Dr. Belmajdoub Fouad: WWW - Fst-Usmba - Ac.ma
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Partie I:
Commande analogique
Partie II:
Commande numérique
Canalisation
d ’alimentation
Canalisation
de
soutirage
Niveau à
maintenir pour Débit
assurer la réserve de
soutirage
• Incontrôlable
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub • Q Max.
Fouad 21
P1C1 - Réservoir
Débit
d ’alimentation Si l ’alimentation est trop faible ...
Niveau à
maintenir pour Débit
assurer la réserve de
soutirage
Le niveau baisse
Danger !!!
Débit donné
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 22
P1C1 - Réservoir
Débit
d ’alimentation Si l ’alimentation est trop forte ...
Niveau à
maintenir pour Débit
assurer la réserve de
soutirage
Le niveau monte
Trop tard !!!
Danger !!!
Débit donné
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 23
P1C1 - Réservoir
Grandeur Grandeur
de réglage réglante
Alimentation
Qa Grandeur
perturbante
Grandeur à 80 %
Grandeur
maintenir incontrôlable
Valeur à
Grandeur h maintenir
Soutirage
réglée
Consigne Qs
Capteur
Rétroaction Grandeur
Grandeur du procédé perturbante
h
réglée
Qs
Boucle
Boucle
de régulation
FST Fès Saïss de régulationfermée
Pr.belmajdoub
Fouad 26
Autre exemple:
✓ Systèmes séquentiels
l ’automatisation porte sur un nombre fini d ’opérations
prédéterminées dans leur déroulement
ex : fonctionnement d’un ascenseur, Automates
Système industriel
Asservissement
Un système asservi est un système dit suiveur , c’est la
consigne qui varie : exemple ; une machine outil qui doit usiner
une pièce selon un profil donné, un missile qui poursuit une
cible
Régulation
Dans ce cas, la consigne est fixée et le système doit compenser
l’effet des perturbations, à titre d’exemple , le réglage de la
température dans un four, de la pression dans un réacteur, le
niveau d’eau dans un réservoir.
Schéma fonctionnel
Position Tension
Potentiomètre
curseur
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 39
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 40
Signal****
Système de commande:
❑ Exemple
Débit
Commande de gaz Température
électrique Vanne Four
dans le four
Principe
les perturbations sont des variables d ’entrée que
l ’on ne maîtrise pas
elles sont représentées verticalement sur le
schéma fonctionnel
Débit
Commande de gaz Température
électrique Vanne Four
dans le four
- Chaînes directes
Elles comprennent des éléments amplificateurs et
éventuellement, des convertisseurs de puissance, en liaison
avec les sources d’énergie.
- Chaînes de retour
Elles sont constituées d’éléments de précision généralement
passifs. Ce ne sont pas des chaînes de puissance ; elles
transmettent à l’entrée des informations sur les grandeurs de
sortie. Ces informations sont comparées aux signaux d’entrée
au moyen de comparateurs. Ces derniers élaborent les
différences ou écarts entre les signaux d’entrée et les
informations images des signaux de sortie.
Exemple :
Capteur-transmetteur de température d’étendue de mesure 10 à 90°C, on
mesure 20°C.
- Transmission de la correction :
La correction S issue du régulateur est incluse dans l’étendue de correction
DS de l’organe de correction, on exprime en régulation cette correction en
FST Fès
pourcentage de l’étendue de Saïss
correction. Pr.belmajdoub
Fouad 64
Nature des signaux transmis
Remarques :
Re: M= 25 %, I= 8mA
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 68
Remarque:
Pourquoi un courant ? Et pas une tension ?
• Parce que les chutes de tension dans les câbles amoindrissent
l ’information
• Et on a en général de grandes distances entre le capteur et le régulateur
(l ’un est sur le procédé, l ’autre dans le local électrique)
• On utilise les signaux en tension au laboratoire.
Pourquoi 4 mA ?
• Pour faciliter le diagnostic de panne : 0 mA, c ’est le support rompu !
Pourquoi 20 mA ?
• Ce n ’est pas la puissance qui compte dans le transfert d ’information.
Et le bruit ?
