Les Grands Principes Du Yoga
Les Grands Principes Du Yoga
Les Grands Principes Du Yoga
LES 36 TATTVAS
Ce qui est fondamental, c'est réaliser que c' est la pleine conscience du contact permanent avec les
36 tattvas qui est la pratique tantrique.
Dans le microcosme :
Atma tattvas (éléments de l âme)
Cinq tanmatras (sens) associés aux cinq premiers chakras et aux 5 tattvas précédents
6-odorat (gandha)
7-gout (rasa)
8-vue (roopa)
9-toucher (sparsha)
10-audition (shabda)
Shiva tattvas
32-force de la connaissance (jnana) prise de conscience de sa propre nature
33-force de souhait (iccha)
34-force d'action (kriya)
35-shakti (pure energie)
36-shiva(pure conscience)
AU-DELA DES TATTVAS : Cit (la Réalité Ultime) se situe au-delà des tattvas.
La Réalité Ultime, sous son aspect absolu, est désignée en sanskrit par le terme Cit ou
Parâsamvit, ou Parashiva. Cit est le Moi Suprême (Purushottama), se connaissant Lui-même,
de toute éternité. La Réalité Ultime se situe au-delà du relationnel. En Elle, sujet et objet sont
confondus. Elle est à la fois transcendante et immanente. Son Pouvoir est absolu, Ses Energies
sont multiples. La Réalité Ultime est Pure Conscience (Cit), Lumière auto-révélée (Prakâsa),
Béatitude Infinie (Ananda), Libre Volonté (Icchâ), Connaissance propre (Jnâna) et Pouvoir
créateur (Kriyâ)
LES GRANDS PRINCIPES DE L'ETRE
«Lui brillant, toutes choses viennent à briller. Par Sa seule Lumière, tout apparaît.»
(Katha Upanishad)
LE COUPLE ORIGINEL : Purusha et Prakriti représentent le couple originel non encore divisé.
C'est ce même couple que nous retrouvons dans d'autres traditions sous différents vocables. C'est
Shiva et Shakti dans le Shivaïsme, Adam et Eve dans le Judaïsme, le Yang et le Yin dans le
Taoïsme. Le couple originel est aussi représenté sous les traits de l'Androgyne (Ardhanarîshvara),
du Point Ultime (Bindu), d'où est issue toute la manifestation.
«Il est le Soi qui demeure au plus profond de chaque individualité ; Il reste toujours identique à Lui-
même et cependant, c'est Lui qui transparaît à travers les multiples transformations du mental. Il ne
naît ni ne meurt; Il ne croît ni ne décroît. Il ne peut subir aucune modification puisqu'il est éternel.
Lorsque le corps tombe en poussière, Il ne cesse pas plus d'exister que l'éther enclos dans la panse
d'une cruche n'est affecté par le bris de cette cruche, car Il est absolument inconditionné. »
(Shankarâchârya)
PRAKRITI : L'OBJET A CONNAITRE : Alors que Purusha désigne l'Essence même de l'Etre,
masculin dans son principe, non sujet au changement, Prakriti quant à Elle, désigne Ses énergies,
féminin dans sa nature, toujours en mouvement. Prakriti est l'aspect dynamique de Citi, Sa
«Puissance» (Shakti), mais aussi son caractère illusoire et éphémère (Maya). Les corps physique,
énergétique, émotionnel et mental sont les énergies de Purusha. Prakriti est ce que la Bhagavad-
Gîtâ présente comme étant le « champ de la connaissance ».
«D'abord vient l'Energie non-manifestée, non -discriminée ; puis le résultat de l'évolution objective
de cette Energie, les cinq états élémentaires de la matière ; ensuite, le résultat de son évolution
subjective, les dix sens et l'unique mental, l'intelligence et l'ego ; enfin, les cinq objets des sens.»
(Bhagavad-Gîtâ)
LES GUNAS: Les gunas sont les trois tendances fondamentales que prend l'Energie (Prakriti)
pour se manifester. Sur le plan cosmique, ces trois tendances correspondent aux trois étapes
obligatoires qu'expérimente la Nature au cours de sa manifestation : création, maintien et
dissolution. Sur le plan humain, ces trois tendances se combineront pour former différents
comportements et natures d'être.
• Rajas est l'impulsion créatrice qui pousse l'individu à l'action. Son moteur est le désir qui
entraîne, mais qui enchaîne aussi le monde dans l'espace et dans le temps. Par l'attachement
aux œuvres et l'ignorance de leur vraie nature, les hommes sont tenus prisonniers du devenir
toujours changeant. Sa couleur est le rouge, sa lettre est le A, sa déité est Brahmâ.
