Debel
Debel
Debel
Omar Saïp SY
Dakar
Avril 1991
1
1
-1 PLAN
1 mel
111 le secteur informel dans la theorie du d~ve-
loppement
1 112 les définitions du secteur- informel
113 Portée et limites des céfiniticns
1 Qu'est-ce ~ue le secteur informel à 83kar~
1
221 DaKar
1 23
222 Kaolack
l'Etat et l'Informel
1 231 la réglementation
la fiscalité
1 ,311
3 12
Impo r L:wce de l' aop rent i ssage
Nat ure '0 e l ' a p pre n t i s s age
1 332
CDM
1 CONCLUSION
1 318LIC~RAPHIE
1 ANNEXES: Questionnnaires
Feuilles de chiffrement
1 Liste des 3ctivites artisanales reconnues
1
1
1
1
1
1
1
1
1 4
1 INTRODUCTION
1 de ce '3ec teu r.
Cette étude est. une mooeste contribution destinee à mleux
1 comprendre
ainsi oue
le
le
fonctionne::oent
rôle qu' il joue
du
dans
secteur
un
informel
conte><te marqué
3U Sénégal
depuis
1 plus
d'ajustement
(j'une aécennie
stnJc:urel.
par la
Ce
mise
r 3.PpO r t
en oeuvre
est un
de Drogrammes
document de
tr-,;,.vai:. '-eSUilie l'ét.z,t d'avancemen::. ce nos travdUX un :,n
1
qUi
1 ~e.
infor:rel.
8re~ler~ ~- appe II e ;:onceot
je ,jeve l oopeme nt
secteur
et
1 les 'J i
l i mit es.
:= f é r e n tes dé f ::.. ,', i tic il 5
Lee :l3. pit i' e ~ 3. 1:'
a i n s :.
l e p 0 i r. t
que
SUr
~ eu r- 5
les
:. n t è r ê t set
è tu des e t e n q u è tes
leu r- s
1 précedent.
principales
Jans
villes
le même
du
temps
Sénégal
il situe
en
l'étude
precisant
dans deux
les
1 c3r-ac::éristiaues '30c:'o-culturelles de
l'environnement juridico-institutionnel
c~acune.
dans
Enfin il
lequel
décrit
évoluent
1 les entreprises du
politiques sectorielles
secteur informel
en matière
ainsi que
d'artisanat
l'évolution des
depuis
1 l'indépendance.
Le troixième chapitre concerne l'e>oloitat.ion et l'analyse
de mo"ographies .C<. t:--3ver'S des thèmes oouvar,t d'or-es et déjà
1 être presentes comr:le de<:::. r-ésul téiIS et revèle les enjeux liés
1
1
5
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
6
1
I) PROBLEMATIQUE GENERALE DU PROGRAMME DE RECHERCHE
1 marquée
vaines
par
tentatives
les politiques
de
d'ajustement
restructuration du
structurel
système
et
productif
les
sénégalais.
1 Pour la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International,
qui sont les principaux partenaires du Sénégal (avec la Caisse
1 Centrale de Coopération Economique) dans la mise en place du
dispositif d'assainissement de l'économie, les déséquilibres
1 proviennent essentiellement
par raoport au Produit Intérieur Brut.
d'un excès de la demande finale
1 socio
annihilent
économique
toute <'possibilité
actuel, des
de
contraintes
croissance à court
structurelles
terme de
1 l'économie.
Ce sont essentiellement
la croissance démographique et l'accélération de
1 l'urbanisation = l'étude prospective réalisée par le Ministère
du Plan sur la configuration du Sénégal en l'an 2015 prévoit
1 un renversement des tendances démographiques actuelles avec =
1 -
-
l'infléchissement de l'intervention de l'Etat
le poids de la dette extérieure "
- la détérioration des termes de l'échange.
1
1
1 7
1 secteur informel
d'organisation des
témoignent
ressources
du
humaines
dynamisme
au
et
Sénégal.
de la capaci té
Ce constat
1 a amené
mettre en
la Banque
oeuvre
Mondiale
des
à inciter
programmes. qui
les pouvoirs
valoriseraient
publics à
les
1 ressources
l'ajustement
humaines
structurel
dans le cadre de
car une
la
partie
dimension sociale
de' ces
de
micro
1 entreprises peuvent se
ainsi un secteur "intermédiaire" formateur,
développer, s'organiser et
créateur d'emplois
constituer
et de revenus.
1
11) Historiaue et évolution du concept de secteur informel
1 Après
développement
la deuxième guerre mondiale, on disposait de deux
1 visions du sous-développement.
Pour les uns, le sous-développement est la résultante de
deux facteurs l'intégration des nations pauvres dans
1 l'économie mondiale et le développement du capitalisme, basé
sur un échange inégal, qui fut à l'origine de l'extraversion
1 des économies des pays pauvres.
","
- Pour d'autres, le sous-développement est un retard résultant
1 de
de
la survivance des
relation entre
structures précapitalistes
le secteur moderne et
par
le
l'absence
secteur
1 réalité
bonne partie
des économies
de l'économie
urbaines.
urbaine
Partant
est menée
du constat
en Afrique
qu'une
par
1 secteur ont
incapable d'absorber
changé car le secteur moderne
le surplus de main d'oeuvre contrairement
se révélait
1 à ce
"chômage
qu'ir'"ldiquait
apparent"
le modèle
n'augmentait
de Lewis.
pas
Il
malgré
est apparu
les
que
arrivées
le
1 C'est
auteurs
une approche
définissent
néoclassique
le secteur
du secteur
informel en
informel.
fonction
Les
de
critères liés à la nature et à la taille du local, le nombre
1 d'emplois, le capital ... Pour ces auteurs, le secteur informel
et le secteur moderne coexistent dans l'économie urbaine dans
1 une situation d'économie de marché segmentée. La plus célèbre
des définitions multicritères est celle du BIT dans le rapport
1 Kenya de 1972.
Les définitions fonctionnelles
1
1
9
1
D'obédience marxiste, cette approche a pour principale
1 préoccupation les
le secteur informel
inter-relations entre le secteur moderne et
le secteurinfrirmel étant considéré comme
1 - celle de la survivance
secteur informel est le
pour les tenants de cette thèse
prolongement d'un mode de production
le
1 ancien et
aujourd'hui
traditionnel
de conceVOir
appelé à disparaître.
dans les villes
Il
africaines
est difficile
que ces
1 activités
soient en
soient
train
transitoires.
de se multiplier
Il
et
semble
tendent
plutôt
à devenir
qu'elles
une
composante structurelle de l'évolution de l'économie urbaine.
1 celle de la déoendance selon ce concept le secteur
informel est composé d'ensembles de productions articulés au
1 made de production capitaliste.
Miras, Gerry, Lebrun) s'interrogent
Les tenants de cette thèse (De
sur la nature du surplus
1 composantes
l'accumulation (1).
celle de la surexploitation et celle de
1 dégager
ont des
de surplus
productivités
à des 'fins
nulles
d'accumulation.
car le salariat
Ces
est
activités
presque
apprenti~,' des
1 inexistant les
ruraux ou des descolarisés du primaire,
employés sont des
appartenant au
jeunes
cercle
familial. Il n'y a pas de barrière à l'entrée car
1 l'investissement initial est faible et est en général financé
par l'épargne personnelle.
1 Les termes localisé. moderne ou de transition renvoient à des
activités capables de dégager un surplus, car la productivité
1 marginale
possèdent des
du travail
barrières à
est proche
l'entrée que
de zéro.
son t
Ces
le capital
activités
ou la
1 formation professionnelle
s'effectuer soit de façon
leurs
interne (personnelle,
financements
amis,
peuvent
famille)
1 suivant le type
Sénégal des entreprises enregistrées
de combinaisons. En effet, il
dans le secteur informel
existe au
1 si l'on
"classables"
considère
dans le
le
secteur
critère
de
de
transition
l'enregistrement
ou le secteur
et
1 l'entrepreneur
imposé sur ses bénéfices
soit soumis à
ce qui
la patente par
suppose qu'il dispose d'une
voie de rôle et
1 appartenant ainsi
de transition
~ien
les
au
premiers
secteur de suosistance qu'au secr.eur
soumis 3. la patente et ~u
1 forfait,
En ce
les autres à la patente et autres taxes municipales.
qui concerne les scenari d'évol~tion du secr.eur
1 informel
transformation des
certains auteurs
entrepr-ises du
pensent G~e
secr.eur
les
in~ormel
possibilités
en petites
de
1 entreprises
d'une croissance
sont l imi tées
autonome.
car elles
L'30proc;,e
ne peu\'ent
néç::'ige ~es
bénéficier
aspects
internes de transformation pouvant se :) rodu i r-e au ~.e ln de
1 peti tes acr.ivités. Pou r d'autres 3ctions de
promotion doivent s appuyer le ~ec~eu~ inr.ermédiaire,
1 transitoire. évolutif ou moderne. Ce!:t230~~::che -§limine les
activités de subsistance. invclut::'--.. es et traditionnelles.
1 ainsi
préconise
que
en
les fonctions
conséquence la
assurées
mise en ;:>lace
ce
ae
dernier.
