YAO Kouadio
YAO Kouadio
YAO Kouadio
MASTER
SPECIALITE : EAU ET ASSAINISSEMENT
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Promotion [2020/2021]
ETUDE D’AVANT-PROJET DETAILLE (APD) DES TRAVAUX D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE LOCALITE DE NAMBINGUE (SOUS-
PREFECTURE OUANGOLODOUGOU, EN COTE D’IVOIRE)
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Je rends Grâce à Dieu de m’avoir permis de mener à bien mon cursus scolaire et en particulier
ce mémoire de fin d’étude de master. Je voudrais ici remercier toutes ces personnes formidables
qui ont participé de près ou de loin à l’aboutissement de ce travail. Nous voudrions témoigner nos
sincères remerciements à :
RESUME
À l’instar de nombreux villages de la région du Nord de la cote d’Ivoire, le village de
Nambingué rencontre de graves difficultés d’accès à une eau de qualité. À l’état actuel, le village
ne dispose que trois (03) PMH pour son approvisionnement en eau potable pour une population
estimée à 5 708 habitants. Cette situation oblige les ménages à s’approvisionner vers d’autres
sources de qualité douteuse (puits traditionnel) à l’origine des maladies hydriques. C’est dans cette
optique que le projet PRAHMU initié par l’UEMOA a vu le jour dans le village de Nambingué.
L’objectif du projet est de réaliser un réseau d’AEP afin d’offrir aux habitants de ce village une
eau de qualité pour l’horizon 2032. Le réseau prévu sera de type ramifié alimenté au moyen d’un
(01) forage avec une source d’énergie hybride (énergie thermique couplée au réseau collectif
d’électricité). Le débit d’exploitation du forage est de 30 m3/h et les besoins journaliers en eau de
la population à l’horizon du projet (2032) s’élèvent à hauteur de 287 m3/j. Le forage sera équipé
d’une pompe de type GRUNDFOSS (Q = 32 m3/h et HMT= 78 m). La longueur totale du réseau
d’eau à réaliser est de 5 475 ml avec des diamètres compris entre 50 mm et 200 mm. Les conduites
du réseau seront en PVC avec une pression nominale de 10 bars (PN10) pour la distribution et
16 bars le refoulement (PN16). La pression de service admissible aux bornes fontaines est de 5
mCE et de 10 mCE pour les branchements privés. À l’horizon du projet, il est prévu un taux de
couverture de 85% pour les bornes fontaines et 15% pour les branchements privés. La
consommation spécifique des bornes fontaines est fixée à 25 l/J/hbts avec un temps de
fonctionnement de 12 h/j et de 50 l/J/hbts pour les branchements privés. Le stockage d’eau se fera
au moyen d’un réservoir en béton armé d’une capacité de 100 m3 surélevé de 8 m au-dessus du
TN. La desserte en eau se fera à partir de six (06) bornes fontaines reparties dans le village avec
des branchements privés par endroits. Le cout total du projet s’élève à hauteur de 255 412 652
FCFA TTC et le cout de revient du mètre cube d’eau sera de 375 FCFA.
Mots clés :
1- Adduction en Eau Potable
2- Bornes fontaines
3- Dimensionnement
4- Energies hybrides
5- Nambingué
ABSTRACT
Like many villages in the northern region of the Ivory Coast, the village of Nambingué faces
serious difficulties in accessing quality water. At present, the village has only three (03) PMH for
its drinking water supply for an estimated population of 5,708 inhabitants. This situation forces
households to obtain supplies from other sources of questionable quality (traditional wells) which
cause water-borne diseases. It is with this in mind that the PRAHMU project initiated by UEMOA
was born in the village of Nambingué. The objective of the project is to create a water supply
network in order to provide the inhabitants of this village with quality water by 2032. The planned
network will be of the branched type supplied by means of a (01) borehole with a hybrid energy
source (thermal energy coupled to the collective electricity network). The operating flow rate of
the borehole is 30 m3 / h and the daily water needs of the population by the project horizon (2032)
amount to 287 m3 / d. The borehole will be equipped with a GRUNDFOSS type pump (Q = 32
m3 / h and HMT = 78 m). The total length of the water network to be produced is 5475 ml with
diameters between 50 mm and 200 mm. The network pipes will be in PVC with a nominal
pressure of 10 bars (PN10) for distribution and 16 bars for delivery (PN16). The admissible
operating pressure at the standpipes is 5 mCE and 10 mCE for private connections. Over the
project horizon, a coverage rate of 85% for standpipes and 15% for private connections is planned.
The specific consumption of standpipes is set at 25 l / d / hbts with an operating time of 12 h / d
and 50 l / d / hbts for private connections. The water will be stored by means of a reinforced
concrete tank with a capacity of 100 m3 raised 8 m above the TN. The water supply will be made
from six (06) standpipes distributed in the village with private connections in places. The total cost
of the project amounts to 255.412.652 FCFA including tax and the cost per cubic meter of water
will be 375 FCFA.
Keywords:
1- Drinking water supply
2- Fountains
3- Sizing
4- Hybrid energies
5- Nambingué
SIGLES ET ABREVIATIONS
SOMMAIRE
DEDICACE .......................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS ....................................................................................................................... ii
RESUME ........................................................................................................................................ iii
ABSTRACT ....................................................................................................................................iv
SIGLES ET ABREVIATIONS ........................................................................................................ v
LISTE DES SYMBOLES ET NOTATIONS .................................................................................vi
LISTE DES TABLEAUX ...............................................................................................................ix
LISTE DES FIGURES ..................................................................................................................... x
FICHE TECHNIQUE DU PROJET ...............................................................................................xi
INTRODUCTION ............................................................................................................................ 1
I. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCEUIL ET DE LA ZONE D’ETUDE ............. 2
I.1. Présentation de la structure d’accueil ..................................................................................... 2
I.2. Présentation de la zone d’étude .............................................................................................. 3
II. PRESENTATION DU PROJET ................................................................................................. 7
II.1. Contexte et justification ........................................................................................................ 7
II.2. Objectifs de l’étude et résultats attendus .............................................................................. 8
II.3. Diagnostic du système actuel d’approvisionnement en eau du village de Nambingué ........ 8
II.4. Données de base .................................................................................................................... 9
II.5. Critères de dimensionnement .............................................................................................. 13
III. METHODOLOGIE DE CONCEPTION ................................................................................. 14
III.1. La recherche documentaire ................................................................................................ 15
III.2. La visite de terrain et collecte de données ......................................................................... 15
III.3. Le traitement de données et la rédaction de rapport .......................................................... 16
IV. ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ............................................................................. 17
IV.1. Solution proposée .............................................................................................................. 17
IV.2. Evaluation des besoins en eau de la population ................................................................ 17
IV.3. Capacité de production journalière .................................................................................... 20
IV.4. Dimensionnement du réseau de distribution et d’adduction ............................................. 20
IV.5. La source d’énergie ........................................................................................................... 44
IV.6. Système de traitement de l’eau de consommation ............................................................ 50
INTRODUCTION
L’eau constitue un bien considéré à l’instar de l’air, comme essentiel à la vie humaine. L’accès
à cette ressource pose encore d’énormes difficultés dans plusieurs régions du monde plus
précisément les pays en voie de développement. En effet, selon un rapport de l’OMS (2015), en
Afrique subsaharienne, 319 millions de personnes n’ont pas accès à une eau potable. Cette situation
est d’autant plus grave dans les zones rurales dont la plupart des ménages ont recours aux méthodes
traditionnelles pour leur approvisionnement en eau de consommation compte tenu de la quasi
inexistence d’ouvrages modernes.
En côte d’Ivoire, Le secteur de l’eau potable connait encore d’énormes difficultés malgré
les efforts consentis par l’Etat et ses partenaires (ONG, services de coopération, etc…). Cette
situation est à l’origine de plusieurs maladies hydriques telles que : choléra, la dysenterie, la fièvre
typhoïde, les hépatites A et E (Dongo, 2008) du fait de l’insuffisance d’infrastructures modernes
pour l’approvisionnement en eau potable et demeurent l’une des principales causes de mortalité
des enfants dans certaines localités du pays. Face à cette problématique, pour améliorer les
conditions de vie des populations, l’Etat a initié la politique sociale de l’eau potable afin de
garantir l’accès à une eau salubre à la population (ODD n°6). Ce qui a permis une amélioration
importante du taux de desserte en eau au niveau national passant de 64,8% en 2008 à 81% en 2017
(avec 94% en milieu urbain et 69% en milieu rural). Au niveau international et régionale, plusieurs
institutions dont l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) apportent leur
contribution par le biais de sa commission aux pays membres dont la cote d’ivoire à travers
plusieurs projets initiés (PRAHMU) par la réalisation d’infrastructure d’approvisionnement en Eau
Potable (AEP) dans l’intérêt de contribuer à l’amélioration des conditions de vies des populations
de l’Union. Ainsi, La présente étude s’inscrit dans ce cadre dont le bureau d’études BANI
Ingénieur- Conseils est en charge de mener les études technico-économiques pour la réalisation de
ce réseau. C’est dans cette optique que le thème suivant nous a été attribué « Etude d’avant-projet
détaillé (APD) des travaux d’alimentation en eau potable de la localité de Nambingué (sous-
préfecture de OUANGOLODOUGOU, en Côte d’Ivoire) ». Le présent rapport s’articulera autour
de trois parties.
