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Théorie Économique Contemporaine (Chapitre 1)

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Établie par Omar Ben Lamine

Théorie économique contemporaine


Introduction
Après l'observation économique, qui se propose de « décrire les faits et les méthodes », les économistes
doivent « organiser les faits de manière à faire paraître les uniformités et les régularités qui caractérisent les
comportements humains ». L'économiste français Raymond Barre définissait la théorie économique comme
la seconde étape de la mise en œuvre de cette discipline.
Ce cours a pour objectif de permettre à l’étudiant :
• de discuter les enjeux économiques contemporains (la mondialisation ; la libéralisation ;…)
• de comprendre les grands principes et mécanismes qui régissent le fonctionnement de
l’économie contemporaine aux niveaux régional, national et mondial.
• de présenter les caractéristiques principales d’une économie de marché (offre, demande,
etc.).
• d’étudier les dispositifs formels et informels qui influencent l’évolution économique d’une
société.
• De Définir et expliquer les principaux concepts macro et micro-économiques (production,
consommation, cycle, prix, monnaie, emploi, intérêt, etc.).
On va présenter une série chronologique des faits et des évènements, qui jouent un rôle primordial dans la
naissance de la science économique (économie politique moderne), et qui montrent le rôle important de
l’économie dans la vie quotidienne et dans l’histoire de l’humanité.
16éme siècle

21éme siècle
La révolution La révolution La révolution La crise 1929 La 2em guerre Les 30 années La crise des
culturelle industrielle 1 industrielle 2 mondiale glorieuses années 70

L’église La machine à L’automobile La surproduction Le déclin de la L’efficacité des Le choc pétrolier


Les physiocrates vapeur L’électricité Le chômage grand bretagne politiques Le chômage
La modernité L’impérialisme La chimie La perturbation Le pertes en vies keynésienne L’inflation
La libéralisation Le pétrole de la loi de humaines Le bien-être La stagnation
débouché Le potentiel mondiale La stagflation
économique Le développement Crise monétaire
partiellement technologique Crise macroéco
détruit
Le NOEM

Les Raisons de la repense de l’économie mondiale après 1974 :

• La crise de l’état providence (chômage au lieu de travail/inflation au lieu de stabilité des prix/la
stagnation au lieu du la croissance)
• La conscience écologique (développement durable/La RSE)
• La mondialisation (production: DIT-DIPP/financière: domination de la sphère financière sur le
réel)
• La société de la connaissance (une société dans laquelle se généralise la diffusion et l'usage
d'informations)
• La subsidiarité de l’état (supranational/national/infranational)/économie hiérarchisé/ Glocalisation.
• L’Etat devenue plus petit que les grands problèmes et devenue plus grand que les petits problèmes.

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Établie par Omar Ben Lamine

Les écoles de la pensée économiques


avant 1974
L’économie politique en tant que science, c’est une science moderne basée sur la raison les calculs et
l’expérience. Puisqu’elle a des propriétés sacrées contre la religieuse est les idées admirables aléatoirement
(par exemple les coutumes, les mœurs). Il se caractérise par l’objectivité, c’est le pouvoir d’analyser et
d’observer ce qui se passe dans la réalité dans laquelle nous vivons. Elle a des propres lois objectives très
indépendantes de ceux qui les constituent.
L’économie politique moderne (ou bien la science économique) est principalement liée à la naissance de la
modernité, c’est l’ouverture sur les nouvelles cultures qu’ont développé cette science qu’est basée sur deux
principes :

Le rationalisme L’humanisme
Le rationalisme est, en philosophie des C’est une doctrine qui pose la raison
sciences, une conception selon laquelle les discursive comme seule source possible de
connaissances découlent de l’exercice de la toute connaissance réelle. Bref il s’agit
raison, si celle-ci est utilisée avec méthode. d’une attitude intellectuelle caractérisés par
R. Descartes (1596-1650) considère par la confiance en Raison.
exemple que la conduite logique de la pensée Autrement dit, le réel ne serait connaissable
permet de déduire des propositions vraies à qu'en vertu d'une explication par la raison
partir de connaissances à priori qui ont la force déterminante, suffisante et nécessaire. Ainsi,
de l’évidence. Le rationalisme s’oppose donc le rationalisme s'entend de toute doctrine qui
à la fois à l’empirisme et à l’irrationalisme. attribue à la seule raison humaine la capacité
de connaître et d'établir la vérité.

Dans ce contexte la pensée classique va se constituer, ce sont les pionniers de la science économique il
vont se poursuivre par les néoclassiques avec un approfondissement jusqu'à la crise de 1929 qui va
perturber la logique traditionnelle par un appel à l’intervention de l’Etat et une annulation des
mécanismes de marché.