S t rat é g i es
Elle
d c;:
1 approximative
description
de
d'ensemble
l'importance
est une
secteur
étude
in-:'ormel.
réalisée en
La
1988
seule
par
1 l'USAID
recensement
Sénégal
a
(4) .
permis
Les
de
résl) l ta ts
dénombrer
son t
=9639
édifiants
entreprises
le
ou
1 août 1989 .
1 12
1 agricoles
n'est pas
au Sénégal
seulement
(6).
un
Cela
ensemble
dit, le
hétérogène
sec~eur inform,el
d'e~oloit;tions
ce
1 individuelles, formateur,
de production adaptés aux
créateur de biens de consommation et
revenus des popu la tions c'est un
1 ensemble
religieuses,
de structures
innovant et
économi~ues,
dynamiaue,
sociales.
doté de 'eSe3l.X
politiques
integrés
et
1 On
sur
a dé j à
le secteur
a e plo rel a
informel
f a i b l esse
au Senega1.
des s t 3.
Cecend~~.n:
t i s : - i :;: u ,~s
i ..
:: i~ p 0 niD les
-'"ut noter
1 que
anClennes
des enquêtes
ou si elles
ont éte
ne
effectuees
fournissent
méme
que ces
Sl elles
i~formations
sont
1 parcellaires
d'années, des
su r
enquêtes
la question.
menées au
Ai ns i ,
Sénégal
dep'.J i
per-mettent
5 U ~e dizaine
0.2 faire
des estimations sur la situation de l. 'emploi dans ~e secteur
1 informel et dans l ' él.ïtisanat en particulier_
- L'enquête population ~ain-d'oeuyre migration
1 C'est la source la plus exhaustive pour mesurer l'emploi dans
le secteur informel au Sénégal. Au cou rs ce l'enquête, le
1 secteur
n'appartiennent
informel
ni
est
au
composé
secteur
de
moderne
toutes
(entreorise
acti··jités
utilisant
qui
1 - Enquête sur
en milieu urbain 1973-75
les structures et l'exploitation de l'artisanat
de
l'époque Dakar, Kaolack, Ziguinchor, Diour:Jel, Saint-Louis,
1 Thiès et Tambacounda. Les unites à 3taient .les
ateliers ou exploitations artisanales defiries C8mme :ou t
1 endroit
exercer
où
leurs
se sont
metier-s,
installés un
produire Cles
ou pl,-,sieur:::
ocjets C:..J
,3.rri'=:.ans
des
pcur-
:::H-est~tions
y
1 de façon artisanale".
employant plus de 15
L'enquête devait exclure
personnes (apprentis
les
non
entr-e;:::.r-:'ses
ccmpris) et
1 celles dont
Ce dernier
le chiffre
cri tère n'a
d'affaire exceae
pas été utilise
15 millions de
car les
F
en';'... J è t eu r- s
1
·JU
j'affaires.
L'enquête a r-ecense 13649 entreprises repart:es dâns 58 corps
1 des entreprises et
des ent rep r ises et
19 % des employés) et
12 des personnes
arti~anat
emp l o'_.èes ) _
d'art
couture
(i8 %
1 et la
entreprises
menuiserie
de
ébénisterie
l'artisanat
regroupaient
de prOduction
:Jlus de
tandis
70
que
~.
0_
concentrai t 57 des entreprises
1 La région
artisanales contre
de Dakar
47 % pour les 6 villes
'0
restantes. L'enquète
a permis de dénombrer 35458 emplois. La structure de l'emploi
1 révèlait 40, 7 % de pe rsonnes emp l oyées, 36 % d'apprentis,
17,6 % de salariés, 3,5 % d'aides familiaux et
1 utilisation
cons ti tuée en
d'une
major i té
main d'oeuvre
d' app renti s
peu
appar tenan t
ou pas
ou
renumérée,
non à la
1 apprentis
secteurs et
et travailleurs
regroupe 85
qualifiés.
activités et
L'enquête
sous
distingue
activités.
5
Les
1 secteurs
transport.
sont
La production
production, bâtiment,
représenterai t
services,
selon l'étude
commerce,
15 % du
1 nombre
population
total
du
d'unités
secteur
mais
informel.
emploie
Les
36
branches
% du total
d'activité
de la
sur
lesquelles portent nos recherches sont de loin les plus
1 importantes. Couture, menuiserie bois et menuiserie métallique
représentent 66 % des unités de production du secteur informel
1 et emploient 72 % des effectifs. La réparation automobile
regroupe 23 % des unités de service du secteur informel de
1 Dakar
l'enquête
et emploie
a
52
délibérement
% des
omis
effectifs
quelques quartiers
des services.
et
Même
quelques
si
1 activi tés,
constituent
ses
une
résul tats
source de
par
données
activi té
incontournables
et par quartier
pour une
1 résultats.
les
Elle est en cours d'exécution.
enquêteurs sont en milieu rural.
Après les communes,
En comparaison avec
1 statut
statut
juridique
;légal et
des
les
entreprises
travailleurs ne
"l'entreprise
touchent pas
n'a
le
pas
SMIG".
de
1
(8) M.P. Van DJIK "le secteur informel de Dakar" 1 'Harmattan.
1 1986.
(9) Alain Morice "les
partir de deux études
petites activités ùrbaines. Réflexions à
de cas : les vélos taxis et les
travailleurs du métal de Kaolack (Sénégal) (1981).
1
1
1 16
1 il le conserve et se le subordonne. 1·
1 secteur
cabinet
informel
Aziz Dièye.
de Dakar
Elle
par
a porté
Coopers et
sur 114
Lybrand
entreprises
associé au
dans
1 plusieurs
porté sur
villes
les
du Sénégal.
condi tions de
Ce sont des
production des
interviews
entreprises
qui ont
par
rapport à leur environnement.
1
14) Objectifs et méthodologie de l'étude
1 141°) Objectifs et limites
1411°) Objectifs
1 L'étude
fonctionnement
tente d'apporter
du secteur
une contribution
informel ainsi
sur le
que
rôle et
sur
le
les
1 possibili tés de
stratégies de
poli tiques de
développement.
promotion adaptées
Elle porte sur
au
les
sein des
quatre
1 activités
les relations entre le secteur moderne et le secteur
informel
1 - le salariat, la mobilité et .1.'la pluriactivité
- la gestion de la production et les problèmes de
1 l'accumulation.
Ces thèmes, traités lors des monographies d'une part, et
1 création
distribués)
d'emplois,
et les
valeur
modalités
ajoutée
d'intégration
dégagée
de
et
la
revenus
dimension
informelle de l'économie dans les stratégies de développement
1 économique et social.
1 1412) Limites
Pour des raisons de temps et de moyens, l'étude portera
1 uniquement sur quatre branches d'activités.
pendant la phase des monographies dans deux villes principales
Elle se déroulera
,
1 répertorier
effectuées
la
sur
plupart
le
des
secteur
études
informel
et enquêtes
en milieu
qui ont
urbain
été
au
Sénégal. Des rencontres et d,es échanges ont eu lieu avec les
1 dirigeants des structures gouvernementales ~t non
gouvernementales intervenant sur le secteur informel au
1 Sénégal.
- Enquêtes monographiques : 96 monographies ont été effectuées
1 effectuées
entreprises,
en
qui
woloff
du
et se
reste,
sont
ont
déroulées
été
à
choisies
l'intérieur
de façon
des
1 l'entreprise
et sur
(les
l'environnement
conditions de
(conditions
production
juridiques,
et
.'
les
·c
résultats)
fiscales et
1 institutionnelles
l'environnement socio culturel).
ainsi que l'auto organisation et
1 Elaboration du questionnaire
l'exploitation des monographies nous a permis de confectionner
et échantillonnage
1
1
1 19
1 consommations intermédiaires
représentent la composante
(notamment en
principale du chi ff re d' aff ai re et
matière première)
1 importante
sondage nous
des intrants)
allons caler
(15).
la
En
structure
l'absence
de notre
d'une base
échantillon
de
1 sur celle
d~
des entreprises
l'USAID en 1988.
décomptées au cours du Recensement
1 - L'enquête statistique
Dakar et sa banlieue,
elle porte sur 250 entreprises dans
soit plus de 50 entreprises par branche
d'activité. Nous avons recruté à cette occasion 10 enquêteurs
1 bien introduits dans le secteur informel et habitant des
quartiers différents. A chacun il ec:~ recommandé d'effectuer
1 des -enquêtes au niveau des artisans du quartier par le biais
des relations amicales ou familiales. On a préféré recruter
1 systématiquement de
activités sauf si
se livrer à
l'enquêteur est bien
des enquêtes concernant
introduit et
leurs
.. fiable'i....
