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Chapitres 2 - Bassin Versant

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ISSAT Sousse Hydrologie et Hydraulique Urbaine Jmour Marwen

Chapitre 2 : Bassin Versant


1. Définition
Le bassin versant en une section d'un cours d'eau est défini comme la surface
drainée par ce cours d'eau et ses affluents en amont de la section. Tout écoulement
prenant naissance à l'intérieur de cette surface doit donc traverser la section
considérée, appelée exutoire, pour poursuivre son trajet vers l'aval. Selon la nature
des terrains, nous serons amenés à considérer deux définitions.

Figure 4 : Bassin Versant

a. Bassin versant topographiques

Si le sous-sol est imperméable, le


cheminement de l'eau ne sera déterminé
que par la topographie. Le bassin versant
sera alors limité par des lignes de crêtes et
des lignes de plus grande pente comme le
montre la figure ci-jointe.

Figure 5 : élément du Bassin versant topographique

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b. Bassin versant hydrogéologiques


Dans le cas d'une région au sous-sol perméable, il se peut qu'une partie des eaux
tombées à l'intérieur du bassin topographique s'infiltre puis sorte souterrainement du
bassin (ou qu'à l'inverse des eaux entrent souterrainement dans le bassin). Dans ce
cas, nous serons amenés à ajouter aux considérations topographiques des
considérations d'ordre géologique pour déterminer les limites du bassin versant.

Cette distinction entre bassin


topographique et hydrogéologique se
justifie surtout pour les petits bassins. En
effet, lorsque la taille du bassin augmente,
les apports et les pertes souterraines ont
plus de chance de se compenser. De plus,
on peut admettre que le débit des cours
d'eau est proportionnel à la surface du
bassin, les échanges souterrains se font,
eux, aux frontières et varient donc
sensiblement comme le périmètre.
Lorsque la taille du bassin augmente, la
surface croît plus vite que le périmètre et
la valeur relative des échanges
Figure 6 : Bassin versant hydrogéologiques
souterrains par rapport au débit de
surface tend à devenir négligeable.
c. La ligne de partage des eaux
Une ligne de partage des eaux est
une ligne de faîte ou frontière
séparant des bassins contigus. Elle est
définie comme une ligne reliant les
points géographiques les plus hauts
dont les eaux s'écoulent d'un côté
dans un autre bassin que de l'autre
côté

Figure 7 : Ligne de partage des eaux

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2. Caractéristiques géométriques
Nous abordons les caractéristiques purement géométriques du bassin, atteintes
avec le seul concours des relevés topographiques.
a. Surface

La surface du bassin versant est la


première et la plus importante des
caractéristiques. Elle s'obtient par
planimétrie sur une carte topographique
ou par délimitation à partir des cartes
MNT issues de l'utilisation du SIG après
avoir tracé les limites topographiques et
éventuellement hydrogéologiques. La
surface ‘'A'' d'un bassin s'exprime
généralement en km².

Figure 8 : Délimitation d'un bassin versant sur carte


topographique

b. Périmètre
Laborde a expliqué en détail le curvimètre et comment schématiser les limites du
bassin. Pour le périmètre, il est curvimètre sur carte cartographique mais, selon
l'échelle de la carte, les détails sont plus ou moins nombreux et il en résulte des
différences de mesures. Par ailleurs, on devrait souvent prendre en compte des
détails de la frontière qui, on s'en rend compte intuitivement, n'ont aucune influence
sur l'écoulement. Avant de procéder au curvimétrage, il faut donc procéder à une
schématisation des limites du bassin, soit par des courbes à grand rayon de courbure,
soit par un tracé polygonal. Dans des cas particuliers tels que celui d'un bassin replié
sur lui-même, on pourra être amené à tracer des contours fictifs qui tiendront compte
de chaque cas particulier.

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c. La forme
La forme du bassin versant conditionne
son comportement hydrologique (influer sur
l'allure de l'hydrogramme à l'exutoire du
bassin versant). Il existe différents indices
morphologiques qui caractérisent le milieu et
permettent de comparer les bassins versants
entre eux. Deux indices peuvent être cités :

Figure 9 : Type des Bassins Versant


i. L’indice de Gravélius
L'indice de forme la plus utilisée est le "coefficient KG de Gravelius. Il se définit
comme le rapport du périmètre du bassin versant au périmètre du cercle ayant même
surface (appelé aussi coefficient de capacité). Il est appelé aussi coefficient de
compacité.

𝐾 = = 0.28 Avec :
√ √

 KG : est l'indice de compacité de Gravélius.