• C ’est les champs magnétiques des moteurs. Cela brouille le signal. Le câble est
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
blindé et le blindage est Fouad
mis à la Terre. 69
Notion de boucle ouverte et de boucle fermée
Exemple 1 : Douche gymnase Réglage effectué en dehors
de la douche
Aucune information
C F disponible sur la
température de l'eau en
réglant les robinets
D ouche
Commande en boucle
ouverte
Eau chaude Système
Température Eau
Eau froide Chauffe Eau
Chaîne de retour
Système de commande,
avec amplification de puissance,
et chaîne de retour.
- Un capteur ;
- Une consigne (fixe ou variable dans le temps) ;
- Un comparateur délivrant un signal d’écart ;
- Une loi de commande qui calcule le signal à envoyer sur
l’actionneur ;
- Un actionneur ;
- Le système physique à commander et soumis à des
perturbations.
Toutes les deux fonctionnent sur le même principe, mais leur finalité diffère
sensiblement :
pas les mêmes dans les deux cas. En asservissement, les réglages
Chaîne de réaction
(retour)
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 84
Dans le cas d’un chauffage central à eau chaude et combustible fossile, la
boucle peut se décrire comme indiqué sur la figure suivante:
perturbation
entrée sortie
variables intermédiaires
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 89
❑Schéma fonctionnel consiste en une
représentation graphique des relations entrées
sorties
! Etapes préalables
- Analyse du système
- Détermination d'un modèle du système
- Synthèse du correcteur
- Validation et miseFST
enFèsoeuvre
Fouad
Saïss de l'asservissement
Pr.belmajdoub
95
Exemple de modèle mathématique d’un élément d’un SA
représenté par un bloc fonction.
Il s’agit d’un moteur à CC entrainant une charge.
Il faut déterminer la relation liant l’entrée et la sortie de ce
dispositif
Précision dynamique
S(t1) − S()
D1 % = = 1
S() S()
- Le premier pic de la réponse ne devra pas excéder une certaine valeur (par
exemple 10% de la consigne) ;
- Le nombre d’oscillations avant la stabilisation devra être faible pour
ménager la mécanique en particulier.
Temps
Le critère de RAPIDITE :
Il est défini par différentes mesures.
Temps
Sortie
Temps
- dépassement faible,
- temps de réponse court,
- pas d’oscillation.
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 120
Réponse bien amortie sans dépassement
Sortie
Temps
Conséquences :
- Le dépassement n’existe plus ;
- Le temps de réponse est un peu plus long ;
- Pas d’oscillations
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 122
Réponse trop amortie
Sortie
Temps
Conséquences:
- Pas de dépassement ;
- Temps de réponse élevé (système lent) ;
- Pas d’oscillations
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 123
Rapidité
La rapidité caractérise le temps mis par le système
pour que la sortie atteigne sa nouvelle valeur. On
définit, pour caractériser la rapidité, le temps de
réponse à 5% (t5%), c’est le temps mis par le système
pour atteindre sa valeur finale a 5% près
le premier dépassement
1.05.E0
0.95.E0
Tr5%
u1(t) y1(t)
u2(t) y2(t)
u3(t) y3(t)
Système
up(t) yq(t)
Continu :
y(t) t
Echantillonné :
t
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub T0 : Période d'échantillonnage
Fouad 133
Système instantané ou statique
Exemple U= RI:
La relation mathématique qui lie entrée et sortie, u = Ri, est indépendante du temps. On
dit encore qu’un système statique n’a pas de mémoire.
Linéaire :
S( k1.u1 (t) + k2 .u2 (t) ) = k1 .S(u1 (t)) + k2 S(u2 (t))
Energie :
y(t)
t2
E = y 2 (t ).dt
t1
t1 t2 t
u(t) y(t)
Fès Saïss
FST t Pr.belmajdoub t
Fouad 135
La caractéristique Entrée/Sortie d'un système linéaire
est une droite dont la pente Y/X est appelée gain du
système.
Remarque:
n d i y( t ) m d ju ( t )
u(t) S y(t) ai (t) i = b j(t)
dt j
i=0 dt j= 0
u
Système linéaire Système non linéaire
Problème
Tous les systèmes que nous étudierons dans ce cours seront donc considérés
comme causaux, linéaires et invariants. La plupart seront dynamiques, donc
pourront être décrits par une équation différentielle. L’excitation de ces
systèmes s’effectuera grâce aux signaux-tests. Les systèmes vont déformer
ces signaux et l’obtention des signaux de sortie demandera systématiquement
la résolution de l’équation différentielle, résolution facile pour les équations du
premier ordre, plus compliquée lorsque l’ordre s’élève.
