RAPPORT
RAPPORT
RAPPORT
REPUBLIQUE DU CAMEROUN
REPUBLIC OF CAMEROON
***************
***************
PAIX – TRAVAIL – PATRIE PEACE – WORK – FATHERLAND
***************
***************
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
MNISTRY OF HIGHER EDUCATION
UNIVERSITE DE DOUALA
INSTITUT UNIVERSITAIRE DES TECHNOLOGIE
UNIVERSITY INSTITUTE OF TECHNOLOGY
BP : 8698 Douala tél/fax : (+237)33407485 Email: iut.u-douala.com
Filière :
Génie des Mines et Pétroles(GMI)
Rédigé par :
HAMZA
Sous l’encadrement
Académique de : Professionnel de :
Dr ARNAUD PATRICE KOUSKE Mr. KOUAM CHRISTIAN
SENIOR LECTURER IUT DIRECTEUR DE SOIL AND WATER
DEDICACE
A l’homme, mon précieux offre de DIEU qui doit ma vie ma réussite et mon respect :
mon chère père.
A la femme qui a souffert sans me laisser souffrir, qui n’a jamais dit non à mes
exigences et qui n’a épargné aucun effort pour me rendre heureuse : mon adorable mère.
A ma famille qui m’a soutenu tout au long de mes études. Que DIEU les protège et les
accorde le bonheur.
A mes amis qui m’ont encouragé et soutenu dans les moments de stress et les plus
rudes.
Enfin à tous mes camarades de promotion de 2ème année en génie des mines et pétroles
et aussi d’autres filières.
REMERCIEMENT
Aucun travail intellectuel ne se fait dans la solitude, c’est ainsi que je tiens à remercier toutes
les personnes qui ont contribué au succès de mon stage et qui m’ont aidé lors de la rédaction
de ce rapport.
Tout d’abord je remercie DIEU le seul et unique tout puissant pour les bénédictions et
la facilité dont il m’accorde et me guide au quotidien.
Au directeur de l’IUT Pr. JACQUES ETAME pour m’avoir permis de faire cette
formation et aussi pour tous les efforts et moyens qu’il fournit pour l’épanouissement
de tous au sein de son établissement.
Au directeur général de l’agence de SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A
pour la place qu’il m’a accordé au sein de son entreprise.
A tout le personnel administratif de l’IUT pour les efforts fournir en qualité
d’excellent formateur.
Je tiens à remercier vivement mon encadreur de stage Mr KOUAM CHRISTIAN
pour le temps passé ensemble et le partage de son expertise au quotidien. Grace aussi
à sa confiance j’ai pu m’accomplir totalement dans mes missions.
J’adresse aussi mes remerciements à mon encadreur académique Dr ARNAUD
KOUSKE qui par ces conseils et son écoute j’ai pu trouver un stage qui est en parfaite
adéquation avec mes attentes.
Je remercie également toute l’équipe du laboratoire pour leur accueil et leur esprit
d’équipe qui m’a aidé à comprendre les problématiques à résoudre.
Enfin je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont conseillé, soutenu de loin ou
de près lors de la rédaction de ce rapport de stage.
RESUME
C’est dans cette perspective que nous avons eu l’opportunité d’effectuer un stage académique
pour une durée de deux mois au sein de l’entreprise SOIL AND WATER INVESTIGATION
S.A afin d’étudier les essais de laboratoire des échantillons de sol et les essais in situ.
En effet ces essais ont consisté en une étude et connaissance sur la méthodologie du processus
des essais de la reconnaissance et prélèvement du sol et à l’application à plusieurs cas
pratiques au sein de l’entreprise et dans des chantiers. Ce qui nous a permis d’avoir une assez
large base de données théoriques sur la chose nous permettant d’être apte sur le terrain.
ABSTRACT
In order to obtain the university diploma in technology (DUT), the student must be able
to reconcile the theory of the courses received during the training with the practice. It is
therefore imperative for any students to spend an internship period in a company in order to
familiarize themselves with the professional environment.
It is in the perspective that we had the opportunity to carry out and academic internship for a
period of two months within the company SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A in
other to study the laboratory test of soil samples and the in house tests if you.
indeed these tests consisted of a study and knowledge on the methodology of the testing
process of the recognition and sampling of the soil and its application to several practical
cases within the company and in construction sites. This has enabled us to have a fairly large
theoretical data base on the subject allowing us to able to work in the field.
SOMMAIRE
DEDICACE ................................................................................................................................. i
REMERCIEMENT .................................................................................................................... ii
ABSTRACT .............................................................................................................................. iv
SOMMAIRE .............................................................................................................................. v
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 34
ANNEXES ............................................................................................................................... 34
INTRODUCTION
De nos jours, la plupart des travaux réalisés dans les domaines du génie civil et des mines
sont sujets à un ensemble de normes et spécifications techniques. Pour cela il est dont
impératif de faire appel à un domaine essentiel qui est la géotechnique.
