XI.2.2. LA PRODUCTION
En 2019, la production de la pêche artisanale de la région de Dakar s’élève à 55 384
tonnes de poissons constituant un chiffre d’affaires de 48 602 437 500 FCFA. Cette
production a globalement évolué, entre 2018-2019, à la fois en quantités de poissons
qu’en valeurs économiques (FCFA). S’agissant de la quantité de poisson produite sur
cette période, elle a augmenté de 22% en 2019 avec un volume de production de
45 350 tonnes enregistré en 2018. Concernant le chiffre d’affaire obtenu sur cette
période, il a baissé de 1% soit une valeur de 616 155 500 CFA de moins qu’en 2018
(49 218 593 000 FCFA). Pourtant, en 2019 la quantité de la production en poissons a
La répartition de cette production en 2019, dans les sites ou localités de pêche, montre
une large prédominance du département de Dakar avec une part de 83% du volume
total de production régional. Même si cette notoriété a reculé de 8 points de
pourcentages par rapport à 2018 (91% du total de la région), la quantité produite dans
le département enregistre une hausse de 12% en 2019. Les départements de Pikine
et Rufisque ont fourni respectivement une part de 10% et de 7% de la production de
la région en quantité de poissons en 2019. Par ailleurs, il est intéressant de signaler
cette hausse spectaculaire enregistrée dans la production de poisson dans le
département de Pikine en 2019 par rapport à 2018. En effet, une hausse de la
production de plus de 786% est enregistrée dans cette localité sur cette période
entrainant une évolution de leur part total régional de 1% en 2018 à 10% en 2019. Le
département de Rufisque enregistre une variation à la hausse de 11% de sa production
et une évolution à la baisse de 1% de sa part de marché car se situant à 8% en 2018.
Outre l’accaparement de la production, le département de Dakar enregistre le chiffre
d’affaire le plus élevé de la région avec 75% en 2019. Néanmoins le chiffre d’affaire
du département a baissé de 1% entre 2018-2019. Quant aux départements de Pikine
et de Rufisque, ils enregistrent respectivement environ 4% et 21% du chiffre d’affaire
régional. En outre, le chiffre d’affaire de ces deux départements est marqué par des
variations à la hausse pour le premier de 97% et à la baisse pour le second de 9%
entre 2018-2019. Concernant Guédiawaye qui ne dispose pas d’infrastructures de
pêche, aucun débarquement n’est enregistré durant la même période bien que les
eaux maritimes contiguës à cette zone soient fréquentées par les pêcheurs de Dakar.
Graphique XI. 4: Evolution de la production de la pêche artisanale et du chiffre d’affaire selon la circonscription
administrative dans la région
23%
21%
10% 8% 7%
1% 4%
2%
La production de la pêche artisanale est plurielle, et varie suivant les espèces. En 2019,
les captures totales, toutes espèces confondues, sont estimées à 97 394 tonnes, soit
une valeur commerciale de 50 348 623 801 FCFA. Comparés aux nombres de prises
de l’année précédente s’élevant à 82 472 tonnes, une hausse de 18% est enregistrée
au niveau des captures de 2019. Pourtant le chiffre d’affaire, obtenu, a baissé de 5%
par rapport à 2018 où il se situait à 53 078 726 000 FCFA.
Cette pêche artisanale, toutes espèces confondues, est fortement développée dans le
département de Dakar où les plus importantes prises de ces espèces sont enregistrées.
En effet, en 2019, près de 46% des poissons pêchés dans la région proviennent de ce
département engendrant un chiffre d’affaire de 71% du total régional ; Même si leur
part régionale a baissé de 3 points de pourcentages par rapport à 2018 (49%), la
quantité de poissons attrapée en 2019 a augmenté de 12%, par contre le gain obtenu
sur cette période a baissé de 6%. Pour les mollusques et crustacés, ils sont presque
exclusivement pêchés dans les eaux de ce même département. En effet, pour les
mollusques, la production est en hausse de 15% ainsi que le chiffre d’affaire de 23%
en 2019 par rapport à 2018. D’ailleurs leur part régionale est passée de 78% en 2018
Le département de Pikine est une zone où la pêche reste encore peu développée. Leur
part dans la production régionale demeure la plus faible de la région pour les deux
uniques espèces (poissons et mollusques) pêchés dans ces eaux. En effet, pour les
poissons, seul 5% constitue leur part dans la production régionale de 2019. Pourtant,
la production de poissons dans ce département a enregistrée une hausse mirobolante
de 2023% et un chiffre d’affaire de 1142 sur la période. En outre, leur part régionale
a presque quintuplé en 2019 par rapport à 2018 (moins de 1%). Pour l’espèce
mollusque, leur part régionale reste la même pour 2018 et 2019 à savoir 10%.
Précisément, la production a augmenté de moins de 1% mais le chiffre d’affaire a
reculé de 6% sur la période. Pour l’espèce crustacée, aucune production n’est
enregistrée en 2018 et 2019.
Graphique XI. 5 : Evolution des quantités produites par la pêche artisanale selon l'espèce, par circonscription
administrative
6%
2019 7%
Rufisque
49%
2%
2018 12%
51%
2019 10%
5%
Pikine
2018 10%
0,3%
94%
2019 83%
46%
Dakar
98%
2018 78%
49%
Crsutacés Mollusques Poissons
Tableau XI. 8 : Ventilation de la production artisanale(Tonnes) selon la destination et l'année, par circonscription
administrative
Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région
Variati
Variati
Variati
Variati
Variati
Destinations
on en
on en
on en
on en
on en
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
%
%
Consommation
4982 4954 -0,56 6,9 321,81 4563,91 2673,141 3712,604 38,89 7662,041 8988,414 17,31
locale
Mareyage 8448 8037 -4,87 133,05 2179,1 1537,81 5699,509 10424,407 82,90 14280,559 20640,507 44,54
Transformation
27334 33256 21,67 446,5 2801,7 527,48 9256,182 17276,449 86,65 37036,682 53334,149 44,00
industrielle
Transformation - -
514 509 -0,97 28,9 147,9 411,76 16902,498 14403,111 17445,398 15060,011
artisanale 14,79 13,67
Autres 0 0 0 0 0 0 0 0
Total 41278 46756 13,27 615,35 5450,51 785,76 34531,33 45816,571 32,68 76424,68 98023,081 28,26
PIKINE
Transformation Consommation
artisanale; 3% locale; 6%
RUFISQUE
Consommation
locale; 8%
Transformation
artisanale; 31%
Mareyage; 23%
Transformation
industrielle; 38%
D’abord pour les poissons, en 2019, plus de la moitié de la production de cette espèce
est attribuée à la transformation industrielle. Précisément, environ 49 703,405 tonnes
de poissons sont alloués à cette activité de transformation constituant une variation à
la hausse de 51% par rapport à la quantité allouée en 2018. Egalement, les quantités
de poissons destinées à la consommation (8 754,414) et au mareyage (20 549,109)
sont marquées par une hausse respective de 17% et 47% en 2019 par rapport à 2018.
Concernant, la transformation artisanale, elle est marquée par une baisse de 18% de
la quantité en poissons allouée en 2019 (15 004,176) par rapport à 2018.
Variation
Variation
Destinations
en %
en %
en %
2018
2019
2018
2019
2018
2019
Consommation
7474,041 8754,414 17,13 181 228 25,97 7 6 -14,29
locale
Mareyage 13975,21 20549,109 47,04 203,729 86 -57,79 1,62 5,5 239,51
Transformation
32980,871 49703,405 50,70 3177,138 3617,719 13,87 41,402 26,893 -35,04
industrielle
Transformation
18217,611 15004,176 -17,64 62,54 55,593 -11,11 0 0
artisanale
Autres 0 0 0 0 0 0
Total 72647,733 94011,104 29,41 3624,407 3987,312 10,01 50,022 38,393 -23,25
transformation artisanale, elles concernent beaucoup plus les poissons que les autres
espèces. En effet, le mareyage a englouti 22% de la production en poisson en 2019
contre 19% en 2018 et la transformation artisanale 16% en 2019 contre 25% en 2018.
Pour les deux autres espèces, leur part dans lesdites activités est très faible, sauf pour
les crustacés en 2019, où 14% de sa production est destinée pour le mareyage. La
consommation locale demeure une destination encore timide pour la production de la
pêche artisanale. Hormis les crustacés où 16% de la production en 2019 contre 14%
en 2018 sont attribués à la consommation locale, les poissons et les mollusques sont
à peine attribués à cette destination (moins de 10% de leur production).
Graphique XI. 8 : Ventilation de la production (tonnes) de la pêche artisanale selon l'espèce, l'année et la
destination
91%
88%
83%
70%
53%
45%
25%
22%
19%
16%
10%
14% 16% 14%
9%
6% 3%
5% 2% 6% 2% 1%
Tableau XI. 10 : Répartition et évolution des quantités (tonne) et valeurs des produits transformés selon le type
Type de 2018 2019 Variation en %
Produits
transformés Poids Valeur (1000 Poids Valeur (1000
Poids Valeur
(tonne) FCFA) (tonne) FCFA)
GUEDJ 677,02 723740,2 801,249 845218,967 18,349 16,78
METORAH 0 0 0 0
PAGNE 0 0 0 0
-
AILERON 0,1 3800 0 0
100,00
CREVETTES 0 0 0 0
AUTRES 0 0 0 0
La répartition selon la destination finale des produits de pêche dans la région de Dakar
montre une hausse au niveau de la consommation et de l’exportation vers les autres
régions du pays. En effet, pour la consommation locale, la quantité est passée de
4 982 en 2018 tonnes à 4 954 tonnes en 2019, reflétant une hausse de 16% sur la
période. Et pour l’exportation vers les autres régions, le volume a même doublé,
passant de 9 930,976 tonnes en 2018 à 15 421,767 en 2019, soit exactement une
variation à la hausse de 55%.
Tableau XI. 11 : Répartition et évolution des produits de la pêche artisanale selon la destination finale, par
circonscription administrative
Dakar Pikine Rufisque Région
Variation
Variation
Variation
Variation
en %
en %
en %
en %
Destinations
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
Qté - -
(tonn 498 495 2673,14 49,0 7771,79 9032,16 16,2
0,5 116,65 94,3 19,1 3983,861
e) 2 4 1 3 1 1 2
Consommat 6 6
ion locale Valeu -
r 118124, 90781, 140339 1991930, 41,9
(1000
23,1
35 88 9 5 4
FCFA) 5
Qté
365 372 1,9 18,1 5620,55 10919,96 94,2 9930,97 15421,7 55,2
Exportation (tonn 659,42 778,8
e) 1 3 7 0 6 7 9 6 67 9
vers les
Valeu
autres r 667751, 786776 17,8 281027 5186984, 84,5
régions (1000 45 ,3 2 8 325 7
FCFA)
Qté -
Exportation (tonn 4713,37
114 115,6 1,40 4029,35 14,5
vers les e) 7
1
autres pays Valeu -
de la sous- r 115440, 131129 13,5 282802 2115408,
25,2
région (1000 87 ,4 9 6,2 75
FCFA) 0
Qté
8351,31 17911,01 114,
Exportation (tonn
e) 5 8 47
vers
Valeu
d’autres r 125269 22388772 78,7
pays (1000 73 ,5 2
FCFA)
Qté
(tonn
e)
Autres Valeu
r
(1000
FCFA)
Qté
(tonn
e)
Total Valeu
r
(1000
FCFA)
X.3.1. LA FLOTTE
En 2019, la flotte de la pêche industrielle a enregistré 113 bateaux répartis en 100
chalutiers, 8 thoniers et 5 sardiniers. Cependant, la flotte de 2019 est marquée par
une baisse de 6% du nombre de bateaux par rapport à 2018 où elle comptait 120
bateaux. Suivant les types de bateaux, les chalutiers sont plus nombreux malgré une
légère baisse de 4% par rapport à l’année précédente (104 bateaux en 2018). Il est
suivi par les Thoniers touchés par une baisse plus importante de 27%, vient enfin les
Sardiniers dont le nombre n’a pas évolué par rapport à 2018.
Tableau XI. 12 : Répartition et évolution du nombre de bateaux de pêche industrielle selon le type
X.3.2. LA PRODUCTION
En 2019, la production de la pêche industrielle a enregistré environ 74 341,7151
tonnes d’espèces débarquées. Cependant, cette production débarquée a diminué de
37% par rapport à la quantité récoltée en 2018 (117 591 tonnes). Evidemment, cette
baisse a impacté le chiffre d’affaire de 37%, passant de 88 252 308 000 FCFA en 2018
à 55 345 147 841,57 FCFA. D’ailleurs, la répartition et l’évolution des débarquements
de la pêche industrielle varient en fonction du type de bateaux de pêche. En effet, les
chalutiers ont débarqué 64 292,1051 tonnes en 2019, soit 5% de moins que la
production de 2018 (67 606 tonnes). Suivi, des thoniers, dont la quantité débarquée
a baissé de 81%, passant de 49 377 tonnes en 2018 à 9 567,19 tonnes en 2019. Enfin,
les sardiniers, où 482,42 tonnes sont débarquées en 2019 contre 608 tonnes en 2018,
soit une baisse de 21%.
Outre la production, le chiffre d’affaire a baissé pour les chalutiers (14%) et les thoniers
(78%), sauf pour les sardiniers où une hausse importante de 293% est enregistrée
pour l’année 2019 par rapport à l’année précédente. Précisément, pour les chalutiers,
leur chiffre d’affaire est passé de 55 656 310 000 FCFA en 2018 à 47 861 602 603
FCFA en 2019. S’agissant des thoniers, leur chiffre d’affaire est de 7 123 450 102 FCFA
en 2019 contre 32 504 273 000 FCFA en 2018. Concernant les sardiniers, ils ont récolté
une considérable somme de 360 095 136,1 FCFA en 2019 contre 91 725 000 FCFA en
2018 malgré la baisse de leur production sur cette période.
Tableau XI. 13 : Répartition et évolution des débarquements de la pêche industrielle selon le type de bateau de
pêche
2018 2019 (provisoire) Variation 2019/2018
Bateaux de pêche Poids Valeur Poids Valeur Poids Valeur
(tonne) (1000 FCFA) (tonne) (1000 FCFA) % %
Chalutiers 67606 55656310 64292,105 47861602,6 -4,90 -14,01
Thoniers 49377 32504273 9567,19 7123450,102 -80,62 -78,08
Sardiniers 608 91725 482,42 360095,1361 -20,65 292,58
Total 117591 88252308 74341,715 55345147,84 -36,78 -37,29
Source : Données 2019, Service Régional des Pêches et de la Surveillance de Dakar
Près de 90% des prises enregistrées aussi bien en 2017 qu’en 2018 sont constituées
de poissons, avec une valeur marchande de 56 113 434 920 FCFA en 2017 et
62 060 792 220 FCFA en 2018. Les crustacés et les mollusques représentent presque
3% de la pêche maritime avec respectivement les valeurs commerciales en 2018 de
13 501 091 310 FCFA et 4 991 743 800 FCFA. Par ailleurs, comparativement à l’année
précédente, on constate que les débarquements de la pêche industrielle ont connu une
baisse en quantité et en valeurs commerciales au niveau des espèces Crustacés et
Mollusques. La pêche industrielle en poisson a augmenté de 11% en 2018 par rapport
à 2017.
Tableau XI. 14 : Répartition et évolution des débarquements de la pêche industrielle selon l’espèce
Variation Variation
2016 2017 2018
2017/2016 2017/2018
Espèces Poids Valeur Poids Valeur Poids Valeur Poids Valeur Poids Valeur
(tonne) (1000 FCFA) (tonne) (1000 FCFA) (tonne) (1000 FCFA) % % % %
Poissons 83 205 40 514 306 100 897,80 56 113 434,92 111 592,00 62 060 792.22 21,26 38,50 10,6 10,6
Crustacés 3 102 12 495 605 4 163,23 14 710 324,10 3 821,00 13 501 091.31 34,21 17,72 -8,22 -8,22
Mollusques 3 264 4 056 027 3 662,04 5 858 963,29 3 120,00 4 991,743.80 12,19 44,45 -14,8 -14,8
Total 89 571 57 065 937 108 723,08 76 682 722,31 118 533,00 91 739 387,00 21,38 34,38 9,02 19,64
40
27
11
8
2 1 2 2
2018 2019
27
Région 28
20
Privés 23
1
Associations communautaires 1
3
Groupements d'intérêt économique 2
3
Groupements de promotion Féminine 2
2019 2018
XI.5.1. ATOUTS
Création d’emplois directs et indirects dans la région
Maîtrise des techniques de pêche-et de transformation
Proximité des structures et instituts d’encadrement
Existence de projets, de programmes, et des partenaires appuyant le secteur
aquacole
Existence d’infrastructures (quais, ports de pêche, sites de transformation,
marchés…)
Existence de cadres de concertation et de promotion de la bonne gouvernance
des ressources halieutiques (Conseils Locaux de Pêche Artisanale, Comités Locaux
de Pêcheurs)
Contribution à la sécurité alimentaire
Premier poste d’exportation du Sénégal
Initiative locale de gestion durable (création des ZPP, repos biologique et
aménagement des pêcheries).
XI.5.2. CONTRAINTES
CONCLUSION
INTRODUCTION
Conscient de cette situation, les chefs d’états et de gouvernement ont ratifié en 2015
à New York l’objectif 15 du développement durable visant à préserver et restaurer les
écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement
les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de
dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité.
Comme dans toutes les régions du Sénégal, la gestion des eaux et forêts de la région
de Dakar relève principalement de l’Inspection Régionale des Eaux et Forêts dont sa
mission est de veiller à : (1) la conservation du potentiel forestier et des équilibres
écologiques et (2) la satisfaction des besoins des populations en produits forestiers de
façon durable. Elle assure aussi une fonction de contrôle de régularité sur les rentrées
des produits forestiers depuis le port, l’aéroport et le poste contrôle de Bargny.
Le présent chapitre décrit les activités réalisées dans le cadre de la gestion des
ressources naturelles en quatre sections : la première s’intéresse aux services
techniques, la seconde et la troisième sont axées sur la gestion et à l’exploitation des
ressources forestières. La dernière section est axée sur la gestion de la faune et de la
chasse.
Par ailleurs, la répartition selon la fonction montre que presque la moitié des agents
(49%) techniques sont issus du corps de Garde des Eaux et Forêts. Egalement, le
service compte un Ingénieur des Eaux et Forêts et neuf (09) Ingénieurs des Travaux
des Eaux et Forêts (ITEF). Le personnel technique des eaux et forêts est très important
au niveau du service. Il est au nombre de 18 Agents techniques des Eaux et Forêts
soit 33% du personnel de service.
