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PDF 209 Filiere Porcine

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Filières de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, et actions du Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage, et de la Pêche Page 1 DE 9

Filière Porcine Fiche n° 209

FILIERE PORCINE

Sommaire

FILIERE PORCINE________________________________________________________________________1
SOMMAIRE______________________________________________________________________________1
FILIERE PORCINE________________________________________________________________________3
1. DESCRIPTION DE LA FILIÈRE__________________________________________________________3
1.1. Répartition géographique de la production_______________________________________________3
1.1.1. Zones d'élevage___________________________________________________________3
1.1.2. Effectif du cheptel_________________________________________________________3
1.2. Les techniques et les produits___________________________________________________________3
1.2.1. Les techniques____________________________________________________________3
1.2.2. Les produits______________________________________________________________4
1.3. Les structures et modes d’organisation___________________________________________________4
1.4. Les acteurs__________________________________________________________________________5
1.4.1. Le secteur privé___________________________________________________________5
1.4.2. Le secteur public__________________________________________________________6
1.5. Economie de la filière_________________________________________________________________6
1.5.1. L'effectif du cheptel porcin_________________________________________________6
1.5.2. La production et la consommation___________________________________________6
1.5.3. Le commerce intérieur_____________________________________________________7
1.5.4. Le commerce extérieur_____________________________________________________7
2. ANALYSE DE LA PROBLÉMATIQUE_____________________________________________________7
2.1. Analyse externe______________________________________________________________________7
2.2. Analyse interne______________________________________________________________________8
3. POLITIQUE___________________________________________________________________________10
3.1. Objectifs___________________________________________________________________________10
3.2. Stratégie___________________________________________________________________________10
ANNEXES_______________________________________________________________________________12
Abréviations___________________________________________________________________________12
Références bibliographiques______________________________________________________________12

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FILIERE PORCINE

Le porc est un omnivore qui valorise les sous-produits et écarts de triage des produits
agricoles (son de riz). Sa viande est le mets le plus apprécié de la majorité des Malagasy.

1. DESCRIPTION DE LA FILIÈRE

1.1. Répartition géographique de la production


L’élevage porcin est très répandu à Madagascar, dans les mêmes régions qui produisent des
matières premières participant à son alimentation traditionnelle (riz, maïs, manioc). Il y a des
faritany et régions à forte densité de porcs et d’autres qui ont de petits effectifs par ménage.

1.1.1. Zones d'élevage


• Faritany d'Antananarivo, Antsiranana et Fianarantsoa = 87% de l’effectif national.
 Antananarivo : Ambatolampy, Antanifotsy, Betafo, Tsi/didy, Anjozorobe.
 Antsiranana : Ambilobe et Andapa.
 Fianarantsoa : Vangaindrano, Ambohimahasoa, Amoron’i Mania.
• Faritany de Toliara : Mahabo, Beroroha et Belo/Tsiribihina.
• Faritany de Mahajanga : Port Bergé, Kandreho et Maevatanana.
• Faritany de Toamasina : Ambatondrazaka touché par la peste porcine africaine PPA.

Malgré l’incidence de la PPA qui dérange la répartition géographique habituelle, les plus gros
effectifs de porcs sont dans les régions traditionnellement productrices de cultures vivrières.

1.1.2. Effectif du cheptel


Effectif du cheptel porcin national avant et après le passage de la PPA.

Tableau 1 : Répartition par faritany du cheptel porcin


Faritany 1999 2000 2001 2002
FIANARANTSOA 181 801 119 211 137 819 203 407
ANTANANARIVO 89 279 80 176 89 802 118 863
ANTSIRANANA 259 910 173 979 87 337 93 180
MAHAJANGA 54 370 62 353 63 274 66 230
TOAMASINA 61 167 45 194 53 671 56 639
TOLIARA 13 031 38 310 30 002 46 729
Source : Statistiques agricoles, MAEP.

