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TCC - Résumé - 1ère Et 2ème Année

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Approche comportementale Approche cognitive Approche émotionnelle

Tout Approche Psychisme peut être vu Ressenti face à une Fonction des émotions :
comportement s’intéresse : comme un système de situation lié à notre À avoir des fonctions adaptives,
est déterminé par - Comportement traitement de perception de la fonctionne comme un système d’alarme,
l’apprentissage - Environnement l’information situation livrant des indicateurs sur nos états interne
Conditionnement opérant Fonctionnement Emotion Sentiment
Renforcements Punition Expérience Relié à une pensée,
hausser la baisser la fréquence subjective, n’est pas
fréquence d'apparition d'un déclenché par un accompagné de
d'apparition d'un comportement stimulus interne ou modifications
comportement externe somatiques et
Manifestations physiologiques
physiologiques
Positif : Positif :
ajouter suite au Durée brève Permanent
ajouter suite au
comportement un Mesurable et Privés et subjectifs
comportement un
stimulus appétitif étudiable
stimulus aversif pour
pour la personne. la personne. Schémas Processus cognitifs Structures : cognitions & émotions
Structure cognitive, Mécanisme de traitement
- Ajouter une croyances qu’une d’information Système limbique :
- Ajouter une personne porte sur elle-
récompense punition Ensemble de zones du cerveau 
même, autrui et le Fonction : préserver, joue un rôle dans l'olfaction, la mémoire et
monde. Manière de valider et renforcer les la régulation des émotions.
 stop le percevoir et schémas
comportement comprendre les choses
Amygdale :
en fonction de son vécu.
Noyau générant de multiples émotions,
notamment la peur, le stress ou la colère.
Négatif: Négatif : Son activité peut être modulée par le
retirer suite au retirer suite au Cognitions Emotions cortex préfrontal.
comportement un comportement un Pensées automatiques Réaction psychologique et
stimulus aversif stimulus appétitif physique à une situation Cortex préfrontal :
pour la personne. pour la personne. Aire cérébrale qui permet de se mettre à la
- Interprétation
Présent Réponses émotionnelles : place d’autrui, de déchiffrer ses actions et
- Enlever une - Enlever une - Anticipation - physiologiques ou ses intentions.
sanction récompense Futur corporelles: Connexion avec l’amygdale, via le faisceau
- Rumination - comportementales unciné, régule les émotions.
 stop le Passé ou expressives
comportement - subjectives ou Faisceau unciné
expérientielles Faisceau de fibres de connexions reliant le
cortex préfrontal à l’amygdale.
Il permet de réguler les émotions

Programmes de renforcement Analyse fonctionnelle, cercle vicieux Régulation des émotions


Programme de Programme de L’analyse fonctionnelle Renforcement des Neurologique : Régulation :
renforcement renforcement est l’étude de ces éléments les uns des Par le biais d’une Types :
continue : intermittent : comportements- autres connexion efficace - Réflexe
Chaque réaction, Seule une partie problèmes Situat. déclenchante qui avec l’amygdale, le - Volontaire
réponse correcte des réactions, va amener le patient à cortex préfrontal Se fait par :
est renforcée. réponse correctes étudie conduites « avoir certaines pensées, parviendrait à - Soi-même
sont renforcées anormales », du coup l’individu va avoir moduler l’activité - L’entourage
 acquiert plus déterminer leurs causes, sentir des émotions qui de cette dernière Parler =
rapidement les  plus résistants à  déduire un vont lui faire avoir un pour une bonne Liaison : émotion et
comportements l’extinction traitement, évaluer les certain comportement qu régulation des pensée  désactiver
résultats i aura des conséquences.  émotions. système des émotions

Extinction Distorsions cognitives (processus cognitif dyfonction.) Utilité pour TS


