Mémoire de Fin de Cycle: Sujet
Mémoire de Fin de Cycle: Sujet
Mémoire de Fin de Cycle: Sujet
Sujet :
Promotion 2016/2017
Nous remercions le bon dieu de nous avoir donné le courage
La force la santé pour accomplir ce modeste travail ;
Nous tenons à remercier :
La vie n’est qu’une rêve tout commence puis s’achève, il y a toujours un salut
Pour faire un début, il y a aussi une fin pour finir notre chemin
Et on doit se quitter pour se voire demain
C’est avec un grand plaisir que je dédie ce modeste travail :
A celle qui a été toujours à mes côtés et à la personne la plus chère au monde :
A Toi ma mère, A celui qui a combattu toute sa vie pour procurer tout ce
Dont j’avais besoin : A toi mon père
« Que Dieu vous gardes et vous accordes longue vie »
A mes très chers frères
A ma chère sœur
A mes belles sœurs
A mes neveux
Ainsi qu’à tous mes amis(es)
A mon binôme Yacine et sa famille
Et à tous ceux qui nous ont aidés à réaliser ce travail.
MASSINISSA
Dédicaces
La vie n’est qu’une rêve tout commence puis s’achève, il y a toujours un salut
Pour faire un début, il y a aussi une fin pour finir notre chemin
Et on doit se quitter pour se voire demain
C’est avec un grand plaisir que je dédie ce modeste travail :
A celle qui a été toujours à mes côtés et à la personne la plus chère au monde :
A Toi ma mère, A celui qui a combattu toute sa vie pour procurer tout ce
Dont j’avais besoin : A toi mon père
« Que Dieu vous gardes et vous accordes longue vie »
A mes très chers frères
A mes chères sœurs
Ainsi qu’à tous mes amis(es)
A Toutes ma famille
A mon binôme Massinissa et sa famille.
Et à tous ceux qui nous ont aidés à réaliser ce travail.
YACINE
Liste des abréviations
Comme les autres pays de monde, l’Algérie devait s’intégrer dans le tissu économique
mondial par la mise en œuvre des réformes économiques et financières visant la libération du
commerce extérieur. En 2011 l’Algérie a annulé la loi de 11 août 2009 relative à la limitation
des moyens de paiement à l’international en un seul moyen qui est le crédit documentaire.
Désormais, il est devenu possible de payer à l’international par une autre technique qui est la
remise documentaire.
A partir de janvier 2014, ces deux techniques sont devenues obligatoire dans le
règlement des transactions internationales.
- Quels sont les principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du commerce
international ?
- Quelles sont les risques liés au financement d’une transaction internationale ? Et comment y
faire face ?
Pour répondre à ces interrogations, nous avons retenu les hypothèses suivantes :
- Afin d’éviter tous les risques d’une transaction internationale les banques proposent des
garanties et des couvertures des risques.
- Le crédit documentaire est une technique de paiement et de garantie pour les opérateurs.
D’une part, savoir l’importance des techniques de financement dans les transactions
commerciales internationales et d’autre part, leurs rôles dans le développement du commerce
extérieur.
A traves notre étude, nous allons essayer d’apporter des éléments de réponses aux
interrogations ci-dessus, et pour atteindre le but final de cette étude, nous allons adopter la
méthode descriptive appuie sur des ouvrages, des mémoires, des thèses et des sites internet,
pour une meilleurs compréhension nous allons structurer notre travail en quatre chapitres.
2
Introduction générale
Dans le troisième chapitre nous allons examiner les techniques, les moyens de
paiement dans le commerce international, ainsi que les risques liés au financement du
commerce international et les moyens de prévention.
De plus une méthode analytique en faisant un suivi d’un cas pratique réalisé par des
déplacements au niveau de l’entreprise ENIEM, concernant un déroulement d’une opération
d’importation réalisée par le crédit documentaire.
3
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
Introduction
Une bonne connaissance des éléments fondamentaux des opérations du commerce
extérieur est indispensable pour limiter ces risques et faire face aux éventuels conflits. Par
ailleurs, la maîtrise de ces éléments permet de mieux conduire les négociations.
Le contrat commercial, qui constitue l’élément de base de toute transaction, doit être
élaboré avec soins en accordant une attention particulière aux clauses matérialisant l’accord
de volonté des contractants.
En raison de la différence des systèmes juridiques des partenaires et en l'absence de
droit applicable universel, ce contrat constitue une protection juridique efficace pour les
parties en préservant leurs intérêts selon le maximum de cas de figures envisageables.
Entre autres points essentiels devant figurer dans le contrat commercial, la répartition
des frais et des risques liés à l'acheminement des marchandises doit être précisée car elle
représente souvent une source de conflit. Pour éviter toute ambiguïté concernant les termes de
l'accord, les contractants se réfèrent aux termes de commerce international "incoterms".
Enfin, pour réaliser une opération d’importation ou d'exportation, les contractants
doivent maîtriser les notions de domiciliation qui constitue l'élément fondamental préalable à
toute opération commerciale internationale.
Ce chapitrer sera composé de trois sections :
- La première est consacrée aux contrats et documents du commerce international.
- La seconde porte sur les incoterms (International Commercial Terms).
- La dernière concerne la domiciliation bancaire.
4
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
1-1-1: L’importation
1-1-2: L’exportation
Le contrat international de vente s’appuie sur différentes règles ayant pour objectif
d’harmoniser et de faciliter les échanges internationaux. Le droit de la vente internationale est
régi par la convention des Nations Unies sur les contrats de vente internationale de
marchandises (CVIM), dite convention de Vienne.
1
Madeleine NGUYEN-THE, « Importer », Edition d’organisation, France, 2010, P 05.
2
http://economie.trader-finance.fr/exportation/ consulté le 25/08/2017 à 14 h 44.
5
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
Celle-ci, élaborée sous l’égide des Nations Unies, a été signée en avril 1980. Elle
compte aujourd’hui plus de 70 pays signataires. Elle réglemente notamment les échanges
internationaux de marchandises. Elle ne donne pas une définition générale du contrat de
vente, mais, dans différents articles, elle définit les obligations générales du vendeur et de
l’acheteur.
Est considéré contrat de commerce international, tout contrat qui implique une
opération de mouvement transfrontalier de biens ou de services mettant en jeu des ordres
juridiques différents. Donc le contrat est un accord de volonté qui crée des obligations à la
charge de ceux qui y sont partis.3
L’accord des deux parties dépend de l’offre commerciale faite par le vendeur, de ses
conditions générales de vente et de l’acceptation de l’acheteur.
Ainsi, le contrat entre en vigueur à la signature des deux parties, généralement après
avoir rempli certaines conditions préalables (paiement des acomptes, mise en place d'une
garantie de restitution d'avance…).
Les effets du contrat concernent les obligations des parties et le transfert de propriété
et de risque.
a) Obligations du vendeur
3
CHAUVIER. S « le contrat international », Edition VUIBERT, Paris, 2007, P 5.
4
BOUCHATAL. S « Le commerce international : paiement, financement et risques y afférant », mémoire DESB, Ecole
Supérieur des Banques, Alger, 2003, P 8.
6
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
b) Obligations de l'acheteur
a) Transfert de propriété
b) Transfert de risques
Aussi, le recours aux « Incoterms », qui définissent sans ambiguïté le lieu de transfert
des risques selon le choix des parties et le mode de transport à utiliser, constitue la meilleure
solution.
5
AMLOUKKAS. A, GUEDDOUDJ. F et ZELOUCHE K « Credoc comme seul instrument de paiement en Algérie»,
mémoire de master, HEC, Alger, 2011, P 8.
7
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
Nature de l'emballage ;
Quantité, prix et montant total, ferme ou révisable, en indiquant dans ce dernier cas la
formule de révision ;
Conditions de transfert des risques et de propriété ainsi que les données concernant la
livraison de la marchandise ;
Droit applicable au contrat accepté par les deux parties : il ne doit pas être contradictoire
avec les dispositions prévues par les réglementations des deux pays. Il constitue le recours
en cas de litige ;
Règlement des différends : outre la possibilité de règlement à l'amiable, une clause
compromissoire (qui fait appel généralement à l'arbitrage international) ; dois être prévue
obligatoirement dans le contrat ;
Clause de force majeure : la force majeure se définit comme étant un événement
imprévisible, irrésistible et insurmontable qui exonère la partie concernée des sanctions
prévues par le contrat. Toutefois cette notion qui diffère d'une législation à une autre, est
8
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
souvent à l'origine de plusieurs litiges. Aussi il convient de prévoir dans le contrat une
énumération assez limitative d'événements constitutifs de la force majeure ;
Clause de résiliation : cette clause intervient pour régler les cas de mauvaise exécution ou
de non-exécution du contrat.
Parmi les éléments que doit contenir un contrat, nous citons « l'incoterm à utiliser »
qui sert à définir le partage des risques et des frais pour acheminer la marchandise et « la liste
des documents » en vue de s'assurer de l'exécution des obligations de chaque partie.
1-3 : Les documents du commerce extérieur
Afin de réaliser les opérations du commerce international, certains documents sont
nécessaires pour faciliter la tâche, parmi ces documents : les documents de prix, de transports,
d’assurances.
1-3-1 : Les documents de prix
On peut distinguer quatre types de documents de prix :
1-3-1-1 : La facture pro-forma
C'est un document préalable à la conclusion d'une transaction de commerce
international, qui reprend les caractéristiques de la marchandise : la qualité, le prix ainsi que
les modalités de paiement.