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Établie par Omar Ben Lamine

Le courant libéral
Le libéralisme économique : C’est l'application des principes du libéralisme à la sphère économique.
Cette école de pensée, dont la dénomination est associée au siècle des Lumières, estime que les libertés
économiques (libre-échange, liberté d'entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.)
sont nécessaires au bon fonctionnement de l'économie et que l'intervention de l'État doit y être aussi
limitée que possible. le libéralisme économique est l'application au domaine économique des principes
fondateurs du libéralisme : liberté, responsabilité, propriété. Ils contestent à la fois la légitimité et
l’efficacité de l’action étendue de l’État, et, selon les doctrines, demandent la limitation plus ou moins
grande voire totale de ses actions dans le champ de l'économie. Ils considèrent notamment que la puissance
publique n'a ni la légitimité, ni l'information nécessaire pour prétendre savoir mieux que les consommateurs
ce qu'ils peuvent ou doivent consommer ou pour prétendre savoir mieux que les producteurs ce qu'ils
peuvent ou doivent produire.

L’école classique
Le libéralisme économique « classique » s’est constitué en théorie aux XVIIe et XVIIIe siècles, sous
l’influence des philosophes du siècle des Lumières. Il consiste essentiellement en l’application aux actes
économiques des principes philosophiques et politiques libéraux, qui découlent de la primauté de la liberté
individuelle sur toutes les formes de pouvoir.

La pensée de l'école classique se fonde sur une observation de la société industrielle qui naît lorsque ses
premiers auteurs (Condillac, Smith, Turgot) commencent à théoriser et conceptualiser le fonctionnement
de l'économie. Ils cherchent donc avant tout à expliquer les phénomènes de croissance, de développement
et de répartition des richesses entre les différentes classes sociales.

Principe

Le Division Sociale La Main Invisible La non- La loi de La non inter-


du Travail transcendance débouché vention de l’État
Pour Adam Smith les À l’instar, les actes Plus généralement, ils Fondé par J. B. SAY, le que l’Etat n’a pas le droit
individus s’harmonisent économiques se affirment que la libéralisme économique d’intervenir dans
sur une base économique traduisent par une meilleure façon de va être vulgarisé par l’économie, leur rôle
et non par un contrat harmonisation des maximiser la richesse de cette loi de Say de primordial c’est
social) ; avec cette intérêts individuels qui tous est de laisser chacun débouchés « l’offre crée d’assurer un certain
liberté les individus se font essentiellement agir à sa guise selon ses sa propre demande », nombre de services (les
mettent en commun leur dans un marché selon le moyens. Ce principe autorise à exposer que le fonctions régaliennes)
talent chacun se principe de l’équilibre signifié que les agents marché et contre les risques
spécialise dans le entre l’offre et la prennent les décisions autorégulateur, il n’a pas extérieurs. C’est l’ère de
domaine où il est mieux. demande. Cette sans référence à d’autre d’une possibilité de la l’Etat gendarme.
C’est la division sociale convention de l’intérêt agents ou aux lois. crise ou chômage
de travail qui devient à individuel s’opère sur la involontaire.
ses yeux le principe base d’une main .
fondateur de la société. invisible. .

L’école néoclassique
L'Ecole néoclassique, née dans les années 1870, regroupe des économistes rattachés au courant
marginaliste. Ses théories sont en grande partie encore dominantes aujourd'hui et elles se basent sur les
notions d'utilité marginale et d'équilibre du marché et sur une conception de l'individu en tant qu'Homo
œconomicus. (L'homme économique est considéré comme rationnel et maximisateur.)

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Établie par Omar Ben Lamine

Léon Walras, dans ses Éléments d'économie politique pure (1874), tentera ainsi de démontrer que la
flexibilité des prix, associée à celle des quantités offertes et demandées, conduit nécessairement à un
équilibre général. Alors que Walras pensait ainsi avoir montré la possibilité d'un tel équilibre.
Pareto cherchera à établir qu'un tel équilibre est « optimal », au sens où « il n'est pas possible d'augmenter
l'utilité d'un individu sans dégrader celle d'au moins un autre individu » (on parle d'« optimalité »).

Ils ont dans la même logique que les classiques, ils ont confirmé le principe de l’automaticité de l’équilibre
qui essai de montré que légalisation entre l’offre et la demande donne lieu à un phénomène de plein
d’emploi. Et les phénomènes économiques peuvent et doivent être étudiés à l’aide des mêmes méthodes
que les phénomènes physiques. Et les agents sont rationnels, leurs préférences peuvent être identifiées et
quantifiées. Les agents cherchent à maximiser l'utilité des biens consommés, tandis que les entreprises
cherchent à maximiser leur profit. Et les agents agissent chacun indépendamment, à partir d’une
information complète et pertinente.

