République de Côte D'ivoire Union-Discipline-Travail
République de Côte D'ivoire Union-Discipline-Travail
République de Côte D'ivoire Union-Discipline-Travail
Union-Discipline-Travail
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Ministère du Pétrole, de l’Énergie et des Energies Renouvelables
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MAI 2020
Passation des Marchés de
Travaux
Autorité contractante: CÔTE D’IVOIRE ENERGIES
(CI-ENERGIES)
Source de financement : Reliquat BOAD
Pour
les travaux de
______________________________
CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3,
DE LA LIGNE 225 kV DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET
DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA/BT
AAOI N° T 262/2020
DELAI D’EXECU-
LOT INTITULE DES TRAVAUX
TION
Travaux de création du poste 225/33 KV de YOPOUGON3 et
1 Extension du poste d’AKOUPE ZEUDJI Dix-huit (18) mois
.
PK24- YOPOUGON 3
éventuelle, à hauteur de: Lot 1 : 1 000 000 000 FCFA ; Lot 2 : 350 000 000 FCFA ; Lot 3
: 200 000 000 FCFA ; Lot 4: 250 000 000 FCFA ; Lot 5 : 100 000 000 FCFA.
Voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées.
6. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet à l’adresse
mentionnée ci-après CI-ENERGIES, Service Acquisitions
Immeuble EECI, Plateau – 1er Etage Porte B22, Tél : +225 20 20 61 18/20 20 60 89, à
compter du 05/05/2020, contre un paiement non remboursable de soixante quinze mille
(75 000) FCFA (montant à payer contre reçu chez le caissier au 16 ème étage de
l’immeuble EECI, Plateau Porte 16T02). La méthode de paiement sera en espèces.
Le document d’Appel d’offres sera immédiatement remis aux candidats intéressés ou adressé à
leurs frais par courrier express.
7. Les offres devront être rédigées en langue française et déposées à l'adresse ci-après CI-
ENERGIES, en République de Côte d’Ivoire, Abidjan Plateau, Immeuble EECI, 1 er
Etage au plus tard le 22/06/2020 à 10 heures 00 minute GMT. Les offres qui ne par-
viendront pas aux heures et date ci-dessus indiquées, seront purement et simplement reje-
tées et retournées sans être ouvertes, aux frais des soumissionnaires concernés. Les offres
seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires qui désirent participer
à l’ouverture des plis, à l’adresse ci-après Salle de réunions du 1er étage de l’immeuble
EECI au Plateau le 22/06/2020, à 10 heures 30 minutes GMT.
8. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission conforme au modèle joint
dans le DAO, d’un montant de :
Lot 1: Cinquante millions (50 000 000) F CFA
Lot 2: Vingt millions (20 000 000) F CFA
Lot 3: Dix millions (10 000 000) F CFA
Lot 4: Quinze millions (15 000 000) F CFA
Lot 5: Cinq millions (5 000 000) F CFA
Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite
de soumission.
9. Dès la validation de la décision d’attribution du ou des marché(s), CI-ENERGIES
publiera dans le Bulletin Officiel des Marchés Publics de Côte d’Ivoire et par voie
d'affichage dans ses locaux, la décision d'attribution et tiendra à la disposition des
soumissionnaires, le rapport d'analyse de la Commission d’ouverture des plis et de
jugement des offres ou en délivrera copie à leur demande et à leur frais.
10. Les marchés issus du présent Appel d’offres seront soumis aux formalités de timbres
d’enregistrement et à la redevance de régulation (0,5% du montant hors taxes) aux frais
des titulaires.
Section 0 : Avis d’Appel d’Offres 9
11. Le présent appel d’offres est soumis aux Directives du Bailleur et aux lois et règlements
en vigueur en Côte d’Ivoire notamment à l’ordonnance n° 2019-679 du 24 juillet 2019,
portant code des marchés publics.
Section I. Instructions aux candidats
A. Généralités…………………………………………………………………………… 14
1. Objet du Marché.........................................................................................................................................................14
2. Origine des fonds.........................................................................................................................................................18
3. Sanction des fautes commises par les candidats ou titulaires de marchés publics...............................................19
4. Conditions à remplir pour prendre part aux marchés............................................................................................22
5. Qualification des candidats........................................................................................................................................23
Section I
l’acte par lequel le candidat manifeste un intérêt à participer, sans que cet
acte ne l’engage ni ne lui impose d’obligations vis-à-vis de l’autorité
contractante.
toute entreprise dont le siège social est situé dans un Etat membre de
l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine et dont elle est un ré-
sident fiscal.
les machines, appareils, les composants et tous les éléments à fournir en vue
de leur incoporation dans les prestations, biens ou ouvrages.
Le terme « Jour » désigne :
la personne morale de droit public ou de droit privé visée dans le Code des
marchés publics relatif au champ d’application organique de la réglementa-
tion nationale des marchés publics du pays de l’autorité contractante qui
est le propriétaire final de l’ouvrage ou de l’équipement technique, objet du
marché.
le contrat écrit conclu à titre onéreux par une autorité contractante pour ré-
pondre à ses besoins en matière de travaux, de fournitures ou de services.
l’organisme,
Le terme “Prêt” désigne :
tout financement remboursable résultant de l’Accord de prêt passé entre la la
Banque Ouest Africaine de Développement et l’Emprunteur. Il s’agit d’un
financement remboursable accordé par la Banque à l’Etat ou à l’un de ses
démembrements.
17
Le terme « Projet » désigne :
Tout projet financé directement ou indirectement par la Banque et portant
sur la réalisation de travaux, l’acquisition de biens, la prestation de services
courants ou intellectuels.
1
L’institution financière spécifique sera indiquée dans les DPAO.
18
3. Sanction des 3.1 La Banque et l’Autorité contractante exigent des candidats, des sou-
des fraudes, missionnaires et des titulaires de ses marchés publics, qu’ils res-
corruption et pectent les règles d’éthique professionnelle les plus strictes durant la
autres fautes passation et l’exécution de ces marchés. Les soumissionnaires doivent
commises par fournir une déclaration (si une telle déclaration est instituée dans la rè-
les candidats, glementation nationale du pays de l’Autorité contractante) attestant
soumission- qu’ils ont pris connaissance des dispositions relatives à la lutte contre
naires ou titu- la corruption, les conflits d’intérêt, la répression de l’enrichissement
laires de mar- illicite, l’éthique professionnelle et tout autre acte similaire, et qu’ils
chés publics s’engagent à les respecter. Des sanctions peuvent être prononcées par
l'Autorité de Régulation des Marchés Publics à l'égard des candidats,
soumissionnaires et titulaires de marchés en cas de constatation de
violations des règles de passation des marchés publics commises par
les intéressés. En tout état de cause, la liste des sanctions visées ci-
après n’est pas exhaustive ; l’Autorité contractante doit veiller à ce
qu’elles ne soient pas contradictoires avec les réglementations natio-
nales et communautaires établies à cet effet. Est passible de telles
sanctions le candidat, soumissionnaire ou titulaire qui :
4.1 Si le présent appel d’offres a été précédé d’une pré qualification, tel
que renseignée dans les DPAO, seuls les candidats qui se sont vus no-
tifier qu’ils étaient pré qualifiés sont autorisés à soumissionner ; dans
le cas contraire, les candidats doivent remplir les conditions de quali-
fication en application de la Clause 5 ci-après. Les candidats peuvent
être des personnes physiques, des personnes morales ou toute combinai-
4. Conditions à son entre elles avec une volonté formelle de conclure un accord ou ayant
remplir pour conclu un accord de groupement. En cas de groupement, sauf spécifica-
prendre part tion contraire dans les DPAO, toutes les parties membres sont solidaire-
aux marchés ment responsables.
- qui n’ont pas soucrit les déclarations prévues par les lois et
règlements en vigueur ou n’ont pas acquitté les droits, taxes, impôts,
cotisations, contributions, redevances ou prélèvements de quelques
nature que ce soit ou n’ont pas produit d’attestation justifiant de leur
paiement ;
- qui sont en état de liquidation des biens ou de faillite personnelle ;
- qui sont frappées de l’une des interdictions ou déchéances prévues
par les textes en vigueur, notamment, le code pénal, le code général
des impôts et le code de sécurité sociale ;
- qui ont des relations de travail ou d’affaires avec les consultants
ayant contribué à préparer tout ou partie des dossiers d’appel d’offres
ou de consultation ;
- qui auront été reconnues coupables d’infractions à la réglementation
des marchés publics ou qui auront été exclues des procédures de
passation des marchés publics par une décision de justice devennue
définitive en matière pénale, fiscale ou sociale, ou par une décision
de l’autorité de régulation des marchés publics.
a) est associé ou a été associé dans le passé, à une entreprise (ou à une fi-
liale de cette entreprise) qui a fourni des services de consultant pour la
conception, la préparation des prescriptions techniques et autres docu-
ments utilisés dans le cadre des marchés passés au titre du présent ap-
pel d’offres ; ou
b) présente, directement ou indirectement, plus d’une offre dans le cadre
du présent appel d’offres, à l’exception des offres variantes autorisées
selon la clause 13 des IC, le cas échéant ; cependant, ceci ne fait pas
obstacle à la participation de sous-traitants dans plus d’une offre. Un
candidat qui présente plusieurs offres ou qui participe à plusieurs offres
(à l’exception des variantes présentées en vertu de la Clause 13 des
IC) sera disqualifié pour toutes les offres auxquelles il aura participé ;
ou
c) a des relations de travail ou d’affaires avec les consultants ayant contri-
bué à préparer tout ou partie des dossiers d’appel d’offres ou de
consultation ;
d) est affilié à une firme ou entité que l’Autorité contractante a recrutée,
pour participer au contrôle de travaux dans le cadre du futur Marché ;
e) est affilié à une firme ou entité dans laquelle la personne responsable
des marchés ou l’un des membres de la commission de passation des
marchés, de la sous-commission d’analyse ou de la cellule de contrôle
des marchés publics, de l’organe national en charge du contrôle des
Marchés Publics ou de l’autorité chargée d’approuver le marché pos-
sède des intérêts financiers ou personnels de quelque nature que ce
soit.
5. Qualification 5.1 Les candidats fourniront en utilisant les formulaires de la Section III,
des candidats une description préliminaire de la méthode de travail qu’ils entendent
appliquer ainsi que du calendrier de travail, y compris plans et
tableaux, le cas échéant.
5.2 Les exigences des capacités techniques requises doivent être en
23
1
Il s’agit généralement d’un montant l’équivalent aux paiements estimés cumulés pour une période de trois
à quatre mois de travaux supposé réalisés à un rythme constant (réalisation linéaire).La période réelle de référence
dépendra du rythme auquel L’Autorité contractante paiera les décomptes présentés par le Prestataire.
26
7. Éclaircisse- 7.1 Un candidat désirant des éclaircissements sur les documents contactera
ments appor- l’Autorité contractante, par écrit, à l’adresse de l’Autorité contractante
tés au Dossier indiquée dans les DPAO ou soumettra ses requêtes durant la réunion
d’Appel préparatoire éventuellement prévue selon les dispositions de la clause
d’Offres, vi- 7.4 des IC. L’Autorité contractante répondra par écrit et en recom-
site du site et mandé avec accusé de réception, au plus tard sept (7) jours ouvrables
réunion pré- avant la date limite de dépôt des offres, à toute demande d’éclaircisse-
paratoire ments reçue au plus tard douze (12) jours ouvrables avant la date li-
mite de dépôt des offres. L’Autorité contractante fera décharger tous
les candidats qui auront reçu les réponses. Il adressera une copie de sa
réponse (indiquant la question posée mais sans mention de l’origine) à
tous les candidats éventuels qui auront obtenu le Dossier d’appel
d’offres conformément aux dispositions de la clause 6.2 des IC. Au
cas où l’Autorité contractante jugerait nécessaire de modifier le Dos-
sier d’appel d’offres suite aux éclaircissements demandés, il le fera
conformément à la procédure stipulée aux clauses 8 et 23.2 des IC.
7.4 Lorsque requis par les DPAO, le représentant que le Candidat aura dé-
signé est invité à assister à une réunion préparatoire qui se tiendra aux
lieu et date indiqués au DPAO. L’objet de la réunion est de clarifier
tout point et répondre aux questions qui pourraient être soulevées à ce
stade.
des IC. Toute modification des documents d’appel d’offres qui pour-
rait s’avérer nécessaire à l’issue de la réunion préparatoire sera faite
par l’Autorité contractante en publiant un additif conformément aux
dispositions de la clause 8 des IC, et non par le biais du compte-rendu
de la réunion préparatoire.
8. Modifications 8.1 L’Autorité contractante peut au plus tard, dix (10) jours avant la date li-
apportées au mite de remise des offres, modifier le Dossier d’appel d’offres en pu-
Dossier d’Ap- bliant un additif après avis de la Banque.
pel d’Offres
8.2 Tout additif sera considéré comme faisant partie intégrante du Dossier
d’appel d’offres et sera communiqué par écrit à tous ceux qui ont ob-
tenu le Dossier d’appel d’offres de l’Autorité contractante en confor-
mité avec les dispositions de la clause 6.2 des IC. En outre, l’additif
devra nécessairement être publié intégralement dans un quotidien na-
tional de grande diffusion.
8.3 Dans cette hypothèse, l’Autorité contractante peut reporter la date li-
mite de remise des offres conformément à la clause 23.2 des IC, afin
de laisser aux candidats un délai raisonnable pour prendre en compte
l’additif dans la préparation de leurs offres.
10. Langue de 10.1 L’offre, ainsi que toute la correspondance et tous les documents
l’offre concernant la soumission, échangés entre le Candidat et l’Autorité
contractante seront rédigés dans la langue française. Les documents
complémentaires et les imprimés fournis par le Candidat dans le cadre
de la soumission peuvent être rédigés dans une autre langue à condi-
tion d’être accompagnés d’une traduction des passages pertinents dans
la langue française qui fera foi. Tout document présenté dans une
langue autre que le français, et qui n’est pas accompagné d’une tra-
duction française, pourra être rejeté par la Commission d’évaluation
des offres.
29
cord de groupement.
12. Lettre de sou- 12.1 Le Candidat soumettra son offre en remplissant le formulaire tel que
mission de présenté à la Section III, Formulaires de soumission.
l’offre et bor-
dereaux des
prix
13. Variantes 13.1 Sauf indication contraire dans les DPAO, les variantes ne seront pas
prises en compte.
13.2 Lorsque les travaux peuvent être exécutés dans des délais d’exécution
variables, les DPAO préciseront ces délais, et indiqueront la méthode
retenue pour l’évaluation du délai d’achèvement proposé par le Candi-
dat à l’intérieur des délais spécifiés. Les offres proposant des délais
au-delà de ceux spécifiés seront considérées comme non conformes.
13.3 Excepté dans le cas mentionné à la clause 13.4 ci-dessous, les candi-
dats souhaitant offrir des variantes techniques de moindre coût
doivent d’abord chiffrer la solution de base de l’Autorité contractante
telle que décrite dans le Dossier d’appel d’offres, et fournir en outre
tous les renseignements dont l’Autorité contractante a besoin pour
procéder à l’évaluation complète de la variante proposée, y compris
les plans, notes de calcul, spécifications techniques, sous détails de
prix et méthodes de construction proposées, et tous autres détails
utiles. Le cas échéant, seules les variantes techniques du Candidat
ayant offert l’offre conforme à la solution de base évaluée la moins di-
sante seront examinées.
13.4 Quand les candidats sont autorisés, dans les DPAO, à soumettre direc-
tement des variantes techniques pour certaines parties des travaux, ces
parties de travaux doivent être décrites dans les Cahier des Clauses
techniques.
14. Prix de l’offre 14.1 Les prix et rabais indiqués par le Candidat dans le formulaire de sou-
et rabais mission, le bordereau des prix unitaires et le détail quantitatif et esti-
matif seront conformes aux stipulations ci-après :
estimatif.
14.2. À moins qu’il n’en soit stipulé autrement dans les DPAO et le
CCAP, les prix indiqués par le Candidat seront révisés durant
l’exécution du Marché, conformément aux dispositions de l’Article
11.4 du CCAG.
Un marché à prix révisables peut alors être modifié durant l’exécution
des prestations aux conditions de révision expressément prévues par
le marché en vertu d’une clause de révision du prix stipulée au CCAP
et au marché par application des indices de prix officiels nationaux et,
le cas échéant, étrangers.
Si l’appel d’offres prévoit que le marché est à prix fermes, une offre as-
sortie d’une clause de révision des prix sera considérée comme non
conforme et sera écartée, en application de la clause 30 des IC. Cepen-
dant, si les DPAO prévoient que les prix seront révisables pendant la
période d’exécution du Marché, une offre à prix ferme ne sera pas reje-
tée, mais le candidat ne pourra plus bénéficier de la révision des prix.
14.4. Si la clause 1.1 indique que l’appel d’offres est lancé pour un
groupe de marchés (lots), les Candidats désirant offrir une réduction de
prix en cas d’attribution de plus d’un marché spécifieront les réductions
applicables à chaque groupe de lots ou à chaque marché du groupe de
lots. Les réductions de prix ou rabais accordés seront proposés confor-
mément à la clause 14.1 des IC, à la condition toutefois que les offres
pour tous les lots soient soumises et ouvertes en même temps.
15. Monnaie de 15.1 Les prix, qui prendront en compte la règlementation de change rela-
l’offre tive aux paiements en devises au profit des entreprises résidentes dans
l’Union, seront indiqués selon les modalités suivantes sauf stipulation
contraire figurant dans les DPAO.
a) Le candidat peut libeller le prix de son offre dans toute monnaie de
son choix.
b) Par ailleurs, un soumissionnaire qui s’attend à encourir une partie
des dépenses liées à l’exécution du Marché en plus d’une monnaie et
souhaitant être payé en conséquence, l’indiquera dans son offre.
Dans ce cas,
i) soit l’offre sera en plusieurs monnaies à condition que le nombre
des monnaies étrangères utilisées ne soit pas supérieur à trois,
l’ensemble des différents montants constituant le prix total. Mais
dans ce cas, les candidats devront libeller la partie du prix de leur
offre représentant les dépenses locales encourues en francs CFA
(option B).
ii) soit le prix total de l’offre sera libellé en une seule monnaie et
les paiements requis en d’autres monnaies seront exprimés sous
forme de pourcentage du prix de l’offre, accompagné du taux uti-
lisé pour ce calcul. Ces taux seront appliqués pour tout paiement
au titre du marché, afin que le risque de change ne soit pas sup-
porté par le Soumissionnaire retenu (Option A).
Le Candidat retenu pourra être tenu de soumettre une décomposition
des prix forfaitaires ou, le cas échéant un sous-détail des prix unitaires
conformément aux dispositions de l’article 11.3 du CCAG.
c) Pour pouvoir être comparés, les prix offerts seront convertis en francs
CFA. L’Emprunteur utilisera le cours vendeur le plus récent défini par la
Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). La date du
taux de conversion qui sera appliqué aux prix offerts sera antérieure de
quinze jours au plus, à la date limite initiale de dépôt des offres
16. Documents 16.1 Pour établir qu’il est admis à concourir en application des dispositions
attestant que de la clause 4 des IC, le Candidat devra remplir les formulaires types
le candidat de soumission de l’offre (Section III, Formulaires types de soumis-
est admis à sion de l’offre).
concourir
17. Documents 17.1 Le Candidat devra fournir une Proposition technique incluant un pro-
constituant la gramme des travaux et les méthodes d’exécution prévues, la liste du
33
18. Documents 18.1 Pour établir qu’il possède les qualifications exigées à la clause 5 des IC
attestant des pour exécuter le Marché, le Candidat fournira les pièces justificatives
qualifications demandées dans les formulaires figurant à la Section III, Formulaires
du candidat de soumission.
19. Période de 19.1 Les offres demeureront valables pendant la période spécifiée dans les
validité des DPAO après la date limite de soumission fixée par l’Autorité contrac-
offres tante. Une offre valable pour une période plus courte sera considérée
comme non conforme et rejetée par l’Autorité contractante.
20. Garantie de 20.1 Le Candidat fournira une garantie de soumission qui fera partie inté-
soumission grante de son offre, conforme au modèle fournie dans la section III,
Formulaires de soumission.
a) au choix du Candidat, être sous l’une des formes ci- après: (i) une lettre
de crédit irrévocable, ou (ii) une garantie bancaire provenant d’une insti-
tution bancaire, ou (iii) une garantie émise par une institution financière
habilitée à cet effet, telle une société d'assurance, de cautionnement ou
de garantie, (iv) un chèque certifié.
b) provenir d’une institution au choix du Candidat. Si l’institution d’émis-
sion de la garantie est étrangère, elle devra avoir une institution finan-
cière correspondante située dans le pays de l’Autorité Contractante au-
près de laquelle un appel en garantie pourra être fait ;
c) être substantiellement conforme au formulaire de garantie de soumission
34
20.4 Les garanties de soumission des candidats non retenus leur seront resti-
tuées immédiatement après que le soumissionnaire retenu aura fourni
la garantie de bonne exécution, conformément à l’artcile 40 des IC.
20.7 La garantie de soumission du candidat retenu lui sera restituée dans les
meilleurs délais après la signature du Marché, et en tout état de cause
dès remise de la garantie de bonne exécution requise.
21. Forme et si- 21.1 Le Candidat préparera un original des documents constitutifs de l’offre
35
gnature de tels que décrits à la clause 11 des IC, en indiquant clairement la men-
l’offre tion «ORIGINAL». Une offre variante, lorsque permise en application
de la clause 13 des IC portera clairement la mention «VARIANTE».
Par ailleurs, le Candidat soumettra le nombre de copies de l’offre indi-
qué dans les DPAO, en mentionnant clairement sur ces exemplaires
« COPIE ». En cas de différences entre les copies et l’original, l’origi-
nal fera foi.
21.3 Tout ajout entre les lignes, rature ou surcharge, pour être valable, devra
être signé ou paraphé par la personne signataire.
22. Marquage 22.1 Les offres peuvent toujours être soumises par courrier postal ou dépo-
des offres sées en personne. Le Soumissionnaire placera l’original de son offre
et toutes les copies, y compris les variantes éventuellement autorisées
en application de la clause 13 des IC, dans des enveloppes séparées et
cahetées, portant la mention « ORIGINAL », « VARIANTE » ou
« COPIE », selon le cas. Toutes ces enveloppes seront elles-mêmes
placées dans une même enveloppe extérieure cachetée comprenant
également deux documents distincts qui sont d’une part, les rensei-
gnements relatifs à la candidature et, d’autre part, la garantie de sou-
mission requise.
23. Date et heure 23.1 Les offres doivent être reçues par l’Autorité contractante à l’adresse in-
limite de re- diquée dans les DPAO à la date fixée et à l’heure limite spécifiées
mise des dans lesdites DPAO.
offres
23.2 L’Autorité contractante peut, si elle le juge nécessaire, reporter la date
limite de remise des offres en cas de modification du Dossier d’appel
d’offres en application de la clause 8 des IC, auquel cas, tous les
droits et obligations de l’Autorité contractante et des Soumission-
naires régis par la date limite antérieure seront régis par la nouvelle
date limite.
24. Offres hors 24.1 L’Autorité contractante n’acceptera aucune offre arrivée après l’expira-
délai tion du délai de remise des offres, conformément à la clause 23 des
IC. Toute offre reçue par l’Autorité contractante après la date et
l’heure limites de dépôt des offres sera déclarée hors délai, écartée par
la Commission de Passation des Marchés Publics et renvoyée aux
frais du Soumissionnaire sans avoir été ouverte.
25. Retrait, sub- 25.1 Un Soumissionnaire peut retirer, remplacer, ou modifier son offre après
stitution et l’avoir déposée, par voie de notification écrite conformément à la
modification clause 22 des IC, dûment signée par un représentant habilité, assortie
des offres d’une copie de l’habilitation (pouvoir) en application de la clause 21.2
des IC. La modification ou l’offre de remplacement correspondante
doit être jointe à la notification écrite. Toutes les notifications doivent
être :
25.3 Aucune offre ne peut être retirée, remplacée ou modifiée entre la date
et l’heure limites de dépôt des offres et la date d’expiration de la vali-
dité spécifiée par le Soumissionnaire sur le formulaire d’offre, ou
d’expiration de toute période de prorogation. La seule modification
envisageable est l’actualisation du prix de l’offre pour uniquement te-
nir compte des variations de coûts entre la date limite initiale de vali-
dité des offres et la date du début de l’exécution du marché.
26.2 Toutes les enveloppes seront ouvertes l’une après l’autre et selon
l’ordre suivant : d’abord les enveloppes marquées « RETRAIT », en-
suite celles marquées « MODIFICATION » et, enfin, les autres. A
chaque ouverture, le nom du Soumissionnaire est annoncé à haute
voix, ainsi que la mention éventuelle d’une modification, le prix de
l’offre, par lots le cas échéant, y compris tout rabais et toute variante,
le délai de réalisation, l’existence d’une garantie de soumission, et
tout autre détail que la Commission de Passation des Marchés Publics
peut juger utile de mentionner. Seuls les rabais et variantes de l’offre
annoncés à haute voix lors de l’ouverture des plis seront soumis à éva-
luation. Aucune offre ne sera écartée à l’ouverture des plis, excepté
les offres hors délai en application de la clause 24.1. Toutes les pages
du Formulaire d’offre, du Bordereau de prix et du Détail quantitatif et
estimatif seront visées par les membres de la Commission de Passa-
tion des Marchés Publics présents à la cérémonie d’ouverture.
26.3 Dès la fin des opérations d'ouverture des plis, la Commission de Passa-
tion des Marchés Publics établira un procès-verbal de la séance d’ou-
verture des plis, dûment signé par tous les membres de la Commission
de Passation des Marchés et par l’observateur indépendant (s’il y en a
un), auquel est jointe la liste signée des personnes présentes, consi-
gnant les informations lues à haute voix qui sera immédiatement pu-
blié. Un exemplaire du procès-verbal sera remis sans délai à la
Banque et à tous les Soumissionnaires ayant soumis une offre dans les
délais. Seules les offres ouvertes et lues à haute voix en séance d’ou-
verture publique seront évaluées.
28. Éclaircisse- 28.1 Pour faciliter l’examen, l’évaluation, la comparaison des offres et la
ments concer- vérification des qualifications des Soumissionnaires, l’Autorité
nant les contractante a toute latitude pour demander à un Soumissionnaire des
Offres éclaircissements sur son offre. Aucun éclaircissement apporté par un
Soumissionnaire autrement qu’en réponse à une demande de l’Autori-
té contractante ne sera pris en compte. La demande d’éclaircissement
de l’Autorité contractante, et la réponse apportée, seront formulées par
écrit. Aucune modification de prix, ni aucun changement substantiel
de l’offre ne sera demandé, offert ou autorisé, si ce n’est pour confir-
mer la correction des erreurs arithmétiques découvertes par l’Autorité
contractante lors de l’évaluation des offres en application de la clause
30 des IC.
29. Conformité 29.1 L’Autorité contractante établira la conformité de l’offre sur la base de
des offres son seul contenu.
29.2 Une offre conforme pour l’essentiel est une offre conforme à toutes les
stipulations, spécifications et conditions du Dossier d’appel d’offres, sans
divergence, réserve ou omission substantielles. Les divergences ou
omission substantielles sont celles qui :
29.4 L’Autorité contractante écartera toute offre qui n’est pas conforme pour
l’essentiel au Dossier d’Appel d’Offres et le Soumissionnaire ne pourra
pas, par la suite, la rendre conforme en apportant des corrections à la di-
vergence, réserve ou omission substantielle constatée.
30. Non-confor- 30.1 Si une offre est conforme pour l’essentiel, l’Autorité contractante peut
mité, erreurs tolérer toute non-conformité ou omission qui ne constitue pas une di-
et omissions vergence, réserve ou omission substantielle par rapport aux conditions
de l’appel d’offres.
30.2 Si une offre est conforme pour l’essentiel, l’Autorité contractante peut
demander au Soumissionnaire de présenter, dans un délai raisonnable,
les informations ou la documentation nécessaire pour remédier à la
non-conformité ou aux omissions non essentielles constatées dans
l’offre en rapport avec la documentation demandée. Pareille omission
ne peut, en aucun cas, être liée à un élément quelconque du prix de
l’offre. Le Soumissionnaire qui ne ferait pas droit à cette demande
peut voir son offre écartée.
30.3 Si une offre est conforme, l’Autorité contractante rectifiera les erreurs
arithmétiques sur la base suivante :
31. Examen pré- 31.1 L’Autorité contractante examinera les offres pour s’assurer que tous les
liminaire des documents et la documentation technique demandés à la clause 11 des
offres IC ont bien été fournis et sont tous complets. A tous les stades de
l’évaluation, la présence de l’observateur indépendant, s’il est prévu,
est requise.
32.2 Pour évaluer une offre, l’Autorité contractante n’utilisera que les cri-
tères et méthodes définis dans la présente clause à l’exclusion de tous
autres critères et méthodes.
32.3 Pour évaluer une offre, l’Autorité contractante prendra en compte les
éléments ci-après :
32.5 Si cela est prévu dans les DPAO, le Dossier d’Appel d’Offres peut au-
toriser les Soumissionnaires à indiquer séparément leurs prix pour
chaque lot, et permettre à l’Autorité contractante d’attribuer des mar-
chés par lots à plus d’un Soumissionnaire. La méthode d’évaluation
pour déterminer la combinaison d’offres la moins-disante, compte
tenu de tous rabais offerts dans le Formulaire d’offre, sera précisée
aux DPAO, le cas échéant.
33. Marge de 33.1. Lors de la passation d’un marché sur appel d’offres international, sauf
préférence dispositions contraire dans les DPAO, une marge de préference dont le
pourcentage est indiqué dans les DPAO peut être accordée à l’offre
présentée par une entreprise communautaire. La marge de préférence
ne saurait être supérieure à 15 %. Les modalités d’application de la
42
34. Comparaison 34.1 L’Autorité contractante comparera toutes les offres substantiellement
des offres conformes pour déterminer l’offre évaluée la moins-disante, en appli-
cation de la clause 32.3 des IC, et ce dans un délai maximum de
quinze (15) jours à compter de l’ouverture des plis.
35. Qualification 35.1 L’Autorité contractante s’assurera que le Soumissionnaire ayant sou-
du Candidat mis l’offre évaluée la moins-disante et substantiellement conforme
aux dispositions du dossier d’appel d’offres, possède bien les qualifi-
cations requises pour exécuter le Marché de façon satisfaisante.
35.2 Cette détermination sera fondée sur l’examen des pièces attestant les
qualifications du Soumissionnaire et soumises par lui en application
de la clause 18.1 des IC, sur les éclaircissements apportés en applica-
tion de la clause 28 des IC, le cas échéant, et la Proposition technique
du Soumissionnaire.
36. Droit de l’Au- 36.1 L’Autorité contractante se réserve le droit d’accepter ou d’écarter toute
torité offre, et d’annuler la procédure d’appel d’offres et d’écarter toutes les
contractante offres, sans encourir de ce fait une responsabilité quelconque vis-à-vis
d’accepter des Soumissionnaires.
l’une quel-
conque des 36.2 L’Autorité contractante informera, par écrit, les Soumissionnaires qui
offres et de en font la demande écrite, des motifs qui l'ont conduite à annuler ou à
rejeter une ou recommencer la procédure, dans un délai de cinq (5) jours ouvrables à
toutes les compter de la réception de la demande.
offres
F. Attribution du Marché
37. Critères d’at- 37.1 L’Autorité contractante attribuera le Marché au Soumissionnaire dont
tribution l’offre aura été évaluée la moins-disante en fonction des critères ex-
primés en termes monétaires et jugée substantiellement conforme au
Dossier d’appel d’offres, à condition que le Soumissionnaire soit en
outre jugé qualifié pour exécuter le Marché de façon satisfaisante.
40. Garantie de 40.1 Dans les quatorze (14) jours suivant la réception de la notification du
bonne exécu- Marché par l’Autorité contractante et en tout état de cause, avant expi-
tion ration de la garantie de soumission et tout paiement par l’Autorité
contractante, le titulaire fournira la garantie de bonne exécution,
conformément au CCAG en utilisant le Formulaire de garantie de
bonne exécution figurant à la Section IX.
42. Entrée en
42.1 L’entrée en vigueur du Marché est subordonnée à la réalisation de
vigueur du
celles des conditions suivantes qui sont spécifiées au CCAP :
Marché
a) l’approbation des autorités compétentes ;
b) sa notification à l’attributaire ou à une date ultérieure prévue dans
le CCAP ;
c) la mise en place du financement du Marché ;
d) la mise en place des garanties à produire par l’Entrepreneur ;
e) le versement de l’avance prévue à l’Article 12.5 du CCAG ; et
f) la mise à la disposition du site par le Maître d’Oeuvre à
l’Entrepreneur.
42.1 Un procès-verbal sera établi contradictoirement et signé par les
parties dès que les conditions mentionnées ci-dessus seront remplies. La
date d’entrée en vigueur du Marché est celle de la signature de ce
procès-verbal.
42.2 Si l’entrée en vigueur du Marché n’est pas survenue dans les trois (3)
mois suivant la date de la Lettre de notification d’attribution, chaque
partie est libre de dénoncer le Marché pour défaut d’entrée en vigueur.
42.4 Dans les quinze (15) jours calendaires de l’entrée en vigueur du mar-
ché, l’Autorité contractante publie un avis d’attribution définitive.
43.4 Cette option, aussi bien au plan national qu’au plan international, doit
être exercée en conformité avec l’Acte uniforme relatif au droit de l’ar-
bitrage adopté le 11 mars 1999 et pris en application du Traité OHA-
DA ou la Loi type de la CNUDCI sur l’arbitrage commercial interna-
tional du 21 juin 1985 ou encore la Convention de New York de 1958
pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales.
44. Conciliateur
44.4. Sauf accord contraire des parties, la période maximale fixée pour
parvenir à un règlement par conciliation est de trente (30) jours
calendaires à compter de la date d’ouverture de la procédure.
44.5. La conciliation est réputée avoir échoué dans les cas ci-après :
Section II.
Données particulières de l’appel d’offres
A. Introduction
Référence de l’avis d’appel d’offres AAOI N° T 262/ 2020
IC 1.1
CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE
225 kV DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES
RESEAUX HTA/BT
Pour faciliter la maintenance du poste, il sera prévu des pistes légères de manutention des
disjoncteurs, des sectionneurs et des transformateurs de mesure. Pour la manutention des
transformateurs de puissance, il sera prévu des pistes lourdes munies de voies ferrées de
desserte avec des points d’hallage.
Les postes 33 kV seront de type intérieur.
Le lot 1 concerne la création du poste 225 kV/33, incluant deux (2) transformateurs 225/33
kV, 60 MVA et extension du poste d’AKOUPE ZEUDJI PK24.
Pour le lot 2, il s’agit de la création d’une ligne 225 KV du poste d’AKOUPE ZEUDJI
PK24 au poste de YOPOUGON3 avec des supports type treillis, des conducteurs ASTER
570 mm2. La longueur de la ligne est de 14 kms. La ligne sera construite avec un câble
OPGW à 24 fibres pour les besoins de télétransmission.
Le lot 3 concerne la création de nouveaux postes de réflexion PRBIMBRESSO, PRGESCO
et PRAWALE, la Création de 3 nouveaux postes H59, l’extension de postes de réflexion
existants PR PK24 N°2, l’extension de 4 postes H59 existants.
Pour le lot 4, il s’agit de la construction de 17 kms de lignes aérienne en PRC 3x70+54+16.
Pour le lot 5: SYSTEME DE TELETRANSMISSION ET TELECONDUITE. Il s’agit de :
la creation d’une liaison CPL équipée de :
o 2 E/R CPL numérique 3 canaux en armoire vitrée ;
o 2 circuits bouchons 0,5 Mh ;
o 2 boites de couplage phase terre.
L’installation de 10 modems optiques RS232 + LAN pour les liaisons entre YOPOUGON 3
et les 3 nouveaux Postes de Réflexion et entre YOPOUGON 3 et les 2 postes de sec-
tionnement.
IC 13.2 Le délai d’exécution des travaux est de: Dix-huit (18) mois pour chacun des lots. Les
délais ne sont pas cumulatifs en cas d’attribution de plusieurs lots.
Tout délai supérieur à ceux indiqués entraînera le rejet de l’offre.
IC 13.4
Les variantes techniques ne sont pas autorisées
IC 14.2 Les prix proposés par le Candidats seront fermes et non révisables
IC 14.5 Pourront être inclus dans les prix et dans le montant total de l’offre présentée par le
Candidat, tous les droits, impôts et taxes payables par l’Entrepreneur au titre du Marché, ou
52
à tout autre titre dans les 28 jours précédant la date limite de dépôt des soumissions : il
s’agit notamment de : (Sans objet)
Le ou les marchés issu(s) du présent Appel d’offres seront soumis aux formalités de timbres
d’enregistrement et à la redevance de régulation (0,5% du montant hors taxes) aux frais du
ou des titulaires.
Option A : soit le prix total de l’offre sera libellé en une seule monnaie ( le Franc CFA) et les
15.1
paiements requis en d’autres monnaies seront exprimés sous forme de pourcentage du prix de
l’offre, accompagné du taux utilisé pour ce calcul. Ces taux seront appliqués pour tout paiement
au titre du marché, afin que le risque de change ne soit pas supporté par le Soumissionnaire re -
tenu
Date du taux de conversion : Sans objet.
IC 15-1-
c
(b) suivantes :
Appel d’Offres Ouvert International N° T 262 / 2020
-Travaux de construction du poste source 225/33 kV de Yopougon 3, de la ligne 225
kV de raccordement au poste de PK 24 et de la restructuration des réseaux HTA/BT -
Offre à n’ouvrir qu’en séance d’ouverture du 22 / 06 / 2020
Aux fins de remise des offres, uniquement, l’adresse de l’Autorité contractante est la
IC 23.1
suivante :
Attention : Monsieur SYLLA Vamé
Rue : Avenue Verdier
Étage/ numéro de bureau : 1er étage Immeuble EECI
Ville : Abidjan
Code postal : 01 BP 1345 Abidjan 01
Pays : Côte d’Ivoire
Les date et heure limites de remise des offres sont les suivantes :
Date : 22/06/2020
Heure : 10 heures 00 minute GMT
L’ouverture des plis aura lieu à l’adresse suivante :
IC 26.1
Rue : Avenue Verdier
Étage/ numéro de bureau : 1er étage Immeuble EECI
Ville : Abidjan
Code postal : 01 BP 1345 Abidjan 01
Variantes techniques : si elles sont permises en application de la clause 13.4 des IC, elles
seront évaluées comme suit: sans objet
IC 33.1 Une marge de préférence communautaire ne sera pas accordée aux entreprises communau-
55
taires.
IC 44.1 Conciliateur
Nom du Conciliateur, proposé par le Maître d’Ouvrage : sans objet
57
La présente section contient tous les facteurs, méthodes et critères que l’Autorité
contractante utilisera pour s’assurer qu’un candidat possède les qualifications requises. Le
Candidat fournira tous les renseignements demandés dans les formulaires joints à la Section
III, Formulaires de soumission.
Critères de Qualification
1. Critères de provenance
1.1 Admissibilité Conforme à la Sous-Clause 4.1 Doit satisfaire au GE existant Doit Sans objet Formulaires ELI –
des IC. critère ou prévu doit satisfaire 1.1 et 1.2, avec
satisfaire au au critére pièces jointes
critére
1.2 Non admis à Ne pas être frappé par une Doit satisfaire au GE existant Doit satisfaire Sans objet Formulaire d’offre
participer mesure d’interdiction, tel que critére doit satisfaire au critére
décrit dans la clause 4.2 des IC. au critére
1.3 Conflit d’intérêts Pas de conflit d’intérêts selon la Doit satisfaire au GE existant Doit satisfaire Sans objet Formulaire d’offre
clause 4.3 des IC. critére ou prévu doit au critére
satisfaire au
critére
2.1 Antécédents de Pas de non-exécution d’un Doit satisfaire au Sans objet Doit satisfaire Sans objet Formulaire ANT
non-exécution marché au cours des trois (03) critère seul ou au au critère seul
de marché dernières années qui précèdent titre de partie à un ou au titre de
la date limite de dépôt de la GE passé ou partie à un GE
candidature, confirmé par tous existant. passé ou
les renseignements relatifs aux existant
litiges ou aux procès
complètement réglés. Un litige
ou un procès complètement
réglé est un litige ou un procès
qui a été résolu conformément
au mécanisme de règlement des
litiges du marché correspondant
et pour lequel tous les recours à
la disposition du candidat ont
été épuisés
2.2 Litiges en Tous les litiges en instance ne Doit satisfaire au Sans objet Doit satisfaire Sans objet Formulaire ANT
instance doivent pas représenter un total critère seul ou à titre au critère seul
de plus de quarante pour cent de partie d’un GE ou à titre de
3. Situation financière
3.1 Situation Soumission des états financiers Doit satisfaire au Sans objet Doit satisfaire Sans objet Formulaire FIN -
financière certifiés ou, si cela n’est pas critére au critére 2.1 avec pièces
requis par la réglementation du jointes
pays du candidat, autres états
financiers acceptables par
l’Autorité contractante pour les
cinq (05) dernières années
(2015-2019) démontrant la
solidité actuelle de la position
financière du candidat et sa
profitabilité à long terme
3.2 Chiffre d’affaires Avoir un minimum de chiffres Doit satisfaire au Doivent Sans objet Sans objet Formulaire FIN -
annuel moyen d’affaires annuel moyen des critére satisfaire au 2.2
des activités activités commerciales de : critère
commerciales Lot 1: 4 000 000 000 FCFA.
-Lot 2 : 1 300 000 000 FCFA
-Lot 3 : 750 000 000 FCFA
-Lot 4: 1 000 000 000 FCFA
-Lot 5: 350 000 000 FCFA
qui correspond au total des
paiements ordonnancés pour les
marchés en cours ou achevés au
cours des cinq (05) dernières
années (2015-2019)
3.3 Capacité de Accès à des financements tels Doit satisfaire au Doivent Sans objet Sans objet Formulaires FIN -
financement que des avoirs liquides, lignes critère satisfaire au 2.3 et FIN 2.4
de crédit, autres que l’avance de critère
démarrage éventuelle, à hauteur
de:
Lot 1 : 1 000 000 000 FCFA
Lot 2 : 350 000 000 FCFA
Lot 3 : 200 000 000 FCFA
Lot 4: 250 000 000 FCFA
Lot 5 : 100 000 000 FCFA
et
4. Expérience
4.1 Expérience Expérience de marchés de Doit satisfaire au Sans objet Doit satisfaire Sans objet Formulaire EXP-
générale de travaux à titre d’entrepreneur au critére au critére 3.1
construction cours des cinq (05) dernières
années (2015, 2016, 2017, 2018
et 2019) qui précèdent la date
limite de dépôt des soumissions,
pour des projets dans le domaine
de l’électriicité.
Les expériences peuvent être
justifiées avec les attestations de
bonne exécution et les PV de
réception définitive ou provisoire.
Les PV de réception définitive ne
doivent pas contenir de réserves.
Pour être acceptables, les PV de
réception provisoire doivent
contenir des réserves mineures.
4.2 a) Expérience Avoir effectivement exécuté en Doit satisfaire au Doivent Sans objet Doit Formulaire EXP 3.2
spécifique de tant qu’entrepreneur, ou sous- critére satisfaire au satisfaire a)
construction traitant dans au moins deux (02) critére au critére
marchés de construction ou pour un
d’extension de poste HTB/HTA marché
pour le lot 1 , de construction de
ligne HTB pour le lot 2, de
construction de réseaux HTA et
BT/EP pour les lots 3, 4 et de
téléconduite pour le lot 5, au
cours des cinq (05) dernières
années (2015 à 2019) avec une
valeur minimum par marché
similaire de :
- Lot 1 : 2 500 000 000 F CFA HT
- Lot 2 : 800 000 000 F CFA HT
- Lot 3 : 450 000 000 F CFA HT
- Lot 4 : 600 000 000 F CFA HT
- Lot 5 : 200 000 000 F CFA HT
qui ont été exécutés de manière
satisfaisante et terminés, pour
l’essentiel, et qui sont similaires
aux travaux proposés. La
similitude portera sur la taille
physique, la complexité, les
méthodes/technologies ou autres
caractéristiques telles que
décrites dans la Section V,
Etendue des Travaux.
4.2 b) Pour les marchés référencés Doit satisfaire aux Doivent Sans objet Doit Formulaire EXP-3.2
(b) ci-dessus ou pour d’autres spécifications satisfaire au satisfaire (b)
marchés exécutés pendant la critére au critére
période stipulée au paragraphe
3.2 a) ci-dessus, une expérience
minimale de construction dans
NB : Pour la détermination du chiffre d’affaires, seuls sont pris en compte les bilans certifiés.
Pour l’expérience générale et l’expérience spécifique, seuls sont pris en compte les attestations
de bonne exécution (ABE) accompagnées des procès-verbaux de réception provisoire ou
définitive de projets réalisés en tant qu’entrepreneur principal, en groupement ou en tant que
sous-traitant par le soumissionnaire.
L’Autorité Contractante (AC) doit faire des vérifications sur les Attestations de Bonne
Exécution (ABE). La production de toutes fausses pièces justificatives entraîne le rejet
systématique de l’offre et une exclusion selon les dispositions en vigueur.
2.5 Personnel
Le Candidat doit établir qu’il dispose du personnel pour les positions-clés suivantes :
Lot 1
Expérience en
N Expérience dans des Nombr
Poste Formation travaux d’électricité
° travaux similaires e
(années)
Avoir dirigé au moins
deux (02) projets de
construction de poste
HTB/HTA du réseau de
transport d’énergie
électrique en tant que
Chef de Projet. Ou avoir
Dix (10) ans participé à la
Ingénieur Electricien
d’expérience au moins
ou électromécanicien conception ou à la
1 Chef de projet dans les travaux de 01
de niveau BAC + 4 au
construction de poste
supervision d’au moins
moins ou équivalent trois (3) projets de
HTB/HTA
construction de poste
HTB/HTA du réseau de
transport d’énergie
électrique en tant
qu’ingénieur. Le chef de
projet doit parler
couramment le français.
Avoir participé au
suivi / supervision ou à
la conception d’au moins
Spécialiste Ingénieur Sept (07) ans deux (02) projets de
travaux électromécanicien ou d’expérience au moins construction de poste
2 électromécanique électrotechnicien de dans les travaux de HTB/HTA du réseau de 01
des postes niveau BAC + 4 au construction de poste transport d’énergie
HTB/HTA moins ou équivalent HTB/HTA électrique en tant que
Spécialiste travaux
électromécanique des
postes HTB/HTA
3 Spécialiste Ingénieur Electricien Sept (07) ans Avoir participé au 01
Protection ou Electronicien ou d’expérience au moins suivi / supervision ou à
Contrôle électrotechnicien de dans les travaux de la conception d’au moins
Commande des niveau BAC + 4 ou construction de poste deux (02) projets de
Postes HTB/HTA équivalent HTB/HTA construction de poste
HTB/HTA du réseau de
transport d’énergie
électrique en tant que
Spécialiste Protection
Contrôle Commande des
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
62
Postes HTB/HTA
Lots 2
Expérience en
N Expérience dans des
Poste Formation travaux d’électricité Nombre
° travaux similaires
(années)
Avoir dirigé au moins
deux (02) projets de
construction de ligne
aérienne HTB aériens
en tant que Chef de
Projet. Ou avoir
participé à la
Ingénieur Electricien ou Dix (10) ans conception ou à la
électromécanicien ou d’expérience au moins supervision d’au
1 Chef de projet électrotechnicien de dans les travaux de moins trois (3) 01
niveau BAC + 4 au construction de projets de
moins ou équivalent réseaux électriques. construction de ligne
aérienne HTB du
réseau de transport
d’énergie électrique en
tant qu’ingénieur. Le
chef de projet doit
parler couramment le
français
Avoir participé au
suivi / supervision
Ingénieur Sept (07) ans ou à la conception
Spécialiste
électromécanicien d’expérience au moins d’au moins deux (02)
Electromécanique
2 électrotechnicien de dans les travaux de projets de construction 01
des réseaux HTB
niveau BAC + 4 au construction de lignes HTB en tant que
aériens
moins ou équivalent réseaux électriques Spécialiste
Electromécanique des
réseaux HTB aériens
Avoir participé au
suivi / supervision
Sept (07) ans ou à la conception
Spécialiste Génie Ingénieur génie civil de d’au moins deux (02)
d’expérience au moins
3 civil des réseaux niveau BAC + 5 ou projets de construction 01
dans les travaux de
HTB aériens équivalent de ligne de transport
génie civil
d’énergie électrique en
tant que Spécialiste
génie civil
4 Environnementa BAC + 4 au moins en Cinq (05) ans Avoir assuré en tant 01
liste environnement ou d’expérience au qu’environnementali
équivalent moins dans le ste, la surveillance
domaine de environnementale et
l’environnement et sociale d’au moins
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
64
Lots 3 et 4
Expérience en
N Expérience dans des
Poste Formation travaux d’électricité Nombre
° travaux similaires
(années)
Avoir dirigé au moins
deux (02) projets de
construction de
réseaux HTA en tant
que Chef de Projet.
Dix (10) ans
Ingénieur Electricien Ou avoir participé à la
d’expérience au
ou électromécanicien conception ou à la
moins dans les
1 Chef de projet ou électrotechnicien supervision d’au 01
travaux de
de niveau BAC + 4 au moins trois (3) projets
construction de
moins ou équivalent de construction de
réseaux électriques.
réseaux HTA en tant
qu’ingénieur. Le chef
de projet doit parler
couramment le
français
2 Spécialiste Ingénieur Sept (07) ans Avoir participé au 01
Electromécaniqu électromécanicien d’expérience au suivi / supervision ou
e des réseaux électrotechnicien de moins dans les à la conception d’au
HTA niveau BAC + 4 au travaux de moins deux (02)
moins ou équivalent construction de projets de
réseaux électriques construction de
Lot 5
Expérience en
N travaux Expérience dans des
Poste Formation Nombre
° d’électricité travaux similaires
(années)
Avoir dirigé au moins
deux (02) projets de
travaux de téléconduite
et de transmission de
données sur le réseau de
transport d’énergie
électrique en tant que
Dix (10) ans chef de projet. Ou avoir
Ingénieur Electricien ou
d’expérience au participé à la
électronicien ou
moins dans les conception ou à la
électromécanicien ou
1 Chef de projet travaux de 01
électrotechnicien de supervision d’au
téléconduite et de
niveau BAC + 4 au moins trois (3) projets
transmission de
moins ou équivalent de téléconduite et de
données.
transmission de données
sur le réseau de
transport d’énergie
électrique en tant
qu’ingénieur. Le chef
de projet doit parler
couramment le français
Technicien (BT) Trois (03) ans Avoir suivi au moins
Electricien ou d’expérience au deux (02) projets de
électronicien ou moins dans les travaux de téléconduite
2 Chef d’équipe Electromécanicien ou travaux de et de transmission de 03
Electrotechnicien de téléconduite et de données sur le réseau de
niveau BAC au moins ou transmission de transport d’énergie
équivalent données électrique.
NB : Le CV devra être signé de l’employé. Sous peine de rejet du personnel proposé,
le CV devra être accompagné de la copie du diplôme exigé certifié conforme à
l’original datant de moins de six (06) mois, de la copie de la pièce d’identité ou de
l’attestation d’identité. Ces documents doivent être rédigés dans la langue française.
Le profil du personnel d’encadrement demandé est un profil minimum. Tout
membre du personnel ayant une qualification supérieure sera accepté pour le poste
proposé.
Toutefois son CV sera analysé indépendamment de son diplôme.
Le Candidat doit fournir les détails concernant le personnel proposé et son expérience en utilisant
le formulaire PER 1 de la Section III, Formulaires de soumission.
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
67
2.6. Matériel
Le Soumissionnaire doit établir qu’il dispose pour chacun des lots les matériels suivants :
Lot 1
Lot 2
Lot 3
Lot 4
Lot 5
Pour être attributaire de deux (2) lots, le soumissionnaire doit justifier qu’il dispose à cent pour
cent (100%) du matériel roulant (camion grue de levage, camion de transport, véhicule de liaison
pickup) exigé sur les lots concernés.
NB : Le matériel doit être justifié par un titre de propriété (attestation d’assurance
ou facture d’achat pour les engins, cartes grises pour les véhicules et reçus d’achat
pour les autres). Une attestation de location du matériel délivrée par une structure
officiellement déclarée (l’attestation de location doit être rédigée sur papier à entête
du loueur avec les mentions suivantes : nom, adresse, contact, numéro de registre
de commerce et de compte contribuable) sera exigé pour le matériel en location,
accompagné des justificatifs de propriété au nom de cette structure (attestation
d’assurance ou facture d’achat pour les engins, carte grise pour les véhicules et
reçus d’achat pour les autres)
Le Candidat doit fournir les détails concernant le matériel proposé en utilisant le formulaire
MAT de la Section III, Formulaires de soumission.
Formulaires de qualification…………………………………………………………112
[Le Candidat remplit la lettre ci-dessous conformément aux instructions entre crochets. Le
format de la lettre ne doit pas être modifié. Toute réserve ou déviation majeure, par rapport à ce
format, pourra entraîner le rejet de l’offre]
c) Le prix total de notre offre, hors rabais offerts à l’alinéa (d) ci-après est de : [insérer le prix to-
tal de l’offre en lettres et en chiffres] [insérer la monnaie] HTHD et [insérer le prix total de
l’offre en lettres et en chiffres] [insérer la monnaie] TTC;
d) Les rabais offerts et les modalités d’application desdits rabais sont les suivants :
Rabais : Si notre offre est retenue, les rabais ci-après seront accordés. [Détailler tous les
rabais offerts et les postes du détail quantitatif et estimatif auquel ils s’appliquent] ;
Modalités d’application des rabais : Les rabais seront accordés comme suit : [Spécifier
précisément les modalités] ;
e) Notre offre demeurera valide pendant une période de [insérer la durée de validité de l’offre] ;
cette offre continuera de nous engager et pourra être acceptée à tout moment avant l’expiration
de cette période ;
f) Si notre offre est acceptée, nous nous engageons à fournir une garantie de bonne exécution du
Marché conformément à la clause 40 des Instructions aux candidats et à l’article 6.1.1 du CCAG;
g) Notre candidature, ainsi que tous sous-traitants ou fournisseurs intervenant en rapport avec
une quelconque partie du Marché, ne tombent pas sous les conditions d’exclusion des clauses 3.2
et 4.2 des Instructions aux Candidats ;
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
71
h) Nous ne nous trouvons pas dans une situation de conflit d’intérêt définie à la clause 4.3 des
Instructions aux Candidats ;
i) Nous ne participons pas, en qualité de candidats ou sous traitant, à plus d’une offre dans le
cadre du présent appel d’offres conformément à la clause 4.3 b) des Instructions aux candidats,
autre que des offres « variantes » présentées conformément à la clause 13 des Instructions aux
candidats ;
j) Nous nous engageons à ne pas octroyer ou promettre d'octroyer à toute personne intervenant à
quelque titre que ce soit dans la procédure de passation du marché un avantage indu, pécuniaire
ou autre, directement ou par des intermédiaires, en vue d'obtenir le marché, et en général à res-
pecter les dispositions relatives à la lutte contre la corruption, les conflits d’intérêt, la répression
de l’enrichissement illicite, l’éthique professionnelle et tout autre acte similaire, comme en at-
teste la déclaration ci-jointe ci-jointe signée par nous.
k) Nous acceptons la nomination de [nom indiqué dans les Données particulières de l’Appel
d’offres] comme Conciliateur.
[Si le Soumissionnaire retenu a accepté, dans sa soumission, le Conciliateur proposé par l’Autorité contractante ou
le Maître d’Ouvrage, la partie alternative qui suit doit être supprimée.
OU
Option B
m) Il est entendu par nous que vous n’êtes pas tenus d’accepter l’offre évaluée la moins- disante,
ni l’une quelconque des offres que vous pouvez recevoir.
Ayant pouvoir à signer l’offre pour et au nom de [insérer le nom complet du Candidat]
Annexes:
LOT 1
TRAVAUX ET
BPU LOT1/ Item 1-1 CONSTRUCTION POSTE FOURNITURES
PRESTATIONS
225/33 KV YOPOUGON3 FCFA
FCFA
Prix Uni- Prix Uni-
Prix Uni- Prix Total
taire taire HT/
Quan- taire HTVA HTVA
N° DESIGNATION Unité HT/HD HD
tité
EN EN EN EN
CHIFFRES LETTRES CHIFFRES LETTRES
1 ETUDES
Etudes de sol et calculs des ou-
ens 1
vrages de génie civil
Electromécanique, contrôle com-
ens 1
mande et téléconduite
Contrôle travaux de génie civil ens 1
SOUS TOTAL, ETUDES
TRAVAUX DE GENIE CIVIL -
2
GÉNÉRAL
2.1 Généralité
Installation chantier amené et repli
forfait 1
de materiel
Implantation des ouvrages forfait 1
Nettoyage final (incluant le déplace-
ment des matériaux en excès) démo- ens 1
bilisation
2.2 Terrassement et pistes
Débroussaillage et abattage d'arbre m² 1
Décapage de terre végétale sur 20cm m² 1
Evacuation de la terre végétale mise
ens 1
à la décharge
Deblai ens 1
Remblais et compactage de terre
ens 1
provenant de déblai
Remblai et compactage de terre pro-
ens 1
venant d'emprunt de terre
Traitement des talus par pavés ens 1
Pistes legères en BA largeur 3.50m ens 1
Pistes lourdes sans rail largeur
ens 1
5.00m
Pistes lourdes avec rail largeur
ens 1
5.00m
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
76
Dalle condensateurs, …. u 1
Sous-total, FONDATIONS POUR
EQUIPEMENTS DU POSTE EX-
TERIEUR
4 BÂTIMENT DE COMMANDE
4.1 Gros Œuvre
Fouilles pour (radier, semelles fi-
m3 1
lantes et isolées, longrines …)
Remblais des fouilles m3 1
Remblais de lit de sable de lagune
m3 1
sous dallage
Betonnage des fondations yc cof-
m3 1
frage et ferraillage
Montage en agglo plein 20cm m2 1
Pose de film polyane et dallage
m2 1
épaisseur 15cm
Chape ferraillée pour locaux tech-
ens 1
niques et chape non ferraillée
Caniveaux BT et HT yc couvercle
ens 1
en tôle strillée épaisseur 6mm
Vide technique en béton armé hau-
teur 2,00m yc tremies d'accès et u 6
echelons
Betonnage élévation (poteaux, chai-
ens 1
nages…) yc coffrage et ferraillage
Elévation en agglos 15 et 20cm ens 1
Dalle pleine en béton armé yc cof-
ens 1
frage et ferraillage
Fosse septique et puit perdu u 1
Etanchiété
Forme de pente de béton maigre ens 1
étanchiété multicouche autoprtégée
ens 1
avec isoloation thermique
4.2 Second œuvre
4.2.1 Menuiserie ALU et vitrage
Ensemble porte yc vitrage triplexe
châssis alu ouvrant à la française ens 1
Ensemble fenêtres double vitrage
thermique
châssis alu coulissant ens 1
4.2.2 Sérrurerie
Ouvrages métalliques
Portes coupes feu métalliques
pleines deux faces tôlées avec
barre anti panique
Porte pleine à 1 vantail ens 1
Porte pleine à 2 vantaux ens 1
4.2.3 Plomberie sanitaire
Alimentation en eau potable ens 1
distribution eau froide eau chaude ens 1
tubes PVC pression et PPR ens 1
Evacuation des eaux EU-EV ens 1
Robinetterie (vannes d'arrêt et robi-
ens 1
nets)
Equipements Sanitaires
Appareils sanitaires 1er choix
(couleur blanche pour les céra-
miques) JACOB DELAFON
WC à l'anglaise à double reservoir u 1
Bidet en céramique avec robinetterie
u 1
chromé yc melangeur
ensemble lavabo sur colonne yc me-
u 1
langeur
ensemble lave main (extérieur salle
u 1
batterie)
Colonne de douche flexible yc me-
u 1
langeur
Accesoires
Porte-savon chromé u 1
dévidoir de papier chromé u 1
porte-brosse de WC u 1
porte-serviette 2 branches u 1
porte verre chromé double u 1
tablette de lavabo en porcelaine u 1
glace de lavabo u 1
Distributeur de savon liquide u 1
siphon de sol chromé u 1
Chaufe-eau électrique 50 litres u 1
4.2.4 Electricité et Sécurité incendie
Travaux de foureautage, cablage,
ens 1
pose d'appareils d'éclairage …
Système de sécurité incendie du bâ-
ens 1
timent yc les vides techniques
4.2.5 Climatisation
Foureautage, pose de chemin de
ens 1
câbles, encastrement
Installation et pose de la climatisa-
ens 1
tion sytème VRV avec secours
Pose de placo-platre pour gaine des
passages des chemins de câble dans ens 1
les salles HTA
4.2.6 Revêtements durs souples
Carreau grès cérame type importé ens 1
Plinthe de 0,10 ens 1
faïence type importé ens 1
Butée de porte ens 1
Tapis brosse ens 1
4.2.7 Menuiserie quicaillerie
serrure de haute sûreté type BRI-
ens 1
CARD pour toutes les portes
4.2.8 Faux plafond
faux plafond en dalle minérale (staff
ens 1
isolé)
4.2.9 Peinture et vervis
Travaux préparatoires (egrainage,
ens 1
brossage, enduits…)
Sur maçonnerie Application de
peinture une couche d'impression et
ens 1
deux couches de finition type SEI-
GNERIE ou DROCOLOR
Sur ferronnerie peinture glycéro
ens 1
brillante
Peinture pour sol anti poussière type
ens 1
EPOXY pous salles batterie et HTA
4.2.10 Divers
Meubles (télévision, lit, table à man-
ger, fauteuils, ensemble cuisine)
ens 1
salle de commande, bureau chef de
poste et salle de repos
Autres travaux, si nécessaire, pas in-
ens 1
clus dans la liste (à préciser)
Sous-total, BATIMENT DE
COMMANDE
LOGEMENTS D'EXPLOITA-
5
TION, 2 Batiments et 1 STUDIO
5.1 Gros Œuvre
Fouilles pour (semelles filantes et
ens 1
isolées,…)
Remblais des fouilles ens 1
Remblais de lit de sable de lagune
ens 1
sous dallage
Betonnage des fondations yc cof-
ens 1
frage et ferraillage
Montage en agglo plein 20 et 15 ens 1
Pose de film polyane et dallage
ens 1
épaisseur 13cm
Chape ens 1
Betonnage élévation (poteaux, chai-
ens 1
nages…) yc coffrage et ferraillage
Elévation en agglos 15 et 20cm ens 1
Fosse septique et puit perdu u 3
5.2 Second œuvre
5.2.1 Menuiserie ALU et vitrage
Ensemble fenêtres double vitrage
thermique (y compris vitrage)
châssis alu coulissant séjours, cui-
ens 1
sines, chambres)
châssis alu oscillo battant pour
ens 1
Salles d'eau
5.2.2 Sérrurerie
Ouvrages métalliques
Portes métalliques pleines deux
faces tôlées
Porte pleine à 1 vantail de 1m u 3
Porte à 2 vantaux de 4m u 3
Portes pour Niches u 3
Grille anti-vol sur les fenêtres ens 1
5.2.3 Plomberie sanitaire
Alimentation en eau potable ens 1
distribution eau froide eau chaude ens 1
tubes PVC pression et PPR ens 1
Evacuation des eaux EU-EV ens 1
Robinetterie (vannes d'arrêt et robi-
ens 1
nets)
Equipements Sanitaires
Appareils sanitaires 1er choix
(couleur blanche pour les céra-
miques) JACOB DELAFON
WC à l'anglaise à double reservoir u 1
Bidet en céramique avec robinetterie
u 1
chromé yc melangeur
ensemble lavabo sur colonne yc me-
u 1
langeur
ensemble lave main BAC à laver en
u 1
béton cour extérieure
Colonne de douche flexible yc me-
u 1
langeur
Evier de cuisine chromé u 1
Baignoire yc toutes sugestion de
u 1
pose
Accesoires
Porte-savon chromé u 1
dévidoir de papier chromé u 1
porte-brosse de WC u 1
porte-serviette 2 branches u 1
porte verre chromé double u 1
tablette de lavabo en porcelaine u 1
glace de lavabo u 1
Distributeur de savon liquide u 1
siphon de sol chromé u 1
STRUCTURES EN ACIER GAL-
8
VANISÉ
Poteau 225 Kv u 1
Poutre 225 Kv u 1
Support parafoudres 225 kV u 1
Support du transformateur de ten-
u 1
sion 225 kV
Support du transformateur de cou-
u 1
rant225 kV
Support des sectionneurs aiguillage
u 1
barres225 kV
Support sectionneurs ligne + MALT
u 1
225 kV
support sectionneur neutre transfor-
u 1
mateur 225/33 kV
Support isolateurs JDB 225 kV u 1
Support têtes de câbles MT transfor-
u 1
mateur 225/33 kV
Autres travaux u 1
Sous-total,STRUCTURES EN
ACIER GALVANISE
ÉQUIPEMENTS THT ET HT DU
9
POSTE EXTÉRIEUR
Appareillage 225 kV (lignes)
Sectionneur d'aiguillage unipolaire
u 1
225 kV a commande tripolaire
Disjoncteur tri à commande unipo-
u 1
laire 225 kV
Transformateur de courant 225kV u 1
Sectionneur tripolaire ligne avec
u 1
couteaux de MALT
Sectionneur neutre transformateur
u 1
225/HTA
Transformateur capacitif de tension
u 1
225 kV
Parafoudres225 kV + compteur de
u 1
décharges
Appareillage 225 kV (couplage)
Sectionneur d'aiguillage unipolaire
u 1
barres 225 kV
Disjoncteur unipolaire à commande u 1
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
86
tripolaire 225Kv
Transformateur de courant 225 kV u 1
Transformateur de tension inductif
u 1
225 kV
Appareillage 225 kV (2 transfos
225/33 KV )
Sectionneur d'aiguillage unipolaire a
u 1
cde tripolaire 225 kV
Disjoncteur tri à commande tripo-
u 1
laire 225 kV
Parafoudres 225 kV + compteur de
u 1
décharges
Transformateur de puissance 225/33
u 1
kV - 60 MVA
Autres fournitures ens 1
Appareillage 225 kV (2 transfos
225/20 KV )
Sectionneur d'aiguillage unipolaire a
u 1
cde tripolaire 225 kV
Disjoncteur tri à commande tripo-
u 1
laire 225 kV
Parafoudres 225 kV + compteur de
u 1
décharges
Transformateur de puissance 225/20
u 1
kV - 60 MVA
Autres fournitures ens 1
Sous-total, ÉQUIPEMENTS THT
ET HT DU POSTE EXTÉRIEUR
JEUX DE BARRES ET
10
CONNEXIONS TENDUES
Barres omnibus pour jeu de barres
m 1
225 kV Ø 120
Raccords et matériel de jeux de
u 1
barres 225 kV
Isolateur rigide de renvoi u 1
colonne isolante 225 kV u 1
Conducteurs Aster 570 mm² u 1
Chaînes d'isolateur d'ancrage à 15
u 1
éléments
Raccords et accessoires de fixation u 1
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
87
Autres fournitures, si nécessaire, pas
ens 1
inclus dans la liste (à préciser)
Sous-total, ÉQUIPEMENTS MT
DU POSTE INTÉRIEUR
SERVICES AUXILIAIRES CA
13
ET CC DU POSTE
Tableau de permutation automatique
u 1
400 V/230 Vac
Tableau de distribution, 400 V/230
u 1
Vac
Tableau de distribution, 127 Vdc u 1
Groupe electrogène 160 KVA avec
u 1
inverseur
Autres fournitures,si nécessaire, pas
ens 1
inclus dans la liste (à préciser)
Sous-total, SERVICES AUXI-
LIAIRES CA ET CC DU POSTE
SERVICES ATELIER D'ENER-
14
GIE
Banc de batteries d'accumulateurs
u 1
au Nickel-Cadmium, 127 Vdc
Chargeur des batteries, 127 Vdc u 1
Autres fournitures,si nécessaire, pas
ens 1
inclus dans la liste (à préciser)
Sous-total, ATELIER D'ENER-
GIE
TABLEAU DE COMMANDE ET
15
ARMOIRES DE PROTECTION
Armoire de protection pour ligne
u 1
225 kV, y compris relayage BT
Armoire de protection transforma-
teur 225/33 kV, y compris relayage u 1
BT, , y compris relayage BT
Armoire de protection couplage
barres 225 kV , y compris différen- u 1
tielle barres
Armoire de commade (synoptique)
ligne 225 kV , y compris matériels u 1
de commande et accessoires
Armoire de commade (synoptique) u 1
Couplage 225 kV, y compris maté-
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
89
TOTAL GENERAL
AUTRES FRAIS
Parti-
cipants
Programme de suivi Etape1 (appro-
visionnement) 7 jours
1
(Billets d’avion + per diem + frais
de séjour)
Programme de suivi Etape 2 (Fabri-
cation) 7 jours
(Billets d’avion + per diem + frais
de séjour)
Programme de suivi Etape 3 (Récep-
tion en usine) Transformateurs La
durée à considérer est de sept jours
(Billets d’avion + per diem + frais
de séjour)
Programme de suivi Etape 3 (Récep-
tion en usine)
Appareillage HTB (Disjoncteur,
sectionneurs etc.)
La durée à considérer est de sept
jours.
(Billets d’avion + per diem)
Programme de suivi Etape 3 (Récep-
tion en usine)
Cellules HTA : La durée à considé-
rer est de sept jours
(Billets d’avion + per diem)
Programme de suivi Etape 3 (Récep-
tion en usine)
CCN et protection : La durée à 1
considérer est de sept jours
(Billets d’avion + per diem)
Autres (à préciser)
TRAVAUX ET
FOURNITURES
PRESTATIONS
FCFA
FCFA
Prix Uni- Prix Uni-
Prix Total Prix Total
taire HT/ taire
HT/HD HTVA
Quan HD HTVA
N° DESIGNATION Unité
tité EN EN EN
EN
CHIFFRE LETTRE CHIFFRE
LETTRES
S S S
1 ETUDES
Etudes de sol et calculs des ouvrages
ens 1
de génie civil
Electromécanique, contrôle com-
ens 1
mande et téléconduite
Contrôle travaux de génie civil ens 1
SOUS TOTAL, ETUDES
TRAVAUX DE GENIE CIVIL -
2
GÉNÉRAL
Investigations et essais du sol ens 1
Sondage du sol ens 1
Défrichage du site, ens 1
Décapage du sol en surface ens 1
Excavation générale ens 1
Remblai compacté ens 1
Remblai non compacté (gravillon-
ens 1
nage)
Disposition des matériaux en surplus ens 1
Bitumage des routes ens 1
Mobilisation, infrastructure du site,
ens 1
travaux temporaires
Ingénierie détaillée (incluant les rap-
ens 1
ports, dessins, calculs, etc.)
Dessins tels que construits pour tous
ens 1
les travaux civils
Nettoyage final (incluant le déplace-
ment des matériaux en excès) démobi- ens 1
lisation
Caniveaux, … ens 1
Sous-total, TRAVAUX DE GENIE
CIVIL - GÉNÉRAL
AMÉNAGEMENT PAYSAGER
Terrassement général ens 1
Travaux en surface incluant compac-
ens 1
tage et consolidation
Bitumage extérieur ens 1
Aménagement paysager incluant l'en-
ens 1
tretien
Drainage extérieur et égout ens 1
Aire de stationnement (signalisation,
ens 1
etc.)
