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14 Prehilbertiens

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Lycée Janson de Sailly PSI*

2022-2023

Liste d’exercices no 14
Espaces préhilbertiens

Exercice no 1 : Dans R4 , muni de son produit scalaire usuel, déterminer la matrice, dans la base
canonique, de la projection orthogonale sur le sous-espace vectoriel F caractérisé par ses
équations dans cette même base :
(
x+y +z+t = 0
F:
x − 2y + z = 0

Exercice no 2 : Soit A une matrice carrée réelle d’ordre n. Montrer que

Ker(AA⊤ A) = Ker A et Im(AA⊤ A) = Im A

Exercice no 3 : On munit Mn (R) de son produit scalaire canonique.


Soit Sn (R) le sous-espace vectoriel de Mn (R) constitué des matrices symétriques, et An (R)
celui des matrices antisymétriques.
Montrer que Sn (R) et An (R) sont supplémentaires orthogonaux dans Mn (R).
Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (R). Calculer la distance de A à Sn (R).
Z1
o
Exercice n 4 : Calculer inf (t 4 − at 2 − bt − c)2 dt.
a,b,c∈R −1
Exercice no 5 : Soit E = R2 [X], on définit :

(P | Q) = P(1)Q(1) + P(0)Q(0) + P(−1)Q(−1).

1. Montrer que (P, Q) 7→ (P | Q) est un produit scalaire sur E.


2. Trouver une base orthogonale (P0 , P1 , P2 ) de E avec deg (Pi ) = i.
Exercice no 6 : Soit E un espace euclidien de dimension n ⩾ 1 et B une base orthonormale
 de E. Soit
F un sous-espace vectoriel de E dont une base orthogonale est a1 , . . . , ap , et pF la projection
 
orthogonale sur F. Si A1 , . . . , Ap sont les matrices colonnes des composantes des aj dans B,
montrer alors que :
Xp
Aj A⊤ j
MB (pF ) = ⊤ .
A
j=1 j j
A

Exercice no 7 : On munit l’espace vectoriel E = C 0 ([0, 1] , R) de son produit scalaire canonique.


Soit F, le sous-espace vectoriel de E défini par :

F = {P ∈ R2 [x]/ P(0) = 0}.

Trouver une base orthonormale de F.


Z 1
Déterminer inf x2 (ln x − ax − b)2 dx.
(a,b)∈R2 0
Z 1 2
Exercice no 8 : Trouver les deux réels a et b tels que x2 − ax − b dx soit minimal.
0
Exercice no 9 : Soit E un espace vectoriel euclidien, soit (e1 , . . . , eq ) ∈ Eq tels que :
q
X  2
2
∀i ∈ {1, . . . , q}, ∥ei ∥ = 1 et ∀x ∈ E ∥x∥ = x ei
i=1

1
 
1. Montrer que ∀(i, j) ∈ {1, . . . , q}2 , i , j =⇒ ei ej = 0
2. On pose F = vect{e1 , . . . , eq }, et on note p la projection orthogonale sur F. Montrer que
∀x ∈ E ∥x − p(x)∥2 = 0.
3. Conclure
Exercice no 10 : Soit E un espace vectoriel euclidien. Soient F et G deux sous-espaces vectoriels
supplémentaires de E. Montrer qu’alors F⊥ et G⊥ sont supplémentaires.
Exercice no 11 : Soit E l’espace vectoriel des fonctions réelles continues sur [−1, 1], muni de son
produit scalaire canonique. Soit F l’espace vectoriel des fonctions de E nulles sur [0, 1]. Dé-
terminer F⊥ . F et F⊥ sont-ils supplémentaires ?
Exercice no 12 : On considère l’ensemble E des fonctions f , continues de R+ dans R, telles que la
fonction x 7→ e−x f 2 (x) soit intégrable sur R+ .
1. Montrer que E est un espace vectoriel, et que l’application

E × E −→ R Z +∞
e−x f (x)g(x) dx

(f , g) 7−→
0

a bien un sens et est un produit scalaire.


