Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

B.A Polycopie 3

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 151

Université Mohamed Premier

Faculté des Sciences


Département de biologie.
OUJDA

Filière « Sciences de la Vie et de la terre »


(SVT : S2)

Biologie des organismes animaux


(Partie II)
Chapitre I : Les Diploblastiques (Les Spongiaires
et les Cnidaires)
Chapitre II : Les Plathelminthes,
Chapitre III : Les Némathelminthes, Les Annélides
Chapitre IV: Les Mollusques
Chapitre V : Les Arthropodes
Responsable : Legssyer Bouchra
Année Universitaire : 2019 - 2020
Les Diploblastiques
2

Les Spongiaires
Les Cnidaires
3 LES SPONGIAIRES

 organismes essentiellement marins plus fréquents


dans les régions côtières.
 Les Spongillidae vivent dans les eaux douces..
 organismes sessiles (vivant fixés). Leurs seuls
mouvements sont des contractions locales du
corps et des mouvements d’ouverture et de
fermeture des pores.
 5000 espèces
 Ils présentent une grande faculté de régénération,
une aptitude à la multiplication asexuée
(bourgeonnement) avec, souvent, apparition de
formes de résistance, sorites et gemmules.
I- CLASSIFICATION
4 Ils sont subdivisés en 3 classes.

Les Eponges Les Démosponges


calcaires (les Les Hexactinellides : - spicules siliceux non
calcisponges) : - spicules siliceux à 3 triaxones ou des
- spicules calcaires axes et 6 pointes spicules siliceux et des
(triaxonides fibres de spongine ou
simples ou uniquement des fibres
composés, hexactines),
de spongine.
- généralement de - souvent de grande - Cette classe
taille réduite, taille et dotés d’une comprend de
cosmopolites, symétrie axiale nombreuses espèces
pouvant présenter - ces Spongiaires d’aspect variable, aux
couleurs souvent vives,
une symétrie sont des formes
pouvant atteindre une
axiale (Sycon) ou d’eau calme, le plus très grande taille
bilatérale. souvent profonde (coupes de Neptune :
2 m de diamètre).
II- Organisation générale des Spongiaires
5

 II-1 Structure cellulaire.


 Les Spongiaires ont une morphologie
variable et sont généralement dépourvus
de toute symétrie.
 Ils sont perforés (Porifères) de multitudes de
petits orifices inhalants appelés ostioles et
de un ou quelques orifices exhalants ou
oscules qui sont visibles à 1’œil nu.
 L'intérieur comprend une cavité plus ou
moins vaste appelée atrium.
II- Organisation générale des Spongiaires
6

 II-1 Structure cellulaire.


 Le type choisi, Olynthus,
 organisme creux, 1 cm de hauteur environ,
en forme d’amphore, dont l’ouverture
apicale représente l’oscule.
 La paroi est percée de nombreux pores
inhalant et laisse voir, par transparence,
des spicules tri-radiés régulièrement
disposés.
 L’étude de cette forme simple, stade
juvénile de diverses Eponges calcaires
(stade ascon), permet de préciser les
caractères des principaux constituants du
corps des Spongiaires
II- Organisation générale des Spongiaires
7
 Le feuillet externe ou ectoblaste (=
couche dermale) : épithélium simple,
pavimenteux, formé de pinacocytes,
cellules aplaties, jointives entre
lesquelles s’ouvrent les pores inhalants.

 Le feuillet interne ou endoblastique (=


couche gastrale) tapisse entièrement
la cavité gastrale. il est formé de
« cellules à collerette » ou choanocytes
morphologiquement comparables à
certains Protozoaires flagellés, les
Choanoflagellés.
II- Organisation générale des Spongiaires
8
 Les choanocytes : cellules cylindriques ou
tronconiques de grande taille, pourvues
d’un long flagelle dont la base est
entourée par une collerette formée par la
juxtaposition de longues microvillosités.

 Le blépharoplaste est en relation avec le


noyau, sphérique, apical, par un rhizoplaste
et avec un volumineux dictyosome qui
possède la structure typique de l’appareil
parabasal des Flagellés. Ces cellules
contiennent également des mitochondries,
des vacuoles digestives et des grains de
pigment.
9 II- Organisation générale des Spongiaires.

 Les mouvements conjugués des


flagelles créent un courant d’eau qui
parcourt le système des canalicules
et apporte l’oxygène et les particules
alimentaires (Bactéries, Algues
unicellulaires) dont se nourrit
l’Eponge (microphagie).
 La digestion est intracellulaire ;
commencée dans les choanocytes
et se poursuit dans les amoebocytes.
II- Organisation générale des Spongiaires
10
 La couche moyenne ou mésoglée
contient plusieurs catégories de cellules.
 1- Les collencytes, forment un réseau au
sein d’une sorte de gelée
polysaccharidique qu’ils sécrètent.
 2- Les porocytes, traversent la mésoglee
et unissent les feuillets interne et
externe.
 3- Les amœbocytes, peuvent donner
naissance à différentes catégories
cellulaires spécialisées (gonocytes,
phagocytes, myocytes).
 4- Les cellules nerveuses forment un
système nerveux rudimentaire, diffus.
 5- Les scléroblastes élaborent les spicules
calcaires qui constituent un véritable
squelette interne.
II-2 La nutrition et circulation d’eau
11

 L’eau pénètre par les ostioles et ressort par les oscules à une
vitesse de 5 à 15 mm/s. Le courant d’eau est entretenu par les
battements des flagelles des Choanocytes.
 Les ostioles étant très petits, seules les particules de moins de
0,05 mm peuvent pénétrer dans l’éponge et être
consommées. Les éponges se nourrissent essentiellement de
substances organiques dissoutes et de très fines particules : ce
sont des microphages.
III- La reproduction et cycle de développement
12

 III-1 Reproduction asexuée.


 • Le Bourgeonnement : c'est la
formation des expansions creuses en
plusieurs endroits du corps qui vont
donner des bourgeons. Chaque
bourgeon libéré de l’éponge mère va se
fixer ailleurs pour former un nouvel
individu, la surface de rupture formera
son oscule.
 • Formation des Sorites ou Propagules :
c’est la formation de petits fragments
d’éponges (contenant des archéocytes)
qui vont ramper le long des spicules
jusqu’à leur extrémité où ils tombent sur
le substrat pour former un nouvel
individu.
13

 III-1 Reproduction asexuée


 • Formation des Gemmules : ce sont des amas d’archéocytes
enkystés dans une coque percée d’un micropyle. Les gemmules
des éponges d’eau douce sont des formes d'attente qui résistent
aux conditions défavorables.

Elles sont libérées à la mauvaise


saison par dissociation de
l’organisme maternel qui meurt.
Au printemps suivant les gemmules
germent et donnent naissance à
de nouveaux individus.
14

 III-2 Reproduction sexuée.


 Les Spongiaires sont gonochoriques (Eponges calcaires) ou
hermaphrodites (Eponges siliceuses).
 Les gonocytes dérivent des amœbocytes et sont disséminés
dans la mésoglée où ils ne forment pas de véritables gonades.
Ils se divisent et engendrent des spermatogonies et des
ovogonies. La période de reproduction ne dure que quelques
semaines.
15

 III-2 Reproduction sexuée.


