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RAPPORT

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

REPUBLIQUE DU CAMEROUN
REPUBLIC OF CAMEROON
***************
***************
PAIX – TRAVAIL – PATRIE PEACE – WORK – FATHERLAND
***************
***************
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
MNISTRY OF HIGHER EDUCATION

UNIVERSITE DE DOUALA
INSTITUT UNIVERSITAIRE DES TECHNOLOGIE
UNIVERSITY INSTITUTE OF TECHNOLOGY
BP : 8698 Douala tél/fax : (+237)33407485 Email: iut.u-douala.com

RAPPORT DE STAGE ACADEMIQUE

THEME : LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS


DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

Rapport de stage effectué du 14 juin au 14 juillet en vue de l’obtention du Diplôme


Universitaire des Technologies (DUT)

Filière :
Génie des Mines et Pétroles(GMI)

Rédigé par :
HAMZA

Sous l’encadrement
Académique de : Professionnel de :
Dr ARNAUD PATRICE KOUSKE Mr. KOUAM CHRISTIAN
SENIOR LECTURER IUT DIRECTEUR DE SOIL AND WATER

ANNEE ACADEMIQUE : 2020 - 2021


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

DEDICACE

Avec l’expression de ma reconnaissance. Je dédie ce modeste travail à ceux qui quelques


soient les termes embrassés, je n’arriverai jamais à leur exprimer mon amour sincère.

 A l’homme, mon précieux offre de DIEU qui doit ma vie ma réussite et mon respect :
mon chère père.
 A la femme qui a souffert sans me laisser souffrir, qui n’a jamais dit non à mes
exigences et qui n’a épargné aucun effort pour me rendre heureuse : mon adorable mère.
 A ma famille qui m’a soutenu tout au long de mes études. Que DIEU les protège et les
accorde le bonheur.
 A mes amis qui m’ont encouragé et soutenu dans les moments de stress et les plus
rudes.
 Enfin à tous mes camarades de promotion de 2ème année en génie des mines et pétroles
et aussi d’autres filières.

Rédigé par : HAMZA Page i


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REMERCIEMENT

Aucun travail intellectuel ne se fait dans la solitude, c’est ainsi que je tiens à remercier toutes
les personnes qui ont contribué au succès de mon stage et qui m’ont aidé lors de la rédaction
de ce rapport.

 Tout d’abord je remercie DIEU le seul et unique tout puissant pour les bénédictions et
la facilité dont il m’accorde et me guide au quotidien.
 Au directeur de l’IUT Pr. JACQUES ETAME pour m’avoir permis de faire cette
formation et aussi pour tous les efforts et moyens qu’il fournit pour l’épanouissement
de tous au sein de son établissement.
 Au directeur général de l’agence de SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A
pour la place qu’il m’a accordé au sein de son entreprise.
 A tout le personnel administratif de l’IUT pour les efforts fournir en qualité
d’excellent formateur.
 Je tiens à remercier vivement mon encadreur de stage Mr KOUAM CHRISTIAN
pour le temps passé ensemble et le partage de son expertise au quotidien. Grace aussi
à sa confiance j’ai pu m’accomplir totalement dans mes missions.
 J’adresse aussi mes remerciements à mon encadreur académique Dr ARNAUD
KOUSKE qui par ces conseils et son écoute j’ai pu trouver un stage qui est en parfaite
adéquation avec mes attentes.
 Je remercie également toute l’équipe du laboratoire pour leur accueil et leur esprit
d’équipe qui m’a aidé à comprendre les problématiques à résoudre.
 Enfin je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont conseillé, soutenu de loin ou
de près lors de la rédaction de ce rapport de stage.

Rédigé par : HAMZA Page ii


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

RESUME

En vue de l’obtention du diplôme universitaire de technologie (DUT) l’étudiant doit pouvoir


concilier la théorie des cours reçus durant la formation à la pratique. Il est dont impératif pour
tout étudiant de passer une période de stage dans une entreprise afin de se familiariser avec le
milieu professionnel.

C’est dans cette perspective que nous avons eu l’opportunité d’effectuer un stage académique
pour une durée de deux mois au sein de l’entreprise SOIL AND WATER INVESTIGATION
S.A afin d’étudier les essais de laboratoire des échantillons de sol et les essais in situ.

En effet ces essais ont consisté en une étude et connaissance sur la méthodologie du processus
des essais de la reconnaissance et prélèvement du sol et à l’application à plusieurs cas
pratiques au sein de l’entreprise et dans des chantiers. Ce qui nous a permis d’avoir une assez
large base de données théoriques sur la chose nous permettant d’être apte sur le terrain.

Rédigé par : HAMZA Page iii


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

ABSTRACT

In order to obtain the university diploma in technology (DUT), the student must be able
to reconcile the theory of the courses received during the training with the practice. It is
therefore imperative for any students to spend an internship period in a company in order to
familiarize themselves with the professional environment.

It is in the perspective that we had the opportunity to carry out and academic internship for a
period of two months within the company SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A in
other to study the laboratory test of soil samples and the in house tests if you.

indeed these tests consisted of a study and knowledge on the methodology of the testing
process of the recognition and sampling of the soil and its application to several practical
cases within the company and in construction sites. This has enabled us to have a fairly large
theoretical data base on the subject allowing us to able to work in the field.

Rédigé par : HAMZA Page iv


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

SOMMAIRE

DEDICACE ................................................................................................................................. i

REMERCIEMENT .................................................................................................................... ii

RESUME ................................................................................................................................... iii

ABSTRACT .............................................................................................................................. iv

SOMMAIRE .............................................................................................................................. v

LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................... vi

LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. vii

INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DEROULEMENT DU STAGE


.................................................................................................................................................... 2

SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ........................................................ 2

SECTION 2 : DEROULEMENT DU STAGE....................................................................... 7

CHAPITRE 2 : GENERALITES SUR L’ETUDE ET PRELEVEMENT DU SOL .......... 11

CHAPITRE 3 : LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE


SOLS ET LES ESSAIS INSITU. ......................................................................................... 18

CHAPITRE 4 : ANALYSES ET SUGGESTIONS ............................................................. 33

CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 34

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 34

ANNEXES ............................................................................................................................... 34

Rédigé par : HAMZA Page v


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Fiche signalétique de SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A ................................... 5


Tableau 2 : Classification de la consistance du béton ............................................................................. 9
Tableau 3 : Définition des classes de dimensions en granulométrie. .................................................... 12

Rédigé par : HAMZA Page vi


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : prélèvement du béton dans 6 éprouvettes. ............................................................................. 8


Figure 2 : la presse à béton .................................................................................................................... 10
Figure 3 : Différents états de l’eau dans le sol ...................................................................................... 12
Figure 4 : tamis d’une analyse granulométrique ................................................................................... 19
Figure 5 : courbe granulométriques du sable argileux jaune avec mélange de grave roulée ................ 26
Figure 6 : courbes d’essai Proctor ......................................................................................................... 27

Rédigé par : HAMZA Page vii


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

INTRODUCTION

De nos jours, la plupart des travaux réalisés dans les domaines du génie civil et des mines
sont sujets à un ensemble de normes et spécifications techniques. Pour cela il est dont
impératif de faire appel à un domaine essentiel qui est la géotechnique.

La géotechnique est l’étude des sols sur tous les aspects mécaniques, physiques,
hydrauliques en vue de leur application dans les domaines du génie civil, de la mécanique des
sols et de la géologie de l’ingénieur technique des travaux. Au point de vue de la
géotechnique, les matériaux constituant la croute se divisent en deux grandes catégories :les
roches et les sols

Les roches (silice, feldspath, calcaire) sont les matériaux qui ne peuvent être fragmentés
qu’aux prix de gros efforts ,mécaniques tandis que les sols sont les agrégats minéraux qui
peuvent se désagréger en éléments de dimension plus ou moins grands sans nécessiter un
effort considérable. Ils résultent de l’altération chimique ou mécanique

On comprend alors toute l’importance que revêt la bonne exécution du contrôle géotechnique.
En effet bien exécuté il fournit des données solides et honnêtes sur lesquels les ingénieurs
peuvent appuyer leur jugement et justifier la décision. Mal exécuté il peut conduire à des
décisions inappropriées influant sur la durabilité, la sécurité, la qualité et les couts des
ouvrages.

