Le Resume de Cours
Le Resume de Cours
Le Resume de Cours
La violence est omniprésente dans toutes les sociétés humaines. Mais elle tire
principalement son origine dans la nature humaine. En effet, la violence est
enracinée au plus profond de l’homme c’est pourquoiTHOMAS HOBBES a
écrit : « à l’état de nature l’homme est un loup pour l’homme. » cette idée
montre que la violence règne à l’état de nature c'est-à-dire à depuis notre
naissance caractérisé par l’état de la guerre, l’absence de loi, d’asservissement
des uns par les autres montant ainsi le caractère belliqueux et agressif de
l’homme.
La violence est donc une puissance déchainé qui oblige l’homme une vie
totalement animale tout en forçant les autres à lui obéir.
FREUD se situe dans cette même idée et selon lui l’homme est naturellement un
être sadique, agressif et violent caractérisé par l’impulsion naturelle et l’instinct
grégaire. C’est pourquoi il a écrit : « l’homme n’est point cet être débonnaire au
cœur assoiffé d’amour dont on dit qu’il se défend quand on l’attaque mais un
être, au contraire qui doit porter au compte de ses données instinctive une bonne
somme d’agressivité. » cette idée signifie que depuis sa naissance, les tendances
agressives sont déposées en l’homme et sa nature violente le pousse à satisfaire
ses besoins tout en humiliant , exploitant ou même en tuant son semblable pour
acquérir son propre bonheur.
SUJETS D’APPLICATION
La justice objective est celle qui s’applique dans les tribunaux et elle a pour rôle
de sanctionner de réprimer, de corriger les tords. La justice objective doit donc
être égale c'est-à-dire appliquer la loi sans discrimination et selon JEAN
JACQUES ROUSSEAU dans le contrat social : « nul n’est au-dessus de la
loi. » cette idée signifie que appliquer la justice c’est respecter et obéir aux lois
sans tenir compte du statut et du rang de l’homme.
Quant à la justice morale, elle consiste à répartir les biens entre les hommes
selon le mérite selon la valeur de chacun. Cette justice veille donc à l’égalité des
chances en toute chose. En tant qu’application et respect des lois et des règles, la
justice et le droit garantissent et fondent l’effectivité de l’Etat.
L’Etat se définit comme une société organisée régit par des lois des règles et des
institutions autonomes. Il désigne aussi autorité politique et souveraine. Sa
mission première est de veiller à la protection et à la sécurité des personnes et
des biens par le canal de ses appareils répressifs et idéologique. En effet, grâce à
L’Etat est enfin un instrument nécessaire qui doit régler les conflits, les
incompréhensions par l’application du droit et de la justice en vue de rendre les
hommes libres, égaux.
SPINOZA : « la fin de l’Etat, c’est la liberté » c'est-à-dire que tout homme doit
être membre de l’Etat travers lequel il acquiert l’autonomie et le bien-être social.
Cependant la finalité de l’Etat est d’assurer le bien-être et la liberté des individus
n’est-il pas dans certains cas source de négativité et d’aliénation ?
C’est avec HEGEL que la négativité de l’autre a été mise à jour à travers la
relation du maître et l’esclave, dans cette relation, le maître asservit, aliène,
exploite et nie la qualité d’homme à l’esclave. C’est pourquoi les relations
interhumaines se dessinent par la méfiance, les conflits, les crises car les
hommes au lieu de se comprendre et s’harmoniser, cherchent mutuellement à se
détruire, se nuire et même se tuer. C’est pourquoi HEGEL écrit : « autrui est la
négation de moi ».Cette idée signifie que les rapports entre les humains
débouchent souvent sur l’autrui puisqu’autrui est considéré comme dangereux,
un mal absolu qui chosifie mon semblable.
L’autre est considéré enfin comme une entrave à notre liberté, un danger
permanent qui remet en cause notre autonomie et notre épanouissement, c’est ce
La vie en société exige la présence des autres qui nous influencent positivement
et participe à notre réalisation et RAOUL FOLLEREAUXledisait si bien en
ces termes : « nul n’a le droit d’être heureux seul ».Cette idée signifie que la
rencontre des autres est la condition primordiale pour une vie heureuse dans la
société car c’est l’autre qui nous sert de modèle, de garant de notre liberté.
Autrui est aussi nécessaire à notre existence dans la mesure où il est vecteur
d’éducation et de formation, il permet de connaitre, de partager c'est-à-dire que
l’autre voit, entend et sent ce que nous ne voyons pas, n’entendons pas et ne
sentons pas. Sans la présence et les jugements positifs de l’autre, plusieurs
aspects nous échappent c’est ce qui a fait direàROGER GARAUDY: «l’enfer
c’est l’absence des autres » cette idée veut dire qu’en dehors des autres la vie de
l’homme devient banale et animale et c’est grâce à ses avis et jugements que
l’homme se socialise et accède à l’humanité.
Par exemple, les prisonniers et les esclaves ne sont pas libres parce qu’ils ne
sont pas autonomes dans leurs actions et dépendent d’une volonté extérieure.
En tant qu’être sociale, l’homme est définie comme un être essentiellement libre
qui agir sous la conduite de la conscience et de la raison.
L’homme est donc un essentiellement un être de volonté qui détermine sa
responsabilité et son économie dans la société. Selon GOBLOT : « vouloir c’est
être libre. » cette idée signifie que la volonté est un effort de courage et de
détermination en vue de réaliser de grandes œuvre car : « vouloir c’est
pouvoir. » c’est dire que l’homme doit être capable de s’assumer en toute
circonstance par sa volonté et surtout par le respect et la soumission aux lois.
