Les Missions Apollo
Les Missions Apollo
Les Missions Apollo
Missions
Apollo
Morgane Rault
Fabien Fresneau
Josselin Mosset
Guillaume Nivet
Promo 107
Σοµµαιρε
I – La conquête spatiale et les évènements qui ont amené les missions Apollo. (Guillaume)
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I – La conquête spatiale et les évènements qui ont amené
les missions Apollo.
3
banlieue lunaire lancé le 14 septembre 1968
Apollo 8 lancé le 21 décembre 1968
Premier vol habité satellisé autour de la embarqua trois hommes qui passèrent
(URSS)
lune Noël a 112 km au dessus de la surface
lunaire
Armstrong le 20 juillet 1969 avec
Premier pas sur la lune (USA)
Apollo 11 lancé le 16 juillet
Lunakhod 1 emporté par Luna 17 lancé
Premier véhicule automatique lunaire (URSS)
le 10 novembre 1970
Première station orbitale satellisée Saliout 1 le 19 avril 1971 (URSS)
Première sonde dirigée en direction de
Pioneer 10 partie le 18 mai 1972 (USA)
Jupiter
Premier objet à quitter le système Pionneer 10 après avoir approché
(USA)
solaire Jupiter le 3 décembre 1973
Première sonde en direction de Saturne Pioneer 11 lancé le 6 avril 1973 (USA)
Skylab est mise sur orbite le 14 mai
Première station orbitale américaine (USA)
1973
L'orbiteur du "Spaceshuttle" dont le
Premier véhicule spatial réutilisable premier vol plané expérimental a eu (USA)
lieu le 13 aout 1977
Premier homme de l'espace ni russe ni Le tchèque Vladimir Remek a passé
(TC)
américain une semaine dans Saliout 6 en 1978
La fusée franco européenne Ariane L-
01 s'envole le 24 décembre 1979 et le
Premier vol de la fusée européenne (EUROPE)
lanceur est déclaré opérationnel le 20
décembre 1981
Jean Louis Chrétien envoyé dans
Premier spationaute français l'espace le 24 juin 1982 pour une (FRANCE)
mission d'une semaine dans Saliout 7
Le fauteuil fusée MMU embarqué a
Premier fauteuil fusée utilisé dans
bord de la navette Challenger lancée le (USA)
l'espace
3 février 1984
le dépannage du satellite américain
Solarmax a eu lieu au cours de la
Premier dépannage de l'espace (USA)
11ème mission du Shuttle qui a débuté
le 4 avril 1984
Première station qui réunira russes et La station orbitale Mir mise sur orbite
(RUSSIE)
américains le 19 février 1986
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2) Le contexte international
“Ma conviction est que notre nation doit s’engager à atteindre, avant la fin de
la décennie, l’objectif de poser un homme sur la Lune et de le ramener sur Terre
en toute sécurité. Aucun autre projet spatial sur cette période ne sera plus
impressionnant pour l’humanité ou plus important pour l’exploitation à long terme
de l’espace. Et aucun ne sera plus difficile ou plus coûteux.” Ces mots, le
président John Fitzgerald Kennedy les prononce lors de son discours sur l’état
de l’Union devant le Congrès américain le 25 mai 1961. C’est clairement un défi
lancé aux Soviétiques. La guerre froide est alors à son paroxysme. Les États-
Unis viennent d’essuyer un échec cuisant à Cuba avec l’opération avortée de la
baie des Cochons. Et dans l’espace, les Soviétiques cumulent les premières :
Spoutnik 1, premier satellite artificiel jamais lancé, fait entendre son fameux
“bip-bip” le 4 octobre 1957 ; peu après, la chienne Laïka est le premier être
vivant à être mis sur orbite ; la sonde Luna 3 prendra les premières
photographies de la face cachée de la Lune le 7 octobre 1959. Lorsque le 12 avril
1961, l’Union soviétique lance Vostok 1 avec, à son bord, Youri Gagarine, le
premier homme de l’espace, la coupe est pleine pour les États-Unis. Le 5 mai
1961, Alan Shepard, à bord de la capsule Mercury, inaugure enfin les vols habités
américains. Mais les Soviétiques ont une longueur d’avance.
3) Le programme Mercury
Pour leur premier vol Mercury, les américains ont utilisé une
fusée Redstone. Il s'agit d'un missile sol-sol construit par
Chrysler et dont la mise en service a eu lieu en 1953. Long
de 21m, il a une masse de 28 tonnes.
5
prématurée des systèmes de l'écoutille.