Elle peut servir à l'acheteur de bon de commande, ainsi qu'un justificatif pour un
préfinancement à l'exportation au vendeur. La facture pro-forma ne figure pas parmi les
documents d'une opération documentaire.6
1-3-1-2 : La facture commerciale (définitive)
C'est l'élément de base qui concrétise toute transaction commerciale. Elle est établie
par le vendeur. Elle reprend généralement : l'identité des deux parties, la nature et la qualité de
la marchandise, le numéro de commande ou de contrat, les quantités, le prix unitaire et global
ainsi que les frais accessoires, la date d'émission, les délais de livraison, les modalités
d'expédition…
1-3-1-3 : La facture provisoire
C’est un document établi par le vendeur ne disposant pas de tous les éléments lui
permettant de conclure une facture commerciale définitive. Cette facture est obligatoirement
suivie par une facture définitive.
6
HEDDAD. S, « Le Crédit Documentaire », Edition PAGES BLUES, Alger, 2011, P 19.
9
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
7
BERNET ROLLANDE, « principe de technique bancaire », 25ème éditions, Edition DUNOD, Paris, 2008, P 355.
8
Didier-Pierre MONOD, « Moyens et techniques de paiement internationaux », Edition ESKA, Paris, 1999, P 226.
10
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
11
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
9
V. MEYER, C. ROLIN, « Techniques du commerce international », Edition Marie- Odile Morin, France, 2000, P 68.
12
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
13
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
14
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
question du transfert du risque de celle du transfert de priorité, ce dernier restant régi par la loi
régissant le contrat. Concrètement, dans un contrat de vente internationale les Incoterms vont
clairement les points suivants11 :
Situer le point critique du transfert des risques du vendeur à l’acheteur dans le processus
d’acheminement des marchandises (risque de perte, détérioration, vol des marchandises)
permettant ainsi à celui qui supporte ces risques de prendre ces dispositions notamment en
terme d’assurance.
Indiquer qui, du vendeur ou de l’acheteur, doit souscrire le contrat de transport.
Répartir entre les deux les frais logistiques et administratifs aux différentes étapes du
processus.
Préciser qui prend en charge l’emballage, le marquage, les opérations de manutention, de
chargement et de déchargement des marchandises ou l’empotage et le dépotage des
conteneurs ainsi que les opérations d’inspection.
Fixer les obligations respectives pour l’accomplissement des formalités d’exportations
et/ou d’importation, le règlement des droits et taxes d’importation ainsi que la fourniture
des documents.
2-3 : Le choix des Incoterms
Le choix de l’Incoterms résulte de la politique commercial ou d’approvisionnement du
vendeur et de l’acheteur. Les ventes départ prévoient une livraison dans les pays de départ ce
qui libère le vendeur des risques attachés à la logistique. Dans les ventes aux conditions
« arrivée », le vendeur prend en charge la globalité de l’opération logistique et assure une
livraison à destination ce qui l’amène à choisir un Incoterm de vente à l’arrivée. Les
contractants peuvent choisir d’appliquer des variantes, à définir avec soin.12
2-4 : Structure des Incoterms
Comme on la déjà vue, les Incoterms sont les termes standards définissant la
répartition des couts et risques entre un acheteur et un vendeur à l’international.
Les Incoterms 2010 issus par la ICC (International Chamber of Commerce) sont
applicable à partir du 1er janvier 2011 viennent apporter quelques modifications aux Incoterms
2000. Ces nouveaux Incoterms répondent à une volonté de simplification et d’adaptation aux
nouvelles règles du commerce mondial.
11
La source : http : // www.interex.fr/fr/methodes/incoterms-2010 09/09/2017 09 :43.
12
GHISLAINE LEGRAND, HUBERT MARTINI, « Gestion des opérations import- export », Edition DUNOND,
Paris, 2008, P 10.
15
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
Les Incoterms passent de 13 à 11. En effet, ils voient disparaitre les incoterms : DEQ,
DAF, DES et DDU au profit des incoterms DAT et DAP, (voir l’annexe n° 1).
Les Incoterms 2010 sont séparés en 02 catégories:
Les Incoterms multimodaux (07) EXW, FCA, CPT, CIP, DAT, DAP, DDP.
Les Incoterms maritimes et fluviaux uniquement (04) FAS, FOB, CFR, CIF.
13
J. BELOTTI, « Transport international des marchandises », Edition VUIBERT, Paris, 2002, P 77.
16
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
b- Transport maritime
Termes Anglais Français Responsabilités
FAS Free alongside Franco le long Le vendeur doit livrer la marchandise le long du
ship du navire... navire à la date ou dans le délai convenu et aviser
(named port of (port l'acheteur sans délai. A partir de ce moment
shipment) d'embarquement l'acheteur doit supporter tous les coûts et risques
convenu) de perte ou de dommage aux Marchandises.
FOB Free on board Franco à bord Le vendeur doit livrer la marchandise à bord du
(named port of (port navire, tous frais, tous taxes et risques sont à sa
Shipment) d'embarquement charge jusqu'au moment où la marchandise a
convenu) passé le bastingage du navire.
Il doit faire la livraison à bord du navire désigné
par l'acheteur au port d'embarquement et à la date
convenus.
L'acheteur doit affréter un navire à ses propres
frais et supporter les frais et risques que la
marchandise peut courir une fois le bastingage
passé.
CFR Cost and Coût et fret Le vendeur doit supporter les frais nécessaires au
freight (port de transport de la marchandise au lieu de destination
(named port of destination désigné. Les risques de perte ou de dommage
destination) convenu) cessant d’être à sa charge à partir du moment où
la marchandise passe le bastingage du navire au
port de d'embarquement.
Donc l'acheteur doit assurer ses marchandises
pendant leur transport du port d'embarquement
jusqu'au port de destination.
CIF Cost, Coût, assurance Aux obligations du vendeur définies au CFR
insurance and et fret (CAF)... s'ajoute celle de fournir à ses frais une assurance
freight (CFI)... (port de maritime couvrant les risques de perte ou
(named port of destination dommage aux marchandises durant leur transport.
destination) convenu)
17
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
c- Transport terrestre
Termes Anglais Français Responsabilités
DAP Delivered at Rendu frontière... L'exportateur aura rempli ses obligations
Land Frontier (lieu de livraison lorsque la marchandise décrite dans le
(named convenu à la contrat est arrivé à la frontière et remise à
place of frontière) l'acheteur ou à son agent. Le transfert de
delivery at risque et frais aura lieu à ce moment précis.
Frontier)
18
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
Il est important de souligner qu’en Algérie, l’assurance maritime doit être assurée par
un organisme algérien. De ce fait, les incoterms CIF et CIP ne sont pas admis. En outre, au
niveau des agences, on constate que les incoterms les plus employés dans la réalisation du
contrat de vente sont le FOB et le CFR.
2-6 : Les limites des Incoterms
Les Incoterms mentionnent uniquement les droits et les devoirs à la charge des parties
concernant les modalités d'acheminement, mais ne garantissent pas la bonne exécution du
contrat commercial et ne précisent pas le moment du transfert de propriété entre l'acheteur et
le vendeur.
19
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
20
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
14
http://banque.org/Domiciliation_bancaire. Consulté le 05/09 à 20 :18
21
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
L’ouverture d’un dossier de domiciliation s’effectue sur présentation par le client des
documents suivants :
- Un contrat commercial ;
Pour chaque type de domiciliation, il est attribué un numéro qui doit être porté sur les
factures, les fiches de contrôle, les formules statistiques de règlement et sur tout autre
document relatif à l’opération traitée.
La codification de la domiciliation bancaire est composée de vingt et un (21) chiffres
et se décompose dans l’ordre suivant :
A B C D E F G H
22
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
Modèle FDI : pour les importations à délai normal qui sont réalisées dans un délai de
six (6) mois à partir de la date de domiciliation ;
Modèle FDIP : pour les importations à délai spécial qui sont réalisées dans un délai
supérieur à six (6) mois.
La constitution de la commission de domiciliation
Dès la domiciliation de la facture, le préposé à l’opération débite le compte du client le
montant de la commission de domiciliation (19%).
15
ISO : le code ISO des monnaies se compose de trois lettres : les deux premières lettres constituent le code
pays et la troisième le nom de la monnaie. Exemple : USD est le code des Etats-Unis (United States) et D
désigne le dollar.
23
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
Contrôle de dossier
La fiche du contrôle est établie justement à cet effet. Ainsi, tous les dossiers doivent
faire l’objet de :
Le règlement financier
Le règlement d’une importation, quel que soit le mode de paiement prédéfini, ne peut
se faire avant que l’opération de domiciliation ne soit réalisée. Il y a lieu de distinguer entre :
Règlement avant dédouanement
Cette opération peut se faire sous formes d'acomptes, de remises ou crédits
documentaires ou d'ordre de paiement émis.
Règlement après dédouanement
Il est réalisé par transfert simple. Son exécution est subordonnée à la remise du
document douanier. Il peut également s’effectuer sur la base des documents attestant
l’expédition des marchandises à destination du territoire national et les factures définitives.
Au sens des dispositions de l’article 39, du règlement paru dans le journal officiel
algérien N° 31 DU 13 mai 2007 relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec
l’étranger et aux comptes devises, L’apurement du dossier de commerce extérieur consiste,
pour l’intermédiaire agréé, à s’assurer de la régularité et de la conformité de la réalisation des
contrats commerciaux et du bon déroulement des flux financiers auxquels ils donnent lieu au
regard de la réglementation des changes en vigueur.
