Cours Étud - Finance - L3 2022 23 VF
Cours Étud - Finance - L3 2022 23 VF
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1
PRÉSENTATION DU COURS
2
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
•Module de 30 heures
• 15 h CM
• 15 h TD
•Organisation du cours
• Cours
• Séries d’exercices/chapitre
3
EVALUATION
4
CONTRÔLES
CONTINUS
Deux contrôles continus
Dates à retenir
5
OBJECTIFS DU COURS
Il s’agit d’un cours général de finance où les principales
notions de finance d’entreprise seront abordées.
6
PLAN DU COURS
Partie 1 : La valeur
7
BIBLIOGRAPHIE
8
PARTIE 1
LA VALEUR
9
SOMMAIRE
10
CHAPITE 1:
LA VALEUR ET L’INFORMATION
11
SOMMAIRE
1. Introduction
12
1. INTRODUCTION
Besoins de
Marchés financiers Excédents de
financement financement
13
1. INTRODUCTION
In fine,
• la demande de capitaux émane:
des entreprises (financement d’investissement)
de l’Etat et des collectivités locales (financement d’investissement
+ couverture des déficits publics)
14
1. INTRODUCTION
16
3. LES PRINCIPAUX TITRES FINANCIERS
=> Certains de ces titres sont émis par les entreprises pour lever des
fonds nouveaux (actions, obligations, certificats d’investissements)
=> D’autres titres sont émis par des organismes financiers comme
outils facilitant la gestion des risques (warrants, options) ou la gestion
de portefeuille (trackers).
17
3.1.LES ACTIONS
18
3.2 LES OBLIGATIONS
19
Exemple d’obligations: les billets de trésorerie, les bons du Trésor, les
obligations foncières.
20
Chaque obligation est caractérisée par:
Le capital emprunté
La valeur nominale (VN) ou valeur faciale : Les emprunts négociables sont
divisés en un certain nombre de coupures conférant les mêmes droits de créance pour
la même fraction de l’emprunt : la valeur nominale.
Le prix d’émission (VE) : C’est le prix auquel un emprunt est émis, c.-à-d. le prix
que les souscripteurs (investisseurs) paient pour obtenir une coupure.
L’amortissement de l’emprunt : Il correspond à son remboursement, qui peut être
in fine ou par annuités constantes.
La durée de l’emprunt (T) : C’est la période qui sépare son émission de son
remboursement.
21
Les garanties : Le remboursement ou le paiement des intérêts de l’emprunt
pourra être garanti par l’Etat, une maison mère, une hypothèque, etc.
La date de jouissance : c’est la date à partir de laquelle les intérêts commencent à
courir.
Le taux d’intérêt appelé aussi taux du coupon (Rn), taux facial, ou taux nominal. Il
permet de calculer les intérêts et les coupons qui sont dus aux préteurs. Il suffit de
multiplier le taux facial par la valeur nominale de l’emprunt pour obtenir le montant
du coupon : C=Rn * VN
La périodicité qui correspond à la fréquence de versement des intérêts : annuelle,
semestrielle, trimestrielle, etc. Certains emprunts ont une périodicité beaucoup plus
longue, puisque les intérêts ne sont versés qu’au moment du remboursement de
l’emprunt après avoir été capitalisés. C’est ce qu’on appelle les emprunt à coupon
zéro ou zéro-coupon.
La cotation: les obligations sont cotées en % de la valeur nominale avec deux
décimales
22
3.3 . LES PRODUITS DÉRIVÉS
23
OPTIONS
Une option est un contrat qui donne à son titulaire le droit (et non
l’obligation) d’acheter ou de vendre un actif sous-jacent à un prix et à
une date déterminée à l’avance.
Les options permettent d’investir sur de très nombreux sous-jacents
comme les actions, les indices boursiers, les matières premières,
etc.
24
3. 4. LES INDICES BOURSIERS
Ils ont été conçus au départ afin de donner une idée de l’évolution générale d’un
marché particulier
Les indices se sont multipliés et leur utilisation s’est généralisée à de nombreuses
applications
On identifie 3 aspects déterminants
• Le calcul de l’indice – la plupart des indices sont pondérés par les capitalisations
boursières flottantes.