Diminution puis Si comportement Inférence arbitraire Mini- et Maximalisation importance de Emotion vue
disparition d’un ignoré, pas de : Tirer des conclusions Minimiser positif, l’observation et de comme une voie
comportement - Punition sans preuve maximiser négatif l’écoute avant pour mieux
appris. - Récompense l’intervention comprendre les
Surgénéralisation Personnalisation comportements de
Tirer des conclusions Surestimer les liens entre importance de la la personne
générales à partir d’un les évènements et soi- validation des
fait spécifique même émotions avant
l’intervention
Abstraction sélective Raisonnement
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Tirer des conclusions à dichotomique
partir d’un seul aspect Catégoriser les choses
dans les deux extrêmes

TCC

Approche cognitivo-comportementale
En Bref :

Approches ressentes

Approches cognitives  pas sur comportements mais sur les pensées

 L’approche cognitivo comportementale postule que les problèmes psychologiques sont des comportements
appris. 

Les troubles psychologiques se manifestent par des pensées (cognitions) et des comportements inadaptés ou
dysfonctionnels.

En thérapie vise à libérer le client de croyances et de comportements inadaptés et à lui montrer des façons de faire
et de penser fonctionnels et réalistes.

- Dans cette approche thérapeutique on prend en considération le milieu de vie de la personne.

________

(Petite introduction)

Déf. toute thérapie qui cherche en premier à expliquer et corriger des problèmes psychologiques en se centrant sur
les pensées et comportements

- examinant comment ses pensées, émotions et comportements interagissent

Fonctionnement des pensées

Plusieurs types de pensées : croyances, attitudes, mémoires, interprétations et évaluations.

Ces pensées interagissent avec plusieurs types de modes de pensées — comme les ruminations, les
obsessions et les inquiétudes.

Pensées et modes de pensées interagissent avec un large registre de comportements, comme des stratégies
d’adaptation

 Crée toutes sortes de problèmes et de profils de personnalités uniques. 

Ex. Dépression

Kathy
Croyance : « Je ne suis pas aimable. »
Comportement : « Éviter les autres. »
Stratégie d’adaptation : « Boire de l’alcool pour bloquer les pensées et engourdir la douleur. »

Karen
Croyance : « Je suis un échec. »
Comportement : « Travailler un nombre d’heures excessif pour atteindre un succès. »
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Stratégie d’adaptation : « S’entrainer à l’excès pour éviter de se sentir comme un échec en image
corporelle. »

Approche comportementale ou behaviorisme


Objectifs

- Définir les termes


- Expliquer le fonctionnement du conditionnement opérant et repérer
- Repérer dans des exemples des éléments du conditionnement opérant

Quoi ?

- Voir comment les gens apprennent


- Apprentissage = changement relativement permanent qui résulte de l’expérience
- Approche s’intéresse :
o Comportement (car objectivement observable)
o Environnement (facteur déterminant le comportement)

Processus d’apprentissage prévisible les plus importants

- Le conditionnement classique ou répondant (Pavlov, Watson)


- Le conditionnement opérant ou instrumental (Pavlov, Watson))
- L’apprentissage social ou par observation (Bandura)

Postulats de base

- La conscience est une boite noire, on ne peut pas voir dedans, ne peut l’étudier
o Va le prendre comme objet d’étude qui est observable  concentration sur les comportements
- Tout comportement est déterminé par l’apprentissage
- Le bébé est une tabula rasa  une page blanche
- L’environnement nous façonne
- Méthodes scientifiques rigoureuses
- Tout comportement peut être réduit et expliqué par le schéma S  R, ou S  R  C (Skinner)
o Importance de l’analyse fonctionnelle du comportement

Conditionnement opérant ou instrumental


Travaux de Thorndike : expérience avec des animaux

- Animal doit apprendre comment en sortir


- Nourriture à l’extérieur  peut manger quand il sort
- Apprentissage pas essais-erreur
- 1 fois par hasard, puis volontaire
-  Comportement appris, car suivi d’une conséquence agréable
o Le fait psk il sait qui va avoir de la nourriture
- Loi de l’effet :
o Le comportement est régi par les effets qu’il procure

répétition
Renforcement

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S  R  C

Punition

stop
S = Stimuli

 Facteur qui entraîne une réaction comportementale.

