8 Toxoplasmose
8 Toxoplasmose
8 Toxoplasmose
Pr F. BACHI
Centre National de Référence Toxoplasmose
Laboratoire Biologie Parasitaire
Institut Pasteur d’Algérie
1 - Définition :
La toxoplasmose est une protozoose zoonotique cosmopolite, souvent latente chez l’enfant et
l’adulte, mais redoutable chez le fœtus, le nouveau né et le sujet immunodéprimés.
L’agent pathogène, Toxoplasma gondii est un protozoaire intracellulaire obligatoire avec une
affinité pour les cellules du système réticulo-histiocytaire (SRH).
Il est responsable d’une infection très répandue dans le règne animal, chez tous les animaux
homéotherme y compris l’homme.
2 - Historique :
En 1908, le toxoplasme a été découvert pour la première fois à l’Institut Pasteur de Tunis par
Nicolle et Manceaux chez un rongeur sauvage, Ctenodactylus gondii et simultanément au
Brésil chez un lapin par Splendor en 1909.
En 1909, le parasite est nommé Toxoplasma gondii à partir du mot grec toxon qui signifie
croissant ou arc.
En 1923, Janku a trouvé le toxoplasme dans des kystes rétiniens d’un enfant hydrocéphale.
En 1940, Pinkerson et Weinman, lors d’une autopsie, isolent Toxoplasma gondii de chez un
adolescent, mort dans un tableau de maladie généralisée avec d’importantes adénopathies et
des plages de nécroses dans différents organes.
En 1948, Sabin et Feldman mettent au point le dye test ou test de lyse qui a permis le
développement de l’approche immunologique et épidémiologique de la toxoplasmose.
En 1968, la recherche des immunoglobine M a été réalisée par l’IFI, connue sous le nom de
test de Remington.
3 - Épidémiologie :
3 - 1 - Taxonomie :
Le genre Toxoplasma ne comporte qu’une seule espèce mais grâce à la biologie moléculaire
et aux techniques de PCR-RFLP et l’analyse des microsatellites trois génotypes principaux
ont été identifiés chez l’homme et les animaux domestiques. Il s’agit du type I, II et III. Le
Type II étant le plus fréquent chez l’homme et les animaux domestiques (environ 80% des
souches).
3 - 2 - Morphologie :
Toxoplasma gondii existe sous trois formes correspondant chacune à une étape bien précise
du cycle évolutif. On décrit une forme proliférative, le tachyzoite ou le trophozoite et deux
formes de résistances, l’une tissulaire et l’autre dans le milieu extérieur, représentées
respectivement par le kyste et l’oocyste.
Le Tachyzoite :
Il découle du mot grec Tachôs signifiant bref. Il est obligatoirement intracellulaire avec une
affinité pour le système réticulo-histiocytaire. Il représente la forme retrouvée pendant la
phase aigue de la maladie et qui est disséminée dans l’organisme par voie sanguine et
lymphatique en début d’infection.
C’est une cellule asymétrique en forme de croissant ou d’arc mesurant entre 5 à 7 µm de long
sur 3 à 4 µm de large avec une extrémité antérieure effilée ( complexe apical) et une
extrémité postérieure arrondie renfermant un noyau qui contient un grand amas de chromatine
centrale. Il très fragile, détruite après 30 mn à 50°C, après congélation à -20°C, après
dessiccation et sous l’action du suc gastrique.
Tachyzoïtes de Toxoplasma gondii
La forme kystique :
Le kyste est une forme de latence intra tissulaire de 5-100µm de diamètre. Il est sphérique
dans les tissus nerveux, allongé dans le tissu musculaire et peut être retrouvé au niveau de
l’œil et d’autres viscères.
Le kyste, peut contenir plusieurs milliers de bradyzoites, qui découle du mot grec brados
signifiant lent. Ils sont de structure très proche de celle des tachyzoites , mais plus petits et
plus résistants. Il est plus résistant que le tachyzoite. Il survit dans le suc gastrique et à une
température inferieure à 60°C, mais il est détruit par la congélation pendant au moins trois
jours, et à des températures supérieures à 67°C pendant 03 mn et partiellement inactivé par la
cuisson au microonde.
