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TFC Malekese

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CHAPITRE DEUXIEME : 

MATERIAUX, METHODOLOGIE, TECHNIQUE, ET


LOGICIELS UTILISES
II.1 MATERIAUX DE CONSTRUCTION
II.1.1 INTRODUCTION
Le matériau de construction est défini comme étant tout corps solide,
liquide, naturel ou artificiel susceptible d’être utilisé sous forme brute dans la
réalisation des bâtiments et ouvrages des travaux publics.
Les matériaux entrant dans la composition de la structure jouent
incontestablement un rôle important dans la résistance des constructions aux
différents efforts sollicitant la structure. Leur choix est souvent le fruit d’un
compromis entre divers critères tel que : le coût, la disponibilité sur place et la facilité
de mise en œuvre.
En général, les matériaux sont classés en deux catégories à savoir :
 Les matériaux naturels (Par exemple : le moellon, les granulats, le bois etc.) Et
 Les matériaux artificiels (Par exemple : Le béton, l’acier etc.)

Les matériaux à utiliser pour la réalisation de mur de notre ouvrage sera


le bloc ciment (le parpaing) et pour les éléments de l’ossature porteuse, le béton armé.
Nous avons adopté pour la construction de ce bâtiment le béton armé qui n’est autre
qu’un matériau complexe, constitué par la réunion de deux autres matériaux béton et
acier disposés de façon à utiliser d’une manière économique et rationnelle.
II.1.2 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Le règlement BAEL 91 est basé sur les états limites ultimes (E.L.U) et de
service (E.L.S).
 Dans le calcul des structures, un état limite correspond à la résistance de calcul
du matériau, à l’équilibre statique de l’ouvrage ou la stabilité de forme de l’un
de ses éléments. Et on distingue deux états limites :
- E.L.U (États limites ultime), qui ont comme objectif de sécuriser les
personnes et leurs biens, au cas contraire il aura la rupture de section
successive ; l’instabilité de forme ou déformation et toute la structure
peut être transformé à un mécanisme. Ou encore, ils correspondent :

- Soit de l’Equilibre statique de la construction (pas de renversement)


- Soit de la résistance de l’un des matériaux (pas de rupture)
- Soit de la stabilité de forme.
- É.L.S (États limites de service) définissant les conditions que doit
satisfaire l’ouvrage pour que son usage normal et sa durabilité soit
assurés. Ou encore sont des états liés aux conditions normales
d’exploitation et durabilité de l’ouvrage. Et ont comme risques au cas de
non-respect :
- Ouverture excessives des fissures ;
- Compression excessives du béton ;
- Déformation excessives des éléments porteurs et
- La perte d’étanchéité.

Reference : Cours calcul organique du B.A


II.1.3 CARACTERISTIQUES MECANIQUES DES MATERAUX
A) LE BETON

Par de finition, le béton est un matériau constitué par mélange, dans des proportions
convenables, de ciment, de granulats et d’eau.
 Résistance caractéristique à la compression : le béton est défini par sa
résistance à la compression à 28 jours. Cette dernière est notée fc 28. Cette
résistance est obtenue par l’écrasement en compression axiale d’éprouvette
cylindrique normalisée de 16 Cm de diamètre et de 32 Cm de hauteur. Pour les
ouvrages courants, en concluant une résistance caractéristique à la compression
à 28 jours de25 Mpa.

Pour notre Avant-projet, la classe du béton considérée est celle de C 30 /37 dont 30
constitue la résiste caractéristique du béton à la compression et notée fck en Mpa .

 Résistance caractéristique du béton à la Traction est notée par ftj, est


conventionnellement définie par la relation suivante : déterminée :

[
ftj=0.6+0.6 fct si fc 28 ≤60 Mpa
ftj=0.257 fct si fc 28>60 Mpa ]

 Coefficient de poisson (ν) : La déformation longitudinale est accompagnée par


une déformation transversale. Le coefficient de poisson est le rapport entre la
déformation transversale et la déformation longitudinal.

ν = (∆d/d) /(∆l/l)
Avec (∆d/d) : Déformation transversale et
(∆l/l) : déformation longitudinal.

D’après le BAEL91 (A.2.1, 3), il prit égale à :


[ ν=0.2
ν=0 pour ELU ]
pour ELS

 Coefficient de dilation thermique

Le coefficient de dilatation thermique du béton et l’acier est le même λ=10.10−6 /℃

 Module de déformation longitudinale du béton : Ce module est défini sous


l’action des contraintes normales d’une longue durée ou courte durée.
 Module de déformation instantanée : Pour de charges d’une durée
d’application Inférieure à 24 heures. On admet qu’à l’âge de 28 jours le
module de déformation longitudinale instantané du béton Eij est égale
à : Eij=1100 pour fc 28=25 Mpa et
Ei=32164.2 Mpa

1. Classe de résistance du béton


La classe du béton pour ce projet sera définie commeC 30 /55 .
La résistance caractéristique sur cylindre fck=30 Mpa , et dès qu’elle sera connue, fctm
sera calculée de la manière suivante :
 fctm=0.30 fck 2/ 3
 fctk 0.05=0.7 fctm
 fctk 0 . 95=1 .3 fctm
Avec: fctm : La valeur moyenne de la résistance à la traction ;
fctk 0.05 : Valeur inférieure de la résistance caractéristique à la traction (fractile
5%) ;
fctk 0.95 : Valeur supérieure de la résistance caractéristique à la traction (fractile
95%).