Y(p) = S(p).u(p)
K = a0/b0
Exemple : Soit
soit p1 = - 2 et p2 = - 3 et donc
On obtient A = - 1 et B = 2 d'où
Circuit RC
Us(t=0) = 0 → K = - U0 d’où
Us(t) = U0 ( 1 - e-t/RC )
Fonction de transfert Y ( p) 1
= = G ( p)
U ( p ) 1 + R.C. p
+ (p)
e(p) G(p) y(p)
-
r(p)
H(p)
Y( p)
F( p) = : Fonction de transfert en boucle fermée
E ( p)
( p ) = e( p ) − r ( p )
y( p) G ( p) T( p) 1
r ( p) = H ( p). y( p) = F( p) = = .
e( p ) 1 + G ( p). H ( p) 1 + T( p) H ( p)
y( p) = G ( p). ( p)
y( p) G ( p) T( p)
= F( p) = =
e( p ) 1 + G ( p) 1 + T( p)
+ (p) +
e(p) G1(p) G2(p) y(p)
- +
r(p)
H(p)
G1 ( p). G 2 ( p) G 2 ( p)
y( p) = e( p) + P( p)
1 + G1 ( p). G 2 ( p). H( p) 1 + G1 ( p). G 2 ( p). H( p)
+ (p)
e(p) G(p) y(p)
-
r(p)
H(p)
Y( p)
F( p) = Fonction de transfert en boucle fermée
E ( p)
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 208
( p ) = e( p ) − r ( p )
y( p) G ( p) T( p) 1
r ( p) = H ( p). y( p) = F( p) = = .
e( p ) 1 + G ( p). H ( p) 1 + T( p) H ( p)
y( p) = G ( p). ( p)
G1 G2 G1.G2
G1(p) +
G1 + G2
+
G2(p)
G1(p) +
G1 - G2
-
G2(p)
+
G1(p) G1
- 1 + G1.G2
G2(p)
+
G1(p) G1
+ 1 - G1.G2
G2(p)
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 213
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 214
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 215
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 216
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 217
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 218
G3
+ + +
U
G1 G2 G4 Y
- + +
H1
H2
U
+ G1.G2
G3+G4 Y
- 1-G1.G2.H1
H2
Introduction
Elle est définie par u(t) = 0 pour t < 0 et u(t) = 1 pour t > 0.
Cette fonction est utile si le signal e(t) n'est pas nul pour t < 0, on utilisera
alors [e(t) x u(t)].
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 224
Impulsion unité δ(t) ou distribution du Dirac
Stabilité.
Un système est dit stable, si sa réponse impulsionnelle est le siège d'un
régime amorti :
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 232
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 233
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 234
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 235
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 236
Système du 1er ordre
Définition
devant
On peut remarquer que l’intersection de l’asymptote avec l’axe des temps est
indépendante de la pente de la rampe et vaut .
L’écart entre S(t) et e(t) est appelé l’écart de traînage ; il vaut K , et est
d’autant plus important que la pente de la rampe est grande.
D’où
D’où
FTBF =
FTBF =
Définition :
Ou
ce qui implique :
on pose
- Cas où ξ ≥ 1
La décomposition en éléments simples donnent :
• le temps de montée tm
• le temps du premier maximum tpic
• le dépassement D exprimé en % de la valeur finale
• la pseudo-période Tp
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Fouad 269
Réponse indicielle d'un 2e ordre (ξ < 1)
Ou encore :
C'est le temps qui s'écoule entre deux maxima successifs (ou deux minima),
soit Tp=t2n+1 - t2n-1. Mesurée entre les deux premiers, celle-ci a pour
expression :
– dans le cas d’un système avec deux pôles réels, associés à deux
constantes de temps, on peut approcher le temps de réponse à 5% par
trois fois la plus grande constante de temps du système, à la manière
d’un premier ordre : t5% = 31 , où 1 représente la plus grande des
constantes de temps ;
d’oscillations
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 287
On peut ainsi analyser la rapidité du système, en fonction de son
amortissement. On montre notamment que pour un système
d’ordre deux le meilleur compromis amortissement-rapidité est
obtenu pour = 0,7.