Caniveaux incluant couvercle de bé-
ens 1
ton, puits d'accès, étagères à câbles)
Sous-total, TRAVAUX EXTÉ-
RIEUR ET AMÉNAGEMENT
PAYSAGER
STRUCTURES EN ACIER GAL-
6
VANISÉ
Poteau 225 Kv ens 1
Poutre 225 Kv ens 1
Support parafoudres 225 kV ens 1
Support du transformateur de tension
ens 1
225 kV
Support du transformateur de cou-
ens 1
rant225 kV
Support des sectionneurs aiguillage
ens 1
barres225 kV
Support sectionneurs ligne + MALT
ens 1
225 kV
Support isolateurs JDB 225 kV ens 1
Autres travaux ens 1
Sous-total,STRUCTURES EN
ACIER GALVANISE
ÉQUIPEMENTS THT ET HT DU
7
POSTE EXTÉRIEUR
Appareillage 225 kV (lignes)
Sectionneur d'aiguillage unipolaire
u 1
225 kV a commande tripolaire
Disjoncteur tri à commande unipolaire
u 1
225 kV
Transformateur de courant 225kV u 1
Sectionneur tripolaire ligne avec cou-
u 1
teaux de MALT
Transformateur capacitif de tension
u 1
225 kV
Parafoudres225 kV + compteur de dé-
u 1
charges
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
98
CONTRÔLE COMMANDE NU-
12
MERIQUE ET TELECONDUITE
Extension Système de contrôle co-
mande numérique de l'étage HTB du u 1
poste
Ens cables et connectiques pour le
système de contrôle commande numé- ens 1
rique et RTU
Extension Système de gardiennage et
de renvoi des alarmes y compris le té-
ens 1
léphone aux logements d'exploitation
(DRAT)
ECLAIRAGE EXTERIEUR ET
13
PRISES DE COURANT
Câbles et accessoires ens 1
Luminaires et appareillages ens 1
Autres fournitures,si nécessaire, pas
ens 1
inclus dans la liste (à préciser)
Sous-total, ECLAIRAGE EXTE-
RIEUR ET PRISES DE COU-
RANT
SYSTÈME DE MISE A LA
14
TERRE
Câbles de MALT et accessoires ens 1
Système de protection contre la
foudre par maillage du réseau de câble ens 1
de garde
Autres fournitures,si nécessaire, pas
ens 1
inclus dans la liste (à préciser)
Sous-total, SYSTÈME DE MISE A
LA TERRE
15 ESSAIS ET MISE EN SERVICE
Essais sur site et mise en service des
équipements THT et HT du poste ex- ens 1
térieur
Essais sur site et mise en service des
ens 1
armoires de protections lignes HTB
Essais sur site et mise en service des
armoires de protections transforma- ens 1
teurs de puissance
Essais sur site et mise en service des
ens 1
auxiliaires et câbles BT
Essais sur site et mise en service ar-
moires de commande, comptage et de ens 1
signalisation
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
100
Reprise d'alignement km 1
1.3 FONDATIONS
13.1 PYLONES QUADRIPODES
EN TREILLIS
Exécution complète des fondations
Pylône d'alignement u 1
Pylône d'ancrage u 1
Pylône d'arrêt et alignement en arrêt u 1
1.4 MISE A LA TERRE
Fil de mise à la terre ml 1
Blocs simples u 1
Mise à la terre par pylône u 1
Amélioration de la terre simple par u 1
pylône
1.5 PYLONE ET EMBASES
15.1 PYLONES TYPE QUADRI-
PODE EN TREILLIS
Pylône d'alignement u 1
Pylône d'ancrage u 1
Pylône d'arrêt et Alignement en arrêt u 1
Pylône spécial ( à préciser) u 0
1.6 ISOLATEURS ET ACCES-
SOIRES DE LIGNES
CI-ERNRGIES / CONSTRUCTION POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV DE
RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE LA RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA / BT
Section III. Formulaires de soumission 85
LOT 3
Qua
N° DESIGNATION Unité
ntité FOURNITURE (FCFA) MONTAGE (FCFA)
Prix Uni- Prix Uni- Prix Uni- Prix Uni-
taire -HT taire -HT taire -HT taire -HT
EN EN EN EN
CHIFFRES LETTRES CHIFFRES LETTRES
1 ETUDES
1.1 Electromécanique ens 1
Etude génie civil
1.2 (bâtiment) ens 1
1.3 Plans et Schémas ens 1
SOUS TOTAL,
ETUDES
TRAVAUX DE
2 GENIE-CIVIL
Construction bâti-
ment ( cellules
HTA, télécom-
mande, TSA) y
compris les cani-
veaux et les vides
2.1 techniques 12/8 m u 1
Sous-total, TRA-
VAUX DE GENIE-
CIVIL
ÉQUIPEMENTS
HTA DU POSTE
3 INTÉRIEUR
Fourniture et Pose
3.1 cellules 33 kV
Cellules interrup-
teur réseau motori-
3.1.1 sé 20 KV type GIS u 1
3.1.2 Cellules couplage u 1
interrupteur moto-
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 88
ments
Autres fournitures,
si nécessaire, pas
inclus dans la liste
7.2 (à préciser) ens 3
Sous-total, ESSAIS
ET MISE EN SER-
VICE
OUTILS D'EX-
8 PLOITATIONS
Ensemble d'équipe-
ments d'exploita-
tion comprenant : 1
Coffret mural pour
gants, 1 Tabouret
de poste, 1 Paire de
gants 36 KV, 1
Perche de sauve-
tage, 1 Support
mural de perche, 1
Tige de détection
d'absence de ten-
sion 36 kV, 1 Tapis
isolant, 1 Extinc-
teurs CO2, 1 en-
semble Panneaux
de signalisation ré-
8.1 glementaires ens 1
FORMATION,
ASSISTANCE ET
9 ENTRETIEN
9.2 Participation du partici- 1
Maitre d'Ouvrage pant
aux essais en usine
pour les cellules
HTA sur la base 5
jours pour 3 per-
sonnes
Sous total FOR-
MATION, ASSIS-
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 90
TANCE ET EN-
TRETIEN
Uni Quan-
N° DESIGNATION
té tité FOURNITURE (FCFA) MONTAGE (FCFA)
Prix Uni- Prix Uni- Prix Uni-
taire -HT taire -HT taire -HT Prix Unitaire
EN EN EN -HT EN
CHIFFRES LETTRES CHIFFRES LETTRES
1 ETUDES
1.1 Electromécanique u 1
Etude génie civil
1.2 (bâtiment,) u 1
1.3 Plans et Schémas u 1
SOUS TOTAL,
ETUDES
TRAVAUX DE GE-
2 NIE-CIVIL
Construction bâti-
ment ( cellules
HTA, télécom-
mande, TSA) y
compris les cani-
veaux et les vites
2.1 techniques 12/8 m u 1
Sous-total, TRA-
VAUX DE GENIE-
CIVIL
ÉQUIPEMENTS
HTA DU POSTE
3 INTÉRIEUR
Fourniture et Pose
3.1 cellules 33 kV
Cellules interrup-
teur réseau motori-
3.1.1 sé 33 type GIS u 1
Cellules interrup-
teur réseau motori-
3.1.2 sé 20 KV type GIS u 1
Cellules interrup-
teur réseau motori-
3.1.3 sé 15 KV type GIS u 1
Cellules couplage
interrupteur moto-
3.1.4 risé 33 kV type GIS u 1
Cellules couplage
interrupteur moto-
3.1.5 risé 20 KV type GIS u 1
Cellules couplage
interrupteur moto-
3.1.6 risé 15 KV type GIS u 1
Cellules de protec-
tion transforma-
3.1.1 teurs 33 type GIS u 1
Cellules de protec-
tion transforma-
3.1.1 teurs 20 type GIS u 1
Cellules de protection
transformateurs 15
3.1.1 type GIS u 1
Transformateurs et
SERVICES AUXI-
LIAIRES CA ET
4 CC DU POSTE
Transformateur
33000/400
V,20000/400 V ou 1
15000/400 V de 630
4.1 KVA u
Transformateur
33000/400 Vou
20000/400 V ou 1
15000/400 Vde 400
4.2 KVA u
TUR 800 A – 4 dé-
1
4.3 parts équipées u
6 ACCESSOIRES
CÂBLES HTA,
CÂBLES DE PUIS-
SANCE BT ET
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 93
CÂBLES DE COM-
MANDE
Câble de puissance
6.1 CA et CC ml 1
ESSAIS ET MISE
7 EN SERVICE
Essais sur site et
mise en service de
tous les équipe-
7.1 ments u 1
Autres fournitures,
si nécessaire, pas
inclus dans la liste
7.2 (à préciser) u 1
FORMATION, AS-
SISTANCE ET EN-
9 TRETIEN
Participation du par
Maitre d'Ouvrage ti-
aux essais en usine ci-
pour les cellules pa
HTA sur la base 5 nt
jours pour 3 per-
9.2 sonnes 1
Numérotation peinte
422-22 au pochoir ( peinture u 1,00
comprise)
LOT 4
BPU LOT4 / ITEM 4-1/ RESTRUCTURATION HTA/ RESEAU
HTA SOUTERRAIN
Fournitures Travaux
Prix
Prix Prix Prix Uni-
Quan- Uni- Uni- Quanti- U- taire -
N° Désignation Unité
tité taire - taire - té HT HT
HT EN HT EN EN EN
CHIFF LETTR CHIF LETT
RES ES FRES RES
1 ETUDES km
Relevés d'itinéraire au
1,1 1/5000 km 1,00
Relevés du profil en long
1,2 1/2500 km 1,00
Etude mécanique ligne
1,3 HTA km 1,00
Report definitif sur
1,4 calque ligne HTA km 1,00
Ouverture de tranchée
2,1 0,50 x 0,80 m 1,00
Ouverture de tranchée
2,2 0,5 x 1,0 m 1,00
Ouverture de tranchée
2,3 0,8 x 0,8 m 1,00
Ouverture de tranchee
2,4 0,5 x 1,5 m 1,00
Ouverture de tranchée
2,5 0,5 x 1,6 m 1,00
Qua
N° DESIGNATION Unité
ntité FOURNITURE (FCFA) MONTAGE (FCFA)
Prix Uni-
Prix Uni- taire -HT
taire -HT Prix Unitaire - EN Prix Unitaire -
EN HT EN CHIFFRE HT EN
CHIFFRES LETTRES S LETTRES
1 ETUDES
Réseaux de télé-
communications
1.2 optiques ens 1
1.3 Plans et Schémas ens 1
FIBRES OP-
2
TIQUES
2.1 Fouilles 05x08 m 1,00
Utilisation d'un
pousse-tube 1m de m
2.2 profondeur 1,00
Utilisation d'un
pousse-tube 1,5m m
2.3 de profondeur 1,00
2.4 Sable d'apport m3 1,00
Evacuation de dé-
2.5 blais m3 1,00
Grillage avertis-
2.6 seur 0,40 m m 1,00
Câbles optiques
micro gaines armé
pleine terre '24
fibres G650, CEI
2.7 60794 m 1
Tiroirs optiques
2.8 équipés 24 fibres u 1
Chambres d'épis-
sures équipées
2.9 type L3T u 1
Test de réflectomé-
2.1 trie, Bilans op-
0 tiques ens 1
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 101
ESSAIS ET MISE
3 EN SERVICE
Essais sur site et
mise en service
3.1 des fibres optiques ens 1
LOT 5
CONSTRUCTION DU POSTE 225/30 KV DE YOPOUGON3
BPU Lot 5, Télétransmission et Téléconduite HTB ET HTA
Prix Unitaire
Quanti- Prix Unitaire
Unité
té EN
EN LETTRES
CHIFFRES
HT/HD FCFA HT/HD FCFA
A ETUDES
Etudes d'ingénierie préliminaire télétransmis-
1 sion
lot 1
2 Etudes d'exécution télétransmission lot 1
Etudes Télécom et Téléconduite restructura-
3 tion HTA
lot 1
B FOURNITURES
B1/Poste de YOP3
4 Equipement Optique STM16 en ar- u 1
moire vitrée intégrant PDH
5 Autocommutateur HFnumérique en u 1
armoire vitrée
6 Postes téléphoniques numériques u 1
7 Poses téléphoniques analogiques u 1
8 Répartiteur type KRONE pour 1000 u 1
paires
9 Ens petit matériel de montage pour l ens 1
installation des équipements
10 Chargeurs de Batterie 48 VCC; 3,8 1
u
KVA
11 Groupe de Batterie pour alimentation 1
u
CC 48 VCC
12 Armoire TGBT pour départs télécom 1
u
48 VCC
13 Ensemble câbles de puissance pour 1
ens
installation atelier d'énergie 48 VCC
B2/Poste existant
B3/ Téléconduite postes de ré-
flexion restructuration HTA
20 RTU HTA pour poste de réflexion u 1
21 Modems optiques u 1
22 Ens petit matériel de montage pour l u 1
installation des équipements
B5/Prestations liées à la fourni-
ture
23 Réception en usine pour trois per- ens 1
sonnes incluant les billets d’avion et
les frais de séjour
24 Formation locale sur les équipements ens 1
optiques, CPL et Autocoms et RTU
proposés pour 5 personnes
25 Documentation sur les Terminaux op- ens 1
tiques, CPL, AUTOCOM HF et RTU
26 Fourniture d'ordinateurs portables in- u 1
tégrant logiciels équipement de trans-
mission et téléphonie
27 Fourniture d'ordinateurs portables u 1
pour l'équipe projet
C TRAVAUX
C1/ Travaux d'installation et de cablage ,
y compris petit matériel de montage
28 Travaux d'installation au poste de YO- ens 1
POUGON3 225 kV
Lot 1
0
Evacuation de la terre végétale mise à la
ens 1
décharge
Deblai ens 1
Remblais et compactage de terre prove-
ens 1
nant de déblai
Remblai et compactage de terre prove-
ens 1
nant d'emprunt de terre
Traitement des talus par pavés ens 1
Pistes legères en BA largeur 3.50m ens 1
Pistes lourdes sans rail largeur 5.00m ens 1
Pistes lourdes avec rail largeur 5.00m ens 1
Amenagement paysager et ouvrages
2.3
divers
Amenagement paysager
Gravillonnage sur la partie d'exploiota-
ens 1
tion 25 cm
Gravillonnage d'embélissement 10 cm ens 1
Sable de lagune 12 cm pour aire de sto-
ens 1
ckage
Engazonnement et arbustes ens 1
Ouvrages divers
Clôture en maçonnerie avec barbelé de
3m hors fondations yc la guérite et les
(05) accès au poste extérieur
• Portail coulissant 7.00x3.00 vers piste
lourde
• Portillon 1.00x2.20 vers guérite
• Portail double battants ouvrant à la ens 1
française 4.00x3.00 vers les logements
• Portillon 1.20x2.20 vers les logements
• Portail double battants ouvrant à la
française 5.00x3.00 vers aire de stockage
NB : Toutes les portes sont métalliques
avec les deux faces tôlées
Clôture grillagée et portail d'accès aux
ens 1
des ouvrages sous tension
Drainage ens 1
Caniveaux BT et chambre de tirage yc
ens 1
chemins de câbles
Caniveaux HTA et chambres de tirages ens 1
yc chemin de câbles jusqu'à la limite de
la clôture du poste
Dallettes pour caniveaux ens 1
Parking couvert pour 4 véhicules et non
ens 1
couvert
Murs pare-feu ens 1
Abris extincteur u 2
local groupe électrogène en maçonnerie
u 1
avec dalle pleine en béton armé
Passages piétons entre poste extérieur et
logement en Béton armé ou pavé largeur ens 1
1,50m
Éclairage de sécurité de la clôture péri-
ens 1
phérique et à l'intérieur de l'enceinte
Signalisation horizontale sur pistes et
ens 1
parkings
Forage et château d'eau de capacité 5m3
ens 1
yc tous accessoires de pose
Réprofilage de la voie d'accès au poste
ens 1
jusqu'à la voie bitumée existante
Réalisation de piste en BA de largeur 5m
pour l'accès du poste et sur toute la lon- ml 1
gueur de la façade principale
Sous-total, TRAVAUX DE GENIE CI-
VIL - GÉNÉRAL
FONDATIONS POUR ÉQUIPE-
3 MENTS ÉLECTROMECANIQUES
DU POSTE EXTÉRIEUR
Fondation poteau 225 kV ens 1
Fondation support parafoudres 225 kV ens 1
Fondation support du transformateur de
ens 1
tension 225 kV
Fondation support du transformateur de
ens 1
courant 225 kV
Fondation des sectionneurs aiguillage
ens 1
barres 225 kV
Fondation des disjoncteurs 225 kV tripo-
ens 1
laire
Fondation des sectionneurs ligne +
ens 1
MALT 225 kV
Fondation support caillebotis sectionneur
ens 1
ligne + MALT 225 kV
Fondation support caillebotis sectionneur
ens 1
barres 225 kV
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 110
isoloation thermique
4.2 Second œuvre
4.2.1 Menuiserie ALU et vitrage
Ensemble porte yc vitrage triplexe
châssis alu ouvrant à la française ens 1
Ensemble fenêtres double vitrage ther-
mique
châssis alu coulissant ens 1
4.2.2 Sérrurerie
Ouvrages métalliques
Portes coupes feu métalliques pleines
deux faces tôlées avec barre anti pa-
nique
Porte pleine à 1 vantail ens 1
Porte pleine à 2 vantaux ens 1
4.2.3 Plomberie sanitaire
Alimentation en eau potable ens 1
distribution eau froide eau chaude ens 1
tubes PVC pression et PPR ens 1
Evacuation des eaux EU-EV ens 1
Robinetterie (vannes d'arrêt et robinets) ens 1
Equipements Sanitaires
Appareils sanitaires 1er choix (couleur
blanche pour les céramiques) JACOB
DELAFON
WC à l'anglaise à double reservoir u 3
Bidet en céramique avec robinetterie
u 2
chromé yc melangeur
ensemble lavabo sur colonne yc melan-
u 3
geur
ensemble lave main (extérieur salle bat-
u 1
terie)
Colonne de douche flexible yc melan-
u 3
geur
Accesoires
Porte-savon chromé u 3
dévidoir de papier chromé u 3
porte-brosse de WC u 3
porte-serviette 2 branches u 3
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 112
COLOR
Sur ferronnerie peinture glycéro brillante ens 1
Peinture pour sol anti poussière type
ens 1
EPOXY pous salles batterie et HTA
4.2.10 Divers
Meubles (télévision, lit, table à manger,
fauteuils, ensemble cuisine) salle de
ens 1
commande, bureau chef de poste et salle
de repos
Autres travaux, si nécessaire, pas inclus
ens 1
dans la liste (à préciser)
Sous-total, BATIMENT DE COM-
MANDE
LOGEMENTS D'EXPLOITATION, 2
5
Batiments et 1 STUDIO
5.1 Gros Œuvre
Fouilles pour (semelles filantes et iso-
ens 1
lées,…)
Remblais des fouilles ens 1
Remblais de lit de sable de lagune sous
ens 1
dallage
Betonnage des fondations yc coffrage et
ens 1
ferraillage
Montage en agglo plein 20 et 15 ens 1
Pose de film polyane et dallage épaisseur
ens 1
13cm
Chape ens 1
Betonnage élévation (poteaux, chai-
ens 1
nages…) yc coffrage et ferraillage
Elévation en agglos 15 et 20cm ens 1
Fosse septique et puit perdu u 3
5.2 Second œuvre
5.2.1 Menuiserie ALU et vitrage
Ensemble fenêtres double vitrage ther-
mique (y compris vitrage)
châssis alu coulissant séjours, cuisines,
ens 1
chambres)
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 114
STRUCTURES EN ACIER GALVA-
8
NISÉ
Poteau 225 Kv ens 1
Poutre 225 Kv ens 1
Support parafoudres 225 kV ens 1
Support du transformateur de tension
ens 1
225 kV
Support du transformateur de cou-
ens 1
rant225 kV
Support des sectionneurs aiguillage
ens 1
barres225 kV
Support sectionneurs ligne + MALT 225
ens 1
kV
support sectionneur neutre transforma-
ens 1
teur 225/33 kV
Support isolateurs JDB 225 kV ens 1
Support têtes de câbles MT transforma-
ens 1
teur 225/33 kV
Autres travaux ens 1
Sous-total,STRUCTURES EN ACIER
GALVANISE
ÉQUIPEMENTS THT ET HT DU
9
POSTE EXTÉRIEUR
Appareillage 225 kV (lignes)
Sectionneur d'aiguillage unipolaire 225
u 12
kV a commande tripolaire
Disjoncteur tri à commande unipolaire
u 2
225 kV
Transformateur de courant 225kV u 6
Sectionneur tripolaire ligne avec cou-
u 2
teaux de MALT
Sectionneur neutre transformateur 225/
u 2
HTA
Transformateur capacitif de tension 225
u 6
kV
Parafoudres225 kV + compteur de dé-
u 6
charges
Appareillage 225 kV (couplage)
Sectionneur d'aiguillage unipolaire
u 6
barres 225 kV
Disjoncteur unipolaire à commande tri- u 3
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 118
polaire 225Kv
Transformateur de courant 225 kV u 3
Transformateur de tension inductif 225
u 6
kV
Appareillage 225 kV (transfos)
Sectionneur d'aiguillage unipolaire a cde
u 12
tripolaire 225 kV
Disjoncteur tri à commande tripolaire
u 2
225 kV
Parafoudres 225 kV + compteur de dé-
u 6
charges
Transformateur de puissance 225/33 kV
u 2
- 60 MVA
Autres fournitures ens 1
Sous-total, ÉQUIPEMENTS THT ET
HT DU POSTE EXTÉRIEUR
JEUX DE BARRES ET
10
CONNEXIONS TENDUES
Barres omnibus pour jeu de barres 225
ens 1
kV Ø 120
Raccords et matériel de jeux de barres
ens 1
225 kV
Isolateur rigide de renvoi ens 1
colonne isolante 225 kV ens 1
Conducteurs Aster 570 mm² ens 1
Chaînes d'isolateur d'ancrage à 15 élé-
ens 1
ments
Raccords et accessoires de fixation pour
ens 1
câbles 570 mm²
Câble de garde 94 mm² Alu-Acier ens 1
Ensemble d'ancrage pour câble de garde ens 1
Autres fournitures ens 1
Sous-total, JEUX DE BARRES ET
CONNEXIONS TENDUES
ÉQUIPEMENTS MT DU POSTE EX-
11
TÉRIEUR
Parafoudres MT u 6
Transformateur auxiliaires 250 kVA, y
u 2
compris coffret et accessoires
Isolateurs HTA u 12
Bobine de point neutre 1000 A, y com-
u 2
pris TC de MALT
Condensateurs HTA 33 KV 7,2
u 2
MVARS, y compris accessoires, câbles,
Autres fournitures ens 1
Sous-total, ÉQUIPEMENTS HT ET
MT DU POSTE EXTÉRIEUR
ÉQUIPEMENTS MT DU POSTE IN-
12
TÉRIEUR
Cellules arrivées 33kV u 2
Cellules départ 33 kV u 10
Cellules condensateurs 33 kV u 2
Cellules couplage 33 kV u 2
Cellule TT barres 33 kV u 2
Autres fournitures, si nécessaire, pas in-
ens 1
clus dans la liste (à préciser)
Sous-total, ÉQUIPEMENTS MT DU
POSTE INTÉRIEUR
SERVICES AUXILIAIRES CA ET
13
CC DU POSTE
Tableau de permutation automatique 400
u 1
V/230 Vac
Tableau de distribution, 400 V/230 Vac u 1
Tableau de distribution, 127 Vdc u 1
Groupe electrogène 160 KVA avec in-
u 1
verseur
Autres fournitures,si nécessaire, pas in-
ens 1
clus dans la liste (à préciser)
Sous-total, SERVICES AUXI-
LIAIRES CA ET CC DU POSTE
14 SERVICES ATELIER D'ENERGIE
Banc de batteries d'accumulateurs au Ni-
u 2
ckel-Cadmium, 127 Vdc
Chargeur des batteries, 127 Vdc u 2
Autres fournitures,si nécessaire, pas in-
ens 1
clus dans la liste (à préciser)
Sous-total, ATELIER D'ENERGIE
TABLEAU DE COMMANDE ET AR-
15
MOIRES DE PROTECTION
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 120
TOTAL GENERAL
AUTRES FRAIS
Partici-
pants
Programme de suivi Etape 2 (Fabrica-
tion) 7 jours
3
(Billets d’avion + per diem + frais de sé-
jour)
Programme de suivi Etape 3 (Réception
en usine) Transformateurs La durée à
considérer est de sept jours 3
(Billets d’avion + per diem + frais de sé-
jour)
Programme de suivi Etape 3 (Réception
en usine)
Appareillage HTB (Disjoncteur, section-
neurs etc.) 3
La durée à considérer est de sept jours.
(Billets d’avion + per diem)
Programme de suivi Etape 3 (Réception
en usine)
Cellules HTA : La durée à considérer est 3
de sept jours
(Billets d’avion + per diem)
Programme de suivi Etape 3 (Réception
en usine + formation)
CCN et protection : La durée à considé- 4
rer est de trois semaines
(Billets d’avion + per diem)
TOTAL AUTRES FRAIS
RECAPITULATIF
1 Fourniture
2
Etudes, Travaux de Montage
des équipements et GENIE CI-
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 125
VIL
3 Autres frais
-
TOTAL HT/HD
-
DQE LOT1 / Item 1-2: Extension Poste AKOUPE ZEUDJI / PROJET YOPOU-
GON3
TRAVAUX ET
FOURNITURES
PRESTATIONS
FCFA
FCFA
Prix Prix
Uni- Prix To- Uni-
Prix Total
taire tal HT/ taire
Uni Quanti- HTVA
N° DESIGNATION HT/ HD HTV
té té
HD A
HT- HT-
HT-HD HT-HD
HD HD
1 ETUDES
Etudes de sol et calculs des ouvrages de
ens 1
génie civil
Electromécanique, contrôle commande
ens 1
et téléconduite
Contrôle travaux de génie civil ens 1
SOUS TOTAL, ETUDES
TRAVAUX DE GENIE CIVIL - GÉ-
2
NÉRAL
Investigations et essais du sol ens 1
Sondage du sol ens 1
Défrichage du site, ens 1
Décapage du sol en surface ens 1
Excavation générale ens 1
Remblai compacté ens 1
Remblai non compacté (gravillonnage) ens 1
Disposition des matériaux en surplus ens 1
Bitumage des routes ens 1
Mobilisation, infrastructure du site, tra- ens 1
vaux temporaires
Ingénierie détaillée (incluant les rap-
ens 1
ports, dessins, calculs, etc.)
Dessins tels que construits pour tous les
ens 1
travaux civils
Nettoyage final (incluant le déplacement
ens 1
des matériaux en excès) démobilisation
Caniveaux, … ens 1
Sous-total, TRAVAUX DE GENIE
CIVIL - GÉNÉRAL
FONDATIONS POUR ÉQUIPE-
3 MENTS ÉLECTROMECANIQUES
DU POSTE EXTÉRIEUR
Fondation poteau 225 kV ens 1
Fondation support parafoudres 225 kV ens 1
Fondation support du transformateur de
ens 1
tension 225 kV
Fondation support du transformateur de
ens 1
courant 225 kV
Fondation des sectionneurs aiguillage
ens 1
barres 225 kV
Fondation des disjoncteurs 225 kV tripo-
ens 1
laire
Fondation des sectionneurs ligne +
ens 1
MALT 225 kV
Fondation support caillebotis section-
ens 1
neur ligne + MALT 225 kV
Fondation support caillebotis section-
ens 1
neur barres 225 kV
Sous-total, FONDATIONS POUR
EQUIPEMENTS DU POSTE EXTE-
RIEUR
BÂTIMENTS DE RELAYAGE, 1 Ba-
4
timent
Terrassement ens 1
Travaux de Bétonnage, incluant arma-
ens 1
ture en acier
Maçonnerie, inclus plâtrage ens 1
Toiture en dalle en béton, incluant étan-
ens 1
chéité
Menuiserie, serrurier, travaux métal-
ens 1
liques
Travaux de peinture (intérieur et exté-
ens 1
rieur)
Porte, pièces métalliques galvanisées ens 1
225 kV
Transformateur de courant 225kV u 3
Sectionneur tripolaire ligne avec cou-
u 1
teaux de MALT
Transformateur capacitif de tension 225
u 3
kV
Parafoudres225 kV + compteur de dé-
u 3
charges
Sous-total, Equipements HTB et HT
du poste Extérieur
JEUX DE BARRES ET
8
CONNEXIONS TENDUES
Raccords et matériel de jeux de barres
ens 1
225 kV
colonne isolante 225 kV ens 1
Conducteurs Aster 570 mm² ens 1
Chaînes d'isolateur d'ancrage à 15 élé-
ens 1
ments
Raccords et accessoires de fixation pour
ens 1
câbles 570 mm²
Câble de garde 94 mm² Alu-Acier ens 1
Ensemble d'ancrage pour câble de garde ens 1
Autres fournitures ens 1
Sous-total, JEUX DE BARRES ET
CONNEXIONS TENDUES
SERVICES AUXILIAIRES CA ET
9
CC DU POSTE
Extension Tableau de distribution, 400
u 1
V/230 Vac
Extension Tableau de distribution, 127
u 1
Vdc
Sous-total, SERVICES AUXI-
LIAIRES CA ET CC DU POSTE
10 SERVICES ATELIER D'ENERGIE
Banc de batteries d'accumulateurs au Ni-
u
ckel-Cadmium, 127 Vdc
Chargeur des batteries, 127 Vdc u
Autres fournitures,si nécessaire, pas in-
ens
clus dans la liste (à préciser)
Sous-total, ATELIER D'ENERGIE
TABLEAU DE COMMANDE ET
11
ARMOIRES DE PROTECTION
RECAPITULATIF
1 Fourniture
TOTAL HT/HD
-
LOT 2
DQE LIGNE MONOTERNE 225 KV EN TREILLIS AKOUPE ZEUDJI- YOP3 / LOT 2
AKOUPE ZEUDJI
1.1 ETUDES
Plan et schémas ens 1
Sous Total
1.2 TRAVAUX PREPARA-
TOIRES
Bureau de chantier ens 1
Abattage, débroussaillage km 14
Reprise d'alignement km 14
Sous Total
1.3 FONDATIONS
13.1 PYLONES QUADRIPODES
EN TREILLIS
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 132
OPGW
Fourniture - Manchons de raccorde- u 42
ment Câble de phase
Fourniture - Manchons de raccorde- u 14
ment Câble de garde
Fourniture - Manchons de répara- u 9
tion Câble de phase
Fourniture - Manchons de repara- u 3
tion Câble de garde
Fourniture - Sphères de balisage aé- ens 1
rien
Sous Total
1.7 FOURNITURE DEROULAGE
ET REGLAGE CONDUC-
TEURS ET CABLES DE
GARDE
Câble ASTER 570 mm²: km 46,2
Câble ACS 95 mm² km 15,4
CGFO (km) km 15,4
Déroulage des câbles conducteurs km 46,2
Déroulage des câbles de garde (ACS km 30,8
& CGFO)
Reglage des câbles km de 77
ligne
Mises sur pince, jonction, bretelles, ens 1
travaux de finition
Sous Total
1.8 TRAVAUX ANNNEXES
Fourniture & Pose des plaques de u 36
numérisation et danger
Fourniture & Pose des plaques de u 12
repérage par hélicoptère
Fourniture & Pose des amortisseurs ens 1
de vibration des câbles conducteurs
Fourniture & Pose des amortisseurs ens 1
de vibration des câbles de garde
Raccordement au portique du poste ens 2
Sous Total
1.9 ACCESSOIRES POUR
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 134
FIBRES OPTIQUES et
CABLES D'APPROCHES
Boites d'épissures optiques en lignes ens 1
Boites d'épissures optiques en an- ens 1
crage
Boites d'extrémité ens 2
Répartiteur optiques u 2
Câbles d'approches optiques ens 2
Sous Total
1.10 RECEPTION ET ESSAIS EN
USINE
FAT Pylones pour 3 personnes pen- u 3
dant 5jr (Billets d’avion + per diem
+ frais de sejour)
FAT Conducteurs pour 3 personnes u 3
pendant 5jr (Billets d’avion + per
diem + frais de sejour)
FAT Cables de garde pour 3 per- u 3
sonnes pendant 5jr (Billets d’avion
+ per diem + frais de sejour)
FAT Isolateur et accesoires pour 3 u 3
personnes pendant 5jr (Billets
d’avion + per diem + frais de sejour)
1.11 RECEPTION ET ESSAIS SUR
SITE
Essais et Mise en service ens 1
Documentation et schémas ens 1
Sous Total
1.12 LOT DE PIECES DE RE- ens 1
CHANGE
TOTAL LIGNE 225 KV YOP3 - AKOUPE ZEUD-
JI
TOTAL LIGNE 225KV YO-
POUGON3 - AKOUPE ZEUD-
JI - Fournitures et Travaux
LOT 3
MONTANT DELAI DE REALISA-
MONTANT MONTANT TION
ITEM DESIGNATION FOURNI-
TRAVAUX TOTAL
TURE EN MOIS
U
Quan-
N° DESIGNATION ni FOURNITURE MONTAGE TOTAL
tité
té (FCFA) (FCFA) (FCFA)
Prix
Uni- Prix
taire- Prix To- Prix Uni- Total -
HT tal-HT taire-HT HT
1 ETUDES
en
Electromécanique
1.1 s 4 - - -
Etude génie civil en
1.2 (bâtiment) s 3 - - -
en
Plans et Schémas
1.3 s 4 - - -
SOUS TOTAL,
ETUDES - -
TRAVAUX DE
2 GENIE-CIVIL
Construction bâti-
ment ( cellules
HTA, télécom-
mande, TSA) y
compris les cani-
veaux et les vides en
2.1 techniques 12/8 m s 3 - - -
Autres travaux, si
nécessaire, pas in-
clus dans la liste (à en
2.2 préciser) s 2 - - -
Sous-total, TRA-
VAUX DE GENIE-
CIVIL - - -
ÉQUIPEMENTS
HTA DU POSTE
3 INTÉRIEUR
Fourniture et Pose
3.1 cellules 33 kV
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 137
Cellules interrup-
3.1. teur réseau motori-
1 sé 33 KV type GIS u 21 - - -
Cellules couplage
3.1. interrupteur moto-
2 risé 33 kV type GIS u 5 - - -
3.1. Cellules disjoncteur
3 type DM GIS u 2 - - -
3.1. Cellule PM protec-
4 tion transformateur u 2 - - -
Sous-total, ÉQUI-
PEMENTS HTA
DU POSTE INTÉ-
RIEUR 33 KV - - -
Fourniture et Pose
3.2 cellules 24 kV
Cellules interrup-
3.2. teur réseau motori-
1 sé 24 KV type GIS u 4 - - -
Cellules couplage
3.2. interrupteur moto-
2 risé 24 kV type GIS u 0 - - -
3.2. Cellules disjoncteur
3 type DM GIS u 2 - - -
3.2. Cellule PM protec-
4 tion transformateur u 1 - - -
Sous-total, ÉQUI-
PEMENTS HTA
DU POSTE INTÉ-
RIEUR 24KV - - -
Sous total ÉQUI-
PEMENTS HTA
DU POSTE INTÉ-
RIEUR - - -
Transformateurs et
SERVICES AUXI-
LIAIRES CA ET
4 CC DU POSTE
Transformateur
2
4.1 33000/400 VA de u - - -
630 KVA
Auto transforma-
teur 30/15 kV 10
4.2 MVA u 2 - - -
TUR 800 A – 4 dé-
4.3 parts équipées u 3 - - -
Transformateur
24000/400 VA de 1
4.4 630 KVA u - - -
Sous-total, TFO,
SERVICES AUXI-
LIAIRES CA ET
CC DU POSTE - - -
Contrôle Com-
mande Numérique
(Supervision, Télé-
5 conduite,)
( Voir lot 6 Télé-
com)
Sous-total,
Contrôle com-
mande Numérique
(Supervision, Télé-
conduite,)
ACCESSOIRES
CÂBLES HTA,
CÂBLES DE PUIS-
SANCE BT ET
CÂBLES DE COM-
6 MANDE
Câble de puissance en
6.1 CA et CC s 3 - - -
Câble de mesure et
contrôle commande
multibrins type en
6.2 HN33S34 s 3 - - -
Accessoires d'ins-
tallation des câbles
(les passages, éti-
quettes des câbles, en
6.3 etc.) s 3 - - -
6.4 Autres fournitures, en 1
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 139
si nécessaire, pas
inclus dans la liste
(à préciser) s - - -
Sous-total,
CÂBLES HTA,
CÂBLES DE PUIS-
SANCE BT ET
CÂBLES DE COM-
MANDE - - -
ESSAIS ET MISE
7 EN SERVICE
Essais sur site et
mise en service de
tous les équipe-
7.1 ments u 4 - -
Autres fournitures,
si nécessaire, pas
inclus dans la liste en
7.2 (à préciser) s 1 - -
Sous-total, ESSAIS
ET MISE EN SER-
VICE - - -
OUTILS D'EX-
8 PLOITATIONS
Ensemble d'équipe-
ments d'exploita-
tion comprenant : 1
Coffret mural pour
gants, 1 Tabouret
de poste, 1 Paire de
gants 36 KV, 1
Perche de sauve-
tage, 1 Support mu-
ral de perche, 1
Tige de détection
d'absence de ten-
sion 36 kV, 1 Tapis
isolant, 1 Extinc-
teurs CO2, 1 en- en
8.1 semble Panneaux s 3 - - -
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 140
de signalisation ré-
glementaires
Sous total OUTILS
D'EXPLOITA-
TIONS - - -
FORMATION, AS-
SISTANCE ET EN-
9 TRETIEN
Formation sur site
pour les cellules
HTA sur la base de
5 personnes - 5 en
9.1 jours s 1 - - -
Participation du en
Maitre d'Ouvrage s
aux essais en usine
pour les cellules
HTA sur la base 5
jours pour 3 per-
9.2 sonnes 1 - - -
Sous total forma-
tion, assistance et
entretien - - -
Etudes
1 - - -
Travaux de genie-
2 civil - - -
Équipements HTA
3 du poste intérieur - - -
Transformateurs et
services auxiliaires
4 CA et CC du poste - - -
Contrôle com-
5 mande numerique - - -
Accessoires HTA,
câbles de puis-
sance bt et câbles
6 de commande - - -
7 Essais et mise en
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 141
service - - -
Outils d’exploita-
8 tion - - -
Formation, Assis-
9 tance et entretien - - -
TOTAUX HT/HD
FCFA - - -
U TO-
Qua
N° DESIGNATION ni- FOURNITURE MONTAGE TAL
ntité
té (FCFA) (FCFA) (FCFA)
Prix Prix Prix Prix
Unitire- Total - Unitaire Total-
HT HT -HT HT
1 ETUDES
en
Electromécanique
1.1 s 7
Etude génie civil (bâ- en
1.2 timent,) s 3
en
Plans et Schémas
1.3 s 7
SOUS TOTAL,
ETUDES
TRAVAUX DE GE-
2 NIE-CIVIL
Construction bâti-
ment ( cellules HTA,
télécommande, TSA)
y compris les cani-
veaux et les vites en
2.1 techniques 12/8 m s 4
Autres travaux, si né-
cessaire, pas inclus
dans la liste (à préci- en
2.2 ser) s 4
Sous-total, TRA-
VAUX DE GENIE-
CIVIL
ÉQUIPEMENTS
HTA DU POSTE IN-
3 TÉRIEUR
Fourniture et Pose
3.1 cellules 33 kV
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 143
Cellules interrupteur
réseau motorisé 33
3.1.1 KV type GIS u 12
Cellules de protection
transformateurs type
3.1.4 GIS u 3
Autres fournitures, si
nécessaire, pas inclus
dans la liste (rail, fixa- en
3.1.5 tions) s 3
Sous-total, ÉQUIPE-
MENTS HTA DU
POSTE INTÉRIEUR
3.2 Fourniture et Pose
cellules 16,5 kV
Cellules interrupteur
réseau motorisé 16,5
3.1.1 KV type GIS u 3
Cellules interrupteur
réseau motorisé 16,5
KV type SM6 compa-
tible aux cellules exis-
3.1.2 tantes u 3
Cellules de protection
transformateurs type
3.1.4 GIS 16,5 kv u 1
Autres fournitures, si
nécessaire, pas inclus
dans la liste (rail, fixa- en
3.1.5 tions) s 3
Sous-total, ÉQUIPE-
MENTS HTA DU
POSTE INTÉRIEUR
Transformateurs et
SERVICES AUXI-
LIAIRES CA ET CC
4 DU POSTE
Transformateur 3
33000/400 VA de 630
4.1 KVA u
4.2 Transformateur u 1
16500/400 VA de 630
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 144
KVA
TUR 800 A – 4 départs
4.3 équipées u 3
Autres fournitures, si
nécessaire, pas inclus
dans la liste (à préci- en
4.4 ser) s 3
Sous-total, TFO,
SERVICES AUXI-
LIAIRES CA ET CC
DU POSTE
Contrôle Commande
Numérique (Super-
5 vision, Téléconduite,)
( Voir item télécon-
duite 3.6 )
Sous-total, Contrôle
commande Numé-
rique (Supervision,
Téléconduite,)
ACCESSOIRES
CÂBLES HTA,
CÂBLES DE PUIS-
SANCE BT ET
CÂBLES DE COM-
6 MANDE
Câble de puissance en
6.1 CA et CC s 7
Accessoires d'installa-
tion des câbles (les
passages, étiquettes en
6.3 des câbles, etc.) s 7
Autres fournitures, si
nécessaire, pas inclus
dans la liste (à préci- en
6.4 ser) s 7
Sous-total, CÂBLES
HTA, CÂBLES DE
PUISSANCE BT ET
CÂBLES DE COM-
MANDE
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 145
ESSAIS ET MISE EN
7 SERVICE
Essais sur site et mise
en service de tous les en
7.1 équipements s 7
Autres fournitures, si
nécessaire, pas inclus
dans la liste (à préci- en
7.2 ser) s 7
Sous-total, ESSAIS
ET MISE EN SER-
VICE
OUTILS D'EXPLOI-
8 TATIONS
Ensemble d'équipe-
ments d'exploitation
comprenant : 1 Cof-
fret mural pour gants,
1 Tabouret de poste, 1
Paire de gants 36 KV,
1 Perche de sauve-
tage, 1 Support mural
de perche, 1 Tige de
détection d'absence
de tension 36 kV, 1
Tapis isolant, 1 Ex-
tincteurs CO2, 1 en-
semble Panneaux de
signalisation régle- en
8.1 mentaires s 3
Sous total OUTILS
ET ÉQUIPEMENTS
D'ENTRETIEN,
PIÈCES DE RE-
CHANGE
1 ETUDES
TRAVAUX DE GE-
2 NIE-CIVIL
ÉQUIPEMENTS
HTA DU POSTE IN-
3 TÉRIEUR
Transformateurs et
SERVICES AUXI-
LIAIRES CA ET CC
4 DU POSTE
CONTRÔLE COM-
MANDE NUME-
5 RIQUE
ACCESSOIRES
CÂBLES HTA,
CÂBLES DE PUIS-
SANCE BT ET
CÂBLES DE COM-
6 MANDE
ESSAIS ET MISE EN
7 SERVICE
OUTILS D'EXPLOI-
8 TATIONS
9 #REF!
TOTAUX HT/HD
FCFA
Fourniture Travaux
N° Désignation Unité Qua Prix Prix
Prix Quan- Prix
uni- uni-
ntité total tité total
taire taire
1 ETUDES
010- Relevés d'itinéraire au
km
01 1/5000 -
010- Relevés du profil en long
km
73 1/2500 - -
011- Etude mécanique ligne
km
22 BTA 17,00 -
011- Report définitif sur
km
32 calque ligne BTA 17,00 -
011-
Piquetage BTA km
72 17,00 -
030-
Tirage plans m²
52 10,00 -
040- Dossier technique en 11
u
31 exemplaires 10,00 -
TOTAL
-
RESEAU BTA/EP AE-
2
RIEN
2.1 POTEAU BETON
121- 28
PBA 9-200 u 289
11 - 9,00 -
121-
PBA 9-400 u 26
13 - 26,00 -
121-
PBA 9-650 u 93
15 - 93,00 -
121-
PBA 9-800 u 17
16 - 17,00 -
42
TOTAL 425
- 5,00 -
2.2 CABLE ALUMINIUM
514- Déroulage câble PRC
km
11 <=35 mm² -
514- Déroulage câble PRC >35
km
12 mm² 17,00 -
621- Câble PRC 3 X 35 + 54,6 +
km
11 16 mm² -
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 148
2.5 DIVERS BTA
126- PV pour fouille en terrain
m3
32 dur -
126- PV pour fouille au com-
m3
42 presseur -
126- Volume de béton supplé-
m 3
52 mentaire -
Numérotation peinte au
422- 42
pochoir (peinture com- u
22 5,00 -
prise)
TOTAL
- -
RECAPITULATIF
1 ETUDES
RESEAU BTA/EP AE-
2 RIEN
2,1 POTEAU BETON
2,2 CABLE ALUMI-
NIUM
2,3 ACCESSOIRES AE-
RIENS
2,4 ECLAIRAGE PU-
BLIC
2,5 DIVERS BTA
TOTAUX
TOTAL FOURNITURES ET TRA-
VAUX HT/HD FCFA
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 150
LOT 4
Fourni-
Travaux
tures
Uni- Quan- Prix Quan-
N° Désignation Prix Prix
té tité Uni tité Prix To-
To- Uni-
tair tal
tal taire
e
1 ETUDES km
Relevés d'itinéraire au
1,1 1/5000 km 30,50
Relevés du profil en long
1,2 1/2500 km
Etude mécanique ligne
1,3 HTA km 30,50
Report definitif sur calque
1,4 ligne HTA km
x 1,0
Ouverture de tranchée 0,8 30
2,3 x 0,8 m 500,00
Ouverture de tranchee 0,5
2,4 x 1,5 m
Ouverture de tranchée 0,5
2,5 x 1,6 m
20,00
Boite de jonction CIS-CIS 1
2,28 J3UR3 3x240 m 18-36 KV u 20,00
Boite de jonction CIS-CIS
2,29 J3UR3 3x240 m 12-24 KV u 25,00
Extremite simplifiée exte- 3
2,30 rieure 18-36 KV ens -
Extremite simplifiée exte- 3
2,31 rieure 12-24 KV ens
Extremfte simplifiée inter- 3
2,32 ieure 18-36 KV ens 45,00 45,00
Extremfte simplifiée inter- 3
2,33 ieure 12-24 KV ens 14,00 14,00
Pancarte de signalisation
2,30 de travaux u 15,00
TOTAL
ESSAIS ET MISE EN
3 SERVICE
Essais dieleclriques et
mise en service des cables
CIS ( en tenant compte du
3,1 poste relais) ens 12,00
TOTAL
4 DIVERS
4,1 Ouverture de la voie pour
le passage de la ligne ens 1,00
TOTAL
1 ETUDES
RESEAU HTA SOUTER-
2 RAIN
ESSAIS ET MISE EN
3 SERVICE
4 DIVERS
TOTAUX
TOTAL FOURNITURES
ET TRAVAUX
TOTAL HT/HD
60794
Tiroirs op-
tiques équipés
2.8 24 fibres u 10 - - -
Chambres
d'épissures
équipées type
2.9 L3T u 6 - - -
Test de réflec-
tométrie, Bi- en
2.10 lans optiques s 5 - - -
Sous-total,
Fibre optique - - -
ESSAIS ET
MISE EN
3 SERVICE
Essais sur site
et mise en ser-
vice des fibres en
3.1 optiques s 5 - -
Autres fourni-
tures, si néces-
saire, pas in-
clus dans la
liste (à préci- en
3.2 ser) s 1 - - -
Sous-total,
ESSAIS ET
MISE EN
SERVICE - - -
1
ETUDES - -
FIBRES OP-
2 TIQUES - - -
ESSAIS ET
MISE EN
3 SERVICE - - -
TOTAUX
HT/HD FCFA - - -
LOT 5
Prix Uni-
Unité Quantité
taire Prix total
HT/HD HT/HD
FCFA FCFA
A ETUDES
1 Etudes d'ingénierie préliminaire télétransmission lot 1
2 Etudes d'exécution télétransmission lot 1
3 Etudes Télécom et Téléconduite restructuration HTA lot 1
Sous-total A, ÉTUDES
B FOURNITURES
B1/Poste de YOPOUGON3
3 Circuit bouchon 0,5 mH u 1
4 Boite d’accord phase terre u 1
5 Equipement CPL numérique 2-3 canaux en ar- u 1
moire vitrée
6 Cable coaxial m 300
7 Equipement Optique STM16 en armoire vitrée u 1
intégrant PDH
8 Autocommutateur HFnumérique en armoire vi- u 1
trée
9 Postes téléphoniques numériques u 4
10 Poses téléphoniques analogiques u 6
11 Répartiteur type KRONE pour 1000 paires u 1
12 Ens petit matériel de montage pour l installation ens 1
des équipements
13 Chargeurs de Batterie 48 VCC; 3,8 KVA u 2
14 Groupe de Batterie pour alimentation CC 48
u 1
VCC
15 Armoire TGBT pour départs télécom 48 VCC u 1
16 Ensemble câbles de puissance pour installation
ens 1
atelier d'énergie 48 VCC
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 158
C TRAVAUX
C1/ Travaux d'installation et de cablage , y compris
petit matériel de montage
34 Travaux d'installation au poste de ABOBO ens 1
ANYAMA 225 kV
Il n’est pas nécessaire d’imposer un modèle de présentation à tous les soumissionnaires, compte
tenu de la grande diversité de logiciels de détermination des sous-détails de prix. En revanche, ils
devront comporter les éléments suivants :
Récapitulatif du (des) montant(s) de la soumission pour --------- [insérer l’intitulé de la section de Travaux](1)
A) B) C) D)
Nom des monnaies Montant Taux de Equivalent en Pourcentage du
change monnaie spécifiée Montant de l’Offre
dans les DPAO (100 x C)
(C = A x B) (Montant de l’offre)
Monnaie nationale
spécifiée dans les DPAO
Monnaie étrangère 1
Monnaie étrangère 2
Monnaie étrangère 3
Sommes provisionnelles
exprimées en monnaie
nationale (2)
Total
(Montant de l’offre) 100
Signature du Soumissionnaire
A utiliser seulement avec l’Option B : Prix libellé directement dans la monnaie nationale
spécifiée dans les Données particulières de l’Appel d’offres et dans d’autres monnaies. (Clause
15.1 des IS et DPAO)
Récapitulatif du (des) montant(s) de la soumission pour --------- [insérer l’intitulé de la section de Travaux]3
1
Des tableaux distincts seront nécessaires quand les différentes sections de Travaux auront un contenu en
monnaies étrangères et nationale substantiellement différent en proportion. Le Maître de l’Ouvrage insérera les
intitulés de chaque section de Travaux.
2
Montant à indiquer par le Maître de l’Ouvrage, le cas échéant, les sommes provisionnelles sont exclues du
montant de l’offre évaluée (Clause 32.3 a) des IS).
3
Des tableaux distincts seront nécessaires quand les différentes sections de Travaux auront un contenu en
monnaies étrangères et nationale substantiellement différent en proportion. Le Maître de l’Ouvrage insérera les
intitulés de chaque section de Travaux.
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 163
Autre monnaie 2
Autre monnaie 3
Sommes provisionnelles exprimées en monnaie
nationale 1
Signature du Soumissionnaire
Total 1
[Le Maître d’Ouvrage indiquera dans la colonne (1) un seul chiffre correspondant à la partie fixe X
de la formule de révision (qui sera également porté dans la colonne « Totaux » au droit de X) et des
chiffres reflétant la fourchette acceptable le cas échéant pour chacun des paramètres a), b), c), etc.
des facteurs révisables de la formule.]
Le Soumissionnaire indiquera dans les colonnes (2) les valeurs des paramètres de chaque facteur au
titre de la monnaie ou des monnaies de son offre, et dans la colonne (3) les sous totaux
correspondants pour chaque facteur et qui doivent s’inscrire dans la fourchette spécifiée par le
Maître d’Ouvrage dans la colonne (1); de plus le total des sous totaux inscrits dans la colonne (3)
doit être égal à 1.
Une formule sera appliquée pour chaque monnaie de paiement et sera déduite du tableau ci-dessus
comme suit : les paramètres à inclure dans chacune des formules seront déduits des valeurs
relatives à chaque monnaie, chacune d’elle étant d’abord toutefois divisée par le total des valeurs
correspondantes à la monnaie considérée, comme indiqué dans la colonne correspondante.
1
Montant à indiquer par le Maître de l’Ouvrage, le cas échéant, les sommes provisionnelles sont exclues du
montant de l’offre évaluée (Clause 32.3 a) des IS).
L’exemple qui suit à la fin de cette annexe représente un cas où interviennent trois facteurs de
pondération et deux monnaies de paiement.
Origine des indices
Monnaie nationale
[Le Maître d’Ouvrage complétera le tableau qui suit au moment de la préparation du Dossier
d’Appel d’Offres.]
Monnaie étrangère
Le Soumissionnaire complétera, le cas échéant, un tableau semblable à celui qui suit pour chaque
monnaie étrangère de paiement.
L’exemple qui suit représente un tableau des paramètres de pondération et les formules de révision des prix
qui en découlent; il est basé sur les éléments suivants :
- trois facteurs de pondérations : un facteur (X) correspondant à la partie fixe non révisable et deux
facteurs (a et b) sujets à révision sur la base de l’évolution de deux indices (T et S), et dont les
fourchettes et valeurs des paramètres de pondération sont indiquées dans le tableau et seront
utilisées dans les formules de révision;
- deux monnaies de paiement, la monnaie nationale (n) et une monnaie étrangère (e); les indices T et
S se référeront aux indices en cours dans les pays correspondants;
- les valeurs imprimées en caractères gras sont spécifiées par le Maître d’Ouvrage dans le Dossier
d’Appel d’Offres, les autres seront fournies par le Soumissionnaire dans son offre ou par
2
Inscrire le mois applicable, c’est-à-dire le mois fixé pour le dépôt des offres suivant les dispositions de la
Clause 23 des Instructions aux soumissionnaires.
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 165
Méthode de réalisation
Programme/Calendrier de Construction
Autres
Formulaires de qualification
[L’Autorité contractante doit ne retenir que les formulaires qui sont nommés dans
les critères de qualification selon qu’une pré qualification a précédé l’appel
d’offres ou non]
[Le Candidat remplit le tableau ci-dessous conformément aux instructions entre crochets. Le
tableau ne doit pas être modifié. Aucune substitution ne sera admise.]
2. En cas de groupement, noms de tous les membres : [insérer le nom de chaque membre du
groupement]
3.a Pays où le Candidat est légalement 3.b (Numéro d’Identification nationale des
enregistré : [insérer le nom du pays Entreprises) : [insérer le numéro]
d’enregistrement]
4. Année d’enregistrement du Candidat: [insérer l’année d’enregistrement]
7. Ci-joint copie des originaux des documents ci-après: [cocher la (les) case(s)
correspondant aux documents originaux joints]
Document d’enregistrement, d’inscription ou de constitution de la firme nommée en 1 ci-
dessus, en conformité avec la clause 4.1 des IC
En cas de groupement, lettre d’intention de constituer un groupement, ou accord de
groupement, en conformité avec la clause 4.1 des IC.
Ayant pouvoir à signer l’offre pour et au nom de [insérer le nom complet du Candidat]
[Le Candidat remplit le tableau ci-dessous conformément aux instructions entre crochets. Le
tableau ne doit pas être modifié. Aucune substitution ne sera admise.]
3.a Pays où le membre du groupement est 3.b Numéro d’Identification nationale des
légalement enregistré : [insérer le nom du Entreprises : [insérer le numéro]
pays d’enregistrement du membre du
groupement]
4. Année d’enregistrement du membre du groupement : [insérer l’année d’enregistrement du
membre du groupement]
5. Adresse officielle du membre du groupement dans le pays d’enregistrement : [insérer
l’adresse légale du membre du groupement dans le pays d’enregistrement]
6. Renseignement sur le représentant dûment habilité du membre du groupement :
Nom: [insérer le nom du représentant du membre du groupement]
Adresse: [insérer l’adresse du représentant du membre du groupement]
Téléphone/Télécopie: [insérer le numéro de téléphone et de Télécopie du représentant du
membre du groupement]
Adresse électronique: [insérer l’adresse électronique du représentant du membre du
groupement]
7. Ci-joint copie des originaux des documents ci-après: [cocher la (les) case(s)
correspondant aux documents originaux joints]
Document d’enregistrement, d’inscription ou de constitution de la firme nommée en 2
ci-dessus, en conformité avec la clause 4.1 des IC
Information du bilan
Total actif (TA)
On trouvera ci-après les copies des états financiers certifiés (y compris toutes les notes y affé-
rents, et comptes de résultats) pour les années spécifiées ci-dessus et qui satisfont aux condi-
tions suivantes :
a) Ils doivent refléter la situation financière du candidat ou de la Partie au GE, et non pas
celle de la maison-mère ou de filiales
b) Les états financiers des trois dernières années financiers certifiés par un expert comptable
ou un comptable agréé inscrit à un ordre national des experts comptables et comptables
agréés et pour les entreprises naissantes, les justificatifs requis de leurs capacités
financières (bilan d’ouverture) ; la page de certification du membre l’Ordre visé plus haut
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 179
doit être en original ou en copie légalisée. Les entreprises naissantes et celles qui n’ont
pas encore trois années d’existence devront fournir leur bilan d’ouverture et leurs états
financiers de leurs années d’existence. Les soumissionnaires étrangers devront fournir les
états financiers en conformité avec la législation de leur pays d’origine certifié ou attesté
par leur représentation consulaire ou diplomatique éventuelle au dans le pays de
l’Autorité Contractante.
c) Les états financiers doivent être complets et inclure toutes les notes qui leur ont été
ajoutées
d) Les états financiers doivent correspondre aux périodes comptables déjà terminées et vé-
rifiées (les états financiers de périodes partielles ne seront ni demandés ni acceptés)
2.
3.
4.
Nous soussignés, [indiquer le nom et le statut de la banque), au capital social de [indiquer le capital en
chiffres et en lettres] F CFA, dont le siège est à [indiquer le siège social de la banque et l’adresse
correspondante], immatriculée au registre de commerce et du crédit mobilier sous le numéro [indiquer le
numéro d’immatriculation au RCCM], représentée par Monsieur / Madame [indiquer le nom et prénoms
et la fonction du représentant de la banque], attestons par la présente que la société [indiquer le nom et
l’adresse de l’entreprise], est titulaire du compte numéro [indiquer le numéro de compte de l’entreprise]
ouvert dans nos livres.
[Indiquer le nom de l’entreprise] bénéficie d’une ligne de crédit à hauteur de [indiquer le montant en
chiffre et en lettre de la ligne de crédit] F CFA, pour financer le marché objet de l’appel d’offres N°
[indiquer le numéro et l’objet de l’appel d’offres].
En foi de quoi, nous lui délivrons la présente attestation pour servir et valoir ce que de droit.
NB: l’attestation de ligne de crédit bancaire doit être rédigée sur papier entête de la banque. Les si-
gnatures et cachet ne doivent pas être détachés du texte.
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le candidat : ______________
Nom de l’Autorité contractante :
Adresse :
Nom du maître d’ouvrage
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le candidat : ______________
Nom de l’Autorité contractante :
Adresse :
Nom du maître d’ouvrage
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le candidat : ______________
Nom de l’Autorité contractante :
Adresse :
Nom du maître d’ouvrage
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le candidat : ______________
Nom de l’Autorité contractante :
Adresse :
Nom du maître d’ouvrage
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le candidat : ______________
Nom de l’Autorité contractante :
Adresse :
Nom du maître d’ouvrage
Montant _________________________________
Complexité _________________________________
Méthodes/Technologie _________________________________
Information
Identification du marché _______________________________________
Date d’attribution ___________________________________________
Date d’achèvement ___________________________________________
Rôle dans le marché
Sous-traitant
Entrepreneur Ensemblier
Montant total du marché ____________________________ [insérer la
monnaie]
Dans le cas d’une partie au GE ou
d’un sous-traitant, préciser la parti- ____________% _____________ [insérer la
cipation au montant total du mar- monnaie]
ché _________
Nom de l’Autorité contractante : ___________________________________________
Adresse : ___________________________________________
___________________________________________
___________________________________________
Numéro de téléphone/télécopie : ___________________________________________
Adresse électronique :
Information
Description des principales activités
conformément au Sous-critére 3.2 (b) :
Ces travaux, qui ont été réalisés du ............. au ..........., ont été exécutés en conformité avec les
clauses des cahiers de charges.
En foi de quoi, je délivre la présente attestation pour lui servir et valoir ce que de droit.
Signature et cachet
de l’autorité qui délivre l’ABE
NB : Pour être recevable, la présente attestation de bonne exécution doit être :
Ces travaux, qui ont été réalisés du ............. au ..........., ont été exécutés en conformité avec les
clauses des cahiers de charges.
En foi de quoi, je délivre la présente attestation pour lui servir et valoir ce que de droit.
Signature et cachet
de l’autorité qui délivre l’ABE
NB : Pour être recevable, la présente attestation de bonne exécution doit être :
le montant total du marché est de ……………...F CFA TTC. Le montant des prestations
exécutées par l’entreprise sous-traitante s’élevait à la somme de
..........……… F CFA TTC, correspondant à (indiquer le pourcentage des travaux réalisés par le
sous-traitant) …………. pour cent du volume total des travaux réalisés.
Ces travaux qui ont été réalisés à (lieu de réalisation des travaux) ……… du …… au …..ont été
exécutés en conformité avec les clauses des cahiers de charges.
En foi de quoi, je délivre la présente attestation pour lui servir et valoir ce que de droit.
NB : Pour être recevable, la présente attestation de bonne exécution doit être :
Matériel
Formulaire MAT
Le Candidat doit fournir les détails concernant le matériel proposé afin d’établir qu’il a la
possibilité de mobiliser1 le matériel clé dont la liste figure dans les critères de qualification. Un
formulaire distinct sera préparé pour chaque pièce de matériel figurant sur la liste, ou pour du
matériel de remplacement proposé par le Candidat.
Pièce de matériel
1
Le candidat doit pouvoir justifier par tout document à l’appui de cette liste de la réalité de la disponibilité du
matériel sauf au cas où il doit l’acheter.
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 193
En foi de quoi, je lui délivre la présente attestation pour servir et valoir ce que de droit.
NB : L’attestation de location de matériels doit être rédigée sur papier entête de l’entreprise
qui loue pour être valable. Les signatures et cachet ne doivent pas être détachés du texte.
Joindre à la présente attestation, les cartes grises pour les véhicules, attestations
d’assurance ou facture d’achat pour les engins et les reçus d’achat pour le reste du
matériel au nom du loueur.
Les particuliers peuvent délivrer une attestation de location. Celle-ci doit être accompagnée
des copies des cartes grises pour les véhicules, attestations d’assurance ou factures d’achat
pour les engins ou les factures d’achat pour les autres au nom du particulier qui les loue.
Personnel
Formulaire PER -1
Personnel proposé
Le Candidat doit fournir les noms de personnels ayant les qualifications requises exigées. Les
renseignements concernant leur expérience devront être indiqués dans le Formulaire ci-dessous à
remplir pour chaque candidat.
1. Désignation du poste
Nom
2. Désignation du poste
Nom
3. Désignation du poste
Nom
4. Désignation du poste
Nom
Formulaire PER-2
Nom du Candidat
Poste
Qualifications professionnelles
Adresse de l’employeur
Télécopie E-mail
Résumer l’expérience professionnelle des 20 dernières années en ordre chronologique inverse. Indiquer
l’expérience technique et de gestionnaire pertinente pour le projet.
Formulaire MTC
Marchés/Travaux en cours
2.
3.
4.
5.
etc.
Nous avons été informés que [insérer nom du Candidat] (ci-après dénommé « le Candidat ») a
répondu à votre appel d’offres numéro [insérer numéro de l’avis d’appel d’offres] pour la
réalisation des Travaux de [insérer description des travaux] et vous a soumis son offre en date
du [insérer date du dépôt de l’offre] (ci-après dénommée « l’Offre »).
En vertu des dispositions du dossier d’Appel d’offres, l’Offre doit être accompagnée d’une
garantie de soumission.
A la demande du Candidat, nous [insérer nom de la banque ou organisme financier habilité]
nous engageons par la présente, sans réserve et irrévocablement, à vous payer, à première
demande, sans qu'il soit besoin d'une mise en demeure ou d'une démarche judiciaire quelconque,
toutes sommes d’argent que vous pourriez réclamer dans la limite de [insérer le montant en en
chiffres et en lettres] représentant les…% (La garantie de soumission doit être d’un montant fixé
par l’Autorité contractante et compris entre……et…..pour cent du montant prévisionnel du
marché conformément à l'article [insérer l’article concerné] du Code des Marchés Publics et
délégations de Service Public en vigueur en République du [insérer le nom du pays de l’Autorité
contractante] du montant de sa soumission.
Votre demande en paiement doit être accompagnée d’une déclaration attestant que le Candidat
n'a pas exécuté une des obligations auxquelles il est tenu en vertu de l’Offre ou a fait l'objet de
sanction dans le cadre de la procédure de passation du marché conformément aux dispositions de
l’article [insérer l’article concerné] du Code des Marchés Publics et délégations de Service
Public en vigueur en République du [insérer le nom du pays de l’Autorité contractante], à
savoir :
a) s’il retire l’Offre pendant la période de validité qu‘il a spécifiée dans la lettre de soumission
de l’offre ; ou
1. s’il n’accepte pas les modifications de son offre suite à la correction des erreurs de
calcul ; ou
3. s’il ne fournit pas la garantie de bonne exécution du marché, s’il est tenu de le faire
ainsi qu’il est prévu dans les Instructions aux candidats ; ou
Toute demande de paiement au titre de la présente garantie doit être reçue à cette date au plus
tard.
1
La présente garantie de soumission doit être établie en conformité avec l’Acte Uniforme OHADA portant
organisation des surétés (chapitre 2) 15 décembre 2010 (JO OHADA du 15 février 2011, 15 ème année, n°22) dont les
articles 40 et 41 sont respectivement relatifs aux règles de souscription de la garantie et aux mentions obligatoires
que doit comporter la lettre de garantie.
Garantie de soumission
(Cautionnement émis par une compagnie de garantie ou d’assurance)
[La compagnie de garantie remplit cette garantie de soumission comformément aux indications
entre crochets]
a) s’il retire l’Offre pendant la période de validité qu‘il a spécifiée dans la lettre de soumis-
sion de l’offre ; ou
c) s'il a fait l'objet d'une sanction de la l'Autorité de Régulation des Marchés Publics ou
d'une juridiction administrative compétente, ayant pour objet la confiscation des garanties
CI-ENERGIES / CONSTRUCTION DU POSTE SOURCE 225/33 kV DE YOPOUGON 3, DE LA LIGNE 225 kV
DE RACCORDEMENT AU POSTE DE PK 24 ET DE RESTRUCTURATION DES RESEAUX HTA ET BT/EP
Section III. Formulaires de soumission 202
La présente garantie expire (a) si le marché est octroyé au Candidat, lorsque nous recevrons une
copie du marché signé et de la garantie de bonne exécution émise en votre nom, selon les
instructions du Candidat ; ou (b) si le marché n’est pas octroyé au Candidat, à la première des
dates suivantes : (i) lorsque nous recevrons copie de votre notification au Candidat du rejet de
son offre ou (ii) de la publication de l’avis d’attribution définitive du marché.
Toute demande de paiement au titre de la présente garantie doit être reçue à cette date au plus
tard.
1
La présente garantie de soumission doit être établie en conformité avec l’Acte Uniforme OHADA portant
organisation des surétés (chapitre 2) du 15 décembre 2010 (JO OHADA n° 03 du 15 décembre 2010)
Madame/Monsieur,
Après avoir examiné, en vue de la soumission de notre proposition pour [insérer ici l’objet de la
consultation ou du marché], nous, soussignés, avons bien pris connaissance des dispositions relatives
à la lutte contre la corruption, les conflits d’intérêt, la répression de l’enrichissement illicite, l’éthique
professionnelle et tout autre acte similaire et nous engageons à respecter toutes les dispositions de ce
texte nous concernant, pendant la procédure de passation du marché et, si notre soumission est
acceptée, pendant son exécution.
Nous savons, qu’à titre de sanction, nous pouvons être écartés temporairement ou définitivement du
champ des marchés publics, conformément à la réglementation, s’il est établi que nous nous sommes
livrés à une ou plusieurs des pratiques, ci-après, dans le cadre de la passation et de l’exécution du
marché :
activités corruptrices à l’égard des agents publics en charge de la passation du marché ;
manœuvres frauduleuses en vue de l’obtention du marché ;
ententes illégales ;
renoncement injustifié à l’exécution du marché si notre soumission est acceptée ; et,
défaillance par rapport aux engagements que nous aurons souscrits.
Nous savons aussi que ces sanctions administratives sont sans préjudice des sanctions pénales
prévues par les lois et règlements en vigueur.
Veuillez agréer, Madame/Monsieur, l’assurance de notre considération distinguée.
Fait le 20
Signature en qualité de
dûment autorisé à signer le Candidat pour et au nom de [nom du Candidat ou du groupement d’entreprises suivi
de “conjointement et solidairement”]
203
Section IV. Eligibilité 204
SECTION IV.Eligibilité
1. Eligibilité du soumissionnaire
1.1. Les conditions de participation au marché sont limitées aux capacités requises
pour exécuter les prestations.
Toutefois par dérogation au point 1 ci-dessus, les entreprises d’un pays peuvent être exclues si :
i) la législation ou la réglementation du pays de l’autorité contractante interdit
les relations commerciales avec ledit pays, sous réserve qu’il soit établi à la
satisfaction de la Banque que cette exclusion n’empêche pas le jeu efficace de
la concurrence pour l’exécution des prestations de servic, ou
ii) en application d’une décision prise par le Conseil de sécurité des Nations Unies au
titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, le pays de l’Autorité contractante
interdit toute prestations de services en provenance dudit pays ou tout paiement aux
personnes physiques ou morales dudit pays.
204
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 205
205
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 206
206
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 207
----------
FINANCEMENT : BOAD
207
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 208
INTRODUCTION 220
DESCRIPTION DU PROJET................................................................................................................................................221
DÉFINITIONS........................................................................................................................................................................225
NORMES ET RÈGLEMENT................................................................................................................................................237
RÉUNIONS..............................................................................................................................................................................238
PUBLICITÉ.............................................................................................................................................................................252
208
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 209
PIÈCES À REMETTRE À LA RÉCEPTION.....................................................................................................................253
REPLIEMENT DU CHANTIER...........................................................................................................................................256
RÉCEPTION PROVISOIRE.................................................................................................................................................256
GARANTIE.............................................................................................................................................................................256
RÉCEPTION DÉFINITIVE..................................................................................................................................................256
DISJONCTEURS....................................................................................................................................................................281
SECTIONNEURS...................................................................................................................................................................284
TRANSFORMATEURS DE MESURES..............................................................................................................................288
PARAFOUDRES.....................................................................................................................................................................296
CIRCUITS – BOUCHON.......................................................................................................................................................297
CONDENSATEURS DE COUPLAGE.................................................................................................................................299
JEU DE BARRES....................................................................................................................................................................299
TRANSFORMATEURS DE PUISSANCE...........................................................................................................................303
TRANSFORMATEURS HTA/BT.........................................................................................................................................332
SERVICES AUXILIAIRES....................................................................................................................................................399
MESURE ET COMPTAGE...................................................................................................................................................412
MISE A LA TERRE................................................................................................................................................................440
DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES...........................................................................................................................................472
209
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 210
CABLES CONDUCTEUR ET DE GARDE.........................................................................................................................475
ISOLATEURS.........................................................................................................................................................................481
PYLONES................................................................................................................................................................................491
FONDATIONS.........................................................................................................................................................................502
TRAVAUX DE REALISATION.............................................................................................................................................506
DISPOSITIONS TECHNIQUES...........................................................................................................................................529
MISE À LA TERRE................................................................................................................................................................548
RÉSEAUX BT.........................................................................................................................................................................581
MOYEN DE RÉALIMENTATION.......................................................................................................................................587
DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES...........................................................................................................................................600
RÉSEAUX SOUTERRAINS..................................................................................................................................................602
MOYEN DE RÉALIMENTATION.......................................................................................................................................614
DISPOSITIONS SPECIFIQUES...........................................................................................................................................627
SYSTÈME DE TELEPHONIE..............................................................................................................................................635
210
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 211
INTRODUCTION
Les présentes spécifications techniques ou Cahier des Charges Techniques Particulières (CCTP) sont gé-
nérales et sont relatives à la fourniture et à l’installation des équipements, objet du présent Appel
d’Offres.
Les différentes descriptions et exigences ne sont pas nécessairement répétées pour chaque partie de la
fourniture ou travaux. Elles s’appliquent à toute partie des travaux ou fourniture où elles sont appli-
cables, même s’il n’y est pas fait référence.
la précision des données de conception des ouvrages telles que les conditions climatiques, les normes et
standards, les niveaux d’isolement, etc. ;
la définition des spécifications techniques des équipements HTB et HTA ;
la définition des équipements de Contrôle Commande Numérique (CCN), de protection, de télécommu-
nications et d'exploitation des postes ;
la définition des ateliers d’énergie ;
la définition des ouvrages de génie civil, de bâtiments d’assainissement et les pistes bitumées du poste
(hors voies d’accès au site) ;
un ensemble de plans et schémas unifilaires est joint en annexe à titre indicatif.
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Ces dispositions concernent l’ensemble du projet et sont valables pour tous les lots (si applicables).
Le projet se déroule à Abidjan au Sud de la Côte d’Ivoire et précisément dans la commune de Yopou-
gon et dans le village d’Akoupé Zeudji où est situé le poste source de PK24.
211
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 212
Intérieur Extérieur
Température ambiante maximale 50°C 50°C
Température moyenne sur les 24 heures :
Maximum 30°C
Minimu 15 °C 20°C
Humidité 90% 100%
Accélération sismique 0,15 g
Niveau kéraunique 120 Td/an
Précipitations moyennes annuelles 1900 mm
Vitesse du vent 36 m/s
Altitude < 1000
Niveau de pollution (CEI6021-2) IV
Radiation solaire 1100 W/m²
L’Entreprise s’informera sur les conditions de transport et prendra toutes les dispositions requises pour
desservir le chantier. Elle se conformera aux instructions des divers fournisseurs et fabricants pour le
transport des fournitures.
DESCRIPTION DU PROJET
L’envergure des prestations couvre l’ensemble de la fourniture et l’ensemble des travaux nécessaires
pour la réalisation des travaux décrits ci-après. Le projet concerne globalement la création d’un poste
source 225/33 kV dénommé Yopougon 3 qui sera raccordé au poste de PK24 par une ligne 225 kV de 14
km et la construction ou l’extension de postes HTA, la construction de réseau HTA souterrain et de ré-
seau aérien BTA et enfin la mise en place d’un système de télétransmission et de téléconduite.
L’allotissement retenu pour l’exécution de l’ensemble des travaux comprend les 5 lots ci-dessous :
LOT INTITULE
212
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 213
TIQUES
Partie poste 33 kV
Le poste 33 kV sera composé comme suit :
213
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 214
214
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 215
o 1 cellule Disjoncteur DM1 15 kV de type GIS ;
o 1 transformateur 33/15 kV de 10 MVA ;
o 1 cellule PM 15 kV de type GIS ;
o 1 transformateur 630 kVA 15/0,4 kV
o 1 TUR 8 1200 A ;
o 1 coffret de téléconduite ;
o 1 Atelier d’énergie.
215
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 216
Poste cabine ZI YOP N°5438 à équiper de :
o 3 cellules « départ » 15 kV de type GIS,
o 1 cellule PM 15 kV de type GIS.
17 kms de lignes aérienne à construire en PRC 3x70+54+16, dont huit (8) km de réseau sur les sites
CNRA de la direction générale et d’ANGUELEDOU. Le reste autour des postes de réflexion de
GESCO, d’AWALE et de BRINBRESSO.
10 modems optiques RS232 + LAN à installer pour les liaisons entre YOPOUGON 3 et les 3 nouveaux
Postes de Réflexion et entre YOPOUGON 3 et les 2 postes de sectionnement.
5 RTU pour les 3 postes de réflexion PR BIMBRESSO, PR GESCO, PR AWALE et les 2 postes de sec-
tionnement.
DÉFINITIONS
216
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 217
COORDINATION LIÉS AUX DIFFÉRENTS LOTS
COORDINATION
Chaque entreprise est tenue d’assister aux réunions de coordination organisées par le Maître d’œuvre.
Ces réunions pourront avoir lieu dans les bureaux du siège du Maître d’œuvre et sur le chantier pen-
dant la phase de travaux. Elles se feront de manière mensuelle, à la demande du maitre d’œuvre et
chaque fois qu'il y a un transfert de responsabilité (processus par lequel la Maître d’Ouvrage reçoit par-
tiellement un ouvrage). Les documents nécessaires pour le transfert de responsabilité sont les suivants :
le procès-verbal de mise en service ;
le procès-verbal de réception provisoire ;
les plans et schémas à jour de l’ouvrage ;
la documentation technique ;
les rapports d’essais et la liste des réserves ;
la liste des pièces de rechanges et outils spécialisés.
Le maitre d'œuvre est responsable de la coordination du projet. Il mettra en place une équipe-projet pour
le suivi, la gestion et la coordination du projet.
Chaque adjudicateur doit fournir un organigramme détaillé de son équipe-projet comprenant un référent
pour la coordination entre les différents lots.
Au début du projet, les adjudicateurs devront chacun fournir au maitre d’œuvre un planning sous forme
de diagramme de Gantt dans un délai de deux mois après la mise en vigueur du marché. Le Maître
d’œuvre établira un planning général sous la même forme intégrant tous les plannings des différents lots
y compris des délais de sécurité. Ce planning comprendra :
Chaque adjudicataire soumettra une analyse des risques liés à l’exécution de son lot, notamment aux in-
terfaces avec les autres lots, au maître d’œuvre dans les deux mois suivant la mise en vigueur du marché.
Le maitre d’œuvre en collaboration avec les adjudicataires identifiera les risques susceptibles d'affecter
les jalons de l’ensemble du projet et des mesures seront prises pour les atténuer.
Le Maître d’œuvre pourra exiger si nécessaire une coopération pour effectuer des essais communs entre
différents lots.
217
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 218
Le Maître d’œuvre est responsable de la transmission des informations et de la coordination des travaux. Il validera les travaux exécutés par chaque entre -
prise concernant les interfaces.
Le tableau ci-après clarifie les interfaces entre les différents lots afin d’avoir une coordination plus aisée.
Responsable Poste (S) Ligne aérienne HTB (L) Télé (T) Postes HTA (P) Lignes souterraines(I)
LOT 1 LOT 2 LOT 5 LOT 3 LOT 4
Objets / Interfaces
Pylônes d’arrêt. _ Conception, fourniture et montage. _
(L) informe (S).
Connexions des équipements du Conception, fourniture et mon- (S) doit être informé concernant les di- _
poste entre le pylône d’arrêt et le tage. (S) informe (L) concer- mensions du conducteur et des acces-
portique. nant les dimensions et les maté- soires.
riaux.
Equipements de télécom HTB y Prise en compte des dimensions Conception, fourniture et mon-
compris réservation pour prises des équipements et besoins pour tage.
téléphoniques le dimensionnement du bâtiment (T) informe (S) des dimensions
de commande des équipements.
Assemblage du CGFO et le - Conception, fourniture et montage.
câble de fibres souterrain au por- (L) informe (S) et (T)
tique, y inclus le coffret termi-
nal connecteurs FC
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 219
Responsable Poste (S) Ligne aérienne HTB (L) Télé (T) Postes HTA (P) Lignes souterraines(I)
LOT 1 LOT 2 LOT 5 LOT 3 LOT 4
Objets / Interfaces
souterrain optiques du portique à Conception, fourniture et montage.
la salle de commande. (L) informe (S) et (T)
Tirage de câble télécom en salle (S) informe de la période de ti- (T) exécute le tirage dans la
de commande et dans les Loge- rage des câbles avant pose des re- période indiquée par (S)
ments vêtements
Raccordement des câbles HTA Prise en compte des besoins de (I) Prise en compte des besoins Conception, fourniture et
aux cellules du poste source et de (I) montage.
des postes HTA (I) informe (S) et (P)
Raccordement des câbles de Prise en compte des besoins de Prise en compte des besoins de Prise en compte des besoins Conception, fourniture et
fibres optiques au poste source et (T) (T) de (T) montage.
dans les postes HTA (T) informe (I) et (P)
Calendrier. Seul responsable pour la partie de Seul responsable pour la partie de (L). Seul responsable pour la par- Seul responsable pour la par- Seul responsable pour la
(S). Les interfaces doivent être Les interfaces doivent être coordon- tie de (T). Les interfaces tie de (P). Les interfaces partie de (I). Les inter-
coordonnées avec (L), (P) et (T). nées avec (S) et (T). doivent être coordonnées doivent être coordonnées faces doivent être coor-
avec (L), (P), (I) et (S). avec (I) et (T). données avec (P), (T) et
(S).
Tests et mise en service des ins- Doit être coordonné avec (L) Doit être coordonné avec (S) Doit être coordonné avec (L), Doit être coordonné avec (T), Doit être coordonné avec
tallations. et (T). et (T). (P), (I) et (S). (I) et (S). (P), (T) et (S).
*Les responsables de chaque interface sont les adjudicataires des lots sous lesquelles il y a marqué « conception, fourniture et montage ». Concernant les mises en service le responsable est le titulaire du lot
concerné. Toutefois le maitre d’œuvre demeure le responsable de la coordination des travaux.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 220
Connexions des conducteurs de phases et câbles de garde entre le pylône d’arrêt et le portique d’arrivée
Liste du matériel
La liste du matériel non exhaustive de l’interface est :
o conducteurs de phase Aster 570 ;
o câble de garde type PHLOX ;
o portique d’arrivée ;
o pylône d’arrêt ;
o accessoires d’ancrage ;
o chaines d’isolateur d’ancrage.
Responsabilités
Le titulaire du lot 2 (ligne) est responsable de :
o la fourniture des conducteurs de phase Aster 570, des câbles de garde type PHLOX, des
accessoires d’ancrage et des chaines d’isolateur d’ancrage ;
o la conception, de la fourniture et de la réalisation du pylône d’arrêt ;
o la conception, de la fourniture et de la réalisation du raccordement des conducteurs de
phases et des câbles de garde au portique du poste ;
o la descente du câble de garde à fibre optique le long du portique d’arrivée, de la jonction
de la fibre optique issue du câble de garde au câble d’approche (câble à fibre optique sou-
terrain venant de la salle Télécom) dont il est aussi responsable.
Liste du matériel
La liste du matériel non exhaustive de l’interface est :
o conducteur de phase ;
o conducteurs de descente (Aster 570) ;
o parafoudres ;
o transformateurs de tension capacitifs
o circuit bouchon ;
o accessoires de raccordement.
Responsabilités
220
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 221
Passage du câble d’approche à fibre optique dans le poste depuis le portique d’arrivée vers la salle HF
Liste du matériel
La liste du matériel non exhaustive de l’interface est :
o Câble d’approche à fibre optique.
Responsabilités
Le titulaire du lot 2 (ligne) est responsable de :
o la fourniture, de la pose et du raccordement du câble d’approche à fibre optique dans le
poste depuis le portique d’arrivée vers la salle HF.
Le titulaire du lot 1(poste) est responsable de :
o la définition et réalisation du passage de câble d’approche à fibre optique dans le poste
depuis le portique d’arrivée vers la salle HF.
Responsabilités
Le titulaire du lot 2 (ligne) est responsable de :
o la fourniture, de la pose et du raccordement du coffret optique.
Le titulaire du lot 1(poste) est responsable de :
o l’emplacement du coffret optique dans la salle HF et de la mise à disposition de celle-ci.
Le titulaire du lot 5 (Télécom) est responsable de :
o la fourniture, de la pose et du raccordement des jarretières optiques et autres nécessaires
pour le raccordement des équipements de télécommunications au coffret optique.
Responsabilités
Le titulaire du lot 5(Télécom) est responsable de :
221
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 222
o la fourniture, de la pose et du raccordement des équipements de télécommunications via
jarretière optique au coffret optique.
Le titulaire du lot 2 (ligne) est responsable de :
o la fourniture, de la pose et du raccordement du coffret optique au câble d’approche.
Le titulaire du lot 1(poste) est responsable de :
o l’emplacement du coffret optique dans la salle HF et de la mise à disposition de celle-ci.
Installation de circuits bouchon sur les transformateurs de tensions capacitifs et leur raccordement
Liste du matériel
La liste du matériel non exhaustive de l’interface est :
o circuit bouchon ;
o transformateur capacitif de tension ;
o conducteurs de descente (Aster 570) ;
o accessoires de raccordement ;
o boite d’accord ;
o charpente métallique.
Responsabilités
Le titulaire du lot 1 (poste) est responsable :
o de la fourniture, de la pose du Transformateur capacitif de tension,
o des raccordements Haute tension du circuit bouchon.
Responsabilités
Le titulaire du lot 5 (Télécom) est responsable de :
o la fourniture, de pose des câbles téléphoniques et du raccordement de ceux-ci aux prises
téléphoniques.
Le titulaire du lot 1 (poste) est responsable :
o des réservation des pour passages des câbles téléphoniques depuis la salle Télécom vers
les différents lieux à desservir dans le bâtiment de commande, dans les logements et dans
la guérite,
o de la fourniture, de pose des prises téléphoniques.
222
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 223
Passage du câble coaxial au sein du poste
Liste du matériel
La liste du matériel non exhaustive de l’interface est :
- Câble CIS 33kV ;
- Boite d’accord.
Responsabilités
Le titulaire du lot 5(Télécom) est responsable :
- de la fourniture, de pose du câble coaxial et du raccordement de celui-ci à la boite d’accord ;
Le titulaire du lot 1(poste) est responsable :
- de la réservation de passage pour le câble coaxial.
Liste du matériel
La liste du matériel non exhaustive de l’interface est :
- Cellules HTA primaires ;
- Extrémités intérieures ;
- Câbles CIS 33kV.
Responsabilités
Le titulaire du lot 4 (lignes souterraines HTA) est responsable :
- de la fourniture et de la pose des câbles CIS 33kV ;
- de la conception, de la fourniture et de la réalisation des extrémités intérieures ;
- du raccordement des câbles CIS aux cellules HTA primaires ;
Le titulaire du lot 1(poste) est responsable de :
- la conception, la fourniture et l’installation des cellules HTA primaires.
Liste du matériel
La liste du matériel non exhaustive de l’interface est :
- Câbles CIS 33kV ;
- Caniveaux munis de supports pour passage de câbles CIS.
Responsabilités
Le titulaire du lot 1(poste) est responsable :
- de la conception, de la fourniture, et de la réalisation des caniveaux pour passage de câbles dans
le poste;
Le titulaire du lot 4(lignes souterraines HTA) est responsable :
- de la fourniture et du déroulage des départs dans le poste jusqu’aux cellules cibles.
223
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 224
Passage du câble d’approche à fibre optique dans le poste source
Liste du matériel
La liste du matériel non exhaustive de l’interface est :
- Câble à fibre optique.
Responsabilités
Le titulaire du lot 4 (ligne HTA souterraine) est responsable :
- de la fourniture, de la pose et du raccordement du câble à fibre optique dans le poste, depuis le
portique jusqu’à la salle HF ;
Le titulaire du lot 1(poste) est responsable :
- de la définition et de la réalisation du passage de câble à fibre optique dans le poste, depuis le por-
tique jusqu’à la salle HF.
Responsabilités
Le titulaire du lot 1(poste) est responsable :
- de la mise à disposition de la salle HF et de l’emplacement du coffret optique ;
Liste du matériel
La liste du matériel non exhaustive de l’interface est :
- Cellules HTA secondaires ;
- Extrémités intérieures ;
- Câbles CIS 33kV ;
224
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 225
Responsabilités
Le titulaire du lot 4 (lignes souterraines HTA) est responsable :
- de la fourniture et de la pose des câbles CIS 33kV ;
- de la conception, de la fourniture et de la réalisation des extrémités intérieures ;
- du raccordement des câbles CIS aux cellules HTA secondaires ;
Le titulaire du lot 3 (postes HTA) est responsable de :
- la conception, la fourniture et l’installation des cellules HTA secondaires.
Liste du matériel
La liste du matériel non exhaustive de l’interface est :
- Câbles CIS 33kV ;
Responsabilités
Le titulaire du lot 3 (postes HTA) est responsable :
- de la conception, de la fourniture, et de la réalisation des passages de câbles dans les postes;
Le titulaire du lot 4(lignes souterraines HTA) est responsable :
- de la fourniture et du déroulage des câbles dans le poste jusqu’aux cellules cibles.
Liste du matériel
La liste du matériel non exhaustive de l’interface est :
- Câble à fibre optique.
Responsabilités
Le titulaire du lot 4 (lignes HTA souterraines) est responsable :
- de la fourniture, de la pose et du raccordement du câble à fibre optique dans le poste ;
Le titulaire du lot 3(poste HTA) est responsable :
- de la définition et de la réalisation du passage de câble à fibre optique dans le poste.
Liste du matériel
La liste du matériel non exhaustive de l’interface est :
- Cellules HTA secondaires ;
- module de connexions cellules HTA - coffrets de téléconduite ;
- coffrets de téléconduite.
Responsabilités
Le titulaire du lot 5 (Télécom) est responsable :
- de la fourniture et de l’installation des coffrets de téléconduite ;
- de la fourniture et de l’installation du module de connexion cellules HTA - coffrets de télé-
conduite;
225
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 226
- du raccordement du module de connexion cellules HTA - coffrets de téléconduite du côté du
coffret de téléconduite ;
Le titulaire du lot 3 (postes HTA) est responsable de :
- de la conception, de la fourniture et de l’installation des cellules HTA secondaires ;
- de la mise à disposition de l’emplacement du coffret de téléconduite ;
- de la mise à disposition du passage du module de connexion cellules HTA - coffrets de télé-
conduite ;
- du raccordement du module de connexion cellules HTA - coffrets de téléconduite du côté des
cellules secondaires.
Responsabilités
Le titulaire du lot 5(Télécom) est responsable :
- de la fourniture, de la pose et du raccordement des équipements de télécommunications
Responsabilités
Le titulaire du lot 3 (poste) est responsable :
- de la mise à disposition de la salle HF et de l’emplacement du coffret optique ;
226
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 227
Le titulaire du lot 5 (Télécom) est responsable :
- de la fourniture, de la pose et du raccordement des jarretières optiques au coffret optique.
12. Coordination
Des réunions de coordination seront organisées par le maitre d’ouvrage et chaque titulaire de lot est
tenu d’y participer. Elles auront pour objectifs de surveiller et maitriser les risques susceptibles d’em-
pêcher la bonne conduite du projet et seront sanctionnées par des comptes rendus de réunions.
Le maitre d’ouvrage ou son représentant est responsable de :
- la communication et la coordination pour la réalisation des travaux communs d’interfaces. ;
- la définition, la validation et la diffusion de la liste des matériels d’interfaces ;
- valide les travaux communs d’interfaces.