Pour ce faire, les documents suivants sont pris en considération : la facture définitive;
les documents douaniers (V1) et la formule de règlement (F 4).
24
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
Selon le niveau de cohérence entre ces documents, le banquier classe le dossier soit :
Dossier apuré : lorsque l'opération se réalise comme convenu c'est à dire qu'il y a
réunion des documents suscités et concordance des montants (celui de la formule de
règlement F 4, celui du document douanier D 10 et celui de la facture commerciale) ;
Dossier en insuffisance de règlement : si le montant de la formule de règlement est
inférieur à celui du document douanier, ce qui fait état d’un transfert financier inferieur
au flux physique ;
Dossier en excédant de règlement : si le montant de la formule de règlement est
supérieur à celui du document douanier, ce qui fait état d’un transfert financier supérieur
au flux physique ;
Dossier non utilisé ou annulé : il s'agit de dossier qui ne comporte ni règlement (F 4),
ni justificatif douanier (D 10). Il contient, dans la plupart des cas, une demande
d'annulation du client.
25
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
Le règlement financier
Le règlement peut se faire sous plusieurs formes :
- Ordre de paiement reçu.
- Remise ou crédit documentaire.
- Débit d’un compte CEDAC. (Cas exceptionnel)
Les règlements en provenance d’un pays avec lequel l’Algérie a signé un accord de
paiement doivent être justifiés par un avis de crédit de la Banque d’Algérie.
Dans le cas d'une importation on parle de transfert de fonds en faveur des partenaires
étrangers, alors que dans le cas d’une exportation on parlera de rapatriement de fonds ou de
produits de la vente des marchandises vers étranger.
Au sens des dispositions de l’article 39, du règlement paru dans le journal officiel
algérien N° 31 DU 13 mai 2007, relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec
l’étranger et aux comptes devises,
L'apurement consiste à réunir, dans les délais fixés, les différents documents que doit
comporter le dossier à son échéance soit : la facture définitive domiciliée, le document
douanier « D 3 » exemplaire banque, les exemplaires des formules 4 (cession devises).
26
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
Durant cette phase, l'agence doit faire les déclarations des comptes rendus à la Banque
d'Algérie sur des formulaires qui doivent être datés, cachetés et signés par les personnes
habilitées de l'agence.
Remarque
Les dossiers de domiciliation, ainsi déclarés, doivent être conservés avec tous les
justificatifs appropriés au niveau de l’agence domiciliataire pour être mis à la disposition du
contrôle des changes ou tout autre organe de contrôle externe, pendant une période de cinq
(05) ans.
27
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du
commerce international
Conclusion
À travers les éléments traités dans ce premier chapitre et en guise de conclusion, nous
constatons qu’une importance particulière doit être accordée à l’établissement du contrat
international qui doit contenir les clauses essentielles de nature à prévenir les sources de
litiges.
Aussi, le contrat constitue l’élément de base de toute transaction et doit être élaboré
avec soins en accordant une attention particulière aux clauses matérialisant l’accord de
volonté des contractants. Ce contrat constitue une protection juridique efficace pour les parties
en préservant leurs intérêts selon le maximum de cas de figures envisageables.
Ainsi, ce contrat doit faire référence à l’incoterm choisi afin d’éviter les litiges
concernant la répartition des frais et des risques entre l’importateur et l’exportateur.
Par ailleurs, les documents commerciaux servent également d’appui pour les autres
intervenants (banquiers, douanes, assurances…). Ils constituent souvent, pour le banquier, les
faits générateurs des paiements ou des financements des opérations de ses clients.
Après avoir exposé les principaux éléments de commerce international, nous verrons
dans le chapitre suivant, les techniques de financements du commerce international.
28
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
Introduction
Cependant, une distinction entre les techniques de financement à court terme et les
techniques de financement à moyen et long terme est nécessaire.
29
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
Les financements à court terme utilisés pour les opérations d'exportation servent à
rééquilibrer la trésorerie des exportateurs soit :
En cours de fabrication ou de livraison ;
Après l'expédition des marchandises ;
En période de contentieux avec le client.
Nous retrouvons dans cette section les principales techniques de financement à court
terme.
1-1-1 : Définition
1-1-2 : Caractéristiques
30
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
La durée du crédit est adaptée à celle de la fabrication du matériel il peut aller jusqu’à la
naissance de la créance.
Le remboursement du crédit est assuré soit :
- Par un règlement au comptant de l’acheteur étranger notamment par utilisation d’un
crédit étranger.
- Par la mise en place d’un crédit de mobilisation de créance née.
Le cout de crédit est lié au taux de base bancaire de la date de signature du contrat plus les
commissions bancaires.
1-1-3 : Avantages et inconvénients
Le crédit de préfinancement offre des avantages visant la promotion des exportations.
La disponibilité de fonds suffisant permet l’exécution satisfaisante, par l’exportateur, des
commandes confiées (en particulier le respect des délais fixés par l’acheteur).
Une bonne exploitation de ce crédit peut favoriser la conquête d’autres marchés.
Ce type de crédit connait cependant des limites :
Le montant est souvent plafonné, Il n’est pas accessible à toutes les entreprises.
1-2-1 : Définition
La mobilisation de créance est une opération de crédit consistant pour une banque à
transformer en liquidité des créances non échus détenu par ses clients. La créance peut être
matérialisée par un effet de commerce (lettre de change ou billet à ordre) ou par une facture
commerciale. L’opération de mobilisation se fait sauf bonne fin, ce qui signifier qu’en cas de
défaillance du débiteur à l’échéance, les sommes misent à disposition par le banquier devront
lui être restituées.1
Donc ce crédit permettant aux exportateurs ayant accordé à leurs acheteurs étrangers
des délais de paiement à court terme, d’obtenir le financement du montant total des créances
qu’ils détiennent, à partir de moment où celles-ci existent juridiquement.
1
J. PAVEAU. F. DUPHIL. J. P. LEMAIRE, « Exporter », Edition Foucher, 22ème Edition, Vanves, 2010, P 423.
31
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
1-2-2 : Caractéristiques
1-2-3 : Procédure
Une fois que cette créance arrive à échéance (délai convenu), la banque de l’exportateur
recevra la contrepartie de son paiement par l’intermédiaire de la banque de l’acheteur.
Elle permet aux exportateurs ayant des créances payables à terme, de disposer
immédiatement de fonds nécessaires à leur exploitation ;
Elle améliore le niveau de compétitivité des entreprises nationales par l’octroi d’avantages
financiers aux clients comparables à ceux de leurs concurrents étrangers.
Toutefois, l’exportateur qui choisit cette formule n’est pas à l’abri des risques
suivants :
Risque de non-paiement ;
Risque de change (si la facturation est faite dans une monnaie autre que celle de pays).
32
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
1-3-1 : Définition
L’avance en devises est un crédit qui permet aux exportateurs de disposer des
montants de leurs créances libellées en la devise de facturation, dans le but d’éliminer le
risque de change.
Cette avance peut être consentie dans une devise autre que celle du contrat
commercial. Les avances en devises constituent un financement à court terme que les
entreprises obtiennent auprès des banques, sous forme de prêts en devises. Elles permettent à
l’exportateur de disposer immédiatement d’une trésorerie en devises convertibles euros
correspondant à la contre-valeur de la créance qu’il possède sur leur client étranger.2
1-3-2 : Caractéristiques
Une avance peut être consentie dans toute monnaie convertible et peut porter sur 100% de
la créance ;
La durée de l’avance correspond à la durée de la créance majorée du délai d’encaissement;
Le coût de l’avance englobe le taux d’intérêt sur le marché des eurodevises et les frais
constituant les commissions de la banque.
Les intérêts sont payables en devises à terme échu.
2
G. LEGRAND et H. MARTINI, OP.CIT, P 204.
33
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
1-4 : L’affacturage
1-4-1 : Définition
C’est une opération par laquelle un exportateur « adhérent » cédé ces créances,
détenues sur des acheteurs étrangers, à une société d’affacturage « factor », contre le paiement
d’une commission. Selon cette formule, le factor réglé l’adhérent du montant des créances
diminuées des frais et commissions puis se charge de recouvrement de ces créances en
assumant le risque de non-paiement.
3
AMMOUR B. « Pratique des Techniques Bancaires » Ed. DAHLAB, 1997, P 107.
4
P. GARSUAULT et S. PRIAMI, , « les opérations bancaire à l’international », Edition CFBP, Paris, 2001, P 193.
34
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
1-4-2 : Caractéristiques
L’affacturage ne peut être utilisé que si les délais de paiement sont inférieurs à un an.
Cette technique est à la fois un moyen de financement à court terme, un procédé de
recouvrement des créances et une technique de garantie des risques (risque client et risque
de change).
Le contrat d’affacturage consiste généralement en une convention cadre qui porte sur
plusieurs créances permettant ainsi au factor de minimiser l’impact des risques provenant
des clients douteux.
L’affacturage consiste en une opération triangulaire fondée sur :
- Un contrat de vente entre l’acheteur et le fournisseur ;
- Un contrat d’affacturage entre le fournisseur et le factor ;
- Un contrat de recouvrement de la créance entre le factor et l’acheteur.
Généralement le premier factor (factor export) fait appel à un second factor (factor import)
pour bien évaluer le risque de solvabilité du débiteur et s’engager à gérer le recouvrement
à l’échéance.