Le premier dépassement est alors de 5 % de la valeur finale :
L’instant du premier dépassement correspond ainsi au temps de
réponse à 5% du système.
-Paramètres
Un système linéaire est caractérisé par certains paramètres, communs aux deux
domaines, dont :
. un gain statique K qui caractérise le système en f = 0.
. une ou plusieurs constantes de temps, notées (en s), ou leurs inverses o = 1/
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
appelées pulsations propres (ou encore fo = o/2p appelées fréquences propres)
Fouad 290
Rappel:
= [ T(p).e pt ]p = j
= T(j).e jwt = T(j).x(t) .
Or x(t) = e jwt = cos(wt) + j.sin(wt) et d'autre part T(jw) est un nombre
complexe qu'on peut définir en fonction de ces coordonnées polaires (module
et argument):
Or :
Y( j.) S
= T( j.) = .e jj = T( j.) .e jj()
U( j.) E
En effet:
Plan de Bode
Échelles logarithmiques
Axe linéaire :
On pose : X = log x
Quel est l'intérêt d'une telle graduation ? Compresser les fréquences trop
faible ou trop haute et mettre en valeur les fréquences intermédiaires ( au
niveau du 0). Ainsi on écrit
•La distance qui sépare 1 de 10 est la même que celle qui sépare 10 de 100 et celle qui
sépare 0,1 de 1 car log(100) - log(10) = log(10) - log(1) = log(1) - log(0,1). Chacun de ces
intervalles s'appelle un module.
•la distance qui sépare 1 de 2 est égale à celle qui sépare 10 de 20 mais est supérieure
à celle qui sépare 2 de 3 car log(2) - log(1) = log(20) - log(10)
on posera u = et K = 1.
Le module est:
Asymptote horizontal
Pulsation de coupure
Y( j.) 1 2n
= T( j.) = =
U( j.) 2 p 2 2 2
p + 2n + n
1 + .p + 2
n n
n : pulsation naturelle (rd/s)
: coefficient d'amortissement
2..
n
j () = - arctg
2
(1 − 2 )
n
1 = n[(1 + ζ 2)1/2 - ζ] .
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 324
Cas 2 : φ(w)= -135°
w2 = wn[(1 + ζ 2)1/2 + ζ] .
d'où wn = [w1.w2]1/2
(wn est la moyenne géométrique des deux mesures),
2
ce qui n'est possible que si avec < = 0.707
2
2 2 2 2
4. .
GdB = −10. log (1 − ) +
2
n 2n
2..
j () = - arctg
n
2
(1 − 2 )
n
On en déduit :
• le gain statique K = 0.83,
• les paramètres dynamiques ξ = 0.346 et ωn = 1.73 rd/s.
La pulsation de coupure est donnée par la formule déjà vue :
On en déduit :
• le gain statique K = 0.83,
• les paramètres dynamiques ξ = 0.346 et ωn = 1.73 rd/s.
La pulsation de coupure est donnée par la formule déjà vue :
G(p) =4 /p(p + 2)
G(jω) =4/jω(jω + 2)
Lim |G(jω)| = ∞
ω→0
Lim |G(jω)| = −∞
ω→∞
2 −1
−1
2.. ( j.) 2
2..
1 + j. + 2 = (1 − 2 ) + j.
n n n n
G(p) =4/p(p + 2)
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 358
Soit la fonction de transfert
G(p) =4/p(p + 2)
G(jω) =4/jω(jω + 2)
On obtient donc :
G(p) =4/p(p + 2)
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 363
La fonction de transfert sinusoïdale est :
G(jω) =4/jω(jω + 2)
Un système est dit stable s’il revient à un état stable après qu’il ait
été soumis à une perturbation. Pour étudier la stabilité d’un
système, on peut le soumettre à une impulsion de Dirac. Dans ce
cas, la sortie doit revenir à l’origine au bout d’un temps t fini.