Le flottant constitue la fraction du capital détenue par le public. La capitalisation
flottante exclut les actions détenues au titre de l’autocontrôle, les actions détenues
par les fondateurs, détenues par l’Etat, les blocs de contrôle, etc.
25
3. 4. LES INDICES BOURSIERS
26
Autres exemples d’indices boursiers:
27
CHAPITE 2:
LA VALEUR ET LE TEMPS
28
SOMMAIRE
2. Capitalisation et actualisation
29
1. COÛT DE L’ARGENT ET TAUX D’INTÉRÊT
Pour cette raison, on ne peut pas accorder la même valeur à flux futurs
qu’à des flux immédiats, même s’ils représentent le même montant.
30
1. COÛT DE L’ARGENT ET TAUX D’INTÉRÊT
En étant schématique, la valeur de 1 € reçu aujourd’hui est supérieure à celle
d’un euro à une date ultérieure. On perd ainsi l’opportunité de tirer bénéfice de
cette somme sur la période d’attente.
Flux de trésorerie
(CASH FLOWS)
1 € plus tard
Flux de trésorerie
(CASH FLOWS)
31
1. COÛT DE L’ARGENT ET TAUX D’INTÉRÊT
32
1. COÛT DE L’ARGENT ET TAUX D’INTÉRÊT
33
1. COÛT DE L’ARGENT ET TAUX D’INTÉRÊT
Le taux d’intérêt
34
1. COÛT DE L’ARGENT ET TAUX D’INTÉRÊT
I= n* i C0
Le total du capital placé et des intérêts est appelé valeur acquise:
35
1. COÛT DE L’ARGENT ET TAUX D’INTÉRÊT
Exemple:
Un excédent de trésorerie de 25000€ est placé à un taux d’intérêt
simple de 3% pendant 7 mois.
Montant de l’intérêt?
Valeur acquise?
36
1. COÛT DE L’ARGENT ET TAUX D’INTÉRÊT
Remarque
Pour une période annuelle, les financiers ont pris l’habitude en France de fixer
l’année à 360 j. Cette pratique est de moins en moins tolérée.
Pour compter le nombre de jours exact au numérateur: Généralement, il n’est
pas tenu compte du jour de déblocage des fonds mais le jour du remboursement
est décompté. Cette méthode n’est plus justifiée avec l’usage des calculettes et
de l’informatique.
Exemple:
Un prêt de 10000€ consenti le 20/05/N est remboursé le 10/09/N avec
un taux d’intérêt de 3%. Montant de l’intérêt?
Réponse:
37
1. COÛT DE L’ARGENT ET TAUX D’INTÉRÊT
Soient:
• C0: le montant du capital prêté ou emprunté à t=0;
• i: le taux d’intérêt convenu pendant la période;
• n: la durée de l’opération fixée en nombre de périodes
• Cn: la valeur acquise à la fin de la période n
38
1. COÛT DE L’ARGENT ET TAUX D’INTÉRÊT
Les intérêts sont incorporés au capital à la fin de chaque échéance, tel que:
39
Cn= C0 (1+i)n
EXEMPLE
Réponse:
40
Remarque: Si le nombre de périodes n’est pas un entier, il faudra faire
une interpolation linéaire.
Réponse:
41
2. ACTUALISATION ET CAPITALISATION
Vn = V0 * (1 + t ) n
42
2. ACTUALISATION ET CAPITALISATION
43
Formule générale de l’actualisation:
Vn
V0 =
(1 + t ) n
1
• (1 + est le coefficient d’actualisation qui déprécie Vn
t ) n
44
EXERCICE 1
Réponses:
45
EXERCICE 2
Vous pouvez soit acheter un tableau d’art pour 100000€ qui en
vaudra 125000€ dans 4 ans, soit investir dans des obligations
d’Etat à 6%. Que préférez-vous? Et pourquoi?