Nous présenterons d’abord la zone d’étude, ensuite la méthodologie adoptée et terminerons par les
résultats et discussions.
Situé en côte d’ivoire précisément à Abidjan, le bureau d’études BANI Ingénieur-Conseil, a été
créé le 09 février 2010 par Monsieur KOUAKOU Jean-Jacques Dewellet, Ingénieur du Génie
Rural, diplômé de la prestigieuse Ecole Inter Etats d’Ingénieurs de l’Equipement Rural (EIER) de
Ouagadougou, au Burkina Faso. Il intervient au profit des opérateurs privés et publics du pays pour
des études techniques, des expertises, conseils et contrôle des travaux d’exécution. Compétitif et
compétent, BANI regorge en son sein des experts hautement qualifiés qui ont fait leurs preuves sur
le plan national et international.
Aussi, il faut noter que le bureau d’études BANI Ingénieur-Conseil est certifié ISO 9001 2015
et agrée par la Chambre Nationale des Ingénieurs Conseils et Experts de Génie Civil (CHA.N.I. E)
de Cote d’Ivoire depuis Mai 2014.
▪ Hydraulique agricole ;
▪ Hydraulique urbaine et villageoise ;
▪ Aménagement et développement rural ;
▪ Assainissement et topographie ;
▪ Infrastructure routière et ouvrages d’arts ;
▪ Bâtiment et assistance technique ;
▪ Suivi et évaluation ;
▪ Formation.
Il faut noter que le village de Nambingué est divisé en deux parties par la route bitumée, dont la
partie sud où se concentre la majorité des constructions et la partie nord qui est une zone
d’extension avec quelques maisons en construction.
De par sa situation géographique, le village de Nambingué se trouve sous l’influence d’un climat
tropical de type soudanais. La pluviométrie annuelle dans cette zone varie entre 1000 mm et 1400
mm selon les années. Elle est sous l’influence du mouvement saisonnier venant du Sahara
(Harmattan), sèche et chaude de décembre à février qui abaisse la température entre 15°C et 38° C
avec des pics de chaleur qui s’observent dans les mois de février à avril (38 °C).
En ce qui concerne le relief, à l’image d’une majeure partie de la région, le relief est peu
accidenté avec des plaines et des plateaux qui culminent à plus de 500 m d’altitude : mont Gorowi
(S/P Bilimono) 640 m d’altitude, mont Badiakourou (Ouangolodougou) 401 m d’altitude et les
chaînes de Sononi (S/P Diawala) et Ouamélhoro (S/P Toumoukoro).
I.2.2.b. Géologie
La région du Tchologo fait partie du domaine de socle qui représente 97 % du territoire Ivoirien
(Biémi, 1992). Les entités géologiques rencontrées dans cette région sont essentiellement
composées de roches magmatiques et métamorphiques.
Les deux principaux cours d’eau qui traversent la commune sont le Bandama qui sert de limite
avec la commune de Sinématiali et la Comoé dont l’affluant est la Léraba qui prend sa source au
Burkina Faso puis sert également de frontière naturelle entre les deux pays.
À ces cours d’eau, s’ajoute de nombreuses retenues d’eau agro-pastorales disséminées à travers les
Sous-préfectures.
- Les terrains à perméabilité primaire par porosité, qui sont des terrains meubles, peu ou non
consolidés, renfermant des nappes continues superficielles ou profonde, libre ou captive ;
- Les terrains à perméabilité secondaire par fissuration, qui sont des roches imperméables
constituées de grés moyens à grossiers, contenant de l’eau grâce à leur fissuration et aux
conditions hydrogéologiques ambiantes ; les nappes sont discontinues et parfois difficiles
à mettre en évidence.
L’histoire retient que le village de Nambingué a été créé par l’ancêtre Ambéhi venu de Niellé à la
suite d’une crise pour s’installer sur ce site.
Pour ce qui est de l’organisation sociale, la cellule familiale est la base de la société et repose sur
la notion de famille élargie qui comprend des individus descendant d’un ancêtre commun. On y
trouve les conjoints, les enfants, les grands parents, les oncles et tantes, les neveux et nièces, les
cousins et cousines. Deux systèmes matrimoniaux parallèles existent dans ce groupe : le
patrilignage et le matrilignage.
Les populations rurales de la région s’adonnent, pour l’essentiel, à l’agriculture et/ou à l’élevage.
L’économie du village est dominée par l’agriculture (productions végétales et animales) qui
procure l’essentiel des revenus, assure des emplois et des besoins de consommation des
populations. Cette agriculture est de type familial où la production agricole repose sur la main-
d’œuvre familiale. La région constitue une importante zone productrice de légumes, de riz et maïs,
s’agissant des cultures vivrières. Elles cultivent également l’arachide, du mil, du sorgho, de la
patate douce du niébé et du fonio.
Les productions industrielles sont dominées par le coton, l’anacarde et la canne à sucre. Les
producteurs de coton et d’anacarde sont regroupés en Union des producteurs de coton et d’anacarde
de la région du Tchologo (UPROCAT) répartis en plusieurs coopératives agricoles.
L’élevage est tourné vers les bovins, caprins, porcins, ovins, volaille et intègre la pisciculture et
l’apiculture. Les infrastructures du village se composent essentiellement de marché, deux écoles et
un centre de santé.
C’est le cas du village de Nambingué dont la population rencontre d’énormes difficultés pour
satisfaire leur besoin en eau compte tenu du manque d’infrastructure.
La conséquence directe d’une telle disparité impact les activités socio-économiques des
populations et leur déplacement vers des zones plus confortables, c’est-à-dire au sud du pays.
Pour faire face à cette situation, La commission de l’Union Economique Et Monétaire Ouest
Africaine (UEMOA) a initié en 2006 un programme d’Hydraulique villageoise qui a consisté à la
réalisation de 3 150 forages dans sa phase pilote pour l’alimentation en eau potable des populations
de l’Union. La présente phase, débutée en 2018 fait suite à la recommandation de poursuivre le
programme en prenant en compte d’autres usages de l’eau. D’où le nom de Programme Régional
d’Aménagement Hydraulique Multi-usages (PRAHMU) dont bénéficie le village de Nambingué.
La mise en œuvre de ce projet contribuera à l’amélioration des conditions de vies des populations
à travers la dotation en infrastructure moderne d’approvisionnement en eau.
❖ Faire un état des lieux du système d’approvisionnement en Eau Potable actuel dans le
village de Nambingué ;
❖ Réaliser une étude technique de faisabilité de la réalisation d’un réseau AEP dans le village
de Nambingué avec les différents plans des ouvrages à réaliser ;
❖ Proposer un système de gestion efficaces et faire une estimation du coût global du projet et
le prix du m3 d’eau ;
❖ Evaluer l’impact environnemental et social du projet ;
Actuellement le village ne dispose que de trois (03) PMH fonctionnelles pour l’approvisionnement
en eau de consommation suite à plusieurs pannes occasionnées par une sur exploitation et un
manque d’entretien. En plus de leur nombre réduit, ces forages présentent de faible débit. Cette
situation aggrave les pénuries d’eau dans le village surtout en période de sécheresse (janvier – mai)
et pousse les ménages à s’approvisionner vers d’autres sources de qualité douteuse qui leur expose
aux maladies d’origine hydrique.
Les figures 3 et 4 font état des lieux des points d’eau existants et de l’approvisionnement en eau du
village de Nambingué.
Pour réduire le taux d’échec lors de la phase d’exécution de forage, des études hydrogéologiques
et géophysiques ont été réalisées afin d’identifier les zones favorables à l’obtention d’eau
souterraine. A l’issue de ces études et des essais de pompage effectués après foration, le forage
réalisé a été déclaré positif (Selon DAO, débit ≥ 10 m3/h, conformément aux TDR) avec un débit
d’exploitation estimé à 30 m3/h. les caractéristiques de l’ouvrage de captage sont consignées dans
le tableau 1.
Dans l’intérêt de s’assurer de la qualité de l’eau à fournir aux ménages après réalisation du forage,
des prélèvements ont été effectués pour l’analyse des paramètres physico-chimiques et
bactériologiques de l’eau. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau 2.
Observation : Les résultats obtenus après analyse révèlent que l’eau est chimiquement
consommable mais présente des paramètres tels que le pH, la température et la conductivité
supérieurs aux valeurs guides de l’OMS.
Cette valeur de température pourrait s’expliquer par l’heure à laquelle s’est effectuée le
prélèvement (14 h). Par contre, les valeurs de pH et de conductivité, peuvent être à l’origine de la
nature de la structure géologique de la roche aquifère ou par dissolution, précipitation et des
échanges de base ionique entre l’eau et l’aquifère capable d’influer sur la minéralisation des eaux
souterraines (Amadou, 2014) . Autrement, la composition minéralogique de l’aquifère (roches
magmatiques et métamorphiques) ou due à une intrusion de solution saline (Chlorures, sulfates,
carbonates) qui sédimentent dans la nappe d’eau généré par les activités entropiques (pollution
diffusion). Cette conductivité peut être réduite par les par le phénomène de dilution lors des épisodes
pluvieux (blé, 2014).