Système
t t
Propriétés essentielles :
1
E(p) G(p) S(p) Exemple : G ( p) = .E ( p ) = 1(e(t ) = (t ))
p+2
1
S(p) = →s( t ) = e − 2 t
p+2
Quand t ➔ , alors s(t) → 0 le système est stable
Domaine fréquentiel
Propriété :
En Boucle ouverte :
S(p) b0 +....+ b m .p m
G ( p) = =
E( p) a 0 +....+ a n .p n
H(p)
1+ H( p).G(p) = 1+ T( p) = 0 soit T( p) = −1
L’étude des oscillateurs nous montre qu’un système bouclé oscille s’il existe
une pulsation ωo pour laquelle le gain de boucle est égal à 1.
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 373
Cette condition devient, si on tient compte du signe (-) introduit par
le comparateur :
Graphiquement, cela veut dire que le système oscille s’il existe une
fréquence pour laquelle on a :
pn Bn Bn − 2 Bn − 4
3
p n -1 Bn −1 Bn −3 Bn −5
p n −3
1.Bn −3 − 2 .Bn −1 1.Bn −5 −3.Bn −1 ..... 2
1 1 1
Dénominateur de la
T(p) = Bn .p n + Bn −1.p n −1 + Bn − 2 .p n − 2 + .... + B1.p + B0 = 0 FTBF
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 378
Critère de Routh:
T ( p) = p 6 + 5 p 5 + 9 p 4 + 10 p 3 + 11 p 2 + 10 p + 3
T( p) = p 3 + 3p 2 + 3p + 1 + K
Le critère algébrique de Routh permet de savoir de façon simple et
rapide si un système est stable ou non. Il nous renseigne sur la
stabilité mais non sur la robustesse de cette stabilité. De plus sa mise
en oeuvre nécessite de connaître l’expression de la fonction de
transfert
Exemple: Soit un système à retour unitaire
dont la fonction de transfert en BO est:
Etudier sa stabilité avec
FSTRouth
Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 379
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 380
Les zéros de l’équation caractéristique :
a 0 +a 1 p + ... + an pn = 0
Exemple
Exemple 1
Exemple 2
Trop complexe
G dB Instable
Marginalement stable
Stable
0
log
0
log
-180°
Dans l’analyse qualitative que l’on peut faire d’un système bouclé,
la stabilité absolue telle qu’elle peut être attestée par le critère de
Nyquist n’est pas l’unique indice pertinent.
La manière dont un système est stable est également primordiale et
conduit à l’´etude de la stabilité relative du système bouclé.
Dans le domaine temporel, cette notion est reliée aux
paramètres tels que le dépassement maximal et l’amortissement.
Dans le domaine fréquentiel, le pic de résonnance Mr peut
également servir à cet effet. Un autre moyen de mesurer le degré
de stabilité relative dans le domaine fréquentiel consiste à mesurer
la distance du lieu de transfert en boucle ouverte au point critique
défini comme le point d’affixe (−1, j0) dans le plan de Nyquist.
Cette distance peut être mesurée dans deux directions différentes
donnant lieu à la définition de la marge de phase et de la marge de
gain.
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 391
Stabilité, robustesse, marges de
gain et de phase.
Connaître la stabilité d’un système est insuffisant lors de la mise en oeuvre
d’un asservissement. En effet, le système peut être stable dans certaines
conditions, mais peut devenir instable par exemple si certains paramètres
varient (à cause d’un modèle approché, ou si les paramètres du modèle
évoluent).
On dira qu’un système est robuste si malgré les erreurs de modélisation,
les performances obtenues restent correctes.
La limite de stabilité d’un système est atteinte dès lors qu’un pôle devient
imaginaire pur : dans ce cas, le système devient oscillant sans atténuation.
Si un pôle est à partie réelle positive, le système diverge. On a représenté
ci-contre, dans le plan complexe, le lieu des pôles assurant la stabilité du
système.
- marge de gain :
La marge de gain mg est l’écart entre le gain 0dB et celui obtenu pour la
phase de –180°.
- marge de phase :
La marge de phase mϕ est l’écart entre la phase –180° et celle obtenue pour
le gain de 0dB.
0
MG log
0
log
-180° M
M de 45 à 50°
On se fixe généralement des valeurs :
MG de 6 à 9 dB
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 411
Marge de retard
La marge de retard est le retard additionnel au delà duquel le
système en boucle fermée, devient instable.