La géotechnique est l’étude des sols sur tous les aspects mécaniques, physiques,
hydrauliques en vue de leur application dans les domaines du génie civil, de la mécanique des
sols et de la géologie de l’ingénieur technique des travaux. Au point de vue de la
géotechnique, les matériaux constituant la croute se divisent en deux grandes catégories :les
roches et les sols
Les roches (silice, feldspath, calcaire) sont les matériaux qui ne peuvent être fragmentés
qu’aux prix de gros efforts ,mécaniques tandis que les sols sont les agrégats minéraux qui
peuvent se désagréger en éléments de dimension plus ou moins grands sans nécessiter un
effort considérable. Ils résultent de l’altération chimique ou mécanique
On comprend alors toute l’importance que revêt la bonne exécution du contrôle géotechnique.
En effet bien exécuté il fournit des données solides et honnêtes sur lesquels les ingénieurs
peuvent appuyer leur jugement et justifier la décision. Mal exécuté il peut conduire à des
décisions inappropriées influant sur la durabilité, la sécurité, la qualité et les couts des
ouvrages.
La présente étude a donc pour objectif de montrer les différents essais permettant d’obtenir
les résultats d’une bonne étude géotechnique. Pour se faire dans ce travail nous allons en
premier présenter les différents essais de laboratoire d’un échantillon de sol et dans un
deuxième temps les essais in situ.
. Il sera question pour nous dans ce premier chapitre de présenter cette entreprise
notamment sa création, son évolution et son fonctionnement.
1. Création
2. Mission
3. Objectif
Comme toute entreprise en pleine expansion, l’entreprise SOIL AND WATER a pour vision
d’être un promoteur du développement de notre société. Pour cela il s’est fixé de nombreux
objectifs à savoir :
L’établissement SOIL AND WATER INVESTIGATION est une société anonyme au capital
de 180000000 FCFA. Il a pour principal siège la ville de Yaoundé au lieu-dit Tradex Emana,
après Institut PK Fokam, BP 5640 Yaoundé et pour principal agence celle de Douala situé
dans le quartier yassa à quelques centaines de mètres de la station BOCOM à proximité de
Case T., Douala non loin du marché Ngodi Bakoko.
Sur le plan environnemental n’étant pas une entreprise de production, elle ne contribue
en rien à la pollution et à l’immigration de la population.
1. Evolution matérielle
2. Evolution humaine
On note depuis sa création jusqu’à nos jours, une évolution assez remarquable des
effectifs de son personnel. Concernant le personnel de départ, elle comptait un effectif de 5
employés. Aujourd’hui, elle compte environ 60 employés permanents.
L’agence SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A est située dans la ville de Douala
ayant plus précisément dans le quartier yassa à quelques centaines de mètres de la station
BOCOM à proximité de la Case T., Douala non loin du marché Ngodi Bakoko(3°59’31’’N
9°47’43’’E).
1. Organisation structurelle
a. Définition
b. La structure interne
La structure interne d’une entreprise se définie dont comme étant l’ensemble des
fonctions et des relations déterminant formellement les missions et les fonctions que chaque
unité de l’organisation doit accomplir les modes de collaborations entre unité.
La société SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A est dirigée par un directeur
général et est composée de :
3. Fiche d’identification
4. Moyens déployés
Pour son fonctionnement dans l’atteinte de ses objectifs, SOIL AND WATER compte
sur ces différents moyens d’action à savoir :
a. Moyen financier
b. Moyen matériel
Une presse à béton permettant de faire des écrasements des éprouvettes et de tester la
résistance du béton
Une presse à CBR (Californian Bearing Ratio) pour donner les caractéristiques du sol
par rapport à sa capacité à supporter une charge
Le densitomètre à grains de sable ou de riz
Un appareil de Cassagrande pour les limites
Une étuve électrique destinée à sécher l’échantillon, à des températures très élevées à
l’ordre de 120 degrés Celsius
Une série de tamis de différentes mailles servant à réaliser l’analyse granulométrique
Des balances de plusieurs types
Du matériel de forage et de prélèvement
Des véhicules de transport du matériel et du personnel
c. Moyen humain
Pour mieux gérer ses activités et satisfaire sa clientèle, toute entreprise doit avoir une
main nombreuse et qualifiée. C’est le cas de l’entreprise SOIL AND WATER qui passe d’un
effectif de 5 employés à plus de 60 employés qualifiés pour leurs différentes taches
5. Secteurs d’activités
Géotechnique
Forages d’eau potable
Ingénierie conseil
Investigations géotechniques in-situ
Laboratoires d’essai géotechniques
Contrôle et surveillance des travaux du génie civil
Recherche des matériaux de viabilité
Etude et prospection des matériaux de stabilisation des sols
Contribution à l’élaboration des normes sur les matériaux
Durant les deux mois de stage passés au sein de l’entreprise SOIL AND WATER
INVESTIGATION S.A, nous avons pris connaissance de la structure et du personnel
administratif afin de nous familiariser avec tout ce qui se fait pour une intégration réussie.