 A : surface du bassin versant (km²).
 P : périmètre du bassin (km).
Cet indice se détermine à partir d'une carte topographique en mesurant le
périmètre du bassin versant et sa surface. Il est proche de 1 pour un bassin versant de
forme quasiment circulaire et supérieur à 1 lorsque le bassin est de forme allongée.
1.000 < 𝐾 ≤ 1.128 ==> 𝐵𝑉 𝐶𝑜𝑚𝑝𝑎𝑐𝑡
1.128 < 𝐾 ≤ 1.250 ==> 𝐵𝑉 𝑎𝑠𝑠𝑒𝑧 𝑎𝑙𝑙𝑜𝑛𝑔é
𝐹𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝐵𝑎𝑠𝑠𝑖𝑛 𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑛𝑡
1.250 < 𝐾 ≤ 1.500 ==> 𝐵𝑉 𝑎𝑙𝑙𝑜𝑛𝑔é
1.500 < 𝐾 ≤ 1.750 ==> 𝐵𝑉 𝑡𝑟é𝑠 𝑎𝑙𝑙𝑜𝑛𝑔é

Figure 10 : Forme du Bassin Versant

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ii. Indice de compacité de Horton


Il exprime le rapport de la largeur moyenne du bassin versant à la longueur du
cours d'eau principal. L'indice est inférieur à 1 si la forme du bassin est allongée et
supérieur à 1 si sa forme est ramassée.

𝐾 = Avec :

 A : aire du bassin (Km²)


 L : longueur du cours d'eau principal (km) (Plus long thalweg).

d. Le rectangle équivalent
C'est une notion qui a été proposée par Roche (1963) pour pouvoir comparer
facilement les bassins entre eux du point de vue de l'influence de leurs
caractéristiques sur l'écoulement.
Il s'agit donc d'une transformation purement géométrique en un rectangle de
longueur ‘ L 'et de largeur ‘l’dans laquelle le contour du bassin devient un rectangle
de même périmètre et la même surface que le bassin versant. Les courbes de niveau
sont parallèles à ses petits côtés et l'exutoire sera un des petits côtés du rectangle.
Les paramètres sont :

𝐾 √𝐴 1.12
𝐿= 1+ 1−
1.12 𝐾

𝐾 √𝐴 1.12
𝑙= 1− 1−
1.12 𝐾

Avec :
 KG : indice de compacité de Gravelius.
 A : surface du bassin versant (km²).
 l : largeur du rectangle équivalant (km).
 L : longueur du rectangle équivalant (km).

3. Relief
L'influence du relief sur l'hydrogramme de crue est encore plus évidente. Un
temps de concentration plus court des eaux de ruissellement dans les canaux de
drainage et de là dans les affluents et le cours principal correspond à une pente plus
forte.
a. Répartition altimétrique (hypsométrique)
Pour établir la courbe hypsométrique du relief d'un bassin ; on porte une altitude
donnée en abscisses et en ordonnées la surface du bassin pour laquelle chaque point
est à une cote au moins égale à cette altitude.

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Cette courbe hypsométrique peut aussi servir de référence pour les valeurs de
H5% et H95% dans le calcul d'indice global d'un bassin versant. Le relief peut être
illustré par la courbe hypsométrique.

Figure 11 : Carte altimétrique

Partant d’une carte altimétrique, nous pouvons établir une répartition par tranche
d'altitude du bassin et la courbe hypsométrique.
Surface % des
Tranches Surfaces % des
partielles surfaces
d’altitude cumulées surfaces
(Km²) cumulées
1380-1460 0.35 0.35 0.05 0.05
1280-1380 7.62 7.97 1.02 1.07
1180-1280 15.44 23.40 2.07 3.14
1080-1180 18.65 42.05 2.50 5.64
980-1080 66.39 108.44 8.90 14.54
880-980 182.35 290.79 24.44 38.98
780-880 236.80 527.59 31.74 70.72
680-780 156.35 683.94 20.96 91.68
657-680 62.05 746.00 8.32 100.00
Tableau 5 : Répartition altimétrique

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Figure 12 : Courbe hypsométrique et histogramme des fréquences altimétriques d'un Bassin Versant

La courbe hypsométrique est obtenue en mesurant les surfaces comprises entre


les courbes de niveau et en leur attribuant des pourcentages de la surface totale. On
trace un diagramme avec les tranches d'altitude en ordonnées et les superficies
cumulées leur correspondant en abscisses
b. Les altitudes caractéristiques
i. Les altitudes maximales et minimales
Elles sont obtenues directement à partir de cartes topographiques. L'altitude
maximale représente le point le plus élevé du bassin tandis que l'altitude minimale
considère le point le plus bas, généralement à l'exutoire. Ces deux données
deviennent surtout importantes lors du développement de certaines relations faisant
intervenir des variables climatologiques tels que la température, la précipitation et le
couvert neigeux. Elles déterminent l'amplitude altimétrique du bassin versant et
interviennent aussi dans le calcul de la pente.
ii. L’altitude moyenne
L'altitude moyenne se déduit directement de la courbe hypsométrique ou de la
lecture d'une carte topographique. On peut la définir comme suit :

𝐻 =∑ Généralement on utilise 𝐻 =

Avec :
 Hmoy : Altitude moyenne du bassin (m).
 Ai : Aire comprise entre deux courbes de niveau (km²).
 hi : altitude moyenne entre deux courbes de niveau (m).
 A : superficie totale du bassin versant (km²).