La population à l’horizon du projet a été déterminée sur la base des données collectées durant la
phase de recherche documentaire (la démographie et le taux d’accroissement) à l’aide de la
formule géométrique suivante :
P=P0*(1+T)n
Avec :
❖ Le taux de desserte au niveau des BP est fixé à 15% et de 85% pour les bornes fontaines.
Ces taux ont été fixés sur la base des enquêtes de terrains réalisées. Selon les observations
effectuées durant la phase de visite de terrain, il ressort que le village ne dispose d’aucun
branchement privé et l’approvisionnement en eau se fait au moyen des PMH et puits. Ce
qui pourrait traduire un taux d’adhésion très élevé des populations aux bornes fontaines dès
la mise en exploitation de l’ouvrage et diminué progressivement au profit des BP pour la
recherche de confort et d’autonomie pour certain. Aussi, Cela se justifie par le fait que
plusieurs ménages ont manifestés le désir de se connecter aux branchements privés lors de
la phase d’enquêtes terrains ;
❖ Les consommations spécifiques sont fixées respectivement à 25 l/j /hbt pour les BF et 50
l/J/hbt pour les branchements privés conformément aux TDR. Ces valeurs ont été
confrontées aux données de terrains suite aux enquêtes réalisées avec une consommation
moyenne journalière de 22 l/j/hbt. Aussi, Ces valeurs retenues ont également fait l’objet de
validation par l’office nationale de l’eau potable (ONEP) à l’issu de la phase de présentation
du canevas de rapport et autres paramètres relatifs au dimensionnement du système ;
❖ La demande en eau sociale a été estimée uniquement pour le centre de santé pour tenir
compte du problème de gestion. Cette demande est évaluée sur la base du nombre de lits
dont dispose ce dernier. A l’état actuel, le centre de santé du village est doté de 6 lits et est
prévu un total de 10 lits à l’horizon du projet. Pour un centre de santé, les besoins en eau
sont estimés à 200 litres/jour/lit (ZOUNGRANA, 2003). Cela se justifie par le fait que le
centre de santé est peu équipé en infrastructure et cette quantité servira juste aux besoins
vitaux. Les bornes fontaines seront installées à proximité du marché et des écoles pour
faciliter leur alimentation en eau potable.
❖ Les besoins en eau pour la chapèle n’ont pas été pris en compte et se feront au moyen des
puits traditionnels existants dans le village ;
❖ Un coefficient de pointe journalier Cpj de 1.2 a été adopté pour tenir compte de la variation
hebdomadaire des consommations. Cela se justifie par le fait que la localité du projet est
située dans une zone facilement influencée par les variations cycliques de la ressource en
eau ces dernières années. ;
❖ Un coefficient de pointe horaire de 3 a été considéré sur la base de la taille de la population
(5 708 < 10000 hbts) pour tenir compte des variations de consommation au cours de la
journée (Jérôme, 2020);
❖ Les pertes en eau sur l’ensemble du réseau sont évaluées à 5% compte tenu de la taille du
réseau ;
❖ Le temps de fonctionnement des fontaines est fixé à 12h/j ;
❖ Le débit d’exploitation du forage est de 30𝒎𝟑 /h avec un temps de pompage de 10 h/j ;
❖ La capacité d’un château d’eau est estimée à 30% de la consommation journalière de
pointe ;
❖ Vitesse d’écoulement dans les conduites 0.3m/s <V<1.5m/s.
La première phase de la visite de terrain avait pour principale objectif de faire une reconnaissance
générale de la zone d’étude suivie d’une prise de contact avec les autorités locales et structures
techniques décentralisées ainsi qu’un état des lieux des infrastructures en eaux existantes du village.
Le diagnostic du système d’approvisionnement a été effectué tout en parcourant les différents
points d’eau du village afin d’apprécier le niveau de service et l’influence autour des ouvrages
existants. A cette séance, une évaluation de la consommation moyenne journalière a été effectuée
en parcourant un certain nombre de ménages les interrogeant sur les principales sources
d’approvisionnement en eau utilisé, les outils utilisés pour leur approvisionnement en eau, la
fréquence d’approvisionnement et une estimation de la distance par rapport au point d’eau.
Cette visite a également permis de confronter les données de la recherche documentaire à celles du
terrain et de recueillir les informations auprès des ménages sur le service en eau, leur avis et attente
vis-à-vis du projet.
Cette première phase de visite de terrain a été effectuée en présence de l’ensemble des parties
prenantes du projet (sous-préfet de Ouangolodougou, représentants de l’ONEP, les représentants
du ministère des eaux et forêts, du Consultant et des bénéficiaires).
Phase II
La seconde phase de la visite à consister au positionnement des bornes fontaines et aux levés
topographiques des emplacements des ouvrages (château d’eau, forage, conduites) à réaliser en
tenant compte des aménagements (Zones sacrées) et des infrastructures socioéconomiques
existantes. Spécifiquement, il s’agit :
➢ Lever les axes du réseau et tous les points particuliers du réseau (BF, château d’eau, local
de traitement et magasin de stockage) ;
➢ Les propriétés privées et les lieux dits sacrés (cimetière, lieux de cultes etc.) ;
➢ La source d’eau (la position du forage).
A cette phase, les principaux outils utilisés pour la collecte des données sont essentiellement :
Le traitement des données collectées s’est fait à l’aide des outils tels que :
τ : pourcentage des populations utilisant les bornes fontaines, les branchements privés.
▪ Consommations domestiques CD
CD = CBF + CBP
▪ Consommations annexes CA
Se résume à la consommation du centre de santé.
Cmj = CD + CA
𝑪𝒎𝒋
Prodm = 𝑹
Avec :
Prodm : demande moyenne journalière (m3/j)
Pj = Qexp × T
Pj = 30 m3/h × 10 h
Pj = 300 m3
✓ Les vitesses d’écoulement dans les canalisations de distribution doivent respecter les
conditions de vitesses minimale et maximale.
Le choix du type de réseau de distribution a été fait entre le réseau maillé et le réseau ramifié. Dans
notre cas d’étude, le réseau est de type ramifié compte tenu de la taille de la population, du niveau
de vie (zone rurale), de son moindre coût et de sa facilité d’entretien. La distribution se fera de
façon gravitaire à partir d’un réservoir qui domine hydrauliquement tout le réseau. La pression de
service est atteinte ou dépassée sur l’ensemble des zones sans l’intervention d’une machine
élévatoire.
Le tracé du réseau de distribution est fait en tenant compte de la topographie du terrain, des
aménagements et des infrastructures existantes tout en créant des pentes minimales favorable à
l’écoulement de l’eau, d’éviter des conduites trop longues et de réduire le nombre de changements
de direction des conduites qui sont à l’origine de l’augmentation des pertes de charges.
Une borne fontaine est un ouvrage permettant le prélèvement de l’eau nécessaire à la boisson, la
préparation, la cuisson des aliments ou tout autre usage domestique. Elle est raccordée au réseau
de distribution d’eau potable et implanté dans un domaine public.
✓ Le nombre d’habitants ;
✓ La distance maximum entre la borne fontaine et l’usager (500m entre deux BF selon
ONEP) :
✓ Le temps d’attente.
En général l’application d’un seul critère suffit pour déterminer l’implantation des bornes
fontaines.
Le nombre théorique de bornes fontaines à réaliser à l’échéance du projet est donné par la formule
suivante :
Dans le cadre de ce projet, l’implantation des BF a été faite en parfaite accord avec les représentants
locaux du village de sorte à couvrir l’ensemble du village en respectant une distance maximale de
500 m entre deux bornes fontaines (distance recommandée par l’ONEP). Soit un rayon maximal
de couverture de 250 m par borne fontaine.
Ainsi, un total de six (06) bornes fontaines ont été implantées et les résultats de terrain obtenus sont
consignés dans le tableau 6.
Ces différentes bornes fontaines seront construites sous un hangar en tôle sur une aire de dallage
conformément aux TDR. Une goulotte permettant de collecter les eaux de ruissellement et de les
rejeter dans un puits d’infiltration. Chaque BF sera équipée d’un compteur d’eau afin de permettre
le comptage de l’eau qui sera distribuée et équipée de deux (02) robinets. Le plan type des bornes
fontaines est présenté en annexe 07.
𝐂𝐬 ×𝟓𝟎𝟎
QBF =
𝟑𝟔𝟎𝟎 ×𝐓𝐁𝐅
25×500
QBF = 3600 ×12
Etant donné que la BF est équipée de robinets, alors le débit d’une borne fontaine est celui
qu’impose le robinet. Le débit standard des robinets des points d’eau est de 0.5 l/s. Pour plus de
sécurité et de fluidité au niveau des points de desserte, nous opterons des bornes fontaines équipées
de deux (02) robinets de 0.5 l/s. ainsi chaque borne fontaine doit fournir un débit de 1 l/s, soit 3,6
m3/h par borne fontaine qui sera utilisé pour le dimensionnement.
QBF Total = 06 ∗ 1
Dans le cas de cette étude, l’évaluation de ces différents débits s’est faite sur la base des hypothèses
suivantes :
Le tableau 7 présent les débits ponctuels prélevés aux différents nœuds du réseau.
Zone d’extension
2,04
Total
8,18
Service en route
❖ Débit total de soutirage
Le débit total de soutirage est la somme des débits en route sur tout le long du réseau de distribution
à partir du premier nœud.