1 L'exploitation
recueillis au fur
des
et à
données
mesure, on
grâce
remplit
aux
des
questionnaires
feuilles de
chiffrement. Cette opération permet en même temps de vérifier
la cohérence des données collectées. Ensuite ces feuilles
seront
.... saisies sur un Système de Gestion de Base de Donnée
1 entrer en
Surtout à
contact
Dakar où
avec des
les entrepreneurs
entrepreneurs
ont
choisis
manifesté de
au hasard.
vives
1 situation.
précendentes enquêtes,
En effet il
qu on
est
leur
arrivé
ai
selon
promis une
eux,lors
aide qui
de
ne
s'est jamais manifestée (16). D'autres artisans assimilent
1 souvent les enquêteurs à des agents ayant des liaisons avec
les Services des Impôts. Enfin la dernière difficulté réside
1 dans le fait que les sénégalais ont des difficultés pour
révéler à leu r compa triote leu rs revenus. Pou r ces rai sons,
1 les monographies
en réalité
ini tialement
duré presque 6 mois.
programmées pour
En majorité ceux qui ont été
trois mois ont
1 interview$s
autorités
nous
des Chambres de
ont été présentés
Métiers, les
ou recommandés
dirigeants
par
de projets
les
1 intervenant
profesionnels ( G.E.S.)
sur le secteur,
(17)
les représentants
par des amis ou par des parents.
de syndicats
1 d'autres personnes
à telle ou telle
travaillant avec le patron sont intervenues
phase pour apporter une contribution non
1 négligeable.
plusieurs
Pour
passages.
certaines entreprises
Cela étant, eu
il
égard
a fallu
à
effectuer
toutes les
1 di ff icul tés
données exactes et
mentionnées,
irréfutables,
nous ne prétendons
mais seulement
pas fourni r
apporter
des
une
modeste contribution à la connaissance du secteur informel
1 sénégalais.
1 les entreprises
évoquera les
choisies
efforts
lors des
déployés
monographies.
par les
La 3è partie
structures
1 gouvernementales
secteur informel.
et non gouvernementales pou r promouvoi r : le
1 arachidière.
représentaient
A
87
ce
%
. moment
des recettes
les produits
d'exportation
arachidiers
soit 28
1 la période
d'encadrement.
et l'apogée des coopératives et des sociétés
1 1962.
- La SODEVA remplace la SATEC en 1968 et se fixe sur le bassin
1 arachidier.
La création de la SOMIVAC en Casamance, de la SAED au
1 Fleuve.
Le financement du développement rural est assuré par la
BNDS.
1 - La création de ,. la Caisse de Péréquation et de Stabilisation
des Prix (C.P.S.P.) achève le dispositif de commercialisation.
1
1
22
1
En terme d'engagement financier, de 1965 à 1973 le soutien de
1 l'Etat passe de 1,7 millions de F CFA à 2270 millions en 1973
et 10 milliards de F CFA en 1980 (l8). Plusieurs éléments
1 autres :
- la restructuration des sociétés d'encadrement
1 avant
l'absence
l' indépendance
promoteurs
du Sénégal.
privés
Ap rès,
nationaux,
l' E ta t,
met
en
en
rai son de
place une
1 industrie
fil ières déjà
de substitution
exi s tantes
aux
( texti les,
importations,
phosphates,
renforce
pêche ... )
les
et
enfin pour subvenir aux besoins de la politique agricole, crée
1 des industries destinées à alimenter le monde rural en
. équipements, intrants agricoles· et produi ts phytosani tai res.
1 Grâce aux disponibilités -financières sur les marchés
internationaux et l'augmentation des cours du phosphate e,t' de
1 l'arachide après
dans le secteur industriel.
1970, l'Etat
Cependant
multiplie
les
ses investissements
industries mises en
1 place
amont
étaient
matières
fortement
premières,
dépendantes de
équipements....
l'extérieur
qu'en
tant
aval
en
1 débouchés extérieurs.
regard des résultats
L'Etat sénégalais
qui ont été
a
relativement
beaucoup investi
faibles malgré
au
1 -
C'est
la croissance de la productivité était faible.
pourquoi en 1986 la nouvelle politique industrielle
1 inaugure un
mises en place depuis 1960.
modèle différent qui rompt avec les politiques
1 politique
les mesures
de
de
développement.
redressement
C'est
de
pourquoi
l'économie
le diagnostic
proposée au début
et
1 La NPI,
2132) Au niveau industriel
présentée comme un mal nécessaire, a pour objectif de
1 de l'administration
institutions de
centrale
Brettons Woods.
jugés
En
pléthoriques
janvier 1991,
par
2700
les
départ.
1 A ces pertes d'emplois massives s'ajoutent celles
(heureusement moins importantes) liées à la restructuration du
1 système bancaire sénégalais qui a abouti à la fusion de la
BNDS, la SON AGA et la SOFISEDIT en une seule structure: le
1
(20) Gilles Duruflé "Ajustement structurel en Afrique" 1988,
1 p.36.
(21) Jacquemot Pierre: op cit. '
(22) Alain Valette: "emploi et NPI au Sénégal" in cahiers
1 Pratique Sociale et travail en milieu urbain DRSTOM 1990 .
1
25
1
Crédi t National Sénégalais qui jusqu'ici, n'a pas démarré ses
1 activités.
- En plus de pertes d'emplois, le programme d'ajustement, dans
1 ses composantes
particulièrement
industrielle
les classes
et
les
agricole
plus
a affecté
défavorisées
plus
de
1 l'économie urbaine,
Même si des améliorations
renforcant ainsi
ont pu
les
être
inégalités sociales.
observées pour le
1 rétablissement
programmes d'ajustement
des équilibres
structurel
macro
s'avèrent
écono~iques,
incapables
les
de
juguler la crise comme en témoignent la plupart qes
1 indicateurs sociaux.
Parallèlement à ces programmes, des mesures spécifiques
1 destinées à atténuer les tensions sociales ont été mises en
place :
1 fonctionnaires
licenciés' gere
et les
par la
travailleurs
DIRE (Délégation
du secteur
à
manufacturier
l'Insertion, à la
Réinsertion· et à l'Emploi). Cet organisme fut créé en 1987
1 pour gérer un programme visant à améliorer la si tuation. en
matière d'emploi. Ainsi de 1987 à jU,in 1990,.448 projets ont
1 été financés pour un montant global de 2,064 milliards de FCFA
(!
1 Rufisque.
km2) et
Elle représente 0,3
regroupe 22 % de la population sénégalaise
% du territoire national
(1.500.000
(550
,.
1 services
pourquoi
nécessaires
le secteur
à
tertiaire
la production
est très
industrielle.
important à Dakar.
c'est
Il
1 existait en
Sénégal concentrés dans
1982 plus de 60
la seule
% des guichets
région de Dakar.
bancairei
Le secteur
du
1 investissements du secteur.
222) Kaolack
1 de la population totale.
Kaffrine et Kaolack,
Composée de trois départements Nioro,
elle est délimitée au sud par la
République de Gambie. La structure démographique de la région
1 est proche de celle du Sénégal 51 % de la pop~lation sont
des jeunes de moins de 20 ans. Le taux d'urbanisation est de
1 22 % alors que le taux d'occupation y est de 93,2 %.
Kaolack était après l'indépendance un des poumons de
1 l'économie
d'arachide et
sénégalaise
un important
grâce
centre
à sa production
d'échanges. Au
de sel
niveau
et
des
1 infrastructures industrielles
présence de l'industrie
existantes,
extractive
on pouvai t
(les salins),
noter la
l'agro
industrie (la SONACOS Lyndiane), la société de décorticage de
1 noix d'anacarde (SODEMAS) la société industrielle du sac
(SISAC) l'industrie du montage (ISENCY) la société de
1 textile de Kaolack (SOTEXKA) et la société sénégalaise
d'emballage (SENEMBAL).
1 Le reste du tissu productif était composé d'entreprises du
secteur informel allant des micro entreprisès aux PMI.
1 informel
jours l'essentiel
et les entreprises
du tissu
artisanales
productif.
constituent
Au cours du Vlrè
de
plan,
nos
1. la part de
investissements prévus.
Kaolack s'élevait à 3.9 ~ du total des
1 secteu r
d'importants
informel
financements
ont bénéf icié
de la pârt
dans
des
les
banques
années
nationales·
1970
1 (SONAGA. BNDS).
encourager
Cette politique de
l'émergence de
l'Etat senégalais visait à
promoteurs sénégalais.
Malheureusement ceux qui ont bénéficié des financements et
1 réussi dans le secteur transport et commerce n'ont pas répondu c
1 à leur
transport.
réussite
Pour
au
les
niveau
activités
du commerce
de
import-export
production du
et· du
secteur
1 informel,
artisanale.
la politique publique s'est
Ainsi nous verrons
limitée à
successivement
une politique
la
réglementation et la fiscalité, le rappel des politiques
1 artisanales et les réformes entreprises avant de répertorier
le dispositif d'encadrement du ministère de tutuelle.
1 ,.
"-
231) Réglementation
1 2311) Le statut de l'entreprise artisanale
Il est défini par le decret n° 87-1275 du 10 octobre 1987
1 relatif
qualification.
au statut d'entreprise artisanale et aux titres de
1 Selon
des activités
l'article 2 "les
de production,
activi tés
de
artisanales
transformation,
reconnues
de réparation
sont
1 ou
agricoles,
de service,
de
à
pêche,
l'exception
de transport
toutefois
et
des
des
activités
activités
exclusivement commerciales ou spécifiquement intellectuelles".
1 - Au terme de l'article 3 du décret on ne tient pas compte
pour apprécier le nombre d'employés "du conjoint du chef
1 d'entreprise, ses descendants,
alliés jusqu'au 3è degré inclus etles apprentis".
ascendants, collatéraux ou
1 L'utilisation
jours consécutifs ou non.
des travailleurs temporaires est limité à 90
1 ~ Selon
ne
l'article 4 "l'exercice de plusieurs types a'activités
s'oppose pas à l'attribution du statut d'entrepr-ise
1 personnes physiques
la raison sociale, dénomination et le sigle pour les
1 personnes morales
- l'enseigne commerciale
- la nationalité
1 - la forme juridique
- l'adresse de correspondance
1 - les àdresses d...·exercice de l' activi té
<
- la date de création
1 - la nature de l'établissement
1
29
1
- la catégorie de l'établissement
1 - le mode d'exploitation
- la situation (actif et passif)
1 - l'activité principale
- le chiffre d'affaire.