 Les ovogonies subissent 2 mitoses successives et donnent des
ovocytes de premier ordre qui viennent se placer sous la
couche des choanocytes.
 Chaque ovocyte I s’associe à 2 choanocytes dédifférenciés,
dépourvus de flagelle et de collerette, formant une cellule-
satellite de taille réduite et une cellule-nourricière
hypertrophiée, qui seront annexées, sous forme d’un
pseudopode, à l’ovocyte.
16
 Les spermatogonies groupées en follicules subissent une spermatogenèse
typique et engendrent des spermatozoïdes flagellés qui sont libérés dans la
cavité gastrale puis dans le milieu extérieur par l’oscule
 Les spermatozoïdes sont libérés dans l'atrium ou dans une chambre
choanocytaire, Ils pénètrent ensuite dans un choanocyte situé au-dessus
d’un ovocyte. Le choanocyte perd sa collerette et son flagelle ; il se
transforme en une <<cellule-charriante>> mobile portant un spermiokyste
(spermatozoïde à l’intérieur du cytoplasme du choanocyte), la cellule
charriante s’enfonce dans la mésoglée, puis injecte son spermiokyste dans
un canal creusé dans le cytoplasme de l’ovocyte où a lieu la fécondation.
17

 III-3 LE DEVELOPPEMENT.
 Le développement de l’œuf varie suivant les groupes.
 il conduit à la formation d’une larve généralement de
type amphiblastula.
 Certaines espèces rejettent directement leurs œufs
dans le milieu extérieur, d’autres sont vivipares; elles
incubent leurs embryons dans la mésoglée, sous la
couche des choanocytes et libèrent des larves au stade
blastula.
 Dans le cas du Sycon, les cellules endodermiques
(moitié postérieur) acquièrent des flagelles libres à
l’intérieur de la cavité de segmentation, les cellules
polaires à potentialités ectodermiques s’écartent au
pôle animal ménageant une ouverture. C’est le stade
stomoblastula à flagelles internes dont l’orifice
(différent du blastopore) se ferme rapidement.
18 III- LA REPRODUCTION ET CYCLE
DE DEVELOPPEMENT
 Une fine membrane placentaire formée de cellules aplaties
enveloppe bientôt cette stomoblastula qui forme une nouvelle
bouche ; l’embryon se retourne alors rapidement à la manière d’un
<<doigt de gant>> ce qui démasque les cellules endodermiques
flagellées et inverse la polarité de l’embryon ; les cellules
endodermiques sont désormais situées sous les choanocytes. La
blastula dont la partie antérieure possède des flagelles externes est
nommée amphiblastula qui sera libérée dans l'eau de mer

Chez les plus évolués la


larve est une parenchymula
qui se distingue de
l’amphiblastula par le fait
que les cellules flagellées
enferment presque
totalement le massif des
cellules ectodermique
19
Introduction
20

Tentacule  Métazoaire
Bouche  Diploblastique
 Symétrie radiaire
parfois plus
symétrie bilatérale
Ectoderme  Cavité unique
gastrovasculaire
Mésoglée
Cavité  Un seul orifice
gastrique Endoderme (bouche) entouré
de tentacules

Structure des Cnidaires


I- Organisation générale 1- Structure générale
21

Deux formes :
 libre : méduse

 Fixe : polype

 Alternance de deux formes


I- Organisation générale 1.1 Le polype
22  Sac creux fixé au substrat par une sole pédieuse

 Bouche vers le haut entourée de tentacules rétractiles

Tentacules
•L’hydre :
•forme polype
•espèce dulçaquicole
•abondantes au printemps et
Bouche au début de l’été
•fixées aux végétaux
Jeune
bourgeon immergés et à la face
Bourgeon inférieure des Lentilles d’eau.
•Absence de squelette
Sole testicule
ectodermique ovaire
pédieuse
Morphologie externe •hermaphrodite.
d’une Hydre d’eau douce Hydra viridis
I- Organisation générale 1.2- La méduse
23

Cavité gastrique mésoglée

bouche
gonade
vélum

Obelia geniculata
 Forme d’une ombrelle
 Cavité gastrique réduite (augmentation de la
mésoglée très riche en eau)
I- Organisation générale Classification
24 Cnidaires
Trois classes

Scyphozoaires
Hydrozoaires
Méduses Anthozoaires
Polype et méduse
Polypes

Cavité gastrique non Cavité gastrique


cloisonnée cloisonnée
La méduse absente
Méduse avec vélum Absence du vélum
Les Madréporaires
Hydra/ Obelia De grande taille
Les Actinies,<<
Aurelia aurita
 I- Organisation générale
2- structure histologique
25
Cellule interstitielle cellule
myoépithéliale
Cnidoblaste cellule sensorielle

Cellule
mésoglée
nerveuse

Vacuole
digestive
endoderme

cellule sensorielle
cellule glandulaire

Coupe histologique de la paroi du corps de l’Hydre


I- Organisation générale
26
2- Structure histologique

1. Cellules de la mésoglée sont des cellules nerveuses rudimentaires bi ou


tripolaire

2. Cellules épithéliomusculaires

 Ectoderme : revêtement et contraction

 Endoderme : allongement grâce aux myofibrilles transversales et la


digestion

3. Cellules glandulaires

 Ectoderme : sécrètent mucus et substance de l’exosquelette

 Endoderme : sécrètent enzymes digestives


I- Organisation générale
27
2- Structure histologique

4. Cellules interstitielles

 cellules non différenciées qui peuvent évoluer en donnant divers


types de cellules :

 Cellules épithéliomusculaires, Cellules glandulaires<.

5. Cellules sensorielles

- possèdent un cil excitable et sont en contact avec la mésoglée par des


prolongements de neurones

6. Les cnidoblastes caractéristiques des cnidaires ont deux rôles :

 Défense et capture des proies


Le cnidoblaste
 La cellule urticante détient le nématocyste
28
 L’excitation mécanique ou chimique du cnidocil de la cellule
urticante, ou des cellules sensorielles adjacentes, détermine l’expulsion
du filament urticant qui se retourne très rapidement, à la manière d’un
doigt de gant, et sort par l’ouverture de la couche externe de la capsule
laissée béante par suite du rejet latéral de l’opercule
Cnidoblaste avant et après la
décharge
cnidocil opercule
crochets
nématocyste couche externe de la capsule
(cnidocyste)
couche interne de la capsule

filament urticant

cnidoblaste
(cnidocyte) noyau
II- Locomotion des cnidaires
29

Polype

Locomotion

Méduse Colonie
Déplacement de l’hydre
30
 Allongement de la sole pédieuse
grâce aux mouvement amiboïde
des cellules ectodermiques

Arpentage

Culbute
II- locomotion des cnidaires
31 1- formes polypes

 Quitter le substrat et nager lentement par les tentacules


 Commensalisme :
–L’actinie est véhiculée par le crustacé (le pagure)
L’actinie Le pagure La coquille Le pagure
II- Locomotion des cnidaires
32 2- Formes méduses

 Formes mobiles
 Pélagiques
 Possèdent des organes sensoriels
particuliers :
– Ocelles : perception de l’intensité
lumineuse
– Statocystes : organe d’équilibration
II- Locomotion des cnidaires
33
3- Formes coloniales

 Siphonophores hydrozoaires coloniales


pélagiques dont les colonies sont formées
à la fois de polypes et de méduses

 Le déplacement de la colonie se fait d’une


façon passive grâce aux courants marins
et au vent par des flotteurs ovoïdes ou
discoïdes :

– Halistemma - Physalia - Vellela

La colonie d’Halistemma
Pneumatophore
34 nectosome Cloche natatoire
Le nectosome assure le
déplacement de la colonie Stolon

Partie supérieure est


cormidie occupée par :
bouclier Stolon •un pneumatophore ou
flotteur plein de gaz
blastostyle •Cloches natatoires ou
filament pêcheur nectozoïdes
dactylozoïte
méduse
palpacule
gastrozoite

bouton urticant

La colonie D’Halistemma
Organisation d’une cormidie
stolon transformé en floteur
Physalia
35

 Le nectosome est absent

 L’axe de la colonie : stolon qui


se remplie de gaz et sert de
L’eau
flotteur
Vellela
Flotteur Crête
filament pêcheur
cormidie

 Pneumatophore discoïde
 Présence d’une crête

Gonozoite Bourgeon medusaire


Gastrozoite Dactylozoite
II- Nutrition des cnidaires
36  Proies diverses : petits Crustacés, Protozoaires, Poissons<

 Capturées et paralysées par les cnidoblastes puis apportées au niveau de la


bouche par la contraction des tentacules

 Les cnidoblastes sont concentrés au niveau des tentacules

 La proie subit un début de digestion dans la cavité gastrique sous l’action des
sécrétions riches en enzymes des cellules glandulaires