Ce débit a été déterminé à partie de la formule suivante :
𝟖𝟔𝟏𝟎𝟎𝟎
𝑸𝒔𝒐𝒖𝒕𝒊𝒓𝒂𝒈𝒆 = 𝟏𝟐∗𝟑𝟔𝟎𝟎 − 𝟖, 𝟏𝟖
𝑸𝒔𝒐𝒖𝒕𝒊𝒓𝒂𝒈𝒆
𝑸𝒍 = 𝑳𝒓
Lr: longueur totale des conduites du réseau de distribution (m) concernées par le service en route
𝟏,𝟕𝟖
𝑸𝒍 = 𝟑𝟕𝟔𝟕
Ql = 0,0031 l/s/ml
- Le débit consommé
Le débit consommé sur un tronçon de longueur L est donné par la formule suivante :
Qr = L*Ql
❖ Le débit fictif
Le débit fictif est celui utilisé pour le dimensionnement des conduites de distribution. Dans le cas
d’une conduite assurant un service en route et pour faciliter les calculs des conduites, on recherche
un débit fictif de calcul qui entraîne la même perte de charge.
𝑄𝑓= 𝑄𝑒 – 0,45×𝑄𝑟𝑜𝑢𝑡𝑒
Avec Qf : Débit fictif ;
Qe : Débit total entrant dans la conduite ;
Qroute : Débit total desservie en route sur la conduite.
Les résultats de l’évaluation des débits des différents tronçons sont présentés dans le tableau 8.
Tableau 8: Débits des différents tronçons
En revanche, cette diversité réside dans les avantages que peut offrir chacun de ces tuyaux. Mais
en général le choix du type convenable est lié à des facteurs d’ordre technique et économique. C’est
le cas des conduites en plastique qui sont reconnues pour leur légèreté, leur souplesse, leur
résistance aux fluides agressifs et à la corrosion, leur flexibilité, leur raccordement sans soudure
(PVC) et par leur petit diamètre.
Pour ce projet, le choix s’est porté sur les conduites en PVC (polychlorure de vinyle) compte tenu
de leur durée de vie satisfaisante (30 ans), leurs coûts économiques et bien autres avantages cités
plus haut par rapport aux autres types de conduites. Les conduites du réseau de distribution seront
en PVC PN10 (pression nominale de 10 bars).
Pression de service
La pression de service délivrée par le système de distribution doit permettre à l’usager d’opérer les
prélèvements d’eau normalement sans effort supplémentaire. Cette pression dans le réseau est
fortement influencée par la hauteur du réservoir et leur côte altimétrique. Au niveau des bornes
fontaines, il est généralement admis une pression minimale de 5 mCE, soit 0,5 bars. Dans le cas
des branchements individuels, la pression minimale ne devrait pas être inférieure à 1bars. Ainsi, la
côte du radier du réservoir sera déterminée de telle sorte à fournir à tout point du réseau une
pression de service Pser ≥ 10 mCE. La pression de service considérée pour les BP est de 1 bar.
Pour ce réseau, les pressions de service développées aux nœuds des différents tronçons et la hauteur
sous radier ont été déterminées à partir des formules présentées dans le tableau 9.
Formules Identifiants
Zmine = Cote minimale exploitable en m
Zmine= ZTN + Pser+∑J Hr = hauteur sous radier
J = pertes de charge en m
ZTN = Cote du terrain naturel du château en m
P= Zmine max – (ZTN + ∑J) Zradier R = maximum de la cote exploitable en m
Pser = Pression de service en m
Hr = Zradier R – ZTNR Zmine = Cote minimale exploitable en m
Conditions de vitesse
La vitesse admise dans le réseau de distribution varie entre 0,3 m/s à 1,5 m/s. La
vitesse supérieure à la limite inférieure évitera les problèmes d’incrustation et de dépôt dans
les conduites, ce qui aura également une influence sur le maintien de la qualité des eaux. La
limite supérieure se justifie dans le but d’assurer la pérennité des installations à long terme.
𝝅×𝑫𝒕𝒉 𝟐 𝟒𝑸
𝑸=𝑽× 𝑫𝒕𝒉 = √𝑽𝝅
𝟒
Lors d’un premier calcul, on se fixe par hypothèse une vitesse proche de 1 m/s, ce qui permet de
faire un premier choix de diamètre. Le résultat est par la suite affiné en fonction des pertes de
charges occasionnées par la section de la conduite.
Diamètre nominal
De façon générale, il faut noter que Chaque type de tuyau a une gamme de diamètre nominal bien
précise parmi lesquelles on peut choisir le plus convenable. Les diamètres ont été pris dans le
catalogue des conduites interplast (DIN 8062 / ISO 161) et choisi sous la vérification des
conditions de vitesse : 0,3<V(m/s) <1,5.
Les pertes de charge linéaire : il s’agit des pertes de charge développées le long des
conduites au cours de la circulation de l’eau (due au frottement du fluide contre la paroi
interne de la conduite, sur une longueur L). Elles ont été évaluées à l’aide de la Formule de
Manning Strickler :
𝟏𝟎,𝟐𝟗 × 𝑸𝟐
𝑱𝑳 = 𝑳 ×
𝒌𝑺 𝟐 × 𝑫𝟏𝟔/𝟑
Pertes de charge singulière : il s’agit des pertes de charge développées au niveau des
singularités (changement de direction, les tés, coudes, etc…) au cours de la circulation de
l’eau dans les conduites. Nous les estimerons à 5 % des pertes de charges linéaires compte
tenu de la taille du réseau.
JS = 5%JL
Les pertes de charges totales : c’est la somme des pertes de charge linéaires et singulières
pour chaque conduite de longueur L du réseau de distribution.
Jt = Js+Jl
Les résultats obtenus à l’issu du dimensionnement sont présentés dans le tableau 10.
P.
Z min
Longueur PS(m) Dynamique( P. Hydr
imposé(m)
TRONCONS (m) Q(m3/s) Dth(mm) DN (mm) Dint(mm) Dint(m) Vr(m/s) ΔH ∑ΔH ZTN aval(m) m)
R-N1 172 0,0197 158,3 200,0 180,8 0,1808 0,77 0,46 0,46 370 5 375,5 5 14
N1-BF2 439 0,0018 47,2 90,0 81,4 0,0814 0,34 0,65 1,10 369 5 375 5 15
N1-N2 143 0,0168 146,4 200,0 180,8 0,1808 0,66 0,28 0,73 363,93 10 375 11 20
N2-BF1 30 0,0011 36,6 63,0 57,0 0,0570 0,41 0,11 0,84 367 5 373 8 17
N2-N3 410 0,0149 137,8 200,0 180,8 0,1808 0,58 0,62 1,35 369 10 380 5 15
N3-N10 413 0,0017 46,9 90,0 81,4 0,0814 0,33 0,59 1,95 364,31 10 376 9 20
N3-N4 471 0,0029 61,0 110,0 99,4 0,0994 0,38 0,67 1,46 363 10 374 11 21
N4-BF3 30 0,0011 36,6 63,0 57,0 0,0570 0,41 0,11 1,57 365,15 5 372 9 19
N4-N11 152 0,0010 36,0 63,0 57,0 0,0570 0,40 0,51 1,97 358,61 10 371 15 25
N3-N5 193 0,0080 101,2 140,0 126,6 0,1266 0,64 0,57 1,92 357,13 10 369 16 27
N5-N6 156 0,0036 67,6 110,0 99,4 0,0994 0,46 0,33 2,26 359,34 10 372 14 25
N6-N7 87 0,0032 63,9 90,0 81,4 0,0814 0,62 0,43 2,69 362 10 375 11 22
N7-BF4 30 0,0011 36,6 63,0 57,0 0,0570 0,41 0,11 2,79 361 5 369 12 23
N7-N8 243 0,0016 45,4 90,0 81,4 0,0814 0,31 0,31 3,101 356 10 369 16 28
N8-BF5 65 0,0011 37,6 63,0 57,0 0,0570 0,44 0,26 3,36 366 5 374 6 18
N5-N9 534 0,0032 63,3 110,0 99,4 0,0994 0,41 0,88 2,80 360 10 373 13 24
N9-N12 92 0,0021 51,8 75,0 67,8 0,0678 0,58 0,52 3,32 360,46 10 374 12 23
N12-BF6 30 0,0011 36,6 63,0 57,0 0,0570 0,41 0,11 3,43 360,12 5 369 12 24
N12-N13 229 0,0005 26,0 50,0 45,2 0,0452 0,33 0,72 4,04 359,5 10 374 12 24
N13-N14 (CS) 100 0,0001 13,3 50,0 45,2 0,0452 0,09 0,02 4,06 359 10 373 12 25
Remarque
Au terme du dimensionnement des différentes conduites du réseau, il faut noter que la vitesse
d’écoulement pour certain tronçon (N13-N14 (CS)) est inférieure à la valeur minimale
recommandée, à savoir 0,3 m/s. En effet, pour ces conduites, le diamètre théorique issu du premier
calcul (vitesse proche de 1 m/s) est largement inférieur au plus petit diamètre normalisé qu’on
trouve sur le marché. Ces faibles vitesses peuvent occasionnées des dépôts de sédiments au sein de
la conduite. Il est donc nécessaire de mettre en place des ouvrages de vidange afin d’effectuer leur
curage de façon périodique.
La longueur totale du réseau de distribution à mettre en œuvre à Nambingué est de 4 019 ml.