Date de Durée de
Capsules Equipage Observations
lancement vol
Mercury-MR Alan 05-05- Alan Shepard fait un bond de 15 min 22 s à une
15mn22s
SHEPARD 1961 altitude de 187 km. Il parcourt 485 km
Mercury-MR Virgil 27-07- Virgil Grissom fait un bond de 15 min 37 s à une
15mn37s
GRISSOM 1961 altitude de 188 km. Il parcourt 486 km
Mercury-MA-6 John GLENN 20-02- John Glenn fait un vol de 4 h 55 min 23 s à une
4h55mn23s
1962 altitude de 256 km. Il parcourt 125 000 km
Mercury-MA-7 Scott 24-05- Scott Carpenter fait un vol de 4 h 56 min 5 s à une
4h56mn05s
CARPENTER 1962 altitude de 267 km. Il parcourt 125 000 km
Mercury-MA-8 Walter 03-10- Walter Schirra fait un vol de 9 h 13 min 11 s à une
9h13mn11s
SCHIRRA 1962 altitude de 283 km. Il parcourt 250 000 km
Mercury-MA-9 Gordon 15-05- Gordon Cooper fait un vol de 34 h 19 min 49 s à une
34h19mn49s
COOPER 1963 altitude de 267 km. Il parcourt 900 000 km
4) Le programme Gémini
L'étape Gemini va revêtir une très grande importance. Alors que la préparation
du matériel Apollo est plus ardue que prévue, elle permettra aux Américains de
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créer des techniques éprouvées.La cabine Gemini possède en effet un système
propulseur comportant 8 moteurs de 11,5 kg de poussée, 2 moteurs de 38 kg, 2
moteurs de 45 kg. Elle est mise en orbite par un lanceur Titan II (les Etats-Unis
ayant produit en un temps record cet excellent lanceur à deux étages). La
décision est faite d'effectuer un tir tous les deux mois.
Date de
Capsules Equipage Durée de vol Observations
lancement
Virgil Premier changement d'orbite
23-03- 04h52mn31s
Gemini-3 GRISSOM Ils testent la cabine, réalisant des changements
1965 3 révolutions
John YOUNG d'orbite expérimentaux.
James Mc
Sortie de White, contrôlant ses déplacements au
DIVITT 03-06- 97h56mn12s
Gemini-4 moyen d'un pistolet à oxygène (commencement du
Edward 1965 66 révolutions
premier élément d'un atlas spatial de la Terre).
WHITE
Gordon
COOPER 21-08- 190h55mn14s Vol orbital de 8 jours - reconnaissance
Gemini-5
Charles 1965 127 révolutions photographique.
CONRAD
Frank
BORMAN 04-12- 330h35mn01s Vol orbital de 14 jours - observations médicales -
Gemini-7
James 1965 219 révolutions préparatif à la jonction avec Gemini-6
LOVELL
Walter
SCHIRRA 15-12- 25h51mn24s Premier rendez-vous avec Gemini-7, les deux
Gemini-6
Thomas 1965 17 révolutions cabines volent à quelques mètres l'une de l'autre.
STAFFORD
Première jonction dans l'espace avec une fusée cible
Neil
16-03- 10h41mn26s Agena. Par suite d'un blocage d'une valve en cours
Gemini-8 ARMSTRONG
1966 7 révolutions de rotation, l'expérience doit être arrêtée et la
David SCOTT
mission terminée.
Thomas
Arrimage impossible à une cible ATDA, dont le
STAFFORD 03-06- 72h20mn50s
Gemini-9 cône protecteur ne s'est pas détaché. Cernan sort
Eugene 1966 48 révolutions
toutefois pendant 02h09mn dans l'espace.
CERNAN
John YOUNG
18-07- 70h46mn39s Deux sorties de Collins. Rendez-vous réussi avec
Gemini-10 Michael
1966 46 révolutions une cible Agena.
COLLINS
Charles Deux sorties de Gordon. Rendez-vous réussi avec
CONRAD 12-09- 71h17mn08s une autre Agena dès la première révolution. Puis
Gemini-11
Richard 1966 47 révolutions utilisant le moteur de cette fusée, ils effectuent un
GORDON bond à 1.365 km de la Terre. Le vol dure 3 jours.
James
Ils restent quatre jours en orbite. Trois sorties
LOVELL 11-11- 94h34mn31s
Gemini-12 d'Aldrin, testant les techniques du travail dans
Edwin 1966 62 révolutions
l'espace. Les sorties vont totaliser 05h37mn.
ALDRIN
7
5) Les conséquences sur la NASA
8
II Les missions Apollo
1) Apollo c’est aussi la fusée Saturn V
Un nombre très important de tests ont été effectués par la NASA pour
déterminer quel serait le type de matériel capable de mener à bien la mission
lunaire, et ce n'est qu'assez tard que la solution préconisée par Wernher von
Braun a été adoptée, tout au moins en ce qui concerne le lanceur : la solution
définitive correspond à la fusée Saturn V, ci-dessous.