• Sattva est la tendance qui préside au maintien, à la stabilité et à la préservation. De par son
caractère équilibrant et lumineux, Sattva est facteur de paix et d'harmonie. Sattva est le
chemin qu'empruntent les yogins dans leur ascension vers le Divin. Sa couleur est le blanc,
sa lettre est le U, sa déité est Vishnou.
• Tamas est le guna qui incite l'individu à l'erreur, à l'obscurcissement et à la négligence.
Tamas est la tendance contraire à rajas, sa contrepartie. Tamas enchaîne le monde, dans les
filets de l'ignorance. Sa couleur est le noir, sa lettre est le M, sa déité est Rudra.
D'une façon générale, nous pouvons dire que chacun d'entre nous est un mélange de ces trois
tendances, dans des proportions variées, avec néanmoins une tendance principale qui déterminera
notre mode de vie et notre propre chemin d'évolution. Il sera alors aisé de comprendre, que là où
prévaut la qualité sattvique, là seulement peut s'entreprendre tout le travail du Yoga.
LE CORPS CAUSAL : Le corps causal (kârana sharîra) correspond aux Tattvas Purs. Nous
n'en avons qu'une expérience voilée dans le sommeil profond. C'est un état informel et
indifférencié, où se résorbent toutes les caractéristiques et potentialités de l'individu. De Lui
proviennent les deux autres corps. Seul le yogin peut en goûter sa saveur, faite de Paix et de
Béatitude, dans le parfait recueillement du Samâdhi.
• Vata est lié à la respiration, à la circulation et au mouvement ; son siège est dans le colon.
• Pitta est lié à la digestion, au teint et au métabolisme ; son siège est dans l'intestin grêle.
• Kapha est lié aux liquides, aux graisses et à la structure ; son siège est dans la poitrine.
LE PRANA
« Le mental fonctionne par le Prâna. C'est du Prâna que tout procède. » (Chandogya Upanishad)
DEFINITION : Le Prâna, désigne à la fois le souffle vital en chaque être humain, mais aussi le
Souffle de l'univers. Il est force de Vie, acte créateur et moteur invisible de tout ce qui est. A ce
niveau, le Prâna ne peut être dissocié de la Pure Conscience Divine. Il est la Pure Conscience
Divine en mouvement, la première de toutes les inspirations et la dernière de toutes les expirations.
L'Alpha et l'Oméga de toutes choses. Pour mieux comprendre encore la signification de ce terme,
nous pouvons décomposer le mot Prâna en ses deux racines. Pra signifie: «existant en soi,
antérieurement » et ana signifie : « atome ». Aussi le Prâna peut être défini comme : «ce qui existe
en soi avant la formation des atomes». C'est la première manifestation non encore visible de la
matière, ou la somme totale de toutes les énergies non différenciées. C'est un sujet d'étude pour les
yogins (comme expérience directe), mais aussi pour la physique quantique (d'un point de vue
scientifique). Mais notons bien que cette notion de Souffle de Vie, ou de champ d'énergie, n'est pas
seulement l'apanage de la spiritualité indienne ou des scientifiques modernes. Les Chinois la
connaissent sous le nom de Chi, les Japonais sous le nom de Ki, les Juifs sous le nom de Ruach et
les anciens Grecs sous le nom de Pneuma.
KAUSHITAKI UPANISHAD : ...Et Indra poursuivit : «Je suis Prâna, le Souffle de Vie et la
Conscience présente au cœur de tous les êtres. Glorifie-moi, car je suis la Vie et je suis
l'Immortalité. La Vie est Souffle, le Souffle est Vie. Tant que le Souffle habite le corps celui-ci
demeure en Vie. Le nectar de la Vie est issu de Prâna et l'Intelligence provient de la Conscience.
Heureux qui me glorifie comme le Souffle de Vie, car en cette existence il goûte la plénitude et
durant la suivante jouit de l'éternité, de l'immortalité.»