Le titulaire d’un lot en interface avec d’autres lots, même s’il n’est pas en charge de l’exécution des
travaux communs d’interfaces, se doit de participer à la réalisation de ces travaux afin que ses
contraintes soient prises en compte.
A la fin des travaux d’interface, le maitre d’ouvrage ou son représentant réceptionne les travaux et
fournit un procès-verbal de réception provisoire. Il communique dès lors a toutes les parties concer-
nées l’achèvement des travaux.
Un calendrier sera définit pour les travaux communs d’interfaces et chaque titulaire de lot sera tenu de
le respecter. En cas de non-respect, les retards occasionnés seront imputés au(x) titulaire(s) respon-
sables du retard.
Le projet est prévu durer dix-huit (18) mois au total. Tous les adjudicataires doivent prendre toutes les
dispositions pour se conformer à cette durée. Au début de l’exécution du projet, un planning détaillé sera
produit par le maitre d’œuvre, à partir des plannings des différents adjudicataires.
L’Entreprise de travaux ne recevra pas d’autres plans que les plans contenus dans le Marché.
Les dimensions principales des fournitures sont données à titre indicatif. Elles ne sont pas impératives.
Elles peuvent être adaptées aux modes et conceptions de l’Entreprise sous réserve de l’approbation du
Maître d’œuvre.
Les études d’exécution (élaboration de plans, schémas, notes de calcul, etc., ...) des différentes four-
nitures sont entièrement à la charge de l’Entreprise.
La liste précise des plans, schémas et notes de calcul à soumettre au Maître d’œuvre devra être établie
au début des études d’un commun accord avec cette dernière. Cependant, le Maître d’œuvre se réserve
le droit de demander ultérieurement la fourniture de plans de détail d’exécution pour une meilleure com-
préhension des fonctions des ouvrages.
227
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 228
AXES ET NIVEAU DE RÉFÉRENCES
L’emplacement et l’orientation exacte du poste ainsi que l’implantation des portiques d’ancrage des
lignes dans les postes seront conjointement déterminés entre le Maître d’œuvre et l’Entreprise et tien-
dront compte de l’emplacement et de l’orientation des pylônes d’arrêt des lignes. Il en sera de même
pour tout autre ouvrage du projet.
REPÈRES COMPLÉMENTAIRES
Lors de l’exécution des travaux, l’Entreprise complétera l’implantation générale par autant de re-
pères, gabarits qu’il est nécessaire.
NORMES ET RÈGLEMENT
RÉFÉRENCES GÉNÉRALES
Les présents documents techniques font référence à des normes, codes ou recommandations, préparés
par différents organismes et notamment ceux dont la dénomination, l'adresse et le sigle qui les dési-
gnent dans ces Spécifications sont indiqués ci-après :
CEI : Commission Électrotechnique Internationale ;
Les différents niveaux de garantie de peinture et de préparation des surfaces sur lesquelles les peintures
seront appliquées, sont définis par les documents suivants édités par le Comité Européen des Associa-
tions de Fabricants de Peintures, d'Encres d'Imprimerie et de Couleurs d'Art (42 avenue Marceau,
75008 Paris) :
228
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 229
code des Conditions Générales des Garanties de Peinture et Spécifications Techniques de décapage par
projection d'abrasif (Office National d'Homologation des Garanties de Peinture Industrielle, 29 rue
François 1er, 75008 Paris),
échelle européenne de degrés d'enroulement pour peinture antirouille.
Les conditions d'emballage sont, sauf indication contraire du Marché, définies dans le Cahier des
Charges du Syndicat de l'Emballage Industriel (SEI) édité par le Bureau Technique du Syndicat de
l'Emballage Industriel, 36 avenue Hoche, 75008 Paris.
La conception et l'exécution des ouvrages devront être d'une qualité au moins égale à celle définie par
les documents spécifiés ci-dessous dans le domaine d'application de chacun de ces documents :
Normes et règlements en vigueur en Côte d’Ivoire ;
"Tests procedures" et "tests codes": Institute of Electrical and Electronic Engineers (IEEE) ;
Traduction française des "Bases de Calcul des Constructions en Acier pour Ouvrages Hydrauliques"
(DIN 19704) chez AFNOR.
Sous condition d'accord préalable du maître d’œuvre, il pourra faire l’application d'autres normes et rè-
glements que ceux spécifiés. Si l’Entreprise fait la preuve que la qualité des matériaux, la qualité de la
sécurité des ouvrages en cours de construction et après achèvement seront au moins équivalentes à
celles prescrites. Dans ce cas, l’Entreprise fournira, en trois exemplaires, la traduction en langue
française de ces normes et règlements. Au cas où les documents du Marché comportent des spécifi-
cations plus sévères ou particulières, celles-ci prévaudront toujours sur les normes et règles techniques
mentionnées ci-dessus. Il devra être admis que les normes, règlements et spécifications introduits par
l’Entreprise sont supérieurs ou équivalents à ceux prescrits.
Les documents applicables sont, sauf stipulations contraires, ceux en vigueur à la date de mise en vi-
gueur du Marché.
RÉUNIONS
Pendant la durée du chantier, le Maître d’œuvre ou son représentant organisera des réunions pour le
bon déroulement des travaux et pour la coordination des travaux au niveau des interfaces entre diffé-
rents lots.
L’Entreprise ou son représentant délégué, assistera à toutes ces réunions.
Le Maître de l'ouvrage assistera à toutes ces réunions en tant que président de séance, et le Maître
d’œuvre sera le rapporteur.
229
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 230
L'ordre du jour comprendra l'approbation du compte rendu de la réunion précédente, l'avancement des
travaux en référence aux programmes et l'analyse des difficultés rencontrées dans l'exécution du Mar-
ché.
Le compte rendu rédigé par le maître d’œuvre sera considéré, après approbation par les autres parties,
comme confirmation écrite des déclarations faites, instructions données et décisions prises au cours de
la réunion.
Comme mentionné dans le tableau des pièces à soumettre par l’Entreprise, celui-ci transmettra directe-
ment certaines pièces au Maître d’Ouvrage. Après analyse de ces documents et des projets de ré-
ponse, le Maître d’Ouvrage soumettra ses avis et observations au constructeur.
Le Maitre d’œuvre se réserve le droit d’organiser aussi des sessions de travail pour la validation des do-
cuments relatifs aux études s’il le juge nécessaire ou sur demande du Constructeur. L’Entreprise ou son
représentant délégué, assistera aussi à toutes ces sessions de travail.
PROCÉDURES
Sous réserve d’autres stipulations du marché ou d’instructions différentes du maître d’œuvre, les procé-
dures sont définies comme suivent :
Les pièces à soumettre seront délivrées au maître d’œuvre et au Maître d’Ouvrage aux adresses préci-
sées pour les notifications dans le cahier des clauses administratives particulières. Elles seront sous la
forme approuvée par le Maître d’œuvre.
Le nombre de pièces indiqué dans le présent dossier est le total des documents à remettre par l’Entre-
prise. La répartition entre maître d’œuvre et Maître d’Ouvrage sera précisée par le Maître d’Ouvrage.
L'ensemble des documents sera répertorié suivant une numérotation spécifique, indépendamment de la
numérotation de chaque constructeur. Cette numérotation reprendra :
le numéro de poste ;
le numéro de sous-ensemble partiel du poste ;
le numéro d'ordre du plan.
Le cartouche et la présentation à adopter pour l'ensemble des documents seront définis par le maître
d’œuvre dès la notification du marché. Les numérotations de poste et des sous-ensembles partiels
des postes seront soumises à l'accord préalable du Maître d’œuvre.
Tous les documents seront au format international (base 210 x 297 mm). Les pièces à remettre par
l’Entreprise seront remises également sous forme de fichiers informatiques.
Dans les pièces soumises à l'approbation du Maître d’œuvre, l’Entreprise de travaux devra mettre en
évidence tout écart par rapport au Marché.
Les documents soumis à l'approbation du Maître d’œuvre sont ceux dont l'exécution des opérations
concernées est conditionnée par cette approbation. Toutes modifications approuvées par le Maître
d’œuvre pendant la fabrication, le montage ou les essais devront être étendues à tous les appareils de
même type. Certains documents pour lesquels le Maître d’œuvre demande des corrections impor-
230
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 231
tantes ne seront pas approuvés. Ces documents seront systématiquement représentés, après correction, à
l'approbation du Maître d’œuvre.
Chaque rapport sera révisé par l’Entreprise de travaux, suite aux remarques du Maître d’œuvre. Il lui
sera soumis à nouveau après révision.
Lorsque la soumission de certaines pièces est liée à l'avancement des travaux, cette soumission devra
tenir compte du programme et les pièces ayant trait à des articles connexes seront soumises de façon
coordonnée.
Outres les rapports remis par l’Entreprise de travaux décrit ci-après, des rapports mensuels et pério-
diques seront établis en présence de toutes les parties. Ceux-ci seront signés par toutes les parties
présentes.
RAPPORTS MENSUELS
L’Entreprise remettra des rapports mensuels. Ces rapports seront fournis 10 jours après la fin de chaque
mois en version électronique et présenté au Maitre d’œuvre jusqu’à la réception des travaux. Ces rap-
ports devront au moins indiquer :
l’état d’avancement des Travaux par rapport au Programme des Travaux approuvé par le Maître
d’œuvre;
la situation par rapports au respect des paiements ainsi que les dates auxquelles l’Entreprise a remis les
documents nécessaires aux paiements ;
une liste exhaustive des matériaux de construction et équipements stockés sur le Chantier ;
les essais en cours ou effectués au cours du mois en question ainsi que les dates et essais prévus pour le
mois suivant.
L’Entreprise remettra des rapports trimestriels d'avancement des fabrications en usine. Ces rapports se-
ront fournis 10 jours après la fin de chaque trimestre par voie électronique adressée au maitre d’œuvre
et jusqu'à la date d'expédition de la dernière fourniture. Ces rapports devront indiquer pour chaque four-
niture :
l'état d'avancement des études d’exécution ;
l'état d'avancement des fabrications en usine ;
les dates des essais en usine déjà effectués au cours du trimestre ou prévus dans le trimestre suivant ;
231
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 232
les expéditions prévues, en cours ou déjà effectuées au cours du trimestre ;
les photographies prises en usine.
La forme de présentation de ces rapports sera soumise à l’approbation du Maître d’œuvre.
Le dernier rapport d’avancement inclura un résumé du déroulement des travaux depuis la mise en vi-
gueur du contrat. Il présentera en particulier :
le planning de réalisation ;
les coûts finaux ;
les points importants de la réalisation ;
les difficultés rencontrées ;
l’évolution des effectifs de personnel de l’Entreprise de travaux .
PHOTOGRAPHIES
A intervalles réguliers, le Maître d’œuvre prendra des photographies numériques montrant l’avance-
ment des Travaux, ainsi que des détails ou des phases particulières de ceux-ci. Ces photographies se-
ront jointes aux rapports mensuels et aux rapports périodiques d’avancement.
Les photographies d’ouvrages montrant l’avancement des Travaux seront toujours prises d’un
même endroit et suivant le même angle.
Le Entreprise de travaux prendra un nombre suffisant de photos à chaque mois pour bien montrer
l’évolution des Travaux de génie civil et des Travaux de montage et d’assemblage.
Les photos numériques devront être prises avec un appareil de définition supérieure à 2 millions de
pixels, en Haute Définition. Les fichiers seront remis en format lisible par les logiciels Microsoft Office
2010.
Chaque spécification technique inclus dans ce chapitre contient une clause indiquant à l’Entreprise
de travaux les documents qu’il devra fournir.
Le nombre d’exemplaires des documents à remettre par l’Entreprise ainsi que les délais de remise et
les destinataires sont définis dans le tableau des documents à remettre joint à la fin de la présente spé-
cification.
Lorsque des matériaux ou des appareils destinés aux ouvrages sont définis par des notices de fournis-
seurs, l’Entreprise marquera sur chaque exemplaire de notice les produits, modèles, options et autres
données utiles se rapportant aux produits fournis. Il complétera aussi les données standards des fournis-
seurs pour fournir les informations concernant spécifiquement les travaux. L’Entreprise de travaux
joindra en plus les instructions d’installation ou d’utilisation du fabricant, lorsque les spécifications le
demandent.
232
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 233
DOCUMENTS D’APPROVISIONNEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
A la demande du Maître d’œuvre, l’Entreprise fournira les documents prouvant la réception dans ses
ateliers des matières premières nécessaires à la fabrication des fournitures.
Les documents feront apparaître les pourcentages du tonnage réceptionné en fonction des masses men-
tionnées par l’Entreprise dans les tableaux pour chaque numéro d’équipement.
Dans les trois mois suivant la date de mise en vigueur du marché, l’Entreprise soumettra à l’appro-
bation du Maître d’œuvre un programme sous forme de tableau récapitulatif des contrôles et essais pré-
vus tant en atelier que sur le site pour chaque type de fourniture.
Le programme indiquera la désignation des lieux où seront effectués les contrôles et essais en ateliers.
Il fera ressortir, grâce à un signe distinctif, les contrôles ou essais auxquels le Maître d’œuvre assistera
ou n’assistera pas. La décision se faisant préalablement d’un commun accord entre l’Entreprise et le
Maître d’œuvre.
Le programme fera, pour chaque type de fourniture, la distinction entre :
les contrôles et essais de matières premières ;
les contrôles et essais en atelier (pièces ou appareils, sous-ensembles, ensembles montés avec essais à
blanc) ;
les contrôles et essais sur le site (contrôles en cours de montage, essais à blanc ou à sec, essais de mise
en service, essais de réception).
Au moment des contrôles et essais sur le site, le programme sera adopté d’un commun accord entre le
Maître d’œuvre et l’Entreprise pour tenir compte des disponibilités et mises en service des autres four-
nitures ou ouvrages concernés.
Les procédures détaillées de contrôles et d’essais en atelier et sur le site que l’Entreprise compte utili-
ser pour l’ensemble des Fournitures seront soumises à l’approbation du Maître d’œuvre dans un délai
de deux mois précédant l’opération de contrôles et d’essais. Ces documents comporteront :
la description des méthodes de contrôle ;
les fiches d’essais ou de contrôle, avec des cadres laissés en blanc pour l’inscription des valeurs réelles ;
la description des essais et des plates-formes d’essais.
Pour les contrôles en usine de certaines fournitures, qui ne justifient pas la présence du Maître d’œuvre,
un seul rapport de contrôles et d’essais réalisés sera soumis par l’Entreprise à l’approbation du Maître
d’œuvre. Pour les fournitures simples, l’Entreprise remettra au Maître d’œuvre un certificat de confor-
233
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 234
mité aux Normes et aux Spécifications et éventuellement de conformité au « type » pour la fourniture
de série.
Le nombre d’exemplaires ainsi que les délais de remise et les destinataires des documents de contrôle
et d’essais sont définis dans le tableau des documents à remettre, joint à la fin de la présente Spécifi-
cation.
DOCUMENTS D’EXPÉDITIONS
13. Bordereaux
Pour chaque expédition, l’Entreprise de travaux fournira les bordereaux portant la référence de la four-
niture expédiée. Ils comporteront le détail du contenu de chaque caisse ou colis expédié ainsi que les
numéros d’identification de chaque colis, les dimensions, les poids nets et bruts, éventuellement les
indications particulières de stockage, le type d’emballage exécuté.
L’Entreprise de travaux fournira, sous la forme de manuels, les documents et schémas synoptiques de
montage et, éventuellement, de démontage des équipements importants. Ces documents comporteront
tous les renseignements et croquis nécessaires à la bonne compréhension du premier montage ainsi que,
le cas échéant, des opérations de démontage et remontage pour l’entretien, en particulier :
l’utilisation des plates-formes de montage avec croquis d’encombrement ;
Des échantillons (modèles, maquettes ou éprouvettes) seront soumis à l’approbation du Maître d’œuvre
un mois avant la date requise par l’Entreprise pour la construction ou la commande.
Les échantillons soumis par l’Entreprise seront accompagnés de tous les accessoires de fonctionnement
et de fixation nécessaires. L’Entreprise coordonnera la soumission des échantillons avec le déroulement
des Travaux qui leur sont esthétiquement ou physiquement liés.
L’Entreprise de travaux devra identifier chaque échantillon qui sera accompagné des documents décri-
vant sa constitution, son fonctionnement, son montage ou sa méthode de fixation.
L’Entreprise de travaux soumettra le nombre spécifié d’échantillons et, dans tous les cas, un spécimen
devra rester à la disposition du Maître d’œuvre.
234
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 235
PROGRAMME DE TRAVAUX
Outre le programme général qu’il doit remettre conformément au Cahier des Clauses Administratives,
l’Entreprise établira et remettra au Maître d’œuvre un programme mensuel détaillé des Travaux. Ce
programme mensuel sera accompagné si nécessaire d’une édition corrigée du programme général.
Tous les programmes seront remis au Maître d’œuvre en trois exemplaires version papier et en version
numérique par courriel adressé au maitre d’œuvre.
L’Entreprise de travaux conservera, pour un temps minimal de 10 ans, tous les plans de fabrication,
modèle de fonderie et tous les renseignements d’études susceptibles d’aider à effectuer les réparations
ou remplacements éventuels de pièces de la fourniture.
Le maitre d’ouvrage mettra à disposition des Entreprises les sites pour les constructions des postes (HTB
et HTA) et le couloir pour le passage de la ligne HTB.
Il est responsable de l’acquisition de ces espaces.
L’Entreprise de travaux soumettra au Maître d’œuvre, dans un délai maximum d’un mois précédant le
début des travaux, le plan d’hygiène, de sécurité et d’environnement applicable à l’ensemble du Chan-
tier.
En dehors des mesures prises par CI-ENERGIES pour assurer les conditions d’accès en sécurité à ses
ouvrages, l’entreprise aura à charge d’assurer la prévention des risques sur ses chantiers ainsi que les
conditions d’hygiène des travailleurs.
Pour cela, elle mettra en place tous les moyens nécessaires pour y contribuer.
Pour cette mise en œuvre dans le domaine de la sécurité :
elle rédigera des consignes de sécurité qui seront présentées et expliquées au personnel pour les diffé-
rentes phases de travail ;
le personnel non habilité pour le travail au voisinage d’installations électriques devra être sous sur-
veillance d’une personne habilitée et nommément désignée ;
une explication des risques et présentation des zones du poste devra être faite à ces personnes ;
les conditions d’hygiène pour les intervenants devront être assurées, tant pour les employés de l’entre-
prise, que pour les intervenants de CI-ENERGIES ou prestataires;
elle dotera tout son personnel de moyen de protection individuel adapté à son intervention ;
elle veillera que tout intervenant sous sa responsabilité soit équipé de façon adaptée ;
elle mettra en place les protections collectives par pose de barrières ou clôtures afin de bien délimiter les
zones sous et hors tension et les zones de travaux ;
elle mettra en place des gabarits de limitation en hauteur des engins à proximité des éléments sous ten-
sion surplombant :
- une zone de travail ;
- ou une zone de circulation des engins motorisés dont le gabarit où les manœuvres pourraient en-
trer dans la zone de voisinage ;
235
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 236
elle fera poser des protections sur les câbles et accessoires de connexion chaque fois que du personnel
devra franchir ces matériels ;
elle veillera à l’utilisation de gants isolants adaptés à la tension lors des manipulations au contact de
câbles restants sous tension (mise en place supports provisoires, déplacement de câbles, pose de pro-
tections) ;
l’utilisation de sangles avec un tour mort sur le câble sera privilégiée à la prise directe à la main ;
chaque fois que des franchissements de tranchée ou de caniveau ouvert sont nécessaire, un ponceau sera
mis en place afin d’éviter les chutes de plain-pied. Les accès du personnel aux fouilles seront facilité
par la mise en place de rampes ou marches ;
pour tous travaux risquant de produire des projections incandescentes, la protection des autres interve-
nants sera intégrée, mais sera prise également une prévention des risques d’incendie (écran anti pro-
jection, extincteur à pied d’œuvre, etc.).
HYGIÈNE.
La propreté et l’organisation des chantiers fait partie intégrante de la sécurité. L’entreprise devra y ap-
porter un soin particulier. Une vigilance particulière sera apportée sur les points de lavage des mains et
sur les WC. L’entreprise devra les maintenir opérationnels et propres durant toutes les opérations de tra-
vaux et de réceptions.
ENVIRONNEMENT DU CHANTIER
Le plan sera tenu à jour par l’Entreprise qui en signalera les modifications au Maître d’œuvre.
L’ensemble de ces prestations fait partie intégrante de l’offre et ne pourra pas faire l’objet de plus-value
même si des prestations, non prévues par l’entreprise, sont exigées par CI-ENERGIES pour des raisons
d’hygiène ou de sécurité.
L'Entreprise devra soumettre à l'agrément du Maître d’Œuvre un Plan d'Assurance Qualité (PAQ) dans
un délai maximal d’un1 mois à compter de la notification du marché.
Ce PAQ devra comprendre les parties suivantes :
affectations des tâches ;
moyens de l'Entreprise ;
approvisionnements ;
contrôle interne à la chaîne de production ;
contrôle externe à la chaîne de production.
236
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 237
Le PAQ devra aussi couvrir l'ensemble des travaux (études d'exécution, réalisation, essais et réceptions,
dossier de récolement).
GÉNÉRALITÉS
Sous réserve d’autres stipulations dans le Marché, tous les matériaux, appareils et accessoires fournis se-
ront neufs. Tout travail d’assemblage ou de montage sera d’exécution nette et soignée. Les matériaux
seront exemptés de tout dommage ou défaut.
Tous les matériaux et l’exécution des Ouvrages Provisoires et définitifs seront en accord avec le
contrat, en ce qui concerne leurs caractéristiques, propriétés, type, réalisation, constituants, qualité,
poids, résistance, formes et dimensions, etc.
Les fournisseurs de matériels électriques de postes et de réseaux : câbles souterrains, boîtes de jonction,
cellules HTA, transformateurs, tableaux BT, coffrets EP, connecteurs et accessoires, proposés dans le
cadre du présent projet devront impérativement être certifiés ISO 9001 ou 9002 pour le matériel considé-
ré et le site de production concerné.
Lorsqu’il demandera des prix pour des fournitures devant faire partie des Travaux ou y être incorporés,
l’Entreprise communiquera au Fournisseur les informations complètes qui peuvent être nécessaires
dans le cas considéré pour assurer la conformité au Marché. De toute façon, il rappellera le texte des ali-
néas ci-dessus audit Fournisseur.
Avant toute acquisition, l’Entreprise soumettra au Maître d’œuvre, pour approbation, les noms des
firmes qui construiraient ou élaboreraient des fournitures qu’il se propose d’acquérir pour faire
partie des Travaux ou y être incorporés. Il soumettra aussi les informations sur les caractéristiques,
capacités, propriétés, rendements, taille de ces fournitures, et toute autre information que peut deman-
der le Maître d’œuvre.
Toute fourniture installée ou utilisée sans approbation du Maître d’œuvre est sujette à rebut.
Pour permettre une éventuelle inspection des matériels et de l’équipement en cours de préparation ou
de fabrication ou d’achèvement, l’Entreprise fournira au Maître d’œuvre une liste écrite des lieux de fa-
brication et de stockage des matériels et équipements. L’Entreprise devra aviser le Maître d’œuvre de
leur état de préparation, fabrication ou achèvement de manière à ce que l’inspection ait lieu à une
période appropriée qui ne retarde pas l’envoi des matériels et équipement sur le site.
237
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 238
TRANSPORT ET STOCKAGE DE LA FOURNITURE
EMBALLAGE
Les poids nets et bruts des grosses pièces et les poids bruts des caisses seront peints en chiffres facile-
ment lisibles sur les emballages avant l’expédition des ateliers de fabrication.
TRANSPORT ET MANUTENTION
L’Entreprise des travaux s’informera dans le détail des conditions de chargement, de transport et de dé-
chargement sous toutes ses formes. En particulier, il se chargera de toutes les opérations de décharge-
ment, dont celle à pied d’œuvre, y compris l’amenée des Fournitures, de leur lieu de stockage sur le
chantier à leur lieu d’installation.
L’Entreprise des travaux devra prendre toutes les dispositions nécessaires pour stocker les four-
nitures qui ne pourront être installées directement à leur emplacement définitif.
Deux mois avant l’arrivée des premières fournitures sur le chantier, il soumettra à l’accord préalable du
Maître d’œuvre le plan des magasins et des installations qu’il prévoit d’installer ainsi que les disposi-
tions prévues pour le gardiennage, la manutention et la conservation de la fourniture.
Au fur et à mesure de l’arrivée sur le site de la fourniture, l’Entreprise fournira au Maître d’œuvre une
liste de cette fourniture précisant son emplacement de stockage.
GÉNÉRALITÉS
Les fabrications spécifiques (Transformateurs HTB/HTA, HTA/HTA, les rames HTA de poste source,
les pylônes, câbles HTB et accessoires, etc…) et les travaux ne pourront commencer qu'après la valida-
tion des études par CI-ENERGIES.
Sur le projet, il y aura deux types de réception, les réceptions de matériels et les réceptions des travaux.
238
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 239
Avant d'être installés, certains matériels doivent être réceptionnés au préalable chez l’Entreprise. Après
réception, les matériels pourront être expédiés et installés sur site.
En fin de chantier, avant les mises en service, les installations qui auront été construites, devront être ré-
ceptionnées. Les réceptions peuvent être totales ou partielles selon l'avancement des travaux.
L’Entreprise devra effectuer en usine et sur site tous les essais suivants :
contrôles et essais de matière première ;
pièces ou appareils ;
o sous-ensemble,
o ensembles montés avec essais à blanc.
contrôles et essais sur le site ;
o contrôles et essais en cours et/ou en fin de Travaux,
D’une manière générale, les contrôles et essais en atelier et sur le site seront effectués en deux phases :
contrôles et essais de première phase exécutés par l’Entreprise pour son propre compte;
contrôles et essais de deuxième phase exécutés en présence du Maître d’œuvre et de l’exploitant.
Cette demande doit être accompagnée du rapport de contrôle et d’essais de première phase.
Les contrôles et essais en atelier sur les matériels d’équipement des postes, câbles, isolateurs, pylônes de-
vront se faire en présence de 4 représentants du Maître d’Ouvrage. Il en sera de même pour les ré-
ceptions en usine des transformateurs de puissance, des équipements de comptage et de protection et
des équipements informatiques de supervision « de téléconduite », des pylônes, des câbles HTB et
tous équipements clairement définis auxquels cela s’applique.
Les équipes du Maître d’Ouvrage chargées du suivi des essais, contrôles et réceptions en usine pour-
raient être différentes du personnel à former qui sera chargé de l’exploitation et de la maintenance des
ouvrages.
Les frais relatifs aux contrôles et essais en usine, y compris le montant des frais de voyage (avion en
classe économique, et train en première classe), de séjour et per-diem (350 Euros pour la catégorie 01
et 200 Euros pour la catégorie 02 / jour, du jour de départ au jour de retour) des représentants du Maître
de l’ouvrage sont à la charge de l’Entreprise.
Catégorie 1 : chefs de projets, Directeurs, Chefs de services,
Catégorie 2 : Ingénieurs et techniciens
239
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 240
CONTRÔLES ET ESSAIS DE MATIÈRES PREMIÈRES
Les matériaux qui serviront à la fabrication du matériel feront l’objet de certificats d’essais mécaniques,
chimiques, radioscopiques, etc. exécutés conformément aux normes. Les certificats seront fournis au
Maître d’œuvre avec la demande d’inspection en atelier.
Chaque ensemble de fourniture achevé sera soumis à l’inspection du Maître d’œuvre. L’Entreprise devra
un mois à l’avance prévenir par écrit le Maître d’œuvre du lieu et de la date où la fourniture peut être ins-
pectée. Il fournira dans le même temps les protocoles d’essais et tout autre document nécessaires à
l’inspection. Le Maître d’œuvre notifiera au Constructeur, 8 jours à l’avance, son intention de procé-
der à l’inspection. Si le Maître d’œuvre n’arrive pas à inspecter la fourniture à la date indiquée par le
Constructeur, ce dernier procédera à une nouvelle programmation en accord avec le Maitre d’œuvre. Si
le Maitre d’œuvre n’arrive toujours pas à inspecter le matériel da ns les 10 jours qui suivent la nou-
velle date ; L’Entreprise pourra procéder aux essais ou contrôles qui seront alors considérés comme
ayant été effectués en présence du Maître d’œuvre.
Pour les contrôles de certaines fournitures qui ne justifient pas la présence du Maître d’œuvre, il
n’y aura qu’une seule phase de contrôle et essais effectués par l’Entreprise, en présence ou non du
Maître d’œuvre.
Le rapport de contrôle et d’essais dits de 1ère phase comprendra (si applicable) :
certificat de conformité aux spécifications du Marché de la Fourniture ou partie de fourni-
ture concernée ;
radiographies : emplacement des clichés et interprétation ;
ultrasons : procès-verbaux et interprétation ;
ressuage, magnétoscopie : procès-verbaux et interprétation ;
contrôles dimensionnels sur les croquis spécifiés précédemment ;
épreuves hydrauliques : procès-verbaux et interprétation ;
performances: procès-verbaux et interprétation ;
pour les matériels de série: certificats d’essais de type.
L’Entreprise tiendra à la disposition du Maître d’œuvre, aux cours des contrôles et essais dits
de deuxième phase, les documents suivants (si applicable) :
clichés radiographiques ;
matière première : certificats d’essais mécaniques et d’analyse chimiques ;
électrodes : certificats d’essais concernant les lots ;
soudeurs : certificats de qualification ;
soudures : certificats d’essais sur témoins et procédés de soudure ;
protocole des traitements effectués ;
240
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 241
description et type d’emballage utilisés.
Après réception des documents à remettre, après contrôles et essais de deuxième phase éventuels
et sous réserve que les résultats de ces contrôles et essais soient satisfaisants, le Maître d’œuvre établira
et remettra au Constructeur le « Certificat d’inspection en atelier » relatif à chaque Fourniture. Le
Constructeur sera alors en mesure de procéder aux opérations de peinture, emballage et expédition
sur le site de la Fourniture concernée par le « Certificat d’inspection en atelier ».
Essais de type des équipements : lorsque des essais de type sont spécifiés, l’Entreprise pourra sou-
mettre des rapports d’essais réalisés sur des équipements identiques et certifiés par des organismes
agréés.
Lorsque la Fourniture sera montée, des essais à blanc (hors tension) puis de mise en service (mise
sous tension) seront exécutés.
Les résultats de ces contrôles et essais seront consignés par l’Entreprise dans un rapport remis au
Maître d’œuvre dans les conditions prévues dans le Cahier des Clauses Administratives. Certains
contrôles effectués et mesures prises au cours des essais de mise en service seront utilisés par l’Entre-
prise pour les inclure dans ce rapport. La réception des ouvrages sera réalisée en premier lieu par le
contrôleur. Elle est suivie par une réception faite par les intervenants sur les installations, exploitants et
agents de maintenance.
La remise d'ouvrage "officielle" à l'exploitant sera effective s’il n'y a aucune remarque sur les ouvrages.
Toutes remarques entraîneront des modifications et des mises à niveau à la charge de l'entreprise.
La remise d'ouvrage sera accompagnée d'un document officiel, la garantie des ouvrages débutera à la
date de remise du document.
L’Entreprise soumettra à l’agrément du Maître d’œuvre le lieu d’implantation et les plans de ses bâti-
ments et installations éventuels.
241
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 242
FOURNITURE DE L’EAU ET DE L’ÉLECTRICITÉ
La fourniture sur le chantier de l’eau, y compris l’eau potable, et l’électricité en quantité adé-
quate, tant pour les Travaux que pour l’usage du personnel et des ouvriers ainsi que pour les be-
soins du Maître de l’Ouvrage et du Maître d’œuvre, sera à la charge du Constructeur.
L’Entreprise fera son affaire des liaisons téléphone, télécopie, télex et radios éventuels.
DISPOSITIONS SANITAIRES
Pour tous les bâtiments de chantier, les eaux usées seront épurées. Le dispositif d’épuration com-
prendra :
La distribution de l'énergie électrique au travers des installations existantes devra être maintenue le
plus possible. Les coupures indispensables, pour les raccordements et les essais des protections élec-
triques (défaut disjoncteur, différentielle jeu de barres, …), seront réduites au maximum, et leur durée
devra être optimisée.
L’Entreprise devra éviter de couper les voies de communication telles que les routes, pistes, etc. de ma-
nière à assurer la continuité des services publics. L’Entreprise sera responsable de la coordination néces-
saire avec les autorités concernées. L’Entreprise devra informer un mois à l’avance le Maître d’œuvre
des Travaux à effectuer aux abords des services publics.
Les travaux d'aménagement (génie civil, équipements, électricité) nécessaires pour permettre
de réduire au maximum le nombre et le temps des coupures sont inclus dans le présent marché. Une note
spécifique devra être fournie dans l'offre pour montrer le phasage des travaux, le nombre et la durée des
coupures, et les travaux d'aménagement envisagés par l’Entreprise.
Sous réserves d’autres stipulations dans le Marché, toutes les sujétions dues à la présence ou aux
risques d’eau, tous les hors profils qui pourraient s’avérer nécessaires de ce fait, tous les dommages cau-
sés par l’eau, tous les pompages, tous les ouvrages non mentionnés dans le Marché que l’Entreprise
pourrait être amené à construire pour la maîtrise des eaux seront à la charge du Constructeur.
242
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 243
L’Entreprise sera responsable de tout dommage causé à la fondation, aux ouvrages ou à toute
autre partie des Travaux et occasionné par les crues, par les eaux de nappes, de ruissellement, ou par la
rupture d’une partie quelconque des ouvrages de dérivation ou de protection exécutés par lui ; les répa-
rations éventuelles seront à sa charge.
Il adaptera son programme de travaux de manière à minimiser les risques. Les travaux de protec-
tion entrepris par l’Entreprise pourront incorporer des dispositifs d’écoulement existants, mais ne de-
vront pas mettre en cause l’efficacité de ces systèmes.
L’Entreprise construira et entretiendra tout ouvrage provisoire de protection. Dès qu’ils n’auront plus de
justification, ces ouvrages seront démolis de manière à ne pas gêner la mise en service des ouvrages
ou l’écoulement naturel des eaux.
PUBLICITÉ
Toute publicité sera interdite sur les chantiers. Cette interdiction ne s’applique pas aux panneaux in-
diquant la raison sociale du Constructeur, la nature des travaux exécutés et les différents organismes
concernés. Ces panneaux seront mis en place par l’Entreprise.
Des bureaux chantier sont prévus pour certains lots et y seront définis de manière spécifiques.
243
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 244
FORMATION DU PERSONNEL DU MAÎTRE DE L’OUVRAGE
Un Programme de suivi sera mis en place par le Contractant dans le cadre de ce Contrat. Ce pro-
gramme portera sur les principaux équipements et comprendra :
Une formation théorique et pratique aux techniques de maintenance et d’exploitation sera organisée.
Elle concernera 6 personnes et se déroulera sur 1 semaine par spécialité sur site par le constructeur.
Elle portera sur l’entretien des principaux matériels qui seront fournis (disjoncteur, sectionneurs,
transformateurs, protection, CCN, cellules).
Tous les frais seront à la charge du Constructeur y compris les coûts des voyages (avion en classe
économique, business pour la catégorie 1 et train en première classe) et des per diem (350 Euros
pour la catégorie 01 et 200 Euros pour la catégorie 02) / jour, du jour de départ au jour de retour du
pays concerné). La catégorie 01 concerne les directeurs, les chefs de service, les coordonnateurs et le
chef du projet ; La catégorie 02 tous les autres membres du projet.
En outre, le personnel du Maître de l’Ouvrage sera intégré aux équipes de montage et d’essais du
Constructeur pour suivre une formation pratique sur site.
L’Entreprise fournira, pour chaque fourniture, une liste complète et mise à jour des outillages spé-
ciaux et pièces de rechange devant être remis au Maître de l’Ouvrage au moment de la réception. Il sera
remis 2 exemplaires minutes de cette liste avant vérification et 6 exemplaires de la liste définitive après
vérification.
244
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 245
La remise au Maître de l’Ouvrage des outillages spéciaux et des pièces de rechange en conformité
avec la liste sera une des conditions de la délivrance du Certificat de Réception, ainsi que l’étiquetage et
le stockage de ces pièces sur des étagères à fournir et à installer par l’Entreprise.
En fin de travaux, l’Entreprise remettra un dossier de récolement complet comportant la totalité des
documents mis à jour en conformité avec les travaux effectués sur le chantier, en tenant compte :
Les profils en long, les carnets de piquetage seront mis strictement conformes à l’exécution.
Les nombres et destinataires de ces documents définitifs seront précisés sur le tableau des docu-
ments à remettre joint à la fin de la présente Spécification.
MANUEL D’ENTRETIEN
15. Objet
Les manuels donneront toutes informations sur le fonctionnement, l’entretien et le dé-
montage de la Fourniture.
16. Procédure
L’Entreprise soumettra au Maître d’œuvre, en 2 exemplaires, les minutes de chaque manuel 3
mois avant la Réception de la Fourniture correspondante. Un exemplaire sera expédié au siège du
Maître d’œuvre et un exemplaire au Représentant du Maître d’œuvre sur le site.
Dès l’approbation écrite du Maître d’œuvre concernant la minute soumise, l’Entreprise remettra 5 co-
pies des manuels d’instruction pour le Maître de l’Ouvrage et 2 copies pour le Maître d’œuvre (une au
siège et une sur le chantier). Les exemplaires définitifs auront une reliure identique pour l’ensemble
des manuels. Cette reliure sera réalisée sous forme rigide, et le dos comportera l’identification du
matériel concerné suivant l’ordre de la fourniture. Le format maximal autorisé pour les reliures sera de
24 x 32 cm pour une épaisseur maximale de 8 cm. Celles-ci seront exactement conformes à la minute
qui a été approuvée.
245
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 246
Page du titre;
Table des matières;
Section I – Fonctionnement;
Section II – Entretien;
Section III – Démontage en pièces;
Publications correspondantes;
Perspectives, plans à l’échelle, schémas, etc.
Section I (Fonctionnement)
Cette section comprendra :
la description générale ;
les instructions de mise en marche :
- Elles indiqueront, dans l’ordre, les opérations à effectuer pour mettre en marche la
Fourniture. Les précautions à prendre et les points critiques à observer seront mis en évidence. Ces ins-
tructions seront réparties sous les titres suivants :
Section II (Entretien)
Cette section contiendra :
246
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 247
Instructions de démontage:
- Elles préciseront la marche à suivre, opération par opération. Les soins
exceptionnels et les précautions à prendre seront mis en évidence.
Instructions d’entretien:
- Elles comprendront les instructions d’entretien préventif et les informations pour le
graissage. Des programmes indiqueront les arrêts et les vérifications à effectuer, après les diverses
périodes de fonctionnement. Une description sommaire et l’identification des outils spéciaux nécessaires
feront partie de ces instructions.
Paramètres de fonctionnement:
- Des informations sous forme de tableau concernant le réglage des instruments, les si-
gnaux d’alarme et d’arrêt, les jeux de fonctionnement et les réglages nécessaires à un fonctionnement
correct, doivent être fournies. Elles doivent fournir, également sous forme de tableau, les conditions de
fonctionnement telles que la tension, température, la pression, le débit, etc.
- Les caractéristiques ci-dessus doivent être disposées sous 2 titres « Re-
commandées » ou « Normales » et « Maximales » ou « Limites » ; lorsque les jeux, tension, tempéra-
ture, pression, débits, etc., atteignent les valeurs maximales ou limites, doivent être mentionnées les ins-
tructions à suivre pour retrouver les caractéristiques recommandées ou normales de fonctionnement.
REPLIEMENT DU CHANTIER
RÉCEPTION PROVISOIRE
Dès l'achèvement des travaux spécifiés dans le contrat en fonction du lot, chaque Attributaire avi-
sera par écrit le Maître d'Ouvrage pour solliciter les contrôles et essais en vue de la réception provisoire
qui se fera en conformité avec les dispositions du contrat.
247
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 248
GARANTIE
Le soumissionnaire déclare et garantit que les équipements faisant l’objet des présentes spécifica-
tions sont faits de matériaux et de composants neufs, de fabrication récente, de première qualité,
exempts de toute défectuosité et de vice de fabrication, y compris les vices cachés et qu’ils sont rigou-
reusement conformes aux spécifications.
Le contractant doit en outre garantir que les types d’équipements qu’il nous propose sont de conception
récente et que la fabrication continuera encore pendant au moins dix (10) années.
La période de garantie sera de 12 mois à compter de la date de réception provisoire. Les répara-
tions, modifications ou corrections pendant cette période se feront conformément aux dispositions du
contrat.
RÉCEPTION DÉFINITIVE
ère
1 phase
approbation ème
2 phase Définitif, conforme à exé-
ou informa- cution fourni en fin de travaux
Désignation des tion Délais maximaux de remise des
ère
documents pour approbation (1
documents
Format**** Format **** phase)
Contre
normal normal Réduction calque
29,7 x 42 stabiphane
3*
Rapports mensuels 1** 10 jours après la fin du mois
1***
3*
1** 10 jours après la fin du trimestre
Rapports trimestriels 1*** et jusqu'à la date d’expédition de
la dernière fourniture
248
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 249
Programme de 3*
3*
2** 3 mois après la mise en vigueur du
contrôles et d’essais 1**
1*** Marché
en atelier 1***
Programme de 3* 3*
2** 3 mois après la mise en vigueur du
contrôle et d’essais 1**
sur le site 1*** 1*** Marché
Procédures de 3*
3*
2** 2 mois précédant l’opération
contrôles et d’es- 1**
1*** de contrôle et d’essais
sais sur le site 1***
Procédures de 3* 3*
2** 1** 2 mois précédant l’opération
contrôle et d’essais en
1*** de contrôle et d’essais
atelier 1***
249
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 250
ère
1 phase ap- 2
ème
phase Définitif, conforme à
probation ou exécution fourni en fin de travaux
information Délais maximaux de remise des do-
Désignation des ère
documents cuments pour approbation (1
Contre phase)
Format**** Format**** Réduction calque
normal normal 29,7 x 42
stabiphane
ère
Rapports d’essais de la 1 phase : 15
3* 3* jours avant la date des essais de la
ème
Documents de contrôle 2 phase
2** 1**
et d’essais en atelier
1*** 1*** Rapports définitifs : 1 mois après les
ème
essais de 2 phase
Bordereaux 3*
1** Dès l’expédition du matériel
d’expédition 1***
Documents de 3* 3*
montage et de 1** 1** 15 jours avant l’expédition du matériel
démontage 1*** 1***
250
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 251
DISPOSITIONS SPECIFIQUES
Le nouveau poste 225/33 kV sera du type extérieur à isolation dans l’air avec double jeux
de barres. Il sera conçu de manière qu'aucune ambiguïté ne se pose sur l'appartenance d'un maté-
riel par rapport à sa travée.
Le poste sera conçu pour permettre une extension aisée limitant la durée de coupure qui sera né-
cessaire pour l'adjonction de nouvelles travées. Les jeux de barres HTB seront réalisés en tubes
aluminium rigides supportés par des isolateurs.
Pour faciliter la maintenance du poste, il sera prévu des pistes légères de manutention des dis-
joncteurs, des sectionneurs et des transformateurs de mesure. Pour faciliter la circulation dans le
poste, une piste légère ceinturant les ouvrages du poste extérieur sera construite. Pour la manu-
tention des transformateurs de puissance, il sera prévu des pistes lourdes munies de voies ferrées
de desserte avec des points d’hallage.
L’adduction en eau et l’accès à l’énergie seront à la charge du constructeur tout au long du pro-
jet.
Les postes 33 kV seront de type intérieur.
Tout le matériel et les prestations non expressément exigés dans les spécifications, mais qui
s’avèreraient nécessaires pour réaliser une installation complète et entièrement fonctionnelle,
sera fourni par l'Entreprise sans coûts supplémentaires à la charge du maître d´ouvrage.
L'étendue des travaux est prévue comme suit :
a) Prestations générales de gestion et d’exécution de projet
§ Les exigences requises pour gérer l’exécution du projet sont définies dans les disposi-
tions générales.
b) Etudes, dimensionnement et documentation associée
§ Conception générale des ouvrages de génie civil ; implantation de toutes les struc-
tures, l'équipement électrique, les tranchées de câbles, bâtiments, réseaux enterres (eau,
égout, drainage), aire de stockage, routes/pistes/voies sur rails, clôture... ;
§ Calculs des fondations des équipements du poste et de toutes les structures de génie-ci-
vil du poste ;
§ Calculs détaillés des supports en acier et de la structure des portiques ;
§ Calcul des charges mécaniques sur les équipements haute-tension et leurs supports
(plage de raccordement, colonnes isolantes, chaine d’ancrage, etc.) ;
§ Calculs de l'effet couronne sur les conducteurs et les tubes d'aluminium ;
§ Calculs de flux de charge et de courant de court-circuit ;
251
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 252
§ Etude de coordination d’isolement des équipements haute et moyenne tension (en ac-
cord avec les recommandations de la CEI) ;
§ Dimensionnement des transformateurs de mesure ;
§ Etude et dimensionnement des installations de protection contre la foudre (en accord
avec les recommandations de la CEI) ;
§ Etude de coordination des protections complète avec calcul et définition des para-
mètres des relais de protection ;
§ Etude de sélectivité des systèmes de protection ;
§ Préparation et soumission du calcul de la force de court-circuit et de sélection d'isola-
tion pour les bus tendues et rigides ;
§ Liste de consommateurs et bilan de puissance des auxiliaires à courant alternatif (CA) et
à courant continu (CC) ;
§ Dimensionnent des batteries et chargeurs des systèmes auxiliaires CC ;
§ Dimensionnement des systèmes de mise à la terre (prise en compte de l’existant) ;
§ Etude du système d'éclairage extérieur et calculs du niveau d’éclairement.
252
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 253
§ Charpentes métalliques compris tous les matériaux de connexion ;
Une description spécifique des divers types de travaux et prestations est fournie dans les para-
graphes suivants.
L'intention de ces spécifications n’est pas de préciser tous les détails de conception. Il est lais-
sé à l'expérience et la pratique de l'Entreprise, qui doit fournir l'équipement, de le sélectionner
en fonction du niveau de performances et de disponibilité requis et pour un fonctionnement sa-
tisfaisant.
Certains matériaux, les caractéristiques et les exigences de conception sont spécifiés ici. Tout
écart par rapport à ces exigences spécifiques doit être immédiatement reporté par l’Entreprise.
Toute déviation doit être soumise par écrit à l'accord de l’employeur.
Le travail doit inclure fourniture de tous les dessins et autres informations requises ici, y
compris les manuels d'exploitation et de maintenance et les calculs de conception. En géné-
ral, des plans détaillés et les calculs de conception sont nécessaires, avec des listes de com-
posants, de tous les équipements et les plans de recollement "Conforme à Exécution" de tous
les équipements installés ainsi que des ouvrages eux-mêmes.
L'Entreprise doit avoir ses propres matériels de montage et d'essais, instruments de mise en
service. L'employeur ne fournit aucun matériel ou équipement pour le travail.
253
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 254
19. Architecture des travaux
.2 Partie poste 33 kV
Le poste HTA 33 kV sera composé de:
Un CCN HTA
254
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 255
20. Limite des travaux
FORMATION
Des formations (théoriques et pratiques) aux techniques de maintenance des équipements se-
ront organisées sur site. Le contenu des formations est validé par le maitre d’œuvre. Elles sont
faites par les fournisseurs respectifs et concernent 10 personnes par spécialité. Elles porteront sur
les transformateurs de puissance, les disjoncteurs HTB, les cellules HTA et le système de
contrôle commande numérique et protection.
Une autre formation à la maîtrise du système de contrôle commande Numérique, des équipe-
ments de protections électriques et des calculateurs sera organisée chez le fabricant pour 2 ingé-
nieurs en contrôle commande et deux en protections lors de la réception en usine. Ces ingénieurs
assisteront le metteur en service du poste.
255
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 256
PROGRAMME DE SUIVI
Un Programme de suivi sera mis en place par le Contractant dans le cadre de ce Contrat. Ce
programme portera sur les principaux équipements et comprendra :
256
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 257
CEI 60273 Caractéristiques des isolateurs extérieurs et intérieurs,
CEI 60282 Fusibles HT,
CEI 60296 Huile isolante pour transformateurs,
CEI 60289 Bobines d’inductance,
CEI 60353 Circuits-Bouchons,
CEI 60354 Guide de charge pour transformateurs de puissance immergés dans l’huile,
CEI 60358 Condensateurs de couplage et diviseurs capacitifs,
CEI 60364 Installation électrique dans bâtiments,
CEI 60376 Spécifications de la qualité technique de SF6,
CEI 60439 Ensemble d'appareillage à basse tension,
CEI 60502 Câbles de puissance à isolation extrudée de 1 à 30 kV,
CEI 60529 Degrés de protection procurés par les enveloppes (Code IP),
CEI 60542 Guide d'application pour changeurs de prises en charge,
CEI 60815 Guide pour le choix des isolateurs sous pollution,
CEI 60870 Matériels et systèmes de téléconduite,
CEI 60947 Appareillage basse tension,
CEI 61850 Réseaux et systèmes de communication dans les postes,
CEI 62052 Equipement de comptage de l’électricité (CA) ; prescriptions générales,
CEI 62053 Equipement de comptage de l’électricité (CA) ; prescriptions particulières,
CEI 62219 Conducteurs pour lignes électriques aériennes,
CEI 62271 Appareillage à haute tension.
CI-ENERGIES Guides Techniques Réseau de Distributions Partie 1, 2 et 3
Le calcul des charpentes en acier sera exécuté en concordance avec les règlements suivants :
Dans le présent document les dimensions des charpentes et des massifs ne sont données qu'à titre
indicatif, la hauteur et le poids des appareils pouvant varier suivant les constructeurs.
La valeur de courant de court-circuit maximum pour lesquelles les installations sont dimension-
nées a une influence directe sur le coût.
257
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 258
Les valeurs à choisir pour les circuits aux différents niveaux spécifiés seront supérieures aux va-
leurs de courant de court-circuit mentionnées.
Niveau d'isolement
La Commission Électrotechnique Internationale (CEI), dans ses publications 60071.1 et
60071.2 a pour la gamme de tensions normalisées, recommandé les niveaux d'isolement en fonc-
tion des différentes surtensions décrites précédemment.
Il est à noter que pour le matériel des gammes de tension A et B, c'est à dire pour les tensions su -
périeures à 1 kV et inférieures ou égales à 245 kV, l'essai traditionnel de 1 min. à fréquence in-
dustrielle sous la tension recommandée par la CEI réserve généralement une marge de sécurité
convenable à l'égard des surtensions de manœuvres et temporaires.
Pour ces gammes de tension, des essais avec tiges plaques ont été menés et une distance mini-
male CEI définie.
Compte tenu du fait que la région où se situe le projet possède un niveau kéraunique assez élevé
(voir Conditions Climatiques, section 21.), et que la fiabilité du réseau est un critère important,
les matériels seront dimensionnés pour des tensions de tenue aux chocs les plus sévères permises
par les technologies actuelles de construction.
Nous préconisons donc les valeurs suivantes :
258
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 259
choc
Tension de tenue à 50 Hz 1 mi-
kV crête 460 210 70 50 2,5
nute
Points neutres
Le mode de mise à la terre des réseaux moyenne tension dépend d'un certain nombre de
facteurs et fait l'objet d'approches parfois très différentes par les exploitants de réseaux.
Le mode de mise à la terre a évidemment une incidence sur le groupe de couplage des transfor-
mateurs associés à ces réseaux.
Dans les réseaux aériens à conducteurs nus, le défaut a très souvent un caractère momentané;
après élimination du défaut, par ouverture du disjoncteur, les chances de réussite de réenclenche-
ment sont grandes.
Il est recommandé d'exploiter le réseau moyen tension avec mise à la terre du point neutre par
une résistance limitant le courant à une valeur de 300 A pour des réseaux mixtes et 1000 A pour
des réseaux souterrains.
Pour la présente installation, une résistance de mise à la terre sera utilisée pour limiter le courant
de défaut à 300 A
Point neutre BT
Le neutre BT des transformateurs auxiliaires sera mis directement à la terre.
Distances d'isolement
Distance de base db
Cette distance est déduite de la distance de non amorçage CEI 60071-2 majorée de 10% pour la
gamme de tension intéressant le projet, nous prenons.
259
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 260
C'est la distance de base db majorée de 15% environ. Ces valeurs distance à la masse et distance
entre phases sont déterminées par des considérations des propriétés diélectriques et ne tiennent
donc pas compte des tolérances de construction, des effets du vent ou des court-circuits ainsi que
de la sécurité du personnel.
Pour le niveau 225 kV : dp = 2,45 x 1,15 = 2,8175 m soit 2,85 m
260
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 261
La zone d'opération est l'enveloppe de toutes les positions que peut prendre le personnel. Cette
zone d'opération est définie par la partie ombrée sur la figure ci-après; toutes les distances
doivent avoir une valeur minimale de 300 cm.
261
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 262
.1 Distance entre l'axe des conducteurs et la masse
Pour les connexions rigides
La distance pratique doit tenir compte des dimensions du conducteur et des pièces sous tension.
262
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 263
Entre axes de conducteurs
A la suite d'un court-circuit, les conducteurs souples peuvent prendre n'importe qu'elle position
dans le volume de révolution engendré par le conducteur autour de la droite joignant les points
d'ancrage.
de étant la distance de réglage des éclateurs et les autres paramètres étant ceux de la figure ci-
après.
263
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 264
Dans le cas de conducteurs rigides ou de matériel, cette distance pratique minimum entre axe de
conducteurs est la plus grande des deux valeurs dth (distance de travail horizontale) ou 2 dm tels
que définis ci-avant. Dans le cas de conducteurs souples, cette distance pratique est dpp telle que
définie ci-avant.
En général, la largeur minimale de la travée est L=3dpp, dpp étant tel que défini ci avant.
Dans le cas de sectionneurs rotatifs à 2 colonnes, la distance entre phases doit tenir compte du re-
tour de tension possible à l'extrémité des couteaux en position « ouvert ».
264
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 265
Le courant critique est défini comme étant le rapport entre la tension de tenue aux chocs de
foudre du poste (Ut) et l'impédance de celui-ci (Z) vue par le coup de foudre, soit :
Le cas le plus défavorable consiste en un foudroiement du jeu de barres d'un poste alimenté par
une seule ligne, alimentant un seul transformateur et un seul départ. La foudre voit donc l'impé-
dance du transformateur en série avec l'impédance de la seconde ligne. Or, pour une onde à front
raide, l'impédance d'un transformateur est capacitive et nettement plus élevée que celle d'une
ligne. Le courant s'écoule donc par une seule ligne.
D'autre part, l'impédance de la ligne à considérer pour une onde à front raide est sensiblement
l'impédance caractéristique de la ligne, soit environ 320 .
265
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 266
2
3
avec Ac=( 9 . 4Ic )
266
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 267
Dans cette disposition, les câbles de garde sont perpendiculaires aux barres omnibus.
Pour des zones à niveau isokéraunique élevé, la protection doit être renforcée; pour ce faire on
utilise la formule :
dans laquelle varie de 1,0 à 1,2, ce qui augmente la hauteur des points d'ancrage des câbles de
garde ainsi que l'angle de protection.
Normalement on retient pour h une valeur de manière à ce que la distance entre le conducteur et
de phase le plus proche du câble de garde et ce dernier soit au moins égale à deux fois la valeur
distance masse dm.
2dm= √l 2 +h2
h= √2 dm−l 2
valeur valeur
Distance
(225 kV) (90 kV)
Distance minimale dmCEI (CEI 60071) 2,20 m 1,50 m
Distance de base db 2,45 m 1,65 m
Distance minimale entre phases dpp 3,15 m 1,75 m
Distance minimale entre le sol et l'embase inférieure d'une co-
2,25 m 2,25 m
lonne isolante ou pillar m
Distance minimale entre le sol et une partie sous tension (dis-
4,70 m 3,90 m
tance de circulation du personnel)
Distance de travail horizontale dth 4,70 m 3,90 m
Distance de travail verticale dtv 4,05 m 3,25 m
Distance minimale pour la circulation des véhicules :
- hauteur dh = hauteur du gabarit + db (minimum = 3m) 7,00 m 7,00 m
- largeur dl = largeur du gabarit + 2db 8,00 m 8,00 m
267
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 268
Les distances réelles utilisées dans la conception d'un poste sont en général supérieures aux dis-
tances minimales requises, ce qui facilite l'exploitation et les extensions futures. Les plans de
masse en annexe nous donnent toutes les distances réelles. Les distances principales sont :
225 kV 90 kV
largeur de travée 16,00 m 8,00 m
distance min entre l'axe des phases 4,00 m 3,50 m
Distance minimale entre le sol et une partie sous
6m 5m
tension (distance de circulation du personnel)
268
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 269
269
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 270
Caractéristiques unité 50x5 80x5 100x5 120x8 200x8
Diamètre intérieur mm 40 70 90 104 184
Diamètre extérieur mm 50 80 100 120 200
Section mm² 707 1178 1492 2815 4825
Moment d'inertie I cm4 18,08 83,05 168,5 443 2227
Module de flexion I/v cm3 7,23 20,76 33,70 74 223
Portée maximale m 7,33 10,29 12,10 15,00 21,20
Masse linéique kg/m 1,91 3,18 4,03 7,65 13,03
Intensité admissible en
A 1737 2555 3065 4439 6785
régime permanent
Intensité admissible en
A 1980 2980 3654 5679 9598
régime de surcharge
La portée maximale correspond à la portée d'un tube appuyé à une extrémité et encastré à l'autre,
soumis à son propre poids et à l'effort d'un vent de 48 daN/m², avec une température ambiante de
25°C, sa flèche étant égale au 1/150ème de sa longueur. Les tubes du jeu de barre sont de caracté-
ristique 120x8 pour le niveau de tension 225 kV et 80x5 pour le niveau de tension 30 kV. Ces
différents tubes seront lestés. L’Entreprise devra prendre des dispositions (soutènement par co-
lonnes isolantes,..) pour que la déformation des barres ne soit pas visible.
29. Isolation
L'isolation externe est réalisée par isolateur en porcelaine de couleur brune et devant résister aux
écarts de température et aux contraintes mécaniques.
L'isolation externe des transformateurs de tension et de courant sera réalisée par isolateur en sili-
cone.
270
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 271
30. Bornes de raccordements
Les bornes seront constituées de plages planes en aluminium ou cuivre, la surface de plaque et le
nombre de trous de fixation sont déterminés par l'intensité nominale de l'appareil.
INSTALLATION
271
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 272
faits en atelier le seront de façon à minimiser les réglages sur le chantier. Les ensembles montés
seront soumis à l’inspection du Maître d’œuvre.
Les massifs de fondation, aciers en béton, dalles en béton, passage de câbles et filerie, ca-
niveaux, plots provisoires de montage, seront fournis et exécutés par l’Entreprise. L’Entreprise
sera responsable de l’installation du matériel sur les fondations ; tous les ajustements, ni-
vellements nécessaires pour la mise en place correcte du matériel seront effectués par l’Entre-
prise avant le bétonnage final. Si les plans de fondations et les renseignements nécessaires tels
que plans de montage généraux mettant en cause le génie civil ne sont pas fournis aux dates
prévues ou sont erronées, toutes les modifications des travaux de génie civil demandées par
l’Entreprise ou nécessaires pour une installation correcte des équipements, seront à la charge du
Constructeur.
Les dispositifs de protection de ses équipements contre les intempéries et les pous-
sières (housses, enceintes de protection bâchées, etc.) seront à la charge du Constructeur.
272
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 273
DISJONCTEURS
SPÉCIFICATION GÉNÉRALES
Les disjoncteurs devront respecter la recommandation CEI 62271-100. Ils seront du type
vertical et à coupure dans l’hexafluorure de soufre (SF6) à l’état gazeux comme fluide diélec-
trique et agent extincteur de l’arc, à un seul élément de coupure par pôle, accouplé à une com-
mande de type à ressort avec réarmement par un moteur à courant continu. Le fonctionnement du
disjoncteur pourra également être effectué sur place par commande manuelle.
Ce genre de disjoncteur offre les avantages suivants :
- coupure des courants de court-circuit importants avec des vitesses de rétablissement de ten-
sion élevée,
- coupure de courants capacitifs sans réamorçage,
- temps de coupure inférieur ou égal à 2 cycles (facteur important pour la stabilité des ré-
seaux et la réduction des dommages éventuels),
- conservation des pouvoirs de coupure et de fermeture assignés pour toutes les opérations du
cycle de manœuvre,
- coupure des courants magnétisants avec un faible niveau de surtension,
- faible entretien (presque pas d'usure des contacts lors des coupures).
Outre l’armoire de commande contenant les dispositifs auxiliaires, chaque disjoncteur sera équi-
pé :
- d’un compteur de manœuvre (par pôle pour les disjoncteurs à commande monophasée),
- un compteur du nombre de démarrage du moteur,
- un voyant mécanique local répéteur de la position ouverte ou fermée de l’appareil par pôle.
- D’un pressostat de contrôle de la pression du gaz SF6 par pôle.
FONCTIONNEMENT
Après fermeture suivie d’ouverture, la refermeture du disjoncteur est interdite si l’ordre de ferme-
ture est maintenu (anti-pompage). En cas de commande unipolaire, un dispositif d’anti-pompage
par pôle est à prévoir.
Les chambres de coupure seront conçues pour permettre la coupure des courants capacitifs sans
réamorçage et la coupure des faibles courants inductifs sans arrachement (par exemple transfor-
mateurs en fonctionnement à vide).
La réserve d'énergie stockée dans le dispositif de commande devra permettre de réaliser la sé-
quence 0 - FO tripolaires sans apport d'énergie extérieure. Après un cycle de manœuvre 0 - FO, le
temps total de regonflage permettant d'effectuer un nouveau cycle FO tripolaire, doit être infé-
rieur à 1 minute. Après un cycle de manœuvre 0 - FO - 1min. - FO, le temps total de regonflage
permettant d'effectuer un nouveau cycle FO tripolaire, doit être inférieur à 3 minutes.
La construction et le choix des matériaux doivent être tels que les travaux d'entretien soient ré-
duits au minimum; en particulier le nombre de graissages est à limiter.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 274
Le gaz SF6 devra être conforme à la recommandation CEI 60376. Le disjoncteur sera transporté
et stocké avec du SF6 en légère surpression, le complément sera fait sur place. Le dispositif d’ap-
point de gaz sera fourni par l’Entreprise.
Les contacts auxiliaires pour les circuits extérieurs (répétiteurs de position des chambres de cou-
pure, contacts de signalisation) seront au nombre de vingt-quatre (12 pour chaque position), du
type à double coupure et d'intensité nominale minimum de 10 A. Les contacts auxiliaires seront
associés à chaque pôle dans le cas de commande unipolaire.
Les moteurs de commande seront protégés par des contacteurs avec relais magnétothermiques.
Des verrouillages de manœuvre sont à prévoir, si les réserves des dispositifs à accumulation
d'énergie pour ces manœuvres sont insuffisantes. Si les réserves ne sont pas suffisantes une signa-
lisation extérieure par contact de fermeture doit être donnée.
L'enclenchement électrique à distance sera effectué par voie bipolaire (double coupure du circuit
d'enclenchement), le déclenchement électrique à distance sera effectué par voie unipolaire. Tous
les circuits auxiliaires à relier à l'installation devront être regroupés dans l'armoire de commande.
La densité du gaz SF6 sera surveillée par une jauge de densité avec deux contacts électriques, un
pour la signalisation et un pour le déclenchement et le verrouillage du disjoncteur (un pressostat
par pole).
Le circuit de fermeture du disjoncteur sera commandé par un électro-aimant, celui d'ouverture par
deux électro-aimants branchés dans des circuits indépendants.
ARMOIRE
PRESCRIPTIONS PARTICULIÈRES
ESSAI DE CONFORMITÉ
EXÉCUTION –MONTAGE
41. Installation
Les disjoncteurs seront montés sur une charpente en acier galvanisé, solidement fixée
sur un massif en béton.
SECTIONNEURS
SPÉCIFICATIONS GÉNÉRALES
CONTACTS PRINCIPAUX
Le sectionneur doit, selon qu'il est ouvert ou fermé, assurer le passage du courant de service
tout en supportant les surintensités normales ou accidentelles et cela sans échauffement supérieur
à celui autorisé par la norme des contacts. Les contacts seront du type à haute pression de contact,
assuré soit par ressorts, soit par l'élasticité des bras. Ils seront constitués de cuivre argenté électro-
lytique ou de plaquettes d'argent rapportées. La position enclenchée et déclenchée sera maintenue
par dépassement de point mort. Ils seront du type à glissement lors de la fermeture et de l'ouver-
ture avec action autonettoyante. Ils seront munis d’éclateurs pour limiter les arcs à l’ouverture et
à la fermeture des contacts.
RACCORDEMENT
Les raccordements des câbles se font sur des bornes cylindriques ou des plages parallélépi-
pédiques. Les liaisons entre les bornes ou plages de raccordement et les bras mobiles font appel,
suivant les intensités nominales et les types de sectionneurs, à des tresses, des contacts frottant ou
des contacts tournants à galet. Des couteaux de mise à la terre peuvent être installés sur l'une des
entrées, ou sur les deux entrées du sectionneur.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 278
VERROUILLAGE
COMMANDE
Le dispositif de commande est soit monopolaire, soit tripolaire. En cas de commande moto-
risée, l'utilisation de la commande manuelle de secours assure automatiquement l'isolement des
circuits électriques de commande. Les contacts auxiliaires (répétiteurs de position, contacts de si-
gnalisation) seront au nombre de vingt quatre24 au minimum (12 pour chaque position), du type
à double coupure et d'intensité nominale minimum de 10 A. Les moteurs de commande seront
protégés par des contacteurs avec des relais magnéto-thermiques. Le coffret de commande sera
sur l’une des phases extrêmes.
La commande sera réalisée de sorte que lors d’une manœuvre au pied, l’opérateur ne soit pas
sous l’ouverture des pôles.
ARMOIRE
L'armoire aura les mêmes spécificités que celles du disjoncteur décrites au paragraphe
3.3.4.
SPÉCIFICATIONS PARTICULIÈRES
Les sectionneurs de jeu de barres et de ligne seront du type rotatif à ouverture horizontale.
Les sectionneurs de ligne seront du type tripolaire à pôles tringlés, équipés de couteaux de mise à
la terre bilatéral avec verrouillage mécanique et électrique sur les pôles des phases. Les couteaux
de mise à la terre de la ligne seront motorisés et manœuvrés au pied de l’équipement.
Les sectionneurs du jeu de barres seront du type unipolaire
Pour des simplifications d'exploitation, tous les sectionneurs seront à commande électrique. Ils
seront commandés depuis la salle de commande. Ils seront également équipés d'une commande
mécanique de secours avec manivelle.
Les sectionneurs seront prévus avec un dispositif de cadenassage en position "ouvert" sur la trin-
glerie, assurant aussi une sécurité lors des entretiens.
Les support des sectionneurs d’aiguillage seront différents de ceux des jeux de barres.
Les caractéristiques générales sont résumées dans le tableau suivant :
ESSAI DE CONFORMITÉ
Les essais de réception en usine doivent être conformes à la norme CEI 62271-102.
INSTALLATION
Les sectionneurs devront être montés sur une charpente métallique galvanisée, rigidement
fixée sur un socle en béton.
TRANSFORMATEURS DE MESURES
TRANSFORMATEURS D’INTENSITÉ
Les transformateurs d’intensité seront conformes aux spécifications de la norme CEI 60044-1.
Ils seront de construction complètement étanche, fermés hermétiquement. La partie supérieure
sera constituée d'un isolateur en porcelaine ou en silicone renfermant la partie supérieure de l'en-
roulement primaire en forme de U. La partie inférieure du transformateur sera une cuve galvani-
sée à chaud dans laquelle les noyaux secondaires sont placés autour d'une branche de l'enroule-
ment primaire.
Les enroulements seront isolés en papier spécial à résistance mécanique et diélectrique élevée, à
faibles pertes diélectriques et à bonne résistance au vieillissement. Les transformateurs de courant
devront pouvoir être commutés sur l'enroulement primaire. Les joints d'étanchéité utilisés seront
résistants à l'huile jusqu'à une température de 100 °C.
Les accessoires suivants doivent être prévus au minimum :
- coffret de regroupement des enroulements secondaires,
- bornier de type barrière à vise sur cosse en fourche
- bouchons de remplissage,
- robinets de vidange d'huile,
- borne de mise à la terre extérieure du coffret,
- indicateur de signalisation extérieur permettant de détecter tout dégagement de gaz éven-
tuel ou toute baisse de niveau d'huile, équipé de deux (02) contacts auxiliaires dont un
pour la signalisation et l’autre pour le déclenchement.
- plaque signalétique selon CEI,
- anneaux de levage.
Des variantes plus sécurisées peuvent être proposées sous validation du maitre d’œuvre.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 281
Courant primaire
Le courant nominal primaire du transformateur sera déterminé en fonction du courant de charge
maximale circulant dans la ligne ou le câble haute tension.
Il est recommandé de toujours choisir un courant nominal primaire se trouvant au moins 20 % au-
dessus du courant permanent maximum de service. De cette façon, le transformateur de courant
ne supportera pas cette valeur de courant et sera ainsi mieux apte à supporter par la suite des puis-
sances de réseau accrues et des surcharges.
La valeur du courant nominal primaire devra être prise dans les valeurs normalisées dans la re-
commandation CEI 60044-2.
Pour les noyaux de protection, il est conseillé de choisir un courant nominal primaire aussi élevé
que possible. Ces noyaux présentent déjà en soi, pour un courant nominal élevé, une meilleure
caractéristique linéaire et de plus, l'écart par rapport au courant de court-circuit à envisager, dimi-
nue. Dans le cas particulier concernant le projet, il a été décidé de choisir des transformateurs
avec deux rapports de transformation pour pouvoir avoir un courant secondaire de valeur suffi-
sante au fur et à mesure de l'augmentation de la charge.
Courant secondaire
Il a été décidé de choisir un courant secondaire de 1 A. Cette valeur présente les avantages sui-
vants par rapport à la valeur de 5 A :
- coût du transformateur de courant plus faible,
- perte dans les conducteurs 25 fois plus réduite, donc puissance de précision plus faible,
- possibilité d'utiliser des conducteurs de section plus faible, donc plus facile à raccorder,
- possibilité à section égale, d'avoir des distances plus grandes entre les TI et les relais.
Cette valeur a été choisie également grâce au choix de l'utilisation de relais numériques dont la
consommation est beaucoup plus faible que celles des relais électromécaniques.
Enroulements mesure
La puissance de précision d'un transformateur de courant est la puissance apparente en VA que le
transformateur peut fournir au secondaire en respectant la classe de précision choisie. La détermi-
nation de cette puissance de précision est liée aux équipements raccordés au transformateur. La
consommation des relais et appareils de mesure ainsi que les pertes dans les lignes doivent être
prises en compte.
Comme il a déjà été expliqué, le courant nominal secondaire de 1A limite les pertes dans les
câbles. Par exemple, un câble de liaison 100m en cuivre de 4mm² de section crée une perte de 0,9
W.
Quant aux relais et appareils modernes, leur consommation est inférieur à 5 VA.
Pour éviter d'avoir différentes puissance de précision, il a été choisi une puissance unique de 30
VA.
Les transformateurs prévus pour la réalisation des protections différentielles auront des noyaux
particulièrement équilibrés et devront être coordonnés avec les autres noyaux intervenant dans
cette protection.
Enroulements protection
Pour des enroulements de protection, c'est le facteur limite de protection qui doit être défini. Il est
déterminé par le rapport entre le courant primaire le plus élevé pour lequel un transformateur de
courant conserve les exigences relatives à l'erreur composé 5P et le courant nominal primaire.
Les valeurs normalisées dans la recommandation CEI sont 5, 10, 15, 20 et 30 et les fabrications
les plus courantes sont 10 et 20.
Les constructeurs de relais de distance conseillant les transformateurs 5P30, il a été décidé de re-
tenir cette valeur.
49. Caractéristiques
Les caractéristiques des transformateurs d'intensité de phase sont indiquées dans le tableau sui-
vant. Ces caractéristiques sont à vérifier par l’Entreprise en tenant compte de la relation avec les
relais de protection et des dispositifs de mesure et comptage.
uni-
Caractéristiques valeurs (225 kV) valeurs (90 kV)
tés
Type silicone
Tension la plus élevée du réseau kVeff 245 123
Courant nominal A 2000 2000
Surintensité de courte durée (1s) kA 40 40
Surintensité de courte durée (crête) kA 100 100
Tension de tenue à fréquence industrielle (50
kVeff 460 210
Hz, 1 min)
Tension nominale de tenue aux chocs de
kVcrête 1050 550
foudre (1,2/50 s)
Nombre d’enroulements primaires U 2
Nombre d’enroulements secondaires U 5
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 283
uni-
Caractéristiques valeurs (225 kV) valeurs (90 kV)
tés
Rapport de transformation pour ligne - 800-1600/11111A 600-1200/11111A
Rapport de transformation pour couplage - 1000-2000/11111A 1000-2000/11111A
Rapport de transformation pour transforma-
- 100-200/11111A 200-400/11111A
teur
Puissance nominale et précision
5P30, 15-30 VA
noyau 1 (protection)
5P30, 15-30 VA
noyau 2 (protection)
5P30, 15-30 VA
noyau 3 (protection)
Cl0,5, 15-30 VA
noyau 4 (mesure)
cl0,2S, 15-30 VA
noyau 5(comptage)
TRANSFORMATEURS DE TENSION
Deux types de transformateurs de tension sont utilisés. Les transformateurs type inductif et les di-
viseurs capacitifs qui permettent l'installation de dispositif de couplage par courant porteur pour
la télétransmission entre les postes.
Le choix de transformateurs de tension inductifs se justifie pour les raisons suivantes :
Les surtensions de manœuvre pouvant se manifester sur une phase saine et résultant de réenclen-
chements triphasés suite à des défauts polyphasés sont atténuées par les transformateurs au tra-
vers de leurs enroulements. A cet effet, les transformateurs de tension doivent être dimensionnés
du point de vue mécanique et thermique pour décharger la phase saine dans les 300 ms de durée
du cycle de réenclenchement. L'écoulement de cette charge capacitive à travers un transformateur
de tension capacitif n'est pas possible dans 300 ms, notamment s'il s'agit de longues lignes en an-
tenne. D'où le choix d'un transformateur de type inductif est préféré.
Les transformateurs de tension devront être au moins conformes à la recommandation CEI
60044.
225000 √3
100 √3 /100 √ 3 V
Description
Les transformateurs de potentiel doivent répondre aux exigences de la classe 0,2 pour la fonction
mesure avec une puissance de précision de 30 VA pour les appareils à 225 kV. Ils répondront
aussi à la norme 60044-2
Le facteur de puissance spécifique de la charge est considéré égal à 0,8 (inductif).
Les transformateurs doivent également répondre aux exigences de la classe de précision 3P défi-
nie dans la recommandation CEI 60044-3. Cette classe correspond à une erreur de rapport de ten-
sion +- 2° entre 5% et 1,9 fois la tension nominale pour toute charge comprise entre 25% et 100%
de la charge nominale.
Caractéristiques
Les caractéristiques pour les transformateurs de potentiel du type inductif sont données ci-après
pour les niveaux de tension 225 et 90 kV.
valeurs (225
Caractéristiques unités valeurs (90 kV)
kV)
Type Silicone
Tension la plus élevée du réseau kVeff 245 123
Surintensité de courte durée (1s) kA 40 40
Tension de tenue à fréquence industrielle (50 Hz, 1
kVeff 460 230
min)
Surintensité de courte durée (crête) kA 100 100
Tension nominale de tenue aux chocs de foudre
kVcrête 1050 550
(1,2/50 s)
Valeur de tension primaire nominale kV 225/3 90/3
Valeur de tension secondaire nominale V 100/3
Puissance de précision – mesure VA 30
Puissance de précision – protection VA 30
Classe de précision – mesure - 0,5
Classe de précision – comptage - 0,2
Classe de précision – protection - 3P, 3P
Nombre de noyaux primaires U 1
Nombre de noyaux secondaires U 4
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 285
Description
Fonction mesure
La précision doit être de la classe 0,5 pour une puissance de précision de 30 VA dans les condi -
tions fixées par les normes CEI 60044-5.
Fonction comptage
La précision doit être de la classe 0,2 pour une puissance de précision de 30 VA dans les condi -
tions fixées par les normes CEI 60044-5.
Fonction protection
La précision en régime transitoire devra être respectée dans les cas suivants :
- mise sous tension brusque, la tension appliquée pouvant atteindre 1,5 fois la tension nomi-
nale,
- cycle constitué par la succession de deux créneaux de baisse momentanée de la tension sé-
parée par le temps de pause d'un cycle de réenclenchement automatique, la tension passant
de 0,8 à 1,2 Un à 0,05 Un,
- même cas que précédemment, mais à partir d'une valeur de U égale à 1,5 Un,
- cycle constitué par la succession de deux créneaux de surélévation momentanée de la ten-
sion passant de 1,1 Un à 1,9 Un.
Dans les quatre cas précédents les précisions suivantes doivent être :
- pour le module de 10%,
- pour le déphasage de 6°.
- pendant la période comprise entre 4/100 et 6/100 de seconde après la variation de tension.
- pour le module de 5%,
- pour le déphasage de 3°
- après 6/100 de seconde suivant la variation de tension.
Cette précision est demandée pour une puissance de précision de 100 VA à 50 Hz pour un facteur
de puissance de la charge compris entre 0,2 et 1 (circuit inductif).
En régime établi, la classe de précision doit être de 3P jusqu'à 1,5Un et de la classe 6P entre 1,5
Un et 1,9 Un pour une puissance de précision de 160 VA. L'amortissement des régimes transi-
toires doit satisfaire à l'article 43 de la CEI 60044-5.
Caractéristiques
Les caractéristiques pour les transformateurs de potentiel de type capacitif sont données dans le
tableau suivant.
Caractéristiques unités valeurs (225 kV) valeurs (90 kV)
Type silicone
Tension la plus élevée du réseau kVeff 245 145
Surintensité de courte durée (1s) kA 40 40
Surintensité de courte durée (crête) kA 100 100
Tension de tenue à fréquence industrielle
kVeff 460 230
(50 Hz, 1 min)
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 286
ESSAI DE CONFORMITÉ
Essais de type
Les transformateurs de courant objet doivent satisfaire aux essais de qualification définis au cha-
pitre 7 de la norme CEI 60044-1.
Le mode opératoire et la sanction des essais sont définis dans la norme CEI 60044-1. Les essais
de qualification doivent être effectués par un laboratoire officiel ou accrédité.
Lesdits essais doivent être sanctionnés par des rapports d'essais donnant les résultats détaillés des
essais accompagnés éventuellement d'un certificat de conformité
Essais de réception
Il sera effectué en usine aux frais du CONTRACTANT et en présence d’un représentant du
Client (CI-ENERGIES), les essais de réception ayant pour objet de vérifier les garanties données
par l’Entreprise.
Le Client procédera à la vérification de la conformité des fournitures par les essais de type et in-
dividuel prévus dans la norme CEI 60044-1, en particulier :
Vérification du marquage des bornes
Détermination des erreurs.
Relevé de la courbe de magnétisation des enroulements (mesures et protections).
Vérification du sens d’enroulement
Essai des rapports de transformation
Essais de tenue à fréquence industrielle sur les enroulements primaires et mesure des dé-
charges partielles.
Essais de tenue à fréquence industrielle entre sections des enroulements primaires et sur
les enroulements secondaires.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 287
Essais de type
Les transformateurs de tension inductifs doivent satisfaire aux essais de qualification définis aux
chapitres 7, 8 et 9 de la norme CEI 60044-2.
Les transformateurs de tension capacitifs doivent satisfaire aux essais de qualification définis au
chapitre 9 de la norme CEI 60044-5.
Le mode opératoire et la sanction des essais sont définis des différentes normes citées ci-dessus.
Les essais de qualification doivent être effectués par un laboratoire officiel ou accrédité.
Lesdits essais doivent être sanctionnés par des rapports d'essais donnant les résultats détaillés des
essais accompagnés éventuellement d'un certificat de conformité
Essais de réception
Il sera effectué en usine aux frais du CONTRACTANT et en présence d’un représentant du
Client (CI-ENERGIES), les essais de réception ayant pour objet de vérifier les garanties données
par l’Entreprise.
Le Client procédera à la vérification de la conformité des fournitures par les essais de type et in-
dividuel prévus dans les normes CEI 60044-2 et CEI 60044-5, en particulier :
Vérification du marquage des bornes
Détermination des erreurs.
Relevé de la courbe de magnétisation des enroulements (mesures et protections).
Vérification du sens d’enroulement
Essai des rapports de transformation
Essais de tenue à fréquence industrielle sur les enroulements primaires et mesure des dé-
charges partielles.
Essais de tenue à fréquence industrielle entre sections des enroulements primaires et sur
les enroulements secondaires.
Essais de surtension entre spires
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 288
Les essais de réception peuvent être réalisés par un laboratoire accrédité ou dans le laboratoire du
fabricant en présence du représentant du Client.
Si les essais ne sont pas satisfaisants, pour tout ou partie de la fourniture, le client (CI-ENER-
GIES ou son Représentant) pourra demander une seconde série des essais dont les frais seront à
la charge du Constructeur après que celui-ci aura apporté les modifications ou améliorations né-
cessaires à son matériel qui aura été laissé à sa disposition.
