Ingénieur Exploitation Hydrocarbures
Ingénieur Exploitation Hydrocarbures
Ingénieur Exploitation Hydrocarbures
Exposé sur :
Préparé par :
PR.Gharib toufik
Année universitaire:
2022/2023
Contents
I. L'exploitation des gisements.........................................................................................3
V. Les sources :............................................................................................................10
VI. Résumer :.................................................................................................................11
Français..........................................................................................................................11
arabic..............................................................................................................................11
anglais............................................................................................................................11
I. L'exploitation des gisements
S'il incombe aux équipes de prospection de trouver des gisements, le rôle de celles qui sont
chargées de la production est d'en tirer le meilleur parti. Essentiellement empirique d'abord,
l'extraction des hydrocarbures, pétrole et gaz naturel, est progressivement devenue une technique
étayée sur des bases scientifiques.
La création du Bureau des mines, avec une section Pétrole, ne date que de 1910. Il faut attendre
1924 pour voir naître le Bureau fédéral de conservation des gisements. Plus tard encore, à partir
de 1927-1930 seulement, on découvre l'importance du gaz dissous dans le pétrole. C'est à ce
moment qu'apparaissent en France, et se répandent rapidement aux États-Unis et dans le reste du
monde, les procédés électriques d'exploration de la paroi des sondages.
En 1937, le Bureau des mines émet les premières recommandations pour les essais des puits à
gaz. Dès lors, le besoin se fait ressentir de créer une nouvelle discipline pour l'étude des
gisements pétrolifères : le reservoir engineering ou étude des gisements, qui conduit aux normes
d'une exploitation rationnelle au niveau technique aussi bien qu'économique. Les méthodes qui
sont mises en jeu progressent d'une façon constante grâce à toutes les innovations scientifiques
dont elles bénéficient et qu'elles engendrent quelquefois. Ainsi les producteurs de pétrole
tendent-ils vers l'un de leurs buts fondamentaux : augmenter les taux d'extraction.
À présent, en effet, on n'extrait guère que 30 p. 100 des quantités de pétrole présentes dans les
gisements. Pour le gaz naturel, au contraire, ce taux moyen est de l'ordre de 90 p. 100.
Augmenter le taux moyen d'extraction pour la production mondiale de 1 à 2 p. 100 serait un
incontestable progrès ; le faire passer de sa valeur actuelle à 45 p. 100 permettrait de disposer de
ressources supplémentaires de l'ordre de 75 milliards de tonnes, soit une quantité comparable aux
réserves extractibles connues (138 milliards de tonnes en 1991). Innovations scientifiques et
techniques, amélioration des méthodes et des matériels mis en jeu permettent de résoudre de
nouveaux problèmes comme ceux de l'extraction des hydrocarbures se trouvant soit à de grandes
profondeurs (plus de 6 500 m), soit dans le sous-sol des mers, ou enfin dans celui des régions
polaires.
Les progrès techniques permettent maintenant de commencer à produire dans des conditions
acceptables les pétroles bruts lourds, c'est-à-dire les hydrocarbures de densité supérieure à 0,9 et
surtout de viscosité dans le gisement supérieure à 100 centipoises. Ces pétroles bruts, très peu
mobiles, peuvent aller jusqu'au stade de bitumes quasi solides. Les quantités connues de pétroles
bruts lourds sont considérables : plus de 300 milliards de tonnes, dont plus de la moitié dans
deux pays, Venezuela et Canada. La part des pétroles bruts lourds dans la production et dans les
réserves récupérables ira donc en augmentant dans les années futures.
Pour constituer un réservoir exploitable, une roche doit présenter deux qualités : offrir
conjointement aux hydrocarbures l'espace nécessaire pour en accueillir un volume suffisant et la
possibilité pour ces fluides de se mouvoir sans perte de charge excessive. En d'autres termes,
cette roche doit être douée de porosité et de perméabilité. Sables et grès plus ou moins grossiers,
calcaires fissurés plus ou moins dolomitisés sont des réserves typiques. Le volume intérieur, soit
intergranulaire, soit matriciel, est toujours occupé à la fois par les hydrocarbures et par de l'eau.
Cette eau interstitielle est minéralisée. Elle est fossile et généralement contemporaine des
hydrocarbures qu'elle accompagne, d'où son qualificatif d'eau « connée ». La roche est
imprégnée par ces fluides, comme l'est une éponge par l'eau. Il n'existe pas de poches.
Un réservoir peut être formé d'une seule couche imprégnée, mais il est souvent constitué de
plusieurs couches qui alternativement le sont ou ne le sont pas. Outre l'eau interstitielle, la
plupart des gisements comportent un ou plusieurs niveaux aquifères. Ces derniers sont dits
ouverts ou fermés suivant qu'ils sont ou non en communication avec des eaux de surface. Ces
eaux peuvent entourer la base du réservoir (eau de bordure) ou être sous-jacentes à ce dernier.
Ces deux dispositions sont souvent présentes simultanément. La partie supérieure de certains
réservoirs pétrolifères comporte une zone imprégnée exclusivement d'hydrocarbure à l'état
gazeux : c'est une calotte de gaz libre. Ce dernier est à distinguer du gaz qui, sous les conditions
de température et de pression du gisement, se dissout dans le pétrole. Le volume de ce gaz
dissous peut, sous les conditions de surface, s'élever à plusieurs centaines de fois le volume du
liquide qui le contient. C'est le gaz « fatal » ou gaz associé à la production.
Un même piège peut contenir plusieurs gisements de natures variées à des profondeurs
différentes. Chaque gisement se distingue par des caractères spécifiques. Il n'est, en la matière,
que cas particuliers. Ce que l'on désigne par « champ » peut comprendre un ou plusieurs
gisements voisins ou superposés situés dans une même entité structurale ou dans un ensemble de
structures qui font l'objet d'un dispositif commun d'exploitation.