C’est la forme de résistance dans le milieu extérieur mais aussi la forme de dissémination. Il
existe sous deux formes.
Fraichement émis dans les excréments du chat (chaton), il représente le seul stade diploïde du
cycle parasitaire. Il est de forme sphérique mesurant entre 10 et 12 µm de diamètre et
contenant une masse granuleuse centrale. La sporulation nécessite 1 à 5 jours fonction de
l’environnement (humidité et oxygénation).
Oocyste sporulé :
Les oocystes sporulés résistent plus d’une année dans le sol humide, aux agents de
désinfection dont l’eau de javel et au suc gastrique. Ils sont par contre détruits par une
température de 60°C pendant 1mn et inactivés de façon incomplète par la congélation.
Oocystes de Toxoplasma gondii :(A) non sporulé, (B) sporulé, (C) sporulé sous
microscopie électronique
3 - 3 - Cycle évolutif :
Pour assurer sa pérennité, le toxoplasme accomplit son cycle évolutif en trois phases.
La phase coccidienne :
Elle se déroule dans l’intestin grêle de l’hôte définitif (le chat) et comprend deux modes de
reproduction.
Le chat s’infeste le plus souvent en dévorant des rongeurs hébergeant des kystes dans leurs
muscles ou leurs névraxes aussi à partir des oocystes mures souillant la terre ou les herbes.
Après plusieurs schizogonies, certains mérozoites pénètrent dans les cellules épithéliales se
transforment en gamétocytes ou éléments sexués qui évoluent soit vers :
Le microgamétocyte mâle, sphérique de 10 µm de diamètre, qui subit des divisions
nucléaires aboutissant à la formation de 12 à 32 microgamètes, qui deviennent les
éléments sexuelles mures possédant trois flagelles dont un est rudimentaire. Ils sont
falciformes, mobiles et vont assurer la fécondation.
Elle se déroule dans le milieu extérieur. Les oocystes immatures non sporulés vont effectuer
leur sporulation ou maturation à l’air libre pour donner les oocystes sporulés en 1 à 5 jours en
fonction de l’humidité et la teneur en oxygène. Ainsi ils vont assurer la contamination
tellurique des vertébrés.
La prévalence de la toxoplasmose est très variable selon les zones géographiques, le niveau
socio-économique et les habitudes culinaires. La prévalence estimée élevée dans les pays
chauds et humides avec présence des félidés dans l’environnement, se trouve faible dans les
pays froids
L’affection apparait donc ubiquitaire avec une séroprévalence variable d’un pays à l’autre et
parfois à l’intérieur d’un même pays.
4 - Physiopathologie :
La physiopathologie des lésions observées aux cours de la toxoplasmose est directement liée à
la prolifération des tachyzoites et à la lyse des cellules qu’ils infectent.
5 - Clinique :
La toxoplasmose est une parasitose souvent bénigne chez l’adulte jeune immunocompétent,
mais redoutable chez le fœtus, le nouveau né et le sujet immunodéprimés. On distingue
globalement la toxoplasmose acquise et la toxoplasmose congénitale.
5 -1 - Toxoplasmose acquise :
Chez l’immunocompétent :
Elle peut se présenter sous diverses formes cliniques suivant la virulence de la souche
parasitaire et l’âge du sujet parasité.
La toxoplasmose inapparente :
La toxoplasmose ganglionnaire :
C’est la forme clinique la plus fréquente, 15 à 20% des cas, caractérisée par la présence
d’adénopathies le plus souvent localisées dans la région cervicale ou occipitale. Les ganglions
sont fermes, mobiles, peu douloureux et n’évoluent jamais vers la suppuration. A ces
adénopathies s’associent une asthénie, une fièvre à 38.5 - 39°C, des signes digestives et
parfois des myalgies.
5 -2 - Toxoplasmose congénitale :
Les manifestations cliniques sont d’autant plus grave que la contamination fœtale est précoce
et le risque de transmission est d’autant plus élevé que l’infestation maternelle est tardive.
En fonction de l’âge de la grossesse, on distingue trois formes de toxoplasmose congénitale.