 D’un point de vue biologique, le stimulus entraîne une forme d’excitation chez l’être vivant. –

 Autrement dit, une activité nerveuse ou musculaire. 

R= Réponse

C = conséquence, comportement

= ajouter

En gros :

- Un renforcement positif, négatif  la répétition du comportement


- Une punition positive, négative  amène l’arrêt du comportement

Exemples :

Types de renforçateurs

- sociaux (sourires, félicitations, louanges, remerciements, etc.)


- activités (jeux, sorties, repos, etc.)
- matériels (cadeaux, récompenses, etc.)
- auto-renforcement (la conséquence est octroyée par le sujet lui-même et non pas par une source externe)

Renforcement, éléments important :

- Ça doit être attractif pour la personne que l’on veut renforcer


o Contre-exemple : le livre offert pour récompense devoir
- La manière dont on présente une conséquence fait que celle-ci peut être vue comme un renforçateur ou une
punition
o Ex. envoyer un enfant lire dans sa chambre
- C’est le comportement et non la conséquence qui doit être renforcé

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o Contre-exemple : donner une pièce pour récompenser la note 6
o La note est une conséquence de travailler
- Attention aux mauvais usages de renforçateur et ou des punitions mettant en scène des besoins primaires
o Conte exemple : alimentation, amour, sécurité

Délai entre le comportement et les conséquences :

Les programmes de renforcement

- Programme de renforcement continu : chaque réponse est renforcée à chaque fois


o L’individu acquiert plus rapidement les comportements sous renforcement continu
- Programme de renforcement intermittent : on ne renforce qu’une partie des réponses (après x temps ou c
réponses, x pouvant être fixe ou variable)
o Comportements maintenus sous renforcement intermittent sont plus résistants à l’extinction
- Renforcement aléatoire  la loterie

Extinction

- Diminution puis disparition d’un comportement appris


- Avoir appris un comportement, mais si tout le temps pas de récompense, soit on ignore le comportement, à la
longue diminution et disparition du comportement appris
o Comportement ni suivi d’un renforcement, ni d’une punition

Utilité du conditionnement opérant pour le TS

- Aide à comprendre comment les comportements sont renforcés de nos bénéficiaires


- Apprentissage des comportements désirés
- Modification des comportements non désirés
o Privilégier le renforcement à la punition, renforcement bcp plus efficace et moins d’inconvénients

Exercice 1

Quels sont les inconvénients de la punition ?

- Perte de lien et de l’estime  deux impacts majeurs


- Discrimination

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Définitions de renforcements et punitions

Renforcement

Renforçateur positif

Le fait de hausser la fréquence d'apparition d'un comportement en ajoutant en conséquence à celui-ci un


stimulus appétitif pour la personne.

Renforçateur négatif

Le fait de hausser la fréquence d'apparition d'un comportement en retirant en conséquence à celui-ci un


stimulus aversif pour la personne.

Punition

Punition positive

Le fait de baisser la fréquence d'apparition d'un comportement en ajoutant en conséquence à celui-ci un


stimulus aversif pour la personne 

Punition négative

Le fait de baisser la fréquence d'apparition d'un comportement en retirant en conséquence à celui-ci un


stimulus appétitif pour la personne 

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Exercice 3

1. Punition négative
2. Renforcement négatif
3. Renforcement positif
4. Punition positive
5. Rien, c’est une boutade

Exercice 5

Conséquence négative  meilleure santé pas assez attractive par rapport au plaisir procuré par la cigarette
- La conséquence négative n’est pas assez marquante pour elle
- La punition ou récompense doit être très près pour que ça aille un effet.