A notre arrivée, nous avons eu un entretien avec le directeur générale qui nous a entretenu sur
les modalités de déroulement du stage telles que le respect de la hiérarchie, la ponctualité,
l’assiduité, le dévouement, et toutes autres conditions relatives au fonctionnement de
l’entreprise.
2. DIFFICULTES RENCONTREES :
Dans la quête de la connaissance utile à l’élaboration des différents travaux, les difficultés
n’ont pas manqué bien qu’elles soient résolues par la suite par le fruit de nos recherches et par
l’effort de l’entreprise. Comme l’a dit Saint-Exupéry « l’homme se découvre devant
l’obstacle ». il s’agit entre autre de :
Prélever le béton sorti tout frais de la bétonnière et le remplir dans 6 moules différents
de formes cylindriques (de hauteur : 320 mm et de diamètre 160 mm) bien arrangés à
cet effet. La substance n’étant pas remplie dans le moule, on utilise un vibreur pour
permettre le mélange et le malaxage, puis on complète pour enfin tapisser la surface de
l’éprouvette de sorte qu’elle soit plane afin d’éviter les erreurs lors des écrasements.
Mettre les 6 échantillons prélevés à l’abri pour permettre au béton de prendre corps
avant de les transporter au laboratoire, ou ils vont séjourner dans l’eau pendant 7 jours
pour certains et 28 jours pour d’autres.
NB : Dans le cas où il n’y aurait pas de vibreur dans le chantier, l’opération peur
néanmoins s’effectuer. Il faudra dans ce cas mettre le béton par vague de trois
couches proportionnelle et, à l’aide d’un fer à béton de 16 piliers chaque couche en
appliquant 50 coups. Pour ce qui est des deux dernières couches, on prendra soin à ce
que le fer à béton ne traverse pas la couche précédente. Puis lisser la face superficielle
à l’aide de la truelle.
2. Réalisation du slump-test
C’est une opération qui consiste à déterminer le degré d’affaissement du béton au cône
d’Abrams. La réalisation se fait de la manière suivante :
-A l’aide d’une tige, effectuer 25 coups, ainsi de suite jusqu’à la troisième couche.
-Dévisser le cône, le soulever, puis mesurer l’affaissement à l’aide d’une règle graduée.
Supérieur à 9 cm Mou
4-6 Plastique
1-4 Fermé
Dans un chantier de réalisation des grands ouvrages, il est impératif de faire le contrôle de
béton par des prélèvements des éprouvettes de béton, et ceci une fois cyclique. Une fois Les
échantillons prélevés et immergés dans l’eau pendant 28 jours, on réalise les essais
d’écrasement, pour déterminer la résistance à la compression du béton à cette date.
La presse à béton : son rôle est d’exercer sur l’échantillon une force sur les deux faces
planes de l’éprouvette cylindrique. La valeur de la force est lue sur le cadra juste au
moment où l’éprouvette est rompue par la pression sur ses faces.
Soufre : permet le surfaçage des faces des éprouvettes, ce qui permet d’uniformiser les
charges sur l’éprouvette.
Lorsque l’échantillon est posé sur la presse au centre des plateaux, on actionne le
compresseur. L’aiguille se met à dévier jusqu’à atteindre une graduation limite ou le
matériau cède du fait de la compression exercée sur ses faces. Ce qui nous permet de
relever la valeur obtenue sur le cadran de la presse à béton.
INTRODUCTION
Pour atteindre à bien notre objectif il nous faut étudier cette partie des matériaux de l’écorce
terrestre qui est le sol. Dans le cadre de ce chapitre nous insisterons d’une part sur les
éléments constitutifs et la classification des sols ensuite sur les paramètres constituants un sol
et enfin sur les prélèvements du sol.
- L’eau interstitielle qui peut être soit l’eau libre soit l’eau
capillaire.
La phase gazeuse
Elle est constituée par l’air pour les sols secs et un mélange d’air et de vapeur
d’eau pour les sols humides.