Les longueurs des différents diamètres nominaux sont présentées dans le tableau 11.
Avec K= 33 (PVC)
g = accélérateur de la pesanteur (m/s) = 9,81
D = Diamètre (mm) = 110
e = épaisseur de la canalisation (mm) = 5,3
ZTNR = côte terrain naturel du château (m) = 372
Côte faible distribution = côte faible au niveau du réseau de distribution (m) = 357,13
Les conduites sur l’ensemble du réseau de distribution étant en PVC PN 10, cela veut dire qu’en
régime normale, la pression nominale ne doit pas excéder 10 bars, donc 100m. On constate alors
que la pression calculée au niveau du réseau de distribution est inférieure à 100 m (36,35 m < 100
m). Ce qui traduit que nos conduites résisteront aux variations de pression qui n’impacteront pas
sa résistance mécanique. Nous maintenons le PN 10 conformément aux TDR et compte tenu fait
que la tendance pour le choix des PN pour les conduites de distribution sont généralement de PN
10 en Côte d’Ivoire.
Après avoir introduit toutes les données relatives aux nœuds et aux tronçons obtenus en fin de
dimensionnement, l’étape suivante est la validation du modèle hydraulique.
La figure ci-dessous présente l’ossature du réseau de Nambingué en mettant en exègue les pressions
en chaque nœud ainsi que les vitesses au niveau de chaque conduite :
Les différents paramètres ayant servir à la réalisation de la simulation et ainsi que le résultat de la
simulation au niveau de chaque nœud et conduite sont présentés dans les tableaux 13 et 14.
Au regard des valeurs obtenues après simulation nous constatons que les pressions aux différents
nœuds sont respectées. C’est-à-dire une pression minimale de 5mCE pour les BF et 10 mCE pour
les BP.
Nous constatons que presque toutes les conduites respectent l’hypothèse de vitesse définit dans le
cas de ce projet (0,3 < V (m/s) < 1,5), à l’exception du tronçon ; N13-N14 (CS).
De façon générale nous constatons que les résultats obtenus à partir du logiciel EPANET sont
pratiquement identiques à ceux obtenues sur Excel. Nous pouvons conclure que le
dimensionnement a été bien effectué.
Également dans un réseau de refoulement, les vitesses admises dans les conduites sont comprises
entre 0,3 m/s à 1,5 m/s et les vitesses compris entre 0,7 et 0,8 m/s sont dites vitesses économiques
(Hassane, 2020). Cela permet d’éviter les dépôts solides et l’usure précitée des conduites. Les
conduites seront en PVC PN16 (pression nominale de 16 bars) selon les recommandations du TDR.
Le choix d’un diamètre de refoulement relève d’un compromis entre d’une part le souci de réaliser
le moins possible d’investissement (petit diamètre) et d’autre part le souci de réduire les charges
d’exploitation : une faible HMT engendre moins de charges énergétiques. Dans la pratique, le
diamètre optimal est déterminé par rapport à une fourchette de vitesse à respecter, déterminé
approximativement par les formules suivantes ;
Le diamètre nominal retenu pour la conduite de refoulement est DN 160 mm avec une longueur de
1456 m. La colonne d’exhaure sera en 3 pouces (DN 75).
Les pertes de charge linéaire sur l’ensemble du réseau ont été évaluées à partir de la formule
𝟏𝟎,𝟐𝟗∗𝑸𝟐
Manning stickler: Jt = 1,05*L* 𝑲𝒔𝟐 𝑫𝟏𝟔/𝟑
Choix de pompe
Sur la base des paramètres prédéfinis (débit de pompage et la HMT), en utilisant le catalogue des
pompes immergées de type GRUNDFOS, la pompe immergée SP 30-11 munie de clapet anti-
retour a été retenu. Le choix technique de cette famille de pompe se justifie par leur robustesse
(résistant à la corrosion, en acier inoxydable), leur disponibilité sur le marché et l’accès facile aux
pièces de rechanges.
120
(Q= 32 m3/h et HMT= 78 m)
100
80
HMT (m)
60 Reseau
Pompe
40
Rendement
20
0
0 20 40 60 80 100
Q (m3/h)
Les caractéristiques de la pompe au point de fonctionnement sont présentées dans le tableau 18.
Tableau 18 : Caractéristiques Pompe au pont fonctionnement
Ph = ρ × g × Q × HMT
Le coup de bélier est un phénomène de variation de pression qui consiste en une alternance de
dépressions (inférieure à la pression atmosphérique) et de suppressions (supérieure à la pression
nominale de la conduite) qui se propagent dans la conduite. Ce phénomène est à l’origine d’une
propagation d’onde et une oscillation en masse de l’eau à l’intérieur de la conduite. Ces variations
importantes des pressions dans la conduite sont générées par une modification brusque du régime
d’écoulement. C’est un désordre qu’on ne peut pas supprimer mais qu’il faut contrôler afin qu’il
reste dans les limites de prise en charge par les installations.
C = 479,65 m/s
Les données relatives à la conduite de refoulement sont présentées dans le tableau
Sur la base de ces données, nous avons calculés les surpressions et dépressions afin de voir s’il est
nécessaire de prévoir un dispositif anti-bélier.
Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau 20.
ND (m) 43
La surpression dans le réseau est inférieure à la pression maximale admissible dans la conduite.
Il ressort des résultats de calcul que le réseau de refoulement ne nécessite pas une protection anti-
bélier car la surpression crée par la perturbation de la conduite additionnée à la hauteur
manométrique totale est inférieur à la pression maximale admissible (PMA) par la conduite.
Estimation de l’ensoleillement
L’ensoleillement recherché est celui du mois où le rapport entre les besoins et la ressource solaire
est le plus défavorable. Les données d’ensoleillement du site d’installation du champ PV à
Nambingué ont été déterminées à l’aide du logiciel Retscreen à partir des données satellites de la
NASA. Pour un système utilisé toute l’année, l’inclinaison des modules recommandées est celle
correspondant à la latitude du site (10° dans notre cas), car elle optimise le rayonnement frappant
le plan des capteurs solaires (RETScreen). Les données d’ensoleillement mensuel sur le plan
horizontal et sur le plan des modules (inclinaison des modules à 10°) sont présentées dans le tableau
19.
Tableau 21: Données ensoleillement de Nambingué
𝑸𝒋𝑯𝑴𝑻
𝑃𝑐𝑚𝑖𝑛(𝑊𝑐)= 𝟐, 𝟕𝟐𝟓 ∗ 𝟏𝟎−𝟑 ∗ 𝑲𝒑𝑬𝒊𝑹𝒐𝒏𝒅𝑹𝒎𝒑
𝟐𝟒𝟎∗𝟕𝟕,𝟎𝟑
𝑃𝑐(𝑊𝑐)= 𝟐, 𝟕𝟐𝟓 ∗ 𝟏𝟎−𝟑 ∗ 𝟒,𝟔𝟗∗𝟎,𝟐𝟓
𝐏𝐜𝐦𝐢𝐧
𝑁𝐵𝑃𝑀 = 𝐏𝐦×𝐍𝐌𝐒 avec Pm la puissance nominale d’un module PV,
Les caractéristiques du champ photovoltaïque proposées sont présentées dans le tableau 20.
Paramètres Résultats
Qjp(m3/j) 240
Ei (KWc) 4,69
Pcmin (KWc) 43,36
Vgen(V) 800,0
VM (V) 40,1
NMS (Nombre de module en série) 19
Module (Wc) 320,0
NBPM (Nombre branches en //) 8
Nombre total des modules 152
Puissance installée (KWc) 32
Choix du module PV
Il existe plusieurs types de cellules photovoltaïques dont :
Parmi ces divers types de panneaux, les plus utilisés pour la fournir d’électricité pour les projets
d’AEP en côte d’ivoire sont les panneaux monocristallins et polycristallin. Les avantages et
inconvénients de ses deux types de panneaux sont présentés dans le tableau 23.
Monocristallin Polycristallin
✓ Durée de vie plus longue ✓ Production plus régulière par an
✓ Meilleur rendement par faible ✓ Rendement plus élevé par forte
taux d’enseillement (adapté aux température (adaptés aux régions et
régions et pays aux températures pays chauds)
Avantages basses) ✓ Plus économique et moins cher,
✓ Rendement surfacique plus élève ✓ Empreinte écologique plus faible,
(1 à 3% de plus que les ✓ Moins sensible aux variations de
polycristallins à surface égale) température
✓ Fabrication plus onéreuse, ✓ Plus encombrant,
Inconvénients
✓ Durée de vie légèrement inférieure.
✓ Fabrication énergivore et
génératrice de CO2,
✓ Rendement plus faible par
température élevée.
Le module que nous proposons à une puissance de 320 Wc et les caractéristiques sont consignées
dans le tableau 22.
Choix de l’onduleur
L’onduleur proposé est du type Grundfos RSI qui convertit la puissance de sortie
des panneaux solaires en courant alternatif pour le bon fonctionnement de la pompe.
Il est choisi en fonction de la puissance des moteurs des électropompes auxquelles il est connecté
Les caractéristiques de l’onduleur proposé sont présentées dans le tableau 23.