1.2. Les techniques et les produits

1.2.1. Les techniques


Trois types d’élevage sont rencontrés à Madagascar.
1.2.1.1. Elevage familial de type traditionnel
Cet élevage représente 70% du sous-secteur.
• Effectif moyen par éleveur : 1-10 têtes.
• Race exploitée : locale (kisoa gasy), rarement des métis.
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• Spéculation : engraissement en majorité, l’élevage naisseur étant moins répandu.
• Techniques d’élevage rudimentaires :
 habitat : un simple parc ou une hutte en torchis, toit de chaume, une seule
ouverture, jamais nettoyée ;
 alimentation : restes de cuisine, son, écarts de triage des produits agricoles ;
 hygiène et vaccination négligées totalement.
Cet élevage valorise les déchets alimentaires. Malgré son faible rendement, c’est rentable car
l'investissement est le prix d'achat des porcs et les frais de fonctionnement quasi-inexistants.
1.2.1.2. Elevage artisanal ou intermédiaire, de type amélioré
Elevage d’appoint visant à améliorer le revenu des ménages de fonctionnaire, employé privé,
artisan, etc. Le mode de production est l’engraissement.
• Effectif moyen par éleveur : 10 - 100 têtes
• Races exploitées : métis à différents degrés de sang (1/3 ou ¾ de sang LW X RL).
• Techniques d’élevage plus élaborées :
 porcherie en dur, sol en planche ou cimenté, toit de chaume ou en tôle ;
 alimentation valorisant les restes domestiques mais complétée par du maïs, son,
manioc, CMV ;
 mesures d’hygiène et de prophylaxie suivies :
- nettoyage journalier des locaux 70%
- vaccination 50 à 85%
- vermifugation 10 à 20%.

1.2.1.3. Elevage industriel ou moderne, de type intensif


Formalisée en entreprise, c
Effectif supérieur à 100 têtes. >1% des éleveurs avant la PPA.
Les techniques d’élevage sont modernes, conformes aux normes de production :
 porcherie en dur respectant approximativement toutes les normes ;
 alimentation : provendes, équilibrée, en quantité suffisante aux heures fixes ;
 mesures d’hygiène relativement rigoureuses (nettoyage, désinfection,
vermifugation, vaccination systématique).
Ce type d’élevage tend à disparaître.

1.2.2. Les produits


• Viande :
 poids à l'abattage : 80 kg à 120 kg ;
 taux d’exploitation moyen de 70 %, soit 60 kg à 70 kg par animal.
• Techniques de transformation : sans structure de formation, les opérateurs se forment
sur le tas. Dans la majorité des cas, les grandes surfaces ont des bouchers spécialisés expatriés
pour former leurs ouvriers en :
 viande bouchère (découpe) ;
 charcuterie : saucisse, cervelas, saucisson, pâté, mortadelle, fromage de tête...
1.3. Les structures et modes d’organisation
Après le Projet Santé Animale (PSA) et le Projet d’Appui à l’Elevage des espèces à Cycle
Court (PAECC), des projets coordonnés au sein du Programme Sectoriel Elevage (PSE), la
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Maison du Petit Elevage (MPE) et l’Administration sont parmi les entités qui s’occupent de
l'élevage porcin.
Des directives de protection sanitaire des élevages porcins sont de la DSAPS portant sur :
• L’isolement de la ferme ;
• La protection étanche contre tout contaminant ;
• La vaccination systématique ;
• La claustration totale des porcs ;
• L’utilisation de reproducteurs indemnes.
La réussite dépend de la capacité d’application de chaque éleveur. La MPE accompagne les
éleveurs dans leurs efforts. D'autres organismes s'y appliquent également.
• MPE : études et appui pour la promotion et l'émergence des professionnels de la
filière ; appui technique, financier, législatif et réglementaire. Il est prévu dans la MPE de
mettre en place des coopératives régionales, dont la MPE deviendra l’organisation faîtière.
• AFDI : appui des producteurs en organisation technique et financière.
• CECAM : crédit aux éleveurs individuels ou en association.
• ONG : RAMILAMINA à Antsirabe.
• PSDR : financement des projets présentés par des associations de producteurs.