Réponse:
46
3. VALEUR ACTUELLE, VALEUR
ACTUELLE NETTE ET ANNUITÉS
Définition:
Une suite d’annuités est une suite de paiements périodiques. Ces
paiements peuvent être destinés:
- Soit à constituer un capital (annuités de placement);
- Soit à rembourser un emprunt (annuités de remboursement)
47
3. VALEUR ACTUELLE, VALEUR
ACTUELLE NETTE ET ANNUITÉS
0 1 2 n-1 n
a1 a2 an-1 an
48
VALEUR ACQUISE PAR DES VERSEMENTS
SUCCESSIFS EN FIN DE PÉRIODE
Cn = a1 (1 + i ) n −1 + a2 (1 + i ) n − 2 + ... + an
49
VALEUR ACQUISE PAR DES VERSEMENTS
SUCCESSIFS EN FIN DE PÉRIODE
(1 + i ) n − 1
Cn = a
i
On peut aussi exprimer a en fonction de Cn:
i
a = Cn
(1 + i ) n − 1
50
EXEMPLE1
Une entreprise verse à la fin de chaque année 500M€ de loyers
pendant 3ans. Quelle est la valeur acquise par ces loyers au taux
de 3%?
Réponse:
51
EXEMPLE 2
Quelle somme faut-il placer annuellement pendant 6 ans pour obtenir
800 000€ à la date du 6ème versement? Le taux d’intérêt annuel est de
4%.
Réponse:
52
VALEUR ACTUELLE D’UNE SUITE D’ANNUITÉS
CONSTANTES VERSÉES EN FIN DE PÉRIODE
Dans ce cas, n versements (a) ont été réalisés à terme échu et doivent
être valorisés à la date actuelle 0 au taux i:
0 1 2 n-1 n
a a a a
53
VALEUR ACTUELLE D’UNE SUITE D’ANNUITÉS
CONSTANTES VERSÉES EN FIN DE PÉRIODE
Valeur actuelle 1 − (1 + i ) − n
C0 = a
i
i
a = C0
1 − (1 + i ) − n
54
EXEMPLE
Une entreprise envisage un investissement qui lui rapporterait
150M€ par an pendant 3ans. Quelle est la valeur actuelle au taux
de 5%?
Réponse:
Valeur actuelle de l’investissement:
55
VALEUR ACTUELLE D’UNE SUITE D’ANNUITÉS
CONSTANTES PERPÉTUELLES
Dans ce cas, les versements (a) sont considérés à l’infini. C’est le cas par
exemple de l’estimation des flux de trésorerie futurs qu’une entreprise est
censée générer.
a
=> C 0 =
i
et : a = C 0 * i
56
EXEMPLE 1
Déterminer la valeur actuelle d’une suite d’annuités perpétuelles de
1000, au taux d’actualisation de 5%.
=>
57
EXEMPLE 2
Si l’on place à perpétuité un capital de 20000 au taux annuel de
5%, déterminer la rente annuelle à recevoir
=>
58
CHAPITRE 3:
LA VALEUR ET LE RISQUE
59
Sommaire
2. La rentabilité aléatoire
3. La diversification
60
1. INTRODUCTION À LA NOTION DU RISQUE
Le risque correspond à l’incertitude qui existe sur les valeurs futures, sur les taux
de rentabilité futurs et donc sur la valeur de demain d’un actif financier.
On distingue:
• Les risques industriels, commerciaux, sociaux. Exp: le manque de
compétitivité, l’arrivée de nouveaux concurrents, le risque de grève, etc. Ils
conduisent à une réduction des flux attendus et affectent directement la
valeur de l’action ;
• Le risque de liquidité. Il correspond au risque de ne pas pouvoir vendre un
titre financier à sa valeur intrinsèque ;
61
1. INTRODUCTION À LA NOTION DU RISQUE
62
1. INTRODUCTION À LA NOTION DU RISQUE
Ces sommes sont donc risquées car elles peuvent prendre différents
montants possibles, chacun d’eux ayant une probabilité de réalisation.
Une somme est risquée si cette somme est une variable aléatoire dont on
connaît la distribution de probabilité.
