Environmental Biology
Environmental Biology
Environmental Biology
1
REMERCIEMENTS
2
Sommaire :
INTRODUCTION.................................................................................................. 6
PRESENTATION DU LABORATOIRE............................................................... 7
I-Définition ....................................................................................................... 9
II-Composition ................................................................................................. 9
III-Caractéristiques ........................................................................................... 10
CONCLUSION ...................................................................................................... 27
RÉFÉFENCES BIBLIOGRAPHIQUE
Annexes
3
Liste d’abréviation :
°D : Dégrée Dornic
Fig: Figure
H : heur
S: Salmonelles
ST : Streptocoque
T° : Température
4
Liste des tableaux :
5
Le secteur laitier joue un rôle très important dans le secteur agroalimentaire de
notre pays. En effet, il couvre les besoins essentiels de notre alimentation et présente une
grande partie dans la consommation locale.
Ainsi l’objectif de mon travail de stage de projet de fin d’étude (PFE), s’inscrit
dans ce cadre qui consiste à contrôler la qualité de lait cru issu des laiteries des différents
quartiers de Taza.
6
J’ai effectué mon stage au laboratoire provincial de diagnostic épidémiologique et
hygiène du milieu (LPDEHM). Ce laboratoire constitue l’une des structures d’appui de la
délégation du ministère de la santé à Taza.
-La troisième est pour le diagnostic des maladies parasitaires (la leishmaniose et le
paludisme) avec une infirmière diplômée d’état fonctionnant en tant que microscopiste.
- La quatrième unité est précisément dans laquelle a été déroulé mon stage et spécialisée
dans le contrôle bactériologique des eaux et des denrées alimentaires avec un assistant
médical et une technicienne de laboratoire.
7
CHAPITRE I :
GENERALITE SUR LE
LAIT CRU
8
I-Définition
Le lait cru est du lait frais non traité par la chaleur ni soumis à aucun autre
traitement d'assainissement ou de conservation autre que la réfrigération.
«Le lait est produit intégral de la traite totale et ininterrompue d'une femelle laitière
bien portante, bien nourrie et non surmenée. Il doit être recueilli proprement et ne pas
contenir de colostrum » [3].
II-Composition (Tableau I)
- Protéine : Le lait est une source importante de protéines de très bonne qualité.
- Acides aminés : Le lait est riche en acides aminés essentiels, tout particulièrement en
lysine qui est par excellence l’acide aminé de la croissance.
- Lipides, caractérisés par rapport aux autres corps gras alimentaires par une forte
proportion d’acides gras à chaînes courtes, sont beaucoup plus riches en acides gras saturés
qu’en acides gras insaturés.
- Glucides : Essentiellement représentés par le lactose [4].
D’autres constituants sont présents mais en faibles quantités. Cependant, certains
d’entre eux, du fait de leurs activités biologiques, revêtent une grande importance. Ce
sont :
- Les enzymes : peroxydase, catalase, phosphatase ;
- Les vitamines : facteurs A, D, B1, B2, B6, B12, etc. ;
- Les lécithines (phospholipides) ;
- Les nucléotides ;
- Les cellules : leucocytes, cellules épithéliales, etc.
Outre, ces constituants, le lait renferme aussi des micro-organismes en quantité
variable suivant l’état de santé de la vache laitière, l’hygiène, la traite et les manipulations
diverses subies par le lait [5].
9
Tableau I : Composition moyenne du lait entier en g/100g [6]
III- Caractéristiques
1- Caractéristiques organoleptiques
1-1- Couleur
Le lait est de couleur blanche mat, qui est due en grande partie à la matière grasse,
aux pigments de carotène (la vache transforme le β-carotène en vitamine A qui passe
directement dans le lait) [6].
1-2- Odeur
L’odeur est caractéristique du lait, du fait de la matière grasse qu’il contient fixe
des odeurs animales. Elles sont liées au contexte de la traite, à l’alimentation (les fourrages
à base d’ensilage favorisent la flore butyrique, le lait prend alors une forte odeur), à la
10
conservation (l’acidification du lait à l’aide de l’acide lactique lui donne une odeur
aigrelette) [7].
