Cours Chariot C3 C2
Cours Chariot C3 C2
Cours Chariot C3 C2
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Chapitre 1 : REGLEMENTATION................................................................3
Chapitre 2 : INSTANCES ET
ORGANISMES DE PREVENTION ...................................... 5
REGLEMENTATION
Le constructeur doit satisfaire aux exigences des directives européennes qui concernent :
Il convient de rappeler que l’utilisateur doit choisir un matériel adapté à l’usage auquel il est
destiné. Ce matériel doit être conforme à la réglementation.
Il doit être mis en œuvre en respectant les conditions prévues par le constructeur et conduit par
un personnel compétent et formé.
L’article R.233-11 du Code du travail impose les vérifications générales périodiques. Ces
vérifications consistent à contrôler l’état de conservation et effectuer les essais de
fonctionnement de l’appareil.
Pour les chariots automoteurs « élévateurs » la périodicité est de 6 mois.
Les vérifications sont réalisées par une personne compétente de l’entreprise ou par un bureau de
contrôle.
L'autorisation de conduite délivrée par le chef d’établissement est obligatoire : article R.233-13-
19 du Code du Travail, renvoyant à l'arrêté du 2 décembre 1998. Le chef d'entreprise doit
s'assurer que le salarié dispose des compétences pour exercer en toute sécurité sa fonction de
conducteur de chariot automoteur. Pour cela, il doit faire passer une évaluation qui prend en
compte les trois éléments suivants :
• l'aptitude médicale vérifiée avant la prise de fonction, puis tous les ans par le médecin du
travail, dans le cadre des visites réglementaires,
• la connaissance et le savoir faire pour la conduite en sécurité du chariot concerné,
• la connaissance des lieux et des instructions à respecter sur site.
INSTANCES ET
ORGANISMES DE PREVENTION
Pour diminuer la fréquence et la gravité des accidents liés à l'utilisation des chariots, le
Ministère du travail et la Sécurité sociale se sont mobilisés.
1. LE DROIT DU TRAVAIL
Le droit du travail est formé d'un ensemble de mesures législatives et réglementaires consignées
dans le Code du travail et formalisées par :
• des lois,
• des décrets : décisions qui ont valeur de loi et publiées au journal officiel (JO),
• des arrêtés : décisions d'une autorité administrative fixant les modalités d'application du
décret.
La CNAM est l'unique assureur des risques-accidents du travail depuis sa création en 1946. En
outre, elle publie des recommandations (R389 pour les chariots).
Le rôle des CRAM est essentiellement incitatif. Il se concrétise par des conseils techniques, des
incitations financières (minoration de charges sociales) et des actions d'information en matière
de prévention des risques.
3. L'INSPECTION DU TRAVAIL
Il s'agit d'un service du Ministère du travail chargé de veiller à l'application du Code du travail
par l'intermédiaire de ses inspecteurs et de ses contrôleurs.
Ceux-ci disposent :
4. LA MEDECINE DU TRAVAIL
La médecine du travail surveille la santé des salariés dans l’entreprise. Le médecin du travail :
• conseille le chef d’établissement et les salariés pour tous les problèmes d’hygiène et de
conditions de travail et participe au réunion du CHSCT à titre consultatif,
• établit une fiche d’aptitude médicale à l’issue de chaque examen médical des salariés et
établit un rapport annuel et un plan d’activité pour l’année à venir.
Dans les établissement de 50 employés et plus, le CHSCT a pour rôle d’analyser les mesures de
sécurité de l ‘établissement en fonction de son mode de fonctionnement et participe à
l’amélioration des conditions de travail.
6. LE BUREAU DE CONTROLE
Le bureau de contrôle est chargé par le chef d’entreprise de vérifier les équipements de travail
mis à disposition du personnel. Le résultat de ces visites doit être consigné dans le registre de
sécurité.
DEVOIRS ET
RESPONSABILITES
• faire attention à son environnement (les bruits, les mouvements, les risques),
• réfléchir avant d'agir (organisation du travail, manœuvres à effectuer),
• respecter les autres (piétons, conducteurs),
• communiquer,
• savoir renoncer en cas de danger.
2. LE DROIT DE RETRAIT
Suite à la loi du 23 décembre 1982 tout salarié ou tout groupe de salarié peut désormais se
retirer d’une situation de travail présentant un danger grave et imminent, à condition que son
retrait ne créé pas une situation aussi dangereuse en aval ou en amont de sa propre activité.