La présente étude a donc pour objectif de montrer les différents essais permettant d’obtenir
les résultats d’une bonne étude géotechnique. Pour se faire dans ce travail nous allons en
premier présenter les différents essais de laboratoire d’un échantillon de sol et dans un
deuxième temps les essais in situ.

Rédigé par : HAMZA Page 1


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CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE


ET DEROULEMENT DU STAGE

SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

. Il sera question pour nous dans ce premier chapitre de présenter cette entreprise
notamment sa création, son évolution et son fonctionnement.

I. HISTORIQUE DE SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A

1. Création

L’entreprise SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A est une société


anonyme(S.A) créée dans l’année 2000 dans la ville de Yaoundé. Quelques années plus tard
pour répondre aux besoins de la disponibilité et l’efficacité permettant de satisfaire les
acteurs économiques intéressés d’autres agences se sont multipliés dans la ville de Douala,
Bafoussam, Bamenda, Ngaoundéré, Maroua et Limbe. Aujourd’hui ses zones d’interventions
actuelles s’étendent sur tout le territoire national ainsi que dans la zone CEMAC.

2. Mission

Depuis sa création, la principale mission de SOIL AND WATER INVESTIGATION


S.A est d’apporter une solution personnalisée répondant à la spécificité des demandes de ses
partenaires publics et privés.

3. Objectif

Comme toute entreprise en pleine expansion, l’entreprise SOIL AND WATER a pour vision
d’être un promoteur du développement de notre société. Pour cela il s’est fixé de nombreux
objectifs à savoir :

 Maintenir et étendre au besoin ses services.


 Maitriser son domaine d’activité.
 Développer et asseoir son image de marque par la qualité de ses prestations.
 Rester toujours à l’écoute de sa clientèle.

Rédigé par : HAMZA Page 2


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

 Assurer un service de qualité dans le respect des délais prévus.

II. FORME JURIDIQUE DE SOIL AND WATER INVESTIGATION S .A

L’établissement SOIL AND WATER INVESTIGATION est une société anonyme au capital
de 180000000 FCFA. Il a pour principal siège la ville de Yaoundé au lieu-dit Tradex Emana,
après Institut PK Fokam, BP 5640 Yaoundé et pour principal agence celle de Douala situé
dans le quartier yassa à quelques centaines de mètres de la station BOCOM à proximité de
Case T., Douala non loin du marché Ngodi Bakoko.

III. ENVIRONNEMENT DE SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A

Sur le plan environnemental n’étant pas une entreprise de production, elle ne contribue
en rien à la pollution et à l’immigration de la population.

1. Evolution matérielle

L’évolution matérielle est notée au niveau des infrastructures.

2. Evolution humaine

On note depuis sa création jusqu’à nos jours, une évolution assez remarquable des
effectifs de son personnel. Concernant le personnel de départ, elle comptait un effectif de 5
employés. Aujourd’hui, elle compte environ 60 employés permanents.

IV. SITUATION GEOGRAPHIQUE

L’agence SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A est située dans la ville de Douala
ayant plus précisément dans le quartier yassa à quelques centaines de mètres de la station
BOCOM à proximité de la Case T., Douala non loin du marché Ngodi Bakoko(3°59’31’’N
9°47’43’’E).

Rédigé par : HAMZA Page 3


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

V. ORGANISATION STRUCTURELLE, ACTIVITES ET MOYENS DEPLOYES

1. Organisation structurelle

a. Définition

La structure interne d’une entreprise est la répartition des tâches et responsabilités à


l’intérieur de cette entreprise. Ainsi la structure permet de décrire :

 La manière dont les tâches sont reparties ;


 La manière dont s’exerce le pouvoir en entreprise ;
 La manière dont est réalisée la coordination ;
 L’ensemble des relations formelles et informelles.

b. La structure interne

La structure interne d’une entreprise se définie dont comme étant l’ensemble des
fonctions et des relations déterminant formellement les missions et les fonctions que chaque
unité de l’organisation doit accomplir les modes de collaborations entre unité.

La première définition semble correspondre à notre entreprise. Comparée à celle qui


existe sur le terrain, nous voyons qu’elle se rapproche à la structure fonctionnelle du
LABOGENIE.

2. Organigramme de soil and water investigation s.a

La société SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A est dirigée par un directeur
général et est composée de :

 Une assemblée générale ;


 Une direction générale ;
 Un conseil d’administration ;
 Un conseiller technique ;
 Un directeur technique ;
 Un secrétariat ;

Rédigé par : HAMZA Page 4


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

 Une direction administrative et financière.

3. Fiche d’identification

Tableau 1 : Fiche signalétique de SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A

Dénomination sociale SOIL AND WATER

Forme sociale SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A

Capital social 180000000 FCFA

Adresse du siège social Yaoundé-Cameroun

Boite postale 5640 Yaoundé

No d’immatriculation au registre de R.C N RC/YAO/2016/M/372


commerce

Coordonnée téléphonique (237) 662399153 / (237)694840951

Adresse email soilwater_sayahoo.fr /soilwater07yahoo.fr

Nom, prénom, fonction, qualité du Mr. Kouam Christian


représentant de la société
Directeur general

4. Moyens déployés

Pour son fonctionnement dans l’atteinte de ses objectifs, SOIL AND WATER compte
sur ces différents moyens d’action à savoir :

a. Moyen financier

Le budget voté après chaque chantier demeure la source principale de financement de la


société SOIL AND WATER et peut varier suivant l’évolution des activités et des partenaires
publics ou privés.

b. Moyen matériel

L’entreprise SOIL AND WATER dispose de tout un arsenal d’équipements de


laboratoire lui permettant d’atteindre ses objectifs. Il s’agit entre autres :

Rédigé par : HAMZA Page 5


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

 Une presse à béton permettant de faire des écrasements des éprouvettes et de tester la
résistance du béton
 Une presse à CBR (Californian Bearing Ratio) pour donner les caractéristiques du sol
par rapport à sa capacité à supporter une charge
 Le densitomètre à grains de sable ou de riz
 Un appareil de Cassagrande pour les limites
 Une étuve électrique destinée à sécher l’échantillon, à des températures très élevées à
l’ordre de 120 degrés Celsius
 Une série de tamis de différentes mailles servant à réaliser l’analyse granulométrique
 Des balances de plusieurs types
 Du matériel de forage et de prélèvement
 Des véhicules de transport du matériel et du personnel

c. Moyen humain

Pour mieux gérer ses activités et satisfaire sa clientèle, toute entreprise doit avoir une
main nombreuse et qualifiée. C’est le cas de l’entreprise SOIL AND WATER qui passe d’un
effectif de 5 employés à plus de 60 employés qualifiés pour leurs différentes taches

5. Secteurs d’activités

Les différents activités et prestations de l’entreprise SOIL AND WATER INVESTIGATION


S.A sont :

 Géotechnique
 Forages d’eau potable
 Ingénierie conseil
 Investigations géotechniques in-situ
 Laboratoires d’essai géotechniques
 Contrôle et surveillance des travaux du génie civil
 Recherche des matériaux de viabilité
 Etude et prospection des matériaux de stabilisation des sols
 Contribution à l’élaboration des normes sur les matériaux

Rédigé par : HAMZA Page 6


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SECTION 2 : DEROULEMENT DU STAGE

I. PRESENTATION DES SERVICES PARCOURUS ET DIFFICULTES


RENCONTREES

1. Présentation des services parcourus :

Durant les deux mois de stage passés au sein de l’entreprise SOIL AND WATER
INVESTIGATION S.A, nous avons pris connaissance de la structure et du personnel
administratif afin de nous familiariser avec tout ce qui se fait pour une intégration réussie.