1-3- Saveur
La saveur du lait normal frais est agréable, les laits de rétention et de mammites ont
une saveur salée plus ou moins accentuée. Il en est en parfois de même du colostrum.
L’alimentation des vaches laitières à l’aide de certaines plantes de fourrages ensilés,
peuvent transmettre au lait des saveurs anormales en particulier un goût amer. La saveur
amère peut aussi apparaître dans le lait par suite de la pullulation de certains germes
d’origine extra-mammaire [8].
1-4- Viscosité
La viscosité est une propriété complexe qui est particulièrement affectée par les
particules colloïdes émulsifiées et dissoutes.
La teneur en graisse et en caséine influencent grandement sur la viscosité du lait [9].
2-Caractéristiques physico-chimiques
11
VI-Contrôle de la qualité
Les principaux facteurs qui influent la qualité du lait sont : la race de bétail, la
qualité alimentaire et l’hygiène.
Le contrôle de la qualité du lait cru est parmi les contrôles qui doivent être les plus
sévères du fait qu’il est considéré comme milieu favorable à la prolifération des
microorganismes.
En plus du contrôle de fraudes (addition d’eau au lait, mélange de laits de
différentes sources) il est impératif de contrôler :
-La teneur en matières grasses.
- La teneur en matières solide (Extrait sec).
- La présence de Coliformes.
- La présence de levures et moisissures.
- Les antibiotiques et les antiparasitaire
- L’hygiène des étables et les conditions de la traite.
- L’état sanitaire des vaches. .
1-Origine de contamination
12
2- Contaminants microbiologiques
13
CHAPITRE II :
MATERIEL ET
METHODES
14
I –Echantillonnage et prélèvement
Les échantillons ont été prélevés le matin (7h à 9h), et placés dans un sac isotherme
avec des glaçons, pour éviter l’augmentation de température lors du transport vers le
laboratoire.
L’échantillonnage a porté sur 1 litre de lait (acheté) de chaque laiteries (1/2L de lait
pour les analyses physicochimiques et 1/2L pour les analyses microbiologiques).
II-Analyses physico-chimiques
Sept paramètres ont été retenus pour l’analyse physicochimique: pH, température,
acidité, densité, extrait sec total, test d’amidon, test d’ébullition.
Ces paramètres sont les plus souvent recherchés dans ce type d’analyse.
1-Détermination de la température
- La température est déterminée sur place à l’aide d’un thermomètre. Elle varie de 4,5
à 10°C, tranche de stabilité des germes [16].
2-Détermination du pH
- Ce test nous renseigne sur l’état de fraîcheur du lait [17]. Il est réalisé par trempage
de pH-mètre dans un bécher contenant quelques ml de lait.
- Selon Alais [11], le pH normal est de 6,6 à 6,8. Au-delà de cet intervalle, les
microorganismes peuvent proliférer.
C'est un test qui permet d’évaluer l’acidité du lait. Le titrage de l’acidité se fait par
l’hydroxyde de sodium en présence de phénolphtaléine comme indicateur coloré [18].
Réactifs
15
- Solution titrée d’hydroxyde de sodium 0.1N.
Appareillage
Matériel courant de laboratoire et notamment :
- Pipette à lait de 10 ml ou seringue de précision réglée à 10 ml ou balance analytique.
- Burette graduée en 0.05 ou en 0.1 ml permettant d’apprécier la demi-division.
- Béchers.
Mode opératoire
- Dans un bécher on introduit 10 ml de lait prélevé à la pipette.
- L’acidité est exprimée en degré Dornic (°D) et égale à: °D=10. V Avec V : le volume
(NaOH)
de NaOH ajouté.
- D’après la FAO [12], l'acidité du lait est en moyenne 16 (15-17 °D). L’augmentation de
cette acidité peut être due à la dégradation du lactose en d'autres acides en plus de l'acide
lactique et des liquides [19].
4-Détermination de la densité
La densité du lait est une grandeur sans dimension qui désigne le rapport entre la
masse d'un volume donné de lait à 20°C et la masse du même volume d'eau. La densité est
déterminée à 20°C par lactodensimètre [20].