1 - Artisanat d'art
usage décoratif.
pour la fabrication d'articles d'art ou à
1 Au
2312) Les titres de qualification
niveau de chaque Chambre de Métier, il existe une
commission de qualification composée de 6 membres, qui délivre
1 les titres d'artisan, maître artisan et compagnon.
Seuls les chefs d'entreprise dont les entreprises sont
1 immatriculées au répertoire des Chambres de Métier ont droi t
au titre d'artisan et de maître artisan s'ils justifient leur
1 d'établissement de la carte)
- carte nationale d'identité ou carte consulaire (copie) pour
1 les étrangers
1 illégales d'importation ou le
l'informel est un facteur qui pénalise le secteur moderne.
comportement de refuge dans
1
2321) Réglementation
1 Au Sénégal pour acquérir une existence juridique, toutes les
entreprises doivent être immatriculées au Registre de
1 Commerce. Depuis quelques années les formalités ont été
allégées. Il suffit de présenter:
1 - 1 demande d'immatriculation
1
l' 31
1 d'après
général).
le bénéfïce
La loi
réel
90-01,
(operateurs du
en ce qui
secteur
concerne
informel
la patente,
en
1 par anticipation,
recensement les agents codifient
pour les patentes et les licences.
les éléments d'assiette pour
Après le
1 établir
Division des
des fiches
Rôles et
d'imposition
Statistiques,
qui
qui
sont
en
envoyées
relation avec
à la
la
1 DTAl, procède au
établir les rôles. Ces rôles émis,
traitement informatique
il
des
revient au percepteur du
données pour
1 une industrie
nationali té" .
ou une . profession, quelle que soi t sa
1 fiscal
particuliers
les artisans
seuls ou
qui
avec
travaillent
un ouvrier
chez
en
eux
sont
ou chez
exemptés.
les
1 Cependant dans
restent souvent
la pratique
non fiscalisées
les entreprises
pendant une
non enregistrées
période assez
longue.
1
233) politique artisanale. structure de promotion et réformes
1 Après 1960 l'Etat sénégalais définit une stratégie de
politique artisanale qui restera invariable au cours des six
1 premiers plans de développement économique et social. Avec la
mise en place des programmes d'ajustement structurel la
1 politique
recommandations
artisanale
issues
met
des
en place
conseils
des réformes
interministériels
grâce aux
de
1 et dispositif de promotion
1
1 33
1 suivant :
1963: l'Office Sénégalais de l'Artisanat. Créé par la loi 63~
1 fournissant l'encadrement
moyens financiers adéquats
technique approprié ainsi que les
1 rechercher de nouveaux
commercialisation des produits artisanaux".
débouchés et assurer· "la
1 d'art·
encadrement, formation et perfectionnement des artisans
1 artisans
- l'obtention de crédits d'équipements ~
1 ,peut noter :
l'encadrement des artisans
1 rattachée à
de l'Artisanat.
la Direction
Elle est chargée de
de l'Industrie devient
proposer et
la Direction
de mettre en
1 2132) Periode
Interyentions ciblées.
1982-1990 désengagement de l'Etat et
1 21321) Aménagement
1 64
Assainies
"cantines" (25) attribuées aux artisans des
~
Parcelles
1 pour financer
disposant de bons de
l'achat de matières premières pour
commande. a pu financer pour
les artisans
un montant
1 de 7.815.000 F CFA.
1 un
21324) Crédit
fonds de garantie de 60 mi 11 ions a été mi s en place,
1 financé
Economique.
par le
La SONEP·I
BNEet
a
la Caisse
pu signer un protocole
Centrale de Coopération
d'accord avec
la Sonabanque qui a accepté de financer 8. projets sur ses
1 fonds propres pour un montant de 41.169.J90 F CFA. La
Sonabanque a accepté par la sui te de baisser la garantie de
1 75% à 50 % du crédit sollicité, ce qui a multiplié par 2 la
capacité d'intervention du fonds de garantie.
1 une
cotisations
société
ont
de
été
caution
domicil iées
mutuelle
à
a
l'USe,
été
les
créée et
principaux
les
1 actionnaires étaient
de F CFA.
les CDM qui ont pu mobiliser 8 millions
1 s'autofinafi'çant
rechange a résidé dans les UPPA.
n'a pas été concrétisée, la solution de
1 21326) Commercialisation
1
36
1 - Grâce à l'encadrement de la SOSEPRA et du crCES pltJ"sieurs
1 En ce qui concerne
commission n'a pas fait de proposition.
l'accès aux marchés publics , la
1
"
1 effectués :
les Chambres de Métier ne rassemblent pas les artisans,
1 et de financement.
sont devenues
Aujourd'hui
passives voire
nombre de Chamores de Métiers
paralysées. Même celles qui
résistent aux dérapages de la mauvaise gestion ou ont su rvécu
1 aux luttes de clans ou guerres d'intérêt n'ont pas atteint
leur objectif: Dans toutes les capitales régionales du Sénégal
1 les
C'est
présidents
pourquoi
des
le
Chambres
conseil
restent
interministériel
pourtant
de
innamovibles.
février 91
1 -
sont
La Direction de
sans commune
l'Artisanat a par ailleurs des missions qui
mesure avec la modicité de ses moyens
les
"
~ux
Chambres
ONG qui
~ de
"
1 Métiers ont à leu r acti f quelques
cette collaboration tant souhaitée par les Chambres de Métiers
réal isa tions. Cependa'rlt
1 dans leur
remarquable avec
zone. Pourtant
les Chambres
certaines ONG
de Métier
ont fait
en mettant en place
un travail
1 collaboration
Na tionale des
avec
Chambres
la Direction
de Métiers,
de l'Artisanat,
les groupements
l'Union
et
1 associations
pe'tfectionnement de
d'artisans, elle a organisé
courte durée pour 2210 artisans dans
103 séminaires
les
de
1 formation:
AFVP appuyée par la mission française de coopération
- USE au centre de Bopp
1 ITALTEKA basée à Saint-Louis dépend de l'Ambassade de
l'Italie
1 - CHODAK de l'ENDA basée à Grand Yoff
- CON GAD opère dans toutes les régions
1 général
artisanales.
mais s'intéressent néanmoins aux activités
1 période maximum
(dégressif) de 24 %.
de douze mois selon
Sur 1500 prêts octroyés pour un montant
un taux d'intérêt
1 de
96,5
1,3 milliards
% (28) Ce
de F CFA,
volet
le
crédit
taux
du
de remboursement
programme des
est de
petites
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 40
1 Dakar et Kaolack.
31) Formation et apprentissage dans le secteur informel
1 Le secteur
concerne la
informel
forma tion
joue
de la
un
mai n
rôle fondamental
d'oeuvre dans
en
les
ce
pays
qui
en
1 développement
l'urbanisation croissante.
en général: Cette importance est
la crise qui affecte l'évolution du
accentuée par
1 et de son environ),
l'apprentissage avant d'exposer les
préciser les modali tés et
opinions exprimes par
le contenu
les
de
1 entr-epreneurs
mutations et
lors
les
des monographies
perspectives de
en ce
l'apprentissage
qui concerne
dans
les
le
1 de l'emploi
sur Je secteur
total artisanal.
informel de
De même
Dakar donne
l'enquête USAID de
les indications
1988
ci-
1 dessous
- dans les micro entreprises de production, de services et de
1 "
(29) Etude USAID phase III consolidation globale p3. p4.
1
41
1
contrat d'apprentissage est un acte par lequel un chef
1 d'entreprise s'oblige à donner une formation professionnelle à
une autre personne, tenue de se conformer aux instructions de
1 son
timbre
maître.
ni
Ce contrat
d'enregistrement.
ne fait pas
Pourtant
l'objet
selon
de paiement
l'Inspection
de
1 Régiona le
enregistrés
du
de
t ravai l
1969 à
de
1989.
Kaolack,
Ces
36
contrats
con t ra ts
qui
on t é t é
sont des
exceptions sont demandés par des parents désirant bénéficier
1 d'une allocation auprès de la Caisse de Sécurité Sociale en
vertu de l'article 22 de la loi 73-37 du 31/07/1973 portant
1 code de la sécurité sociale. '.~.
1 recommandantion.
plus sélectives car
Les conditions
la demande est
de recrutement
importante.
sont
Tous
devenues
les chefs
1 à l'école.
le recommandent.
Ce sont en général des parents ou des amis qui nous
Je ne prends jamais un gosse qUl vient seul
ou qui quitte un autre atelier pour le mien, c'est en général
1 un mauvais élément" (30).
En général l'apprenti ne paye pas pour sa formation et
1 aucune règle ne fixe la durée de l'apprentissage dans le
secteur informel. Notons que pour la b'"'ranche habillement il
1 existe une
tarifs varient
formation
en fonction
payante dans
des villes
le secteur
de 2.000
informel.