La conformité des essais aux garanties techniques fournies par l’Entreprise est une des conditions
qui entraînent la réception provisoire du matériel prévues au Cahier des spécifications techniques
garanties. Il est spécifié que l’Entreprise doit effectuer tous les essais qui prouvent le bon fonc-
tionnement du matériel conformément aux normes de référence
EXÉCUTION-MONTAGE
55. Installation
Les transformateurs seront installés dans les règles de l’art et conformément aux prescriptions
du fournisseur. Ils seront montés sur des charpentes métalliques.
PARAFOUDRES
Les postes sont protégés contre l'action directe de la foudre par des câbles de garde judicieuse-
ment disposés. En ce qui concerne les protections contre les surtensions atmosphériques, seules
sont donc prise en considération celles résultant de coups de foudre sur les lignes aériennes.
Il est recommandé d’installer et de raccorder des parafoudres aux endroits suivants :
- aux bornes HT des transformateurs de puissance pour la protection des enroulements,
- à la borne des neutres des enroulements des transformateurs de puissance en cas d'exploita-
tion à neutre isolé,
en raison du niveau isokéraunique élevé, il est également recommandé d'installer des parafoudres
à l'entrée des lignes aériennes dans les postes. Outre la protection des réducteurs de mesure, ces
parafoudres assurent une protection efficace du disjoncteur lorsque celui-ci est en position ou-
verte après l'élimination d'un défaut.
Le facteur de sécurité minimum recommandé par les normes (rapport entre la valeur de tenue du
matériel et le niveau de tension du dispositif de protection) est de 1,4 pour les tensions assignées
de 52 à 245 kV. Pour les parafoudres à résistance variable (oxyde métallique), la tension nomi-
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 289
nale du parafoudre dépend de la tension alternative maximale en service continu et des surten-
sions temporaires à fréquence industrielle.
Les normes en vigueur pour les parafoudres à oxyde métallique sont la CEI 60099-4 et CEI
60099-5.
Le tableau suivant donne les caractéristiques des parafoudres 225, 90, 33 et 15 kV :
Caractéristiques unités
Tension nominale du réseau kV 225 90 33 15
Type
Tension assignée (Ur) kVeff 192 100 36 16,3
Tension de régime permanent kV 154 67 25 *)
Classe de décharge 4 4 4 4
Courant de décharge nominal kA 20 20 20 20
Tension résiduelle choc de manœuvre
. maxi à 1 kA 375 257 30
kVcrête
. maxi à 2 kA 390 266 31,5
. maxi à 3 kA 400 272 33
Tension résiduelle onde 8/20 s
. maxi à 5 kA 445 304 34
.maxi à 20 kA kVcrête 485 332 36
. maxi à 20 kA 535 365 39
. maxi à 40 kA 45
*) à définir par l’Entreprise
Les parafoudres doivent être munis de compteurs de décharges.
ESSAI DE CONFORMITÉ
Si les essais ne sont pas satisfaisants, pour tout ou partie de la fourniture, le client (CI-ENER-
GIES ou son Représentant) pourra demander une seconde série des essais dont les frais seront à
la charge du Constructeur après que celui-ci aura apporté les modifications ou améliorations né-
cessaires à son matériel qui aura été laissé à sa disposition.
La conformité des essais aux garanties techniques fournies par l’Entreprise est une des conditions
qui entraînent la réception provisoire du matériel prévues au Cahier des spécifications techniques
garanties. Il est spécifié que l’Entreprise doit effectuer tous les essais qui prouvent le bon fonc-
tionnement du matériel conformément aux normes de référence
Les essais de réception en usine conformément à la norme CEI 60099-4.
EXÉCUTION - MONTAGE
59. Installation
Les parafoudres seront montés sur une charpente en acier galvanisé, solidement fixée
sur un socle en béton.
CIRCUITS – BOUCHON
SPÉCIFICATIONS GÉNÉRALES
Les lignes construites dans le cadre du projet sont équipées d’un câble de garde à fibres optiques
(CGFO) qui permettra la transmission d’informations diverses telles que les télémesures, télé-
commandes ou téléphonie.
Le couplage à haute fréquence phase – terre proposé dans le cadre du projet doit servir unique-
ment de secours en cas de défaillance du système à fibres optiques.
Le circuit-bouchon est placé en série sur la phase concernée par le couplage entre le point de rac-
cordement du condensateur de couplage et le sectionneur de terre. Il laisse passer les fréquences
industrielles et bloque les fréquences utilisées pour la transmission à courants porteurs. Le cir-
cuit-bouchon est composé d'une inductance, d'un circuit d'accord et d'un parafoudre.
La bobine principale, traversée par le courant nominal, est conçue en fonction du courant de
court-circuit maximal et consiste en une inductance d'aluminium ou cuivre bobiné sur champ. La
valeur de l'inductivité varie de 0.1 à 2 mH. Le bloc d'accord est installé à l'intérieur de la bobine.
Le circuit-bouchon peut être monté en suspension par un anneau d'ancrage ou installé sur un sup-
port (condensateur de couplage, transformateur capacitif de potentiel, isolateur support).
Nous proposons le montage à l'extérieur sur les têtes des transformateurs de potentiel capacitifs.
Les caractéristiques demandées sont données dans le tableau suivant.
ESSAI DE CONFORMITÉ
CONDENSATEURS DE COUPLAGE
Les condensateurs de couplage constituent la liaison entre le matériel haute fréquence et les
lignes haute tension. Les éléments principaux constituant le condensateur sont le diviseur capaci-
tif et le boîtier de raccordement.
La colonne du condensateur est constituée de 1 à 3 unités, logées à l'intérieur du corps en porce-
laine. Les parties actives sont composées d'éléments bobinés de forme plate, empilés et compri-
més. Le diélectrique est composé de papier cellulosique très pur et d'un film de polypropylène, le
tout étant imprégné d'une huile synthétique. La force de compression des éléments est choisie de
manière à éviter la variation de capacité du condensateur en fonction du temps et de la tempéra-
ture. Les connexions entre les éléments du condensateur sont dimensionnées pour assurer une ex-
cellente résistance aux ondes de chocs.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 292
Le côté basse tension du condensateur de couplage doit être relié à la terre. C'est le rôle de la bo-
bine de drainage d'assurer cette mise à la terre. Cette self présente cependant une impédance pour
les signaux à haute fréquence et assure ainsi la transmission de cette énergie à travers le conden-
sateur de couplage. Un sectionneur de mise à la terre est disposé en parallèle de cette self. Un pa -
rafoudre monté en parallèle avec la bobine de drainage sert à écouler à la terre les surtensions. Un
boîtier étanche de raccordement abrite la bobine de drainage, le parafoudre, le sectionneur de
mise à la terre et les bornes haute fréquence pour le raccordement au secondaire.
Les condensateurs de couplage sont prévus pour le montage suspendu ou debout. Dans le cas des
tensions supérieures à 36 kV on préfère le montage debout sur charpente métallique. Le circuit-
bouchon est souvent monté dessus.
JEU DE BARRES
GÉNÉRALITÉS
Le jeu de barres sera constitué en tubes d'alliage d'aluminium et de magnésium rigides qui de-
vront supporter toutes les sollicitations mécaniques et thermiques provoquées par les court-cir-
cuits. Le jeu de barres sera supporté par des isolateurs support montés sur des châssis électriques.
DIMENSIONNEMENT
D'après la loi de Biot-Savart, la force Fh subie par les conducteurs parallèles parcourus par le
même courant I s'écrit :
avec :
Is : courant parcourant le conducteur (A),
L : longueur du conducteur (m),
a : distance séparant les deux conducteurs (m),
0 : perméabilité magnétique de l'air équivalent à 4.10-7 (Hm-1).
Si l'on applique la formule donnée plus haut dans le cas d'un jeu de barres, la formule peut être
écrite d'après la norme VDE 013 sous la forme :
avec :
a : distance entre deux barres (m),
Is3p : courant parcourant le conducteur (A),
L : distance entre deux supports de barre (m).
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 293
Le facteur 0,93 tient compte du plus grand effort que le conducteur du milieu doit supporter. En
effet, la contrainte subie par la phase médiane est la résultante des forces exercées par les deux
autres conducteurs. La valeur maximale du courant I s3p est prise égale au courant de court-circuit
du disjoncteur (31,5 kA).
On obtient : = 458 N
Cette force Fh déforme la barre et provoque une tension de flexion h pour le conducteur princi-
pal (ici la phase médiane) égale à :
avec :
W : moment résistant (cm³),
: facteur de proportionnalité, caractéristique de la disposition du jeu de barres suivant qu'il
s'agit des travées médianes ou extérieures,
L : largeur de la travée (cm),
h : tension de flexion (N/cm²).
En cas de court-circuit, la tension de flexion h ne doit pas dépasser le seuil de sollicitation limite
02, des matériaux conducteurs utilisés.
Le moment résistant W pour une barre de section cylindrique est donné par la formule suivante :
avec :
D : diamètre extérieur du tube,
d : diamètre intérieur du tube.
Connaissant la valeur de W, il devient aisé de déterminer les contraintes de flexion ha et hb cor-
respondants respectivement aux supports du jeu de barres.
En prenant le facteur de proportionnalité βa = 0,73 et βb = 0,5, on obtient les efforts de flexion ha
et hb suivants en fonction du tube :
Les forces Fa et Fb doivent être supportées par les isolateurs supports ; le tableau montre que la
force Fb détermine le choix des isolateurs.
INSTALLATION
Les tubes seront maintenus à l’aide d’isolateurs supports. Ils seront disposés de sorte à
éviter que les tubes ne présentent des déformations. Un lestage des tubes sera fait.
Par conséquent le choix du tube 120 x 8 standard est confirmé et les isolateurs choisis sont
comme indiqués dans le tableau ci-dessus.
Pour des raisons d’harmonisation, les chaînes d’isolateurs 225 et 90 kV installées dans les postes
seront identiques à celles utilisées pour les lignes.
TYPES D’ISOLATEURS
Les chaînes d’isolateurs seront composées d’isolateurs du type « capot et tige » en verre trempé
présentant les caractéristiques suivantes.
Il est admis que le niveau de pollution par poussière de sable et éventuellement par suie lors des
feux de brousse produit une pollution légère à laquelle correspond une longueur de ligne de fuite
par tension phase - terre comprise entre 3,0 et 3,5 cm/kV eff tel que prescrit dans la recommanda-
tion CEI 60815.
Une valeur moyenne de 3,25 cm/kVeff a été retenue.
Le nombre total d'isolateurs devant composer une chaîne est de 15 pour les lignes 225 kV et de 8
pour les lignes 90 kV.
Le tableau suivant résume les caractéristiques électriques d'une telle chaîne en conformité avec
les recommandations CEI.
63. En 225 kV
DESIGNATION CHAINES DE 14 ELEMENTS U160 BS pas 146
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 296
Les valeurs pour la chaîne avec cornes de protection sont les valeurs pour la chaîne sans cornes
réduites approximativement de 10 %.
Le tableau ci-dessus montre que les valeurs pour une chaîne composée de 14 éléments U160 BS
en 225 kV et de 7 éléments F100 BS en 90 kV, munies de cornes de protection, correspondent
aux valeurs du niveau d'isolation recommandé par la CEI.
Les chaînes d'ancrage seront donc constituées de 15 isolateurs U160 BS en 225 kV et de 8 isola-
teurs F100 BS en 90 kV.
TRANSFORMATEURS DE PUISSANCE
Le tableau suivant précise les transformateurs de puissance à installer dans le cadre du projet.
POSTES TRANSFORMATEURS
YOPOUGON 3 2 Transformateurs 225/33 kV - 60 MVA
Caractéristiques spécifiques
2 Transformateurs de puissance 225±10x1.15% /33 kV ONAN/ONAF (80/100%)de
puissance 60 MVA
CF : Choc de foudre 1,2/50 s
FI : Tension d’essai à fréquence industrielle de 50 Hz, 1 min.
SPÉCIFICATIONS GÉNÉRALES
Les équipements doivent répondre aux recommandations les plus récentes de la CEI. Les princi-
pales recommandations de la CEI prises en considération sont :
CEI 60060 Techniques des essais à haute tension,
CEI 60071 Coordination de l’isolement,
CEI 60076 Transformateurs de puissance,
CEI 60137 Traversées isolées pour tensions alternatives supérieures à 1000 V,
CEI 60214 Changeurs de prise en charge,
CEI 60296 Spécification des huiles minérales isolantes neuves pour transformateurs,
CEI 60354 Guide de charge pour transformateurs de puissance immergés dans l’huile,
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 297
ENROULEMENTS
Tous les enroulements secondaires de transformateur, isolés pour une tension d’essai de choc de
170 kVcrête et pour une tension d’essai à fréquence industrielle de 70 kVeff et moins, auront une
isolation uniforme.
Les points neutres devront être isolés comme les bornes de phases terminales correspondantes.
Sauf indication contraire, dans les diagrammes de connexion joints, les enroulements de régula-
tion seront prévus pour le réglage avec talon et réglage fin.
Les fiches techniques relatives aux transformateurs donnent le détail sur les niveaux d’isolement
requis.
Du cuivre électrolytique de haute conductivité (classe A, suivant les normes CEI) sera utilisé.
Le matériau d’isolement des enroulements et des connexions utilisé sera de première qualité et ne
devra pas se désintégrer, carboniser ou devenir cassant sous l’action d’huile chaude et les varia-
tions de charge.
Les enroulements seront conçus et construits afin de pouvoir résister aux ondes de choc ainsi
qu’aux efforts électrodynamiques causés par des courants de court-circuit dans le cadre d'une
protection avec des parafoudres et disjoncteurs. Des fixations adéquates devront être prévues
entre les enroulements et le noyau ainsi qu’entre les enroulements primaires et secondaires. Pour
les mêmes raisons, les connexions allant aux bornes seront parfaitement fixées.
Afin d’augmenter la résistance aux forces dynamiques dues aux court-circuits, une technologie
moderne sera appliquée dans la conception et la construction (par exemple densité de courant
faible, pré-séchage et pré-compression des enroulements avant le montage sur le circuit, etc.).
CIRCUIT MAGNÉTIQUE
Le circuit magnétique sera constitué de tôles magnétiques de haute qualité, à grain orienté et la-
miné à froid, de haute perméabilité (type Hi-B, W17/50, 1,12 W/kg max), à faible coefficient
d’hystérésis et à pertes réduites. Les tôles seront isolées par un isolant de haute qualité tel que la
carlite.
Le noyau sera du type à colonnes. Il formera une structure unitaire gardant sa forme et position
sous les contraintes sévères envisageables pendant le transport, l’installation et lors de court-cir-
cuits. Les efforts mécaniques devront être distribués uniformément sur toutes les tôles afin d’évi-
ter tout déréglage du circuit et pour limiter au minimum les vibrations et bruits en service.
Sauf indication contraire dans les fiches techniques, la densité maximale du flux magnétique ne
devra pas dépasser 1,7 Tesla en fonctionnement à tension et à fréquence nominales.
Afin d’éviter que le circuit magnétique ne se referme par la cuve, la structure supérieure du cir-
cuit magnétique principal ne devra pas être connectée au couvercle de la cuve. L’isolement cuve,
circuit magnétique et dispositif de serrage devra être entre eux au minimum de 100MΩ pour une
injection de 2500 V
Le circuit magnétique sera mis à la terre au couvercle de la cuve à un seul point par des brides re-
liées à une borne située dans une position accessible sur le couvercle de la cuve. De cette façon il
sera possible de déconnecter ultérieurement cette liaison et isoler le circuit magnétique de la cuve
du transformateur pour vérifier la qualité de l’isolement durant l’exploitation.
Les circuits magnétiques avec construction sectionnée isolées seront munis de brides séparées
pour chaque section.
La connexion principale de mise à la terre aura une section d’au moins 146 mm² de cuivre ; les
connexions secondaires auront une section minimale de 80 mm².
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 299
CUVE DE TRANSFORMATEUR
La cuve de transformateur sera de forme rectangulaire et de type avec couvercle boulonné au-
dessus. La cuve devra supporter sans déformation permanente le vide et la pression 60kPa, elle
sera construite en acier et sera suffisamment rigide pour résister au transport et au montage sans
subir aucune déformation. Le couvercle sera conçu pour éviter toute stagnation d’eau et les points
de fixation seront par conséquent inclinés.
Tous les cordons et joints, autres que ceux qui sont provisoires, devront être soudés avec chan-
frein en X pour assurer des connexions durables et étanches.
La partie inférieure de la cuve sera de structure rigide. Dans le cas où le fond de la cuve est auto-
portant et sans barres de stabilisation, la plaque de fond aura une épaisseur minimum de 40 mm.
Le transformateur complètement monté sera étanche au gaz et à l’huile et devra résister sans
dommages aux forces dues à des pressions dépassant de 25% la pression normale de service.
La cuve et les accessoires seront conçus de façon à éviter la création de poches de gaz. Au cas où
des poches ne peuvent être évitées, il sera prévu des tuyaux et dispositif de purge ramené à hau-
teur d’homme pour évacuer les gaz dans le tuyau principal de purge. Les tuyaux devront avoir un
diamètre intérieur minimal de 25 mm.
Tous les éléments raccordés à la cuve seront munis de joints résistant au gaz et à l’huile. Tous les
joints d’étanchéité seront placés dans des rainures de logement. L’herméticité devra être conser-
vée dans le temps (limiteur de serrage, qualité de joint) ; le liège imprégné n’est pas accepté.
Les cuves seront équipés de trous d’homme et d’orifices d’accès de dimensions appropriées pour
faciliter l’installation et la maintenance (par ex : pour changeurs de prises en charge, transforma-
teur de courant). Toutes les ouvertures, y compris pour les traversées, seront munies de colliers
adéquats pour la fixation. Il devra être possible de démonter chaque traversée sans enlever le cou-
vercle de la cuve.
Pour prévenir une déformation de la cuve lors de l’exploitation, une soupape de sécurité (soupape
de décompression) sera montée directement sur le couvercle de la cuve pour limiter la pression.
Cette soupape de décompression devra fonctionner à une pression statique qui sera inférieure à la
pression de test hydraulique.
Le couvercle devra être muni de plusieurs godets avec plaque d’obturation pour permettre la me-
sure de la température de l’huile. Tous les équipements de protection, de mesure et de sur-
veillance montés sur le couvercle seront spécialement protégés contre la pluie et la
poussière(IP66). La construction du couvercle sera faite de telle façon qu’aucune région thermi-
quement aveugle ne puisse se développer.
Chaque transformateur sera fourni avec les équipements suivants :
entre les galets et la cuve et la valeur d’isolement est au minimum 100MΩ pour une injection
de 2500 V,
des robinets de purge et de prise d’échantillon d’huile avec adaptateurs appropriés seront prévus à
hauteur d’homme,
des raccords pour la connexion de l'équipement de traitement de l’huile avec robinets de purge et
tuyaux seront prévus en nombre suffisant,
les auxiliaires (armoires transformateur et régleurs, ventilos) sont isolés de la cuve au minimum
100MΩ pour une injection de 2500 V,
2 bornes terminales de mise à la terre de grandeur appropriée, capables de conduire pendant 5 se-
condes le courant de court-circuit maximal (côté basse tension du transformateur), seront pré-
vus en diagonale en bas de la cuve du transformateur.
BORNES TERMINALES
Toutes les traversées seront au moins isolées pour le même niveau que ceux des enroulements
respectifs et le neutre.
64. Traversées
Les traversées seront du type extérieur, dimensionnées pour des régions à atmosphère polluée.
Elles répondront aux recommandations CEI 60137, seront libres de tout défaut et soigneusement
vitrifiées. Les isolateurs seront en porcelaine de couleur brune et de première qualité, homogènes
et non-poreuse, et seront faits d'une pièce. Toutes les pièces du transformateur seront soumises à
l’approbation du maitre d’œuvre..
Les traversées seront montées sur le couvercle de la cuve de sorte que leur démontage soit pos -
sible sans abaisser l'huile à un niveau où les enroulements sont exposés à l'atmosphère. Le dé-
montage et le montage seront possibles sans démonter le couvercle.
Les réducteurs d'intensité (TC Bushing)devront être montés autour de la partie inférieure du
corps isolant; leur remplacement devra pouvoir se faire par simple démontage de la borne.
Les traversées seront du type condensateur à isolation interne par papier imprégné de résine syn-
thétique et équipé de prises d'essai capacitives pour la mesure des propriétés diélectriques, reliées
à la masse en service normal.
Les traversées pour des tensions nominales de 52 kV ou inférieures pourront être du type à huile
selon le standard DIN ou équivalent (à soumettre pour approbation). Les traversées autres que
celles de l'enroulement en triangle ouvert seront équipées de cornes de protection ajustables.
Les bornes terminales neutres seront dimensionnées identiques aux bornes de phases de sorte que
le transformateur puisse être exploité selon les deux modes (être à la terre et neutre isolé) et pour
la surintensité la plus haute qui pourra traverser les enroulements.
Un schéma des traversées indiquant les dimensions essentielles et les coupes sera soumis pour
approbation au Maître d’Œuvre.
Pour la tension primaire, le fabricant fournira une traversée à l’huile de type condensateur RIP,
de préférence "draw lead type" pour faciliter son enlèvement et fournira également les acces-
soires suivants:
un indicateur du niveau d’huile;
un robinet de vidange et d’emplissage,
une prise de mesure de la capacitance.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 301
Les traversées doivent pouvoir être enlevées sans démonter le transformateur de courant. Des rac-
cords d’un type et de grandeur convenables pour les conducteurs sont fournis sur les bornes des
traversées.
Les traversées primaires et secondaires seront centrées sur le transformateur. Le neutre secon-
daire est mis à la terre via une résistance de mise à la terre.
REFROIDISSEMENT
Les radiateurs seront conformes aux normes DIN ou équivalentes. Ils devront être approuvés par
le Maître d’Œuvre. Les radiateurs seront raccordés par l'intermédiaire de vannes papillon de sorte
que chaque radiateur pourra être démonté sans vidanger de l'huile de la cuve.
Si les radiateurs sont branchés par une conduite commune (collecteur général) à la cuve, cette
conduite commune sera connectée par des vannes à disque soudées directement sur la cuve du
transformateur. L'accumulation d'air dans les radiateurs doit être évitée. Des radiateurs avec col-
lecteurs type coude ne seront pas acceptés. Des bancs de radiateurs montés sur la cuve ou montés
à part ne sont pas tolérés. Les radiateurs seront assemblés et fixés à la cuve de manière sûre et de
manière à éviter des vibrations, les affaissement et des efforts de torsion sur les conduites.
Les éléments de radiateurs seront fortifiés avec des brides soudées (horizontalement et diagonale-
ment) pour garantir la rigidité et éviter des vibrations lors de l'exploitation des transformateurs.
La distance entre brides horizontales ne dépassera pas 100 cm. Les radiateurs seront conçus pour
résister sans déformation permanente au vide et à la surpression (respectivement 60kPa et
0.03mbar) ; ils seront complètement étanches. Les radiateurs seront munis de dispositifs de drai-
nage et de purge permettant le remplissage complet. Tous les équipements doivent être facile-
ment accessibles pour l'inspection et l'entretien.
Les accessoires suivants seront prévus:
1 vanne papillon pour l'entrée et la sortie de chaque radiateur, directement accessible du niveau
du sol et du couvercle de la cuve,
1 vanne à disque pour la connexion de la conduite commune éventuelle (collecteur général) à la
cuve du transformateur
1 godet à thermomètre vissé et placée sur l'entrée et la sortie du collecteur général (si applicable),
1 bouchon de drainage avec capot de protection vissé au point bas de chaque collecteur général
1 bouchon de purge d'air avec capot de protection vissée au point haut de chaque collecteur gé-
néral
1 bouchon de drainage avec capot de protection vissé à la sortie de chaque radiateur et pouvant
servir à raccorder des sondes de mesure de température lors des essais d'échauffement,
1 bouchon de drainage avec capot de protection vissé à l'entrée de chaque radiateur et pouvant
servir à raccorder des sondes de mesure de température lors des essais d'échauffement.
Sauf spécification différente, la capacité de refroidissement naturel (ONAN) sera au moins égale
à 80% du refroidissement nominal fourni par les radiateurs spécifiés ci-dessus.
Les plans d'ensemble et de montage des ventilateurs devront être soumis au Maître d’Œuvre pour
approbation.
Les ventilateurs seront isolés de la cuve principale et on devra pouvoir démonter chaque ventila-
teur sans influencer le fonctionnement des autres. Les pales de ventilateur seront protégées des
deux côtés par une grille en acier galvanisé ou inoxydable (IP2X). Les moteurs des ventilateurs
seront accessibles sans démonter les grilles de protection. Dans le cas contraire, une plaque signa-
létique additionnelle sera installée à l'extérieur des ventilateurs dans une position accessible.
Partant de l'état chaud (100% de charge à excitation nominale), le transformateur sera capable de
rester en service, sans dépasser la température du point chaud des enroulements de 125 °C à une
température ambiante maximale spécifiée, après la défaillance du refroidissement forcé pour au
moins 60 minutes après le défaut de tout refroidissement forcé.
L'équipement de réglage et de commande des ventilateurs, les relais auxiliaires et bornes de rac-
cordement (avec une borne de réserve 10A) seront incorporés dans un coffret étanche, degré de
protection IP55 monté sur le transformateur.
Les recommandations de la CEI, notamment CEI 60947, CEI 60439 et CEI 114, sont applicables
pour tous les circuits et appareils BT.
L'alimentation des ventilateurs sera faite en courant alternatif triphasé, interrupteur en charge
principal et disjoncteurs manuels par groupe de ventilateurs. Des fusibles ne sont pas prévus. Les
moteurs des ventilateurs ou groupes de ventilateurs seront commandés par relais en fonction de la
température de l'huile et de la température des enroulements du transformateur. Les critères d'en-
clenchement et de déclenchement automatique "on/off" seront la température d'enroulement
("on") et la température de l'huile ("off"). Les températures d'enclenchement et de déclenchement
seront ajustées sur les thermostats. Au moins deux groupes de ventilateurs indépendants seront
prévus.
Le premier groupe sera mis en service à température basse (i.e. 75°C température point chaud en-
roulement ou 65°C point chaud huile) et le deuxième groupe à température haute (i.e. 85°C tem-
pérature point chaud enroulement et/ou à 75°C point chaud de l’huile). La régulation sera telle
que, si le premier groupe ne démarre pas à la température d'enroulement de consigne, le
deuxième groupe, s'il démarre à sa température d'enroulement de consigne (supérieure à celle du
premier) met également en service le premier groupe. La mise hors service des ventilateurs ne
peut être faite que par la température de consigne du point chaud de l'huile. Le tableau suivant ré-
sume le mode d'opération des ventilateurs.
Les valeurs actuelles de la température affichée en fonction des résultats de l'essai d'échauffement
seront indiquées dans les rapports d'essai.
Les moteurs individuels seront protégés par protection thermomagnétique. La défaillance d'un
ventilateur sera signalée par alarme regroupée; la mise hors service d'un ventilateur ne devra pas
influencer le fonctionnement des autres et devra mettre en service le ventilateur secours..
Le circuit électrique sera réalisé tel que le remplacement ou la réparation d'un ventilateur peut se
faire les autres étant en service.
Des relais de tension du type triphasé et monophasé seront installés pour la surveillance de la
tension dans les circuits d'alimentation.
Des commutateurs pour passer du service automatique au service manuel seront prévus et pour
changer l’ordre de priorité.
Les circuits puissances seront en 230/400 Vac et les circuits de commande en 127 Vcc
Les dispositifs d'alarme suivants ayant des contacts ouverts en position de repos seront prévus:
défaut de ventilateur de refroidissement pour chaque groupe de radiateurs.
Les contacts de signalisation à distance (position de repos ouverte) des états suivants sont
prévus :
démarrage ventilateurs de refroidissement,
système de refroidissement mode contrôle automatique,
système de refroidissement mode contrôle manuel.
.Le changeur de prises en charge sera basé sur le principe « Dr. Jansen » comprenant un sélecteur
en charge avec commutateur et un interrupteur déviateur du type résistance de passage rapide. Il
sera motorisé, à commande locale manuelle et électrique, et à commande à distance.
Le changeur de prise en charge sera conforme aux recommandations CEI 60214 et CEI 60542.
Le commutateur de transfert sera monté dans la cuve de transformateur, accessible par trou
d'homme et logé dans un compartiment propre, indépendant de l'huile du transformateur et aura
une sous-section particulière dans le conservateur d'huile. La protection interne sera réalisée par
contrôle du flux d'huile et manomètre à gaz. En plus, une soupape de décharge avec contact de
déclenchement (soupape de décompression) sera montée directement sur le couvercle du chan-
geur de prise. Des contacts de déclenchement seront associés aux dispositifs de protection ther-
mique du changeur de prises de façon convenable et de capacité adéquate pour opérer les
contacts des relais d’alarmes de toute la chaîne de relais associés.
Le compartiment commutateur de transfert sera muni d'un tuyau aspirateur relié à un robinet de
purge et de prise d'échantillon. La tête du changeur de prise sera équipée d'une conduite reliée au
relais Buchholz de la cuve régleur pour éviter des poches de gaz en-dessous de la tête du chan-
geur de prise à l'extérieur du commutateur de transfert.
La tension d'alimentation pour le moteur sera de 380 Vac.
Tout le circuit de commande est alimenté en 127Vcc
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 305
Les transformateurs de puissance de chaque poste seront capables d'être exploités en parallèle
sans aucune restriction.
Les équipements de contrôle et de régulation pour la marche en parallèle devront être opérés à
partir du tableau de commande du poste et du centre de conduite du réseau.
Les équipements nécessaires pour la régulation automatique de la tension, tels que l'automatisme
de régulation de tension, relais auxiliaires, compteurs, indicateurs, commutateurs, lampes de si-
gnalisation, bornes terminales d'essai et autres accessoires nécessaires au fonctionnement (tels
que câbles de commande et de signalisation entre le transformateur et le bâtiment de commande)
font partie du projet.
Les moteurs seront capables de fonctionner à puissance nominale et en mode continu aux
conditions de service suivantes :
variation de la tension d'alimentation nominale du moteur: ± 10%,
variation de fréquence nominale: ± 5%,
sur- ou sous-excitation combinée: ± 10%,
Le moteur sera capable de démarrer en direct sans dépasser la température d'enroulement à la ten-
sion d'alimentation de 85% de la tension d'alimentation nominale. Les vibrations des moteurs se-
ront dans les limites spécifiées dans les standards applicables. L'isolation aura un traitement tro-
pical et fongicide approprié au climat chaud et humide.
Le contractant doit s’assurer que l’huile isolante ne contient ni PCB ni soufre corrosif.
L’huile isolante doit être une huile minérale neuve non inhibée et conforme aux dispositions lé-
gales.
L’huile isolante doit être une huile ne contenant pas d’additif antioxydant, mais pouvant contenir
d’autres additifs (agent anti-mousse).
Seules les huiles minérales non inhibées sont à utiliser. L’exigence du maître d’ouvrage a pour
origine la volonté de disposer d’huiles dont les qualités (initiales) soient liées aux propriétés in-
trinsèques du produit et non à celles d’adjuvants introduits, par exemple après un raffinage mé-
diocre.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 307
Il convient de noter que la présence d’additifs a des conséquences sur les modes de retraitement
applicables aux huiles (additifs susceptibles d’être éliminés ou dégradés par les techniques appli-
quées) et les pratiques d’exploitation (nécessité de contrôler la teneur en additifs).
Selon les descriptions données dans la norme pour la classification des lames de cuivre.
(x) 2e= terminus modérée, bronze ou dorée
(x) 3a= terminus foncée, pellicule magenta sur lame dorée
CONSERVATEUR D’HUILE
Les réservoirs conservateurs seront montés dans une position où ils ne gênent pas les
connexions électriques au transformateur. Ils auront une capacité suffisante pour permettre l'ex-
pansion de l'huile ayant une température variable de 0°C à 120°C.
Afin d'éviter des contraintes mécaniques inadmissibles entre les compartiments du changeur de
prises en charge et celui de la cuve principale du transformateur, tous les compartiments du
conservateur seront conçus de sorte qu'à la même température d'huile tous les niveaux d'huile
soient presque égaux. Les réservoirs conservateurs seront complètement étanches au vide et
conçus de sorte qu'ils puissent être complètement purgés le transformateur étant en service.
Chaque réservoir conservateur aura un robinet de drainage; un robinet d'équilibre entre les
conservateurs sera prévu à une hauteur d’homme. Le conservateur doit avoir au moins 12 % du
volume total de liquide dans la cuve du transformateur et dans le système de refroidissement et
doit être muni d’ouvertures pour le nettoyage. La canalisation de liquide raccordée au conserva-
teur et à la cuve principale doit comporter un robinet d’arrêt à voyant et une vanne à clapet élec-
tromécanique de retenu d’huile.
Des indicateurs du niveau d'huile magnétiques indiquant la plage complète du niveau seront ins-
tallés sur tous les réservoirs d'huile avec un jeu de contacts électriquement indépendants pour
alarmes de bas et de hauts niveaux, d’un bouchon de remplissage d’huile et d’un robinet de vi-
dange d’huile; le niveau normal sera nettement marqué.
Chaque réservoir d'huile sera monté avec un assécheur ou déshumidificateur d’air à régénération
automatique. Les assécheurs parallèles seront connectés aux tuyaux menant aux conservateurs
par des vannes à trois voies permettant uniquement le service d'un seul.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 310
Le contractant devra s’assurer que la prise d’air est installée à une hauteur de 1400 mm au-dessus
du niveau supérieur des fondations.
Des déshumidificateurs à régénération automatique seront fournis en pièce de rechange pour
chaque type.
C’est une vanne électromagnétique installé entre le conservateur et la cuve pour freiner tout écou-
lement excessif et anormal de l’huile du conservateur vers la cuve transfo en cas d’incident. Elle
est équipée de deux contacts signalisation et déclenchement.
SOUPAPE DE DÉCOMPRESSION
Sur la cuve de chaque compartiment d’huile, sera monté un détendeur pour atténuer les sur-
pressions survenant à l’intérieur de ces compartiments. Ce dispositif est équipé de deux contacts,
un pour le déclenchement et l’autre pour la signalisation. Une tubulure de déversement est im-
plantée pour diriger le déversement vers la fosse transformateur.
RELAIS BUCHHOLZ
Un relais Buchholz sera fourni pour chacun des systèmes d’huile du transformateur équipés
d’un conservateur (s’assurer que tous les gaz développés dans le transformateur sont collectés
dans le relais approprié). Ce relais sera muni d’un robinet d’essai, convenable pour une canalisa-
tion flexible pour vérifier son fonctionnement. Une canalisation en cuivre raccordée à partir du
collecteur de gaz jusqu’à une vanne située approximativement à hauteur d’homme permettra de
faciliter le prélèvement d’échantillons, avec le transformateur en service. Le relais sera muni de
trois contacts électriquement indépendants et non reliés à la terre, un pour donner une alarme
d’accumulation de gaz et le second pour le déclenchement sur une élévation soudaine de pression
et le troisième pour la signalisation.
Pour le transformateur à cuve scellée, il sera fourni un relais de pression qui fonctionne sur l’aug-
mentation soudaine de la pression.
Le positionnement du tuyau porteur du relais buchholz ne doit pas empêcher le démontage du
corps insérable du régleur en charge. Le buccholz sera encadré par deux vanne type à boisseau.
Le transformateur sera muni d’un thermomètre à cadran d’un diamètre de 150 mm avec une
aiguille d’indication et avec une deuxième aiguille entraînée par la première pour indication de la
température maximale. L’indicateur de température est de type IP55, installé dans l’armoire
transformateur. Le thermomètre sera muni de contacts réglables de mise en route des groupes
ventilateur 1 et 2, d’alarmes et de déclenchement et signalisation associée ; électriquement indé-
pendants et non reliés à la terre. Le fabricant devra :
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 311
Fournir un élément de détection de la température, installé dans une pochette convenable sur la
partie supérieure de la cuve. Raccorder cet élément au thermomètre au moyen d’une canalisa-
tion capillaire.
Installer, « à hauteur d’homme », les indicateurs de température de façon que la hauteur des
écrans du sol ne soit pas supérieure à 1600 mm. Prévoir une fenêtre vitrée d’une grandeur
convenable pour faciliter la lecture des indicateurs par l’exploitant sans la nécessité d’une
échelle ou d’un escabeau.
Le transformateur sera muni d’un dispositif à cadran d’un diamètre de 150 mm pour la me-
sure de la température des enroulements, par résistance, avec les composantes suivantes :
un élément de détection de température;
un transformateur de courant auxiliaire;
un ampèremètre pour contrôler le circuit du transformateur de courant;
un commutateur (ou liaisons amovibles) pour court-circuiter et débrancher le transforma-
teur de courant, à fin d’essais d’injection au circuit à image;
les circuits pour un indicateur à distance dans le bâtiment de commande.
Le fabricant devra :
S’assurer que tous les instruments sont munis de contacts réglables de mise en route des groupes
ventilateur 1 et 2, d’alarmes, et de déclenchement et signalisation associée ; électriquement
indépendants et non reliés à la terre.
Installer l’indicateur « à hauteur d’homme » de manière à faciliter la lecture des indications par
l’exploitant sans la nécessité d’une échelle ou d’un escabeau. Ils seront d’indice IP55 et ins-
tallés dans l’armoire des auxiliaires transformateur.
Un indicateur magnétique de niveau d’huile sera fourni, installé sur chaque compartiment
distinct et lisible du sol. Le diamètre du cadran doit être de 160 mm.
L’échelle doit indiquer le niveau à 25 °C, et les niveaux maximal et minimal. Un contact
d’alarme non relié à la terre pour un niveau bas et niveau haut non sécuritaire sera fourni. Ce ré-
glage ne doit pas donner de fausse alarme lorsque le transformateur est déconnecté. L’indicateur
sera installé de manière à faciliter la lecture des indications par l’exploitant sans la nécessité
d’une échelle ou d’un escabeau.
ARMOIRES DE COMMANDE
Les armoires et coffrets de commande seront étanches à l'eau (protection IP65). Les ar-
moires auront une porte métallique et semi-vitrée sur laquelle est montée les voyants, les affi-
cheurs de température et le commutateur d’exploitation. Il y sera réservé des goulottes vide pour
le câblage sur site et des barrettes de terre pour la mise à la terre des écrans câbles. L’armoire
auxiliaires sera isole de la cuve transfo par insertion d’isolant au point de fixation.
Des armoires de commande individuelles seront prévues pour chaque transformateur. Les circuits
de contrôle seront protégés par des disjoncteurs miniatures avec contacts auxiliaires d'alarme,
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 312
convenablement câblés et intégrés dans le système d'alarme du poste. Des fusibles ne seront pas
acceptés. Tous les disjoncteurs et interrupteurs à coupure en charge seront montés dans une posi-
tion facilement accessible. Aucun équipement électrique ne sera installé sur la porte avant de l'ar-
moire de contrôle. Le câblage sera soigneusement rangé dans des goulottes.
Les câbles multifilaires utilisés seront du type armé, isolés au PRC, avec revêtement extérieur au
polyvinyle, section minimale de 2,5 mm², gaines de protection aux extrémités. Ces câbles seront
immunisés des champs électromagnétiques.
Des étiquettes d’identification seront prévues pour tous les instruments, relais, commutateurs de
contrôle, boutons poussoir, lampes signalétiques, disjoncteurs, etc. L’identification des équipe-
ments d’exploitation sur le cadre pivotant sera faite en français, expressive et rivetée ou vissée.
Les relais seront clairement marqués selon leur fonction dans les circuits. Les indications seront
identiques aux désignations utilisées dans les manuels.
Des plaques d'instruction en langue française des schémas de contrôle et des notices pour l'entre-
tien seront montées à l'intérieur de la porte de devant de l'armoire.
Tout le câblage connectant les moteurs et les dispositifs d'alarme et de déclenchement inclura un
conducteur de protection isolé de la même section.
Des conducteurs de terre appropriés seront prévus pour toutes les connexions de terre des ar-
moires de commande avec la cuve du transformateur ainsi que pour les connexion de terre de
protection entre les armoires de contrôle et les portes ou couvercles des boîtes terminales. La sec-
tion minimale sera 16 mm². Les conducteurs de terre isolés seront en tresse de cuivre nu.
A la partie inférieure des armoires et coffret sont à prévoir des presse-étoupes pour le raccorde-
ment des câbles vers les accessoires placés sur le transformateur. Une plaque amovible permet-
tant le montage des presse-étoupes des câbles de raccordement des circuits extérieurs sera égale-
ment mise.
Les câbles reliant les accessoires aux armoires de protection seront protégés sur toute la longueur
par des protections spiralées en métal inoxydable. Les seront de type HN33S34 ou équivalent.
L'utilisation de câbles blindés non résistants aux champs électromagnétiques ne sera pas considé-
rée comme protection suffisante. Tout le câblage aux moteurs de ventilation, dispositifs de me-
sure et de contrôle etc. sera conçu pour une température du conducteur minimale de 110 °C.
Des résistances de chauffage réglées par thermostat et hygrostat pour prévenir la condensation et
l'humidité seront montées dans les armoires. Les éléments ne seront pas montés sur la porte
avant.
Le dégraissage, la préparation de la surface et la peinture seront conformes aux spécifications.
La ventilation du coffret de contrôle sera protégée par une tôle d'acier ou d'aluminium additionnel
fixé à une certaine distance, pas supérieure à 5 mm, autour de l'armoire et de la porte.
Les armoires de contrôle seront éclairées par des baladeuses enclenchées par contact de porte.
Les portes pliantes seront équipées de dispositifs de fermeture à un levier (avec deux verrous du
côté arrière de la porte avant). Une poche métallique, pour abriter les schémas, sera fixée à l'inté-
rieur de la porte; une plaque métallique indiquant toutes les connexions de circuits et tous les
blocs de bornes sera également mise. Une prise de courant basse tension, 220 V, 10 A ca, pour uti-
lisation locale sera également installée.
Les bornes standard de raccordement seront en céramique pour recevoir un seul conducteur so-
lide jusqu'à 10mm²; les bornes pour le raccordement des câbles d'alimentation et transformateurs
de courant pour la protection pourront recevoir des câbles jusqu'à 35mm². Chaque bloc de bornes
aura au moins 10% de bornes de raccordement en réserve. Les borniers seront des borniers à vis.
Le coffret de commande sera étanche aux intempéries (IP65), en acier inox ou en aluminium, suf-
fisamment grand pour permettre le raccordement et l’installation de tous les circuits et dispositifs
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 313
de commande et indications, et de tous les circuits auxiliaires. Les équipements reliés au chan-
geur de prises doivent être installés dans un coffret séparé. Le fabricant doit :
S’assurer que le coffret de commande est installé « à hauteur d’homme ». Il doit être pourvu,
dans le bas, d’une plaque amovible sur laquelle des presse-étoupes sont montées pour l’entrée
des câbles. Les dimensions minimales de cette plaque sont de 180 mm par 540 mm.
Laisser un espace sous le coffret libre de toute obstruction susceptible de nuire à l’installation des
conduits d’entrée. Prévoir une goulotte vide client.
S’assurer qu’en aucun cas, l’équipement placé dans le coffret ne gêne le tirage des câbles. Les
plaques à bornes doivent être accessibles et installées de façon que leur serrage soit facile.
Entre l’entrée des câbles et les rangées de bornes, une distance suffisante doit être laissée
pour permettre l’épanouissement des conducteurs. La fermeture du coffret doit être assurée au
moyen de portes pivotantes avec poignées pouvant être cadenassées mais sans serrure, à fonc-
tionnement rapide. Les portes doivent être munies chacune d’un cran d’arrêt, autobloquant à
90 d’ouverture. De plus une fenêtre en verre de sécurité trempé ou laminé doit y être installée
pour permettre la lecture de l’indicateur de prise de l’extérieur. S’il y a des portes intérieures
au coffret, les mêmes types de cran d’arrêt doivent y être installés.
Recouvrir les isolants rigides ou comprimés d’un écran métallique prévenant le contact direct
avec ces isolants.
Recouvrir les bornes d’alimentation c.a. d’un écran protecteur pour prévenir un contact accidentel
lors d’un accès au coffret.
Munir le coffret d’un éclairage baladeur à LED et commandé par un interrupteur et un contact fin
de course et/ou détecteur de présence établissant le circuit à l’ouverture d’une porte. Une
prise de courant avec borne de terre et résistante à la corrosion doit être installée à l’intérieur
du coffret.
Installer au fond du coffret une barre en cuivre de 6 mm x 50 mm reliée à la terre, pré perforé et
suivant la pose du coffret doit être équipé d’isolateur afin d’être isolé de la masse de la cuve.
Fournir des éléments chauffants pour prévenir la condensation ou pour maintenir une température
ambiante minimale dans le coffret, ceux-ci doivent être à commande thermohygrostat.
En plus du coffret de commande spécifié ci-dessus, fournir un second coffret de commande pour
installer les dispositifs de commande et d’indications (locale et à distance) et les circuits auxi-
liaires du changeur de prises en charge. Le coffret doit comprendre les éléments suivants:
un commutateur «En service / Hors service» pour le contrôle de l’alimentation du moteur;
un commutateur «manuel / Local / Distant» pour sélectionner le mode d’opération du sys-
tème de contrôle du changeur de prises, soit à partir du coffret de commande local en
mode manuel ou électriquement, ou à distance à partir du tableau de commande du bâti-
ment de commande ou via le système de téléconduite; cette dernière sélection à distance
étant réalisée par un commutateur localisé au tableau de commande;
des boutons-poussoirs pour la diminution ou l’augmentation de la tension;
un compteur à cinq chiffres pour indiquer le nombre d’opérations complétées;
un indicateur mécanique pour la position de la prise en service.
Des vannes seront montées sur les conservateurs pour le sectionnement et le drainage.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 314
Tous les tuyaux de connexion, de remplissage ainsi que les vannes, robinets et bouchons néces-
saires pour retirer des échantillons, de purge, pour filtres à huile et pour connecter les radiateurs,
etc., seront inclus. Le diamètre intérieur de la tuyauterie ne sera pas inférieur à 25 mm.
Tous les robinets et vannes montés à hauteur d'homme seront verrouillables par cadenas. Les
raccords adaptés pour les tuyaux et conduites pour tous les robinets de prise d'échantillon d'huile
seront inclus dans les fournitures. Des plaques gravées et rivetées seront posées pour identifier
chacune des vannes.
Chacune des cuves du transformateur sera munie de robinets et accessoires suivants :
un robinet ou autre raccord de 100 mm de diamètre à la partie supérieure et un robinet de 100
mm de diamètre à la partie inférieure de la cuve, pour la connexion de l’équipement de traitement
d’huile, installés sur des côtés opposés en diagonale, de façon que le liquide puisse être filtré et
recyclé dans le transformateur;
un robinet à la partie supérieure et un robinet à la partie inférieure de la cuve principale pour pré-
lèvement d’échantillons d’huile. Le robinet inférieur doit pouvoir être utilisé pour vidanger ou
pomper le liquide jusqu’à 15 mm du fond de la cuve.
des robinets d’arrêt sur les connexions des radiateurs détachables de la cuve. Munir les radiateurs
de bouchons de vidange et d’évent.
des robinets de type pleinement scellé (of the fully sealing full-way type) et s’assurer qu’ils
ouvrent par rotation en tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre lorsqu’on regarde
les robinets. S’assurer que les robinets sont convenables pour un fonctionnement entre la tempé-
rature minimale et la température maximale de l’huile.
des cadenas pour fermer tous les robinets, excepté les robinets des radiateurs, dans les positions
"ouverte" ou "fermée". Munir tous les robinets, excepté les robinets de filtrage et de vidange,
d’un dispositif d’indication, facilement lisible du niveau du sol, pour indiquer clairement la posi-
tion du robinet.
un bouchon à brides de dégagement d’air installé au point supérieur pour toutes les parties conte-
nant de l’huile et pouvant garder de l’air pendant le remplissage. Les robinets de vidange doivent
être munis de bouchons de façon à ce que chaque section de tuyauterie puisse être vidée indépen-
damment.
L'équipement de mesure et de protection sera raccordé aux blocs de bornes à l'intérieur du cof-
fret. Le câblage complet sera fait en conducteurs de cuivre isolés protégés aux extrémités.
Les thermomètres et les thermostats auront des contacts du type à ressort. Les contacts seront
ajustables sur le cadran et seront facilement accessibles.
Les thermomètres seront montés sur un dispositif de fixation approprié en matériel non-corrosif.
Les tubes capillaires seront protégés sur toute la longueur. Pour éviter des dommages aux points
de connexion des tubes capillaires et des détecteurs de température, toutes les extrémités seront
entièrement recouvertes par des gaines de protection.
Les accessoires standards suivants seront à prévoir pour chaque transformateur de puissance:
1 relais Buchholz à deux flotteurs (un pour accumulation de gaz, le second pour la circulation de
l'huile) pour la cuve du transformateur avec dispositif de prise d'échantillon de gaz et d'essai à
hauteur d'homme, muni de verres-regard, boîtier de raccordement électrique. Les tuyaux
connectant le relais Buchholz auront des vannes à disque du côté du conservateur (facilement
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 315
accessible du couvercle de la cuve) pour permettre le démontage du relais sans perte d'huile.
Les petits tuyaux sortant du relais Buchholz seront protégés par des gaines armées,
1 relais de protection « flux d'huile » avec contact de déclenchement pour l'interrupteur déviateur
du changeur de prise en charge. Les tuyaux connectant le relais auront des vannes à disque du
côté du conservateur (facilement accessible du couvercle de la cuve),
1 soupape de décompression du type à ressorts avec contact de déclenchement pour le commuta-
teur de transfert du changeur de prise en charge (soupape de sécurité),
1 manomètre avec contact de déclenchement pour le commutateur de transfert du changeur de
prise en charge,
1 dispositif de surpression du type à ressorts avec contact de déclenchement pour la cuve princi-
pale du transformateur (soupape de sécurité),
1 thermomètre à cadran et affichage du maximum, indication de la température de la couche su-
périeure de l'huile, montée à hauteur d'homme, équipé de 4 contacts réglables pour alarme et
déclenchement (température d'huile à 95°C et à 105°C) et contrôle des groupes de refroidisse-
ment. La plage de température sera de 0°C à 140°C,
1 thermomètre avec contacts ajustables pour le déclenchement sur température d'huile (à 105°C),
1 relais image thermique à être connectée à chaque enroulement (à l’exception des enroulements
de compensation) par des transformateurs de courant. Le transformateur de courant associé
(ext. 150 %) ne devra pas être de la classe P,
1 thermomètre à cadran avec indicateur de maximum (type résistance) pour chaque relais image
thermique avec indication à distance et quatre contacts ajustables pour l'alarme et le déclen-
chement par la température de point chaud de l'enroulement (à 115°C et à 125°C). La plage
de la température sera de 0°C à 160°C,
1 indicateur de niveau d'huile magnétique avec contact de déclenchement (niveau d'huile minimal
et maximal) pour chaque réservoir du conservateur,
1 indicateur de niveau d'huile magnétique avec contact de déclenchement (niveau d'huile minimal
et maximal) pour le réservoir du conservateur du commutateur de transfert du changeur de
prises en charge,
1 ampèremètre pour la mesure du courant du transformateur de courant de l'image thermique;
après déconnexion du circuit secondaire l'instrument pourra être utilisé pour la mesure de la
température d'huile,
1 thermomètre à godet de rechange à monter dans le couvercle de la cuve pour la connexion de
PT100 servant à la détermination de la température d'huile exacte lors de l'essai d'échauffe-
ment.
PLAQUES SIGNALÉTIQUES
Les plaques extérieures seront en acier inoxydable, poli, d'excellente qualité. Les plaques inté-
rieures pour les armoires de contrôle et de commande seront d'un matériel conforme au standard
des fabricants (à être soumis pour approbation)profondeur de gravure 1mm.
Les plaques suivantes seront prévues:
une plaque signalétique en conformité avec CEI 60076,
une plaque montrant les connexions et groupe vectoriel des enroulements et, de plus, un plan de
projection des transformateurs indiquant la position physique correcte des bornes,
une plaque montrant la position exacte et la fonction de toutes les vannes, robinets et bouchons,
une plaque avec les dimensions de transport,
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 316
des plaques d'identification, pour les ventilateurs, les vannes, les bouchons, les armoires de
contrôle et les accessoires (taille minimale: 100 mm x 50 mm), fixées par des rivets sur des
plaques de base non-corrosive. La fonction (description) de l'appareil sera nettement indiquée
sur ces plaques. La taille des caractères sur les plaques d'identification sera bien lisible à par-
tir du sol,
des plaques montrant tous les circuits de contrôle, d'huile, de mesure et de surveillance et les
blocs de bornes. Ces plaques seront installées sur la face intérieure de la porte de l'armoire
respective,
des plaques montrant le circuit de contrôle complet du changeur de prises en charge. Ces plaques
seront installées dans l'armoire du changeur de prises.
La plaque signalétique du changeur de prise doit être placée à proximité du coffret de commande
du changeur de prises et contenir les renseignements suivants:
l’identification (type, modèle, numéro de série, etc.);
le courant nominal;
le nombre de positions;
l’échelon des prises;
la durée de vie des contacts de coupure, au courant nominal;
la valeur de la résistance de passage;
la température de blocage du changeur de prises;
le nombre d’intervalles d’entretien et de vérification après «x» commutations, mais au moins tous
les «y» années;
le degré de vide ou la pression positive que peut supporter le compartiment du changeur de prise.
Une note d’avertissement doit être incluse sur la plaque signalétique si le vide de la cuve princi-
pale affecte le compartiment du changeur de prises.
GALETS DE ROULEMENT
Toutes surfaces seront bien nettoyées, exempts de rouille, de crasse et de graisse et toutes
imperfections seront enlevées par des méthodes approuvées.
Les traitements suivants seront appliqués :
1 couche de primaire 80 m
de phosphate de zinc à base de résine d’époxyde à 2 composants
ou de poudre de zinc à base de résine d’époxyde à 2 composants
1 couche intermédiaire 100 m
d’oxyde de fer micacé à base de résine d’époxyde à 2 composants
1 couche de couverture 80 m
de polyuréthanne à 2 composants
1 couche de primaire 80 m
de phosphate de zinc à base de résine d’époxyde à 2 composants
ou de zinc lamellaire à base de résine d’époxyde à 2 composants
1 couche de couverture 80 m
de polyuréthanne à 2 composants
La couche finale de la peinture sera sans porosité et de qualité homogène et aura la couleur
uniforme du code RAL 7032 (gris silex).
Pour les parties en acier galvanisé à chaud, la même méthode de peinture sera appliquée, mais au
lieu de la couche primaire, une couche adhésive de base sera appliquée. Dans ce cas l'épaisseur
générale sera de 55 m.
ESSAIS
Des essais de réception seront effectués sur tous les transformateurs pour vérifier la conformité
des valeurs garanties et autres données de conception.
Les transformateurs devront être complètement assemblés y compris les traversées originales.
Cependant, les radiateurs peuvent n’être montés que pour le transformateur prévu pour les essais
d'échauffement. Les autres radiateurs doivent être disponibles pour l'inspection visuelle.
Les essais seront effectués selon les prescriptions des CEI 60076 et CEI 60060.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 318
- essais diélectriques à tension induite selon CEI 60076-3, clause 11.3 (y inclus le contrôle
de charges partielles et mesure du courant de fuite entre les bornes haute tension non testées
et la terre),
- des essais diélectriques séparés à tension appliquée (y inclus la mesure du courant de
charge des enroulements testés),
- mesure du rapport et de la polarité des transformateurs de courant,
- calibration du thermomètre point chaud par courant injecté (60 minutes) suite aux essais
d'échauffement,
- essais fonctionnels du changeur de prises et de l'équipement de contrôle et de commande,
- mesure de la résistance d'isolement entre le noyau, le circuit de serrage et la cuve, etc. à
2500 Vcc.
- mesure de l’impédance homopolaire;
- le calcul des pertes dues au système de refroidissement;
- Essais de fuite d’huile
- Essais du détendeur de pression. (Soumettre chaque type de détendeur de pression à un
essai de pression pour vérifier son opération avant que la pression d’huile atteigne la pression
normale de 35 kN/m2. La pression d’opération doit être inscrite sur le certificat d’essais).
- Essai de la polarité et la relation des phases (Vérifier la polarité et la relation des phases
sur la prise principale et vérifier le marquage).
- Mesure du courant magnétisant;
- Mesure de l’impédance de court-circuit et des pertes dues à la charge, à la fréquence et au
courant assignés à la prise principale et aux prises extrêmes;
- Essais en service pour vérifier le fonctionnement de tous les dispositifs connexes du trans-
formateur;
- Essais d’isolement des dispositifs du câblage auxiliaires et du fonctionnement des circuits
auxiliaires.
Essais des auxiliaires du transformateur (thermomètre, soupape, buccholz, etc…)
-SFRA
-DFR
.1 Essais de type
La cuve du transformateur, la cuve du changeur de prises et les radiateurs doivent être soumis à
un essai sous vide. Il ne doit y avoir aucune déformation des éléments raidisseurs. La déforma-
tion des panneaux entre raidisseurs ne doit pas dépasser la valeur spécifiée dans le tableau ci-
après.
Une cuve doit pouvoir résister à un essai de surpression égale à la pression normale plus 35
kN/m2 pendant 12 heures. Il ne doit y avoir aucune déformation des raidisseurs excédant les va-
leurs spécifiées. Cet essai peut être combiné à l’essai individuel de fuite d’huile.
.2 Essais individuels
Pour les essais de fuite d’huile, l’étanchéité de toutes les cuves et de tous les compartiments rem-
plis d’huile, incluant tous les radiateurs, doit être essayée en les remplissant complètement
d’huile à une température de 15 °C et, en les soumettant à une pression égale à la pression nor-
male plus 35 kN/m2. Cette pression doit être maintenue, pendant au moins 24 heures. Pendant
cette période, aucune fuite d’huile ne doit apparaître.
Il ne doit pas y avoir de déformation permanente des éléments raidisseurs et la déformation per-
manente des panneaux entre les éléments raidisseurs ne doit pas dépasser la valeur spécifiée dans
la présente section.
Les radiateurs amovibles peuvent être essayés en tant qu’unités indépendantes.
78. Pénalités
Les pénalités pour les garanties techniques des transformateurs concernent les aspects suivants :
(i) échauffement ; (ii) pertes à vide ; (ii) pertes dans le cuivre ; (iii) pertes par réfrigération ; (iv)
pertes totales.
La pénalisation sera égale à la valeur capitalisée du kW des pertes supplémentaires aux valeurs
garanties, soit :
Les pertes à vide (pertes fer) : 3’500 € /kW ;
Les pertes en charge (pertes cuivre) : 1’800 €/kW .
82. Echauffement
Si les échauffements mesurés dépassent les valeurs garanties, le transformateur sera refusé.
EMBALLAGE ET TRANSPORT
INSTALLATION
Les essais à blanc hors tension seront effectués sur les transformateurs de puissance tout
comme des inspections visuels d’éventuelle fuite d’huile.
L’essai de fonctionnement en charge sera aussi effectué.
Spécifications Spécifications
Désignation des données
techniques demandées techniques proposées
techniques garanties
CI-Energies par le constructeur
Présence documentation Oui
Huile Minérale non inhibée
Nombre d'enroulements 2
Nombre de phases 2
Tensions nominales de service 225/33 kV
Tensions assignées maximales 245/36 kV eff.
Tension d’isolement 460/70 kV
Fréquence assignée 50 Hz
Type de traversé RIP
Type d’isolation uniforme
Tension de tenue assignée aux chocs de foudre :
Enroulements 225 kV 1050 kV crête
traversée 225 kV 1050 kV crête
neutre 225kV 1050 kV crête
Enroulements 33 kV 170 kV crête
traversée 33 kV 170 kV crête
neutre 33kV 170 kV crête
Tension de tenue électrique assignée à fréquence industrielle :
enroulements 225 kV 460 kV eff
traversée 225 kV 460 kV eff.
neutre 225kV 460 kV crête
Enroulements 33 kV 70 kV eff.
traversée 33 kV 70 kV eff
neutre 33kV 70 kV crête
Puissance assignée 50-60 MVA
Nature des enroulements Cuivre
ONAN /ONAF,
Mode de refroidissement
80/100%
Couplage YNyn0
Valeur de Ucc 12 %
Directement sans
Mise à la terre du neutre du
impédance via TC sans
primaire
sectionneur
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 324
TRANSFORMATEURS HTA/BT
Deux transformateurs auxiliaires 33/0,4 kV de puissance 250 kVA sont à fournir dans le
cadre du présent projet. Le tableau suivant précise les transformateurs auxiliaires de puissance
250 kVA
CARACTÉRISTIQUES SPÉCIFIQUES
SPÉCIFICATIONS GÉNÉRALES
Les transformateurs seront du type hermétique à remplissage total pour un service exté-
rieur.
Ils répondent aux normes DIN 42 500, VDE 0532 ou aux normes françaises NF C 52-100, NF C
52-113 ainsi qu'aux recommandations CEI 60076 ou à une norme équivalente de réputation inter-
nationale. Ils sont munis de traversées MT embrochables hors tension (raccordement protégé) et
d'un capot de protection des bornes BT (bornes filetées avec écrous pour connexion de câbles BT
(plusieurs en parallèle) avec gaines de protection thermo-rétractables.
Tout isolant synthétique contenant des polychlorobiphényles notamment l'Askarel est prohibé. Ils
sont hermétiquement fermés (boulonnés) et possèdent une cuve à volume variable absorbant les
variations de volume d'huile en fonction de la température. Cette technique (transformateur
étanche à remplissage intégral) évite toute entrée d'humidité dans la cuve et tout risque d'oxyda-
tion du diélectrique liquide. La cuve sera conçue pour éviter la stagnation de l'eau. Le couvercle
sera boulonné.
L'enroulement MT sera muni d'un commutateur manuel de réglage de tension hors charge à 5 po-
sitions, avec réglage de ± 2.5% par position.
Les transformateurs reposeront sur un massif sur 4 points isolant en bakélite pour isoler le TSA
du massif. La cuve est pourvue de deux crochets de levage et de la plaque signalétique.
Le TSA sera doté de DGPT2 pour sa protection en plus du relais masse cuve TSA.
Les parafoudres incorporés seront capsulés d'aluminium et seront équipés d'une membrane de
fracture résistante à la corrosion et qui s'ouvre en cas de défaut interne et permet une décompres-
sion sans causer de dommages aux boîtes.
Les traversées seront montées sur le couvercle de la cuve de sorte que leur démontage soit pos -
sible sans abaisser l'huile à un niveau où les enroulements sont exposés à l'atmosphère et sans dé-
monter le couvercle.
Tous les efforts mécaniques exercés par les câbles sur les boîtes sont à éviter.
Chaque transformateur portera une plaquette signalétique comportant en langue française et avec
des caractères lisibles et indélébiles les données suivantes :
- Nom du constructeur,
- Numéro de série du constructeur,
- Année de construction,
- Type de transformateur,
- Nombre de phases,
- Puissance assignée,
- Fréquence assignée,
- Rapport de transformation,
- Symbole de couplage,
- Tension de court-circuit,
- Masse totale,
- Masse et nature du liquide diélectrique,
- Matériau des enroulements.
Pour les surfaces extérieures des transformateurs, il sera appliqué le même traitement que pour
les transformateurs de puissance.
ESSAIS
IINSTALLATION
Les transformateurs de service auxiliaires seront installés sur une fosse transformateur re-
liée à la fosse déportée.
Des vérifications et inspections visuelles seront effectuées pour s’assurer de l’absence de fuites
d’huiles et de fonctionnement anormal. Il sera fait des essais de fonctionnement en charge.
Deux transformateurs auxiliaires 33/0,4 kV de puissance 250 kVA sont à fournir dans le cadre du
présent projet et une résistance de mise à la terre de 66 ohms.
Le tableau suivant précise les transformateurs auxiliaires de puissance 250 kVA et les résistances
de mise à la terre à installer dans le cadre du projet.
CARACTÉRISTIQUES SPÉCIFIQUES
SPÉCIFICATIONS GÉNÉRALES
INSTALLATION
Les résistances de mise à la terre du point neutre seront installées sur des plateformes en
béton (dalles).
Les cellules HTA des postes répondront aux recommandations CEI 62271-200.
Les présentes spécifications ont pour objet de fixer les conditions techniques pour la fourniture
des tableaux de distribution moyenne tension 36 kV pour les poste 225/33KV.
Le présent document technique spécifie:
- Les différentes cellules ainsi que les caractéristiques techniques, mécaniques et constructives
auxquelles elles doivent répondre.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 329
- La fourniture complète des tableaux et de tous les accessoires indispensables (rail de mon-
tage, vérin de réglage, fixation du tore EPATR, visseries, etc.) à un bon montage et à un bon
fonctionnement.
- Les contrôles usuels de fabrication, les essais de réception en usine et les essais des compo-
sants des éléments.
- Le lot de maintenance
- Les panneaux d’accessoires (coffret de rangement, manomètre, bouteille de gaz SF6, pavée
de terre, etc.)
- La formation en maintenance de niveaux2 ou 3 pour les nouveaux équipements
L’appareillage devra répondre aux dernières éditions des recommandations normatives
suivantes :
CEI 60694 clauses communes pour les normes de l’appareillage H.T.
CEI 60298 appareillage sous enveloppe métallique pour courant alternatif H.T.
CEI 60056 disjoncteurs à courant alternatif H.T.
CEI 60129 sectionneurs à courant alternatif et sectionneurs de terre.
CEI 60044-1 transformateurs de courant.
CEI 60044-2 transformateurs de tension.
CEI 60801 contrôle commande.
CEI 60529. Degré de protection des enveloppes.
Le soumissionnaire fournira en plus tous les accessoires de fixation (rails, visseries, etc.) et
de réglage de la planéité (vérins de réglage, etc.) nécessaire au montage des cellules.
CARACTÉRISTIQUES DE CONSTRUCTION
Les cellules seront préfabriquées entièrement en usine, fermées, sous enveloppe métallique,
isolées dans l’air, équipées de disjoncteurs montés sur chariot débrochable.
Le soumissionnaire fournira des cellules dans une salle de largeur = 4m + la profondeur de la cel-
lule permettant une manœuvre de débrochage du disjoncteur dans un espace de 2000mm.
Les tableaux répondront aux critères de l’appareillage d’intérieur, sous enveloppe métallique,
blindé, isolé dans l’air, conformément à la norme CEI 60298, section 3, édition 1990-12.
Leur environnement sera le suivant :
Altitude : inférieure à 1000 m.
Température ambiante : =< 42°
Minimale : -15°C
Maximale : +42°C.
Hygrométrie :
A +20°C : inférieure à 100%
A +40°C : inférieure à 50%.
Les tableaux seront constitués d’éléments modulaires et extensibles sur site.
Ils seront constitués d’unités fonctionnelles, telles que définies par la norme CEI 60298, section
3.104 : «partie d’un appareillage sous enveloppe métallique comprenant tous les matériels des
circuits principaux et des circuits auxiliaires qui concourent à l’exécution d’une seule fonction».
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 330
Une unité fonctionnelle sera, par exemple, une unité « arrivée transformateur », une unité « dé-
part ligne », etc.
Les unités fonctionnelles, préfabriquées en usine, seront boulonnées entre elles sur le site d’utili-
sation.
Les circuits de puissance des unités fonctionnelles seront reliés entre eux au moyen d’un jeu de
barres uniformément calibré pour transiter le plus fort courant nominal pouvant parcourir le ta-
bleau.
Les circuits de terre des unités fonctionnelles seront reliés entre eux par un collecteur principal en
cuivre, dont la section devra permettre le passage du courant de court-circuit assigné.
Chaque unité fonctionnelle de classification IAC AFLR contiendra tous les éléments néces-
saires à assurer sa fonction.
Les Unités fonctionnelles seront constituées :
D’une cellule sous enveloppe métallique, blindée, isolée dans l’air, pour utilisation d’inté-
rieur.
D’un appareil débrochable à coupure dans le SF6, de type “systèmes à pression scellés”, se-
lon la norme CEI 60056-1987, annexe EE 1.2.3. scellé à vie et roulant au sol.
D’une chaîne de protection et de contrôle numérique.
Chaque unité fonctionnelle sera repérée par une étiquette d’identification qui indiquera claire-
ment sa fonction et ses caractéristiques électriques.
Les unités fonctionnelles seront les suivantes :
Arrivée transformateur : par disjoncteur.
Couplage : par disjoncteur sur les 2 demi-rames.
Mesure de tension sur le jeu de barres.
Mise à la terre du jeu de barres par dispositif sectionneur terre avec interverrouillage ou dis-
positif embrochable..
Départ ligne aérienne : par disjoncteur.
Départ câble souterrain : par disjoncteur.
Départ Condensateur : Par disjoncteur
Il sera impossible d’introduire une tige de 2,5 mm de diamètre dans le tableau en situation d’ex-
ploitation.
L’enveloppe extérieure des cellules sera d’indice de protection IP4X selon la norme CEI 60298.
L’enveloppe extérieure du compartiment de contrôle commande sera d’indice de protection IP4X
selon la norme CEI 60298.
Les cloisons entre les compartiments d’une même cellule assureront un indice de protection IP2X
selon la norme CEI 60298.
Le soumissionnaire prendra les dispositions nécessaires pour rendre disponible au caisson de re-
groupement de la filerie (CRF) toute les informations, mesures et commandes nécessaire au fonc-
tionnement des nouveaux ouvrages.
Chaque cellule comportera les 5 compartiments séparés par des cloisons métalliques :
compartiment disjoncteur,
compartiment jeu de barres,
compartiment raccordements HTA
compartiment BT,
compartiment transformateur de mesure.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 331
PARTIE FIXE
peuvent venir en contact avec celles de la partie fixe ; ces ouvertures devront être équipées de vo-
lets.
Les volets d’une même cellule comporteront une commande mécanique commune. Le fonction-
nement des volets sera provoqué automatiquement par le déplacement de la partie débrochable.
Les volets et leur mécanisme de commande seront extérieurs au compartiment « jeu de barres » et
à celui qui donne accès aux raccordements HTA.
Les positions de service et sectionnement seront définies sans ambiguïté, le matériel sera conçu
de telle sorte que l’opérateur puisse être certain que la manœuvre d’embrochage ou de débro-
chage est complètement réalisée. Des contacts de fin de course qui seront utilisés dans les auto-
matismes doivent indiquer de façon sure, les positions « embrochée » ou « débrochée ».
Le compartiment sera équipé, avec l’option tenue à l’arc interne, de flaps d’évacuation de sur-
pression vers le haut de la cellule où il sera installé une soupape équipée de contacts auxi-
liaires.
Raccordements HTA
Les cellules seront raccordées au moyen de câbles HTA, de tension assignée appropriée, dont
la section et le nombre par phase seront précisés dans le chapitre CARACTERISTIQUES
ASSIGNEES.
Toutes les structures de soutien des extrémités de câbles seront initialement prévues.
Les dispositifs de raccordement permettront la connexion des câbles unipolaires munie d’ex-
trémité couramment utilisée sur le réseau ivoirien.
Les cosses de raccordement câbles doivent être fournies par le soumissionnaire.
Le montage et la confection des extrémités de câbles devront être facilités au maximum, il est
notamment imposé que les cornières et autres profilés ou tôles risquant de gêner les opéra-
tions soit démontables. Il sera prévu une étanchéité (presse-étoupe) aux entrées câbles.
Sectionneur de terre
La mise à la terre des câbles HTA s’effectuera au moyen d’un sectionneur de terre tripolaire, ins-
tallé à poste fixe.
Le sectionneur de terre devra disposer du plein pouvoir de fermeture (2,5 fois le courant ther-
mique de court-circuit pour lequel la cellule est calibrée), conformément à la norme CEI 60129.
Un inter verrouillage mécanique n’autorisera la manœuvre du sectionneur de terre que si
l’appareil principal est en position débroché. Toute solution de verrouillage par serrure, ca-
denas ou condamnation électrique pour assurer cette fonction ne sera pas autorisée.
La commande du sectionneur de terre sera à fermeture brusque, elle devra être conçu pour
que lorsque la manœuvre est amorcée manuellement, la vitesse et la force de celle-ci soit indé-
pendante de celle de l’opérateur. Un dispositif assurera que le sectionneur de terre ne puisse pas
être ouvert par réflexe immédiatement après sa fermeture, afin d’éviter tout risque de génération
d’un arc entre ses contacts. Ce dispositif ne devra pas pouvoir être forcé.
A proximité immédiate de l’organe de commande du sectionneur de terre, un dispositif ren-
seignera l’opérateur de la présence de tension sur les têtes de câbles dans l’Unité Fonction-
nelle.
Un système de verrouillage ou cadenassage permettra de condamner le sectionneur dans la posi-
ton « sectionneur ouvert » ou la position « sectionneur fermé ». Ces positions seront repérées
sans ambiguïté.
La position des contacts du sectionneur est indiquée de manière sûre sur l’avant de la cel-
lule par un indicateur, et sur l’arrière pour les cellules non anti arc.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 334
93. Compartiment BT
Ce compartiment comprendra :
les accessoires propres à la cellule tels que relais de protection, relais auxiliaires, borniers de rac-
cordements, compteurs, etc.,
la porte avant avec les appareils de mesure commutateurs de commande et de signalisation,
voyants de signalisation et les boites d’essais.
L’appareillage à basse tension de contrôle et de protection sera groupé dans un compartiment as-
socié à chaque cellule. Toutes dispositions constructives devront être prises pour que ce compar-
timent soit isolé des éléments fixes ou mobiles renfermant des connexions ou de l’appareillage à
moyenne tension, afin d’être protégé contre les amorçages et les risques d’avaries en cas de dé-
fauts affectant la partie moyenne tension.
Du fait de son intégration au plus près de l’appareillage, cette unité de Protection et Contrôle de-
vra satisfaire aux exigences les plus sévères de tenue à l’environnement, en particulier :
Normes CEI :
60255-4 tenue à l’onde de choc 3 kV.
60255-22-1 Onde 1Mhz Classe III.
60255-22-4 transitoires rapides Classe IV.
60255-22-3 rayonnement 20 V/m minimum
Electromagnétique (30 V/m souhaité).
La température de fonctionnement sera comprise entre - 5 et + 55° C.
La gamme d’unité Protection et Contrôle sera conçue pour permettre le choix de :
tout type de tension d’alimentation auxiliaire 24, 48, 127V cc,
tout type de capteurs de courant TC 1A, TC 5A,
et tout type de capteurs de tension TP 100, 110 V, 100/√3, 110/√3V ac.
Le procédé de fabrication devra être certifié ISO 9002.
L’unité sera de type déconnectable ou débrochable pour faciliter son remplacement.
Les connecteurs des circuits intensités pourront être débrochés sans court-circuitage préa-
lable.
Chaque connecteur pourra accepter une filerie de 2,5 mm2, et 4 mm2 pour les circuits in-
tensité.
Les relais de sortie pourront supporter un courant permanent de 8 A.
Tous les appareils du compartiment « basse tension » seront identifiés sans ambiguïté. Tous leurs
éléments devront être parfaitement accessibles sans qu’il soit nécessaire de placer la partie mo-
bile en position de sectionnement.
Le compartiment « basse tension de contrôle, commande et de protection » sera accessible en ex-
ploitation normale du tableau. Les portes d’accès et les organes de manœuvres du châssis ou cha-
riot mobile éventuel seront manœuvrables à la main sans nécessiter l’utilisation d’aucun outil
(fermeture par loqueteau à billes.)
Le changement des couplages des TC se fera dans le compartiment « basse tension » au niveau
du secondaire des TC sur des bornes par une fiche mâle normalisée, aussi bien pour le circuit pro-
tection que pour le circuit comptage.
Le compartiment « basse tension » comprendra :
- le relayage, l’interrupteur de consignation de tranche, les disjoncteurs de protection des ten-
sions alternatives et les disjoncteurs de protection des circuits à courant continu.
- la filerie entre les différents appareils et les rangées de bornes de raccordement aux circuits
extérieurs,
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 335
PARTIE DEBROCHABLE
Dans tous les cas, le disjoncteur et sa commande devront vérifier au minimum les caractéristiques
d’endurance suivantes :
Nombre de manœuvres : 10 000.
Nombre de coupures à courant nominal : 10 000.
Le disjoncteur sera équipé d’une commande électrique à ouverture et fermeture brusques, indé-
pendantes de l’opérateur, manœuvrable au moyen d’un mécanisme à accumulation d’énergie.
La commande sera équipée de :
Bouton-poussoir pour l’ouverture et la fermeture.
Indicateur de position mécanique pour les positions “ouvert - fermé”.
Levier d’armement du ressort d’accumulation d’énergie.
Indicateur de position des ressorts “armé - désarmé”.
Système mécanique de désarmement manuel du ressort.
Système de désarmement automatique du ressort lors de l’extraction de l’appareil.
Déclencheurs et contacts auxiliaires.
Les inters verrouillages mécaniques et électrique entre le disjoncteur et la cellule sont résu-
més dans le chapitre “Asservissements mécanique interne aux cellules”.
Les parties contenant du SF6 répondront à la définition des “systèmes à pression scellés”, selon la
norme CEI 60056-1987, annexe EE 1.2.3. Aucune manipulation de gaz ne sera autorisée pendant
la durée de vie (30 ans).
Les disjoncteurs nécessitant un entretien des contacts principaux et/ou de coupures ou un rem-
plissage de gaz en cours de vie ne seront pas autorisés.
La pression relative de remplissage du SF6 devra être précisée sur la plaque signalétique.
L’appareil devra assurer la coupure de l’intensité de court-circuit à la pression atmosphérique de
SF6. Dans ces conditions, il devra assurer :
La tenue à la tension de service.
Une fois au moins, la coupure du courant nominal.
L’appareil sera équipé d’un dispositif de contrôle de la pression de SF6 qui signalera une
éventuelle chute de pression et/ou le verrouillage de la commande du disjoncteur par pres-
sion SF6 trop faible pour initier l’ouverture du disjoncteur.
L’appareil sera équipé d’un dispositif d’évacuation d’une surpression interne. Il s’agira d’une
zone de l’enveloppe calibrée pour s’ouvrir lorsque la pression interne dépasse 3,5 fois la pression
normale de service. Cette zone devra être située à un endroit tel que les gaz soient dirigés vers le
haut de la cellule.
DÉTAILS DE CONSTRUCTION
Les parois des cellules seront en tôle de 2 mm d’épaisseur séparant les cellules entre elles et les
différents compartiments. La porte frontale, étanche à la poussière et indépendante du chariot fer-
mera chaque cellule. Une barre de terre en cuivre nu sera prévue sur toute la longueur du tableau.
Chaque appareil HT sera raccordé à la barre de terre. Des dispositions seront prévues pour le rac-
cordement des cellules au réseau général du poste.
Les cellules devront permettre la mise en place aisée des câbles et de leurs boîtes d’extrémité.
Leur degré de protection sera IP 4X selon la CEI 60529.
Le jeu de barres sera inaccessible en exploitation normale, il sera isolé dans l’air et protégé méca-
niquement par une gaine de matériau synthétique.
La filerie BT sera séparée de la partie HTA par écrans métalliques mis à la terre. L’accès au ma-
tériel BT devra être possible avec la cellule en service.
Des résistances de chauffage réticulée par thermo-hygrostat, alimentées en courant alternatif mo-
nophasé 220 V, seront prévues dans chacun des compartiments afin d’empêcher la condensation.
Pour des raisons d’uniformisation (réduction des types de pièces de rechange, flexibilité de l’ex-
ploitation) les appareils seront standardisés sur la base de :
courants nominaux égaux,
caractéristiques de court-circuit,
dimensions des cellules identiques.
103. Verrouillages
L’appareillage sera conçu et construit en tenant compte de la sécurité du personnel affecté aux
manœuvres et sera doté de verrouillages mécaniques adéquats.
Les verrouillages mécaniques doivent interdire les manœuvres suivantes en particulier :
embrochage ou débrochage du chariot avec le disjoncteur en position enclenché,
embrochage du chariot, le sectionneur de mise à la terre étant enclenché,
embrochage ou débrochage avec prise BT non enfichée.
La manœuvre d’un sectionneur ne sera possible que lorsque :
les portes ou capots de la cellule à laquelle il appartient sont fermés,
l’appareil de coupure associé (disjoncteur ou sectionneur) est ouvert,
le sectionneur de terre de la cellule est ouvert.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 339
La fermeture d’un sectionneur de terre ne doit être possible que lorsque l’appareil de sectionne-
ment de la cellule à laquelle il appartient est débroché. La commande du dispositif sera méca-
nique, locale, unique et cadenassable dans les deux positions ouvert et fermé.
Un dispositif de verrouillage sera prévu pour empêcher l’ouverture du panneau frontal donnant
accès au circuit principal HTA lorsque celui-ci est sous tension.
Des verrouillages seront associés à l’embrochage et au débrochage motorisé du disjoncteur.
105. Repérage
Chaque équipement sera identifié par une plaque signalétique d’une façon univoque. Les circuits
de puissance auront des repérages horaires en couleur et inscription. Chaque cellule sera claire-
ment identifiée par une plaque indiquant son nom et son numéro. Des avertisseurs de sécurité se-
ront placés aux endroits nécessaires. Les câbles seront repérés et les repères de type tenant-abou-
tissant. Il sera réservé un espace pour y inscrire le nom affecté à la cellule lors de la mise en ser-
vice.
Des contacts auxiliaires seront prévus pour assurer les verrouillages et les signalisations. Au
moins 4 contacts de réserve devront être prévus.
