Cours CND 2018 l3 Pmi
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2018-2019
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Avec ou sans
contact
Méthodes
surfaciques ou
volumiques
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1.Le contrôle en cours de fabrication
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2.Le contrôle de réception
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1.Les défauts de surface
Les défauts de surface, accessibles à l’observation directe mais pas
toujours visibles à l’œil nu, peuvent se classer en deux catégories
distinctes : les défauts ponctuels et les défauts d’aspect.
Les défauts ponctuels qui correspondent aux défauts les plus nocifs
sur le plan technologique, puisqu’il s’agit des criques, piqûres,
fissures, craquelures, généralement aptes à provoquer à terme la
rupture de la pièce, en initiant par exemple des fissures de fatigue.
Dans les pièces métalliques, l’épaisseur de ces fissures est souvent
infime (quelques µm) et elles peuvent être nocives dès que leur
profondeur dépasse quelques dixièmes de millimètre, ce qui implique
l’emploi pour leur détection de méthodes non destructives sensibles,
telles que le ressuage, la magnétoscopie, les courants de Foucault,
les ultrasons.
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Principe de la détection d’un défaut
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Différentes techniques de contrôle CND
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1. EXAMEN VISUEL -
PROCEDES OPTIQUES
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Introduction
L’examen visuel est le premier des procédés de contrôle, le plus
simple et le plus général puisque c’est aussi le point final de la
majorité des autres procédés non destructifs.
En examen préalable, l’inspection visuelle d’un objet, d’une
structure, d’un assemblage tel qu’une soudure permettra de
guider un observateur expérimenté dans la définition d’une
autre technique : choix de l’angle de tir en radiographie,
direction de magnétisation, fréquence ultrasonore.
L’examen visuel direct des pièces peut constituer un contrôle
suffisant pour la détection des défauts débouchant en surface et
surtout des hétérogénéités locales et superficielles (taches
de différentes natures) constituant des défauts d’aspect
rédhibitoires pour des produits plats du types tôles, tissus,
verre, etc. Toutefois l’examen purement visuel présente des
limitations de différentes natures.
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L’oeil et ses limitations
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1.Outils optiques classiques
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2. Appareils optiques spécifiques
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Endoscope
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Fibroscope
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INTRODUCTION
Le ressuage est une extension de l'inspection visuelle qui peut
s'appliquer sur tout matériau à l'exception de certaines fontes
qui présentent une surface poreuse.
C’est un terme qui désigne la sortie d’un fluide (liquide ou
gazeux) d’une discontinuité dans laquelle ce fluide s’était
précédemment accumulé au cours d’une opération
d’imprégnation.
C’est une méthode de contrôle non destructif qui permet de
détecter des défauts débouchant en surface de pièce pour des
matériaux non absorbants (alliages métalliques, matières
plastiques, caoutchouc moulés, verres, certaines
céramiques…).
Les défauts observés sont principalement : les reprises de
coulée, les criques, les tapures, les microporosités, les
décohésions et les reprises de fonderie. L’opération de
ressuage peut s’effectuer à tous les stades d’élaboration d’une
pièce (brut de fonderie, après usinage, après traitements
thermiques…). 21
PRINCIPE DE RESSUAGE
La méthode consiste à appliquer un pénétrant de faible tension
superficielle (de bonne capillarité) sur la surface de la pièce.
On lui laisse un certain temps de sorte qu'il puisse s'introduire dans
les discontinuités aboutissants à la surface, On élimine ensuite le
pénétrant sur la surface mais cette opération laisse cependant en
place la partie qui à réussie à s'infiltrer dans les discontinuités.
Un révélateur, produit opaque et absorbant est appliqué sur la
surface, le pouvoir absorbant du révélateur fait que le pénétrant qui
a réussi à s'infiltrer dans les discontinuités est alors aspiré vers la
surface (effet buvard) et y laisse une trace. Cette trace à cause de
la diffusion du pénétrant dans le révélateur, est toujours plus
importante que la discontinuité.
L'efficacité de cette méthode de contrôle repose sur la possibilité
de détecter les indications de discontinuité afin d'améliorer cette
détectabilité. Le pénétrant contient en général un produit coloré
visible à la lumière blanche ou un produit fluorescent visible à la
lumière noire (ultra violet).
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DOMAINE D’APPLICATION ET TECHNIQUE
OPERATOIRE
Le ressuage ne peut détecter que les défauts superficiels
débouchant sur la surface. Les défauts matés ou obturés
ne sont que partiellement détectés. Par contre les défauts
internes ne peuvent pas être décelés.
On peut ainsi localiser les défauts de : moulage, de fatigue,
d'usinage, de traitement thermique et de soudage.