A notre arrivée, nous avons eu un entretien avec le directeur générale qui nous a entretenu sur
les modalités de déroulement du stage telles que le respect de la hiérarchie, la ponctualité,
l’assiduité, le dévouement, et toutes autres conditions relatives au fonctionnement de
l’entreprise.

2. DIFFICULTES RENCONTREES :

Dans la quête de la connaissance utile à l’élaboration des différents travaux, les difficultés
n’ont pas manqué bien qu’elles soient résolues par la suite par le fruit de nos recherches et par
l’effort de l’entreprise. Comme l’a dit Saint-Exupéry « l’homme se découvre devant
l’obstacle ». il s’agit entre autre de :

 La difficulté de faire certains essais due à la centralisation de certains matériels d’essai


au siège administratif de Yaoundé
 Absence de planning d’organisation des travaux des stagiaires

II. LES DIFFERENTES TACHES EFFECTUEES

1. Prélèvement des éprouvettes de béton

Cette opération consiste à prélever un échantillon représentatif du béton dans un chantier de


construction, pour effectuer des analyses. Ledit prélèvement s’est opéré dans un chantier
proche du Grand Mall de Douala ou les travaux consistaient à réaliser un R+4 avec piscine.

La réalisation de l’opération se fait de la manière suivante :

Rédigé par : HAMZA Page 7


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

 Prélever le béton sorti tout frais de la bétonnière et le remplir dans 6 moules différents
de formes cylindriques (de hauteur : 320 mm et de diamètre 160 mm) bien arrangés à
cet effet. La substance n’étant pas remplie dans le moule, on utilise un vibreur pour
permettre le mélange et le malaxage, puis on complète pour enfin tapisser la surface de
l’éprouvette de sorte qu’elle soit plane afin d’éviter les erreurs lors des écrasements.

 Mettre les 6 échantillons prélevés à l’abri pour permettre au béton de prendre corps
avant de les transporter au laboratoire, ou ils vont séjourner dans l’eau pendant 7 jours
pour certains et 28 jours pour d’autres.

NB : Dans le cas où il n’y aurait pas de vibreur dans le chantier, l’opération peur
néanmoins s’effectuer. Il faudra dans ce cas mettre le béton par vague de trois
couches proportionnelle et, à l’aide d’un fer à béton de 16 piliers chaque couche en
appliquant 50 coups. Pour ce qui est des deux dernières couches, on prendra soin à ce
que le fer à béton ne traverse pas la couche précédente. Puis lisser la face superficielle
à l’aide de la truelle.

Figure 1 : prélèvement du béton dans 6 éprouvettes.

2. Réalisation du slump-test

C’est une opération qui consiste à déterminer le degré d’affaissement du béton au cône
d’Abrams. La réalisation se fait de la manière suivante :

Rédigé par : HAMZA Page 8


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

-fixer le cône sur son embase

-remplir le cône du béton au 1/3 de sa hauteur

-A l’aide d’une tige, effectuer 25 coups, ainsi de suite jusqu’à la troisième couche.

-Dévisser le cône, le soulever, puis mesurer l’affaissement à l’aide d’une règle graduée.

On a les caractéristiques suivantes :

Tableau 2 : Classification de la consistance du béton

Degré d’affaissement du béton Nature du béton

Supérieur à 9 cm Mou

6-9 Semi plastique

4-6 Plastique

1-4 Fermé

3. Réalisations des écrasements de béton après 28 jours d’immersion dans l’eau

Dans un chantier de réalisation des grands ouvrages, il est impératif de faire le contrôle de
béton par des prélèvements des éprouvettes de béton, et ceci une fois cyclique. Une fois Les
échantillons prélevés et immergés dans l’eau pendant 28 jours, on réalise les essais
d’écrasement, pour déterminer la résistance à la compression du béton à cette date.

Les matériels utilisés à cet effet sont constitués de :

 La presse à béton : son rôle est d’exercer sur l’échantillon une force sur les deux faces
planes de l’éprouvette cylindrique. La valeur de la force est lue sur le cadra juste au
moment où l’éprouvette est rompue par la pression sur ses faces.

Rédigé par : HAMZA Page 9


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

Figure 2 : la presse à béton

 Soufre : permet le surfaçage des faces des éprouvettes, ce qui permet d’uniformiser les
charges sur l’éprouvette.

Lorsque l’échantillon est posé sur la presse au centre des plateaux, on actionne le
compresseur. L’aiguille se met à dévier jusqu’à atteindre une graduation limite ou le
matériau cède du fait de la compression exercée sur ses faces. Ce qui nous permet de
relever la valeur obtenue sur le cadran de la presse à béton.

4. Détermination du poids spécifique

5. Détermination de la densité apparente

Rédigé par : HAMZA Page 10


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

CHAPITRE 2 : GENERALITES SUR L’ETUDE ET PRELEVEMENT


DU SOL

INTRODUCTION

Un sol est un agglomérat naturel provenant de l’altération des roches et constitué :

 De particules solides séparables par trituration sous l’eau provenant soit de la


désagrégation des roches par altération mécanique ou chimique sous l’effort d’agents
naturels, soit de la décomposition d’organismes végétaux ou animaux, soit d’une
activité industrielle.
 De fluides interstitiels (eau, air, gaz,…..).

Pour atteindre à bien notre objectif il nous faut étudier cette partie des matériaux de l’écorce
terrestre qui est le sol. Dans le cadre de ce chapitre nous insisterons d’une part sur les
éléments constitutifs et la classification des sols ensuite sur les paramètres constituants un sol
et enfin sur les prélèvements du sol.

I. LES ELEMENTS CONSTITUTIFS ET CLASSIFICATIONS DES SOLS

1. Eléments constitutifs d’un sol


Un sol est constitué de trois phases dont une phase liquide, solide et une phase
gazeuse. La phase solide présentant le squelette solide du sol (effet de la taille) ;la
phase liquide qui se forme par l’eau libre, capillaire et adsorbée et enfin la phase
gazeuse qui renferme l’eau et la vapeur.
 La phase solide
Le sol résulte de l’altération physique ou mécanique des roches. Les grains
solides de sol prennent la constitution minéralogique que la roche mère .Ils ont
en général une dimension supérieur à 20μm
 La phase liquide
Cette phase renferme l’eau sous différentes formes dont :
- L’eau de constitution : c’est celle qui entre en composition
chimique des feuillets.
- L’eau liée ou adsorbée : elle constitue un film autour de chaque
grain. Elle n’est pas mobile et ne s’évacue qu’à des
températures très élevées (supérieur à 300°C).

Rédigé par : HAMZA Page 11


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

- L’eau interstitielle qui peut être soit l’eau libre soit l’eau
capillaire.

Figure 3 : Différents états de l’eau dans le sol

 La phase gazeuse
Elle est constituée par l’air pour les sols secs et un mélange d’air et de vapeur
d’eau pour les sols humides.

2. Classification des sols


a. Classification par la taille des grains solides d’un sol

Cette classification est surtout basée sur la granulométrie. Soit le diamètre moyen D des
grains, on distingue grossièrement les tailles granulométriques suivantes :

Tableau 3 : Définition des classes de dimensions en granulométrie.

Les blocs rocheux D>200mm

Les cailloux 20mm<D<200mm

Les graviers 2mm<D<20mm

Les sables grossiers 0,2mm<D<2mm

Les sables fins 20μm <D<0,2mm

Les silts ou limons 2μm <D<20μm

Les argiles D<2μm

Rédigé par : HAMZA Page 12


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

b. Classification par le comportement des sols


 Comportement des sols pulvérulents

Les sols pulvérulents ou sols grenus sont ceux dont la dimension est supérieur à 20μm selon
la société internationale des sols(1973).les effets capillaires dus à l’eau sont négligeables : les
grains se comportent comme les granulats inertes du béton

 Comportement des sols cohérents

D’après la norme internationale, les sols cohérents ou sols fins sont ceux dont la dimension
est inférieure à 20μm selon la société internationale des sols(1973). Bien que des dimensions
des grains du squelette aient une influence, le comportement d’un sol fin est fonction :

 De sa composition minéralogique
 De sa teneur en eau
 Et de sa structure c’est-à-dire de la manière dont les particules sont disposées
et orientées les unes par rapport aux autres.

