Gestion D'entrepot 1&2
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SUPPORT DE COURS DE GESTION DES ENTREPOTS
CONCLUSION GÉNÉRALE
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SUPPORT DE COURS DE GESTION DES ENTREPOTS
INTRODUCTION GENERALE
Les entrepôts modernes abritent des fonctions de plus en plus complexes. Les
critères de cette complexité sont multiples. On peut évoquer ici le volume du stock à
entreposer pour décrire un magasin ou encore sa surface ; mais il existe de très vastes
entrepôts à la fois simples à concevoir et à gérer car les références qu’ils accueillent sont
peu nombreuses et de dimensions homogènes, produits de grande consommation, boisons ou
lessives par exemple.
Au-delà du volume des stocks, les difficultés de gestion des entrepôts proviennent des
hétérogénéités des données logistiques : type de conditionnement et dimensions, statut et
mode d’expédition… d’autres facteurs importants de la complication de la gestion des
entrepôts sont liés d’une part au grand nombre de ligne de produit par commande et aux
exigences particulières de préparation d’autre part. La complexité globale d’un magasin est la
somme de toutes ces exigences.
Ce cours a dont comme objectif global d’aborder l’ensemble de ces points.
Cependant, un très grand nombre de personnes s’interrogent sur le caractère inopportun de
la conception des magasins alors que la tendance actuelle parle désormais des modèles de
gestion « zéro stock » et de « juste à temps ». Plusieurs réponses peuvent être proposées à
cette objection. Tout d’abord c’est dans le pays inventeur de ce concept, le Japon, que l’on
rencontre le plus grand nombre de magasins automatiques. Ensuite quand la mise en
pratique d’un dogme a été excessive, le retour du balancier suit toujours, et ce retour
s’annonce. Par ailleurs, il existe et il existera longtemps des stocks de précaution ou des
stocks donc la vocation spéculative est avouée et ces stocks ont besoin d’entrepôts.
Enfin, et c’est l’argument essentiel, la meilleure façon de réduire le coût d’un stock
est de bien le gérer. Or le magasin reste le meilleur et le principal outil de gestion de
stock. Le cours sur la gestion des entrepôts et manutention souhaite guider les étudiants en
tant que future responsables de magasin dans le processus d’installation et d’organisation
des espaces d’entreposages. Il décrit l’ensemble des fonctions de stockage dans une
démarche logique et analytique ainsi que les grandes familles de solutions disponibles. Il
s’articule autour du programme ci-dessus.
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Cette approche ne voit dans l’entrepôt qu’un « lieu banal » structuré par un ensemble
de fonctions accolées (juxtaposées) dont l’objectif est de livrer une zone de chalandise
donnée. Cette définition conçoit l’entrepôt comme une « boîte noire » : décrit sa forme,
les flux informationnels et matériels qu’elle perçoit sans ouvrir la boîte pour en
décrire le contenu.
Cependant, cette approche nous permet de connaître la nature et le rôle de
l’entrepôt. L’objet de cette section est de définir le concept d’entrepôt et mettre en évidence
le modèle de circulation des flux selon l’approche traditionnelle.
1.1 Définition et rôle de l’entrepôt
On parle d’entrepôt, de magasin, de plateforme sans être toujours capable de
distinguer ces notions. Si la confusion est souvent faite, c’est parce qu’il n’existe pas un
système de stockage dédié à une seule typologie d’activité. La majorité des zones de stockage
jouent en même temps le rôle de plateforme et d’entrepôt.
1.1.1. Définition de l’entrepôt ou magasin
On désigne sous le terme de magasinage toutes les activités qui gravitent autour du
magasin et entrepôt de stockage des biens. Ces activités concernent à la fois le stockage d’un
ensemble de produits et la gestion des mouvements de ces produits. Il est donc indispensable de
rentabiliser au mieux ces fonctions dans un environnement économique où la notion de
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compétitivité revêt une importance essentielle. « L’entrepôt » se désignerait alors comme étant
un lieu couvert ou non couvert construit et utilisé pour recevoir, stocker et manutentionner
divers types de marchandises pour une période plus ou moins longue.
a) Le schéma classique
Ce schéma consiste à approvisionner les pièces auprès des fournisseurs (ou à livrer les
produits aux clients) directement dans les usines ou sur ce que l’on appelle stock déporté.