SUJETS D’APPLICATION
L’obligation moral désigne l’ensemble des lois, des valeurs, des règles, des
normes, des préceptes qui déterminent et régularisent la vie en société.
Elle est aussi le devoir moral c’est-à-dire la bonne conduite, le faite d’agir par le
respect de la loi morale. L’obligation morale est donc un ensemble de
commandement, de normes et de principes moraux qui obligent l’être humain à
bien se comporter et à bien se conduire.
Ainsi, c’est le respect et la soumission aveugle à ses lois morales qui feront
l’objet des critiques acerbes à l’encontre de la pratique religieuse.
Les philosophes critiquent la religion car ils soutiennent que la croyance en Dieu
traduit l’aliénation de l’homme. C’est dans ce sens qu’ils cherchent à expulser
Dieu car il est considéré comme le rival de la liberté. Selon Feuerbach
(philosophe Allemand du XIXe) l’homme projette dans le ciel un rêve de
perfection qu’il ne peut réaliser sur terre. C’est en ce sens qu’il se tourne vers
Dieu par la religion pour accéder à cet idéal de vie éternelle imaginaire. C’est
pourquoi dans la religion, l’homme se coupe de lui-même, se nie en croyant que
sa liberté sera possible qu’avec Dieu. On comprend pourquoi il disait l’Essence
du Christianisme : « pour enrichir Dieu l’homme doit s’appauvrir pour que
Dieu soit tout, l’homme ne doit rien être. » cette idée veut montrer que la
pratique religieuse est la négation de notre être et de nos qualités.
La religion prive l’homme de sa liberté en participant à la perte son identité
c'est-à-dire qu’elle dépouille l’homme de ses attributs et de ses richesses pour les
conférerà un être imaginaire et invisible appelé Dieu. Et plus loin dans le même
ouvrage FEUERBACHdira : « dans la religion, l’homme nit sa raison et se
dépouille de sa substance pensante pour l’attribuer à Dieu ». Cette idée veut dire
que l’homme s’humilie, s’appauvrit dans la religion pour que son Dieu soit
élevé et glorifié. Ceci dire, Dieu est donc la réalisation fantastique et imaginaire
de l’être humain qui se voit exploité et asservit par la religion.
La religion apparait comme une institution inventée et crée par l’homme pour
exploiter et maintenir les peuples dans la misère, la soumission et surtout dans la
pauvreté.
La religion est pour Karl Marx une production humaine qui vise à masquer la
réalité fait de contradiction économique, politique et social. En effet, les valeurs
humaines ont été bafouées sur terre par l’exploitation de l’homme par son
semblable et dans cette vie d’exploitation, le croyant se consacre désormais à la
religion pour se consoler.
En clair, la bourgeoisie se sert de la religion pour exploiter et opprimer les
prolétaires en leur promettant le paradis ou une vie meilleure après la mort.
C’est pour quoi KARL MARX dans l’idéologie Allemandeécrit : « la religion
est l’opium du peuple, le soupir de la créature opprimée, c’est l’âme d’un monde
sans cœur». Cela montre que la religion est une idéologie qui maintient l’homme
dans la peur et la crainte en vue d’anéantir toutes formes de contestation, de
révolution et de réflexion
La religion est donc une drogue qui endort la conscience des peuples et
contribue à ronger les pauvres tout en les maintenant dans la misère et dans la
déchéance.
La religion a une fonction sociale en se sent qu’elle stipule qu’il faut aimer son
prochain avec ses différences comme soi-même. C’est pourquoi la Bibledéclare
est écrit : « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé ». C’est-à-dire
que la pratique religieuse enseigne, la solidarité , la fraternité, l’amour, la charité
le don de soi qui sont des valeurs religieuses que tout homme doit cultiver pour
vivre en communion avec ses semblables et d’être un être moral .
Malgré les critiques, les dérives constatées dans sa pratique la religion a pour
vocation : sauver l’homme c’est à dire son âme. Car l’homme ne peut être libéré
du poids de son péché que par la grâce divine et cette grâce est reçue que grâce à
notre foi en notre créateur divin. On pourrait sans doute dire que la foi confère
sérénité et paix au croyant. C’est sans doute dans ce conteste que se situe Blaise
Pascal qui disait dans son œuvre Pensée : « l’homme privé de Dieu est
misérable. »pour justifier l’idée selon laquelle l’homme pourra véritablement
être libre et heureux que dans la religion. Ainsi, nous dirons que la religion sera
toujours d’actualité malgré les différents progrès techniques et scientifiques.
De tous les êtres de la terre, seul l’homme est le seul animal religieux parce
qu’il est le seul être qui voue un culte à la divinité et fait des offrandes à l’être
suprême.
L’homme a donc besoin de la pratique religieuse considérée comme la véritable
lumière, la vérité, le chemin qui guide et dirige l’humanité avec assurance et
sérénité. C’est ce qui a fait dire GANDHI (guide religieux indien du XXème
siècle) :« une vie sans religion est une vie sans principe, c’est comme un bateau
sans gouvernail.». Cette idée montre qu’il faut une religion à l’humanité pour
qu’elle ne dérive pas mais plutôt se normalise et s’humanise. En clair, la
pratique religieuse est un facteur d’humanisation de la vie sociale parce qu’elle
rend le croyant vertueux, pacifique, tolérant et libre. Ainsi, l’homme doit
obligatoirement appartenir à une famille religieuse pour vivre conforment.