Le tableau clinique à la naissance est celui d’une encéphalite évolutive avec des
manifestations neurologiques, retard psychomoteur et/ou une choriorétinite évolutive.
Si l’évolution n’est pas fatale, le nouveau né est exposé à des lésions nerveuses irréversibles.
Mais la forme la plus fréquente est la toxoplasmose congénitale infraclinique. L’enfant est
porteur de kystes dans le névraxe ou la rétine et la maladie est susceptible de s’exprimer
secondairement.
6 - Diagnostic :
6 -1 - Diagnostic parasitologique :
Examen direct :
La recherche des tachyzoites ou des kystes se fait sur frottis après coloration au MGG ou
encore par l’immunofluorescence directe. Mais la recherche du parasite dans ces
prélèvements est assez difficile vue le nombre faible de parasites.
C’est une méthode de référence pour l’isolement du toxoplasme viable. Elle est applicable à
tous les produits biologiques. L’inoculation se fait par voie intrapéritonéale. Le toxoplasme
sous sa forme kystique est recherché 45 jours après au niveau du cerveau de la souris Blanche
BalbC.
La culture cellulaire :
La culture est réalisée sur les fibroblastes embryonnaires humains type MRC5, les lignées
monocytaires THP1 et les cellules Hella, etc.
C’est une technique difficile à réaliser et moins sensible que l’inoculation à la souris, mais
elle donne des résultats en 3 à 6 jours.
La mise en évidence du parasite se fait par coloration au MGG ou après marquage par un
anticorps monoclonal fluorescent.
6 -2 - Diagnostic sérologique :
Des techniques complémentaires sont proposées pour mieux caractériser les anticorps
produits. Il s’agit de : Mesure de l’avidité des IgG et Immunoblotting ou Western Blot (WB).
La phase de latence :
La phase précoce :
Les IgM spécifiques sont les premières à apparaitre et la synthèse des IgG est très variable,
de quelques jours à plusieurs semaines, et seule l’apparition des IgG permettra d’affirmer le
diagnostic qui est en général vers le quinzième jour après les IgM.
La phase exponentielle :
La synthèse des IgG puis l’augmentation de leur taux confirme l’infection toxoplasmique.
Cette phase est variable selon les individus et peut aller de deux à six mois.
La phase en plateau :
Le titre d’IgG reste en plateau et sa décroissance est lente pendant plusieurs années, les IgM
peuvent persister plus d’un an en fonction de la technique utilisée.
Titre
Temps
Contamination
j : jours
m: mois
La phase chronique :
Le titre d’IgG reste le plus souvent à un niveau résiduel et stable, cette phase correspond à une
infection anciennement acquise.
Les IgA ont été proposées pour la datation de l’infection toxoplasmique vue leurs persistances
plus courtes que celle des IgM, leur principale indication reste le diagnostic de l’infection
congénitale chez le nouveau né.
Quant aux IgE, leur synthèse est fugace et inconstante en cas de primo-infection mais elles
sont un facteur de mauvais pronostic chez le nouveau né.
Le diagnostic sérologique par dosage des IgG et des IgM spécifiques permet de préciser le
statut immunitaire du patient et estimer éventuellement l’ancienneté de la contamination.
Le diagnostic sérologique de la toxoplasmose chez la femme enceinte est basé sur l’étude de
deux prélèvements espacés de trois à quatre semaines.
INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS SÉROLOGIQUES ET CONDUITE À TENIR
Il convient de réaliser une seconde technique de détection des IgM de principe différent. Deux
situations peuvent ensuite se présenter :
Si la technique de confirmation est négative et qu’il s’agit d’un premier sérum, la présence
d’IgM avec une seule technique peut correspondre à des IgM naturelles non spécifiques
détectant des antigènes ubiquitaires ou à une interférence. Cependant, les performances
des techniques détectant des IgM sont variables surtout en terme de précocité de
détection. Un début de séroconversion ne peut être totalement exclu et la sérologie doit
être contrôlée sur un 2ème sérum espacé de 1 à 2 semaines. Si les résultats du deuxième
sérum sont identiques au premier, l’hypothèse d’IgM naturelles ou d’une interférence est
confirmée. Il convient de poursuivre la surveillance sérologique mensuelle jusqu’à
l’accouchement et un mois après, et de recommander le suivi des mesures hygiéno-
diététiques.