Appareillage
-Lactodensimètre avec thermomètre incorporé,
-Eprouvette cylindrique sans bec, de hauteur apportée à celle de lactodensimètre.
Mode opératoire
- Après l’homogénéisation de l’échantillon, on remplit l’éprouvette de 250ml avec du lait
et on trempe le lactodensimètre.
Expression des résultats
-Les valeurs normales se trouvent entre 29 et 35.
-Si la valeur de la densité de lait est entre 25 et 29 le lait est considéré comme mouillé.
16
5 – Mesure de la teneur en matière sèche totale
La matière sèche totale s'élève habituellement de 125 à 130g/l pour le lait de vache
[10]. La matière sèche du lait exprimée en pourcentage en masse, est égale à :
×1000 Dont :
6-Test d’amidon
Ce test nous renseigne sur la nature du lait (naturel ou reconstitué). Il consiste à l’ajout
diiode (I2) dans quelques ml de lait.
Mode opératoire
-S’il y’a virement de coloration au bleu brick le test est considéré comme positif si non
le test est négatif.
7-Test d’ébullition
17
de carbonates de calcium, de protides et de matière grasse).
– Si le lait est riche en albumine ou acide (au-dessus de 25°D), il coagule par ébullition [8].
On a effectué une série de dilution de 10 -1 jusqu’à 10-4 de tous les échantillons dans
l’eau peptonée tamponné qui est le diluant.
Après l’établissement des dilutions, les prises d’essai sont ensemencées dans les
milieux de cultures qu’on a préparées (Annexe I).
Après la durée requise pour l’incubation, l’observation des colonies se fait par des
examens macroscopiques puis microscopiques suivi par l’identification biochimiques (voir
tableau3).
18
Tableau III : Contrôle et spécification microbiologique [23]
19
CHAPITRE III :
RESULTATS ET DESCUSSION
20
I- Résultats des analyses physico-chimiques
Les résultats des analyses physico-chimique sont regroupé dans le tableau IV
(Annexe 2) et graphiquement exprimés dans les figure : 1, 2, 3, 4, et 5.
Température : Tous les échantillons de lait cru sont supérieurs à la normale : 4,5
à10°C [16]. Avec un maximum de 20°C et un minimum de 19°C (Figure 1).
21
pH : La majorité des laiteries présentent un pH normale : 6,6-6,8 [17], excepté le lait
de la laiterie n°3 et n°1, qui ont la même valeur de pH (6,5) (Figure 2).
Acidité : Excepter les échantillons des laiteries n°3 et n°11, qui ont la même valeur
d’acidité (18°D), les autres expriment des valeurs d’acidité normales : 15 à 17°D [12] (Figure
3).
Densité : Les échantillons des laiteries des quartiers : n°1, n°6, n°10, n°11, montrent
respectivement les valeurs (32 ; 30 ; 29,5 ; 31), qui répond au critère désirait (29-35), la
valeur de la densité des échantillons qui restent est inférieure à cette limite (Figure 4).
Extrait sec total : Les quariers: n°2, n°3, n°4, n°5, n°7, n°8, n°9, leurs échantillons
montrent une valeur supérieure à 125g/l.
L’extrait sec des autres échantillons fluctue entre 109-105g/l, respectivement des laiteries
(n°1, n°6, n°10, n°11) (Figure 5).
22
Interprétation des résultats
Coliformes totaux : Les échantillons de toutes les laiteries montrent des valeurs non
conformes à la norme de la république française : 103UFC/ml [24], à l’exception de
l’échantillon n°11 (102UFC/ml), qui a une valeur inférieure à la norme (103UFC/ml) (Figure
7).
23
Coliformes fécaux : Les quartiers : n°1, n°5, n°6, n°7, n°8, leurs échantillons montrent
respectivement les valeurs (2,352.104UFC/ml ; 7,761.103UFC/ml ; 4,093.105UFC/ml ;
1,160.105UFC/ml ; 9,4.103UFC/ml), supérieures à la valeur maximale (103UFC/ml) indiqué
par la réglementation en vigueur [1], les autres sont inférieures à 103UFC/ml (Figure 8).