La séquence nominale de fonctionnement sera :
pour les disjoncteurs raccordés à des câbles isolés : O-0,3sec.FO-15sec.FO-15sec.FO.,
pour les disjoncteurs raccordés à des lignes aériennes : O-0,3sec.FO-15sec.FO-15sec.FO.
Transformateurs de courant
L’Entreprise du poste sera responsable du choix des caractéristiques des transformateurs, leur
courant assigné et leur puissance, en particulier, seront coordonnés avec les caractéristiques des
équipements raccordés. Les valeurs figurant aux schémas sont données à titre indicatif.
Les caractéristiques à respecter sont les suivantes :
type monophasé à résine synthétique moulée,
courant secondaire assigné de 5A.
La puissance de précision sera à déterminer par l’Entreprise, mais sera au minimum 30 VA et
120% de la charge calculée et soumis pour approbation au maitre d’oeuvre.
Le transformateur de courant pour les défauts restreins (EPATR) aura un courant secondaire assi-
gné de 1A. Il sera de type circulaire ou rectangulaire, pouvant accueillir l’ensemble des câbles et
posé dans le compartiment transformateur de mesure en fond de cellule.
Les transformateurs de courant disposerons des sorties suivantes:
(Si les TC ne sont pas à double sortie alors fournir un TC pour la protection et un TC pour les
mesures).
Les transformateurs de courant devront être accessibles dès que le capot amovible d’accès à l’in-
térieur de ce compartiment sera ouvert.
L’accessibilité aux transformateurs de courant devra permettre d’effectuer aisément:
- l’échange d’un ou plusieurs appareils,
- le contrôle du rapport de transformation, effectué par l’injection d’un courant dans l’enroule-
ment primaire de chaque transformateur de courant, sans qu’aucun démontage préalable des
appareils ne soit nécessaire,
- le contrôle de l’isolement de chacun des enroulements secondaires et primaires,
- le câblage des couplages des TC à plusieurs rapports. Le changement de rapport se fera dans
le compartiment à basse tension.
La plaque signalétique de chaque transformateur de courant sera visible sans difficulté et dispo-
nible sur le TC.
Ces plaques devront nécessairement comporter les éléments suivants:
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 341
- le nom du constructeur
- le type
- le numéro de série
- la tension d’isolement
- la tension de service
- le courant nominal primaire efficace
- le courant nominal secondaire efficace
- les rapports de transformation et les puissances
- le courant de courte durée admissible assignée
- la durée de court-circuit
- le courant de surcharge admissible et sa durée
- le courant d’échauffement
- les classes de précision
- la fréquence
- l’année de fabrication
Transformateurs de tension
L’Entreprise des postes sera responsable du choix des caractéristiques des transformateurs de ten-
sion et en particulier de la coordination de leur puissance avec les caractéristiques des équipe-
ments raccordés. Les valeurs figurant aux schémas sont données à titre indicatif.
Les caractéristiques à respecter sont les suivantes :
type monophasé à résine synthétique moulée,
raccordement soit phase-terre, soit phase-phase.
La puissance de précision sera déterminée par l’Entreprise et soumis pour approbation au maitre
d’œuvre mais ne sera pas inférieure à 30 VA.
Les transformateurs de tension (cellules arrivée, couplage et mesure barre) seront debrochables et
munis de fusibles de protection placés dans la boîte de raccordement.
Les transformateurs de tension seront raccordés du coté primaire entre phase et terre et dispose-
ront trois sorties :
* de classe 3P pour les TT (sortie protection, Phase et neutre), couplage étoile
* de classe 3P pour les TT (sortie protection, homopolaire), couplage triangle
* de classe 0,2 pour les TT (sortie mesure et comptage), couplage étoile.
La plaque signalétique de chaque transformateur de tension sera visible sans difficulté.
Ces plaques devront nécessairement comporter les éléments suivants:
- le nom du constructeur
- le type
- le numéro de série
- la tension d’isolement
- la tension primaire nominale
- la tension secondaire nominale
- le rapport de transformation
- le nombre d’enroulement secondaire
- le type de connexion primaire
- la classe de précision et charge nominale
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 342
- la puissance de précision
- caractéristique de la protection primaire
- la fréquence
- l’année de fabrication
La coordination des protections contre les défauts sera établie par l’Entreprise. Celui-ci remettra
au Maître de l’Œuvre un rapport avec les calculs justificatifs, pour approbation.
Les relais de protection seront du type numérique alimentés en courant continu 127 V. Les relais
secours quant à eux seront alimentés par les courants de défauts (montés sur les cellules arrivées
et couplages).Tous les relais seront montés dans des armoires ou compartiment BT des cellules
HTA correspondantes.
Dans le but de réduire le nombre de pièces de rechange le nombre de type de relais sera minimi-
sé.
DISPOSITIONS DIVERSES
111. Condensation
Lorsque les éléments sont isolés dans l’air et quel que soit leur type, des précautions doivent être
prises pour éviter la condensation à l’intérieur des enveloppes (Résistance de chauffage).
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 343
Les éléments fixes des contacts glissants seront raccordés au collecteur général de mise à la terre
par les collecteurs secondaires de section identique à celle du collecteur général.
Les capots et cloisons des éléments débrochables seront traités de la même façon que ceux des
éléments fixes. Les points suivants seront à raccorder par connexions rigides ou tresses souples
aux collecteurs secondaires :
- châssis-supports et masses métalliques des disjoncteurs, interrupteurs ou sectionneurs,
- points neutres primaires et secondaires des transformateurs de tension.
Les connexions souples ou rigides de raccordement aux collecteurs secondaires devront avoir la
même section que celle du collecteur général de mise à la terre dont la section est 90 mm2.
Le tableau devra également être équipé d’un collecteur de terre permettant d’assurer la mise à la
terre par des dérivations individuelles des cornets de boîtes à câbles HTA.
114. Rayonnement
Toutes dispositions doivent être prises, pour que le champ électrique apparaissant dans des condi-
tions normales de service et lors des changements d’état HTA ne perturbe pas le bon fonctionne-
ment du relayage au niveau du compartiment BT.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 344
Dans le CRF, les signalisations ci-dessous devront être clairement repérées et accessibles de
façon à permettre une mise en œuvre aisée.
TRANCHE LIBELLES
Terre Résistante instantanée (TRI)
Terre Résistante temporisée 1.5 s
Terre Résistante temporisée 165 s
Délestage 1e échelon
Délestage 2e échelon
Délestage 3e échelon
BARRE COMMUNE Délestage 4e échelon
Délestage 5e échelon
Délestage 6e échelon
Relestage
Fusion fusibles TT barres
Fusion fusibles TT câbles
Protection EPATR hors service
Il sera fourni une armoire de comptage par demi-rame. Les compteurs seront de
type communicant (IEC61850) et les informations seront ramenées au CCN et à la télécon-
duite. Les intensités destinées aux comptages issues de chaque cellule (DEPART et ARRI-
VEE) et les tensions issues des TT barres et câbles devront être disponibles dans le caisson
de regroupement de filerie BT.
Chaque CRF gèrera aussi la télémesure, la commande déportée en salle de commande ainsi
que les télécommandes de tous les ouvrages et les borniers de polarité (+T,- T, + G, - G).
La fermeture de la portière de chaque compartiment se fera par serrure avec poignet à ra-
bat et non par vis.
De façon générale, la filerie BT sera de qualité non-propagateur d’incendie; les sections des
conducteurs sont:
- circuit contrôle commande : 1,5 mm2
- circuit tension : 1,5 mm2
- circuit courant : 2,5 mm2
- circuit de terre : (minimum de 2,5 mm2)
Le repérage de la filerie sera du type équipotentiel (bidirectionnelle – Tenant/Aboutissant) aux 2
extrémités du conducteur. Les caractéristiques des différents circuits sont données dans le tableau
ci-après.
Les unités fonctionnelles bénéficieront d’un grand nombre de sécurités mécaniques intrinsèques,
afin de sécuriser l’utilisation de l’appareillage :
Déclenchement imposé au disjoncteur avant l’embrochage ou le débrochage.
Fermeture impossible du SMALT lorsque la partie mobile est embrochée,
Impossible d’embrocher la partie mobile lorsque le SMALT est fermé.
Impossibilité de débrocher un appareil fermé.
Désarmement automatique du ressort d’accumulation d’énergie de l’appareil en cas de dé-
brochage
Impossibilité d’ouvrir la porte d’accès au compartiment appareil lorsqu’il n’est pas débroché.
Impossibilité d’accéder aux transformateurs de tension et à leurs fusibles de protection
lorsque ceux ci ne sont pas débrochés.
Impossibilité d’embrocher le chariot des TT barres ou du disjoncteur lorsque la porte du
compartiment MT est ouverte
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 351
La réalisation d’une quelconque de ces sécurités ci-dessus par serrure ou cadenas ne sera pas au-
torisée.
Interdire le débrochage du pont de barre lorsque le disjoncteur de couplage est embroché.
Interdire l’embrochage du pont de barre lorsque le disjoncteur de couplage est embroché.
Autoriser la fermeture du SMALT du couplage lorsque le disjoncteur de couplage est débro-
ché et le pont de barre est débroché
Autoriser la fermeture du SMALT du pont de barre lorsque le disjoncteur de couplage est dé-
broché et le pont de barre est débroché
Interdire l’embrochage du pont de barre lorsque le SMALT du couplage ou le SMALT du
pont de barre sont fermés.
L’appareillage devra, au minimum, disposer des possibilités de verrouillage et de condamnations
par serrures ou cadenas.
119. Repérage
Les plages de raccordement des câbles HTA des cellules ainsi que les jeux de barres en extrémité
du tableau, auront un repérage conventionnel.
Toutes les cellules seront repérées en face avant et en face arrière par une étiquette ‘’dilophane’’
(lettre blanche sur fond noir) dont les libellés seront précisés par la CI-ENERGIES à la mise en
service.
L’étiquette interchangeable sera dans un emplacement en plexi glace transparent.
APPAREILS QUANTITES
Disjoncteur tripolaire avec deux bobines de déclenchement 1
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 352
APPAREILS QUANTITES
dont une mitop
Sectionneur de mise à la terre 1
Voyant indicateur de présence de tension câble 3
Protection Principale 1
Protection Secours autonome 1
TC tore Protection homopolaire (EPATR) (ensemble protec-
1
tion ampérométrique terre résistante)
Transformateur de courant 3
Transformateur de tension câble 3
Indicateur numérique de tableau (P, Q, U, I, F, Cos phi) ou
1
centrale de mesure multifonction
Compteur d’énergie communicant en IEC 61850 (active et
1
réactive)
La cellule « ARRIVEE HTA » 36 kV est une cellule préfabriquée pour service intérieur prévue
pour recevoir la charge débitée par un transformateur de puissance 60MVA. Le Type de Classi-
fication à l’Arc Interne (IAC) de la cellule est AFLR
Compartiment Câbles
- Transformateurs de courant
33kV 15kV
Nombre de transformateurs de courant 3 3
Rapport de transformation 800–1600/5-5-5 1250–2500/5-5-5 A
A
classe de précision circuit mesure 0,2 0,2
classe de précision circuit protection 5P20 5P20
puissance de précision circuit mesure 15/30 VA 15/30 VA
puissance de précision circuit protection 15/30 VA 15/30 VA
Les transformateurs de courant doivent avoir trois couplages secondaires de 5 A pour permettre
la séparation du circuit de protection et le circuit de mesure. Si les TC ne sont pas à triple sortie
alors fournir deux TC pour la protection et un TC pour les mesures (TC tore).
Partie Mobile
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 354
Le disjoncteur est tripolaire, débrochable pour installation intérieure. Son mécanisme sera muni
de percuteur pour le fonctionnement de la protection autonome de type EPAMI.
Les caractéristiques du disjoncteur sont les suivantes :
33kV 15kV
milieu diélectrique pour la coupure SF6 SF6
Tension nominale de service 33 kV eff 15 kV eff
Tension assignée maximale 36 kV eff 24 kV eff
Intensité nominale 2500 A 2500 A
Fréquence assignée 50 Hz 50 Hz
Tension de tenue assignée 36 kV eff 24 kV eff
Tension de tenue à la fréquence industrielle 70 kV eff 50kV eff
Tension de tenue à l’onde de choc à la terre 170 kV 125 kV
crête crête
Tenue onde de choc sur la distance de sectionnement 195 kV 195 kV
crête crête
Pouvoir de coupure symétrique assignée 25 kA eff 25 kA eff
Pouvoir de fermeture assignée sur un court-circuit triphasé mo- 63 kA crête 63 kA
mentané crête
Nombre de Pôles 3 3
Séquence de manœuvres assignée O – 0,3s – FO – 15s – FO –
15s – FO
Durée maximale de coupure inférieur à 100 ms 100 ms
Tension de commande 127 V c.c. 127 V c.c.
Bobine de déclenchement 2 2
Bobine d’enclenchement 1 1
Nombre de relais anti-pompage 1 1
Nombre de contact du manomètre indicateur de pression SF6 2 2
Nombre de relais Baisse pression SF6 2 2
Nombre d’interlocks 16 16
Un (01) moteur de réarmement électrique alimenté en 127 V cc 127 V cc
Un (01) percuteur (pour la protection secours EPAMI) 1 1
- deux boutons poussoir lumineux « manque pression SF6 » (1 pour le seuil 1 et 1 pour le
seuil 2),
- Neuf (9) boîtes à bornes d’essai conforme à l’existant dont :
Une « intensité » pour les mesures,
Une « intensité » pour la protection principale,
Une « intensité » pour la protection secours,
Une « intensité » pour la protection homopolaire,
Une « tension » pour circuit mesure des TT câbles,
Une « tension » pour le circuit protection des TT câbles,
Une « tension » pour le circuit protection homopolaire des TT câbles,
Une « polarité » câblé comme suit +T, –T, +G et –G,
Une « déclenchement »,
- un (1) commutateur « local-distance ».
A l’intérieur du compartiment
La conception du relayage devra tenir compte du fait que dans notre mode d’exploitation, il
n’existe pas de disjoncteur SHUNT. Par conséquent l’automatisme de protection comprendra :
- une protection principale de courant de phase et homopolaire à temps constant, de type numé-
rique (alimentation par source auxiliaire 127 V) avec les plages de réglages suivantes :
phase A et C : plage de 3,2 à 12 A
neutre N : plage de 0,32 à 3 A
temporisation : plage de 0,1 à 3 s par pas de 0,01s
fonctionnement protection : sur défaut supérieur à 100 ms
- une protection secours de courant de phase et homopolaire à temps constant, de type numé-
rique et autonome (type EPAMI par action sur percuteur) avec les plages de réglages sui-
vantes :
phase A et C : plage de 3,2 à 12 A
neutre N : plage de 0,32 à 3 A
temporisation : plage de 0,1 à 3 s par pas de 0,01s
fonctionnement protection : sur défaut supérieur à 100 ms
- un boîtier de relayage déclenchement et de discordance réglage de 6 à 65 s,
- un boîtier de relayage télécommande de sous-tranche comprenant :
un relais d’enclenchement 127 Vcc (TE),
un relais de déclenchement 127 Vcc (TD),
un relais passage en local 127 Vcc (TL).
- un interrupteur de consignation de tranche (ICT),
- un (1) commutateur de mise « En Service » ou « Hors Service » Protection Jeu de Barre.
- un disjoncteur de tranche de calibre 6 A, deux pôles protégés avec contacts F/O dont :
un à ouverture sur défaut
un à ouverture manuelle
- Un convertisseur de grandeur électrique statique Triphasé d’entrée 5A et 100/3V et de sortie
0 à 10mA, donnant en sortie les grandeurs S, P, Q, I, U
- Tous les borniers seront de type à visser.
- un Bornier Appelé Bornier Test de maintenance qui regroupera les informations nécessaires à
la maintenance de l’ouvrage dont un exemplaire non exhaustif est listé ci-dessous
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 356
A la place des boîtiers et tiroirs de protection et automatismes évoqués plus haut, le fournis-
seur peut proposer un boîtier de type numérique assurant les mêmes fonctions et communiquant
sur le protocole IEC 61850.
Contrôle commande
Fonctions de protection :
APPAREILS QUANTITES
Disjoncteur tripolaire 1
Sectionneur de mise à la terre 1
Témoin de présence de tension 3
Transformateur de courant 3
Transformateur de courant EPATR 1
Transformateur de tension 3
Relais ampèremétrique à temps constant 1
Relais de protection terre 1
Relais de protection EPATR 1
Réenclencheur triphasé à cycle lent et rapide 1
Indicateur numérique de tableau (P, Q, U, I, F, Cos phi) ou
1
centrale de mesure multifonction
Compteur d’énergie (active, réactive) 1
Compartiment Câbles
Les transformateurs de courant doivent avoir deux couplages secondaires de 5 A pour permettre
la séparation du circuit de protection et le circuit de mesure. Si les TC ne sont pas à double sortie
alors fournir un TC pour la protection et un TC pour les mesures.
Partie Mobile
Le disjoncteur est tripolaire, débrochable pour installation intérieure. Les caractéristiques du dis-
joncteur sont les suivantes :
A l’intérieur du compartiment
La conception du relayage devra tenir compte du fait que dans notre mode d’exploitation, il
n’existe pas de disjoncteur SHUNT. Par conséquent l’automatisme de protection comprendra :
- une protection de courant de phase et homopolaire à temps constant, de type numérique (ali-
mentation par source auxiliaire 127 V) avec les plages de réglages suivantes :
phase A et C : plage de 3,2 à 12 A
neutre N : plage de 0,32 à 3 A
temporisation : plage de 0,1 à 3 s par pas de 0,01s
fonctionnement protection : sur défaut supérieur à 100 ms
- une protection ampèremétrique de terre résistante à temps inverse de courbe b (EPATR type b
Seuil de détection : plage de 0,7 à 5 A
Seuil de validation du réenclencheur : 15 A à 10 secondes
Terre résistante temporisée : 1,2 secondes
fonctionnement protection : sur défaut supérieur à 150 ms
- une protection de surcharge de courant de phase à temps constant de type numérique avec les
plages de réglages suivantes :
réglage ampèremétrique de la surcharge ; de 0,7 à 1,4 de l’intensité nominale du TC
réglage de la temporisation de l’alarme surcharge ; de 0 à 30mn par pas de 1mn
réglage de la temporisation de déclenchement ; de 0 à 120mn avec un pas de 10mn
- Un commutateur à 7 positions permettant de sélectionner les 6 stades de délestage et un stade
de relestage fréquencemétrique associé à un relayage de découplage.
- un boîtier de relayage déclenchement de discordance réglable de 0 à 65 s.
- un interrupteur de consignation de tranche (ICT),
- un boîtier de relayage télécommande de sous-tranche comprenant :
une bobine d’enclenchement 127 Vcc (TE),
une bobine de déclenchement 127 Vcc (TD),
une bobine passage en local 127 Vcc (TL).
- un disjoncteur de tranche de calibre 6 A, deux pôles protégés avec contacts F/O dont :
un à ouverture sur défaut
un à ouverture manuelle
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 363
Contrôle commande
Le contrôle commande gérera le « régime normal d’exploitation », le « régime spécial d’exploita-
tion type A » et le « régime spécial d’exploitation type B ».
1. Le Régime Normale d’Exploitation
Ce régime est utilisé en mode d’exploitation courant où les équipes TST n’interviennent
pas sur le départ, ce mode d’exploitation entraîne :
• Le déclenchement avec reenclenchement par la protection à maximum d’intensité à
temps constant sur défaut homopolaire et phase,
• Verrouillage de 10s du réenchencheur sur enclenchement volontaire du départ
• Le déclenchement sur défaut résistant par la protection à temps inverse courbe B
(EPATR type B) fondé sur le principe suivant :
déclenchement définitif à 100s pour un courant de défaut de 0,7A HTA.
déclenchement définitif à 10s pour un courant de défaut de 15A HTA.
Mise en route du réenclencheur pour les courants de défaut supérieur à 15A,
en cas de non fonctionnement du réenclecheur, l’EPATR fait déclencher le
départ au bout de la temporisation donnée par la courbe à temps inverse
augmentée de 0,3s.
• L’inhibition du réenclencheur lors de l’enclenchement sur défaut phase ou homopo-
laire.
• Le retardement du déclenchement lors de l’enclenchement sur defaut (Pendant Une
seconde suppression des réenclencheurs et déclenchement en instantannée si
RSE).
• Le déclenchement sans reenclenchement par le relayage de délestage.
• L’enclenchement par le relayage de relestage.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 365
Fonctions de protection :
APPAREILS QUANTITES
Disjoncteur tripolaire avec deux bobines de déclenchement
1
dont une mitop
Sectionneur de mise à la terre 1
Voyant indicateur de présence de tension 3
Protection Principale 1
Protection Secours autonome 1
Protection EPATR (ensemble protection ampérométrique
1
terre résistante)
Transformateur de courant 3
Transformateur de tension câble 3
Transformateur de tension barre 3
Indicateur numérique de tableau (P, Q, U, I, F, Cos phi) ou
1
centrale de mesure multifonction
Compteur d’énergie (active et réactive) 1
Compartiment Câbles
- un sectionneur de mise à la terre (SMALT)
pouvant établir un courant de 31,5 kA eff
nombre de contacts auxiliaires 12
- indicateurs de présence tension : 3 (1 par phase)
- plage de raccordement pour deux câbles unipolaires secs de section 240 mm2 Aluminium.
- extrémités simplifiées pour câbles
Type unipolaire longue (EUI) 36kV 24kV
Isolement sec sec
Conducteur Aluminium Aluminium
Section 630 mm2 630 mm2
Nombre de conducteurs par phase 3 3
Tension spécifiée 18/30 kV 17/20
- Transformateurs de courant
Nombre de transformateurs de courant 3 3
Rapport de transformation 800–1600/5-5-5 2500/5-5-5 A
A
classe de précision circuit mesure 0,2 0,2
classe de précision circuit protection 5P20 5P20
puissance de précision circuit mesure 15/30 VA 15/30 VA
puissance de précision circuit protection 15/30 VA 15/30 VA
Les transformateurs de courant doivent avoir trois couplages secondaires de 5 A pour permettre
la séparation du circuit de protection et le circuit de mesure. Si les TC ne sont pas à triple sortie
alors fournir deux TC pour la protection et un TC pour les mesures (TC tore).
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 368
Partie Mobile
Le disjoncteur est tripolaire, débrochable pour installation intérieure. Son mécanisme sera muni
de percuteur pour le fonctionnement de la protection autonome de type EPAMI.
Les caractéristiques du disjoncteur sont les suivantes :
A l’intérieur du compartiment
La conception du relayage devra tenir compte du fait que dans notre mode d’exploitation, il
n’existe pas de disjoncteur SHUNT. Par conséquent l’automatisme de protection comprendra :
- une protection principale de courant de phase et homopolaire à temps constant, de type numé-
rique (alimentation par source auxiliaire 127 V) avec les plages de réglages suivantes :
phase A et C : plage de 3,2 à 12 A
neutre N : plage de 0,32 à 3 A
temporisation : plage de 0,1 à 3 s par pas de 0,01s
fonctionnement protection : sur défaut supérieur à 100 ms
- une protection secours de courant de phase et homopolaire à temps constant, de type numé-
rique et autonome (type EPAMI par action sur percuteur) avec les plages de réglages sui-
vantes :
phase A et C : plage de 3,2 à 12 A
neutre N : plage de 0,32 à 3 A
temporisation : plage de 0,1 à 3 s par pas de 0,01s
fonctionnement protection : sur défaut supérieur à 100 ms
- un boîtier de relayage déclenchement et de discordance réglage de 6 à 65 s,
- un boîtier de relayage télécommande de sous-tranche comprenant :
un relais d’enclenchement 127 Vcc (TE),
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 370
Contrôle commande
Fonctions de protection :
La cellule « DEPART CONDENSATEUR » 36 kV est une cellule préfabriquée pour service inté-
rieur de type de classification IAC « AFLR ».
Compartiment Câbles
- Transformateurs de courant
Nombre de transformateurs de courant 3 3
Rapport de transformation 200 – 400/5–5 600/5–5 A
A
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 374
Les transformateurs de courant doivent avoir deux couplages secondaires de 5 A pour permettre
la séparation du circuit de protection et le circuit de mesure. Si les TC ne sont pas à double sortie
alors fournir un TC pour la protection et un TC pour les mesures.
- Transformateurs de courant de type « TORE » ouvrant pour la protection de terre résistante
muni d’un système de fixation sur l’arrière de la cellule.
Nombre de transformateurs de courant 1
Intensité nominale In 50 A
classe de précision circuit protection 10P10
puissance de précision circuit protection 5 VA
Diamètre minimum intérieur A convenir
Partie Mobile
Le disjoncteur est tripolaire, débrochable pour installation intérieure. Les caractéristiques du dis-
joncteur sont les suivantes:
A l’intérieur du compartiment
La conception du relayage devra tenir compte du fait que dans notre mode d’exploitation, il
n’existe pas de disjoncteur SHUNT. Par conséquent l’automatisme de protection comprendra :
- une protection de courant de phase et homopolaire à temps constant, de type numérique (ali-
mentation par source auxiliaire 127 V) avec les plages de réglages suivantes :
Phase A et C : plage de 3,2 à 12 A
Neutre N : plage de 0,32 à 3 A
Temporisation : plage de 0,01 à 3 s par pas de 0,01s
Fonctionnement protection : sur défaut supérieur à 100 ms
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 376
- une protection ampèremétrique de terre résistante à temps inverse de courbe b (EPATR type
b),
Seuil de détection : plage de 0,7 à 5 A
Le déclenchement sur défaut résistant par la protection à temps inverse courbe B (EPA-
TR type b) est fondé sur le principe suivant :
déclenchement à 100s pour un courant de défaut de 0,7A HTA.
déclenchement à 10s pour un courant de défaut de 15A HTA.
déclenchement à 0,8s pour tout courant de défaut supérieure 200A HTA.
Fonctionnement protection : sur défaut supérieur à 150 ms
- une protection de surcharge de courant de phase à temps constant de type numérique avec les
plages de réglages suivantes :
réglage ampèremétrique de la surcharge ; de 0,7 à 1,4 de l’intensité nominale du TC
Réglage de la temporisation de l’alarme surcharge ; de 0 à 30mn par pas de 1mn
Réglage de la temporisation de déclenchement ; de 0 à 120mn avec un pas de 10mn
- une protection différentielle de gradin 1,
Seuil de détection : plage de 0,5 à 5 A
Temporisation : plage de 0,1 à 3 s par pas de 0,01s
Fonctionnement protection : sur défaut supérieur à 100 ms
- une protection différentielle de gradin 2,
Seuil de détection : plage de 0,5 à 5 A
Temporisation : plage de 0,1 à 3 s par pas de 0,01s
Fonctionnement protection : sur défaut supérieur à 100 ms
- une protection différentielle de gradin 3,
Seuil de détection : plage de 0,5 à 5 A
Temporisation : plage de 0,1 à 3 s par pas de 0,01s
Fonctionnement protection : sur défaut supérieur à 100 ms
- Un commutateur à 7 positions permettant de sélectionner les 6 stades de délestage et un stade
de relestage fréquence métrique associé à un relayage de découplage.
- un boîtier de relayage déclenchement de discordance réglage de 6 à 65 s.
- un interrupteur de consignation de tranche (ICT),
- un boîtier de relayage télécommande de sous-tranche comprenant :
Une bobine d’enclenchement disjoncteur HTA de tension 127 Vcc (TE1),
Une bobine de déclenchement disjoncteur HTA de tension 127 Vcc (TD1),
Une bobine d’enclenchement interrupteur gradin 1 de tension 127 Vcc (TE2),
Une bobine de déclenchement interrupteur gradin 1 de tension 127 Vcc (TD2),
Une bobine d’enclenchement interrupteur gradin 2 de tension 127 Vcc (TE3),
Une bobine de déclenchement interrupteur gradin 2 de tension 127 Vcc (TD3),
Une bobine d’enclenchement interrupteur gradin 3 de tension 127 Vcc (TE4),
Une bobine de déclenchement interrupteur gradin 3 de tension 127 Vcc (TD4),
Une bobine passage en local de tension 127 Vcc (TL).
- un disjoncteur de tranche de calibre 6 A pour la polarité de commande, deux pôles protégés
avec contacts F/O dont :
Un à ouverture sur défaut
Un à ouverture manuelle
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 377
Contrôle commande
Le contrôle commande de la cellule « départ condensateur HTA » sera détaillé dans les rubriques
interverroullage du disjoncteur « départ condensateur », automatismes gradins et gestion de la
fonction EPATR.
1. Interverroullage du disjoncteur « départ condensateur »
Cette rubrique décrit les conditions applicables à l’ouverture et la fermeture du disjoncteur
de l’unité fonctionnelle « DEPART CONDENSATEUR »:
Condition de fermeture du disjoncteur :
Absence de Baisse pression SF6 sur le disjoncteur.
Absence de défaut équipement protection à maximum de courant phase et homo-
polaire.
Absence de défaut équipement protection à maximum de courant terre résistante.
Interrupteur de gradin 1 ouvert.
Interrupteur de gradin 2 ouvert.
Interrupteur de gradin 3 ouvert.
Condition d’Ouverture volontaire (manuelle) du disjoncteur :
Absence défaut « maximum intensité phase » et baisse pression SF6 seuil 2,
Absence défaut « maximum intensité homopolaire » et baisse pression SF6,
Absence défaut « maximum intensité terre résistante » et baisse pression SF6,
Si les conditions ci-dessus énuméré sont rempli alors le relayage auxiliaire de déclen-
chement assure successivement l'ouverture du disjoncteur condensateurs et des interrup-
teurs de gradins.
Condition d’Ouverture sur défaut « maximum intensité phase », « maximum intensité
homopolaire » ou « maximum intensité terre résistante » du disjoncteur :
Absence défaut « baisse pression SF6 Seuil 2 »,
Absence défaut « défaillance disjoncteur »,
Si les conditions ci-dessus énuméré sont rempli alors le relayage auxiliaire de déclen-
chement assure successivement l'ouverture du disjoncteur condensateurs et des interrup-
teurs de gradins. La reprise de service est alors verrouillée pour le ou les gradins qui ont
vus un déséquilibre Gradin.
2. Automatismes gradins
L'ordre d'ouverture de l'interrupteur du gradin par la protection différentielle est temporisé
à une valeur fixe d'environ 0,25 seconde de telle façon qu'en cas d'apparition simultanée
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 380
Fonctions de protection :
BANCS CONDENSATEURS
Description générale
Le banc de condensateur est destiné à être installé sur des réseaux électriques jusqu’à 36KV et
équipé de condensateurs, d'inductances d'amortissement, de selfs de décharge et d’une protection
de déséquilibre.
Les condensateurs seront connectés en double étoile avec neutre isolé (Solution utilisée pour ob-
tenir une protection optimum des condensateurs contre les défauts internes) et d’une protection
de déséquilibre via un relais associé.
Pour obtenir des batteries de condensateurs régulées automatiquement plusieurs gradins doivent
être contrôlés par un régulateur.
Caractéristiques électriques
Composants principaux
Quantité 1
Manuel Elec-
Commande
trique
Elément de condensateurs
Désignation des données techniques 36kV 24kV
garanties
Gradins de condensateurs
Désignation des données 36kV 24kV
techniques garanties
1 Tension nominale 30 kV 15kV
2 Tension la plus élevée 36 kV 24kV
3 Puissance nominale 2,4 MVars 2,4 MVars
4 Nombre d'éléments de conden- 12 à confirmer par le 12 à confirmer par le
sateurs monophasés Contractant. Contractant.
5 Mode de couplage double étoile double étoile
Protection
6 - Self de choc 100
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 385
Disjoncteur de gradins
Désignation des données techniques 36kV 24kV
garanties
1 Type Pour installation exté- Pour installation
rieure extérieure
2 Tension nominale de service 30 kV eff 15 kV eff
3 Tension assignée maximale 36 kV eff. 24 kV eff.
4 Courant Capacitif nominal 630 A eff. 630 A eff.
5 Fréquence assignée 50 Hz 50 Hz
6 Pouvoir de coupure 12.5 kA 12.5 kA
7 Tension de tenue assignée aux chocs 170 kV crête 125 kV crête
de foudre :
8 Tension de tenue électrique assignée à 70 kV crête 50 kV crête
fréquence industrielle
9 Pouvoir de fermeture (courant maxi à 63,5 kA 63,5 kA
l'enclenchement)
Tenue thermique aux surintensités :
10 - 1 seconde 15 kA 15 kA
11 - 2 secondes 12,5 kA 12,5 kA
- 3s 25 kA 25 kA
12 Tension de commande 127 Vcc 127 Vcc
13 Temps d'ouverture A définir A définir
14 Temps de fermeture A définir A définir
Inductance de choc
Désignation des données tech- 36kV 24kV
niques garanties
1 Type Pour installation exté- Pour installation ex-
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 386
Tc de déséquilibre
Désignation des données techniques 36kV 24kV
garanties
1 Type Pour installation exté- Pour installation ex-
rieure térieure
2 Tension nominale de service 30 kV eff 15 kV eff
3 Tension assignée maximale 36 kV eff. 24 kV eff.
4 Fréquence assignée 50 Hz 50 Hz
5 Rapport de transformation 50/5 A eff 50/5 A eff
6 Classe et Puissance de précision 5P20 15 VA 5P20 15 VA
7 Tension de tenue assignée à la fré- 70 kV crête 50 kV crête
quence industrielle
8 Tension de tenue assignée aux chocs 170 kV crête 125 kV crête
de foudre
9 Nombre d'inductance de choc A définir par le A définir par le
contractant contractant
10 Essais en usine Requis Requis
11 Réception Usine Requis Requis
Fabrication
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 387
Fournir des éléments de condensateurs monophasés conçus et fabriqués de façon à résister aux
efforts simultanés des conditions d’exploitation prescrites : température, vent, bourrasques de
vent.
S’assurer que chaque condensateur monophasé est équipé d’une protection interne (Disjoncteur)
conformément aux normes IEC 593 et IEC 871.
S’assurer que les éléments constitutifs internes du condensateur monophasé sont imprégnés avec
un liquide parfaitement biodégradable ne contenant aucune trace de PCB.
Prévoir la cuve de chaque élément de condensateur monophasé en acier d’une épaisseur supé-
rieure ou égale à 1,5 mm. La cuve devra être recouverte sur une épaisseur minimum de 30µm
d’une couleur RAL7038 (gris)
S’assurer que le moteur équipant le mécanisme de commande disjoncteur de gradins respecte les
exigences des normes en vigueur.
Concevoir le mécanisme de commande disjoncteur de gradins de sorte que la position « Ouvert »
ou « Fermé » de chaque pôle soit visible à hauteur d’homme sans démontage de quelque pièce
que ce soit.
Installation et montage
Installer le groupe de batteries de condensateurs à trois (3) gradins sur une plateforme bétonnée.
S’assurer que l’ensemble constitue une protection contre l’intrusion des reptiles oiseaux et ron-
geurs tels que les lézards, serpents, rats etc.
Installer les disjoncteurs de gradins, les condensateurs monophasés, les inductances de choc, les
inductances de décharge et autres accessoires de protection sur des châssis métalliques
Soumettre les plans de génie civil à l’approbation du Maître d’Ouvrage.
Monter chaque gradin de condensateurs monophasés selon le schéma « double étoile ».
Mettre les éléments de condensateurs en série par phase pour réaliser la tension nominale de ser-
vice et en parallèle pour obtenir la puissance nominale requise.
S’assurer que chaque gradin est parfaitement équilibré. Soumettre le plan de composition des gra-
dins à l’approbation du Maître d’Ouvrage.
Soumettre les plans de montage métallique et de montage électromécanique des trois (3) gradins
à l’approbation du Maître d’Ouvrage.
Dimensionner et installer des inductances de choc sans noyau magnétique sur chaque phase afin
de limiter le courant d’enclenchement à une valeur non destructive pour les condensateurs.
S’assurer que le courant d’enclenchement sur chaque phase est strictement inférieur à cent (100)
fois le courant de crête maximum des éléments de condensateurs monophasés.
S’assurer que les inductances de choc ont les caractéristiques suffisantes de tenue électrodyna-
miques et de tenue thermique aux surintensités momentanées.
Prévoir les fixations des inductances de choc de manière à leur permettre de résister aux efforts
électrodynamiques lors de l’enclenchement des interrupteurs de gradin.
Prévoir et installer des inductances de décharge capables de décharger instantanément la batterie
après le déclenchement du disjoncteur ou des interrupteurs de gradin.
S’assurer que lors des décharges, l’échauffement des inductances de décharge reste dans leur li-
mite admissible.
Prévoir les fixations des inductances de décharge de manière à leur permettre de résister aux ef-
forts électrodynamiques lors des manœuvres d’ouverture et d’enclenchement du disjoncteur de
gradin.
Prévoir et installer une protection de déséquilibre sur la liaison reliant les deux neutres du schéma
« double étoile » afin de limiter le courant de déséquilibre à 1 A.
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 388
Prévoir une protection de surcharge sur chaque phase afin de limiter le courant à 1,4 fois le cou-
rant nominal de la batterie.
Fournir les plaques signalétiques en acier inoxydable et les fixer à un endroit visible des équipe-
ments suivants : élément de batterie de condensateur, Interrupteur de gradin, self de choc et TC
de déséquilibre. Chaque plaque doit avoir une épaisseur minimale de 0,8 mm et porter les infor-
mations minimales suivantes, inscrites par gravure :
Les mots « Batterie de condensateur », «Disjoncteur de gradin », « self de choc » ou « TC de
déséquilibre » ;
Le code désignant le type et le numéro de série ;
L’année de fabrication ;
Le nom du fabricant ;
La tension assignée maximale ;
Les valeurs nominales ou le rapport de transformation assigné ;
La fréquence assignée ;
La puissance et la classe de précision ;
Les niveaux d’isolement assigné ;
La masse
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 389
Appareillage HTA
- un (1) voltmètre indicateur (l’option numérique n’est pas à écarter) mesurera les tensions
simples et les tensions composées à l’aide d’un commutateur.
- un (1) commutateur de voltmètre
- Trois boîtes à bornes d’essai essailec conforme à l’existant dont :
Une « tension mesure » pour la tension TT câbles,
Une « tension protection » pour la tension TT câbles,
Une « polarité, déclenchement »,
- un (1) commutateur « local-distance ».
- Une centrale de mesure communicante en IEC 61850, donnant les grandeurs suivantes :
389
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 390
Tension (Monophasé et triphasé)
Intensité (I1, I2, I3 et Io)
Puissance P, Q, S (Monophasé et triphasé)
Energies Actif, réactif (Monophasé et triphasé) import, export et cumule programmable
Fréquence
Facteur de puissance (Monophasé et triphasé)
Diagramme P/Q
A l’intérieur du compartiment
La conception du relayage devra tenir compte du fait que dans notre mode d’exploitation, il
n’existe pas de disjoncteur SHUNT. Par conséquent l’automatisme de protection comprendra :
- un interrupteur de consignation de tranche (ICT),
- Trois disjoncteurs de tranche de calibre 6 A, deux pôles protégés avec contacts F/O dont :
un à ouverture sur défaut
un à ouverture manuelle
- Un convertisseur de grandeur électrique statique Triphasé d’entrée 5A et 100/3V et de sor-
tie programmable de 0 à 10mA, donnant en sortie les grandeurs S, P, Q, I, U
- une protection volt métrique de surtension, sous-tension et synchronisme (phase et neutre) à
temps constant de type numérique avec les plages de réglages suivantes :
Réglage volt métrique de la surtension ; de 0,7 à 1,4 de la tension nominale du TT
Réglage de la temporisation de l’alarme surtension ; de 0 à 30ns par pas de 0,1s
Réglage de la temporisation de déclenchement ; de 0 à 30mn avec un pas de 1s
- un Bornier Appelé Bornier Test de maintenance qui regroupera les informations nécessaires
à la maintenance de l’ouvrage dont un exemplaire non exhaustif est listé ci dessous,
EXÉCUTION - MONTAGE
125. Installation
Les cellules seront solidement fixées sur le plancher dans la salle 33 kV du bâtiment de
commande au-dessus du vide technique et correctement alignées afin de faciliter les ma-
nœuvres mécaniques et l’alignement du jeu de barre.
390
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 391
126. Essais sur site
Tenue diélectrique :
- 50 Hz kV 50 70
- ondes de choc (1,2/50 µs) kVcrête 125 170
Courant assigné du jeu de
barres A 2500 2500
Tenue aux court-circuits :
- thermique 3 sec kA 25 25
- dynamique (valeur crête) kAcrête 63 80
- pouvoir de coupure des
disjoncteurs kA 25 25
Indice de protection - IP 4X IP4X
391
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 392
SERVICES AUXILIAIRES
Les services auxiliaires du poste sont constitués par les sources et les circuits de distribution des
différentes formes d'énergie nécessaires pour assurer le fonctionnement des installations HTB,
HTA et BT.
Ce sont principalement:
les services à courant alternatif,
les services à courant continu.
L’alimentation des services auxiliaires peut se faire par :
Les transformateurs de service auxiliaires 33/0,4 kV connectés au secondaire des transformateurs
de puissance 225/33 KV ;
Un groupe électrogène secours de 160 kVA à démarrage automatique connecté au tableau géné-
ral des auxiliaires.
Il sera installé un permutateur de source automatique entre les différentes sources auxiliaires.
L'unité des services auxiliaires à courant alternatif est constituée du tableau de distribution équi-
pé de disjoncteurs d'arrivée, d’un système de permutation automatique, du comptage et de dis-
joncteurs divisionnaires.
L'armoire de distribution est composée d'une armoire préfabriquée du type intérieur, à deux
types de jeux de barres en cuivre :
- Un jeu de barre des essentiels ;
- Un jeu de barre des non essentiels.
Ils assurent la distribution de l'énergie en triphasé sur plusieurs départs protégés par des disjonc-
teurs. Tous ces disjoncteurs seront munis de contacts auxiliaires témoins de position. Des lampes
de signalisation indiqueront si le disjoncteur est enclenché. Un indicateur numérique (U, I) sera
situé sur le tableau.
Le tableau alimente:
l'appareillage du bâtiment, du poste (éclairage, climatisation) ;
les circuits de prises intérieurs et extérieurs ;
les circuits extérieurs d'éclairage ;
les chargeurs 48V ;
les chargeurs 127V ;
les logements d’exploitation.
SYSTÈME ONDULEURS
Il sera installé des onduleurs modulaires avec deux (2) heures d’autonomie, pour les circuits
d’urgence et aussi pour les éléments du Contrôle Commande Numérique ne fonctionnant pas en
127Vcc.
392
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 393
SERVICES À COURANT CONTINU
128. Chargeur
L'alimentation du chargeur-redresseur est assurée en courant alternatif triphasé. Le redresseur est
régulé en tension et courant. Il est prévu pour alimenter les circuits d'utilisation en parallèle avec
la batterie d'accumulateurs (fonctionnement en floating). Toutefois, lorsque la batterie est hors
service, il peut assurer seul l'alimentation des installations raccordées.
Un commutateur permet le choix entre fonctionnement manuel et automatique :
en manuel le réglage de la tension de sortie est ajustable entre ±10% par potentiomètre,
en automatique le redresseur fonctionne normalement en floating ou en égalisation si l'alimenta-
tion alternative a été interrompue pour plus de 5 minutes.
Le matériel est monté en armoire métallique avec porte frontale; tout l'appareillage interne est
accessible et facilement démontable. Les appareils de mesure, les lampes de signalisation de dé-
faut et le commutateur marche-arrêt sont montés sur la face avant.
Les chargeurs ci-dessous sont prévus dans le cadre de ce projet :
393
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 394
Transformateurs de puissance CEI 76
Compatibilité Electromagnétique EN 50 091-2
Contacteurs CEI 947-4-1
Disjoncteurs et autres organes de coupure CEI 947-2, CEI 947-3
Câbles CEI 332-1
Fusibles CEI 269-2
Indicateurs de mesure face avant CEI 51-1
Pour vérifier ces valeurs, l’Entreprise doit effectuer sa propre étude, tout en considérant les
consommations réelles des équipements.
Les câbles de puissance HTA sont destinés à réaliser les liaisons suivantes :
entre les transformateur 225/33 kV et les cellules 33 kV arrivée transformateur du poste inté-
rieur avec deux câbles unipolaires Alu 630 mm² par phase. Le transformateur étant en
simple attache, le soumissionnaire doit prévoir six câbles de liaison par transformateur ;
394
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 395
Entre les cellules couplage avec deux câbles unipolaires Alu 630 mm² par phase soit un total de
six câbles par couplage ;
entre cellules départ et les pylônes d’arrêt des lignes aériennes avec des câbles CIS 240 mm².
Les câbles seront posés dans des caniveaux à câble ou à l’air libre pour les remontées au support
d’arrêt des lignes aériennes ou transformateurs de puissance.
Désignation
Tension assignée kV 36 36 36
Section nominale mm² 1X630 1X630 3X240
Nature de l’âme Alu Alu Alu
Nature de l’isolant CIS CIS CIS
Tension d’essai de tenue à 50 Hz, 70 70
kVeff 70
1 min.
Tous les câbles à basse tension devront pouvoir tenir à une tension spécifiée minimum de
0.6Kv/1 kV et seront à âme cuivre câblée de classe 2 pour des sections de 1.5 mm 2 à 95 mm2 in-
clus. Au-delà de cette section l'âme pourra être réalisée indifféremment en cuivre ou en alumi-
nium.
Les conducteurs seront isolés au polyéthylène réticulé chimiquement (PRC) pour les câbles de
puissance.
Les câbles des circuits à courant continu seront tous munis d'une protection contre les perturba-
tions électromagnétiques. Cette protection sera réalisée par une gaine continue en cuivre ou alu-
minium du type annelé permettant le cintrage des câbles.
395
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 396
En ce qui concerne les circuits en courant alternatif, leur emploi est également obligatoire, sauf,
pour certains circuits d'alimentation auxiliaire tels que chauffage, éclairage.
Tous les câbles BT AC et DC seront de type HN33S34 (protection mécanique et immunité aux
champs électromagnétiques)
PRESCRIPTIONS
GÉNÉRALITÉS
Les armoires renfermant les équipements de protection et automatismes seront installées dans le
bâtiment de commande et dans les salles spécialement prévues à cet effet.
Les équipements seront conçus pour être utilisés dans les conditions climatiques définies au cha-
pitre4.1. Ces locaux seront climatisés. Les appareils devront être tropicalisés.
Les relais de protection, les calculateurs ou contrôleur de tranche, les centrales de mesures et les
compteurs seront équipés d’une interface pour la communication en protocole CEI 61850 pour
communiquer avec le Système de Protection, Contrôle-commande et Surveillance (SPCS)
La protection différentielle installée au poste tiendra compte de celle déjà installée au poste de
PK24.
396
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 397
PROTECTION DE DISTANCE
PROTECTION COMPLEMENTAIRE
La protection complémentaire sera sensible aux défauts très résistants qui ne peuvent pas être dé-
tectés par la protection de distance. Ce sera une protection de terre de type directionnel à maximum
de puissance résiduelle à temps inverse.
Le fonctionnement de celle-ci ne devra pas gêner le fonctionnement normal de la protection de dis-
tance et devra être rendu inopérante pendant la durée du cycle de réenclenchement monophasé.
Elle déclenchera en triphasé et n’actionnera pas le dispositif de réenclenchement. Cette protection
est réalisée par :
- un relais directionnel homopolaire, polarisé par tension,
- un relais à maximum de courant à retard dépendant.
PROTECTION DE SURINTENSITE
La protection joue le rôle de réserve pour la protection de distance. Pour cette raison, elle sera re-
liée à un autre noyau du transformateur de courant et se trouve dans un autre appareil. Elle est réa-
lisée par :
- un relais à maximum de courant triphasé ou de courant de terre à retard indépendant, avec
échelon temporisé (normalement inverse ou très inverse) et déclenchement instantané (ce relais
ne démarre pas le réenclencheur).
397
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 398
PROTECTION DÉFAILLANCE DISJONCTEUR
PROTECTION DE FRÉQUENCE
La protection de fréquence sert à ouvrir les disjoncteurs ligne en cas d’écroulement de la fré-
quence (Seuil fixe ou gradient de fréquence).
PROTECTION DE SURTENSION
La protection de surtension sert à protéger les transformateurs contre des surtensions d’une durée
plus longue que les courts chocs absorbés par les parafoudres. Le mode de déclenchement sera à
temps fixe entre 1s et 60 s avec deux seuils réglables de fonctionnement temporisé.
Les transformateurs sont conçus pour un niveau maximal du flux magnétique. A travers cette li-
mite de conception, les courants de Foucault dans le noyau et les composants conducteurs autour
du noyau génèrent un sur-échauffement qui peut endommager rapidement un transformateur.
Le flux magnétique dans le noyau est proportionnel à la tension de l’enroulement divisée par
l’impédance de l’enroulement, qui est proportionnel à la fréquence.
Cette protection prend les valeurs de tension et fréquence du transformateur de tension et dé-
clenche le transformateur, si le réseau dépasse une valeur fixe (qui dépend de la construction du
transformateur) du terme U/f.
La protection est constituée d’un relais à maximum de courant à retard dépendant, à un échelon
temporisé (inverse ou très inverse) et déclenchement instantané. L’échelon temporisé joue le rôle
de protection de réserve. Pour que cette protection puisse fonctionner la cuve du transformateur
doit être isolée du sol.
RELAIS DE VERROUILLAGE
Après le déclenchement d’un disjoncteur par un autre relais de protection, le relais de ver-
rouillage bloque la bobine d’enclenchement du disjoncteur. Pour le déblocage, il faut qu’un opé-
rateur remette manuellement le relais en position initiale.
PROTECTION DE FRÉQUENCE
Le relais de fréquence est utilisé pour la protection contre la sur/sous fréquence en contrôlant la
fréquence en monophasé et triphasé.
RÉENCLENCHEUR
398
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 399
Associé à la protection de distance qui le démarre, il permet un réenclenchement monophasé ou
triphasé après un temps réglable entre 0,25 et 5 secondes. Il est asservi à un dispositif de vérifica-
tion de la tension temporisé également de 0,25 à 5 secondes.
Le réenclencheur sera muni d’un dispositif complémentaire de commutation de l’état des tensions
qui, en cas d’enclenchement par commande extérieure (manuelle, locale ou par télécommande),
autorise ou interdit l’exécution de l’ordre d’enclenchement suivant l’état des tensions lignes et
barres. Ce dispositif doit également permettre de remettre sous tension un jeu de barres en cas de
remise sous tension d’un poste.
Les ordres de fonctionnement du réenclencheur sont fournis par un ordre de déclenchement venant
des relais de protection. L’appareil autorisera les manœuvres de disjoncteurs en l’absence de défaut
et ne fonctionnera pas de manière intempestive.
Différentes commutations doivent permettre la mise en ou hors service du réenclencheur :
CONTRÔLE DE SYNCHRONISME
Le système de protection et de contrôle commande de la ligne est constitué de deux (02) armoires,
une pour la protection et le second pour le contrôle commande de la tranche.
L’armoire de protection sera installée dans l’un des bâtiments de relayage (BR) et constituée des
équipements suivants :
- Un relais de protection principale 1 (PP1) dans laquelle les fonctions suivantes seront implé-
mentées : 87L ; 21,21N ; 81 ; 50BF ; 25 ; 79 ; 27/59 ; 50/51 ; 50N/51N ; 85 ; FR ; 67/67N.
399
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 400
- Un deuxième relais de protection principale 2 (PP2) dans laquelle les fonctions suivantes se-
ront implémentées : 21/21N ; 27/59 ; 50BF ;25 ;79 ;50/51 ; 50N/51N ; 85 ; FR ; 67W ; 81.
- Une protection différentielle barre déportée 87BU ou PU dans laquelle sera implémentée les
fonctions suivantes : 50BF ;52BF, 50/51.
- Deux équipements d’aiguillage tension barre 225kV VS1 et VS2 (un pour la PP1 et l’autre
pour la PP2).
- Des court-circuiteurs de courant pour chaque circuit de courant entrant dans chacune des
protections ; chaque court-circuiteur sera de type socomec et équipé de contacts auxiliaires.
- Les boites d’essai de type ESSAILEC ou MMLG (fournir les fiches d’essai pour MMLG)
pour chacune des protections ( PP1, PP2 et protection de diff barre deporté)
- Six relais pour la supervision des circuits de déclenchement (1 relais pour chaque bobine de
déclenchement).
- 2 Switches programmable ayant au minimum 24 ports Ethernets et 4 ports optiques, par bâti-
ment de relayage (BR)
En outre, chaque relais relais sera équipé au minimum de deux ports RJ45 et de deux ports
optiques et communiquer directement en IEC61850. Chaque relais sera connecté aux deux
switches du BR et ces derniers seront connectés chacun à l’un des switches principaux du
CCN.
- Une centrale de mesure communicante directement en IEC 61 850 sans passer par un adap-
tateur et donnant les mesures suivantes :
Tensions (monophasées et triphasées)
Intensité (I1, I2, I3 et Io)
Energies (active et réactive).
Puissance (P, Q, S) et f, Cosf.
400
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 401
- Un calculateur de tranche communicant directement en IEC 61 850 avec au minimum deux
(02) ports RJ45 et deux (02) ports optiques.
- Un synoptique TPL (tournez-poussez-lumineux) de la Travée ligne (avec TPL pour la com-
mande locale des organes motorisés et voyants sémaphores pour la visualisation des posi-
tions des organes non motorisés). Chaque barre du synoptique sera animée par un voyant in-
diquant la présence tension barre. Les couleur par niveau de tension sur le synoptique :
Rouge pour la 225kV
Vert pour la 90kV
Marron pour la 15kV
Bleu pour la 33KV
Le nom des organes représenté par les TPL sur le synoptique :
Disjoncteur (DJ) code ANSI
Sectionneur d’aiguillage 1 ou 2 (SA1 ou SA2)
Sectionneur ligne (SL)
Sectionneur terre 1 ou 2…. (ST1 ou ST2……)
- Un équipement externe pour la gestion de la synchrocheck (la commande de fermeture du
disjoncteur dans le mode rebouclage à partir du synoptique sera autorisée par la vérification
de la synchro à travers l’équipement externe).
- Un équipement d’aiguillage tension barre 225kV qui alimentera le calculateur de tranche et
la centrale de mesure.
- Boite d’essai de type ESSAILEC ou MMLG (fournir les fiche d’essai pour les MMLG) pour
chacun des équipements suivants : la centrale de mesure, le compteur et le calculateur de
tranche.
- Différents commutateurs :
Un commutateur de point de contrôle S01 à 3 positions (CCN, BCU, Synoptique)
Un commutateur S02 du mode de sélection de la synchrocheck à 4 positions (Renvoi
simple, Renvoi inversé, Rebouclage, Auto).
Un commutateur S03 à 2 positions TST (en service, Hors service).
Un commutateur S04 du mode de sélection du réenclencheur à 4 positions (3ph : Tri-
phasé, 1ph-3ph : Mono-Triphasé, 1ph : Mono, HS : hors service).
Un commutateur S05 27/59 (en service, hors service)
- Des court-circuiteurs de courant pour chaque circuit de courant entrant dans chacun de ces
équipements cités ci-dessus (compteur, centrale de mesure, calculateur de tranche). Chaque
court-circuiteur sera de type SOCOMEC et équiper de contacts auxiliaires.
- Un interrupteur de tranche (ICT)
Le système de protection et de contrôle commande des transformateurs est constitué de deux (02)
armoires, une pour la protection et le second pour le contrôle commande de la tranche.
L’armoire de protection sera installée dans l’un des bâtiments de relayage (BR) et constituée des
équipements suivants :
- Un relai principal de protection différentielle transformateur 225/33kV dans lequel il sera
implémenté les fonctions suivantes : 87T, 87N, 50/51, 50N/51N, 67/67N, 27/59,
SOTF,50BF, 52BF.
401
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 402
- Un relais de protection secours coté 225kV dans lequel sera implémenté les fonctions sui-
vantes :50/51, 50N/51N, 50BF, 52BF, 67/67N, 64REF.
- Un relais de protection secours coté secondaire du TFO (33kV) dans laquelle sera implé-
menté les fonctions suivantes : 50/51, 50N/51N, 50BF, 52BF, 67/67N, 64REF.
- Un relais de protection pour la gestion de la terre résistante.
- Un relais électrique pour la gestion de toutes les fonctions mécaniques du TFO dans laquelle
sera implémenté les fonctions suivantes :
80TL : Buchholz TFO
80TH : Buccholz régleur
71 : Protection niveau d’huile
49 : Protection température
63 : soupape de surpression
24 : La Surexcitation.
- Relais de protection diff barre 87B ou PU de la travée dans laquelle sera implémenté les
fonctions suivantes : 50BF, 52BF(TCS).
- Boite d’essai de type ESSAILEC ou MMLG (fournir les fiches de test pour les boites d’essai
MMLG) pour chacun des équipements cités ci-dessus : le relais principal, le relais secours
coté 225kv, le relais secours coté 33kV, le relais de protection terre résistante, l’unité de tra-
vée diff barre).
- Deux équipements d’aiguillage tension barre 225kV (1 VS pour le relais principale et 2eme
VS pour le relais secours coté 225Kv.
- Un équipement d’aiguillage tension 33Kv pour la secours 33Kv (Tension provenant des
deux cellules arrivée 33Kv).
- Deux relais de verrouillage
- Deux relais externes pour la supervision du circuit de déclenchement.
- Des court-circuiteurs de courant pour chaque circuit de courant entrant dans chacun de ces
équipements cités ci-dessus. Chaque court-circuiteur sera de type SOCOMEC et équiper de
contacts auxiliaires.
- Un ICT muni de contacts auxiliaires.
- 2 Switches programmable ayant au minimum 24 ports Ethernets et 4 ports optiques, par bâti-
ment de relayage
En outre chaque relais doit être équipé au minimum de deux ports RJ45 et de deux ports op-
tiques et communiquer directement en IEC61850. Chaque relais sera connecté aux deux
switches du BR et ces derniers seront connectés chacun à l’un des switches principaux du
CCN.
402
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 403
Intensité (I1, I2, I3 et Io)
Energies (active et réactive).
Puissance (P, Q, S) et f, Cosf.
- Un calculateur de tranche communicant directement en IEC 61 850 avec au minimum deux
(02) ports RJ45 et deux (02) ports optiques ; ce calculateur pour afficher la vue électrique du
TFO avec les organes suivant (les deux sectionneurs d’aiguillage, le disjoncteur 225Kv et le
TFO)
- Deux afficheurs numériques 4 digits chacun dont un afficheur affichera la position des prises
et l’autre les températures (huile et enroulement).
- Des boutons poussoirs augmenter, diminuer, arrêt prise.
- Commutateurs :
Un commutateur de point de contrôle à trois positions (CCN, BCU, SYNOPTIQUE)
Un commutateur à deux positions local/distant pour le régulateur
Un commutateur à deux positions marche en parallèle/indépendant.
Un commutateur mode EPATR à deux positions en service/hors service.
Un commutateur Auto/Manu pour le régulateur.
- Des court-circuiteurs de courant pour chaque circuit de courant entrant dans chacun de ces
équipements cités ci-dessus. Chaque court-circuiteur sera de type SOCOMEC et équiper de
contacts auxiliaires.
- ICT avec contacts auxiliaires.
- Un synoptique TPL (tournez-poussez-lumineux) de la Travée TFO 225/33kV (avec TPL
pour la commande locale des organes motorisés et voyants sémaphores pour la visualisation
des positions des organes non motorisés). Chaque barre du synoptique sera animée par un
voyant indiquant la présence tension barre. Ce synoptique comprendra (Les deux section-
neurs d’aiguillage, le disjoncteur 225kv, le TFO, le disjoncteur arrivé et le sectionneur terre),
les organes tels que le disjoncteur arrivé et le sectionneur terre seront représentés par des
voyants sémaphores pour la visualisation de leurs positions uniquement. Les couleurs par ni-
veau de tension sur le synoptique :
Rouge pour la 225kV
Vert pour la 90kV
Marron pour la 15kV
Bleu pour la 33Kv
Le nom des organes représenté par les TPL sur le synoptique :
Disjoncteur (DJ) code ANSI
Sectionneur d’aiguillage 1 ou 2 (SA1 ou SA2)
Sectionneur terre 1 ou 2…. (ST1 ou ST2……)
Disjoncteur arrivée (DJ AR)
Sectionneur terre arrivée (DJ AR)
- Boite d’essai de type ESSAILEC ou MMLG (fournir les fiches de test pour les boites d’essai
MMLG) pour chacun des équipements cités ci-dessus (centrale de mesure, le calculateur de
tranche, le régulateur, le compteur).
Le système de protection et de contrôle commande des transformateurs est constitué de deux (02)
armoires, une pour la protection et le second pour le contrôle commande de la tranche.
403
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 404
138. Armoire de protection
L’armoire de protection sera installée dans l’un des bâtiments de relayage (BR) et constituée des
équipements suivants :
- Un relais de protection de surintensité dans lequel sera implémenté les fonctions suivantes :
50/51, 50N/51N, 50BF, 52BF.
- Un relais de protection (PU ou 87B) qui jouera le rôle de l’unité de travée barre dans la-
quelle sera implémenté les fonctions suivantes : 50BF.
- Des court-circuiteurs de courant pour chaque circuit de courant entrant dans chacun de ces
équipements cités ci-dessus. Chaque court-circuiteur sera de type SOCOMEC et équiper de
contacts auxiliaires.
- ICT équipé de contact auxiliaire de signalisation.
- 2 Switches programmable ayant au minimum 24 ports Ethernets et 4 ports optiques
- Le système de protection différentielle barre utilisé sera du type décentralisé. Cela suscitera
la présence d’une unité centrale (UC ou 87BB) diff barre installée dans le couplage en plus
de l’unité de travée diff barre 87B ou PU. Cette UC ou 87BB aura 28 port optiques permet-
tant le raccordement avec les unités de travée barre de chaque ouvrage et deux ports optiques
communicant en IEC 61 850. Chaque PU ou 87B (unité de travée barre) sera équipé d’au
minimum deux ports optiques.
- Boite d’essai de type ESSAILEC ou MMLG (fournir les fiches de test pour les boites d’essai
MMLG) pour chacun des équipements cités ci-dessus.
Comme définis dans le CCN ci-dessous, dont la topologie est double Etoile avec mode de com-
munication PRP, chaque relais doit être équipé au minimum de deux ports RJ45 et deux ports
optiques et communiquer directement en IEC61850.
Le poste sera équipé d’une protection différentielle de barres décentralisée. La conception du
système est à soumettre au Maître d’Œuvre pour approbation. A PK24, le prestataire intègrera la
nouvelle travée ligne dans la protection différentielle de barre existante.
404
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 405
sitions des organes non motorisés). Chaque barre du synoptique sera animée par un voyant
indiquant la présence tension barre. Les couleurs par niveau de tension sur le synoptique :
Rouge pour la 225k
Bleu pour la 33kV
- Des court-circuiteurs de courant pour chaque circuit de courant entrant dans chacun de ces
équipements cités ci-dessus. Chaque court-circuiteur sera de type SOCOMEC et équiper de
contacts auxiliaires.
- ICT avec contact auxiliaire.
- 2 Switches programmable ayant au minimum 24 ports Ethernets et 4 ports optiques, par bâti-
ment de relayage (BR).
- Boite d’essai de type ESSAILEC ou MMLG (fournir les fiches de test pour les boites d’essai
MMLG) pour chacun des équipements cités ci-dessus.
MESURE ET COMPTAGE
Les recommandations des publications CEI 60051, CEI 60052, et CEI 60053 sont à appliquer.
Tous les instruments de mesure numériques seront du type encastré, à connexion arrière avec
lecture directe sur écran. Les bobines de courant seront capables de supporter 40 fois le courant
nominal pendant 2 secondes.
Les compteurs seront du type triphasé. Ils seront adaptables aux transformateurs d’intensité et de
potentiel. Ils doivent communiquer avec le CCN en IEC 61850.
MESURE
Les mesures seront assurées par des équipements numériques type centrales de mesure pouvant
assurer les mesures P, Q, U, I, F, facteur de puissance Ils doivent communiquer avec le CCN en
IEC 61850
405
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 406
COMPTAGE ET ENREGISTREURS
Les appareils devront garantir une grande stabilité de mesure dans un environnement sévère, la
sauvegarde des résultats de comptage en cas de coupure des tensions et courants de mesure, l'in-
sensibilité aux microcoupures jusqu'à 400 ms, l’immunité aux champs électromagnétiques
rayonnés et aux parasites conduits. Les appareils seront branchés sur des transformateurs de me-
sure et devront être adaptables aux rapports.
Les compteurs d’énergie permettront:
- la mesure de l’énergie active ou réactive par phase et pour le total des 3 phases et en émis-
sion et en réception ;
- l’émission d’impulsions représentant l’énergie mesurée pour la transmission vers d’autres ap-
pareils tels que totalisateurs, ordinateurs ou enregistreurs ;
- la visualisation des consommations mesurées par lecture directe.
Ils seront communicants (valeurs ramenées au PO).
Les enregistreurs permettront l’affichage ou le tracé dans le temps de toutes les grandeurs pou-
vant être représentée sous forme de tension ou de courant.
BOITE D’ESSAIS
Les boites d’essais seront installées pour faire les injections dans les compteurs, relais de protec-
tion, contrôleur de tranche, centrale de mesure. Ces boites devront être de type ESSAILEC
conforme à l’existant dans le cas d’une extension. Elles seront installées en face avant des ar-
moires et seront facilement accessibles.
406
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 407
TRANSFERT D’ALARME AUX HABITATIONS DES AGENTS D’EXPLOITATION :
Des alarmes de haute priorité déclenchent un klaxon extérieur destiné à avertir le personnel d’ex-
ploitation. Le système permettra le report de ces alarmes et du téléphone dans les habitations.
Dans la salle de commandes seront installées des sonneries qui seront activés par les alarmes.
Des pupitres sont installés dans la salle de commande et les logements pour visualiser les
alarmes, les acquitter et faire du report temporisé. Un système d’envoi de messages courts (SMS)
est associé.
Le système sera conçu en toute conformité avec la norme CEI 61850. Les équipements doivent
répondre aux recommandations les plus récentes de la CEI :
CEI 60068-2 : Essais d’environnement ;
CEI 61000-4 : Compatibilité électromagnétique (CEM) ;
IEEE C37.90: Standard for relays & relay system associated with electric power apparatus;
EN 55022 : Appareils de traitement de l'information, caractéristiques des perturbations radio-
électriques, limites et méthodes de mesure.
NB : Le fabricant et la marque des équipements seront approuvé par CI-ENERGIES. Prière se
conformer à l’existant.
Le SPCS sera en double étoile avec communication de type PRP et il sera constitué de :
- Un ensemble de tranches standardisées en armoires ou en panneaux, interconnectées entre
elles par un réseau de communication utilisant un protocole normalisé et ouvert. Une
tranche standard contient l’ensemble des équipements permettant d’assurer la protection,
les automatismes et le contrôle local de la tranche. Une tranche peut être un départ, une ar-
rivée, un banc de condensateurs ou une tranche générale. Chaque tranche possède un com-
mutateur Local/Distant permettant la gestion du contrôle local de la tranche ;aa
- Deux passerelles type RTU de téléconduite assurant l’interface entre le poste électrique et
les centres de gestion du réseau électrique (Dispatching). Elle est active quand le mode de
conduite du poste est Distant. Le protocole utilisé est CEI 60870-5-101 et CEI 60870-5-
104. Chaque passerelle sera munie de deux liens 101 et de deux liens 104 pour communi-
quer à la fois avec les dispatchings d’Abidjan et de Yammoussokro.
- Deux interfaces opérateurs (IHM) et un poste mobile redondants, réalisant la supervision et
le contrôle local du poste, la consignation d’états, l’archivage, l’impression, l’ingénierie, la
maintenance du SPCS et l’analyse post-mortem des données du système et du poste. Elle
est active quand le mode de conduite est Local.
La communication entre les tranches, l’IHM et la passerelle sera conforme à la norme CEI
61850.
Pour les tranches HTA et HTB, il est admis que les protocoles standards de la CEI seront utili -
sés. Lorsque d’autres protocoles différents doivent être utilisés, leur utilisation sera justifiée.
Au niveau des équipements centraux (unité centrale, IHM, passerelle de communication), toutes
les licences nécessaires au bon fonctionnement du système doivent être prévues et fournies :
- Licences pour réaliser une fonction ;
- Licences pour gérer une quantité d'informations (nombre de points de l'IHM, nombre
d'IEDs pour l'unité centrale, …) ;
- Licences de "run time" (celles qui permettent de faire fonctionner le système)
- Licences de configuration (celles qui permettent de configurer les équipements)
- Licences pour réaliser des extensions et modifications.
407
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 408
Les switches, les HMI, les passerelles seront parfaitement redondantes avec une double alimen-
tation.
Les deux écrans devront fonctionner à la fois avec l’unité centrale hot et le standby par un sys-
tème kVM (switches) pour assurer la redondance. Il sera toutefois possible de basculer un écran
sur le standby pour d’éventuelles vérifications.
Le SPCS doit être bâti suivant le concept de tranche (Voir schéma de principe en annexe) :
- L’ajout d’une nouvelle travée doit être facile par simple évolution de la configuration et ajout
du matériel correspondant.
- Chaque tranche doit avoir une gestion et un comportement indépendant du reste du système
(gestion du mode d’exploitation, interverrouillage, consignation d’états, etc.) Elle est connec-
tée aux autres tranches par des échanges de données logiques associées à la topologie, mais,
en cas de perte de la communication avec les autres tranches, elle peut avoir un comporte-
ment en mode dégradé assurant l’intégralité des fonctions de protection, automatisme et
contrôle de la tranche.
- Chaque tranche doit posséder son propre commutateur Ethernet avec possible exception pour
les tranches HTA.
Une panne d’un équipement ou d’une tranche ne remet pas en cause le fonctionnement du reste
du système du point de vue du contrôle tant local que distant depuis le dispatching.
Le SPCS devra permettre l’exploitation d’une tranche en local ou en maintenance indépendam-
ment du reste du poste. Dans ce cas la tranche ne sera gérée qu’à partir de l’IHM locale : suivant
le cas, les informations issues de cette tranche seront ou non transmises.
Il sera configuré de sorte à ce que le poste puisse être toujours commandé en local au cas où les
passerelles seraient en panne et commandé à distance au cas où les unités centrales seraient en
panne.
Les équipements du SPCS seront installés dans des armoires équipées de ventilateurs électriques
On sera fourni 2 klaxons pour le gardiennage : un en 127v et 1 autre en 48v.
Les compteurs seront conforme à l’existant, de classe 0,2 et seront communicants (valeurs rame-
nées au PO).
Il sera fournir un ordinateur portable de maintenance conformément au synoptique du SPCS. Ce
PC sera équipé de toutes les applications utiles pour la maintenance et l’exploitation du SPCS et
de tous les équipements numériques du poste. Il y sera stocké toute l’ingénierie du poste.
Le système devra disposer de suffisamment de mémoire pour l’archivage des historiques ; avec
possibilité de transférer les sauvegardes sur un disque dur externe mobile qui sera fourni avec
option et programmation de sauvegarde.
Plusieurs opérateurs pourront être définis avec différent niveau de droit sur le système.
SPCS HTA
Le soumissionnaire fournira un CCN séparé.
La solution préconisée est l'installation d'un RTU connecté sur un réseau de communications
CEI 61850. Chaque cellule du poste HTA est équipée d'un relais IED avec fonction de protection
et module d'acquisition. L’équipement doit être redondé ou à défaut ses modules de base le se-
ront.
La transmission des informations du RTU vers le Centre de Conduite Distribution utilisera les
protocoles de la norme CEI 60870-5-101 et 104. Le rôle de la passerelle de transmission pourra
être assuré par le RTU qui dialogue donc localement en protocole CEI 61850.
Description du réseau de communications CEI 61850:
Chaque cellule du poste HTA est équipée d'un relais IED permettant la fonction de pro-
tection et module d'acquisition.
Les IEDs sont connectés entre eux avec des câbles cuivre RJ45 via un ou plusieurs
switchs installés dans un des caissons Basse Tension du tableau HTA.
Un IED module d'acquisition général est installé dans chaque salle HTA (un par demi-
rame HTA) afin de récolter toutes les informations générales et indépendantes des dé-
parts
408
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 409
Le RTU est installé dans un des caissons BT des cellules HTA ou dans un CRF et
connecté au switch ;
Un IHM local est installé sur le pupitre de commande de l'agent de poste dans le local
HTB ayant pour but d'avoir une vue complète sur le réseau HTA ;
Un récepteur GPS + serveur de temps NTP propre au poste HTA est installé pour la syn-
chronisation des IEDs ;
Un routeur installé dans la tranche générale HTB permet d'assurer l'échange d'informa-
tions avec le CCN HTB en vue d'une bonne exploitation du poste HTB/HTA.
Le SPCS sera directement interfacé avec les équipements primaires du poste électrique avec (ou
sans) relais de découplage et transducteurs (type 4-20mA). Les relais de sortie des équipements
secondaires assureront au minimum un courant de 5mA en 48 Vcc et 3 mA en 127 Vcc. Les in-
terfaces avec les équipements de comptage et de mesure (Changeur de prise de Transformateur,
bobine de point neutre,…) seront du type BCD ou code Gray.
Il faudra aussi tenir compte des informations provenant du système de détection d’incendie et de
la gestion de la climatisation (VRV) qui devront être ramenées et disponibles au SPCS.
SWITCHS :
• Compatibilité CEI 61850 (mécanisme nécessaire pour remédier au non déterminisme du
réseau Ethernet TCP/IP).
• Gestion des messages GOOSE.
• Comportement vis-à-vis des interférences électromagnétiques conforme aux normes et
recommandations en vigueur et en particulier la partie 3 de la norme CEI 61850.
• Possibilité de surveillance du réseau via SNMP (Simple Network Monitoring Protocol).
• Réseau de communications auto-cicatrisant : En cas de perte d'un des composants du ré-
seau Ethernet, reconfiguration rapide via RSTP (Rapid Spanning Tree Protocol) ou équi-
valent.
• Les alarmes des switches Ethernet doivent être acquises pour la constitution de l'image
système dans l'IHM. Cette alarme ne peut évidemment pas être acquise par un IED rac-
cordé à ce switch
409
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 410
• En poste HTB, on prévoit un switch par tranche. Ce switch devra être équipé d'un
nombre de ports pour le raccordement de tous les IEDs de la tranche. Un port de réserve
est à prévoir pour pouvoir y connecter un PC.
INTERFACE DE COMMUNICATION
La communication avec le centre de contrôle distant sera assurée par un lien redondant de
chaque CCN (HTB et HTA) utilisant le protocole CEI 60870-5-104 vers les Dispatchings EMS
et DMS d’ABIDJAN et les Dispatchings EMS et DMS de YAMOUSSOUKRO selon les spécifi-
cations du projet Nouveau Dispatching. Un lien redondant utilisant le protocole CEI 60870-5-
101 vers les Dispatching sera aussi prévu. La communication avec l’IHM déportée sera assurée
une liaison de données filaire ou sans fils.
LA VIDÉO SURVEILLANCE :
410
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 411
GARDIENNAGE :
Dans le poste HTB l'assistance prend la forme d'un écran déporté du couplé à un système d'envoi
de SMS par le SPCS en cas d'événement dans le poste.
L'architecture serveur-client est applicable pour les systèmes non redondants et pour les systèmes
redondants. Elle peut être mise à profit pour la réalisation de la fonction de gardiennage (IHM
client mobile).Un poste de configuration ingénieur séparé (PC portable ou fixe) permet:
L'affichage de toutes les vues. Cette possibilité permet notamment à l'agent de poste d'utiliser ce
poste de configuration ingénieur à son domicile (fonction de gardiennage) moyennant l'extension
du réseau CEI 61850 jusqu'à son domicile.
Les fonctions de maintenance, visualisation des défauts et incidents systèmes.
141. Généralité
Le gardiennage était réalisé par le dispositif de renvoi de signalisation d’alarmes et de téléphone
(DRST). Actuellement, avec les systèmes numériques, il comprend un circuit d’alarmes et un
circuit de renvoi de téléphone.
Le DRST est situé dans la salle de commande, les BR (bâtiment de relayage) et les maisons
d’habitation (en général 3). Il signale les défauts par un signal sonore et visuel. Il comprend des
commandes à partir des pupitres ou coffrets tactiles ou à boutons poussoirs et les alarmes en pro-
venance du système d’exploitation.
L’alarme sonore est donnée par :
- Une sonnerie dans la salle de commande
- Deux Klaxons, l’un alimenté en 127V et l’autre par le 48V. Les klaxons sont situés à l’exté-
rieur du bâtiment d’exploitation. Le niveau sonore doit être très élevé pour être entendu partout
dans le poste et les logements (même dans les BR fermés)
- Des sonneries situées dans les maisons d’habitation (en position de renvoi uniquement) et dans
les BR.
Le signal visuel est donné par les lampes dans les boutons sur les pupitres ou les coffrets.
L’automate programmable
C’est un équipement numérique ou a relais qui comprend des interfaces d’entrée et de sortie. Les
interfaces d’entrées sont polarisées à 127Vdc par les signaux en provenance du système d’ex-
ploitation du poste et les signaux en provenance des pupitres et du coffret en 48Vdc. Il est ali-
menté en 48Vdc, en 127Vdc ou en 220Vac secouru. Les interfaces de sorties sont en 48Vdc pour
les sorties vers le pupitre de la salle de commande ou coffrets des logements et l’un des gueu-
lards ou en 127Vdc vers l’autre gueulard.
411
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 412
des commandes. Lorsque cela est nécessaire, cas d’interventions fréquentes des agents de poste
dans les BR, un coffret est installé dans les BR.
Données de fonctionnement
.1 Données d’entrées
En provenance du système d’exploitation
Défauts urgents (DFU)
Défauts relatifs à tous les départs HTA en 125Vcc
Défauts relatifs aux tranches HTB en 125Vcc
Défauts chargeurs 127Vcc n°1 et 2
Tension batterie 127Vcc anormale
Défaut chargeurs 48Vcc n°1 et 2
Manque 48Vcc et manque 48Vcc gardiennage
Manque SA (source auxiliaire)
Manque 127Vcc + ou – G et manque 127Vcc gardiennage
Manque U
Défauts non urgents (DNU)
Auxiliaire tableau de bord
Fin de papier du consignateur d’état
Poste en local
Défaut télécoms 1 : transmission
Défaut télécoms 2 : calculateur
Défaut télécoms 3 : autocommutateur
Défaut gardiennage
Surcharge
Surcharge des transformateurs*
Fusion fusible
412
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 413
Acquit/Report
Renvoi logement 1,
Renvoi logement 2,
Renvoi logement 3
Ouverture porte
Danger
Eclairage poste 90kV
Eclairage poste 225kV
Eclairage abords
Essai lampes et sonneries,
Logements (coffrets)
Acquit/Report
Appel Klaxon,
Klaxon immédiat,
Report logement 1
Report logement 2
Report logement 3
Essai lampes et sonnerie (interne au coffret),
.2 En provenance de la porte
Un appel par le portier génère une sonnerie sur la gardiennage. Après ouverture du portail, un si-
gnal est émis vers le gardiennage
Appel porte
Porte ouverte
.3 En provenance de l’alimentation
C’est la source d’alimentation du gardiennage
Alimentation 48Vdc ou autres
Données de Sorties
413
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 414
Sonnerie (sonore sur tout défaut)
Klaxon/Gueulards (sonore après temporisation sur défaut urgent)
Lorsque cela est nécessaire, le coffret des BR est en parallèles avec la salle de commande. Il est
alors activé et désactivé localement.
Remarque :
En contrepartie, un système de SMS sera prévu pour informer l’agent en déplacement dans le
poste ou d’autres responsables d’astreinte. En cas de défaut, un message est transmis sur un
portatif avec la fonction vibreur, affichage SMS, sonnerie, etc. Le message peut être acquitté. Si-
non après soixante seconde (60 s) le gueulard se déclenche.
414
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 415
142. Principe de fonctionnement
Les délais mentionnés pour l’acquittement des défauts ou l’appui du bouton report pourront tou-
jours modifiés à l’installation. Leur temps est généralement entre 1 et 3 mn.
.1 Défauts urgents
Causes et origines
C'est un voyant qui s'allume en cas de:
1- Défauts relatifs à tous les départs HTA en 127/48Vcc
2- Défauts relatifs à toutes les tranches HTB en 127/48Vcc
3- Défaut chargeurs 127Vccn°l et 2
4- Tension batterie 127Vccanor-
male
5- Défaut chargeurs 48Vcc n°l et 2
6- Manque U 220Vac
7- +/- Manque 48Vcc
8- Manque SA (source auxi-
liaire) 9- Manque 127Vcc + ou
-G
Manifestation et conséquences
:>- Logement de renvoi : exemple renvoi1 (logement1): alarme sonore (sonnerie) +
voyant lumineux du bouton « Défauts Urgents »
:>- Logement 2 et 3 : voyant lumineux du bouton « Défauts Urgents »
:>- Bâtiment de commande : alarme sonore sonnerie + voyant lumineux bouton
« Défaut HTA » ou « Défaut HTB » ou « Surcharge » ou « Défaut alim »
Actions au logement 1
L'appui sur le bouton poussoir «Report» dans un délai d’ une (1) ou trois (3) minutes selon la
programmation convenue lors de l’installation, arrête la sonnerie au logement 1 et en salle de
commande et déclenche une temporisation de 10mn pour le gueulard. La temporisation per-
met à l ’ agent d'exploitation de se rendre obligatoirement au poste HTB.