Le facteur de résonance
Le facteur de résonance en boucle fermée (en asservissement) dans
l’espace des fréquences est le rapport du gain maximum obtenu à la
résonance et du gain statique, (maximum local), on en déduit donc la
valeur de Q ; de même pour w = 0.
FTBF( j R )
Q=
FTBF( j 0)
Un grand facteur de résonance entraîne un degré de stabilité petit.
Une commande est stable si son régime libre est amorti. Le facteur
d’amortissement dans l’espace des temps est le taux de
décroissance des oscillations du régime libre : Di le ième
dépassement.
Un facteur d’amortissement tendant vers 0 entraîne un degré de
stabilité petit. Si le facteur d’amortissement est négatif alors
et le système est instable. Di +1 Di
1 Di
= ln
2p Di +1
Le premier dépassement
Abaque de BLACK-NICHOLS.
Tout le problème maintenant est donc de trouver une méthode simple pour
passer d’un point du lieu de transfert en boucle ouverte au point
correspondant en boucle fermée, car le passage de l’un à l’autre par calcul
n’est pas très aisé. Black et Nichols ont résolu ce problème en traçant les
lieux des points pour lesquels :
- l’organe d’affichage donne une tension x(t) telle que: x(t) = K.ye(t)
- le capteur fournit le signal xr(t) tel que: xr(t) = K.y(t)
- le signal d’erreur e(t) en sortie du comparateur vaut: e(t) = x(t) –xr(t)
- on appelle alors erreur la grandeur ε définie par: ε(t) = ye(t) –y(t) = e(t)/K
x(t) = K.ye(t) xr(t) = K.y(t) e(t) = x(t) –xr(t) ε(t) = ye(t) –y(t) = e(t)/K
L’erreur en régime permanent, c’est-à-dire au bout d’un temps très long, est
calculée grâce au théorème de la valeur finale
La transmittance T(p) intervient donc par son équivalent lorsque p tend vers
0, soit:
Avec:
et
Calcul de l’erreur:
tend vers
Il ajoute donc une action intégrale (somme des écarts au cours du temps) qui tient
compte de la qualité du suivi depuis le début de l’expérience.
La commande est alors PROPORTIONNELLE, INTEGRALE et DERIVEE, on dit PID.
De plus, les actions proportionnelles et dérivées amènent = 0 et donc u(t)=0, c’est-à
dire un safran dans l’axe du bateau. Si le bateau est légèrement déséquilibré, il est
nécessaire de placer u(t) différent de 0 pour = 0 , ce qui correspond à une action
intégrale. Cette action est absolument nécessaire dans la pratique d’utilisation d’un
bateau.
N.B : cette présentation très simpliste permet d’aider à comprendre les types d’actions
de correction qui sont au programme.
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 453
CORRECTION
POSITION DU PROBLEME
E + U S
C G
-
t t
Pour Kp > 0 et plus Kp croit
on améliore : la précision
on diminue la stabilité
on améliore aussi la rapidité (transitoire plus court)
Kp = Kp1 = 1 E + S
G
-
t
0
0 10 20
E + S S
1 G = 0.2 qd t →
Exemple : G ( p) = E
1 + Tp -
E + U S S
C G = 1 qd t →
- E
Conséquence : 1
terme en en plus dans la FTBO => erreur de position n
p
FST Fès Saïss FST Fès Saïss
Pr.belmajdoub 472
Fouad Pr.belmajdoub Fouad 472
Action dérivée
C ( p) = p.Td = K D . p
u(t)
(t)
1
p.Td u
t t
Td : constante de temps de dérivation
KD = Td : gain permanent du correcteur
Tn
1+ j
1 + j. Tn . Ti
C( j. ) = =
j. Ti . j.