Cette classification est surtout basée sur la granulométrie. Soit le diamètre moyen D des
grains, on distingue grossièrement les tailles granulométriques suivantes :
Les sols pulvérulents ou sols grenus sont ceux dont la dimension est supérieur à 20μm selon
la société internationale des sols(1973).les effets capillaires dus à l’eau sont négligeables : les
grains se comportent comme les granulats inertes du béton
D’après la norme internationale, les sols cohérents ou sols fins sont ceux dont la dimension
est inférieure à 20μm selon la société internationale des sols(1973). Bien que des dimensions
des grains du squelette aient une influence, le comportement d’un sol fin est fonction :
De sa composition minéralogique
De sa teneur en eau
Et de sa structure c’est-à-dire de la manière dont les particules sont disposées
et orientées les unes par rapport aux autres.
Les argiles
Les argiles sont des sols de diamètre moyen inférieur à 2μm. Elles proviennent de l’altération
chimique des roches et plus exactement des minéraux silicates (feldspaths, mica,..).
Leur comportement mécanique est influencé par la structure cristalline de base qui peut être
d’après Terzaghi floconneuse, à nid d’abeilles, empilement. Les types d’argiles les plus
fréquents sont : la kaolinite, l’illite et la montmorillonite.
3. La perméabilité
Elle est une facilité qu’offrent les sols à se laisser traverser par l’eau. Cette notion intervient
en sol pour la résolution des problèmes liés aux écoulements souterrains. L’eau coule à travers
le matériau, ses particules décrivent des courbes continuent connues sous le nom de lignes de
courant.
La loi fondamentale de l’hydraulique des sols est la loi de DARCY. Publiée en 1856, elle
exprime la proportionnalité entre la vitesse d’écoulement et le gradient hydraulique : c’est une
loi expérimentale
q= - (K ⁄μ) Δp
Le coefficient K varie d’un sol à un autre en fonction de trois facteurs principaux : les
propriétés du milieu, les propriétés du fluide, l’interaction. C’est ainsi que la loi de DARCY
n’est applicable qu’en milieu saturé et dans le cas de régime laminaire.
La consolidation est, selon K. Von Terzaghi, tout processus par lequel la teneur en eau d’un
sol saturé diminue, sans remplacement de l’eau par l’air. L’étude du phénomène de
consolidation est essentielle dans la compréhension des phénomènes de tassements en
construction. Elle est une composante de la mécanique des fondations.
Nature du sol
Propriétés du sol (densité, perméabilité, teneur en eau, indices de vides, cohésion,…..)
Caractéristiques de la surcharge (triangulaire, circulaire,….)
Mode d’application de la surcharge (soudaine ou progressive)
Condition frontière ou condition aux limites (simple ou double)
c. Consolidation au laboratoire
La résistance au cisaillement d’un sol pulvérulent s’influe par un certain nombre de facteurs
dont l’état de capacité relative, intensité des champs de contraintes, qualité des particules,
angularité des particules.
Le regroupement des composantes de structure des sols (sols, limon et argile) forme des
agrégats et l’association de ces agrégats en plus grandes unités induit la structure du sol. La
structure du sol affecte l’aération, le mouvement de l’eau, la conduction de la chaleur, la
croissance des racines des plantes et la résistance à l’érosion.
b. Texture du sol
Les éléments minéraux du sol (sable, limon et argile) déterminent la texture d’un sol. La
texture influe sur le comportement d’un sol, en particulier sa capacité de rétention des
éléments nutritifs et de l’eau.
Les constituants du sol de plus de 2,0 mm sont considérés comme des roches et des
graviers et peuvent être inclus dans la classe texturale. Par exemple, un limon sableux
avec 20% de gravier serait appelé un limon sableux graveleux. Lorsque les composants
organiques d’un sol sont importants, le sol est appelé sol organique plutôt que sol minéral.
c. La couleur
De façon générale, la couleur du sol est déterminée par le contenu en matière organique, les
conditions de drainage et le degré d’oxydation. La couleur du sol, tout en restant facilement
observable, a peu d’utilité pour la prévision des caractéristiques du sol. La couleur est utilisée
pour distinguer les limites des horizons dans un profil de sol, comme indication des conditions
d’humidité et d’engorgement.
d. La consistance
e. La porosité
L’espace poral est la partie du volume apparent qui n’est occupée ni par les matières
minérales ni par les organiques : cet espace ouvert est occupé par de l’air et de l’eau.
Idéalement, l’espace poral total devrait être de 50% du volume du sol. L’espace aéré est
nécessaire pour fournir de l’oxygène pour les organismes décomposant la matière organique.
f. La densité
La densité est le poids par unité de volume d’un objet. La densité particulaire est la densité
des particules minérales qui composent un sol, c’est-à-dire, qu’elle exclut l’espace poral et la
matière organique. Elle est d’environ 2.65 g/cm3.
g. Le flux d’eau
L’eau stockée ou circulant dans le sol affecte la formation des sols, la structure, la stabilité et
l’érosion.