2. Montrer que R[X] ⊂ E. Soit n ∈ N. Montrer qu’il existe une base orthonormée (Lk )0⩽k⩽n
de Rn [X] telle que
∀k ∈ J0, nK deg Lk = k
Calculer L0 , L1 et L2 .
Exercice no 13 : Soit n un entier supérieur ou égal à 2.
1. Montrer que pour toute forme linéaire ℓ sur Mn (K), il existe une unique matrice A de
Mn (K) telle que
∀M ∈ Mn (K) ℓ(M) = tr(AM).
2. En déduire que tout hyperplan de Mn (K) contient des matrices inversibles.
E2 −→ R

Exercice no 14 : Soit n un entier, n ⩾ 2, E = Mn (R), et ϕ .
(A, B) 7−→ tr(A⊤ B)
1. Montrer que ϕ est un produit scalaire et que, si l’on considère la norme associée à ce
produit scalaire,
∀(A, B) ∈ E2 ∥AB∥ ⩽ ∥A∥∥B∥.
2. Pour p ∈ N∗ et A ∈ E, on pose
p
X Ak
Lp (A) = .
k
k=1

Montrer que si ∥A∥ < 1, la suite (Lp (A))p∈N∗ converge. On note L(A) sa limite.
3. Résoudre l’équation !
1 2
L(A) = .
0 3

Exercice no 15 : Montrer, en utilisant le produit scalaire (A, B) 7→ tr(A⊤ B) que si P = (ai,j ) est une
matrice orthogonale d’ordre n, alors
X
|ai,j | ⩽ n3/2
1⩽i⩽n
1⩽j⩽n

Dans quel cas y a-t-il égalité ?

2
Exercice no 16 : Dans
 un  espace euclidien E orienté de dimension 3, rapporté à une base orthonor-

mée directe ⃗ı,⃗ȷ, k , caractériser les endomorphismes de matrices respectives :
   
2 2 1   1 2 2 
1  1
A1 =  −2 1 2  et A2 =  2 1 −2 
  
3 3
1 −2 2 2 −2 1
 

Exercice no 17 : On considère un espace


 euclidien E orienté de dimension 3, rapporté à une base
orthonormée directe B = ⃗ı,⃗ȷ, ⃗k . On appelle r la rotation d’axe dirigé et orienté par le vecteur
⃗ et d’angle θ.
unitaire K,
 
⃗ = 0. Montrer que :
1. On considère x⃗ ∈ E tel que x⃗ | K

⃗ ∧ x⃗) sin θ.
x) = x⃗ cos θ + (K
r(⃗

2. Montrer dans le cas général que :


 
x ∈ E, r(⃗
∀⃗ ⃗ ∧ x⃗) sin θ + (1 − cos θ) K
x) = x⃗ cos θ + (K ⃗ | x⃗ K.

⃗ = ⃗ı√+ ⃗ȷ et θ = π .
3. En déduire la matrice de r dans B dans le cas où K
2 4
Exercice no 18 : 1. Soit A une matrice réelle d’ordre 3. Que peut-on dire de A − A⊤ ?
En déduire qu’il existe un vecteur Ω tel que

∀X ∈ R3 (A − A⊤ )X = Ω ∧ X

2. On suppose que A est la matrice d’une rotation dans une base orthonormée directe d’un
espace euclidien orienté de dimension 3, d’angle θ ∈ ]0, π[. Que représente Ω ?
Exercice no 19 : Soit E un ev euclidien, soit v ∈ E, soit λ ∈ R.
Soit f l’endomorphisme de E défini par
 
∀x ∈ E f (x) = x + λ x v v

Donner une CNS pour que f soit un automorphisme orthogonal, et préciser la nature de f
dans ce cas.
1 1 1 1 
 
1 1 1 −1 −1

Exercice no 20 : On pose M =  .
2 1 −1 1 −1
1 −1 −1 1
On munit R4 de sa base et du produit scalaire canoniques. Montrer que M est la matrice
d’une symétrie orthogonale que l’on précisera.
Exercice no 21 : Dans Mn (R), on considère la relation

M⊤ = M2 . (1)

1. Montrer que si M vérifie (1) et est de plus inversible, alors elle est orthogonale. Caracté-
riser l’ensemble de matrices ainsi défini.
2. On revient au cas général, et on considère l’endomorphisme u canoniquement associé
à M. On munit Rn de sa structure euclidienne usuelle.
On pose F = Ker u. Montrer que F⊥ est stable par u.
3. Trouver les matrices vérifiant (1) en dimension 2.
4. Même question en dimension 3.

