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Exercices de Preparation Um6s Pour Examen

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EXERCICES DE PREPARATION

EEG

1. Principe de fonctionnement de l’EEG


Principe de l’électroencéphalographie (EEG) : l’EEG est une technique qui permet
l’enregistrement de l’activité électrique corticale au moyen des électrodes de surface posées sur
le scalp. C’est un moyen d’exploration des activités cérébrales normales et anormales ou
pathologiques. Depuis plusieurs années, l’EEG numérisé ou digitalisé a progressivement remplacé
dans les laboratoires, l’EEG traditionnelle avec encre à papier. Elle constitue une exploration de
choix pour le diagnostic de l’épilepsie, en plus d’autres pathologies cérébrales, qui peuvent être
d’origine : vasculaires (Accidents vasculaires cérébraux), infectieuses (méningites, les
encéphalites), traumatiques.

L’EEG enregistre la composante électrique de cette activité : elle est une mesure des potentiels
électriques (sur le scalp pour l’EEG de surface, à la surface du cortex pour l’électrocorticographie,
ECoG, ou à l’intérieur même du cerveau pour la stéréo-EEG, SEEG). Dans tous les cas, les
enregistrements sont multi-voies. Évidemment, le nombre et le type de capteurs, ainsi que la
façon dont ils sont disposés sont différents.

L'électroencéphalogramme (EEG) consiste à recueillir l’activité électrique cérébrale au moyen


d’électrodes placées sur le scalp, qui captent des différences de potentiel électrique entre deux
électrodes. Les premiers signaux de l’EEG chez l’homme ont été enregistrés en 1924 par Hans
Berger, neurologue et psychiatre à l’université d’Iéna en Allemagne. L’utilisation de l’EEG en
pratique clinique n’a été possible qu’à partir des années 1960 avec le développement des
amplificateurs. L’EEG permet actuellement l’exploration fonctionnelle des activités cérébrales
corticales, utilisée de façon quotidienne pour le diagnostic, le suivi et la prise en charge
thérapeutique de nombreuses pathologies cérébrales. Il permet d’évaluer l'activité bioélectrique
cérébrale à des fins cliniques, thérapeutiques ou de recherche.

Matériels :

a. Les électrodes d’enregistrement : le signal EEG est enregistré à l’aide de deux types
d’électrodes : tampon et à pince, en nombre suffisant (19 à 21 pour chacune) pour exploré
l’ensemble des régions corticales: Electrodes tampons : imbibées d’une solution saline, pour
faciliter le contact et l’enregistrement.

Electrodes à pince : placés sur les électrodes tampons, comporte un câble électrode assurant la
liaison avec la boite têtière ou le préamplificateur de l’appareil EEG (comporte les pores
d’entrées des électrodes à pince).

2 b. Le casque EEG : les électrodes tampons sont fixées sur le scalp à l’aide d’un casque EEG, à
lanière souple et extensible en caoutchouc, sous laquelle on glisse les électrodes, la fixation se
fait par pression. Pour cette raison on place le casque EEG en premier temps après on place les
électrodes tampons selon le système international 10-20, puis on fixe les électrodes pinces sur
les électrodes tampons, ces derniers vont être fixées sur la boite têtière et à l’appareil EEG.
c. Appareil EEG numérique : après l’enregistrement du signal EEG par les électrodes et la boite
têtière, le signal EEG est numérisé (acquis et traité) par un ordinateur, et puis stocké dans une
mémoire informatique de grande capacité (disque dure). Après, le signal EEG est visualisé à l’aide
d’un moniteur ou un écran, sous forme d’un tracé EEG ou électroencéphalogramme composé de
plusieurs lignes d’activité électroencéphalographie évoluant en fonction du temps. L’archivage
du tracé EEG se fait sur un support numérique « CD » par gravure, ou par impression sur un
papier à l’aide d’une imprimante numérique.

2. Schéma synoptique d’un appareil de l’EEG

Amplificateur d’instrumentation : En général les signaux captés par les électrodes (de l’ordre de
quelque microvolts à quelques microvolts) sont trop faibles et superposées sur une tension en mode
commun de taille souvent beaucoup plus grande, d’où la nécessité d’un amplificateur
d’instrumentation branché à l’extrémité des électrodes qui amplifie le signal et rejette l’amplitude
élevée de la tension commune.

EMG

3. Principe de fonctionnement de l’EMG


L’électromyogramme (souvent noté EMG), ou électroneuromyogramme, est une
exploration fonctionnelle, qui permet d’évaluer le fonctionnement des nerfs et des muscles
par le développement, l’enregistrement et l’analyse des signaux myoélectriques. Et qui
permet aussi de diagnostiquer différents maladies neuromusculaire comme:
Des lésions nerveuses associées à un accident ou un traumatisme
Des maladies affectant les motoneurones (cellules nerveuses motrices de la moelle
épinière).
Une myasthénie qui se caractérise par une diminution de la réponse musculaire au cours
des épreuves de stimulation répétitive.
le principe de l’EMG est de provoquer une stimulation de fibres nerveuses sensitives ou
motrices par un très faible courant électrique transmis par des d’électrodes et/ou de petites
aiguilles au niveau des fibres nerveuses, sensitives ou motrices (on parle
d’électrostimulation). L’EMG peut être réalisé au repos et lors d’une contraction musculaire.
Le signal est recueilli par des capteurs placés à différentes distances de la zone de stimulation.
Ce signal recueilli est visualisé soit sur un écran soit sur un support papier.
Suivant la forme du signal recueilli, et suivant le temps qu’il met à apparaitre, (vitesse
de conduction sensitivo-motrice), une orientation diagnostic et un niveau de la lésion
pourront être donnés.
 l’électromyogramme dure entre 45 et 90 minutes et aucune préparation n’est nécessaire
avant l’examen. 