Le prélèvement des échantillons de sols doit se faire de manière très soigneuse car ils doivent
être l’image exacte de la nature du sol. Pour une étude complète des sols il nous faudra aussi
bien des échantillons intacts que des échantillons perturbés. Mais nous nous intéresserons sur
les échantillons intacts car ils représentent exactement le sol à l’état naturel avant
l’échantillonnage et ils sont nécessaires pour les essais plus complexes qui seront faits en
laboratoire et des analyses chimiques et physiques plus précises.
Le but du prélèvement est d’obtenir une image représentative des divers types de sols et des
horizons à des fins d’analyse qui est représentatif du volume entier du sol dans la zone portant
intérêt.
Les essais de laboratoire présentent une certaine particularité du fait que les échantillons qui
doivent être apporté au laboratoire doivent être non remaniés. C’est sur cette condition que la
procédure de prélèvement doit être soigneusement bien suivi :
Lors de la réalisation des ouvrages dans le domaine du génie civil et de la mine, la première
étape à faire est d’étudier le sol qui lui est destiné. Cette étude a pour but de tenir compte des
risques que pourraient causer le terrain mais également de concevoir et de dimensionner en
conséquence notre fondation. Pour cela, plusieurs essais sont effectués au laboratoire et in situ
pour attester de la qualité du sol auquel l’on a à faire pour une meilleure exécution des
travaux.
Les essais de laboratoire constituent un ensemble des techniques et méthodes utilisés pour
déterminer le comportement, les propriétés et caractéristiques(les dimensions, la forme, la
masse volumique, la porosité……) de sols. C’est dans cette optique que nous avons fait appel
à une étude expérimentale enfin de pouvoir trouver les résultats cohérents capables de bien
juger les caractéristiques d’un sol. Les essais sont divisés en deux dont les essais
d’identification et classification et les essais de caractérisation mécanique.
Dans un échantillon, le sol est constitué d’un ensemble des grains de différentes dimensions.
L’analyse granulométrique est la première étape de recherches d’identification qui consiste à
caractériser les granulats en déterminant la grosseur des grains qui les consistent, et les
pourcentages des grains de chaque grosseur.
On peut dont définir l’analyse granulométrique comme étant une opération consistant à
étudier la répartition des différents grains d’un échantillon, en fonction de leurs
caractéristiques (poids, taille,….). Par métonymie, c’est aussi le nom donné au résultat de
cette analyse.
a. Appareillage
Pour effectuer une analyse granulométrique, on utilise des tamis à mailles carrées par leur
ouverture. La dimension nominale d’un tamis correspond à la longueur du côté de la maille(en
mm) (norme NF X 11-501).
L’utilisation d’une balance est un élément essentiel pour la mesure du poids d’un
refus.
b. Méthode
L’échantillon de 2000 grammes est à l’étuve à une température entre 103° et 105°c.
Les différents tamis sont emboités les uns sur les autres, les dimensions croissant de
bas en haut. En dessous un récipient à fond plein (pour recueillir les éléments fins) et
au-dessus un couvercle (pour éviter la dispersion de la poussière).
Verser le granulat sur le tamis supérieur, mettre le couvercle, et imprimer à l’ensemble
une série de secousses. Commencer à répartir ce granulat sur les différents tamis.
Prendre le tamis supérieur seul, avec son contenu. Au-dessus d’un plateau propre,
agiter ce tamis horizontalement, en tenant d’une main et le frappant contre l’autre
main (120 coups par minutes environ).
Tous les 40 coups (30 coups pour les éléments de moins de 1mm), imprimer au tamis une
rotation d’un quart de tour, et poursuivre l’agitation dans la nouvelle direction. Pour les
éléments de plus de 25 mm, on pourra achever le tamisage en présentant séparément chaque
grain au droit des ouvertures carrées.
Le refus sera pesé et le tamisât versé sur le tamis suivant avec ce qui s’y trouve déjà.
De même avec le 2ème tamis, et :
-le nouveau tamisât est versé sur le 3ème tamis. On pèse donc le refus cumulé
De même jusqu’au dernier tamisât (récipient à fond plein) est ajouté sur la balance aux
refus précédents : on doit retrouver le poids pesé au départ, aux pertes près.
La détermination de la teneur en eau d’un sol, d’un granulat ou d’un matériau de façon plus
générale est une action les plus courantes en géotechnique. Sa valeur en effet permet
d’exprimer beaucoup d’autres valeurs en les ramenant en une expression de masse sèche. La
teneur en eau d’un matériau varie dans le temps et dépend de nombreux paramètres.