9
Cette fusée est haute de 111 mètres environ, pour une masse de 2700 tonnes, et
emporte trois hommes, avec leur matériel d'exploration lunaire.
Il faut une puissance extrême pour satelliser une masse aussi importante
que celle représentée par le véhicule spatial Apollo dans son ensemble.
Satelliser, cela veut dire arracher partiellement à l'attraction terrestre, et
faire faire à la fusée, sans l'aide d'une énergie supplémentaire, le tour de la
Terre : il faut qu'en très peu de temps, la fusée atteigne la vitesse de 5,8
kilomètres à la seconde. D'où la nécessité d'emporter une grande masse de
carburant (qui sera consommée très rapidement), d'où une taille de fusée
importante. Dès qu'un réservoir de carburant est vide, il ne sert plus à rien, et
au contraire, il alourdit inutilement la fusée. D'où la nécessité de s'en séparer.
C'est le cas des deux premiers étages du lanceur Saturn V, qui sont largués
avant même la satellisation complète du vaisseau Apollo.
10
Au-dessus du troisième étage, on arrive enfin au vaisseau Apollo proprement dit.
Il est composé de trois éléments principaux, qui seront les seuls à faire
l'intégralité du voyage vers la Lune :
11
Six secondes avant le lancement proprement dit, les
moteurs du premier étage sont mis à feu. Tous les
systèmes de liaison et d'alimentation sont
automatiquement déconnectés du lanceur, et la fusée
décolle.
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Une fois tous les contrôles effectués, la fusée est
orientée face à la Lune, le moteur du S-IV B est
rallumé, pour injection sur une trajectoire
translunaire. La vitesse atteint alors 11 kilomètres
par seconde. Puis le moteur est éteint.
13
A mi-parcours, soit environ quarante huit heures
après le lancement, l'ordinateur de bord compare la
route suivie par le vaisseau et la route à suivre,
définie mathématiquement. Eventuellement, mais
c'est presque toujours le cas, une correction de
trajectoire doit être effectuée. Le moteur du
module de service est mis à feu quelques secondes
pour assurer un vol parfait jusqu'à la Lune.
14
Le LEM est mis en fonction, puis est séparé du
module de service : la descente vers la Lune
commence.
15
l'étage de remontée, avec un moteur permettant le décollage, et
l'habitacle des deux astronautes.
16
Le csm est abandonné avant le retour sur terre.
17
Il pénètre dans l'atmosphère à une vitesse très
élevée, et est freiné naturellement. Le frottement
de l'air provoque un échauffement intense de la
capsule, protégée par un bouclier thermique.
Apollo 1
Équipage principal:
Virgil I. "Gus" Grissom, Command Pilot
Edward "Ed" White, Senior Pilot
Roger Chaffee, Pilot
Équipage de réserve :
Walter Schirra
Donn Eisele
Walter Cunningham
18
Un accident tragique a interrompu le vol de la première mission "Apollo",
prévu pour février. Lors d'un exercice préparatoire, les trois astronautes Virgil
Grissom, Edward White et Roger Chaffee ont péri asphyxiés dans l'incendie de
leur capsule. Un rapport de la commission d'enquête a établi que les répétitions
générales avant le vol étaient inutiles et dangereuses, qu'aucune précaution pour
faire face à un éventuel incident n'avait été prise.
La cause réelle de la mort des trois astronautes serait l'inhalation d'un
mélange respiratoire empoisonné, l'incendie n'ayant été qu'une cause secondaire.
Les causes de l'incendie de la capsule n'ont pu être établies avec précision par
les experts chargés de l'enquête, mais selon toute vraisemblance, un court-
circuit électrique dans une atmosphère saturée d'oxygène en est à l'origine.
Apollo 2 et Apollo 3
Il n’y a pas de renseignement sur ces deux missions. Elles furent sûrement
annulées de fait de l’accident sur Apollo 1
Apollo 4
19
9 heures après le lancement, le module de commande était récupéré dans
l'Océan Pacifique par le USS Bennigton. Tous les objectifs prévus étaient
atteints et ce vol redonnait confiance à la NASA après la tragédie d'Apollo 1.
Apollo 5
Apollo 6
20
Puis après avoir atteint une altitude suffisante, le moteur du module de
service est à nouveau rallumé pour simuler le retour d'un vaisseau spatial en
provenance de la Lune.
Le module de commande est repris à bord du USS Okinawa après 10 heures de
mission.