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Approche cognitive

Objectifs

- Définir les termes utilisés dans l’approche cognitive


- Expliquer les différentes distorsions cognitives et faire des hypothèses quant à un éventuel schéma dans une
vignette clinique
- Expliquer l’analyse fonctionnelle de l’approche cognitivo-comportementale (cercle vicieux de Cungi)
- Analyser de petites vignettes à l’aide de ce modèle

Postulat central

- Psychisme peut être vu comme un système de traitement de l’information

La cognition

- Ensemble des activités par lequel l’appareil psychique traite les information (stimuli) : réception, sélection,
mémorisation, transformation, organisation, utilisation

Tout le monde à des pensées différentes  donc émotions différentes

Interprétation de la situation, selon nos émotions et pensées

Postulats de base

- Ce que nous ressentons face à une situation est davantage lié à notre perception de la situation qu’à la situation
elle-même

Les conséquences

- Grandes différences interindividuelles dans l’interprétation d’une même situation


- Possibilité de modifier notre vécu émotionnel en modifiant not interprétations

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Schéma de pensée = façon de voir les choses d’une certaine manière selon nos pensées etc.

Explique la différence entre les individus

Les cognitions

- Pensées automatiques : monologues intérieurs, « prêt-à-penser »


- Les différentes sortes
o Interprétation
 D’une situation présente (dit cela que pour me faire plaisir)
o Anticipation
 D’une situation à venir (si je….alors)
o Rumination
 D’une situation passée (j’aurais dû faire cela)

Les schémas

désigne les croyances (connaissances) de base qui constituent la compréhension qu'a une personne d'elle-même,
du monde et des autres. Ces croyances s'élaborent à partir des expériences vécues au cours de la vie, celles de
l'enfance étant particulièrement marquantes.

- Structures cognitives profondes en fonction desquelles l’organisme traite l’information


- Croyances et convictions intimes sur soi-même, les autres, le monde, l’avenir
- Visions catégoriques, globales, sans nuances
- Inconscients, fonctionnement automatique
- Construits dans l’interaction avec l’environnement (éducation, événements, etc.)
- Légitimes et initialement adaptatifs, mais problème quand application rigide, systématique, anachronique

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Les processus cognitifs

- Mécanisme permettant de traiter l’information (sélection, organisation, évaluation)


- Certains sont plutôt dysfonctionnels  distorsions cognitives
- Fonction : préserver, valider et renforcer les schémas

- Les distorsions cognitives les plus fréquentes :


o Inférence arbitraire
 Tirer des conclusions sans preuve évidente
o Surgénéralisation
 Tirer des conclusions générales à partir d’un fait spécifique
o Abstraction sélective
 Tirer des conclusions à partir d’un seul aspect de la situation, souvent un détail et négatif
o Personnalisation
 Surestimation des liens entre les évènements et soi-même
o Maximalisation, minimisation
 Maximation du négatif, minimisation du positif
o Raisonnement dichotomique
 Catégoriser les choses entre deux extrêmes, sans nuances intermédiaires

Approche cognitivo-comportementale

Danger

Fuite Peur

 Cercle vicieux
 Renforcement des éléments les uns des autres

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A faire pour la prochaine fois

Pensée Descend de la balançoire, tu vas te faire mal

Émotion Peur (qu’elle se fasse mal)

Conséquence Se balance plus fort

Maria : Peur qu’ils se font mal

Les autres : Maria autoritaire

ia : impression de toujours devoir s’occuper


des autres

autres : pensent que Maria est chiante

Maria : Leur ordonne d’arrêter ce qu’ils font

Les autres : Le font encore plus fort

Les schémas :

Cognition attention il peuvent se blesser

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Comportement autoritaire

Conséquence : enfants plus dans l’optique de la provoquer

Renforce son sentiment

La vie est injuste les gens sont injuste

Pas injuste mais schéma tout m’est dû 

Cognition puni sans raison, c’est pas de ma faute

Provoque de la colère de la frustration

Punition  Devient pertubateur au sein de la classe

Schema tout m’est dû  un peu comme trump

Se croit supérieur sans avoir fait des choses exceptionnel, si on lui refuse, il fait une crise