F à 10.000 F
Les
1
1 (30) Interview menuisier métallique Kaolack .
1
42
1 (31).
- Dans le secteur informel l'apprentissage est essentiellement
basé sur les capacités de l'apprenti à regarder et apprendre à
1 reproduire les instructions du patron la méthode est
essentie llement empi ris te. La majeu re pa rtie des ent rep reneu rs
1 ont commencé tôt leur apprentissage et ceux qui n'ont jamais
été à "l'école so~t restés longtemps dans la situation
1 d'apprenti
ma formation,
comme le rappell'e ce menuisier
je suis resté avec mon patron pour parfaire',rnes
"quand j'ai fini
,
1
"
1 Les
moderne
travailleurs,
y restaient
apprentis
toute
dans
la durée
les entreprises
necessaire pour
du secteur
se faire
embaucher.
1 313) Mutations et perspectives de l'apprentissage
3131) Mutations
1 Les entrepreneurs sont unanimes les condi tions
d'apprentissage sont mOlns dures qu'auparavant,
1 l'apprentissage a
années.
subi des mutations au cours de ces dernières
1 Les
général
apprentis
un niveau
ne sont plus
d'instruction
motivés
supérieur
car la
à
plupart
celui de
ont
leur
en
1 patron
d'apprentissage ni
ils n'ont aucune
dans le secteur moderne,
perspec~ive d'embauche
ni dans
en
le~secteur
fin
1 d'ouvrier
trouver du
de la
travail
4è ou 5è catégorie,
dans des entreprises comme Maurel et
pouvaient facilement
Prom,
1 Citroën et
ne leur reste
Peyrissac.
qu'une
Aujourd'hui
seule
ces
alternative
garages
se
sont
mettre
fermés
à leur
il
1 .,...
(31) Interview couturière du village artisanal de Kaolack.
(32) Intervlèw menuisier bois.
(33) Interview d'un garagiste à KaolaCK.
1
1
43
1 La rigueur
l'apprentissage
et
n'existent
la discipline
plus de nos
qUl
jours
caractérisaient
car pour ce
garagiste "les enfants ne veulent pas fournir autant d'efforts
1 que nous quand nous étions apprentis. 0' abord ils ne sont pas
attentifs à leur travail et peut être se sentent-ils frustés
1 d'avoir été rejetés par le système éducatif occidental".
Les entrepreneurs. du secteur informel, face à la demande
1 croïssante
pour les
de formation
recrutements
deviennent
ils
dé
privilégient
plus en' plus sélecti fs
,
les parents 'et les
1 présence
industriel
des
et de
autorités
l'artisanat
du ministere
pau~aUOl
<::::..; développement'
nous, artisans,
1 formateurs, ne
pouvoirs publics alors
recevons nous pas de
que les autres
subventio~s
SiJUctu,-es
je
~e
la part des
formation
1 peuvent
placés en
en bénéficier
apprentissage chaque
? Dieu sait
année
c~mble~
on les
~'~~f3nts
eduque, on
sont
les
nourrit, on les sOlgne et on en fôit Jes encÎepreneurs
1 uniquement à cause des relations qUl ~OU5 lient à leurs
parents. Je n'ai jamais reçu de réponse de la part des
1 représentants des pouvoirs publics" (34).
Cette revendication se retrouve dans d'autres branches
1 d'activité.
écoles privées,
Cet entrepreneur de
les parents paient pour
Kaolack pense que
la formation de
"Dans
leurs
les
1 enfants. Chez
sont entretenus
nous
en
non
plus.
seulement
On arrivera
ils ne
à un
paient
stade
pas
où
malS
tous
ils
les
1 artisans
jusqu'à ce que
vont se mobiliser
l'Etat prenne des
pour ne plus
mesures
recevoir-
pour nous
d'apprentis
aider car
1 "
-
tous ces enfants auraient dû être formés par- l'Etat" (35). Au
•
1 sans compter
exceptionnellement
les
le
ordonnances
logement
pour
pour
les
les
soins
migrants
médicaux
en général.
et
1 certificat de travail
quitter l'entreprise quand l'occasion se présente.
ou même l'autorisation du patron pour
1 L'autre
essentiellement
grande
a la
mutation
libéralisation
de l'apprentissage
de l'économie
est
nationale
liée
1 qui entraine
réparation automobile
des conséquences
et confection.
au niveau
La
des
libéralisation
branches
se
traduit par une baisse de la demande de certains produits pour
1 la confection et de certaines prestations pour la réparation
automobile entrainant une baisse de qualification de jeunes
1 apprentis. Cette baisse est causée par les importations
massives de fripperie et de pièces détachées d'occasion en
1 provenance
Désormais selon
de Paris
plusieurs
ou de
garagistes
Bruxelles
les
pour
apprentis
l'essentiel.
ne savent
1 plus
d'assiter
que monter
à la
et démonter.
réparation
Ils
d'une
ont
pièce
rarement
défectueuse.
l'occasion
Ce
1 garagiste
enlever un
se
pont
rappelle
arrière,
"quand
faire
j'étais
descendre
apprenti
la
je
boîte,
pouvais
la
détailler, changer les pièces usées du pont, les joints,
1 remonter le couvercle de la boîte, faire rouler le véhicule à
140 km/h sans le plus petit bruit anormal. Pour le moteur
1 également,
r
je pouvais démonter, mettre lees coussinets d'un
côté, rectifier le vilbrequin, refaire le palais, nettoyer les
1
1 45
3132) perspectives
1 Le secteur informel est appelé à jouer un rôle de plus en plus
important en ce qui concerne la formation et l'apprentissage
1 malgré l'existence à Dakar de plus d'une dizaine de centres de
formation publics et privés. Ce sont pour l'essentiel
1 secteur
le CM2.
informel dont le niveau d'instruction excède rarement
1 Les offres
secteur moderne.
de ces centres
Les petits patrons,
s'adressent
grâce à
aux entreprises
des projets mis
du
1 constituent
informel.
la majorité de la main
L'importance de l'apprentissage dans la formation de
d'oeuvre du secteur
I En avril
Mondiale
1990 une étude de l'ONFP (37)
faisai t une évaluation des
financée par la Banque
besoins en formation du
1 secteur informel.
C'est donc dire que les pouvoirs publics sont de plus en plus
1 conscients du rôle
enfants ne dépassent pas
de l'apprentissage car
le stade des études primaires et
plus de 50 % des
le
budget de l'enseignement technique professionnel ne r~présente
1 que 4 % du budget du ministère de l'Education Nationale et ne
prend en charge qu'une infime partie des jeunes.
1 En cette période d'ajustement structurel et de désengagement
de l'Etat une concertation entre ONG, Chambres de Métiers et
1 centres de
pour la
formation
formation des
serait
acteurs
utile pour
du
définir
secteur
une stratégie
informel. Cette
1 critères
CSes règles
d'une
et ses
économie de
pratiques sont
marche intégrée
inadaptées aux
et transparente.
financements
1 des activités
système
informelles qui
financier formel.
se
Les
retrouvent ainsi
banques de
exclues
développement,
du
1 aujourd'hui
gros projets
en
et
restructuration,
les banques
ont toujours
commerciales
privilégié
ont
les
quelquefois
manifesté un intérêt particulier pour des opérateurs du
1 secteur informel en particulier les commerçants et les
1 L'Office Sénégalais de
matières premières pour
l'Artisanat
les entrepreneurs
préfinançait
adjudicataires
l'achat de
de
1 l'artisanat.
permIS de
L'existence
convaincre les
de
banques,
ce fonds
excepté
de garantie
le groupe
n a
public
pas
1 Sonaga-Sonabanque où
millions a été constitué depuis
un fonds de garantie d'une. valeur de
1976. Le groupe a accepté de
60
1 Après
l'Etat
1985,
met en
en
place
ce qui
les
concerne
UPPA
le
(Unité
crédit à
de Production
l'équipement,
et de
1 L'autofinancement
financer l'installation
est la
de
modalité
l'artisan
la
pour
plus
les
répandue
ex-employés
pour,
1 niveau
profession.
de responsabilité
Ainsi Quand
dans
l'apprenti
l'entreprise
arrive à. un
et
niveau
dans la
élevé
1 (comme 2è
commandes
patron
pour
par
son
exemple)
propre
il
compte.
lui arrive
Dans les
d'exécuter
branches
des
où
l'investissement initial est élevé comme dans la menuiserie
1 métallique, ce sont les ex travailleurs émigrés et en général
les ex-salariés du secteur moderne Qui sont les plus nombreux.
1 Selon cet entrepreneur "je n ai fai t Que trois années
d'apprentissage ensuite je suis allé travailler en Lybie
1 pendant 1 an et demi. Je suis rentré car mon objecti f
atteint parce Que j'étais parti à l'étranger pour avoir un peu
étai t
"
1
1
I- 49
1· retou r au pays.
à 1977,
"J'ai séjou rné en F rance pendant 5 ans de 1972
j'ai travaillé à Renault comme soudeur. Etant donné la
rudesse du travail, j'avais démissionné pour rejoindre une
1 autre entreprise à Palaiseau et cela pendant 3 ans . . Entre
temps je me suis payé un poste de soudure, une cintreuse, 'une
1 chignole, un poste ébaïbeur et d'autres accessoires. Pour moi
c'était suffisant pour rentrer au Sénégal. Une fois rentré,
1 j'ai ouvert mon atelier" (39).