La NASA annonce officiellement que les données enregistrées sur Apollo 6
indiquent que le vaisseau spatial a bien fait son travail, mais dans la réalité les
dirigeants concluent en privé que ce vol n'a pas été un succès. Il va leur falloir
maintenant résoudre les problèmes d'oscillation au décollage et de coupures
intempestives et non expliquées des moteurs des second et troisième étage.
Apollo 7
Équipage principal :
Walter M. Schirra, CDR
Donn F. Eisele, CMP
R. Walter Cunningham, LMP
Équipage de réserve :
Thomas P. Stafford
John W. Young
Eugene A. Cernan
21
- capacité à réaligner la plate-forme de navigation en cas de panne de
l'ordinateur.
Apollo 8
Équipage principal :
Frank Borman, CDR
James Lovell, CMP
William Anders, LMP
Équipage de réserve :
Neil Armstrong
Edwin Aldrin
Fred Haise
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Le voyage commença mal pour le commandant Frank Borman, qui fut
affecté par des nausées, et vomît à plusieurs reprises dans l'atmosphère
confinée du module de commande. Deux jours après, Apollo 8 était en orbite
autour de la Lune. Les 3 hommes devinrent alors les premiers humains à
atteindre cette dernière. Ils découvrirent alors sa face cachée, ainsi que sa
surface parsemée de cratères.
Ils furent également les premiers humains à observer un Earthrise,
littéralement "lever de Terre" au dessus de la surface de la Lune. Le soir du
réveillon, le 24 décembre 1968, chacun des 3 hommes lut un passage de la Bible,
lors d'une retransmission télévisée depuis le Module de Commande, en orbite
autour de la Lune. Après quelques orbites, ils rallumèrent le SPS (Service
Propulsion System, système de propulsion principal du vaisseau) et s'arrachèrent
à l'attraction lunaire pour regagner la Terre. Le retour se passa parfaitement et
le module de commande fut récupéré par le porte-avion U.S.S. Yorktown dans
l'océan Pacifique le 27 décembre 1968.
Apollo 9
Équipage principal :
James McDivitt, CDR
David Scott, CMP
Russell Schweickart, LMP
Équipage de réserve :
Charles Conrad
Richard Gordon
Alan Bean
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menée par l'équipage. Une fois l'arrimage du CSM et du LM effectué, et après
avoir égalisé la pression entre le LM et le module de commande (CM), la trappe
fut ouverte, et les 3 hommes découvrirent alors le module.
Le commandant McDivitt et le pilote du LM, Schweickart, s'installèrent
alors dans le LM, en laissant Scott seul dans le module de commande "Gumdrop".
Après la séparation des deux vaisseaux, McDivitt et Schweickart procédèrent à
de nombreux tests des systèmes du LM. Tous fonctionnaient parfaitement.
Malheureusement, un problème toucha 'équipage : Schweickart, qui devait
procéder à une EVA (Activité extra-véhiculaire, sortie dans l'espace), fut pris
de nausée. L'équipage contacta alors sur un canal confidentiel le médecin de vol à
Houston, qui lui donna quelques conseils...
L'état de Schweickart s'améliora et il put ainsi procéder à sa sortie dans
l'espace. On le voit ici sortir par la trappe du module de commande. La photo fut
prise par McDivitt depuis le module lunaire. Le LM fut largué en orbite et
l'équipage atterrit sans ennui le 13 mars 1969.
Apollo 10
Équipage principal :
Thomas Stafford, CDR
John Young, CMP
Eugene Cernan, LMP
Équipage de réserve :
Gordon Cooper
Donn Eisele
Edgar Mitchell
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Apollo 11
Équipage :
Neil Armstrong, CDR
Michael Collins, CMP
Edwin Aldrin, LMP
Équipage de réserve :
James Lovell
William Anders
Fred Haise
Sans doute l’une des missions Apollo la plus connue, elle permit à l’Homme
de poser un pied sur un astre autre que la Terre. En effet, c'est lors de celle-ci
que Neil Armstrong posa le pied sur la Lune le 20 juillet 1969 et dit une phrase
qui restera dans l’Histoire : "That's one small step for man...one giant leap for
mankind".