 Les argiles

Les argiles sont des sols de diamètre moyen inférieur à 2μm. Elles proviennent de l’altération
chimique des roches et plus exactement des minéraux silicates (feldspaths, mica,..).

Leur comportement mécanique est influencé par la structure cristalline de base qui peut être
d’après Terzaghi floconneuse, à nid d’abeilles, empilement. Les types d’argiles les plus
fréquents sont : la kaolinite, l’illite et la montmorillonite.

3. La perméabilité

Elle est une facilité qu’offrent les sols à se laisser traverser par l’eau. Cette notion intervient
en sol pour la résolution des problèmes liés aux écoulements souterrains. L’eau coule à travers
le matériau, ses particules décrivent des courbes continuent connues sous le nom de lignes de
courant.

La loi fondamentale de l’hydraulique des sols est la loi de DARCY. Publiée en 1856, elle
exprime la proportionnalité entre la vitesse d’écoulement et le gradient hydraulique : c’est une
loi expérimentale

q= - (K ⁄μ) Δp

Rédigé par : HAMZA Page 13


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

q = débit instantané ; k = perméabilité ; Δp= perte de charge ; μ = viscosité dynamique du


fluide

Le coefficient K varie d’un sol à un autre en fonction de trois facteurs principaux : les
propriétés du milieu, les propriétés du fluide, l’interaction. C’est ainsi que la loi de DARCY
n’est applicable qu’en milieu saturé et dans le cas de régime laminaire.

II. Les paramètres caractérisant les constituants d’un sol


1. Les propriétés mécaniques d’un sol
1.1. Consolidation des sols
a. Phénomène de consolidation

La consolidation est, selon K. Von Terzaghi, tout processus par lequel la teneur en eau d’un
sol saturé diminue, sans remplacement de l’eau par l’air. L’étude du phénomène de
consolidation est essentielle dans la compréhension des phénomènes de tassements en
construction. Elle est une composante de la mécanique des fondations.

b. Facteurs qui affectent la consolidation

 Nature du sol
 Propriétés du sol (densité, perméabilité, teneur en eau, indices de vides, cohésion,…..)
 Caractéristiques de la surcharge (triangulaire, circulaire,….)
 Mode d’application de la surcharge (soudaine ou progressive)
 Condition frontière ou condition aux limites (simple ou double)
c. Consolidation au laboratoire

Le matériel utilisé pour l’essai est appelé Oedomètre ou Consolidomètre. L’accroissement


de la pression se fait par étapes. Après chaque accroissement, la charge est maintenue
constante jusqu’à ce que la déformation cesse pratiquement. Celle-ci dépend du temps que
l’eau met pour s’échapper du spécimen, cela peut prendre plusieurs heures même pour un
échantillon de très faible épaisseur.

Quand le taux de déformation sous un accroissement de charge dévient négligeable, on


applique un nouvel accroissement de charge. On répète ainsi la procédure plusieurs fois
jusqu’à ce que l’échantillon n’accuse pratiquement plus de déformation.

Rédigé par : HAMZA Page 14


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

1.2 Résistance au cisaillement de sols pulvérulents

La résistance au cisaillement d’un sol pulvérulent s’influe par un certain nombre de facteurs
dont l’état de capacité relative, intensité des champs de contraintes, qualité des particules,
angularité des particules.

2. Les propriétés physiques des sols


a. La structure du sol

Le regroupement des composantes de structure des sols (sols, limon et argile) forme des
agrégats et l’association de ces agrégats en plus grandes unités induit la structure du sol. La
structure du sol affecte l’aération, le mouvement de l’eau, la conduction de la chaleur, la
croissance des racines des plantes et la résistance à l’érosion.

b. Texture du sol

Les éléments minéraux du sol (sable, limon et argile) déterminent la texture d’un sol. La
texture influe sur le comportement d’un sol, en particulier sa capacité de rétention des
éléments nutritifs et de l’eau.

Les constituants du sol de plus de 2,0 mm sont considérés comme des roches et des
graviers et peuvent être inclus dans la classe texturale. Par exemple, un limon sableux
avec 20% de gravier serait appelé un limon sableux graveleux. Lorsque les composants
organiques d’un sol sont importants, le sol est appelé sol organique plutôt que sol minéral.

c. La couleur

De façon générale, la couleur du sol est déterminée par le contenu en matière organique, les
conditions de drainage et le degré d’oxydation. La couleur du sol, tout en restant facilement
observable, a peu d’utilité pour la prévision des caractéristiques du sol. La couleur est utilisée
pour distinguer les limites des horizons dans un profil de sol, comme indication des conditions
d’humidité et d’engorgement.

d. La consistance

La consistance est la capacité du sol à rester cohérent et résister à la fragmentation. Cette


mesure est utilisée pour prévoir les problèmes de mise en culture et d’ingénierie des
fondations. La consistance est mesurée à trois niveaux d’humidité : sol sèche à l’air, humide
et mouillé. Des mesures plus précises de la résistance du sol sont nécessaires avant la
construction.

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

e. La porosité

L’espace poral est la partie du volume apparent qui n’est occupée ni par les matières
minérales ni par les organiques : cet espace ouvert est occupé par de l’air et de l’eau.
Idéalement, l’espace poral total devrait être de 50% du volume du sol. L’espace aéré est
nécessaire pour fournir de l’oxygène pour les organismes décomposant la matière organique.

f. La densité

La densité est le poids par unité de volume d’un objet. La densité particulaire est la densité
des particules minérales qui composent un sol, c’est-à-dire, qu’elle exclut l’espace poral et la
matière organique. Elle est d’environ 2.65 g/cm3.

g. Le flux d’eau

L’eau stockée ou circulant dans le sol affecte la formation des sols, la structure, la stabilité et
l’érosion.

III. PRELEVEMENT DES ECHANTILLONS DE SOLS

Le prélèvement des échantillons de sols doit se faire de manière très soigneuse car ils doivent
être l’image exacte de la nature du sol. Pour une étude complète des sols il nous faudra aussi
bien des échantillons intacts que des échantillons perturbés. Mais nous nous intéresserons sur
les échantillons intacts car ils représentent exactement le sol à l’état naturel avant
l’échantillonnage et ils sont nécessaires pour les essais plus complexes qui seront faits en
laboratoire et des analyses chimiques et physiques plus précises.

1. But du prélèvement des échantillons de sol

Le but du prélèvement est d’obtenir une image représentative des divers types de sols et des
horizons à des fins d’analyse qui est représentatif du volume entier du sol dans la zone portant
intérêt.

2. Méthodes d’échantillonnages ou prélèvement du sol

Les essais de laboratoire présentent une certaine particularité du fait que les échantillons qui
doivent être apporté au laboratoire doivent être non remaniés. C’est sur cette condition que la
procédure de prélèvement doit être soigneusement bien suivi :

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

 Prendre un morceau de tuyau pvc ou métallique de diamètre 16 cm et de longueur 32


cm.
 Sur le lieu d’échantillonnage enlever toutes les herbes et les différents déchets
jusqu’au sol.
 Placer verticalement le pvc et l’enfoncer doucement en frappant l’autre bout
 Avec un couteau creuser tout autour du tuyau et donner encore quelque coup pour que
le tuyau redescende de nouveau. Continuer l’opération jusqu’à ce que le tuyau soit
remplit
 Fermer les deux bouts à l’aide de la cire de bougies.

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

CHAPITRE 3 : LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES


ECHANTILLONS DE SOLS ET LES ESSAIS INSITU.

Lors de la réalisation des ouvrages dans le domaine du génie civil et de la mine, la première
étape à faire est d’étudier le sol qui lui est destiné. Cette étude a pour but de tenir compte des
risques que pourraient causer le terrain mais également de concevoir et de dimensionner en
conséquence notre fondation. Pour cela, plusieurs essais sont effectués au laboratoire et in situ
pour attester de la qualité du sol auquel l’on a à faire pour une meilleure exécution des
travaux.