Tableau II. Dans lequel ces valeurs sont reprises

Classe de résistance du Formule Résultat


béton
fck - 30
fctm 2 2
3
0 , 3 × fck 0 , 3 ×30 =¿2.89
3

fctk 0.05 0 , 7 × fctm 0 , 7 ×2 . 89=2 . 02


fctk 0.95 1 ,3 × fctm 1 ,3 × 2. 89=3 .75
2. Diagramme de contrainte et déformation

3. Module d’élasticité (E)

Le module d’élasticité ou module de Young nous permettra de définir la rigidité de


matériaux, il est soit sécant (Ec) ou soit tangent (Ecm).
Tableau III. Estimation de valeur moyenne du module d’élasticité sécant (Ecm)

Classe de Formule C30/35


résistance du béton

1 1
Ecm
9500 ×(fck +8) 3 /1000 3
9500 × ( 30+8 )
=32
1000

B) ACIER

L’Acier est un matériau polyvalent qui intervient à différentes étapes d’une


construction. Solide, durable, 100% recyclable, il simplifie grandement la mise en
œuvre et permet de répondre aux exigences thermique, phonique, parasismique les
plus strictes. Généralement utilisé comme armature passive dans le béton
précontraint. Il englobe les barres à haute adhérence et les treillis soudés.

1. Du point de vue mode de production, on distingue trois type d’acier à


savoir :

- Acier naturel (laminé à chaud) ;


- Acier écroui (laminé à froid) ;
- Acier spéciaux (acier trempé).
2. Du point de vue surface, on a deux sortes d’acier :
- Acier lisse et
- Acier à haute adhérence.
3. Du point de vue aptitude ou soudage, nous avons :
- Acier non soudable ;
- Acier sous certaines réserves et
- Acier soudable.

La qualité de l’acier est définie par sa limite d’élasticité selon le code CEB-FIP et on
définit trois nuances (qualités) correspondant aux classes suivantes :
 S220
 S400
 S500

Et pour notre projet, les barres longitudinales auront cette nuance S400 et celle de
transversales seront S220.
4. Les caractéristiques mécaniques
Les caractéristiques mécaniques de l’acier sont énumérées de la sorte :

 fyk : limite d’élasticité caractéristique ;


 ftk : résistance caractéristique à la traction ;
 Allongement minimal à la rupture ;
 Allongement uniforme minimal à la charge maximale (allongement ultime) ;
ft
 Le rapport
fy

À part ces caractéristiques, l’acier est également caractérisé par son module
d’élasticité Es=200G
II.1.1.2 LES HYPOTHESES FONDAMENTALES POUR LE CALCUL
ORGANIQUE
Les hypothèses générales de calcul sont énumérées ci-dessous :
 L’hypothèse de Navier-Bernoulli, les sections droites demeurent planes
(diagramme de déformations linéaires), déformations normales (allongement-
raccourcissement) sont proportionnelles en chaque point de la distance de ce
point à l’axe neutre.
 Les armatures adhérentes tendues ou comprimées subissent les mêmes
déformations que le béton adjacent.
 La résistance du béton tendu est négligée.
 Les contraintes du béton comprimé et de l’acier se déduisent de diagramme de
calcul contrainte-déformation.
 Les diagrammes linéaires des déformations passent obligatoirement par l’un de
trois pivots (A, B, C) définis ci-après « règle de trois pivot ».

Dans le domaine I : le diagramme passe par le point A correspondant à un


allongement de l’armature tendue ɛ s=ɛ u k =10‰
Dans le domaine II : Le diagramme passe par le point B correspondant à un
raccourcissement 3,5‰ de la fibre la plus comprimée.
Dans le domaine III : le diagramme passe par le point C correspondant ɛ c=2‰ à la
3
plus comprimée= h .
7
II.1.1.3 DIAGRAMME DE CALCUL (σ-ɛ)
a) À l’Etat limite de service (ELS)

Le béton et l’acier ont un comportement élastique donc la loi de Hooke est encore
respectée dans cette partie, d’où il faut que :
 σ s= E s ɛ s
 σ c= Ec ɛ c

Et ces deux modules d’élasticité nous permettent de trouver le coefficient


d’équivalence.
Es
α= ce coefficient dépend de deux cas :
Ec
 Les charges de courte durée, on utilise la forme tangente sécante
Ec voir Ecm de 6¿ α <¿7
 Les charges à longue durée d’où on tient compte de fluage,
α u=α ° ¿)

α est généralement près à 15 quand on considère des charges de longue durée.


b) À l’Etat limite ultime (ELU)
Le diagramme de calcul (σ-ɛ) pour le béton
Aux Etat limite ultime on utilise le diagramme parabole, rectangle d’où
la loi de Hooke n’est prise en compte dans la zone élastique.
Le diagramme parabole rectangle

fck : Valeur caractéristique du béton

Le coefficient de réduction 0.85 est introduit afin de tenir compte d’une possible
réduction de la résistance due à des modes d’application des charges défavorables
principalement les chargements permanents.
Autres types de diagramme
 Diagramme bilinéaire

0.85 fcd
 Diagramme rectangulaire

 Diagramme contrainte-déformation simplifié et diagramme de calcul pour


les aciers du béton armée (tendus ou comprimés)
Le diagramme de calcul est déduit du diagramme caractéristique en
effectuant une transformation affine parallèlement à la droite de HOOKE dans le
rapport 1/𝛾𝑠.
Caractéristique et impact du béton :
Le béton est un élément composite constitué de quatre éléments principaux : les
proportions diffèrent selon le type du béton nécessaire.
 Granulats (60 à 80%)
 Sable
 Autres granulats
 Ciment : (7 à 15%)
 Eau : (14 à 21%)
 Air entrainé et adjuvants chimiques (5 à 10%)