Cognition : je mérite un traitement de faveur

Structures du cerveau en lien avec émotions et cocnitions

Capable de connaitre le fonctionnemnet du tri d’information

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Approche émotionnelle

Objectifs

- définir une émotion et la distinguer des sentiments


- citer et définir les structures impliquées dans les liens entre cognitions et émotions et expliquer ces liens
- définir la régulation des émotions et identifier les mécanismes de régulation des émotions dans les
comportements
- situer le rôle du TS dans l’intervention sur les émotions en amont de l’intervention sur le comportement

Définition émotions

C’est une expérience subjective (émotions pas comparables, chacun a ses propres émotions), déclenché par un
stimulus interne ou externe

C’est une réaction corporelle interne, suite é une prise de conscience d’une situation positive ou négative

Des actions du corps, se traduisent par des mouvement  expression faciales, expression du corps ou des actions
internes

Différence entre émotions, sentiments et humeurs

Emotions : réaction survenant brusquement, de durée brève, accompagnée de manifestations physiologiques

- C’est un comportement, il est mesurable et étudiable

Sentiment : cérébral, permanent, n’est pas accompagné de modifications somatiques et physiologiques

- Relié à une pensée


- Sont privés et subjectifs

Humeur : état diffus de basse intensité, mais sur la durée

Fonction des émotions :

 Servent à avoir des fonctions adaptatives


 Les émotions sont très liées à la mémoire
 Elles fonctionnent comme un système d'alarme et livrent des indicateurs sur nos états internes.
 Elles affectent nos perceptions, jugements et induisent des comportements. 

o a. La peur
 de se protéger
o b. La colère
 se défendre
o c. La tristesse
 aide à aller chercher de l’attention (que qqn vienne s’occuper de toi)
o d. La joie
 extérioriser pour partager avec d’autres
o e. Le dégoût
 mécanisme de défense (ex. de ce qui est toxique)

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Structures impliquées entre cognitions et émotions

Encéphale :

Ensemble des trois structures nerveuses incluses dans le crâne (cerveau, cervelet et tronc cérébral).

Système limbique :

Ensemble de zones du cerveau connues pour jouer un rôle dans l'olfaction (odorat), la mémoire et la
régulation des émotions.

Dans le système limbique on retrouve :

Amygdale :

Noyau situé dans la profondeur du cerveau générant de multiples


émotions, notamment la peur, le stress ou la colère. Son activité peut
être modulée par le cortex préfrontal.

Également un rôle important dans la reconnaissance des émotions

Cortex préfrontal :

- Aire cérébrale qui permet de se mettre à la place d’autrui, de déchiffrer ses


actions et ses intentions.
- Elle possède une connexion avec l’amygdale et module l’activité de cette
dernière via le faisceau unciné, régulant ainsi les émotions.

Faisceau unciné

- Faisceau de fibres de connexions reliant le cortex préfrontal à l’amygdale.


- Il permet au premier de réguler les émotions produites par la seconde.
o Il serait plus développé chez les personnes ayant une bonne intelligence
émotionnelle.

Apports des techniques en neuro-imagerie

Le cortex préfrontal contribue à de multiples mécanismes de contrôle du comportement et des émotions. Par le
biais d’une connexion efficace avec l’amygdale, le cortex préfrontal parviendrait à moduler l’activité de cette
dernière pour une bonne régulation des émotions.

La dysrégulation émotionnelle est la conséquence d’une suractivation du système limbique et une déconnection de
l’axe préfronto-limbique.

NB :

l’émotion part de l’amygdale, le cortex préfrontal l’analyse quand


l’émotion est trop forte : dysrégulation

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Perturbations émotionnelles

 reposent sur une altération des régions frontales et limbiques


 atteintes anatomiques et fonctionnelles de l’amygdale et du cortex préfrontal médian

Ex : les personnes qui ont des troubles borderline, lorsque la personne est hypersensible ET que ça la met
dans un sale état (pas juste une personne trop empathique par ex., ça ne voudra pas dire qu’il y aura un
problème au cerveau)