Cependant, ce ne fut pas sans difficulté. L’alunissage était plus que
périlleux dont les prévisions de réussite les plus optimistes dépassaient
difficilement les 50 %. Plusieurs fois consécutivement, pendant la descente, une
alarme se mit à retentir : une alarme de surcharge. L’ignorant, Houston ordonna
la poursuite de la mission et, finalement, le LM se posa tout de même à environ 7
km du point d’alunissage prévu alors que la surface lunaire n’y était pas propice et
que Neil Amstrong dut piloter manuellement celui-ci pour qu’il alunisse sur un
terrain (ou un lunain) adéquat sans consommer trop de carburant. Certain
journaux prétendent qu’il restait moins de dix secondes avant la panne sèche…
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Mais l’objectif de la mission était réalisé. En
souvenir du premier alunissage, les astronautes
américains ont laissé sur le sol lunaire un drapeau US
en Nylon, ainsi qu'une plaque d'acier inaltérable sur
laquelle de futurs "touristes lunaires" pourront lire :
"C'est ici que des êtres humains de la planète Terre
posèrent pour la première fois le pied sur la Lune, en
1969 après J-C. Nous sommes venus en paix pour
toute l'Humanité. Neil A. Armstrong, astronaute,
Edwin E. Aldrin, astronaute, Michael Collins,
astronaute, Richard Nixon, Président des Etats-Unis d'Amérique"
Apollo 12
Équipage principal :
Charles "Pete" Conrad, CDR
Richard Gordon, CMP
Alan Bean, LMP
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Équipage de réserve :
David Scott
Alfred Worden
James Irwin
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Apollo 13
Véhicules: CSM-109 "Odyssey", LM-7 "Aquarius", Saturn V 508
Lancement : 11 avril 1970, 14h13 EST, Pas de tir 39-A
Atterrissage : 17 avril 1970, 13h07 EST
Durée de la mission : 142h54
Équipage principal:
James Lovell, CDR
John "Jack" Swigert, CMP
Fred Haise, LMP
Équipage de réserve :
John Young
Thomas "Ken" Mattingly
Charles Duke
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On déterminera que l'explosion a été la conséquence d'une suite
d'événements provoquant l'inflammation de l'isolant d'un fil électrique dans l'un
des réservoirs d'oxygène liquide du CSM.
Apollo 14
Véhicules : CSM-110 "Kitty Hawk", LM-8 "Antares", Saturn V 509
Lancement : 31 janvier 1971, 17h32 EST, Pas de tir 39-A
Atterrissage : 9 février 1971, 16h05 EST
Durée de la mission : 216h
Équipage principal :
Alan Shepard, CDR
Stuart Roosa, CMP
Edgar Mitchell, LMP
Équipage de réserve :
Eugene Cernan
Ronald Evans
Joe Engle
Après l'échec subi par la mission "Apollo XIII", la NASA vint renouer avec
le succès.
Apollo 14 (AS-509) décolla à 16 h 03 après un report de 40 minutes en
raison de mauvaises conditions météo (le souvenir du lancement d'Apollo 12 en
plein orage était encore frais dans les mémoires).
L'insertion en orbite terrestre ainsi que l'injection translunaire se
déroulaient parfaitement bien. Toutefois, l'arrimage du CSM ("Kitty Hawk") avec
le LM ("Antares") posa problème, obligeant le pilote du module de commande
(Roosa) à s'y reprendre à six fois (et de façon assez violente) pour capturer
Antares. Ni l'équipage ni le personnel à terre ne trouvèrent d'explications à ce
problème, mais comme il n'existait aucun signe ou indication laissant à penser
29
qu'un système était défaillant, Houston décida de poursuivre la mission. Apollo
14 entra en orbite lunaire le 4 février à 01 h 55 du matin. Antares alunit près du
cratère Fra Mauro, destination initiale d’Apollo XIII, le 5 février à 16 h 17, à
environ 15 mètres du point prévu. Shepard et Mitchell ont effectué deux longues
"promenades lunaires", respectivement de 4 heures 24 minutes et 4 heures et
48 minutes. Outre le déploiement des instruments scientifiques, plus de 40 kgs
d'échantillons lunaires furent collectés. Les deux hommes avaient pour la
première fois à leur disposition un petit véhicule, à bord duquel ils purent
transporter ces échantillons ainsi que les outils et instruments dont ils avaient
besoin : le MET (Mobile Equipment Transporter, sorte de brouette que les
astronautes avaient baptisé du sobriquet peu élégant de "pousse-pousse lunaire"
; cet engin ne donna d'ailleurs pas satisfaction). Après neuf jours de mission, la
capsule amerrit sans problème dans le Pacifique, le 9 février à 16 h 05.