Les voyants « Défauts Urgents » des logements et« Défaut HTA » ou « Défaut HTB » ou
«Surcharge» ou « Défaut alim » de la salle de commande restent allumés.
Si après trois (3) minutes, le bouton poussoir «Report» n'est pas enclenché, le gueulard et
les sonneries retentissent automatiquement et sonnent de façon cadencés : sonne 1mn s'arrête
30s et ainsi de suite. Dans ce cas l'appui sur le bouton poussoir « Report» n'a plus d'ef-
fet. L'arrêt du gueulard se fait après acquittement dans le bâtiment de commande du poste.
415
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 416
Au cas où l'acquittement n'est pas fait dans un délai de 10mn, alors toutes les sonneries,
gueulards retentissent et le voyant alarme danger s'allume dans tous les logements, BR et
au bâtiment de commande.
i. Pour les Défauts HTA et HTB :
Mettre le TPL de l'ouvrage en concordance sur le tableau synop-
tique.
L'appui sur le bouton poussoir «Acquit» dans la tranche générale
(ou un clic sur le bouton acquittement du PO) en salle de commande
désactive l'information du défaut urgent. Cet acquittement arrête les
sonneries et les klaxons, les voyants s'éteignent, la barre klaxon est à
nouveau disponible.
ii. Pour Défauts alimentation 48V. 127V. 220V
et onduleur: 2 redresseurs 48V N°1&2 127V
N°1&2:
Les 4 signaux défaut redresseurs sont câblés sur le gardiennage. Le déclen-
chement des redresseurs est alarmé.
Mettre le bouton de fonctionnement de l'ouvrage en concordance avec
son état sur le tableau synoptique. Un bouton a deux positions est installé
dans le circuit de l'information défaut alimentation de l'équipement :
Position normal, le circuit défaut est fermé :
Position panne, le circuit défaut est ouvert. Cela permet d'éviter le
blocage du gardiennage en cas de panne.
iii. Pour Défauts manque SA:
Mettre un relai à manque tension sur le SA.
416
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 417
.3 Danger
Causes et origines
C'est un bouton poussoir lumineux qui ne se maintient pas et qui s'allume en cas de:
>" un agent peut alerter ses collègues en appuyant sur la touche « Danger». La sonne-
rie et les Klaxons retentissent immédiatement (partout: BR, logements, bâtiment
d'exploitation);
>" une signalisation d'un défaut urgent non acquitte 10mn après l'appui sur le bouton
poussoir « Report »;
>" une présence d'un défaut urgent au-delà de trois (3) minutes sans report.
Manifestations et conséquences
>" Logements 1. 2 et 3, BR et bâ timent de commande : alarmes sonores (sonneries
et gueulard) et voyants lumineux bouton « Danger».
Actions aux logements
>" Cas d'alerte par un agent : relâcher la touche et les sonneries et klaxons s'arrêtent,
les voyants s'éteignent partout.
>" Cas de défaut urgent non acquitte 10mn après le report: éliminer le défaut
urgent. Les sonneries et klaxons s'arrêtent, les voyants s'éteignent partout.
>" Cas de défaut urgent au-delà de trois (3) minutes sans report: éliminer le défaut
urgent. Les sonneries et klaxons s'arrêtent, les voyants s'éteignent partout.
.4 Report
Causes et origines
C'est un bouton poussoir lumineux clignotant qui ne se maintient pas et qui s'al-
lume en cas d'apparition d'un défaut urgent ou d'un défaut non urgent.
Manifestation et conséquences
>" Logement de renvoi : exemple renvoi1 (logement1): II commence à clignoter dès
l'apparition du défaut.
Actions au logement
Pour un défaut urgent, l'appui sur «Report» éteint la lampe «Report» du logement et arme
une temporisation de dix (10) minutes. Si au bout de dix (10) minutes l'agent qui a effectué
la fonction «Report» n'est pas intervenu en salle de commande pour acquitter le défaut sur le
PO ou le tableau synoptique de la tranche générale; «Acquit», une signalisation générale
«Danger» avec retentissement des Klaxons est déclenchée. Si lors de l'appui de ce bouton «
Report», un autre est en cours, ce nouveau report est abandonné.
.5 Appel téléphonique
Cause et origines
C'est la réception d'un appel téléphonique sur le poste principal de la salle de
commande qui allume ce voyant.
Manifestations et conséquences
>" Logement de renvoi : exemple renvoi1 (logement1): alarme sonore sonnerie
+ voyant lumineux bouton « Appel Téléphonique »
>" Dans les autres logements: le voyant lumineux « Appel Téléphonique » s'allume.
A la réception d'un appel téléphonique sur le numéro HF affecte au gardiennage (appel
cadence), le pupitre le signale par ce voyant et active !es sonneries.
Actions au logement
Une fois l'appel décroche dans la salle de commande ou dans le logement de renvoi (ex.
417
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 418
Logement 1) le voyant s'éteint,
Si au bout d'une minute l'appel n'est pas été décroché alors le gueulard déclenche et
sonne de façon cadencée ; sonne 60s, s'arrête 30s jusqu'à la fin de l'appel.
NB : Pour le poste numérique, l'autocom surveille le poste téléphonique et sort un contact sec vers le
gardiennage, ce qui déclenche !es sonneries.
Manifestation et conséquences
C'est un bouton poussoir qui ne se maintient pas. L'action sur cette touche « Essai
Lampes » allume toutes les lampes du coffret d'habitation et fait sonner la sonnerie. Cette
commande est locale. Elle permet de détecter les lampes défaillantes et de les remplacer.
Le test est fait régulièrement ; et de manière hebdomadaire dans le cadre de la maintenance
niveau 1 du gardiennage par l'agent de poste.
418
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 419
.2 Défauts alim
Cause et origines
C'est un voyant qui s'allume en cas de:
1- Défaut chargeurs 127Vcc n°l et 2
2- Tension batterie 127Vcc anormale
3- Défaut chargeurs 48Vcc n°l et 2
4- Manque 48Vcc
5- Manque SA {source auxiliaire)
6- Manque 127Vcc + ou - G
7- Manque U 220V
8- Déclenchement des disjoncteurs des redresseurs {48Vet 127V)
Manifestation et conséquences
).> Bâ timent de commande : alarme sonore sonnerie + voyant lumineux bouton «
Défaut Alim».
).> Logement 1. 2 et 3 : voyant lumineux bouton « Défauts Urgents»
.3 Défaut surcharge
Cause et origines
C'est un voyant qui s'allume en cas de surcharge d’un transformateur HTB/HTA (dépassement
de seuil).
Manifestation et conséquences
> Bâ timent de commande : alarme sonore sonnerie +voyant lumineux bouton « Surcharge
».
Si au bout de trois (3) minutes, un agent n’est pas intervenu pour faire un report (arrête
l'alarme sonore), les klaxons retentissent immédiatement.
Logement 1, 2 et 3 : voyant lumineux bouton « Défauts Urgents ».
419
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 420
Cet acquittement arrête les sonneries et les klaxons, les voyants s’éteignent, la barre klaxon
est à nouveau disponible.
.4 Danger
Cause et origines
C'est un bouton poussoir lumineux, ne se maintient pas, qui s'allume en cas de :
1- un agent peut alerter ses collègues en appuyant sur la touche « Danger ». La sonnerie et les
Klaxons retentissent immédiatement (partout : BR, logements, bâtiment d’exploitation);
2- une signalisation d’un défaut urgent non acquitté 10mn après l'appui sur le bouton poussoir «
Report »;
3- une présence d’un défaut HTA, HTB ou Alim urgent au-delà d’une (1) mn sans report.
Manifestation et conséquences :
Bâtiment de commande : alarmes sonores (sonneries et gueulard) et voyants lumineux boutons
«Danger».
Logements 1, 2 et 3 et BR : alarmes sonores (sonneries et gueulard) et voyants lumineux boutons
« Danger ».
Actions au bâtiment de commande :
Cas d'alerte par un agent: relâcher la touche « Danger » et les sonneries et klaxons s'arrêtent, les
voyants « Danger » s’éteignent partout.
Cas de défaut urgent non acquitté 10mn après le report : éliminer le défaut HTA, HTB Surcharge
ou Alim. Les sonneries et klaxons s'arrêtent, les voyants « Danger » s'éteignent partout.
Cas de défaut urgent au-delà d’une (1) mn sans report: éliminer le défaut HTA, HTB surcharge
ou Alim.
Les sonneries et klaxons s'arrêtent, les voyants « Danger » s'éteignent partout
.5 Report
Cause et origines
C'est un bouton poussoir lumineux clignotant qui ne se maintient pas et qui s'allume en cas
d'apparition d’un défaut.
Manifestation et conséquences
> Bâ timent de commande : Il commence à clignoter dès l’apparition du défaut.
Actions au bâtiment de commande
Pour un défaut, l'appui sur « Report » éteint la lampe « Report» du pupitre et arme une
temporisation de 10mn. Si au bout de 10 minutes l’agent qui a effectué la fonction « Report
» n’est pas intervenu en salle de commande pour acquitter le défaut sur le PO ou le tableau
synoptique de la tranche générale ; « Acquit », une signalisation générale « Danger » avec
retentissement des Klaxons est déclenchée.
Si lors de l’appui de ce bouton « Report », un autre est en cours, ce nouveau report est
abandonné.
Si lors de l’appui de ce bouton, un report est en cours, ce nouveau report est abandonné.
NB : Dans les postes numériques où le contrôle commande et le gardiennage sont réalisés dans
le même PO, la fonction report n’est donc pas élaborée dans le PO.
.6 Appel téléphone
Cause et origines
C'est la réception d’un appel téléphonique sur le poste principal de la salle de commande
qui allume ce voyant.
Manifestation et conséquences
Logement 1, 2 et 3 : Néant Bâtiment de commande: sonnerie + voyant lumineux bouton « Appel
Téléphone ».
420
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 421
A la réception d’un appel téléphonique sur le numéro HF affecté au gardiennage (appel caden-
cé), le pupitre le signale par ce voyant et active les sonneries. Une fois l’appel décroché le
voyant s'éteint.
Si au bout d’une minute l’appel n’est pas décroché alors le gueulard déclenche et sonne de façon
cadencée sonne 60s, s'arrête 30s jusqu’à la fin de l’appel.
NB : Pour le poste numérique, l’autocom surveille le poste téléphonique et sort un contact sec
vers le gardiennage, ce qui déclenche les sonneries.
Les téléphones des BR et le poste principal du bâtiment de commande sont mis en parallèle.
.9 Renvoi pupitre
Cause et origines
Ce bouton poussoir lumineux de maintien qui permet d'annuler un renvoi vers un logement. En
position de maintien « renvoi pupitre » le téléphone sonne au pupitre seulement.
Manifestation et conséquences
> Bâtiment de commande: voyant lumineux bouton « Renvoi Pupitre »,
Logement 1, 2 et 3 : néant. En cas de défaut, le signal lumineux correspondant s'affiche au cof-
fret.
421
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 422
> Bâtiment de commande: voyant lumineux bouton « Appel Klaxon »,
Actions au bâtiment de commande
Un agent peut alerter ou appeler ses collègues en appuyant sur cette touche de manière entrecou-
pée. En cas de danger il permet d'alerte les autres collègues par appui continu. L’appui sur ce
bouton poussoir déclenche les klaxons sans temporisation. Si un report est en cours il est aban-
donné. Il n’agit pas sur les « Danger ».
422
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 423
.14 Eclairage abords, éclairage 90, éclairage 225
Cause et origines
Ce sont des boutons poussoirs bistables qui ne se maintiennent pas. Ils servent à l'allumage et à
l'extinction des éclairages.
Manifestation et conséquences
Bâtiment de commande : Renvoi pupitre activé+ bouton « Eclairage Abords », « Eclairage 90 »
et « Eclairage 225 »
Actions au bâtiment de commande
L’appui sur la touche « Eclairage Abords » envoie un signal de commande vers le circuit de
commande de l'éclairage de la clôture du poste pour l’allumer et pour l’éteindre.
L’appui sur la touche « Eclairage 90 » envoie un signal de commande vers le circuit de com-
mande de l'éclairage du poste 90kV pour l’allumer et pour l’éteindre
L'’appui sur la touche « Eclairage 225 » envoie un signal de commande vers le circuit de com-
mande de l'éclairage du poste 225kV pour l’allumer et pour l’éteindre.
423
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 424
Bâtiments de re- 48Vdc >>>>>> Défauts Urgents 3
layage
Danger >>>>>> >>>>>> Défaut Non Urgent
Klaxon immédiat >>>>>> 3
Appel Klaxon >>>>>> >>>>>> Danger 3
Eclairage poste >>>>>> >>>>>> Sonnerie 3
90kV
Eclairage poste >>>>>> Alimentation
>>>>>>
225kV 48Vdc3
Ouverture porte >>>>>> 48Vdc BR
Acquit/Report >>>>>> >>>>>> Défauts HTA ur-
gents
Porte 48Vdc >>>>>> Défauts HTB Ur-
gents
Appel porte >>>>>> >>>>>> Surcharge
>>>>>> Danger
Porte ouverte >>>>>> >>>>>> Klaxon immédiat
>>>>>> Appel téléphonique
Système d’exploita- 127Vdc >>>>>> Sonnerie
tion
Défauts Urgents >>>>>> >>>>>> Gueulard
HTA
Défauts Urgents >>>>>> 48Vdc Eclairages et porte
HTB
Défauts Non Ur- >>>>>> >>>>>> Eclairage poste
gents 90kV
Surcharge >>>>>> >>>>>> Eclairage
poste225kV
Alimentations 48Vdc >>>>>> Eclairage abord-
sposte
Alimentation 48 >>>>>> >>>>>> Cde ouverture porte
Le protocole CEI 61850 est imposé pour l’échange de données entre les différentes tranches du
poste, les IHM locales et les passerelles de téléconduite. Il sera utilisé pour la synchronisation
des équipements, le contrôle, les rapports, les échanges point-à-point et les transferts de fichiers
de perturbographie, de formes d’onde et de qualimétrie.
Ce protocole est fondé sur un réseau Ethernet TCP/IP 100 Mbps. La communication entre les
tranches est assurée sur fibre optique mono ou multimode suivant les distances. L’architecture
physique sera double étoile redondée. Chaque tranche devra intégrer son propre commutateur
Ethernet afin de garantir la disponibilité fonctionnelle. Chaque commutateur devra posséder en
réserve un port électrique libre afin de permettre le raccordement d’un PC portable.
Le protocole CEI 60870-5-103 peut être utilisé pour les échanges de données au sein des
tranches HTA ou pour les échanges d’information non-prioritaire entre équipements dans les
tranches HTB.
INTÉGRATION EN ARMOIRES
424
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 425
- posséder un commutateur local/distant permettant la commutation du mode de conduite de la
tranche,
- avoir un écran LCD ou équivalent présentant au minimum le schéma unifilaire de la tranche,
les valeurs RMS des courants et tensions, les puissances actives et réactives, la fréquence,
cos phi, énergie active, énergie réactive, les alarmes de la tranche, les positions des chan-
geurs de prise de transformateur. Il permettra suivant les droits de l’utilisateur le contrôle to-
tal de la tranche et des équipements primaires associés.
Les équipements des tranches HTA pourront être directement intégrés dans les caissons BT des
disjoncteurs.
Les autres armoires devront :
- permettre l’intégration de châssis 19” dans une structure rigide et stable dans toutes les
conditions normales d’utilisation et de maintenance,
- être conformes à la norme CEI 60529, protection IP50 ou supérieure,
- posséder une porte transparente de plexiglas verrouillable, qui garantit la protection des per-
sonnes quand elle est fermée,
- assurer l’isolation des entrées et sorties logiques, des entrées analogiques et des alimentations
auxiliaires par des moyens conformes aux réglementations actuelles.
- être mises à la terre par un conducteur d’au moins 16mm2,
- assurer la protection contre les échauffements, contre l’humidité et les moisissures.
Les équipements du SPCS doivent être capables de gérer au moins 2 bases de données de confi-
guration afin de permettre des évolutions simples et efficaces. Une seule base de données est ac-
tive par équipement, l’autre étant en réserve. La cohérence des bases de données des différents
équipements est garantie au niveau du SPCS. Le changement de base de données est réalisable
soit par l’IHM soit par la plate-forme d’ingénierie.
Le SPCS devra assurer l’intégration future d’équipements tant en UCA2/CEI 61850 qu’en CEI
60870-5-103 ou MODBUS.
Le SPCS supportera le format XML pour la configuration conformément à la CEI 61850.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE :
425
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 426
Auxiliaires courant continue orange
Afin de distinguer les différents états, les représentations suivantes seront utilisées :
- Sous-tension fond et bordures de la couleur de la tension,
- Hors tension fond vide, bordures de la couleur de la tension,
- Tension inconnue fond hachuré, bordures de la couleur de la ten-
sion,
- Mise à la terre fond en jaune, bordures en vert.
FONCTIONS PRINCIPALES
L’IHM doit réaliser les fonctions de supervision, contrôle, archivage et maintenance. Les fonc-
tions les plus importantes sont détaillées dans la spécification.
Contrôle
Contrôle des équipements primaires, via des fenêtres dédiées (pop-up) permettant, suivant la
configuration de l’organe, des commandes directes ou du type Sélection avant exécution (SBO),
le forçage de l’interverrouillage ou la validation du synchro-check.
Contrôle du statut des composants électroniques (IED) : maintenance, test, fonctionnement.
Supervision
Présentation de la topologie unifilaire : vue générale du poste, vue de chaque niveau de tension,
vue de détail de chaque tranche. Cela inclut la position dynamique des disjoncteurs, la valeur des
mesures, compteurs, la représentation graphique des alarmes, etc. Tout changement spontané,
comme l’ouverture d’un disjoncteur, sera représenté avec une couleur et un état spécifiques.
Présentation de la liste d’alarmes, des boutons d’acquittement et d’effacement.
Présentation des changements d’état.
Présentation des courbes de mesure en temps réel ou extraites des archives.
Présentation des fichiers de perturbographie et de qualimétrie.
Présentation d’une vue des rapports des différents compteurs, exportable sur fichier excel.
Surveillance disjoncteur
Le SPCS :
- assurera le comptage du nombre de cycles d’opération de chaque disjoncteur ou organe
de manœuvre ;
- évaluera la somme du courant coupé I2t ;
- surveillera un temps de fonctionnement excessif.
Surveillance du circuit de déclenchement
La filerie de chaque circuit de déclenchement de disjoncteur sera surveillée par un processus
continu (agissant de façon permanente quelle que soit la position du disjoncteur) qui transmettra
une alarme à l’opérateur local et distant (téléconduite) en cas de détection d’une défaillance.
Surveillance des appareils de mesure
Les appareillages de mesure TT et TC seront surveillés en permanence de façon à détecter la
moindre défaillance d’une ou plusieurs phases. La surveillance des TC sera fondée sur le prin-
cipe du courant homopolaire. La surveillance des TT permettra de discriminer les défauts de fu-
sion fusible de ceux affectant directement le TT (défaut interne). Elle sera basée sur la tension
inverse.
Archivage
Stockage des changements d’état, mesures, fichiers de perturbographie, qualimétrie et de toutes
les actions de l’opérateur
Stockage de toutes les bases de données du SPCS et des documents techniques de chacun des
IEDs.
Maintenance
426
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 427
Modification et évolution des bases de données de configuration du SPCS
Paramétrage des IEDs
Chargement des données de paramétrage des IEDs
Affichage des informations de chaque équipement du SPCS avec présentation détaillée et claire
PROCEDURE DE COMMANDE
Une commande peut être exécutée suivant deux modes : Commande directe ou Sélection avant
exécution (SBO). En cas de refus de commande, une fenêtre dédiée est présentée à l’opérateur
avec une indication claire et textuelle de la cause du refus. En cas de blocage à la suite d’une non
concordance d’interverrouillage ou d’un verrouillage manuel, l’utilisateur peut dans cette fe-
nêtre, s’il possède les droits afférents, outrepasser ce verrouillage. Avant exécution, l’utilisateur
peut visualiser de manière simple et graphique les équations non conformes.
Plusieurs conditions définies lors de la configuration seront vérifiées sur le passage de com-
mande :
- Durée de commande (temps entre deux séquences de commande sur le même organe)
- Mode d’exploitation de la tranche et du poste
- Interverrouillage topologique
- Cycle d’automate en cours sur l’organe ou l’équipement
- Contrôle de synchronisme (Synchro-check)
- Verrouillage de l’équipement
- Unicité de commande : Une seule commande à un instant donné pour un même organe
Les alarmes sont en général engendrées lors du changement d’état d’une information lo-
gique, du franchissement d’un seuil de mesure ou d’un défaut interne au système. Les alarmes
sont définies en traitement immédiat ou différé (avec un temps pré-défini) et peuvent être asso-
ciées à un signal sonore ou lumineux (lui aussi immédiat ou différé). Les alarmes doivent pou-
voir être associées à n’importe quel changement d’état (ouverture, fermeture, incohérence, etc..)
ou à chaque seuil d’une mesure (franchissement positif ou négatif). Elles peuvent avoir différents
niveaux de gravité.
Les alarmes sont présentées via l’IHM au niveau du poste en utilisant :
- une fenêtre dédiée avec :
- la liste chronologique des alarmes combinable à des critères de tri par équipement et ni-
veau de tension,
- les N dernières alarmes (N étant fixé lors de la configuration) avec différentes couleurs
pour chaque niveau d’alarme,
- des symboles graphiques définis durant la configuration et associés à chaque organe, permet-
tant de connaître directement les alarmes et leur localisation dans les différentes vues.
Chaque alarme peut être acquittée et effacée depuis l’IHM, suivant les droits de l’opérateur.
L’opérateur peut acquitter les alarmes unitairement ou par groupe. Indépendamment de l’acquit-
tement, le signal sonore ou visuel peut être arrêté par l’opérateur manuellement ou automatique-
ment après un délai donné (défini lors de la configuration). Une alarme peut-être effacée unique-
ment si la cause de son apparition n’est plus valide (alarme inactive) et si elle a été au préalable
acquittée par l’opérateur. Il sera possible de configurer chaque alarme comme « effacée automa-
tiquement » si et seulement si elle a été acquittée et que la cause de celle-ci a disparu.
427
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 428
AUTOMATISMES
144. Interverrouillage
La gestion de l’interverrouillage du poste doit être prioritairement faite sur une base topologique.
L’interverrouillage topologique doit analyser les positions de tous les disjoncteurs du poste et au-
toriser ou inhiber les commandes suivant les règles prédéfinies, par exemple en fonction des ca-
ractéristiques mécaniques et électriques des organes. La fonction peut être soit centralisée soit to-
talement répartie dans les tranches.
La fonction d’interverrouillage topologique s’applique aux équipements suivants :
- Disjoncteurs
- Sectionneurs
- Sectionneurs de mise à la terre
La fonction d’interverrouillage topologique pourra être associée à des équations de types
booléen afin de satisfaire les besoin de maintenance. La gestion des ouvertures et la gestion
des fermetures via l’inter verrouillage sont indépendantes. L’interverrouillage peut être outre
passé par l’opération s’il dispose des droits suffisants.
Les commandes issues du contrôle local pourront, suivant le niveau de tension, être
contrôlées par un automatisme d’interverrouillage, si la tranche est électriquement connectée au
reste du système. Si la communication avec les autres tranches via le réseau Ethernet UCA2/CEI
61850 n’est pas disponible ou si certaines informations sont manquantes, une fonction locale
d’interverrouillage sera utilisée, ne prenant en compte que les informations de la tranche. Un
opérateur possédant les droits peut outrepasser l’interverrouillage.
MESURES
Par acquisition directe sur des TC et TT, les mesures suivantes seront disponibles :
- Valeur RMS des courants et tensions
- Fréquence
- Puissances actives
- Puissances réactives
- Puissances apparentes
- Facteur de puissance
- Valeurs Id, Ii, I0, Vd, Vi, V0
- Déphasage
- Distorsion totale d’harmoniques (THD) & Distorsion totale de la demande (TDD) – les har-
moniques seront mesurées jusqu’au rang 15
- Amplitudes
- Information de synchronisme : F, V,
428
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 429
TESTS
Les charpentes et châssis supports du poste 225 kV seront de construction métallique permettant
une préfabrication complète en usine.
Le dimensionnement et la structure des charpentes seront de sorte à permettre la réalisation des
étapes ultérieures, sans modification des éléments de même classe.
Les charpentes comprennent :
- les portiques et poteaux d'amarrage des conducteurs tendus ;
- les éléments d'amarrage pour câble de terre ;
- les supports des appareils HTB des travées (disjoncteurs, sectionneurs, transformateurs de
mesure, parafoudres) ;
429
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 430
- les supports isolateurs de jeu de barres ou supports isolateurs des câbles ;
- les supports des boîtes à câbles et des liaisons souterraines ;
- et plus généralement, les ferrures indispensables à l'installation de tout le matériel extérieur.
ACIER
Le choix des profilés constituant les membrures et profilés, de la boulonnerie et des différentes
pièces constituant les supports est orienté par les critères suivants :
- recherche du poids minimum compatible avec les conditions de travail et de sécurité impo-
sées ;
- recherche de la simplicité de fabrication et de mise en œuvre par la réduction de la variété et
de l'échantillonnage.
Les caractéristiques mécaniques minimales à considérer dans les calculs sont celles spécifiées
dans les normes AFNOR relatives aux aciers de construction, laminés, tôles, articles de boulon-
nerie, etc.
Cornières
Deux qualités d'acier sont retenues pour la fabrication de cornières. Ce sont les aciers E 24 (A
37) et E 36 (A 52) qui présentent les caractéristiques suivantes :
CARACTERISTIQUES ACIERS
E 24 (A 37) E 36 (A 52)
Limite de rupture moyenne (daN/cm²) 3900 5600
Limite d'élasticité (daN/cm²)
- moyenne 2550 3800
- minimale 2350 3550
Il sera fait usage de cornières amincies à ailes égales. L'usage de ce type de profilé apporte une
économie sensible sur le poids par rapport aux cornières au 1/10ème et améliore la tenue au
flambement.
La minceur des cornières (rapport de la largeur de l'aile à son épaisseur) sera limitée à 15 du fait
de l'apparition de certains phénomènes au-delà de ce chiffre (flambement local et flambement
spatial). Les cornières des supports seront vérifiées au flambage.
Les cornières utilisées se situeront dans la gamme des fabrications courantes dont les dimensions
sont fixées par les Euronormes, le plus petit échantillon étant la cornière 40x40x3.
BOULONNERIE
CARACTERISTIQUES BOULONS
CLASSE 4.6 CLASSE 8.8
Limite de rupture minimale en traction (daN/cm²) 3900 7840
Limite élastique minimale en traction (daN/cm²) 2350 6270
430
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 431
Les dispositions suivantes seront considérées :
- la gamme des boulons utilisés sera aussi réduite que possible afin de simplifier les opérations
de montage ;
- il sera fait usage d'une seule nuance d'acier pour éviter les confusions sur le chantier lors du
montage ;
- le diamètre nominal minimal sera de 12 mm ;
- l'épaisseur des rondelles ne sera pas inférieure à 4 mm.
Les coefficients de sécurité minimum garantis seront :
- de 1,8 par rapport à la limite élastique moyenne dans le cas de sollicitations normales,
- de 1,2 par rapport à la limite élastique moyenne dans le cas de sollicitations accidentelles,
- définis par le fournisseur pour d'autres cas de sollicitations exceptionnelles.
L'ensemble des boulons utilisés pour l'assemblage des éléments des structures seront des boulons
à tête hexagonale galvanisés à chaud, conformément aux normes NFE 27-005. Chaque boulon
sera accompagné de rondelles (plates ou Grower).
Les boulons (vis et écrous) utilisés pour l'assemblage des membrures et cornières seront de
classe de qualité 8.8. Les boulons servant d'échelons et ceux destinés à la fixation d'accessoires
pourront être de la classe de qualité 4.6.
Les charpentes seront calculées en admettant les cas les plus défavorables sur l'élément le plus
chargé.
Deux méthodes de calcul pourront être employées :
- les portiques pourront être considérés comme hyperstatiques du type poutres à béquilles en-
castrées,
- l'ensemble pourra être considéré comme isostatique.
ÉNUMÉRATION
Les charpentes principales, nécessaires à la réalisation du poste sont à énumérer par l’Entreprise
(les listes ci-jointes ne sont pas exhaustives). Le dimensionnement exact des charpentes sera aus-
si fait par l'Entreprise en fonction de la masse des appareils utilisés et validé par le maitre
d’œuvre.
Portiques
- supports pour les poutres transversales d'ancrage et les paratonnerres ;
- poutres transversales de portique pour l'ancrage des conducteurs ;
- Les portiques auront des hauteurs de 13m et seront équipés d’échelons, les poutres seront de
longueur 16m.
Jeu de barres
- supports pour les isolateurs d'appui du jeu de barres ;
- supports pour les sectionneurs du jeu de barres ;
- supports pour les transformateurs de potentiel.
431
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 432
Travées
- supports pour les parafoudres des lignes, des transformateurs et de la réactance,
- supports pour les transformateurs d'intensité,
- supports pour les transformateurs de potentiel (ne supportant pas des circuit-bouchons),
- supports pour les transformateurs de potentiel supportant des circuit-bouchons,
- supports pour les sectionneurs des lignes,
- supports pour les disjoncteurs,
- pillards pour la mise à la terre de point neutre 225 kV des transformateurs de puissance.
POTEAUX ET POUTRES
Les poutres chargées verticalement ne subiront pas de déformation supérieure au 1/300e de leur
flèche. Pour le calcul de déformation, une charge verticale de 1 kN appliquée au milieu de la
poutre sera considérée en supplément aux charges permanentes dues aux équipements et aux
connexions.
La déformation maximale des poteaux sera inférieure à 1/150e de leur hauteur au-dessus du sol.
En aucune circonstance, la ligne ne sera ancrée au portique de support ligne. Un pylône d'arrêt à
portée réduite assurera cette fonction. Autant que possible, les conducteurs formeront un angle
droit avec le portique de support ligne.
EXÉCUTION-INSTALLATION
432
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 433
MISE A LA TERRE
OBJET
La présente spécification est relative aux conditions techniques générales auxquelles doit ré-
pondre le réseau de terre. Elle s'applique aux études, à la fourniture et à l'installation des équipe-
ments ainsi qu'à tous les travaux ou modification s'y rapportant.
Le réseau de terre comprend les éléments suivants :
- le réseau de terre enterré (réseau de base),
- les diverses boucles de terre intérieures et extérieures,
- les systèmes de limitation du gradient de potentiel,
- les électrodes de terre.
RECOMMANDATIONS ET NORMES
Le matériel doit répondre aux recommandations les plus récentes. Les principales recommanda-
tions prises en considération sont :
Les calculs du réseau de terre seront effectués selon la méthode préconisée dans ANSI/IEEE
Standard 80 (IEEE guide for safety in AC substations groundings).
SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES
433
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 434
fixés le long des charpentes et maintenus éloignés de celles-ci pour éviter que le contact char-
pente câble en cuivre ne provoque de corrosions électrolytiques. Une borne principale de terre
sera prévue permettant la mesure de résistance de terre.
Des plans, documents et notes de calculs donnant des informations suffisantes sur la mise
à la terre générale, des équipements et des structures, des systèmes de protection contre la foudre
seront soumis à l’approbation du maitre d’œuvre.
Électrodes de terre
Des électrodes additionnelles, constituées par des tiges « Copperweld », d'une longueur mini-
male de 3 m et d'un diamètre minimum de 19 mm seront raccordées au réseau maillé, aux en-
droits suivants :
- point neutre des enroulements en étoile des transformateurs,
- neutre des résistances et réactances de mise à la terre des réseaux HTA,
- parafoudres,
- couteaux de terre des sectionneurs HT,
- mise à la terre des diviseurs capacitifs et dispositifs de couplage des équipements à courants
porteurs sur ligne.
Leur dimensionnement et profondeur d’enfouissement seront toutefois soumis à l’approba-
tion du maitre d’œuvre.
434
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 435
Raccordement aux équipements extérieurs
Toutes les charpentes et équipements du poste extérieur seront raccordés au réseau de terre par
des « boucles ».
Les clôtures métalliques des postes seront raccordées au réseau de terre. Un câble sera enterré à
une profondeur de 0,5 m et à moins de 1 m à l'extérieur de celle-ci, afin de contrôler le gradient
de potentiel. Des regards de puits de terre seront installés dans le poste pour effectuer des me-
sures de résistance du réseau de terre. Les portes d'accès seront raccordées à la clôture par
connexions en cuivre torsadé flexible.
Connexions entre les circuits de terre des différents éléments d'un poste
Pour que les courants de défaut aient le plus grand nombre possible de chemins d'écoulement, il
est nécessaire de connecter entre eux les circuits de terre des différents niveaux de tension d'un
même poste. Cette connexion doit être faite par au moins trois câbles de terre, ceux-ci étant éloi-
gnés le plus possible les uns des autres.
Des mesures de résistivité du sol devront être réalisées par l'Entreprise aux emplacements défini-
tifs des postes afin de calculer avec précision les dimensions du circuit de terre. Le réseau de
435
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 436
terre sera dimensionné pour les courants de défauts mentionnés dans la section 23. « Courants de
court-circuit ». La tension de pas et de contact ne pourra dépasser 125V en tout point du réseau.
La résistance de terre doit être inférieure à la valeur de 1 en tout point du réseau et en saison
sèche. Les terres du poste et de la ligne devront être raccordées
- la cuve étant isolée des galets et rails, ceux-ci doivent être reliés directement au circuit de
terre,
- la prise de terre des transformateurs doit être reliée au plus près du circuit général de terre
(longueur de connexion inférieure à 5 m) ; cette connexion est faite au travers du transforma-
teur de courant masse cuve,
- les armoires du régleur seront reliées au circuit de terre séparément.
La connexion venant de la borne du neutre du transformateur, soit directement, soit par l'inter-
médiaire d'une impédance, est isolée par rapport aux masses et descendue jusqu'à un point de
connexion avec le réseau maillé, dans un tube isolant allant du niveau du sol jusqu'à une hauteur
de 2,25 m. Le raccordement de cette connexion au réseau maillé, qui doit être accessible, se fait
dans un regard protégé par une dalle. A ce point de raccordement doivent aboutir au moins deux
mailles du réseau général de terre. Alternativement le câble de raccordement peut aussi être un
câble de cuivre isolé au polyéthylène de 120 mm².
Un maillage resserré sera réalisé sous la fosse transformateur permettant une meilleure conducti-
vité dans la travée transformateur.
436
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 437
PROTECTION CONTRE LA FOUDRE
Le Contractant fournira, installera et mettra en service tous les systèmes exigés pour la
protection contre la foudre incluant des conducteurs, des tiges de mise à la terre, des équipe-
ments de protection et toutes sortes de matériels de fixation afin de former un système com-
plet, sûr et fiable.
Les Systèmes de Protection contre la foudre consisteront à l’étude, la fourniture et l’ins-
tallation de système de protection extérieur (c'est à dire des tiges de chasse, des conducteurs
de descente, le système de sous-sol de mise à la terre, etc.), qui est nécessaire pour traiter les
différences de tension qui peuvent endommager les équipements électriques et/ou électro-
niques.
Le bâtiment de commande disposera de Paratonnerre et le poste extérieur sera protégé par
un maillage réalisé à l’aide du câble de garde PHLOX au-dessus de lui.
Les systèmes seront connectés au système principal de mise à la terre.
Toutes les connexions et les articulations seront installées mécaniquement et électrique-
ment de manière efficace (serrées, vissées, rivetées ou soudées) pour convenir aux conditions
climatiques locales.
ASSURANCE QUALITÉ
Les équipements devront être conformes aux normes en vigueur et notamment les
suivantes
:
IEEE Std 80-2000 ;
IEEE Std 837-1989 ;
IEEE Std C37.102-1995 ;
IEEE Std C37.101-1993 ;
British Standard Code of Practice CP 1013 ou équivalent.
EXÉCUTION-INSTALLATION
437
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 439
Généralités
Les travaux de génie civil du poste comprennent :
les travaux de préparation, de développement et d'installation des sites (décapage, débroussaillage, toutes
autres activités …) ;
les travaux de terrassement y compris le traitement des talus par blocs de dallette;
les différentes fondations des structures, transformateurs et bâtiments ;
les travaux d'infrastructures tels que :
- Caniveaux ;
- Routes d’accès, pistes, parking ;
- Système de drainage des eaux ;
- Système d’alimentation en eau (Forage doté d’un château 5 mètre cube ) ;
- Ventilation et conditionnement de l’air ;
- Clôture, murs ;
- Protection, incendie
Les critères suivants seront appliqués pour la réalisation des bâtiments et structures :
la conception et l'exécution des travaux de génie-civil se conformeront aux lois et règlements locales en
application et seront régis par des normes, codes et standards internationalement reconnus ;
le dimensionnement détaillé des postes afin de déterminer les dimensions de l'équipement installé, sa
puissance ainsi que les exigences quant aux structures ;
les fondations seront en béton armé et dimensionnées selon les données statiques et les résultats définitifs
d'investigation des sols menés par l’Entreprise et validés par le Maitre d’œuvre.
Les structures et bâtiments dépendent en général des exigences au niveau du fonctionnement, de la durée
de construction, des matériaux disponibles et des coûts et de la construction.
Il faudra éviter les constructions métalliques eu égard aux conditions climatiques locales, aux frais d'en-
tretien et aux périodes de non-maintenance.
Préparation du site
La superficie du poste de Yopougon 3 est de 10 ha, l’ensemble de cette surface sera terrassé. Les travaux
consistent à faire :
La côte projet devra être de +0.30m minimum par rapport à la côte Z de la voie menant au poste.
Caniveaux à câbles
Le tracé des caniveaux devra être étudié par l’Entreprise avec soin, être simple, comporter le moins possible
de changements brusques de direction, éviter le plus possibles les passages sous les pistes ou la proximité de
routes pour charges lourdes, la proximité des transformateurs de puissance par suite des risques de propaga-
tion d'incendie par l’huile enflammée.
Les câbles d’alimentation et de commande y seront posés sur des chemins ou support de câbles appropriés.
Les dimensions des caniveaux à câbles devront être définies par l’Entreprise. Tous les caniveaux auront une
pente et seront drainés par raccordement au réseau de drainage et point d’infiltration de façon à éviter la stag-
nation de l'eau. Les parois verticales seront suffisamment hautes pour éviter les inondations par l'eau de ruis-
sellement provenant des surfaces environnantes. Les pénétrations dans les bâtiments seront suffisamment
étanches pour empêcher l’intrusion d’eau, de poussière et de vermine.
A l’intérieur du bâtiment principal, les couvercles des caniveaux devront être des plaques striées à cadre
métallique. Ces plaques devront être galvanisées. A l’extérieur, les couvercles des caniveaux devront
être en béton armé et devront être suffisamment résistants pour supporter toute charge et le passage de
véhicules.
Les couvercles devront être équipés des dispositifs de levage appropriés et devront être suffisamment légers
pour être soulevés par une ou deux personnes.
L’Entreprise devra fournir des conduits non métalliques pour le passage des câbles des caniveaux princi-
paux aux structures métalliques ou aux fondations des équipements.
NB : Les caniveaux et les chambres de tirage des câbles HTB ; HTA et BT seront distinctes.
Des caniveaux seront utilisés pour relier les différentes enceintes et non des tubes PVC.
Les caniveaux des câbles HTA des liaisons Transfo - Cellule Arrivée seront séparés (les câbles qui
se secours mutuellement ne doivent pas être dans le même caniveau). La construction du poste intègre les
caniveaux des départs HTA allant de la salle HTA à la clôture et équipés de support de câbles.
Les caniveaux HTA ne doivent pas partager les mêmes parois. Pour les départs HTA chaque salle aura un
caniveau. L’entrepreneur doit s’assurer de la régularité du niveau des caniveaux afin de permettre un par-
fait équilibre des dallettes.
Massifs
153. Généralités
Les massifs des postes sont destinés à supporter les portiques d'ancrage et les châssis supports des appa-
reils. Ils seront réalisés en béton armé, coulé sur place.
Les caractéristiques du sol sur lequel sera implanté le futur poste sont des paramètres importants influen-
çant la conception des massifs. Le calcul des massifs doit être précédé d'une étude du sol, de la détermi -
nation du taux de travail du terrain et du niveau de la nappe phréatique.
Les valeurs des caractéristiques géophysiques des sols intéressés par le soulèvement doivent correspondre
au terrain et sol qui sera effectivement intéressé au soulèvement après la réalisation de la fondation. Ces
valeurs dépendent donc de la façon dont la fondation est réalisée.
Si la fondation est exécutée dans un terrain permettant une excavation avec parois pratiquement verticales
et un bétonnage à pleine fouille de la semelle, on peut considérer que les surfaces de glissement se forme-
ront dans un terrain non remanié. A fortiori, si la semelle de fondation présente un redan correctement
exécuté en sous œuvre, juste avant les opérations de bétonnage.
Par contre, si la fondation est réalisée avec des fouilles largement ouvertes, avec dalle coffrée latérale-
ment, les surfaces de glissement se formeront dans un terrain de remblai, donc remanié dont les caracté-
ristiques géophysiques sont différentes du terrain d'origine. Ce terrain de remblai ne retrouvera jamais
complètement ses caractéristiques antérieures, même après plusieurs dizaines d'années.
Le tableau ci-dessous donne les grandeurs caractéristiques pour différents types de terrains rencontrés et
pour différents types de fondations.
g
Fonda- sa j b
TERRAINS kN/
tions kN/m² ° °
m3
U -
Pulvérulent, sable 17 à 200 à
A 30 à 35 18 à 25
meuble 19 400
S 16 à 22
U -
Cohérent, légère-
A 18 40 15 9 à 11
ment pétrissable
S 6à8
U 16 à 19
Cohérent, fortement
A 18 100 17,5 11 à 15
pétrissable
S 8 à 11
U 30 à 37
Cohérent, ferme et
A 18 400 27,5 23 à 28
dur
S 13 à 23
En attendant les résultats d'un sondage qui devra être effectué, les caractéristiques principales de trois
types de terrain sont données dans le tableau suivant.
Pour des terrains rocheux et des terrains de qualité très inférieurs tels que les terrains marécageux, les
fondations doivent faire l'objet d'une étude particulière.
En présence d'une nappe phréatique, la portance du terrain est réduite en tenant compte dans le calcul du
niveau le plus défavorable de la nappe. La poussée d'Archimède est prise en considération en réduisant de
10,0 kN/m3 le poids du béton sur la hauteur de la nappe phréatique et en ramenant à 11 kN/m3 le poids
apparent du m3 de terrain immergé.
Les fondations sont réalisées en béton de classe de qualité C25/30 présentant une quantité de ciment
(classe Z35) d'au moins 350 kg/m3 de béton terminé. L'acier d'armement des fondations présente une li-
mite de traction admissible de 2800 daN/cm². Le poids spécifique du béton non armé est égal à 22 kN/m3.
Celui du béton armé est égal à 24 kN/m3.
Le calcul des fondations est réalisé en tenant compte des forces extérieures agissant sur les massifs ainsi
que de leur poids propre. Le calcul de la stabilité à l'arrachement d'un massif considère que le poids
propre du béton et le poids des terres comprises entre le massif et les plans de glissement issus des arêtes
supérieures de la semelle et faisant un angle b avec la verticale résistent à l'effort d'arrachement transmis
par la charpente.
Les dimensions de chaque fosse Transformateur devra couvrir l’envergure dudit Transformateur de sorte
à recueillir toute fuite d’huile. Il y sera installé des caillebotis galvanisés.
Chaque fosse transformateur sera réalisée en béton armé, et sera dimensionnée pour 200 T
Toutes les fosses Transformateur seront reliées à une fosse déportée équipé d’une pompe immergée
d’extraction mobile et d’un système de déshuileur par densité eau/huile. L’eau extraite de l’huile sera re-
jetée dans le réseau de drainage via un puit filtrant. La fosse déportée aura une capacité de rétention de
150% du volume de l’huile du transformateur de plus grande capacité.
Le transformateur sera placé sur 2 longrines en béton armé, incorporées à la fosse du transformateur. La
mise en place du transformateur, équipé de galets de roulement, est réalisée sur 2 rails, fixés sur des
plaques métalliques scellées en partie supérieure des longrines.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 445
En plus des longrines supportant les transformateurs, les fondations comportent les massifs relatifs aux
éléments suivants :
dispositifs de protection contre l'incendie,
dispositifs de manutention et montage
Les dispositifs de protection contre l'incendie sont constitués des enceintes de réception d'huile, des murs
pare-feu et des installations d'extinction (abris extincteur).
Les massifs seront également munis de points d'ancrage permettant le halage des transformateurs à l'aide
d'appareils de tirage.
Prévoir un point d’eau à proximité des transformateurs
La largeur de la piste lourde sera de 5,00 mètres minimum ce qui correspond au gabarit du véhicule le
plus encombrant (type remorque modulaire augmenté de part et d'autre d'une sécurité de 0,50 m). La piste
lourde est prévue pour
les charges suivantes :
• 15 tonnes par essieu
• pression des pneus : 9 bars.
NB : les pistes lourdes avec voie de roulement tiendront de la charge du transformateur à considérer de
200T. elle sera réalisée en béton armé.
La piste légère devra ceinturer les ouvrages du poste extérieur et le bâtiment de commande. Elle devra
permettre l’accès aisé aux installations électriques, plateforme condos et logements d’exploitation.
L’accès principal au poste doit être séparé de l’accès au logement d’exploitation.
Les largeurs des pistes légères seront de 3,50 mètres minimum quel que soit l'échelon de
tension de l'ouvrage considéré. Les pistes légères sont prévues pour les charge suivantes :
• 13 tonnes à l'essieu
• pression des pneus 7,5 bars.
NB : La piste légère doit être prolongée jusqu’à la piste lourde sans voie de roulement.
elle sera réalisée en béton armé.
Revêtement de la plate-forme
La surface utile du poste est revêtue d'une couche de gravillons non compactés de 27cm d’épaisseur. Il
appartient au contractant de faire les déblais nécessaires à la réalisation des travaux.
En cas de travaux d’extension : A la fin de ces travaux, le contractant prendra le soin de remettre en place
le gravillonnage et le compléter.
Une couche de gravillonnage d’« embellissement » de 10cm sera prévue pour les zones non utiles du
poste.
Système de drainage
161. Généralités
Postes Existant :
Le réseau de canalisation et de drainage servant à évacuer les eaux usées et les eaux de pluies de l'aire du
poste existe. Il s’agit, pour le contractant de faire attention, afin de ne pas le détruire. A l’issue des tra-
vaux, toute destruction devra être reprise aux frais du contractant. Le contractant devra relier le nouveau
réseau de drainage construit au réseau de drainage existant sans altérer son fonctionnement.
Nouveau Poste :
Le réseau de canalisation et de drainage servant à évacuer les eaux usées et les eaux de pluies de l'aire du
poste n’existe pas. Le contractant devra prendre toutes les dispositions pour construire le réseau de drai-
nage des eaux pluviales du poste de préférence en caniveau.
Le constructeur réalisera un réseau de drainage suivant l’une et/ ou l’autre des propositions ci-après en as-
sociation :
o Un réseau de caniveau béton armé
o Un réseau d’avaloir et buse béton armé ou équivalent
Ces réseaux pourront être associés à des systèmes de PVC perforé pour le captage des eaux dans les
zones proches des équipements.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 447
Par ailleurs le contractant devra aussi réaliser des fosses septiques et puits perdu pour l’assainissement.
Les ouvrages d’assainissements des logements d’exploitation devront être séparés de ceux du poste.
Chaque logement d’exploitation doit avoir son propre système d’assainissement qui sera dimensionné
pour une famille de 10 personnes.
Ces éclairages seront disposés de façon à obtenir un éclairement aux emplacements réservés aux ma-
nœuvres des divers appareils et armoires de commande.
Le réseau d'alimentation de cet éclairage sera réalisé en câbles souterrain posés dans des conduites appro-
priées.
Il devra être possible de mettre en service l'installation depuis le pupitre de commande ou le coffret
d’éclairage. Les accessoires du circuit d’éclairage doivent être reliés au réseau de terre du poste.
Étendue
L’Entreprise devra concevoir, fournir et installer le système d’éclairage extérieur incluant tous les lampa-
daires, luminaires, lampes, filerie, boîtes de distribution, dispositifs de commande et autres matériels né-
cessaires à la réalisation complète des travaux.
Données de base
Niveaux d’éclairement en service, minimum :
• Cour du poste extérieur se limitant à un espace de 1,5 m de largeur autour des équipements
300lux avec lampes double foyer (intérieur et extérieur de la clôture)
• Route d’accès 300lux
• Surface verticale des transformateurs, des disjoncteurs, sectionneurs, coffrets de commande 300
lux
• Facteur d’uniformité d’éclairement, maximum sur minimum, égal ou inférieur à 2
• Calibre minimal des conducteurssouterrains 6 mm2
• Tension d’alimentation 220 V c.a.
Poste extérieur
• Fixtures d’éclairage :
Type crosse lampadaire et projecteur En aluminium, à l’épreuve des intempéries et de la poussière
Montage Sur les charpentes de l’appareillage ou sur pylônes séparés
• Lampes :
Type à led
Puissance à déterminer par le Titulaire
Vie effective 20 000 heures minimum
Efficacité Supérieure à 120 lm/W
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 448
Éclairage d’urgence
L’Entreprise installera un éclairage d’urgence dans la travée transformateur, conformément aux prescrip-
tions suivantes :
• Type de luminaire En aluminium, à l’épreuve des intempéries et de la poussière avec vitre armée
Pour installation extérieure
• Montage Sur les murs, les charpentes, ou sur les poteaux séparés
Des luminaires d’éclairage d’urgence, alimentés en courant continu, seront installés au-dessus des portes
d’entrée de l’extension de la salle HTA et dans la travée transformateur.
Une commande automatique pourra activer ou désactiver les lumières d’urgence, sur défaillance et res-
tauration de l’alimentation principale en courant alternatif. Un interrupteur manuel et un interrupteur au-
tomatique, temporisé serviront pour mettre hors service les lumières d’urgence, après une heure de ser-
vice.
Un bouton poussoir à la porte d’entrée principale du poste ainsi que sur le pupitre de commande permet-
tra de réactiver l’éclairage d’urgence.
Conception et installation
L’Entreprise devra :
Concevoir et installer l’éclairage général de la travée transformateur de façon que le personnel puisse
circuler librement la nuit, sans des lampes portatives.
Installer chaque luminaire de façon que les connexions entre les câbles du luminaire et les câbles
d’alimentation puissent être inspectés sans avoir besoin de déconnecter n’importe quelle partie du câ-
blage.
Installer les luminaires de façon que les raccordements des circuits de dérivation et les raccordements
de terre soient accessibles pour inspection sans enlever les supports du luminaire.
Il sera prévu par travée une prise de courant force 380V 3 x 32/63A + N + T, avec protection incorporée
et une prise 220V 2x16A + T avec protection incorporée. Les prises de courant seront du type étanche
pour installation à l'extérieur. Elles seront fixées sur les charpentes et seront installées côte à côte sur le
même support. Elles seront judicieusement placées de façon à pouvoir desservir le maximum de surface
de la travée.
Il faudra également prévoir une Compact 250 A à la sortie de chaque TSA pour la machine de traitement
du transformateur.
Système de sécurité incendie
Il sera mis en œuvre un système de protection incendie dans la travée transformateur.
La travée sera dotée d’un abri extincteur équipé d’extincteur roulant 50kg.
un système RIA (Réseau Incendie Armé) qui sera installé près du transformateur. Cependant, il n’y aura
ni la fonctionnalité de détection d’incendie ni les extincteurs automatiques du transformateur.
Les salles du bâtiment de commande et le vide technique seront équipées d’extincteur et système de dé-
tecteur et de protection incendie.
Il sera construit des murs pare-feu. La longueur de ces murs pare-feu devra correspondre à la largeur du
transformateur (y compris son système de refroidissement) augmentée, de part et d’autre, d’au moins 1,5
mètre. Ils devront garantir une tenue au feu M0 (pendant au moins 4h).
Assurance qualité
Tous les équipements et matériaux ainsi que les procédures de fabrication, galvanisation et essais évoqués
dans cette section doivent être conformes aux normes, codes, manuels et spécifications cités ou à des
normes équivalentes approuvées par le Maître d’œuvre.
La conception et l’architecture générale des ouvrages seront conformes aux standards de
CI-ENERGIES. L’Entreprise fournira les documents ci-après énumérés et tout autre document donnant
des informations décisionnelles sur les ouvrages à construire
L’étude topographique ;
Les plans et détails de terrassement, des routes, des pistes, des clôtures, du drainage, etc ;
Les plans et détails de fondations avec les bordereaux des quantités (incluant les murs coupe-feu et les
caniveaux de câbles) ;
Les calculs pour la conception des fondations ;
Les plans des réseaux d’eau potable et d’assainissement ;
Plans d’exécutions de tous ouvrages génie civil
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 450
Normes
BS 1881 Méthodes d’essais du béton ;
BS 3148 Test pour la fabrication du béton ;
BS 4483 Acier de construction pour l’armature du béton ;
BS 8810 Utilisation du béton de structure ;
BAEL 99 Beton Armé et les DTU
Eurocode
Les codes et règlements locaux seront respectés.
Norme NFP 98-170 : Chaussées en béton de ciment
Normes de la série NFP 98-200 : Essais relatifs aux chaussées
Exécution
Lors de l’exécution des travaux le maitre d’œuvre procèdera aux :
Vérifications des résultats topographiques et géotechniques et validation des plans d’exécution (notes
de calculs, plans d’emplacements des ouvrages, etc…) ;
Vérifications de la réalisation des plates-formes, du nivellement et du terrassement conformément aux
plans validés et documentations fournies ;
Vérifications du ferraillage et du coffrage ;
Essais du béton.
Batiments
Généralités
Les éléments principaux de la structure seront constitués de parpaings et dalles pleines en béton armé.
L'isolation thermique et l'étanchéité seront exécutées de manière à ce que l'eau ne puisse pénétrer dans le
bâtiment et y causer des dommages à l'équipement électrique.
La toiture sera composée d'une dalle pleine en béton. Deux couches d'étanchéité seront exécutées pour as-
surer cette étanchéité précédée d’une isolation thermique.
Les dimensions du bâtiment devront être suffisantes permettre la mise en place aisée des équipements.
Les surfaces planes, finies au béton seront parachevées à l'aide d'un composé à résine synthétique. La sur-
face sera ensuite recouverte d'une peinture à émulsion,
le Client peut aussi requérir des surfaces texturées. Dans ce cas, elles seront également recouvertes d'une
peinture à émulsion,
les faces apparentes du béton seront parachevées ou recouvertes d'un enduit au ciment, puis peintes à
l'aide d'une peinture à émulsion,
les maçonneries seront recouvertes intérieurement et extérieurement d'un enduit approprié et peintes avec
une peinture à émulsion.
les plafonds seront parachevés et recouverts d'une peinture à émulsion (peinture antiacide dans la salle
des batteries).
Les sols seront revêtus de la manière suivante :
chape en mortier de ciment renforcé par un treillis métallique, étanche, recouverte d'une peinture anti-
poussière à base de résine époxy dans toutes les salles HTA, ,
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 451
carreler avec un carrelage en céramique anti acides dans la salle des batteries, tout le dispositif d’éclai-
rage doit être anti-deflagrant. Prévoir un robinet rince œil
carreler avec un carrelage céramique ou équivalent toutes les autres salles techniques (les couloirs, la
salle de contrôle et les bureaux, salle auxilliaire…)
Carreler avec un carrelage céramique anti derapant dans les sanitaires.
Les murs intérieurs seront peints à l'aide d'une peinture à émulsion après enduit au mortier de ciment ou
plâtrage.
Toutes les portes seront du type métallique à double parois et capables de résister au feu durant 90 mi-
nutes.
Les fenêtres seront à cadre métallique à double vitrage teinté réfléchissant les rayonnements solaires.
Les entrées de câbles dans les bâtiments seront scellées pour éviter la propagation des fumées à l'aide du
produit ininflammable (« Flammadur » ou similaire).
Le conditionnement d'air sera conçu de façon à garantir une température intérieure telle que spécifiée
dans les fiches techniques.
Toutes les parties souterraines en béton seront protégées efficacement contre l'humidité du sol.
Tous les aciers enrobés dans le béton autres que les armatures seront galvanisés à chaud.
L'installation de l'équipement électrique et la fourniture d'énergie sera conforme aux spécifications des
sections correspondantes.
Les mises à la terre des constructions seront réalisées conformément à la norme CEI 60364 ou autres pour
les installations jusqu'à 1 kV et VDE 0101 et VDE0141 pour les installations supérieures à 1 kV.
La structure principale du bâtiment sera en béton armé avec maçonnerie en briques ou blocs de béton vi-
brés. Les planchers et toitures sont également en béton armé.
Le type de fondation à utiliser pour chaque structure sera basé sur les résultats des investigations géotech-
niques exécutées par l'Entreprise.
Envergure
Il sera construit dans le cadre de ce lot les bâtiments ci-dessous énumérés et conformes aux spécifications
techniques en vigueur sur le réseau ivoirien. Il s’agit de :
* 1 bâtiment de commande
* 2 logements d’exploitation et un studio d’exploitation.
* 4 bâtiments de relayage
- 1 Salle sécurité
- 1 Salle d’archives équipée de meubles de rangement
- 1 Vestiaire
- 2 Salle d’eau (W-C + Lavabo Douche) …. Comportant un compartiment destiné aux hommes et un
aux femmes.
La hauteur du bâtiment de commande (sous Plancher-Dalle) sera de 4.2 m. La dalle supérieure de-
vra être une dalle pleine en béton armé. La climatisation du bâtiment de commande sera de type central,
système VRV avec Secours.
Vide Technique
Les salles HTA des bâtiments de commande seront construites avec des vides techniques de hauteur 2.00
m minimum en tout point de celui-ci avec eventuellement un seul poteau isolé pour reprendre les poutres
centrales. Les vides techniques seront éclairés et équipés de système de détection, d’extinction et protec-
tion incendie.
Chaque vide comportera deux accès (trémies) de part et d’autre avec un échelon en acier galvanisé.
NB :
Chaque pièce sera dotée d’une salle d’eau (Chambre : Douche+ W-C + Lavabo ; Salon : W-C
+Lavabo).Chaque bâtiment d’exploitation aura un muret et une porte d’accès indépendante de celle des
autres bâtiments d’exploitation.
Une clôture séparera l’enceinte du poste à celle des bâtiments d’exploitation. Les deux enceintes seront re-
liées par une porte d’accès au niveau de la clôture.
Le soumissionnaire ajoutera dans son offre une provision de 15 millions de FCFA destinées à l’équipement
des logements. Cette provision sera utilisée par ce dernier après validation de la liste des équipements et des
échantillons par CI-ENERGIES.
La liste indicative des équipements à fournir se présente comme suit :
Equipements Quantité
0 Micro-onde 03
1
0 Gazinière 5 feux 03
2
0 Réfrigérateur 03
3
0 TV 03
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 453
4
0 Matélas 07
5
0 Ensemble Lit 180x200 +Sommier+ 2 chevets+commode+miroir 03
6
0 Ensemble Lit 160x200 +sommier+ 2 chevets+commode+miroir 04
7
0 Ensemble Table à manger + chaises 03
8
0 Table basse pour salon 03
9
1 Ensemble salon 3+2+1 03
0
1 Autres
1
166. Guérite
Une Guérite pour les agents de sécurité dotée d’une salle d’eau (W-C +Lavabo+ Douche), d’une cli-
matisation ( 1 split ) et d’un vestiaire.
167. BETON
Selon les prescriptions techniques du cahier des charges nous avons :
Poids spécifique du béton armé : 25 KN/m3 ;
Béton de structure C25/30 ;
Résistance à la compression à 28 jours d’âge : fc28 = 25MPa ;
Résistance à la traction à 28 jours d’âge : ft28 = 2,10MPa
Enrobage des aciers : 5cm en fondation ; 3 cm en élévation ;
Dosage :
o 150 kg/m3 béton de propreté
o 350kg/m3 pour les semelles de fondation ;
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 454
168. ACIERS
169. GEOTECHNIQUES
Afin de vérifier les hypothèses de calcul des fondations, l’Entrepreneur devra faire établir par un Orga-
nisme d’Étude agréé par CI-ENERGIES (Laboratoire des TP) un contrôle du taux de travail du sol naturel
en fond de fouille.
170. Charges
Les charges réelles seront utilisées pour la conception et l'étude des structures. Une charge imposée de
2,5 kN/m² sera considérée pour les toitures. Sur les sols, elle sera de 5,0 kN/m² si les équipements ne re-
quièrent pas de valeurs plus élevées, de 3,0 kN/m² dans les couloirs et dégagements.
Les structures importantes seront aussi vérifiées à la charge séismique selon les normes américaines du
code de construction, zone 1 (U.S.B.C.) ou autre norme équivalente.
Ensemble septique de 20m3 et 30m3
Ensemble septique comprenant :
o Élément de liquéfaction à 2 compartiments
o Filtre bactérien percolateur
o Regard de prélèvement
Cet ensemble sera réalisé entièrement en béton armé (450 kg/m3) sur béton de propreté́ de 5 cm d’épais-
seur minima et leurs parements intérieurs recevront un enduit hydrofuge. au mortier de 0.02 m d’épais-
seur, avec façon d’angles arrondis. Il comportera tous équipements nécessaires à son parfait fonctionne-
ment : matériaux poreux de tube de sortie coudé, gouttières de distribution, matériaux de 10/15 mm,
dalles perforées, ventilations hautes et basses, etc...
Chaque compartiment sera accessible par un regard en béton armé muni d’un tampon de visite hermé-
tique. Compris coffrages, armatures, tous accessoires et toutes sujétions.
La section des canalisations EP, EU et EV sera calculée conformément à la norme NF. P. 41201 et leur
pente ne devra en aucun cas être inferieure à 1 cm par mètre. Pour les canalisations E.V jusqu'à la fosse
septique, cette pente ne devra être inferieure à 3 cm par mètre.
En amont, les réseaux enterrés d’évacuation prennent naissance :
o dans les regards en pied de chute pour les eaux pluviales
o à l’aplomb des appareils sanitaires, pour les eaux vannes et eaux usées
L’Entrepreneur du présent lot laissera en attente et provisoirement obturées, les canalisations sur les-
quelles l’entrepreneur du lot « plomberie » branchera ses évacuations.
Les terrassements, fouilles et remblais afférentes aux travaux d’assainissement (canalisations, regards,
fosse septique, puits perdu, etc...) sont prévus au & « II/1 -» Terrassements ci-avant
Avant tout commencement des travaux, l’entrepreneur soumettra à l’approbation du Maître d’œuvre un
plan exact du réseau d’assainissement. Ce plan devra faire apparaître la section des diverses canalisations,
leur pente et les niveaux des fils d’eau dans les regards.
NOTA 1 : L’ensemble septique devra être d’un modèle agréé par le Service d’hygiène de l’État.
NOTA 2 : Au cas où le niveau de la nappe phréatique ne permettrait pas l’utilisation d’un filtre bactérien
percolateur, celui-ci serait remplacé par des filtres horizontaux à cheminement lent.
Nbre : 1 de 30m3
Puits perdu
Confection de puits perdu de 1.50 m de diamètre et 3 m de profondeur constitué par une maçonnerie cir-
culaire de pierres sèches de 0.40 m d’épaisseur, surmontée en partie haute par une maçonnerie de moel-
lons de 0.80 m de hauteur hourdée au mortier avec parement inférieur rejointoyé, l’ensemble couvert par
une dalle en béton armé dotée d’un tampon de visite étanche avec anneau de levage escamotable.
Compris coffrages, armatures et toutes sujétions.
NOTA : La capacité du puits perdus sera fonction de la nature du terrain rencontré et devra permettre
l’absorption de tous les effluents reçus.
Si nécessaire, l’Ingénieur pourra prescrire en complément du puits perdus ou en remplacement de celui-ci
l’exécution de tranchées drainantes.
Menuiserie métallique
Généralités
Avant toute fabrication, l’Entrepreneur devra présenter au Maître d’œuvre les plans des ouvrages pour
approbation. Les ouvrages seront réalisés soit en profilé acier UTL (Menuiserie) soit en profilé du com-
merce suivant le cas.
Chaque ouvrage devra avant pose et après sablage et dégraissage recevoir une couche de peinture anti-
rouille.
Portes métalliques
Pour ces portes l’entrepreneur fournira les rapports de tests au feu, la tenue au feux devra être d’au moins
1h30min dans les villes avec une caserne de sapeur-pompier et de 2h pour les autres villes.
174. Peinture
Généralités
Le présent lot comprend tous les travaux de peintures intérieures et extérieures de l'ensemble des ou-
vrages, y compris les ouvrages en bois et les ouvrages métalliques.
L'Entrepreneur fournira les peintures, vernis, matières pour rebouchage, etc. et préparations assimilées. Il
ne sera pas responsable du choix de tous les produits utilisés mais devra en particulier s'assurer que ces
produits conviennent parfaitement à l'emploi envisagé et qu'ils sont bien compatibles avec le subjectile à
recouvrir, avec la couche d'impression appliquée en atelier par le menuisier (menuiseries bois et métal-
liques). Dans le présent marché toutes les peintures seront de type SEIGNIERIE ou DROCOLOR.
L'Entrepreneur de peintures prendra toutes dispositions qui s'imposent pour s'assurer de manière efficace
la protection des surfaces qui pourraient être tâchées et détériorées par les peintures et vernis, ou leurs
composants. Il en sera de même pour les menuiseries, notamment celles en aluminium, leur serrurerie, les
appareils sanitaires, l'appareillage électrique, etc. (conformément au DTU N° 59 - Travaux de peinture).
Tous les produits utilisés : peinture, vernis, etc... sont approvisionnés sur chantier dans leur emballage
d'origine fermé.
Avant tout commencement, l'Entrepreneur procèdera à un examen des subjectiles et présentera éventuel-
lement ses réserves quant à leur état : humidité, alcalinité ou autre particularité. Ces réserves devront être
consignées dans un procès-verbal établi contradictoirement avec l'Ingénieur chargé du contrôle des tra-
vaux. Ultérieurement, l'Entrepreneur ne sera plus admis à faire des réserves, sauf pour vice reconnu caché
(DTU N° 59).
Par le fait de sa soumission, l'Entrepreneur garantit l'ensemble de ses travaux. Il est précisé que toutes les
fournitures et tous les travaux accessoires connexes aux travaux sont implicitement compris dans le mar-
ché.
L'Entrepreneur sera responsable des désordres pouvant provenir soit de l'emploi de produits inadaptés aux
subjectiles, soit d'une mauvaise mis en œuvre. En conséquence, il procèdera immédiatement à la remise
en état, fournitures et main d’Œuvre des ouvrages détériorées et à la réfection correcte de ses travaux de
peinture.
Dans la description des travaux énumérés ci-après, la teinte des peintures n'est pas indiquée. Une palette
de couleurs sera fournie par le Maître d'Œuvre, en temps utile, pour chaque type de peinture et suivant la
nature des ouvrages à peindre.
Travaux préparatoires
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 458
Dans chacune des énumérations ci-après sont à prévoir tous les travaux préparatoires tels que :
o brossage, égrenage, ponçage, dégraissage ou décalaminage éventuels de façon à rendre les surfaces à
peindre aptes à recevoir les différentes couches de peintures
POUR :
pour mémoire et à inclure dans les travaux décrits ci-après
Peinture extérieure (ravalement)
o Enduit lisse en 1 couche et ponçage
o couche d'impression
o application 2 couches de peinture
o peinture mate résine acrylique en solution Pisolite
o Couche de vernis à eau sur l’ensemble
POUR :
peintures extérieures verticalement et horizontalement
Peinture intérieure (locaux secs)
o Enduit lisse en 1 couche et ponçage
o couche d'impression
o Application 2 couches de peinture
o Peinture mâte à dispersion copolymère acrylique
o Couche de vernis à eau sur l’ensemble
Peinture glycérophtalique
Application 2 couches de peinture
Laque glycérophtalique brillante
POUR :
Plafonds toilettes (placo plâtre)
Peinture glycérophtalique sur menuiseries bois
o Application 2 couches de peinture
o Laque glycérophtalique brillante
NOTA : Dans le présent marché toutes les portes seront vernis au pistolet.
POUR :
Logements d’exploitation toutes les portes et toutes les menuiseries bois
Nettoyage général (Rappel prise en compte)
L’Entreprise devra faire le nettoyage général en fin de travaux de toutes les parties du bâtiment et alen-
tours
POUR:
sur l’ensemble du bâtiment à l’intérieur comme à l’extérieur et alentours.
Généralités
Les eaux usées et eaux vannes seront collectées par les réseaux séparés et l'Entrepreneur devra l'évacua-
tion de tous les appareils jusqu'aux canalisations laissées en attente par l'Entrepreneur de gros œuvre.
Les évacuations comprennent :
o les canalisations d'évacuation proprement dites, compris tampons de dégorgement et accessoires de
canalisations tels que coudes, branchements, culottes, siphons, pièces de raccords, colliers de fixation,
etc.
o les ventilations primaires et secondaires prolongées jusqu'en toiture, compris lanternes et grilles pare-
insectes
Les évacuations seront réalisées en tube polyvinyle pour écoulement des eaux vannes et eaux usées (mar-
quage E.V.). Leurs diamètres seront calculés de manière à répondre aux spécifications de la Norme
NF.P.41.201.
o 1 colonne de douche flexible y compris toutes les robinetteries pour eau froide et eau chaude
POUR :
douche
Miroir de lavabo et vasque
o Fourniture et pose de miroir
Dimensions Longueur : jumelés : 0.65 m pour 1vasque et 1.50m pour 2 vasques
Hauteur : 0.70 m
Épaisseur : 6 m/m
o fixation en maçonnerie par vis tamponnées et cabochons laiton chromé
POUR :
au-dessus des vasques et lavabo
Distributeur de papier hygiénique
Modèle "en rouleau" avec axe bois ou plastique avec rabat à ressort en métal chromé.
POUR :
Chaque ensemble cuvette-réservoir
Porte-serviettes chromé à 2 barres
Fixation en maçonnerie par vis laiton chromé.
POUR :
toilettes à proximité des vasques et lavabo, douche
Porte-savon liquide
Près des vasques et lavabo
Porte-savon en porcelaine
Pour douche
Patère à 2 têtes en laiton chromé
Tablette de lavabo en porcelaine
Poste d’eau
Constitué par :
un robinet de puisage en laiton avec raccord au nez Compris fixation, raccordement au réseau d’alimenta-
tion.
POUR :
à l’extérieur du bâtiment à des emplacements à définir sur place par l’Ingénieur chargé du contrôle
des travaux
Généralités
Avant toute commande, des échantillons de tous les carrelages dont les types sont définis aux articles ci-
après devront être soumis à l'agrément du maître d’Ouvrage par l'Entreprise du présent lot, et les carreaux
mis en œuvre devront être rigoureusement conformes aux échantillons présentés.
L'Entrepreneur prendra toutes les dispositions pour que les matériaux retenus soient approvisionnés en to-
talité sur le chantier avant commencement de mise en œuvre. Les épuisements de stocks sur place ou re-
tard dans les expéditions ne pourront être évoqués par l'Entrepreneur pour justifier un retard dans ses tra-
vaux ou le non-respect de la conformité́ avec les échantillons agréés.
L'Entrepreneur devra la totalité des pièces spéciales et diverses indiquées éventuellement aux plans ou
dans les dessins de détail : nez de marches, pièces de seuil, plinthes, etc.
La teinte des divers carrelages sera indiquée à l'Entrepreneur en temps utile, avant commande des maté-
riaux.
En outre, l'Entrepreneur devra l'exécution de tous joints de fractionnement nécessaire pour l'exécution
conforme aux prescriptions du DTU N° 52-1.
revêtements de sols
revêtement faïence
Barre de seuil
Pour séparation de 2 revêtements de sol différents.
Tapis brosse
pour entrées principales .
Généralités
Les menuiseries aluminium proposées devront être de marque connue (préférence TECHNAL) et possé-
der de sérieuses références.
Tous les profilés utilisés seront des profilés extrudés à partir d'aluminium anodisé, qualité́ spéciale pour
l'architecture. Les vis et pièces de fixation seront soit en alliage d'aluminium, soit en acier inoxydable, ou
en matériau résistant à la corrosion.
Tous les ouvrages en aluminium, menuiseries, ensembles, châssis de tous types, etc... devront avoir reçu
une protection par anodisation. Cette protection sera de classe 15 et devra bénéficier du label de qualité́
répondant aux Normes Européennes EEWA. La finition des menuiseries sera de teinte " argent satiné".
Toutes les menuiseries seront livrées sous protection par film pelable et cette protection devra être
conservée jusqu'à la fin du chantier. Toutes menuiseries rayées ou tachées seront refusées, et les consé-
quences de ce refus seront entièrement à la charge de l'Entrepreneur.
Par ailleurs, toutes les menuiseries extérieures devront être parfaitement étanches et comporteront tous
joints et toutes pièces de rejet d'eau pour atteindre ce résultat (Classement A3 - E3 - V2).
Avant commande des matériaux et exécution des travaux, l'Entrepreneur devra soumettre à l'approbation
du maître d’Œuvre, des échantillons des principaux profilés et de la serrurerie qu'il envisage utiliser.
Les travaux dus par l'Entrepreneur comprennent tous les éléments et toutes les pièces nécessaires à la
bonne tenue des menuiseries, à leur étanchéité́ et à leur parfait fonctionnement tels que :
o profils de dormant
o rejets d'eau
o profils d'ouvrant
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 464
o profils de battement
o organes de manœuvre et de condamnation, rails, galets, crémones, paumelles, pivots, ensembles de
fermeture, poignées, coquilles, etc...
o joints de toutes natures, pour prise de glace, de battement, closoirs, balais, etc.
o parcloses
o accessoires divers : cales, équerres, clips, butées, gâches, visseries, chevilles, etc...
Avant façonnage des menuiseries, l'Entrepreneur devra s'assurer "in situ" des dimensions exactes des
baies réalisées par l'Entrepreneur de gros-œuvre et tenir compte de ces dimensions réelles pour l'exécu-
tion des menuiseries.
Pour les menuiseries et ouvrages divers en aluminium indiqués aux articles ci-après, les travaux com-
prennent, outre la fourniture, la mise en place, le réglage, la fixation en maçonnerie, l'exécution des joints
d'étanchéité́ , compris tous accessoires et toutes sujétions.
Le repérage des diverses menuiseries, ainsi que leurs dimensions et leur composition, figurent aux plans.
NOTA1 : Tous les ensembles extérieurs à vitrer sont en verre « Securit » Bronze de 8mm exécution com-
pris toutes fournitures dont joints divers, mise en place, réglage, fixation et toutes sujétions.
NOTA2 : Les fenêtres extérieures recevront des grillages moustiquaires.
Fenêtre extérieure ALU vitré
L’ensemble sur allège en maçonnerie de 23cm est constitué de :
o profil dormant
o profil d’assise
o traverses
châssis coulissant de dimensions variables, allège à 1,00 du sol fini par niveau et châssis fixe
double vitrage verre « Securit » bronze pour toutes les ouvertures extérieures.
tous accessoires de châssis, joints, fermetures avec poignée de manœuvre etc.;
Exécution conforme aux plans, compris fournitures, mise en place, réglage, fixation et toutes sujétions
3.22.5.3 Éclairage
L'éclairage des différents locaux des bâtiments sera du type LED. Les différents circuits seront comman-
dés depuis chaque local considéré.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 465
Pour une question d’esthétique, Les câbles et conduites de seront à la fin des travaux visibles le moins
possibles dans les bâtiments (sous gaine, encastrés ou sur des chemins de câbles à fermeture).
DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES
La ligne qui fait l'objet du présent marché de travaux est une ligne aérienne mono terne de tension nominale
225 kV. Elle relie le futur poste de YOPOUGON 3 au poste existant de PK24.
La longueur totale de la ligne est approximativement de 14 km.
180. Généralités
La ligne sera de tension nominale 225 kV. Elle sera construite à l'aide de pylônes en treillis métal-
liques». Les conducteurs de phase seront en almélec et présenteront une section nominale de 570 mm². La
ligne sera équipée de deux câbles de garde. Un de câble de garde sera en almélec/acier de section totale de 94
mm², l’autre sera équipé de fibres optiques de section 98 mm². Les chaînes d'isolateurs de suspension seront
équipées de 14 éléments en verre trempé, les chaînes d’ancrage de 15 éléments.
La longueur totale du tracé de la ligne est approximativement de 14km.
Les profils en longs sans habillage et les profils en long avec habillage sont joints au présent DAO.
A partir de ces itinéraires, le soumissionnaire devra déterminer le type, nombre et la dimension des supports.
Il lui appartient également de dimensionner les fondations.
La limite des prestations est le raccordement aux portiques des postes de part et d'autre des lignes.
Les prestations comprennent les études, les fournitures, le montage et la mise en service de l’ensemble du ré-
seau de raccordement HTB. Il est demandé au contractant de faire par lui-même l’ensemble des études méca-
niques des supports et du génie civil en tenant compte de la structure du sol et des particularités du tracé. En
aucun cas le Maître d’ouvrage ne sera tenu responsable d’un quelconque manquement dans les prestations à
réaliser.
Le soumissionnaire mènera toutefois une étude préliminaire / détaillée incluant l'axe de la ligne et les profils
longitudinaux pour le choix des itinéraires déterminés qui devront être approuvés par le Maitre d’Œuvre.
L’Entreprise mettra à disposition du maitre d’œuvre un bureau chantier à l’abri des intempéries, climatisé,
équipé (bureaux, chaises, tableau, vidéo projecteur, imprimantes, armoire de rangement etc….) non loin du
sien. Tous les équipements deviendront à la fin du chantier la propriété du maitre d’œuvre.
FORMATION
Des formations (théoriques et pratiques) aux techniques d'exploitation et de maintenance des Lignes
HTB pour 5 personnes pendant 5 jours et seront organisées sur site. Le contenu des formations est validé par
le maitre d’œuvre. Elles sont faites par les fournisseurs.
PROGRAMME DE SUIVI
DESCRIPTION GÉNÉRALE
En réalité la température maximale du câble conducteur est de 60°C. Mais pour des raisons de sécurité, la
température de répartition sera prise entre 45°C et 55°C. Pour se laisser une certaine marge pour tenir compte
des erreurs éventuelles du levé topographique.
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES
185. Matériaux
Les câbles conducteurs et de garde seront constitués de fils d’aluminium-magnésium-silicium (almélec)
traité thermiquement contenant approximativement 0,5% de magnésium et approximativement 0,5 % de sili-
cium. La composition chimique de l’alliage assurera une résistivité électrique à 20 C ne dépassant pas
0,0328 Ω. mm²/m.
Les fils d’acier constituant l’âme du câble de garde seront en acier présentant une charge de rupture mini-
mum de 150 daN/mm². Les fils d’acier seront galvanisés par un procédé à chaud ou procédé électrolytique
assurant un recouvrement uniforme de zinc correspondant à au moins 180 gr/m².
186. Graissage
Les câbles conducteurs almélec ne seront pas graissés. C’est à dire qu’aucune des couches, ni exté-
rieure comme intérieure, ne seront graissées.
L’âme d’acier du câble de garde sera légèrement graissée pour protéger l’acier contre l’oxydation. La graisse
employée sera une graisse pour pays tropicaux présentant un point de goutte voisin de 180 C. Cette graisse
sera chimiquement stable et neutre vis à vis de l’almélec et l’acier.
Le câble de garde à fibres optiques (CGFO) ne sera pas graissé.
CONDUCTEUR DE PHASE
Le conducteur de phase sera constitué d’un seul câble ASTER 570 mm². Le tableau suivant précise les
caractéristiques constructives, mécaniques et électriques auxquelles devra répondre le câble. Ces caractéris-
tiques seront conformes à la norme française NFC34-125.
570,22
Section effective almélec mm²
31,10
Diamètre extérieur mm
61
Nombre de fils almélec -
3,45
Diamètre des fils almélec mm
1,574
Poids moyen non graissé daN/m
5500
Module d’élasticité final daN/mm²
23,0
Coefficient de dilatation linéaire 10-6/C
18360
Charge de rupture calculée daN
0,058
Résistance ohmique en CC à 20 C Ω/km
FILS EN ALMELEC
61
Nombre de fils -
3,45
Diamètre nominal mm
Gauche
Sens de câblage de la couche extérieure -
CÂBLE DE GARDE
Le câble de garde est un câble PHLOX 94 en E-AIMgSi-Acier. Le tableau suivant précise les caracté -
ristiques constructives, mécaniques et électriques auxquelles devra répondre le câble. Ces caractéristiques se-
ront conformes à la norme française NFC34-125.
