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Contrôle Par Endoscopie

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1.

Les moyens de contrôle par endoscopie

Un endoscope est composé d’un écran, d’une fibre ainsi que d’une caméra
miniature pour contrôler l’intérieur de vos pièces. Nos fibres, d’un diamètre de 5
mm et 2 mm permettent d’accéder aux zones très difficiles d’accès.
Les défauts pouvant être relevés sont les suivants : présence de corps étrangers,
porosités, bavures, fissures, défauts de soudures par exemple, ainsi que défauts de
traitements de surfaces

2. Definition de contrôle

Le contrôle endoscopique est la plus ancienne méthode d’essai non destructif (END).

Il s’agit d’un contrôle visuel réalisé directement ou indirectement au moyen d’une caméra.

Elle précède généralement toutes les autres méthodes de contrôle non destructif.

Les applications de l’endoscopie sont nombreuses dans l’industrie.

Elle permet notamment d’inspecter des alternateurs, des moteurs thermiques, des turbines, des
multiplicateurs, mais aussi des pièces creuses de fonderie, des canalisations, des tubes ou
encore des soudures internes.

Les contrôles non destructifs par endoscopie révèlent l’état interne d’une pièce, d’un équipement
ou d’un matériel.

Elle sert à évaluer l’usure mais aussi à détecter des fuites ou toute autre anomalie.

I- EXAMEN VISUEL I.1- Introduction L’examen visuel est le premier des procédés de contrôle, le plus
simple et le plus général puisque c’est aussi le point final de la majorité des autres procédés non
destructifs. En examen préalable, l’inspection visuelle d’un objet, d’une structure, d’un assemblage
tel qu’une soudure permettra de guider un observateur expérimenté dans la définition d’une autre
technique : choix de l’angle de tir en radiographie, direction de magnétisation, fréquence
ultrasonore. L’examen visuel direct des pièces peut constituer un contrôle suffisant pour la détection
des défauts débouchant en surface et surtout des hétérogénéités locales et superficielles (taches de
différentes natures) constituant des défauts d’aspect rédhibitoires pour des produits plats du types
tôles, tissus, verre, etc. Toutefois l’examen purement visuel présente des limitations de différentes
natures que nous allons examiner et qui justifient l’éclosion de toute une gamme de procédés de
contrôle optique. I.2- Éclairage Dans tous les cas d’observation d’un objet, les conditions d’éclairage
sont essentielles pour la fiabilité du contrôle optique. Il s’agit d’abord de se placer dans les conditions
énergétiques. Il s’agit ensuite d’adapter le type et l’orientation de l’éclairage à la nature des défauts
en vue d’améliorer le contraste. L’éclairage diffus, fourni par exemple par un ensemble de sources
lumineuses placées derrière un écran dépoli, est utilisé dans la recherche de défauts variés, sans
orientation définie. Par contre, pour détecter facilement les défauts du type rayures orientées, on
doit préférer l’utilisation d’un éclairage directif; enfin les défauts présentant un certain relief sont mis
en évidence grâce à un éclairage rasant. RP S P R P R : pièce à contrôler : récepteur ; ; Eclairage direct
I.3- L’œil et ses limitations RP S : réflecteur parabolique : source d’éclairage. ; L’œil est un capteur
optique remarquable mais possédant toutefois des limitations dont il faut tenir compte en contrôle
non destructif. La lecture d’une image associe en fait l’œil et le cerveau de l’observateur, initiant ainsi
à la fois des problèmes objectifs et des problèmes subjectifs. Les premiers concernent l’aspect
optique avec un 2016–2017 7
RABHI Mouldi ISET de GAFSA…………………………….…….………Département Génie
Mécanique………………………………..………………Contrôle Non Destructif CND paramètre principal qui est
l’acuité, c’est-à-dire le pouvoir séparateur de l’œil ; on le situe entre 0,5 et 1 minute d’angle soit
environ 50 m à une distance d’observation de 25 cm. Mais il ne s’agit là que d’une valeur moyenne,
car l’acuité visuelle dépend de la nature de l’image (éclairement et contraste), ainsi que de l’individu
à travers son pouvoir d’accommodation à la distance et à la luminance, pouvoir dont on connaît la
décroissance avec l’âge de celui-ci. I.4- Aides optiques à la vision Il s’agit des instruments d’optique
permettant d’accroître les performances de l’œil ou encore plus généralement de donner la
possibilité de contrôler des surfaces inaccessibles à la vision directe de l’observateur. I.4.1- Appareils
optiques classiques Les appareils optiques classiques permettent de repousser les limites de l’acuité
visuelle. Il s’agit en premier lieu des loupes et des verres grossissants constitués généralement d’une
ou deux lentilles donnant un grossissement allant de 1,5 à 20 fois environ. La loupe doit être tenue
près de l’œil; son champ et sa profondeur de champ diminuent fortement lorsque le grossissement
s’accroît. Pour un examen approfondi en laboratoire, on utilisera de préférence du matériel
d’observation métallographique : loupe binoculaire à grossissement variable et éclairage incorporé,
éventuellement microscope métallographique si l’on ressent la nécessité d’utiliser des
grossissements importants, de 100 ou 1 000 et plus. On note enfin que l’emploi des microscopes
électroniques à balayage (MEB) n’est plus désormais réservé aux seuls spécialistes, ce qui devrait
élargir son soutien au contrôle non destructif en laboratoire. I.4.2- Appareils optiques spécifiques Des
appareils optiques spécifiques ont été développés pour le CND. a-L’endoscope est un appareil conçu
pour pouvoir observer les surfaces non directement accessibles à l’œil telles que les parois d’un tube
ou d’une cavité, d’un alésage ou d’un trou borgne. Mis au point à l’origine pour les examens liés au
diagnostic médical, les endoscopes classiques à lentilles ont été remplacés par des transmetteurs
d’image à fibres optiques Endoscope 2016–2017 8

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