Si la technique de confirmation est positive et qu'il s’agit d’un premier sérum, une
infection récente est très probable. Cependant la présence d’IgM positives, même
avec 2 techniques, n'exclut pas définitivement l'hypothèse de la présence d’IgM naturelles
non spécifiques ou d'une interférence. En effet les deux techniques peuvent en théorie
présenter les mêmes défauts de spécificité. Ainsi il est recommandé que la technique
complémentaire de confirmation soit d’un principe totalement différent.
Une séroconversion toxoplasmique ne peut être confirmée que par l’apparition d’IgG
spécifiques qui survient dans un délai inférieur à 1 mois dans la majorité des cas. Dans ce
cas des mesures diagnostiques et thérapeutiques de la toxoplasmose congénitale, adaptées à
l'âge gestationnel, doivent être mises en place.
Si les résultats du deuxième sérum sont identiques à ceux du premier (IgG négatives et
IgM positives par 2 techniques différentes), il s'agit d’IgM naturelles non spécifiques ou
d'une interférence et il convient là aussi de poursuivre la surveillance sérologique. Par
contre, si en complément des IgM, une apparition d’IgG est observée lors de ce contrôle, il
s’agit alors d’une séroconversion avérée et une prise en charge médicale adaptée à l'âge
gestationnel doit être instaurée dès cette confirmation du diagnostic.
Pour la femme enceinte, il est nécessaire de dater l’infection par rapport au début de la
grossesse. Il convient de rechercher des sérums ou des résultats antérieurs et, en absence
d’antériorité il est recommandé de réaliser une mesure de l’avidité des IgG si le titre des IgG
le permet.
Si l’avidité des IgG est élevée, on pourra exclure une infection récente (en fonction de la
période d’exclusion du réactif utilisé). Un contrôle de confirmation à 3 semaines est
recommandé. Si le titre des IgG est stable, on conclura à une infection ancienne. Les
résultats sont à interpréter en fonction de la date de début de la grossesse et la prise en
charge médicale doit être adaptée à l’âge gestationnel.
Si l’avidité des IgG est intermédiaire ou basse, ces résultats ne permettent pas
d’exclure une infection récente et seule la cinétique des anticorps réalisée sur un
deuxième prélèvement à 3 semaines d’intervalle permettra de dater l’infection. En
présence d’IgG stables, on pourra conclure à une infection datant probablement de
plus de 2 ou 3 mois par rapport à la date du premier sérum. Si une augmentation
significative des IgG (doublement du titre en UI/mL) est observée, l’infection date
alors de moins de 2 à 3 mois. La prise en charge de la femme enceinte sera
adaptée en fonction de l’âge gestationnel.
Ce profil sérologique associant un titre en IgG équivoque (dans la zone grise de la technique
employée) et l'absence d'IgM, soulève le problème du statut immunitaire de la gestante vis-à-
vis du toxoplasme, et donc, de la justification à poursuivre ou non sa surveillance. En
pratique, face à ce profil sérologique, il est recommandé de réaliser une deuxième technique
de détection des IgG de principe différent.
Le diagnostic anténatal :
Un diagnostic anténatal positif confirme le passage du parasite et n’ont pas l’atteinte fœtale,
ceci conduira à un changement de la thérapeutique à base de Rovamycine par une autre plus
efficace à base de Pyrimétamine-sulfadoxine
Diagnostic néonatal :
Clinique :
C’est le diagnostic qui vise à rechercher des signes cliniques non spécifiques d’embryo-
fœtopathie au stade évolutif (hépatomégalie, splénomégalie, ictère, anémie…) ou séquellaire
(hydrocéphalie, convulsions…), toute en associant un examen radiologique qui repose
actuellement sur l’échographie transfontanellaire à la recherche des calcifications cérébrales
et des dilatations ventriculaires, et un examen ophtalmologique sous anesthésie générale à la
recherche d’un foyer rétinien.
Biologiques :
Prélèvements :
Plusieurs prélèvements sont nécessaires pour établir ce diagnostic dans les meilleures
conditions. Le placenta est prélevé le plus aseptiquement possible et placé dans un flacon
propre sans fixateur, stocké à + 4 °C, et adressé au laboratoire dans les meilleurs délais.