SECTION 1 : LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE


SOL

Les essais de laboratoire constituent un ensemble des techniques et méthodes utilisés pour
déterminer le comportement, les propriétés et caractéristiques(les dimensions, la forme, la
masse volumique, la porosité……) de sols. C’est dans cette optique que nous avons fait appel
à une étude expérimentale enfin de pouvoir trouver les résultats cohérents capables de bien
juger les caractéristiques d’un sol. Les essais sont divisés en deux dont les essais
d’identification et classification et les essais de caractérisation mécanique.

I. LES APPAREILLAGES ET LES METHODES DES DIFFERENTS ESSAIS


1. Essais d’identification et de classification
1.1 Analyse granulométrique

Dans un échantillon, le sol est constitué d’un ensemble des grains de différentes dimensions.
L’analyse granulométrique est la première étape de recherches d’identification qui consiste à
caractériser les granulats en déterminant la grosseur des grains qui les consistent, et les
pourcentages des grains de chaque grosseur.

On peut dont définir l’analyse granulométrique comme étant une opération consistant à
étudier la répartition des différents grains d’un échantillon, en fonction de leurs
caractéristiques (poids, taille,….). Par métonymie, c’est aussi le nom donné au résultat de
cette analyse.

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

a. Appareillage

Pour effectuer une analyse granulométrique, on utilise des tamis à mailles carrées par leur
ouverture. La dimension nominale d’un tamis correspond à la longueur du côté de la maille(en
mm) (norme NF X 11-501).

 Pour les sables, on utilise les tamis d’ouverture(en mm) : 0,80-0,16-0,32-0,63-1,25-


2,5-5,0
 Pour les graviers et les cailloux, on utilise les tamis d’ouverture(en mm) : 6,3-8-10-
12,5-16-20-25-31,5-40-50-63-80

L’utilisation d’une balance est un élément essentiel pour la mesure du poids d’un
refus.

Figure 4 : tamis d’une analyse granulométrique

b. Méthode

Habituellement, l’analyse granulométrique fournit les proportions de grains de différents


diamètre ; cette analyse peut se faire aussi bien par tamisage que par sédimentation dans l’eau
en application de la loi de stocks.

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

En fonction de la dimension et du nombre des grains composant un granulat, on dénomme les


granulats fins ; sables ; gravillons ou cailloux.

Selon la norme NF P 94-056 et 057 :

 L’échantillon de 2000 grammes est à l’étuve à une température entre 103° et 105°c.
 Les différents tamis sont emboités les uns sur les autres, les dimensions croissant de
bas en haut. En dessous un récipient à fond plein (pour recueillir les éléments fins) et
au-dessus un couvercle (pour éviter la dispersion de la poussière).
 Verser le granulat sur le tamis supérieur, mettre le couvercle, et imprimer à l’ensemble
une série de secousses. Commencer à répartir ce granulat sur les différents tamis.
 Prendre le tamis supérieur seul, avec son contenu. Au-dessus d’un plateau propre,
agiter ce tamis horizontalement, en tenant d’une main et le frappant contre l’autre
main (120 coups par minutes environ).

Tous les 40 coups (30 coups pour les éléments de moins de 1mm), imprimer au tamis une
rotation d’un quart de tour, et poursuivre l’agitation dans la nouvelle direction. Pour les
éléments de plus de 25 mm, on pourra achever le tamisage en présentant séparément chaque
grain au droit des ouvertures carrées.

 Le refus sera pesé et le tamisât versé sur le tamis suivant avec ce qui s’y trouve déjà.
 De même avec le 2ème tamis, et :

-le nouveau refus est placé sur la balance, avec le premier

-le nouveau tamisât est versé sur le 3ème tamis. On pèse donc le refus cumulé

 De même jusqu’au dernier tamisât (récipient à fond plein) est ajouté sur la balance aux
refus précédents : on doit retrouver le poids pesé au départ, aux pertes près.

1.2 Détermination de la teneur en eau d’un sol

La détermination de la teneur en eau d’un sol, d’un granulat ou d’un matériau de façon plus
générale est une action les plus courantes en géotechnique. Sa valeur en effet permet
d’exprimer beaucoup d’autres valeurs en les ramenant en une expression de masse sèche. La
teneur en eau d’un matériau varie dans le temps et dépend de nombreux paramètres.

Méthodes :

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

La teneur en eau d’un sol correspond à la masse d’eau d’un échantillon ramenée à la masse
sèche. Par convention, la teneur en eau se mesure à l’étuve chauffée à 105°C mais dans un
laboratoire on utilise généralement le procédé décrit par Lanchon (1983)

L’essai consiste à :

 Prélèvement l’échantillon de sol représentatif


 Placer ce prélèvement sur un verre de montre de poids connu
 Peser immédiatement l’ensemble de poids de l’échantillon humide et de la tare puis le
mettre à l’étuve à 105°C jusqu’à dessiccation complète et poids stable au bout de 24
heures
 Peser l’échantillon sec immédiatement à la sortie de l’étuve pour obtenir le poids sec
 En déduire la teneur en eau de l’échantillon par la formule :

W= (mW ⁄ms)*100
mW= masse de l’eau
mS= masse de l’échantillon sec

1.3 Limites d’Atterberg

En géotechnique, les limites d’Atterberg définissent à la fois un indicateur qualifiant la


plasticité d’un sol, mais aussi l’essai qui permet de définir ces indicateurs. Cet essai a été
établi par l’agronome suédois Albert Atterberg.

Selon la teneur en eau, le sol se comportera comme un solide, un matériau plastique (capable
de se déformer beaucoup sans se casser) ou un liquide. On détermine plus particulièrement les
valeurs suivantes :

 La limite de plasticité(WP)
 La limite de liquidité(WL)

La limite de plasticité est définie comme la teneur en eau d’un sol qui a perdu sa plasticité et
se fissure en se déformant lorsqu’il est soumis à de faibles charges. Cette limite sépare l’état
plastique de l’état semi-solide. En générale elle ne dépasse pas 40%.

La limite de liquidité est la teneur en eau qui sépare l’état liquide de l’état plastique. Ces deux
limites sont toutes désignées de limite d’Atterberg

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

a. Indice de plasticité et indice de consistance


 Indice de plasticité : est la différence entre la limite de plasticité et la limite de
liquidité. L’indice de plasticité mesure l’étendue de plasticité du sol. Il
s’exprime par la relation :

Ip = WP-WL

L’indice de plasticité caractérise la largeur de la zone ou le sol étudié à un comportement


plastique.

Tableau Classification de l’argilité d’un sol selon l’indice de plasticité

 Indice de consistance :

Tableau Etat d’un sol en fonction de l’indice de consistance

b. Appareillages
- appareil de Cassagrande
-balance de 5 kg (précision 1g)
-une spatule
-mortier et pilon en porcelaine
-langue de chat

c. Méthodes

. Les limites d’Atterberg sont déterminées uniquement pour les éléments fins d’un sol
(fraction allant au tamis de 0,4 mm), car ce sont les seuls éléments sur lesquels l’eau réagit en
modifiant la consistance du sol. L’essai consiste à faire varier la teneur en eau de cette
fraction de sol et en observer sa consistance.

La limite de liquidité se détermine par le procédé suivant selon la norme NF P 94-051 :

 Après avoir prélevé et faire passer l’échantillon au tamis de 0,4 mm après


lavage ; on laisse l’échantillon séché à l’étuve pendant 24 heures. On malaxe
rigoureusement la totalité de l’échantillon afin de bien homogénéiser.
 L’échantillon est mis en place à la spatule de façon bien homogène avec une
épaisseur au centre de 15 à 20 mm et un pourtour sensiblement horizontal.
 Faire une rainure de l’axe de la coupelle, outil sensiblement perpendiculaire à
cette coupelle.