Principe

Déterminant de la L’individualisme La concurrence L’équilibre La neutralité de la


valeur méthodologique pure et parfaite générale monnaie

Les néoclassiques L’individualisme La concurrence pure est Désigne l’équilibre qui Les néoclassiques
rompent avec l'école méthodologique est une parfaite correspond à une s’établit sur un marché considèrent donc que la
classique sur la question posture épistémologique structure de marché de concurrence pure et monnaie, en tant que
de la détermination de la qui consiste à prendre théorisée au XIXème parfaite. Il résulte de la simple « voile », a pour
valeur. Elle ne provient pour point de départ les siècle par les confrontation de l’offre unique de fonction de
pas du travail nécessaire comportements économistes et de la demande du fluidifier les échanges ;
à la production du bien, individuels et à néoclassiques. Cette marché. L’équilibre le volume en circulation
mais sur l'utilité que le considérer que le structure, soumise à des résulte de la flexibilité n'a pas d'effet sur les
bien procure (la valeur fonctionnement global conditions ou hypothèses des prix et correspond à variables réelles, comme
que le consommateur lui de l’économie résulte de très strictes, permettrait une situation où, pour un le revenu réel (le revenu
attribue pour atteindre sa l’agrégation de ces d'atteindre un équilibre niveau de prix (le prix nominal moins
fin grâce à lui). comportements des prix et des quantités d’équilibre), il y a égalité l'inflation),
individuels. sur tous les marchés. entre les quantités l’investissement,
offertes et demandées. l’épargne, etc.

Les caractéristiques de marché libérale « l’atomicité, la fluidité (l’absence des barrières), la


transparence (l’information parfaite), la libre mobilité des facteurs de production, l’homogénéité des
produites, la neutralité de la monnaie, le temps spontané et en fin les ajustements se fait par les prix».

La crise de Surproduction
La Grande Dépression ou « crise économique des années 1930 », est une longue phase de crise
économique et de récession qui frappe l'économie mondiale à partir du krach boursier américain de
1929 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale

Précédée par la puissante expansion des années 1920, c'est la plus importante dépression économique
du XXe siècle. Elle a été accompagnée d'une forte déflation et d'une explosion du chômage et a poussé
les autorités à une profonde réforme des marchés financiers.

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Établie par Omar Ben Lamine

Le courant keynésien
Le keynésianisme est à la fois une école de pensée économique fondée par l'économiste britannique John
Maynard Keynes, et le nom générique donné aux différentes écoles de pensées postérieures affiliées au
keynésianisme. La thèse centrale des keynésianismes est que les marchés laissés à eux-mêmes ne
conduisent pas nécessairement à l'optimum économique, et que l'État a un rôle à jouer dans le domaine
économique pour pallier les défaillances des marchés.

L’analyse keynésienne née directement après la crise de 1929 et plus précisément envers les années 30, ils
ont une conception très différente par rapport aux approches précédentes, ce la montrait à travers la
perturbation de la loi de débouché qui avait traduit par une crise de la surproduction c’est la crise de 1929.
Cette crise est caractérisée par l’élévation de l’offre au profit d’un abaissement de la demande ainsi, la
diminution des salaires nominaux et le chômage massif. Cette crise justifiée que le principe de
l’automaticité est incapable. Et donc ce n’est pas la peine de faire confiance aux mécanismes de marché
pour rétablir spontanément l’équilibre, Sur la base de cet événement Keynes va critiquer l’ensemble des
hypothèses Des Néoclassique et parmi lesquelles on trouve :