1-4-3 : Déroulement
Le factor import procède au recouvrement à échéance des effets puis le fait parvenir au
factor export.
36
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
À noter dans ce cas que la relation entre l’acheteur et le vendeur est régie par un seul
contrat qui est le contrat commercial stipulant aussi bien les conditions commerciales que
financière.
2-1-1 : Définition
2-1-2 : Caractéristiques
L’objet du crédit fournisseur est de financer des biens d’équipements ainsi que les services
qui leurs sont liés.
Le montant du crédit, est égal au montant de la créance payable à terme.
La durée est :
- Comprise entre 18 mois et 7 ans, lorsque le crédit est à moyen terme ;
- Supérieure à 7 ans quand le crédit est à long terme.
Le crédit fournisseur peut être payé progressivement « procédures des paiements
progressifs » : l’exportateur mobilise les créances nées progressivement, au fur et à
mesure de l’exécution du contrat qui correspond à des livraisons partielles.
À signaler que le contrat commercial peut prévoir des paiements progressifs sans
livraisons partielles.
Le taux d’intérêt généralement pratiqué est le TICR augmenté d’une marge. Le TICR
correspond au cout de crédit qu’une banque peut accorder dans la devise du crédit. Il est
5
Ghislaine LEGRAND, Hubert MARTINI, OP.CIT, P 184.
37
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
déterminé chaque mois (le 15 du mois) par l’OCDE. Il a une finalité de régulation des
taux de crédits à l’exportation au sein des pays membres de l’OCDE.
Le remboursement de la banque prêteuse s’effectue souvent par semestrialité égales en
procédant à l’encaissement des effets du principal et des intérêts.
Le crédit fournisseur consiste en un escompte « sauf bon fin » d’effets, autrement dit avec
recours contre le fournisseur en cas de défaut de paiement aux échéances prévues. En
effet, le risque d’impayé est à la charge de l’exportateur. Il est donc nécessaire que ce
dernier se couvre auprès d’un assureur contre le risque de crédit (risque de non-transfert).
Bien entendu, l’exportateur garde à sa charge la partie non garantie de la créance.
2-1-3 : Déroulement
Enfin, la banque de l’importateur transmet ces effets, acceptés par son client, à la
banque de l’exportateur qui procédera ensuite à leur escompte.
La négociation donne lieu à un seul contrat reprenant les aspects commerciaux, techniques
et financiers.
La simplicité et la rapidité de la mise en place du crédit.
Le financement peut porter sur 100% du contrat.
L’importateur n’a qu’un seul interlocuteur, le fournisseur, qui est en même temps
producteur, exportateur et financier.
38
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
Il est contrait de supporter les risques commerciaux et politiques s’il ne se couvre pas
auprès d’un organisme d’assurance (si l’acheteur ne paye pas, le fournisseur reste débiteur
de la banque).
Il supporte la quotité non garantie par l’assureur crédit.
La préparation, le montage et la gestion de dossier crédit sont à sa charge.
D’une part le fournisseur aura tendance à augmenter les prix pour couvrir les frais et
charges…
D’autre part, comme le coût du matériel et de la prestation financière sont intégrés dans le
même montant du contrat ; la valeur du matériel n’apparaît pas toujours de manière
distincte.
Source : Ghislaine LEGRAND, Hubert MARTINI, Commerce International, Edition DUNOD, 3ème
Edition, Paris, 2008, P 244.
39
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
2-2-1 : Définition
Le crédit acheteur est un prêt direct consenti à un acheteur installé dans un pays « A »
par la banque d’un pays « B ». Cette banque paie au comptant le fournisseur local, à la
réception, par l’acheteur du pays « A » ; des équipements ou matériel commandés.6
- Un contrat financier (une convention de crédit), par lequel la banque s'engage sous
certaines conditions de mettre à la disposition de l'emprunteur (qui peut être l'acheteur ou sa
banque) les sommes nécessaires pour honorer ses engagements de paiement au comptant vis-
à-vis du vendeur.
Néanmoins, comme ce dernier ne peut être généré sans le contrat commercial, son
entrée en vigueur reste toujours subordonnée à celle du contrat commercial.
6
BERNET-ROLLANDE « Principe de technique bancaire », 21ème Edition, DUNOD, Paris, 2002, P 280.
7
SIMON. Y et LAUTIER. D « finance internationale », 9ème Edition, ECONOMICA, Paris, 2005, P 680.
40
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
2-2-2 : Procédure
1 a-Contrat commercial
Exportateur
Acheteur
2 -Acompte
1b-convention du crédit
Explication de schéma
3- La banque prêteuse règle l'exportateur suivant les conditions et modalités prévues dans le
contrat de crédit d'une part, d'une autre part elle notifie l'emprunteur par un avis d'utilisation
pour la tranche débloquée
41
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
Cette technique lui procure un avantage concurrentiel du fait que l'acheteur dispose de
plusieurs années pour le remboursement du crédit ;
Son bilan est allégé étant donné que les créances sur l'importateur sont supprimées.
Les couts étant connus avec précision, il se trouve limité en termes de liberté d'action
sur le prix pratiqué.
Au cout de crédit, qui est souvent élevé à cause des commissions et des primes
d'assurance qui s'ajoutent aux intérêts liés aux crédits ;
Risque de change, puisqu'il s'endette dans une monnaie autre que la sienne
2-3-1 : Définition
fin de bail, le locataire peut soit exercer son option d'achat en acquérant le matériel pour un
prix convenu dès l'origine, ce qui est rarement le cas, soit restituer le matériel au bailleur8.
Le choix du matériel se fait par le preneur qui convient avec son fournisseur des
caractéristiques techniques, de la date de livraison et du prix de l'équipement. Par conséquent
le rôle du bailleur est purement d'ordre financier.
D’obtenir les financements des actifs dont il a besoin sans avoir à puiser dans ses capitaux
propres ;
D’obtenir, au moindre cout, ce financement par rapport à l'option d'achat ;
De bénéficier de la location des actifs pour une durée fixée en fonction de la durée de vie
économique, c'est à dire obtenir de nouveaux outils de production sans avoir à mobiliser
les fonds nécessaires à l'investissement ;
D’avoir la possibilité d'échanger, à la fin ou au cours du bail, les équipements loués contre
d'autres plus modernes ou plus adaptés à son besoin ;
D’être réglé au comptant sans être exposé aux risques d'impayé et de change.
D'une garantie sur le bien loué dont il garde la propriété jusqu'à la vente ;
8
Fatiha TALEB « contrats bancaires internationaux et loi d’autonomie en Particulier, Les Crédits
internationaux », Thèse de Doctorat d’Etat, 1990.
43
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
Le cout du crédit-bail est très élevé, en effet les loyers à verser et le prix résiduel devant
être payé dans le cas de l'option d'achat sont importants.
Le Forfaitage consiste pour un exportateur, ayant accordé des délais de paiement à son
client, de céder les créances détenues sur ce dernier a un organisme qui peut être sa banque ou
une société de forfaiting en contrepartie du paiement immédiat des valeurs nominales de ces
créances diminues des commissions d’escompte.10
2-4-1 : Déroulement
La Négociation
Après conclusion du contrat commercial avec son client, l’exportateur adresse une
demande de cotisation au forfaiteur sur laquelle il mentionne le pays de l’importateur, le nom
de la banque de l’acheteur, le montant de la monnaie du contrat, les délais et les modalités de
paiement, les types de garanties offertes ainsi que les modalités d’exécution du contrat.
La réalisation
9
PRUCHAUD. J « Evolution des techniques bancaires », Edition Scientifique RIBER, Paris, 1960, P 50.
10
ERIC LAMARQUE « gestion bancaire », Edition e-Node/Pearson éducation France, Paris, 2003, P 221.
44
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
2- Contrat commercial
Exportateur Acheteur
4- Livraison
1- Projet de contrat
7- Escompte
sans recours
Forfaiteur Banque
8- Échéance : présentation garante
des effets
45
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
2-5-1 : Définition
Cette procédure est de moins en moins utilisée, au profil du forfaitage qui offre
beaucoup plus de souplesse.12
2-5-2 : Caractéristiques
2-5-3 : Procédure
Par ailleurs elle doit contracter une assurance-crédit auprès d’un organisme
d’assurance pour se prémunir des risques. Cette société doit régler ensuite l’exportateur ayant
livré la marchandise contre remise des documents originaux d’expédition et des traites tirées
sur l’acheteur.
11
ERIC LAMARQUE, Op.cit, P 232.
12
J. PAVEAU. F. DUPHIL. J. P. LEMAIRE, Op.cit, P 434.
47
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
Les services annexes que l’organisme de confirmation de commande met en œuvre afin de
promouvoir les exportations des entreprises peu expérimentées en exportation et de leur
apporter des renseignements de notoriété de gestion des comptes clients etc.…
La couverture de l’exportateur contre le risque de fabrication, de crédit et de non-transfert.
Néanmoins, ces avantages ne sont pas sans contrepartie :
Le cout est parfois très élevé du fait qu’il prend en compte le risque pays.
Ces couts sont parfois impossibles à identifier au préalable comme pour le crédit
fournisseur.
2-6-1 : Définition
13
Mémoire de magister sous-titre de « le financement des opérations du commerce extérieur en Algérie », présenter par ;
Mlle. SAFIA ZOURDANI, TIZI-OUZOU, 2012, P 111.