L’utilisation de ce type de schéma se justifie dans deux cas :
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Soit le client n’a pas la capacité de stockage nécessaire et doit soustraire des
mètres carrés à un logisticien. Dans ce cas, il entrepose sa marchandise hors de ses
propres installations. Il peut choisir de conserver son stock chez son fournisseur et
ne le récupérer au fur et à mesure en fonction de ses besoins (rythme de la
demande sur le marché ou alors le rythme de consommation de la matière à
l’usine).
Soit un même stock déporté alimente plusieurs usines situées dans les zones
géographiquement différentes. Dans ce cas, on décide de conserver les stocks dans
un endroit au centre des lieux à irriguer.
ENTREPOTS
(Stock déporté)
Fournisseur 1
Fournisseur 3
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Il apparaît donc à ce niveau que l’entrepôt n’est pas un simple lieu banal de stockage
et de déstockage de marchandises. Mais un élément stratégique qui apporte de la valeur
ajoutée à la marchandise.
1.2 Organisation de l’entrepôt selon l’approche traditionnelle
Le déroulement du processus de gestion des entreprises dans l’approche traditionnelle
induit les opérations suivantes
-Arrivée des marchandises du fournisseur chez le client.
- La réception de la marchandise
- Le contrôle de marchandise
- La mise en stock des produits
- Le renseignement des bases de données sur les approvisionnements
- Passation de commande du client.
- Réception des ordres des commandes du client chez le fournisseur.
- La préparation des commandes
- Le conditionnement et emballages
- L’allotissement des commandes
- Contrôle des expéditions
- Actualisation des bases de données sur l’exécution des expéditions
A ces fonctions, peuvent s’adjoindre des tâches physiques à savoir le marquage,
l’étiquetage, le reconditionnement, la gestion des garanties de marchandises.
Les tâches administratives liées aux inventaires. Les activités de tenue de stocks,
gestion de ressources humaine et matérielle, le traitement et le recyclage des déchets.
On admettra cependant que cette approche a une vue essentiellement fonctionnaliste et
a toutes les chances de déboucher sur une impossibilité de pilotage et d’affectation des
ressources sans trop de discernement en réaction à la conjoncture.
Schéma des flux de l’organisation de l’activité de l’entrepôt selon l’approche
traditionnelle.
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Dans cette approche, l’entrepôt est conçu comme une entité qui vit et agit. L’on cesse
de percevoir l’entrepôt comme une boîte noire et l’ouvrant, on découvre qu’il est composé
d’un système articulé autour d’un ensemble de fonction. Nous allons dans un premier temps
caractériser le fonctionnement de l’entrepôt vu sur cet angle. Et par la suite, nous allons
analyser le modèle de pilotage d’un tel dispositif.
Axe organisation
Qui intègre l’articulation entre le couple commande/client et le couple produit/service
que l’on doit réaliser. Elle induit la question du style d’action dans lequel se trouve l’entrepôt
ou celui qu’il entend créer.
Figure 5 : présente les différentes variables qui agissent sur l’activité de l’entrepôt
Variable d’entrées
Variable de résultats
Variable d’action
Objectif Coût
s
Contrainte Services
s
Variable de sorties
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Variable d’entrées
Variable d’entrées
Objectif Coût
Organisation = process
s
ion
e résultats
Variable d
Matérielles Informationnelles
Variable de sorties
Le schéma 2 : présente les données qui vont caractériser le fonctionnement d’un entrepôt.
CONCLUSION
Ces points doivent être considérés dans le choix de l’organisation de l’entrepôt à
savoir :
- Le type de produit : on comprend aisément que stocker un produit liquide est
différent du stockage d’un produit solide et à l’intérieur des produits solides
stocker un produit périssable est plus exigeant que stocker un produit durable.
- La valeur du produit, le stockage d’un produit est largement influencé par sa
structure de coût, sa qualité et son image sur le marché.
- Flux d’approvisionnement et espace de distribution selon qu’un produit aura ses
origines à l’intérieur du Cameroun dans la zone CEMAC ou à l’outre-mer ; la
question du lieu d’arrivée (port, aéroport, route) et la distance moyenne avec les
différents clients ou fournisseurs déterminera la question du lieu de détention du
stock central.