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

 Tourner la manivelle : 2 chocs par seconde. Observer le fond de la rainure, et


comparer le nombre de chocs. Arrêter lorsque la fermeture s’est produite sur 1
cm environ.
 Pour confirmer le nombre de chocs, il faut recommencer immédiatement
l’essai, si les deux essais successifs ne diffèrent pas plus d’un choc, on prélève
à l’aide d’une spatule deux échantillons de chaque côté des lèvres et on
détermine la teneur en eau.

La limite de liquidité est la teneur en eau correspondante à la fermeture à 25 coups

Pour déterminer la limite de plasticité :

 On prend une partie du mélange et on essaye de faire de petits rouleaux sur une
plaquette jusqu’à obtenir un diamètre de 3 mm
 Après on soulève le rouleau à 1 ou 2 cm au-dessus du plancher, quand il se fissure et
rompt. On prélève sur chaque morceau des échantillons pour déterminer la teneur en
eau qui sera la valeur de la limite de plasticité.

Il en vient l’indice de plasticité Ip=WL- WP

2. Essais de caractérisation mécanique


1.1 L’essai Proctor

L’essai consiste à compacter dans un moule normalisé, à l’aide d’une dame normalisée, selon
un processus bien défini, l’échantillon de sol à étudier et à mesurer sa teneur en eau et son
poids spécifique sec après compactage. Cet essai doit être répété plusieurs fois de suite sur des
échantillons portés à différentes teneurs en eau qui à chaque fois vont définir des points
permettant le traçage de la courbe.

a. Appareillages

Les matériels nécessaires pour le Proctor sont :

 Moule Proctor
 La dame dite dame Proctor normal est constituée d’un mouton cylindrique de 51mm
de diamètre.

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

 Une règle à araser constituée par une lame en acier dont les formes et les dimensions
doivent être conformées aux indications portées ci-dessous.
 Un tamis d’ouverture de mailles carrées de dimensions nominales 5 mm et 20 mm
 Les balances dont les portées maximales et minimales sont compatibles avec les
masses à peser et telles que les pesées soient effectuées avec une incertitude de 1/1000
de la valeur mesurée.
 Un appareil de séchage pour déterminer la teneur en eau des matériaux.

b. Méthodes

Les caractéristiques et procédures de compactage définissent deux types d’essai Proctor :


Proctor Normal et le Proctor Modifié. La différence entre ces deux essais est au niveau de
l’énergie de compactage mais la procédure reste identique du point de vue de détermination.

Sa détermination se fait par la norme NF P 96-093 qui se décrit par :

 Assembler moule et embase (moule Proctor, disque d’espacement, disque de papier


au fond du moule (démoulage)) puis peser moule+embase (soit P1) 5kg près ; adapter
la hausse.
 Introduire la première couche, et la compacter. Scarifier la surface compactée (liaison
avec la couche suivante). De même pour les couches suivantes.
 Après compactage de la dernière couche, enlever la hausse. Le sol compacté doit
dépasser le moule de 1 cm environ. Sinon, recommencer l’essai avec de nouvelles
quantités par couches.
 Araser soigneusement. Nettoyer le moule et peser (soit P2).
 Oter l’embase et prélever deux prises sur l’échantillon : une en haut du moule et
l’autre en bas.

Déterminer la teneur en eau de chacun de ces prises et en prendre la moyenne.

 D’où le premier point de la courbe, dont les coordonnées sont :

-abscisse : teneur en eau qu’on vient de déterminer

-ordonné : la masse volumique apparente sèche

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

1.2 L’essai CBR

L’essai CBR est un essai de comportement d’un sol soumis à un poinçonnement dans le but
d’évaluer un indice appelé CBR (Californian Bearing Ratio) ou Indice Portant Californien.

Méthodes

L’essai se réalise suivant la norme NF P 96-078

 Après avoir compacté le matériau dans les conditions de l’essai Proctor modifié, on
applique ensuite une charge voisine de ce que sera la charge de service. Après
immersion pendant 4 jours dans l’eau, on procède au poinçonnement par un piston
tout en mesurant les efforts et déplacements résultants.
 L’indice de portance ou CBR exprime en pourcentage le rapport entre les pressions
produisant dans le même temps un enfoncement donné dans le sol étudié d’une part et
dans un matériau type d’autre part

1.3 Essais de consolidation

C’est un essai très capital dans l’étude de sols. Le matériel utilisé pour le réaliser est
l’oedomètre de Terzaghi. Cet appareil permet d’évaluer l’amplitude des tassements ainsi que
leur évolution dans le temps.

Figure oedomètre de Terzaghi

L’essai se réalise comme suit :

 Placer l’échantillon dans un anneau rigide (anneau flottant) ne permettant


aucune déformation latérale
 De part et d’autre de l’échantillon, placer une pierre poreuse pour permettre
l’extrusion d’eau interstitielle
 Afin d’éviter l’évaporation d’eau interstitielle, on verse un peu d’eau à la
partie supérieure de l’échantillon pour maintenir l’humidité voulue
 L’application de la charge se fait par le piston à l’intermédiaire d’un dispositif
de chargement
 L’eau s’écoulant de l’échantillon est recueillie par la pipette
 Le comparateur, le dynamomètre permettant de mesurer la déformation ; la
charge appliquée et le temps écoulé.

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II. PRESENTATION DES RESULTATS DE QUELQUES ESSAIS


1. Analyse granulométrique

Les résultats de l’analyse granulométrique sont présentés en forme d’une courbe (figure 6) ;
avec en abscisse la dimension des particules en mm (échelle logarithmique) et en ordonné le
pourcentage passant (échelle arithmétique). Les données qui nous ont permis de tracer cette
courbe après tamisage est celui d’un sable argileux jaune avec grave roulée et sont présentées
par l’annexe 1.

Figure 5 : courbe granulométriques du sable argileux jaune avec mélange de grave roulée

2. Limites d’Atterberg

Les résultats de la limite d’Atterberg sont présentés en forme d’une courbe ; avec en abscisse
les nombres de la limite de liquidité et en ordonné les différentes teneurs en eau de cette
même limite. Dans la plupart des laboratoires l’interprétation de la limite d’Atterberg est
facilitée par l’usage de l’abaque de plasticité développée par Cassagrande.les données qui
nous ont permis de tracer cette courbe sont présentées par l’annexe 2.

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

3. L’essai Proctor

L’essai Proctor que nous avons réalisé a été effectué sur un échantillon de sable argileux
jaunâtre de 16 kg. Il s’effectue sur plusieurs essais successifs jusqu’à la chute. Les résultats de
cet essai sont présentés en forme d’une courbe (figure 8) avec en abscisse les différentes
teneurs en eau et en ordonné les densités sèches. Les données qui nous ont permis de tracer
cette courbe sont présentées par la figure en annexe 3.

Figure 6 : courbes d’essai Proctor

SECTION 2 : LES ESSAIS INSITU

Longtemps les essais in situ en géotechnique ont souffert d’un manque de crédibilité auprès
des élites scientifiques qui leur ont préférés les essais de laboratoire pour lesquels les
conditions d’essai sont parfaitement connues et le contrôle des mesures optimal. Bien que les
essais laboratoires soit importants pour la connaissance des caractéristiques du sol, elle ne
trace pas l’histoire géologique du sol. Les essais in situ consistent à exécuter des essais
permettant de connaitre la nature des formations géologiques en place et de déterminer leurs
caractéristiques physicomécaniques. Dans le cadre de cette session nous présenterons d’une
part les essais pressiométriques et d’autres part les essais au pénétromètre dynamique lourd.

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

I. LES ESSAIS AU PENETROMETRE DYNAMIQUE LOURD


1. Objectif de l’essai

L’essai au pénétromètre dynamique est un moyen simple, rapide et économique


d’investigation des sols in situ. Il permet :

- D’apprécier de façon qualitative la résistance des terrains traversés, et de prévoir la


réaction du sol à l’enfoncement de pieux.
- De déterminer l’épaisseur et la profondeur de différentes couches du sol
- D’effectuer des contrôles de compactage

2. Principe de l’essai

On enfonce dans le sol par battage, un train de tiges de faible diamètre muni à son extrémité
d’une pointe, et on mesure le nombre de coups N nécessaires pour obtenir un enfoncement
donné.