1.4. Les acteurs

1.4.1. Le secteur privé


• Les éleveurs : le rapport national sur l’état des ressources génétiques animales en
2003 porte l'effectif à 264 294 éleveurs de porcs après la PPA, majoritairement des éleveurs
artisanaux à petit cheptel. Les associations initiées par le PAECC ne fonctionnent plus.
• Les fournisseurs d’aliments (maïs, manioc sec, son, tourteaux) : ce sont des acteurs
incontournables surtout pour les éleveurs moyens.
• Les provendiers : TIKO FEED MILL, SABMA, CFP Bevalala, Tombontsoa…
• Près de 70% des 104 vétérinaires privés installés en 1998 fonctionnent encore avec
des techniciens et/ou simples ouvriers. Des vaccinateurs villageois sont aussi formés pour la
vaccination des animaux à cycle court.
• Les chevillards et les bouchers : maillons finaux de la filière avant les
consommateurs, qu'on trouve partout ; effectif difficile à estimer.
• Les charcutiers concentrés dans les grandes villes : 25 PMI1 recensés réguliers dans
la capitale (TRANSCOVIA, SAVA, La Hutte Canadienne…).

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Petite et Moyenne Industrie
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1.4.2. Le secteur public
• 90 vétérinaires ;
• 61 ingénieurs d’élevage ;
• 127 adjoints techniques ;
• 197 assistants d’élevage.
1.5. Economie de la filière
Pour les éleveurs, l'élevage de porc est soit la base du revenu familial soit une activité
d’appoint pour équilibrer le budget domestique.
En zones rurales, l’élevage porcin traditionnel a contribué à augmenter les revenus et à faire
de l'épargne, simplement en valorisant le son et les écarts de triage des produits agricoles.
En zones suburbaines, l’élevage artisanal a prospéré pour les salariés et artisans permettant
d'équilibrer les revenus des ménages.
L’élevage moderne a émergé de façon soutenue pour les professionnels (Madrigal à
Amparafaravola, Rasoanaivo à Tsiroanomandidy, Bevalala à Antananarivo…).

1.5.1. L'effectif du cheptel porcin

Tableau 2 : Recensement administratif du cheptel porcin

Année 1997 1998 1999 2000 2001 2002


Effectif 963 586 961 581 432 365 431 976 461 905 530 653
Source : DSV 2002.

L’importance de l’élevage porcin et ses impacts économiques sur le plan national ont
beaucoup diminué depuis l’introduction de la PPA en 1998.

Tableau 3 : Evolution du cheptel porcin de 2000 à 2002


Niveau
National Province d’Antananarivo Région Analamanga
Année
2000 431 976 80 176 21 991
2001 461 905 89 802 33 476
2002 530 653 118 863 34 746
Taux de 22,8% 48% 58%
reprise
Sources : DSAPS et SRSAP 2002

52,5% du cheptel a été décimé en 1999 et un taux de reprise de 22,8% est noté en 2002.

1.5.2. La production et la consommation


Avec un effectif de 530 653 têtes en 2002 et un rendement global de 60 kg par animal, la
production de viande est estimée à 22 200 t/an soit une consommation estimée de
1,5kg/an/hab contre 2,5 kg/hab/an avant 1998.

Tableau 4 : Evolution de la production de viande


Année 1999 2000 2001
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Nb d’abattages inspectés (têtes) 148 709 42 808 102 342
Nb d’abattages déclarés non inspectés 4 096 873 1 784
Total abattages 152 805 43 681 104 126
Tonnes de viande1 10 696 3 058 7 289
Source : Statistiques agricoles, MAEP
Les abattoirs ne jouent plus leur rôle dans l’organisation de la filière. Les abattoirs
frigorifiques d’Antananarivo et Morondava sont fermés.

1.5.3. Le commerce intérieur


Antananarivo demeure le pôle de consommation de viande porcine. Le prix est le même sur le
marché quelque soit le type d’élevage : 700 000 FMG/porc de 90-100 kg en brousse.
Tableau 5 : Evolution du prix (FMG/kg)
Années 1999 2000 2001 2002
Viande de porc (avec os) 15 555 18 620 17 505 16 905
Source : Statistiques agricoles, MAEP.