- Arbitrage entre faire et faire-faire : il s’agit de décider si la prestation va être
exécutée à l’interne ou si l’on va la confier à un sous traitant. Selon la taille de
l’activité et l’exigence accumulée, le savoir-faire des prestataires donnera lieu à un
certain type de solution.
- Les possibilités et l’intérêt de l’immobilier : il s’agit de répondre à la question de
sécurité
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- La prise en compte de tous ces éléments : elle va nous conduire à la définition d’un
modèle de conception et d’organisation de l’entrepôt.
CHAPITRE II :
CONCEPTION D’UN MODELE ORGANISATION DE
L’ENTREPOT
On désigne sous le terme de magasinage toutes les activités qui gravitent autour du
magasin et entrepôt de stockage des biens. Ces activités concernent à la fois le stockage d’un
ensemble de produits et la gestion des mouvements de ces produits. Il est donc indispensable
de rentabiliser au mieux ces fonctions dans un environnement économique où la notion de
compétitivité revêt une importance essentielle. « L’entrepôt » se désignerait alors comme
étant un lieu couvert ou non construit et utilisé pour recevoir, stocker et manutentionner divers
types de marchandises pour une période plus ou moins longue. Dans cette définition, il
apparaît que le stockage est la partie la plus visible et la mieux connue du magasinage.
L’analyse de ce volet de la conception d’un entrepôt nous permet d’examiner plusieurs types
de stockage.
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réaliser les piles de charges unitaires. La disposition de ces piles sera différente suivant les
impératifs particuliers à chaque activité. Elle varie selon que l’on stocke un produit en grande
quantité ou plusieurs produits en petites quantités, selon qu’il s’agit des produits en cours de
fabrication ou des produits finis en attente d’expédition.
Le stockage de masse est à la fois plus économique et offre une meilleure utilisation
du volume de l’entrepôt (magasin de stockage de cacao, stockage de la farine, du riz en sac,
casier de bière). En revanche, il pénalise l’accessibilité des produits et n’est possible que dans
la mesure où les charges sont uniformes et gerbables c'est-à-dire superposer les unes sur les
autres sans que ces dernières ne se cassent.
De manière générale, ce type de stockage est le plus pratique et est plus facile quand le
produit est stocké en grande quantité sur des périodes courtes et quand ils ne doivent pas
respecter la loi FIFO.
Quand un produit est stocké en grande quantité, le stockage par casier est peu
intéressant car une allée de gerbage ne désert que deux allées de charges et l’avantage
d’accessibilité n’est pas exploité ; inversement l’occupation du volume est très faible.
Le stockage dit par accumulation permet de constituer les travées non seulement en
plusieurs niveaux en hauteur mais plusieurs palettes accumulées les unes devant les autres.
L’utilisation de la surface disponible est ainsi considérablement augmentée et le problème
d’écrasement des charges que l’on rencontrait dans le stockage de masse est supprimé.
Théoriquement, cette solution permet des stockages très compacts. Un couloir ne peut
accueillir que des palettes de la même référence et du même lot. Car, l’accès à une référence
particulière dans un tel équipement nécessiterait en effet le déstockage de toutes les palettes
situées entre la palette recherchée et l’extrémité du couloir, et par conséquent conduirait à un
temps opératoire inacceptable.
Ce mode de stockage ne convient que pour un faible nombre de références, des lots
importants et des taux de rotation très élevés faute de quoi le taux d’occupation réellement
observé devient particulièrement médiocre.
Les équipements utilisés à cet effet sont appelés :
« drive in » si les couloirs sont en impasse et dans ce cas, l’exploitation se fait en
LIFO ;
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« drive through » si les couloirs sont traversant et dans ce cas, l’exploitation se fait
FIFO.
1.3 Le stockage par rack ou par rayonnage
C’est la méthode la plus courante car toutes les palettes sont d’un accès facile et tous
les investissements demandés restent relativement faibles. Selon que l’on utilise les chariots
frontaux, les chariots à mats rétractables et les chariots à fourches tridimensionnelles ;
l’utilisation du volume à grande hauteur permet de rentabiliser la surface du sol. Le clavier à
palettes classique se compose d’échelles verticales qui supportent les charges et sur lesquels
viennent se fixer deux longerons horizontaux. La longueur d’une travée est égale à la
dimension d’une palette multipliée par le nombre de palette plus le jeu de manœuvre,
nécessaire ou espace de sécurité. La travée est l’ensemble composé d’un compartiment qui
compose un rack.