3. Domaine d’application
 Contrôle de remblais et compactage
 Appréciation de l’homogénéité d’un sol (position des couches dures)
 Pré-dimensionnement des fondations superficielles
 Essai rapide et à faible cout
 Possibilités de multiplier les points de sondages sur un terrain

4. Limites de l’essai
 Ne permet pas le calcul de valeur de tassement
 Ne donne qu’une approche de la capacité portante et doit être complète par des essais
pressiométriques
 Doit être interprété avec prudence (implique une sécurité dans le dimensionnement des
fondations)
 Pas de valeur de tassement (autrement que corrélation avec essai pressiométrique)
 Risque de refus rapide sur une couche dure laissant incertain le sol sous la fondation.

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

5. Réalisation d’un essai penetrométrique

L’essai est réalisé selon la norme NF P 94-115 :

 Peser ou mesurer l’ensemble des éléments du pénétromètre : masse du mouton, masse


de l’enclume+pointe+tige guide, masse d’une tige, section de la pointe, hauteur de
chute du mouton
 Mettre en place la pointe au pied de la 1ère tige et assembler l’enclume+tige
guide+mouton
 Enfoncer la pointe dans le sol
 Commencer l’essai (15 à 30 coups/mn) en comptant le nombre de coups nécessaires
pour enfoncer verticalement le train de tiges jusqu’à la première graduation (10 cm)
 Renseigner la fiche de sondage fournie
 Poursuivre l’essai jusqu’au refus en ajoutant les tiges nécessaires.
 Retirer l’ensemble du matériel du terrain : en cas d’extraction difficile, un dispositif
mécanique avec douille de serrage est disponible
 Récupérer sur un plan du site l’emplacement des sondages effectués : vous réaliserez
une implantation sommaire à l’aide d’un décamètre.
 Tracer la courbe Nd10=f(z) sur la feuille d’exploitation fournie
 Commentez les résultats fournis

II. LES ESSAIS PRESSIOMETRIQUES


1. Définition et objectif

L’essai pressiométrique est un essai de chargement in situ effectué au sein même du terrain
grâce à la réalisation préalable d’un forage. L’analyse des résultats permet d’obtenir, pour une
profondeur donnée, les caractéristiques mécaniques du sol et d’effectuer les calculs de
fondation. Trois caractéristiques du sol sont notamment déduites :

- Le module pressiométrique qui définit le comportement pseudo-élastique du sol


- La pression limite qui caractérise la résistance de rupture du sol
- La pression de fluage qui définit la limite entre le comportement pseudo-élastique et
l’état plastique.

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

2. Principe de l’essai

Dans un forage réalisé préalablement, dilater radialement dans le sol une sonde cylindrique.
Déterminer la relation entre la pression appliquée au sol et le volume de la sonde par
augmentation successive de pression. Les mesures sont effectuées pour chaque palier.

3. Domaines d’application
 Peut être réalisé dans tous les types de sols, saturés ou non
 Peut être réalisé dans les remblais
 Adaptable à tous les types de sols
 Seul essai qui sollicite le sol in situ des petites aux grandes déformations pour
permettre un véritable calcul de tassements.

4. Limites de l’essai
 Essai long à réaliser et ne pouvant pas être multiplié sur le site sans un cout
élevé
 Valeur de l’essai dépendant de la qualité du forage.

5. Réalisation du forage pour l’essai penétrométrique


1.1 Appareillage

Un pressiomètre comporte trois parties :

 Le contrôleur pression volume : CPV

Cet appareil placé en surface auprès du forage permet de dilater la sonde et de mesurer la
relation pression déformation correspondante. Dans un CPV on distingue une bouteille de gaz
sous pression et un mano-détecteur et un indicateur de volume permettant d’apprécier au
moins le cm 3

 La sonde

Elle comporte trois cellules : la cellule centrale, dite de mesure gonflée à l’eau et deux cellules
d’extrémité dites cellules garde gonflées au gaz. La cellule standard a un diamètre extérieur
de 5,7 cm et une longueur totale de 45 cm. La cellule de mesure a une longueur de 21 cm.

 Les tubulures de connexion

Rédigé par : HAMZA Page 30


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

Le CPV et la sonde sont réelles par deux tubes plastiques semi-rigides coaxiaux servant à
conduire l’eau et le gaz sous pression.

1.2 Réalisation du forage pour l’essai

Le forage désigne un trou exécuté dans le sol dans le but de réaliser des essais in situ
(pressiomètre, phicomètre, scissomètre) ou de poser des équipements (piézomètre,
tassomètre ; inclinomètre).

Il existe trois catégories de forages :

- Les sondages carottés (échantillon non remanié)


- Les sondages semi-destructifs (échantillon remanié)
- Les sondages destructifs (cuttings)

La méthode de forage dépend de la nature des formations géologiques, de L’hydrogéologie


ainsi que du but recherché (mesure, prélèvement, équipement).

La tenue des parois de forage est nécessaire pour permettre une foration correcte et la
réalisation de l’essai. Deux procédés sont utilisés : le tubage et la boue de forage

Le tubage consiste à protéger le trou par une colonne de tube lisse, la boue de forage est un
liquide visqueux qui exerce une pression sur la paroi de forage pour assurer, entre autre, une
fonction de soutènement.

Pour les essais pressiométriques, on utilise les sondages destructifs et les sondages non
destructifs

a. Les sondages destructifs

Ce mode de foration consiste à désagréger le sol par un outil adapté et à la remonter vers la
surface sous forme de débris appelé cuttings, à l’aide d’un fluide généralement injecté par le
train de la tige (eau, air, boue). Ils sont utilisés notamment pour les essais géotechniques, les
forages destructifs sont rapides, peu chers et faciles de mise en œuvre. Il existe trois grandes
techniques pour réaliser les forages destructifs :

 Forage destructif en roto percussion : la percussion fragmente le sol ou la roche sous


l’effet de chocs répétés. La rotation qui lui est associée permet de déplacer l’impact.
Les outils sont des taillants présentant des arêtes ou des boutons équipés de plaquettes
en carbure de tungstène. Ce mode de foration est adapté aux roches fragiles.

Rédigé par : HAMZA Page 31


LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

 Forage destructif en rotation simple (non utilisé en Normandie) : cette technique est
adaptée aux roches plastiques insensibles à la percussion. Les fragments de sol sont
arrachés grâce à un outil travaillant en rotation et présentant un angle de coupe positif.
 Forage destructif par écrasement rotatif : l’action des molettes munies des dents ou de
picots roulant ou glissant sur le sol permet de broyer ce dernier. De forme conique, les
molettes sont généralement aux nombres de trois : l’outil s’appelle alors tricône.

b. Les sondages semi-destructifs

Le terme semi-destructif est utilisé lorsque la nature des sols prélevés est identifiable sans
équivoque, mais leur remaniement est tel que seul des essais d’identification sont
envisageables. Ces sondages ne sont applicables qu’aux sols meubles du fait des modes de
creusement utilisés. Il existe plusieurs techniques pour réaliser des forages semi-destructifs
(tarières, puits à la pelle). Pour les essais pressiométriques on utilise dans des rares la tarière à
main et le plus souvent la tarière mécanique.

 La tarière à main : cette méthode est rudimentaire mais toujours utiles lorsque le site
est inaccessible à du matériel motorisé. Ce mode d’investigation est limité en
profondeur, surtout si le sol renferme des éléments grossiers.
 La tarière mécanique : elle est constituée d’une spire métallique enroulée autour d’une
tige, l’ame terminée par un outil d’attaque. L’enfoncement dans le sol se fait par
rotation, le forage se faisant par passes successives afin de recueillir les déblais
retenues par les spires. La profondeur d’investigation des sondages à la tarière
mécanique est extrêmement variable puisqu’elle dépend des outils utilisés, de la
puissance de la machine et surtout de la nature des sols traversés.

