CHAPITRE 3 Eco Terminale
CHAPITRE 3 Eco Terminale
CHAPITRE 3 Eco Terminale
https://www.youtube.com/watch?v=0AJLLsL2mZg
Différence entre un chômeur et un inactif : ils sont tous les deux sans
emploi, mais le chômeur cherche un emploi alors que l’inactif n’en
cherche pas. Entre un chômeur et un actif occupé : ils sont tous les deux
actifs, mais le 1er n’a pas d’emploi (actif inoccupé) tandis que le second
oui.
Les chômeurs font partie de la population active car ils ont vocation à
participer à l’activité de production même s’ils en sont temporairement
empêchés. Il faut donc les distinguer des étudiants, qui sont encore en
formation pour atteindre une position socioprofessionnelle, mais aussi des
retraités (qui n’ont plus vocation à travailler), ou des personnes au foyer
(dont l’activité est non rémunérée et non déclarée).
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Taux d’emploi = (Population active occupée/population en âge de
travailler) x 100.
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EXEMPLE : Chômeur BIT qui ne le serait pas au sens de Pôle
emploi : caissière sans emploi à la recherche d’un emploi, disponible
pour travailler mais non inscrite à Pôle emploi. Chômeur Pôle emploi
qui ne le serait pas au sens du BIT : électricien sans emploi à la
recherche d’un emploi, mais qui aurait eu quelques heures de travail
dans la semaine précédant l’enquête.
https://www.youtube.com/watch?v=-dR3mNxAO50
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Institutions : règles qui encadrent les relations de travail et d’emploi.
Le salaire minimum est une rigidité pour une entreprise car elle n’est pas
en mesure de baisser le salaire à un niveau inférieur à ce salaire-plancher.
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subiraient trop de règles à respecter et anticiperaient les difficultés et les
indemnités à payer en cas de licenciement, ce qui conduirait à une peur de
l’embauche.
Les règles de protection de l’emploi contribuent au chômage structurel,
notamment des personnes les moins qualifiées de deux manières :
Les entreprises sont réticentes à embaucher, ce qui fait baisser le
niveau global d’emploi.
Elles sont plus sélectives : l’employeur doit embaucher les
candidats au profil adéquat afin de ne pas avoir à les licencier
ultérieurement.
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c. Salaire minimum et chômage structurel :
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d. Les effets positifs et négatifs du salaire minimum sur le chômage
structurel :
a. Le chômage d’appariement :
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b. Les inadéquations spatiales et de qualification : causes du chômage
structurel
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d. Les frictions dans le processus de rencontre des chômeurs et des
employeurs :
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A.E Ex ante (avant la signature du contrat de travail) : caractéristiques
cachées L’employeur ne connaît pas les caractéristiques productives
du candidat avant de l’embaucher.
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c. Le risque d’aléa moral sur le marché du travail :
Le salarié a intérêt à être productif car, s’il perdait cet emploi, il serait
contraint de cumuler des emplois moins bien rémunérés et verrait ses
conditions de travail et de vie se dégrader.
Ainsi, L’entreprise n’a licencié aucun salarié, les démissions sont très peu
nombreuses, ce qui limite les coûts de rotation liés au recrutement et à la
formation de la main-d’œuvre.
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surmonte ainsi la sélection adverse) et incite ses salariés à fournir les
efforts attendus (et surmonte ainsi le risque d’aléa moral).
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Dans une économie, la somme des ressources (ce qui est produit) est
égale à la somme des emplois (l’usage de ces ressources) : c’est
l’équilibre emploi-ressources :
Y = Production, PIB
M = Importations
X = Exportations
CF = Consommation finale des ménages
FBCF ou I = Investissement
ΔS = Variation de stocks
On a alors l’équation suivante :
Y + M = CF + I + / - ΔS + X
Y = CF + I + / - ΔS + X - M
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Si le revenu d’un individu augmente de 100 euros et que sa propension à
consommer est de 0,8, la hausse de sa consommation sera alors de 80
euros.
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Les chocs sont liés à des évènements provoquant une variation des Q.O
et/ ou Q.D.
Dossier 3 : Quelles sont les politiques mises en œuvre pour lutter contre le
chômage ?
https://www.youtube.com/watch?v=uXbhE73E8EQ
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expansives). Deux instruments, monétaires et budgétaires, peuvent être
combinés.