Apollo 15
Équipage principal:
David Scott, CDR
Alfred Worden, CMP
James Irwin, LMP
Équipage de réserve :
Richard Gordon
Vance Brand
Harrisson "Jack" Schmitt
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Le voyage jusqu'à la Lune se passa sans encombre. Le 30 juillet à 16 h 16 ,
le LM (Falcon) alunit dans la région Hadley-Apennins, à 600 mètres du point
initialement prévu. Pour les trois sorties extravéhiculaires programmées, Scott
et Irwin disposaient d'un nouveau moyen de déplacement : le LRV ("Lunar Roving
Véhicle"), sorte de jeep lunaire, d'un poids à vide de 207 kgs, d'une largeur de
1,8 mètres et d'une longueur de 3 mètres, capable de parcourir environ 65
kilomètres sur le sol lunaire grâce à deux batteries de 36 volts chacune. Le poids
en ordre de marche était de 360 kgs environ ; chacune des
quatre roues du LRV était mises en mouvement par un moteur
électrique indépendant. A leur première sortie, les roues
motrices avant refusèrent toutefois de fonctionner, mais
inexplicablement tout rentra dans l'ordre pour les deuxième et
troisième "ballades". La collecte d'échantillons lunaires s'avéra
fructueuse puisque les deux hommes eurent la chance de
découvrir une roche provenant du manteau originaire de la Lune, estimée à 4,1
milliards d'années (à plus ou moins 100 millions d'années, répertoriée sous le
numéro 15415, pesant 270 g, mais qui devint mondialement célèbre sous le nom
de "roche de la Genèse").
Apollo 16
Véhicules: CSM-113 "Casper", LM-11 "Orion", Saturn V 511
Lancement : 16 avril 1972, 12h54 EST, Pas de tir 39-A
Atterrissage : 27 avril 1972, 14h45 EST
Durée de la mission : 265h
Équipage principal:
John Young, CDR
T. Kenneth Mattingly, CMP
Charles Duke, LMP
Équipage de réserve :
Fred Haise
Stu Roosa
Ed Mitchell
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EVA : 3 sorties = (1) 7h11 - (2) 7h23 - (3) 5h40
Pour un total de 20h14 d'activité extra-véhiculaire.
Apollo16 fut une mission sans encombre mais avec 2 records : record de
vitesse lunaire grâce au rover : 18 km/h ; rocher le plus lourd ramené de l'espace
: 11,7 kg (échantillon n° 61016, surnommé "Big Muley").
En effet, le train spatial entra en orbite lunaire le 19 avril à 15 h 22.
Laissant Mattingly en orbite circumlunaire dans le CSM (Casper), le module
lunaire (Orion), avec son bord Young et Duke, alunit sur un vaste plateau jouxtant
les monts Descartes le 20 avril à 21 h 23. Comme pour Apollo 15, trois sorties
furent au programme, grâce à la deuxième jeep lunaire utilisée dans le
programme spatial Apollo. Ces trois excursions durèrent 20 heures et 15 minutes
pendant lesquelles la distance totale parcourue par la jeep fut de 27 km (celle-ci
les emmena notamment sur le bord saillant de North Ray Crater) et au cours
desquelles 96,6 kg d'échantillons purent être collectés. Le retour sur Terre des
astronautes s'effectua normalement, la capsule amerrissant dans l'Océan
Pacifique le 27 avril à 14 h 44. Compte tenu des observations faites ainsi que des
échantillons collectés sur la Lune, la mission "Apollo XVI" revint avec davantage
de nouvelles énigmes pour les scientifiques perplexes (et surtout les géologues)
que de réponses à leurs questions.
Apollo 17
Équipage principal :
Eugene Cernan, CDR
Ronald Evans, CMP
Harisson "Jack" Schmitt, LMP
Équipage de réserve :
John Young
Stuart Roosa
Charles Duke
32
Site d'alunissage : Taurus-Littrow
Décollage : 2 Août 1971, 13h11 EST
Temps sur la surface lunaire : 31h31
EVA : 3 sorties = (1) 7h11 - (2) 7h36 - (3) 7h15
Pour un total de 22h03 d'activité extra-véhiculaire.
33
Toutefois, force est d'avouer que le retour de l'équipage se fait dans
l'indifférence générale.
Apollo 18, 19 et 20
A l'origine, le programme Apollo comptait trois missions supplémentaires,
annulées en raison de restrictions budgétaires.
Aucun équipage ne fut jamais assigné aux missions annulées par la suite. La
rotation normale des équipages faisait que l'équipage de réserve d'une mission
devenait automatiquement équipage principal trois missions plus tard. Sur cette
base, les équipages d'Appolo 18, 19 et 20 auraient normalement été constitués
de :
Apollo 18 Apollo 19
Richard Gordon, CDR Fred Haise, CDR
Vance Brand, CMP William Pogue, CMP
Harrison Schmitt, LMP Gerald Carr,
LMP
Apollo 20
Charles Conrad, CDR
Paul Weitz, CMP
Jack Lousma, LMP
Apollo-Soyouz
34
de sas permis qu'astronautes et cosmonautes se rendent mutuellement visite.
Les deux capsules restèrent arrimées pendant 48 h. Le vol "Soyouz" retrouva le
sol soviétique le 21 Juillet, "Apollo" amerrit le 24 Juillet.