«Il nous est enseigné, dit Pratardana, que chacun de nos sens possède son propre prâna et que ces
divers souffles jaillissent de l'unique Prâna. S'il n'en était pas ainsi, comment les yeux pourraient-ils
voir, les oreilles entendre et la voix parler ? Tous les prânas des sens s'unissent en Prâna. Aussi
est-ce la Vie même qui parle par la voix, voit par les yeux, entend par les oreilles, pense par l'esprit
et respire par le souffle. »
« En effet dit Indra, il en est bien ainsi. Il existe cependant une puissance supérieure à celle des
cinq prânas. L'homme peut vivre sans parler. Certains, en effet, ne sont-ils pas muets ? L'homme
peut vivre sans voir. Certains, en effet, ne sont-ils pas aveugles ? L'homme peut vivre sans entendre.
Certains, en effet, ne sont-ils pas sourds ? L'homme peut vivre sans penser. Certains, en effet, ne
sont-ils pas simples d'esprit ? L'homme peut vivre privé de ses membres. Certains, en effet, ne sont-
ils pas infirmes ? Mais l'homme ne peut vivre sans respirer. C'est le Prâna qui, seul, sous la forme
du Soi conscient, insuffle la Vie à ce corps. Aussi est-ce à Prâna qu'il nous faut adresser nos
hymnes de louange. Prâna est l'Essence du Souffle de Vie. Et qu'est-ce que le Souffle de Vie ? C'est
la Pure Conscience. Et qu'est-ce que la Conscience Pure ? C'est le Souffle de Vie.»
• Buddhi (l'Intellect supérieur) : Buddhi est le principe qui, sans être lié lui-même à une
forme particulière d'existence, individualise toute forme. En tant que tattva intermédiaire,
Buddhi participe à la fois de la nature supra-individuelle de Purusha (le Soi, la Conscience)
et de la nature limitée et conditionnée de Prakriti. Sous ce second rapport Buddhi qui est
aussi appelée Mahat (le Grand Principe), est conçue comme ternaire et est identifiée à la
Trimûrti Divine (Brahmâ, Vishnou, Shiva).
• Ahamkara (l'ego) : Ahamkâra est le principe qui rend toute expérience subjective.
Ahamkâra concrétise pour ainsi dire, la détermination initiale de Buddhi et conditionne
l'être pensant, en tant qu'individu limité (jîva). Sous son pouvoir, le sens du « moi » et du
« mien » est formulé et le monde est expérimenté en terme de différence.
• Manas (le mental) : Manas est le principe fondamental des cinq sens qui permet la
connaissance perceptive des représentations extérieures et des impressions subjectives de la
nature. Associé à Ahamkâra (l'ego), le manas délimite son champ d'expérience, en fonction
de son propre intérêt.
MALAS:LES LIMITATIONS
Les trois malas sont les trois limitations qui recouvrent Purusha, le Sujet Connaissant et Lui font
perdre sa souveraineté propre. Ces limitations sont la conséquence directe de la contraction de
l'Energie indifférenciée, en noms et en formes.
• Kârmamala est la limitation liée à l'activité. Sous son influence, la Toute- Puissance de la
Pure Conscience Divine est comme voilée par les impressions laissées par le plaisir et la
douleur. Le Purusha devient un individu limité (jîva), dans la mesure où il s'identifie
complètement à ces impressions.
• Mâyîyamala est la limitation liée à l'ignorance. Sous son influence, l'omniprésence de la
Pure Conscience Divine est comme voilée et l'individu est dominé par la notion de
distinction, voyant les êtres et les choses, différents les uns des autres.
• Anavamala est la limitation liée à la volonté. Sous son influence, la Perfection de la Pure
Conscience Divine est comme voilée et l'individu se ressent comme un être limité et
incomplet. Cette limitation donne une impression continuelle de manque.
LES CHAKRAS
(roues énergétiques des hindous, orbites microcosmiques des taoïstes)
Selon la philosophie taoïste ,l'energie circulant dans le canal du dos est ascendante et de force yang,
l'energie circulant dans nos chakras de devant est descendante et yin. (schema tire du tao de la
respiration naturelle de david lewis)
C’est le nœud des justifications sexuelles et de l’instinct, du monde des noms et des formes,
du monde extérieur. C’est le premier obstacle dans la croissance de la spiritualité.
Tant que ce nœud existe, l’individu (le moi individuel) est lié au monde extérieur. Ce qui
nous relie à ce monde sont les cinq sens. Apprendre à les contrôler permet de délier ce lien.
Ainsi apparaît l’enthousiasme et le sentiment de non séparation avec l’univers.