Perturbations comportementales

 reposent sur un dysfonctionnement des régions frontales


 altérations des fonctions exécutives et de contrôle

émotion : peur stress  altérations de la connectivité fronto-limbique  perturbations du contrôle cognitif

Le système nerveux autonome

Le cerveau a des émotions  système sympathique envoie des messages au reste du corps

Ex. peur  message envoyé aux poumons, aux jambes, etc. : de fuir

Neurone

Cellule qui produit et transmet des signaux électrochimiques

Unité fondamentale du système nerveux aussi appelée cellule nerveuse

Neurones miroirs :

Neurones permettant que l’observation d’une expression faciale chez quelqu’un d’autre suffit pour
ressentir soi-même cette même émotion.

 empathie

Régulation des émotions : définition

La manière dont « nous essayons d’influencer les émotions que nous ressentons, quand nous les ressentons et
comment nous expérimentons et exprimons ces émotions »

Régulation de types :

- Réflexe
- Volontaire

Régulation peut être fait par :

- Soi-même
- L’entourage

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NB : souvent pour réguler nos émotions, on va le raconter aux autres (ex : ça m’a fait du bien de t’en parler) on lie
une émotion avec une pensée, et quand la liaison est faite, ça peut permettre de désactiver le système des
émotions (amygdale et préfrontal)

Comment on gère nos émotions ?

- Parler au gens, pour avoir de la validation, des gens qui ne sont pas
- Les exprimer pour être capable de prendre de la distance
- Pour les exprimer faut avoir vécu un moment ou on les exprime ou ils sont accepté
o Important psk si bcp d’invalidation par rapport à l’expression de nos émotions  thérapie pour accepter
sans jugement

Utilité de ces apports pour le TS ?

Empathie

- importance de l’observation et de l’écoute avant l’intervention


- importance de la validation des émotions avant l’intervention

Emotion vue comme une voie pour mieux comprendre les comportements de la personne

Exemple d’intervention

Vous recevez Jeanne, mère d’un enfant avec un déficit d’attention et/ou hyperactivité. Elle vous parle des
difficultés qu’elle rencontre dans la gestion du quotidien avec son enfant. Celui-ci ne tient pas en place,
court, crie, saute, etc. Jeanne se dit fatiguée et parfois en colère contre son enfant, incapable de se tenir
tranquille. Elle sollicite votre aide.

Intervention :

 Il est important de commencer par la validation des émotions de Jeanne. Vous relevez ces émotions et
les remettez dans leur contexte (ce qui les rend compréhensibles et adéquates).

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Résumé 2ème année


Grands principes des ACC
Postulat :

- les problématiques et troubles psychiques reposent sur un dysfonctionnement au niveau des émotions, des
pensées et des comportements

Objectifs :

- travail au niveau des émotions, des pensées et des comportements par le biais de méthodes émotionnelles,
cognitives et comportementales.

Exigence de scientificité et d’efficacité

Centrée sur le problème

Energie mis sur le ici et maintenant

Déroulement des interventions ACC


1. Le repérage et la définition du problème 2. Le repérage et l’analyse de la demande

description des éléments pouvant être observés (par Lors d’un nouvel accompagnement, se tenir au
exemple : dysfonctionnement au niveau des comportements) courant de la demande adressée à l’institution
ou rapportés (par exemple : dysfonctionnement au niveau des (Qui demande quoi à qui pour quoi et pourquoi
cognitions). maintenant ?)
- être bien au clair sur la demande qui vous est
Quels dysfonctionnements (au niveau des pensées, des spécifiquement adressée.
émotions, des comportements, des interactions, etc.) - Il est important de bien cibler la personne
peuvent-être observés ou sont rapportés ? sur laquelle porte la demande ainsi que
l’objet de la demande.
Un diagnostic (au sens DSM-5 du terme) a-t-il été posé ? Si
oui, par qui ?
3. L’analyse de la situation 4. Elaboration du projet d’intervention