 Phagocytoses des fragments résultants par les cellules épithéliomusculaires

 Achèvement de la digestion dans des vacuoles digestives

 Digestion extracellulaire puis intracellulaire

 Passage des éléments nutritifs à travers la mésoglée vers l’ectoderme

 Certains cnidaires vivent en symbiose avec des algues vertes

 Diffusion à travers la paroi de matières organiques dissoutes chez les


madréporaires
III- Reproduction des cnidaires

Reproduction asexuée

Divisions
Bourgeonne-
transversale Strobilisation Régénération
ment
et longitudinale
• cellules
Anthozoaires Scyphozoaires interstitielles
•Grand pouvoir
Polype
étranglements

Petit polype
scyphistome
Aurelia aureta
Polype
37

Petite méduse : Ephyrule


Bourgeonnement
38

Exemple : l’hydre polype

Polype

polype

colonie méduse
Polype

Hydre Colonie
méduse méduse
Les bourgeons apparaissent à la
belle saison vers le tiers inférieur
Les Siphonophores
39

 Organismes pélagiques à pouvoir


intense de bourgeonnement
 Colonie est formée par des cormidies
 Chaque cormidie comprend des
individus spécialisés :
bouclier Stolon
Gastrozoïde : rôle nourricier
blastostyle Dactylozoïde : rôle de défense et
filament pêcheur sensoriel

dactylozoïte
méduse Blastostyle : rôle reproducteur
palpacule
gastrozoite Bouclier : rôle protecteur
Filament pêcheur : capture des
proies
bouton urticant
Cystozoïde : fonction excrétrice
Reproduction sexuée
40

 Hermaphrodites (l’Hydre verte) ou gonochoriques (Obelia


geniculata)
 Cellules interstitielles gonades
 Gonades situées dans des gonophores ou portées par des
individus spécialisés :
Gonophores :
 localisés hors ou dans la cavité gastrique (polype)
Situés sur les canaux radiaires ou le manubrium
(méduse)
Individus spécialisés ou gamozoïdes (forme coloniale
comme siphonophores)
Cycle d’ Obelia geniculata
41
gonochorique
Reproduction sexuée
42
 Fécondation interne ou externe Sens de la nage

 Œuf engendre une blastula ciliée et nageuse :


Blastula ciliée
 Développement se poursuit dans l’eau
(certains hydrozoaires et scyphozoaires)

 Développement interne Parenchymula Planula

Développement
Blastula libre ou non embryonnaire d’Obelia

Parenchymula

Planula Actinula
Larve à ectoderme cilié Larve à tentacule
43
Cycle des Cnidaires

Scyphistome Méduse
Méduse
Larve
Polype Méduse

Polype
Anthozoaires /Gorgonaires
44 Eunicella verrucosa
Scyphozoaires
45
Chrysaora hysoscella
46
Hydrozoaires
Lizzia blondina
Millepora nodosa
47
pore du gastrozoite
•Ces Hydrozoaires coloniaux, pore du
dactylozoite
coralliformes, participent à la formation
des récifs de coraux
dactylozoite
• ils sont connus depuis l’Ere tertiaire.
• ils sont caractérisés par le
gastrozoite
développement d’un important
exosquelette calcaire autour des stolons
et de la portion basale des polypes dont
la présence se traduit par la formation
d’un pore visible extérieurement.
TREMATODES

TURBELLARIES

TREMATODES
48
EMBRANCHEMENT
DES
PLATHELMINTHES
LES CESTODES
Introduction
49
 Les Plathelminthes ou Platodes sont des Métazoaires triploblastiques

non métamérisés, aplatis dorso-ventralement (Vers Plats), acœlomates,

le cœlome est remplacé par le parenchyme ou mésenchyme.

 vers plats à symétrie bilatérale sans appareil respiratoire ni circulatoire.

Le tube digestif quand il existe présente un orifice unique (bouche).

 La symétrie bilatérale et l’organisation générale, permettent de

distinguer une région antérieure ou céphalique, une région postérieure

ou caudale, une face dorsale et une face ventrale.

 Les Plathelminthes sont : ectoderme

 hermaphrodites ou gonochoriques

endoderme mésoderme
SYSTEMATIQUE

Turbellariés
50
 environ 50 000 espèces et peuvent être libres, commensaux, ou parasites.

 6 classes dont 3 principales :

 Turbellariés (planaires) : platodes libres

 Trématodes : platodes parasites divisés en Monogènes (développement se fait


dans un hôte) (Polystomum integerrimum de la vessie des Batraciens (grenouille) et
en Digéniens (Développement se fait dans plusieurs hôtes comme Fascioloa
hepatica et Schistosoma mansoni)
Cestodes : parasites de l’intestin de
vertébrés. Ils ne possèdent ni tube digestif ni
appareil circulatoire.
Leur corps comprend une partie antérieure ;
le scolex suivi d’une série de segments
aplatis appelés proglottis.
Trématodes
Cestodes
Taenia saginata vit dans l’intestin de 1’homme, l'hôte
intermédiaire est un bovidé. 50
ORGANISATION GÉNÉRALE
51

 Ils sont dépourvus de cavité cœlomique ; les massifs mésodermiques


embryonnaires ne se creusent pas d’une cavité cœlomique mais se dissocient
et forment un tissu mésenchymateux qui comble presque entièrement la
cavité périviscérale ou pseudocœle.

 Cette cavité à valeur de blastocœle et le mésenchyme qui l’occupe assume de


multiples fonctions : respiration, excrétion, stockage des réserves
alimentaires.

 L’organisation générale est relativement simple

 dépourvus d’appendice, d’appareil respiratoire et d’appareil circulatoire ;

 l’adaptation à la vie parasitaire peut se traduire par la différenciation


d’organes de fixation.
Caractères généraux
52

Le tube digestif
Appareil excréteur
 Le tube digestif, lorsqu’il existe, est
dépourvu d’orifice anal; il forme
fréquemment de multiples digitations
ou cœcums enrobés par le
mésenchyme général ;
 la digestion est intracellulaire.

 Leur appareil excréteur


est du type
protonéphridien
(néphridies à flamme
vibratile).
53 Caractères généraux

 Le système nerveux rudimentaire,


plexiforme, construit sur un plan
orthogonal,

 Il comprend une masse ganglionnaire


antérieure ou ganglions cérébroïdes en
relation avec les principaux organes
sensoriels.
LA NUTRITION
54
 Les Turbellariés libres sont carnivores et se
nourrissent de petites proies vivantes ou de cadavres
qu’ils peuvent éventuellement capturer avec leur
pharynx dévaginable. Certains Turbellariés vivent en
symbiose avec des algues vertes qui leur fournissent
un apport nutritif important.

 Les Trématodes se nourrissant de sécrétions de leur


hôte notamment du mucus et de la bile ou des
cellules de l’hôte (sang, cellules épithéliales.)

 Les Cestodes se nourrissent directement par


diffusion du bol alimentaire de l’hôte à travers
la paroi de leurs corps.
REPRODUCTION ET DEVELOPPEMENT
Reproduction asexuée
55
Division
Régénération Strobilisation
transversale
• Grâce aux néoblastes • Chez les Turbellariés • Chez les Cestodes
qui sont des cellules • Il apparaît d'abord un • à partir de la région
non différenciées du ou plusieurs antérieure ou scolex
parenchyme. étranglements commence la
• Ces cellules confèrent transversaux sur strobilisation.
aux Turbellariés un l'animal qui se séparent • Il se forme un strobile
grand pouvoir de rapidement ou au composé de très
régénération qui se fait contraire constituent nombreux segments ou
de l'avant vers l’arrière une chaîne d’individus. proglottis qui
Chaque fragment présentent chacun un
régénère ensuite les hermaphrodisme
parties manquantes Protandre.
grâce aux néoblastes

Multiplication des formes larvaires


s'observe dans les cycles de certaines espèces parasites surtout chez les Trématodes.
Les larves possèdent des cellules germinales susceptibles de se diviser et de donner
naissance à plusieurs autres larves.
REPRODUCTION ET DEVELOPPEMENT
56 Reproduction sexuée.

 Les Plathelminthes sont hermaphrodites mais la


fécondation croisée et interne est fréquente et elle
est réciproque.