Nombre de 4 1000 ou
6 10 12 16 2
pétales infini
Tous les
Prana vayu Apana Vyana Samana Prana Udana Au-delà
5 vayus
Jnanen driy
a
(organesde Nez Langue Yeux Peau Oreilles Esprit Au-delà
perception)
Karmen
driy a Cordes
Anus Sexe Pieds Mains Esprit Esprit
(organes d vocales
action )
Param-
Dieux/ Ganesha/ Vishnu Rudra/ Sadashiva/ Shiva/
Isha/kali shiva/
déesses savitri Sarasvati lakshmi sakini shakti
hakini
Pouvoirs Connais- Pas peur de Pas peur Contrôle du Imperis- Capable d' Sama
associés sances de l eau du feu prana, sabilité, entrer ds dhi,
la kunda- connais- libre de pouvoir de connais- un autre réali-
sance du corps,
sance guérir, passé, omni-
intuitive maladie
lini, amour présent, scient,
contact sation du
Contrôle cosmique futur.
avec des Soi
du corps Vitalité parole pouvoir de
entités unité avec
inspirée lire dans
astrales brahman
pensées
KUNDALINI SHAKTI
L'éveil à la conscience universelle peut être expliquée scientifiquement par l 'énergie de la kundalini
et son ascension dans la sphère pranique du corps humain. L'esprit, le contrôle de la respiration, la
méditation, certaines drogues...peuvent la réveiller de son sommeil. La kundalini est représentée par
les hindous comme un serpent enroulé trois fois et demi au niveau du premier chakra Mooladhara,
'roue' energétique situé entre le sexe et l anus, se déployant dans le canal sushumna (correspondant a
la colonne vertébrale dans le corps physique) et éclairant un a un les différents chakras. Lors de son
ascension, l'energie créatrice de kundalini Shakti s'unit à Shiva au niveau du troisième oeil (ajna
chakra). Shakti est la porte d entre e de Shivaloka. Shiva est pure conscience, Shakti est pure
énergie. Nous possédons les deux, il suffit de les accorder sur la tonalité de la perfection.
' Le retour à l éveil de l'adulte se fait au prix d'une certaine souffrance, au moment ou la cuirasse se
fracture, lorsque l'Infini s' y glisse. Ce peut être comme recevoir la foudre, instantanément ou bien la
foudre n'a pas pulvériser entièrement la cuirasse; l' esprit est à moitié dans l infini et ne reconnait
plus les structures du fini; c'est alors la folie. Ou cet éveil peut s 'effectuer comme la fonte d un
glacier, lentement, inexorablement. La conscience traverse dans tous les cas des épisodes
douloureux, dûs à la montée de la kundalini Shakti à travers les différents chakras .Plus ils sont
brefs, plus ils sont intenses.'
L'evolution de la race humain et sa divinisation peut se réaliser rapidement grâce a cette
énergie contenue dans chaque corps humain. Ce dernier possède une colonne vertébrale en
position verticale (contrairement à la race animale). Il peut diriger sa conscience vers cette
énergie contenue en lui et par elle, atteindre une plus grande compréhension de l'univers.
Ida représente l'énergie feminine du corps humain, l'énergie yin, la lune caractérisée par la
sensibilité, aptitudes mentales intuitives et artistiques, rétraction, spiritualité, froid.
Pingala représente l'énergie masculine ou yang, l'énergie de vitalité, le soleil procurant de la force,
raisonnement de type mathématique, aptitudes physiques, expansion, matérialisme, chaleur .
Les énergies Ida et Pingala circulent autour du nadi (canal) sushumna, localisé dans le corps
astrale au niveau de la colonne vertébrale. Partant de mooladhara chakra, ida et pingala nadis
tournent autour de sushumna nadi et chaque croisement de leurs énergies crée un micro-orbite actif
ou roue énergétique le long de sushumna: ce sont nos chakras.
Ida part à gauche, pingala à droite au niveau du chakra racine mooladhara donc la partie gauche de
notre corps est majoritairement féminine ou lunaire (yin) tandis que la partie droite est plus
influencée par l' énergie solaire (yang) ou masculine.
Ce n'est pas exacte en ce qui concerne le cerveau. En effet, les forces s' inversent, notre cerveau
droit gère le mental (ida) ou parasympathique (relaxation-régénération) et notre cerveau gauche le
vital (pingala)ou sympathique (stress-situation de danger).
(Ces pratiques sont utilisées dans la yoga thérapie tout particulièrement, pour rétablir l'équilibre
dans les différents koshas et trouver la réalisation du Soi.)