48
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
Le principal avantage est le but de ce crédit qui est le financement des acomptes, des
prestations de services et des dépenses locales liées à l’exécution du contrat commercial.
49
Chapitre 02 : les techniques de financement du commerce international
Conclusion
Après avoir exposé dans ce chapitre les techniques du financement à court, moyen ou
long terme, utilisées dans le domaine du commerce international, les remarques suivantes
méritent d’être souligner :
- Chaque présentation de procédure a été suivie d’un commentaire sur les avantages et
inconvénients propres à chaque technique noté qu’il n’existe pas une formule
meilleure que les autres pouvant être appliquée dans tous les cas. Bien au contraire
nous avons cherché à mettre en évidence la spécificité de chaque technique et son
domaine d’utilisation le mieux adapté.
- La connaissance des différentes techniques de financement, qui conviennent aux
particularités de chaque transaction ; s’avère donc indispensable.
- Le souci d’offrir aux acheteurs des conditions financières attractives ne doit pas être
perdu de vue.
- Pour atteindre les objectifs souhaités le partenaire banquier, de par son expertise,
détient un rôle primordial de conseil, d’assistance et même de formation vis-à-vis de
ses clients.
Dans le prochain chapitre nous allons passer en revue les différentes techniques et
instruments de paiement du commerce international.
50
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
Introduction
51
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
Le crédit documentaire est réputé être un mode de règlement efficace et sécurisé, cela
dit, sa technique reste compliquée pour certains opérations qui n'hésitent pas avoir recours aux
conseils de leurs banques, en ce qui concerne le choix de type de crédit documentaire ou du
mode de réalisation dans une opération d'importation ou d'exportation.
1-1-1: Définition
1
P. CORINNE « Commerce international », 4ème Edition, DUNOD, Paris, 2002, P 117.
52
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
Ce type de crédit peut être annulé ou modifié à tout moment et sans avis préalable au
bénéficiaire (vendeur), par la banque émettrice, à son initiative ou à celle de l’importateur. Il
est rarement utilisé puisqu’il ne procure pas la garantie voulue par l’exportateur.
2
LAZARY « le commerce international à la portée de tous », Edition FOUCHER, 2001, P 192.
53
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
Cette forme de crédit documentaire est la plus utilisée dans notre pays comme
instrument de règlement des importations en raison de degré de sécurité qu’elle procure, car il
couvre les risques de non- transfert et les risques politiques.
L'exportateur obtient le paiement auprès de son banquier dès remis des documents
conformes. La banque de l'exportateur se fait rembourser par la banque de l'importateur à
présentation des mêmes documents.
Ce crédit documentaire entraine la signature d'une lettre de change soit par la banque
de l'exportateur, soit par la banque de l'importateur lui-même.
Le délai de paiement, dans ce cas, est accordé à l’importateur sans acceptation d’une
traite ; ce délai est convenu à une date mentionnée au préalable dans le crédit documentaire.
A noter que les crédits documentaires à terme (par acceptation et par paiement différé)
sont des financements accordés à l'acheteur3, ce dernier pouvant revendre la marchandise
avant l'échéance et avec le produit, payer le montant du crédit documentaire.
Dans ce cas, les traites créées par le bénéficiaire sont négociées par la banque
désignée dès la remise des documents d'expédition spécifiés dans le crédit. Cette technique
permet à l'exportateur d'être payé directement. Il est important de noter que la banque
désignée n'a pas l'obligation de négocier les traites.
3
J. DELMAS et Cie « Crédit Documentaire Export Import Opération de Négoce », 2ème Edition, Paris, 1992, P 133.
54
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
Un crédit documentaire peut être transférable ou non transférable. Dans le premier cas
c'est- à - dire qu'on peut transférer le bénéfice à l'ordre d'un tiers" Transférer directement au
producteur de la marchandise et non à l'exportateur". Quant au second cas on ne peut faire de
transfert.4
Il est utilisé dans le cadre d’un contrat de livraisons échelonnées. Le paiement est alors
effectué par un crédit automatiquement renouvelable qui couvre la valeur de chaque tranche.
La clause de renouvellement mentionne les délais durant lesquels il est possible d’utiliser les
différentes tranches.
Dans ce genre de crédit un second crédit documentaire est ouvert sur ordre du
fournisseur "Intermédiaire" en faveur d'un second bénéficiaire.
C’est un crédit ou se trouve insérée une clause spéciale, à l’encre rouge, autorisant la
banque notificatrice et/ou confirmatrice à faire des avances au bénéficiaire avant la
présentation des documents.
Ce crédit est utilisé sur des lignes externes qui veulent dire s'endetter auprès d'une
banque étrangère. L'achat ne se fait pas avec des dinars mais avec des devises. Il est demandé
à une banque étrangère de payer à notre place.
4
P. GARSUAULT et S. PRIAMI, 2003, Op.cit, P 120.
5
J. PAVEAU. F. DUPHIL. J. P. LEMAIRE, Op.cit, P 362.
55
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
56
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
b) L'utilisation du Credoc
Au cours de la période qui s'écoule entre l'ouverture et l'utilisation du Credoc,
l'exportateur à réaliser la prestation commerciale. Il dispose des documents exigés par
l'acheteur.
L'acheteur bénéficiaire du crédit utilise le Credoc lorsqu'il présente ces documents a la
banque il s'agit d'une phase clé du Credoc, l'engagement de la banque dépend de la conformité
de cette présentation. Avant de remettre des documents à la banque, l'exportateur effectue de
l'ensemble du dossier documentaire.
L'exportateur n'attendra pas la date limite pour la remise des documents. Une
utilisation anticipée permet de rattraper légère anomalies et d'éviter perte de l'engagement
bancaire de payer.
En général l'exportateur utilise le Credoc auprès de sa banque. Si celle-ci n'est pas la
banque réalisatrice du Credoc elle devra transmettre les documents à la banque désignée.
57
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
Le mode de réalisation : il existe quatre modes de réalisation codifiés dans les Règles et
Usances en matière de crédit documentaire.
58
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
En générale les frais sont répartis entre donneur d’ordre et bénéficiaire en fonction du
lieu d’intervention de l’établissement bancaire : frais d’émission à la charge de l’exportateur
bénéficiaire.
La technique du crédit documentaire est lourde sur le plan administratif et risquée sur
le plan bancaire. En raison de son coût relativement élevé, elle ne se justifie pas pour de petits
montants.
Connaissement(12)
Demande Documents(6)
d’ouverture fonds (10) Fonds (7)
d’un Credoc Notification (4)
(2)
Documents
(11)
59
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
La mise en place d’un crédit documentaire met en scène en général quatre partenaires :
un acheteur, un vendeur, une banque émettrice et une banque notificatrice :
1- Tout commence par la signature d’un contrat commercial entre acheteur et vendeur ;
2- L’acheteur demande à sa banque d’ouvrir un crédit documentaire en faveur de son
fournisseur ;
3- La banque émettrice demande la banque notificatrice de notifier ou de confirmer le crédit
documentaire à son client (vendeur) ;
4- La banque notificatrice notifie ou confirme au vendeur l’émission de ce crédit
documentaire en sa faveur ;
5- A ce stade le vendeur étant certain d’être réglé de sa vente, demande à son transporteur de
procéder à l’expédition des marchandises ;
6- Pour être réglé de sa vente, le vendeur doit fournir à sa banque les preuves de l’expédition :
il lui transmet les documents relatifs à la transaction ;
7- Après vérification des documents remis par le vendeur, la banque notificatrice le crédite du
montant de la vente ;
8- La banque notificatrice ayant crédité le vendeur du montant de sa vente, elle transmet à la
banque émettrice les documents et se rembourse selon les conditions du crédit documentaire ;
9- La banque émettrice, après vérification des documents reçus, elle débite son client, vérifier
les documents et règle la banque notificatrice qui a payé le vendeur ;
10 et 11- Si on suppose que les termes du crédit documentaire précisent que le paiement est à
vue, l’acheteur règle la banque émettrice qui lui remet les documents (l’acheteur a bien sûr
d’autres moyens de se libérer de sa dette. La banque qui a débité le compte de l’acheteur lui
remet les documents ;
12- L’acheteur utilise le connaissement qui fait partie des documents pour retirer les
marchandises.
6
Madeleine NGUYEN-THE, Op.cit, P 241.
60
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
Lorsque le crédit documentaire est à vus, le paiement peut intervenir dès prestation des
documents, indépendamment de la date d’arrivée des marchandises.
Idéal dans le cas d’un transport maritime, de moyenne et longue durée.
Technique de grande précision et universelle puisque fondée sur des règles et usances
édictées par la Chambre de Commerce Internationale.
Il ne paiera qu’après expédition des marchandises conformément à ses instruction
(modalité ; délais, exigences documentaires …..)
En cas de non- respect de ses instructions, il est en position de force pour négocier une
remise, une prorogation d’échéance…
Procédure complexe en lente : trop de documents exigés trop de dates butoirs, formalisme
rigoureux.
Inadapté aux Incoterms EXW, FCA usine et à ceux permettant une livraison à domicile car
le client entre en possession des marchandises avant de payer. Inadapté aux Incoterm D,
car le fournisseur doit attendre de livrer au point convenu dans le pays de l’acheteur pour
récupérer la preuve de livraison à remettre en banque pour paiement. Rappelons que le
vendeur dispose de 21 jours maximum à partir de la date portée sur le document de
transport pour remettre les documents en banque.