Tableau XII. 1 : Evolution des effectifs du personnel des services des Eaux et Forêts selon le diplôme, par service
IREF33 Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région
Variation en
Variation en
Variation en
Variation en
Variation en
Variation en
Diplômes Sexe
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
%
%
Ingénieur
Masc. 1 1 - 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 - 1 1 -
des Eaux Fem. 0 0 _ 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 -
et Forêts Total 1 1 - 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 - 1 1 -
Masc. 1 0 - 1 1 - 1 2 - 2 2 - 2 2 - 7 7 -
ITEF 34 Fem. 0 2 - 0 0 - 1 0 - 0 0 - 0 0 - 1 2 -
Total 1 2 - 1 1 - 2 2 - 2 2 - 2 2 - 8 9
-
12,5
Masc. 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 -
ITPN35 Fem. 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 -
Total 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 -
Agent Masc. 1 1 - 3 3 - 0 0 - 2 2 - 11 11 - 17 17 -
technique
des Eaux Fem. 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 - 1 1 - 1 1 -
et Forêts Total 1 1 - 3 3 - 0 0 - 2 2 - 12 12 - 18 18 -
Garde des
Masc. 2 2 - 4 4 - 4 4 - 2 5 150 8 9 12,5 20 24 33
Eaux et Fem. 2 2 - 0 0 - 0 0 - 0 0 - 1 1 - 3 3 -
Forêts Total 4 4 - 4 4 - 4 4 - 2 5 150 9 10 11 23 27 17
Masc. 5 4 - 8 8 - 5 6 20 6 9 50 21 21 - 45 49 5
Ensemble Fem. 2 4 - 0 0 - 1 0 - 0 0 - 2 2 - 5 6 -
Total 7 8 - 8 8 - 6 6 - 6 9 50 23 24 4 50 55 10
33
Inspection Régionale des Eaux et Forêts
34
Ingénieur des Travaux des Eaux et Forêts
35
Ingénieur des Travaux de la Protection de la Nature
Tableau XII. 2 : Autres intervenants selon le statut, les domaines et zones d'intervention dans la région
Statut
(ONG, Association, Projet,
Intervenants Domaines d’intervention Zones d’intervention
Programme de
développement, etc.)
Aménagement des Forêts
Forêts classées de Mbao et
APIX Agence classées de Mbao et de
de Sébikotane
Sébikotane
ECOPAS ONG Reboisement Guédiawaye et Pikine
SOCETRA Société Reboisement Guédiawaye
CSE Entreprise Reboisement Pikine
UNCEFS Production de plants Forêt classée de Mbao
Aménagement forêt classée
Commune de Mbao Collectivité territoriale Forêt classée de Mbao
Mbao
Aménagement pépinière en
Commune de Guédiawaye Collectivité territoriale Guédiawaye
régie
Les superficies classées sont estimées à 3 964 ha, soit un taux de classement de 7%.
Elles ont été fortement entamées avec les fortes pressions anthropiques dues à
l’urbanisation galopante.
Les classements originels ont fait l’objet de déclassements partiels dans le cadre de la
réalisation de projets d’intérêt public ciaprés : l’autoroute à péage de l’Aéroport
International Blaise Diagne; VDN3 ou d’empiètements et d’occupations irrégulières
(exemples : 100 ha sur la forêt classée de Mbao, 20 ha sur le parc forestier de Hann,
100 ha forêt classée de la corniche, 13 ha dans la forêt de Sébikotane.
Près des deux tiers des superficies classées de la région de Dakar, se trouve dans le
département de Rufisque (68%), le département de Pikine s’octroie 16%, alors que
En 2019, des séances d’animation au nombre de 08 ont été déroulées dans la région
pour informer et sensibiliser la population sur l’intérêt de la sauvegarde de
l’écosystème naturel à Dakar. Précisément ces séances ont consisté à informer et
sensibiliser la population sur les feux de brousse, les bandes de filao, l’importance de
la forêt et l’urgence de l’aménager, aussi sur la sauvegarde de périmètres de
restauration avec la mise en place du centre d’épuration et de la VDN.
Tableau XII. 4 : Evolution du nombre de séances d'animation et de personnes touchées par celles-ci par
circonscription administrative
Circonscription Séances d'animation Personnes touchées
Année
administrative Nombre % Nombre %
2018 0 - - -
Dakar 2019 0 - - -
Variation en %
2018 0 - - -
Guédiawaye 2019 0 - - -
Variation en %
2018 4
2019 8
Pikine
Variation en % 100
2018 0
Rufisque 2019 0
Variation en %
2018 4
Région 2019 8
Variation en % 100
Cependant, pour une lutte efficace contre les feux de brousse, il est nécessaire de
mettre en place une unité de lutte contre les feux de brousse au secteur forestier de
Rufisque, de renforcer les comités de lutte pour faciliter l’appropriation de l’activité,
d’équiper les comités de lutte en petit matériel, de veiller à la mise en œuvre effective
des plans d’aménagement des massifs forestiers etc.
Tableau XII. 5 : Evolution de la situation des feux de brousse par circonscription administrative
Circonscription 2018 2019 Variation en %
administrative Nb de cas Superficies Nb de cas Superficies Nb de Superficies
brulées (ha) brulées (ha) cas brulées
Dakar 0 0 0 0
Guédiawaye 0 0 0 0
Pikine 0 0 0 0
Rufisque 0 0 0 0
Région 0 0 0 0
En 2019, la production totale de plants y compris les pépinières est de 473 249
espèces, soit 14% de plus que l’année dernière (417 083).
La répartition des plants selon les circonscriptions administratives montre que plus de
la moitié (56%) des plants sont produits dans le département de Pikine. Quant aux
autres départements, Dakar concentre 37% de la production de plants et Guédiawaye
Tableau XII. 6 : Répartition et évolution du nombre de pépinières et de plants produits par circonscription
administrative
Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région
Variation en
Variation en
Variation en
Variation en
Variation en
Type de pépinière
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
%
%
pépiniè 33,
1 1 - 1 1 - 1 1 - 0 1 - 3 4
res 3
Régie
1267 1522 - 170 172 1, 9127 1238 35, 103 2350 3036 29,
plants 0
34 74 20 00 30 4 0 50 7 29 04 83 2
pépiniè
Villageoises res
plants
pépiniè
Communaut
res
aires
plants
pépiniè
10 10 - 0 0 - 8 8 - 0 0 - 18 18 -
Privées / res
Individuelle
s - -
2440 2134 840 1581 1398 1825 1695 -
plants 12, 0 - 11,
0 0 0 58 04 58 44 7,1
5 6
pépiniè
0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 -
Scolaires res
plants 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 -
pépiniè
11 11 - 1 1 - 9 9 - 0 1 21 22 4,8
res
Total
1511 1736 14, 170 172 1, 2494 2636 103 4170 4732 13,
plants 5,7 0
34 14 9 00 30 4 28 54 29 62 27 5
Graphique XII. 1 : Répartition et évolution du nombre de plants produits selon l'espèce dans la région de Dakar.
473227
321528 417562
275342
53585 75388
22826
81991
34948 25281
2018 2019
Tableau XII. 7 : Répartition du nombre de plants produits selon l’espèce, par type de pépinières
Espèces
Type de Total
Forestières Fruitières Fruitières forestières Ornementales
plantation
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
78,
Régie 265424 0 0,0 4500 23,6 33759 51,7 303683 64,2
6
Villageois
Communautaire
Privé / 21,
72352 51034 100,0 14582 76,4 31576 48,3 169544 35,8
Individuelle 4
Scolaire
100
Total 337776 51034 100,0 19082 100,0 65335 100,0 473227 100,0
,0
Tableau XII. 8 : Situation et évolution des plantations réalisées par circonscription administrative
Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région
Variation
Variation
Variation
Variation
Variation
Type de plantation
en %
en %
en %
en %
en %
2017
2018
2017
2018
2017
2018
2017
2018
2017
2018
Plantations massives 23 -
2,4 2,28 -5 0,7 2,25 221 1,5 2,04 36 15,1 27,7 21,7 -22
(ha) ,5 36
Plantations linéaires 2, -
0 1,13 - 1,8 3,6 100 2 3 50 2,2 5,7 9,39 65
(km) 5 12
Plantations
conservatoires et de 0 0 - 0 0,03 - 2,9 4,38 51 0 0 - 2,9 4,41 52
réhabilitation (ha)
-
Total 2,4 3,41 42 2,5 5,88 135 6,4 9,42 47 26 17,3 36,3 35,5 -2
33
Dakar n’est pas une zone de production de charbon mais plutôt une région
consommatrice de charbon de bois. Le charbon de bois est exclusivement exploité
dans les forêts aménagées des régions de Kolda, Tambacounda, Kaffrine et Sédhiou.
La région de Dakar est un grand centre de consommation de produits forestiers ligneux
et non ligneux. Ainsi, Dakar demeure une destination par excellence d’une bonne partie
de la production de charbon du pays
.
Cependant, pour 2017, les rentrées de charbon de bois enregistrées au niveau du
poste de contrôle de Bargny s’élèvent à 1 134 374 quintaux contre 1 187 548 quintaux
en 2016 et 1 190 557 quintaux en 2015. Sur les origines du charbon de bois enregistré
au poste de contrôle de Bargny, 41% proviennent du quota d’exploitation de 2017 ;
4% des défrichements ; 22% du quota de 2016 ; 26% des dégagements et 6% des
ventes de gré à gré.
XII.5.1. ATOUTS
Le professionnalisme des agents a permis un bon démarrage de la production
de plants
Récolte de semences dans le parc de Hann et la forêt classée de Mbao
Dotation de semences par le PRONASEF
L’utilisation de hautes tiges (taille moyenne 1,5m de hauteur) qui ont bénéficié
d’une bonne partie de la saison des pluies, qui a valu une bonne reprise des
plants mis en terre surtout au niveau de la VDN 3
L’implication des collectivités territoriales de Mbao et de Guédiawaye, APIX,
ECOPAS, SOCETRA, CSE, UNCEPS.
XII.5.2. CONTRAINTES
L’insuffisance de la logistique pour la recherche de substrat (sable et terreau)
XII.5.3. PERSPECTIVES
poursuivre la sensibilisation des collectivités locales pour qu’elles prennent
en charge les activités de reboisement
aménager la pépinière en régie de Rufisque pour augmenter la capacité de
production du département
doter des intrants et matériels de qualité, disponibles à temps échu et en
quantité suffisante
mettre à la disposition des trois pépinières en régie un personnel conséquent
recruter un personnel permanent à la pépinière de Guédiawaye
renforcer la protection individuelle des plants à travers l'installation de
gabions pour chaque arbre et développer le système de parrainage auprès
des populations et des sociétés
doter l’IREF d’un BCI pour les activités de reboisement, de gestion et de
réhabilitation des pépinières forestières en régie de la région.
CONCLUSION
La campagne de 2019 est caractérisée par une amélioration des résultats dans le
domaine de la gestion de l’environnement et des ressources naturelles. Toutefois, le
domaine classé de Dakar est menacé par beaucoup de contraintes. En effet,
l’urbanisation galopante de la région et l’accroissement continu de sa population
posent le problème d’une forte demande d’espace et de la surexploitation des
ressources naturelles disponibles engendrant par ricochet une destruction de la faune
et de la flore. Ainsi, la région est touchée davantage par une raréfaction des ressources
naturelles, particulièrement les ressources forestières. En plus, les aménagements
immobiliers et routiers, qui ont fini d’empiéter sur les formations forestières, s’orientent
de plus en plus vers les zones de cultures et les massifs forestiers classés.
INTRODUCTION
L’environnement demeure l’un des plus grands défis majeurs de cette décennie
d’action. En 2015, l’avènement des Objectifs de Développement Durable (ODD) à
l’horizon 2030 a projeté les questions liées à l’environnement, à la construction d’un
cadre de vie plus sain et plus agréable, à la protection et la préservation des ressources
au cœur du débat international. En 2019, soit quatre ans après la signature des ODD,
l’environnement demeure un secteur prioritaire dans les politiques et programmes de
l’Etat du Sénégal notamment dans la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE) 2019-
2023.
En ce qui concerne les quartiers périphériques non desservis par la collecte, les
charrettes collectent les déchets de la population pour les acheminer vers un dépôt
transitoire qui deviendra rapidement un dépôt sauvage car ces déchets ne sont ensuite
pas acheminés vers la décharge finale.
On entend par installations classées toute source fixe ou mobile susceptible d’être
génératrice d’atteinte à l’environnement, quel que soit son propriétaire ou son
affectation. Il y a : les installations de première classe qui sont susceptibles de
présenter de graves dangers pour la santé, la sécurité, la salubrité publique,
l’agriculture, la nature et l’environnement en général ou des inconvénients pour la
commodité du voisinage, les installations de deuxième classe qui englobent celles ne
présentant pas d’inconvénients graves pour la santé, la sécurité, la salubrité publique,
l’agriculture, la nature et l’environnement en général ou des inconvénients pour la
commodité du voisinage.
Les premières doivent faire l’objet, avant leur construction ou leur mise en service,
d’une autorisation d’exploitation délivrée par arrêté du Ministre chargé de
l’environnement dans les conditions fixées par décret selon les articles L9 et L13 du
code de l’environnement. Celles de la seconde catégorie sont soumises à déclaration
et doivent respecter les prescriptions générales édictées par arrêté du Ministre chargé
de l’environnement après avis des Ministres chargés respectivement de la protection
civile, des mines et de l’énergie en vue de la protection contre les inconvénients
inhérents à leur exploitation (article L9 et L20 du code de l’environnement).
Variation
Variation
Variation
Variation
Variation
(en %)
(en %)
(en %)
(en %)
(en %)
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
Scieries 2ième 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Stations-
2ième 0 2 0 0 0 0 1 3 4 33 3 7 133
services
Boulangeries 2ième 15 2 -86 0 0 0 5 3 -40 3 2 -33 22 5 -77
Dépôts de gaz
2ième 0 1 0 1 0 1 1 0 -100 1 3 200
butane
-
Dépôts -
2ième 0 0 0 0 0 0 3 0 30 2 0 -200 5 0
d’hydrocarbures 500
0
Garage pour
entretien et air
2ième 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0
de
stationnement
Usines 1ière 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1
Total 16 6 -62 0 1 8 5 -37 9 6 -33 32 -50
6
Source : Données 2019, Division Régionale de l’Environnement et des Etablissements Classés et Division des Installations
Classées (DREEC)
Stations-services 88 39 2 39 168
Boulangeries 84 64 18 30 196
Dépôts de gaz butane 26 36 6 21 89
Garage de stationnement de camion-
7 2 0 2 11
citerne
Unité de conditionnement produit
1 0 2 4 7
chimiques
Dépôt d’hydrocarbures 1 0 0 3 4
Station de pêche 9 2 0 5 16
Autres ICPE (appareil à pression,
fabrique de glace, unité de congélation 8 4 0 5 18
produit halieutiques, etc.)
Total 224 147 28 109 509
Source : Données 2019, Division Régionale de l’Environnement et des Etablissements Classés et Division des Installations
Classées (DREEC)
Selon les catégories de projets, la législation exige : soit une étude d’impact légère
(AEI), soit une étude d’impact approfondie (EIA). Dans le cas d’une étude d’impact
approfondie, une étude de danger est exigée par la règlementation. Cette étude de
danger fait l’objet d’un guide méthodologique et a pour finalité d’évaluer les risques
que peuvent présenter les installations classées et de proposer des mesures de
maitrise correspondantes.
Par ailleurs, au-delà des visites de terrains effectuées pour compléter et améliorer les
TDRS, d’autres types d’évaluations environnementale sont réalisées dont EIES, AE et
EES. D’ailleurs, dans le cadre des activités de la division régionale de l’environnement
et des établissements classés, 38 études d’impact environnemental ont été menées en
2019. Ce chiffre a fortement augmenté par rapport à 2018 où il se situait à 20 études
d’impact environnemental soit une variation à la hausse de 90%. Le département de
Rufisque présente le nombre d’études le plus élevé avec 21 EIA, suivi du département
Tableau XIII. 3 : Evolution du nombre d'études d'impact environnemental réalisées par circonscription
administrative
Avis
Avis En
Type ICPE favorable / Total
défavorable instance
Régularisé
Stations-services 7 2 2 11
Stations de pêche 1 1 2
Boulangeries 5 2 4 11
Dépôts de gaz 3 1 4
Dépôt d’hydrocarbures 3 3
Unité de conditionnement de produits chimique 1 1
Unité de fabrication de pavés et de
1 1
stationnement de camion
Unité de torréfaction café 1 1
Base chantier 2 1 3
Compresseur à air 1 1
Total 21 4 13 38
Source : Données 2019, Division Régionale de l’Environnement et des Etablissements Classés et Division des Installations
Classées (DREEC)
CONCLUSION
La gestion des déchets dans la région de Dakar constitue un défi majeur à relever, il
nécessite une large gamme de technologies comme, la construction des centres
d’enfouissement technique, le recyclage et réutilisation de certains produits etc.
Toutefois, il convient de souligner que la gestion des déchets requiert une action à la
fois individuelle et collective, implique la prise en compte de dimensions
socioculturelles, et nécessite des investissements coûteux en infrastructures.
INTRODUCTION
En bref, ce document constitue un outil qui offre une vision d’ensemble des différentes
tendances du marché du travail se déclinant à travers quatre principaux indicateurs, à
savoir : la situation des déclarations d’établissement et de l’emploi, la garantie des
droits, le dialogue social et la gestion des relations professionnelles et la protection
sociale.
Dans la région de Dakar, la population en âge de travailler est estimée à 2 291 411 en
2019 contre 2 243 217 en 2018. Comme dans la population globale, les femmes
apparaissent plus nombreuses que les hommes et il est noté que la population active
grandit d’année en année, ce qui implique que le niveau d’absorption du marché de
l’emploi est encore faible.
Tableau XIV. 1 : Répartition de la population en âge de travailler selon le sexe en 2018 et 2019
Population en âge de travailler
Année Hommes Femmes Ensemble
2018 1 106 708 1 136 509 2 243 217
2019 1 126 714 1 164 697 2 291 411
Selon l’article L.220 du code du travail, au Sénégal, toute personne physique ou morale
qui se propose d’ouvrir un établissement ou un chantier de quelque nature que ce soit,
doit au préalable, en faire la déclaration auprès de l’inspection du travail. Egalement,
les cas de réouverture d’établissement, de cessation d’activité, de fermeture ou de
changement de statut juridique/raison sociale/adresse, doivent être déclarés. Ainsi,
chaque année des centaines de déclarations de divers objets sont reçus au niveau des
Inspections du Travail et de la Sécurité sociale (ITSS) de la région de Dakar.
Tableau XIV. 2 : Répartition des déclarations d’établissement par ITSS selon l’objet en 2019
Change
Change ment
Cessat change Tot
ment de d'emplo
Circonscription Ouvert Réouver ion Fermet ment Transf al Total
statut yeur ou
administrative ure ture d'activ ure d'activit ert 20 2018
juridiqu de
ité é 19
e raison
sociale
Dép. Dakar/Pikine/
771 25 75 1 8 4 1 1 884 808
Guédiawaye
Dép. Rufisque 44 2 2 5 0 0 0 0 53 43
Région de Dakar 815 27 77 6 8 4 1 1 939 851
Source : Rapport annuel des statistiques du travail, Direction des Statistiques du Travail et des Etudes (DSTE), édition 2019
Au cours de l’année 2019, il a été répertorié 939 déclarations d’établissement dans les
ITSS de la région. La majeure partie d’entre elles ont fait l’objet d’ouverture
d’établissement (842 cas d’ouvertures dont les 27 ont été des réouvertures). Ils s’en
suivent les cessations d’activité qui ont été au nombre de 77 (8%) et le reste des
autres types de déclarations d’établissement était évalué à peu près à 5% (cf. tableau
XIV.1). Par ailleurs, il faut noter que la quasi-totalité des déclarations enregistrées dans
la région ont eu lieu dans l’ITSS de Dakar. L’inspection de Rufisque reçoit très peu de
déclaration (53 en 2019 et 43 en 2018). Aussi, de 2018 à 2019, les déclarations
d’établissements reçues par les ITSS de Dakar ont augmenté de 10% en passant de
851 à 939 déclarations. Concernant les ouvertures d’établissements qui induisent à
une création d’emplois, elles ont passé de 780 à 842 de 2018 à 2019 soit une hausse
de 8%. Paradoxalement, cette augmentation du nombre d’établissements ouverts n’a
pas généré plus d’emplois qu’en 2018. En effet, d’après le tableau XIV.2, le nombre
d’emplois créés en 2019 a été de 3 644 contre 4 033 en 2018 soit un recul de 10%.