La ressource en eau à utiliser pour l’approvisionnement du système d’AEP est d’origine souterraine
(forage). Ces eaux sont généralement claires et limpides. Ainsi, le traitement se limitera à une
désinfection pour lutter contre les pollutions accidentelles de l’eau pendant le processus de
transport et du stockage jusqu’au consommateur. Le système de traitement proposé est la
chloration. L’avantage de cette méthode de désinfection est d’éliminer de façon simple et à faible
coût la plupart des microbes, bactéries, virus et germes responsables de maladies d’origine
hydrique.
Le produit utilisé pour la désinfection est l’hypochlorite de sodium connu sous le nom de l’eau de
javel. Selon les résultats de l’analyse des paramètres physico-chimiques, l’eau du forage de
Nambingué présente un caractère basique (pH=11). Ce qui pourrait rendre la désinfection moins
efficace à basse température. Pour corriger cette anomalie, il est nécessaire de réguler le pH de
l’eau avant de procéder à la chloration. La régulation du pH de l’eau se fera au moyen de l’acide
acétique qui est un régulateur alimentaire du pH. Pour ramener le pH de l’eau de 11 à 8.5, il faudra
injecter dans cette eau 0,02g d’acide acétique par litre d’eau.
Cette technologie est basée sur celle d’une pompe à moteur hydraulique activée seulement par la
pression et le débit de l’eau. Installé directement sur la conduite d’alimentation en eau, le
DOSATRON fonctionne en utilisant le débit d’eau comme source d’énergie : la pression et le débit
de l’eau actionnent le piston du moteur qui est lui-même connecté à un piston doseur. Les produits
chimiques de traitement sont dosés proportionnellement et injectés continuellement avec l’eau au
dosage choisi.
La dose de produit concentré est directement proportionnelle au volume d’eau qui traverse le
DOSATRON. La figure 11 illustre le dispositif de traitement à utiliser.
En considérant une concentration de chlore résiduel de 3 mg/l à atteindre dans l’eau, à l’horizon
du projet, la quantité journalière d’eau de javel nécessaire pour la désinfection de l’eau est donnée
par les formules suivantes :
La masse de chlore journalière (Cjc) nécessaire : Cjc= 3g/m3× Besoin de pointe journalier (m3)
𝑪𝒋𝒄 𝑪𝒋𝒄
Le volume journalier d’eau de javel (Vej) est : 𝑽𝒆𝒋 = = 𝟕𝟗,𝟐𝟓
𝑴𝒄
Le volume journalier de la solution mère (Vsm) nécessaire est déterminé de la manière suivante :
𝑪𝒋𝒄
Vsm = 𝐂𝐬𝐦
𝐕𝐬𝐦
Q = 𝐓.𝐏𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐞
Le tableau 27 donne les valeurs du volume journalier de la solution mère de l’eau pour la dilution
et du débit de la pompe doseuse.
Le choix du site d’implantation du réservoir doit respecter les critères techniques et économiques
suivants :
Critère 1 : Le réservoir doit être situé à proximité du forage afin de réduire la longueur de la
conduite d’adduction ;
Critère 2 : Être construit au point géométriquement le plus haut de la zone couverte afin de
minimiser sa hauteur par rapport au terrain naturel (réduire la hauteur sous radier) et d’assurer une
pression de service minimum requise dans le réseau de distribution.
Dans notre cas d’étude, l’emplacement du réservoir c’est fait selon le critère 2 avec pour
coordonnées UTM (Zone 30) suivantes : 244800,572 (X) et 1112789,462 (Y).
Le réservoir de stockage peut être en métallique ou en béton. Ces deux types de réservoir sont
adaptables aux conditions climatiques de la zone d’étude. Le réservoir en béton est plus résistant
que celui du métallique. Par compte celui du métallique est moins couteux et adapté aux petites
communautés pour le stockage de petit volume. Pour ce présent réseau, le réservoir prévu sera en
béton compte tenu des demandes journalières importantes et selon les recommandations du TDR.
La capacité utile du réservoir résulte de la simulation par calcul des débits entrant et sortants
au cours d’un cycle journalier. Le volume du réservoir doit être défini de sorte qu’il puisse
alimenter le réseau pendant la période de pointe vu que le pompage est arrêté par moment pour le
repos des installations.
De même, il doit permettre de stocker le surplus de production pendant les périodes de faible
consommation.
De façon générale, il faut noter qu’il existe trois méthodes pour la détermination de la capacité utile
du réservoir : la méthode analytique, la méthode graphique et la méthode simplifiée où
forfaitaire. Dans le cadre de ce projet, nous nous contenterons d’une approche forfaitaire étant
donné que nous ne disposons pas d’information précises sur les habitudes de consommation en eau
de la localité ou d’un village à peu près similaire. Selon des études déjà effectuées dans le cadre de
l’installation des systèmes AEP en milieu rural en Côte d’Ivoire, La capacité utile du réservoir est
généralement estimée entre 30 et 50 % de la demande moyenne journalier.
Aussi, les études récentes dans la sous-région donnent quelques valeurs pratiques de la capacité de
réservoir (statistique de centres d’AEP).
Ainsi, étant donné que la population de Nambingué à l’horizon du projet est de 7 .835 habitants et
dans l’optique de minimiser le coût de l’ouvrage nous considérons une capacité utile du réservoir
correspondant à 30% de la production journalière de pointe.
Cu = 30 %Bpj
Cu = 0,30× 287
Cu = 86,1 m3
IV.7.4. Volume de la réserve incendie
Le volume de la réserve incendie est estimé à partir du nombre probable d’incendies, du temps
pour les étouffer (1 à 2 h). En général on prévoit un débit variant de 30 à 60 m3/h, suivant la localité.
A Nambingué, Compte tenu de l’absence des grandes infrastructures socio-économiques, nous
retiendrons un volume de 15 m3 afin de réduire les couts du projet.
𝑪𝒕 = 𝑪𝒖 + 𝑹𝒊
𝑪𝒕 = 86,1 + 15
𝑪𝒕 = 101,1 m3
Le réservoir sera en béton de forme cylindrique avec une hauteur de tranche d’eau H fixée à 3.5 m.
le volume utile du réservoir étant de 100 m3, les caractéristiques du réservoir sont déterminées à
partir de la formule suivante :
𝛑 × 𝐃²
V= ×H
𝟒
V (m3) 100
H (m) 3.5
D (m 6,3
R (m) 3,15
ZTN (m) 372
Z radier (m) 380
Hauteur sous radier (m) 8
Dans le réservoir, il est prévu de mettre du chlore pour le traitement avant sa distribution.
Cependant il faudra un temps minimal de contact (Tc) supérieur ou égal à 2 heures.
𝑪𝒕
TC = 𝑪𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒉𝒐𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒆
100
TC = 72
L’eau ne doit pas rester dans le réservoir pendant plus de 2 jours au risque de voir le chlore perdre
son efficacité.
𝑪𝒕
TS (j) = 𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒆
100
TS (j) = 287
Une Conduite de vidange : Elle permet de vidanger le château d’eau en vue de nettoyage ou de
faire des réparations. Elle sera placée au point le plus bas du radier. À cet effet, le radier du réservoir
sera réglé vers son origine pour faciliter la vidange. Elle sera raccordée à la conduite de trop-plein
▪ Une conduite by-pass : elle est placée entre le réseau de refoulement et le réseau de
distribution. Cette conduite permet d’isoler le château d’eau en cas d’éventuel
disfonctionnement sans que la distribution ne soit perturbée.
▪ Une conduite de trop plein : Cette conduite permet d’évacuer l’excès d’eau arrivant au
château d’eau dans le réseau de distribution. Ce qui permet d’éviter l’atteinte du niveau
d’eau maximale dans le château d’eau.
▪ Une conduite de soutirage de la réserve incendie : qui sera branchée à la sortie de la
conduite de distribution et dont le dispositif d’ouverture est à la disposition permanente
des sapeurs-pompiers
▪ Un indicateur de niveau d’eau extérieur
▪ Comptage : à la sortie de la conduite de distribution, un compteur sera installé pour pouvoir
effectuer les relevés des prélèvements.
▪ Une cheminée d’aération sur le toit du château et protégée par une grille contre les insectes
▪ Une échelle d’accès extérieure
▪ Des robinets-vannes seront disposées sur la conduite de distribution et la conduite de
refoulement pour permettre le sectionnement en cas de besoin.
▪ Les ventouses : L’air présent dans les canalisations peut entrainer des désordres dans les
réseaux sous pression, notamment la limitation du débit due à des poches d’air et les coups
de bélier dus au déplacement d’une poche d’air. Les ventouses vont permettent de chasser
l’air des canalisations autant lors de la mise en service qu’en exploitation. Ces ouvrages de
protection seront implantés aux niveaux des points hauts du réseau de distribution et de
refoulement sur les tronçons de diamètre inférieur ou égal à 200 mm pour des Ventouses
de DN 60.
▪ Les vidanges : Les vidanges sont des organes de protection du réseau. Elles permettent de
vidanger les canalisations autant lors d’interruption de service qu’en exploitation. Les
ouvrages de vidange seront placés aux points bas du réseau en DN 60 et posées en regard.
▪ Les puisards : L’implantation d’une BF s’accompagne de la réalisation d’un puisard. Il
permet de recueillir les eaux perdues et les eaux de ruissellement au niveau des BF. Ils
participent ainsi à la propreté du milieu. Dans le cadre de cette étude chaque BF est doté
d’un puisard avec en tête une goulotte qui va collecter les eaux et les rejeter dans le puisard
équipé de moellons.