Méthodes :
La teneur en eau d’un sol correspond à la masse d’eau d’un échantillon ramenée à la masse
sèche. Par convention, la teneur en eau se mesure à l’étuve chauffée à 105°C mais dans un
laboratoire on utilise généralement le procédé décrit par Lanchon (1983)
L’essai consiste à :
W= (mW ⁄ms)*100
mW= masse de l’eau
mS= masse de l’échantillon sec
Selon la teneur en eau, le sol se comportera comme un solide, un matériau plastique (capable
de se déformer beaucoup sans se casser) ou un liquide. On détermine plus particulièrement les
valeurs suivantes :
La limite de plasticité(WP)
La limite de liquidité(WL)
La limite de plasticité est définie comme la teneur en eau d’un sol qui a perdu sa plasticité et
se fissure en se déformant lorsqu’il est soumis à de faibles charges. Cette limite sépare l’état
plastique de l’état semi-solide. En générale elle ne dépasse pas 40%.
La limite de liquidité est la teneur en eau qui sépare l’état liquide de l’état plastique. Ces deux
limites sont toutes désignées de limite d’Atterberg
Ip = WP-WL
Indice de consistance :
b. Appareillages
- appareil de Cassagrande
-balance de 5 kg (précision 1g)
-une spatule
-mortier et pilon en porcelaine
-langue de chat
c. Méthodes
. Les limites d’Atterberg sont déterminées uniquement pour les éléments fins d’un sol
(fraction allant au tamis de 0,4 mm), car ce sont les seuls éléments sur lesquels l’eau réagit en
modifiant la consistance du sol. L’essai consiste à faire varier la teneur en eau de cette
fraction de sol et en observer sa consistance.
On prend une partie du mélange et on essaye de faire de petits rouleaux sur une
plaquette jusqu’à obtenir un diamètre de 3 mm
Après on soulève le rouleau à 1 ou 2 cm au-dessus du plancher, quand il se fissure et
rompt. On prélève sur chaque morceau des échantillons pour déterminer la teneur en
eau qui sera la valeur de la limite de plasticité.
L’essai consiste à compacter dans un moule normalisé, à l’aide d’une dame normalisée, selon
un processus bien défini, l’échantillon de sol à étudier et à mesurer sa teneur en eau et son
poids spécifique sec après compactage. Cet essai doit être répété plusieurs fois de suite sur des
échantillons portés à différentes teneurs en eau qui à chaque fois vont définir des points
permettant le traçage de la courbe.
a. Appareillages
Moule Proctor
La dame dite dame Proctor normal est constituée d’un mouton cylindrique de 51mm
de diamètre.
Une règle à araser constituée par une lame en acier dont les formes et les dimensions
doivent être conformées aux indications portées ci-dessous.
Un tamis d’ouverture de mailles carrées de dimensions nominales 5 mm et 20 mm
Les balances dont les portées maximales et minimales sont compatibles avec les
masses à peser et telles que les pesées soient effectuées avec une incertitude de 1/1000
de la valeur mesurée.
Un appareil de séchage pour déterminer la teneur en eau des matériaux.
b. Méthodes
L’essai CBR est un essai de comportement d’un sol soumis à un poinçonnement dans le but
d’évaluer un indice appelé CBR (Californian Bearing Ratio) ou Indice Portant Californien.
Méthodes
Après avoir compacté le matériau dans les conditions de l’essai Proctor modifié, on
applique ensuite une charge voisine de ce que sera la charge de service. Après
immersion pendant 4 jours dans l’eau, on procède au poinçonnement par un piston
tout en mesurant les efforts et déplacements résultants.
L’indice de portance ou CBR exprime en pourcentage le rapport entre les pressions
produisant dans le même temps un enfoncement donné dans le sol étudié d’une part et
dans un matériau type d’autre part
C’est un essai très capital dans l’étude de sols. Le matériel utilisé pour le réaliser est
l’oedomètre de Terzaghi. Cet appareil permet d’évaluer l’amplitude des tassements ainsi que
leur évolution dans le temps.
Les résultats de l’analyse granulométrique sont présentés en forme d’une courbe (figure 6) ;
avec en abscisse la dimension des particules en mm (échelle logarithmique) et en ordonné le
pourcentage passant (échelle arithmétique). Les données qui nous ont permis de tracer cette
courbe après tamisage est celui d’un sable argileux jaune avec grave roulée et sont présentées
par l’annexe 1.
Figure 5 : courbe granulométriques du sable argileux jaune avec mélange de grave roulée
2. Limites d’Atterberg
Les résultats de la limite d’Atterberg sont présentés en forme d’une courbe ; avec en abscisse
les nombres de la limite de liquidité et en ordonné les différentes teneurs en eau de cette
même limite. Dans la plupart des laboratoires l’interprétation de la limite d’Atterberg est
facilitée par l’usage de l’abaque de plasticité développée par Cassagrande.les données qui
nous ont permis de tracer cette courbe sont présentées par l’annexe 2.