Staphylococcus aureus : Tous les échantillons de lait cru analysés provenant des
différents quartiers, dépassent la valeur maximale (500UFC/ml) indiqué par la république
française [24]. Avec une valeur maximale de 1,642.105UFC/ml (Figure 9).
Streptocoques : Aussi pour les streptocoques tous les échantillons de laits cru analysés
provenant des différents quartiers, dépassent la valeur maximale (400UFC/ml) indiqué par la
réglementation en vigueur [1] (Figure 10).
La température de tous les échantillons analysés de lait dépasse la limite 4,5 à 10°C
indiqué par la filière Wallonne [19], ce qui signifie que toutes les laiteries étudiées ne
respectent pas la chaine de froid cela a été constaté aux moments de prélèvement ce qui
peut déclencher la prolifération des microorganismes.
24
La valeur bas de l’extrait sec total des échantillons n°2, 3, 4, 5, 7, 8, 9 est dues soit
au mouillage de lait ou à des pratiques d’alimentation et par la race des bovins [17].
Test d’amidon pour tous les échantillons est négatif c’est-à-dire que les échantillons
analysés n’ont pas subi de poudrage.
Test d’ébullition est conforme pour tous les échantillons, le lait reste homogène
donc n’est pas acide.
Pour tous les échantillons de lait cru analysés, on a pas détecter la présence des
colonies caractéristiques de spore clostridium anaérobie sulfito réducteur, de salmonelles et
de streptocoques β hémolytiques.
25
avec les conditions environnementales. SA est reconnu comme l’agent causal des
mammites cliniques et subcliniques en élevage bovin [26] [28].
Le taux de streptocoques est en rapport avec l’état de santé des vaches, les
conditions hygiéniques de la traite, et d’éventuelles contaminations au cours du
dénombrement [29].
26
Conclusion
Le lait est un aliment dont l’importance nutritionnelle n’est plus à démontrer. En
effet, le lait constitue le premier apport protéique de l’être humain et le premier aliment
naturel complet dès le jeune âge. Il renferme les nutriments de base nécessaires au bon
développement de l’organisme humain.
Lorsque la qualité est évoquée, surtout pour un produit variable que le lait, de
multiples interprétations peuvent être adaptés selon des critères retenus pour définir cette
qualité.
Les échantillons du lait cru provenant des laiteries de différents quartiers de Taza
montrent :
Le pH, le test d’amidon et test d’ébullition répondent aux normes, cependant les
autres paramètres : L’acidité (pour deux échantillons) et la température (pour tous les
échantillons) sont supérieurs aux normes ce qui permet la prolifération des germes, tandis
que la densité et l’extrait sec total sont inférieurs aux normes ce qui permet la détection de
fraude en deux catégories :
-La fraude par addition de substances étrangères du lait comme l'eau mouillage
- La fraude par soustraction de substance propre du lait qui consiste à enlever une partie de
la matière grasse: écrémage.
La valeur de FMAT est conforme pour tous les échantillons, les coliformes totaux sont
non conformes pour la majorité des échantillons, les coliformes fécaux sont non
conformes pour six échantillons, les streptocoques et les staphylococcus aureus sont non
acceptables pour tous les échantillons. Cependant les résultats sont satisfaisants pour les
salmonelles, spore clostridium anaérobie sulfito réducteur et streptocoques β
hémolytiques.
27
-La qualité des échantillons de lait analysés provenant de Taza ne répand pas en général
aux critères microbiologiques exigés. Les contaminations résultent principalement du
manque d’hygiène à la ferme et sur les lieux de vente. La présence de germes
responsables d’intoxication alimentaire tels que Staphylococcus aureus peuvent devenir
un problème de santé publique si des mesures ne sont pas prises pour éviter les
contaminations. La qualité hygiénique de lait cru à la production et à la vente peut être
également améliorée par l’utilisation du modèle dynamique des 5M (Milieu, Matière
première, Matériel, Main d’œuvre, Méthode). Le développement de la filière lait avec
l’organisation des producteurs, la création de centre de collecte et l’utilisation de la
chaine de froid peut permettre de réduire les contaminations.