Aucune sanction, aucune retenue de salaire ne peut être prise à l’encontre du salarié ou d’un
groupe de salariés qui s’est retiré d’un telle situation.
Si une situation de danger grave et imminent a été signalée par un ou plusieurs employé(s) et
qu’un accident survient, la juridiction compétente invoquera la faute inexcusable de l’employeur.
3. LA RESPONSABILITE PENALE
Le système pénal français est basé sur une responsabilité de principe du chef d'entreprise pour
toutes les infractions liées au fonctionnement de l'entreprise.
En cas d’infraction à des lois ou règlements (Code du travail, Code pénal, …), des poursuites
devant le tribunal de police ou le tribunal correctionnel peuvent être exercées à la suite d’un
accident ou suite à une plainte déposé par une victime, ses ayants droit ou tout organisme ou
personnes concernés par un accident : Inspection du travail, Sécurité sociale, compagnie
d’assurance, employeur, ... Ce peut être particulièrement le cas lorsqu’il y a constat d’une faute
professionnelle. C’est alors le fautif qui est personnellement sanctionné. Les sanctions peuvent
aller, suivant l’appréciation du tribunal compétent, de la simple amende à l’emprisonnement.
Aucune couverture d’assurances n’est possible en matière pénale. Personne ne peut endosser une
responsabilité pénale à la place d’une autre. Toutefois, elle peut être partagée.
4. LA RESPONSABILITE CIVILE
L'employeur est toujours civilement responsable des dommages commis ou subis par ses salariés
pendant leur travail.
La responsabilité de l'employeur peut être recherchée notamment dans les cas suivants :
• faute inexcusable,
• faute intentionnelle,
• faute d'un tiers,
• accident de circulation sur voie publique.
C'est l'obligation qu'a toute personne de réparer les dommages et préjudices matériels causés à
autrui.
La responsabilité civile n’est invoquée qu’en cas d’accident (avec ou sans infraction à un code ou
une loi).
L’indemnisation des victimes a lieu par l’intermédiaire de la Sécurité Sociale et des cotisations
accidents du travail de l’employeur.
TECHNOLOGIE DES
CHARIOTS AUTOMOTEURS
1. DESCRIPTION GENERALE
10 9 8 7
1 2 3 4 5 6
2. POSTE DE CONDUITE
1 11
4?
5 6 7 8 9 10
Il existe sur certains appareils des leviers ergonomiques qui permettent la combinaison de
plusieurs mouvements.
3. LES TRANSMISSIONS
Mode de conduite classique identique à tout véhicule routier équipé d’une boîte de vitesses et
d’un embrayage mécanique, le freinage reste une fonction indépendante.
N’existe plus guère que sur les chariots anciens et de fort tonnage.
Moteur
Pour s’arrêter :
1. Décélération
Embrayage
2. Freinage
3. Débrayage
Boîte
Roues
Pont
Elle est composée d’un coupleur qui fait office d’embrayage automatique et de multiplicateur de
couple et d’une boîte de vitesses semi-automatique « power shift » qui ne sert que d’inverseur
« marche avant/marche arrière ».
Moteur
Pompe
Pour s’arrêter :
1. Décélération
Coupleur
2. Freinage
Boîte
Roues
Pont
Moteur
Pour s’arrêter :
Pompe
1. Décélération
Inverseur
Roues
Moteurs
Hydrauliques
Système permettant l’animation des organes de travail au moyen d’huile hydraulique sous
pression.
La pompe puise l’huile contenue dans le réservoir à travers le filtre et l’envoie en direction des
distributeurs. La manœuvre de ceux-ci permet de faire entrer l’huile dans la partie basse des
vérins et ainsi de faire mouvoir les montants directement ou par l’intermédiaire de chaînes ou
d’incliner le tablier élévateur.
Lorsque l’on cesse l’action sur les distributeurs, l’arrivée de l’huile est obturée et les vérins sont
immobilisés.
En ouvrant le circuit à l’aide des distributeurs, on obtient la descente du tablier par la décharge
de l’huile dans le réservoir.
Les vérins d’inclinaison sont dits « à double effet ». On introduit de l’huile sous pression dans un
sens ou dans l’autre pour incliner les montants vers l’avant ou vers l’arrière.
3 4
9
7
5
1
6 2
Ce sont des dispositifs complémentaires qui peuvent être montés sur le tablier porte-équipement
des chariots élévateurs pour faciliter la préhension de charges particulières ou effectuer des
mouvements supplémentaires.
La fourche est généralement constituée de deux bras, mais on peut en admettre quatre, six ou
huit, si le porte-équipement le permet.