LES 5 KOSHAS
Ces 5 énergies vitales du corps pranique circulent dans les nombreux nadis ou canaux (plus de 350
000 d après le Shiva samhita) du corps humain. Le lien existant entre le corps physique (annamaya
koscha)et le corps pranique (pranayama koscha) réside dans la respiration. Les pratiques yogiques
de pranayama permettent d'équilibrer et contrôler ces énergies, agissant directement sur le mental,
tandis que les dharanas proposés par le vijnana bhairava influencent et nettoient les plus hautes
sphères du mental (manomaya kosha).
LES VAYUS
• Prâna (attention à la confusion : Prâna désigne aussi un Vâyu, différent du Prâna universel
et générique !) est le « souffle qui va vers l’intérieur ». David Frawley lie Prâna Vâyu à Ajna
Chakra (centre énergétique du front) , alors que Swami Satyananda le lie à Anahata Chakra
(centre énergétique du coeur). Il régit la «réception » d’énergie, que ce soit la nourriture
physique solide et liquide, l’air de la respiration (inspiration) et les impressions sensorielles.
• Udâna est le « souffle qui monte ». Il opère par le Chakra de la gorge et exerce son influence
sur le diaphragme et la respiration. Il représente les transformations de l’énergie et ses
mouvements qualitatifs vers le haut: croissance physique, station debout, parole, expression,
enthousiasme, énergie positive, volonté et évolution de la conscience.
• Samana, « le souffle qui équilibre », se situe dans le Chakra du nombril et régit les
mécanismes de la digestion. Son mouvement va de la périphérie vers le centre. Il est
responsable de l’assimilation à tous les niveaux: digestion des aliments, absorption de
l’oxygène, assimilation intellectuelle, émotionnelle, sensorielle, …
• Apana, « le souffle qui se dissipe », possède un mouvement descendant et vers l’extérieur; il
circule dans le Chakra inférieur; il régit les fonctions d’expulsion/élimination
(accouchement, éjaculation, menstrues, selles, urine, gaz carbonique à l’expiration, gaz du
colon) et de reproduction. Sur le plan psychique, il régit l’élimination des expériences
négatives.
• Vyana, « le souffle qui se répand ou sort », émane du second Chakra; il imprègne et nourrit
tout le corps. Il se déplace du centre jusqu’à la périphérie. Il gouverne la circulation à tous
les niveaux: aliments, eau, oxygène, circulation des émotions et des pensées, … Vyana
transmet la force et le mouvement. En cela, il assiste les autres Vayus dans leurs fonctions.
LE GAYATRI MANTRA
Le Gayatri mantra - souvent appelé simplement "la Gayatri" - est une des plus importantes et sans
doute la plus universellement reconnue des prières dans l'hindouisme. Ses origines remontent au
Rig-Veda, et elle est traditionnellement récitée par les brahmanes au lever et au coucher du soleil (et
éventuellement à midi), en hommage à celui-ci. Ses traductions et ses interprétations connaissent de
nombreuses variantes.
Asseyez-vous en méditation et concentrez-vous sur votre intention pendant que vous chantez le
Gayatri Mantra par multiples de neuf (neuf est le chiffre sacré du Gayatri Mantra).
Savitar est le nom associé à Sûrya = Soleil, saisi dans sa fonction énergétique.
Dhîyo = les pensées, suggère plutôt les fruits de la conscience plutôt que les produits de l'esprit;
Un des noms qui servent à désigner un « sage » est Dhî-rah, le « Penseur », avec un peu des
connotations que nous percevons dans la langue française. »
Commentaire : "Ce mantra invoque et magnifie les sept régions dite devashanique de l’univers à
la frontière duquel se situe la terre (Bhûh), puis quelques milliards d’années lumière plus loin il y a
la région dite Bhuvar loka (une région où les anges, apsaras, gandharvas et gana vivent). Puis en
suivant, toujours plus loin dans l’espace temps et la hiérarchie devashanique : le Svar loka ou Suvah
loka (les planète édénique), le Mahar loka (gloire spirituelle), le Janah loka (lié a la connaissance
spirituelle), Le Tapa loka (gloire de l’austérité, Tapasya), le Satya loka (gloire de la pureté
spirituelle, où résident les sages, proche du Brahma loka et enfin Tat qui est au delà des mondes
matériel et devashanique, conscience suprême au dessus de tout. Le mantra nous convie à méditer
sur le monde phénoménal (le Dhruva loka n’est pas compté dedans pour des raisons non élucidées à
ce jour).