63
Exemple
M. Dupont achète une action A au prix de 100€. Il espère que, dans l’année qui
suit, le cours de l’action atteindra 107 € et qu’il la revendra à ce prix. En outre, il
pense que la société A distribuera un dividende de 3 € par action. Selon sa
prévision, M. Dupont encaissera un total de 110 € dans un an et il réalisera ainsi
un profit de 10 €. Le taux de rentabilité attendu est donc de 10/100=10%.
Cependant, il n’est pas certain que son profit soit de 10 €. Les cours de bourse et
les distributions de dividende sont aléatoires. Supposons par simplification la
distribution de probabilité suivante des taux de rentabilité de l’action A:
64
2.LA RENTABILITÉ ALÉATOIRE
Le taux de rentabilité requis sur un actif financier est ce que les
investisseurs s'attendent à recevoir en retour de leur placement.
65
2. LA RENTABILITÉ ALÉATOIRE
Pour chaque titre, on considère un taux de rentabilité prévisionnel R pour la période
future. Ce taux de rentabilité est le gain net rapporté à la somme engagée :
P1 + D1 − P0
R=
P0
Le taux de rentabilité est composé de la somme de deux rendements :
P1 − P0 D1
R= +
P0 P0
123 {
Rendement dû au changement de valeur du capital Rendement dû au dividende
66
2.LA RENTABILITÉ ALÉATOIRE
67
2. LA RENTABILITÉ ALÉATOIRE
ESPERANCE MATHÉMATIQUE
68
EXEMPLE:
Calculer l’espérance de rentabilité des actions A et B.
Taux de rentabilité
Probabilité pi Action A action B
20% -10% -40%
60% 10% 15%
20% 25% 40%
Réponse:
69
2. LA RENTABILITÉ ALÉATOIRE
σ ( R) = V ( R)
70
REMARQUES
La variance ne peut être que positive.
Plus les valeurs constatées s’écartent de la moyenne, plus les
écarts sont élevés, donc plus la variance (ou variabilité) sera
importante.
Une variance élevée signifie que la dispersion sera grande, et
donc le risque du projet élevé.
71
EXEMPLE
Calculer la variance ainsi que l’écart type des actions A et B.
Taux de rentabilité
Probabilité pi Action A action B
20% -10% -40%
60% 10% 15%
20% 25% 40%
72
2. LA RENTABILITÉ ALÉATOIRE
Remarque:
Dans le cas où on cherche à estimer l’espérance et la variance à partir d’un
échantillon de données observées dans le passé:
Soient n: effectif de l’échantillon observé
x1, x2,…xn les valeurs observées dans
l’échantillon 1 N
E (R ) = Ri
N i=1
On a: N
1
V (R ) = [ R i − E ( R )] 2
N −1 i=1
Avec:
Ri: rentabilité du titre pendant la période i
73
Exercice
Les taux de rentabilité annuels de deux titres A
et B pendant une période de 10 ans sont Années A B
reproduits dans le tableau suivant.
2001 7% 5%
1. Calculer l’espérance du taux de rentabilité des
2002 4% 0%
titres A et B ainsi que le risque mesuré par la 2003 1% - 5%
variance.
2004 8% 6%
2005 12% 12%
2006 14% 16%
2007 6% 15%
2008 5% 10%
2009 10% 9%
2010 7% 10%
74
Représentation Graphique
Plan ( E ( R) , σ ( R)) :
E(R)
i
E(Ri)
σ(Ri) σ(R)
75
LA CORRÉLATION
25%
20%
15% B
10% A
5%
0%
1 2 3 4 5
Années
76
3. LA DIVERSIFICATION
Un investisseur pourrait placer tout son argent dans un seul titre. Quel est donc
l’avantage de constituer un portefeuille contenant plusieurs titres ?
77
3. LA DIVERSIFICATION
NOTATIONS
Pour désigner l’espérance mathématique et la variance des taux, on utilise des
notations simplifiées. Au lieu d’écrire E(R1) pour désigner l’espérance
mathématique du taux de rendement du titre 1 pour la prochaine période, on écrit
: E1.
X i =1
78
i =1
3. LA DIVERSIFICATION
Variance du portefeuille :
79
3. LA DIVERSIFICATION
RAPPELS STATISTIQUES
Covariance :
Cette notion est très importante en finance, notamment, en matière de
diversification des risques.