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manuellement par les magasiniers qui ont à tourner un volant ou une manivelle. Ce genre
d’équipement est particulièrement adapté au stockage d’archives vivantes ou à l’équipement
des zones de bibliothèques réservées aux ouvrages qui tournent peu.
Comme nous l’avons dit ci-dessus, la fonction d’un entrepôt est de recevoir les
produits en lots importants de les stocker pour les sortir en petit lot groupé correspondant aux
commandes reçues. La construction d’un entrepôt tient compte des différentes stratégies de
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Planning prévisionnel
Phase 2
d’activités (J)
Bon de livraison par palette
Phase 3 Présentation du Bordereau récapitulatif
camion Bon de transport
Phase 4 Emargement
Phase 5 Déchargement du Remplissage
camion document
de travail
Contrôle quantitatif
Phase 6 (feuille de travail)
Dispatching suivant la
nature de produit
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l’activité totale de l’entreprise. Généralement, ces références ne dépassent pas 20% des
références des produits qu’on gère dans le magasin.
Cette conception est largement influencée par la stratégie de distribution physique des
produits de l’entreprise. Le problème soulevé par l’analyse ABC est le suivant :
On analyse une seule donnée à la fois et le modèle manque de sensibilité en ce sens
qu’on peut choisir la classe A qui représente le niveau de sollicitation de ce produit au même
moment, les produits de classe B exigent plus de préparation de commandes que celles de la
première classe. Il n’est pas conseillé de créer un modèle d’organisation sur la base d’une
seule donnée.
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Elle permet de définir les classes de produits dont les comportements sont homogènes.
Pour ce faire, elles s’appuient sur une représentation de la corrélation quantité sortie sur une
donnée de temps et quantité en stock sur ce même laps de temps. Pour réaliser cette analyse,
on travaille sur chacune des références.
Pour définir le mode de stockage en relation avec les techniques de préparations des
commandes. L’analyse croisée stocks/sorties assure la cohérence et l’optimisation
économique du système. Elle prend appuie sur l’un de deux modalités d’organisation de
l’entrepôt.
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Ok
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Véhicule de transport
Déchargement – manutention
Réception
Recours fournisseur
Contrôle Contrat de vente
Qualitatif & quantitatif
OK Recours transporteur
Contrat de transport
Mise en stock
Changement de conditionnement
Transit simple (passage à quai
Stockage
Gestion – présentation et ………….
Contrôle Correction
OK Problème
Expédition ………..
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Deux axes peuvent être empruntés qui détermineront le caractère du plan d’action.
1. Soit on privilégie l’organisation interne et l’on porte attention à la recherche de la
régularité des flux et à l’utilisation optimum de volumes de bâtiment.
2. Soit on se focalise sur la gestion de l’activité. Il s’agit alors d’approcher le plus
possible la gestion en temps réel.
On ne veut pas opposer ces deux modes d’organisation qui répondent chacun à une
volonté à un moment donné, mais il importe de donner un type d’approche à ce que l’on
entend produire afin d’en maximiser les choix entre :
a) Sophistiquer la technique
Ce choix peut être le produit d’une étude qui, face à une relative stabilité de la
sollicitation de la structure puisse permettre de limiter les personnels. Dans une autre vision
de la sophistication technique permet aussi de supprimer des taches peu valorisantes pour le
personnel.
La principale limite de ce type de choix est qu’il fige l’organisation sur les rythmes de
travail des mécanismes qui ne disposent d’aucunes flexibilité et donc ne peuvent en
communiquer aucune.
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Les principales avancées se feront sur les temps administratif par la recherche du
zéro papier échangé et sur les temps de déplacements à vides par un pilotage fin
des activités de chaque poste de travail.
Amenée au contrôle
Recyclage
Mise en attente expédition
rolls par tournée
Cartons vides déchets
Chargement camions,
expédition, livraison
Stocks déchets
Livraison de client,
Expédition, Prise rolls vide
incinération
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Définir des procédures c’est travailler sur le métier, formaliser et faire écouler un
savoir-faire. Autant de chose qui ne peut se faire sans que l’opérateur ne réfléchisse à son
travail et au passage réponde à une question non posée son implication dans sa fonction.