3. L’essai Proctor
L’essai Proctor que nous avons réalisé a été effectué sur un échantillon de sable argileux
jaunâtre de 16 kg. Il s’effectue sur plusieurs essais successifs jusqu’à la chute. Les résultats de
cet essai sont présentés en forme d’une courbe (figure 8) avec en abscisse les différentes
teneurs en eau et en ordonné les densités sèches. Les données qui nous ont permis de tracer
cette courbe sont présentées par la figure en annexe 3.
Longtemps les essais in situ en géotechnique ont souffert d’un manque de crédibilité auprès
des élites scientifiques qui leur ont préférés les essais de laboratoire pour lesquels les
conditions d’essai sont parfaitement connues et le contrôle des mesures optimal. Bien que les
essais laboratoires soit importants pour la connaissance des caractéristiques du sol, elle ne
trace pas l’histoire géologique du sol. Les essais in situ consistent à exécuter des essais
permettant de connaitre la nature des formations géologiques en place et de déterminer leurs
caractéristiques physicomécaniques. Dans le cadre de cette session nous présenterons d’une
part les essais pressiométriques et d’autres part les essais au pénétromètre dynamique lourd.
2. Principe de l’essai
On enfonce dans le sol par battage, un train de tiges de faible diamètre muni à son extrémité
d’une pointe, et on mesure le nombre de coups N nécessaires pour obtenir un enfoncement
donné.
3. Domaine d’application
Contrôle de remblais et compactage
Appréciation de l’homogénéité d’un sol (position des couches dures)
Pré-dimensionnement des fondations superficielles
Essai rapide et à faible cout
Possibilités de multiplier les points de sondages sur un terrain
4. Limites de l’essai
Ne permet pas le calcul de valeur de tassement
Ne donne qu’une approche de la capacité portante et doit être complète par des essais
pressiométriques
Doit être interprété avec prudence (implique une sécurité dans le dimensionnement des
fondations)
Pas de valeur de tassement (autrement que corrélation avec essai pressiométrique)
Risque de refus rapide sur une couche dure laissant incertain le sol sous la fondation.
L’essai pressiométrique est un essai de chargement in situ effectué au sein même du terrain
grâce à la réalisation préalable d’un forage. L’analyse des résultats permet d’obtenir, pour une
profondeur donnée, les caractéristiques mécaniques du sol et d’effectuer les calculs de
fondation. Trois caractéristiques du sol sont notamment déduites :
2. Principe de l’essai
Dans un forage réalisé préalablement, dilater radialement dans le sol une sonde cylindrique.
Déterminer la relation entre la pression appliquée au sol et le volume de la sonde par
augmentation successive de pression. Les mesures sont effectuées pour chaque palier.
3. Domaines d’application
Peut être réalisé dans tous les types de sols, saturés ou non
Peut être réalisé dans les remblais
Adaptable à tous les types de sols
Seul essai qui sollicite le sol in situ des petites aux grandes déformations pour
permettre un véritable calcul de tassements.
4. Limites de l’essai
Essai long à réaliser et ne pouvant pas être multiplié sur le site sans un cout
élevé
Valeur de l’essai dépendant de la qualité du forage.
Cet appareil placé en surface auprès du forage permet de dilater la sonde et de mesurer la
relation pression déformation correspondante. Dans un CPV on distingue une bouteille de gaz
sous pression et un mano-détecteur et un indicateur de volume permettant d’apprécier au
moins le cm 3
La sonde
Elle comporte trois cellules : la cellule centrale, dite de mesure gonflée à l’eau et deux cellules
d’extrémité dites cellules garde gonflées au gaz. La cellule standard a un diamètre extérieur
de 5,7 cm et une longueur totale de 45 cm. La cellule de mesure a une longueur de 21 cm.
Le CPV et la sonde sont réelles par deux tubes plastiques semi-rigides coaxiaux servant à
conduire l’eau et le gaz sous pression.
Le forage désigne un trou exécuté dans le sol dans le but de réaliser des essais in situ
(pressiomètre, phicomètre, scissomètre) ou de poser des équipements (piézomètre,
tassomètre ; inclinomètre).
La tenue des parois de forage est nécessaire pour permettre une foration correcte et la
réalisation de l’essai. Deux procédés sont utilisés : le tubage et la boue de forage
Le tubage consiste à protéger le trou par une colonne de tube lisse, la boue de forage est un
liquide visqueux qui exerce une pression sur la paroi de forage pour assurer, entre autre, une
fonction de soutènement.