Tableau XIV. 3 : Répartition des établissements ouverts et les emplois générés et ceux fermés et les emplois
perdus
Etablissements Nombre d'emplois Etablissements Nombre d'emplois
ouverts créés fermés perdus
2018 780 4033 64 959
2019 842 3644 83 920
variation en % 7,95 -9,65 29,69 -4,07
Source : Rapport annuel des statistiques du travail, Direction des Statistiques du Travail et des Etudes (DSTE), édition 2019
Quant aux établissements fermés, ils ont été au nombre de 83 en 2019 et ont
augmenté de 30% par rapport à 2018. Ces fermetures ont engendré une perte de 920
emplois mais les emplois perdus ont été plus nombreux en 2018 bien que le nombre
d’établissements fermés était moins important.
Tableau XIV. 4 : Répartition des établissements ouverts et fermés ainsi que des emplois créés et perdus par
statut juridique
Nombre Nombre
Etablissements Etablissements
d'emplois d'emplois
ouverts fermés
créés perdus
Particulier 325 878 172
SARL 251 1151 626
SUARL 129 600 31
SA 48 656 64
GIE 16 22 26
Association 17 36 0
SAS 37 133 5
Collectivités territoriales 0 0 0
SCI 6 7 0
SAU 2 2 0
ONG 2 2 0
Projet 1 59 0
Etablissement public 1 6 0
Autres 7 21 0
TOTAL 842 3573 83 924
Source : Rapport annuel des statistiques du travail, Direction des Statistiques du Travail et des Etudes (DSTE), édition 2019
Par rapport aux pertes d’emplois qui ont découlé de la fermeture de 83 établissements
en 2019, elles ont été au nombre de 924 emplois perdus. Les SARL ont été plus
frappées (626 emplois perdus) puis les établissements particuliers (172). Les pertes
d’emplois n’ont pas concerné tous les types d’établissement. Ils ont touché encore
notamment les SA (64 emplois perdus), les SUARL (31 emplois perdus), les GIE (26
emplois perdus) et les SAS (5 emplois perdus).
Tableau XIV. 5 : Répartition des emplois créés par ouvertures d’établissements au niveau de l’IRTSS de Dakar
selon la branche d’activité (activité principale) en 2019
Nombre d'emplois
Branche d'activité
créés
Construction 700
Commerce de gros et de détail, réparations de véhicules automobiles et de
1011
motocycles
Activités d’hébergement et de restauration 195
Activités de services administratifs et d’appui 225
Éducation 143
Transport et entreposage 239
Activités professionnelles, scientifiques et techniques 248
Activités de fabrication 95
Information et communication 178
Autres activités de services 151
Agriculture, sylviculture et pêche 45
Industries alimentaires 102
Distribution d’eau ; réseau d’assainissement ; gestion des déchets et activités
69
de remise en état
Boulangeries 4
Santé et activités d’action sociale 44
Activités financières et d’assurances 45
Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et climatisation 13
Gardiennage 31
Activités immobilières 36
Activités extractives 5
Nettoiement 28
Collectivités locales 0
Arts, spectacles et loisirs 26
Administration publique et défense ; sécurité sociale obligatoire 11
Activités des ménages privés employant du personnel domestique ; activités
non différenciées de production de biens et de services des ménages privés 0
pour usage propre
Activités des organisations et organismes extraterritoriaux 0
TOTAL 3644
Source : Rapport annuel des statistiques du travail, Direction des Statistiques du Travail et des Etudes (DSTE), édition 2019
dépassent de loin l’ensemble des autres branches d’activité. Néanmoins, l’on peut citer
les branches telles que « activités professionnelles, scientifiques et techniques »,
« transport et entreposage », « activités de services administratifs et d’appui » qui ont
reçu chacun plus de 200 nouveaux employés. Par ailleurs, les branches d’activités
« activités d’hébergement et de restauration », « Education », « Information et
communication », « Autres activités de services » et « industries alimentaires » ont
tous générés un nombre d’emplois supérieurs à 100 (et inférieurs à 200).
Pour récapituler, le tableau XIV.5 rend compte des résultats nets annuels en matière
de création d’emploi et d’entreprises sur le marché du travail. En d’autres termes, il
s’agit de la situation obtenue à partir des établissements ouverts et ceux fermés d’une
part et, d’autre part, des emplois générés et ceux perdus. Ainsi, les années 2018 et
2019 ont toutes affiché un différentiel positif lorsqu’on confronte le nombre
d’établissements ouverts avec ceux fermés que le nombre d’emplois créés avec ceux
perdus. A cet effet, à la fin de l’année 2019, un gain de 757 établissements (contre
716 en 2018) et 2 724 emplois (contre 3 064 en 2018) a été dénombré sur l’ensemble
des ITSS de la région. L’on note alors une diminution du solde d’emplois découlant de
la baisse du nombre d’emplois générés en 2019. Egalement, le nombre d’emploi perdu
a reculé à cette année.
Tableau XIV. 6 : Récapitulatif des variations sur le marché du travail en 2018 et en 2019
Source : Rapport annuel des statistiques du travail, Direction des Statistiques du Travail et des Etudes (DSTE), édition 2019
Les différents types de contrats rencontrés sur le marché du travail sont : les Contrats
à Durée Indéterminée (CDI), les Contrats à Durée Déterminée (CDD), les Contrats
saisonniers, les stages, les contrats pour apprentissage, ceux temporaires et d’autres
non définis. De 2018 à 2019, le nombre de contrats enregistrés au niveau des ITSS de
la région est passé de 37 879 à 44 053 soit une hausse de 16%. Aussi, tout comme
les autres déclarations sur les établissements, plus de 95% des déclarations sur les
types de contrats ont eu lieu dans l’ITSS de Dakar dédiée aux départements de Dakar,
Pikine et Guédiawaye.
Par rapport au sexe, il apparait clairement que les hommes sont plus fréquents dans
le marché du travail en constituant 69% des employés enregistrés en 2018 et 65% à
l’année qui suit. D’ailleurs, cette prédominance est observée partout quel que soit le
type de contrat.
Tableau XIV. 7 : Evolution du nombre de contrats de travail enregistrés dans les ITSS selon le type de contrat et
le sexe
CDI Fém. 3 256 3 704 13,76 105 141 34,29 3 361 3 845 14,40
Total 10 584 11 506 8,71 558 573 2,69 11 142 12 079 8,41
Masc. 13 136 14 773 12,46 645 855 32,56 13 781 15 628 13,40
CDD Fém. 5 019 8 454 68,44 181 159 -12,15 5 200 8 613 65,63
Total 18 155 23 227 27,94 826 1 014 22,76 18 981 24 241 27,71
Masc. 24 883 27 188 9,26 1 110 1 323 19,19 25 993 28 511 9,69
Ensemble Fém. 11 585 15 238 31,53 301 304 1,00 11 886 15 542 30,76
Total 36 468 42 426 16,34 1 411 1 627 15,31 37 879 44 053 16,30
Source : Rapport annuel des statistiques du travail, Direction des Statistiques du Travail et des Etudes (DSTE), édition 2019
Mis à part ces deux types de contrats, l’on peut noter que les stagiaires ont constitué
le troisième groupe de travailleurs le plus nombreux en 2019 avec 3 819 stagiaires
mais en 2018, cette place a été occupée par les travailleurs temporaires (3 168
contrats temporaires). Le reste des autres types de contrats ont représenté chacun
moins de 5%.
Tableau XIV. 8 : Répartition par sexe des travailleurs concernés par les conflits individuels par ITSS
Hommes Femmes Total
ITSS Dakar 1095 483 1578
ITSS Rufisque 212 6 218
Région de Dakar 1307 489 1796
Source : Rapport annuel des statistiques du travail, Direction des Statistiques du Travail et des Etudes (DSTE), édition 2019
Durant l’année 2019, la région de Dakar a compté 1 796 travailleurs concernés par des
conflits individuels dont les 489 sont des femmes. Ces conflits ont différentes issues :
certains ont été totalement conciliés, d’autres partiellement et d’autres encore pas du
tout conciliés. Ainsi, d’après les statistiques consignées dans le tableau XIV.8, la
majorité des conflits recensés ont eu une conciliation totale (54% des conflits ont été
totalement réglés en 2019 avec 552 Procès-verbaux délivrés). En revanche, ceux
partiellement conciliés ont été minimes avec seulement 30 travailleurs concernés.
Quant aux travailleurs dont leur conflit n’a pas été réglé, ils ont été au nombre de 797
avec 455 PV délivrés.
Tableau XIV. 9 : Répartition des conflits individuels de travail par ITSS selon la suite
Source : Rapport annuel des statistiques du travail, Direction des Statistiques du Travail et des Etudes (DSTE), édition 2019
Région de Dakar 552 638 331 20 26 4 435 815 549 436 252
Source : Rapport annuel des statistiques du travail, Direction des Statistiques du Travail et des Etudes (DSTE), édition 2019
Par ailleurs, il faut noter que certains de ces conflits individuels déclarés ont été
transmis au tribunal par les ITSS pour divers motifs. Ayant fait un total de 452,
« l’absence de l’employeur après plusieurs convocations » a constitué le motif de
transmission au tribunal le plus fréquent (144 cas en 2019 soit 32%). Aussi, « les
contestations des chefs de réclamations par l’employeur » ont également eu de
l’ampleur puisque 20% des conflits transmis au tribunal ont eu ce motif. Ensuite,
viennent respectivement les motifs relatifs aux « désaccord sur les sommes à payer »
(13% des cas) puis les « contestations liées à la situation juridique du travailleur »
(12% des cas). Pour le reste des motifs, tous les pourcentages associés ont été de 5%
au plus en dehors de la modalité « contestations des chefs de réclamation par
travailleurs » qui a constitué 7% des cas.
Tableau XIV. 11 : Répartition des conflits individuels de travail transmis au tribunal par ITSS, selon le motif
Conte
statio Contest
Deman Refus
Absence ns ations
Contestati de de Désac de Refus
de des liées à Difficul
ons des transmi cord l’empl de
l’employe Absen chefs la tés A
chefs de ssion sur oyeur l’empl
ur après ce du de situatio financi ut TOTA
ITSS réclamatio du les de oyeur
plusieurs travail récla n ères de re L
ns par dossier somm lever de se
convocati leur matio juridiqu l’empl s
l’employe par le es à la concili
ons ns e du oyeur
ur travaill payer sanctio er
par le travaille
eur n
travai ur
lleur
ITSS
131 8 29 89 51 5 61 18 13 4 9 418
Dakar
ITSS
13 1 2 5 5 6 2 34
Rufisque
Région
144 8 30 91 56 10 61 24 15 4 9 452
de Dakar
Source : Rapport annuel des statistiques du travail, Direction des Statistiques du Travail et des Etudes (DSTE), édition 2019
Concernant le climat social des entreprises à travers les conflits collectifs gérés par les
ITSS de la région de Dakar, en 2019, il a été dénombré 11 conflits collectifs dont les 6
ont été réglés. Ainsi, le nombre de conflits collectifs a largement diminué par rapport
à l’année 2018 où il a été de 36 avec 15 réglés.
CONCLUSION
Enfin par rapport aux conflits de travail, ceux individuels restent prédominants et une
bonne partie d’entre eux sont encore non réglés.
INTRODUCTION
Dans la région de Dakar particulièrement, des efforts remarquables ont été fournis
dans le domaine du transport avec la construction de nombreuses infrastructures
routières. Parallèlement, il y a eu des améliorations dans les autres secteurs du
transport à savoir le transport ferroviaire, le transport fluvial et le transport maritime.
Variation en
Variation en
Variation en
Variation en
Classificatio Type de
n des routes routes
2016
2017
2016
2017
2016
2017
2016
2017
2016
2017
%
%
Bitumées
26 26 0 7 7 0 51 51 0 84 84 0
(Km)
Non
Nationales
Bitumées - - - - - - - - - - - - - - -
(Km)
Total (Km) 26 26 0 7 7 0 51 51 0 84 84 0
Bitumées 19 19,
- - - - - - - - - 0 19,5 19,5
(Km) ,5 5
Non
Régionales Bitumées - - - - - - - - - - - - - - -
(Km)
19 19,
Total (Km) - - - - - - - - - 0 19,5 19,5 0
,5 5
Bitumées
- - - - - - - - - - - - - - -
(Km)
Non
Départemen 12 12,
Bitumées - - - - - - - - - 0 12,4 12,4 0
tales ,4 4
(Km)
12 12,
Total (Km) - - - - - - - - - 0 12,4 12,4 0
,4 4
Bitumées 8, 281, 281,
200,8 200,8 0 55,2 55,2 0 17,4 17,4 0 8,5 0 0
(Km) 5 4 4
Non
Voiries
Bitumées - - - - - - - - - - - - - - -
Urbaines
(Km)
8, 281, 281,
Total (Km) 200,8 200,8 55,2 55,2 17,4 17,4 8,5 - -
5 4 4
Bitumées 384, 384,
226,8 226,8 55,2 55,2 24,4 24,4 79 79 - 0
(Km) 9 9
Non
12 12,
Ensemble Bitumées - - - - - - - - - - 12,4 12,4 0
,4 4
(Km)
91 91, 397, 397,
Total (Km) 226,8 226,8 0 55,2 55,2 0 24,4 24,4 0 0 0
,4 4 8 8
Le tableau ci-dessus donne la situation du réseau routier selon les types de routes
(bitumées et non bitumées) et leur classification dans les différents départements de
la région. D’après le Bureau régional du Transport Terrestre (BRTT), en 2017, la
distance totale de route bitumée dans la région a été évaluée à 384,9 km et la majeure
partie (281,4 km) appartient au réseau des voiries urbaines. Les routes non bitumées
sont rencontrées généralement dans les routes de types départementaux reliant les
communes d’un même département.
cours de ces deux dernières années. Après viennent respectivement les départements
de Pikine (13%), de Guédiawaye (6%) et de Rufisque (4%).
Tableau XV. 3 : Evolution du parc automobile selon le type de voiture, par circonscription administrative
Camions 6192 6999 13,03 388 440 13,40 1537 1648 7,22 515 552 7,18 8632 9639 11,67
Tracteurs
7510 8426 12,20 401 481 19,95 1462 1723 17,85 744 788 5,91 10117 11418 12,86
routiers
Semi-
9265 9797 5,74 403 452 12,16 1656 1749 5,62 786 814 3,56 12110 12812 5,80
remorques
Deux roues
26021 30598 17,59 653 880 34,76 1358 1908 40,50 451 600 33,04 28483 33986 19,32
(motos)
Tricycles 1407 2002 42,29 49 89 81,63 158 241 52,53 80 114 42,50 1694 2446 44,39
- - - - -
Autres 33796 27639 2479 1861 6725 4554 1528 1262 44528 35316
18,22 24,93 32,28 17,41 20,69
Total 315225 348951 10,70 25565 28242 10,47 54647 59300 8,51 16227 17961 10,69 411664 454454 10,39
Par rapport aux types de véhicules, il ressort de l’analyse du tableau ci-dessus que la
majorité du parc automobile est constituée de voitures particulières (55% en 2018 et
57% en 2019). Elles sont suivies des camionnettes qui ont représenté en moyenne
10% du parc automobile durant ces deux dernières années. Par ailleurs, il y a les deux
roues qui prennent de plus en plus de l’ampleur en constituant respectivement 6 puis
7% du parc automobile de la région de Dakar. Quant aux taxis urbains et interurbains,
leurs pourcentages sont évalués respectivement à 6% et 0,10% en 2019. Les autocars
et les camions ont chacun représenté 2% du parc automobile. Enfin, il y a les semi-
remorques qui ont fait près de 3% du parc.
Outre ceci, concernant la répartition par type de véhicule, les mêmes tendances qu’au
niveau global sont retrouvées. En effet, quel que soit le type de véhicule, les véhicules
sont toujours plus présents dans le département de Dakar avec un pourcentage d’au
moins égal à 60%. Aussi, les variations notées entre 2018 et 2019 sont généralement
positives reflétant ainsi l’augmentation du volume du parc automobile d’année en
année.
Par ailleurs, il faut signaler la vétusté de plus de la moitié du parc automobile. L’analyse
du tableau XV.4 permet de voir qu’en moyenne 60% des véhicules de la région sont
âgés de plus de 10 ans. Cette vétusté a plus touché d’ailleurs les taxis interurbains
dont la quasi-totalité (99%) a eu plus de 10 ans d’existence. Il en est de même pour
les taxis urbains pour lesquels 93% d’entre eux ont eu plus de 10 ans en 2019 et 89%
en 2018. Concernant les voitures particulières représentant le type de véhicule le plus
abondant dans la région, il est noté que 63% d’entre elles ont eu plus de 10 ans, 26%
âgés de 6 à 10 ans et seul 11% d’entre elles ont moins de 5 ans d’existence.
Cette vétusté du parc automobile touche moins les tricycles (9% en 2019) et les deux
roues (36% en 2019). Aussi, il y a les camionnettes pour lesquelles il est constaté que
près de la moitié est âgée de moins de 10 ans. Cependant, pour le reste des types de
véhicules non cités, le pourcentage ayant plus de 10 ans a dépassé le niveau de 50%.
Ainsi, au vu de ces résultats, il importe de veiller à l’âge des véhicules qui entre sur le
territoire car l’ancienneté des véhicules peut avoir divers conséquences dont les
accidents, la pollution, etc.
Tableau XV. 4 : Evolution du parc automobile selon le type de voiture et l'âge des véhicules
Taxis urbains 355 388 9,30 2198 1619 -26,34 20664 26138 26,49
Autocars (+ de 8
1721 1796 4,36 1183 1529 29,25 7358 7973 8,36
places)
Camionnettes 11872 13096 10,31 11659 13218 13,37 24217 25596 5,69
Camions 1435 2592 80,63 974 1569 61,09 10665 12295 15,28
Tracteurs routiers 1067 1170 9,65 1195 1337 11,88 8660 8893 2,69
Semi-remorques 1032 1200 16,28 591 649 9,81 10596 11120 4,95
Deux roues (motos) 10817 12844 18,74 8554 9757 14,06 10962 12627 15,19
Tricycles 1129 1804 59,79 422 443 4,98 208 209 0,48
Autres 4957 4992 0,71 5803 4903 -15,51 12945 15900 22,83
Total 62166 69990 12,59 92180 101690 10,32 257077 279550 8,74
en 2019 s’est chiffré à 42 250 et plus de la moitié d’entre eux sont des voitures
particulières (25 038 soit un pourcentage 59%). Paradoxalement, depuis l’année 2017,
aucun taxi interurbain n’a été reçu au niveau du Bureau Régional du Transport
Terrestre pour immatriculation. Aussi, très peu de taxi urbain ont été nouvellement
immatriculés (35 en 2017, 133 en 2018 et 68 en 2019). Ce sont d’ailleurs les véhicules
de types deux roues qui viennent après les véhicules particuliers (3 472 en 2017, 3
354 en 2018 et 5 336 en 2019). Ensuite, il y a les camionnettes qui ont représenté
9% des véhicules nouvellement immatriculés en 2019. Enfin, mis à part les types de
véhicules regroupés dans la modalité « autres », l’effectif du reste des véhicules fait
moins de 1000 pour chaque type.