La formalisation du savoir-faire, se définit comme le mode d’emploi du poste de
travail. Elle exprime le mode opératoire d’un ensemble de tâches tant physiques
qu’administratives que d’organisation. Sous produit des études de temps, elle permet à un
opérateur d’acquérir pleinement les conditions de réalisation des actes qui lui sont confiées.
Ce travail de formalisation est d’autant plus important qu’existe dans les organisations
logistiques de trop grand apriorisme dans la définition des tâches et des postes de travail.
La procédure caractérisée par la gamme de travail est écrite avant que l’exploitation ne
commence, puis elle est régulièrement actualisée avec le concours de l’opérateur. Les
procédures de chaque poste s’inscrivent dans une vision d’ensemble qui permet de structurer
l’activité. L’approche industrielle que cela impose se rentabilise dans le rôle que joue le
manuel central des procédures par rapport à la mise en place des politiques et certifications
qualité.
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récupération automatique. Enfin, il peut être conçu un système qui en l’absence de codes-
barres oblige les opérateurs à réaliser les saisies d’information via un clavier informatique.
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C’est la zone la plus desservie à travers son port et son aéroport international.
Elle représente le maillage spatial typique au Cameroun c'est-à-dire le point de départ
des marchandises en direction des autres régions.
Il peut arriver que le choix de localisation de l’entrepôt ne tienne pas compte de ces
variables et repose essentiellement sur des raisons non avoués des promoteurs : c’est le
volet subjectif de la localisation. Exemple : une élite d’une région qui veut voir le
développement de sa région, décide d’implanter un entrepôt pour offrir des emplois à ses
frères. Exemple : création de l’entrepôt central du poisson frais à Bafoussam, des
magasins de la friperie à Bafoussam.
2) La recherche barycentrique
Cette méthode consiste à formaliser l’origine et les destinations des flux globaux de
l’entreprise dans une même unité en terme de poids et de distance puis à relier deux à
deux des destinations entre elles et ainsi de suite. Entre les poids moyens définis jusqu’à
les relier entre eux. Le point d’équilibre désigne l’endroit où l’on va situer l’entreposage.
Ce point est représenté par des coordonnées longitudinales et sur le plan latéral.
E : longitude (x), latitude (y) E(x,y) avec
Et
Travail à faire : Déterminer le point idéal pour la localisation du futur entrepôt par la
méthode barycentrique.
Application 2
L’entreprise ARO voudrait implanter un entrepôt dans la ville pour la distribution de ses produits à des
clients A, B, C, D, E, F. vous disposez des coordonnés de ces points et des quantités à livrer dans le
tableau suivant :
Villes Xi Yi quantités
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A 26 12 4000
B 28 10 2000
C 20 23 1500
D 27 25 3000
E 20 30 500
F 24 2 5000
TRAVAIL A FAIRE : 1) déterminer le point où sera implanté l’entrepôt
2) présenter les limites de l’approche barycentrique
Les frontières entre barycentre n’en sont pas finement prises en compte
Application 2
1) Quelles sont les deux méthodes utilisées pour implanter l’entrepôt dans un site ?
2) M. RODOLPHE hésite largement entre trois sites : Libreville (A), Douala (B), Brazzaville
(C) et Bangui (D). Le tableau ci-dessous décrire les caractéristiques des transactions entre les
quatre sites.
Points Douala Brazzaville Bangui Nombre de
commandes
Libreville 6400 Km 3600 Km 5200 Km 42
Douala 8250 Km 9400 Km 48
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Brazzaville 4200 Km 56
Bangui 64
Application 3
L’entreprise Armand situé à EDEA produit l’huile de palme qu’elle commercialise dans tout le
Cameroun par un réseau de distribution agrée mais celle-ci voudrait implanter son dépôt dans le locale
d’un de ses distributeurs. Vous disposez du distancier et des quantités annuelles à livrer à chaque
distributeur dans le tableau suivant :
quantités A B C D E F G
50 A 560 8180 513 571 737 110
29 B 1150 845 582 818 605
38 C 320 651 407 901
14 D 572 544 600
10 E 253 676
6 F 843
5 G
Travail à faire : en utilisant la méthode de centration, quel sera le point optimal où le dépôt sera
implanté.