Elle mesure le mouvement d’une variable par rapport à une autre sur
une période de temps donnée, soit (pour un échantillon):
1 n
covariance ou cov 12 = ( R 1 i − E ( R 1 )) ( R 2 i − E ( R 2 ))
N − 1 i =1
Une covariance positive signifie que les deux titres ont tendance à
évoluer dans le même sens (et inversement lorsqu’elle est négative).
80
3. LA DIVERSIFICATION
81
REPRÉSENTATION GRAPHIQUE
Plan ( E ( R p ) , σ ( R p )) :
E(R)
P
E(Rp)
σ(Rp)
page
82
3. LA DIVERSIFICATION
DIVERSIFICATION ET CORRÉLATION
83
EXERCICE
84
PARTIE 2
LA POLITIQUE D’INVESTISSEMENT
85
SOMMAIRE
1. Notion d’investissement
86
1. NOTION D’INVESTISSEMENT
Un investissement est une dépense réalisée dans des projets
industriels ou commerciaux dans l’espoir d’en tirer des profits futurs.
Une entreprise accepte un projet d’investissement s’il est rentable et si
son financement est possible.
=> La politique d’investissement est centrale dans la vie d’une
entreprise.
=> Importance du critère de rentabilité dans les décisions
d’investissement prises par l’entreprise.
87
1. NOTION D’INVESTISSEMENT
88
LES ÉLÉMENTS DE LA DÉCISION
D’INVESTISSEMENT
La décision d’investissement dans l’entreprise peut être représentée par le schéma suivant:
Evaluation de projets
Projets rejetés
Comparaison aux Ressources insuffisantes
ressources disponibles
Ressources
suffisantes Classement des projets
90
1. NOTION D’INVESTISSEMENT
91
1. NOTION D’INVESTISSEMENT
Pour tout placement financier, il existe 2 types de gains
potentiels:
- un revenu d’exploitation qui est issu d’une comparaison
produits-charges
- un gain en capital, ie, une éventuelle plus-value réalisée à
l’issue de la période d’exploitation du capital sur la valeur du
bien.
Exp: une personne dispose de 300 000€. Elle hésite entre investir à 3% son
argent dans un placement monétaire sans risque ou acheter un appartement
qui sera loué 750 €/mois nets de charges. Depuis plusieurs années, le marché
de l’immobilier croît et l’investisseur espère une plus-value de 5% en fin de
période. En fait, il percevra 9000 €/an (750*12), soit 3% de rentabilité
(9000/300000) auquel s’ajouterait la plus-value potentielle de 5%, soit
8%....Mais le marché peut se retourner et compromettre la rentabilité globale
du projet!! 92
1. NOTION D’INVESTISSEMENT
93
2. LA VALEUR ACTUELLE NETTE
94
2. LA VALEUR ACTUELLE NETTE
Exemple:
0 n
Somme
perçue
C0 : Somme investie C
−n
95
C = C0 (1 + i ) C0 = C /(1 + i ) C0 = C (1 + i )
n n
2. LA VALEUR ACTUELLE NETTE
n
CFt
VAN = −I
t =1 (1 + i ) t
Avec :
I: le montant du capital investi en début de période 1 (placée en « année 0 »)
CF: les flux de trésorerie (cash-flows) nets générés par le projet à la période t
i: le taux d’actualisation. On retient généralement e coût du capital du projet . Il représente la rentabilité minimale qui est exigée du projet,
compte tenu du risque de ce dernier.
Remarque:
La VAN est une fonction décroissante du taux d’actualisation. Plus le taux est élevé, plus la VAN est faible.
97
EXEMPLE
Soit une entreprise réalisant un projet dont les capitaux
investis sont de 250M€. Les flux nets de trésorerie estimés
sont les suivants:
-fin de période 1: 70 M€
-fin de période 2: 80 M€
-fin de période 3: 95 M€
-fin de période 4: 90 M€
Le taux de rentabilité minimum exigé par l’entreprise est de
10%
VAN?