Tableau VI. 5 : Evolution du nombre de véhicules nouvellement immatriculés selon le type
variation variation
Types des véhicules
2017 2018 2019 2018/2017 en 2019/2018 en
immatriculés
% %
Voitures particulières 17856 19391 25038 8,60 29,12
Taxis interurbains 0 0 0 - -
Taxis urbains 35 133 68 280,00 -48,87
Autocars (+ de 8 places) 261 401 560 53,64 39,65
Camionnettes 3765 3245 3904 -13,81 20,31
Camions 737 875 704 18,72 -19,54
Tracteurs routiers 589 873 956 48,22 9,51
Semi-remorques 654 960 889 46,79 -7,40
Deux roues (motos) 3472 3354 5336 -3,40 59,09
Tricycles 245 501 739 104,49 47,50
Autres 3816 2547 4059 -33,25 59,36
Total 31 430 32 280 42 250 2,70 30,89
Ces véhicules nouvellement immatriculés ne sont pas tous neufs. D’ailleurs, la plupart
d’entre eux sont des voitures d’occasion. En 2019, sur les 42 250 véhicules
immatriculés, seuls 11 726 ont été des véhicules neufs soit 28%. Le nombre de
véhicules d’occasion a explosé de 40% entre 2018 et 2019.
Tableau VI. 6 : Evolution du nombre de véhicules nouvellement immatriculés selon l'état
attribution de numéro en 2019. Ces opérations sont dominées par les mutations qui
en ont constitué une proportion égale au moins à 62%.
Après les véhicules légers, il y a ceux de poids lourds constituant le deuxième type de
permis le plus recherché. Egalement, pour ce type de permis, le nombre d’admis
obtenus en 2019 a fortement baissé aussi bien pour l’examen du code de la route que
celui pour la conduite. Enfin, pour les transports en commun et les deux roues, la
même situation est observée c’est-à-dire une baisse simultanée du nombre d’inscrits
et d’admis dans les deux examens pour l’obtention du permis de conduire.
Les bus, les « cars rapides », les taxis, les scooters et quelques autres véhicules
particuliers assurent une partie des déplacements des Dakarois. Le reste est couvert
par les minicars Ndiaga Ndiaye, les bus Tata, les bus de la compagnie nationale Dakar
Dem Dikk. Il y a aussi des taxis dits « clandos » et la marche à pied. Les cars rapides
et les Ndiaga Ndiaye assurent des dessertes urbaines ou des liaisons interurbaines
selon leur type de licence. Cependant, l’Etat envisage de les retirer de la circulation
sous peu. Parallèlement, dans le cadre de la modernisation du transport urbain de la
région de Dakar, le gouvernement s’est lancé dans la mise en place d’un réseau de
Bus Rapide Transit (BRT) et d’un Train Express Régional (TER).
A la périphérie de Dakar, s’est instaurée une catégorie de taxis dits clandos qui n’ont
pas de licence mais dont l’existence s’est imposée. Ils pratiquent, dans la plupart des
cas, le covoiturage (répartition du prix de la course entre les occupants du taxi).
Le transport interurbain
Dans la région de Dakar, le transport interurbain est assuré par les bus Dakar Dem
Dikk, les bus Tata, les Taxis, et les Mercedes Ndiaga Ndiaye. On peut noter que le
transport collectif assure la majeure partie des déplacements de la population en milieu
urbain, ce phénomène est aussi observé pour les déplacements interurbains. Aussi il
est important de signaler que le petit train bleu intervient aussi dans le transport en
commun sur la ligne Dakar – Rufisque.
La voie est très vétuste sur une distance, surtout entre Thiès et Lam Lam. La voie
ferrée posée depuis 1885 connaît un état de dégradation avancé, faute
d'investissement. Cependant, on peut noter 9 gares et 10 haltes. Parmi ces gares, on
peut citer : la gare de Colobane, de Hann, de Thiaroye, de Rufisque, de Bargny, de
Sébikotane, de Pout, de Thiès, de Tivaouane et de Mbao (fermée à l'exploitation).
Le transport maritime est largement dominé par les activités du Port de Dakar. Ce
dernier, situé dans le département de Dakar, occupe une superficie de 237 hectares
et constitue la principale infrastructure de la région et du pays pour ce qui est des
36
Faute de données statistiques, ce point n’est pas traité au détail.
échanges maritimes commerciaux. Avec un plan d’eau de 177 hectares, le port dispose
d’infrastructures terrestres réparties sur deux zones distinctes séparées par un port de
pêche, des ateliers de réparation navale et une zone militaire.
La Zone Sud est composée de trois môles et est dédiée aux marchandises diverses, au
trafic conteneurisé, au transit malien et au trafic de passagers. Elle dispose de 15
postes à quais avec 22,9 ha de terre-pleins. La Zone Nord est composée de 4 môles,
du terminal à conteneurs et du wharf pétrolier. Ses installations sont dédiées aux
marchandises diverses, au vrac solides et liquides. Elles sont composées de 23 postes
à quais avec 75,8 ha de terre – pleins dont 14 ha pour le terminal à conteneurs qui
sera porté à 20 ha après extension. Le Port de Pêche dispose de 9 postes avec une
superficie de 10 ha. Elle abrite des unités industrielles de transformation et de
conservation de poissons, de congélation de produits halieutiques, de fabrique de glace
et d’entrepôts frigorifiques.
Avec 2 976 escales réalisées, le trafic navires a atteint 95% des prévisions établies
pour 2019 d’après le rapport statistique de l’année 2019 du Port Autonome de Dakar.
Selon la répartition du nombre d’escales par type de navire, il y a plus de touchées de
porte-conteneurs pour une part de 24,1% contre 20,4% pour les navires de pêche,
18,8% pour les cargos, 14,9% pour les navires autres, 12,2% pour les tankers, 8,1%
pour les rouliers, 1% pour les minéraliers et 0,5% pour les croisières.
Croisières 15
Minéraliers 29
Rouliers 241
tankers 363
autres 443
cargos 560
Pêcheurs 607
Porte-conteneurs 718
Graphique XV. 2 : Structure du trafic global de marchandises du port de Dakar par type de conditionnement en
2019
divers
13%
vracs solides
30%
conteneurs
29%
vracs liquides
28%
TRANSBORDEMENT PECHE
3% 4%
TRANSIT
13%
EXPORT
17%
IMPORT
63%
En valeur absolue, au cours de l’année 2019, le volume des imports ont correspondu
à 12 336 829 tonnes, les exports à 3 269 409 tonnes, le transit à 2 605 009 tonnes, le
transbordement à 639 773 tonnes et la pêche à 700 894 tonnes. Comparativement à
l’année 2018, il ressort du tableau XV.5 qu’en dehors du transit, du transbordement et
des débarquements, l’ensemble des autres types de trafic ont connu une évolution
positive.
Les débarquements
Les embarquements enregistrent 446 400 tonnes de plus qu’en 2018. Ainsi les
prévisions de trafic établies pour 2019 (5 035 000 tonnes) sont réalisées à hauteur de
83%. Ces résultats obtenus sont à mettre à l’actif de la progression des exportations
qui ont connu une croissance respective de 8%, 11%, 13% et de 12% par rapport
2015, 2016, 2017 et 2018. En effet en 2019 la demande extérieure représente 77,78%
Le transit
Le trafic Transit, qui se chiffre à 2 605 009 tonnes, a accusé un repli de 4% par rapport
à 2018. En effet, la décélération du Transit Mali (-4%) explique largement cette
situation car il a représenté 96% du transit global en 2019. De plus, le transit Mali, qui
s'établit à 2 511 336 tonnes en a connu une baisse considérable aussi bien pour le
trafic à destination du Mali (-5%) que pour le trafic de marchandise en provenance du
Mali (-4%).
Le « Transit Autres » qui représente 3% du trafic transit en 2018, s'est approprié une
part de marché de 4% en 2019. Le Transit Gambie est en pole position avec 54,9%
devant le transit Guinée Bissau (23%), le transit Mauritanie (13,9%), et le transit
Guinée Conakry (5,4%) et enfin le transit Burkina Faso (2,7%) et Niger dans des
proportions négligeables (0,2%).
CONCLUSION
Par ailleurs, d’une manière générale, dans la région de Dakar, des investissements
conséquents ont été faits dans le secteur du transport notamment pour la réalisation
Les transports maritimes sont très développés à Dakar avec le port de Dakar qui est
une référence dans la sous-région. Toutefois des efforts restent à faire pour résoudre
les problèmes que connait le secteur et réussir le pari du désenclavement des zones
de la banlieue.
INTRODUCTION
La production énergétique au Sénégal est dominée par les produits pétroliers importés,
d’où la dépendance envers l’extérieur et la cherté de l’énergie surtout électrique,
influencée par les cours mondiaux. En outre, la croissance démographique très rapide
et la modernisation des équipements de consommation entrainent une hausse de la
demande en énergie alors que l’offre ne suit pas cette demande.
Ce chapitre fait une analyse de la situation des secteurs minier et énergétique dans la
région de Dakar.
XVI.1. MINES
Les activités du Service régional des mines portent essentiellement sur le contrôle
administratif et technique de l’exploitation minière, la délivrance d’autorisations
d’achat, d’importation et de transport de substances explosives à usage civil et le
contrôle des bijoux en or.
des coquillages et des moellons durant cette période. La plupart de ces carrières se
trouvent dans le département de Rufisque plus particulièrement dans la commune de
Bambilor et de Sébikotane. Le département de Pikine abrite aussi des carrières de
sable dans la zone de Yeumbeul et celui de Dakar dispose d’une carrière d’exploitation
de coquillages à Ngor.
Tableau XVI. 1 : Situation des carrières
2018 2019
CARRIERES TOTAL CARRIERES TOTAL
SABLE SABLE
Daraa D S G 10 557 000 CARREFOUR IMMO SERVICE 116 725 800
Carr immo 178 179 000 AÏCHA ENTREPRISE DENI 47 984 400
Sci invest 2 400 000 AÏCHA ENTREPRISE SEBI 3 460 200
Ets gassama 13 329 700 ETS GASSAMA 2 484 000
Ets fall et fre 23 928 000 SSTC 16 031 100
Entr aicha D 40 594 500 ETDK 9 325 800
Entr aicha S 8 436 400 DIAMENTE TECHNOLOGIE 10 174 800
Tabou servic 18 207 300 RUF UNIVERSAL SERVICE 9 208 500
EMTC 1 017 600 ETS AMADOU DIALLO 28 235 400
EDTS 15 974 400 3 KF 49 791 000
ER TECH 320 200 COMMUNAUTE YEUBEUL 17 373 600
LABAI AGEN 1 000 000 AGIC.CM 5 306 700
Touba bouss 195 300 MASSILATOURS 417 300
Ruf 6 432 700 SOCETRA 150 000
Massilatours 2 698 200 YORO FALL 559 200
K inter 1 891 200 EGIMS 396 600
Cisse amar 120 000 KEBE KHEWEL 10 027 200
EDTK 15 929 200 GLOBAL FALLENE HOLDING SERVICE 1 118 400
Al azar 3 012 845
GIE Agro pasto 1 445 700
SSTC 20 110 500
CALCAIRE CALCAIRE
SYPROM 1 562 800 DEMBA DEBELE 50 000
kochman 2 107 600 AMADY SYLLA 68 000
SOCOCIM 123 048 956 SECAMI 310 000
SYLLA NDIAYE 80 000
BABACAR GUEYE 36 000
SYPROM 1 500 000
SOCOCIM INDUSTRIE 116 875 979
LATERITE LATERITE
Ousmane nd 500 000 OUSMANE NDIAYE 2 000 000
G layousse 1 500 000 SOTRABAT 4 000 000
axiom 1 430 000
smit 2 500 000
SOECO 100 000
COQUILLAGE COQUILLAGE
complexus 2 600 000 ASSANE BEYE 500 000
Assane beye 650 000 COMPLEXUS 50 000
Galaye top 42 000 ETS AMADOU DIALLO 50 000
Cheikh ly 50 000 BAYE GORA 250 000
Village kaniack 150 000 BABACAR DIOP 50 000
GIE Agro pasto 1 142 400 ABDOLAYE DJIGO 50 000
Modou kane 78 000 CHEIKH LY 50 000
Amadou badiane 58 000
MOELLONS MOELLONS
Centre de la mer 1 200 000 AMADOU BA 20 000
Saliou ba 20 000 CENTRE DE LA MER 3 000 000
Arona gaye 50 000 MAGIC LAND 150 000
Mamadou barry 10 000 FALLOU KA 50 000
Amadou ba 40 000
Ngone mbaye 50000
TOTAL G 502 230 001 TOTAL G 457 369 979
Source : Données 2018-2019, Service régional des mines et de la géologie
XVI.2. ENERGIE
département de Dakar, concentre près de la moitié des abonnés (47%). Il est suivi du
département de Pikine, Rufisque et Guédiawaye abritant respectivement 31,5%,
15,6% et 6% d’abonnés.
La quasi-totalité des clients de la région sont abonnés à l’électricité basse tension. Les
clients abonnées à l’électricité moyenne tension se retrouve essentiellement dans le
département de Dakar alors que ceux abonnés à la haute tension se concentrent à
Rufisque.
Tableau XVI. 3 : Evolution du nombre d'abonnés selon le type d'abonnement, par circonscription administrative
Circonscription Exportati
Année BT MT HT Total
administrative ons
2018 316 184 890 317 074
Département de 2019 339 129 979 340 108
Dakar
Variation (en %) 7,26 7,26
2018 41 919 41 919
Département de
2019 43 126 43 126
Guédiawaye
Variation (en %) 2,88 2,88
2018 202 856 202 856
Département de
2019 227 327 227 327
Pikine
Variation (en %) 12,06 12,06
2018 96 793 3 96 796
Département de
2019 112 381 3 112 384
Rufisque
Variation (en %) 16,10 0,00 16,10
2018 657 752 890 3 658 645
Région de Dakar 2019 721 963 979 3 722 945
Variation (en %) 9,76 10,00 0,00 9,76
2018 1 444 773 2 648 5 2 1 447 426
Sénégal 2019 1 593 786 2 983 6 1 1 596 775
Variation (en %) 10,31 12,65 20,00 -50,00 10,32
XVI.2.3. LA CONSOMMATION
Au cours de l’année 2019, la consommation totale de la région de Dakar en électricité
est évaluée à 2 079 723 397,40 KWh ce qui représente 58% de la consommation
nationale. Entre 2018 et 2019, la consommation d’énergie au niveau de la région a
augmenté de 35%. Cette hausse est observable pour les différentes catégories de
clients mais reste particulièrement prononcé pour les clients basse tension (49%) et
ceux vivant dans le département de Pikine (59%). Par ailleurs, comparé au niveau
national, le rythme d’augmentation de la consommation en électricité demeure
nettement plus rapide à Dakar.
Tableau XVI. 4 : Evolution de la consommation d'énergie électrique selon le type d'abonnement, par circonscription
administrative
Circonscription Exportation
Année BT (kwh) MT (kwh) HT (kwh) Total (kwh)
administrative s
2018 481 937 235 642 424 761 0 0 1 124 361 996
Département de 2019 688 058 738 773 509 895 1 461 568 633
Dakar
Variation (en %) 42,77 20,40 29,99
2018 38 116 384 38 116 384
Département de 2019 53 666 295 53 666 295
Guédiawaye Variation (en %) 40,80 40,80
2018 162 278 736 162 278 736,00
Département de
2019 258 061 723 258 061 723
Pikine
Variation (en %) 59,02 59,02
141 195
2018 75 966 616 217 161 844,00
228
Département de 172 984
Rufisque 2019 133 442 404 306 426 746
342
Variation (en %) 75,7 22,51 41,11
141 195 1 541 918
2018 758 298 971 642 424 761 0
228 960,00
Région de Dakar 1 133 229 172 984 2 079 723
2019 773 509 895 0
160 342 397,40
Variation (en %) 49,44 20,40 22,51 34,88
2 092 243 1 022 703 203 704 3 329 314
2018 10 662 442
477 965 428 312,20
Sénégal 2 280 813 1 082 598 237 466 3 616 382
2019 15 504 986
120 704 143 952,50
Variation (en %) 9,01 5,86 16,57 45,42 8,62
CONCLUSION
Le secteur minier est en plein essor dans la capitale, avec une exploitation très intense
du sable et du calcaire. S’agissant du calcaire, il est plus utilisé pour la production de
granulat, de pierre de taille, du ciment et de chaux. Il est important de noter que
l’urbanisation galopante de la région engendrant une construction massive
d’infrastructures, notamment routières et portuaires, constituent un grand marché
pour les ressources minières et sont favorables au développement du secteur.
Outre le minier, le secteur de l’énergie occupe une place capitale dans la région. En
effet, la mégalopole surpeuplée de Dakar et sa forte concentration en usines,
entreprises explique cette forte demande et cette consommation toujours élevée en
électricité
INTRODUCTION
relative à l’artisanat fait l’état des infrastructures du secteur et la situation des artisans
inscrits à la chambre des métiers.
XVII.1. LE COMMERCE
Le marché Kermel, vitrine des équipements marchands dans l’espace régional, est
spécialisé dans la vente de fleurs, de fruits et légumes et de produits divers. D’autres
équipements marchands avec des pôles d’influence non moins importants complètent
le dispositif régional de par leur multi fonctionnalité et leur caractère spécialisé.