35
III – Les Hommes ont ils vraiment un avenir sur la Lune?
36
les astronautes du programme Apollo. Malheureusement moins bien équipés
qu'aujourd'hui, ces satellites et ces sondes antiques ne permirent à l'époque de
connaître avec précision qu'à peine 14% de la surface lunaire. Résultats bien
insuffisants pour pouvoir entreprendre la colonisation de l'astre des nuits...
Avant de se lancer dans une telle aventure, ne vaut il pas mieux en effet
connaître son sujet sur le bout des doigts ? Et le meilleur moyen pour y parvenir
n'est il pas de cartographier intégralement sa surface et de faire le bilan de
toutes ses ressources naturelles ? L'ensemble des données recueillies peut
ensuite être utilisé afin d'adapter au mieux les stratégies d'implantation (où
construire les futures bases lunaires ?) et d'exploitation des richesses de notre
satellite.
Partant de ce principe, de nombreux projets d'exploration robotique
virent le jour au début des années 1990. Le premier engin automatique de la
nouvelle vague, envoyé en 1994, fut le désormais célèbre satellite Clémentine. De
nombreux autres satellites ont depuis été placés en orbite autour de la Lune.
Les premiers robots ont pour leur part aluni en 1999-2000. De plus en plus
nombreux, ils parcourent la campagne lunaire avec pour mission de compléter la
cartographie dressée par les satellites. Ces globe-trotters méthodiques et super
équipés prélèvent des échantillons du sol et les analysent afin de déceler les
gisements de matières premières intéressants. Les zones présentant un
potentiel élevé sont le théâtre de rencontres aussi impressionnantes
qu'émouvantes...
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Terre. Des téléopérateurs guident leurs mouvements et indiquent le chemin à
emprunter et les roches à analyser.
Faisant d'une pierre deux coups, certains automates permettent de tester
les technologies qui seront mises en oeuvre par les Hommes lorsqu'ils auront à
leur tour débarqué sur la Lune. Certains robots fonctionnent ainsi comme de
petites centrales qui extraient les matières premières et les traitent, en
produisant par exemple de l'oxygène, de l'eau ou des métaux.
2) 2007, les retrouvailles
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Aujourd'hui en surnombre, les scientifiques de l'équipe ont pour mission de
reconnaître plusieurs sites susceptibles d'accueillir la future station lunaire
internationale. A un jet de pierre des emplacements présélectionnés se trouvent
des gisements de matières premières dont il s'agit d'évaluer le potentiel.
Trois autres missions de ce type auront lieu dans les mois qui viennent. Elles
aussi permettront de tester les équipements (heureusement déjà au point pour
les astronautes !) et de mettre au point de nouvelles procédures.
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3) 2015, la station lunaire
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les astronautes se consacrent également à la maintenance d'installations
destinées à assurer une certaine autonomie à la station : unités de production
d'énergie (solaire et nucléaire), centrale d'extraction de l'oxygène...
Tout ce matériel, vital pour la petite colonie, est soigneusement entretenu
et surveillé. La moindre anomalie de fonctionnement mobilise immédiatement une
armée de spécialistes sur la Terre. Il faut dire que tous ces équipements servent
de prototypes pour la mise au point des gigantesques centrales qui seront
construites dans les prochaines décennies.
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La petite station calme et tranquille s'est transformée en une base
immense, dans laquelle vivent et travaillent aujourd'hui plus de 250 astronautes,
techniciens et scientifiques. Tous ces spécialistes et savants dans la Lune y
préparent l'avenir, en développant les technologies et outils qui permettront à
terme de se passer de la Terre.
Les recherches effectuées par leurs prédécesseurs ont déjà permis
d'améliorer nettement les conditions de vie dans l'environnement lunaire. Des
exercices sportifs et un traitement médical permettent d'atténuer les effets
de la micropesanteur. Les quartiers de vie et les laboratoires, équipés des
gadgets les plus modernes, sont plus spacieux et confortables qu'au temps des
pionniers.
L'activité principale de la base reste la recherche scientifique. Géologues,
physiciens et biologistes y côtoient astronomes, psychologues et sociologues. Des
ingénieurs mettent au point les installations et équipements nécessaires pour
assurer l'indépendance énergétique et logistique vis-à-vis de la Terre.
Des mines - à ciel ouvert - permettent d'extraire des matières premières
qui, une fois traitées, fournissent de l'oxygène, des métaux ou du combustible
nucléaire. L'hydrogène est tiré des glaces polaires à l'aide de robots
télécommandés, puis ramené par des vaisseaux cargos automatiques.
