Le Marche Obligataire Marocain
Le Marche Obligataire Marocain
Le Marche Obligataire Marocain
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SOMMAIRE
INTRODUCTION……………………………………06
2/ MARCHE PRIMAIRE
Nominal de l'emprunt………………………………………………………………………………11
Durée……………………………………………………………………….……………………………..12
Prix d'émission………………………………………………………………………………………..12
Prix de remboursement………………………………………………………………………...…12
Prime de remboursement………………………………………………………………………...12
Taux nominal ou faciale…………………………………………………………………..……….12
Le taux de rendement actuarie…………………………………………………………………13
Coupon……………………………………………………………………………………………………13
Le spread ou prime de risque……………………………………………………………………13
Date de jouissance…………………………………………………………………………………...13
Modalités de remboursements………………………………………………….………………13
3/ MARCHE SECONDAIRE
Modalités de cotation……………………………………………………………………………….14
Sensibilité………………………………………………………………………………………………..15
Frais de courtage………………………………………………………………………………..……16
Les droits de garde………………………………………………………………………………..…16
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4/ LES RISQUES LIES A UN
INVESTISSEMENT EN OBLIGATIONS
Le risque de taux……………………………………………………………………………………..16
Le risque de liquidité……………………………………………………………………………….17
Le risque de défaut ………………………………………………………………………………….17
CONCLUSION GENERALE………………………..23
BIBLIOGRAPHIE…………………………………...24
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INTRODUCTION
Le marché obligataire marocain a connu un essor important ces
dernières années, cette évolution mérite un accompagnement de recherche
pour la soutenir et faire en sorte de l'enrichir tant en matière de théorie que
de pratique. C'est dans cette optique que s'inscrit ce travail de mémoire de
fin d'études.
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PREMIERE PARTIE : CARACTERISTIQUE DU
MARCHE OBLIGATAIRE
Définition :
Le marché obligataire est un marché de prêts/emprunts de capitaux à
moyen et à long terme dont le support est constitué par les obligations. Le
marché obligataire est alimenté principalement à l'émission par l'Etat, les
banques et quelques grandes entreprises du secteur privé.
Plus qu'un simple marché de capitaux, le marché obligataire occupe dans
les économies développées une position centrale dans la mesure où il est
appelé à remplir plusieurs fonctions économiques prépondérantes. En
effet, il constitue :
- Un circuit de financement de l'économie nationale ;
- Un instrument organisant la liquidité de l'épargne investie à long terme.
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». Après leur émission, les obligations peuvent être cotées en bourse.
Lorsque les obligations sont revendues avant leur échéance ou achetées
pendant leur durée de vie, on parle de « marché secondaire ».
Types obligations :
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Pour 'lémetteur : un poids excessif des intérêts à payer en cas de baisse
des taux du marché
Pour le porteur : une baisse des cours en cas de baisse des taux du
marché
2/ MARCHE PRIMAIRE
Le marché obligataire primaire est le marché du neuf sur lequel sont
effectuées les émissions.
Nominal de l'emprunt :
La valeur nominale ou faciale est la valeur unitaire de chaque
obligation. C’est sur ce montant que sont calculés les coupons
versés par l’émetteur. En d’autres termes, c’est la part de l’emprunt
qu’un investisseur détient s’il achète une obligation
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Durée :
La durée ou la maturité d’une obligation correspond à sa durée de
vie résiduelle. Le marché obligataire est un marché de moyen et
long terme. Plus sa durée de vie est longue, plus le risque attaché à
l’obligation est élevé.
Prix d'émission :
Le prix d’émission est généralement exprimé en pourcentage. Il
peut représenter une valeur différente de la valeur nominale. Par
exemple, si une émission est commercialisée à 99% de la valeur
nominale, c’est que le prix d’émission est inférieur à la valeur
nominale, l’émetteur accorde ce que l’on appelle une « prime
d’émission ». A l’inverse, il peut proposer un prix de 101%.
Lorsque le prix d’émission correspond à 100% de la valeur
nominale, on dit que l’emprunt est émis « au pair ».