Tableau XVII. 1 : Evolution du nombre de marchés selon le type, par circonscription administrative
Circonscription Marchés Marchés
Année Total
administrative permanents hebdomadaires
2018 18 5 23
Département Dakar
2019 18 5 23
2018 21 7 28
Département Pikine
2019 21 7 28
2018 11 3 14
Département Guédiawaye
2019 11 3 14
2018 07 5 12
Département Rufisque
2019 07 5 12
2018 53 20 73
Région de Dakar 2019 53 20 73
Variation en %
Tableau XVII. 2 : Evolution du nombre de commerçants selon le type, par circonscription administrative
Circonscription administrative Année Grossistes ½ Grossistes Détaillants Total
2018 200 400 25000 25600
Département Dakar
2019 200 400 25000 25600
2018 30 40 10000 10070
Département Pikine
2019 30 40 10000 10070
2018 04 25 600 00629
Département Guédiawaye
2019 04 25 600 00629
2018 05 10 1000 01015
Département Rufisque
2019 05 10 1000 01015
2018 239 475 36600 36714
Région de Dakar 2019 239 475 36600 36714
Variation en
Variation en
Variation en
Variation en
(en tonnes)
(en tonnes)
(en tonnes)
(en tonnes)
(en tonnes)
(en tonnes)
(en tonnes)
(en tonnes)
(en tonnes)
(en tonnes)
Produits
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
%
%
Riz brisé
15000 15000
parfumé / 150000 150000
0 0
kg
Riz brisé
non 35000 35000
350000 350000
parfumé / 0 0
kg
Riz local /
3000 3000 3000 3000
kg
Sucre en
morceaux 8000 8000 8000 8000
/ kg
Sucre
Cristallisé 40000 40000 40000 40000
/ kg
Lait en
20000 20000
Poudre /
0 0
kg
Huile en
200000 200000
fût / litre
Ciment /
tonne
Gaz
Butane de
6 kg /
bonbonne
Gaz
Butane de
2,7 kg /
bonbonne
Tableau XVII. 4 : Evolution des prix des principales denrées consommées selon le produit, par circonscription
administrative
Variation
Variation
Variation
Variation
2016 (en
2016 (en
2016 (en
2016 (en
2016 (en
2017(en
2017(en
2017(en
2017(en
2017(en
tonnes)
tonnes)
tonnes)
tonnes)
tonnes)
tonnes)
tonnes)
tonnes)
tonnes)
tonnes)
en %
en %
en %
en %
en %
Produits
Riz brisé
parfumé / 400 450 12,50 400 450 12,50 400 450 12,50 425 450 5,88 400 450 12,50
kg
Riz brisé
non
260 260 0 260 300 15,38 260 300 15,38 260 300 15,38 260 300 15,38
parfumé /
kg
Riz local /
290 300 3,45 290 300 3,45 280 290 3,57 290 320 10,34 290 320 10,34
kg
Sucre en
morceaux 800 800 0 800 800 0
/ kg
Sucre
Cristallisé 560 575 2,68 560 575 2,68
/ kg
Lait en
Poudre / 3000 300 -90 3050 3000 -1,64
kg
Huile en
900 1000 11,11 900 1000 11,11
fût / litre
Ciment /
65000 65000 0 65000 65000 0
tonne
Gaz
Butane de
2885 2885 0 II)37 II) 2885 2885 0
6 kg /
bonbonne
Gaz
Butane de
2885 2885 0 II) 1885 2885 53,05
2,7 kg /
bonbonne
37
II) : Prix homologués
Balances 20000 18500 1500 20230 19520 710 1,15 5,51 -52,67
Bascules 210 205 5 210 207 3 0,00 0,98 -40,00
Poids 6000 5500 500 6000 5700 300 0,00 3,64 -40,00
Distributeurs
d’huile 3000 2980 20 2800 2790 10 -6,67 -6,38 -50,00
comestible
Distributeurs de
lubrifiants
38 35 4 40 35 5 5,26 0,00 25,00
Distributeurs de
carburant
600 598 2 615 610 5 2,50 2,01 150,00
27
Total 29 848 2031 29895 28862 1033 0,16 3,75 -49,14
818
Source : Données 2019, Service régional du commerce intérieur
Résultats positifs
Nombre de
Nb Proportion / nb Résultats
Circonscription administrative Année tests
de tests effectués négatifs
effectués
%
2018
Département Dakar
2019
2018
Département Pikine
2019
2018
Département Guédiawaye
2019
2018
Département Rufisque
2019
2018 20200 19500 700
2019 21000 19700 1300
Région de Dakar
Variation
(en %)
XVII.2. ARTISANAT
Tableau XVII. 8 : Evolution du nombre d'artisans inscrits à la chambre de métiers selon la section et la forme
juridique, par circonscription administrative
Année n2017
Variation %
Variation %
Variation %
Année 2017
Année 2016
Année 2015
Année 2016
Année 2016
Circonscription
Section
administrative
Production 4 4 0 - - - 4 4 0
Département
Service 0 3 - - - - 0 3 -
Rufisque
Art 0 1 - - - - 0 1 -
CONCLUSION
INTRODUCTION
38
https://www.un.org/french/ga/special/sids/agenda21/action0.htm
39
http://www.unesco.org/new/fr/unesco/events/prizes-and-celebrations/celebrations/international-days/world-radio-day-
2013/statistics-on-youth/ (The World’s Youngest Populations, Euromonitor International, 2012)
40
https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/youth/
41
Wilfried Lemke, Le rôle du sport dans la réalisation des objectifs de développement durable,
https://www.un.org/fr/chronicle/article/le-role-du-sport-dans-la-realisation-des-objectifs-de-developpement-durable.
XVIII.1. JEUNESSE
42
CDEPS = Centre Départemental d’Education Populaire et Sportive
43
CSE = Centre Socio-Educatif
44
EJ = Espace Jeunes
45
FJ = Foyer de Jeunes
46
CCA = Centre Conseil Adolescents
D’ailleurs, dans les quatre départements de la région, aucune nouvelle création n’est
enregistrée.
Graphique XVIII. 1 : Répartition du nombre d'infrastructures de jeunes par circonscription administrative en 2019.
Rufisque; 8%
Pikine; 25%
Dakar; 52%
Guediewaye; 15%
Tableau XVIII. 2 : Evolution du nombre d'associations de jeunes selon le type, par circonscription administrative
Mouvements
Autres
Circonscription de jeunes à Associations affiliées au
Année associations Total
administrative caractère mouvement « navétane »
déclarées
national
2018 14 172 960 1146
Dakar
2019 14 172 1557 1743
2018 6 52 1232 1290
Guédiawaye
2019 6 53 1325 1384
2018 7 169 327 387
Pikine
2019 7 169 385 561
2018 7 182 1057 1246
Rufisque
2019 7 182 1474 1663
2018 34 575 3576 4185
Région 2019 34 576 4741 5351
Variation en % 0,00 0,17 32,58 27,86
La répartition de ces associations dans le territoire régionale, révèle une forte présence
de celle-ci dans le département de Dakar. En effet, sur le total de la région, Dakar
abrite près de 41% de Mouvements de jeunes à caractère national, 30% d’Associations
affiliées au mouvement « navétane » et 33% d’Autres associations déclarées. Situation
presque identique dans le département de Rufisque, où environ 21% de Mouvements
de jeunes à caractère national, 32% d’Associations affiliées au mouvement «
navétane » et 31% d’Autres associations déclarées sont enregistrées. Les
départements de Guédiawaye et de Pikine comptabilisent les associations les moins
nombreuses de la région, surtout en matière d’Associations affiliées au mouvement «
navétane » pour le premier (9%) et d’Autres associations déclarées pour le second
(8%). En matière de dynamique de création, hormis le nouveau mouvement de
navétane enregistré à Guédiawaye, la quasi-totalité des variations est observée au
niveau des nouvelles Autres associations déclarées pour l’ensemble des quatre
départements de la région de Dakar
47
Navétane : compétition sportive saisonnière
Graphique XVIII. 2 : Répartition du nombre d'associations de jeunes selon le type par circonscription administrative
en 2019
41%
32% 33%
30% 31%
29% 28%
21% 21%
18%
9% 8%
Rufisque
Rufisque
Rufisque
Dakar
Dakar
Dakar
Pikine
Pikine
Guediewaye
Pikine
Guediewaye
Guediewaye
XVIII.2. SPORT
clubs de sports de vacances demeurent plus présents dans la région soit 573 clubs
représentant 36% de l’effectif total. Ils sont suivis des clubs de lutte qui enregistre un
effectif de 164 clubs, le football vient en troisième position. Les sports de combat
comme le karaté et le taekwondo enregistrent chacun 8% de l’effectif global des
licenciés. Puis vient le football, composé de 112 clubs mais demeure le sport le plus
populaire de la région avec 18 036 licenciés au niveau de la ligue régionale dont 17
822 hommes et 214 femmes.
Les autres disciplines enregistrent globalement une proportion égale ou inférieure à
7%. Par ailleurs dans les différents clubs de la région, le nombre de licenciés hommes
est plus important que celui des filles.
Il existe dans la région, 28 stades répartis dans les quatre départements selon le type
d’infrastructure. En ce qui concerne les stades nationaux, la région n’en dispose que 3
qui se trouvent dans le département de Dakar. S’agissant des stades municipaux, la
région en dispose 22 dont 9 à Dakar, 2 à Rufisque, 10 à Pikine et 1 à Guédiawaye. Par
ailleurs, le nombre d’infrastructures a enregistré une augmentation de 2 stades en
valeur absolue.
Tableau XVIII. 4 : Evolution du nombre de stades selon le statut, par circonscription administrative
Circonscription Année Stades Stades Stades Stades Total
administrative nationaux régionaux départementaux municipaux
Département 2016 3 - - 9 12
Dakar 2017 3 - - 9 12
Département 2016 - - 1 1 2
Guédiawaye 2017 - - 2 - 2
Département 2016 - - 1 4 5
Pikine 2017 - - 1 10 11
Département 2016 - - 1 2 3
Rufisque 2017 - - 1 2 3
2016 3 - 3 20 26
REGION 2017 3 - 3 22 28
Variation % 0 0 0 0 0
50
Les statistiques sur les associations et centres de formation sportives ne sont pas à jour et pour beaucoup de ces
associations, les données sont indisponibles.
la région et au total, elles ont été de 64 avec 42 pour le Basketball, 12 pour le Handball
et 11 pour le volleyball en 2017. Au niveau départemental, le département de Dakar
détient la majorité des équipes de football, de Basketball et écuries de lutte.
Tableau XVIII. 5 : Evolution du nombre d'associations et centres de formation sportive selon le type, par
circonscription administrative
Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région
Variation en
Variation en
Variation en
Variation en
Variation en
Type
2016
2017
2016
2017
2016
2017
2016
2017
2016
2017
%
%
ASC 342 199 -41,80 49 50 2,00 170 160 -5,90 180 164 -8,90 741 573 -22,7
Equipe de
107 112 4,70 4 - 13 12 -7,70 18 18 0,00 138 146 5,80
football
Equipe de
39 46 17,90 6 4 -33,30 1 1 0,00 6 6 0,00 39 42 7,70
basketball
Equipe de
7 5 -28,60 3 4 33,30 1 1 0,00 1 1 0,00 12 12 0,00
handball
Equipe de
5 5 0,00 0 - 0 0 0 6 6 0,00 11 11 0,00
volleyball
Ecurie de lutte 138 164 18,80 02 2 - 2 2 0 8 9 12,50 150 177 18,00
Club de judo 31 - -100,00 1 - 1 1 0 0 0 0 35 -
Club de karaté 16 - -100,00 27 4 -85,20 44 42 -4,50 8 9 12,50 107 -
Club de
63 - -100,00 8 - 7 7 0,00 2 2 0,00 80 -
Taekwondo
Association
264 - - - - - 3 3 0,00 - - -
Jeux de Dames
Club Sports
- - - - - - - - - 3 4 33,30 - - -
Boules
Club de boxe - - - - - 5 - - - - - - -
Sports de
- - 53 - - - - - - - -
Vacances
Randonnée
- - 6 - - - - - - - -
Pédestre
Club de Viet
13 - -100,00 1 2 - 1 -100,00 1 1 0,00 16 - -100,00
vodao
Club de
9 - -100,00 - - 1 -100,00 0 0 - 9 - -100,00
Natation
Club de
- - - - - - 1 -100,00 1 1 - - - -
Gymnastique
Handisport 6 10 66,70 1 - - 1 -100,00 1 -100,00 6 - -100,00
Sports
11 - - - - - - - - - - - 11 - -100,00
travaillistes
Tennis de Table 15 - - - 1 - - - - - - 15 - -100,00
Autres
associations
jeux de l’esprit - - - - 1 - 1 -100,00 5 5 0,00 - - -
(scrabble,
échec)
Total 224 - 39 - 47 -100,00 235 253 7,70 363 -100,00
Le nombre de licenciés de la région de Dakar passe de 122 009 à 129 871 entre 2016
et 2017 accusant une hausse de 6%. Cette hausse est surtout observée dans certaines
disciplines telles que : Handisport (176%) ; Lutte (142%) ; Sport Scolaire (119%) ;
Natation (116%), etc.
Total licenciés
Total licenciés
Total licenciés
Licenciées
Licenciées
Licenciées
Licenciés
Licenciés
Licenciés
hommes
hommes
hommes
femmes
femmes
femmes
Disciplines sportives
Athlétisme 642 312 960 733 475 1208 14,2 52,2 25,8
Football - - - 17822 214 18036 - - -
Basketball 1194 721 1915 1309 816 2125 9,6 13,2 11,0
Handball 354 383 737 - - - - -
Volleyball 105 145 250 - - 291 - - 16,4
Karaté 3200 800 4000 - - - - -
Taekwondo 1631 374 2005 - - - - -
Viet Vo Dao 553 107 660 - - - - -
Jeux de Dames 158 6 264 - - - - -
Natation 150 128 278 - - 600 - - 115,8
CONCLUSION
En ce qui concerne le sport dans la région, on voit qu’il est très bien pratiqué même si
les statistiques reçues ne couvrent pas l’ensemble des activités sportives du fait, d’une
part, qu’il y en a beaucoup qui ne sont pas officielles ou n’ont pas ce caractère qui leur
permet d’être suivi et d’autre part du fait du manque de personnel et de moyens du
service régional des sports. Concernant les infrastructures, c’est le département de
Dakar qui abrite l’essentiel des infrastructures présentant les meilleures conditions de
la pratique sportive. Néanmoins, pour avoir un développement harmonieux du sport
dans la région et dans le pays d’une manière plus générale, il faut des infrastructures
de qualité et en nombre suffisant.
INTRODUCTION
A travers le projet phare du PSE dénommé Hub aérien, l’ambition de l’Etat est de faire
de la région une plateforme aérienne de référence avec un objectif de 6 millions de
passagers à l’horizon 2018 et 10 millions en 2035.
Pour traiter ce chapitre, nous allons voir dans un premier temps, la situation du
tourisme régional, dans un second temps les types de tourisme, et enfin les activités
culturelles.
XIX.1. TOURISME
Le pôle compte 7 428 chambres en 2019 contre 6 953 chambres ciblées en 2018, soit
une hausse de 7%. La région compte en outre 231 restaurants, 287 agences de
voyages et 248 guides. S’agissant des données de 2016, 2017 et 2018, elles ne sont
pas encore disponibles, mais l’objectif était d’atteindre 11 500 lits en 2016 et 12 500
lits en 2017.
Auberges 48 55 59 ND ND 80 80
Nombre de Appartements
29 32 28 ND ND 109 109
réceptifs hôtels
Campements 14 15 11 ND ND 9 9
HOTELS; 127;
39%
RESIDENCE/APP-
HOTEL; 109; 33%
CAMPEMENT; 9;
3%
AUBERGE; 80; 25%
le fait que Dakar accueille chaque année de nombreux congrès, salons professionnels,
colloques universitaires et rencontres panafricaines ou internationales.
Variation
Réalisations
(en %)
Indicateurs
2015 2016 2017 2018 2019 2018/2017
Arrivées des Non-résidents 429 041 838 603 922 492 1 100 901 ND 19,34
Arrivées globales 517 595 972 910 1 107 427 1 387 860 ND 25,32
Réalisations Cibles
Indicateurs
2015 2016 2017 2018
Nuitées des Non-
791290 1 293 934 1 354 853 1 597 068
résidents
Nuitées globales 950 388 1 489 120 1 678 679 1 959 978
Durée moyenne de
1,84 1,53 1,52 1,41
séjour
Taux d’occupation lits 31,86 43,97 47,22 50,71
Les circuits touristiques sont : Gorée, le Lac Rose et environs, le Palais Présidentiel, le
Musée de l’IFAN, le marché Kermel, le Monument de la Renaissance Africaine et le tour
de ville.
XIX.1.5.1. LE BALNEAIRE
La Région de Dakar dispose de nombreux sites balnéaires. Avec ses magnifiques plages
dont certaines sont mises en valeur par les complexes hôteliers, ces sites offrent
diverses possibilités d’activités balnéaires et de sports nautiques. A cela, s’ajoutent les
belles plages de Yenne et de Toubab Dialaw qui par leurs magnifiques falaises rouges
et leurs petites criques, offrent d’agréables moments de détente aux baigneurs.
La capitale sénégalaise est une grande métropole moderne de l'Afrique de l'Ouest. Elle
accueille chaque année de nombreux congrès, salons professionnels, colloques
universitaires et rencontres panafricaines ou internationales, sans oublier la Biennale
de Dakar dédiée à l'art contemporain.
Infrastructures
culturelles
Variation
Variation
Variation
Variation
Variation
(en %)
(en %)
(en %)
(en %)
(en %)
2016
2017
2016
2017
2016
2017
2016
2017
2016
2017
Bibliothèque et centre de
29 29 0 8 8 1 1 - 6 6 44 44 -
documentation
Centre de lecture et
0 0 0 0 0 0 0 - 0 0 0 0 -
d’animation culturelle (clac)
Cinéma 4 1 0 - 0 5 5 -
Théâtre, salle et aire de
- - - - - - - - - - - - - -
spectacle
Centre culturel - - - - - - - - - - - -
Manufacture - - - - - - - - - - - -
Galerie d’art 13 13 0 - - - - - - - - - 13 13 -
Musée 8 8 0 - - - - - - - - - 8 8 -
Studio d’enregistrement - - - - - - - - - - - - - - -
TOTAL - - - - - - - - - - - - - - -
Au niveau de la région de Dakar, il existe plusieurs sites pouvant attirer des touristes.
C’est ainsi que le Ministère du tourisme a établi une liste des sites et Monuments
Historiques Classés.
Tableau XIX. 5: Liste des sites historiques de la région, par département
Département Sites historiques
Centre historique ou « Vieux Rufisque », compris entre le Canal Est, le Canal Ouest, la ligne
de chemin de fer et le front de mer, Imprimerie nationale
Rufisque Ex-Ecole Normale William Ponty de Sébikotane, Dunes ogoliennes de Kounoune, site
néolithique, Le lac rose,Cap Manuel, site préhistorique et géologique, Île de Gorée ,Île de
Ngor
Secteur nord de la Pointe des Almadies, site préhistorique et protohistorique,Les Mamelles,
site géologique, Musée d’Art africain, Place Soweto,Lieux de culte des Layènes (Mausolée,
Mosquées à Yoff et Cambérène, Grotte à Ngor),Pavillon A, Campus universitaire,
Falaise de Toundeup Riya à Yoff, site géologique,Falaise de Toundeup Riya à Yoff, site
Dakar géologique,Île des Madeleines, site préhistorique et réserve ornithologique,Assemblée
nationale, Place Soweto
Villa n°1 et 2 Place Soweto,Villa n°10, 30, 33, 35/37, 39 à 57, 60 Avenue Nelson
Mandela,Casino du Port, 19, Bd de la Libération x Avenue Abdoulaye Fadiga,Villa n°22, Rue
Calmette,Villa n°23 et 25, Avenue Carde
Ecole Nationale des Douanes, Avenue Carde x Rue René Ndiaye
tige de millet enrobé de fil de coton traditionnel (pokhé) dont la badjène tient l’autre
bout. Il va s’en suivre un échange du bébé entre la badjiguène et d’autres membres
de la famille 7 fois ! A la suite, le millet moulu est transformé en « nakke » mélangé à
du lait caillé et « craché » sur la maman du bébé, etc.
Leul : Cérémonie d’initiation
Panal : Carnaval lébou
Lo lambé : Une expression ludique qui évoque les souvenirs d’enfance en passant par
les jeux, nos amis, les parents, etc.
La vie culturelle à Dakar est rythmée par plusieurs évènement artistiques tel que :
Le BANLIEUERYTHME : Cet événement se positionne comme un véritable moyen de
communication sociale et d’épanouissement pour les habitants du Sénégal, plus
particulièrement la banlieue de Dakar. Une programmation variée des musiques du
monde. Banlieue Rythme : un festival intégré dans son milieu.
Le FESTIVAL AFRICA FETE : Implanté depuis 2001 au Sénégal, le Festival Africa Fête
est devenu un rendez-vous incontournable international des musiques africaines. Un
événement monté par le Label Africa Fête, de feu Mamadou Konté, qui a produit dans
les années 80 de nombreux artistes africains.
Le BARGNY RYTHMES-SUR-MER : Déterminée à militer pour la décentralisation et la
démocratisation de l’action culturelle, l’association sportive et culturelle Juure,
initiatrice de l’événement
La COMMEMORATION DE L’ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE BOB MARLEY : Le Sénégal
à l’instar des autres communautés célèbre l’anniversaire de son décès.
Le DAKAR –GOREE JAZZ FESTIVAL :Un désir né après constat que la capitale
sénégalaise est absente de la liste des grands festivals, comme si elle renonçait un peu
à cette partie de son important patrimoine historique et culturel. C’est de ce constat
que l’idée de réparer cette anomalie a germé. Et Dakar aura désormais un festival de
haut niveau «afin de recentrer la culture au cœur de la stratégie de la promotion
touristique».