G dB +1
20.log Tn/Ti
0 0
− Ti/Tn + − Ti/Tn +
1
(log) (log)
-90°
-1
Avec correcteur
GaindB
Sans correcteur
log
Sans correcteur
C( p) = K p (1 + Td . p)
a) Domaine temporel :
Somme des effets P
et D
u(t)
(t)
1
Kp(1+p.Td) u
Kp
t t
d ( t )
u( t ) = K p . ( t ) + K D . U( p) = ( K p + K D . p). ( p)
dt
On peut dire :
U( p) = K p .(1 + p. Td ). ( p)
KD
Td =
avec Kp
FST Fès Saïss FST Fès Saïss
Pr.belmajdoub 485
Fouad Pr.belmajdoub Fouad 485
b) Domaine fréquentiel :
C( j. ) = K p (1 + Td . j. ) = K p (1 + j. )
G dB +1
+90°
20.log Kp
0 0
− + − 1 +
1
(log) (log)
GaindB
Sans correcteur
Avec correcteur
log
Avec correcteur
1 + T '.p
C(p) = K. avecT ' T
1 + T.p
FST Fès Saïss FST Fès Saïss
Pr.belmajdoub 488
Fouad Pr.belmajdoub Fouad 488
Propriétés du correcteur Proportionnel - Dérivée :
Transmittance harmonique:
Transmittance harmonique:
R(j) = K(1 + jbTi) / (1 + jTi)
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 498
b étant inférieur à 1, l'argument est toujours négatif.
Les lieux de Bode de R(j) sont représentés ci-contre:
Critère de réglage:
Nous allons travailler avec la seconde expression, qui est sous une
forme canonique.
dB + 3 dB + 4 dB + 5,2 dB + 7 dB + 10 dB + 13 dB
Critère de réglage
Structure en parallèle :
La fonction de transfert de ce correcteur est :
(1 + Tn . p)(1 + Tv . p)
C( p) =
Ti . p
a) Domaine temporel :
Somme des effets P, I et D
u
(1 + Tn. p )(1 + Tv. p ) u 1
Ti. p
t
t
Ti
t d( t) KI
u( t) = Kp . ( t) + KI . ( t). dt + KD U( p) = ( Kp + + KD . p). ( p)
0 dt p
Tn, Tv et Ti = f(Kp, KI et KD)
FST Fès Saïss FST Fès Saïss
Pr.belmajdoub 522
Fouad Pr.belmajdoub Fouad 522
b) Domaine fréquentiel :
Tv
(1 + j. )(1 + j. . )
(1 + Tn . j. )(1 + Tv . j. ) Tn
C( j. ) = =
j. Ti . Ti
j. . avec
Tn
G dB +1
-1
+90°
20.log Tn
Ti 0 1
− + − 0 Tn/Tv +
1 Tn/Tv
Tn Tn
(log) (log)
1 -90°
Tv Ti
Avec correcteur
log
s(t)
Avec correcteur
Sans correcteur
t
FST Fès Saïss FST Fès Saïss
Pr.belmajdoub 524
Fouad Pr.belmajdoub Fouad 524
Correction P.I.D.
Diminution de l’erreur
Retard de phase Rapidité diminuée
statique
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
534
Fouad
Chapitre V
Schémas fonctionnels
des
systèmes asservis
a
e(t) E ( p) =
a p S(p)
s(t) t
K
G (p) =
1+ T. p a.K
0.95*aK
0.632*aK
T Tr t
Tp
tm t1 t
Temps de montée :
1
tm = (p − Arc cos )
0 1 − 2
− .p
D1 % = 100. exp
1 − 2
(140 − 110) Tu = 10 Ta = 50
Tu
= 0.2 n = 2.84 et T = 13
K= =2
(85 − 70) Ta
2
Solution 1 : G(p) =
(1 + 13.p) 2.84
2.e -10.9.p
G(p) =
(1 + 13.p) 2
e - .p
G(p) = K. avec = T’ + .T
(1 + T.p) n
e - .p
G(p) = K.
(1 + .p)
Um (t)
Um UD
0.4 Um
0.28 Um
t
t1
t2
Um
Gs= = 5.5 ( t2 - t1) et = 2.8t1 -1.8t2
Ud
Goc
soit Gs =
Grc
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 545
On en déduit de même la valeur des constantes :
1 =
Tosc
(Goc)2 −1
2.p
0 =
Tosc
1−
( arctg )
( Goc) 2 − 1
2. p
Tosc = période des oscillations
Rappels :
u(t)
(t)
Kp
1
Kp u
t t
Pour Kp > 0 et plus Kp
on améliore : la précision
on diminue la stabilité
on améliore aussi la rapidité (transitoire plus court)
résultats ?
