Introduction Dipu
Introduction Dipu
Introduction Dipu
Tout ordre juridique peut se définir comme un ensemble structuré de normes qui
s’adressent à des sujets déterminés, afin de leur permettre de vivre en société,
c’est-à-dire d’assurer leur coexistence et leur coopération.
Toutefois, l’ordre juridique n’est pas constitué exclusivement par des normes,
mais il est aussi et surtout une institution, c’est-à-dire un système cohérent
d’éléments aussi disparates que les règles juridiques, les personnes juridiques,
etc., dans un but d’organisation sociale. Ainsi, et comme il a été lucidement
affirmé : « le droit consiste avant tout cree dans l’installation et l’organisation
d’une entité sociale »
que même si les règles existent, elles ne sont pas forcément respectées.
Cette objection part de certains présupposés comme celui que le droit
international public ne sert à rien puisqu’il est toujours violé.
Cette objection est un peu paradoxale puisque la notion même de droit suppose
l’infraction.
de règles, autrement dit que chacun, les Etats, est à même de faire ce
que bon semble. Ceci n’est pas vrai, s’il n’y a pas de sanctions, dans le
cadre du droit international public, c’est qu’il n’y a pas de juge appliquant
le droit et un policier appliquant la sanction si il y a lieu (contrairement au droit
interne).
disposition des Etats, seuls aptes à juger s’ il est nécessaire d’y faire appel ou
non.
Autrement dit, les juges de La Haye ne peuvent pas statuer d’office, ils
doivent y être appelés par les Etats. Nous pouvons dès lors nous poser la
question suivante: s’ il n’y a ni juges ni gendarmes en droit international
public est-ce que cela empêche le droit international public d’exister?
La réponse est non car ce qui définit l’existence du droit international public
c’est l’existence de l’obligation et non de la sanction. L’obligation fait
partie des raisons faisant que l’on n’enfreint pas le droit et de cette
nécessité sociale, pour les Etats, de s’accommoder d’un ordre juridique.
4. Une quatrième objection est celle que les Etats n’agissent pas
I. Population permanente.
II. Territoire déterminé.
III. Gouvernement.
IV. Capacité d'entrer en relations avec les autres Etats."
Article Premier de la Convention sur les droits et devoirs des Etats (Montevideo,
26 décembre 1933)
Le territoire
La population
Définition : La population d’un État stricto sensu est la masse des individus
rattachés à cet État de façon stable par un lien juridique, le lien de nationalité.
L’État dispose d’une compétence discrétionnaire et exclusive quant aux règles
qui régissent l’octroi de la nationalité et son contenu juridique. Mais on utilise,
en règle générale, soit séparément soit conjointement, deux critères :
Critère du ius sanguinis (aussi qualifié de critère de la filiation) ;
Critère du ius soli.
Le gouvernement
Dans la célèbre affaire de l’île de Palmas, l’arbitre Max HUBER souligna que :
« La souveraineté dans les relations entre États, signifie l’indépendance.
Définition : « La reconnaissance d’un État nouveau est l’acte libre par lequel un
ou plusieurs États constatent l’existence sur un territoire déterminé d’une société
humaine politiquement organisée, indépendante de tout autre État existant,
capable d’observer les prescriptions du droit international et manifestent en
conséquence leur volonté de la considérer comme membre de la Communauté
internationale »
Théorie déclarative ;
Théorie constitutive.