Le ressuage donne des résultats intéressants avec des
métaux tel que l'aluminium, le magnésium, le cuivre, le
titane, l'acier inoxydable et la plupart des alliages non
métalliques comme les céramiques, les plastiques, le
caoutchouc moulé, (mais il faut, pour les plastiques et les
composés caoutchouc moulé, se méfier de leur réactivité
vis à vis des produits utilisés et donc procédé à des essais
préliminaires). 25
La procédure générale
Sur une surface propre, exempte de pollution
susceptible de colmater les défauts débouchant (les
traces d’huile et de graisse, les résines inorganiques,
les matières charbonneuses, les peintures, les produits
de corrosion, les oxydes, etc.), est appliqué un liquide
contenant des traceurs colorés et (ou) fluorescents. Ce
liquide est appelé liquide d’imprégnation ou
pénétrant.
Après une période d’attente (temps d’imprégnation) au
cours de laquelle le pénétrant vient remplir les
discontinuités, l’excès en surface est éliminé.
Un deuxième produit appelé révélateur est alors
appliqué à sec ou en suspension sur la surface de la
pièce. Son but est de faire « ressuer » c’est-à-dire
d’attirer le pénétrant resté en rétention dans les
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discontinuités.
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Exemples de pièces
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Exemples de pièces
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3. LA MAGNETOSCOPIE
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INTRODUCTION
La magnétoscopie complète l'examen visuel. Souvent les
imperfections de surface, surtout lorsqu'il s'agit de solution
de continuité, restent peu visibles au ressuage malgré tout
le soin apporté. Parfois même si les anomalies
débouchant, le milieu ne permet pas d'avoir recours au
ressuage (pièces immergées par exemple).
Lorsque le ressuage est insuffisant, on a recours à la
magnétoscopie sous ses différentes formes: passage de
courant électrique, passage de flux magnétique.
Les procédés magnétiques de contrôles non destructifs
permettent la détection des défauts superficiels
débouchant ou non débouchant dans les matériaux
ferromagnétiques (forgés, moulés, soudés, laminés…).
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Le principe de la magnétoscopie est exposé dans la
norme NF A09-590, comme suit: «L'examen
magnétoscopie consiste à soumettre la pièce ou
une partie de la pièce à un champ magnétique de
valeur définie en fonction de la pièce. Les
discontinuités superficielles provoquent à leur
endroit des fuites magnétiques qui sont mise en
évidence par des produits indicateurs déposés à la
surface de la pièce. L'image magnétique obtenue
est observée dans des conditions qui dépendent
du produit indicateur utilisé».
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Principe du contrôle par magnétoscopie
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Avantages
La méthode est relativement simple de mise en œuvre. Elle
permet une localisation précise des défauts de surface ou
légèrement sous-jacentes et une appréciation de leur longueur.
Les différentes séquences de la mise en œuvre se prêtent bien à
l’automatisation.
Inconvénients
La méthode ne s’applique que sur les matériaux ferromagnétiques
et la sensibilité est dépendante de l’orientation du défaut par
rapport à la direction générale des lignes d’induction.
Elle ne permet pas une appréciation de la profondeur et
l’interprétation dans la phase de révélation reste parfois très
délicate : l’automatisation de cette dernière phase n’a pas encore
vraiment débouché industriellement. Une désaimantation des
pièces après contrôle est nécessaire pour les pièces exposées à
un environnement sévère.
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Les limites de la technique
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Appareil portatif de magnétisation
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Quelques exemples
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Choix entre Magnétoscopie et Ressuage
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4. LES ULTRASONS
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INTRODUCTION AUX ONDES ULTRASONS
Les ondes ultrasonores sont des vibrations
mécaniques dont la fréquence est supérieure au
domaine audible d’une oreille humaine normale (16
Hz à 16 KHz). Elles se propagent à l’intérieur des
matériaux avec des vitesses qui dépendent du milieu
lui-même et du type d’onde.
Dans les matériaux métalliques, les fréquences
d’utilisation courante vont de quelques centaines de
kilohertz à quelques dizaines de mégahertz.
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Les sons d’une manière générale sont des ondes élastiques. Elles ne
se diffèrent entre eux que par leurs fréquences.
En contrôle non destructif par ultrasons, la plage utilisée est comprise entre
105 Hz et 20.106 Hz.
On parle généralement d’onde lorsqu’il s’agit d’un phénomène qui se répète
après un certain temps (T) appelé période.
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VITESSE DE PROPAGATION
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La vitesse de l’onde dépend de la nature de matériaux que la
transporte et de type d’onde :
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Exemple :
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TRANSMISSION ET REFLEXION DES ONDES
1- Impédance acoustique
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Réflexion – réfraction
a- Incidence normale :
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b- Incidence oblique :
Une onde incidente arrive à la surface de séparation de deux
milieux sous un angle î autre que l’angle droit, l’onde réfléchie
forme un angle r par rapport à la normale est égal à î.
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Lorsqu'une onde incidente franchie obliquement une
interface séparant les deux milieux elle subit un
changement brusque de direction si la vitesse de
propagation des ongles est différente dans les deux
milieux. L’onde réfractée dans le milieu II, forme un
angle α par rapport à la normale, cet angle est appelé
angle de réfraction.
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5. THERMOGRAPHIE
INFRAROUGE
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