Pour les essais pressiométriques, on utilise les sondages destructifs et les sondages non
destructifs
Ce mode de foration consiste à désagréger le sol par un outil adapté et à la remonter vers la
surface sous forme de débris appelé cuttings, à l’aide d’un fluide généralement injecté par le
train de la tige (eau, air, boue). Ils sont utilisés notamment pour les essais géotechniques, les
forages destructifs sont rapides, peu chers et faciles de mise en œuvre. Il existe trois grandes
techniques pour réaliser les forages destructifs :
Forage destructif en rotation simple (non utilisé en Normandie) : cette technique est
adaptée aux roches plastiques insensibles à la percussion. Les fragments de sol sont
arrachés grâce à un outil travaillant en rotation et présentant un angle de coupe positif.
Forage destructif par écrasement rotatif : l’action des molettes munies des dents ou de
picots roulant ou glissant sur le sol permet de broyer ce dernier. De forme conique, les
molettes sont généralement aux nombres de trois : l’outil s’appelle alors tricône.
Le terme semi-destructif est utilisé lorsque la nature des sols prélevés est identifiable sans
équivoque, mais leur remaniement est tel que seul des essais d’identification sont
envisageables. Ces sondages ne sont applicables qu’aux sols meubles du fait des modes de
creusement utilisés. Il existe plusieurs techniques pour réaliser des forages semi-destructifs
(tarières, puits à la pelle). Pour les essais pressiométriques on utilise dans des rares la tarière à
main et le plus souvent la tarière mécanique.
La tarière à main : cette méthode est rudimentaire mais toujours utiles lorsque le site
est inaccessible à du matériel motorisé. Ce mode d’investigation est limité en
profondeur, surtout si le sol renferme des éléments grossiers.
La tarière mécanique : elle est constituée d’une spire métallique enroulée autour d’une
tige, l’ame terminée par un outil d’attaque. L’enfoncement dans le sol se fait par
rotation, le forage se faisant par passes successives afin de recueillir les déblais
retenues par les spires. La profondeur d’investigation des sondages à la tarière
mécanique est extrêmement variable puisqu’elle dépend des outils utilisés, de la
puissance de la machine et surtout de la nature des sols traversés.
I. ANALYSE
Lors de stage nous avons apprécié plusieurs éléments du laboratoire pour les raisons
suivantes :
II. SUGGESTIONS
CONCLUSION GENERALE
Il a été constaté que lors des travaux de réalisation des ouvrages en génie civil et en
mine, on utilise les matériaux disponibles du site. La qualité de ces derniers joue un rôle
important dans ces travaux, il est donc fondamental de bien connaitre les propriétés des sols
dans lesquels les projets se développent ainsi que les ressources en matériaux qui sont utilisés.
Les propriétés et les caractéristiques des sols sont déterminées par des méthodes et
appareillages appropriés en passant par des essais de laboratoire et des essais in situ. Ceux-ci
nous ont permis de faire l’identification et la classification des sols, de donner la résistance et
la rupture du sol ainsi que la caractérisation mécanique.
BIBLIOGRAPHIE
Rapport
COURS
Dr Arnaud Kouske(2020), Cours de mécanique de sol et des roches, cours non publié,
IUT-DOUALA
SITES INTERNET
ANNEXES
DEDICACE i
REMERCIEMENT ii
RESUME iii
ABSTRACT iv
SOMMAIRE v
LISTE DES TABLEAUX vi
LISTE DES FIGURES vii
INTRODUCTION 1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DEROULEMENT DU STAGE
2
SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE 2
I. HISTORIQUE DE SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A 2
1. Création 2
2. Mission 2
3. Objectif 2
II. FORME JURIDIQUE DE SOIL AND WATER INVESTIGATION S .A 3
III. ENVIRONNEMENT DE SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A 3
1. Evolution matérielle 3
2. Evolution humaine 3
IV. SITUATION GEOGRAPHIQUE 3
V. ORGANISATION STRUCTURELLE, ACTIVITES ET MOYENS DEPLOYES 4
1. Organisation structurelle 4
a. Définition 4
b. La structure interne 4
2. Organigramme de soil and water investigation s.a 4
3. Fiche d’identification 5
4. Moyens déployés 5
5. Secteurs d’activités 6
1. Définition et objectif 29
2. Principe de l’essai 30
3. Domaines d’application 30
4. Limites de l’essai 30
5. Réalisation du forage pour l’essai penétrométrique 30
1.1 Appareillage 30
1.2 Réalisation du forage pour l’essai 31
a. Les sondages destructifs 31
b. Les sondages semi-destructifs 32
CHAPITRE 4 : ANALYSES ET SUGGESTIONS 33
I. ANALYSE 33
II. SUGGESTIONS 33
CONCLUSION GENERALE 34
BIBLIOGRAPHIE 34
ANNEXES 34