Prix de remboursement :
Montant que l’investisseur perçoit pour chaque obligation
conservée jusqu’à sa maturité. Il peut être prévu que ce
remboursement soit supérieur à la valeur nominale, et ce afin
d’accroître l’intérêt pour les investisseurs. La différence entre le
prix de remboursement et le nominal est appelée « prime de
remboursement ».
Prime de remboursement :
Les primes de remboursement des obligations correspondent à
la différence entre prix de remboursement et prix d'émission de
ces obligations.
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Le taux de rendement actuariel :
Le taux de rendement actuariel est le taux de rendement réel de
l’obligation si, et seulement si, elle est achetée lors de son émission
et conservée jusqu’à son échéance. Le taux actuariel à l’émission
de l’emprunt obligataire est le taux annuel qui permet d’égaler le
prix versé par l’investisseur et les valeurs actuelles des flux qui lui
reviendront. Le taux de rendement actuariel doit obligatoirement
figurer dans la note d’information relative à l’émission et permet la
comparaison des obligations entre elles.
Coupon :
Le coupon correspond à l’intérêt, calculé à un taux sur la valeur
nominale, perçu par le porteur de l’obligation. Lorsque l’intérêt est
versé, on parle de « détachement » du coupon. Le coupon « couru
» est la part du coupon qui se forme entre la date de détachement
du dernier coupon et une date donnée.
Date de jouissance :
La date de jouissance est la date à partir de laquelle le titre
porte intérêt. Généralement cette date correspond à la date de
règlement.
Modalités de remboursements :
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a. Remboursement par annuités constantes:
A chaque période, l'obligataire percevra outre son coupon, une partie
du principal (prix de remboursement de l'obligation). Le total de ces deux
éléments, coupon + remboursement, sera identique tout au long de la
période. Les annuités sont dites constantes.
c. Remboursement in fine :
La modalité permettant à l'obligataire de se garantir de la régularité
des intérêts versés tout au long de la durée de vie de l'obligation. En effet,
la totalité du principal est remboursée In Fine, c'est à dire en intégralité le
dernier jour de l'échéance. Les intérêts sont quant à eux versés tout au long
de la durée de vie de l'obligation.
3/ MARCHE SECONDAIRE
Le marché secondaire est le marché des titres déjà émis et cotés
(marché de l'occasion). Ce marché assure la liquidité et la mobilité de
l'épargne, ainsi que l'évaluation permanente des titres cotés. Ce marché est
composé essentiellement de deux secteurs : - les bourses reconnus (cote de
la bourse) : sur lesquelles se négocient les titres inscrits à la cote.
L'inscription à la cote de bourse permet aux sociétés d'accroire la liquidité
pour leurs titres, leur degré de visibilité dans l'économie, leur prestige et
leur notoriété. - le marché entre courtiers (marché hors cote ou hors
bourse) : sur lequel se transigent tous les titres (actions et obligations) non
inscrits à la cote d'une bourse. Alors l’étude et la compréhension des
principes d’organisation des marchés financiers est le garant de sa
performance ainsi que son équilibre et sa liquidité. Et c’est ça qui est
d’ailleurs le cœur de la microstructure.
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Cotation des obligations sur le marché
secondaire :
Le principe de cotation en pour cent consiste à exprimer les cours
des obligations en pour cent du nominal et non en Dirhams. Les
obligations sont cotées en pourcentage de la valeur du nominale (pour
faciliter la comparaison entre obligations de valeurs nominales différentes)
et au pied de coupon, c'est-à-dire en faisant l’hypothèse que le coupon
vient d’être détaché. Le coupon couru est la part du coupon correspondant
à la période entre la date du dernier détachement et la date de l’évaluation.
Il est calculé à la date de règlement. Il désigne le montant d’intérêt
accumulé depuis le versement (ou détachement) du dernier intérêt. A
l’émission la valeur nominale de l’obligation est ramenée à 100. Elle est
cotée en prix pied de coupon, c'est-à-dire le prix du capital emprunté.