51,95
Section effective almélec mm²
42,12
Section effective acier mm²
94,07
Section totale mm²
12,70
Diamètre extérieur mm
0,481
Poids moyen non graissé daN/m
11600
Module d'élasticité final daN/mm²
14,7
Coefficient de dilatation linéaire 10-6/C
8035
Charge de rupture calculée daN
0,642
Résistance ohmique en CC à 20 C Ω/km
15
Nombre de fils almélec -
2,10
Diamètre des fils almélec mm
187. Caractéristiques
Les caractéristiques principales du câble sont les suivantes :
longueur d’onde critique de câble : en conformité avec EIA/TIA 455 pour mesurer la longueur d’onde
critique d’une fibre optique et en utilisant une fonction de cartographie empirique. La longueur
d’onde critique de câble devra être < 1250 nm ;
cycle de température : en conformité avec EIA/TIA 455, de – 40 °C à + 85 °C, deux cycles. Aucun
changement dans l’affaiblissement > 0,2 dB/km (monomodale : non décalée 1550 nm et 1310 nm, à
dispersion décalée, 1550 nm) ;
Caractéristiques mécaniques :
marge de déformation de fibre > 60 % de la résistance à la rupture nominale du câble ;
résistance à la compression : 2kN/cm ;
longueur de fibre en excès : environ 2 à 3 % ;
tension maximale d’opération : 60 % de la résistance à la rupture nominale du câble ;
tension normale (EDS) 15 % de la résistance à la rupture nominale du câble ;
Tenue au court-circuit :
I²t minimum > 50 kA²s ;
courant de court-circuit (à 1 sec) > 8 kA ;
courant de court-circuit (à 0,3 sec) > 14,5 kA ;
Environnement :
température d’exploitation : - 40 à + 85 °C ;
température d’installation : - 20 à + 40 °C ;
température moyenne journalière : 28 °C ;
changement dans l’affaiblissement entre les extrêmes de températures < 0,05 dB/km (1310 et 1550
nm).
CARACTERISTIQUES DE TRANSMISSION
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 473
9,3 0,5 m
Diamètre de champ modal 1310 nm
0,34 dB/km
Affaiblissement moyen à 1310 nm
0,20 dB/km
Affaiblissement moyen à 1550 nm
2,8 ps/(nm.km)
Dispersion chromatique à 1310 nm
2,8 ps/(nm.km)
Dispersion chromatique entre 1285 et 1310 nm
2,8 ps/(nm.km)
Dispersion chromatique à 1550 nm
2,8 ps/(nm.km)
Dispersion chromatique entre 1525 et 1575 nm
0,092 ps/(nm².km)
Pente de dispersion zéro
1280 nm
Longueur d’onde de coupure de la fibre
GEOMETRIE
125 2 m
Diamètre de la gaine
2%
Non circularité de la gaine
250 15 m
Diamètre de revêtement
TENUE MECANIQUE
Essais de rupture par traction de toutes les fibres op-
tiques à une déformation de 1 % équivalent à 0,7
GN/m² ou 100 kpsi
Rayon de courbure 40 mm
Le calcul des dimensions caractéristiques des supports et le calcul de leur statique dépendent de nombreux
paramètres dont certains, tels que les tensions maximales dans les câbles, sont fonction des conditions qui
sont dérivées de paramètres climatiques de référence de la région. L’Entreprise remettra au Maître d’œuvre,
le résultat des calculs des tensions et flèches pour approbation.
ISOLATEURS
CONDITIONS D'EXPLOITATION
Les chaînes d'isolateurs des lignes aériennes sont soumises en permanence à la tension entre phase et
terre du réseau ou à la tension composée dans le cas d'un incident monophasé survenant sur une ligne à
neutre isolé. Il faut que ces tensions puissent être tenues en permanence par les isolements même dans l'état
le plus défavorable déterminé dans chaque cas par les conditions atmosphériques et l'environnement local.
Conditions électriques
Outre la tension maximale d'exploitation de la ligne, un isolateur ou une chaîne est soumis à des surten-
sions de courtes durées provoquées par des manœuvres effectuées sur le réseau, qui peuvent atteindre des
amplitudes plusieurs fois supérieures à la tension de crête normale.
Une chaîne d'isolateurs est également soumise à des surtensions d'origine atmosphérique. Les coups de
foudre atteignant la ligne, pylônes, conducteurs soumettent les isolements à des ondes de surtension à mon-
tées assez rapides pour occasionner la perforation de certains isolateurs et d'amplitudes suffisantes pour pro-
voquer un contournement.
Le Tableau suivant résume les niveaux d'isolement de la ligne choisis en conformité avec la publication 71-
1/1976,
NIVEAUX D'ISOLEMENT
Tension nominale 225 kVeff
Tension la plus élevée du réseau 245 kVeff
Tension nominale de tenue de courte durée à fréquence indu-
460 kVeff
strielle
Tension nominale de tenue aux chocs de foudre 1050 kVcrête
CARACTÉRISTIQUES ÉLECTROMÉCANIQUES
Les isolateurs utilisés sont des isolateurs en verre trempé du type capot et tige. Le tableau suivant ré-
sume les caractéristiques mécaniques et électriques des isolateurs qui sont retenus pour constituer les chaînes
d'isolateurs. Ces caractéristiques sont extraites de la CEI.
CARACTERISTIQUES UNITES VALEURS
Désignation CEI - U160 BLP
Effort de rupture électromécanique kN 160
Diamètre nominal maximal de la partie isolante mm 320
Pas nominal mm 170
Ligne de fuite nominale minimale mm 545
Norme d'assemblage suivant publication 60 120 de
- 20
la CEI
Poids approximatif daN 6,3
Galvanisation du capot et de tige µ.m > 85
Tension de tenue à fréquence industrielle
(1 minuite)-à sec kV 75
-sous pluie kV 45
Tension de tenue aux ondes de choc 1,2/50 μs à sec kV 110
Tension minimum de perforation kV 130
Il est admis que le niveau de pollution par poussière de sable produit une pollution légère à laquelle corres-
pond une longueur de ligne de fuite par tension phase - terre comprise entre 3,0 et 3,5 cm/kV eff tel que pres-
crit dans la recommandation CEI 815.
Une valeur moyenne de 3,25 cm/kVeff a été retenue.
Le nombre total d'isolateurs devant composer une chaîne se déduit de la relation suivante:
Uas re-
U as L fp pré-
Ni = .
3 L fi sente
1 la ten-
sion
assignée de la ligne ;
Lfp représente la longueur de ligne de fuite compte tenu du degré de pollution retenu ;
Lfi désigne la longueur de la ligne de fuite nominale de l'isolateur retenu.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 477
Si on admet une ligne de fuite L fi de 335 mm, moyenne entre les lignes de fuite nominale et annoncée pour
les isolateurs U160 BS, le nombre d'isolateurs devant constituer la chaîne est égal à:
Cependant,
245 32,5 compte tenu
Ni = . = 13,7 = 14 que la distance
3 335
entre les pièces
2 sous tension et
la masse doit
être de 1900 mm (CEI 71-2 Tableau VI A tension de tenue aux ondes de choc de 950 kV) et que les chaînes
sont équipées de cornes de protection, le nombre d'isolateurs de la chaîne doit également vérifier la relation:
Ni re-
D masse + 1 pré-
Ni =
Lp sente
3 le
nombre d'isolateurs ;
Damasse représente la distance minimale entre pièces sous tension et la masse (mm) ;
Lp désigne le pas de l'isolateur retenu (mm) ;
+ 1 compte tenu des cornes de protection
Tableau no 3.3 - Tensions d'isolement des chaînes composées de 14 isolateurs U160 BLP
Les valeurs pour la chaîne avec cornes de protection sont les valeurs pour la chaîne sans cornes réduites
approximativement de 10 %.
Le tableau 3.3 montre que les valeurs pour une chaîne composée de 14 éléments U160 BS, et munies de
cornes de protection, correspondent aux valeurs du niveau d'isolation recommandé par la CEI.
Les chaînes d'ancrage comporteront un élément capot et tige supplémentaire de manière à augmenter leur ni-
veau d'isolement et favoriser ainsi l'amorçage des surtensions éventuelles sur les chaînes de suspension moins
chargées mécaniquement.
Les chaînes d'ancrage seront donc constituées de 15 isolateurs U160 BS.
En cas de chaînes d’Isolateurs Double, il faut prévoir l’utilisation de Palonniers Double.
En ville, les chaînes d’isolateurs seront des chaînes d’isolateurs doubles.
Les accessoires des chaînes d'isolateurs et des câbles de phase et de garde doivent respecter certaines
conditions mécaniques et constructives précisées ci-après.
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES
Toutes les pièces entrant dans la composition des chaînes doivent appartenir à la norme d'assemblage
des isolateurs.
Tous les accessoires soumis à des efforts de traction en permanence doivent présenter une charge de rupture
nominale qui doit être au moins équivalente à celle des isolateurs. Le coefficient de sécurité des pièces d'as-
semblage des chaînes et des dispositifs de suspension et d'ancrage doit être au moins égal à:
pour les pièces en acier:3,3
pour les pièces en fonte malléable et en acier fondu:4,0
pour les pièces en alliage de fusion:5,0
pour les pièces en alliage de corroyage:3,3
Les pièces de suspension des câbles doivent pouvoir absorber les charges maxima auxquelles elles sont sou-
mises avec un coefficient de sécurité au moins égal à 2,5.
Les pièces d'ancrage et les raccords des conducteurs sous tension mécanique doivent pouvoir supporter 2,5 la
traction maximale des conducteurs ou 85 % de la force de rupture des conducteurs, selon la plus faible des
deux valeurs.
Les accessoires de conducteurs destinés au passage du courant ne doivent pas, pour le courant maximal ad-
missible en service permanent, atteindre des températures supérieures à celles des conducteurs et doivent
supporter les courants de court-circuit à prévoir.
Les pièces d'assemblage d'isolateurs doivent également résister aux contraintes de court-circuit à prévoir.
Une chaîne d'isolateurs équipée de tous ses accessoires est le siège de pertes par effet couronne et de pertur-
bations radioélectriques. Le niveau perturbateur global produit par une chaîne est la résultante des perturba-
tions produites par les accessoires et des perturbations produites par les isolateurs, qui sont dans une large me-
sure influencées par le dimensionnement des anneaux de garde (distribution longitudinale des potentiels de la
chaîne).
Tous les accessoires doivent donc être parfaitement usinés et leurs surfaces ne doivent pas présenter d'aspéri-
tés ou de pointes de manière à minimiser les pertes par effet couronne et les perturbations radioélectriques.
Tous les accessoires d'une chaîne d'isolation doivent être conçus de manière à ce que le niveau de perturba-
tion radioélectrique mesuré sur une chaîne complète soit en accord avec les modalités indiquées dans la recom-
mandation CEI 437, et ne dépasse pas 200 μV à la fréquence de 1 MHz et sous une tension d'essai de 155 kV.
Deux types de chaînes de suspension sont prévus pour l'habillage des supports. Ce sont:
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 479
la chaîne de suspension simple, employée en alignement et dans les petits angles souples;
la chaîne de suspension double utilisée dans certaines traversées importantes telles que croisements de
route, etc. ;
Chape tourillon
La chape tourillon constitue l'organe de liaison entre la charpente du pylône et la chaîne proprement
dite. Avec sa double articulation, elle permet d'éviter les flexions qui apparaissent dans un étrier en cas d'ef-
fort longitudinal (rupture d'un conducteur, tension différentielle entre deux portées).
L'utilisation des chapes tourillon permet en outre d'assurer une continuité électrique satisfaisante, condition
indispensable dans une zone à niveau kéraunique élevé.
La chape tourillon permet une articulation dans deux directions perpendiculaires. L'axe horizontal de la chape
tourillon est orienté perpendiculairement à l'axe de la ligne. L'œillet de suspension fixé au plus petit axe de la
chape oscille dans le plan de celle-ci.
Ces pièces de garde seront conçues et dimensionnées pour présenter les caractéristiques suivantes:
une résistance mécanique minimale pour supporter les efforts électrodynamiques dus aux courants de
court-circuits;
une forme et une section du point d'attache de l'arc pour continuer à assurer sa fonction après 3 courts-
circuits d'une seconde;
une distance minimale entre ce point d'attache de l'arc et les jupes des isolateurs pour éviter les dété-
riorations du verre trempé par effet thermique, distance au moins égale au diamètre de la jupe de l'iso-
lateur;
des dimensions fonction des courants de court-circuit et des courants de foudre à écouler et principale-
ment une section minimale de 500 mm² pour les tiges formant les cornes et les raquettes (tige massive
d'un diamètre minimum de 25 mm).
Les tiges ou électrodes seront en acier et non en aluminium qui fond beaucoup plus vite et dont les pro -
jections lors de la décharge peuvent polluer les éléments de la chaîne. Le dispositif de fixation de la pièce de
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 480
garde à la chaîne sera réalisé de telle manière qu'il enraye tout phénomène de soudure pouvant être provoqué
par l'échauffement.
Ball-socket
Le ball-socket constitue la pièce de liaison principale entre l'isolateur inférieur de la chaîne et la pince de sus-
pension. Le ball-socket accroché au téton du dernier isolateur est verrouillé par une goupille, comme les iso-
lateurs. Il est muni d'un dispositif permettant de fixer les raquettes inférieures.
Le schéma de la chaîne de suspension double est donné dans le document en annexes. Les deux chaînes
sont situées dans un plan parallèle au conducteur pour augmenter la mobilité dans le sens transversal de la
ligne.
Les principaux éléments constitutifs de la chaîne de suspension double, exception faite des isolateurs, sont:
la chape tourillon;
l'œillet double chantourné;
les palonniers supérieur et inférieur;
les œillets à rotule;
les pièces de garde supérieure et inférieure;
les ball socket.
Certains éléments sont identiques à ceux utilisés dans la composition d'une chaîne simple tels que chape tou-
rillon.
Palonniers
Les palonniers supérieur et inférieur maintiennent un écartement convenable entre les deux chaînes d'isola-
teurs et assurent la liaison entre chape tourillon et pince de suspension par l'intermédiaire des pièces de liai-
son correspondantes.
Le palonnier est constitué de deux plats en acier connectés entre eux. ce dispositif offre une résistance à la
flexion plus grande et permet des pièces de liaison droites qui présentent une charge de rupture plus grande
que les pièces à fourche.
Œillets à rotule
Les deux œillets à rotule font la liaison entre le palonnier supérieur et les capots des premiers isolateurs des
deux chaînes. Ils sont munis d'un dispositif permettant de fixer sur chacun une demi-corne. Ce dispositif de-
vra présenter les mêmes caractéristiques que celles décrites précédemment (œillet à rotule des chaînes
simples).
Ball socket
Les ball socket qui sont les pièces de liaison entre le palonnier inférieur et les tétons des derniers isolateurs
des deux chaînes seront munis d'un dispositif permettant la fixation d'une demi-raquette.
Pour des raisons de sécurité, il est proposé d'utiliser systématiquement des chaînes à deux files d'isola-
teurs situées dans un plan horizontal et comportant deux palonniers triangulaires, l'un du côté de la fixation à
la charpente et l'autre du côté du manchon d'ancrage du câble. L'adoption de chaînes à deux files d'isolateurs
se justifie également par le fait que l'expérience a montré que les chaînes à une seule file d'isolateurs sont in-
stables en rotation en présence d'un arc de puissance.
Le schéma d'une chaîne d'ancrage est donné dans les annexes. Les principaux éléments constitutifs de la
chaîne, exception faite des isolateurs, sont:
la chape tourillon;
la rallonge;
le tendeur d'ancrage;
les palonniers supérieur et inférieur;
les œillets à rotule chantournés;
les ball socket chantournés;
l'œillet double chantourné.
La plupart des pièces constitutives sont identiques à celles utilisées dans les chaînes de suspension.
Celles présentant des caractéristiques particulières sont décrites ci-après.
Chape tourillon
La chape tourillon des chaînes d'ancrage est fixée au pylône avec l'axe vertical, c'est-à-dire le plus long, dis-
posé verticalement de manière à ne pas soumettre l'ensemble à un moment de flexion dû à la traction des
conducteurs. Avec cette disposition, l'axe principal, et par conséquent, les cornières d'attache sur le pylône
ne sont soumis qu'à un moment de flexion résultant du poids des conducteurs. La rallonge est intercalée entre
la chape tourillon et l'œillet du tendeur d'ancrage. Elle augmente la mobilité de la chaîne et éloigne la partie
supérieure de celle-ci de la console du pylône dans le cas d'angles de déflexion importants. Elle facilite égale-
ment les reprises d'efforts lors des opérations de montage et d'entretien.
Tendeur d'ancrage
Le tendeur d'ancrage est utilisé en conjonction avec les pinces d'ancrage du type "manchons comprimés".
Pour la commodité du réglage, ils doivent permettre un rattrapage de l'ordre de 200 mm.
Les matériels des conducteurs de phase des lignes aériennes regroupent les accessoires suivants:
pinces de suspension;
pinces d'ancrage;
manchons de raccordement et de réparation;
dispositifs de protection contre les vibrations.
un poids réduit et un faible moment d'inertie pour qu'elle puisse le plus possible, suivre les mouve-
ments du conducteur; le corps de la pince sera donc en alliage d'aluminium qui présente comme avan-
tage supplémentaire de ne pas être le siège de pertes par induction magnétique;
une fréquence propre différente de celle du conducteur pour éviter tout phénomène de résonance;
une forme propre telle que tout martèlement entre conducteur et pince soit impossible (pas d'arêtes
vives aux extrémités de la gorge, pas de faible rayon de courbure);
des sabots de serrage de longueur réduite de part et d'autre de son axe de façon à laisser libre sur le
grand rayon de la gorge un espace suffisant pour permettre des déplacements angulaires du câble de
chaque côté des sabots.
Les dispositions prises dans la conception des pinces de suspension peuvent jouer un rôle favorable en limi-
tant l'importance des flexions locales.
Les vibrations peuvent également être réduites en installant des amortisseurs "stock-bridge". Ceux-ci sont
constitués par deux masselottes à chaque extrémité d'une tige flexible. Celle-ci est rendue solidaire d'un bloc
de fixation disposé sur le câble. La période de vibration des masselottes est choisie différente de celle du câble
d'ou amortissement des vibrations.
Il est recommandé d'installer de tels amortisseurs sur les câbles au niveau des pinces de suspension et d’an-
crage. Le nombre, la position par rapport à la pince de suspension ou d’ancrage, les caractéristiques du stock-
bridge (masse, fréquence de résonance) devront être calculées par le fabricant.
Les accessoires des câbles de garde sont semblables à ceux des câbles de phase. Cependant, les câbles
de garde étant susceptibles d'écouler fréquemment des courants de foudre de valeur élevée, la liaison à la
masse du support doit présenter un maximum de sécurité.
A cet effet, on prévoira pour chaque câble de garde et sur chaque pylône les dispositifs suivants:
- sur les pylônes d'ancrage:
o mise à la masse de la bretelle de continuité électrique par un bloc de terre en acier galvanisé fixé soli -
dement par 2 boulons au moins à la charpente au-dessous du niveau des ancrages;
o installation d'une bretelle de doublement shuntant les deux ancrages et fixée à la charpente sur la par-
tie supérieure du pylône par un bloc identique au précédent. Cette bretelle est fixée à la ligne de part
et d'autre à 30 cm au minimum devant le manchon d'ancrage par une coquille de dérivation.
ACCESSOIRES DIVERS
Ces peintures seront spécialement prévues pour des surfaces galvanisées ou zinguées et devront résister à
l'action constante des rayons ultraviolets.
Elles seront installées à chaque 10 pylônes de la ligne et aussi pour signaler les croisements de lignes aé-
riennes.
Un exemple de plaque de repérage est fourni en annexe
Chaque pylône de la ligne devra être muni de herses de défenses de sécurité anti-escalade.
PYLONES
Dans le cadre de ce projet, le choix est fait d’utiliser les pylônes en acier galvanisé de type treillis. Les
lignes seront de tension nominale 225kV. Les pylônes seront réalisés avec de boulons inviolables jusqu’à 8m
de hauteur.
Le tableau suivant résume les différents types de pylônes ainsi que leurs caractéristiques déjà spéci-
fiées issus de l’étude préliminaire d’habillage effectuée dans le cadre de l’APD.
Indépendamment des caractéristiques telles que largeur au niveau du sol, pentes des montants d'angle du
fût, hauteur des consoles au niveau du fût, dimensions qui résultent essentiellement de l'expérience et des
contraintes du calcul statique, un support est défini par des dimensions caractéristiques qui sont:
- les distances entre phases;
- les distances entre phase et câble de garde corrélées avec la position de ce dernier pour assurer une pro-
tection efficace des conducteurs de phase contre les coups de foudre direct;
- les distances à la masse;
- la hauteur par rapport au sol du point de fixation des chaînes de suspension et d'ancrage.
Dans cette
d pp = k. f + l k + S am formule, les
5 différents
paramètres
ont les significations suivantes:
- f : flèche médiane maximum d'une portée [m]
- lk : longueur d'une chaîne d'isolateurs de suspension [m]
- k : terme qui dépend d’une part de l’angle de balancement des chaînes de suspension sous l’action du
vent et d’autre part de la position relative d’un conducteur par rapport à l’autre (Cf. VDE0210-Tableau no
17). La valeur de k dépend donc du type d’armement du pylône.
- Sam : terme qui dépend de la tension de la ligne.
Les différents
Hsc = f max + l k + h s paramètres ont
6 les significa-
tions suivantes.
- fmax : flèche maximum dans la portée normale ;
- lk : longueur de la chaîne de suspension (valeur nulle pour les pylônes d’ancrage) ;
- hs : distance de sécurité par rapport au sol.
La distance de sécurité par rapport au sol dépend de la nature du terrain surplombé par la ligne.
Les fûts des pylônes et leurs consoles sont calculés en fonction des forces verticales et horizontales qui
agissent simultanément sur leurs structures en conditions normales d'exploitation et en conditions acciden-
telles. Le calcul des forces horizontales et verticales sera conforme à la norme VDE0210.
MATÉRIAUX
D'une manière générale, les aciers utilisés doivent présenter de bonnes aptitudes à la galvanisation conformé-
ment à la norme NF A 35-503 (Produits sidérurgiques - Aciers pour galvanisation par immersion à chaud).
216. Cornières
Les qualités, nuances et tolérances pour les aciers seront conformes aux normes NF A 35 501 et NF A 45 001
ou équivalentes.
Deux qualités d'acier sont retenues pour la fabrication des cornières. Ce sont les aciers E 28 et E 36 qui pré-
sentent les caractéristiques suivantes.
CARACTERISTIQUES ACIERS
Classe S275 JO (E28) Classe S355 JR (E 36)
Limite de rupture minimale
410 490
en traction [N/mm²]
Limite d'élasticité minimale
[N/mm²]
275 355
.
Boulons de charpente
Les boulons de charpente présenteront les caractéristiques suivantes.
CARACTERISTIQUES BOULONS
Boulons ISO 898 classe 8.8
(écrou classe 8) ou équi-
valent
Limite de rupture minimale en traction (N/
800
mm²)
Limite élastique minimale en traction (N/mm²) 640
- la gamme des boulons utilisés sera aussi réduite que possible afin de simplifier les opérations de montage;
- il sera fait usage d'une seule nuance d'acier pour éviter les confusions sur le chantier lors du montage;
- le diamètre nominal minimal sera de 12 mm;
- l'épaisseur des rondelles ne sera pas inférieure à 4 mm.
Les coefficients de sécurité minimum garantis seront :
- de 1,8 par rapport à la limite élastique moyenne dans le cas de sollicitations normales ;
- de 1,2 par rapport à la limite élastique moyenne dans le cas de sollicitations accidentelles ;
- définis par le fournisseur pour d’autres cas de sollicitations exceptionnelles.
Les boulons utilisés pour l’assemblage des éléments des pylônes ainsi que les boulons-échelons seront des
boulons à tête hexagonale galvanisés à chaud. Chaque boulon sera accompagné de rondelles (plates ou Gro-
ver).
Les boulons (vis et écrous) utilisés pour l’assemblage des membrures et cornières seront de classe de qualité
8.8. Les boulons servant d’échelons et ceux destinés à la fixation des accessoires pourront être de classe de
qualité 4.6.
Tous les boulons situés sur une hauteur minimale de 6 m à partir du raz du sol seront des boulons anti van-
dales assurant une impossibilité totale de déboulonnage des cornières. Ceux situés au-dessus seront matés.
Une résistance de la connexion de terre de moins de 10 Ohms doit être obtenue par l’Entreprise. La résis-
tance de terre doit être mesurée par l’entreprise mettant en application des techniques appropriées afin de
constater la conformité à cette exigence.
Les pylônes métalliques des lignes aériennes sont mis à la terre pour permettre qu'en cas de coup de foudre
direct sur la structure du support ou sur un câble de garde, les courants de foudre puissent s'écouler vers la
terre à travers une très faible impédance.
Cette condition évite une montée en potentiel de la structure du support et un éventuel contournement en re-
tour d'une chaîne d'isolateurs, ce qui équivaut pour la ligne à un court-circuit phase-terre.
L'impédance d'écoulement des courants de foudre dépend des grandeurs spécifiques à l'onde de choc qui sont
son amplitude et la raideur du front, ainsi que des caractéristiques du circuit de mise à la terre qui sont:
- la structure métallique du pylône;
- la prise de terre du support.
La structure métallique du support se comporte pratiquement comme une impédance de valeur égale à envi-
ron 0,4 μH/m de hauteur de pylône. L'impédance de la prise de terre du support comporte une composante ré-
sistive et une composante inductive. Toutes les composantes dépendent de la raideur du front d'onde de choc.
Les procédés utilisés pour la mise à la terre des pylônes sont très variés. Il faut remarquer que les massifs en
béton des pylônes de lignes constituent à eux seuls une prise de terre qui n'est pas négligeable.
Trois composantes interviennent dans l'impédance de terre d'un support:
- la résistance de contact entre la prise et le terrain
- la résistance de propagation dans le terrain;
- l'impédance propre de la prise.
La résistance de contact entre la prise et le terrain dépend du système utilisé (type de prise) mais surtout
du soin avec lequel il est mis en place. Cette résistance est d'autant plus faible que la pression du terrain sur
les composants de la prise est grande. D'où la nécessité d'un très bon compactage du terrain.
La conductivité du sol a une influence décisive sur la résistance de contact et de propagation de la mise
à la terre d'un support. Différents facteurs tels que la nature du terrain, la granulométrie, l'humidité et la tem -
pérature y jouent un rôle important.
Le tableau ci-dessous donne, à titre indicatif, quelques valeurs de résistivité en fonction de la nature du terrain.
2500
2000
1500
Résistivité (Ohm.m)
SOL SABLEUX
SOL ARGILEUX
SOL MARECAGEUX
1000
500
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Humidité relative (%)
Humidité-Résistivité.xls/A9
Figure no 4.3 - Influence du taux d’humidité du sol sur sa résistivité
L'impédance propre de la prise de terre dépend de sa forme et de son mode d'implantation. On distingue:
- la prise de terre horizontale enfouie, exécutée en faisceau, en anneau ou à mailles lorsque la conductivité
des couches superficielles du terrain est bonne;
- la prise de terre verticale constituée d'un profil tubulaire, circulaire ou cruciforme, enfoncé en profondeur
lorsque les couches profondes humides permettent une bonne conductivité;
- la prise de terre combinée, constituée d'une plaque ou d'une double boucle.
Les types de prise de terre ont un comportement inductif différent et une réponse impulsionnelle bien caracté-
ristique aux courants de foudre. Suivant la publication CIGRE 121-03, c'est la prise de terre à double boucles
qui donne les résultats d'impédance de terre les plus satisfaisants au régime transitoire similaire à celui pré-
senté par les courants de foudre.
Une telle prise de terre est constituée de deux boucles en fil métallique qui ceinturent le massif en béton d'une
fondation, l'une à mi-profondeur, l'autre au fond de la fouille. Ces boucles sont placées dans des rainures ho-
rizontales creusées dans les parois de la fouille et remplies de terre végétale soigneusement tassée, avant bé-
tonnage. Le schéma de principe d'une telle prise de terre est donné dans les annexes.
Une telle prise de terre présente par boucle une résistance de mise à la terre donnée par la relation:
L représente le
10,2.L 2,5.L côté de la
R= .( log + log ) boucle, h sa
10,9.L d h
profondeur
8 d'enfouisse-
ment et d le
diamètre du fil la constituant. ρ est la résistivité du sol exprimée en Ω.m.
Les prises de terres doivent être réalisées dans un matériau qui puisse remplir certaines conditions qui sont:
- supporter la charge thermique provoquée par le courant de terre;
- présenter une résistance mécanique suffisante;
- résister à la corrosion chimique et électrolytique;
- avoir une conductivité suffisante, afin de ne pas contribuer à des différences de potentiel localement dan-
gereuses.
Il est proposé d'utiliser pour la réalisation des prises de terre, boucles et liaisons aux montants d'angle des
supports, du fil Armco de 8 mm de diamètre qui est un fer pur qui a la propriété d'être assez malléable et de
présenter une bonne résistance à la corrosion.
D'une manière générale, il n'y a pas lieu de craindre de décharges en retour dans une ligne aérienne si,
dans un pylône qui la supporte, l'impédance de mise à la terre présente aux ondes de choc une résistance de
diffusion inférieure ou égale à:
avec:
U st RA : résis-
RA= -
I st tance de
9 diffusion de
la terre du
pylône (Ω);
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 496
Ce qui
montre,
R massif = que pour
6,8 obtenir
11 une résis-
tance RA
avec un massif, la résistivité du sol ρ doit être inférieure à 136 Ω.m.
Pour des terrains latéritiques dont la résistivité varie en général entre 500 et 1000 Ω.m, les quatre massifs
doivent être munis d'une prise de terre telle que précisée.
Dans des terrains où la résistivité du sol est telle que la résistance totale de mise à la terre du pylône
(par l'intermédiaire des quatre massifs) est supérieure à 20 Ω, il est possible d'améliorer la valeur en compé-
tant le dispositif de mise à la terre par une terre complémentaire dont la plus efficace est constituée d'un
conducteur rectiligne enterré dans une tranchée de profondeur h.
Un tel conducteur en tranchée présente une résistance de terre donnée par la relation:
Le nombre de
9. 2 massifs d'un
R = 0,366. .log L support sur les-
L 16.d.h
quels l'amélio-
12 ration doit être
réalisée ainsi
que la longueur L de chaque terre complémentaire sont à déterminer en fonction de la valeur de R A mesurée
et de la résistivité ρ.
L'impédance d'un contrepoids de longueur L peut s'écrire avec une bonne approximation:
R représentant
Z R.(R + j. .s.L) la résistance de
terre du câble à
13 basse fré-
quence et s son
inductance linéique.
La longueur des contrepoids et leur nombre seront donc déterminés de manière que la composante inductive
de l'impédance de terre des pylônes reste petite devant l'impédance des pylônes.
D'une manière générale, la longueur L d'un contrepoids ne dépassera pas 25 m.
Les améliorations de terre sont constituées de conducteurs rectilignes et de piquets de terre de 3m enterrés
dans des tranchées de 0,8 m de profondeur
Les dispositifs d'amélioration des terres proposés sont schématisés dans l'annexe no 9.3.
Les améliorations des prises de terre ne doivent pas être réalisées systématiquement sur les pylônes dont la
valeur de RA est supérieure à la valeur recommandée. Tout dépend de la position du pylône incriminé par rap-
port aux postes d'extrémités.
FONDATIONS
La fondation d'un pylône tétrapode comprend 4 massifs séparés. Dans ce système, les fondations sont
disposées suivant les axes principaux, aux quatre sommets du rectangle ou carré de base du pylône.
Les massifs à cheminée et à dalle comportent:
un ancrage scellé dans le béton constitué par:
o une embase du même échantillon et de la même qualité d'acier que la membrure du tronçon infe-
rieur du pylône;
o l’ancrage proprement dit de l'embase dans la dalle inferieure du massif; cet ancrage est générale-
ment assure par des cornières fixées à l'embase et formant un croisillon;
une cheminée en béton en tronc de pyramide ou prismatique ;
une dalle inférieure (semelle); suivant la consistance du terrain, la dalle peut être coulée à pleine fouille,
avec ou sans redan ou être coffrée.
Suivant les grandeurs des efforts auxquels sont soumis la cheminée et le fût, ces deux éléments peuvent être
armés ou non.
Sous l'action des forces extérieures, deux des massifs sont soumis à des efforts d'arrachement tandis que les
deux autres sont sollicités à la compression. En outre, les quatre massifs sont soumis à des efforts tranchants
horizontaux.
D'une manière générale, les efforts agissant sur les massifs de fondation résultent:
- du poids propre des ouvrages qu'ils supportent;
- des forces extérieures qui agissent sur les ouvrages.
Les efforts agissant sur les quatre massifs de fondations sont définis et calculés dans le système de réfé-
rence suivant:
- la largeur du fût du pylône au niveau du sol suivant la direction Ouest-Est (c'est à dire perpendiculaire-
ment à la ligne) désignée par a (m);
- la largeur du fût du pylône au niveau du sol, suivant la direction Nord-Sud (c'est à dire parallèlement à la
ligne) désignée par b (m);
- la double pente du fût dans un plan perpendiculaire à la ligne désignée par Δa (m/m);
- la double pente du fût dans un plan parallèle à la ligne désignée par Δb (m/m).
Les efforts verticaux agissant sur les massifs de fondation résultent de Fx, Mx, My, Me.
Fz Mx My Me Me
- -
NO 4 2.a 2.b 2.a 2.a
Fz Mx My Me - Me
-
SE 4 2.a 2.b 2.a 2.a
Fz Mx My Me Me
- - -
SO 4 2.a 2.b 2.a 2.a
Tableau no 8.24 - Composantes des efforts verticaux agissant sur les massifs
L'effort d'arra-
Fz + M x + M y + Me chement maxi-
SD= mum vaut:
4 2.a 2.b 2.a
1
Compte tenu
Fz - M x - M y - Me de la symétrie,
SZ = ces efforts de
4 2.a 2.b 2.a
compression et
2 d'arrachement
peuvent se pro-
duire sur un quelconque des 4 massifs.
Les efforts horizontaux agissant sur les massifs de fondation résultent de Fx, Fy, Mx, My, Mz, Me.
Tableau no 8.4 - Composantes des efforts horizontaux agissant sur les massifs
Les efforts agissant suivant les axes x et y sur chaque massif sont des combinaisons linéaires des forces
précisées dans le tableau 8.5.
Le calcul des efforts agissant sur les fondations a mis en évidence que chaque massif est soumis à des
efforts tranchants horizontaux mais surtout qu'il peut alternativement être sollicité à l'arrachement ou à la
compression.
Lorsqu'un massif est soumis à des efforts verticaux de compression, la stabilité est assurée si la pression sous
la semelle ne dépasse pas la valeur maximum admissible caractérisant le terrain à fond de fouille. Dans ce
type de sollicitations, on ne tient compte de l'action des terres environnantes que lorsqu'elles constituent un
élément de surcharge ou d'instabilité.
Lorsque le massif est soumis à des efforts verticaux d'arrachement, la situation est tout à fait différente et il
n'est plus possible de négliger le terrain environnant qui constitue l'élément essentiel de stabilité. La stabilité
à l'arrachement est obtenue en mobilisant la résistance du sol au soulèvement.
Dans la plupart des terrains rencontrés, (terrains à frottement et cohésion) les terres intéressées au soulève-
ment sont comprises à l'intérieur d'un cône ou pyramide tronqué dont les génératrices ou les faces font avec
la verticale un angle ß.
La stabilité d'un massif dépend donc essentiellement des caractéristiques du terrain environnant qui sont:
- le poids spécifique [kN/m3];
- l'angle de frottement interne [];
- l'angle de soulèvement des terres ß [];
- la pression maximum admissible à fond de fouille σa [kN/m²].
Les valeurs des caractéristiques géophysiques des sols intéressés par le soulèvement doivent correspondre au
terrain et sol qui sera intéressé au soulèvement après la réalisation de la fondation. Ces valeurs dépendent
donc de la façon dont la fondation est réalisée.
En présence d'une nappe phréatique, la portance du terrain sera réduite en tenant compte dans le calcul
du niveau le plus défavorable de la nappe. La poussée d'Archimède sera prise en considération en réduisant
de 10,0 kN/m³ le poids du béton sur la hauteur de la nappe phréatique et en ramenant à 11 kN/m³ le poids ap -
parent du m³ de terrain immergé.
Les fondations sont réalisées en béton de classe de qualité B25 présentant une quantité de ciment (CPA 45)
d'au moins 310 kg/m³ de béton terminé. L'acier d'armement des fondations présente une limite de traction ad-
missible de 2800 daN/cm². Le poids spécifique du béton non armé est égal à 22 kN/m³. Celui du béton armé
est égal à 24 kN/m³. Le béton de propreté présentera un dosage minimal en ciment d’au moins 250 kg/m³.
Le calcul des fondations tétrapodes sera réalisé en tenant compte des forces extérieures agissant sur les mas-
sifs ainsi que de leur poids propre. Le calcul de la stabilité à l'arrachement d'un massif considèrera que le
poids propre du béton et le poids des terres comprises entre le massif et les plans de glissement issus des arêtes
supérieures de la semelle et faisant vers l'extérieur un angle ß avec la verticale résistent à l'effort d'arrachement
transmis par la membrure du pylône.
La stabilité à l'arrachement des fondations en béton sera affectée d'un coefficient de sécurité minimum égal à
1,5. Pour les pylônes d'arrêt et les pylônes d'ancrage d'angle supportant des angles de déflexion de ligne
égaux ou supérieurs à 40 , le coefficient de sécurité minimum sera à multiplier par 1,3. Cette sécurité sup-
plémentaire résulte du fait que pour ces pylônes, les contraintes de traction qui agissent sur les fondations en
service normal peuvent représenter une charge permanente élevée par rapport à la contrainte de traction
maximale.
En terrain normal, les semelles des massifs de fondations des pylônes pourront être bétonnées à pleine fouille
et présenter un redan. Cela ne s'applique cependant pas aux pylônes de fin de ligne et d'ancrage d'angle supé-
rieur à 30 qui auront des massifs coffrés et armés (semelles prismatiques). En terrain faible, tous les massifs
seront coffrés et armés (semelle pyramidale). En cas de nappe phréatique, il sera admis que le niveau de
celle-ci monte jusqu'à la surface du sol.
Les massifs présenteront des dimensions caractéristiques qui respectent les critères suivants:
- la profondeur minimale de chaque massif est égale à 1,5 m de manière à vérifier les caractéristiques de
terrain considérées;
- la partie hors sol du fût de chaque massif a une hauteur de 0,3 m et est terminé par une pointe diamant
d'une hauteur de 0,1 m pour faciliter l'écoulement des eaux;
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 501
- la profondeur de chaque massif est calculée sans tenir compte de la couche de béton de propreté à fond de
fouille. Celle-ci a une épaisseur comprise entre 0,05 et 0,1 m.
TRAVAUX DE REALISATION
Les principales étapes des travaux à accomplir pour la construction de la ligne HT, objet du présent do-
cument, comprennent de manière non exhaustive :
- le relevé du profil en long sur base du plan de situation ;
- la répartition des pylônes sur le profil en long ;
- l'exécution des travaux préalables;
- le repérage des alignements et le report de l'implantation des pylônes sur le terrain;
- le transport et la manutention de tout le matériel jusqu'à pied d'œuvre;
- l'exécution des fondations, y compris, s'il y a lieu les épuisements;
- la mise en place des prises de terre ainsi que leur raccordement à la masse métallique des pylônes ou au
câble de garde;
- la mesure des résistances des prises de terre, effectuée en présence d'un représentant du Maître de l'Ou-
vrage;
- le montage des pylônes;
- l'installation des chaînes d'isolateurs et pose du matériel d'équipement pour la fixation aux pylônes des
connecteurs et des câbles de garde;
- la réalisation des ouvrages spéciaux pour l'exécution des travaux de traversées des voies publiques, che-
min de fer, lignes électriques, lignes de télécommunication;
- le déroulage, jonction, tirage et réglage des câbles conducteurs et du ou des câbles de garde, mise en
place des armor-rods, bretelles et accessoires;
- l'installation complète, incluant le montage des isolateurs de fin de ligne aux portiques des postes de
transformation, de tous les isolateurs, conducteurs, câble de terre et accessoires requis pour connecter
chaque extrémité des lignes aux portiques des postes;
- la mise en place des diverses plaques;
- la réalisation de tous les travaux de remaniement qui devraient être effectués même après achèvement de
la ligne, pour que l'installation réponde à toutes les prescriptions et règlements en vigueur;
- les retouches à la peinture au zinc sur la galvanisation des supports;
- la mise en place des balises et l'exécution des peintures des pylônes sur les portions de ligne dont le bali-
sage diurne est nécessaire pour la navigation aérienne;
- la remise en état des pistes et accès en fin de travaux, y compris les ponts;
- l'exécution de tous les travaux annexes spécifiés par ailleurs dans les présentes spécifications techniques.
L'énumération des principales étapes des travaux ne limite en aucun cas la responsabilité de l'Attributaire
pour l'accomplissement de tous les travaux et la fourniture de l'outillage, main d'œuvre, équipements et maté-
riels exigés par les documents du contrat.
Le relevé du profil en long se fera sur base du rapport de balisage approuvé par le Maître d’ouvrage ou son
délégué et sur base du plan de situation établi.
Le levé topographique aura une précision suffisante pour permettre l’établissement du profil longitudinal du
centre de la ligne. Un minimum d’un point chaque 50 m sera levé, la densité de points étant augmentée si re-
quis par le terrain (obstacles, rivières, changement de pente, etc.). Le profil devra montrer tout changement
de niveau de plus de 300 mm le long des profils du tracé.
Les échelles utilisées pour les plans de profils en long seront :
- échelle horizontale : 1 :2500
- échelle verticale : 1 :500
Dans le cas où le terrain naturel présente une pente transversale égale ou supérieure à 1 :10, un profil en long
additionnel parallèle au tracé et situé à une distance de 10 m de l’axe de la ligne sera relevé. Il sera tracé en
pointillé sur le dessin du profil en long principal.
La précision du profil en long sera de 300 mm pour les niveaux relevés et de 0,2 % pour la mesure des dis-
tances horizontales.
Un tracé planimétrique du profil en long et des profils en travers au droit des traversées des routes, chemins
de fer, habitations, lignes HT, MT, BT, lignes téléphoniques, voies d’eau et zones très dénivelées ou présen-
tant des caractéristiques particulières sera établi.
Les profils en long seront complétés par des croquis indiquant les caractéristiques des terrains dans une bande
de 15 m de chaque côté de l’axe de la ligne (cultures, bois, habitations, etc.). Dans le cas de croisement de
lignes aériennes, les renseignements suivants seront indiqués :
- tension et type de construction ;
- niveau du sol au point de croisement et aux supports encadrants ;
- hauteur des conducteurs au point de croisement et aux supports encadrants ;
- angle de croisement ;
- température au moment des mesures.
La répartition des pylônes sur les profils en long est réalisée à l'aide de gabarits qui permettent de définir les
points d'implantation des pylônes de suspension (T) et d'ancrage d'alignement (A) de manière à respecter
dans les conditions les plus défavorables les distances de sécurité et contraintes pour lesquelles les différents
supports ont été calculés.
Les symboles utilisés dans la formule ci-dessus ont les significations suivantes:
- a : longueur de la portée [m]
- f : flèche dans la portée pour la température de répartition [m]
- x : distance de la construction au support le plus proche [m].
U étant la
plus t = 0,0075.U haute
3
ten- sion des
deux lignes qui se croisent.
Pour des croisements de lignes HT, la distance de tension est donnée par la relation précédente avec
U = U 1 + 0,4.U 2 U 1 > U 2 4 si les lignes sont de tensions différentes et U = 1,25.U 1 5 si les lignes sont de
même tension.
Les distances de croisement doivent être respectées pour toutes les températures que peuvent prendre simul-
tanément les deux lignes et en tenant compte si nécessaire, du balancement des câbles sous vent réduit.
TRAVAUX PRÉALABLES
L'Attributaire dégagera, autour du point d'implantation d'un support, une zone de travail de 25x25 m.
Pour la réalisation de ces travaux, l'Attributaire se réfère aux documents des cahiers des charges.
L'Attributaire procèdera à l'implantation définitive de tous les pylônes. Chaque pylône sera implanté et centré
avec une limite d'erreur transversale de 10 cm par rapport à l'axe de la ligne et à ± 0,5 % d'erreur sur la lon -
gueur de la portée (par rapport au pylône précédent) indiquée dans le plan de profil en long.
Les points d'implantation des supports seront matérialisés sur le terrain au moyen de piquets en bois numéro -
tés. Tous les piquets, ou tout centre-repère seront maintenus en place jusqu'à ce que le Maître de l'Ouvrage ou
son Délégué autorise leur enlèvement.
Les supports d'alignement seront localisés au moyen d'un piquet de centre jaune et d'un piquet de direction
rouge. Les supports d'angle seront orientés au moyen d'un piquet jaune au centre et de deux piquets rouges
indiquant les deux directions de la ligne.
L'Attributaire sera responsable de la localisation correcte des supports sur le terrain et de la longueur défini-
tive des portées dont les valeurs exactes seront reportées dans le carnet de piquetage.
222. Accès
L'Attributaire pourra utiliser les accès existants aux chantiers. Il aura à sa charge l'aménagement des
pistes, ponts, ouvrages spéciaux nécessaires pour l'approvisionnement du chantier ainsi que l'exécution des
travaux de construction.
L'Attributaire aménagera et entretiendra pendant les travaux de construction les accès aux pylônes depuis la
route la plus proche suivant un tracé défini par lui et approuvé par le Maître de l'Ouvrage ou son Délégué.
L'Attributaire entretiendra en état carrossable les pistes d'accès nécessaires pour atteindre les pylônes. Toutes
les superstructures seront accessibles par la voie. Elles devront être en état à la mise en service de la ligne.
L'Attributaire limitera les dégâts dans le couloir de la ligne au minimum compatible avec un avancement nor-
mal du chantier. L'Attributaire veillera à prendre toutes les précautions possibles pour éviter des accidents
corporels ou matériels.
Les dégâts aux routes, sentiers, ponts, fossés, etc, imputables à l'Attributaire seront réparés par ses soins et à
ses frais. Il ne sera effectué aucun paiement séparé à l'Attributaire pour des travaux d'aménagement ou de ré-
parations des chemins d'accès.
FONDATIONS
Avant tout travail, l’Attributaire repérera les axes du support et les axes de fouille afin de conserver aux
lignes la direction exacte définie par le carnet de piquetage et d’obtenir une position parfaitement correcte de
chaque support.
En cas de doute concernant les caractéristiques du terrain, le Maître d’Ouvrage pourra demander des études
ou des essais supplémentaires en laboratoire. Ces essais seront réalisés à la charge de l’attributaire.
Lors de l’étude géotechnique du terrain de fondation, l’attributaire mesurera la résistivité du sol au moyen
des méthodes et appareils approuvés, fournira un plan indiquant les valeurs mesurées le long du tracé et pro-
posera au Maître d’Ouvrage, pour approbation, le mode de mise à la terre de chacun des pylônes. L’approba -
tion donnée ne dégagera pas l’Attributaire de sa responsabilité de mettre à la terre les pylônes de manière
adéquate, de telle sorte que la résistance du pylône ne dépasse pas la valeur spécifiée.
Six (6) mois après la signature du contrat, l'Attributaire remettra au Maître de l'Ouvrage le catalogue des fon-
dations ainsi que les plans d'exécution de chaque type de fondation.
Ce catalogue des fondations donnera pour chaque type de pylône et ses extensions un type de fondation pré-
vue pour les différents types de terrains rencontrés.
Pour chaque type de fondation, les plans indiqueront les formes et cotes, le nombre et les longueurs d'épingle,
les types d'embases, les dispositions des fouilles et des embases. Pour les fondations armées, les plans de fer-
raillage seront joints.
Le catalogue des fondations, les notes de calculs justificatifs, les plans seront soumis en une seule fois pour
l'ensemble des fondations. Le Maître de l'Ouvrage fera connaître son approbation dans les 15 jours qui
suivent la réception des documents.
Les fondations des supports d'ancrage d'angle seront orientées pour que leurs consoles soient orientées sui-
vant la bissectrice de l'angle de la ligne.
L'alignement du centre de la base d'un pylône quelconque ne pourra s'écarter de plus de 1 cm de l'implanta -
tion réelle du support.
- orientation : ± 5 ‰ sur les distances qui séparent chacune des 4 embases à l'axe d'alignement de la ligne
ou à la bissectrice de l'angle formé par la ligne;
- horizontalité : les quatre embases auront leurs sommets contenus dans l'espace limité par deux plans hori-
zontaux distants verticalement de 5 mm ;
- verticalité : ± 3 ‰ d'écart de pente maximal.
Une attention particulière sera requise pour maintenir les embases dans leur position exacte durant les opéra-
tions de bétonnage et cela pour une période de 12 heures après le coulage du béton.
230. Béton
Le Maître de l'Ouvrage ou son Délégué donnera son accord pour la provenance du béton. Si celui-ci est ap-
prêté sur chantier, l'Attributaire installera une bétonnière, une aire de stockage de matériaux et un procédé de
dosage et de mélange des matériaux. Tout mélange manuel est strictement défendu.
Composition du béton
Le béton sera composé de ciment PA 45, d'eau, de sable, et de gravier et, si cela est autorisé ou demandé par
le Maître de l'Ouvrage ou son Délégué, d'adjuvants accélérateurs de prise.
La composition du mélange donnera une plasticité et une malléabilité au béton en rapport avec les difficultés
de mise en place et après sa mise en œuvre, une dureté, une imperméabilité et une résistance conformes aux
exigences des calculs des fondations.
Le rapport eau-ciment ne dépassera pas 0,60. Il sera tenu compte de la teneur en eau des agrégats pour déter-
miner la quantité d'eau nécessaire au mélange.
La quantité minimum de ciment pour les fondations en béton non armé sera d'au moins 350 kg par mètre
cube de béton terminé. Le béton pour ces fondations sera de la classe de qualité B25 suivant la norme DIN
1045 ou équivalente et présentera une résistance à la compression après 28 jours qui ne sera pas inférieure à
25 N/mm².
La quantité minimum de ciment pour les fondations en béton armé sera d'au moins 350 kg par mètre cube de
béton terminé. Le béton pour ces fondations sera de la classe de qualité B25 suivant la norme DIN 1045 ou
équivalente et présentera une résistance à la compression après 28 jours qui ne sera pas inférieure à 25 N/
mm².
La proportion de sable et de gravier sera déterminée suivant les dispositions locales pour obtenir la résistance
du béton demandée.
Sable
L'Attributaire choisira des endroits d'approvisionnement en sable qui devront être approuvés par le
Maître de l'Ouvrage ou son Délégué.
Le sable sera naturel ou de broyage et les grains n'auront pas de dimensions supérieures à 5 mm. Le sable na-
turel est constitué de grains secs crissant à la main: il est propre, débarrassé de toute partie de terre et d'autres
corps étrangers, et au besoin, passé à la claie. Le pourcentage en poids des matières terreuses et impalpables ne
peut dépasser 2 %. Le sable obtenu par concassage ne peut être utilisé s'il présente des éléments dont la plus
grande dimension dépasse 1,5 fois la plus petite dimension.
Le sable sera stocké de manière à éviter toute intrusion de corps étrangers dans le béton et toute ségrégation
ou détérioration.
Gravier
L'Attributaire choisira des endroits d'approvisionnement en gravier qui devront être approuvé par le Maître
de l'Ouvrage ou son Délégué.
Le gravier sera du type naturel ou de concassage de rocher dur, de dimensions comprises entre 5 et 33 mm.
Toutefois, pour les dalles dont l'épaisseur est supérieure à 50 cm, des graviers plus gros pourront être utilisés
sans que leur dimension supérieure ne puisse excéder 50 mm.
Le gravier doit être formé d'éléments bien proportionnés, de qualité dure et lourde. Chaque morceau doit pré-
senter au moins deux faces de brisure. Les pierres plates (plaquettes) ou allongées (aiguilles) sont exclus. Les
matériaux sont compacts, anguleux, rendant un son net et sont purgés de toutes matières terreuses ou orga-
niques.
L'aire de stockage sera aménagée pour éviter toute souillure des matériaux.
Eau de gâchage
L'eau de gâchage doit être propre et la teneur en matières nocives, telles que acides, alcalins, sulfates, ma-
tières sucrées, matières grasses, matières organiques, doit être limitée compte tenu de la nature du ciment. La
teneur en sulfate (exprimée en SO4) devra être inférieure à 2 g/litre.
Elle ne doit pas provenir de terrains marécageux ou bourbeux, ne doit pas contenir plus de 5 grammes d'im-
puretés en suspension et 20 grammes d'impuretés dissoutes par litre.
Les eaux douteuses ou susceptibles de contenir des matières organiques seront soumises obligatoirement à
l'analyse chimique aux frais de l'Attributaire.
Les bavures seront enlevées sur les surfaces visibles du béton. Le béton endommagé ou qui présente des cavi-
tés sera enlevé par fragment jusqu'au béton sain et sera remplacé par un mortier de ciment.
231. Coffrage
L'Attributaire fabriquera, assemblera et entretiendra tous les coffrages nécessaires pour maintenir le bé-
ton en lui donnant les surfaces et inclinaisons détaillées sur les plans. Si nécessaire, le coffrage sera muni
d'une ouverture pour le passage du fil de mise à la terre
Les coffrages seront suffisamment résistants, rigides et étanches. Ils devront supporter les charges engendrées
par le bétonnage et la vibration et résister sans déformation préjudiciable aux actions extérieures (poussée des
terres, etc...).
Matériaux
L'Attributaire aura le choix pour les matériaux de coffrage. Les coffrages ordinaires peuvent être en
bois, métalliques ou autres matériaux dont l'aspect de surface correspond à celui de coffrage en bois non ra-
boté ou plus lisse.
Les bois employés seront de première qualité, sans gros nœuds, ou autres défauts, assemblés par joints en
"V" pour surfaces planes.
Les coffrages en bois bakélisés, métal, ou matériaux similaires, seront enduits d'une huile minérale, sauf aux
endroits où le béton doit recevoir un enduit imperméable. L'huile utilisée ne tâchera pas et ne contiendra au-
cune matière pouvant endommager le béton, ni aucun constituant volatil. Elle devra être entièrement absor-
bée par les matériaux de coffrage.
Mise en œuvre
Si l'Attributaire emploie des coffrages en bois, il doit avoir à pied d'œuvre, en un lieu protégé du soleil
et de la pluie, un dépôt suffisant de bois de bonne qualité.
Les coffrages sont réalisés de telle façon que les surfaces en contact avec le béton soient lisses et régulières.
Tous les coffrages seront nettoyés. Les coffrages en bois doivent être saturés d'eau avant le bétonnage.
L'huile en excès sur les surfaces des coffrages ainsi que l'huile répandue sur les armatures sera enlevée soi-
gneusement.
Le coffrage sera construit conformément aux dimensions de béton achevé, prévues aux plans. Il se fera avec
grand soin, alignement parfait, bien droit et d'aplomb. La tolérance d'implantation sera au maximum de 1 cm.
Les coffrages seront construits de façon que leur enlèvement puisse se faire sans choc et que la pose et le ré -
glage des armatures éventuelles puissent s'effectuer facilement.
Le coffrage sera suffisamment étanche pour prévenir des fuites de mortier. Les ancrages et les attentes éven-
tuels seront placés dans le coffrage conformément aux plans.
L'Attributaire prévoira des appuis appropriés dans le cas où il n'est pas possible d'obtenir des fondations adé-
quates pour les étançons.
Armatures
Les armatures seront bien disposées et fixées conformément aux plans de ferraillage. Un soin particu-
lier sera apporté aux ligatures pour que les armatures conservent leur position pendant le bétonnage.
Dans le cas de massif armé réalisé avec coffrage, l'Attributaire vérifiera l'emplacement et la forme de tous les
coffrages pour s'assurer qu'on peut y placer l'armature comme il est prescrit. La mise en dépôt d'acier d'arma-
tures se fera sur des appuis solides, éloignés du sol. Les armatures seront brossées avant leur emploi et net-
toyées avec soin, de manière à les débarrasser de toute trace de terre ou de rouille non solidement adhérente,
et surtout des traces d'huile ou de graisse.
Toutes les barres seront pliées à froid.
L'Attributaire prendra les précautions nécessaires pour éviter au maximum les dégâts aux aciers d'armature et
pour prévenir l'accumulation de toutes les matières pouvant compromettre la bonne adhérence du béton à l'ar-
mature.
Matériaux
L'acier utilisé pour les armatures sera du type BST 420/500 RK, (tension maximum admissible 2400 daN/
cm²), conforme à la norme DIN 1045 ou équivalente.
L'Attributaire précisera dans son offre la norme de référence. De toute façon, les caractéristiques de l'acier
adopté ne pourront pas être inférieures à celles de l'acier BST 420/500 cité ci-dessus.
Dans un même ouvrage, il ne peut y avoir qu'une seule sorte d'acier, sauf pour les étriers.
Mise en œuvre
Les raccordements des barres seront exécutés avec un recouvrement suffisant pour obtenir la résistance
requise.
Les recouvrements des extrémités des barres adjacentes seront au minimum égaux à 40 fois le diamètre de la
barre la plus mince. Les assemblages de barres seront fermement ligaturés à chaque intersection au moyen de
fils recuits; les assemblages par soudure sont interdits.
Les armatures seront maintenues à l'écart des coffrages ou du sol par des dés ou prismes en mortier préfabri-
qués à l'exclusion de blochets en bois ou coupures d'acier.
Les armatures occuperont exactement les emplacements prévus aux plans et toute précaution sera prise pour
qu'elles ne puissent se déplacer pendant la coulée et le serrage du béton.
Les armatures seront maintenues à l'écart des coffrages ou du sol par des dés ou prismes en mortier préfabri-
qués à l'exclusion de blochets en bois ou coupures d'acier.
232. Décoffrage
Le Maître de l'Ouvrage ou son Délégué donnera son accord pour procéder au décoffrage.
Le décoffrage pourra être exécuté au plus tôt 7 jours après la coulée du béton. Il sera effectué avec grand soin
et de façon à ne pas compromettre la sécurité de la structure et prévenir les dégâts au béton.
En aucun cas, on n'enlèvera les étançons avant que le béton n'ait atteint une résistance pour supporter en toute
sécurité son propre poids et toute autre charge qui lui est appliquée.
Aucun ragréage après décoffrage ne peut être effectué sans l'accord préalable du Maître de l'Ouvrage ou de
son Délégué. Ces ragréages seront effectués à l'aide d'un mortier de ciment.
L'aspect du béton après décoffrage doit être impeccable.
Les déchets de bois, clous, ligatures, qui resteraient apparents doivent être enlevés par et aux frais de l'Attri-
butaire.
cm sous le niveau du sol jusqu'à 10 cm sur les embases dépassant le béton. La première couche sera appli-
quée diluée pour faciliter la pénétration dans le béton et servira de couche d'accrochage; la seconde couche
sera appliquée sans être diluée pour former un recouvrement parfait et épais des dés de béton.
L'Attributaire veillera à ce que les fissures éventuelles entre les socles et le béton soient parfaitement colma-
tées. Le produit utilisé sera du brai de houille ou un autre produit industriel semblable.
234. Remblayage
Aucun ouvrage ne pourra être remblayé sans l'autorisation du Maître de l'Ouvrage ou de son Délégué.
Le remblai débutera 7 jours minimum après la date de bétonnage et sera terminé à 50 % minimum avant de
débuter les travaux de montage des pylônes.
Tout blindage en bois et tout autre matériau utilisé pour la construction seront enlevés des fouilles avant le
remblayage. Les terres de remblai ne contiendront aucune substance organique ou tout élément putrescible.
Les matières telles que bois, déchets organiques, etc. extraits des fouilles et qui ne pourraient être utilisés
pour le remblai seront évacuées par les soins et aux frais de l'Attributaire, et déversées à un endroit approuvé
par le Maître de l'Ouvrage ou son Délégué.
Les remblais de terre et cailloux seront compactés mécaniquement par couche de 30 cm au plus, et, selon les
circonstances, convenablement humectés de façon à remplir tous les vides et à reconstituer le mieux possible
la capacité du sol original, nécessaire pour assurer aux fondations la résistance voulue au soulèvement.
Pour toutes les fondations, le remblai atteindra un niveau minimum de 15 cm par rapport au niveau du sol si-
tué près des dés des fondations et sera incliné et en pointe pour éviter toute accumulation éventuelle d'eau.
Le Maître de l'Ouvrage ou son Délégué devra pouvoir inspecter la mise à la terre avant le remblayage des
tranchées.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 514
Les principales opérations relatives à la mise en place des pylônes métalliques galvanisés complets sont:
- les opérations de réception des pylônes sur l'aire de stockage du Maître de l'Ouvrage;
- le transport des colis à pied d'œuvre par camion ou tout autre moyen de transport;
- le déballage, le triage et le rassemblement des pièces;
- le montage des pylônes aux emplacements imposés, parfaitement axés, orientés d'aplomb et aux niveaux
corrects;
- la réparation par peinture des dégâts mineurs subis par la galvanisation, y compris la fourniture des ma-
tières premières rendues à pied d'œuvre;
- l'application de peinture pour le balisage diurne de certains pylônes;
- les opérations de réception du montage des pylônes.
L'utilisation des broches d'assemblage pour l'alignement des trous ne sera tolérée que dans la mesure où elle
n'entraîne ni l'élargissement des trous, ni la déchirure du métal, ni l'apparition d'efforts secondaires nuisibles
dans les assemblages terminés. Tous les boulons devront être mis en place avec des rondelles et serrés avec
des écrous. Chaque écrou sera serré à l'aide d'une clé à douille avec un couple suffisant sans être excessif. Le
couple de serrage sera fourni en temps opportun à l'Attributaire.
L'Attributaire fournira au Maître de l'Ouvrage ou à son Délégué une clé dynamométrique pour lui permettre
de vérifier les couples de serrage appliqués aux boulons. Ceux-ci seront vérifiés après déroulage des câbles
de phase et du ou des câbles de garde.
Il ne sera admis aucun jeu entre les vis et les écrous. L'extrémité des vis dépassera l'écrou de deux filets au
minimum.
Dans le cas d'utilisation de rondelles plates, après le serrage de l'écrou, la vis sera poinçonnée au premier filet
dépassant l'écrou. Sur les parties poinçonnées sera appliquée une peinture protectrice riche en zinc.
Les boulons échelons seront montés conformément aux plans depuis le point le plus bas qui soit accessible
jusqu'au sommet du pylône. Après le montage de la ligne, ils seront enlevés depuis la base du pylône jusqu'au
niveau de la ceinture de défense dont le montage incombe à l'Attributaire.
Les jambes de forces du pylône devront être montées de telle sorte qu’elle ne canalise pas l’eau de pluie vers
la fondation du pylône.
Une peinture spéciale pour acier galvanisé sera ensuite appliquée dans un délai rapproché mais compatible
avec la durée d'action nécessaire du produit d'accrochage. Aux endroits où la galvanisation serait altérée acci-
dentellement, il y a lieu d'appliquer le traitement spécifique.
La préparation des surfaces et l'application de la première couche de peinture doivent progresser parallèle-
ment dans un délai réduit, en principe le même jour. Les précautions nécessaires seront prises pour éviter la
souillure des peintures fraîchement appliquées par les poussières provenant des travaux de décapage.
L'application des peintures se fera suivant les règles de l'art de façon à obtenir une pellicule homogène et
continue. La peinture présentant un aspect défectueux ou altéré par suite de malfaçon ou de négligences, sera
gratté et remplacée aux frais de l'Attributaire.
L'Addition de tout diluant est interdite sauf accord du Maître de l'ouvrage ou de son Délégué.
A tout instant, la bonne exécution du travail pourra être contrôlée par le Maître de l'Ouvrage ou par son Délé-
gué sans que ces contrôles diminuent en rien la responsabilité de l'Attributaire.
Toute condition particulière ou anormale qui rendrait difficilement applicable l'une ou l'autre des prescrip-
tions ci-avant doit immédiatement être signalée au Maître de l'ouvrage ou à son Délégué.
Par temps de pluie, brouillard, rosée, vents polluants, les travaux seront suspendus.
Les principales opérations relatives à la mise en place des chaînes d'isolateurs et des accessoires de
ligne sont:
- le triage des pièces;
- la vérification de la concordance des différentes pièces avec les assemblages prévus aux plans;
- l'assemblage et le montage sur les pylônes.
Les capots d'isolateurs des chaînes d'ancrage seront placés de manière que l'ouverture de l'œillet soit dirigée
face au sol pour permettre un bon drainage de l'eau.
Les principaux travaux à réaliser pour le tirage et le réglage des câbles sont, sans que cette énumération
soit limitative:
- établissement des tableaux des tensions et flèches de pose;
- approvisionnement de l'outillage, dérouleuses, freineuses, treuil, etc.;
- transport à pied d'œuvre;
- installations de gabarits de protection aux traversées de chemins de fer, routes, etc.;
- préparation des tourets, déroulage sous tension mécanique, tirage et réglage des câbles, confection des
manchons de raccordement et de réparation;
- confection des armor-rods, mise sur pince des conducteurs;
- réalisation des bretelles aux équipements d'ancrage des conducteurs;
- évacuation des matériaux d'emballage;
- remise en état des lieux.
Les poulies de déroulage qui seront utilisées ne devront causer aucun dégât aux câbles conducteurs. Les pou-
lies de déroulage seront à faible friction, de préférence à roulement à billes. Elles seront graissées de façon à
tourner aisément. Toute poulie que le Maître de l'Ouvrage ou son Délégué jugera non conforme sera enlevée
et remplacée.
Les poulies de déroulage auront un diamètre minimum en fond de gorge de 25 fois le diamètre respectif du
câble conducteur et du câble de garde.
Les poulies seront accrochées aux chaînes d'isolateurs ou à des crochets ou élingues de longueur suffisante
pour que les câbles occupent respectivement la hauteur qu'ils occuperont après leur mise sur pinces.
Les gorges des poulies seront garnies de néoprène ou de caoutchouc. Les poulies seront conçues et utilisées
de manière que la force de tirage n'entraîne pas de dommage ou de dépôt de corps étrangers dans la couche
de néoprène ou de caoutchouc qui pourraient blesser le câble. Les joints ne passeront pas dans les poulies.
Les poulies ayant servi au tirage de câbles en cuivre sont proscrites.
Si par suite de mauvaises conditions atmosphériques ou d'une panne d'engin, il s'avère nécessaire de laisser le
câble sur poulie durant les travaux de déroulage, le câble devra être laissé suspendu avec une flèche corres-
pondant au moins à deux fois une flèche normale.
Le câble qui sera resté plus de 72 heures ou durant des vents violents sur poulie sera inspecté pour détecter
toute détérioration éventuelle.
L'Attributaire réparera alors chaque câble endommagé ou le remplacera à ses frais.
Les travaux de déroulage seront effectués en respectant les règles de sécurité des travaux de montage pour le
personnel et le public.
Durant les travaux de déroulage, de réglage et de mise sur pinces, tous les câbles conducteurs seront mis à la
terre à des endroits approuvés par le Maître de l'Ouvrage ou son Délégué.
L'Attributaire notera les différents points de mise à la terre et, avant de signaler que la ligne peut être mise
sous tension électrique, il fournira, au Maître de l'Ouvrage ou à son Délégué, un document écrit certifiant que
toutes les mises à la terre ont été enlevées et que le personnel a été informé de ce qu'il n'y aurait dorénavant
plus d'intervention sur la ligne sans une autorisation écrite du Maître de l'Ouvrage ou de son Délégué.
L'Attributaire fournira et installera toute protection nécessaire aux croisements des lignes électriques et télé-
phoniques, chemins de fer, routes, autoroutes et obstacles pour leur protection et celle des câbles.
Immédiatement après la fin des travaux de déroulage d'une section de ligne, l'Attributaire démontera et enlè-
vera tous les portiques de protection.
L'Attributaire utilisera un système de communication radio fixe et/ou mobile pour conduire et contrôler les
travaux de déroulage. L'Attributaire se chargera de l'obtention des licences nécessaires à l'utilisation de tels
outils auprès des pouvoirs concernés.
Sauf si elles sont serrées sur des extrémités de câble à sacrifier, les pinces de tirage seront du type à mâ-
choires parallèles et à surfaces de contact lisses, sans ondulation. Elles seront de longueur propre à assurer la
mise sous tension du câble sans pliage, entaille, ni glissement des brins constituant le câble.
Les câbles ne seront pas soulevés au moyen d'outils à faible rayon de courbure ou de nature à causer des bles-
sures; La courbure de la surface de contact sera au moins égale à celle imposée ci-dessus pour les poulies.
Toute portion de câble présentant une blessure quelconque sera éliminée. Les chutes de câble inférieures à 100
m ne seront pas utilisées en ligne. Elles pourront servir à la confection des bretelles.
Lorsque la blessure d'un câble n'affecte pas plus de trois brins, soit qu'ils soient cassés, soit qu'ils soient bles-
sés sur une profondeur supérieure à 1/3 de leur diamètre, on utilisera un manchon de réparation. Là où les dé-
gâts sont plus importants, la section endommagée du câble conducteur sera coupée et les extrémités jointes
avec un manchon à compression.
Dans une même portée, il ne sera permis qu'un seul joint. Il n'y aura pas de joint à moins de 10 mètres de la
pince la plus proche.
Aucun manchon ne sera placé dans les portées de croisement de la ligne avec les routes, les cours d'eau, les
lignes de télécommunication ou de transport, ou de distribution moyenne tension d'énergie électrique.
Si cette disposition n'est pas respectée, le Maître d'Ouvrage peut exiger des mesures correctives dont l'Attri-
butaire supportera tous les frais.
Les manchons (jonction, réparation ou ancrage) une fois terminées ne devront présenter ni fissures, ni bords
aigus.
La tolérance de courbure du manchon (manchon banane) sera de 1 % de sa longueur.
L'Attributaire devra se faire délivrer un procès-verbal de réception pour chaque manchon posé avant le ré-
glage des câbles. Les manchons défectueux seront remplacés par l'Attributaire à ses propres frais.
Un inventaire de toutes les jonctions et des jonctions de réparation sera tenu à jour et transmis au Maître de
l'Ouvrage ou à son Délégué.
Au cours de chaque réglage, tous les conducteurs seront traités aussi uniformément que possible, afin qu'ils
subissent ultérieurement le même fluage. A cette fin, on veillera notamment à terminer autant que faire se
peut les opérations de réglage le même jour pour tous les conducteurs d'un même canton de pose.
Après réglage, les câbles seront maintenus tendus dans les poulies pendant au moins 48 heures. Passé ce dé-
lai, le réglage sera vérifié et les câbles pourront être fixés sur les chaînes d'isolateurs.
Les tableaux de pose indiqueront la composante horizontale de la tension à réaliser dans les câbles ainsi que
la flèche maximum en fonction de la portée équivalente et de la température à envisager. La portée équiva-
lente pour chaque canton de réglage sera calculée par l'Attributaire sur base des portées réelles et des dénivel-
lations qu'il aura relevées au préalable.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 520
Dès le réglage terminé, et sauf conditions météorologiques exceptionnelles, les conducteurs seront fixés aux
chaînes d'isolateurs suspendues de façon que ces dernières soient verticales. La tolérance sur la flèche de ré-
glage des câbles sera de ± 1,5 %. Par contre, dans une portée déterminée quelconque, les différences entre les
flèches des divers câbles ne pourront pas dépasser la moitié de la tolérance ci-dessus.
Les flèches des câbles seront contrôlées au moyen de mesures directes par visée de support à support ou à
l'aide du théodolite, sur simple demande du Maître de l'Ouvrage ou de son Délégué.
La flèche des câbles devra être vérifiée dans deux portées au moins par canton de pose, suffisamment écar-
tées l'une de l'autre pour pouvoir apprécier l'uniformité de la tension. Les mesures de flèches ne seront pas
basées sur les côtes de niveaux indiquées sur le profil en long, mais bien sur la situation réelle sur le terrain
après l'implantation des pylônes.
S'il est constaté que la distance d'un câble au sol est inférieure aux distances réglementaires, l'Attributaire en
avisera aussitôt le Maître de l'Ouvrage ou son Délégué et proposera les mesures propres à y remédier.
Les emballages et chutes de câbles seront rendus au Maître de l'Ouvrage. Il incombe à l'Attributaire de les
transporter et de les déposer dans le lieu qui lui sera précisé par le Maître de l'Ouvrage.
Outillage et équipement
Le diamètre et la forme de la gorge des poulies de déroulage et de la freineuse utilisées pour le dérou-
lage du câble de garde à fibres optique doivent être conformes aux exigences du fabricant de CGFO.
Comme pour les autres conducteurs, on utilisera des dispositifs d’accrochage des conducteurs ou des câ-
blettes de tirage qui empêchent, par des roulements à billes, de communiquer aux câbles des effets de torsion
au cours du déroulage. Si le fabricant du CGFO l’exige, l’Attributaire installera un système anti-giratoire
entre le dispositif de tirage du câble de garde à fibres optiques et l’émerillon. Ce système anti-giratoire doit
être muni de contrepoids ayant une masse suffisante pour empêcher la rotation du CGFO durant le déroulage.
L’Adjudicataire devra s’assurer que les pinces de tirage ou autre dispositif de halage soit d’un modèle ap-
prouvé qui n’endommagera ni ne courbera indûment le CGFO durant son déroulage. L’utilisation de gre-
nouilles à mâchoires parallèles est interdite pour tirer le CGFO. Lors du réglage et de l’ancrage du CGFO,
l’Adjudicataire utilisera des pinces de tirage conformes aux exigences du fabricant de CGFO.
semblages, les fibres optiques seront enroulées sur les platines et le surplus des tubes de groupement des
fibres, dans le boîtier. Enfin le montage et la fermeture du boîtier d’épissures seront réalisés selon les direc-
tives du fabricant.
Les tiroirs optiques en salle de commande disposeront de modules de type FC.
TRAVAUX ANNEXES
ESSAIS
Il appartient à l'Entreprise, d'une part d'informer le Maître de l'Ouvrage ou son Délégué de ce que la ligne est
prête pour les essais et d'autre part, de mettre à disposition de celui-ci, du personnel qualifié et de l'outillage
nécessaire. Les essais seront conduits par le Maître d'Œuvre suivant un calendrier établi par le Maître d'Ou-
vrage et l'Exploitant.
A la fin des travaux et avant la mise en service des ouvrages, le Maître de l'Ouvrage ou son Délégué procé-
dera à une vérification générale de la ligne en présence de l'Attributaire.
Cette vérification portera sur la totalité des travaux (implantation des supports, assemblage des accessoires,
remblayage, nettoyage le long de la ligne, etc. Pour cette vérification, l'Attributaire doit mettre les moyens
nécessaires à la disposition du Maître de l'Ouvrage.
Pendant cette inspection finale, un rapport sera préparé, indiquant tous les contrôles faits sur la parfaite exé-
cution de la ligne, en particulier pour chaque support:
Une fois les essais terminés à la satisfaction du Maître d'Ouvrage, celui-ci procédera à la mise sous ten-
sion électrique de la ligne. Cette mise sous tension de l'Ouvrage conditionne la délivrance de l'acte de récep-
tion provisoire.
DISPOSITIONS TECHNIQUES
261. Généralités
Le présent marché de travaux a pour objet la restructuration des réseaux HTA des zones de Songon, Yopou-
gon et dans les domaines du CNRA d’ANGUELEDOU et de la Direction Générale au PK17, suite à la créa-
tion du poste source de Yopougon 3. Il s’agira concrètement de la construction de treize (13) postes cabines
équipés, de deux (2) postes de réflexion HTA équipés de transformateurs 30/15kV et du réaménagement d’un
(1) poste de réflexion HTA existant.
L’étendue des travaux peut être résumée comme suit, sans être exhaustive :
- réalisation des études préliminaires ;
- élaboration des notes de calcul, plans et schémas;
- réalisation des études d’exécution ;
- fourniture et installation des matériels, notamment les cellules, transformateurs de service auxiliaire, les
transformateurs de puissance, accessoires, etc ...;
- construction de poste cabine ;
- construction de poste de réflexion HTA ;
- reprise des réseaux basse tension existant ;
- création de réseaux basse tension ;
- la réalisation de terres de neutre et de masse ;
- la mise en service des postes et de tous les matériels fournis et installés ;
Tout le matériel et les prestations non expressément exigés dans les spécifications, mais qui s’avèreraient
nécessaires pour réaliser une installation complète et entièrement fonctionnelle, sera fourni par l'Entreprise
sans coûts supplémentaires.
L’envergure est décrite ci-après (voir tableau d’envergure du réseau HTA en annexe)
17 kms de lignes aérienne à construire en PRC 3x70+54+16, dont huit (8) km de réseau sur les sites CNRA
de la direction générale et d’ANGUELEDOU. Le reste autour des postes de réflexion de GESCO,
d’AWALE et de BRINBRESSO.
Les tableaux HTA seront des cellules de type GIS pour les nouveaux postes et des cellules identiques à celles
sur place pour les postes existants.
Il n’y a pas de bureau chantier exigé tant pour l’Entreprise que pour le Maitre d’œuvre dans ce lot.
FORMATION
Des formations (théoriques et pratiques) aux techniques d'exploitation et de maintenance des cellules HTA et
des autotransformateurs pour 5 personnes pendant 5 jours et seront organisées sur site. Le contenu des forma-
tions est validé par le maitre d’œuvre. Elles sont faites par les fournisseurs des équipements.
PROGRAMME DE SUIVI
Un Programme de suivi sera mis en place par le Contractant dans le cadre de ce Contrat. Ce programme por -
tera sur les principaux équipements et comprendra :
Les réceptions en usine seront programmées en fonction des spécialités. Elles concernent les autotransforma-
teurs.
Des rapports d’essais de type réalisés par un laboratoire membre de STL (Short Circuit Testing Liaison) seront
toutefois fournis pour les équipements non réceptionnés.
DESCRIPTION GÉNÉRALE
BATIMENTS
Dans ce chapitre, il est traité toutes les tâches pour la réalisation ou la rénovation des bâtiments. Ceux-
ci sont de structure traditionnelle comportant une ossature en béton armé avec remplissage d’agglos (par-
paings) de béton. Les règles de construction sont les mêmes pour tous les bâtiments à construire.
Cette spécification technique s'applique aux bâtiments destinés à abriter du matériel électrique ou électro-
nique basse tension.
Les Normes :
- NFP 14 01 agglomérés de béton manufacturés
- NF 14 101 blocs en béton pour murs et cloisons
- NF 24 201 emploi des blocs creux ou pleins
- Nf 15 300 conditions générales des liants
- NF 35 004 acier pour béton armé
- NF 93 350 banches pour ouvrages béton
- Spécifications et mise en œuvre suivant le fabricant pour les maçonneries à base de béton cellu-
laire.
- Règle BAEL 91 Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en
béton armé suivant la méthode des états limites
Avant l'ouverture des travaux, l’Entreprise vérifiera en présence du maitre d’œuvre ou de son représentant le
plan général d'implantation. Un procès-verbal relatant le détail de ces opérations sera dressé.
L’Entreprise doit donner pleine possibilité au maitre d’œuvre d’examiner et d'apprécier tout le travail et il
s'engage à avertir en temps utiles le maitre d’œuvre que des travaux, y compris dans le cas des fondations,
sont sur le point d'être prêts à être examinés. Aucun travail ne doit être recouvert ou masqué sans l'approba-
tion du maitre d’œuvre. L’Entreprise doit mettre à découvert, à ses frais, une partie ou des parties des travaux
afin qu'elles soient contrôlées et ensuite, elle doit selon les instructions du Maître d’Ouvrage ou du maitre
d’œuvre remettre en état ces parties, et ce, également à ses frais. Le Maître d’Ouvrage doit supporter à ces
frais, quand l'ordre de découvrir ces parties a été donné après que l'approbation ait été donnée de les recou -
vrir.
268. Matériaux
Tous les matériaux nécessaires à la construction des ouvrages sont fournis par l’Entreprise. Ils proviennent
directement et exclusivement des lieux d'extraction ou des usines choisis par le Maître d’Ouvrage, sur propo-
sition de l’Entreprise. Le sable sera exempt de matériaux étrangers. Sa granulométrie ne dépassant pas 2mm.
Le pourcentage du matériau passant à la passoire de 0,1 mm ne dépassant pas 10 % en poids. L'humidité ne
dépassera pas 8 % en poids. La qualité et la granulométrie du sable pour le béton, chape, mortier et les en -
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 530
duits devront correspondre aux prescriptions des normes correspondantes. La granulométrie des sables pour
le béton peut être éventuellement corrigée par mélange de sables naturels et fabriqués. Les proportions des
constituants dans ce mélange doivent être constantes. La granulométrie des sables pour le mortier, les chapes
et pour la couche inférieure des enduits ne dépassera pas 3mm. Les couches extérieures sont réalisées avec du
sable dont le grain maximal est de 2mm.
Le contenu maximal des grains fins dans le gravier ne doit pas dépasser 2 % en poids et les constituants ne
devront pas être argileux. Les granulats pour emplir en gravier les massifs des transformateurs doivent être
fournis propres, nettoyés, si nécessaire, par lavage ou dépoussiérage. La granulométrie de ce matériau est
comprise entre 16 mm et 32,5 mm. Le diamètre des grains est de 6 mm à 30 mm. La majorité (80 %) de
l'agrégat pour le béton armé doit se composer de grains plus petits que la distance entre 2 armatures voisines.
L'agrégat doit être exempt de corps étrangers, de matières organiques et de sels. Il doit être mouillé un jour
avant la préparation du béton.
Le ciment utilisé est de sorte Portland PZ. Outre ses composants de base CaO, SiO2, Al2O3 et Fe2O3, il peut
contenir au maximum 5 pour cent de MgO, 3,5 pour cent de SO3, 2,5 pour cent de CO2 et au maximum 3
pour cent de résidus. La résistance du ciment à la compression correspond à la classe Z35 (min. 35 N/nm² et
max. 55 N/nm² après 28 jours). Le ciment doit être livré sur le chantier au minimum 15 jours avant son utili-
sation et mis à l'abri de toute altération par les agents atmosphériques. Le transport et l'emmagasinage du ci-
ment doivent assurer la qualité correspondante prévue aux normes. L’Entreprise construira, à ses frais, un
magasin bien ventilé et protégé contre la pluie, l'humidité et avec un sol en béton ou en bois. L’Entreprise
donnera la pleine possibilité au maitre d’œuvre d'examiner la qualité du ciment fourni. Le maitre d’œuvre re-
fusera l'utilisation du ciment qui ne correspondra pas aux normes.