La FETE DE LA MUSIQUE : La journée du 21 juin qui marque la fête de la musique.
C’est le ministère de la culture en collaboration avec d’autres structures qui ont offert
un cadre aux artistes pour qu’ils puissent exprimer leur passion et faire découvrir leur
talent.
CONCLUSION
INTRODUCTION
Dans le cadre du Plan Sénégal Emergent (PSE) l’Etat a défini des orientations claires
en matière d’inclusion financière. Ces lignes directrices engagent l’ensemble des
parties prenantes à travailler au renforcement d’une offre de services financiers
adaptés aux besoins des populations et des Petites et Moyennes Entreprises (PME).
Ces nouvelles orientations programmatiques justifient toute l’importance des
institutions financières et de la poste dans la mise en œuvre des politiques publiques.
Au Sénégal, la poste a pour rôle de transmettre des informations ou des objets sous
forme physique en assurant le transport et la distribution des courriers. Les banques
classiques et les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD), quant à eux jouent un rôle
clé dans le financement des projets de développement aussi bien à l’échelle macro que
micro.
XX.1.1. COUVERTURE
En 2019, au niveau de la région de Dakar, on dénombre 43 886 boites postales
installées. Ce chiffre a légèrement évolué à la hausse (0,23%) par rapport à l’année
2018. Par ailleurs, cette hausse provient, particulièrement, des 100 nouvelles boites
installées dans le département de Dakar en 2019. Pour les autres départements, on
n’observe pas d’évolution de cet indicateur. En termes de répartition géographique, le
département de Dakar concentre plus de la majorité des services postaux de la région
(89%).
importante dans le département de Dakar (7%) et elle est de 4% dans les autres
départements de la région.
Tableau XX. 1 : Evolution du nombre de bureaux de poste et de boites postales par circonscription administrative
Tableau XX. 2 : Evolution du nombre de bureaux de transferts d'argent autres que la poste selon la structure, par
circonscription administrative
Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région
Structures
Variation
Variation
Variation
Variation
Variation
De transfert
(en %)
(en %)
(en %)
(en %)
(en %)
2016
d'argent
2017
2016
2017
2016
2017
2016
2017
2016
2017
- - 18 - 10 - -
Poste one 242 102 95 51 86 69 627 308
137,25 86,27 8 118,60 2 47,83 47,83
Poste cash 450 675 33,33 21 56 62,50 38 69 44,93 18 72 75,00 527 872 75,00
11 10 22 15 12 14 115 118
Total 692 777 10,94 -8,41 -45,81 14,89 14,89
6 7 6 5 0 1 4 0
En 2019, le montant total des opérations émises dans les structures de transfert
d’argent est évalué à 12 691 524 822 FCFA dans la région de Dakar. Ce chiffre a
légèrement reculé (moins 1%) par rapport au montant enregistré en 2018
(12 782 584 551 FCFA). En terme de répartition géographique, le département de
Dakar concentre plus de la moitié de ces transferts avec 88% en 2018 et 89% en
2019. Par ailleurs, environ 60% du montant des émissions de transfert proviennent
des structures de Western Union.
Tableau XX. 3 : Evolution du montant des mandats émis par la poste selon la structure de transfert d'argent, par
circonscription administrative
Structure
2018 (en FCFA)
Variation %
Variation %
Variation %
Variation %
Variation %
s de
transfert
d'argent
2 - -
2 689 - 53 41 196 144 55 42 - 3 012 2 919 -
Poste- 706 21 26
746 0,6 609 947 754 977 969 814 23, 829 486 3,
One 496 ,7 ,3
740 2 080 625 175 810 750 050 51 698 225 10
693 5 2
6 -
6 835 28 26 - 384 333 529 450 - 7 630 7 645
688 2,2 13 0,
Western 447 226 516 6, 088 654 601 137 15, 221 755
305 0 ,1 20
239 499 812 06 668 319 623 287 00 848 657
058 3
- -
620 598 - 20 14 104 84 33 71 778 769 -
30 18 112
RIA 636 735 3,5 336 154 080 568 662 595 715 054 1,
,4 ,7 ,69
463 958 3 980 602 018 542 458 096 919 198 24
0 5
19 - -
Small 7 895 544 19 702 7 895
158 58, 0 0 0 0 0 100
World 973 038 970 973
932 79 ,00
12 24
16 132 24, 12 909 16 132
IFS 909 0 0 0 0 0 0 ,9
052 96 553 052
553 6
1 -
1 196 57 61 6, 40 75 88, 1 328 1 333
MONEYG 230 2,7 0,
038 0 0 708 214 07 391 947 03 204 200
RAM 104 7 38
864 993 477 % 267 375 % 563 716
302 %
11
11 343 102 82 742 624 660 640 12 782 12 691 -
277
Total 996 172 619 631 415 169 493 584 524 0,
611
827 559 039 855 148 137 808 551 822 71
001
montant des mandats émis et payés par la poste one ont nettement baissé
particulièrement pour les mandats payés (-12%).
Outre les services de la poste, d’autres opérateurs tels que Western Union, RIA,
Moneygram occupent une place centrale dans le système de transferts d’argent. En
effet, ces structures de transferts précitées concentrent à elle seule plus de 56% des
montants des mandats payés en 2019. D’ailleurs, le montant global des mandats payés
par les structures de transferts autres que la poste est évalué à 39 173 165 403 FCFA
en 2019. Néanmoins, ce montant a régressé de 23% par rapport à la valeur de 2018.
Par ailleurs, il est important de noter que les structures utilisées pour les paiements de
mandats sont plus nombreuses que celles pour gérer les mandats émis.
Tableau XX. 4 : Evolution du montant des mandats payés par les structures de transfert d’argent autres que la Poste selon la structure, par circonscription administrative
Structures DAKAR GUEDIAWAYE PIKINE RUFISQUE REGION
de transfert
d'argent
Variation (en %)
Variation (en %)
Variation (en %)
Variation (en %)
Variation (en %)
2018 (en FCFA)
Tableau XX. 5 Evolution du montant des mandats émis et payés par la Poste selon la provenance et la
destination, par circonscription administrative (en millions de FCFA)
Total 40662 45 532 2282 2463 8207 8 908 6751 7 006 57899 63909
Sénégal 183 302 37 49 67 72 72 81 359 504
Reste du monde 21829 22354 602 712 2337 2652 2448 2802 27241 28 520
Total 22012 22656 639 761 2404 2724 2520 2883 27600 29024
d’autres cultures. Et les envois de marchandises: sous forme de paquet pouvant peser
jusqu’à trois kilos selon la destination.
Globalement, les différents types de désignations utilisés pour le trafic postal sont : les
dépêches expédiées et celles reçues, les lettres recommandées expédiées et reçues,
les Valeurs Déclarées expédiées et reçues et les colis expédiés et reçus.
Au total, durant l’année 2018, 389 217 trafics ont été dénombrés alors qu’en 2017, un
nombre de 379 895 a été répertorié. Parmi tous les types de désignation, les lettres
recommandées ont été les plus nombreuses en représentant en moyenne 37%. Ils
s’en suivent les paquets expédiés et reçus (7,6% en moyenne) puis les colis et enfin
les dépêches. Quant au niveau départemental, les tendances observées plus haut se
maintiennent. Le département de Dakar reste en tête et Guédiawaye en dernier
position.
Tableau XX. 6 : Evolution du trafic postal selon la nature, par circonscription administrative
Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région
Désignation
2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018
Dépêches
4482 4446 249 247 996 988 1245 1235 6972 6916
Expédiées
Dépêches
4482 4446 249 247 996 988 1245 1235 6972 6916
Reçues
Lettres
Recommandées 88115 93096 4998 5174 21350 20688 24049 25860 138512 144818
Expédiées
Lettres
Recommandées 95146 92934 5404 5182 20135 20652 26223 25815 146908 144583
Reçues
Paquets
Recommandés 18533 19406 1029 1100 4011 4313 4960 5391 28533 30210
Expédiés
Paquets
Recommandés 18371 19440 1042 1080 3845 4320 4914 5400 28172 30240
Reçus
V.D. Expédiées 609 900 72 76 186 200 241 250 1108 1426
V.D. Reçues 240 251 19 20 53 56 67 70 379 397
Colis Expédiés 4727 5671 120 149 472 564 590 705 5909 7089
Colis Reçus 13144 13297 334 337 1312 1328 1640 1660 16430 16622
Total 247849 253887 13516 13612 53356 54097 65174 67621 379895 389217
Les structures financières décentralisées sont des structures agréées par l’autorité de
tutelle, autorisées à exercer des activités d’épargne, de crédit et d’opérations
d’engagement par signature sur le territoire national et dotée d’une personnalité
juridique.
Les différents types de SFD sont les faitières, les SFD affiliés, IMCEC isolées, les
Sociétés Commerciales et les Associations. Entre 2018 et 2019, le nombre de SFD a
diminué de 2 unités passant de 104 à 102. Cette baisse concerne uniquement la
catégorie IMCEC isolées ; les autres restant constant au cours de la période. Près de
la moitié de ces institutions sont de type SFD affiliés.
Au total, 102 SFD ont été dénombrées en 2019 du fait qu’il y a eu des retraits
d’autorisation d’exercer de 02 SFD à cause des manquements avérés à la loi portant
réglementation des SFD. Ainsi, en 2018, 104 SFD ont été recensées. Toutes les SFD
radiées ont été des Institutions Mutualisme Communautaire d’Epargne et de Crédit
(IMCEC) isolées. A cet effet, en 2019, les SFD affiliées ont été plus nombreuses que
les IMCEC isolées. Quant aux autres types de SFD, à savoir les Faitières (05 en 2018
et en 2019), les SFD affiliéss (50 en 2018 et en 2019), les Sociétés commerciales (07
en 2018 et en 2019) et les Associations (01 en 2018 et en 2019), leur nombre est resté
inchangé.
Le nombre de sociétaires de ces structures de micro finance est estimé à 1 542 411
en 2019 dont 50% d’hommes, 43% de femmes et 7% de personnes morales. En
termes d’évolution le nombre de sociétaires enregistre une variation positive de 12%
par rapport à 2018.
Personnes
Personnes
Circonscription
morales
morales
morales
Homme
Homme
Homme
Femme
Femme
Femme
administrative
Total
Total
Total
Dakar
Guédiawaye
Pikine
Rufisque
Région 690 223 591 585 93 525 1 375 333 774 073 663 452 104 886 1 542 411 12,15 12,15 12,15 12,15
Hommes 516354 4195 520549 544772 4426 549199 5,50 5,51 5,50
Nombre Femmes 477010 3042 480052 503263 3210 506473 5,50 5,52 5,50
d’épargnants
Personnes
88318 693 89011 93179 721 93900 5,50 4,04 5,49
morales
Hommes 54411 184 54595 54933 185 55118 0,96 0,54 0,96
Nombre de
crédits en Femmes 50008 108 50116 50488 109 50596 0,96 0,93 0,96
cours Personnes
7680 36 7716 7753 36 7789 0,95 0,00 0,95
morales
Hommes 64456 20 64476 64306 20 64326 -0,23 0,00 -0,23
Nombre de
crédits Femmes 74511 11 74522 74338 11 74349 -0,23 0,00 -0,23
accordés Personnes
18788 3 18791 18744 3 18747 -0,23 0,00 -0,23
morales
Tableau XX. 10 : Evolution des montants de l’épargne collectée, de l’encours de crédit et des crédits accordés
selon le sexe/nature du sociétaire et le milieu de résidence
2018 2019 Variation
Désignatio Sexe/Natur (en FCFA) (en FCFA) en %
n e sociétaire Urbain Rural Total Urbain Rural Total Urbai Rura Tota
n l l
Epargne 44411394 48112972
Hommes 81204060841 81648174784 87292216021 87773345749 7,50 8,33 7,50
collectée 3 8
27904634 30230415
Femmes 44836404509 45115450832 48573406579 48875710735 8,33 8,33 8,33
3 7
Personnes 16472183 17845098
50824957266 50989679099 55061090216 55239541202 8,33 8,33 8,33
morales 3 6
Encours de 39631682 10097800000 41310659 10139110659
Hommes 92400712811 92797029638 9,28 4,24 9,26
crédit 7 0 5 5
29785277 32550221
Femmes 69679833731 69977686510 76148156026 76473658236 9,28 9,28 9,28
9 0
Personnes 25642564 28022943
23994902434 23995158859 26222329712 26222609941 9,28 9,28 9,28
morales 9 4
11940601206 82363327 12022964533 13650995956 94161209 13745157166
Hommes 14,32 9,28 9,28
0 8 8 6 8 4
Montant
23899868 27323331 14,3
des crédits Femmes 34674040852 34913039539 39640817352 39914050671 14,32 14,32
7 9 2
accordés
Personnes 16007991 18301006 11,0
23299462351 24159542262 26636922284 26819932350 14,32 14,32
morales 1 6 1
Concernant les types de désignation, le montant des encours de crédits sont plus
conséquents que ceux encours d’épargne. Globalement, en 2019, les encours de
crédits sont évalués à 204 387 519 810 FCFA et les encours d’épargne à 192 568 597
686 FCFA, soit respectivement 9% et 8% que l’année précédente. Pour les encours de
crédits, ceux de type moyen terme ont été plus nombreux (41%), suivi des encours
de court termes (30%). Seul 7% des crédits sont en souffrance et les encours de crédit
à long terme représentent 23% en 2019.
Tableau XX. 11: Evolution de la valeur des encours de crédit, d’épargne et des emprunts selon leur type
Variation (en
Variation (en
Variation (en
Variation (en
Crédits/épargne
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
%)
%)
%)
%)
Encours %)
d’épargne (en 177753304735 192568597686 8,33
million de FCFA)
Dépôts à vue 77821752824 84308001098 8,33
Dépôts à terme 44253495140 47941913173 8,33
Autres dépôts 55678056771 60318683415 8,33
Encours de
crédits (en 187026044231 204387519810 9,28
million de FCFA)
Court terme 55897861450 61086814467 9,28
Moyen terme 77405927225 84591456495 9,28
Long terme 41616645228 45479884558 9,28
Crédits en
12105610328 13229364290 9,28
souffrance
Source : données 2019, DRS-SDF
Dans la région de Dakar, les secteurs d’activités bénéficiaires des crédits sont souvent
l’immobilier, l’équipement, la consommation et la trésorerie. Toutefois, les crédits
destinés à la trésorerie concernent les crédits à court terme accordés aux entreprises
ou aux particuliers par les établissements bancaires.
Pour l’année 2019, un montant total de 204 185 554 685 FCFA a été accordé en 2019
contre 178 602 227 139 en 2018 soit une progression de 14%. Quel que soit l’année
considéré, la majeur partie de ces crédits reste destinée à la trésorerie (87%). Viennent
ensuite les crédits liés à l’équipement qui représente 12%.
Ces différents types de crédits ont été injectés dans des secteurs d’activités différentes
dont la plus fréquente est celle du « commerce, restaurant et Hôtels » qui a concentré
78% du montant des crédits. En 2019, les services divers et le secteur de l’agriculture,
de la sylviculture et de la pêche ont été les deuxième et troisième destinations des
crédits.
Tableau XX. 12 : Evolution de la production de crédits selon l'objet et le secteur d'activités
Désignation 2018 2019 Variation
(en FCFA) (en FCFA) en %
Urbain Rural Total Urbain Rural Total Urbain Rural Total
Objet des crédits accordés
Crédits immobiliers 719339955 4931669 724271624 822379598 5638090 828017688 14,32 14,32 14,32
Crédits d’équipement 20736604450 142882130 20879486580 23706955673 163348841 23870304514 14,32 14,32 14,32
Crédits à la
1397326382 9478000 1406804382 1597482109 10835647 1608317756 14,32 14,32 14,32
consommation
Crédits de trésorerie 154314497735 1064163480 155378661215 176418804069 1216596310 177635400379 14,32 14,32 14,32
Autres 211746741 1256597 213003338 242077753 1436595 243514348 14,32 0,14 0,14
Secteurs d’activités bénéficiaires des crédits accordés
Agriculture,
12561269237 86668967 12647938204 14360569674 99083597 14459653271 14,32 14,32 14,32
sylviculture et pêche
Industries
12561269237 92978 12561362215 15395697 106297 15501994 -99,88 14,32 -99,88
extractives
Industries
12561269237 37837939 12599107176 6269461402 43257919 6312719321 -50,09 14,32 -49,90
manufacturées
BTP 12561269237 15805141 12577074378 2629984471 18069100 2648053571 -79,06 14,32 -78,95
Commerce,
12561269237 956691792 13517961029 158573594344 1093730170 159667324514 1162,40 14,32 1081,15
restaurants, hôtels
Electricité, gaz, eau 12561269237 77122 12561346359 14625026 88169 14713195 -99,88 14,32 -99,88
Transport, entrepôts
12561269237 25894140 12587163377 4316725706 29603267 4346328973 -65,63 14,32 -65,47
et communication
Assurances, services
12561269237 1122829 12562392066 196774592 1283665 198058257 -98,43 14,32 -98,42
aux entreprises
Immobilier 12561269237 11010538 12572279775 1831900558 12587708 1844488266 -85,42 14,32 -85,33
Services divers 12752040807 87510429 12839551236 14578667731 100045592 14678713323 14,32 14,32 14,32
CONCLUSION
Actuellement, l’intérêt porté aux SFD ne cesse de croître dans la région de Dakar.
Étant un moyen de lutte contre la pauvreté, les SFD constituent une réponse aux
besoins d’une population désireux d’accès aux crédits. Pourtant, en 2019, le nombre
de SFD a diminué dans la région tandis que le nombre de sociétaires ne cesse
d’augmenter. De même, le nombre d’épargnants et de montants épargnés et de crédit
accordés est en hausse en 2019. Les secteurs du « commerce, restaurant, hôtels »,
« service » et « agriculture, sylviculture et pêche » détiennent les taux
d’investissements en crédit les plus importants en 2019.
51
Données indisponibles pour cette partie
Le Plan Sénégal Emergent (PSE) en harmonie avec les ODD, dans son ambition de
faire du Sénégal un pays émergent a défini un certain nombre de secteurs
indispensable à la réalisation de cette ambition, dont celui de l’économie numérique.
Cette dernière constitue un domaine transversal qui représente l’ensemble des activités
de production, de distribution et de consommation de biens et services ayant trait aux
Télécommunications et aux TIC, à leurs usages en tant que cœur ou support dans les
processus industriel, économique et sociétal52.
52 Ministère des postes et de télécommunications, Stratégie Sénégal Numérique 2016-2025, octobre 2016
Ce présent chapitre fait une analyse de la part de chaque opérateur des réseaux de
télécoms puis une évaluation de l’accès de la population aux différentes chaines de
télévision, de radios et de journaux dans la région de Dakar.