Les conduites seront posées sur un lit de sable d’une épaisseur de 10 cm en dessous de la génératrice
inférieure extérieure. Il sera en sable de carrière concassé.
Il est également prévu une couche d’enrobage d’une épaisseur de 10 cm au-dessus de la génératrice
supérieure extérieure. L’enrobage sera en sable de carrière concassé.
Les remblais seront effectués avec des matériaux d’apport conformes à la réglementation en
vigueur, en privilégiant la réutilisation des déblais d’extraction de la fouille.
IV.11.2. La clôture
Il est prévu une clôture autour du château d’eau et du système de pompage solaire.
Le forage sera protégé par une clôture en agglomérés de béton, de dimensions 5*5*1,5 m avec un
portail métallique et pour le château d’eau, une clôture mixte sera réalisée. C’est-à-dire, un mélange
d’agglo en béton pour la fondation et en grillage pour la partie supérieure. Également, un portail
métallique tout comme le château d’eau.
IV.11.3. La latrine
Une latrine de type VIP à double fosse ventilée et une douche avec siphon au sol sera réaliser à
proximité du local technique du gardien.
Cette gestion de l’eau recouvre l’ensemble des aspects techniques, économiques et organisationnel
de la synergie entre les acteurs.
Les aspects techniques de la gestion de l’eau sont relatifs à l’accès à l’eau en quantité, aux normes
de potabilité, aux facilités et le confort d’usage. L’économie de l’eau concerne la tarification des
services délivrés et les performances du système pour se rapprocher le plus possible d’une
allocation optimale et durable des ressources de la communauté. En ce qui concerne l’organisation
de la synergie, la réglementation permettra de prévenir et de régler les conflits entre les
gestionnaires et les usagers.
En effet, tout comme la majeure partie des pays de la sous-région, le dispositif institutionnel de
gestion du service d’eau potable en Côte d’Ivoire est fonction du type de localité (Urbaine/ rurale)
sur la base des infrastructures en eau existantes ou à réaliser. En milieu urbain et semi urbain, la
gestion du service d’eau est organisée autour d’un opérateur privé, la SODECI en charge de
l’exploitation et de la maintenance du réseau par le biais d’un contrat d’affermage avec l’Etat de
Côte d’Ivoire.
Dans le cadre de ce présent projet, pour la gestion des infrastructures et du service en eau, l’option
de la mise en place d’un comité de gestion communautaire a été adoptée en concertation avec
l’ensemble des parties prenantes en charge du projet et semble le mieux adapté pour les petits
systèmes ruraux d’approvisionnement en eau potable. Cette gestion participative permettra à la
population de s’intégrer davantage dans le projet en assurant l’exploitation et la maintenance des
ouvrages. Ainsi, un comité de pilotage sera mis en place et se composera de :
- Une secrétaire
- 01 Trésorier
- 1 responsable à l’hygiène
- Des fonteniers
- Un gardien.
Ce comité aura la charge de mettre en place le personnel permanent pour la distribution de l’eau,
la gestion et la maintenance du système. Il assurera également sa rémunération qui est prélevée et
intégrée au prix du litre. La gestion financière sera organisée de sorte à permettre le renouvellement
des installations et l’achat des additifs nécessaires à la désinfection de l’eau.
❖ Charge du personnel
Les charges du personnelles sont relatives au payaient des salaires fixés sur la base du service et le
degré d’occupation. Elles sont présentées dans le tableau 32.
Secrétaire 1 30 000
Plombier 1 40 000
Electromécanicien 2 40 000
Fontainier 6 40 000
Responsable hygiène 1 40 000
Total mensuel 435 000
Apres conception, dimensionnement et réalisation des ouvrages, dans l’intérêt de fournir une eau
de bonne qualité à la population, il est nécessaire de faire une désinfection de l’eau depuis la source
de stockage jusqu’au transport. Les couts liés à l’achat de l’hypochlorite de sodium et acide
acétique ont été évalués de la manière suivante :
- Hypochlorite de sodium
La consommation journalière en hypochlorite de sodium à l’horizon du projet est de 861
g/j. sur la base du prix de revient du Kilogramme de granulé d ’hypochlorite de sodium fixé
à 2000 FCFA, nous avons évalué les couts liés à la désinfection de l’eau à l’horizon 2032
avec une production journalière de 287 m3/j. Les résultats obtenus sont présentés dans le
tableau 33.
- Acide acétique
Les couts liés à l’achat de l’acide acétique à l’horizon du projet ont été estimés à 0,1% de
l’investissement, soit 255 413 FCFA.
Le cout total lié à l’achat de l’hypochlorite de sodium et de l’acide acétique s’élève à hauteur de
7.797.773 FCFA.
❖ Entretien du réseau
Durant le service des dysfonctionnements peuvent survenir sur le réseau pouvant causer
l’interruption du service de façon occasionnelles. Pour pallier à cela, il est impératif de faire des
entretiens sur le réseau afin de limiter les éventuels dysfonctionnements ou pannes graves. Pour ce
cas d’étude, étant donné que ces dysfonctionnements sont imprévisibles et d’intensité variables
(petite panne, moyenne panne, grave panne) nous fixerons des pourcentages sur l’investissement
sur la base des précédentes études réalisés pour ce type de projet dans la localité. Les détails relatifs
à l’entretien du réseau sont consignés dans le tableau 34.
1,5 % de l’investissement/5ans
3 831 190
Conduite
Équipements (robinets vannes,
5 108 253
panneaux solaires,) 2 % de l’investissement/5ans
10 216 506
Total
Vperdu = 62.853 m3
Vevendu = Ve-Vperdu
Vevendu = 1.194.207 m3
Le prix de revient du mètre cube d’eau est obtenu à partie de la formule suivante :
(𝑨+𝑪+𝑰)
Pr = avec A : Amortissement des équipements à l’horizon du projet
𝑽𝒆𝒗𝒆𝒏𝒅𝒖
Pr = 367,12 FCFA/m3
Le prix du mètre cube d’eau s’élève à environ 375 FCFA, soit 10 FCFA le prix de revient d’un
bidon d’eau de 20 L.
Il s’agira donc de les identifier, les évaluer et de mettre en place des mesures de prévention,
d’élimination et d’atténuation pour les impacts négatifs et des mesures de bonification pour les
impacts positifs associés à la phase d’exécution des travaux et d’exploitation des infrastructures.
Aucun impact positif significatif n’est à prévoir sur le milieu naturel pendant toutes les phases du
Projet.
- Les travaux de construction des ouvrages du réseau (château d’eau, pose des conduites et
exécution des tranchées) vont nécessiter le recrutement de la main d’œuvre locale. Ainsi,
des emplois permanents et temporaires seront générés pour les jeunes de Nambingué.
- La mise en services du réseau permettra à la population de Nambingué de disposer d’une
eau de qualité et n’auront plus à parcourir de longues distances pour s’approvisionner.
- L’abonnement aux branchements privés pour certains permettra de bénéficier d’une
autonomie, d’un niveau de confort et surtout un gain de temps.
- L’exploitation de bornes fontaines, cela permettra de créer de l’emploi. Cependant, une
mauvaise gestion de ces points d’eau pourrait causer des problèmes d’hygiènes autour de
ces points d’eau
- Les travaux d’entretiens du réseau et des ouvrages permettront la création d’emploi et la
salubrité des points d’eau,
- La réduction des maladies hydriques telles que le choléra, l’ankylostomiase, la diarrhée par la
consommation d’une eau de qualité.
- Amélioration nette des revenus des commerçants et de la population durant la phase
d’exécution et d’exploitation des ouvrages.
Le tableau ci-dessous présent une proposition de PGES relative aux travaux d’AEP dans le village
de Nambingué.
Phase du Zones Activités / Composante Nature de Mesures d’atténuation Organisme Organisme Indicateur Financement
projet concernées source affectée l’impact de mise en de contrôle de suivi
d’impact potentiel œuvre
potentiel
Risque des conflits sociaux Bien mener les enquêtes ou
liés aux choix du site études socio-foncières en La mission Fiche de Entreprise
Humains d’implantation de certains vue de faire ressortir Entreprise de contrôle suivi et d’exécution
ouvrages et Perturbation l’ensemble des situations à d’exécution (ONEP, transfert des
des usages et coutumes l’encontre du projet. bureau de gravats
contrôle)
Modification des vues Regrouper et évacuer les La mission
habituelles, présence de immondices et gravats dans de contrôle Fiche de Entreprise
Paysage gravats et d’immondice un Entreprise (ONEP, suivi et d’exécution
Libération et centre de transit d’ordures d’exécution bureau de transfert des
préparation de ou les contrôle) gravats
Phase de l’emprise du réutiliser le cas échéant
préparation et projet Pollution du Excaver les terres
d’installation Installation sol contaminées
des travaux Zone du générale de accidentellement, puis les
AEP projet chantier transférer dans des endroits Entreprise La mission Suivi du Entreprise
Sols appropriés. d’exécution de contrôle PGES d’exécution
Veiller au bon état de (ONEP,
maintenance des engins et bureau de
véhicules utilisés contrôle)
Stocker les résidus
d’hydrocarbure dans des
bacs ou
fûts étanches en vue d’un
traitement par des structures
appropriées.