L'électricité est nucléaire à quatre vingt dix neuf pour cent. Un réacteur à
fusion, encore à l'état de prototype, est l'objet de toutes les attentions et de
toutes les espérances. Utilisant l'hélium comme combustible, ce type de réacteur
remplacera dans quelques années les réacteurs à fission actuels, grands
consommateurs d'uranium.
La base comprend également un centre d'expérimentation et de lancement
d'engins spatiaux. On y teste les toutes dernières technologies spatiales et on y
entraîne les futurs martiens. La Lune sera le point de départ du long périple qui
les conduira jusqu'à la planète rouge.
Un réseau de satellites de télécommunications, en orbite autour de la
Lune, permet de garder un contact permanent avec les équipes en mission sur sa
face cachée. Vivant dans de petites stations mais dépendant de la base
principale, les astronautes guettent souvent avec impatience l'arrivée de
l'astronef chargé de les ravitailler.
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Satisfaits par le déroulement des opérations, les promoteurs de la base ont
lancé une grande campagne de sensibilisation sur la Terre afin d'attirer les
investisseurs et les colons. Mettant en avant les perspectives fantastiques de
développement, ils espèrent faire s'implanter des industries de haute
technologie et une main d'oeuvre nombreuse, à même d'exploiter les
extraordinaires richesses naturelles de la Lune.
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individus, répartis essentiellement dans trois grandes bases construites sur la
face visible.
Les activités minières jouent un rôle de premier plan. Les matières
premières extraites (métaux, combustibles nucléaires, oxygène et hydrogène
utilisés pour la préparation de carburants...) sont transformées sur place, puis
exportées vers la Terre ou utilisées dans le cadre de programmes spatiaux.
Station service bon marché, la Lune est devenue la plaque tournante par laquelle
passent tous les vols en direction de Mars.
Les zones industrielles des différentes bases comptent de nombreuses
usines de fabrication de verres, de semi-conducteurs et de composants
électroniques. Les industries chimiques et pharmaceutiques bénéficient des
conditions exceptionnelles de production, liées à la faible gravité régnant à la
surface de la Lune.
Plusieurs activités de services semblent promises à un bel avenir. Les
émetteurs de Interactive MTV (Moon Television) arrosent en permanence la
Terre de leurs programmes, entièrement réalisés sur place. Le tourisme n'en est
encore quant à lui qu'à ses balbutiements. Il faut bien reconnaître que, même s'il
a considérablement baissé, le prix du billet pour le voyage de la Terre à la Lune
reste assez élevé...
Les différentes bases sont autonomes en tous points, y compris sur le plan
de la nourriture. Les cultures sont fortement automatisées et effectuées la
plupart du temps hors sol. L'eau est obtenue à partir de la glace extraite aux
pôles, et les éléments nutritifs sont fournis par la Lune elle même.
Les colons ne retournent que rarement sur la Terre. Si les pionniers ont
parfois connu des difficultés d'adaptation à l'environnement lunaire, les
habitants actuels de la Lune se sentent presque comme des poissons dans l'eau.
Les plus jeunes d'entre eux y ont même vu le jour.
Afin d'entretenir leur musculature, moins sollicitée que sur la Terre en raison de
la faible pesanteur, les « Sélénites » doivent effectuer régulièrement des
exercices sportifs. Bien évidemment, les activités sportives sont tributaires des
contraintes liées à cet environnement si particulier...
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6) 2100, et au delà...
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Χονχλυσιον
Ce qu'il reste aujourd'hui du programme Apollo
Les expériences menées lors des missions Apollo ont fourni des
informations importantes sur la Lune et sur le Système solaire (Les sismomètres
placés sur la Lune nous ont permis de mieux connaître l'activité sismique de la
Lune et, avec des lasers qui se réfléchissaient dans des miroirs posés par les
astronautes, on a pu savoir précisément la distance Terre-Lune.). Les
astronautes ont rapporté un total de 381,7 kg de matériaux lunaires, recueillis
dans six sites lunaires distincts, tous d’un intérêt scientifique certain. En outre,
au cours des missions Apollo, il a été pris, tant sur la Lune qu’en orbite, plus de
30000 photographies haute résolution enregistrant de façon très détaillée les
caractéristiques et les traits marquants de notre satellite.
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Βιβλιογραπηιε
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- http://www.chez.com/pithecland/astro/apollo/apollo.htm
- http://images.jsc.nasa.gov/luceneweb/search.jsp
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ciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesactu/question_actu.php?langue=fr&id_artic
le=1789&id_theme=2&prov=index
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- http://www.spacenews.be/dossiers/skylab/skylab01.html
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99/ClassProj/CM2Stephane/WEBGENERAL9899/StudentWeb/JeanWeb/projapo.html
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