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CHAPITRE 4 : ANALYSES ET SUGGESTIONS

I. ANALYSE

Lors de stage nous avons apprécié plusieurs éléments du laboratoire pour les raisons
suivantes :

 La discipline : il s‘agit du respect de la hiérarchie.


 Le laboratoire produit de très bons résultats et présente une renommée
nationale grâce à sa vigueur et à son dynamisme dans l’exécution des travaux.
 Le grand intérêt accordé aux étudiants pour leur formation.

Cependant malgré ces appréciations nous relevons quelques insuffisances :

 L’absence des explications sur l’interprétation des résultats aux stagiaires


 L’absence de planning pour les travaux des stagiaires
 L’absence de soutien financier pour encourager les stagiaires dans les travaux ardents
effectués au chantier.
 Absence de soins médicaux pour les accidents de travail.

II. SUGGESTIONS

Pour remédier à ces quelques insuffisances, je suggère que :

 Fournir des explications détaillées sur l’interprétation des résultats


 Soutenir financièrement les stagiaires pour qu’ils puissent effectuer le stage
dans des bonnes conditions
 Elaborer un planning d’organisation des travaux des stagiaires.
 Mettre à la disposition des stagiaires des soins médicaux pour les accidents
subvenus au travail.

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CONCLUSION GENERALE

Il a été constaté que lors des travaux de réalisation des ouvrages en génie civil et en
mine, on utilise les matériaux disponibles du site. La qualité de ces derniers joue un rôle
important dans ces travaux, il est donc fondamental de bien connaitre les propriétés des sols
dans lesquels les projets se développent ainsi que les ressources en matériaux qui sont utilisés.
Les propriétés et les caractéristiques des sols sont déterminées par des méthodes et
appareillages appropriés en passant par des essais de laboratoire et des essais in situ. Ceux-ci
nous ont permis de faire l’identification et la classification des sols, de donner la résistance et
la rupture du sol ainsi que la caractérisation mécanique.

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BIBLIOGRAPHIE

Rapport

 M. CALLAUD, Mécanique des sols et des roches, Tome 1, 2003

 Mahamadou Idrissa, université d’Artois, Recherche des corrélations entre essais au


pressiomètre et au pénétromètre dynamique du type B, Rapport de master 2
professionnel génie civil option hydrosol, 2008

 Mlle O. BARCA, Méthodologie d’une étude géotechnique, séminaire «Essais


Géotechnique », CGS les 19,2O et 21 mars 2012

 Jacques Monnet, Essai in situ en géotechnique, ISTE éditions.

COURS

 Dr Arnaud Kouske(2020), Cours de mécanique de sol et des roches, cours non publié,
IUT-DOUALA

 Travaux pratiques de géotechniques, IUT ST PIERRE, Département Génie civil,


2006-2007

SITES INTERNET

 https://www.africmemoire.com (14 juillet 2021)

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ANNEXES

Annexe 1 : présentation d’un tableau d’analyse granulométrique

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Annexe 2 : présentation des tableaux de limite de plasticité et de liquidité

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Annexe 3 : présentation du tableau de l’essai Proctor

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TABLE DES MATIERS

DEDICACE i
REMERCIEMENT ii
RESUME iii
ABSTRACT iv
SOMMAIRE v
LISTE DES TABLEAUX vi
LISTE DES FIGURES vii
INTRODUCTION 1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DEROULEMENT DU STAGE
2
SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE 2
I. HISTORIQUE DE SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A 2
1. Création 2
2. Mission 2
3. Objectif 2
II. FORME JURIDIQUE DE SOIL AND WATER INVESTIGATION S .A 3
III. ENVIRONNEMENT DE SOIL AND WATER INVESTIGATION S.A 3
1. Evolution matérielle 3
2. Evolution humaine 3
IV. SITUATION GEOGRAPHIQUE 3
V. ORGANISATION STRUCTURELLE, ACTIVITES ET MOYENS DEPLOYES 4
1. Organisation structurelle 4
a. Définition 4
b. La structure interne 4
2. Organigramme de soil and water investigation s.a 4
3. Fiche d’identification 5
4. Moyens déployés 5
5. Secteurs d’activités 6

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SECTION 2 : DEROULEMENT DU STAGE 7


I. PRESENTATION DES SERVICES PARCOURUS ET DIFFICULTES
RENCONTREES 7
1. Présentation des services parcourus : 7
2. DIFFICULTES RENCONTREES : 7
II. LES DIFFERENTES TACHES EFFECTUEES 7
1. Prélèvement des éprouvettes de béton 7
2. Réalisation du slump-test 8
3. Réalisations des écrasements de béton après 28 jours d’immersion dans l’eau 9
4. Détermination du poids spécifique 10
5. Détermination de la densité apparente 10
CHAPITRE 2 : GENERALITES SUR L’ETUDE ET PRELEVEMENT DU SOL 11
I. LES ELEMENTS CONSTITUTIFS ET CLASSIFICATIONS DES SOLS 11
1. Eléments constitutifs d’un sol 11
2. Classification des sols 12
a. Classification par la taille des grains solides d’un sol 12
b. Classification par le comportement des sols 13
3. La perméabilité 13
II. Les paramètres caractérisant les constituants d’un sol 14
1. Les propriétés mécaniques d’un sol 14
1.1. Consolidation des sols 14
a. Phénomène de consolidation 14
b. Facteurs qui affectent la consolidation 14
c. Consolidation au laboratoire 14
1.2 Résistance au cisaillement de sols pulvérulents 15
2. Les propriétés physiques des sols 15
a. La structure du sol 15
b. Texture du sol 15
c. La couleur 15
d. La consistance 15
e. La porosité 16
f. La densité 16
g. Le flux d’eau 16
III. PRELEVEMENT DES ECHANTILLONS DE SOLS 16

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

1. But du prélèvement des échantillons de sol 16


2. Méthodes d’échantillonnages ou prélèvement du sol 16
CHAPITRE 3 : LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE
SOLS ET LES ESSAIS INSITU. 18
SECTION 1 : LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL
18
I. LES APPAREILLAGES ET LES METHODES DES DIFFERENTS ESSAIS 18
1. Essais d’identification et de classification 18
1.1 Analyse granulométrique 18
a. Appareillage 19
b. Méthode 19
1.2 Détermination de la teneur en eau d’un sol 20
1.3 Limites d’Atterberg 21
a. Indice de plasticité et indice de consistance 22
b. Appareillages 22
c. Méthodes 22
2. Essais de caractérisation mécanique 23
1.1 L’essai Proctor 23
a. Appareillages 23
b. Méthodes 24
1.2 L’essai CBR 25
1.3 Essais de consolidation 25
II. PRESENTATION DES RESULTATS DE QUELQUES ESSAIS 26
1. Analyse granulométrique 26
2. Limites d’Atterberg 26
3. L’essai Proctor 27
SECTION 2 : LES ESSAIS INSITU 27
I. LES ESSAIS AU PENETROMETRE DYNAMIQUE LOURD 28
1. Objectif de l’essai 28
2. Principe de l’essai 28
3. Domaine d’application 28
4. Limites de l’essai 28
5. Réalisation d’un essai penetrométrique 29
II. LES ESSAIS PRESSIOMETRIQUES 29

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LES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR LES ECHANTILLONS DE SOL ET LES ESSAIS INSITU

1. Définition et objectif 29
2. Principe de l’essai 30
3. Domaines d’application 30
4. Limites de l’essai 30
5. Réalisation du forage pour l’essai penétrométrique 30
1.1 Appareillage 30
1.2 Réalisation du forage pour l’essai 31
a. Les sondages destructifs 31
b. Les sondages semi-destructifs 32
CHAPITRE 4 : ANALYSES ET SUGGESTIONS 33
I. ANALYSE 33
II. SUGGESTIONS 33
CONCLUSION GENERALE 34
BIBLIOGRAPHIE 34
ANNEXES 34

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