Exemple : l’obligation CDVM (nominal 5000 MAD) émise à un taux
nominal de 6% le 1er janvier 2004, et à échéance en 2012 (remboursement
in fine) cote le 15 octobre 2010 103,5 (au pied du coupon). Depuis le 1er
janvier 2010, date du dernier détachement du coupon, 285 jours se sont
écoulés. Le coupon couru est alors : Taux nominal × 285/360 = 2,4657 La
valeur en dirhams de l’obligation est : (104,4 + 2,4657)/100 × 5000 =
5343,00 MAD Vous souhaitez acheter en bourse une obligation CDVM de
1 000 DH. Cette obligation cote sur le marché 103% du nominal avec un
coupon couru à 3,05%. Pour acheter cette obligation, vous devrez régler =
1 000 MAD x (103% + 3,05%) = 1 060,50 MAD hors frais.
Duration et sensibilité :
La sensibilité dépend pour une large part de la durée de vie résiduelle
de l’obligation. Les obligations les plus sensibles sont également celles dont
la durée de vie résiduelle est la plus longue. La duration est une mesure de
la durée de vie moyenne de l’obligation qui tient compte de l’ensemble des
flux (coupons et remboursements) ainsi que l’échelonnement dans le temps
de ces coupons, par le biais de l’actualisation. Le risque de taux d’une
obligation est d’autant plus important que sa duration (ou la valeur absolue
de sa sensibilité) est élevée. La duration et la valeur absolue de la sensibilité
diminuent lorsque les taux de marché s’accroissent. Lorsque les taux
d'intérêt augmentent, les obligations récentes sont plus attractives et, par
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conséquent, les obligations les plus anciennes perdent de la valeur. Le
phénomène s'inverse à l'occasion de la baisse des taux d'intérêt.
Le risque de taux :
Les obligations sont des titres financiers sensibles aux variations des
taux d’intérêt. La valeur d’une obligation à taux fixe évolue en sens inverse
des taux d’intérêt, ainsi : En cas de hausse des taux, le prix des obligations à
taux fixe baisse. En effet, les obligations anciennes qui versent donc un
intérêt moins élevé par rapport à de nouvelles obligations émises (de même
maturité) deviennent moins intéressantes et ne trouvent preneurs sur le
marché qu’à condition que leur prix baisse (décote);
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Lorsque les taux d’intérêt baissent, la valeur des obligations
anciennement émises augmente car elles offrent une rémunération plus
attractive que les nouvelles et peuvent ainsi être revendues au dessus de la
valeur nominale. Cette sensibilité aux évolutions de taux est d’autant plus
grande que la durée résiduelle de l’obligation est longue.
Le risque de liquidité :
La valeur d’une obligation varie en fonction de l’offre et de la
demande. Le marché obligataire est un marché beaucoup moins liquide que
le marché réglementé des actions, c’est-à-dire qu’il y a moins d’échanges.
L’investisseur qui souhaite revendre son obligation avant l’échéance peut
rencontrer des difficultés à trouver une contrepartie prête à racheter son
titre.
Le risque de défaut :
Le remboursement de l’obligation dépend de la capacité de l’émetteur
à faire face à ses engagements. Le risque de défaut est le risque lié à la
solvabilité de l’entité qui a émis les titres. Il est quasi nul dans le cas des
obligations émises par les principaux Etats. Le risque de défaut est suivi,
notamment, par des sociétés spécialisées appelées «agences de notation» qui
évaluent la qualité financière des sociétés ou de leurs produits et les classent
selon leur niveau de risque (par exemple, AAA ou Aaa représente la
meilleure note, C ou D la moins bonne). Les obligations émises par des
entités susceptibles d’avoir plus de difficultés à rembourser leurs dettes
sont plus risquées et doivent, pour attirer les investisseurs, offrir en
contrepartie un rendement supérieur pour rémunérer ce risque.