4. Schéma synoptique d’un appareil de l’EMG

Lampe à fente

5. Composantes d’une lampe à fente


Cet appareil se compose des éléments suivants :

Dispositif de visualisation
Ces binoculaires offrent une vision stéréoscopique et peuvent être ajustés afin
d’accommoder l’écart interpupillaire de l’examinateur. La bague de mise au
point peut être tournée afin d’accommoder l’erreur de réfraction de
l’examinateur.
Une commande sur le côté de l’appareil permet d’ajuster le grossissement.

Dispositif d’illumination
Le dispositif d’illumination peut être pivotée sur un arc de 180 degrés, d’un côté
à l’autre, sur sa base pivotante. Ceci permet à l’examinateur de diriger le
faisceau lumineux du bord nasal au bord temporal de l’oeil durant l’examen.
La hauteur et la largeur du faisceau lumineux peuvent être changées à l’aide de
ces manettes. L’illumination peut alors être diffuse ou focalisée, donnant une
coupe transversale du segment antérieur de l’oeil.
Cette manette permet de choisir des filtres bleu de cobalt ou vert.

Cadre de positionnement du patient


Le cadre de positionnement comprend deux tiges de métal verticales sur
lesquelles est montée une bande où le patient appuie le front et une
mentonnière.

Le manche à balai (Joystick)


L’appareil peut être mis au point en déplaçant le manche à balai vers l’avant,
l’arrière, latéralement ou diagonalement. La rotation du manche permet
d’élever ou d’abaisser le faisceau de lumière.
La vis de blocage à la base permet de fixer solidement la lampe à fente pendant
qu’elle n’est pas utilisée.

Sous la table
Le commutateur « ON » se trouve sur la gauche, immédiatement sous la table
de la lampe à fente. Celui-ci permet en outre de choisir entre une illumination
à haute ou à faible intensité.

cette manette permet d’ajuster la hauteur de l’appareil au complet.


6. Accessoires et consommables d’une lampe à fente
Oculaire de rechange
Tonomètre
Kit vidéo-photographique numérique
Housse de protection
Lampe de rechange
Papier mentonnière
Verre de Goldmann

Auto-réfracto-kératomètre
7. Principe de fonctionnement.
L’ARK combine à la fois un réfractomètre et un kératomètre en un seul appareil. La fonction
réfractomètre permet de mesurer objectivement les amétropies de l’œil (valeurs des
sphères, cylindres et axes), afin de préparer la détermination des caractéristiques des
équipements optiques compensateurs. La fonction kératomètre permet de mesurer le rayon
de courbure cornéen, la direction du méridien principal le plus bombé et l’axe
d’astigmatisme cornéen.
Cet appareil se compose :
A/ D’une voie d’éclairage (voir schéma optique ci-dessus) : Un mince faisceau lumineux issu
d’une diode super luminescente SLD (de longueur d’onde infrarouge) est projeté sur le fond
de l’œil du patient à l’aide d’un dispositif optique de projection. Cette voie est constituée : -
D’une diode [SLD] qui permet d’obtenir une image plus contrastée et plus nette qu’avec une
diode LED classique.
Ainsi le système offre une capacité de mesure accrue, quelle que soit la transparence des
milieux traversés (cataracte,…) et les conditions de luminosité ambiante de la salle d’examen.
- D’une lentille collimatrice [C] - D’un miroir [M2] - D’un prisme rotatif [PR] afin de lisser le
faisceau lumineux et donc d’améliorer la qualité et le contraste de l’image annulaire - D’un
prisme [P]
B/ D’une voie de désaccommodation : où le patient regarde au centre l’image d’une
montgolfière (figure n°1). Elle est constituée : - D’un plan objet [Mo] représentant une
montgolfière - D’une lentille [L1] de conjugaison - D’un miroir plan [M1] - D’un prisme [P] -
D’une lentille objective [L2] permettant de conjuguer le plan [Mo] avec le rémotum du
patient
C/ D’une voie d’observation pour afficher l’image de l’œil du patient sur l’écran LCD . L’action
sur le palonnier (figure n°3) permet d’aligner le reflet cornéen de l’œil au centre de la cible et
régler la mise au point en le déplaçant vers l’avant ou l’arrière. Cette voie est constituée
d’une caméra [OBJ1] et d’un capteur [CCD1].

D/ D’une voie d’analyse et de mesure (figure n°5) : Cette voie est constituée : - D’une lentille
[L2] - D’un prisme de renvoi [P] et d’un prisme rotatif [PR] - D’une lame semi-réfléchissante
[LSR] - D’un objectif [OBJ2] - D’un diaphragme annulaire [DA] - D’un capteur [CCD2] très
sensible, capturant les faisceaux réfléchis par la rétine sous forme d’une image annulaire
donnée par le diaphragme [DA].
Le capteur CCD permet de mesurer les amétropies de l’œil du patient. Les calculs sont
également effectués en capturant la mire circulaire projetée sur la cornée du patient sous
forme d’une image afin de mesurer le rayon de courbure cornéen et la direction du méridien
le plus bombé.

8. Organisation fonctionnelle de l’auto-réfractomètre


9. Organisation fonctionnelle de l’auto-kéractomètre

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