Tableau 6 : Prix de la viande et valeur de la production


Années 1999 2000 2001
Tonnes de viande 10 696 3 058 7 289
Prix moyen sur le marché (FMG/kg) (1) 15 555 18 620 17 505
Valeur de la production (millions FMG) 166 382 56 934 127 591
Source : Statistiques agricoles, MAEP.
(1) Prix moyens sur les principaux marchés de la capitale.

Avec l’appui de divers projets et de MPE en particulier, la filière a évolué favorablement vers
les types d’élevage artisanal et moderne avec un niveau d’utilisation d’intrants appréciable.

1.5.4. Le commerce extérieur


La production est destinée à la consommation locale ; la présence de la maladie de Teschen
endémique à Madagascar a fermé l’exportation de vif et viande, depuis les années 50.

2. ANALYSE DE LA PROBLÉMATIQUE

2.1. Analyse externe


Opportunités Contraintes
• Coopération régionale (COI, SADC…) sur • La contrainte principale pour toute action de
l’amélioration génétique porcine (importation de promotion de la filière réside dans la protection
reproducteurs, insémination artificielle). sanitaire. Tout élevage de porc devient un pari risqué
• Milieu naturel favorable à l’élevage porcin. depuis l’avènement de la PPA.
• Redressement de la consommation nationale en • Embargo de toute exportation de viande vers l'UE.

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Estimation à partir du nombre total des abattages, poids carcasse 100 kg/tête et rendement à l’abattage : 70%.
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viande porcine. • Faiblesse du pouvoir d’achat : diminution de la
• Demande non satisfaite : la viande de porc est très consommation.
appréciée par les consommateurs citadins et ruraux. • Contraintes alimentaires : difficultés
d’approvisionnement en maïs et manioc.
• Inadéquation du système de crédit.
2.2. Analyse interne
Atouts Faiblesses



• La pratique de l’élevage porcin est familière aux • Contraintes génétiques.
éleveurs traditionnels et modernes. • Population porcine minée par les consanguinités.
• Faiblesse de l’encadrement.
• Elevage porcin peu évolué, atomisé.
• Faible productivité.

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• Contribution à l’amélioration des revenus des • Faible production.


ménages : épargne facile à libérer, appoint de revenu, • Filière peu organisée.
source principale de revenu…
• Faiblesse des actions des intervenants.
• Lenteur du processus de progrès technique car
l’éleveur ne peut sans soutien intensif quitter l’élevage
traditionnel.
• Contribution modeste au PIB national.
• Contribution à l’amélioration de la consommation • Manque de compétitivité par un indice de prix qui
protéinique de la population. croît plus vite que celui des autres viandes.
• •

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3. POLITIQUE

3.1. Objectifs
La politique de promotion de la filière porcine vise trois objectifs fondamentaux :
• l’amélioration de l’environnement technique et économique de la filière ;
• le repeuplement et l’amélioration génétique ;
• la structuration de la filière.
3.2. Stratégie
Les axes stratégiques portent sur:
• L’amélioration de la santé animale :
 Assurance de l’étanchéité des fermes d’élevage contre le virus de la PPA ; appui
concret aux éleveurs pour l’application des directives de DSAPS sur la porcherie (ériger à
l’écart des grandes circulations, clôtures, claustrations, interdiction de visites, pédiluves,
élimination des déchets et matières premières douteuses), les géniteurs, la gestion intégrée de
la filière.
 Consolidation de l’épidémiosurveillance / vigilance ;
 Interdiction formelle de divagation des porcs (application des textes) ;
 Obligation de vaccination contre la maladie de Teschen (RAMORETAKA) et la
Peste Porcine classique (RAMIJIDINA).
• L’amélioration de l’hygiène et de la salubrité des denrées alimentaires :
 Application des textes réglementaires (utilisation des abattoirs modernes
d’Antananarivo et de Morondava selonaux décrets en vigueur) ;
 Réhabilitation et finition des tueries et abattoirs.
• La formation des cadres et des principaux acteurs :
 Spécialisations diverses dans la filière porcine (développement des relations bi ou
multilatérales…) ;
 Création d’institutions spécialisées pour former les cadres, les éleveurs, bouchers
et charcutiers.