Les bras de fourche sont soumis à un travail intense, à l’usure, à la déformation et à des
formations de criques. Ils doivent donc faire l’objet d’une surveillance particulière.
TABLIER A RALLONGE
DEPLACEMENT LATERAL DE FOURCHE
TABLIER A TETE
ROTATIVE POUSSEUR EPERON
7. LA BATTERIE D’ACCUMULATEURS
Sur les chariots électriques, la batterie est très volumineuse de manière à pouvoir « stocker » le
plus possible d’électricité que l’on fournira par l’intermédiaire d’un poste de charge.
La batterie emmagasine de l’énergie sous forme chimique lors de la charge et la restitue sous
forme électrique lors de son utilisation (décharge).
CATEGORIES DE CHARIOTS
AUTOMOTEURS
1. INTRODUCTION
NOTA :
Pour les chariots spéciaux non listés, il faudra que le conducteur possède le CACES catégorie 4
avec un complément de formation.
Pour les chariots bi et tridirectionnels, à prise latérale et les chariots à poste de conduite
élevable, il faudra que le conducteur possède la catégorie 5 avec un complément de formation.
Caractéristiques :
Utilisations courantes :
- utilisation intensive,
- chargement et déchargement de véhicules,
- transport de charges palettisées.
Caractéristiques :
Utilisations courantes :
Caractéristiques :
Utilisations courantes :
Caractéristiques :
Utilisations courantes :
Caractéristiques :
Utilisations courantes :
Caractéristiques :
Utilisations courantes :
Caractéristiques :
Utilisations courantes :
Gants résistants et souples qui ne gênent pas la conduite, ils sont nécessaires lorsqu'il y a
des manutentions manuelles.
Ils protègent des risques de coupures, des risques chimiques … selon le type de produits
manutentionnés.
Exemples :
2. LA SIGNALISATION
- d’interdiction,
- d’avertissement et signalisation,
- d’obligation,
- d’incendie
- de sauvetage ou s
Les endroits pouvant présenter un danger tel que croisement, rétrécissement, passage surbaissé,
pente, caniveau, voie ferrée, doivent être nettement signalés à l’attention du cariste.
La mise en œuvre d’une signalisation de sécurité est un bon moyen de prévenir les accidents des
zones dangereuses.
Entrée interdite aux Personnes Interdit aux piétons Interdit aux véhicules de
non autorisées manutention
Téléphone
Pour le sauvetage et premiers secours
• Adopter une position correcte, régler son siège (poids, distance par rapport aux
commandes) et conserver en permanence toutes les parties de son corps dans le gabarit
du chariot et en dehors du trajet des organes élévateurs.
• Circuler avec les bras de fourche à 15 cm du sol environ et le mât sur l’arrière à vide
comme en charge.
• Toujours regarder dans le sens de la marche (AV ou AR), conserver une bonne visibilité
du parcours et surveiller la charge.
• Prendre la charge aussi près possible du mât (au talon de la fourche), veiller au bon
positionnement de la charge (centre de gravité le plus près du mât) et incliner le mât vers
l’arrière.
• Veiller à ce que la charge soit homogène, parfaitement constituée et rendue stable par la
réalisation en piles croisées.
• Adapter la longueur des bras de fourche à la charge. Ceux-ci doivent avoir une longueur
au moins égale aux deux tiers de la charge. Utiliser les rallonges de fourche si nécessaire.
• Ralentir à un croisement et, avant d’aborder un virage, klaxonner pour se signaler aux
autres usagers.
• Pousser lentement les battants de porte ou le rideau plastique avec le chariot, s’il s’agit
d’une porte automatique, attendre son ouverture totale avant de s’engager dans le
passage,
6.3. QUAI
Il doit être libre à la circulation des chariots, interdit aux piétons pendant les manœuvres et
équipé de barrières de protection. Le revêtement du quai doit être antidérapant.
Il est conseillé de mettre en place un système de signalisation (feux rouges et verts) commandé
par le cariste, et par lui seul, permettant de communiquer au chauffeur du camion d’ordre de
départ.
Dans certains sites, il est demandé au chauffeur de remettre les clés du camion au cariste
pendant tout le temps de chargement.
L’accès de la remorque doit être interdit aux piétons pendant les opérations de chargement.
6.5. VEHICULES
Le plancher du véhicule doit présenter une résistance suffisante contre l’effet de poinçonnement
des roues du chariot en charge.
Les roues du camion doivent être calées, le frein de stationnement appliqué et les béquilles mises
en place.