Les commissions bancaires peuvent être élevées lorsque les aléas sont nombreux.
Inadapté lorsque la durée du transport est courte : les marchandises arrivent avant les
documents, obligeant le client à demander une mettre de garantie bancaire (surcout
bancaire).
Dans la mesure où la banque émettrice couvre le risque commercial sur l’acheteur, elle
peut être amenée à demander des garanties à son client comme le blocage d’une partie des
fonds, la fixation d’un encours de crédit documentaire qui ne saurait être dépassé.
L’acheteur peut également solliciter les banques pour une même opération. Il peut par
ailleurs essuyer un refus de la part des banques, refus difficile à annoncer à son
fournisseur étranger.
Indépendant du contrat de vente : la présentation des documents conformément aux
exigences suffit pour sa réalisation.
61
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
La remise documentaire est une technique de paiement dans laquelle une banque a
reçu mandat d’un exportateur de ne remettre à l’acheteur les documents représentatif de la
marchandise que contre paiement ou acceptation de l’effet de commerce mais il n’y a pas
d’engagement à payer de la part de la banque.7
La remise documentaire est utilisable par tout acheteur et fournisseurs souhaitant
s’assurer du bon déroulement de son opération commerciale en confiant aux banques, tiers
neutres, les documents d’expédition de marchandises.
La remise documentaire est régie les RUE 522 relative aux encaissements publier par
la chambre du commerce internationale.
C’est par une lettre d’instruction que l’exportateur qui indique à la banque qui délivre
les conditions liées à cette remise du document, notamment la réalisation de l’encaissement.
L’exportateur est tenu d’expédier la marchandise et d’éditer ou se procurer les documents
nécessaires qu’il remet à la banque « remettante ». Celle-ci vérifie la présence et la conformité
des documents avec la lettre d’instruction, puis transmet le tout à sa banque correspondante
(présentatrice) une fois que l’acheteur à exécuter le paiement en échange des documents
détenu par la banque présentatrice, celle-ci transfert les fonds ou la traite acceptée à la
banque « remettante » informe alors l’exportateur du sorte réserver à son expédition. Les
banques doivent suivre les instructions du vendeur cas même si elles ne sont pas responsables
en cas de non-paiement, elles le deviennent si les instructions ne sont pas respectées.
7
P. CORINNE, Op.cit, P 116.
62
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
L'exécution d'une remise documentaire fait intervenir quatre parties principales qui
sont :
- Le donneur d'ordre (ou remettant): c'est le vendeur qui donne mandat à sa banque. Il
rassemble les documents relatifs à l’encaissement et les transmets à sa banque avec l’ordre
d’encaissement.
- La banque remettante : c’est la banque du vendeur à qui l’opération a été confiée par le
vendeur.
- La banque présentatrice : c'est la banque à l'étranger chargée de l'encaissement, en général
correspondante de la banque remettante. Cette banque effectue la prestation des documents à
l’acheteur et reçoit son règlement.
- L’acheteur : il lève les documents contre paiement ou acceptation d’une traite.
8
J. P .Lemaire, « financement international des entreprises », Edition VUIBERT, Paris, 2006, P 108-109.
9
Madeleine NGUYEN-THE, Op.cit, P 233.
63
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
La lettre de crédit stand-by est une garantie émise par la banque de l’acheteur en faveur
du vendeur, pour un montant convenu à la signature du contrat commercial. En cas de non-
respect des délais de paiement de la facture, l’acheteur fera appel à cette garantie.
Les lettres de crédit sont transmises par les banques, soit par courrier, soit par télex,
soit par message SWIFT.
Elles doivent être irrévocables ; les lettres de crédit stand-by révocable sont
inconvenables, elles ne présentent aucune garantie.
Elles peuvent être confirmées par une banque établie dans le pays du vendeur de
manière à garantir les risques politiques.
10
Didier-Pierre MONOD, «Moyens et techniques de paiement internationaux », 4ème édition, Ed ESKA, France,
2007, P 154.
11
GARSUAULT. P et PRIAMI. S, Op.cit, P 161.
64
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
- Sa date limite de validité permet de connaitre avec certitude la date de fin d’engagement des
deux parties ;
- Elle est soumise aux Règles & Usances relatives aux Credoc
- L’exportateur doit être vigilant concernant les documents qu’on va lui demander de
présenter. Ce sont obligatoirement des copies ;
12
S. RACK, « Le petit Retz de la nouvelle finance », Retz, Paris, 1999, P 50.
65
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
Appelée également traite est un écrit par lequel une personne (le tireur) donne l’ordre à
un autre (le tiré) de payer à une certaine échéance une somme déterminée à un bénéficiaire
qu’est en générale le tireur lui-même, dans la pratique le tireur souvent bénéficiaire, expédie
la traite au tiré pour que celui-ci lui retourne acceptée, c’est-à-dire signée.14
13
V. MEYER, C. ROLIN, Op.cit, P 90.
14
BORONARD V, MASSABI-François M, PETITCJERC M, Poulain. E, Rosa-LONJON L, « Commerce international
Technique et Management des opérations », 2ème édition, Bréal, Rosny, 1998, P 152.
66
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
15
Olivier TORRES, « PME de nouvelles approche », Edition Economica, Paris, 1998, P 181.
16
MONOD Didier- Pierre, Op.cit, P 81.
67
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
- Par télex : Il offre d’avantages de sécurité que le virement courrier mais le support papier
reste un instrument du virement ce qui laisse subsister des risques (manque de papier et
certaines sujétions telles que la nécessité que la poste de réception soit libre).
- Par le réseau SWIFT : C’est un système privé d’échange de message télématique entre
banques adhérentes. C’est un moyen très rapide, peu couteux, sur et rendant impossible
l’impayé, si le virement est effectuer avant tout expédition.
- La sécurité : grâce à des procédures de contrôles très sophistiqué tel le cryptage des
messages qui empêchent les écoutes pirates, l’accès sécurisé au système par une clé codée
et la normalisation des messages évitant les risques d’erreurs et d’incompréhension.
- La rapidité et le coût très réduit.
- Permanence et facilité d’utilisation soit 24h/24h, 365 j / an.
Parmi les inconvénients de virement SWIFT :
- Il ne forme pas une garantie de paiement, sauf s’il accompli avant l’expédition de la
marchandise ;
- La décision de virement est effectuée en devise, l’entreprise n’est pas protégée contre le
risque de change.
- Le virement sans le recours à une assurance-crédit ou une garantie bancaire ne garantit
pas le paiement à échéance.
Cette section consacrée à déterminer les différents risques liés aux financements du
commerce international et les moyens de prévention.
3-1 : Les risques du commerce international
68
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
Le risque commercial
Ce risque est présent dans toute transaction entre commerçant ; il est identique à celui
du commerce local mais l’éloignement géographique, les différences culturelles et juridiques
accentuent les difficultés relatives à la transaction à vocation internationale.
Le risque d’interruption du marché
C’est le risque financier supporté entre le moment ou le contrat est signé et celui ou les
obligations des incoterms ont été remplies. Ce risque existe également quand les deux pays
des contractants entrent en conflit politique empêchant la livraison des marchandises déjà
fabriquées ou en cours de montage.
Pour l’importateur
C’est le risque subi par l’importateur quand la marchandise est produite presque
exclusivement dans un pays donné, le vendeur peut alors profiter de sa position dominante
pour refuser de lui en livrai ou d’augmenté ses tarifs suivant la conjoncture.
Pour l’exportateur
Le risque économique
Le risque de fabrication
C’est les risques qui peuvent se produire pendant la période de fabrication, il s’agit en
fait du risque d’interruption de marché (incapacité du fournisseur de mener à terme son
contrat pour des raisons techniques ou financières). Il se peut également, que l’acheteur
annule unilatéralement la commande.17
17
Doubi Bi Tra et Marcel J. jabert, « Banque, finance& bourse », Edition Harmattan, 2011, P 307.
69
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
Le risque politique survient dans les affaires internationales lorsque des changements
importants se produisent dans l’environnement des entreprises.18
Ce risque se produit dans le cas où l’acheteur étranger est mis en état d’insolvabilité et
ne peut effectuer les règlements prévus, donc « le risque d’insolvabilité est celui de ne pas
disposer des fonds propres suffisants pour absorber des pertes éventuelles ».19
Le risque de change
Nous pouvant donc définir le risque de change comme étant l’éventualité de voir la
rentabilité de l’établissement affecté par les variations des taux de change. Une variation de
quelques points du cours de change peut avoir une incidence favorable, ou défavorable qui
remettra en question la rentabilité de l’opération traitée. Donc lors de la négociation d’un
contrat commercial, une fois que la monnaie de facturation des transactions a été choisie, les
deux parties contractantes se trouvent face au risque de change.
3-2-1 : Définition
La garantie est un engagement par lequel une banque (le garant) s’oblige à payer pour
le compte de son client fournisseur (donneur d’ordre) une somme déterminée, permettant à
l’acheteur (bénéficiaire) d’être indemnisé en cas de défaillance du fournisseur.
18
Idem.
19
Joël Bessis « Gestion des risques et gestion d’actif-passif des banques », Edition Dalloz, 1995, P 20.
70
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
La garantie de soumission est mise en place par la banque du vendeur (contre garante),
dans le cadre d’un appel d’offre ou adjudication. Elle est destinée à permettre à l’émetteur de
l’appel d’offre (acheteur et le bénéficiaire de la garantie) de s’assurer du sérieux de l’offre
présentée par le soumissionnaire, de maintien de son offre sans risque de retrait pendant la
période de l’examen, de son aptitude à conclure et à signé le contrat.