• L’encadrement de tous les acteurs de la filière (DSAPS, MPE, etc.) :
 Petits et grands producteurs ;
 Bouchers et charcutiers ;
 Provendiers.

• L’amélioration de l’alimentation :
 Révision des textes existants régissant l’alimentation animale ;
 Contrôles qualitatifs systématiques des provendes commerciales (conformité avec
formule annoncée) et des matières premières (base de données, incitation à la production) ;
 Organisation de la profession touchant l’alimentation ;
 Approvisionnement en matières premières, fabrication de provendes.

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• L’amélioration de la commercialisation :
 Raccourcissement du circuit commercial en favorisant la production de proximité ;
 Initiation des organisations paysannes à la commercialisation groupée (réactivation
des coopératives type FISOA (Tana) ou ASPELLA (Lac Alaotra).
• L’amélioration du financement rural et la gestion des financements de l’Etat :
 Eligibilité de la filière porcine au financement du PSDR pour la situation actuelle
(exigence d’infrastructure d’accueil étanche aux virus de PPA et d’application stricte des
techniques modernes, porcherie aux normes érigées à l’écart des grandes circulations,
clôtures, pédiluves, désinfections périodiques, interdictions des visites, etc.). On peut
commencer à partir des zones pilotes de relance (cahier des charges) ;
 La révision du taux d’intérêt rédhibitoire des MECs ;
 L’utilisation rationnelle des financements de l’Etat sur la relance porcine.
• La mise en place d’une structure pérenne pour la gestion génétique : l’Institut
Technique du Porc (ITP) qui gérera :
 Le repeuplement raisonné, harmonieux et encadré de l’élevage porcin ;
 L’éradication de la consanguinité ;
 L’amélioration de la productivité.

• La mise en place d’un schéma génétique adapté aux types d’élevages existants :
 Création d’un centre de diffusion de géniteurs ou centre sélectionneur ;
 Structuration des centres multiplicateurs de géniteurs ou sous-sélectionneurs,
constitués par les grandes fermes porcines existantes.
• La formation et la consolidation des organisations paysannes en les incitant à
prendre en charge des responsabilités dans les domaines de l’amélioration de l’élevage, de
la commercialisation, de l’approvisionnement et du financement.

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ANNEXES
3.3.
1.
3.4.

Abréviations
ASPELLA ASsociation des ELeveurs du Lac Alaotra.
CECAM Caisse d'Epargne et de Crédit Agricole Mutuels.
CMV Complément Minéral et Vitaminique.
COI Commission de l'Océan Indien.
DSAPS Direction de la Santé Animale et du PhytoSanitaire.
DSV Direction des Services Vétérinaires.
FISOA Fikambanan'ny Mpiompy Kisoa (Association des éleveurs de porcs).
ITP Institut Technique du Porc.
LW Large White.
MAEP Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche.
MEC Mutuelle d'Epargne et de Crédit.
MPE Maison du Petit Elevage.
ONG Organisation Non Gouvernementale.
PAECC Projet d’Appui à l’Elevage à Cycle Court.
PPA Peste Porcine Africaine.
PSA Projet Santé Animale.
PSDR Projet de Soutien au Développement Rural.
PSE Projet Sectoriel Elevage.
RL Race locale.
SADC Southern and Eastern Development Community.
SRSAP Service Régional de la Santé Animale et du Phytosanitaire.
UE Union Européenne.

Références bibliographiques
RANARISON J., RALAMBOMANANA J. R.. Politique nationale d’amélioration génétique des animaux
domestiques à Madagascar. Direction de l’Elevage. Antananarivo. 1997.
Rapport statistique de la Direction de l’Elevage. 2002.
ANDRIANOMENJANAHARY H.. Contribution à l’étude de la situation actuelle et perspectives d’avenir de
l’élevage porcin dans le contexte de la persistance de la peste porcine africaine (cas des zones limitrophes
d’Antananarivo). Mémoire de Fin d’études ESSA Antananarivo. 2003.
DIMBY D. J. J.. Premier cas dans la Sous-préfecture de Morondava. 2003.
Rapport national sur l’état des ressources génétiques animales DRZV – Antananarivo.

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