Mounthouliou Océane, Martirosyan Valia, Fourcade Théo, 1B

EMC : Les nouvelles formes de violence :

La violence et la délinquance sont le résultat d’une société dans laquelle le lien social est
fragilisé, de plus, cela dépend de la situation économique et politique du pays. Effectivement, les
parias de la société, les chômeurs ainsi que les marginaux peuvent être les victimes de ces
phénomènes agressifs, comme en être à l’origine, du à un sentiment d’injustice, ou de rejet de la
société. L’exemple de la discrimination raciale, va nous aider à démontrer cela. Ainsi, après avoir
défini dans un premier temps  la violence, la délinquance et après avoir expliqué leurs
caractéristiques; nous nous attarderons sur le phénomène sociétaire du racisme. 

Tout d’abord, par définition la violence est l’utilisation de la force ou du pouvoir afin de dominer,
tuer ou détruire.Ses auteurs sont souvent commises par des personnes se croyant supérieures sur
des personnes considérées comme différentes ,faibles et souvent mises de côté . On retrouve ce
schéma dans les situations de harcèlement. En effet, un individu ou un ensemble d’individus s’en
prennent à quelqu’un jugé comme impuissant.  La violence est punie par la loi, en effet, différentes
sanctions sont mises en place en fonction de leur nature et de leur décence. Par exemple, la peine
destinée à un harceleur est de 1 an d'emprisonnement assorti de 15 000 € d'amende. En cas de
circonstances aggravantes, cette peine est portée à 2 ans d'emprisonnement avec 230 000 €
d'amende. La violence peut se présenter sous plusieurs formes. On en retrouve principalement
trois types : psychologique, physique et sexuelle. Les effets de ces dernières sont multiples. Il
s’agit  de violences aux conséquences permanentes. Elles causent des dégâts émotionnels et
physiques importants, diminuent l’estime de soi et peuvent plonger la victime en état dépressif
voire suicidaire. Il s’agit de violences où l’agresseur estime que son comportement est justifié par
l’incompétence ou le comportement (réel ou supposé). Il s’agit d’une situation d’emprise,
d’isolement et de déstabilisation de la victime (rupture avec le réseau amical, familial,
professionnel de la victime).Chaque crise est l’occasion de vérifier la possession et la soumission
à l’autre. C’est une véritable entreprise de destruction de l’autre qui est à l’œuvre. Les violences
psychologiques et sexuelles sont présentes dans les relations malsaines, ainsi que dans les cas
de harcèlement, que ce soit sur internet, ou dans la vraie vie.
Ensuite, la délinquance représente l’ensemble des infractions commises en un temps et en un
lieu donnés. Elle concerne principalement les jeunes de 10 à 25 ans venant de milieux défavorisés.
L’une des ses caractéristiques principales est le phénomène de bandes. Celui-ci, animé par de
multiples causes est un affrontement entre bandes qui doivent selon elles instaurer une certaine
domination dans des territoires donnés. Ils font ainsi recours à la violence, à l’incivilité  et refusent de se
soumettre aux normes de la société. 
           De nos jours, dans un monde où internet et les réseaux sociaux sont omniprésents dans le
fonctionnement de la société. Les effets la violence et de la délinquance sont donc renforcés.
Le cyberharcèlement : harcèlement s’effectuant via internet dont la victime doit faire face à du contenu
haineux (montage, messages,faux comptes) est donc un des multiples exemples qui accentuent cette
évolution
.
Nous allons à présent prendre comme exemple le racisme afin d'approfondir cette thématique.
Comme nous le savons, la discrimination raciale n’est pas un phénomène nouveau. En effet, depuis
plusieurs siècles, c’est un fléau qui touche le monde entier. Cependant, même si nous pouvons
constater une certaine avancée dans l’acceptation des différences, il reste un long combat à mener afin
de parvenir à un monde égalitaire. Premièrement, le racisme consiste à hiérarchiser les humains par
“race”, on remarque ainsi des inégalités dans les provenances ethnique et géographique d’une
personne. L'origine ethnique se rapporte aux « racines » de la personne et ne doit pas être
confondue avec la citoyenneté, la nationalité, la langue ou le lieu de naissance. Par exemple, une
personne peut avoir la citoyenneté canadienne, parler le pendjabi, être née aux États-Unis et
déclarer être d'origine ethnique guyanaise. Les personnes venant de l’Asie de l’Est, de l’Afrique du
Sud et de l’Afrique du Nord sont les plus touchées par ce phénomène. En effet, la couleur de peau
d’un individu constitue une réelle construction sociale définie par des stéréotypes, des préjugés qui
isolent un ensemble d'individus de la société, les handicapant au cours de leur vie. Par exemple,
selon une expérience menée par  SOS Racisme publiée en 2019, chez les étudiants, une
personne d'origine ultramarine ou subsaharienne a 37 % de chances de moins d'obtenir un
logement qu'un étudiant d'origine française ancienne , dans la région Ile-de-France. Ces chiffres
indiquent la gravité de cette discrimination. Aussi, nous pouvons mentionner les différences de
traitement des personnes noires par la police, notamment aux Etats-Unis. En effet, le 25 mai,
George Floyd, un Afro-Américain de 46 ans, a été asphyxié à mort par le policier Derek Chauvin
lors d’une intervention pour une histoire de faux billet de banque à Minneapolis, au Minnesota.En
tant qu’homme noir, M. Floyd avait statistiquement deux fois et demie plus de risques de mourir
lors d’une altercation avec la police qu’un homme blanc, selon le PNAS.Cet épisode à succité le
réveil d’un ancien mouvement le “Black Lives Matter”.  Enfin, la haine d’internet n’arrange pas ces
inégalités. En effet, durant la pandémie du Covid-19, en 2020,  une vague de haine très violente a
vu le jour sur les réseaux sociaux comme Tik Tok et Twitter, accusant les asiatiques d’être à
l’origine de l'épidémie. Cela a entraîné une hausse des agressions envers les personnes bridées.
Cet ensemble de faits montrent le danger que représente le racisme dans le bon fonctionnement
de la société. Ce fait prouve également la fragilité du lien social dans la société. 

Afin de lutter contre les nouvelles formes de violence, des mesures doivent être mises en
place. Dans un premier temps, la prévention est l’élément clé pour sensibiliser les individus.
Assurée par les établissements scolaires et les associations, la prévention est essentielle dans la
lutte contre les agressions. Elle permet de transmettre le bon comportement à suivre lors d’une
situation de harcèlement par exemple. Elle permet également d’être informé des nouvelles formes
d’expression de la violence et de la délinquance.
Aussi, la loi ne peut pas être considérée comme inchangeable. Elle évolue en fonction des
problématiques de la société, et peut apporter des solutions adaptées. Par exemple,lorsque la
France a été touchée par les attentats de 2015, la République a su répondre en adaptant son
arsenal législatif afin de se prémunir contre de nouvelles attaques meurtrières.
Enfin, la solidarité permet à une personne de sortir de son isolement, de partager son vécu
et de faire entendre sa voix. Personne ne devrait rester seul lorsqu’il fait face à une situation de
danger potentiel. Ainsi tendre la main peut souvent sauver une personne.

En  conclusion, la  violence et la délinquance sont des phénomènes en constante

évolution, et l’arrivée d’Internet l’accentue. On observe la fragilité du lien social lorsque celui-ci est
mis à l’épreuve. Ainsi, la mise en garde contre ses agressions et l’instauration de lois adaptées
favorisent la lutte contre les inégalités.