98
REMARQUES
Lorsque les flux de trésorerie sont identiques sur les n périodes, on
peut utiliser la formule de calcul portant sur une suite d’annuités
constantes:
1 − (1 + i ) − n
VAN = CF * −I
i
Lorsque la VAN calculée est positive, le projet peut être réalisé. Il y a
dans ce cas création de valeur.
Lorsque deux projets sont mutuellement exclusifs et ont une VAN
positive, c’est celui à la VAN la plus élevée qui devra être retenu.
99
2. LA VALEUR ACTUELLE NETTE
n
−n
t
CF (1 + i ) =I
t =1
101
3.1 Le taux de rendement interne
10
2
REPRÉSENTATION GRAPHIQUE
VAN
TIR
Taux d'actualisation
Une entreprise désire adopter un nouveau projet dont le coût initial est
de 10.000€. Ce projet rapportera la 1ère année 5.000€ et la 2nde année
10.000€.
10
4
Remarques
105
3.2. LE DÉLAI DE RÉCUPÉRATION DU CAPITAL INVESTI (DR)
106
EXEMPLE - DÉLAI DE RÉCUPÉRATION (DR)
Une entreprise a le choix entre 3 projets A, B et C qui nécessitent un
investissement initial (décaissement) de 500€ qui doit être engagé l’année 0 et des
CF nets positifs générés les années suivantes :
Année 0 1 2 3 4 DR
A -500 450 50 0 0 2
B -500 50 450 0 0 2
C -500 150 150 200 5000 3
Si le délai limite fixé est 2 ans, les projets A et B sont à accepter et le projet C est à
rejeter. Ceci conduit à 2 erreurs :
1. À l’intérieur du DR, les CF ne sont pas datés. Ainsi, A et B qui ont le même DR de
2 ans sont, au regard de cette méthode, équivalents. Alors que réellement A est
préférable à B.
2. À l’extérieur du DR, les CF à percevoir ne sont pas pris en compte.
C qui est très rentable est rejeté !!!
107
3.2. LE DÉLAI DE RÉCUPÉRATION DU CAPITAL INVESTI (DR)
Principaux avantages: Principaux
-Facilité d’utilisation inconvénients:
-Simplicité de calcul -Non prise en compte des flux
-Prise en compte de la rapidité à qui vont apparaître au-delà de ce
récupérer la mise de fonds délai
initiale (ce qui est important -Non prise en compte du prix du
dans les PME) temps associé au projet, ni le
prix du risque.
108
3.3. LE DÉLAI DE RÉCUPÉRATION ACTUALISÉ (DRA)
109
EXEMPLE
Soit un projet nécessitant un investissement immédiat de 600 000€ et
offrant les flux de liquidité prévisionnels suivants:
Années 1 2 3 4 5 6 7 8
110
RÉPONSE
Années 1 2 3 4 5 6 7 8
Flux de 72146 64106,76 67064,93 80457,5 100605,6 105117,4 127755,8 681986,9
liquidité
Flux
actualisés
Cumuls
des flux
actualisés
111
3.3. LE DÉLAI DE RÉCUPÉRATION ACTUALISÉ (DRA)
112
PARTIE 3
L’ANALYSE FINANCIÈRE
113
SOMMAIRE
Chapitre 1: Le bilan fonctionnel
114
CHAPITRE 1
LE BILAN FONCTIONNEL
115
SOMMAIRE
1. Introduction
2. Le bilan comptable (rappel)
3. Le bilan fonctionnel
4. Les valeurs structurelles (FRNG, BFR, TN)
116
1. INTRODUCTION
•L’analyse financière est une méthode de compréhension de
l’entreprise à travers ses états comptables
117
1. INTRODUCTION
En interne, le dirigeant se pose donc 2 types de questions:
la pertinence de la décision ( dois-je investir, à quel prix ?
quels sont mes coûts, mon chiffre d’affaire et ma marge ?)
la question du temps ( combien de temps cela prend-il entre
les coûts et les revenus ? )
118
UTILISATEURS DE L’ANALYSE FINANCIÈRE ?