 La partie femelle est caractérisée par la


dissociation des fonctions germinale et
vitellogène.

 Les œufs fécondés sont inclus dans des <<cocons


de ponte >> contenant une ou plusieurs cellules
vitellines dont les réserves sont utilisées au cours
du développement embryonnaire.
REPRODUCTION ET DEVELOPPEMENT
57 Reproduction sexuée.

 La segmentation de type spiral chez les formes


primitives permet de grouper les Plathelminthes avec
les Annélides, les Mollusques et les Arthropodes dans
l’ensemble des Spiralia.

 Le développement est soit :

 direct, c’est le cas des Turbellariés,

 indirect chez les autres classes.


Cycle de vie de Taenia solium. En bas. proglottis
mature (à droite) et proglottis gravide (à gauche).
58
Les vers ronds et les vers annelés
(le Némathelminthes et les Annélides)

59
Caractères généraux
60
LES NEMATHELMINTHES

 Métazoaires triploblastiques,  Ils n’ont ni appareil circulatoire


pseudocoelomates, à section ni respiratoire.
circulaire dont le corps non
métamérisé, dépourvu  Ils ont un appareil excréteur
d’appendices, présente une sous forme glandulaire ou
symétrie bilatérale. tubulaire.

 Le corps est enveloppé par  Le système nerveux comporte


une cuticule dont la présence un centre nerveux représenté
impose une croissance par un collier péri-œsophagien
discontinue par mue. et des nerfs.
Coupe transversale d’un Ascaris femelle au niveau des
oviductes
61
Classification
62

Némathelminthes

 La structure et l’organisation du tube


digestif permettent de distinguer deux
classes
1)La classe des Nématodes possède un
tube digestif complet.
2)La classe des Gordiacés ou
Nématomorphes a un tube digestif
atrophié.
La nutrition
63 Les Némathelminthes
Tube digestif  Régimes alimentaires
 Complet chez les Nématodes avec
bouche, œsophage, intestin,  Les Gordiacés se nourrissent par
rectum et anus
absorption à travers la peau de
 Toujours plus ou moins atrophié
non fonctionnel chez les substances dissoutes, d’autres se
Gordiacés.
nourrissent de réserves accumulées
pharynx intestin pendant la vie larvaire.
rectum

 Les Nématodes ont des régimes


anus
alimentaires variés suivant les espèces.

 Les Nématodes libres sont saprophages (se nourrissent de matière

organique en décomposition), herbivores ou carnivores.


La nutrition
64
Régimes alimentaires

 Les Nématodes parasites des végétaux : phytoparasites se


nourrissent en suçant les racines, les feuilles, les fruits, les
graines... etc. Les Némathelminthes phytoparasites
comptent parmi les destructeurs les plus redoutables.

 Les Nématodes parasites d’animaux : zooparasites


(Invertébrés et Vertébrés) se nourrissent de sang de la
muqueuse intestinale ou de substances du bol alimentaire
de l’hôte.
La reproduction Némathelminthes
65  voie sexuée et pas de multiplication asexuée.
 Les sexes, en général séparés
 dimorphisme sexuel fréquent (le mâle étant plus petit que la femelle)
 certaines espèces hermaphrodites.
 Chez les Nématodes l’appareil génital femelle est formé de deux ovaires
tubulaires, deux oviductes et deux utérus. L’appareil génital mâle est constitué
d’un seul testicule tubulaire, d’un spermiducte et d’une vésicule séminale plus
des spicules. Il existe quelques espèces parthénogénétiques d’autres ont des
gonades à fonctionnement hermaphrodites.
 Chez les Gordiacés la femelle possède deux ovaires, deux courts oviductes
débouchant dans un atrium génital où débouche également un réceptacle
séminal. Chez le mâle il y a deux testicules prolongées par des spermiductes
débouchant dans le cloaque, il n’y a pas de spicules mais parfois des soies ou
des piquants.
La reproduction
66
La fécondation est interne.
 Lors de l’accouplement le mâle introduit ses spicules copulateurs dans l’orifice
femelle et déverse son sperme dans les conduits vaginales.
 Les spermatozoïdes qui ne possèdent pas de flagelles gagnent par mouvements
amiboïdes l’utérus puis les oviductes en terminant leur maturation. Ils peuvent
être temporairement emmagasinés dans un réceptacle séminal.
 La fécondation se fait soit dans les oviductes soit à proximité du réceptacle
séminal où s’effectue la fécondation.
 Les gamètes femelles sont au stade d’ovocyte de premier ordre et la pénétration
des spermatozoïdes déclenche les mitoses de maturation
 L’œuf fécondé forme une membrane de fécondation empêchant l’entrée d’autres
spermatozoïdes. Chez les formes parasites, cette membrane devient très épaisse
et forme une coque possédant des ornementations (structure en relief) qui sont
caractéristiques pour chaque espèce.
 De l’œuf sort une petite larve semblable ou peu différente de l’adulte. Il peut y
avoir :
 Oviparité, Ovoviviparité, Viviparité
Cycles évolutifs de quelques
Némathelminthes
67

L’Anguillule du blé

 Les femelles piquent l’ovaire de la fleur de blé qui


devient une galle (petite graine noirâtre pleine de
larves).
 Ces larves peuvent restées enkystées pendant
plusieurs années (jusqu’à 20 ans).
 Cet état de vie ralentie est appelé état d’anhydrobiose.
 Les larves reprennent leur vie active dans le sol
humide
L'oxyurose Enterobius vermicularis
68  Petits Nématodes parasites
d’Arthropodes et de vertébrés.
 Leur corps dépasse rarement 1
cm, ils sont très fréquents dans
l’intestin de l’homme.
 Les femelles sexuellement mûre
pondent leurs œufs à la marge
de l’anus où se laissent
entraîner par les excréments.
 Les œufs se développent à une
température inférieure à 30°C,
condition réalisée au bord de
l’anus. Dès qu’ils contiennent
un embryon ils deviennent
infestant. L’homme se
contamine en les ingérant.
 L’œuf éclot dans l’intestin grêle
où la larve subit ses premières
mues puis le ver gagne le gros
intestin.
Ankylostomose
69
La trichinose
70
71

LA FILARIOSE DE BANCROFT
Onchocercose
72 ou cécité des rivières est une filariose cutanée provoqué par
Onchocerca volvulus qui peut vivre jusqu'à quatorze années dans le corps
humain
• la migration de ces microfilaires à travers la cornée est une cause
fréquente de cécité
• Maladie transmise par la mouche noire (Simulium damnosum)
• Les adultes forment des nodules sous la peau
• l'Afrique centrale et l'Amérique centrale
Caractères généraux
73
LES ANNELIDES

 métazoaires,
triploblastiques,
coelomates,
protostomiens à corps
métamérisé possédant
une symétrie bilatérale.
 Les métamères ayant
sensiblement les mêmes
constituants.
 L’appareil circulatoire est
différencié.
 L’appareil excréteur est de
type néphridien, il y a en
Polychètes principe une paire de Oligochètes
néphridie par métamère.
Caractères généraux
74 LES ANNELIDES

 Le système nerveux se compose d’un


collier péri-œsophagien à centres
dorsaux (cerveau) complexes et d’une
A
chaîne ventrale portant typiquement Coupe transversale d’un Achète (A) et
une paire de ganglions par segment. un Oligochètes (B)

Organisation du système nerveux


chez un Oligochète (Lombric)

B
Classification
 On divise les Annélides en 3 classes ;
75
1) Les POLYCHETES. : soies nombreuses, le corps formé de segment dont chacun porte
une paire d’expansions latérales ; les parapodes, dans lesquelles s’implantent de
nombreuses soies. Le corps comprend : tête, tronc et pygidium qui porte l’anus.
(Néreis)

2) Les OLIGOCHETES : peu de soies sans parapodes, possédant un clitellum,,


hermaphrodites, à développement direct (pas de larve Trochophore). On distingue

 Les Limicoles dulçaquicoles, de petite taille (quelques mm à quelques cm)

 Les Terricoles (lombric): fouisseurs creusant des galeries généralement de grandes


tailles.