Risque Eviter les travaux de nuit
d’accident compte tenu de Port des EPI exigés pour le Entreprise La mission
Ambiance la présence des engins personnel des entreprises en d’exécution de contrôle Nombre de Entreprise
sonore avec entrainant des charge des travaux (ONEP, plaintes d’exécution
nuisances sonores bureau de
contrôle)
Augmentation Arroser périodiquement les La mission
de la plateformes ; de contrôle Teneurs en
Qualité de concentration Mettre une bâche de Entreprise (ONEP, polluants Entreprise
l’air de polluants protection sur les camions d’exécution bureau de atmosphériques d’exécution
atmosphérique transportant les contrôle)
es et de matériaux
poussières
Santé et Risque de nuisance sonore Sensibiliser et informer les Entreprise La mission Compte
sécurité compte tenu de la présence usagers sur les risques d’exécution de contrôle rendu des
d’engins d’accident liés à la (ONEP, sensibilisations
circulation des engins bureau de
Prévoir des panneaux de contrôle)
signalisation aux entrées et
sorties des base-vies et le
Afin de réaliser les travaux d’AEP dans le village de Nambingué dans des meilleures conditions et
d’assurer la pérennité des ouvrages de production nous formulons les recommandations suivantes à
l’égard des différents acteurs impliqués dans ce projet :
✓ Nettoyage régulier des panneaux solaire afin de maintenir toujours un bon rendement.
BIBLIOGRAPHIE
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ZOUNGRANA, D. (2003). cours d’approvisionnement en eau potable - EIER -.
2.8 Confection et mise en place de borne de repérage des u 50 8 000 400 000
conduites à tous les 100 m
SOUS TOTAL IV 43 458 900
V ROBINETTERIES ET PIECES SPECIALES
Me sure de la de sce nte Me sure de re monté e de la na ppe ESSAI D E POMPAGE D E LON GU E D U R EE 28/ 12/ 2018
t(mn) T ps (s) Q (m / h) N D (m) s (m) t(mn) 1+tp/ tr (s) N D (m) s (m) Interprétation par la méthode Theiss-Jacob
3 180 16,000 9,93 1,91 5 865 14,05 6,03
5 300 16,000 11,05 3,03 10 433 13,34 5,32 Site N a bingué
10 600 16,000 12,60 4,58 15 289 13,15 5,13 Fora geF5
15 900 16,000 12,91 4,89 20 217 13,00 4,98 NS 8,02 m Prof 98,1 m
20 1200 16,000 13,02 5,00 25 174 12,89 4,87 Q pompa ge 16,000 m / h
25 1500 16,000 13,17 5,15 30 145 12,80 4,78
30 1800 16,000 13,28 5,26 40 109 12,61 4,59
35 2100 16,000 13,35 5,33 50 87 12,51 4,49 y = 1,0082ln(x) - 2,6493
40 2400 16,000 13,41 5,39 60 73 12,40 4,38 Courbe temps / rabattement : Descente R² = 0,983
45 2700 16,000 13,48 5,46 70 63 12,30 4,28
50 3000 16,000 13,52 5,50 80 55 12,19 4,17
55 3300 16,000 13,59 5,57 90 49 12,10 4,08 11,0
rabattement en mètre
105 6300 16,000 14,05 6,03 145 31 11,80 3,78 8,0
120 7200 16,000 14,16 6,14 160 28 11,71 3,69
7,0
150 9000 16,000 14,31 6,29 175 26 11,59 3,57
180 10800 16,000 14,50 6,48 190 24 11,38 3,36 6,0
210 12600 16,000 14,60 6,58 205 22 11,21 3,19 5,0
240 14400 16,000 14,70 6,68 220 21 11,08 3,06
270 16200 16,000 14,89 6,87 235 19 10,89 2,87 4,0
1440 86400 16,000 16,82 8,80 4,3 y = 1,0082ln(x) - 2,6493 Ya (1 000) 4,32
1560 93600 16,000 16,90 8,88 Yb (10 000) 6,64
1680 100800 16,000 16,98 8,96 3,8 Ds = Yb - Ya 2,32
1800 108000 16,000 17,06 9,04 Transmissivité = 3,50E-04 m
3,3
1920 115200 16,000 17,14 9,12
2040 122400 16,000 17,20 9,18 2,8 R e monté e
2160 129600 16,000 17,25 9,23 y = 0,8586ln(x) + 0,4975 Ya (10) 2,47
2,3
2280 136800 16,000 17,35 9,33 Yb (100) 4,45
2400 144000 16,000 17,40 9,38 1,8
Ds = Yb - Ya 1,98
2520 151200 16,000 17,48 9,46 1 10 100 100 0 100 00 Transmissivité = 4,11E-04 m
2640 158400 16,000 17,58 9,56 Temps (1+tp/tr) en seconde
2760 165600 16,000 17,67 9,65 Moye nne s
2880 172800 16,000 17,70 9,68 Ds = 2,15
3000 180000 16,000 17,75 9,73 Transmissivité = 3,81E-04 m2 /s
3120 187200 16,000 17,79 9,77 C (coeff/emmag)= 1,95E-01
3240 194400 16,000 17,83 9,81 Courbe caractéristique Débit / Rabattement
3360 201600 16,000 17,87 9,85 N SE 11,02 m/ re pè re
Q (m 3/h)
3480 208800 16,000 17,90 9,88 Sr (ra bt/ re sidue l) 1,98 m
0 5 10 15
3600 216000 16,000 17,95 9,93 0 NS 13,00 m/repère
3720 223200 16,000 17,98 9,96 V.E Princ, m
3840 230400 16,000 18,01 9,99 Repère 0,6 m/ sol
3960 237600 16,000 18,05 10,03 Top Crépine 58,14 m
4080 244800 16,000 18,10 10,08 C.I.P 45 m
4200 252000 16,000 18,10 10,08 5 ND 43 m
4320 259200 16,000 18,13 10,11 Niv crép-Niv pompe 13,14 m
S (m)
Niv pompe-NDmax 2m
S 30,60 m/repère
10
S fonction de Q
Obse rva tions:
0 0 0 0 0
Suite au résultat de l'essai de pompage, 16,00 12,26 14,20 15,62 17,39
15
nous proposons d'installer une pompe de
30 m3/h à la côte de 45 m. Equa tion de la droite 8 mois
S= 0,8875 Q
y = 0,7662x y = 0,8875x y = 0,9761x y = 1,0867x
Smax = 30,60 m
Qmax = 34 m 3 /h
N11
N1 N2 N3
N4
N5 N6
BF2 3
BF FORAGE
BF1
BF4
N7 N8
CHATEAU D'EAU
CSPS DE NAMBINGUE
CONDUITE D'ADDUCTION
N14 BF5
CONDUITE DE DISTRIBUTION
N12
N9
N13
BF6
Couverture en tole
ép: 2 mm
Maçonnerie en
agglos plein de 15
Branchement réseau
COUPE A-A
Tuyau d'évacuation
PVC Ø90
Puits perdu
Ø1500/2000
B B VUE PRINCIPALE
Décanteur 2% 2%
A
VUE EN PLAN
REPUBLIQUE DE LA COTE D'IVOIRE
Borne Fontaine
PLAN N°2
Décembre 2020
Plan d'aménagement de la tête de forage
COUPE A A 1/200
Voir Détail A
DETAIL A
Cadenas
Cornière 50x50x5
Ventouse
Ferraillage: Filantes Ø 8
11 Chainage B A Cadres = Ø 6 esp. 25
16 8 8
13 Patte de scellement
7
Agglos 20cm
Vers groupe électrogène 17 9 10 14 12
Paumelles Paumelles
et champ PV
TN 6 TN VUE DE DESSUS
5 Voir Détails B et C
4
15
3
Bride Ø 100
17 Orifice de jauge
COUPE A-A VUE EN PLAN
A
Tête de bouche à clé en
béton ordinaire dosé Béton armé 350Kg/m5
250kg/m3
Tube allonge
Vanne d'arrêt
Béton ordinaire
HA 8 esp. 15 cm
HA 8 esp. 15 cm
A
Béton ordinaire
HA 8 esp. 15 cm
HA 8 esp. 15 cm
FERRAILLAGE
Ouvrage de vidange
PLAN N°4
Décembre 2020
VUE EN PLAN
COUPE B B
COUPE A-A
A
Béton armé 350Kg/m5
Béton armé 350Kg/m5
Béton ordinaire
Béton ordinaire
B B
HA 8 esp. 15 cm
HA 8 esp. 15 cm
HA 8 esp. 15 cm
HA 8 esp. 15 cm
Béton ordinaire
Béton ordinaire
HA 8 esp. 15 cm HA 8 esp. 15 cm
HA 8 esp. 15 cm HA 8 esp. 15 cm
FERRAILLAGE FERRAILLAGE
Ventouse
PLAN N°5
Décembre 2020
COUPE VUE EN PLAN
Tube allonge
Vanne d'arrêt
Vanne de sectionnement
PLAN N°6
Décembre 2020
Ceinture supérieure
Coupole Supérieure
Cuve (Tronconique)
Coupole Inférieure
Ceinture d'Appui
Cheminée
Piliers (08)
Radier
A
NOM DU PROJET : ETUDE D'AVANT PROJET DETAILLE DES TRAVAUX D'ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE
LA LOCALITE NAMBINGUE S/P DE OUANGOLODOUOU EN COTE D'IVOIRE