Les politiques monétaires sont menées par la BC baisse du
taux d’intérêt directeurs, qui se répercute sur les taux d’intérêt
pratiqués par les banques, qui va inciter les agents économiques à
investir, ce qui stimule la demande globale (le crédit pour financer
l’investissement des entreprises et des ménages est moins coûteux).
Ainsi, les Ets anticipent une hausse de la demande et ajustent leur
niveau de production en conséquence. Elles vont embaucher
davantage, diminuant ainsi le nombre de chômeurs.
Les politiques budgétaires expansives diminuer les recettes
publiques (impôts sur le revenu pour augmenter le revenu
disponible des ménages) afin de favoriser la consommation. En
augmentant les dépenses budgétaires, sous forme d’investissements
publics, les pouvoirs publics soutiennent également la demande
globale.
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Si les agents anticipent une hausse des impôts suite à une hausse
des dépenses publiques, ils choisissent d’épargner plutôt que de
consommer ou investir : l’effet de relance est annulé.
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a. Les effets directs et indirects de la baisse du coût du travail
Le chômage trouve son origine dans un coût du travail trop élevé. Les Ets
ne décident d’embaucher que si le coût du travail < productivité
marginale. Les travailleurs à plus faible productivité ont ainsi plus de
risque d’être confrontés à ce type de chômage en l’absence de flexibilité
des salaires.
La baisse du coût du travail peut être répercutée en une baisse des prix
des entreprises, qui gagnent alors en compétitivité prix : elles exportent
davantage. La baisse des prix élève le pouvoir d’achat des ménages qui
consomment et investissent davantage. La baisse du coût du travail peut
aussi conduire à une hausse des profits des entreprises qui sont incitées à
investir davantage du fait de la hausse de la consommation et des
exportations. La demande, intérieure et extérieure, augmente, d’où une
hausse de la production et de l’emploi qui contribue à la baisse du
chômage.
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Une baisse du coût du travail ciblée sur les bas salaires est efficace car la
demande de travail peu qualifié est sensible à son coût : la substitution
capital/travail est plus aisée pour les moins qualifiés.
Pour les salariés les moins qualifiés, le coût marginal du travail au niveau
du SMIC est plus élevé que leur productivité marginale : la baisse du coût
du travail, le rendant inférieur à la productivité marginale, doit inciter les
entreprises à embaucher des actifs peu qualifiés. Une baisse du coût du
travail se traduit par une baisse des prix et/ou une hausse des profits : la
demande et la production augmentent, incitant aussi les entreprises à
créer des emplois plus qualifiés.
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Les données 2012 : L’allègement de cotisations est d’environ 27 milliards
en 2012, et l’emploi non qualifié représente 21 % de l’emploi total la
même année.
ces allègements ont eu un effet positif car la part de l’emploi non qualifié
dans l’emploi total augmente dès 1994, mais seulement jusqu’en 2002,
date à laquelle cette part baisse, relativisant l’effet des allègements de
cotisations sociales.
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La flexibilité du travail cherche à lutter contre le chômage structurel lié
aux institutions qui induisent des rigidités sur le marché du travail
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Les entreprises sont moins sélectives lorsqu’elles embauchent
puisqu’elles ont davantage « droit à l’erreur » : elles peuvent prendre le
risque d’embaucher des jeunes peu expérimentés ou des chômeurs de
longue durée puisqu’il leur sera moins coûteux de les licencier si
nécessaire.
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mais ce sont des emplois précaires, instables, et souvent moins
rémunérés.
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Il y a une corrélation positive et une relation de causalité entre le niveau
d’éducation et l’accès à l’emploi : près de 10 % des titulaires d’un CAP
ou d’un BEP sont au chômage en France en 2018, soit un point de plus
que la moyenne ; 5,4 % des titulaires d’un diplôme à bac + 2 sont au
chômage, soit 3,6 points de moins que la moyenne des actifs.
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b. La formation initiale : défis et reforme
Le plan d’investissement cible les jeunes et les moins qualifiés car ils
sont les plus touchés par le chômage.
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l’employabilité des chômeurs et des capacités d’adaptation aux nouvelles
technologies des travailleurs.
Les publics ciblés prioritairement par les politiques de formation sont les
moins qualifiés, les jeunes, les travailleurs âgés et les chômeurs de longue
durée car ce sont les actifs qui manquent davantage de compétences
(expérience, qualifications) et sont les moins employables.
Mais en réalité le problème des politiques de formation est que ce sont les
travailleurs les moins en besoin qui en bénéficient le plus: travailleurs qualifiés,
dans les secteurs à faible automatisation, en CDI à temps plein.
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