Les granulats sont le corps du béton. Ils sont le plus souvent extraits des
carrières. La taille du granulat appelée granulométrie, varie selon le type, l’utilisation
et la méthode de la mise en place du béton. Pour du gros œuvre, la fondation, par
exemple, on opterait pour un granulat dont la taille nominale est plus élevée. On peut
aussi utiliser plusieurs granulométries différentes pour réaliser un béton. Les
granulats plus fins viendront loger dans les interstices créer par les plus gros.
L’eau utilisée doit être l’eau potable, sans impureté ni odeur. L’utilisation d’eau
recyclée provenant du nettoyage de la bétonnière, est aujourd’hui monnaie courante.
Cette pratique est fortement encouragée lorsqu’elle se fait dans le respect des normes
techniques en vigueur.
Le ciment est le composé liant le béton. Sous forme de poudre fine, il est mélangé aux
granulats et au contact avec l’eau, va durcir le mélange. C’est la création
d’hydratation du ciment.
La fabrication du ciment et son impact :
Le ciment est produit à partir de pierre calcaire broyée extraite des
carrières (75%) et d’argile (25%). Ce mélange est appelée le cru. Ce processus
industriel consomme énormément d’énergie. Effet 86% d’énergie d’une cimenterie est
utilisée pour faire chauffer le four. Le combustible du four étant principalement
composée de charbon (53%) et du Cooke de pétrole (21%), la quantité de CO 2 rejetée
dans l’atmosphère est considérable. Le produit en fusion obtenu à la sortie du four
prend la forme d’une roche artificielle, appelée clinker. Il est alors rapidement refroidi
à la sortie du four. Mais pour devenir ciment, il doit être broyé et mélangé avec du
gypse, du calcaire pur et parfois des ajouts cimentaires.
Le béton est un matériau qui résiste mieux à la compression qu’à la
traction. C’est donc la compression qui va définir sa résistance et définir comme la
contrainte maximale en compression du béton. Elle est symbolisée par le signe f’c,
exprimée en Mpa.
Caractéristique et impact du béton :
Le béton est un élément composite constitué de quatre éléments principaux : les
proportions diffèrent selon le type du béton nécessaire.
 Granulats (60 à 80%)
 Sable
 Autres granulats
 Ciment : (7 à 15%)
 Eau : (14 à 21%)
 Air entrainé et adjuvants chimiques (5 à 10%)

Les granulats sont le corps du béton. Ils sont le plus souvent extraits des
carrières. La taille du granulat appelée granulométrie, varie selon le type, l’utilisation
et la méthode de la mise en place du béton. Pour du gros œuvre, la fondation, par
exemple, on opterait pour un granulat dont la taille nominale est plus élevée. On peut
aussi utiliser plusieurs granulométries différentes pour réaliser un béton. Les
granulats plus fins viendront loger dans les interstices créer par les plus gros.
L’eau utilisée doit être l’eau potable, sans impureté ni odeur.
L’utilisation d’eau recyclée provenant du nettoyage de la bétonnière, est aujourd’hui
monnaie courante. Cette pratique est fortement encouragée lorsqu’elle se fait dans le
respect des normes techniques en vigueur.
Le ciment est le composé liant le béton. Sous forme de poudre fine, il est mélangé aux
granulats et au contact avec l’eau, va durcir le mélange. C’est la création
d’hydratation du ciment.
La fabrication du ciment et son impact :
Le ciment est produit à partir de pierre calcaire broyée extraite des carrières (75%) et
d’argile (25%). Ce mélange est appelée le cru. Ce processus industriel consomme
énormément d’énergie. Effet 86% d’énergie d’une cimenterie est utilisée pour faire
chauffer le four. Le combustible du four étant principalement composée de charbon
(53%) et du Cooke de pétrole (21%), la quantité de CO 2 rejetée dans l’atmosphère est
considérable. Le produit en fusion obtenu à la sortie du four prend la forme d’une
roche artificielle, appelée clinker. Il est alors rapidement refroidi à la sortie du four.
Mais pour devenir ciment, il doit être broyé et mélangé avec du gypse, du calcaire
pur et parfois des ajouts cimentaires.
Prof. Karen Scrivener
Laboratoire de Matériaux de Construction
Departement des Matériaux
Matériaux 1ere usage
 Brique en boue et argile 8000 av. JC en céramique, briques et terre cuite 6000 av.
J.C.
 Mortier pour les joints de briques en bitume 5000 av. J.C.
 Murs en briques couverts d’un enduit de gypse 5000 av. J.C. 180°C
 Encadrements des portes en bois,
 Travaux en cuivre et bronze 4000 av. J.C.
 Objets en verre 3000 av. J.C.
 Mortier de chaux et chaux hydraulique 1000 av. J.C. 800 –1000°C
 Béton à base de ciments pouzzolaniques 100 av. J.C. 1100°
 Béton à base de ciment Portland
 Béton armé (Monier) 1848
 Béton précontraint 1929
 Béton haute performance 1980s.
 béton ultra haute performance 2000

II.2 METHODOLOGIE ET TECHNIQUE


A. Méthodologie

Tout travail scientifique doit en principe s’adresser à un certain nombre de


méthodes et techniques qui sont des voies et moyens à suivre pour atteindre son
objectif. Et pour mieux saisir ce travail, nous avons recouru à la méthode des Travaux
Publics.
B. Techniques
1. Technique documentaire : celle-ci consiste à analyser les documents pour
arriver à déterminer les faits ou les phénomènes dont ces documents sont ou
portent les traces. Cette technique documentaire nous a aidés à recueillir des
informations se rapportant à notre étude de recherche dans des ouvrages,
mémoires, revu ou autres documents écrits.
2. Technique d’interview et d’observation libre : Elle nous a permis de récolter
les données en consultant des personnes pouvant nous fournir des
informations sur notre site.