XXI.1. TELECOMMUNICATIONS
Tableau XXI. 1 : Evolution du nombre de localités (communes) desservies par les trois opérateurs de téléphonie
selon le type de service, par circonscription administrative
Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région
Opérateurs
Variation
Variation
Variation
Variation
Variation
(en %)
(en %)
(en %)
(en %)
(en %)
Types de service
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
Internet 4 G 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
SO »
Téléphonie fixe 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
Téléphonie mobile 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
Internet 3 G+ 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
Internet 4 G 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
Téléphonie mobile 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
Néanmoins, bien que toutes les communes aient accès au service de téléphonie mobile
et d’internet, les opérateurs de téléphonies continuent à installer leurs antennes au
niveau des localités pour améliorer la qualité du réseau. Concernant le cas de
l’opérateur Free pour lequel ses données sont disponibles, il a été dénombré au cours
de l’année 2019 que 380 antennes du réseau internet 3G+ et 163 pour l’internet 4G
ont été installées dans toute la région. A cela s’ajoute les antennes de téléphonie
mobile qui ont été au nombre de 382 en 2019. Pour tous les types de services, des
évolutions positives ont été relevées. Le nombre d’antenne 3G+ a augmenté de 17%
de même que celui de la téléphonie mobile. Ces augmentations ont été plus notées
dans le département de Rufisque (24%) qui a détenu 15% des antennes 3G+ et
14,92% de celles de la téléphonie mobile en 2019. Le département de Guédiawaye
détient le plus faible nombre d’antennes 3G+ et de téléphonie. Par contre, pour le 4G,
il vient après le département de Dakar. Le nombre d’antennes 4G installées dans les
départements de Pikine et de Rufisque sont encore très faibles (respectivement 13 et
7). Quant au département de Dakar, il renferme la plupart des antennes implantées
dans la région (187 pour le 3G+, 128 pour le 4G et 189 pour la téléphonie mobile).
Tableau XXI. 2 : Evolution du nombre d’antennes implantés par l’opérateur Free ex TIGO selon le type de service,
par circonscription administrative
Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région
Variatio
Variatio
Variatio
Variatio
Variatio
Type de service
n (en
n (en
n (en
n (en
n (en
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
%)
%)
%)
%)
%)
Internet 3G+ 157 187 19,11 27 31 14,81 95 105 10,53 46 57 23,91 325 380 16,92
Internet 4G 128 15 13 7 0 163
Téléphonie mobile 158 189 19,62 27 31 14,81 96 105 9,38 46 57 23,91 327 382 16,82
XXI.1.2. LA CLIENTELE
A défaut d’avoir les statistiques exactes sur la clientèle des différents services de
télécommunications, cette partie fera l’objet d’une analyse des parts de marché afin
de voir la performance des opérateurs et l’intensité de la concurrence. En effet, les
trois principaux opérateurs du marché des télécommunications sont permanemment
en concurrence. Ainsi, il s’agira de regarder l’évolution des parts de marché de la
téléphonie mobile, de la téléphonie fixe et celle de la connexion internet.
60,00%
40,00%
73,66% 71,00% 71,42% 72,31% 71,16%
20,00%
0,00%
déc.-18 mars-19 juin-19 sept.-19 déc.-19
Source : ARTP, Rapport sur le marché des télécommunications électroniques en 2019, page 39.
Depuis décembre 2018, ses parts de marchés ont varié entre 71% et 74%. En
décembre 2018, ils ont été de 74% et ont diminué jusqu’à 71% au mois de mars de
l’année 2019. Parallèlement, les parts de marché des opérateurs Free et Expresso ont
augmenté en passant respectivement de 16,35% à 18,57% et de 9,99% à 10,43%
entre décembre 2018 et mars 2019. Après ce trimestre, au mois de juin 2019, les parts
du réseau Orange ont encore grimpé à 71,42% de même que pour Free qui a détenu
18,64% des parts. Ce qui implique une diminution des parts de marché de l’opérateur
Expresso au deuxième trimestre de l’année 2019. D’ailleurs la baisse des parts de
marché de l’opérateur Expresso s’est poursuivie jusqu’en décembre 2019 où il s’est
retrouvé avec 8,92% des parts de marché de la téléphonie mobile. Concernant le
réseau Orange, ses parts de marché ont connu une hausse en septembre puis une
baisse au dernier trimestre de l’année 2019. Par contre pour le réseau Free, ses parts
de marché ont augmenté entre septembre et décembre 2019 en passant de 18,27%
à 19,92%. Cette hausse était particulièrement liée au remplacement de Tigo par Free.
Graphique XXI. 2 : Evolution des parts de marché de l’internet en volume par trimestre (de décembre 2018 à
décembre 2019)
18,59%
80,00% 26,01% 25,43% 24,85% 26,37%
60,00%
40,00%
74,41%
67,15% 67,98% 68,45% 67,67%
20,00%
0,00%
déc.-18 mars-19 juin-19 sept.-19 déc.-19
Source : ARTP, Rapport sur le marché des télécommunications électroniques en 2019, page 58.
Holdings Limited) restent, aujourd’hui, les seuls à offrir des services mais la quasi-
totalité des parts de marché sont détenues par la Sonatel.
Graphique XXI. 3 : Evolution des parts de marché de la téléphonie fixe en volume par trimestre (de décembre
2018 à décembre 2019)
80%
60%
100% 99,72% 99,72% 99,61% 99,31%
40%
20%
0%
déc.-18 mars-19 juin-19 sept.-19 déc.-19
Orange Saga
Source : ARTP, Rapport sur le marché des télécommunications électroniques en 2019, page 33.
XXI.2. MEDIAS53
XXI.2.1. LA TELEVISION
Il n'existait qu'une chaîne nationale qui est la RTS. Mais, la libéralisation progressive
du secteur de la télévision a permis à des groupes de communication privés de se
positionner sur le marché. Profitant des évolutions technologiques rapides, ils ont
connu une forte croissance durant ces 10 dernières années. Etant donné que la radio
et la télévision sont disponibles sur Internet, et même sur les téléphones portables, ce
qui induit nécessairement une couverture sur l’ensemble des communes de la région.
53
Cette partie est extraite de la SES 2017-2018 puisqu’en 2019 aucune donnée la traitant n’a été reçue.
Pikine à savoir Yeumbeul nord, Yeumbeul sud, Malika, Keur Massar, Pikine ouest,
Pikine est, Pikine sud nord, Dalifort, Djihâd Thiaroye Kao, Guinaw rail nord, Guinaw
rail sud, Thiaroye /mer, Diack Sao, Diamaguène/Sicap Mbao, Thiaroye Gare, Mbao
sont toutes couvertes par les chaines de télévision nationales et locales. De même,
dans les départements de Dakar et Rufisque, la couverture y est complète.
Enfin, un téléspectateur se trouvant dans la zone de couverture d’Intelsat 801,
disposant d’une antenne parabolique d’au moins 3,5 mètres de diamètre, munie d’un
récepteur satellite numérique, pourra recevoir tous les programmes de la télévision.
Tableau XXI. 3 : Evolution du nombre de localités (commune) couvertes par les chaines de télévision nationales
et locales
Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région
Variation
Variation
Variation
Variation
Variation
Chaînes de télévision
(en %)
(en %)
(en %)
(en %)
(en %)
2017
2018
2017
2018
2017
2018
2017
2018
2017
2018
RTS 1 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
RTS 2 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
TFM 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
WALF TV 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
2STV 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
RDV 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
SENTV 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
AFRICA 7 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
LCS 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
MOURCHID TV 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
TOUBA TV 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
DTV 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
2S RACINES 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
AL MOURIDYYA TV 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
LAMP FALL TV 19 19 0 5 5 0 16 16 0 12 12 0 52 52 0
S’agissant de l’accès aux chaînes radios nationales et locales, la couverture est totale
au niveau du territoire régional. D’ailleurs, une présence des radios communautaires
est également à noter. C’est un canal de communication qui produit et diffuse dans les
langues locales, sur des problématiques propres aux groupes sociaux, culturels,
religieux ou socioprofessionnels pour lesquels il a été créé. De même, ces radios
permettent à certaines communautés d’avoir accès à l’information.
Tableau XXI. 4 : Evolution du nombre de localités (commune) couvertes par les chaines de radio nationales et
locales
Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région
2017/201
2018/201
Variation
Variation
(en %)
(en %)
Chaînes
2016
2017
2018
2016
2017
2018
2016
2017
2018
2016
2017
2018
2016
2017
2018
7
Dakar FM 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Diamono FM 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
LampFall FM 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Nostalgie Dakar 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Océan FM 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Origine FM 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Radio Futur-Média
19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
(RFM)
Radio Nostalgie 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Radio Municipale de
19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Dakar ou RMD
Radio Dunya FM 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Radio-Télévision
sénégalaise ou RTS1 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
nationale
Radio-Télévision
Sénégalaise 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Internationale ou RSI
Sept FM 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Soknna FM 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Sud FM 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Témoin FM 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Terenga FM 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Top FM 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
WalfFadjiri FM 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Walf FM 2 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Walf FM 3 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Zik FM 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
NdefLeng 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Jokko 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Afia 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Oxy-jeunes 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Fem FM 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Dans la région de Dakar, parmi les journaux quotidiens, on peut citer : Le Soleil
(premier quotidien national), Sud quotidien, Walfadjri, L’Observateur, le Populaire, Le
Quotidien, L’As, L’Enquête, La Gazette, Ferloo, Rewmi, Leral, Sunu Lamb, Xalima. Le
système de distribution décentralisée des journaux permet l’accessibilité de ceux-ci au
niveau de toute la région de Dakar.
Tableau XXI. 5 : Evolution du nombre de localités (commune) servies en journaux nationaux et locaux
2017/2016
2018/2017
Variation
Variation
Journaux
(en %)
(en %)
2016
2017
2018
2016
2017
2018
2016
2017
2018
2016
2017
2018
2016
2017
2018
Le Soleil 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Sud quotidien 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Walfadjri 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
L’Observateur 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Le Populaire 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Le Quotidien 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
L’As 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
L’Enquête 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
La Gazette 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Ferloo 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Rewmi 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Leral 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Sunu Lamb 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
Xalima 19 19 19 5 5 5 16 16 16 12 12 12 52 52 52 0,00 0,00
CONCLUSION
Le secteur des télécommunications est de plus en plus marqué par son caractère
concurrentiel et ceci a tendance à faciliter l’accessibilité des services associés. Au
Sénégal, le réseau Orange occupe une très grande part dans le marché des
télécommunications notamment celui des téléphonies mobile et fixe et celui de
l’internet. Depuis des années, toutes les localités sont couvertes par le réseau des
télécommunications. Ainsi, il reste à juger de la qualité des services fournis puisque
les réseaux ne sont pas performants dans tous les coins.
En ce qui concerne les médias, le pays a opéré des réformes démocratiques majeures
au fil des années. Le développement des médias pendant les 10 dernières années a
vu naitre des médias de tous genres. La radio reste le véritable média de masse avec
la prolifération de radios à travers la région. La RTS qui a longtemps bénéficié d’un
monopole, doit aujourd’hui compter avec des chaines de télévision privées de plus en
plus concurrentielles, telles que 2STV, RDV, Walf TV, TFM, LCS, Sen TV etc. Les télés,
les radios et journaux couvrent l’ensemble des localités de la région de Dakar
INTRODUCTION
S’inscrivant dans cette dynamique sous régionale, le Sénégal depuis 1998, à travers
l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), produit
mensuellement l’Indice Harmonise des Prix à la Consommation (IHPC) en conformité
avec la méthodologie mise en place par l’UEMOA. A Dakar les statistiques sont
produites en permanence et permettent un suivi de l’évolution des prix dans la capitale
sénégalaise.
Le présent chapitre analyse les statistiques de l’IHPC dans la région de Dakar. Il est
structuré en trois parties :
1- la présentation de la méthodologie de construction de l’IHPC ;
2- l’analyse de la tendance annuelle de l’indice global ;
3- l’analyse de l’évolution des douze fonctions de consommation.
la surveillance des prix à la consommation. Néanmoins, les IHPC base 1996 et base
2008 souffraient d’insuffisances liées à la couverture (limités à la principale
agglomération tandis que la norme mondiale étant la couverture nationale). De ce fait,
au Sénégal, la méthodologie de l’indice base 2008 a été revue en 2014 avec la prise
en compte des contributions géographiques dans le calcul de l’IHPC. La production
d’un indice national harmonisé, prenant en compte la collecte en zone rurale fait partie
des critères pour qu’un pays puisse adhérer à la norme spéciale de diffusion du FMI
(NSDD). Cet indice national est construit sur la base d’une moyenne arithmétique des
indices régionaux pondérée par le poids de chaque zone.
La région de Dakar, disposait de l’IHPC depuis 1996 qui était considéré comme proxy
de l’indice national. Seulement, il était construit à partir des données collectées dans
les départements de Dakar, Guédiawaye et Pikine. Ainsi, l’amélioration de la
méthodologie en 2014, nouvelle année de base de l’indice a entrainé l’élargissement
de l’échantillon avec l’ajout du département de Rufisque et de la zone rurale de Dakar.
D’ailleurs, l’échantillon a été considérablement augmenté dans cette zone.
Tableau XXII. 1 : Répartition et évolution des statistiques des points de vente, des relevés et des séries entre
IHPC-08 et INHPC-14
Dakar
ECHANTILLON
variation
IHPC-08 INHPC-14
N %
Nombre de séries 3 947 5 374 1 427 36,15
Nombre de PV 1134 1 575 441 38,89
Nombre de relevés 4231 9 192 4 961 117,25
Nombre de variétés 650 650 0 0,00
Source : Données 2019, ANSD.
6. Santé
7. Transports
8. Communication
9. Loisirs et culture
10. Enseignement
Ce panier est visité régulièrement (presque 4 fois par semaine) à l’aide d’un
questionnaire pour collecter les prix des variétés de produits qui le composent dans
les différents points de collecte de la capitale. Ainsi, l’IHPC est calculé
mensuellement sur la base de la période de référence des prix allant du 1er janvier
2014 au 31 décembre 2014. L’indice global au niveau de la région est calculé selon
la formule des indices de type de LASPEYRES qui est une moyenne arithmétique
des indices élémentaires des variétés pondérées par la structure de consommation
de l’année de base :
It/ 0 = i 0 I it / 0
i
t/0
Et Ii représente l’indice élémentaire correspondant.
Dans la région de Dakar, les prix ont progressé en 2019 de 0,7%passant de 103,2
en 2019 contre X en 2018. Cette fluctuation des prix est principalement due à la
hausse de l’inflation de toutes les fonctions de consommations excepté les « articles
d’habillement et chaussures » et de « meubles, articles de ménage et entretien
courant du foyer » affichant tous les deux une baisse de leur prix de 0,5%. L’indice
est passé de 102,9 en Janvier 2019 à 103,9 en Décembre 2019, soit une hausse de
1,0%. L’évolution de l’indice au cours de l’année 2019 reflète également un recul
des prix à certaines périodes. En effet, les mois de mai et de juin enregistrent des
niveaux d’indices les plus faibles de l’année soit une baisse respective de 1,2% et
de 0,4% des prix en comparaison à la situation de Janvier. D’ailleurs, l’inflation est
surtout notée entre août, où la hausse des prix a presque atteint les 2,0% et octobre
2019.
Graphique XXII. 1 : Evolution de l’indice des prix à la consommation dans la région de Dakar en 2019
104,56 104,60
104,45 104,24
103,87
103,01
102,66
102,86
102,65 102,47
101,62 101,70
Dans la région de Dakar, la tendance de l’évolution des indices au cours des cinq
dernières années est presque similaire. Celle-ci est particulièrement marquée par une
fluctuation générale des prix entre Février et Novembre. Néanmoins, les indices de prix
des années 2015, 2016 et 2018 demeurent les plus faibles au cours de ces cinq
dernières années. Autrement dit, les années 2017 et 2019 affichent les prix les plus
élevés de ce quinquennat avec une hausse de l’inflation de plus de 2% par rapport à
2015 et de plus de 1% par rapport à 2016. Cette hausse de l’indice est, de manière
générale, imputable à l’augmentation des prix au niveau des denrées alimentaires
(+7% entre 2015-2019), de la santé (+2% entre 2015-2019) et de l’enseignement
(+4% entre 2015-2019).
Graphique XXII. 2 : Tendance de l’évolution de l’indice des prix à la consommation dans la région de Dakar de
2015 à 2019
Les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées ont progressé de 0,8%
en 2019 (110,4) par rapport à 2018 où l’indice se situe à 109,5 dans la région de
Dakar. D’une part, cette hausse est le résultat de l’augmentation des prix des légumes,
des pains et céréales, ainsi que de la viande.
Au cours de l’année 2019, l’indice de prix des produits alimentaires et boissons non
alcoolisées est marqué par des fluctuations de prix. Elles peuvent être classées en trois
phases. La première phase couvre les mois de Janvier et de Février et se caractérise
par une quasi-stagnation de l’indice. La seconde phase est marqué d’abord par une
baisse au mois de Mars suivie d’une légère hausse au mois d’Avril avant de reprendre
une baisse soutenue aux mois de Mai et de Juin atteignant même le record de la baisse
des prix de l’année (-2,6% en Mai). Enfin, la troisième phase s’étale du mois de Juillet
au mois de Décembre où sont observées les plus importantes hausses des prix de
l’année de ces produits (+4,9% en Août).
Graphique XXII. 3 : Evolution de l’indice de la fonction alimentaire et de ses composantes dans la région en 2019
Les prix des boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants affichent une tendance
haussière dans la région en 2019. En effet, l’indice des prix des boissons alcoolisées,
tabacs et stupéfiants a augmenté de 13,0% en 2019 (117,6) par rapport aux prix de
2018 (104,0). Il a enregistré la croissance de prix la plus forte.. Cette flambée des prix
provient principalement d’un renchérissement des tabacs et stupéfiants avec la hausse
de 20% sur les droits d’accises sur les tabacs en juillet 2018.
Au cours de l’année 2019, un mouvement des prix est observé à plusieurs périodes
entrainant des variations croissantes ou décroissantes au niveau de l’indice.
Précisément, entre Janvier et Février un cycle baissier est enregistré au niveau des
prix des boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants avec un recul de 0,8%. Ensuite, un
cycle haussier des prix est observé entre Mars et Août positionnant l’indice au-delà de
la barre des 117,50.
Graphique XXII. 4 : Evolution de l’indice de la fonction « boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants » et de ses
composantes dans la région de Dakar en 2019
117,97
117,83 117,79 117,79 117,77
117,66
117,55 117,57 117,58
117,51
117,05
116,88
janv.-19 févr.-19 mars-19 avr.-19 mai-19 juin-19 juil.-19 août-19 sept.-19 oct.-19 nov.-19 déc.-19
Source : Données 2019, ANSD
En 2019, l’indice de prix des articles d’habillement et de chaussures est de 99,0 dans
la région. Par rapport au niveau de l’indice de 2018 (99,5), l’indice de cette fonction
de consommation enregistre un recul de 0,5% en 2019. S’agissant de l’évolution de
l’indice de la fonction au cours de l’année 2019, elle est plus marquée par une baisse
des prix observée durant les six premiers mois de l’année. Toutefois, Une flambée des
prix des articles d’habillement et de chaussures est notée à partir du mois de Juillet où
l’indice a dépassé la barre des 100 aux mois d’Août (100,1), Octobre (100,1) et
Décembre (100,4).
Graphique XXII. 5 : Evolution de l’indice des prix à la consommation de la fonction « articles d’habillement et
chaussures » et de ses composantes dans la région de Dakar en 2019
100,37
100,15 100,07
99,82 99,93
99,38 99,36
99,05
97,99
97,50 97,63
97,08
janv.-19 févr.-19 mars-19 avr.-19 mai-19 juin-19 juil.-19 août-19 sept.-19 oct.-19 nov.-19 déc.-19
Source : Données 2019, ANSD
L’évolution intra annuelle de l’indice des services de logement, eau, électricité, gaz et
autres combustibles révèle une évolution modérée des prix, hormis un relèvement de
1,0% des prix en Décembre.