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Remarque : L'altitude moyenne est peu représentative de la réalité. Toutefois,


elle est parfois utilisée dans l'évaluation de certains paramètres
hydrométéorologiques ou dans la mise en œuvre de modèles hydrologiques.
iii. L’altitude médiane
L'altitude médiane correspond à l'altitude lue au point d'abscisse 50% de la
surface totale du bassin, sur la courbe hypsométrique. Cette grandeur se rapproche
de l'altitude moyenne dans le cas où la courbe hypsométrique du bassin concerné
présente une pente régulière.
c. Les indice de pente
L'objectif de ces indices est de caractériser les pentes d'un bassin et de permettre
des comparaisons et des classifications.
i. Indice de pente Ip (indice de roche)
A partir du rectangle équivalent, Roche (1963) a introduit la notion d'indice de
pente qui traduit la pente moyenne au niveau du bassin. Soit :

1
𝐼 = 𝑋 𝑎 − 𝑎( )
√𝐿

Avec :
 Ip : Indice de pente.
 L : Longueur du rectangle équivalent.
 Xi : Portion de la surface du bassin comprise entre les courbes de niveau, côte
ai et ai-1 (%).
 (ai-ai-1) : Dénivelée entre deux courbes de niveau voisines.

ii. Indice de pente global Ig


L'indice de pente globale Ig est obtenu à partir de la formule suivante :
𝐻 % −𝐻 %
𝐼 =
𝐿
Avec :
 H5% et H 95% : Altitude déterminé à partir de la courbe hypsométrique (m).
 L : Longueur du rectangle équivalent (Km).
Cet indice, très facile à calculer, est des plus utilisés. Il sert de base à une des
classifications O.R.S.T.O.M. pour des bassins versants dont la surface est dès l'ordre
de 25 km².
Par ailleurs, cet indice simple est étroitement corrélé avec l'indice de pente de
Roche (Ig = 0,8 Ip²), avec un coefficient de corrélation de l'ordre de 0,99.
Suivant la valeur Ig, On peut ranger le bassin versant étudier en se référant à la
classification de l'ORSTOM (Tableau 5).

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Type de relief Ig (m/Km)


Très faible Ig ≤ 0.002
Faible 0.002 < Ig ≤ 0.005
Assez faible 0.005 < Ig ≤ 0.010
Modéré 0.010 < Ig ≤ 0.020
Assez fort 0.020 < Ig ≤ 0.050
Fort 0.050 < Ig ≤ 0.50
Très fort 0.500 < Ig
Tableau 6 : Classification des reliefs d'après ORSTOM

iii. Pente moyenne


La pente moyenne du cours d'eau détermine la vitesse avec laquelle l'eau se rend
à l'exutoire du bassin donc le temps de concentration. Le calcul de la pente moyenne
du cours d'eau s'effectue à partir du profil longitudinal du cours d'eau principale et
de ses affluents. Elle est définie comme étant le rapport entre la dénivelée totale du
rectangle équivalent et sa longueur.
𝐷
𝐼 =
𝐿
Avec :
 D = Hmax - Hmin (m).
 L : représente la longueur du rectangle équivalent (km)
iv. Dénivelée spécifique Ds
L'indice Ig décroît pour un même bassin lorsque la surface augmente, il était
donc difficile de comparer des bassins de tailles différentes.
La dénivelée spécifique Ds ne présente pas cet inconvénient : elle dérive de la
pente globale Ig en la corrigeant de l'effet de surface admis étant inversement
proportionnel à √𝐴 donc : 𝐷 = 𝐼 √𝐴 = √𝐿 × 𝑙 = 𝐷

La dénivelée spécifique ne dépend donc que de l'hypsométrie (D = H 5% - H95 %)

et de la forme du bassin ( ). Elle donne lieu à une deuxième classification de


l'O.R.S.T.O.M., indépendante des surfaces des bassins :
Type de relief Ds (m)
Très faible Ds ≤ 10 m
Faible 10 m < Ds ≤ 25 m
Assez faible 25 m < Ds ≤ 50 m
Modéré 50 m < Ds ≤ 100 m
Assez fort 100 m < Ds ≤ 250 m
Fort 250 m < Ds ≤ 500 m
Très fort 500 m < Ds
Tableau 7 : Classification des reliefs d'après ORSTOM