Le sang du cordon (SC) est placé dans un tube sec (5-10 ml) pour non seulement l’isolement
du parasite, mais aussi les tests sérologiques, et enfin un échantillon du sang du nouveau-né
prélevé à J10. Le bilan est complété par un contrôle sérologique de la mère, nécessaire pour
l’étude des profils comparés mère-enfant.
Examen parasitologique :
La recherche du toxoplasme peut se faire par l’inoculation à la souris et/ou PCR et/ou encore
par culture cellulaire. La sensibilité de cette recherche est de l’ordre de 50% pour inoculation
à l’animal et de 50 à 61% pour la PCR. La combinaison des deux techniques augmente la
sensibilité à l’ordre de 60 à 70% et elle diminue à 25% après traitement in utéro par
l’association pyriméthmine-sulfadoxine.
Examen sérologique :
Les techniques sérologiques utilisées dans le dépistage de la toxoplasmose ne sont pas toutes
adaptées au diagnostic de la toxoplasmose congénitale. Seuls, les tests par immunocapture des
IgM ou des IgA valides pour ce diagnostic doivent être pratiqués. En cas de tests positifs pour
les IgM ou les IgA, il faudra confirmer le résultat sur le sang du nouveau-né prélevé après le
10ème jour. Des tests analytiques complémentaires comme la comparaison des profils
immunologiques mère-enfant par immunoblot permettent de mettre en évidence la synthèse
d’anticorps IgG et IgM par l’enfant. La présence d’anticorps néosynthetisés dans le sérum du
nouveau-né est la preuve absolue de l’atteinte congénitale et doit conduire au traitement de
l’enfant.La présence des isotypes dépend du moment de la contamination maternelle. Pour les
séroconversions maternelles du premier et du deuxième trimestre, ce sont les IgA qui sont le
plus fréquemment détectées alors que les IgM spécifiques le sont plus souvent pour des
infections du troisième trimestre.
La comparaison de la charge immunitaire sérique du nouveau né et de celle de sa mère permet
également le diagnostic lorsque la charge immunitaire chez l’enfant est significativement
supérieure (3 à 4 fois) à celle de la mère. En associant les méthodes de diagnostic
parasitologique et sérologique, le diagnostic de l’infection est porté dans la majorité des cas.
Diagnostic postnatal :
8 - Traitement :
Mère :
séroconversion Spiramycine 3MU/8heures Dès l’apparition des Si intolérance :
anticorps, arrêt à Roxithromycine
l’accouchement 1cp/12heures
Mère :
Toxoplasmose Spiramycine 3MU/8heures Datation par Idem
évolutive sans cinétique des
notion de anticorps Arrêt si
séroconversion toxoplasmose
antéconceptionnelle
Mère :
Si fœtopathie Pyriméthamine 0,5mg /kg/j Cures de 3 semaines En alternance
+ + par trimestre dès le avec
Sulfadiazine 100mg/kg/j diagnostic, arrêt spiramycine
transitoire en per Surveillance
partum. cutanée et
hématologique
Enfant :
suspicion de Spiramycine 50000U/kg/8heures De la naissance à la
toxoplasmose disparition des
congénitale anticorps
Enfant :
Toxoplasmose Pyriméthamine 0,75-1mg/kg/j Traitement continu Supplémentation
congénitale + + dès la naissance, arrêt en folates
confirmée Sulfadiazine 100mg/kg/j si argument de
ou guérison
Pyriméthamine Surveillance
+ ½ -1cp/10kg/10j clinique et
Sulfadoxine hématologique
9 - Prophylaxie :
Chez la femme enceinte, le but est de limiter les conséquences en cas d’échec de la prévention
primaire. Elle associe un suivi sérologique mensuel pendant toute la grossesse et une semaine
après l’accouchement des femmes séronégatives afin de déceler une éventuelle
séroconversion et instaurer le plus rapidement possible un traitement pour limiter la
transmission materno-fœtale et un diagnostic anténatal pour pallier aux conséquences d’un
passage transplacentaire avec un traitement plus adapté.