28
Références bibliographiques
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30
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31
Gélose Plate Count Agar (PCA)
La gélose glucosée à l’extrait de levure, appelée “Plate Count Agar” ou PCA, est utilisée pour le
dénombrement des bactéries aérobies mésophiles.Les substances nutritives apportées par la
Tryptone, les facteurs vitaminiques de l’extrait de levure et le glucose (source énergétique)
favorisent la croissance de la plupart des bactéries à dénombrer.
Gélose lactosée au désoxycholate lactosée
La gélose lactosée au désoxycholate est un milieu sélectif utilisé pour le dénombrement des
bactéries coliformes dans les eaux, le lait, les produits laitiers et les autres produits alimentaires. Ce
milieu est également employé pour la différenciation et l’isolement des entérobactéries à partir des
prélèvements d’origine animale.
Bouillon cœur-cervelle
Le bouillon cœur-cervelle, milieu nutritif tamponné, est utilisé pour la culture d’une très grande
variété de microorganismes aérobies ou anaérobies, incluant levures et moisissures. Il convient
aussi pour la mise en évidence de la staphylocoagulase.
Gélose Sulfite de Sodium –Polymixine(SPS)
La gélose Sulfite de Sodium –Polymixine( SPS) est destinée à l'isolement et à la numération des
anaérobies sulfito-réducteurs (ASR) et principalement de Clostridium perfringens
Gélose Slanetz et Bartley
La gélose de Slanetz et Bartley est un milieu sélectif utilisé pour le dénombrement des
entérocoques intestinaux dans les eaux d’alimentation, les boissons, les eaux usées et divers
produits biologiques d’origine animale, par la technique de filtration sur membrane.
Bouillon RAPPAPORT-VASSILIADIS Soja (RVS)
Le bouillon Rappaport-Vassiliadis Soja (RVS) est utilisé pour l’enrichissement sélectif des
Salmonella dans le lait, les produits laitiers, les autres produits alimentaires, l’eau et dans le cadre
des analyses en Santé Animale chez les mammifères.
GELOSE HEKTOEN
La gélose Hektoen est un milieu sélectif permettant les isolement et différenciation des
entérobactéries pathogènes à partir des prélèvements biologiques d’origine animale, des eaux, des
produits laitiers et des autres produits alimentaires.
32
Milieu Composition chimique Mode de préparation
Citrate de sodium…………………….. 2g
- Chlorure de 2, 3, 5
triphényltétrazolium...........................0,1g
33
SPS Tryptone……………………………...15g -Verser 40,1 grammes de poudre dans un litre d'eau
distillée ;
Extrait de levure……………………...10g
-Porter à ébullition lentement, en agitant jusqu'à
Citrate de fer ………………………...0.5g complète dissolution ;
Sulfite de sodium…………………….0.5g -Autoclaver15 minutes à 121°C ;
Sulfadiazine…………………………0.12g - Liquéfier le milieu dans un bain-marie bouillonnant
puis refroidir vers 47°C.
Sulfate de polymyxine B……………0.01g
Agar…...............................................14g
HEKTOE Proteose Peptone ...................... ...... 12,0 g -Ajouter 76 g de poudre à 1 litre d’eau distillée et laisser
N reposer
Extrait de levure ................ ............... 3,0 g
10 min.
Sels biliaires n ° 3............. ................ 9,0 g
-Chauffer lentement à ébullition jusqu’à ébullition.
Lactose................ ............................ 12,0 g
-Maintenir l’ébullition quelques secondes.
Saccharose............... ........................ 12,0 g
-NE PAS AUTOCLAVER.
Salicine............... ............................... 2,0 g
-Refroidir à 50°C et répartir.
Chlorure de sodium.................. ......... 5,0 g
34
Tableau IV: Résultats des analyses physico-chimiques des échantillons de lait cru
35
Tableau V : Analyses microbiologiques (UFC/ml) de onze échantillons de lait cru
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