Analyse fonctionnelle
« L’analyse fonctionnelle (ou analyse comportementale)
permet de définir et de comprendre le fonctionnement
singulier d’une personne actuellement et dans le passé. Il
s’agit donc d’une approche qualitative »
But : déterminer pour une séquence comportementale les
facteurs de déclenchement (antécédents) et les facteurs de
maintien (conséquences) qui font qu’elle se répète dans un
environnement donné
Analyse fonctionnelle diachronique Formulation d’objectif(s)
- Partie historique
Permet de :
1. Données structurales possibles - mettre en place une relation collaborative
1.1 Usagère - structurer l’intervention, avoir un fil rouge
a) Tempérament, personnalité - motiver la personne (buts clairs, mesure des
b) Maladie physique, trouble psychique ou progrès accomplis)
handicap - avoir des attentes réalistes aussi bien de la
1.2 Membres de la famille part de la personne que de celle de
a) Génétique/hérédité (traits de personnalité, l’intervenant⋅e

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maladies ou troubles psychiques présents au
sein de la parenté) Comment :
b) Histoires individuelles des membres de la - Respecter les critères SMART
famille o spécifique, mesurable, atteignable,
2. Facteurs ayant contribué à l’apparition et/ou au réaliste et temporellement défini
développement du problème général ou du trouble - Viser la modification ou l’apprentissage d’un
(aspects génétiques, milieu familial et social, seul comportement à la fois (possibilité de
événements de vie, etc.) décomposer l’objectif en sous-objectifs)
3. Evénements ayant précipité la problématique - Formuler les objectifs à la forme positive,
actuelle mettre l’accent sur les éléments à mettre en
apparition d’un nouvel élément du problème, place, plutôt que sur ceux à faire cesser
aggravation du problème, rechute, etc.) - L’usager⋅ère doit être au courant et en
4. Facteurs de maintien de la problématique accord avec l’objectif
(renforcements positifs et négatifs) - L’objectif doit répondre à la demande
5. Historique des prises en charge - Evaluer ponctuellement l’évolution de la
(au niveau biologique (y compris médication), prise en charge
psychologique et social)
6. Ressources
(compétences, soutien social, loisirs)

Analyse(s) fonctionnelle(s) synchronique(s) Choix d’un ou de plusieurs outils


- Partie actuelle A partir de l’analyse fonctionnelle, possibilité(s)
- Analyse fonctionnelle synchronique à privilégier lorsque d’intervenir sur les différentes composantes.
l’accès aux cognitions est difficile ou manquant (très
jeunes enfants, personnes avec handicap mental, Attention à bien respecter le fil rouge reliant la
personnes avec démence, langue étrangère, données définition du problème, la demande, l’analyse
manquant dans la vignette, etc.) fonctionnelle, les objectifs et l’intervention
Analyse fonctionnelle synchronique 1
Est-il possible d’intervenir avant que le problème
n’apparaisse ? Par exemple, est-il possible de
faire des aménagements (au niveau du temps, de
l’espace, de l’environnement social, etc.) pour
diminuer la fréquence d’apparition du
problème ?

Analyse fonctionnelle synchronique 2 Exemples d’outils :


- Journal d’observation du comportement
(adéquats et inadéquats)
- Journal d’activité hebdomadaires
- Fiche à 3 ou 5 colonnes de Beck (permet de
repérer les pensées automatiques)
o Situation
o Emotions
o Pensées automatiques
o Pensées alternatives
o Résultat
- Technique du∙de la meilleur∙e ami∙e
- Technique de la flèche descendante
- Le pire scénario
- Renforçateurs intermédiaires et finals
5. Mise en place du projet 6. Bilan d’intervention et ajustements si
nécessaire

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Outils d’intervention
Intervenir au niveau de la situation
Journal d’observation du comportement (adéquat ou inadéquat)

Comportement Où et quand Que s’est-il passé Que s’est-il passé Commentaire


problématique / l’incident s’est-il avant l’incident ? après l’incident ?
produit ?