Kp = Kp1 = 1 E + S
G
-
t
1 K
C( p) = = I
Ti . p p
u(t)
(t)
Kp
1 1
u
Ti.p
t t
0.4
Sans correcteur
0
0 10 20 30
E + S
1 S
Exemple : G ( p) =
G = 0.5 qd t →
E
1 + Tp -
E + U S S
C G = 1 qd t →
- E
Conséquence : 1
terme en en plus dans la FTBO => erreur de position nulle
p
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 552
Action dérivée
C( p) = p. Td = KD . p
u(t)
(t)
1
p.Td u
t t
1 + p. Tn
C( p) = Somme des effets P et I
Ti . p
u(t)
(t)
1
1 1+p.Tn
u
Ti.p Kp
t t
D’après la définition : Tn Ti
t KI
u( t) = Kp . ( t) + KI . ( t). dt U( p) = ( Kp + ). ( p)
0 p
On peut dire :
1 + p. Tn Kp 1
U( p) = . ( p) avec Tn = et Ti =
Ti. p KI KI
Tn
1+ j
1 + j. Tn . Ti
C( j. ) = =
j. Ti . j.
G dB +1
20.log Tn/Ti
0 0
− Ti/Tn + − Ti/Tn +
1
(log) (log)
-90°
-1
Sans correcteur
GaindB
Avec correcteur
log
Sans correcteur
C( p) = K p (1 + Td . p)
a) Domaine temporel :
Somme des effets P et D
u(t)
(t)
1
Kp(1+p.Td) u
Kp
t t
d ( t )
u( t ) = K p . ( t ) + K D . U( p) = ( K p + K D . p). ( p)
dt
On peut dire :
U( p) = K p .(1 + p. Td ). ( p)
KD
avec Td =
Kp
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 558
b) Domaine fréquentiel :
C( j. ) = K p (1 + Td . j. ) = K p (1 + j. )
G dB +1
+90°
20.log Kp
0 0
− + − 1 +
1
(log) (log)
GaindB
Sans correcteur
Avec correcteur
log
Avec correcteur
1 + T '.p
C(p) = K. avecT ' T
1 + T.p
(1 + Tn . p)(1 + Tv . p)
C( p) =
Ti . p
a) Domaine temporel :
Somme des effets P, I et D
u
(1 + Tn. p )(1 + Tv. p ) u 1
Ti. p
t
t
Ti
t d ( t) K
u( t) = Kp . ( t) + KI . ( t). dt + KD U( p) = ( Kp + I + KD . p). ( p)
0 dt p
Tv
(1 + j. )(1 + j. . )
(1 + Tn . j. )(1 + Tv . j. ) Tn
C( j. ) = = avec
j. Ti . T
j. i .
Tn
G dB +1
-1
+90°
20.log Tn
Ti 0 1
− + − 0 Tn/Tv +
1 Tn/Tv
Tn Tn
(log) (log)
1 -90°
Tv Ti
Avec correcteur
log
s(t)
Avec correcteur
Sans correcteur
t
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 565
Les unités utilisées :
Généralités :
E + U S
C G
-
1
C( p) = K p .(1 + + Td . p) PID série
Ti . p
En boucle ouverte :
e(t)
u(t) y(t)
G(p)
t
y(t)
Ks
Gain
statique
P Kp Tg Tg
0.3 0.7
Tu . K s Tu . K s
0.47 Tu
Tg Tg
PI KP 0.6
0.35
Tu . K s Tu . K s
Ti 1.2Tg Tg
Tg Tg
PID KP 0.6 0.95
Tu . K s Tu . K s
Ti Tg 135
. Tg
Td 0.5Tu
FST Fès Saïss Pr.belmajdoub
Fouad 570
Compensation des pôles dominants
+ (p)
Rappel : Soit un système : e(p) G(p) y(p)
-
y G 1
FTBF = = =
e 1 + G ( p + a )( p + b)( p + c)
A B C
Y( p) = FTBF( p) = + +
p+a p+b p+c
y( t ) = A. e−at + B. e− bt + C. e−ct
Exemple :
1
G( p) =
(1 + 50p)(1 + 2 p)(1 + 0.2 p)
Correcteurs