3. Le web graphie : c’est une technique de consultation de l’internet afin de tirer


les informations théorisées et la bibliothèque moderne, information théorisées
et la bibliothèque moderne, information selon la nouvelle technologie.
II.3 LOGICIELS UTILISES
Dans cette partie nous avons essayé de parcourir certains logiciels pour
simplifier la tâche et nous les citons :

1. Archicad : Ce logiciel nous a permis de réaliser les vues en plan de notre


bâtiment en deux dimension (2D) et modéliser les différentes façades de notre
structure en trois dimension (3D).
2. Excel : Celui-ci nous a aidés à réaliser les calculs fastidieux.
3. Robot structure : Celui-ci nous a facilité d’effectuer le calcul organique des
poutres ainsi que des bandes des dalles continues.
4. Word : Ce dernier nous a permis de faire la saisie de notre travail.
CHAPITRE TROISIEME : RESULTATS DU TRAVAIL

III.1. INTRODUCTION

Dans le présent chapitre, nous proposons la conception du bâtiment R+1

d’une morgue, les analyses de calculs organiques répartir en hypothèse de calculs, de

pré dimensionnement et de dimensionnement des éléments structuraux de l’ouvrage.

Pour y arriver, nous avons conçu un plan architectural bâtiment scolaire

d’une école primaire existe constitué de deux niveaux dont le RDC composé de six

salles de classes, des bureaux pour l’administration de l’école (salle de professeur,

une bibliothèque, un bureau de secrétariat, un bureau direction de discipline, un

dépôt et les installations sanitaires); la partie étage est composée de six salles de

classes, d’une grande salle d’activités culturelle et des installations sanitaires. La cour

scolaire long 40,20 m et large de 28,10 m.


III.2. HYPOTHESES DE CALCUL

Avant d’entrer dans les études techniques proprement dites ; nous allons définir
quelques hypothèses indispensables aux calculs.

A. Béton
La valeur de la résistance caractéristique à la compression du béton (f c28)
dépend du type de chantier. Soient :

- fc28 = 20 MPa sur les chantiers convenablement outillés ;


- fc28 = 25 MPa sur les chantiers faisant l’objet d’un contrôle régulier ;
- fc28 = 30 MPa et plus sur les chantiers moyennant une sélection
rigoureuse des matériaux utilisés et une étude de la composition du
béton.

Nous avons un chantier faisant l’objet d’un contrôle régulier donc la

résistance caractéristique à la compression à 28 jours d’âge : c28 = 25 MPa et la

résistance caractéristique à la traction à 28 jours d’âge correspondante est : t28 =

0,6 + 0,06c28 = 2,1 MPa.

Un coefficient de sécurité partiel du béton est appliqué selon la nature de la


combinaison de l’ouvrage. Il y a deux types de combinaisons :

- La combinaison fondamentale avec b = 1.5 : à considérer dans des

situations durables ou transitoires ;

- La combinaison accidentelle avec 𝛄𝐛 = 𝟏. 𝟏𝟓 : à considérer pour des


actions provenant de phénomènes se produisant rarement avec une
faible durée d’application.

Nous avons une combinaison fondamentale donc 𝛄𝐛 = 𝟏. 𝟓.

Un autre coefficient  est appliqué selon la durée t d’application des combinaisons


des charges.
Nous avons :

- 𝛉 = 𝟎. 𝟖𝟓 si t ≤ 1 heure ;
- 𝛉 = 𝟎. 𝟗 si 1 heure ≤ t ≤ 24 heures ; - 𝛉 = 𝟏 si t ≥ 24 heures.

La durée d’application des charges est supérieure à 24 heures donc 𝛉 = . La contrainte


Admissible en compression du béton à l’état limite de service 𝜎̅bc est donnée par
l’équation : ̅𝝈𝒃̅ 𝒄̅ =
𝟎. 𝟔𝒇𝒄𝟐𝟖
A l’état limite ultime, elle est égale à :
fbu

Où : 𝛾𝑏 = 1.5 et θ = 1 sont respectivement des coefficients qui tiennent compte de la


sécurité (cas de combinaison fondamentale) et de l’influence de la durée
d’application (cas où t ≥ 24h).

Ainsi 𝝈̅bc = 15 MPa et fbc = 14,17 MPa.

B. Acier
Les différents types d’acier fréquemment utilisés en béton armé sont :

 Acier rond lisse ;


 Acier haute
adhérence ; 
Treillis soudés.

Nous allons utiliser les barres à haute adhérence car celles-ci ont une section
sensiblement circulaire qui présente des nervures suivant le diamètre pour
améliorer l’adhérence entre l’acier et le béton. La nuance d’acier est Fe E 400.

La limite d’élasticité correspondante : e = 500 MPa.

Comme le cas du béton nous avons une combinaison fondamentale donc le


coefficient de
Sécurité est : 𝛄𝐬 = 𝟏. 𝟏𝟓

La contrainte de l’acier c’est le rapport entre la limite d’élasticité et le coefficient


de sécurité :

C. Contrainte de calcul
Les éléments de calcul figurant dans ce devoir sont conformes aux règles
techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé
suivant la méthode des états limites (BAEL 91 modifié 99).
Les calculs justificatifs sont conduits suivant la théorie des états limites. On
distingue les états limites ultimes et les états limites de services.

1. Les états limites ultimes (ELU)


Les Etats Limites Ultimes mettent en jeu la sécurité des biens et des personnes
de façon suprême. Ils correspondent à la limite :

- Soit de l’équilibre statique ;


- Soit de la résistance de l’un des matériaux ; - Soit de la stabilité de la
forme.

2. Les états limitent de service (ELS)


Les Etats Limites de Service sont définis compte tenu des conditions
d’exploitation ou de durabilité. Ils correspondent aux :

- Etats limites de déformation (flèches) ;


- Ouverture des fissures ;
- Vibrations inconfortables pour les usagers.