Cette garantie entre en vigueur à l’ouverture des plis pour une durée de validité de 6
mois. Son montant varié entre 1 à 5% du montant de l’offre soumissionnée. Dans le cas où le
soumissionnaire serait retenu, la garantie se libère à la signature du contrat et la mise en place
d’autres contrats, mais dans le cas contraire, la garantie est libérée à la fin de la période
d’examen des offres.
Cependant, l’acheteur ne versera l’avance (ou l’acompte) prévu que s’il reçoit une
garantie de restitution d’avance destiné à lui assurer le remboursement ou la restitution de tout
ou d’une partie de cette avance en cas ou l’exportateur ne remplirait à ses engagements
contractuels. Son montant correspond à celui de l’acompte qui varié en générale entre 5 et
15%. Elle entre en vigueur au versement de l’acompte et s’éteint à la livraison de l’objet du
contrat.
Appeler également « garantie de bon fin », est l’engagement pris par la banque contre
garante, sur requête du vendeur, à payer au bénéficiaire le montant garantie, au cas où ce
20
SADELLI. A et TAHIR. B, « le financement des opérations du commerce international », finance, U.A.M,
Bejaia, 2009
71
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
En générale, cette garantie ne dépasse pas 10% de la valeur du contrat. Elle entre en
vigueur dès son émission en faisant suite à la garantie de soumission qui est libérer à la
signature du contrat.
e) La lettre de garantie
C’est donc une caution par laquelle le banquier atteste que son détenteur est le
destinataire de la marchandise. Elle constitue un engagement par signature à l’égard du
transporteur de lettre de garantie, elle est délivrée sur la base d’une demande établie et signée
par l’importateur, et doit être accompagnée des documents suivants :
72
Chapitre 03 : Les techniques et moyens de paiement du commerce international
Conclusion
Dans le présent chapitre nous avons essayé de passer en revue les principaux risques
rencontrés et les méthodes de couverture les plus couramment utilisées.
73
Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
Introduction
Dans les différents chapitres, nous avons exposé les principales techniques de
paiement et de financement en évoquant pour chacune d’elle le contexte d’utilisation et les
principaux risques associent auxquels sont confrontés les opérateurs, dont nous allons tenter
d’illustrer par un cas pratique réaliser au seins de l’entreprise national de l’industrie de
l’électroménager (ENIEM) de Tizi Ouzou, qui est l’une des entreprises publiques algériennes
les plus importantes et les plus viable. De ce fait, elle détient 65% du marché national.
Vue l’importance de l’ENIEM, ainsi que son activité intense et afin de mettre en
pratique l’ensemble de nos données théoriques sur la procédure d’importation et ces
mécanismes de fonctionnement, nous avons effectuées notre stage pratique au sein de celle-ci
précisément dans l’unité froid.
74
Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
75
Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
vient de renouveler avec QMI (Canada). Comme SAIDAL, l’ENIEM est confronté à la
concurrence directe des plus grands producteurs mondiaux d’électroménager. Les
importateurs, bénéficiant de puissants réseaux de soutien et de protection, lui livrent une
concurrence que ses cadres qualifient souvent de déloyale.
76
Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
Années Développement
1977 -Démarrage de la production des réfrigérateurs petits modèles « partenaires
Allemand, DIA.BOSCH ».
-Démarrage de l’ancienne usine de cuisinières de réchaud plat 2 feux « partenaire
allemand, DIAG-SEPPLEFRIKCE »
1979 -Montage de premiers climatiseurs types fenêtre
-Entrée de production des chauffes eau/bain « partenaires allemand BACH-RINS
et MARY »
France et contrat Espagne
1982 -Introduction de montage de petits appareils ménagers MAC-SC
1986 -Entrée d’exploitation de la nouvelle usine de réfrigérateurs et congélateurs grands
modèles « partenaire japonais MATSH-TOSHIBA »
1987 -Arrêt de la production de PAM
1989 -Arrêt de production de réchaud plat 2F
-Passage de l’ENIEM à l’autonomie conformément à la loi 28-01 portant sur
l’orientation d’EPE
1990 -Arrêt de production de l’ancienne cuisinière et vente de ses équipements
-Intégration de l’ancienne usine réfrigérateurs à la nouvelle « INTER- CODS-
TECHNOGAS»
1991 -Entrée en production de la nouvelle usine cuisinière de partenaire Italien« INTER-
COOPS-TECHNOGAS »
1992 Mise en place de l’usine congélateurs horizontaux « BAHUT » de partenaire
Libanais l’EMATIC
1993 -Réalisation de radiateurs gaz butane à panneaux catalytiques, produits conçus et
réalisés par l’ENIEM
1994 -Réalisation de chaud plat au feu. Abandon de la production « CE »
1995 -Entrée en production de réfrigérateurs 520L.
-Montage de petits appareils ménagers « partenaire ITALISTAMP »
1996 -Entré de production de PAM/ SC et MACIALISTAMP
-Reprise de comptoirs et armoires frigorifique
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Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
De 1998 à nos jours : restructuration des complexes appareils ménager qui a donné
naissance à des unités suivantes :
Unité froid, unité des cuisinières, unité des climatiseurs, unité des prestations techniques.
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Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
79
Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
B- Unité cuisson
L’effectif de cette unité est de 438 agents, le potentiel industriel de l’unité de cuisson
est constitué des matières suivantes :
- Transformation de tôles et tubes (presse-soudeuse).
- Traitement et émaillage.
- Tangage et chromage de composants métalliques.
- Assemblage de produits (montage final).
- Laboratoire d’essai produit.
- Structure de soutien (maintenance zone études sur méthodes).
Les capacités installées sont de 150.000 appareils par an en deux équipes (4 modèles de
cuisinières sont fabriqués).
-Donneur de licence : techno gaz- Italie- (99).
C- Unité de climatisation
Effectifs de l’unité 230. Le potentiel industriel de climatisation est constituée des
matières suivantes :
- Transformation de tôles et tubes (presse - soudeuse - plieuse…)
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Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
Unité
climatisation
Unité de
prestation
technique(UPT)
02 autres
unités
Unité
commerciale
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Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
Direction général
Direction ressource
humaine Assistant juridique
Direction
développement Assistant sécurité
Direction finance et
comptabilité Direction qualité
Assiste qualité
(U. commerciale)
Liaisons hiérarchiques
Liaisons fonctionnelles
Les principales clauses contractuelles entre deux partenaires (ENIEM et CGA) sont :
- Nature de la marchandise
Plaque évaporateur code 200539 A- quantité : 4000 pièces à 8,00 euro/ pce.
Plaque évaporateur code 200540 A- quantité 1500 pièces à 10,50 euro/ pce.
- Le prix total
4200x 6,09 + 4000 x 8,00 + 1500 x 10,50 + 1130 x 3,81 = 77633,30 euro.
L’entreprise exportatrice CGA S.R.L, lui envoie une facture pro-forma (annexe n° 3)
elle contient également les principales clauses contractuelle à savoir :
83
Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
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Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
- EUR : la devise.
La BEA domiciliée la facture pro-forma conformément à la réglementation en vigueur
et en matière de commerce extérieur (annexe n° 3).
A cette numérotation sur cette dernière est ajoutée une demande d’ouverture de crédit
par le client elle contient des renseignements bien détaillé sur la transaction (annexe n° 5).
En ce qui concerne l’ouverture de crédit documentaire (annexe n° 6), contient les
éléments suivants :
- Numéro de compte : xxxxxxxxxx-xx
- Date : 30/09/2015
- Le type de crédit : crédit documentaire irrévocable et confirmé.
- Auprès de (banque fournisseur) : UNICREDIT BANCA SPA.
- En faveur (nom du fournisseur) : CGA TECHNOLOGIES S.R.L.
- Le montant en chiffre : 77633,30 euro.
- Incoterm utilisé : FOB LA SPEZIA.
- Nature de la devise : Euro.
- Validité : 05/01/2016.
Les documents exigés pour l’opération du crédit documentaire sont envoyé par :
85
Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
Après que la banque BEA ouvre le crédit documentaire procédera à l’achat de devise
(euro) auprès de la banque centrale d’Algérie, pour couvrir son compte auprès du
correspondant étranger et débiter le compte de son client de la contre-valeur en dinars, qui
sera contrôlé sur la base de justificative tel que le formulaire.
Une fois que le dossier de crédit documentaire est ouvert la banque BEA informe la
banque du fournisseur « UNICREDIT BANCA SPA » de l’ouverture de crédit documentaire
avec toutes les indications données par l’ENIEM unité froid.
Dès que le fournisseur (CGA) a reçu l’avis du crédit et qu’il confirme détenir tous les
documents exigés dans les délais prescrits, procède à l’expédition des marchandises avec des
plis cartables (à remettre au commandant de bord) qui contient :
Le connaissement original
Etablie à l’ordre de BEA, par le transporteur auprès d’une compagnie maritime visé
par le capitaine de navire, ce type de connaissement s’appelle connaissement « clean on
bord » (annexe n° 7), et il contient :
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Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
Certificat d’origine
Elle contient : voir (annexe n° 9).
- L’adresse de l’expéditeur : via veneto 20-I-33100 UDINE
- L’adresse du destinataire : ENIEM, froid ; ZI Oued Aissi Tizi-Ouzou
- Information relative au transport : par mer
- Certificat de circulation contient les informations relatives au prix unitaire.