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4. Caractéristiques du réseau hydrographique


Le réseau hydrographique est caractérisé par deux éléments : son hiérarchisation
et son développement (longueur et nombre des cours d'eau). Pour chiffrer la
ramification du réseau hydrographique, chaque cours d'eau reçoit un numéro en
fonction de son importance. Cette numérisation appelée ordre du cours d'eau diffère
selon les auteurs, la classification que nous allons utiliser est celle de Strahler
(1957).
L'étude du réseau hydrographique permet de définir les caractéristiques de celui-
ci comme la densité de drainage, la fréquence des cours d'eau, le rapport de
confluence et le rapport des longueurs.
a. Hiérarchisation du réseau
Pour chiffrer la ramification du réseau, chaque cours d'eau reçoit un numéro
fonction de son importance. Cette numérotation, appelée ordre du cours d'eau,
diffère selon les auteurs. Parmi toutes ces classifications, nous adopterons celle de
Strahler (1957). Cette classification permet de décrire sans ambiguïté le
développement du réseau de drainage d'un bassin de l'amont vers l'aval.
La classification de Strahler se base sur les règles suivantes :
 1/. Tout cours d'eau n'ayant pas d'affluent est dit d'ordre 1,
 2/. Au confluent de deux cours d'eau de même ordre n, le cours d'eau résultant
est d'ordre n+1,
 3/. Un cours d'eau recevant un affluent d'ordre inférieur garde son ordre, ce
qui se résume par : n + n = n + 1 et n + m = max (n,m)

Figure 13 : Exemple de Hiérarchisation du réseau

b. Les rapports caractéristique et loi de Horton


Ces "lois" empiriques relient le nombre, la longueur moyenne et l'ordre des cours
d'eau. On constate que pour un bassin versant homogène, le "rapport de confluence"
Rc, rapport du nombre Ni de cours d'eau d'ordre i au nombre Ni+1 de cours d'eau
d'ordre i+1, est sensiblement constant :

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𝑁
𝑅 =
𝑁 +1
Le ‘'rapport des longueurs moyennes'' Rl est :
𝑙
𝑅 =
𝑙

(li : longueur moyenne des cours


d'eau d'ordre i).
La détermination de Rc et Rl se
fait par voie graphique en portant Ni,
li et i sur un graphique semi-
logarithmique comme le montre les
figures 14. La pente de la droite
moyenne permet de déterminer la
raison de la progression
géométrique.

Figure 14 : La détermination de R c et Ri

5. Autres caractéristiques du Chevelu


D'autres éléments que Rc et Rl sont utilisés pour caractériser le chevelu. Parmi
ceux-ci, on peut citer :
a. La densité de drainage
La densité de drainage, introduite par Horton (1945), est la longueur totale du
réseau hydrographique par unité de surface du bassin versant :

𝐿
𝐷 =
𝐴

Avec :
 Dd : densité de drainage (km/km²).
 Lx : longueur de cours d'eau (km).
 A : surface du bassin versant (km²).
b. Fréquence des cours d’eau
Elle représente le nombre de cours d'eau (N) par unité de surface (A), Elle est
calculée par la formule :
𝑁
𝐹 =
𝐴

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Avec :
 FS : Fréquence des cours d'eau (1/km²).
 N : Nombre de talweg.
 A : Surface du bassin en (km²)
c. Profils en long
Ces profils sont établis en portant en abscisses les longueurs développées à partir
d'un point de référence et en ordonnées les côtes de l'eau dans le cours d'eau
principal et dans ces affluents (parfois on donne la cote du fond). Ces profils sont
parfois disponibles lorsque la navigation, où les besoins en hydroélectricité ont
nécessité des études. Mais dans la plupart des cas, on devra faire ce relevé, soit par
nivellement sur le terrain, soit plus sommairement à partir des cartes topographiques.
Les profils en long permettent d'estimer la pente moyenne du cours d’eau. Cette
pente moyenne sert surtout dans l'évaluation des temps de concentration d'un bassin
versant, ce temps de concentration étant lié à la vitesse de propagation des particules
fines. On calcule généralement la pente moyenne I d'un cours d'eau par la formule
suivante :

1 1 𝑙
=
√𝐼 𝐿 𝑖

Dans cette formule, le cours d'eau de longueur totale L est découpé en n tronçons
j où la pente ij est constante sur lj. Une longueur lj

Figure 15 : Profil en long des cours d'eau

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