III.3. CALCULS DES ELEMENTS STRUCTURAUX DE L’OUVRAGE

Sur ce point, nous allons expliquer comment nous sommes

parvenus à pré – dimensionner les éléments qui composent notre structure

notamment :

- Colonne ;
- Poutre ;
- Dalle ;
- Escalier ;
- Semelle de fondation.

III.3.1. Colonne
C’est un élément porteur vertical généralement solliciter en
compression par fois accompagne de flexion. Il a pour rôle de servir d’appui à élément
horizontal tel que la poutre, la dalle1.

III.3.1.1. Pré-dimensionnement

Notre structure comporte 35 Colonnes au total dont 18 au Rez de


chausse et 17 au niveau de l’étage à une hauteur partiel de 3,50, élancement
¿ 50 théoriquement et 35 pratiquuement . La longueur de flambement 0,7.

Lf √ 12
a=  ; Lf = 0,7
λ

a= coté L0 = 3,5 m

3,50m

Lf = longueur de flambement

Lf = 0,7 x 3,5 = 2,45m

λ=¿ Elancement ¿ 50théoriquement


λ=¿Elancement ¿ 35 pratiquement

Lf √ 12
a=  
λ
2,45 √ 12
a= =0,24 m≈ 0,25 m 
35
25

1
https//WWWéditions-eyrolles.com/Dico-BTP/définition.html ?id=2978
25
S=axa
S = 25 x 25 = 625m
Vérification au flambement

Lf
λ= i

i= √ I
S
a4
I = 12
25 x 25 x 25 x 25
I = =32552,083 Cm4
12

i=
√ √ I
S
=
Lf 245
32552,08
625
=7,21Cm

λ= i
=
7,1 = 34,50
¿ 50

Donc notre colonne peut résister au flambement

III.3.1.2. Dimensionnement

Pour dimensionner nous devons maîtrise les paramètres suivants de la formule ci –


dessous :

[
A=
α

1,35 fe]
N u Brfc 28 γ s

a) La détermination de la surface d’influence

Ce dernier est fonction de la colonne la plus chargée de l’ouvrage ; Si=4,00 x 3,50


2
Si=14 m

b) Evaluation des charges permanentes et variables


Partie considerer Calcul Valeur (kg)

Toiture 100 kg/m2x14 1400

Charpente 20 kg/m2x14 280


CHARGE PERMANENTE (G)

Faux plafond 15 kg/m2x14 210

Poutre 0,65 x 0,35 x 8 x 2500 4550

Colonne 0,35 x 0,20 x 7 x 2500 1225

Dalle 0,15 x 1 x 2500 x 14 4900

Mur 8,00 x 0,28x 3,50 x 2200 17248

Carreau 0,04 x 14 x 2200 1232

TOTAL G 31045
CHARGE Effet du vent 90 kg/m2x14 1260
VARIABLE
Surcharge 500 kg/m2x 14 7000
exploitation

TOTAL Q 8260
Nu=1,35 G+1,5 Q 54300,75 kg

Nu = (1,35 x 13797) + (1,5 x 8260)

Nu = 54300,75 kg

c) La section réduite du béton Br


Br=( b−d ) x ( h−d )
Br=( 35−5 ) x (20−5)
2
Br=450 cm

0 , 85
d) α = or β=1+0 , 2 ¿
β
34 , 50
β=1+0 , 2( )²
35
= 1+0,2 0,96
= 1,19
0 , 85 0 , 85
α= = = 0,71
β 1 ,19
En faisant tout ce calcul, nous trouvons les valeurs de :
α =0,71
0.85 × fcj
fc= Or fcj=20 Mpa
1.5
0,85× 20 17
¿ = =11,3 Mpa=113 kg /cm2
1,5 1,5
2
fe=4000 kg/m

A= [ α

1,35 fe]
N u Brfc 28 γ s

A=
[ 0,71

1,35
x
]
31015,95 400 x 113 1,15
4000

A=12,36 cm2

En considérant cette section de la colonne regardant dans les tableaux d’armature


nous trouvons les barres principales de 8 Ø 14.

e) Calcul des armatures transversales

∅i
d imension ∅ i ≥
3
'
∅ i :diametre de l armaturetransversal
'
∅ i :diamètre max de l am long ∅ 12
14
AN ∅ i= =4,66 mm
3

Or il n’y a pas de barre de 4 mm chez nous donc, nous allons prendre


une barre d’acier de diamètre égal à 6mm d’où ∅ L=6 m

III.3.2. POUTRE

Elément porteur horizontal et linéaire faisant partie de l’ossature d’un


plancher de bâtiment ou d’un tablier de pont2.

III.3.2.1 Prédimensionnement

Pour notre structure nous allons utiliser la formule de la poutre


continue et la longueur nous avons pris la portée la plus longue en fonction de la vue
en plan ci haut.

2
https://www.édition-eyrolles.com/Dico-BTP/définition.html?d=7341
L L
Formule ≤h≤
18 14

800 800
≤h≤
15 10

53 ≤ h ≤80

Hauteur (h) = 65 cm

Pour trouver la base nous allons divise la hauteur par 2.