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Cette approche passe par l’analyse de coût et essaye d’améliorer le niveau de service. Cette
approche est porteuse de vérité en ce qu’elle autorise de multiplier les données
quelqu’en soit les formes, les variables d’actions ou des contraintes de fonctionnement.
Le modèle se construit à l’aide de la définition :
- D’un objectif auquel sont subordonnés tous les calculs
- Des variables qui reprennent la structuration physique,
économique du système (famille de produit, niveau de stock)
- Contraintes liées aux conditions de fonctionnement de l’entrepôt ou
du transport en fonction du service demandé (le délai des fournisseurs, performance de
travail de l’entrepôt)
Pour trouver la solution optimale dans cette approche, on nomme une fonction
objective en définissant les règles de calcul et la logique du système. Le retour de flux est
modélisé par les variables qui représentent les éléments fondateurs de la circulation
matérielle des marchandises et des informations. Les fournisseurs sont reliés à des niveaux
de stocks et des niveaux de stocks sont reliés à des clients. Les règles de gestion sont
définies ainsi que les niveaux de stock par famille de produits et mettre en relation les
divers acteurs. Le transport relie ces acteurs et donne la possibilité d’évaluer l’ensemble
des qualifications de chaque prestataire.
L’avantage de ces études est qu’elle autorise de faire des simulations en termes de coût,
de niveau de service ou de mixage de ses objectifs. Elle permet aussi de définir les
plages de stabilité en fonction des quantités et des évolutions du niveau de
services proposable.
I- Présentation
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La charge correspond au produit, généralement emballé dans des caisses en bois ou en
cartons elle se caractérise par :
sa nature,
son poids,
ses dimensions Longueur, largeur, hauteur (L x l x h),
son centre de gravité G
Les opérations de transport, de manutention, de stockage sont faciles, plus fiables et plus
rapides à réaliser, lorsque la charge est placée sur une palette. On parle alors de charge
palettisée.
La charge palettisée est une unité de manutention appelée colis (Art. 2.3 du contrat type de
transport de marchandises par route).
La palette
a)- Définition : palette
C’est un plateau rectangulaire en bois, plastique ou en fer sur lequel on entrepose une
certaine quantité de marchandises.
Il existe différents modèles de palettes qui répondent aux besoins des professionnels de la
distribution ou de l’industrie : format normalisé ou adapté à la charge, à 2 ou 4 entrées,
Les formats des palettes les plus utilisés ou Formats standards : (largeur x Longueur)
Le poids moyen d’une palette est d’environ : - 30 kg sans charge et entre 800 et 1 200 kg
avec charge.
Les formes des palettes peuvent être très variables. Celle que nous rencontrons le plus
souvent en Distribution est la palette à 4 entrées.
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La conception d’une charge palettisée doit respecter certaines contraintes telles que :
N.B : Il ne faut pas oublier qu’il faut éviter, sauf indication contraire, de déborder de
la bordure de la palette (risque d’endommager la marchandise lors des manipulations).
La méthode « arithmétique » qui consiste à additionner les longueurs et/ou les largeurs des
colis pour trouver le nombre à placer de chaque côté de la palette. Puis on conçoit un ou
plusieurs plans et on étudie enfin chacun d’eux pour déterminer celui qui paraît le plus
intéressant.
La méthode des plans types : il suffit de calculer le nombre théorique de colis par lit (ou
plan palette, ou couche) en divisant la surface de la palette par celle du colis. Hauteur standard
de la palette 150 mm.
Puis on choisit parmi les plans types (élaborés par des spécialistes en la matière)
correspondant à ce nombre, celui ou ceux qui semblent convenir au mieux. Une fois le plan
trouvé, il ne reste qu’à déterminer le nombre de lits.
Surface de stockage :
Elle correspond à la surface au sol occupé par la palette dans le palettier ainsi que la
moitié de l’allée de gerbage (ou stockage) se trouvant devant cette palette.