3) Les ACHETES ou HIRUDINES : soies absentes, 2 ventouses (organe de fixation) : une


antérieure péribuccale servant à la fixation et à la succion et une postérieure qui est
un simple organe de fixation. Ils sont aquatiques ou terrestres, hermaphrodites,
clitellates à développement direct (ex sangsue).
Locomotion chez les Annélides
76 Les Polychètes
Les Polychètes sont presque toutes marines, on

distingue :

 Les Polychètes errants se déplacent soit en

rampant grâce à la musculature de leur

corps et aux mouvements des parapodes

soit en nageant par ondulation du corps

 Les Polychètes sédentaires sont fixés, elles

peuvent être des tubicoles (vivent dans un

tube) ou enfoncées dans le sédiment

notamment dans le sable ou la vase.


Locomotion chez les Annélides
77 Les Oligochètes et les Achètes
 Les Oligochètes terrestres rampent sur le sol grâce à des ondes de contractions
musculaires qui parcourt le corps de l’avant vers l’arrière (reptation). Les soies
sont enfoncées dans le sol et permettent l’ancrage de l’animal (s’accroche au
sol).
 Les Oligochètes aquatiques peuvent être fixées dans des tubes muqueux dans
le sédiment (vase) ou ramper à l’intérieur de celui-ci ou encore nager en pleine
eau.
 Chez les Achètes, elle se fait par nage lente (par ondulation du corps) ou par
reptation du même type que celle des Oligochètes.
 Les Achètes peuvent se déplacer par mouvement d’arpentage en fixant la
ventouse postérieure près de la ventouse antérieure, puis en détendant le
corps. Le rôle des soies étant assuré par des ventouses
La nutrition
78 Les Annélides
 Tube digestif
 complet et rectiligne: bouche, pharynx,
œsophage, jabot, gésier, intestin et anus.
 La bouche des Polychètes est munie de
nombreux paragnathes et deux gros
gnathes. L’ensemble forme une trompe
dévaginable
 parfois des régions différenciées variables
suivant le mode alimentaire :
1. Glandes de Morren ou glandes calcifères
(certains terricoles au niveau de
l’œsophage) : régulation de l’équilibre
ionique du milieu intérieur.
2. le typhlosolis (repli dorsal de l’intestin chez le
lombric ), augmente la surface de
l’épithélium intestinal
3. cellules chloragogènes : métabolisme du
glycogène , fonctions excrétrices (urée,
ammoniaque…)
La nutrition
79  Régime alimentaire

 Certains Polychètes (possédant 1 trompe) sont carnivores ou

herbivores, ou ingèrent le sable et la vase

 Les Polychètes sans mâchoires (avec couronne tentaculaire ,

Sabelles et Serpules) sont microphages

 La plupart des Achètes sont des ectoparasites de vertébrés et

d’invertébrés dont ils sucent le sang (hématophages). D’autres

espèces sont carnivores. D’autres espèces se nourrissent de

proies vivantes (invertébrés aquatiques).

 Il existe quelques espèces de Polychètes parasites (les

ectoparasites de Crustacés et des endoparasites de Polychètes)


Annélides
La reproduction
80
 Voie sexuée et asexuée présentes chez les Polychètes et les Oligochètes
 les Polychètes : Les sexes sont généralement séparés, Le dimorphisme sexuel
plus ou moins marqué, la régénération se fait à partir de cellules
mésodermiques indifférenciées : les néoblastes..
 • La schisogénèse : C’est une multiplication asexuée indépendante de la
reproduction sexuée qui s’effectue généralement par scissiparité.
 • La schisogamie :
 C’est une multiplication asexuée dépendante
de la reproduction sexuée qui se fait par
stolonisation ou par bourgeonnement
(pygidial, latéral et en touffe)

 Les Oligochètes sont hermaphrodites, protandriques. La scissiparité fréquente


chez les limicoles, absente chez les terricoles.
 La reproduction asexuée absente chez les Achètes
La reproduction Appareil
reproducteur
81
 Les Polychètes : En général, les organes génitaux ne sont pas bien
différenciés. Les produits sexuels se développent au dépend de
cellules germinales dans l’épithélium cœlomique interne au niveau de
l’intestin et des vaisseaux néphridiens.
 Ils se détachent précocement pour tomber dans la cavité générale où
ils terminent leur maturation. Présence de processus de l’épitoquie et
l’essaimage
 Les Oligochètes : Les gonades sont bien différenciées :
 L’appareil génital mâle comprend 1 ou deux paires de testicules (10ème
et 11ème métamère)
 L’appareil génital femelle comprend une paire d’ovaire (13ème
métamère). Les produits génitaux sont évacués par des canaux
spécialisés : gonoductes.
 Chez certaines espèces (lombric) existent des réceptacles séminaux
servant à stocker les spermatozoïdes du partenaire au cours de
l’accouplement
La reproduction
82
 Les Achètes : L’accouplement peut se faire soit par
implantation de spermatophores (spermatozoïdes enfermés dans une
coque) dans la paroi du conjoint (fécondation hypodermique) soit par
introduction du pénis dans le vagin de l’autre (fécondation unilatérale).
 Chez les polychètes, les produits sexuels sont émis à l’extérieur soit par
rupture des téguments au moments du rapprochement des sexes soit par
un coelomoducte (canal d’origine mésodermique) soit par le canal des
néphrédies.
 Les Oligochètes : L’accouplement (tête bêche) est réciproque (croisé) et se
fait lorsque les organes mâles sont mûrs, la maturité des organes femelles
étant tardive.
 Le clitellum apparait pendant la période de reproduction. Les deux
clitellums sécrètent chacun un anneau de mucus très visqueux. En phase
de maturité femelle, l’animal va faire glisser le manchon vers l’avant et
déposer les ovules puis les spermatozoïdes puis quitter le manchon qui se
ferme à ses deux extrémités constituant un cocon de ponte contenant du
liquide albumineux où les œufs fécondés se développent immédiatement.
83
Développement
 Le développement de l’œuf des achètes et des
Oligochètes est direct et c’est un jeune Achète
ou oligochète qui sort du cocon secrété par le
clitellum

 La plupart des espèces polychètes sont


ovipares mais quelques unes sont vivipares. Trochophore

 La segmentation (totale inégale spirale) de


l’œuf aboutit à une larve Trochophore qui
devient métatrochophore puis s’allonge
progressivement et devient un ver complet. Métatrochophore
84
Caractères généraux
85

 Ce sont des métazoaires triploblastiques, coelomates (acœlomates selon


d’autres),
 hyponeuriens, protostomiens
 symétrie fondamentalement bilatérale.
 marins (quelques espèces dulçaquicoles ou terrestres).
 corps mou non segmenté, élaborant souvent une coquille externe parfois
interne.
 Ils ont deux axes de croissance :
 un axe principal antéropostérieur et
 un axe secondaire oblique au premier.
Caractères généraux
86
Le corps comprend 2 parties :

1. Le céphalopodium : coquille
manteau
la tête : porte la bouche et les
principaux organes sensoriels
le pied : représente l’organe
locomoteur.
2. Le complexe palléovisceral
qui comprend; branchie
la cavité palléale où radula
déboucheraient l’anus, le pore
excréteur , l’orifice génital et
où se trouvent les branchies pied
TD Chaîne nerveuse ventrale
la masse viscérale enveloppée
par le manteau Organisation générale d’un
Mollusque primitif
Le système nerveux
GC

87 GP
GPL

 Organisation caractéristique.
 Chez les Mollusques types, il comprend
1. deux ganglions cérébroïdes au-dessus de
la bouche, qui sont en relation avec
2. une paire de ganglions palléaux (pleuraux)
(GPL) GV
3. une paire de ganglions pédieux (GP)
4. des ganglions viscéraux (GV).