65
b= =32,50 ≈ 35 cm
2

b = 35 cm

65 cm

cm
35

1.2.2. DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRE

1.2.2.1. Descente de charge

a) Poids de mur : hauteur du bâtiment x ép du mur x γ = 3,50 x 0,28 x 1600


Kg/m3 = 1562 Kg

b) Poids propre de la poutre

L x h x b x é ton  : 8,0 x 0,65 x 0,35 x 2500 Kg


= 4550 Kg/m

c) Poids de la Dalle

8,00 m 8,00 m 8,00 m


qu = 1,35 (ep dalle x γb x 1 x 1 ¿+60 kg /m³
= 1,35 (0,1422 x 2500 x 1 x 1 ) + 60

qu = 532,5 Mg/m

 Surface
( B+b) h (4,50+8,00)x 1,75
S1 = =
2 2
S1 = 10,93 m2

( B+b) h (4,50+8,00)x 1,75


S2 = =
2 2
S2 = 10,93 m2

( B+b) h (4,50+8,00)x 1,75


S3 = =
2 2
S3 = 10,93 m2

 Charges

S 1 x qu 10,93 x 532,50
P1 = = = 727,52 kg/m
L1 8

S 2 x qu 10,93 x 532,50
P2 = = = 727, 52 kg/m
L1 8
S 3 x qu 10,93 x 532,50
P3 = = = 727, 52 kg/m
L1 8

Pt1 = poids mur + Ppoutre + Pdalle

= 1562 + 4550 + 727,52

Pt1 = 6839, 52Kg/m


Pt2 = poids mur + Ppoutre + Pdalle

= 1562 + 4550 + 727,52

Pt2 = 6839, 52Kg/m

Pt3 = poids mur + Ppoutre + Pdalle

= 1562 + 4550 + 727,52

Pt1 = 6839, 52Kg/m

Poutre de la coupe du bâtiment


Diagramme de Moment fléchissant

Le diagramme du moment ci – haut, donne les valeurs du moment aux et en travées


suivantes :
- Mmax (aux appuis) = 43772,34 kgm
- Mmax (en travées) = 35018,93 kgm

Diagramme de l’effort tranchant


1.2.2.2. CALCUL DES ARMATURES

a) En travée

b =195 cm

14 cm

d = 79 cm
65 cm
35 cm

L1 L 1
b = bo + +
10 10

800 800
= 35 + +
10 10

b = 195 cm

1° Position de la fibre neutre

y = ∝ .d ∨∝=1,25 ¿)

fc28 = 20 MPa
= 203,8 Kg/cm²

0,85 fc 28 0,85 x 203,8


fbu = = = 115,48 Kg/cm²
γb 1,5

Mu 3501893
µ= =
bd ² fbu 190 x 792 x 115,48

µ = 0,02

∝=1,25 ¿
= 1,25 (1-√ 1−2 x 0,02

∝=0,025

Y = ∝x d
= 0,025 x 79
Y = 1,975 cm
Donc la fibre neutre tombe dans la table de compression de la poutre,
par contre nous calculerons la poutre comme une poutre à section rectangulaire.

2° la section d’armature
Mu
A=
zxσst

Z = d(1-0,4x∝)
= 79 (1-0,4 x 0,02)
Z = 78,36 cm

400
σst= = 347,8 ≈ 3544 kg /cm ²
1,15

3501893
A=
78,36 x 3544

A = 12,60 cm² soit 9HA14

PLAN D’ARMATURE

HA6

9HA14

Aux appuis

1° Position de la fibre neutre

y = ∝ .d ∨∝=1,25 ¿)

fc28 = 20 MPa
= 203,8 Kg/cm²

0,85 fc 28 0,85 x 203,8


fbu = = = 115,48 Kg/cm²
γb 1,5

Mu 4377234
µ= =
bd ² fbu 195 x 792 x 115,48

µ = 0,031

∝=1,25 ¿
= 1,25 (1-√ 1−2 x 0,031

∝=0,039

Y = ∝x d
= 0,039 x 79
Y = 3,081 cm

2° la section d’armature

Mu
A=
zxσst

Z = d(1-0,4x∝)
= 79 (1-0,4 x 0,031)
Z = 78,02 cm

400
σst= = 347,8 ≈ 3544 kg /cm ²
1,15

4377234
A=
78,02 x 3544

A = 15,8 cm² soit 10HA14

PLAN D’ARMATURE

HA6

10HA14
III.3.3. SEMELLE DE FONDATION

Une semelle de fondation est un ouvrage d'infrastructure,


généralement en béton armé, qui reprend les charges d'un organe de structure d'une
construction et qui transmet et répartit ces charges sur le sol (fond de coffre ou niveau
d'assise). On distingue les semelles isolées, que l'on retrouve au droit d'un poteau par
exemple, des semelles filantes généralement situées sous un mur ou un voile.

III.3.3.1. Pré dimensionnement & Dimensionnement

Nous allons utiliser la méthode aux états limites ultime.


P
Nous n’avons que σ sol¿ ∨σ sol¿ 0,3 MPa=3 kg/cm 2
S
P
S¿ σ
sol

66819 ,11 kg
S¿ =22273,03 cm 2
3
Par homothétie des dimensions
A a
=
B b
Avec : A × B :section de la semelle de fondation
a × b :section de la colonne
S= AxB
S
A= , on impose B = 190 cm
B
22273,03
A= =117,22 ≈ 190
190
A=190 cm
 La détermination de la hauteur de la semelle de fondation.

A−a
h≥ +5
4
190−25
h= +5=46,25 ≈50 cm
4
a. Poids de la semelle de fondation : 1×2×0,50×2500kg/m3 =2500 kg

Pt = Poids de la colonne + poids de la semelle = 66819,11 kg+ 2500 kg.


Pt = 69319,11kg.
 Vérification de la stabilité.

- Condition : σ eff <σ adm.