Le passage de la la neutralité de la l’équilibre des prix L’équilibre générale


microéconomie à la monnaie
macroéconomie

Pour les NC ce qui est ce passe au Pour les Néoclassique, la Dans certains marché les prix sont Pour les NC s’il y a un équilibre des
niveau micro c’est la même chose monnaie est neutre et (rigides) # (flexible) ces ajustements marchés il y a automatiquement un
qui ce passe au niveau macro, la instantanée c.-à-d. La sont plutôt lents et imparfaits .la équilibre de plein d’emploi accompagné
somme des comportements monnaie ne sert qu’à réaliser présence de la rigidité selon eux est avec un chômage volontaire, ce qui veut
individuels a une incidence sur les les transactions, il s’occupe à essentielle pour expliquer les effets dire qu’il n’a pas de crise ni de chômage
variables économiques et que la analyser l’économie en terme réels de la demande dans le cycle de ni des déséquilibres. Or, pour Keynes
baisse des salaires peut conduire réel, Or pour Keynes on est en production ainsi l’emploi n’est pas l’équilibre de marché n’implique pas
les entrepreneurs à embaucher présence d’une économie déterminer par le salaire réel il y a un l’équilibre de plein d’emploi, on peut
et lutter contre le chômage, mais monétaire de production, le autre facteur qui détermine l’emploi avoir un équilibre de sous-emploi avec
au niveau macroéconomique elle rôle de la monnaie ne se limite c’est la demande effective. En effet, un équilibre des marchés, le sous-
entraine la chute de la pas dans les transactions et les c’est le revenu national qui emploi désigne que toute la population
consommation alors cela va échanges mais, la monnaie détermine la demande globale et par n’est pas occupée au moins 97%. Car
conduire les entreprises à moins peut être thésaurisée en vue conséquence le niveau de la Tout simplement les variables qui
produire et finalement la de détenir des « encaisses de production et de l’emploi. contre les commande l’équilibre de marché sont
production va baisser avec un précaution » (pour faire face Néoclassique qui dits que l’équilibre indépendant de celle qui commande la
impact négative sur l’emploi et donc aux aléas de la vie), ou « de marché ne peut pas se réaliser population active. Chez Keynes,
la crise. spéculation » (pour réaliser qu’avec la variation des prix c.à.d. l’équilibre de marché de b/s est unique
des profits rapides. Keynes a les prix sont flexibles à la hausse et il dépend de 3 mécanisme principale (la
Bref la pensée avant 1929 n’a cru introduit dans son analyse la à la baisse et leur ajustement et plus proportion à consommer, la proportion
pas de la séparation entre les deux question de temps c.-à-d. on moins rapide. À titre d’exemple ‘s’il à investir et la préférence pour la
niveaux (macroéconomique et micro peut cadrer la monnaie entre y a un déséquilibre au niveau de liquidité), c.-à-d. le besoin de
économique) alors que Keynes a deux instant t0 et t1. marché de travail il suffit de baisser financement qui se détermine par le taux
montré l’inverse (il ne faut pas la condition de bouclage est les salaires des travailleurs pour d’intérêt pour regarder la profitabilité
confondre entre les deux niveaux, d’anticiper la demande (c’est embaucher les autres chômeurs , c’est « l’efficacité marginal de capital »
chaque niveau est ses mécanismes). la demande effective, qu’est la dans un autre exemple : quand un si ces trois éléments sont stable la
demande prévue par les chefs produit est rare dans le marché des production de l’équilibre est stable. Or
des entreprises lorsqu’ils biens et services, il devient cher, les la production de plein d’emploi peut
décident d’investir et consommateurs en consomment être différent de la production
éventuellement d’embaucher moins et les producteurs sont incités d’équilibre ,car la production de plein
des salaries supplémentaire. à en produire davantage, Au-delà de d’emploi c’est une fonction d’autre
ce principe l’offre et la demande facteur et non pas uniquement les prix,
s’équilibrent automatiquement tel que le facteur démographique et
grâce à la flexibilité des prix. institutionnel qui détermine la
population active et le facteur
économique et technologique qui
déterminent la technique de production.

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Établie par Omar Ben Lamine

Les mesures keynésiennes pour résoudre les problèmes issus la crise de 1929 :

La politique de déficit La politique La politique sociale


budgétaire monétaire
l’Etat est le seul qui peut Vise l’augmentation de la Vise à réduire les inégalités
augmenter les dépenses masse monétaire en sociales afin de créer une
pendent la crise car les autres circulation dans l’économie, stabilité sociale, quelque fois
agents économiques ont l’accroissement de l’offre de ces inégalités sont acceptable
tendance à réduire les leur, la monnaie a pour but de ils peuvent créer un
cette augmentation ne doit faire baisser les taux dynamique économique
pas se justifier par des d’intérêt, c’est la continuité tournant, mais dans un
prélèvements fiscaux ce de la politique budgétaire certain seuil ce mécanisme
principe se fonctionne de la pour stimuler quelque sorte est devenu dangereux, cette
manière suivent augmenter la consommation et les politique va se traduire par
les dépenses sans accroitre investissements. l’élévation des revenus des
les recettes, cette politique a classes démunies pour
pour but ultime c’est de booster plus leurs
stimuler et relancer la consommations car leur
demande. proportion moyenne à
consommer est très élevé.

En concluant, L’histoire avant 1974 est très riche par les bouleversements multiples qui frappent les
économies mondiales, chaque approche cherche à trouver la solution noyaux pour faire face à ces
perturbations, alors ; est ce que l’analyse keynésienne va être valable avec le temps ? Dans quelle mesure
la politique keynésienne est le seul politique adapté contre l’évolution de la société ? Quelle sont les
principaux problèmes affrontés par l’analyse keynésienne ?

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