Dans le cas contraire, il est recommandé de caler l’avant de la remorque à l’aide d’une béquille ou,
à défaut d’un empilage de palettes résistantes.
Lors de l'utilisation de chariots, le conducteur ainsi que le personnel environnant sont exposés à
des risques.
• Chute de charge
• Coincement
• Collision
• Heurt
• Ecrasement
• Chute de charge
• Cisaillement
• Traumatismes
• Renversement
• Basculement
Dosseret de charge
Bouclier
Protection
anti-cisaillement
Protège-tête
REGLES DE CONDUITE
EN GERBAGE ET DEGERBAGE
1. CONSIGNES
- élever ou baisser la fourche, rétracter ou incliner le mât sans à-coup afin de ne pas
engendre une surcharge accidentelle,
- Maintenir le mât incliné en arrière pendant le déplacement du chariot si les éléments de
la charge le permettent,
- ne jamais braquer les roues pour le déplacement avec la charge en position haute,
- rouler charge près du sol.
1. Rouler fourche à 15 cm du sol, mât incliné vers l’arrière. Centrer la charge face à la pile.
2. Immobiliser le chariot.
1 2 3 4
5 6 7 8
3. Introduire la fourche sous la charge. Soulever celle-ci, regarder derrière soi, reculer
avec la charge.
Les charges sont extrêmement variées et le conducteur de chariot doit en connaître les
caractéristiques afin d’en vérifier l’adéquation avec les moyens techniques mis en œuvre.
Le centre de gravité d’un corps solide est le point d’applicable du poids et sa position par rapport
au solide est invariable.
Si l’on pouvait suspendre ce corps à ce point, il serait en parfait équilibre. Ce point est imaginaire
et ne fait pas toujours partie de l’objet.
1000 mm 1600 mm
1400 mm
G
G
G
3. NOTION DE MOMENT
Le moment d’une force par rapport à un point est égal au produit de cette force par la distance
au point considéré (bras de levier).
P1
Equilibre si : F2 x L2 = P1 x L1
4. MOMENT DE BASCULEMENT
Un chariot élévateur à fourche chargé se comporte comme une balance dont le point d’appui est
l’axe de la roue avant.
La charge a un poids « PM » et son centre de gravité est à une distance « D » du tablier, qui est
lui-même à une distance « E » de l’axe de la roue.
Pour étudier l’équilibre du chariot et de sa charge, il faut comparer les 2 moments par rapport à
l’axe de la roue avant :
Il y a équilibre lorsque le moment de stabilité est égal au moment de basculement, c’est à dire
lorsqu’on a :
Pc x d = PM x (D+E)
On observe que la distance « E » de l’axe de la roue avant au talon de la fourche est fixe, mais le
poids de la charge et la distance « D » du centre de gravité de la charge au talon de la fourche
sont des données variables.
Lorsque le moment de stabilité Ms est supérieur au moment de basculement Mb, le chariot est
stable et les roues arrières sont en contact avec le sol.
Equilibre :
Pc x d ≥ PM x (D+E)
En conclusion, le conducteur du chariot ne devra pas soulever une charge sans connaître son
poids et la distance entre le centre de gravité de cette charge et le talon de la fourche
afin d’éviter le basculement du chariot.
La charge que peut soulever un chariot élévateur est fonction de la longueur et du poids de cette
charge.
La distance à considérer est celle qui sépare le milieu de la charge (si celle-ci est homogène et
uniformément répartie) du talon de la fourche.
Tout chariot automoteur est obligatoirement muni d’une plaque constructeur décrivant la
capacité nominale du chariot.
Il est également muni d’une plaque de capacité précisant sous forme d’une courbe ou d’un tableau
l’indication des charges qu’il peut transporter.
Par simple lecture de cette plaque, le conducteur sait s’il peut manutentionner en toute sécurité
une charge en fonction de son poids, de la longueur, de la hauteur de levée et de l’inclinaison du
mât.
Caractéristiques nominale
Hauteur de levée
Position du
du centre de gravité
Poids du chariot
1. Position du mât
3. Hauteur de levée
2. Position du centre
de gravité
la charge
la hauteur
maximale
de levée
maximale
la position du
centre de gravité
2. Hauteur de levée
maximale
PRISE DE POSTE
ET FIN DE POSTE
Le cariste doit documenter ces vérifications dans le carnet de bord attribué à chaque chariot.
ATTENTION
Carnet de bord Qui documente le carnet de bord ?
Il est formellement interdit de :
Le cariste à chaque prise de poste.