Pt 69319,11kg 69319,11 kg
σ eff = = = = 1,9 kg/cm2¿3 kg/cm2
Ssemelle 190 ×190 36100
Il y a la stabilité dans notre ouvrage avec les dimensions calculées.
Calcul du poids sous la semelle
- Psem = 2 x 1,90 x 0,5 x 2500 = 4750 kg
- P béton de propreté = 2 x 1,90 x 0,10 x 2200 = 836kg
- P terre = (2 x 1,90 x 2 x 1700) + (0,25 x 0,25 x 1,55 x 1700)
12920 + 164,68
Pterre = 13084,68 Kg
PT = 69319,11kg + 4750 + 836+ 13084,68
Pt = 87989,79 kg/m
Détermination des armatures sur la semelle de fondation
P( A−a) fe 400
Aa = or fs= = = 347,8 MPa ≈ 3534 KgCm
8 x h u x fs γs 1,15

87989,79(190−25) 14518315,35
Aa = =
8 x 45 x 3544 1275840
Aa = 11,37 Cm² Soit 10 HA 12
P( B−a)
Ab =
8 x h u x fs

87989,79(190−25) 14518315,35
Ab = =
8 x 45 x 3544 1275840
Ab = 11,37 Cm² Soit 10 HA 12
Plan de ferraillage
10HA12
10HA12
III.3.4. LA DALLE

Ouvrage porteur horizontal en béton armé précontraint, d’épaisseur


faible par rapport à ses autres dimensions, formant un plancher ou un dallage selon le
type d’appuis3.

III.3.4.1. Pré dimensionnement

Pour le pré dimensionnement de la dalle nous avons choisir le


panneau de la dalle le plus grand panneau en fonction de la plan structural ci haut.

-
Lx =3,10

Lx = 4,50

L L
Formule de pré dimensionnement de la dalle ≤e≤
35 25
Or la longueur est inconnue.
Formule de la longueur

L = √ Lx . Ly
L = √ 4,50 x 3,10
= √ 13,95
L = 3,73 m

Pré dimensionnement
L L
≤e≤
35 25

3
https//WWWéditions-eyrolles.com/Dico-BTP/définition.html ?id=2950
373 373
≤e≤
35 25
10,65≤ e ≤ 14,92
e = 15 Cm
III.3.4.2. Dimensionnement

Le dimensionnement de la dalle consiste à donner les armatures à


placer à dalle. Dans le présent travail, nous avons utilisé la méthode de MARCUS qui
consiste à considérer isolement le panneau et à calculer les moments fléchissant
positifs au milieu ainsi que les moments négatifs aux bords du panneau.
Dans notre structure représentée ci – dessous, nous avons 10 panneaux de dalles :

Ly = 3,10 m

Lx = 4,50m
Lx = 5, 30 m
Ly = 4, 50 m
 La descente des charges.

S = 1×1 = 1m²
a. Surcharge d’exploitation : 400 kg/m² ×1 m² = 400 kg/m
b. Pavement : 0,04 m× 1 m² × 2300 kg/m³ = 92 kgm
c. Dalle : ép x 1 x 2500 kg/m³
0,15 m×1 ×2500 kg/m³ = 375 kg/m

Total du poids = 867,7 kg/m


Le rapport Lx et Ly = φ
lx 2,80
φ = = =0,62>0,4 : Ladalle porte dans les deux sens c’est-à-dire la dalle comporte
ly 4,50
deux armatures croisées.

α = 0,00486
β = 0,03295
X = 0,1287
℮ = 0,8713

 La Détermination des moments.

−1 −1
A l’appui : −X = × p l 2x = × 0,1287 ×867 × 4,52=−188,29 kgcm ≈ 18829 Kg /m
12 12
−1 −1
− Y= ep l 2y = ×0,8713 × 867× 2,82=−493,53 kgm≈ 49353 Kg /Cm
12 12
2 2
En travée : −Mx=∝ pl x =0,00486 × 867 x 4,5 = 85,32kgm ≈ 8532 kgcm
− My =βp l2y =0,03295 ×867 × 2,82=223,97 kgm ≈ 22397 Kgcm

 La Détermination des armatures.

Nous devons calculer les armatures dans chaque cas, c’est – à – dire
comme il y a des moments dans chaque partie (aux appuis et en travée).
a) Armature dans les appuis
X 400
- AX= or fs = =347,8 Mpa ≈3544 kg /cm
Zfs 1,15

Z=h(1−0,4 ξ )
ξ=1,25 ¿ Or
X
µ= 2
b . h . fc28
Considérons :
b = 100 cm,
h = ép.=15 cm et
fc = 20Mpa = 113kg/cm2
X 18829
µ= =
b . h . fc28 100 x 152 x 113
2
µ = 0,007
ξ=1,25 ¿
ξ=0,008
Z=h(1−0,4 x 0,008)
Z=15 ¿
Z=14,95
18829
AX= =0,036 cm 2 ≈ 2 HA 10
14,95 x 3544
Vu que la section de la barre est très minimale, nous imposons la section AX=2 ϕ 10
 Armature dans les appuis par rapport (y)

Y
- AY = or
Zfs

Z=h(1−0,4 ξ )
ξ=1,25 ¿

Considérons :
b = 100 cm,
h = ép.=15 cm
fc = 20Mpa = 113kg/cm2
Y
μ= 2
b h fc
49353
μ=
100 x 152 x 113
μ=0,01
ξ=1,25 ¿
ξ=0,01
Z=h(1−0,4 xξ)
= 15(1 – 0,4 x 0,01)
Z=14,94
49353
AY = =1,23 cm2
14,94 x 3544
Vu que la section de la barre est très minimale, nous imposons la section AY =6 ϕ 8
b) Armatures dans la travée (Mx et My)

Moments dans la travée est calculée dans les deux sens :


Mx
- AMx=
Zfs

Z=h(1−0,4 ξ )
ξ=1,25 ¿
X
μ= Considérons
b h 2 fc
b = 100 cm,
h = ép.=15 cm et
fc = 20Mpa = 114kg/cm2
8532
μ= 2
100 x 15 x 114
μ=0,003
ξ=1,25 ¿
ξ=0,003
Z=15(1−0,4 x 0,003)
Z=14,98
8532 2
AMx= =0,16 cm
14,98 x 3544
Vu que la section de la barre est très minimale, nous imposons la section AMx=2 ϕ 10
My
- AMy=
Zfs