3
Exercice no 22 : Montrer que, si E est un espace euclidien, toute isométrie vectorielle peut s’écrire
comme composée de réflexions. On pourra raisonner par récurrence sur la dimension de E
et distinguer le cas où il existe un vecteur invariant non nul de celui où il n’en existe pas.
Exercice no 23 : Soit M une matrice carrée réelle dont le polynôme caractéristique est scindé. Mon-
trer qu’il existe une matrice P orthogonale et T triangulaire telle que M = PTP⊤ .
 
1  7 −4 4 
Exercice no 24 : Soit A = −4 −8 −1.
 
9
4 −1 −8

1. Déterminer la nature, puis les éléments caractéristiques de l’endomorphisme canonique-


ment associé à A.
2. Décrire les matrices commutant avec A.
Exercice no 25 : Soit f un automorphisme symétrique d’un espace E euclidien orienté de dimen-
sion 3.
Montrer que
∀x, y ∈ E f (x) ∧ f (y) = det f · f −1 (x ∧ y).
Exercice no 26 : Soit f un endomorphisme non nul de R3 tel que

∀u, v ∈ R3 f (u ∧ v) = f (u) ∧ f (v).

Montrer que f est une rotation.


Exercice no 27 : Soit E un espace euclidien, et u un endomorphisme autoadjoint de trace nulle.
Montrer qu’il existe une base orthonormale B, telle que la matrice de u dans B ait une dia-
gonale nulle.
Exercice no 28 : Soit A une matrice symétrique réelle telle que A3 + A2 + A = 0. Montrer que A = 0.
Exercice no 29 : Soit A une matrice de Mn,p (R), de rang p.

1. Déterminer le rang de A⊤ A.
2. Montrer que A(A⊤ A)−1 A⊤ existe et que c’est la matrice, dans la base canonique, de la
projection orthogonale sur Im A.
Exercice no 30 : Soit A une matrice réelle. On pose S = A⊤ A. Que peut-on dire de S ? Montrer qu’il
existe une matrice symétrique réelle ∆ telle que S = ∆2 .
On suppose A inversible. Montrer que ∆A−1 est orthogonale. En déduire qu’il existe une ma-
trice symétrique Σ et une matrice orthogonale P, telle que A = PΣ (décomposition polaire).
Exercice no 31 : 1. Soient u et v deux endomorphismes autoadjoints et commutant (u ◦ v = v ◦ u)
d’un espace euclidien E. Montrer qu’il existe une base orthonormale de E formée de
vecteurs propres communs à u et à v.
2. Application :

 1 1 1 1  1 0 −1 0
   
 
 1 1 1 1   0 1 0 −1 
4
E = R U =   et V = 
   
 1 1 1 1  −1 0 1 0

 
   
1 1 1 1 0 −1 0 1

Montrer l’existence et calculer P ∈ O(4) telle que P−1 UP = D et P−1 VP = ∆ avec D et ∆


diagonales que l’on déterminera.
En déduire les valeurs propres de :

 a + b a a−b a
 

 a a+b a a−b 
M =   .
 