L'aide de la famille vient en deuxième place pour
1 ça rapportait,
d'occasion" (40).
j'achetais au fur et à mesure d'autres machines
1 (38)
(39)
Interview
Interview
menuisier métallique.
menuisier métallique.
(40) Interview d'une couturière à Dakar.
1 (41) Interview d'un tailleur à Dakar .
1
.. 50
1 pourtant elle est en général dis'ponible dans presque toutes
1 les maisons
lors des mariages.
car c'est une composante essentielle de la dét
1 dans l'atelier.
une machine 50
"Cuand je me suis mis à mon compte,
F/jour. Mon patron m'avait cédé
je louais
une petite
1 place à
patron
l'entrée
partit pour
de
la
l'entreprise.
Côte d'Ivoire
C'est
qu'il
seulement
se décida
quand
à
mon
me
1 d'installation
clandestin ou usurier.
provenant d'un commerçant. d'un banquier
1 Dans
produisent
la
que sur
branche couture,
mesure,
pour
l'accomp'te est
les tailleurs
établi en fonction
qui ne
1 de
sert à
l'importance du
préfinancer
coOt
la
de confection
confection mais
de l' habi t.
consti tue
L' accompte
une garantie
1 car iJ.. arrive que les clients fassent des commandes, qu'ils
1 administrations.
secteur informel,
Sinon ils font appel à
qui sont en général des transporteurs ou des
des financiers du
1 commerçants,
d'affaire.
qu'ils connaissent en dehors de ces relations
1 Les revendeurs,
menuisiers bois pour
en général
la
des
fabrication
libanais,
des lits
sollicitent
"cadre simple".
les
1 Dans la branche
fournit les pièces de rechange et
réparation auto, en général
rémunère uniquement
le client
la main
1 d'oeuvre.
administration
C'est
ou
seulement
une entreprise
lorsque
que
le client
l'entrepreneur
est
fourni t
une
1 quelquefois
financières
de marabou ts.
importantes
Ils
recyclées
disposent
en majeur
de
partie
ressou rces
dans le
1 général accès au
d'épargne, dans les
cré.dit
banques
institutionnel
sénégalaises.
mais
Ils
disposent
sont
de
réticents
peu
1 mode rne.
d'asssurance,
Ils sont
de
ainsi
transport
actionnaires
aérien et
dans
maritime,
des sociétés
immobilières
etc ...
1 Le dynamisme et l'évolution du système de crédit informel sont
le fruit d'efforts indi~iduels et collectifs à l'intérieur de
1 groupes caractérisés par la solidarité et la discipl·ine. Ces
financiers ont des fonctions socio culturelles bien établies
1 au sein d'entités hiérarchisées avec
spécifiques. Hugon a raison quand il écrit que selon certaines
des règles de' jeu
1 bénéficié
programmes
des
UPPA,
projets
ils ont
mis en
bénéficié
oeuvre
de
dans
pr-êts
le
en
cadre
provenance
des
1
1 (43) P. Hugon "Impact des politiques d'ajustement sur les
circuits finaciers informels africans" in Revue Tiers-Monde
n0122 Avril-Juin 1990.
1 financement externe.
1 et surtout
récupérer
qu'un
les sommes
encadrement
prêtées.
intensif
Avec la
est nécessaire
restructuration
pour
et
1 l'assainissement des
commerciales, les
banques
ressources
de
du
développement et
circuit financier
des banques
informel
1 331) L'organisation
1
S4
1 d'Industrie et d'Artisanat.
pour s'exprimer, les
Ne
artisans
trouvant pas le cadre approprié
ont commencé à créer des
1 syndicats
propre et
professionnels.
autonome, l'Etat
Pou r
crée
leur
en
donner
1979 les
une
Chambres
structure
de
1 Métiers et
parmi les artisans.
place à la tête les membres
Les Chambres avaient une double vocation:
les plus influE::nts
1 peu
elles
de
son~
moyens
peu
ce
attrayantes
qui fait que
en effet
les résultats
elles beneficient
obtenus dans
de
la
1 formation
intervenant
sont
sur
à
le
mettre
secteur-
au credit
artisanal
des ONG
ce <JUl
ou des
justifie
projets
la
déception de leurs membres "j'appartiens ,:" L:; Chambr-e de
1 Metiers depuis sa creation mais comme elle ne :epond pas a nos
attentes, Je me SU1S retire" (45) un membre
1 fondateur. Un au t re se pose des questions sur l'utilité des
Chambres "j'ai acheté la carte professionnelle à plus de 5000
1 plus
inamovibles.
particulièrement
En effet,
des
il
Présidents
existe dans
qUl
des
sont
Chambres,
quasiment
des
1
1 (45) Interview d'un garagiste à Dakar.
(46) Interview d'un menuisier bois à Dakar.
(47) Interview d'un menuisier bois à Dakar .
1
55
1 en tant
d'Etablissement
qu'outil de
Public
la
à
promotion
Caractère
artisanale,
Professionnel
leur
ne
statut
leur
permet pas de mener certaines actions (notamment dans le
1 domaine financier).
332) Qui sont donc les adhérents?
1 Théoriquement l'adhésion aux Chambres de Métiers confère
plusieurs avantages
1 Sénégal,
Métiers,
a l ' intérieur
ont toujours
comme
proposé
à l'exterieur
aux artisans
des
de se
Chamores
regrouper
de
1 des groupements
construction métallique, de tailleurs ...
de couturières. d'entrepreneurs de
1
1 (48t C'est le cas de beaucoup d'apprentis qui ont démissionné
encours de formation pour se mettre à leur compte. Ils
représentent une part très importante du secteur de
1 subsistance .
1 56
I~
Des coopératives de mécaniciens, tôliers et électriciens
1 automobiles.
Elles ont en général toutes bénéficié de stages de formation
et de perfectionnement, de matériels d'équipement offerts ou
1 mis à leur disposition, et quelquefois, de petits crédits de
court terme. L'inconvénient, c'est que toutes ces tentatives
1 d'auto organisation ne résultent point d'un volontariat à la
base",mais plutôt d'une tentative des Chambres' de Métiers ou
1 des
l'extérieur
ONG de
des
mieux
Chambres
"structu'rer"
des Métiers.
le secteur
des non
informel.
adhérents
A
ont
1 A côté
professionnels
de ces associations.
dont le plus
subsistent
important est
d'autres
le G(oupemen~
syndicats
des
1 Artisans du Sénégal.
Economiaues Sénégalais qui,. à
Ce groupement fait
notre avis,
partie des Groupements
est la structure la
1 plus représentative du
1958 cette organisation syndicale et économique
secteur informel au Senégal. Nee
composée de 9
en
1 promouvoir
artisanales
des activités commerciales, industrielles et
1 -
ainsi
la création et
que le
le maintien .d'une solidarité entre adhérents
renforcement et la coordination des activités
1 les Chambres
d'interface entre ONG,
de Métiers pourraient
projets et artisans.
devenir des
On peut cependant
l i.. eux
1 dissolution
productivité,
face
les
à
ateliers
la concurrence
artisanaux
des
réduisent
unités
leurs
à forte
coûts.
1 multiplient
et
les
concurrencent
ateliers
les
clandestins
ateliers" (52).
entrent dans
Cette citation
la branche
résume
très précisément la situation des entreprises du secteur
1 informel "moderne" actuellement au Sénégal. Nous avons déjà
évoqué l'impact de la restructuration industrielle dans ses
1 deux composantes. libéralisation du commerce extérieur et
amélioration des performances des entreprises du secteur
1 mêmes charges. ni à
obligé de réduire
la maison.
au maximum
ni dans l'atelier. On est alors
nos prix sinon on risque de
1 perdre toute notre clientèle 'car la vie est dure et les gens
n'ont plus les mêmes moyens qu·avant .... Dans ce même quartier
1 de dissuation
lors Qu'ils
(54)
ont acquis
sur les
les
apprentis
rudiments
qui
du
démissionnent.
metier et peuvent
dès
1 multiplication des
l 'exis tence de non professionnels
ateliers artisanaux
c'est
est aussi
le cas des
due
libanais
à
1 achètent
apprentis ou
des machines
des artisans
performantes
désoeuvrés
et
qui
font
viennent
appel à
travailler
des
1 pour eux.
On aurait
Les salaires
pu comprendre
sont
si
fonction
les menuisiers
du nombre
les
d·articles ...
obligeaient à
I en pis,
d'absorber
tant
une
qu'il
partie
n'y
de
aura
ces
pas
apprentis
de
en
structure
fin de
capable
formation
,
,
:.,
1 les fillettes
porter qui
car cela
vient d'Asie
coûte moins
ou du Maroc ou
cher d'acheter
bien carrément de
du prêt à
la
1 fripperie
importations de
pour les
f~ipperie
ménages les plus démunis"
sont officiellement évaluées à 6000
(59) . Ces
1 Tian (60).
On note les mêmes réactions dans la branche automobile la
libéralisation des importations de véhicules d'occasion de
1 France ou de Belgique est intéressante pour les consommateurs
car seuls de rares sénégalais peuvent se payer le luxe
1 d'acheter des voi tu res neuves. Pa r cont re l' impo r ta tion des
1 Paris 1990, p. 37 .
1
60
1 les
pièces
clients,
et
une
changent
fois
celles
leur panne
défectueuses.
identifiée,
On ne
achètent
répare
des
plus
rien. Notre revenu est amputé d'autant plus qu'avant nous
1 bénéficions, en plus de la main d'oeuvre, de remises de
l'ordre de 25 % sur la valeur totale des pièces neuves
1 achetées" (61).