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E/ Les droits de l’investisseur en obligations
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titre soit coté ou non. Par ailleurs, il n’existe pas de garantie sur le prix de
cession de l’obligation. Le cours des obligations évolue, notamment, en
fonction du niveau des taux d’intérêt et de la liquidité du marché. La valeur
de remboursement de l’obligation n’est automatiquement égale à sa valeur
nominale qu’à l’échéance du titre. Si le porteur souhaite revendre son titre
avant sa maturité, il encourt un risque de perte en capital. Toute revente
d’une obligation avant son échéance peut entraîner un gain ou une perte.
Conserver son titre jusqu’à l’échéance reste le meilleur moyen d’éviter les
risques de taux et de liquidité.
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DEUXIEME PARTIE: LE MARCHE
OBLIGATAIRE COMME MOYEN DE
FINANCEMENT DE L’ENTREPRISE AU
MAROC :PORTEE ET LIMITE
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l’assemblée générale des obligataires. Il en est ainsi des résolutions,
rapports, procès-verbaux et feuilles de présence.
Droit de représentation : d’après l’article L. 228-46 du Code de
commerce, les propriétaires d’obligations d’une même émission sont
réunis de plein droit en une masse jouissant de la personnalité civile,
et ce, pour défendre leurs intérêts communs. En cas d’émissions
successives d’obligations, les obligataires ayant des droits identiques
sont rassemblés en une masse unique. Dans ce dernier cas, il est
indispensable que le contrat d’émission le stipule dans une clause.
Portée et Limites
L'obligation est considérée par les investisseurs comme l'un des
produits de bourse les plus sûrs. Elle présente toutefois des défauts,
comme les autres produits de bourse. Quels sont ses avantages et ses
inconvénients ?
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1. Portée
Rendement garanti.
Mise de fonds assurée d'être récupérée à l'échéance.
En cas de diminution des taux d'intérêts, possibilité de réaliser des
gains en cas de vente des obligations avant leurs échéances.
2. Limites
Risque de signature.
Risque de taux.
Risque de perte de capital si les obligations ne sont pas conservées
jusqu'à l'échéance.
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CONCLUSION
Le marché obligataire marocain a connu un essor important ces
dernières années, cette évolution mérite un accompagnement de recherche
pour la soutenir et faire en sorte de l'enrichir tant en matière de théorie que
de pratique.
Le marché obligataire marocain connaît actuellement un important
essor du fait de la conscience de plus en plus accrue du grand avenir qu’il
promet en tant que source de financement grâce aux opportunités de
rentabilité attractives qu’il offre aux détenteurs de capitaux. Il constitue par
là un grand pas vers le renforcement de l’économie de marché financier
que le Maroc essaye de restaurer en tant que substitut de l’économie
d’endettement qui est de moins en moins réclamée
On constate aussi le manque de travaux de recherches dans ce
domaine en pleine impulsion au Maroc. Le seul pond positif dans cette
matière reste les rencontres orchestrées par le CDVM avec les gestionnaire
d'OPCVM et les investisseurs, qu'ils soient institutionnels ou personnes
physiques, pour débattre de leur préoccupations communes et connaître
leurs réclamations et suggestions. Il a été ainsi fait récemment concernant
la prime de risque.
En comparaison avec d’autres marchés dans le monde comme ce lui
de la France par exemple, il s’avère que, malgré les efforts fournis et et les
avancées réalisées, le marché marocain a encore un long chemin à parcourir
pour aboutir aux résultats espérés, car on peut dire qu’il est encore en
phase “classique
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BIBLIOGRAPHIE
http://www.leconomiste.com/article/963888-marche-obligataire-la-ruee-des-
entreprises
https://www.memoireonline.com/02/13/6902/m_La-gestion-des-risques-
obligataires-Cas-de-Mediafinance21.html
https://www.ilboursa.com/marches/marche-obligataire-le-maroc-en-tete-des-pays-
africains-selon-kpmg_7569
https://investinghaven.com/fr/tendances-marches/perspectives-du-marche-des-
obligations-pour-2017/
http://www.ammc.ma/fr/reglementations/dahirs-lois
http://mizania.forumdediscussions.com/t3980-le-cdvm-devient-lautorite-
marocaine-du-marche-des-capitaux-ammc
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