Graphique XXII. 6 : Evolution de l’indice des prix à la consommation de la fonction « logement, eau, électricité,
gaz et autres combustibles » et de ses composantes dans la région de Dakar en 2019
99,30
98,32
97,88 97,98
97,90 98,11
98,02
97,60 97,81 97,85
97,74
97,59
janv.-19 févr.-19 mars-19 avr.-19 mai-19 juin-19 juil.-19 août-19 sept.-19 oct.-19 nov.-19 déc.-19
En 2019, les prix de cette fonction ont progressé de 0,4% par rapport à l’année
précédente. En effet, l’indice des prix de ces services est passé de 97,6 en 2018 à 98,0
en 2019 dans la région de Dakar. Cet accroissement résulte de celui des prix des
meubles, articles d'ameublement, tapis et autres revêtement, etc.
Graphique XXII. 7 : Variation des prix de la fonction « meubles, articles de ménages et entretien courant de foyer
» et de ses principales composantes dans la région de Dakar en 2019
101,08 101,13
101,11
101,07
100,70 100,69
100,54 100,56
100,49 100,48
100,34
100,32
janv.-19 févr.-19 mars-19 avr.-19 mai-19 juin-19 juil.-19 août-19 sept.-19 oct.-19 nov.-19 déc.-19
108,78
107,99 107,90
107,78 107,73
107,54
107,12 107,21
106,67 106,58
105,86 105,77
janv.-19 févr.-19 mars-19 avr.-19 mai-19 juin-19 juil.-19 août-19 sept.-19 oct.-19 nov.-19 déc.-19
L’évolution des prix de cette fonction au cours de l’année 2019, est marquée par deux
cycles. Le premier cycle est marqué par une baisse des prix s’étendant de Janvier à
juillet 2019 avec une interruption au mois d’avril. Le second est caractérisé par une
flambée des prix allant des mois d’Août à Octobre, avec une interruption au mois de
Novembre, avant de reprendre au mois de Décembre 2019.
Graphique XXII. 9 : Evolution de l’indice des prix à la consommation de la fonction « transport » et de ses
composantes dans la région de Dakar en 2019
97,90 98,04
97,55
97,81
97,59
97,23
janv.-19 févr.-19 mars-19 avr.-19 mai-19 juin-19 juil.-19 août-19 sept.-19 oct.-19 nov.-19 déc.-19
Les prix des services de communication ont augmenté de 0,8% en 2019 dans la région.
En effet, il se situait à 91,4 en 2018 pour atteindre 92,1 en 2019.
L’évolution des prix au cours de l’année est marquée par quelques cycles baissiers et
haussiers. De ce fait, le premier cycle haussier est enregistré en début d’année entre
Janvier-Février avec une variation à la hausse de 2,1%. Le second cycle est marqué
par une baisse des prix et s’étend de Mars à Mai entrainant des baisses de prix
respectives de 0,6% entre Mars-Février, de 1,7% entre Avril-Mars et de 0,8% entre
Mai-Mars. Le troisième cycle s’étend de Juin à Août avec une flambée des prix captée
par les variations en hausse de 2,4% entre Juin-Mai, de 1,988% entre Juillet-Juin et
de 0,884 entre Juillet-Août. Le quatrième cycle renseigne un recul important des prix
allant de Septembre à Novembre avec des baisses de -1,383% entre Septembre-Août,
de -1,199% entre Octobre-Septembre et de -2,0% entre Novembre-Octobre. Enfin,
une phase de renchérissement des prix est observée au mois de Décembre (+2,1%).
Graphique XXII. 10 : Evolution de l’indice des prix à la consommation de la fonction communication et de ses
composantes dans la région de Dakar 2019
94,70
93,87
93,39
92,71
92,14 92,04 92,27 92,27
janv.-19 févr.-19 mars-19 avr.-19 mai-19 juin-19 juil.-19 août-19 sept.-19 oct.-19 nov.-19 déc.-19
Les prix des services des loisirs et de la culture se sont accrus de 1,3% en 2019. En
effet, l’indice des prix de cette fonction est passé de 100,1 en 2018 à 101,3 en 2019
dans la région de Dakar. Cette hausse des prix résulte principalement d’un
renchérissement des forfaits touristiques suite au réajustement annuel des frais de
voyage à la Mecque et à l’augmentation des prix des articles et matériel de loisirs, de
jardinages et d’animaux.
L’évolution des prix au cours de l’année 2019 révèle quelques fluctuations regroupées
en deux principaux cycles. Le premier cycle est caractérisé par des baisses de moins
de 1% au niveau des prix et s’étend de Février à Juin, avec une interruption au mois
de Juillet (+1,654%), avant de reprendre d’Août à Septembre. L’autre cycle symbolise
une hausse des prix de cette fonction et il est plus remarqué aux mois d’Octobre,
Novembre et Décembre 2019.
Graphique XXII. 11 : Evolution de l’indice des prix à la consommation de la fonction « loisirs et cultures » et de
ses composantes dans la région de Dakar en 2019
102,00
102,00 101,86
101,86 101,90
101,75
101,06 101,07
101,11
100,61
100,51
100,34
janv.-19 févr.-19 mars-19 avr.-19 mai-19 juin-19 juil.-19 août-19 sept.-19 oct.-19 nov.-19 déc.-19
Les prix des services de l’enseignement ont progressé de 2,0% en 2019 par rapport à
l’année précédente. En effet l’indice des prix est passé de 105,0 à 107,0.
L’évolution de l’indice au cours de l’année 2019, révèle un long cycle de stabilité des
prix entre Janvier-Septembre où aucune variation n’est notée. Ensuite, une hausse de
0,6% est enregistrée entre Septembre-Août ; suivi d’une stabilité des prix d’octobre à
Décembre. La révision annuelle des frais d’inscription et de scolarité est à l’origine du
pic constaté sur la courbe de cette fonction.
Graphique XXII. 12 : Evolution de l’indice des prix à la consommation de l’enseignement et de ses composantes
dans la région de Dakar en 2019
107,47 107,47
107,47
janv.-19 févr.-19 mars-19 avr.-19 mai-19 juin-19 juil.-19 août-19 sept.-19 oct.-19 nov.-19 déc.-19
En 2019, les prix des services de restaurants et d’hôtels ont grimpé de 1,2% dans la
région. Précisément, l’indice est passé de 100, 0 en 2018 à 101,2 en 2019 dans la
région. Cette hausse est due au renchérissement des services de restaurations et
d’hébergement.
L’évolution des prix des services de cette fonction est marquée par une tendance
haussière quasiment continue au cours de l’année 2019.
Graphique XXII. 13 : Evolution de l’indice des prix à la consommation de la fonction « restaurants et hôtels » et
de ses composantes dans la région de Dakar en 2019
102,03
102,09
janv.-19 févr.-19 mars-19 avr.-19 mai-19 juin-19 juil.-19 août-19 sept.-19 oct.-19 nov.-19 déc.-19
En 2019, les prix de cette fonction ont accru de 0,8%. En effet, l’indice est passé de
99,4 en 2018 à 100,2 en 2019 dans la région. Cette hausse est en partie imputable à
l’augmentation des prix des effets personnels n.c.a54 et les autres services n.c.a. et
au relèvement des prix des articles de bijouterie et d'horlogerie de façon concomitante
avec celui des cours mondiaux des métaux.
L’évolution du cours des prix au cours de l’année est marquée par un cycle baissier
s’étendant de Janvier à Avril, suivi d’un cycle haussier des prix allant de Mai à
Décembre 2019.
54
n.c.a : non classés ailleurs
Graphique XXII. 14: Evolution de l’indice des prix à la consommation de la fonction « biens et services divers » et
de ses composantes dans la région de Dakar en 2019
101,43
100,99
100,35 100,59
100,04 100,35
100,18
99,78 99,69
99,79 99,69
99,63
janv.-19 févr.-19 mars-19 avr.-19 mai-19 juin-19 juil.-19 août-19 sept.-19 oct.-19 nov.-19 déc.-19
CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
Actuellement, la conurbation de Dakar fait face à de nombreux défis majeurs. D’abord,
du point de vue démographique, l’agglomération dakaroise abrite le quart de la
population du pays avec une densité de 6 786 hbts/km2 en 2019 et une forte
croissance urbaine (96% de sa population vivant en zone urbaine). Ce défi issu de la
croissance démographique de la région nécessite une politique d’aménagement du
territoire régional adéquate mais aussi une valorisation de ce capital humain en
améliorant les politiques sur l’accès aux soins de santé, à l’éducation, à l’emploi et
également promouvoir l’égalité des sexes.
Tableau XXIII. 1 : Répartition de la population de la région de Dakar selon le département de résidence en 2017 et 2018
2018 2019
Départements
Masculin Féminin Ensemble Masculin Féminin Ensemble
Tableau XXIII. 2 : Répartition de la population du Département de Guédiawaye selon la localité de résidence en 2018 et 2019
2018 2019
NOM LOCALITE
Homme Femme Ensemble Homme Femme Ensemble
DEPARTEMENT DE GUEDIAWAYE 189084 192392 381476 194395 197795 392190
ARRONDISSEMENT GUEDIAWAYE 189084 192392 381476 194395 197795 392190
CA. GOLF SUD 52200 54660 106860 53666 56195 109862
CA. SAM NOTAIRE 45147 45877 91024 46415 47166 93581
Tableau XXIII. 6 : Evolution des principaux indicateurs de santé de la reproduction de la région selon les districts.
Départemen
Département de
Département de Dakar t de Département de Pikine Région
Rufisque
Guédiawaye
Keur Yeumbe Rufisqu Diamniadi
Indicateurs Année Centre Nord Ouest Sud Guédiawaye Mbao Pikine Total Région
Massar ul e o
2018 10521 12404 7303 8178 11726 9385 12444 10446 7219 14675 4634 108935
Nombre de
2019 10180 12146 6313 7614 12300 10791 12112 10057 8246 15930 5249 110938
premiers contacts
Variation en % -3,24 -2,08 -13,56 -6,90 4,90 14,98 -2,67 -3,72 14,23 8,55 13,27 1,84
2018 7700 8430 5004 6003 8908 6623 8956 7331 4428 10161 3139 76683
CPN1 2019 7561 8221 4190 5592 9147 7517 8757 7652 6194 11279 3342 79452
Variation en % -1,81 -2,48 -16,27 -6,85 2,68 13,50 -2,22 4,38 39,88 11,00 6,47 3,61
2018 8230 9711 6055 6830 9231 7304 9642 7569 4555 11408 3752 84287
CPN2 2019 7835 9770 5299 5954 9694 8459 10000 8136 6263 13163 4118 88691
Variation en % -4,80 0,61 -12,49 -12,83 5,02 15,81 3,71 7,49 37,50 15,38 9,75 5,23
2018 6737 7825 5075 5409 8179 6451 8564 6913 4239 10087 3457 72936
CPN3 2019 6641 8572 4502 5180 8620 7539 9159 7387 5809 11735 3830 78974
Variation en % -1,42 9,55 -11,29 -4,23 5,39 16,87 6,95 6,86 37,04 16,34 10,79 8,28
2018 5147 6162 3704 4717 7300 5088 7142 5405 3533 7744 3282 59224
CPN4 2019 5030 6105 3581 4152 7850 6029 8155 5863 5122 9400 3895 65182
Variation en % -2,27 -0,93 -3,32 -11,98 7,53 18,49 14,18 8,47 44,98 21,38 18,68 10,06
2018 3713 4211 2126 3297 4766 3068 4700 3695 2788 1899 1942 36205
CPN4 correctes 2019 3779 3907 2234 3183 5333 4115 5618 4249 4025 2904 2357 41704
Variation en % 1,78 -7,22 5,08 -3,46 11,90 34,13 19,53 14,99 44,37 52,92 21,37 15,19
2018 8553 9511 9322 11340 9492 6895 11112 4532 3241 12260 3112 89370
CPON1 2019 8140 10240 9753 10750 9974 7757 9837 4650 4685 14080 4141 94007
Variation en % -4,83 7,66 4,62 -5,20 5,08 12,50 -11,47 2,60 44,55 14,85 33,07 5,19
2018 9778 4981 3551 4752 4875 4963 6698 3763 2694 10061 2493 58609
CPON2 2019 6624 5751 3441 6069 6422 5328 6484 4167 3222 11093 2836 61437
Variation en % -32,26 15,46 -3,10 27,71 31,73 7,35 -3,19 10,74 19,60 10,26 13,76 4,83
2018 6032 3160 2138 2430 2744 2572 3946 2743 1918 3176 1135 31994
CPON3 2019 3183 3263 2219 2758 3839 3000 4354 2910 2513 4008 1342 33389
Variation en % -47,23 3,26 3,79 13,50 39,91 16,64 10,34 6,09 31,02 26,20 18,24 4,36
2018 7723 9434 5202 6349 8761 6598 7628 7528 4149 10245 3699 77316
SP1 2019 7622 9528 5192 5480 9592 7816 9377 7732 5701 12147 4060 84247
Variation en % -1,31 1,00 -0,19 -13,69 9,49 18,46 22,93 2,71 37,41 18,57 9,76 8,96
2018 6393 8097 4319 5437 7976 5739 6811 6693 3868 9008 3308 67649
SP2 2019 6435 7926 4475 5166 8669 6497 8660 6919 5072 10705 4052 74576
Variation en % 0,66 -2,11 3,61 -4,98 8,69 13,21 27,15 3,38 31,13 18,84 22,49 10,24
Tableau XXIII. 7 : Répartition des sorties effectuées par le Groupement National des Sapeurs-Pompiers dans la région de Dakar selon la nature
Variation (en
Activités Sorties effectuées 2018 Sorties effectuées 2019
%)
Tableau XXIII. 8 : Répartition des interventions de la BNSP selon la nature de l'accident au Sénégal en 2019
Tableau XXIII. 9 : Répartition des détenus écroués du Sénégal selon la nature des infractions et le sexe de l’année 2019
SENEGALAIS ETRANGERS
INFRACTIONS
H F MG MF H F MG MF
1- Vol et Recel 3249 113 430 13 351 9 0 2
2-Détention-usage de chanvre indien 2543 20 30 1 443 4 0 0
3-Trafic de drogue 425 2 89 0 44 1 0 0
4-Détournement de deniers publics 24 2 1 0 1 0 0 0
5-Coups et blessures volontaires 551 127 25 7 28 12 0 1
6-Escroquerie. Abus de confiance Faux et usage de faux 1104 103 10 0 60 7 0 0
7-Viol-attentat à la pudeur-pédophilie 177 0 10 0 15 2 0 0
8-Défaut de carnet sanitaire et social- proxénétisme 52 83 0 0 3 6 0 0
9-Infanticide 0 7 0 0 0 1 0 0
10-Avortement 0 9 0 1 0 0 0 0
11-Meurtre- Assassinat-parricide. 23 4 10 0 2 0 0 0
12-Homicide volontaire ou involontaire 69 4 2 0 3 0 0 0
13-Menaces -violences -voies de faits-injures 203 9 10 1 11 4 0 0
14-Outrage et rébellion 104 7 8 0 9 1 0 0
15-Vagabondage et mendicité 27 2 15 0 19 0 0 0
16-Evasion et tentative 1 1 0 0 4 0 0 0
17-Fraude 10 0 0 0 0 1 0 0
18-Débit de boissons 35 18 0 0 4 1 0 0
19-Terrorisme 16 0 0 0 1 0 0 0
20-Autres 1517 52 0 0 509 13 0 0
TOTAUX 10130 563 640 23 1507 62 0 3
TOTAL GENERAL 11356 1572
12.928
Tableau XXIII. 10 : Répartition et évolution de la production de viande de volaille et d'œufs selon l'espèce, par circonscription administrative
Dakar Guédiawaye Pikine Rufisque Région
Campagne 2018 /
Variation (en %)
Variation (en %)
Variation (en %)
Variation (en %)
Variation (en %)
2018 / 2019
2017 / 2018
2018/ 2019
2017 / 2018
2018 / 2019
2018 / 2019
2017 / 2018
2017 / 2018
2017 / 2018
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Espèces
2019
Nb
Poulets de chair
Poids (T.) 79 15755
Pondeuses Nb
réformées Poids (T.)
Nb
Total poulets
Poids (T.)
Œufs Nb 550668000 772 462 086 40,28
55
Volaille industrielle
Chapitre XI : Pêche
Tableau XXIII. 14 : Répartition et évolution du nombre de plants produits selon l'espèce, par circonscription administrative
Variation
Variation
Variation
Variation
Variation
Espèces
en %
en %
en %
en %
en %
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
2018
2019
Forestières ND 122 580 ND ND 21100 ND ND 167519 ND ND 10329 ND 275342 321528 16,8
Fruitières ND ND ND ND ND ND ND ND
6 069 2800 13957 25281 22826 -9,7
forestières
ND ND ND ND ND ND ND ND
Ornementales 42965 1430 30993 81991 75388 -8,1
Tableau XXIII. 16 : évolution des indices des 12 fonctions de consommation au cours de l’année 2019 dans la région de Dakar.
variation
Pondération Moy 18 janv-19 févr-19 mars-19 avr-19 mai-19 juin-19 juil-19 août-19 sept-19 oct-19 nov-19 déc-19 Moy 19 % 2019-
2018
Indice Global 10000 102,5 102,86 103,01 102,65 102,66 101,62 101,70 102,47 104,56 104,45 104,60 104,24 103,87 103,2 0,74
Produits alimentaires
et boissons non 3286 109,5 110,29 110,30 109,11 109,79 106,99 106,85 108,03 113,29 113,32 113,62 112,57 110,50 110,4 0,85
alcoolisées
Tabac et stupéfiants 41 104,0 117,83 116,88 117,05 117,51 117,79 117,79 117,77 117,97 117,55 117,66 117,57 117,58 117,6 13,02
Articles
d'habillement et 973 99,5 99,38 99,36 99,05 97,50 97,08 97,63 97,99 100,15 99,82 100,07 99,93 100,37 99,0 -0,48
chaussures
Meubles, articles de
ménage et entretien 587 101,2 101,08 101,07 101,13 101,11 100,32 100,34 100,49 100,54 100,48 100,70 100,56 100,69 100,7 -0,46
courant du foyer
Santé 379 106,5 105,86 106,67 107,78 107,12 107,73 106,58 105,77 107,99 107,21 107,54 108,78 107,90 107,2 0,69
Transports 833 97,4 97,23 97,55 97,59 97,90 97,81 98,04 99,74 100,01 100,05 100,08 99,76 99,90 98,8 1,41
Communication 535 91,4 90,80 92,71 92,14 90,60 89,90 92,04 93,87 94,70 93,39 92,27 90,38 92,27 92,1 0,78
Loisirs et culture 555 100,1 101,06 101,11 101,07 100,61 100,51 100,34 102,00 101,86 101,75 101,86 101,90 102,00 101,3 1,25
Enseignement 270 105,0 106,87 106,87 106,87 106,87 106,87 106,87 106,87 106,87 106,87 107,47 107,47 107,47 107,0 1,95
Restaurants et
617 100,0 100,38 100,45 100,82 101,12 101,07 101,16 101,32 100,97 101,09 101,39 102,03 102,09 101,2 1,17
Hôtels
Biens et services
400 99,4 100,04 99,79 99,78 99,63 99,69 99,69 100,18 100,35 100,35 100,59 100,99 101,43 100,2 0,82
divers
7. http://www.unesco.org/new/fr/unesco/events/prizes-and-
celebrations/celebrations/international-days/world-radio-day-2013/statistics-
on-youth/ (The World’s Youngest Populations, Euromonitor International, 2012)
8. https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2014/04/10/ending-
poverty-requires-more-than-growth-says-wbg
9. https://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2019/dakar-
yoff/valeurs/61641.html (visité le 08/07/2020)
10. https://www.onas.sn/nos-partenaires
11. https://www.un.org/french/ga/special/sids/agenda21/action0.htm
12. https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/youth/
20. www.servicepublic.gouv.sn