Direction
• Banques
Salariés
• Investisseurs
• Agences de notation
Sell side/buy side
Actionnaires
119
L’ANALYSE FINANCIÈRE: AVEC QUOI?
Les comptes
Les bilans
Les comptes de résultat
L’annexe
121
2. LE BILAN COMPTABLE (RAPPEL)
• Le bilan comptable présente la situation patrimoniale de
l’entreprise
L’Actif Le Passif
3 rappels:
1) Le bilan est un compte de stocks, c’est-à-dire qu’il est l’image d’un
processus cumulatif depuis le démarrage de la société
(accumulation d’actifs, accumulation de ressources),
2) Le bilan est présenté par ordre de liquidité croissante; les postes
sont présentés du plus permanent au moins permanent, du moins
liquide au plus liquide,
3) Le bilan est une photographie à un instant t du patrimoine de
l’entreprise; attention la vérité au 31 décembre à 23 heures 59 (si
vous clôturez les comptes le 31/12) n’est pas celle du 12 juillet, du
1er mars etc...!
PRÉSENTATION DU BILAN COMPTABLE
Actif Passif
Actif immobilisé Capitaux propres
Immobilisations incorporelles Capital
Immobilisations corporelles Reserves
Immobilisations financières Report à nouveau
Résultat de l’exercice
Comptes de Comptes de
régul. Et régul. Et assimil.
assimil.
Bilan fonctionnel
Cycle
Trésorerie Trésorerie passive (TV) Cycle
trésorerie
trésorerie active(TA)
LES RETRAITEMENTS
Charges à répartir sur plusieurs exercices : elles sont à classer dans les
emplois stables
TOTAL (II) 141 000 5 000 136 000 Dettes fiscales et sociales d’exploitation 10 000
TOTAL (III) 193 900
TOTAL GENERAL (I à V) 1 002 000 458 100 543 900 TOTAL GENERAL (I à V) 543 900
(1) Dont hors exploitation 4 000 4 000 (1) Dont concours bancaires courants 14000
EENE: 2000
4. LES VALEURS STRUCTURELLES (FRNG, BFR, TN)
On distingue
• le fonds de roulement net global (FRNG),
• le besoin en fonds de roulement (BFR)
• la trésorerie nette (TN)
LE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL
RESSOURCES STABLES
–
EMPLOIS STABLES
Le FRNG est un indicateur important de la structure financière de l’entreprise
très utilisée par les créanciers de l’entreprise pour apprécier le risque de faillite
et donc la solvabilité de l’entreprise
BFR global
=
BFRE + BFRHE
=
EMPLOIS d’exploitations+ EMPLOIS hors exploitation
– dettes d’exploitation – dettes hors exploitation
PRÉSENTATION SIMPLIFIÉE DU BFR
LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
D’EXPLOITATION
BFR hors-exploitation
=
actifs hors exploitation
–
dettes hors exploitation
LA TRÉSORERIE NETTE
▫ 1ère méthode :
TN = Trésorerie active – Trésorerie passive
▫ 2ème méthode:
TN= FR – BFR
Trois situations peuvent se présenter:
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SOMMAIRE
1. Le compte de résultat (rappel)
2. Les soldes intermédiaires de gestion (SIG)
1. LE COMPTE DE RÉSULTAT -
RAPPEL
• C’est un état des charges et des produits comptabilisés par
une entreprise au cours d’une période donnée
Charges Produits
•Charges d’exploitation •Produits d’exploitation
•Quotes-parts de résultat sur opérations •Quotes-parts de résultat sur
faites en commun opérations faites en commun
•Charges financières •Produits financiers
•Charges exceptionnelles •Produits exceptionnels
•Participation des salariés aux fruits de
l’expansion
•Impôts sur les bénéfices
Des dotations et reprises peuvent figurer dans chacune des parties du compte
de résultat (exploitation, financière ou exceptionnelle). Certains calculs
exigeront leur regroupement.
Le compte de
résultat
Les soldes
La capacité Le seuil de
intermédiaires de Les ratios
d’autofinancement rentabilité
gestion
2. LES SOLDES INTERMÉDIAIRES DE GESTION