¾ Conduire un chariot sans être titulaire d’une autorisation de
conduite, Le responsable chaque fin de semaine.
¾ Laisser la clé de contact en l’absence du conducteur, (sa signature engage sa responsabilité)
¾ Effectuer tout réglage ou réparation sans y avoir été autorisé,
¾ Fumer ou d’approcher une flamme lors d’un renouvellement
d’énergie (batterie - gasoil - gaz),
¾ Poser un outil ou toute pièce métallique sur les batteries,
¾ Laisser un engin en stationnement sur un passage ou une pente,
Comment procéder ?
¾ Pénétrer dans une remorque dont le plancher est en mauvais état,
¾ Élever des personnes avec des chariots non spécialement conçus à
cet effet.
n Consigner par écrit sur le carnet de bord
l’anomalie constatée - dater – signer.
De plus, pour les chariots o Aviser la hiérarchie qui établira une
demande de travail au service entretien.
élévateurs il est interdit de :
¾ Lever une charge supérieure à la capacité de l’appareil,
¾ Augmenter la valeur du contre poids,
¾ Lever une charge avec un seul bras de fourche, Conduite à tenir en cas d’anomalie
¾ Lever une charge mal équilibrée, Établissement : constatée d’un élément de sécurité
¾ Circuler la charge haute,
¾ Transporter des personnes, J-K-L-M
¾ Freiner le chariot par dépose des bras de fourche au sol,
Engin :
n Le conducteur immobilise l’engin.
TPM N° Matricule : o Il note l’anomalie sur le carnet de bord.
RENAULT p Il signale le fait à son hiérarchique.
Document établi par la D.D.R.H. Fabrication - service 0845 - Avril 2000
2. ARRET TEMPORAIRE
Pendant son service, le cariste peut être amené à quitter son chariot pour des raisons diverses.
Il doit le faire en descendant face à l’appareil, sans sauter et en respectant les prescriptions
suivantes :
En fin de poste, le chariot doit être remisé à l’endroit prévu par l’entreprise.
Pour les chariots à gaz, le robinet de la bouteille devra être fermé et le moteur arrêté après
épuisement du combustible dans les canalisations.
Les observations ou anomalies relevées lors des différentes vérifications doivent être
consignées dans le carnet d’entretien du chariot, ainsi que les réparations réalisées.
Le chariot ne doit être utilisé que si l’on a remédié à toutes les anomalies touchant à la sécurité.
4. ENTRETIEN - MAINTENANCE
RAVITAILLEMENT EN
ENERGIE
De nombreux accidents ont pour origine la méconnaissance des règles de sécurité sur l’utilisation
des différentes énergies employées sur les chariots de manutention.
En ce qui concerne l’énergie thermique, le conducteur sera exposé aux risques d’explosion, de
brûlure, d’incendie.
Pour l’énergie électrique, et particulièrement avec une batterie d’accumulateurs, il sera exposé
directement aux risques d’électrisation, de brûlure, d’explosion avec projection de produits
dangereux.
1. L’ENERGIE THERMIQUE
Ne pas fumer ou s’approcher avec une flamme nue d’un chariot dont le réservoir est ouvert ou en
cours de remplissage.
Le « guide d’installation distribution de GPL » réalisé par la direction des Affaires Immobilières
et le service de l’environnement et Prévention des risques (réf. IPPR0024 du 17/10/97) précise
les dispositions techniques pour la réalisation d’une station, ainsi que les consignes d’utilisation et
les aspects réglementaires.
Réaliser l’opération dans une zone spécialement adaptée à cet usage (air libre ou local aéré).
Fermer la vanne de la bouteille et laisser le moteur tourner jusqu’à ce que le combustible dans la
canalisation soit consommé.
e pas fumer ou placer une flamme nue à proximité des composants.
Utiliser l’accouplement automatique prévu à cet effet (toute défectuosité constatée doit être
signalée et réparée par une personne spécialisée).
2. L’ENERGIE ELECTRIQUE
Lors d’opérations effectuées sur les batteries, le conducteur doit utiliser des EPI spécifiques :
- Lunettes,
- Gants,
Ne pas laisser tomber un Ne pas fumer ou produire des Ne pas avoir des niveaux
objet métallique sur le haut étincelles prés de la batterie d’électrolyte trop bas
de la batterie ou trop haut
Retirer les bouchons de chaque élément de la batterie de traction sauf si ceux-ci sont percés.
Avant la charge, réaliser les connexions à partir de la batterie, après la charge, débrancher les
connexions à partir du secteur.