Commentaires

pas de « résoudre un problème en évitant de s’y confronter », mais de diminuer la fréquence d’apparition de ce
problème.
Conséquences possibles :
- Possibilités pour le∙la bénéficiaire de faire des expériences positives et d’être renforcé∙e pour cela
- Augmentation de la confiance du∙de la bénéficiaire dans le fait de pouvoir changer son comportement
- Diminution des réactions de la part de l’entourage (par ex. : les autres enfants) qui renforcent le comportement
inadéquat (par ex. : rires à un comportement inapproprié)
- Diminution de la probabilité de réactions négatives des professionnel∙le∙s (par ex. : contre-attitudes)
-

Journal d’activités hebdomadaires

Pour chaque jour de la semaine  noter par tranche horaire les activités effectués  mettre une note de plaisir (P)
et de maîtrise (M) (bien faire les choses)

Intervenir au niveau des cognitions


LE REPÉRAGE DES PENSÉES AUTOMATIQUES

Fiche à 3 colonnes de Beck

Situation Emotions Pensées automatique


Description de l’évènement ou 1. Émotion ressentie 1. Pensées ayant précédé,
pensées ayant déclenché l’émotion 2. Evaluation intensité (0-100) accompagnée ou suivi
l’émotion
2. Évaluer le niveau de
croyance de la pensée

Fiche à 5 colonnes de Beck

Mêmes colonnes qu’avant plus ces deux-là :

Pensées alternatives Résultat


1. Ecrire d’autres pensées qu’il aurait été possible 1. Réévaluer le niveau de croyance dans la pensée
d’avoir face à cette situation automatique
2. Evaluer le niveau de croyance dans chaque 2. Réévaluer l’intensité de l’émotion
pensée (0 à 100%)

Techniques à utiliser spontanément dans le quotidien

- Technique du de la meilleure amie


- Technique de la flèche descendante
- Le pire scénario

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HETSL F3
Intervenir au niveau du comportement
Economie des jetons

- Le comportement attendu doit être clairement énoncé


- fixer le nombre de renforçateurs à récolter avant d’obtenir le renforçateur final
- Ne pas retirer des renforçateurs en cas de comportements inadéquats
- toujours accompagner l’octroi du renforçateur matériel ou activités par un renforcement social (félicitations,
remerciements, encouragements, etc.)
- Le renforçateur final doit être attractif pour la personne, possibilité de le choisir avec elle
- Le renforçateur final ne doit pas être en lien avec des besoins de base (ex. : amour, besoins physiologiques, etc.)
- Lorsque le comportement est atteint, revoir les règles permettant d’obtenir les renforçateurs en rendant de plus
en plus difficile l’octroi de ces derniers
- Peu à peu, donner des renforçateurs de manière aléatoire et moins prévisible jusqu’à les faire entièrement
disparaitre
- Continuer à donner des renforçateurs sociaux en cas de comportements adéquats

La reprise d’activités

Buts : réactiver des comportements apportant du plaisir à la personne

Comment : En réactualisant dans le quotidien de la personne des comportements laissés de côté

Effets : renforcer le sentiment d’auto-efficacité personnelle et l’estime de soi qui vont ensuite renforcer les
comportements mis en place par la personne et entrainer une augmentation des comportements de manière
générale

Discussion sur les activités apportant du plaisir, mais pas mises en place actuellement et facilement abordables.
Choisir une de ces activités.

Découper l’activité en petites étapes progressives

Planifier la mise en place de ces étapes de manière très concrète (Quand? Durée? Où? etc.).

L’exposition

Exposer la personne à des stimulis redoutés

- In vivo : Situation, lieux, objets, personnes


- Par imagination : Images et souvenirs
- In virtuo : En virtuel

L’affirmation de soi

L’affirmation de soi permet d’exprimer ses besoins, ses désirs, ses souhaits tout en préservant la relation à l’autre.

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HETSL F3
DESC

D = description brève et précises des faits observables

E = expression des émotions (utilisation du « je »)

S = proposer une solution ou de chercher ensemble une solution

C = conséquences positives pour l’autre, pour moi et pour la relation si la solution est mise en place

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