AST N
Sstock = (0,1 + F + 0,1)(0,1 + P + ¿x avec :
2 G
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X %(Sstock + Stech)
SAC =
1−X %
Soit en fonction du matériel utilisé :
circulation à sens unique
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Bon à savoir :
Un rack est constitué de 1à plusieurs travées
Une travée est constituée de plusieurs alvéoles ;
Les niveaux de stockage sont encore appelés alvéoles,
La lisse standard représente la longueur de la travée ainsi que celle de l’alvéole :
Longueur Travée= Longueur alvéole= Longueur lisse
Longueur du rack = nombre de travée x longueurs de la lisse
Largeur travée = largeur alvéole = largeur rack
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Cette notion renvois généralement au calcul des racks à implanter dans l’entrepôt et la
capacité de stockage de l’entrepôt en marchandise.
NB : lorsqu’on dit que les racks sont rangés dans le sens de largeur de l’entrepôt, cela
équivaut à dire que la longueur du rack sera face à la largeur du mur de l’entrepôt. Et lorsque
les racks sont placés dans le sens de la longueur de l’entrepôt cela veut dire que la longueur
du rack sera face à la longueur du mur de l’entrepôt.
Ce mode de stockage latéral est très répandu. Les palettes sont rangées dans des
rayonnages communément appelés racks ou palettiers. Son succès vient du fait qu’il a été
conçu pour supporter des charges élevées et permettre une grande souplesse d’utilisation.
Avantage :
Le poids des charges admissible dans une case, une baie ou une alvéole peut être
important (parfois plus de 4 000 kg),
La structure est évolutive (adjonction de travées, modification des niveaux),
Les produits sont facilement repérables et accessibles,
Ce mode de stockage est bien adapté aux différents schémas d’organisation (stock de
réserve, stock de réserve + prélèvement direct sur palette …),
Ce mode de stockage peut être combiné avec un stockage dynamique. Inconvénients :
De par sa conception, le palettier est instable. Il est donc nécessaire de l’appuyer
contre une paroi ou de le « lier » à un autre palettier (palettier double),
Le coût d’acquisition est élevé (environ 23 € H.T. pour un emplacement palette),
Les allées de gerbage, (qui dépendent du type d’engin retenu) diminuent le volume de
stockage.
Éléments et caractéristiques :
Les rayonnages sont constitués d’échelles (souvent bleues) sur lesquelles on place des
lisses ou longerons (généralement orange vif, couleur plus voyante).
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Une travée
Comment définir les caractéristiques des éléments d’un palettier ?
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2)-Méthodologie de calcul
1ère étape : Recherche des caractéristiques d’une palette
Poids d’une palette chargée
Poids d’une palette vide + poids de la charge (marchandises)
Hauteur d’une palette chargée
Hauteur d’une palette vide + hauteur de la charge
2e étape : Recherche des caractéristiques et choix d’une lisse (ou longeron)
Longueur de lisse
Nombre de palettes par alvéole x (façade palette + marge horizontale par palette)
ou Nombre de palettes par alvéole x (façade palette + intervalle) + un intervalle
Charge utile par alvéole
Poids d’une palette chargée x nombre de palettes par alvéole.
3e étape : Recherche de la hauteur des différents niveaux
Hauteur du niveau 1 (au sol, sans lisse)
Hauteur palette chargée + marge de sécurité (souvent 100 mm)
Hauteur d’un niveau supérieur (niveau 2, 3 …)
Hauteur palette chargée + marge de sécurité + hauteur d’une lisse
4e étape : Recherche du nombre de niveaux
(Hauteur disponible – hauteur niveau 1) + 1 (Arrondi à l’unité inférieure) hauteur niveau
supérieur
5e étape : Recherche des caractéristiques des échelles
Hauteur d’échelle d’extrémité : Somme des hauteurs de tous les niveaux - hauteur
du dernier niveau + hauteur d’une lisse + 1 m
Hauteur d’échelle intermédiaire
Somme des hauteurs de tous les niveaux - hauteur du dernier niveau + hauteur d’une lisse
Charge utile par travée
Charge utile par alvéole x (nombre de niveaux -1)
Profondeur d’échelle : Profondeur palette - 200 mm
6e étape : Recherche du nombre de travées
(Longueur disponible – épaisseur d’une échelle)/(Longueur d’une lisse + épaisseur d’une
échelle). (Arrondi à l’unité inférieure)
Remarque : la hauteur d’une palette, la hauteur d’une lisse et l’épaisseur d’une échelle seront
en fonction du matériel choisi.