GV
Mollusques
88
Aculifera Conchifera
manteau avec spicules Absence de spicules

Caudofoveates Tryblidiidae

Solénogastres Gastéropodes

Placophores Scaphopodes

Bivalves

Céphalopodes
Les Aplacophores
89
SOLENOGASTRES
CAUDOFOVEATES
 Corps vermiforme couvert de
 Corps vermiforme, vivant dans la spicules.
vase
 dépourvu de pied et de sillon  Ont un sillon ventral longitudinal.
ventral.
 De petite taille (10 à 12 mm/1à2)
 Le manteau enveloppe le corps
et secrète des spicules calcaires.  Ils vivent surtout sur les Cnidaires et
 Les sexes sont séparés les Zostères (végétaux marins).
 le développement est inconnu.  hermaphrodites protérandriques
 développement indirect (larve
Trochophore)
Sillon pédieux
Le Chiton
POLYPLACOPHORES
90

 Ils possèdent un corps aplatis dorso-ventralement


 Sole pédieuse vaste
 La face dorsale est recouverte par 8 plaques calcaires : les loricas.
 Ils vivent fixés sur les rochers littoraux grâce à leur sole pédieuse.
 Les sexes sont séparés
 La fécondation est externe en général,
 Développement indirect
(larve trochophore).
TRYBLIDIIDA
91 (Monoplacophores) GASTEROPODES

 connu à l’état fossile  Ils sont caractérisés par une torsion


 une seule espèce actuelle profonde de la masse viscérale,
Neopilina.  coquille monovalve et généralement
 Ils vivent dans les grandes spiralée.
profondeurs des océans,  La plupart des espèces des
 les sexes sont séparés, Gastéropodes sont marines avec
certaines espèces dulçaquicoles et
 développement inconnu.
terrestres
 Exemple : Escargot
BIVALVES
SCAPHOPODES
92 LAMELLIBRANCHES
 coquille monovalve ouverte
 Mollusques à corps mou
aux 2 extrémités,
enfermé dans une coquille
formée de 2 valves.  ils sont tous marins
 vivent enfoncés dans le sable.
 Ils sont marins mais il existe
certains espèces  Les sexes sont séparés,
dulçaquicoles.  fécondation externe,
 exemple : la moule, Donax  développement indirect (larve
trochophore se transforme en
larve véligère)
LES CEPHALOPODES
93

Ils sont tous marins, ils ont une coquille externe


(Nautile), interne (le Calmar et la seiche) ou absente
(pieuvre). Ce sont les plus évolués

Nautile Octopus
Les GASTEROPODES
94

 Ils sont caractérisés par des flexions et des


torsions simultanées de la masse viscérale.

 La coquille est monovalve et généralement


spiralée. L’enroulement se fait autour d’un axe
central : columelle qui peut être pleine ou creuse.

 La coquille tend à disparaître chez certaines


espèces.

 La plupart des espèces sont marines, mais on


trouve également des espèces dulçaquicoles et
terrestres.
Structure interne d’ Helix sp
Glande hermaphrodite (ovotestis)

Hépatopancreas Rein Intestin


Ventricule
Oreillette
Canal hermaphrodite
Veine pulmonaire

Glande de l’albumine Cavité palleale Tentacule


Réceptacle séminal Œil
Intestin Glande salivaire
canal déférent jabot Ganglion cérébroïde
Oviducte

Bouche
Glande multifide Anus
Pôche du dard Bulbe buccal
95 Pore génital Canal salivaire
Ganglion pédieux
Les formes pélagiques
96

 Les Gastéropodes marins


peuvent être benthiques ou
pélagiques.
 Les formes pélagiques sont
adaptées à leur mode de vie et
présentent Cavolinia
une taille réduite,
une réduction et un
amincissement de la coquille
un grand développement du
pied qui s’étend en lame et Atlanta
sert de nageoire. (Diamètre de la Glaucus atlantica
coquille < 1 cm ) Limace de mer
97
La Nutrition
Le tube digestif comprend :
 La bouche, La radula
 La cavité pharyngienne où débouchent Dents
les glandes salivaires et qui contient la
radula (appareil masticateur),
 L’œsophage,
 L’estomac qui reçoit les sécrétions de la
glande digestive
 L’intestin. Œsophage
Zone de formation de la radula

Bouche

Dents

Helix aspersa Radula de Mollusque en coupe


Le régime alimentaire
98

 varie suivant les espèces, on distingue :


 Les végétariens : algues et macrophytes
 les omnivores : aliments d’origine animale et végétale
 les carnivores : les dents de la radula sont moins
nombreuses mais plus longues et pointues que chez les
herbivores
 les nécrophages : cadavres
 les briseurs : s’attaquent aux huîtres
 les perceurs : perforent la coquille d’autres animaux et
consomment ensuite l’animal en introduisant leur
trompe.
 Certaines espèces vivent en parasitisme.
Reproduction et Développement
99
Sexes séparés ou hermaphrodites
 l’hermaphrodisme peut être simultané ou successif (protandre).
 Ils se reproduisent exclusivement par voie sexuée.
 La fécondation peut être externe chez les formes primitives dont la gonade
débouche à l’extérieur soit par un conduit rénal soit par le conduit réno-
péricardique.
 Chez les formes évoluées, apparaissent des voies génitales propres munies
d’organe d’accouplement et de glandes annexes ; la fécondation est interne.
 Le développement peut être :
 Direct : les Pulmonés et certains prosobranches
 Indirect : larve véligère
 En général les Gastéropodes sont ovipares mais il existe certaines espèces
vivipares et d’autres ovovivipares.
100
Les BIVALVES
(les Lamillibranches)
Caractères généraux
101
 Corps mou symétrique enfermé dans une
coquille formée de deux valves qui sont
unies par deux muscles adducteurs
antérieurs et postérieurs.
 La tête réduite n’est représenté que par la
bouche et des palpes.
 Le pied est comprimé latéralement et
souvent très développé.
 Les branchies développées et lamellaires
situées de part et d’autre du corps.
 La plupart marins mais il y a quelques
espèces dulçaquicoles.
 Souvent fouisseurs, mais il existe quelques
espèces qui vivent fixées au substrat par
leur valve gauche ou droite.
aorteposterieur
 Muscle adducteur
postérieur rectum péricarde aorte anterieur
ventricule pore excréteur
rein Oreillette
hépatopancreas
estomac

 Anus
Muscle
adducteur
antérieur

Bouche

Palpe labiale

Ganglion
 Coquille cérébropleural

 Manteau pied

Connective
  Intestin  Ganglion pédieux
cérébro-viscéral
 Ganglion visceral Glande génitale
Siphon inhalent 
102
 siphon exhalent  Branchie
La nutrition
103
L’appareil digestif :
 la bouche qui peut être entourée de palpes
 l’œsophage cilié
 l’estomac pourvu (à quelques exceptions) de caecums où se forme
un stylet cristallin (tige cristalline),
 L’estomac est entouré par l’hépatopancréas ou glande digestive
reliée à la région gastrique par deux ou plusieurs canalicules.
 l’intestin et le rectum.
Le régime alimentaire :
 Microphages : filtration du courant d’eau traversant leur cavité
palléale.
 Carnivores
 Symbiose avec des algues
 commensalisme avec d’autres animaux (Mollusques, Crustacés et
Annélides).
Reproduction et Développement
104

 Deux gonades qui communiquent avec la cavité palléale soit par des
gonoductes ou les orifices excréteurs.

 L’hermaphrodisme est fréquent (simultané ou successif).

 La fécondation est souvent externe

 L’ œuf donne le plus souvent une larve véligère pélagique.

 Certaines espèces recourent à la fécondation interne et peuvent être


ovovivipares (Sphaeriidae), l’incubation de l’œuf se fait alors dans la
cavité palléale.

 Chez les Unionidaes l’incubation des œufs se fait dans les lames
branchiales d’où sort une larve Glochidium parasitant les poissons.
LES CEPHALOPODES
105

Calmar
Octopus
Nautile
Caractères généraux
10
6
Tête d’un Calmar
les plus évolués

 symétrie bilatérale, de grande taille,

 la partie antérieure du pied est annexée à la région


céphalique et forme le céphalopodium qui comprend
un nombre variable de bras qui entoure la tête.

 Ils sont tous marins.

 La coquille peut être externe (Nautilus), interne


(Sepia) ou absente (Octopus).