Métier de terrain par excellence, le job d’ingénieur pétrolier recouvre de nombreux domaines de
spécialisation : forage et achèvement de puits, gestion de gisements, production, exploitation,
méthodes de récupération secondaires et tertiaires, pipelines.
Notamment, l’ingénieur gisement se livre à la description des réserves de pétrole dans une zone
géographique donnée. Il détermine le nombre de puits, leur nature et leur emplacement ainsi que
le calendrier de forage. Il incombe à l’ingénieur forage de préparer les programmes de recherche
pétrolifère pour creuser le sol en mer (off-shore) ou sur la terre ferme (on-shore), au travers du
suivi de la réalisation du puits et de la menée de tests.
L’ingénieur installations pétrolières conçoit les différentes installations. Une fois le puits foré,
l’ingénieur exploitation est responsable du traitement (séparation du pétrole, du gaz et de l’eau)
et du transport des hydrocarbures.
déceler les réserves de pétrole d'une certaine zone géographique et déterminer le nombre
de puits, leur emplacement (ingénieur gisement)
préparer le programme de forage : où creuser, quel matériel utiliser, combien de puits
sont à réaliser, effectuer des tests (ingénieur forage)
mettre en place les installations nécessaires en fonction du traitement du pétrole
(ingénieur installations pétrolières)
s'assurer de la bonne production et du bon traitement des hydrocarbures (ingénieur
exploitation)
transformer le pétrole en produits pétroliers (ingénieur recherche aval)
contrôler le suivi technique de plusieurs raffineries, trouver les solutions pour améliorer
le rendement et assurer la sécurité des hommes (ingénieur procédés)
2. Devenir Ingénieur pétrolier : Qualités requises
L'ingénieur pétrolier doit posséder plusieurs grandes qualités pour réussir dans ses missions.
Souvent amené à travailler à l'étranger et loin de ses bases, cet ingénieur doit savoir s'adapter à
de nouvelles situations. Sa parfaite maîtrise de l'anglais et son sens de l'adaptation lui permettent
de s'intégrer et de travailler avec des hommes venant du monde entier. Les métiers du pétrole
sont aussi dangereux et nécessitent une grande prudence et le respect des consignes de sécurité.
En plus d'être flexible et mobile, l'ingénieur pétrolier doit avoir cet esprit aventurier nécessaire
pour relever les nouveaux défis technologiques qui s'offrent à lui. Enfin, il possède des capacités
à gérer des équipes et doit toujours rester préoccupé par le respect de l'environnement dans
lequel il travaille.
La majeure partie des emplois pour les ingénieurs pétroliers se trouvent au sein des grands
groupes qui dominent le secteur : Total, BP, Shell? Mais aussi dans les grandes compagnies
pétrolières nationales. Il existe également de nombreux emplois dans les sociétés parapétrolières
comme Schlumberger. C'est à l'étranger que se trouvent les opportunités : Moyen-Orient,
Afrique, Russie? L'ingénieur pétrolier passe de longs mois sur des plates-formes, en mer ou sur
terre. Dans les grands groupes, l'évolution passe par des changements de poste assez réguliers,
tous les trois ou quatre ans, de quoi permettre de grimper rapidement les échelons.
Si les débouchés du métier d'ingénieur pétrolier se trouvent essentiellement au sein des grands
groupes du secteur, les possibilités d'embauche restent bien présentes. Avec des diplômes,
quelques expériences et la volonté de partir hors de ses bases, l'ingénieur pétrolier peut
rapidement espérer intégrer l'un des postes essentiels à la production et au raffinage du pétrole.
L'évolution se fait ensuite assez naturellement.
V. Les sources :
(en) BP Statistical Review of World Energy 2021 - 70th edition [archive] (page 16), [PDF], BP,
juillet 2021
[PDF]Les sables bitumineux du Canada – Perspectives et défis jusqu'en 2015 : mise à jour ,
Office National canadien de l'Énergie.
(en) Production cost and the Canadian oil sands in a lower price environment [archive], IHS
Markit, 17 février 2016.
« Du pétrole d’algues : un processus qui ne prend que quelques minutes » , sur enerzine.com
(consulté le 28 mai 2018).
arabic
، تجريبيًا في البداية. أقصى استفادة منهاs فإن دور المسؤولين عن اإلنتاج هو تحقيق، بينما تقع على عاتق فرق التنقيب مسؤولية العثور على الودائع
يشارك المهندس الميداني في، على وجه الخصوص. والنفط والغاز الطبيعي تدريجيا ً تقنية مدعومة بقواعد علميةsأصبح استخراج الهيدروكربونات
الحفر مسؤولية إعدادs تقع على عاتق مهندس. وموقعها وكذلك جدول الحفرs يحدد عدد اآلبار وطبيعتها. النفط في منطقة جغرافية معينةsوصف احتياطيات
من خالل مراقبة إنشاء البئر وإجراء االختبارات، عن النفط لحفر األرض في البحر أو البرsبرامج التنقيب
anglais
While it is the responsibility of prospecting teams to find deposits, the role of those in charge of
production is to make the most of them. Essentially empirical at first, the extraction of
hydrocarbons, petroleum and natural gas, has gradually become a technique supported by
scientific bases. In particular, the field engineer engages in the description of the oil reserves in a
given geographical area. It determines the number of wells, their nature and location as well as
the drilling schedule. It is the responsibility of the drilling engineer to prepare oil exploration
programs for digging the ground at sea or on land, through monitoring the construction of the
well and conducting tests.