On ne peut pas dire qu'il existe une véritable concurrence
1 entre
réparation
secteur formel
automobile
et
d'autant
secteur
plus
informel
qu'il
dans
n'existe
la branche
plus que
1 peu d'entreprises
branche(62). La
du
concurrence
secteur
est
moderne
essentiellement
opérant
interne.
dans ~a
On
\
1 peut
d'autres
noter outre
conséquences
la baisse
de la
des revenus
libéralisation
des entrepreneurs,
des pièces de
rechange d'occasion
1 une baisse de qualification de la main d'oeuvre car
l'essentiel du processus d'apprentissage consiste à apprendre
1 a monter ou démonter des pièces et non à réparer des pièces
défectueuses
1 elle
a.pprentis
favorise
ne sont
la
plus
multiplication
tenus de rester
des
dans
ateliers
les
car
entreprises
les
1 pendant des
moteur ou une portière.
années pour apprendre à monter et démonter un
1 Selon
bénéficierait
le rapport
de la
Berg le
libéraiisation
secteur
des
informel
intrants
sénégalais
(b3). Nous
n"avons rencontré aucun entrepreneur àu cours de cette étude
1 qUI a .....
.;+- fait mention de cet avantage. Mieux certains trouvent
que les prix des matières premières ont augmenté depuis. Cela
1 est peut être causé par le fait que le secteur moderne
principal fournisseur du secteur informel pour certains types
1 concurrence
secteur informel
interne
est
et externe
exacerbée
au
par
niveau
la baisse
des entreprises
de la demande
du
1 1970.
(63) E. Berg et Associés : Ajustement Ajourné : réforme de la
politique économique du Sénégal dans les années 80 oct 1990,'
p. 19 .
1
1
61
1 fortement
Zarour écrivent:
baissé depuis
"La
deux
crise économique
ans. Harrold Lubell
des années
et
80 a
Charbel
ouvert
1 les yeux
structuré
su r
de
la capaci té
corriger
qu'a
certains
en pu i ssance,
effets
le
négatifs
secteu r
sur
non
la
production et l'emploi que la baisse de l'activité a entraîné
1 dans le secteur structuré ... L'emploi indépendant et les micro
entreprises ont absorbé non seulement les travailleurs du
1 secteur structuré qui avaient perdu leurs emplois mais surtout
de jeunes citadins qui entraient dans la vie active" (64). Il
1 importe de préciser que lors des
entreprises appartenant au secteur informel de subsistance ont
monographies, seules des
1 reconnu
deux années
avoir vu leurs
précédentes.
activités
Pa r
augmenter
contre les
par rapport
entrepreneurs
aux
du
1 secteur
ils font
informel
l'objet
moderne,
de la
malgré
par t des
toutes
ONG,
les
des
attentions
projets et
dont
des
Chambres de Métiers, ont des résultats bien médiocres. Cela
1 nous mène en porte à faux avec les prévisions de Serageldin
qui pensait que "} 'effet de l'ajustement sur les revenus du
1 secteur urbai'n est moins évident. Le ralentissement de la
croissance de la production et des revenus du secteur urbain
1 structuré lui
en partie par
sera préjudiciable mais ceci
la demande croissante des
peut être compensé
services et des
1 produits
rurales.
du
En
secteur
outre la
non
plupart
structuré
des
de
produits
la
du
part
SNS
des
sont
zones
des
1
(64) H. Lubell et C. Zarour "le secteur informel sénégalais
1 résiste bien à la crise" in Revue Internationale du Travail
1990, pp. 423-432.
(65) 1. Serageldin : "Pauvreté, Ajustement et Croissance en
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 (66) Période au cours de laquelle les paysans vendent les
produits de leur récolte et viennent acheter en ville des
1 biens de consommation et d'équipement .
1 63
I- CONCLUSION
1 furent l'objet.
importance et ses avantages durant
-·Le secteur informel-' qui
la crise du
a révélé
secteur
son
form~l
1 apparait dorénavant
l'économie sénégalaise.
comme une composante structurelle de
1 dernières années,
BIT, ont ciblé le
inspirées pour
secteur informel
la plupart par les t.ravaux du
moderne dans l'espoir de
1 concernant
définitivement
la
le
concurrence
secteur
sauvage
informel de
qui
subsistance
liquiderait
en
1 peuvent aboutir
demande. Si
dans
Hugon pense que
ce contexte
le
de
secteur
baisse généralisée de
informel ne peut être
la
1 Sahara, on
conventionnelles
ne peut
qu i ont
plus
tou tes
compter
échouées.
sur
Pou r
les
que
solutions
Cl' au t res
1 soient
clairement
crédibles,
définis
il convient
par les pouvoirs
dans le cadre
publics, de
d' objecti fs
mettre en
place des stratégies alternatives intégrant le secteur
1 informel, dans ses composantes tradi tionnelle et moderne,
comme moyen de lutte contre la pauvreté afin d'aboutir à une
1 meilleure effièacité des réformes sectorielles et macro
économiques entreprises depuis le début des années 80.
1
1
1
1
1
1
1 .
'
1
1
1
1
1
1
1
1
65
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dans les villes
1
1
1
1
1
1
1
1
I~
·70
1
1
1
1
1
1
1 A N N E X E S
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1·
1
1
1"
1 N' d'entreprise
1
1
1
1 PROGRAMME ORSTOM SUR LE SECTEUR
INFORMEL AU SENEGAL
1 1990-1991
1
1 Couture broderie - Réparation automobiles
1
1
Omar Saïp SY \.
1
1
1 rL8S informations recueillies dans ce document sont confidentielles)
1
Nom de l'enquêteur
1
1
1
1
1
I-
N° d'entreprise
I ,. ,
1
1
1
PROGRAMME ORSTOM SUR LE SECTEUR
1 INFORMEL AU SENEGAL
1990-1991
1
1
1 Menuiserie bois - Menuiserie métallique
1
1 Omar Sa.ïp SY
1
1
1 (Les informations recueillies dans ce document sont confidentielles)
1
1 Nom de l'enquêteur
1
1
1
1 1
1·
1 l 1 - IDENTIFICATION
1 Nom et Prénom :
1 ~.
1 Guartier
r~cti 'Ji té
1 r·:=leohone
( ou l ~ 1.)
(oui = 1) (non
Illon ::;
=
2)
2)
1 (oui = 1) (non = 2:
1
1
1
r'/pe de comp tabi l i té
1 rien du tout (1)
1
1
1
1
----------------
O",I'a,' 1 Wc.lc.f Tidj
U,'ba i 1'.2 Se,'e,' é: MO::'lll' 2
i 11
1=',' i
2
ecr,t ,-" 1 P'--:;'Clll' 1 "Iii" i é
SI t. i'~ . ..:: r~ 1 c, 1 tl r,(~2 cëlib 2
pl e i l', t ps Pi' t "0::'1'1 1
1 2è pi'tr2
SF 1
SI='o 2
RI.II'a 1 3 J c..:.l.!l .3 rh,t ,'M3 Scc 3 (,,'(J p l.. ::. i\ ItCI 'YI -' (l'.It "
-.
-' ln i -t e"lps t:. 1.\ V t" .:., SPi .3
E)( t 4 /='ll 1 iW 4 Cilth '. ~t.lp 4 1, ilpp,-er, '1 A,'g pc. 4
Nb,'e M" 1 M",r,dy,g5 At.lt R ~ aidefa"'::' "1 el', 5 Rénumé
Any,ep.s F = 2 A'Jt"c é Monta .... t
Age SeMe Lieu de Ethnie Contré. Niveau ForMd- ILiens de Situat. Rythme Fonction Mod. de par p*- R*num*r.t
nais- rel i - 1 .... &- tian IParenté matrimo activit* du lient paiement riod. annu.lle
sance gieuse truct. protes. patron niale
------~----+_---t_----+_----+ ...----_+----- -------- 1· - - .....- _.-
- - - - - - ; - - . - - - - + - - - + - - - - - t - - - - - f - - - - - - - I f - - - - --------. - -. - - - - :------1- - - - - - 1 - - - - - - \ - - - - - - + - - - - + - - - - - -
-._--
------tf---·I-~~·I----f_---I·----I·---I----·---
•
------+----+---~---_+_----l___----~---- .----- ------ -----1------1------·1-------1------1-------1
. - - - - - -... -------.- - - - - - t - - - - - - I - - - - - - I - - - - - - · I - - - - - - + - - - - - - - - 4
------+-----t----~----_t_---_\-----I-----I------
----I-----+---l-----I-----I~--·--
- - - - -.. -...." .. _-._--, . - - - - . - - - - - - - I I - - - - - - . - - - - - - - 4 - - - - - I - - - - - - - - l
------jf------''--+----If-----4-----..- - - - I - - - - - I - - - - - .
• l'-- .L.. ...L.. •...L •.• .' . ._ _ . ______. ....... l- L... .L.. ----J
1
3
I~
..