 Ils possèdent deux yeux complexes reliés à un


véritable cerveau. Les yeux ont une structure très
évoluée et voisine de celle des vertébrés.
Sépion de la seiche
La locomotion
107

 Reptation sur le substrat grâce aux bras tentaculaires


(Octopus),
 Flottaison passive ou
 Mouvements verticaux de l’animal.
 La nage se fait grâce à des nageoires situées sur le
complexe palléoviscéral.

Octopus La seiche
Le tube digestif
108

mâchoire
 courbé chez Sepia (la seiche),
Mâchoire
radula  l’anus est reportée vers l’avant,
œsophage  la cavité buccale est entourée
par les bras tentaculaires,
Glande salivaire possède deux mâchoires
cornées et une radula.
anus  L’œsophage conduit à
l’estomac,
Foie
 l’intestin présente à son origine
rectum un caecum pylorique dans
lequel débouchent les deux
canaux de la glande digestif.
intestin  Le rectum est rectiligne aboutit
Lobe à l’anus.
pancréatique
caecum pylorique La poche du noir est annexée
estomac à l’appareil digestif et sécrète
une suspension de grains de
mélanine qui masque le
Céphalopode (camouflage).
réservoir Poche du noir
Le régime alimentaire
109

 Ils sont pratiquement tous carnivores,


 ils capturent leur proie grâce à leurs bras munis de ventouses ou
en sécrétant une substance adhésive (Nautilus).
 Certaines espèces ont des sécrétions salivaires toxiques
(pieuvre).
 Les proies peuvent être des Poissons, des Crustacés ou d’autres
Mollusques.

Nautilus
La Reproduction
110

 Les sexes sont séparés, Bras buccal

 les voies génitales sont pourvues de


diverses glandes annexes. Bouche

Œil
 Chez le mâle l’appareil génital comprend
Entonnoir
un testicule globuleux, une vésicule
Orifice génital
séminale, une prostate et une glande
muqueuse fabriquant des spermatophores.
Branchie
 Chez la femelle, en plus de l’ovaire unique
Glande
se trouve la glande oviductaire qui nidamentaire
entoure les œufs d’albumine, les glandes
Ovaire
nidamentaires qui forment les coques des Poche du noir
œufs
La Reproduction
111

 La reproduction se fait par accouplement

 Le mâle possède un bras transformé en


hectocotyle (organe copulateur) avec lequel il
retire les spermatophores de son orifice génital et
les introduit dans la cavité palléale de la femelle.

 Les spermatophores éclatent, les spermatozoïdes


pénètrent dans l’oviducte et vont féconder les
ovules dans la cavité coelomique.

 Après la fécondation, la femelle pose des œufs très


riches en vitellus (télolécithes) comparable aux
œufs des oiseaux,

 Développement direct.
112
Généralités
 grec Arthron = articulation.
 Appendices articulés

Le plus important embranchement (4/5 de la faune mondiale)

Métazoaires, triploblastiques, coelomates, symétrie bilatérale,


corps métamérisé

Métamères reliés par des membranes articulaires et portent une


113 paire d’appendices articulés

 exosquelette formé d'une cuticule qui recouvre entièrement


l'extérieur de l'animal et même la portion antérieure et postérieure
du tube digestif.
GENERALITES
114

 L’épiderme sécrète une


cuticule chitineuse
(exosquelette) et rigide qui
s’oppose à la croissance,

 La croissance n’est rendue


possible que grâce au
renouvellement de la
cuticule au cours d’un
processus appelé mue ou
exuviation.
GENERALITES  Chaque
métamère porte
115 une enveloppe
tégumentaire
renforcée par
des pièces
rigides ou
sclérites :
1. 1 plaque dorsale
: tergite
2. 1 plaque
ventrale :
sternite
3. ces 2 plaques
sont réunies par
des pièces
latérales : les
Structure d’un arthropode primitif pleurites.
GENERALITES
116
 Les divers segments ne sont pas
homologues mais s’ordonnent pour
former des régions distinctes (ou
tagmes) variables selon les groupes :

1. les arachnides : le corps est divisé en


prosome et opisthosome

2. les insectes : la tête, le thorax et


l’abdomen

3. les crustacés : céphalon, péreion et le


pléon
Fibre nerveuse Soie sensorielle
Endocuticule
11 Cellule tormogène Pore glandulaire
Canalicule
7 trichogène
Cellule Épicuticule Exocuticule

Cellule épithéliale
réservoir Cellule de canalicule
Oenocyte
R.E Cellule nerveuse
Cellule
Réseau cortical Cellule sensorielle glandulaire Cellule adipeuse
Représentation schématique du tégument
d’un arthropode
La cuticule
118

Cuticule rigide
(exosquelette)

Exocuticule rigide dure : Endocuticule épaisse


Épicuticule : Chitine et Sclérotine élastique :
cuticuline (lipoprotéine) (scléroprotéine Chitine et arthropodine
et cires hydrophopbes Tannée non (scléroprotéine non tannée
Imperméabilité hydrosoluble) hydrosoluble)
(gaz et eau) Protection mécanique Protection mécanique

 Chez les Crustacés et Diplopodes s'ajoutent des dépôts de


sels de calcium (minéralisation)
Arthropodes
119

Trilobitomorphes Chélicérates
Mandibulates
tous fossiles 63000 espèces
• ni antennes
• pièces buccales
• ni mandibules
• Antennes
• chélicères
• pédipalpes

Mérostomes Pycnogonides Arachnides

terrestre à respiration
pulmonaire ou
marins à respiration tous marins à trachéenne.
branchiale respiration cutanée
Arthropodes
120

Trilobitomorphes Chélicérates
Mandibulates
tous fossiles 63000 espèces

• ni antennes
• pièces buccales
• ni mandibules
• Antennes
• chélicères
• pédipalpes

Crustacés Myriapodes Insectes

• Respiration branchiale • Respiration trachéenne • Respiration trachéenne


• 1 paire d’antenne • une paire d’antennes • 1 paire d’antenne
• 1 paire d’antennule • Pattes nombreuses • 3 paires d’appendices
locomoteurs.
121 LES ARACHNIDES
 Ce sont des arthropodes terrestres sauf les Hydracariens qui sont
dulçaquicoles.

 La 1ère paire de patte est différenciée en pattes mâchoires ou


pédipalpes.

 Elle est suivie de 4 paires de pattes locomotrices

 Scorpionides, pseudoscorpionides, aranéides, acariens,<

Un Hydracarien
LES ARACHNIDES
122

Amblypyge Acarien Solifuge Scorpionide

Pseudoscorpionide Uropyge Aranéide


LES SCORPIONIDES
123
pédipalpes
chélicère  Environs 600 espèces, vivant dans
12
les pays chauds tropicaux et
4
subtropicaux, sous les pierres et
Prosome

dans les terriers.

 Animaux nocturnes, prédateurs


d’araignées et d’insectes.

 Ils possèdent un appareil venimeux


peigne
utilisé pour tuer les proies, le venin
Opisthosome

pattes locomotrices
contient essentiellement des
Stigmate respiratoire
neurotoxines agissant sur le système
nerveux et des hémorragines
provoquant des nécroses, plusieurs
espèces sont mortelles
Telson
125 LES SCORPIONIDES

 Les sexes sont séparés


 l’accouplement est précédé d’une
parade nuptiale,
 le mâle dépose un spermatophore et
attire la femelle au-dessus
(accouplement indirect).
 Ils sont ovovivipares, et parfois
ovipares.
LES ARANEIDES
126

• tous carnivores, se nourrissent généralement


d’arthropodes.
• Les chélicères sous forme de crochets associés à
une glande à venin dont le canal débouche près de
l’extrémité de chélicère.
• Il n’y a pas de réservoir à venin.
pédipalpes
• L’émission se fait grâce des
12
chélicères
7
muscles compriment la
glande.
• On distingue des venins
neurotropes qui s’attaquent au
pattes
Prosome

système nerveux et des venins


locomotrices
gangreneux qui détruisent les
tissus.
• Le broyage des proies est
assuré par les coxas des
Opisthosome

pédipalpes.
Stigmate respiratoire • Plusieurs espèces sécrètent de
la soie grâce à des filières
situées ventralement en
filières
arrière du corps.
LES ARANEIDES
 Les sexes sont séparés,

 l’accouplement est précédé d’une parade nuptiale.