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Total
Les stocks qui séjournent au sein d’un entrepôt n’entrent pas en stockage sans le respect des lois. Il
faut dont connaître le matériel d’entreposage. Comment entreposer ? Nous présenterons la
documentation liée à l’entreposage et ainsi que le matériel utilisé pour la mise en stock.
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I) Les transtockeurs
Le mot « transtockeur » désigne un système fixe de manutention qui permet d’effectuer des
entrées et des sorties de marchandises dans une allée étroite entre deux rayonnages. En
pratique, il désigne aussi les ensembles complets de stockage et manutention constitués avec
ces transtockeurs.
Un transtockeur typique est constitué :
– d’un rail inférieur le long de l’allée, rail qui supporte le système ;
– d’un rail supérieur au-dessus de l’allée qui guide le déplacement du
système ;
– d’un mât qui se déplace le long de l’allée sur le rail inférieur, guidé par le rail
supérieur ;
– d’un moyen de prise et de dépose des marchandises qui se déplace le long du mât ; lorsque
les marchandises sont des palettes, ce moyen peut être une fourche tridimensionnelle ou, plus
souvent, un système à glissières ; lorsque le transtockeur sert à effectuer des pickingsdans les
casiers, ce peut être une cabine à partir de laquelle un opérateur effectue les prélèvements ou
met en place les marchandises. Le transtockeur peut être :
– entièrement automatisé et commandé par ordinateur avec un ou plusieurs automates
programmables ; il peut être cependant utilisé manuellement en cas de besoin ;
– partiellement automatisé avec commandes plus ou moins détaillées de l’opérateur. Ils
peuvent fonctionner 24 heures sur 24 et traitent environ 30 palettes à l’heure. Il existe de
nombreuses variantes de transtockeurs :
– la hauteur du transtockeur est variable : de plus de 10 m à une vingtaine de mètres souvent,
jusqu’à 45 m au maximum actuellement ;
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– certains ont deux mâts pour prendre des charges longues et donner plus de stabilité ;
– le rail supérieur est parfois porteur ;
– il peut y avoir des systèmes de prise de palettes dans des rayonnages à double profondeur
II) Transporteurs et systèmes de tri
La figure ci-dessous représente vue d’au-dessus un transporteur à rouleaux et cinq
transporteurs sur lesquels les colis (en blanc) peuvent être déviés en fonction des indications
d’une étiquette lue sur chacun des colis. Ce pourrait être une application classique de tri dans
un magasin : les articles arrivent de la préparation et sont répartis entre cinq zones de
préparation des expéditions vers des camions différents selon les clients concernés. La
manutention continue des entrepôts n’est pas fondamentalement différente de celle des usines.
On y trouve :
– des transporteurs qui déplacent les objets qu’il s’agisse de palettes, colis, boîtes, articles, etc.
Ils peuvent fonctionner par gravité ou avancer électriquement.
– des systèmes divergents de tri qui consistent essentiellement à sortir un objet de son
transporteur pour le transférer horizontalement sur un autre transporteur. Pour réaliser cela, le
système de tri doit identifier l’objet à transférer et déterminer la voie qu’il doit prendre. Ceci
peut être réalisé par un opérateur qui code les articles ou choisit les voies en fonction des
étiquettes. Assez souvent ceci est désormais effectué par ordinateur et capteurs ou lecteurs
d’étiquette (par exemple avec code à barres), soit en début de la chaîne de traitement, soit
juste avant le tri ;
– des systèmes convergents pour faire se rejoindre sur un même transporteur les flux de deux
transporteurs ;
– des systèmes d’accumulation en bout de transporteur en attendant que l’on utilise l’objet
trié.
On trouvera associé à chaque système son nom en anglais car beaucoup de catalogues
utilisent ces noms et le vocabulaire en français est loin d’être normalisé. Les principaux
transporteurs continus sont :
– des transporteurs à bande ;
– des transporteurs à rouleaux (rollers) ;
– des convoyeurs à chaîne.
Il existe de très nombreux systèmes de tri ayant des caractéristiques différentes quant aux
objets manipulés et à la vitesse de tri :
– déflecteurs ou machine à écharpes (deflector diverter) qui, s’interposant devant l’objet, le
font dévier d’un côté ou de l’autre de son transporteur sur un autre transporteur. Le déflecteur
peut comprendre un ruban continu vertical qui aide l’objet à se diriger vers l’autre
transporteur ;
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