1 Evaluer les avantages (logement. nourriture,
transport)
1 DepulS la création de l'atelier combien avez vous
fOI·.né d' apprentis en dehors des présents ?
Dartis à l'étranger
1 changé de métier
ne sai t pas
1 I---:-~
1 J! 1
1
1 1 M
f--
1 1
,..'
.1
1
1
V
1
1
1 .1 .
._ ._.J._
1 S
--- ~
:
i
1
-.&-
E...'en19men ts Karité: le 27 avril
fabashi: le ~-4 juillet
11 l'
.. Magal le 8 septembre
1 1
. ! ~,... - Rentlée des classes le 8 octobre
Noe! : 25 décembre 1 janvier
1
1
•
1 4
1 .::..nnuelle : F CFA
Durée activité
1
1 '-Iombre de jours fer mes par an :
1 :0ésionation
i .
C~)..l rçes ji v,,:; rses Montant Période Total annuel
!,Eau
1 IElectricité (:
1 !! R,eparatlcn
1
•
;Patente
. entretetien
1
1
1
1
1 - Quelles f:.JrE'nt '.'os principales sources de financement de
départ (en. pourcentage) ?
I- épargne personne~l~
aide familiale
I tontine
1 emprunt à un prêteur
1 .'i',J tre
1 le plu'5
~chat de
~li,CCT .....:F:
n~tle-8~
t de 1" obteni r ..,
( ..3)
1 '.constructil.:.n C': ~gra~jissement de l'atelier (4)
1 (9)
1 cl
'.,'CU:::>
c;;,.use:e
d','''::.z:
.
e~~.JVt j'o~t3nir' le prêt ::3.ns succès est ce
1 la
le
procédur~ ~iff~cile
ma~oue
Je garantie à offrir (2)
(l )
1
1
1
1
1
I- 6
1 Date
Administration
Désigndtion
'-- ......1 F CFA
1 Montant
Oate
1 Nom
Désignation
f10n tant F CFA
1
1
1 7
1 à la hausse
a la baisse
(1)
(2)
en stagnation (3)
1 Si stagnation ou baisse de l'activité pour quelles raisons
1
Connaisse~ vous la procédure à suivre pour ~btenir
une carte d'artisan? (oui = 1. non = 2)
1 Connaissez vous le rôle des chambres de mètiers ?
(oui = 1. non = 2)
1
1
1
1
1
1
1
1 ,.
1
1 8
1
1 VIII) - Libéralisation du commerce Extérieur (tailleurs -
garage)
1 c:1pprentis
(2)
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 9
I-
IX) - EQUIPements T3illeurs
I
Investissement d"installation Valeur
1 A)
- terrain
- construction
1 - Aménagements divers
, TOTAL 1 1
1 18 )
.,
Invest~s dp. PI'od Fab. Pe'rson Neuf Occ,. Va·l achat Val rev
'1
1 1
1
1 Machlnes a coudre
1 1
1
1 Machlnes a broder 1
t=ers a repasser
1 1
1 Tables couture
1
.
1
1 1 Tables coupe
1
r'epasser
1
1 fables a
1 1
1
1
1
Mannequins
1
1
1 Autres ou tlls 1
,
1 1
1
1
1 Equerre. cadre à
broC2er ~
1
1
,
I- 1
-
-
1
\
-
I 1-
1
~OTAL lnvest. ! 1
1
1
1
1 "
1
1
IX) - EQUIPEMents Garages Auto
.1-
AI lnve~t~ssement d'in~tallat~on Valeur
1 - terrain
- constructi.or
- Aménagement~ aivars
1 fOTAL
ChaLLl/lleau
1 Enclume
Etau
Meules polisseuses
1 IAléseuse
SCles
Perceuses
Table ét.:iU
1 Cric
Cintreuse
MasQue a sC'.Jde r
1 \LUnettes dp.
la~tIllages dIvers
~ouaure
i
1
1 1
i
~OTAL inves t.
1
1
1
1
1
,1
1,'';'; 1 - Production garages - tailleurs
.
1 ~
l)enollli na tion rélr if unit Nbre unités vend. Val. to t. annuel.
1i,
1
11
1
!
11
i
1
,
1
,
1i, 1
.'.
11
11
1
,
!
1!
1•
1
1r
1
1
1
,
Montd.nt annuel des recet.t.es 1
'CFA
f
1
J) Services rendus montant moyen des recettes
mois
1 par F CfA
1
1
choix entre A et B
1
1
1
1. 8
1
1.
1 . IX) - Equipement Menuisier Métallique
1 Investissement
1. d' installation VALEUR
Terrain
1. Constructions
Aménagements divers
fOTAl 1 1
1. investissement de
Production
Fab. Person- Neuf Occ. Valeur
nelle achat
Valeur
revente
1. .,Poste·de soud~re
11 Cintreuse
1. lt
'éables
1
1. jMeule
1
1Ebarbeuses
I~
i 1
lL:isailles
~
;._ hi gnoies
,
l' 1
;Perceuses
1
!
1. :Enclume
1
i
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1. i
1
lChalumeau
1 c
[Burin
1. !IScJ.es
. .
1. ITable et supports
1 C;u i llotine
1 -
1
1. 1
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1
t
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1
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IX) - eQuipements menuIsiers bois
I
A) Investissement
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1 Constructions
Aménagements divers
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1 Bl Investissement
da Production
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nelle
Valeur
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Valeur
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1 1
Raboteuse
Mor td.isseuse
1 ,
Dégauchisseuse
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1 Chignole
1
1
1
1 Irour
1 .
1
IVarlope
1 1
IBurin 1
1 1
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1 Trétaux
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!Transport matière
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1 N° d'entreprise 01 ·
1
Acthitê 02 ·
Année création 03 · ·
Régistre métier 04
1 Compte banca ire 05
Tél éphor'.e 06
1 Régistre commerce
Statut juridique
07
08
1 Comptabilité 09 ·· ·
1 :A :
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NAIS RELI :INSTR :PROF. :PAREN :MATRIM:ACTIV TIaN PAIE /PERIODE ANNUELLE
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1 VARIATIONS SAISONNIERES
Coefficient de variation saisonnière 40 -·-.-
Coefficient du mois d'enqu@te 41 -·-..-
1
EMPLOIS TEMPORAIRES
1 Nombre de saisonniers
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50
51
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1 Total salaires saisonniers 52 · . . . .
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1 CHARGES DIVERSES
Eau - Electricité 60 -:-:- :-:-:- F. CFA
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Souhaitez-vous pr!t bancaire 76
Si oui. pourquoi faire
1 Avez-vous déjà essayé
77
78
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1 EQUIPEMENT
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R'publlque du Sén'gal
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~ .. .;stàre du a)év~l.oppement Industriel
• et de PArt Isanat ,
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1 Olrectlon de PArtls~nat
Arr8té nO
1 fixant Je liste des activités
artisanales.
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'ET .JE L'ARTI S,~... AT
1 Vu le décret n006-57 du
règles d'organisation et de fonctionnernen t,
13 "'anvier 1~6G fixant le siège,le-:;
les attrî::>ution:
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1 - ', ARRETE :-
1 Fila t ure e
Tricotage
t t i s sa 9 e
1 Vannerie
Rot ln °
1 - Charpenterie en bois
Abattage etequarlssage des arbres
1 Sciage du bols
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1 Fabr-'catlon de thérapeutiques
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1 E",a i lia g e
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1 Travail du marbre
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Fonderie
1 Lamin age
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2ilouterie
.1 C hau d r on n e rie
Orfévrerie
1 Fe r ron ri e rie
Serrurerie
1 Fabrication d'outils et de machines agricoles
Fa b r i c a t Ion de p 1è ces de. r e cha n 9 e e t d e pet i t s
1. outillages Industriels.
Fabrication de clefs.
1 9 sgt
.. i;nen t - Travaux Fub 1 ic s
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1 ~.açonn
Planberle
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1n st a Il a t 1on é 1e c tri qu e
1 Fa b r i c a t 1on d e pro d u i t s r e f ra c t air es.
e t t 0 us ma t é ria u )( de c an st r u c lion
- Couverture
1 - VitrerIe
Peinture, décoratIon
1 - Carrelage
Fa b r ( c a t Ion de cas e sen pa ( Ile e t de paIls sa cl e s
1 10 Se rv Ic ft0e ré.e.!L:! t f on
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de lunettes
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odes machines mécanographiques
de ma tel a 5
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de récha ud's
de t a x i mè t r e 5
1 MécanIque de précision
Vulcan Isation
1 Rec hapa ge
1 Boucherie, charcuterie
Meunerie
1 Foi 55 on ne rie
Coiffure - tressage
1 Nettoyage des locaux
Elan chi s se rie
1 Flast fffcat fon
- Ai gu 1sage
1 Vldan ge
Vern 1ssage
1 12 - ~vers
1 Mécanicien orthopédiste
Bandagiste
1 Fa b r i c a t Ion de p e r ru qu e
Travail du verre - optique
1 - Photographie
FabrIcation de brQsses, balaI
5eSrigraphie
1 5 cul p tu r e , I v 0 1r e, b r 0 n ze, pie r re , "e tc •••.
- Peinture d'art
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Taxidermie
1 - Fabrication de filets de pSche
- Chapellerie
1 - Fa b ri ca t Ion de valls e s
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