- Quantité de marchandise : 12441 kg.
- Le numéro de la lettre de crédit : n° 098 ICD 003815099.
- La date de facturation : 18/11/2015.
Etablie par le fournisseur, cette liste contient des renseignements sur le nombre de
colis : 4 colis
Dès que la banque notificatrice remet les documents à la banque émettrice, elle va
vérifier s’ils sont conformes aux conditions du crédit, puis la banque émettrice effectue le
paiement à la banque notificatrice et l’acheteur reçoit un avis d’arrivée.
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Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
2-5 : Le règlement
Le fournisseur (CGA) envoie les documents à sa banque qui vérifie la conformité des
documents exigés et voir si certains n’ont pas été omis. S’ils sont conformes, la banque
étrangère acceptera les documents et paiera le vendeur (CGA).
A son tour, la banque de fournisseur envoie les documents à la BEA qui vérifier la
satisfaction des documents du crédit documentaire.
Après la vérification de pli cartable de transitaire par apport au canal bancaire pour
qu’il endosse le connaissement afin de libérer la marchandise dans ce cas de l’ENIEM le pli
cartable vient en leur nom.
Le douanier vérifie ce qu’il faut payer comme droit à la banque afin de libérer la
marchandise par la gestion des stocks.
88
Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
(9)
Banque notificatrice (8) Banque émettrice de
du fournisseur (BEZA) l’ENIM (BEA)
(3)
1. Après avoir négocié un paiement par crédit documentaire, l’ENIEM passe la commande au
fournisseur (CGA) par un contrat d’achat qui est à la fois un contrat commercial et représente
d’autre part le bon de commande. Le fournisseur confirme les termes de la commande en
adressant à l’ENIEM une facture pro-forma.
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Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
- La date de la demande ;
- L’adresse du fournisseur ;
- La validité de ce crédit ;
- Incoterms ;
- Port d’embarquement ;
- Nature de la demande ;
-2/3 jeux de connaissement (B/L) à ordre de BEA site ENIEM Oued Aissi.
90
Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
6. L’exportateur (CGA) transmet tous les documents exigés dans les conditions du crédit (y
compris ceux attestant l’expédition des marchandises) à la banque notificatrice.
9. La banque émettrice (BEA) reçoit et vérifie les documents afin de s’assurer qu’ils ont
l’apparence de conformité au crédit documentaire, ensuite elle procède au remboursement de
la banque notificatrice de l’exportateur.
10. Les termes du crédit documentaire précisent que le paiement est à vue, l’ENIEM règle la
banque émettrice qui lui remet les documents.
11-12. L’ENIEM après avoir payé sa banque, la (BEA) banque émettrice lui remet les
documents nécessaire pour prendre possession de la marchandise, après avoir retirées et
dédouanées à base de ces documents.
91
Chapitre 04 : Procédure d’importation réalisée par le crédit documentaire menée
par l’ENIEM «Unité froid »
Conclusion
L’étude de ce cas, nous a montré que l’ENIEM a pu procurer des marchandises sans
problème grâce à la technique de paiement « le crédit documentaire ».
En effet, l’ENIEM a choisi cette technique parmi d’autres techniques de paiement pour
plusieurs raisons :
- Par mesure de sécurité, c’est-à-dire l’ENIEM ne règle ses créances qu’après vérification de
la conformité des documents.
Dans notre cas, on a suivi un contrat conclu entre l’ENIEM et une entreprise Italienne
CGA TECHNOLOGIE S.R.L, et tout en long de la durée de notre stage pratique, on a
constaté les éléments suivants :
- Les deux parties contractantes ont respecté les clauses du contrat à savoir : la qualité et la
quantité de la marchandise, le prix unitaire et les délais de livraison.
- Les deux parties contractantes ne peuvent pas changer les termes du contrat.
- L’entreprise Italienne n’a pas le droit d’expédier une quantité supplémentaire sans qu’elle
soit mentionnée sur la facture.
92
Conclusion générale
Les relations économiques internationales occupent une place prépondérante dans la
vie des nations et les activités d’échanges n’a cessés de se développer ont mettant en place de
nouveaux instruments financiers et monétaire et des techniques de paiement utilisées dans le
commerce international sont nombreux et diversifiés. L’emploi des uns ou des autres et en
fonction de la nature des échanges et de la confiance réciproque que s’accord les contractants.
Par notre modeste contribution, nous avons essayé de faire un éclairage sur les
techniques et les moyens de paiement et de financement du commerce international.
Tout d’abord le point de départ pour une bonne conduite d’une transaction
internationale consiste à bien négocier et rédiger le contrat commercial (la loi applicable, la
somme, l’objet, et la date d’exécution). En accordant une attention particulaire aux clauses
matérialisant l’accord de volonté des contractants, et pour éviter toute ambiguïté concernant
les termes de l’accord, les contractants se réfèrent aux termes du commerce international
(incoterms) créé par la chambre de commerce internationale (CCI).
Les relations et les intervenants qui étaient à l’origine bilatérales ;(acheteur, vendeur)
sont devenus multilatérales (acheteur, producteur, vendeur, banque, assurance, transporteur,
douane).
Parmi les techniques de paiements les plus utilisées dans le commerce international, le
transfert libre (OPEN ACCONT), la remise documentaire, le crédit documentaire. S’est
rajouté récemment le BPO (BANK PAYMANT OBLIGATION) régi par des règles de la
(CCI), que nous n’avons pas étalé car elle est pratiquée par 20 sociétés dans le monde.
93
Conclusion générale
instructions avant de payer, (de préférence après la livraison). Tandis que pour l’exportateur il
lui assure le paiement contre expédition de la marchandise sous réserve de présenter les
documents requis conformes aux termes et conditions du client. En conséquent nous pouvons
confirmer la troisième hypothèse, que le crédit documentaire est un élément de confort, un
moyen incontournable pour, encourager et assurer une traçabilité des opérations à
l’internationales et il est l’instrument de règlement le plus sécurisé,
Finalement nous pouvons dire que le crédit documentaire reste la technique la plus
sûre et la plus sollicitée pour ce qu’elle de sureté pour les parties contractantes.
94
Bibliographie
Ouvrages
Mémoires et Thèse
Sites internet
http://economie.trader-finance.fr/exportation
http : //www.interex.fr/fr/methode/incoterms-2010.
Tables des matières
Remerciements
Dédicaces
Liste des abréviations
Liste des tableaux et des schémas
Sommaire
Introduction générale ................................................................................................................. 1
Chapitre 01 : Principaux éléments utilisés pour réaliser une opération du commerce
international ................................................................................................................................ 4
Introduction ...................................................................................................................... 4
Section 01 : Contrats et documents du commerce international. ........................................... 5
1-1: Le commerce extérieur.............................................................................................. 5
1-1-1: L’importation ............................................................................................. 5
1-1-2: L’exportation.............................................................................................. 5
1-2 : Le contrat du commerce international ..................................................................... 5
1-2-1: Définition du contrat commercial international ......................................... 6
1-2-2 : L’offre commerciale ................................................................................. 6
1-2-3 : Effets du contrat de commerce international ............................................ 6
1-2-3-1 : Obligations des parties ............................................................... 6
1-2-3-2 : Transfert de propriété et de risques............................................ 7
1-2-4 : Les clauses du contrat de vente international ........................................... 7
1-2-4-1 : Des clauses générales................................................................. 7
1-2-4-2 : Des clauses techniques et commerciales ................................... 7
1-2-4-3 : Des clauses financières .............................................................. 8
1-2-4-4 : Des clauses juridiques (liés à l'exécution du contrat) ............... 8
1-3 : Les documents du commerce extérieur .................................................................... 9
1-3-1 : Les documents de prix .............................................................................. 9
1-3-1-1 : La facture Pro forma .................................................................. 9
1-3-1-2 : La facture commerciale (définitive) ......................................... 9
1-3-1-3 : La facture provisoire .................................................................. 9
1-3-1-4 : La facture consulaire .................................................................. 9
1-3-2 : Les documents de transport ...................................................................... 10
1-3-2-1 : Le connaissement maritime (bill of lading) .............................. 10
Tables des matières
Notre étude porte initialement sur la définition des aspects relatifs au commerce
extérieur, les exigences du contrat international et les techniques de paiement et de
financement utilisés, en mettant l'accent sur le crédit documentaire, ainsi que les principaux
risques auxquels sont confrontés les opérateurs lors de l’opération commerciale à
l’international et les moyens de préventions. Le but est de vérifier leurs efficacités en matière
de sécurité, coût, et évaluer leurs avantages et inconvénients.
Abstract
Foreign trade refers to the set of trade (export and import) transactions between a
given country and the rest of the world. These transactions generate high flow of goods and
services and capital, which presents many risks; Hence the need to use modes of financing
offering a maximum of insurance insurance to importers and exporters.
Our study initially focuses on the definition of aspects relating to foreign trade, the
requirements of the international contract and the payment and financing techniques used,
with emphasis on documentary credit, as well as the main risks faced by operators when of
the commercial operation abroad and the means of prevention. The purpose is to verify their
effectiveness in terms of safety, cost, and evaluate their advantages and disadvantages.
Finally, the direct debit that is prior to any operation of international trade allows the
banker to make a first estimate of the commercial transaction of his customer, after having examined
all the elements of the contract.
Key words: Import, export, INCOTERMS, international contract, direct debit, international
payment techniques, documentary credit, documentary remittance.