Z=h(1−0,4 ξ )
ξ=1,25 ¿
Mx
μ= Considérons
b h 2 fc
b = 100 cm,
h = ép.=15 cm et
fc = 20Mpa = 114kg/cm2
22397
μ=
100 x 152 x 114
μ=0,008
ξ=1,25 ¿
ξ=0,01
Z=15(1−0,4 x 0,01)
Z=14,52
22397
AMy= =0,42 cm2
14,94 x 3544
Vu que la section de la barre est très minimale, nous imposons la section AMx=2 ϕ 10
Synthèse pour les calculs des armatures de dalles dans notre structure :
- Dans le plan X = 2ϕ 10;
- Dans le plan Y = 6ϕ 8;
- Dans le plan Mx =2ϕ 10;
- Dans le plan My = 2ϕ 10

PLAN D’ARMATURE

AsY =6 HA 10/m AsX=2 HA 10 m

lx

AsMx=2 HA 10 /m
AsMy=2 HA 10/m
III.3.5 Escalier
L’escalier est une construction architecturale constituée d'une suite
régulière de marches, les degrés, permettant d'accéder à un étage, de passer d'un
niveau à un autre en montant et descendant. Le terme a pour origine étymologique
« scala », l'« échelle » en latin. Le métier correspondant est celui d'escaliéteur. Par
extension, l'escalier a donné son nom à un escalier, une voie piétonne faite en escalier
III.3.5.1. Pré dimensionnement

g
e
e

La hauteur de contre marche varie de 14,5 à 18,5


Pour notre cas nous avons choisir l’intervalle de 14,5 à 18,5 qui est
17,5Cm
Hauteur d’ouvrage est égale à 3,50m = 350 Cm

1. Hauteur du contre marche


H
Contre marche (n) =
h
350
n= =20 contre marches
17,5

2. Le giron (g)

Nous allons utilisons la formule de Blondel :

2h+g = 60 à 65
(2 x 17,5) + g = 60 à 65
35 + g = 60 à 65

(60+65)
g= −35
2
= 27,5 Cm

Formule de la marche (n’) = n – 1


= 20 – 1
n’= 19 marches
3. L’angle d’inclinaison de la volée

h 17,5
tg∝= =
g 27,5

tan ∝=0,636

Arc tg ∝ = 0,636
∝=32,45 °

4. L’épaisseur de la paillasse (e)

L L
Formule ≤e≤
35 25

h= 17,5

L = ∑g
e

g = 27,5 cm
Nombres de marche est 19 mais pour la première volée est de 10 et
pour la deuxième volée 9 marche.
L = 27,5 x 10
L = 275 cm
L 275 275
Lx = = =
cos α cos 32,45 ° 0,84
Lx = 327 cm
L L 327 327
≤e≤ = ≤e≤
35 25 35 25
9,34 ≤ e ≤ 13,8
e = 14 cm

III.3.5.2. Dimensionnement

La Détermination des armatures à mettre dans la l’escalier.


Considérant les données de pré dimensionnement ; h = 17,5cm, g = 27,5 cm, H = 3,50
m et épaisseur de la paillasse 12 cm.

R
175 cm
275 cm
175
tgα= =0,63
275
α =32,4 °
 La Détermination des moments.
p

l
2
−p l
8
p
l

Déterminons la valeur de la charge répartie p1 est la charge sur la volée et p2 sur le


palier.
hx 2200 2500 xe
p1 = +
2 cos ∝
0,17 x 2200 2500 x 0,12
p1 = +
2 cos 32,4
p1=1042,4 kg/m
p2=ép . de ladalle x 2500+Surcharge
p2=0,12 x 2500+500
p2=985,39 kg/m
2
p l
En encastrement : Mtra= 1 =−1042,4 × ¿ ¿
8
p 2 l2
En travée : Mapp= =985,5 ׿ ¿
12
 La Détermination des armatures.

a. La partie comprimée.

Mtrav
μ= 2
Avec ,
b × h × fc
Men = 98539 kgcm
b = 100 cm
h = 12+17,5 = 29,5 cm
f c = 114 kg/cm2
98539 98539
μ= = =0,01
100 ×29,5 ×114 9920850
2

ξ=1,25 ( 1− √ 1−2 μ ) =0,025


z = h (1-0,4𝜉) = 29,205 cm
Mtr 98539 98539
A s en = = = =2,26 cm2 soit , 5 HA 12
z × fs 29,205 ×2670 77977

b. La partie tendue.

Menc
μ= 2
Avec , M trav =66660 kgcm
b × h × fc
66660 66660
¿ = =0,1
100× 12 ×114 729600
2

ξ=1,25 ¿
y=ξ × h=1,12 cm
z=h ( 1−0,4 ξ )=7,552 cm
Mtrav 66660 66660 2
A s trav= = = =2,2 cm Soit , 4 HA 10
z × fs 7,552 ×2670 20163,84

PLAN DE FERRAILLAGE ESCALIER

4HA10

4HA12/
mmmmmm 
;mmm
CONCLUSION PARTIELLE
Dans la présente partie, il a été question de donner les dimensions de la
section du béton et des armatures ; nous avons pré dimensionné les cinq éléments
structuraux de l’ouvrage (la colonne, la poutre, la dalle, la semelle et l’escalier) et
nous nous sommes permis de dimensionner la colonne, la dalle avec la méthode de
MARCUS, la semelle de la fondation et l’escalier.
Les dimensions du béton trouvées permettront aux éléments
structuraux de travailler en toute quiétude et les dimensions des armatures calculées
faciliteront la bonne résistance de l’ouvrage.

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