 Le mâle introduit directement ses spermatozoïdes dans la chambre génitale de la


femelle soit grâce à ses chélicères soit par le bulbe qui est un organe différencié
situé sur les tarses des pédipalpes du mâle.

 La femelle pond quelques temps après l’accouplement, les spermatozoïdes


conservés dans des spermathèques fécondent les œufs à ce moment là, la ponte
est déposée dans un cocon de soie qui est souvent gardé par la femelle soit sur sa
toile, soit fixé à son corps.

 La femelle soit meurt à l’éclosion des œufs soit reste en vie pour surveiller ses
petits.

 Le développement est direct. 128


Antennates
129
Mandibulates

Crustacés Myriapodes Insectes

• Respiration
• Respiration • Respiration
trachéenne
branchiale trachéenne
• 1 paire d’antenne
• 1 paire d’antenne • une paire d’antennes
• 3 paires d’appendices
• 1 paire d’antennule • Pattes nombreuses
locomoteurs.
LES CRUSTACES
130
Organisation générale d’un Crustacé Décapode : le Homard
131

 Mandibulates possédant une paire d’antennes et une paire d’antennules.


 Le corps est métamérisé et la respiration est branchiale.
 Le corps est recouvert d’une cuticule incrustée de sels minéraux CaCO3
(carbonate de calcium).
LES CRUSTACES
132

 La fécondation est parfois interne


mais le plus souvent externe, elle a
lieu dans ce cas au fur et à mesure de
la ponte.

 Les œufs sont le plus souvent portés


par la femelle au niveau des pattes
thoraciques ou abdominales.
Chez les Décapodes :
 Le développement est indirect, le Œuf  Nauplius  Métanauplius 
Zoé  Mysis  Adulte.
premier stade larvaire est une larve
Nauplius, cette larve évolue en
différents types de larves, selon les
ordres.
133

LES INSECTES
Organisation générale d’un Insecte Orthoptère
Tête Thorax Abdomen
13
4 Organe auditif
Œil composé Pronotum

Ocelle Ovipositeur

Stigmates
Fémur

Antennes Tibia Tarses


 Arthropodes mandibulates ou antennates, trachéates
Le corps est une suite de segments fusionnés en tagmes qui sont : la
tête, le thorax et l’abdomen.
respiration par les trachées qui débouchent par des stigmates respiratoires.
Développement post-embryonnaire
135 (DPE)
 On appelle D.P.E. les étapes successives qui conduisent du jeune
à peine éclos jusqu’à l’adulte ou imago.

 Deux traits principaux caractérisent le D.P.E des insectes

 Les Mues qui permettent la croissance par paliers successifs.

 La Métamorphose : l’ensemble des transformations nécessaires


pour passer du juvénile à l’état adulte. On distingue :

 formes provisoires : larves ou nymphes

 formes définitives : imago ou adulte


Développement post-embryonnaire
136

 Les formes juvéniles, différentes des adultes, ne possèdent :

 ni ailes fonctionnelles

 ni organes génitaux développées.

 Le mode d’apparition de ces structures et plus généralement le passage


des formes juvéniles aux formes adultes ne se déroulent pas de la
même manière chez tous les insectes

 il existe plusieurs types de D.P.E.


Développement
137
post-embryonnaire

Sans métamorphose Avec métamorphose

Développement Développement
amétabole métabole

Hétérométabole

Holométabole
Développement amétabole
138

 Il n’y a pas de métamorphose mais simple


croissance en taille,

 Les juvéniles ressemblent à la taille près aux


adultes.

 Ce type ne se rencontre que chez les insectes


les plus primitifs caractérisés par l’absence
d’ailes : ce sont les Aptérygotes (Thysanoures).

 Ce sont les seuls insectes à muer toute leur vie


même après avoir atteint le stade adulte. Thysanoures
Aptérygotes
Développement
métabole
139

Métamorphose Métamorphose
incomplète Complète

Hétérométabole Holométabole
(Exoptérygotes) (Endoptérygotes

Écologie et Écologie et
biologie biologie
semblables différentes

Paurométaboles Hémimétaboles
Hétérométabole
140 paurométabole
Holométabole

nymphe

Hémiptère Lépidoptère
Développement paurométabole
141
Juvénile

Adulte

 juvénile et adultes mènent une vie terrestre

 écologie et biologie sont semblables.

 Blatte, Punaise, Sauterelle.


Hémimétaboles
La Libellule
142

 les juvéniles sont aquatiques et


possèdent un appareil respiratoire de
type branchial.

 La métamorphose est donc plus


importante que celle des
paurométaboles.

 Exemples : les Odonates (Libellule,


Demoiselle) et les Ephéméroptères.

Demoiselle Bleue
143 Holométaboles

 Les différences entre formes jeunes et


adultes sont considérables,
 elles touchent à la fois la morphologie, la
biologie et l’écologie,
 larve et adulte mènent souvent une vie
différente avec régime parfois différent.
 un stade supplémentaire : la nymphe, les
Nymphe
ébauches des appendices imaginaux sont
alors externes mais non fonctionnelles.
Holométaboles
144

 La nymphe est le plus


souvent immobile et ne se
nourrit pas.
 Au cours de ce stade que
s’effectue la mise en place de
la morphologie et de
l’anatomie imaginale.
 Les larves d’holométaboles Nymphe
sont très variées et beaucoup
d’entre elles sont apodes et
parfois acéphales
 Exemples : papillon,
mouche, abeilles, coléoptères
145 Classe des MYRIAPODES

 Myrias = dix mille = innombrable


 10000 espèces terrestres
 Respiration trachéenne : en principe une paire de stigmates par
segment)
 une paire d'antennes
 les tagmes sont mal définis :
 la tête bien distincte
 Tronc avec un grand nombre de segments pédifères toujours
supérieur à 3 d'où leur nom populaire mais impropre de
"mille pattes«
 telson
Myriapodes
146

Section Section
Progoneates Opisthogoneates

• Orifices génitaux en • Orifice génital sur


avant du tronc segment préanal
• Pas de forcipules • Présence de forcipules
• 3 sous classes • 1 sous classe

1. Symphyles
2. Pauropodes Chilopodes
3. Diplopodes
Progoneates
147

1. Symphyles
 Petits (1-2mm)
 Aveugles, lucifuges
 12 paires de pattes 15 à 22 tergites
 Abondants dans les feuilles mortes
2. Pauropodes
 Petites (1 Ŕ 2 mm)
 Aveugle, peu ou pas dépigmenté Symphyles
 11 paires de pattes, 6 à 10 tergites
 Antennes biramées

Pauropodes
Diplopodes
148
 Corps cylindrique à tégument calcifié.

 La tête porte une paire d'antennes courte et deux


paires de pièces buccales.

 Les mandibules sont recouvertes d'une large


plaque impaire : le gnathochilarium provenant de
la soudure des maxillules

 Le 1 premier segment est apode, 2ème, 3 et 4ème


(thoraciques) portent chacun une paire
d'appendices locomoteurs

 Les suivant, abdominaux, en portent 2 paires ce


qui leur a donné leur nom. (diploos=double).

 L'orifice génital est situé sur le 3ème segment


thoracique..
Les Diplopodes
14
9
Les Diplopodes sont végétariens ou saprophages
(consommation de matière organique en décomposition).
Tous terrestres, ils fuient la lumière
Chilopodes
150
 Corps aplati, à tégument mou (non calcifié).

 Chaque segment porte une paire de pattes

 L'orifice génital est situé sur l'avant-dernier


segment.

 Les Chilopodes sont carnivores

 Les antennes sont longues

 l'armature buccale comprend une paire de


mandibules et deux paires de maxilles.

 Les appendices du premier segment du tronc


sont transformés en énormes crochets, les
forcipules, qui sont en relation avec des glandes
à venin
Chilopodes
151

1. Scutigeromorphes

2. Lithobiomorphes

3. Scolopendromorphes

4. Géophilomorphes

Vous aimerez peut-être aussi