 a − b a a+b a 
 
a a−b a a+b

4
Exercice no 32 : Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension n et u un endomorphisme au-
toadjoint de E. Soient λ1 ⩽ λ2 ⩽ . . . ⩽ λn les valeurs propres de u (écrites autant de fois que
leur ordre de multipilicité), ordonnées dans le sens croissant.
1. Montrer que :
∀x ∈ E λ1 ∥x∥2 ⩽ (u(x) | x) ⩽ λn ∥x∥2 .
2. Montrer que :
(u(x) | x) = λn ∥x∥2 ⇐⇒ u(x) = λn x
(u(x) | x) = λ1 ∥x∥2 ⇐⇒ u(x) = λ1 x
xy + yz + xz
3. Application : Trouver les extrema de quand (x, y, z) parcourt R3 privé de
x2 + y 2 + z 2
(0, 0, 0).
Exercice no 33 : Soit F un sous-espace vectoriel de Mn (R). On suppose que tous les éléments de F
n(n + 1)
sont diagonalisables. Montrer que dim F ⩽ (on pourra comparer F à l’espace vecto-
2
riel des matrices antisymétriques). Cette majoration est-elle optimale ?
Exercice no 34 : Soient A et B deux matrices symétriques réelles positives. Montrer que
q
0 ⩽ tr(AB) ⩽ tr(A2 ) tr(B2 ) ⩽ tr A · tr B.

Exercice no 35 : Soit A ∈ Mn (R) telle que A A⊤ A = In . Montrer que A = In .


Exercice no 36 : Soit A une matrice symétrique réelle positive et P une matrice orthogonale. Mon-
trer que
tr(AP) ⩽ tr A.
Exercice no 37 : Soit E un espace euclidien.
1. Soit f ∈ S(E). Montrer que E = Im f ⊕ Ker f .
2. Soit f ∈ S+ (E). Montrer qu’il existe h ∈ S+ (E) tel que f = h2 .
3. Soit f et g dans S+ (E) Montrer que Ker(f + g) = Ker f ∩ Ker g et Im(f + g) = Im f + Im g.
Exercice no 38 : 1. Montrer que si A, B ∈ Mn (K), alors AB et BA ont même polynôme caractéris-
tique.
2. En déduire que pour toute matrice M de Mn (R), MM⊤ et M⊤ M sont semblables.
Exercice no 39 : Soit A ∈ Mn (R). Montrer que A est antisymétrique si, et seulement si, pour toute
matrice orthogonale P, P−1 AP est à diagonale nulle.
0 1 0 0
 
1 k 1 1
Exercice no 40 : Soit k ∈ C. On pose A =  .
 
0 1 0 0
 
0 1 0 0
1. On suppose k ∈ R. A est-elle diagonalisable ?
2. Si k ∈ C, quelles sont les valeurs de k pour lesquelles A est diagonalisable ?
Exercice no 41 : Soit A une matrice symétrique réelle positive.
1. Justifier que A est diagonalisable.
2. Montrer qu’il existe une matrice M telle que A = M⊤ M.
3. Montrer que si A est définie positive, il existe une matrice triangulaire supérieure B telle
que A = B⊤ B.
Exercice no 42 : Soit A et B deux matrices symétriques réelles positives.
1. Montrer que
tr(AB) ⩽ (tr A)(tr B).

5
2. On suppose qu’il existe k ∈ N∗ tel que Ak = Bk . Montrer que A = B.
NB : les deux questions sont indépendantes.
Exercice no 43 : 1. Soit u un vecteur-colonne. On pose

M = uu ⊤ .

Montrer que M est symétrique positive.


2. Montrer que Sn+ (R) est stable par somme et multiplication par un scalaire positif.
3. Soit A = (ai,j )1⩽i⩽n et B = (bi,j )1⩽i⩽n deux matrices de Mn,p (R). On définit le produit de
1⩽j⩽p 1⩽j⩽p
Hadamard de A et B :
A ⊙ B = (ai,j bi,j )1⩽i⩽n .
1⩽j⩽p

Montrer que Sn+ (R)


est stable par ⊙. On pourra utiliser le théorème spectral pour décom-
poser A et B en combinaisons linéaires de matrices du type de la question 1.
4. On définit F(A) = (eai,j )1⩽i⩽n . Montrer que Sn+ (R) est stable par F.
1⩽j⩽n

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