L'eau employée au chantier pour la confection des bétons, mortiers et enduits, et même pour nettoyer les Ou-
vrages, doit être claire, exempte de matières organiques. Le contenu en sels est limité à 100 mg/l Mg2+, 200
mg/l SO2-, 15 mg/l NH+4, 15 mg/l CO2 et le pH-facteur de 6,5. La qualité de l'armature pour le béton armé
doit correspondre aux normes. Les aciers livrés en barres sur le chantier doivent être droits, non tordus, sans
souillure et autres endommagements. Les barres accidentellement tordues seront refusées. Les parties demeu-
rées droites, après élimination des parties tordues, peuvent être acceptées si elles sont encore utilisables.
Lorsque les armatures sont livrées façonnées et assemblées, elles seront transportées avec précaution de fa-
çon à ce qu'aucune ne subisse de déformation. Les armatures doivent être propres, sans rouille et sans
souillures de peinture, graisse, huile, ciment, mortier, argile, etc. Les aires de stockage de l'armature doivent
être propres et organisées de telle façon que les barres soient soustraites au contact du sol et que les aciers de
différentes qualités ne puissent pas être mélangés.
Les agglos (parpaings) seront de bonne qualité, pas endommagés par l'emmagasinage, le transport et les ma-
nipulations. Ils seront fabriqués à partir de sable et de ciment dosés à 300 kg. Les 170 à 180 litres de sable
(pour 3 brouettes) et 50 kg de ciment donnent :
- 13 agglos pleins de 0,20 m x 0,20 m x 0,40 m ou
- 15 agglos creux de 0,20 m x 0,20 m x 0,40 m ou
- 26 agglos pleins de 0,10 m x 0,20 m x 0,40 m ou
- 30 agglos creux de 0,10 m x 0,20 m x 0,40 m.
Les hourdis seront fabriqués à partir de ciment dosé à 300 kg et de sable de la même qualité que celle men-
tionnée pour les agglos. Les 170 à 180 litres (pour 3 brouettes) et 50 kg de ciment donnent 9 hourdis de 0,20
m x 0,20 m x 0,60 m. Les hourdis fournis et utilisés seront de bonne qualité et non endommagés par l'emma -
gasinage, le transport et les manipulations.
269. Béton
Les mortiers sont en général dosés pour les enduits à 350 kg et pour les chapes à 500 kg de ciment par
mètre cube de gâchage. Le béton est composé de ciment Portland, d'agrégats, d'eau de gâchage et d'adjuvants
éventuels.
Le mélange contiendra un minimum d'eau et sera amené à la consistance convenable. La quantité d'eau né-
cessaire sera déterminée en fonction de l'obtention d'une consistance acceptable. La composition granulomé-
trique du mélange est définie par les pourcentages en poids des diverses catégories de granulats tels que le
gravier, le sable et selon les normes en vigueur à cet effet. Le dosage en liant est défini par le poids en liant
entrant dans un mètre cube de béton en œuvre. Le dosage en eau est défini par la quantité de mélange sec né-
cessaire pour obtenir un mètre cube de béton.
Le rendement du gâchage, permettant de spécifier les quantités exactes des différents constituants du béton,
des diverses catégories de granulats nécessaires pour obtenir un mètre cube de béton en œuvre, sera détermi-
né par des essais effectués dans des caisses de forme cubique ou cylindrique dont la plus petite dimension est
au moins égale à dix fois la grosseur du plus gros grain du granulat. Le béton de ces caisses sera compacté de
la même manière que dans l'ouvrage.
Les bétons utilisés pour les fondations, poutres et dalles seront composés à peu près de 0,80 m³ de gravier et
de 0,40 m³ de sable, d'eau et du ciment. Ils seront de trois classes de qualité. L'installation pour la fabrication
du béton sur le chantier doit permettre de doser avec précision les divers granulats, l'eau et les adjuvants
éventuels et d’assurer également l'homogénéité du mélange. Elle doit permettre de faire varier les proportions
par des réglages rapides. La composition du béton doit permettre :
- d'une part, d'obtenir les caractéristiques essentielles requises pour le béton et en particulier des résis-
tances au moins égales aux résistances nominales prescrites ci-dessus (bases techniques des justifi-
cations de sécurité)
- d'autre part, une maniabilité satisfaisante compte tenu des dispositions de l'Ouvrage et des condi-
tions de réalisation.
Lors de l'exécution, les tolérances de composition en plus ou en moins sur les masses de chacun des composants seront
au maximum de 5 % pour chaque catégorie de granulat, de 1 % pour l'eau et le ciment. Des contrôles seront effectués
par l'Ingénieur, pour vérifier si la composition effectivement utilisée est conforme à la composition prescrite ci-dessus
et dans les limites de tolérance indiquées. Suivant les observations du maitre d’œuvre, l’Entreprise devra immédiate-
ment apporter les corrections nécessaires.
Avant la mise en œuvre des bétons préconisés, les essais de convenance seront effectués conformément aux normes.
Ces essais devront montrer que les résistances nominales après 28 jours sont effectivement assurées sur le chantier. La
composition du béton doit être proposée et contrôlée par l’Entreprise dans un laboratoire de son choix, approuvé par le
Maître d’Ouvrage et le maitre d’œuvre.
En temps et lieux prescrits par le maitre d’œuvre, l’Entreprise effectuera les prélèvements pour essais sur chaque
charge de béton prise sur le chantier au moment de son emploi.
270. Armature
La qualité de l'armature pour le béton armé doit correspondre aux normes. Les aciers livrés en barres
sur le chantier doivent être droits, non tordus, sans souillure et autres endommagements. Les barres acciden-
tellement tordues seront refusées. Les parties demeurées droites après élimination des parties tordues,
peuvent être acceptées si elles sont encore utilisables. Lorsque les armatures sont livrées façonnées et assem-
blées, elles seront transportées avec précaution de façon à ce qu'aucune ne subisse de déformation. Les arma-
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 533
tures doivent être propres, sans rouille et sans souillures de peinture, graisse, huile, ciment, mortier, argile,
etc. Les aires de stockage de l'armature doivent être propres et organisées de telle façon que les barres soient
soustraites au contact du sol et que les aciers de différentes qualités ne puissent pas être mélangés.
Les armatures seront mises en place et calées avant bétonnage en assurant un enrobage selon recommanda-
tion Eurocode 2 EN 1992-1-1 afin de réaliser une bonne protection des aciers contre la corrosion et une
bonne transmission des efforts d’adhérence.
271. Hourdis
Les hourdis seront fabriqués à partir de ciment dosé à 300 kg et de sable de la même qualité que celle
mentionnée pour les agglos. Les 170 à 180 litres (pour 3 brouettes) et 50 kg de ciment donnent 9 hourdis de
0,20 m x 0,20 m x 0,60 m.
Les hourdis fournis et utilisés seront de bonne qualité et non endommagés par l'emmagasinage, le transport et
les manipulations.
272. Fondations
Les fondations seront exécutées par semelles isolées en béton armé, d'un empattement suffisant permet-
tant de vérifier simultanément les conditions de stabilité de l'ouvrage et les conditions de tassements différen-
tiels dus au terrain.
Chapes
Le dessus du plancher du local doit être établi entre 10 cm et 20 cm au-dessus du sol extérieur avoisi -
nant, afin de prévenir les pénétrations d’eau.
Le plancher sera en béton armé et sera calculé pour supporter des charges au moins égales à 500 daN/m² et
une charge roulante de 3 tonnes. La surface à recouvrir par une chape doit être repiquée, nettoyée et lavée et,
s'il est nécessaire, régularisée avec du béton, puis largement humidifiée. L’utilisation d’une résine d’accro-
chage sera privilégiée.
La chape est constituée par une couche de mortier très ferme, et d'épaisseur fortement comprimée. La surface
est limitée, de manière à éviter ou à fermer les gerçures, jusqu'à ce qu'elle soit devenue complètement dure et
résistance.
Les chapes ont 2 cm d'épaisseur et comportent 500 kg de ciment par m3 de sable.
Le sol devra présenter une pente légère d’au moins un centimètre par mètre en direction de la ou des portes
d’accès.
Enduits
Les enduits ont 2 cm d'épaisseur. Ils sont réalisés en deux couches, la première couche peignée et ru-
gueuse et la seconde couche lisse et bien plane. Ils sont dosés à 400 kg de ciment par mètre cube de sable
pour les enduits intérieurs et à 450 kg de ciment par mètre cube de sable, pour les enduits extérieurs.
Avant l'application de l'enduit, les surfaces à recouvrir doivent être soigneusement nettoyées. S'il s'agit de
surfaces de maçonnerie, elles sont grattées, brossées et lavées à grande eau. Leurs joints sont dégradés sur
deux centimètres (0,02 m) de profondeur. S'il s'agit de surfaces de béton, elles sont repiquées et lavées à
grande eau de façon à réaliser une humidification régulière en profondeur sans eau résiduelle apparente.
Pour un même ouvrage, au moins dans toutes les parties apparentes, les enduits doivent être faits avec des
granulats de même provenance, de même préparation et de même granulométrie, avec des ciments provenant
de la même livraison afin que l'aspect en soit rigoureusement uniforme. L'enduit est exécuté à la main.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 534
275. Revêtements
Peinture
Les peintures sont en principe :
- des miniums et des peintures glycérophtaliques pour les éléments de charpente et de serrurerie,
- des peintures acryliques microporeuses, à l'intérieur des bâtiments,
- des peintures fongicides silicatées pour certains bétons,
- des peintures vinyliques ou copolymères acryliques en phase aqueuse, microporeuses, pour les en-
duits extérieurs, traitées anti UV et de classe I.3 ou I.4 (NFP84-403) pour résister aux fissurations,
- des vernis sur les bois.
Les produits de synthèse utilisés pour les revêtements de sol sont des résines à base d'époxy, ou de caou -
tchouc modifié, avec remontée en bas de murs sur 15 cm.
Le choix de ces peintures et de ces produits est soumis à l'agrément du maitre d’œuvre
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 535
Les parties métalliques non galvanisées seront peintes. Les pièces destinées à l'extérieur recevront 3 couches
de peinture :
- une couche primaire, après la préparation des surfaces par grenaillage ou sablage SA 2, par application d'un
revêtement primaire antirouille riche en zinc avec liant type résine époxyde ou alkyde (épaisseur nominale
15μm) ;
- 1 couche intermédiaire avec liant à base d'huiles grasses ou résine alkyde et pigment à l'oxyde de fer mica-
cé ;
- 1 couche de finition de même composition que la couche intermédiaire adaptée à l'ensoleillement élevé de
la région. L'épaisseur totale du revêtement sera de 160 μm.
Les parois et plafonds seront peints de couleur claire. Les huisseries seront peintes de couleur claire.
Dimensions
Les dimensions du local seront assujetties aux dimensions des cellules.
Trémies
Les trémies à prévoir sont :
- une trémie sous les disjoncteurs pour permettre l’évacuation des câbles MT ;
- une trémie de 0.20 m x 0.20 m pour l’évacuation des câbles BT (quand il y a un poste HTA/BT).
Cas de charge
Dans les salles où seront installées les cellules HTA la manutention sur le sol des parties débrochables
doit être possible sur un plancher horizontal en béton recouvert d'une chape lisse de 0,02 m d'épaisseur et do -
sée à 500 kg de ciment PORTLAND avec incorporation d'abrasifs minéraux. Si un niveau de planéité supé-
rieur est requis par le fournisseur de cellules retenu, c’est celui-ci qui sera référent.
277. Toiture
Les toitures seront de type terrasse. Constituées de dalles flottantes isolées des structures porteuses par
un joint de glissement en matière plastique. Elles ont une pente de 2cm par mètre. L’étanchéité est de type
multicouche. Elles débordent des murs d’au moins 15cm. Une retombée assure la stabilité de la dalle sur
l’ouvrage. Une goutte d’eau est réalisée en sous face sur toute la périphérie.
Etanchéité
Les feutres toitures seront conformes aux normes DIN 18 190, DIN 52 117, DIN 52 118, DIN 52 121,
DIN 52 123, DIN 52 126, DIN 52 128 et DIN 52 129 ou autres normes équivalentes. Le Roofing et l'isolant
plastique seront en accord avec les normes DIN 52 149, DIN 16 935, DIN 16 937 et DIN 16 938 ou autres
normes équivalentes. Les matériaux isolants en fibre et plastiques expansé se conformeront à la norme DIN
18 165 ou équivalente. Le coefficient de transmission thermique maximum de 0,60 W/m² °C.
Aucune traversée ne sera admise dans les dalles de toiture si celle-ci n’est pas réalisée sous forme de chemi-
nées coulée avec la dalle et étanchée en périphérie, recouverte d’une dalle "chapeau" anti pluie.
Huisserie
Porte
La ou les porte(s) assurant l’accès depuis la voirie publique des hommes et du matériel devra/devront
être métallique(s) et d’un modèle agréé pour l’utilisation dans un poste de transformation.
Les dimensions devront être adaptées au passage des éléments matériels les plus volumineux constituant le
poste de transformation (cellules HTA et transformateur) à savoir 2 100 mm +30 mm/-15 mm en hauteur et
1050 mm +30 mm/-0 mm en largeur.
Les portes doivent s’ouvrir vers l’extérieur, et se rabattre complètement sur le plan de la paroi. Elles doivent
être munies d’un dispositif d’arrêt les maintenant ouvertes à environ 90° et 180° (+0°/-10°).
Le seuil des portes devra se situer au même niveau que le plancher intérieur du poste. Elles devront être équi-
pées de serrures du modèle utilisé par la CI-ENERGIES. L'Entreprise se chargera de fournir des serrures
conformes.
L’huisserie est fixée à la maçonnerie au moyen de pattes de scellement. Un rejet d’eau équipera la partie su-
périeure de l’huisserie. Le seuil est constitué d’une cornière scellée dans la dalle du poste, et correspondant
au niveau du sol du poste.
Les portes des locaux transformateurs peuvent avoir une fonction ventilation.
Les portes pourront alors comporter une ventilation basse comme définie dans le plan ci-dessous. La surface
utile de la grille de ventilation doit être au minimum de 0,42m², les dimensions préférentielles étant de
800x600 mm.
Les portes d’accès à des pièces climatisées devront être à double parement avec interposition d’un isolant et
équipées de joint d’étanchéité.
Des dalles de propreté seront mises en œuvre devant les portes extérieures. Réalisées en béton à 250 kg de
ciment, la surface sera bouchardée avec une pente de 2cm par m pour l’écoulement des eaux de pluie.
Lorsque les portes sont reliées au circuit de terre des masses du poste, la dalle est ferraillée avec mise à la
terre du ferraillage, relié au circuit de MALT des masses du poste.
Ventilation
Les transformateurs installés dans les salles transformateurs, pour les postes HTA/BT, peuvent at-
teindre 1000kVA. Ils doivent pouvoir être utilisés sans risque d'échauffement Les échauffements diminuent
lorsque la surface des grilles et la différence de hauteur augmente
Une ou deux grilles, en fonction de la porte, de ventilation seront installées. Ces aérations devront être consti-
tuées par des grilles à chevron 90°.
Les "salles transformateurs HTA/BT» comportent une porte d’accès par transformateur :
- la ventilation basse sera réalisée par une grille de ventilation de dimension 800 x 600 mm (largeur x
hauteur) placée en partie basse de la porte d’accès ;
- la ventilation haute sera réalisée par une grille de ventilation de dimension 1200 x 300 mm (largeur x
hauteur) placée en partie haute de la façade avant du poste, côté transformateur.
Fosses
Côtes en mm
Maçonnerie : dimensions intérieures 2000 mm x 1150 mm x 800 mm de profondeur
Cadre métallique (Serrurerie) : L 80 mm x 60 mm x 7mm dimension hors tout 2100 mm x 1250
mm
5 profils Normalisés en U (UPN) : U100 x 50 (NF A 45-202) Longueur de 1230 mm Epaisseur
de 7 mm
Les supports et la grille seront dimensionnés pour soutenir une épaisseur de 0,30 m de galets (calibre 50).
Fosse tableau BT et UA
En l’absence de donnée constructeur, un exemple type de fosse BT est proposé ci-après :
Côtes en mm
Maçonnerie : dimensions intérieures, 910 mm x 600 mm x 800 mm de profondeur
Cadre métallique (serrurerie) : L 30mm x 30 mm x 5mm Dimen-
sion hors tout : 970 mm x 200 mm.
Pour les UA cette fosse sera adaptée aux dimensions du châssis UA.
Pénétrations
Les pénétrations, et liaisons mentionnées dans le dossier d’exécution du local, se font par l’intermédiaire de
fourreaux conforme à la EN 50086-2-4. Elles se composent :
Pour les câbles HTA ;
o De nappes de fourreaux Ø 160 mm entre les différentes fosses et l'extérieur du poste ou vers
les transformateurs HTA/BT ;
Pour les câbles BT :
o D’une nappe de fourreaux Ø 110 mm située entre la fosse BT et l’extérieur du poste.
Pour les circuits auxiliaires :
o De nappes de fourreaux Ø 40 mm ou Ø 60 mm en fonction des sections et des nombres de
câbles.
Pour le circuit télécommande-radio :
o Un fourreau Ø 40 mm situé entre l'intérieur du poste et l'emplacement de l'antenne radio
quand la télécommande est radio ou nécessite une antenne extérieure (radio, WiMax).
L’emplacement des pénétrations est mentionné dans le dossier d’exécution du local et leur dimensionnement
doit être conforme aux principes ci-après :
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 541
Arrivées câbles BT
Les fourreaux seront disposés en deux nappes superposées. Leurs extrémités seront coupées de telle manière
que les principes de pénétration décrits page suivante puissent être mis en œuvre.
Liaison appareillage BT – borne principale de terre, Fourreau coupé au ras des deux parois verticales.
Une protection mécanique est rendue nécessaire pour une profondeur p < 650 mm hors voie carrossable et p
< 850 mm sous voie carrossable. Elle peut être constituée par un fourreau en matière synthétique noyé dans
le béton.
MISE À LA TERRE
PRINCIPES GÉNÉRAUX
Le réseau de mise à la terre est composé essentiellement d’un réseau de conducteurs en cuivre nu enter-
ré au quel sont reliés en permanence les masses métalliques et ferrures de l’installation susceptibles d’être
mise accidentellement sous tension. Il permet également la mise à la terre des installations électriques pour
entretien ou travaux.
Ce réseau permet également, l’écoulement des surtensions à front raide (choc de foudre, manœuvre d’appa-
reillage HT) et des surintensités (défaut terre) et couplage capacitif ou inductif.
Toutes les masses métalliques des composants du poste doivent être connectées sur un collecteur général des
masses, ininterrompu, qui sera relié à la terre du poste par l’intermédiaire d’un dispositif de raccordement des
masses à la terre du poste.
Ces raccordements sont réalisés par l'intermédiaire de :
De sabot de terre à ailettes, placés 20cm au-dessus du sol, à partir desquels peuvent être tirés des an-
tennes aériennes pour la partie extérieure dans les postes HTA/HTB ;
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 545
Dans le cas de poste HTA/BT, le neutre BT issu du transformateur HTA/BT doit pouvoir être isolé ou relié à
la terre du poste, via le tableau BT.
Le maillage est suffisamment serré pour limiter la tension de pas. Aucune antenne n’est admise. Sa résistance
doit être inférieure à 1 Ohm.
Les conducteurs sont en cuivre recuit ou écroui nu sauf cas particuliers où le conducteur de terre doit
être isolé pour permettre une mesure de détection de courant de fuite
Les liaisons reliant les masses métalliques des équipements principaux doivent avoir une section minimale de
30 mm² et doivent supporter 200 A/mm² pendant 1s.
Note : La section de 30 mm² n’étant pas proposée actuellement par les fabricants de câbles en cuivre, il sera
accepté accepte l’utilisation de conducteurs de 29 mm² de section pour les conducteurs nus et de 35 mm² de
section pour les conducteurs isolés.
Les liaisons reliant les masses métalliques des autres équipements sont considérées comme des mises au po-
tentiel. Elles doivent avoir une section minimale de 10 mm2 et supporter 1 kA pendant 1 s.
Les petits éléments métalliques individuels (visserie, rails métalliques, etc.) ne sont pas considérés comme
des masses métalliques d'équipements. Il n'est pas nécessaire de les relier au collecteur général des masses.
Les câbles doivent être convenablement fixés le long des charpentes et supports afin d’en assurer l’éloi-
gnement pour supprimer tout risque de contact charpente-câble cuivre qui entrainerait des corrosions électro-
lytiques.
Cette fixation est réalisée à l’aide de colliers en matériaux synthétiques éloignés de 30 à 40 cm les uns des
autres. Ils sont fixés sur les charpentes par des vis ou tétons nylon. Des entretoises en matériaux synthétiques
assurent l’écartement nécessaire.
ISOLATION ÉLECTROLYTIQUE
Les raccordements entre les câbles de terre et les charpentes ou appareillage doivent présenter une du-
rée de vie importante sans risque de corrosion.
La nature des connexions doit permettre de supprimer les couples électrolytiques soit en utilisant des cosses
bi matières adaptées, soit en interposant des plaques ou rondelles bimétalliques.
Les visseries de raccordement devront être inoxydables
Le réseau général de terre est constitué d’un maillage de conducteurs non interrompus reliant toutes les
structures à mettre à la terre.
Le maillage est suffisamment serré pour limiter la tension de pas. Aucune antenne n’est admise. Sa résistance
doit être inférieure à 1 Ohm.
Les connexions entre les conducteurs entre eux, mais aussi les structures reliées doivent éviter toute altération
dans le temps.
Les masses des appareils doivent être reliées individuellement au réseau général de terre.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 546
Deux masses simultanément accessibles par un opérateur seront reliées par un même conducteur. Ce
maillage est enterré à au moins 0,80m du sol fini afin qu’il soit toujours sous les circuits BT, HTA.
Il est conseillé de faire passer les conducteurs des mailles de terre sous les liaisons BT afin de réduire les tra -
vaux de terrassement.
Les points de raccordement des masses métalliques au collecteur général des masses peuvent ne pas être vi-
sibles, mais doivent être accessibles afin de permettre un contrôle de la continuité électrique.
Les circuits d'interconnexions sont le plus court possible.
Afin de permettre la mise en œuvre des terres du chargé de consignation et de travaux, les éléments de rac -
cordement à l’appareillage doivent comporter un barreau de terre vissé accessible.
Ces matériels permettent le raccordement des laisses de mise à la terre équipés d’étaux à leurs extrémités.
POSTES DE RÉFLEXION
POSTES HTA/BT
Les liaisons reliant les masses métalliques des équipements principaux doivent avoir une section mini-
male de 30 mm² et doivent supporter 200 A/mm² pendant 1s.
Note : La section de 30 mm² n’étant pas proposée actuellement par les fabricants de câbles en cuivre, il sera
accepté accepte l’utilisation de conducteurs de 29 mm² de section pour les conducteurs nus et de 35 mm² de
section pour les conducteurs isolés.
Les liaisons reliant les masses métalliques des autres équipements sont considérées comme des mises au po-
tentiel. Elles doivent avoir une section minimale de 10 mm2 et supporter 1 kA pendant 1 s.
Les petits éléments métalliques individuels (visserie, rails métalliques, etc.) ne sont pas considérés comme
des masses métalliques d'équipements. Il n'est pas nécessaire de les relier au collecteur général des masses.
Chaque masse métallique du poste est connectée au collecteur général des masses par un seul circuit (pas de
boucle).
Le raccordement de la masse du tableau HTA sera réalisé en aval du raccordement du coffret de télécom-
mande (ITI) afin d’éviter de ramener dans ce coffret une différence de potentiel générée par l’écoulement
d’un courant de défaut à travers les écrans des câbles HTA.
281. Interconnexions
Dans les postes HTA/BT, les éléments à relier au collecteur général des masses sont les suivants :
l'enveloppe du poste si elle est métallique ;
les panneaux, portes, planchers, capots et toits métalliques ;
les armatures métalliques du béton ;
l'enveloppe métallique de l'appareillage HTA, à partir de la plage de raccordement prévue à cet effet ;
les écrans métalliques des câbles HTA du côté appareillage HTA sont raccordés au collecteur de l’ap-
pareillage HTA ;
la cuve du transformateur HTA/BT ;
le collecteur des masses du tableau BT ;
la masse métallique des coffrets, des automatismes et des auxiliaires du poste ;
le circuit de masse de la ceinture équipotentielle du sol entourant l'enveloppe du poste.
Les grilles de ventilation ne sont pas raccordées au collecteur général des masses.
284. Neutre BT
Une liaison réalisée par câble de type U-1000 R2V d'une section minimale de 35mm2 en cuivre per-
mettant l'interconnexion entre le dispositif de raccordement des masses à la terre et la borne isolée de mise à
la terre du neutre BT située sur le tableau BT sera livrée avec le poste. Cette liaison doit être positionnée, non
raccordée et isolée à chaque extrémité. Elle sera équipée d’une cosse sertie du côté du dispositif de raccorde-
ment des masses. Une étiquette indiquant " liaison de mise à la terre du neutre à raccorder selon les règles en
cours "sera fixée à chaque extrémité.
285. Connectiques
Pour réaliser le réseau de terre et les différents raccordements sur ce réseau, l'entreprise utilisera la connec-
tique ci-après.
Connecteur
Manchon
Cosse
Pour répondre aux conditions environnementales, l’appareillage mis en place devra être insensible à
l’environnement. Il devra :
permettre une évolution du schéma d’exploitation ;
garantir l’isolation intégrale de l’ensemble afin de disposer d’un matériel insensible à l’environne-
ment (Certains tableaux peuvent être situés en zone inondable).
L’appareillage de type modulaire ou monobloc est destiné à être installé à l’intérieur de poste ou armoire pré-
fabriquée. Dans la suite du texte, le terme "tableau " sera souvent utilisé pour un assemblage d’ "appareillage
".
Les tableaux, constitués d’un ou plusieurs systèmes à pression scellés ou sous vide, doivent être conçus de
telle sorte qu’aucune ligne de champ électrique générée par les câbles, les UF du tableau (y compris leur jeu
de barres et leurs raccordements), ne soit dans l’air ambiant. L’ensemble câbles-tableau doit donc présenter
une continuité conductrice le rendant insensible à son environnement climatique.
La conception des appareillages est similaire à celle décrite pour les tableaux débrochables sauf que le jeu de
barres et l’appareillage peut être installé dans un seul caisson.
Le dispositif d’accès pour extension (situé sur un seul côté du tableau compact extensible et sur un ou chacun
des côtés des UF modulaires) est constitué à minima d’une fonction "traversée", d’un isolement et d’une pro-
tection mécanique lorsqu’aucune extension n’est raccordée. Un panneau triangulaire d’avertissement de type
T10 (dessin noir sur fond jaune) doit être situé sur la protection mécanique.
Les câbles raccordés aux unités fonctionnelles sont conformes à la norme NFC 33-226, 150 ou 240 mm2,
pour les unités fonctionnelles "Interrupteur fusibles" en 50mm².
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 551
Les interfaces de raccordement des prises HTA sont identifiées par les repères fonctionnels L1, L2 et L3 de
la gauche vers la droite, de bas en haut et du fond vers l’avant. Ces repères doivent se situer sur l’unité fonc -
tionnelle à proximité des interfaces, et être clairement visibles, connecteurs séparables embrochés.
La fixation et le raccordement des câbles doivent permettre le respect des rayons de courbure minimaux des
fabricants de câbles.
Les raccordements doivent être par prise de courant 24kV ou 36kV.
CELLULES HTA
Les cellules HTA utilisées dans les postes HTA seront conformes à la spécification HN64S52. Ces cel-
lules en technologie "insensible à l'environnement" devront permettre de réaliser les différents schémas des
postes HTA/HTA et HTA/BT. Les tableaux de type compact extensible 24 kV ou 36 kV (selon le réseau
d'implantation) sont raccordés aux câbles d'arrivée HTA par un dispositif de raccordement constitués par des
connecteurs séparables de 400A.
Pour les postes où il y a un ajout de cellules sur un tableau existant, les cellules seront du même type que
celles composant le tableau en place (jeu de barres et connexion câbles isolés dans l'air) spécification
HN64S41. Le raccordement sera réalisé sans gaine de transition. Le raccordement des câbles sera du type
boite d'extrémité avec cosses à plage.
Les tableaux sont équipés des moyens permettant la réalisation des opérations d'exploitation suivantes :
Sur l'arrivée interrupteur :
Mise à la terre et en court-circuit de l'extrémité du câble d'arrivée par un sectionneur de terre ;
Injection de tension et de courant sur le câble souterrain ;
Contrôle de l'état de tension du câble arrivée ;
Contrôle de la concordance des phases.
Sur l'interrupteur fusibles-associés :
Mise à la terre et en court-circuit en aval et amont des fusibles ;
Contrôle de l'état de tension en aval des fusibles.
Le tableau modulaire
Ce tableau est destiné à être installé à l’intérieur d’un poste de distribution publique HTA/HTA ou
HTA/BT. Composé de 1 à plusieurs Unité(s) Fonctionnelle(s) insensible(s) à l’environnement, son schéma
d’assemblage est évolutif en fonction des besoins de l’exploitant. Il est raccordé au réseau par prises de cou-
rant 24 kV ou 36 kV et chaque UF le constituant est extensible des deux côtés. Pour des raisons d’économie,
une UF extensible d’un seul côté peut éventuellement être proposée pour être installée en bout de tableau.
Le tableau monobloc
Ce tableau est destiné à être installé à l’intérieur d’un poste HTA/BT ou dans une armoire préfabriquée.
L’assemblage des unités fonctionnelles est réalisé en usine réduisant au minimum les opérations sur site.
Le tableau de type extensible dispose d’une interface permettant le raccordement à posteriori d’une ou plu-
sieurs UF modulaire(s) directement sur site en fonction des besoins de l’exploitant. Le terme "compact" sera
souvent utilisé pour "monobloc". Pour des raisons d’exploitation et d’économie, le tableau compact exten-
sible sera développé avec une seule interface de raccordement et de préférence dans les configurations fonc-
tionnelles suivantes :
Tableau extensible (1IA et 1IFA) + UF modulaire(s);
Tableau extensible (2IA) + UF modulaire(s);
Tableau extensible (2IA et 1IFA) + UF modulaire(s).
(IA = interrupteur « réseau », IFA = interrupteur fusible UF = unité fonctionnelle)
des circuits auxiliaires BT (valeur efficace) moteur en mode com- moteur en mode com-
mun) mun)
2 kV (Tous circuits sauf 2 kV (Tous circuits sauf
moteur en mode différen- moteur en mode différen-
tiel) tiel)
4 kV (Moteur) 4 kV (Moteur)
Caractéristiques assignées des fusibles
Courant assigné de l'élément de remplacement 6,3 A – 16 A – 43 A – 63 6,3 A – 10 - 16 A –
A 25 A – 31,5 A - 40 A
Commande
La fermeture et l’ouverture de la fonction principale de l’appareil sera à manœuvre indépendante par
levier amovible ou motorisation;
Pout la Fonction sectionneur de terre, la fermeture et l’ouverture sont à manœuvre indépendante par
levier amovible;
L’énergie nécessaire pour les manœuvres est obtenue en comprimant un ressort qui, après passage de
point mort, provoque la fermeture ou l’ouverture de l’appareil.
Les points "Neutre" des circuits primaires des transformateurs de tension, et des circuits secondaires des
transformateurs de tension et de courant seront réalisés par des liaisons en cuivre, les plus courtes possibles,
de section minimale 10 mm2.
Ces différents points "Neutre" seront reliés au collecteur général des masses par des liaisons en cuivre, les
plus courtes possibles, de section minimale 30 mm2. La liaison entre les éventuelles masses des écrans,
masses des circuits magnétiques, de chaque transformateur de mesure et le collecteur général des masses,
sera réalisée soit par l’intermédiaire de l’enveloppe métallique de l’UF par boulonnage, soit par une liaison
en cuivre, la plus courte possible de section minimale 30 mm2.
Au niveau du raccordement des bornes secondaires des transformateurs de tension, toutes dispositions
doivent être prises pour éviter tout court-circuit (par exemple : cloisonnage des connections).
NOTA - Il est admis de remplacer les liaisons en cuivre de section minimale 30 mm2, par des conducteurs en
aluminium étamé présentant des caractéristiques mécaniques et thermiques équivalentes.
Identification
Afin de permettre l’identification du tableau HTA, la face avant du tableau devra comporter le nom du
constructeur, le type du tableau, l’année de fabrication et un indice (n° d’ordre) permettant de le situer dans la
fabrication. La présence de SF6 dans l’appareillage doit être signalée par un symbole visible représentant un
foret barré de rouge fixé sur l’un des côtés de l’enveloppe.
Afin d’identifier chaque fonction, une plaque de dimensions 260 mm x 40 mm pour repères à languettes sera
fixée sur chaque UF, à proximité de chaque commande d’interrupteur. Ces plaques doivent être démontables
et fixées mécaniquement sur les UF
Pour les tableaux compacts extensibles et les UF modulaires, un panneau triangulaire d’avertissement de type
T10 (dessin noir sur fond jaune) doit apparaître sur le(s) capot(s) de protection du dispositif d’accès pour ex-
tension afin de signaler la présence de bornes sous tension.
Pour faciliter la compréhension d’ensemble des diverses parties HTA de l’installation, un schéma synoptique
doit être réalisé sur la face avant du tableau compact et sur la face avant de chaque UF modulaire.
Selon la CEI 60694, paragraphe 5.12, il doit être indiqué de façon claire et sûre :
Le type des appareils de manœuvre (interrupteurs, sectionneurs et sectionneurs de terre) ;
la position de leurs contacts respectifs (ouverture et fermeture) ;
le sens de rotation dans lequel s’effectuent les manœuvres ;
Les indicateurs ne doivent comporter aucun dispositif autocollant ou collé.
L’accès à la commande de sectionneurs de terre par le dispositif de manœuvre sera identifié par une zone de
couleur jaune.
Lorsque l’appareil comporte une commande électrique, le synoptique doit comporter l’indication "commande
électrique" (ou le symbole) le plus près du symbole de l’appareil. Les deux positions de l’Interrupteur de
Neutralisation (IN) associé à la commande électrique doivent être clairement identifiées "Exploitation Nor-
male" et "Commande électrique neutralisée". En réseau (poste HTA/HTA et HTA/BT), chaque UF compor-
tant un appareil télécommandé doit être identifiée par les repères A, B, C ou D de la gauche vers la droite du
tableau HTA.
Les cellules protection Transformateur doivent être prévues pour des fusibles 55 (type SOLEFUSE /
Norme UTE NFC 13.100, 64.210) en 24 kV, selon Norme CEI 62271-105 Fusarc CF pour 36 kV.
Important : Le mécanisme de motorisation doit être interchangeable entre les départs. Le mécanisme de
commande doit être facilement démontable pour être remplacé par une commande motorisée en cas d’ab-
sence.
292. Maintenance
Ce chapitre fait référence aux normes NF X 60-010 et NF X 60-500.
Maintenance préventive
Dans des conditions normales d’emploi, d’environnement et dans les limites des performances, en dehors du cas où le
tableau a subi une immersion temporaire, l’ensemble des éléments constitutifs du tableau, ne doit nécessiter
aucun entretien, c’est-à-dire aucune révision, aucun graissage, aucun nettoyage, aucun échange de pièce à
titre préventif.
Essais spécifiques
En dehors des essais classiques, les essais spécifiques sur site portent sur les points suivants :
essais mécaniques de mise en position de service, de sectionnement ou de manutention des parties dé-
brochables, vérification des dispositions de sécurité et verrouillages;
examen visuel;
essai de fonctionnement de l'appareillage de protection et des automatismes ;
essais diélectriques des circuits MT (essai à fréquence industrielle);
essais diélectriques des circuits BT;
vérification de la continuité électrique entre les masses métalliques accessibles et le circuit de terre.
Le Contractant présentera des certificats des essais suivants :
essai de choc;
tenue des circuits principaux et des circuits de terre aux courants de courte durée admissible.
294. Normes
Les normes CEI applicables sont identiques à celles utilisées pour les tableaux débrochables. Les conditions
d’exploitation sont tropicales avec des températures de 50°C et un taux d’humidité de 98%. La conception in-
sensible à l’environnement de l’appareillage rend peu probable l’apparition d’un défaut à l’intérieur de celui-
ci. Cependant, pour assurer une sécurité maximale des personnes, les cellules seront conçues pour supporter
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 559
pendant 1 seconde un arc interne alimenté au courant de court-circuit assigné sans mettre en danger l’opéra-
teur. La surpression accidentelle, due à l’arc interne sera limitée par l’ouverture d’une soupape de sécurité
permettant de répondre à l’IAC AFL, comme la norme CEI 62271-200 le définit. Le gaz sera canalisé vers
l’arrière ou le bas du tableau sans affecter l’avant du tableau.
Normes.
- CEI 60044-1: (1996), + A1 (2000) : Transformateurs de mesure - Partie 1: Transformateurs de courant ;
- CEI 60044-2: (1997), + A1 (2000) : Transformateurs de mesure - Partie 2: Transformateurs inductifs de tension;
- CEI 60050(441), (1984), + A1 (2000) : Vocabulaire Electrotechnique International : Chapitre 441;
- Appareillage et fusibles.
- CEI 60050-191 (1990) (ex CEI 60271) : Chapitre 191: Sûreté de fonctionnement et qualité de service ;
- CEI 62271-100 (2001-05) : Appareillage à haute tension. Partie 100 : Disjoncteurs à courant alternatif à haute tension ;
- CEI 60071-1 : (1993), Première partie : Termes, définitions, principes et règles;
- CEI 60071-2 : (1996), Coordination de l’isolement - Partie 2: Guide d’application ;
- CEI 62271-102 : (2001) (ex CEI 60129), Sectionneurs et sectionneurs de terre à courant alternatif ;
- CEI 60265-1 : (1998-01), Interrupteurs à haute tension – Partie 1: Interrupteurs pour tensions assignées supérieures à 1 kV
et inférieures à 52 kV;
- CEI 60271 : (1974), Liste des termes de base, définitions et mathématiques applicables à la fiabilité;
- CEI 60282-1 : (2002), Première partie : Fusibles limiteurs de courant;
- CEI 60298 : (1990-12), Appareillage sous enveloppe métallique pour courant alternatif de tensions assignées supérieures à
1 kV et inférieures ou égales à 52 kV;
- CEI 62271-105 (2002) (ex CEI 60420), Combinés interrupteurs fusibles à haute tension pour courant alternatif;
- CEI 60694 : (2002), Spécifications communes aux normes de l’appareillage à haute tension ;
- CEI 60812-1 (1996), Relais à temps spécifié pour applications industrielles - Partie 1: Prescriptions et essais ;
- CEI TR 60815 : (1986), Guide pour le choix des isolateurs sous pollution;
- CEI 61025 (1990), Analyse par arbre de panne (AAP) ;
- CEI 61958 (2000) : Systèmes indicateurs de présence de tension;
- NF C 13-100 : (Avril 2001), Postes de livraison établis à l’intérieur d’un bâtiment et alimentés par un réseau de distribu -
tion publique HTA (jusqu’à 33 kV);
- NF C 33-223 : (1998), Câbles isolés pour réseaux d’énergie - Câbles pour réseaux de distribution de tension assignée
comprise entre 6/10 (12)kV à 18/30 (36) kV ;
- NF C 42-501 : (Mars 1973), Transformateurs de tension monophasés : Caractéristiques;
- NF C 63-211 : (1974), Coupe-circuit à fusibles pour courant alternatif de tension nominale égale à 500 V ;
- Règles complémentaires. Coupe-circuit à percuteur intérieur - Percuteurs indépendants ;
- NF C 42-502 : 1974, Appareils de mesurage - Transformateurs de courant – Caractéristiques ;
- NF C 64-100 : (1996), Disjoncteurs à courant alternatif à haute tension ;
- NF C 64-110 : (Décembre 1976), Disjoncteurs tripolaires : Règles complémentaires spéciales relatives aux durées de fonc-
tionnement ;
- La Section Technique de Normalisation du Centre de Normalisation d'EDF peut renseigner sur les éditions en vigueur à
un moment donné;
- - 7 - HN 64-S-52 Novembre 2002
- NF C 64-120 : (Juillet 1991), Appareillage à haute tension pour courant alternatif - Déclencheurs directs à maximum de
courant – Règles;
- UTE C 64-210 : (Mai 1994), Coupe-circuit à fusibles pour postes de transformation publics ou privés du type intérieur;
- UTE C 64-115 : (Février 1990), Disjoncteurs tripolaires : Règles complémentaires spéciales pour la coupure des courants
de transformateurs à vide ;
- NF X 06-501 : (Septembre 1984), Applications de la statistique - Introduction à la fiabilité;
- NF X 41-002 : (Août 1975), Essai au brouillard salin;
- X 50-500 : (Décembre 1978), Durée de vie et durabilité des biens – Vocabulaire;
- X 60-500 : (1988), Terminologie relative à la fiabilité - Maintenabilité – Disponibilité ;
- X 60-510 : (Décembre 1986), Techniques d’analyse de la fiabilité des systèmes - Procédures d’analyse des modes de dé-
faillance et de leurs effets ;
- X 60-520 : (Mai 1988), Prévisions des caractéristiques de fiabilité, maintenabilité et disponibilité;
- EN 50181 : (1997), Traversées embrochables de tensions supérieures à 1 kV jusqu’à 36 kV et de 250 A à 1,25 kA pour
équipements autres que transformateurs à remplissage de liquide;
- EN 50102 : (1995), Degrés de protection procurés par les enveloppes de matériels électriques contre les impacts méca-
niques externes (Code IK);
- NF EN 60269-1 (Juin 1999) (indice de classement C 60-200), Fusibles basse tension: 1ère partie: Règles générales;
- NF EN 60269-2 (Mai 2002) (indice de classement C 63-210), Coupe-circuit à fusibles à basse tension;
- Règles supplémentaires pour coupe-circuit pour usages industriels.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 560
- NF EN 60282-1 (Juin 1996) (indice de classement C 64-200), Appareillage à haute tension pour courant alternatif -
Coupe-circuit à fusibles à haute tension limiteurs de courant;
- NF EN 60447 (Mars 1994) (indice de classement C 20-090), Sens de mouvement des organes de manœuvre des appareils
électriques ;
- NF EN 60529 : (2000), Degrés de protection procurés par les enveloppes (code IP);
- ISO 4628-3 : (1982), Peintures et vernis - Evaluation de la dégradation des surfaces peintes – Désignation de l’intensité,
de la quantité et de la dimension des types courants de défauts - Partie 3 : Désignation du degré d’enrouillement;
- HN 45-S-41 : (Juin 1995), Permutation automatique des sources d’alimentation d’un tableau HTA;
- HN 52-S-61 : (Septembre 1978), Prises de courant 24 kV - 200 A, 400 A et 630 A;
- HN 64-S-43 : (Avril 1995) + A1 (1997), Commande indépendante électrique des interrupteurs 24 kV - 400 A.
Les armoires de commande sont posées sur le réseau aérien, elles sont fixées sur un support réseau.
Dans les postes HTA/BT, le châssis éclairage public et son comptage seront fixés à l'intérieures du poste.
L’enveloppe de l'armoire d'éclairage public comprend 2 compartiments totalisant un volume utile de
900x650x220mm environ.
La taille de l’armoire est définie par l’encombrement du tableau qui devra accueillir tous les composants né-
cessaires pour assurer la protection des réseaux.
Les enveloppes des armoires doivent posséder les degrés de protection minimum suivants : IP 34 au niveau
du sol, IP 57 au-dessous du sol, IK 10, ainsi que IP 2X ou IP XXB contre les contacts directs.
Les portes des armoires sont munies des dispositifs de fermeture suivants :
PARTIE COMPTAGE : triangle de 11mm;
PARTIE COMMANDE EP : serrure à clé.
La porte donnant accès à la commande de l’éclairage public doit, en outre, être munie d’un dispositif de
condamnation permettant la pose d’un cadenas.
Sur la porte côté commande, une étiquette marquée du sigle "EP" doit être apposée (le logo du gestionnaire
de réseaux est à proscrire).
La partie inférieure du coffret EP où s’effectue le passage des câbles doit être parfaitement étanche afin
d’éviter toute infiltration de corps étranger (ex : herbe, souris, lézard, etc…).
Un porte document A4 plastifié doit être fixé à l’intérieur de la partie EP, avec le plan de l’armoire et des ré -
seaux, comportant les mesures d’intensités par départ, à l’allumage et en régime établi.
L’armoire de commande d’éclairage doit être accessible, dans un souci de sécurité et d’entretien, un aména-
gement de propreté devant l’armoire de commande est recommandé pour accéder à l’équipement.
Les différents départs EP sont repérés et identifiés par des étiquettes plastifiées
Les départ de reprise des réseaux d’éclairage public seront réalisés en câbles U1000R2V de section 1x16mm²
pour l'aérien 4x16mm². Ils seront posés sous fourreau si nécessaire. Pour les remontées aéro-souterraines, les
câbles seront protégés comme ceux des remontées aéro-souterraines BT.
297. Principes
Toutes les masses métalliques des composants du poste préfabriqué doivent être connectées sur un col-
lecteur général des masses qui sera relié à la terre du poste par l’intermédiaire d’un dispositif de raccorde-
ment des masses à la terre du poste.
Le neutre BT issu du transformateur HTA/BT doit pouvoir être isolé ou relié à la terre du poste, via le tableau
BT.
Des critères complémentaires sont définis dans les paragraphes suivants.
298. Neutre BT
Une liaison réalisée par câble de type U-1000 R2V d'une section minimale de 35mm² en cuivre permet-
tant l'interconnexion entre le dispositif de raccordement des masses à la terre et la borne isolée de mise à la
terre du neutre BT située sur le tableau BT sera livrée avec le poste. Cette liaison doit être positionnée, non
raccordée et isolée à chaque extrémité. Elle sera équipée d’une cosse sertie du côté du dispositif de raccorde-
ment des masses. Une étiquette indiquant « liaison de mise à la terre du neutre à raccorder selon les règles en
cours » sera fixée à chaque extrémité.
fondeur d’environ 0,30 m et situé à environ 1 m autour de l'enveloppe (tout positionnement entre 0,5 m et 1
m est acceptable). Elle devra re-rentrer dans le poste, après en avoir fait le tour, et être re-bouclée à l’aide
d’un connecteur en C.
En ce qui concerne les interconnexions à l'intérieur du poste préfabriqué, l'assemblage par boulonnage, le
soudage ou le rivetage sont considérés comme acceptables pour assurer la continuité électrique entre le châs-
sis, les capots, les portes ou autres parties de la structure à condition qu'ils tiennent compte des sollicitations
thermiques et mécaniques causées par le courant qu'il peut avoir à supporter.
301. Schéma des circuits de mise à la terre dans les postes HTA-BT
TRANSFORMATEURS HTA-BT
302. Equipements
Ces appareils sont du type hermétique à remplissage total, avec cloisonnement interne, entre phases,
à la masse du transformateur. Ils sont tous munis des accessoires suivants :
plaque signalétique ;
orifice de vidange ;
crochet de levage ;
prise de terre ;
bouchon de remplissage ;
commande de commutateur hors tension ;
chapes et galets orientables ;
traversées M. T. embrochables avec verrouillage ;
capot métallique de protection des bornes B. T. ;
dispositif permettant le remplissage sous pression.
L'enroulement haute tension doit être muni, outre la prise principale, de 2 prises correspondant à une étendue
de prises de + 3,33% du rapport de transformation en connexion 15 kV ou 30kV.
Les changements de tension assignée primaire se font hors tension et sans décuvage. A cet effet, les appareils
sont munis d'un changeur de prises spécial qui doit pouvoir être verrouillé par un cadenas dans chaque posi-
tion d'exploitation. Les positions sont repérées en kV, de façon indélébile en chiffres arabes et doivent être
conçues pour éviter toute confusion.
ENROULEMENTS
DESIGNATION
PRIMAIRE PRIMAIRE SECONDAIRE
Puissance nominale en service 400 ou 630 kVA
continu
ENROULEMENTS
DESIGNATION
PRIMAIRE PRIMAIRE SECONDAIRE
Tension la plus élevée du matériel
24 36 1,1
KV
Tension de tenue à la fréquence in-
50 70 10
dustrielle 5OHz – 1mn KV eff
Tension de tenue avec choc de
125 170 30 (1)
foudre KV crête
(1) Tension appliquée aux bornes du secondaire et la borne de neutre (les bornes du primaire étant réunies entre elles et
la terre).
Une protection anticorrosion efficace est exigée sur la surface extérieure des cuves. Elle sera réalisée par métallisation
au zinc ou galvanisation après sablage ou grenaillage selon normes UTE C66-400, NF A 91-121 NF A 91-201, ou par
construction avec une cuve en métal non corrodable. La boulonnerie doit également être traitée.
TRANSFORMATEURS HTA-HTA
Niveau d'isolement
Les niveaux d'isolement doivent respecter la norme CEI 60076-3, ils sont indiqués dans les fiches
techniques.
Valeurs garanties
Les valeurs garanties données dans les fiches techniques s'entendent au rapport de transformation no-
minal (prise principale), à courant nominal, fréquence nominale, et ramenées à la température de référence de
75 °C selon la publication CEI 85, sauf indications contraires. Les tolérances sont celles prévues à la norme
de référence.
Essais
Essais individuels (de routine)
Les essais individuels suivants seront exécutés dans le laboratoire d'essais du constructeur, conformé-
ment aux dispositions des normes CEI 76.1, 76-3, 156 et 296 :
Mesure de la résistance des enroulements,
Mesure du rapport de transformation et contrôle du couplage,
Mesure de la tension de court-circuit (prise principale), de l’impédance de
court-circuit et des pertes dues à la charge,
Mesures des pertes et du courant à vide,
Essais diélectriques à fréquence industrielle,
Essais sur les changeurs de prise de réglage en charge,
Essais par tension induite,
Essais par tension appliquée,
Essais de tenue à fréquence industrielle (1 minute - 2 kV par rapport à la
terre) des circuits auxiliaires d'alimentation et de commande.
Mesure des décharges partielles
Essais de type
Les essais de tpe suivants seront exécutés:
Essais de tenue de choc en onde pleine, sur les 3 bornes de ligne HT, conformément à la Publication
CEI 76.3,
Essais d’échauffement conformément à la Publication CEI 76.2,
Teneur en particules de l’huile,
Mesure de la rigidité électrique avant et après les essais de type.
Essais spéciaux
Les essais spéciaux suivants devront être exécutés:
- Mesure du niveau de bruit, conformément à la Publication CEI 551.
- Mesure de l’impédance homopolaire
- Mesure de la puissance absorbée par le système de refroidissement de l’huile
Conditionnement et transport
Le transformateur sera expédié avec :
- Huile jusqu'à 150 mm sous le couvercle
- Sous atmosphère d'azote, avec un appareillage de contrôle de la pression.
Les dimensions et masses seront fournies par l’Entreprise, conformément à la fiche technique, elles sont ap-
proximatives et faites pour donner une indication générale du transformateur proposé.
Détails de construction
Partie active
Circuit magnétique
II sera composé de 3 Colonnes en ligne, à tôles à cristaux orientés, laminées à froid, à isolement carlite, pré -
sentant une forte perméabilité et des pertes hysteresis basses.L'épaisseur des tôles est de 0,30/0,35 mm. Le
circuit, sans boulon, devra être solidement assemblé pour éviter toute distorsion due aux contraintes de court-
circuit ou au transport. Les culasses et les noyaux seront comprimés par des frettes isolantes en nylon.
Enroulements
Les enroulements, de forme circulaire, devront être concentriques et constitués de conducteurs en cuivre, iso-
lés par plusieurs couches de papier. Ils seront assemblés rigidement pour supporter les efforts de dislocation
durant le transport et en cas d'éventuel court-circuit. L'isolation principale entre les différents bobinages et la
masse sera assurée par des éléments en transformerboard.
Cuve du transformateur
La cuve sera faite de deux parties :
- Une partie inférieure ou « auge »,
- Un couvercle du type « cloche » soudé à la partie inférieure.
- La cuve sera constituée d'éléments en tôles d'acier soudées électriquement.
- La cuve aura une résistance au vide suffisante pour I'emploi d'appareils de traitement d'huile modernes.
La cuve doit pouvoir tenir un vide de 5 mm Hg.
La cuve devra être isolée électriquement du sol pour permettre une protection de cuve.
Une continuité électrique doit être assurée entre la cuve, le couvercle et le circuit magnétique. Le couvercle
est vissé sur la cuve. Des transformateurs de courant placés sur les câbles de raccordement doivent pouvoir
être raccordés à la masse de l’auto-transformateur.
La cuve doit être conçue pour éviter toute rétention d’eau.
La cuve, les vannes et tous les joints doivent être parfaitement hermétiques à l'air, l'eau et l'huile jusqu'à une
température de 115 °C.
Une échelle devra être aménagée sur l’un des cotés de la cuve pour faciliter l'accès au-dessus de celle-ci.
Le conservateur de type à membrane, sera déporté sur le côté, parallèlement à la largeur du transformateur.
Bornes
Les bornes BT (a,b,c,n) seront dans un coffret qui sera muni d'ouverture pouvant admettre des câbles
2x630mm2 pour chaque phase et 1x240mm2 pour le neutre. Le coffret sera étanche.
Le marquage sur le couvercle des bornes des traversées et des bornes de mise à la terre doit être permanent et
indélébile. Il désigne sans aucune ambiguïté chaque borne.
Le marquage et la disposition des bornes sont les suivants :
Raccordement
Les traversées doivent être protégées durant le stockage et les manutentions par un dispositif approprié
et amovible. Les traversées embrochables , y compris celles du neutre, sont conformes à la NF EN 50180 de
préférence embrochables 24 kV. Elles sont de calibre minimum 400 A.
Le neutre est équipé d’une traversée 250 A raccordée à un parafoudre.
Changeur de prises
Le transformateur sera équipé d'un changeur de prises pour montage Etoile : sur point neutre Le com-
mutateur de prises, qui travaille en charge, peut être démonté pour inspection, sans avoir à vidanger I 'huile
de la cuve du transformateur.
Le changeur de prises et le sélecteur sont incorporés dans une enveloppe étanche, remplie
d'huile, immergée dans la cuve du transformateur, sans possibilité de mélange avec I 'huile du
transformateur.
Protection de surface
Une protection anticorrosion efficace est exigée sur les surfaces extérieures de l’autotransformateur. Cette
protection fait l’objet d’un accord entre l’Entreprise et CI-Energies.
Les surfaces externes des transformateurs y compris celles des radiateurs seront peintes avec deux
couches de peinture antirouille, une couche de peinture intermédiaire et une couche de finition,
soit au total quatre couches.
L'épaisseur totale du revêtement extérieur sera de 220 microns dont au moins 140 microns de revêtement an-
tirouille.
Les autotransformateurs sont de type extérieur. Le choix du revêtement est laissé au constructeur (couleur
verte ou grise). D’autres couleurs peuvent être proposées.
Visserie - Boulonnerie
Toute la visserie - boulonnerie sera en acier inoxydable.
Huile
L'autotransformateur sera rempli d'une huile isolante, spéciale pour transformateur, conforme à la
norme CEI 296, cl.II. Il doit être exempts de PCB polychlorobiphényles, PCT polychloroterphényles et
PCBT polychlorobenzyltoluènes. Aucune fuite n’est autorisée pendant toute la durée de vie de l’autotransfor-
mateur. Les joints employés doivent résister aux UV et à l’action du fluide diélectrique.
Les caractéristiques techniques du fluide et la fiche de sécurité associée doivent être fournies.
Le fluide diélectrique est de l’huile minérale isolante non inhibée.
Galets de roulement
La cuve est munie de galets de roulement orientables dans 2 directions perpendiculaires correspondant aux 2
axes de l’autotransformateur. La rotation doit être libre avec possibilité de verrouillage dans la direction choi-
sie lors du déplacement
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 571
Pièce de levage
Sur le couvercle de l’autotransformateur doivent être fixées des pièces de levage de type « oeillet » permet-
tant le décuvage et le levage de l’autotransformateur plein d'huile (Ø 28 mm).
Orifice de remplissage
Conformément à la EN 50216-4, sur le couvercle des autotransformateurs hermétiques à remplissage
intégral doit être prévu un orifice de remplissage, d'un diamètre minimal de 60 mm ou tout autre dispositif
ayant l'agrément de CI-Energies. Une étiquette mentionnant « Attention : Autotransformateur hermétique à
remplissage total » doit être prévue au voisinage de l'orifice de remplissage, si nécessaire.
Orifice de vidange
Les autotransformateurs hermétiques à remplissage intégral sont munis de bouchons de vidange
conformes à la EN 50216-4 ou de tout autre dispositif ayant l'agrément de CI-Energies.
Les autotransformateurs respirant à conservateur d’huile sont munis de vannes de traitement DN40 avec prise
d’échantillon, munie d’un demi-raccord Guillemin conforme à la NF C 52-123.
Vanne de liaison
Les autotransformateurs respirants à conservateur d’huile, comprennent une tubulure munie d’une
vanne DN40 avec demi-raccord Guillemin conforme à la NF C 52-123 pour liaison avec un filtre-presse de
traitement.
- d’un coffret de raccordement des circuits auxiliaires des relais (127 Volts continu) facilement acces-
sible, situé sur une face verticale de la cuve.
Parafoudre de neutre
Le neutre est muni d’un parafoudre ZnO, fourni avec l’autotransformateur, dont les caractéristiques
sont les suivantes :
- tension nominale = 24 kV,
- fréquence nominale = 50 Hz,
- courant nominal de décharge à In = 10 kA (onde 8/20μs),
- courant de choc de grande amplitude =100 kA (onde 4/10μs),
- tension résiduelle à In ≤75 kV,
- tension résiduelle à Imax ≤ 120 kV,
- courant de longue durée (2 ms) ≤ 500 A.
Accessoires
Les accessoires suivent les prescriptions de la EN 50216 appropriée avec les précisions apportées ci-
après.
L’autotransformateur doit être équipé :
- D'une Soupape de sécurité, de type à ressort taré pour la cuve
- D'une soupape de sécurité pour le régleur en charge
- D'un Relais de pression du changeur de prise sous charge
- De Vannes d'isolement entre cuve et conservateur
- D'une Vanne de vidange, échantillonnage et traitement,
- D'une Vanne de traitement, à la partie supérieure de la cuve,
- De 4 Crochets de levage,
- De 4 Trous de halage,
- De 4 Appuis de vérins,
- De 2 Bornes de mise à la terre,
- D'une Relais Buchholz à 2 contacts pour alarme et déclenchement,
- D'un Clapet de retenue d'huile,
- D'un Conservateur d'huile muni de : 1 assécheur au Silicagel, 1 vanne de vidange, 1 niveau d'huile du
type magnétique sans contact.
- De 4 Galets isolés orientables dans 2 plans perpendiculaires, Type « à boudins »,
- D'un Thermomètre à cadran de mesure de la température de I'huile
- D'un thermomètre à cadran pour I 'image thermique des enroulements
- D'un Thermostat pour commande de la réfrigération( le cas échéant)
- De 2 Thermostats pour I 'alarme et le déclenchement,
- D'un Doigt de gant libre,
- D'une Plaque signalétique et schéma,
- D'une Armoire de raccordement des circuits de mesure et signalisation ainsi que des
- D'appareils de contrôle de la réfrigération ( le cas échéant), montée sur la cuve du transformateur, à l
'opposée du conservateur.
- De Tension d'alimentation triphasée des motoventilateurs et motopompes 0,4 kV 50 Hz
- De Tension d'alimentation des bobines de contacteurs et de relais : 110 VCC
- De Tension d'alimentation monophasée éclairage et résistance de
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 573
Plaque signalétique
La plaque signalétique doit être inamovible (pas de détachement accidentel pendant toute la durée de
vie), fixée sur une des faces de la cuve (emplacement à définir en accord avec CI-Energies).
La plaque signalétique doit comporter en caractères indélébiles les indications ci-après :
- « Autotransformateur de distribution »,
- mention « conforme à HN 52-S-28 2ère Edition – Règlement (UE) 548/2014 »,
- constructeur et usine (et le cas échéant le nom de la firme qui commercialise l'appareil),
- année de fabrication,
- numéro de l’autotransformateur,
- numéro d’agrément,
- année, mois et jour de la délivrance de l’agrément,
- puissance assignée,
- fréquence assignée,
- couplage,
- tensions assignées (xxx/xxx),
- courants assignés (en position 2),
- impédance de court-circuit,
- masse totale,
- nature et volume du liquide diélectrique,
- degré d'herméticité et type de remplissage de l’autotransformateur,
- niveau de pertes,
- mention « AT ».
De façon générale, toutes les indications susceptibles d'être apposées sur les autotransformateurs doivent être
marquées en caractères nettement lisibles et indélébiles.
La partie inférieure de la plaque comporte les inscriptions suivantes :
- valeurs des tensions HT en capitales de 20 mm de hauteur,
- « AT » en capitales de 20 mm de hauteur,
- numéro de l’autotransformateur en capitales de 12 mm de hauteur.
AutoTransformateur de distribution
Conforme à HN 52-S-28 2ère édition – Règlement 548/2014
Valeurs de perte ou PEI
Constructeur Usine de
Année de fabrication : 2010
Numéro d’agrément :xxxxxx date : 15 juin 2015
Puissance : xxx MVA Fréquence : 50 Hz Couplage : Yna0
Changeur de prises Tension Primaire Tension Secondaire
Position 1
Position 2 30 000 V 15 000 V
Position 3
309. HTA
La liaison appareillage HTA/transformateur HTA/BT est réalisée en câbles unipolaires à isolation syn-
thétique conforme aux normes NF C 33-223 ou C 33-226, de section 50 mm2, raccordés au transformateur
par des connecteurs séparables de type 250 A conformes à la norme NF C 33-051. Le rayon de courbure des
câbles à respecter, est de 45 cm pour le 50 mm².
Chaque câble recevra un repère fonctionnel à chacune de ses extrémités - repères L1 - L2 - L3. La hauteur
des lettres et des chiffres doit être au moins de 5 mm. Ces repères peuvent être constitués de gaine thermoré-
tractable ou de bande adhésive autocollante de couleur noire avec inscription blanche.
Le même repérage sera indiqué sur la cellule HTA protection transformateur, en lettres et chiffres d'au moins
30 mm. Plaque plastique gravée ou caractères autocollants à forte adhérence.
Le repère sera posé à proximité de la borne de raccordement (cellule insensible à l'environnement), sur le ca-
pot de la cellule (autre appareillage).
310. BT
La liaison du transformateur HTA/BT au tableau BT de type TUR est réalisée en câbles unipolaires à
âme rigide en aluminium isolés au polyéthylène réticulé (PR), conformes à la norme NF C 32-321 de la série
U-1000 A R02V. Le nombre de câbles de la liaison BT est indiqué dans le tableau suivant :
Le poste doit être prévu pour le nombre maximal de liaisons. La liaison transformateur-tableau BT doit
permettre d’installer les différents types de transformateurs et être dimensionnée pour le transformateur de
puissance maximum. Elle doit, en outre, absorber les vibrations du transformateur, ne pas modifier l’exploita-
tion du tableau BT et ne pas engendrer de contraintes mécaniques au niveau des plages de raccordement.
Afin de limiter les échauffements, la pose des câbles est non jointive (cf. NF C 15-100). Les câbles BT sont
raccordés côté transformateur d’une part, et côté tableau BT d’autre part, au moyen de cosses d'extrémité alu-
minium-cuivre, conformes à la spécification HN 68-S-90. Toute autre solution doit faire l’objet d’un accord
avec CI-ENERGIES. Chaque câble recevra un repère fonctionnel à chacune de ses extrémités : - conducteurs
de phase - repères L1 - L2 - L3 - conducteur de neutre - repère bleu clair. La hauteur des lettres et des chiffres
doit être au moins de 5 mm. Ces repères peuvent être constitués de gaine thermorétractable ou de bande
adhésive autocollante de couleur noire avec inscription blanche pour les phases, et de couleur bleu clair pour
le neutre. Les conducteurs repérés L1 seront raccordés sur les barres repérées 1 du tableau BT, L2 sur 2 et L3
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 575
sur 3. Les liaisons entre le tableau BT et les bornes du transformateur seront les plus courtes possibles et leur
pose devra éviter tout croisement des conducteurs (pour cela, il peut être nécessaire d’inverser les phases L1
et L3).
Les câbles des circuits auxiliaires doivent être conformes à la norme NF C 32-321 (séries U-1000 R2V).
L’ensemble des circuits et équipements BT doit avoir une tenue diélectrique de 10 kV 50 Hz 1 min et de 20
kV choc
La liaison TUR coffret EP sera réalisée en câble U1000 R02V 4x25 mm² Cu.
IMPLANTATION DU MATÉRIEL
L'implantation du matériel dans les postes HTA/BT, sera conforme au plan 22TS.
L'entreprise devra livrer les postes équipés avec le matériel indiqué ci-après.
MATÉRIEL HTA
Tension d’isolement kV 24 36
Tension nominale kV
15 30
MATÉRIEL BT
Dispositions générales.
Les extrémités des câbles aboutissent généralement soit à l'intérieur des bâtiments, soit dans des cof-
frets ou des armoires dont l'étanchéité doit être rétablie à l'aide de dispositifs appropriés.
A l'intérieur des bâtiments, dans les coffrets ou armoires, les extrémités des gaines extérieures sont protégées
à l'aide d'un manchon en caoutchouc synthétique.
.1 Presse-étoupe
Ceux-ci sont constitués d'un corps et d'une visserie en laiton ou P. V. C. permettant de comprimer sur la
gaine extérieure du câble un joint en matière déformable et de fixer l'ensemble gaine - presse-étoupe sur la
plaque de fond de coffret ou d'armoire.
Le presse-étoupe est enfilé sur la gaine en P. V. C. du câble avant la mise en place du dispositif de mise à la
terre de la gaine du cuivre. Le presse-étoupe est ensuite serré sur la plaque de fond du coffret ou de l'armoire
suivant le couple de serrage prescrit par le Contractant.
Cette opération a lieu une fois raccordé le dispositif de mise à la terre.
Les presse-étoupe montés sur des plaques en aluminium doivent être étamés.
.2 Passe-fils de traversée
Les passe-fils de traversée se composent :
d'un corps en P. V. C. nytril assurant l'étanchéité;
d'une frette en matière polyamide auto verrouillage grâce à une languette métallique inoxydable.
RÉSEAUX BT
Les travaux souterrains sur les réseaux BT concerneront essentiellement l'amorce des départs BT. Pour
réaliser les départs BT, en aéro-souterrain, il sera utilisé des câbles Basse Tension. Ces câbles isolés Basse
Tension pour les réseaux de distribution publique seront du type 3 phases plus Terre. Ils seront conformes
aux Normes HD603, IEC 60502, NFC 32-013 et NFC 32-210.
Les spécifications des tranchées sont identiques aux spécifications pour les réseaux HTA.
315. Caractéristiques
Les conducteurs de phase sont en aluminium câblé (classe 2), de forme sectorale pour les sections ≥ 95
mm² ou ronde pour les sections ≤ 50 mm².
Le conducteur de neutre est en aluminium câblé (classe 2) de forme ronde et gainé de plomb.
L'étanchéité entre la gaine de plomb et l'âme du conducteur neutre est assurée par un matériau hydrofuge.
L’enveloppe isolante est en polyéthylène réticulé.
galvanisé, en contact direct avec le plomb du neutre. L'ensemble ainsi constitué est recouvert d'une gaine en
PVC à hautes caractéristiques mécaniques, traitement anti-termites possible.
Trois sections de conducteurs sont utilisées avec les limites de transit suivantes (puissance pondérée):
240 mm² pour un départ de poste HTA/BT alimentant une charge supérieure ou égale à 120 kVA et
inférieure à 180 kVA ;
150 mm² pour un départ de poste HTA/BT alimentant une charge inférieure à 120 kVA (section par
défaut) ;
95 mm² pour les antennes non évolutives limitées à 60 kVA.
Les intensités maximales admises doivent être minorées par les facteurs de correction précisés ci-après,
lorsque les câbles enterrés cheminent en parallèle (écartement de 20 cm), avec ou sans fourreau. Cette réduc-
tion de capacité est à appliquer uniquement lors d'un parcours commun supérieur à 10 mètres.
La réalisation des réseaux Aériens Basse Tension présente de nombreuses similitudes avec la construc-
tion des réseaux HTA aériens (type de supports, logiciels de calculs, transport, mise en œuvre).
Se référer au paragraphe des travaux HTA.
Les hypothèses de calcul des efforts mécaniques sont définies dans la norme NFC 11 201 en ne tenant
compte que de la pression du vent en zone vent normal
L'étude tiendra compte des plans de zonage des quartiers d'implantation afin de faciliter le raccordement des
branchements existants et futurs.
Les réseaux sont en conducteurs isolés torsadés tendus entre supports à l'aide de pince de suspensions et d'an-
crage.
L'utilisation de tendeur de réglage est interdite.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 580
ECLAIRAGE PUBLIC
319. Généralités
L’ensemble des fournitures et travaux à réaliser seront conformes aux dernières éditions des recom-
mandations normatives suivantes au moment de l’offre et à l’exécution des travaux :
La norme NF C15-100 et ses additifs (installations électriques à basse tension) ;
La norme NF C14-100 et ses additifs (installations de branchements en basse tension) ;
La norme NF C17-200 et ses additifs (installation d’éclairage public) ;
La norme NF C 14-105 (détermination des sections de conducteurs et choix des dispositifs de protec-
tion) ;
La norme UTE C17-205 (détermination des caractéristiques des installations d’éclairage public) ;
CEI 71-1 Coordination de l'isolement ;
CEI 305 Caractéristiques des éléments des chaines d'isolateurs du type capot et tige ;
CEI 228 Ames des câbles isolés ;
CEI 230 Essai de choc des câbles et de leur accessoires ;
CEI 391 Marques de repérage des conducteurs isolés ;
CEI 947 Appareillage basse tension.
L’entreprise ne pourra se prévaloir d’un manque de connaissance des normes et des lois en vigueur, elle de-
vra respecter les impératifs de montage et d’installation définis par les constructeurs de matériels
320. Conducteurs
Les conducteurs d’éclairage public sont des conducteurs isolés à âme cuivre ou aluminium. S’ils sont asso-
ciés à un réseau de distribution publique sur supports communs, ils sont de la même nature que les conduc-
teurs de réseau. Cependant, exceptionnellement, des conducteurs isolés d’éclairage public peuvent être utili-
sés sur des supports communs comportant un réseau en conducteurs nus. Dans ce cas, les portées seront com-
patibles avec les caractéristiques des conducteurs d’éclairage public. Les conducteurs souterrains d’éclairage
public sont des séries :
U 1000 RVFV ou U 1000 R2V à âme cuivre de 10 mm² à 35 mm² inclus,
NFC 33-210, à âme aluminium pour les sections égales ou supérieures à 50 mm². Les câbles de mise à la
terre et de protection sont en cuivre nu de 25 mm².
La jonction entre les supports de lanternes et les coffrets muraux dans lesquels arrivent les câbles souterrains
sera assurée par des câbles de série U1000 R2V minimum égal à 2.5 mm² Les boîtes de dérivations coulées
sont strictement interdites, toutes les dérivations devront se faire en passage de candélabres ou de coffret EP
(Type S50).
Toutes défaillances consécutives à un mauvais équilibrage, à la mise en place de sections inférieures à celles
indiquées aux projets pourra mettre l’Entreprise dans l’obligation et à ses frais de déposer les câbles et de les
remplacer par les câbles appropriés.
Les bornes de raccordement des câbles actifs et des fusibles sont protégées de sorte à constituer un ensemble répondant
aux caractéristiques de la classe II
Lorsqu’il s’agit de protéger un appareil ou un groupe d’appareils ne permettant pas la réalisation d’une mise à la terre
étendue, le dispositif de protection est d’un type dit à « haute sensibilité » (30mA) qui tient compte de l’incertitude
concernant la pérennité des caractéristiques de la mise à la terre. Un réseau souterrain raccordé sur un réseau aérien
existant doit obligatoirement être protégé par un dispositif différentiel résiduel (DDR) placé sur la remontée aérosouter-
raine, sous coffret étanche, muni d’une porte fermant à l’aide d’un outil. Afin de palier au maximum les risques en -
courus, le matériel mis en œuvre pour le compte du SDE76 sera de type classe II par construction ou par mise en
œuvre.
Dans certaines situations bien spécifiques, l’adoption de très basse tension d’alimentation (24 volts) pourra être envisa-
gée.
323. Lampes
Les lampes du type sodium haute pression (SHP), de forme tubulaire ou ovoïde et de puissance 150 W
à douille E40, devront respecter les caractéristiques suivantes :
Encombrement : longueur 257 mm, diamètre 47 mm,
Durée de vie minimum 4 ans
Tension nominale : 230/240 V, (+10%)
150W
Flux lumineux minimum 17 500Lm
Rendement : 116,5 LmW
324. Ballast
Les ballasts seront de type électronique afin d'augmenter la durée de vie des lampes et d'avoir une
meilleure protection contre les surtensions et les harmoniques. Ils éliminent également le courant d'appel.
Les câblages internes aux matériels seront en câble U1000R2V 2x2, 5mm² à âme cuivre rigide massive à iso-
lation PVC et bourrage, gaine extérieure en PVC de couleur grise Norme NFC 32 321
Tension nominale 0,6/1kV, In 16 A
Le matériel sera livré neuf, emballé et protégé de façon à supporter toutes les contraintes de transport manu-
tention et entreposage. Lorsque des dispositifs sont enlevés d’un matériel pour rendre son transport com-
mode, les orifices ouverts doivent être convenablement bouchés. Le matériel doit être toujours expédié dans
des caisses. Les lampes et ballasts sont garantis deux ans minimum contre tout vice de fabrication à partir de
leur date de mise en service.
MOYEN DE RÉALIMENTATION
Les travaux doivent être réalisés en limitant au maximum le temps de coupure pour la clientèle. Pour
cela il sera employé des dispositifs permettant de réaliser les chantiers sans coupure :
Groupe électrogène
Poste mobile.
GROUPE ÉLECTROGÈNE
Les groupes électrogènes doivent avoir une puissance minimum de 130 kVA 240/410V 50Hz Triphasé.
Ces équipements doivent être tractables sans problème.
Les matériels seront installés en cellule insonorisée, protection contre le feu, peinture anticorrosive, portes
avec serrures avec clés, bouchon de remplissage du réservoir incorporé avec capacité pour autonomie mini-
mum de 24h à 75 % de charge, silencieux pour gaz d’échappement avec chambre de résonance et absorption
résistant à des températures élevées, constitué de :
Une remorque routière homologuée, avec freins et vérins de parcage, timon d’attelage, feux de si-
gnalisation pour circulation routière, supportant une vitesse minimale de 85 km/h, roue de se-
cours.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 584
POSTE MOBILE
La présente spécification a pour objet de définir les caractéristiques générales et particulières des ma-
tériels entrant dans la conception de ces postes mobiles, les essais auxquels ils doivent satisfaire et les di-
verses clauses permettant de garantir le respect de la continuité de fabrication du produit accepté par CI-
ENERGIES.
Cette spécification s'applique aux postes HTA/BTA de distribution publique, du type extérieur, destinés
à des alimentations temporaires (postes de chantiers, postes mobiles de dépannage, etc...) pour des ré-
seaux de tension nominale égale à 25 kV et dont la puissance du transformateur ne dépasse pas 800 kVa.
Les postes seront alimentés en coupure d’artère ou en antenne selon le cas.
Le schéma électrique et le mode de raccordement doivent être validés préalablement par CI-ENERGIES.
Avec chaque poste mobile, il sera fourni
- deux tourets de câble HTA de longueur 25 m afin de pouvoir raccorder les liaisons HTA du
poste en travaux. Ces liaisons seront équipées de prises embrochables 24 kV ou 36kV 400A.
- de 2 ensembles de raccordement provisoire type bout à bout afin de permettre le raccordement
d'extrémités intérieures sur des prises 400A.
- De 2 ensembles de raccordement provisoire pièce de jonction 2 prises 400A entre elles avec ma-
tériel de fixation.
- trois tourets de câble BT 2x300²CU + 1 touret 1x300² Cu Câbles souple H07RN-F équipés des
connecteurs de raccordement pour réalimentation des TUR.
325. Normes
L’appareillage devra répondre aux dernières éditions des recommandations normatives suivantes :
- CEI 60694 : Spécifications communes aux normes de l’appareillage à haute
- CEI 60298 : Appareillage sous enveloppe métallique pour courant alternatif H.T.
- CEI 60129 : Sectionneurs à courant alternatif et sectionneurs de terre.
- CEI 60529 : Degré de protection des enveloppes.
- CEI 60050-191: Sûreté de fonctionnement et qualité de service
- CEI 62271-100: Appareillage à haute tension. Partie 100 : Disjoncteurs à courant alternatif à haute
tension
- CEI 60071-2 : Coordination de l’isolement - Partie 2, guide d’application
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 585
NB : Les caractéristiques d’isolement sont les mêmes aussi bien pour l’appareillage électrique HTA et
l’enveloppe, que pour le chariot ou remorque.
328. Caractéristiques
Accessibilité de l’équipement
Les postes doivent être conçus de telle sorte que les opérations courantes d'exploitation (manœuvre des
appareils de coupure HTA et BTA, mesures sur l'arrivée et les départs BT du transformateur, etc.) soient ai-
sées.
La disposition de l'appareillage doit permettre :
- un accès facile aux organes de manœuvre et de protection,
- le raccordement aisé de câbles HTA de section inférieure ou égale à 240 mm² aluminium,
- les mesures à la pince ampère métrique sur les câbles BTA de départ et d'arrivée.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 586
- la condamnation et la pose de dispositifs de mise en court-circuit et à la terre sur les départs BTA
consignés. A cet effet, le tableau BTA sera de type isolé muni d’un interrupteur permettant la mise
en court-circuit.
- la mise en place d'un pavé de terre côté HTA,
- les essais de câbles côtés HTA et BTA.
Schéma électrique
Le schéma électrique doit permettre l’alimentation des postes mobiles aussi bien en coupure d’artère
qu’en antenne. Ils doivent donc être dimensionnés pour être alimentés en coupure d’artère.
L’espace disponible pour le tableau HTA doit permettre l’installation d’un tableau compact de quatre (4)
unités fonctionnelles intégralement isolées dans le gaz SF6 (type GIS).
Tableau HTA
Le tableau HTA sera compact de type GIS comprenant les unités fonctionnelles suivantes :
- Deux (2) Interrupteurs 24kV-400A,
- Une (1) Protection Transformateur combiné 24kV-400A avec fusibles 24kV-43A
-
Caractéristique ou paramètre Niveau nominal
Tension assignée 24 Kv/36kV
Fréquence assignée 50 Hz
Tension de tenue aux chocs de foudre, onde 1,2/50 μs en 125 Kv/170kV
valeur de crête
Tension de tenue à fréquence industrielle à sec, pendant 50 kV/70kV
une minute, en valeur efficace
Tension de tenue assignée à fréquence industrielle durant 1 2 kV tous les cir-
min (y compris entre les bornes de contact ouvert) des cir- cuits
cuits BT (valeur
efficace)
Tenue diélectrique aux chocs de foudre (onde 1,2/50 μs) 5 kV
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 587
Le tableau HTA compact sera muni pour chacune des unités fonctionnelles de :
- Une (1) commande manuelle
- Un (1) sectionneur de mise à la terre et indicateur de présence tension.
Raccordement HTA
Le raccordement au réseau HTA sera réalisé par câbles unipolaires à isolation synthétique 12/20kV ou
18/30kV (NF C33-226) avec extrémités embrochables (Arrivée réseau) et prises de courant 24 kV ou 36kV
(bornes MT du transformateur).
Il doit être possible de raccorder des câbles de section inférieure ou égale à 240 mm² pour les cellules « Ar-
rivée Interrupteur ».
La liaison de la cellule Protection au transformateur de puissance sera réalisée en câble de section 50 mm²
aluminium.
Transformateur
Le transformateur sera conforme aux normes NFC52-100, NFC52-112, NFC52-113 et HN 52-S-20. Il
devra être choisi dans les marques agréées par CI-ENERGIES.
Il sera du type cabine, muni d'interfaces pour prises de courant 24 kV ou 36kV définies dans la spécifica-
tion HN 52-S-61 et de sorties BT passe-barre.
Les transformateurs utilisant du polychlorobiphényle (PCB) comme diélectrique sont à exclure.
La puissance du transformateur sera égale 630kVA. Mais poste doit pouvoir accueillir un transformateur de
puissance égale à 800kVA.
Les bornes BT doivent être capotées.
En cas d'avarie ou de changement de puissance du transformateur, celui-ci doit pouvoir s'extraire facile-
ment de l'enveloppe.
330. Appareillage BT
.1 Circuits d'éclairage
L'éclairage électrique du poste doit être suffisant pour permettre une exploitation sûre et facile. L'ins-
tallation d'alimentation de l'éclairage est effectuée en basse tension conformément à la norme NF C15-100
en vigueur. Elle doit être prise en amont de l'appareil général de coupure ou de protection de l'installation à
basse tension et doit être protégée en conséquence par des fusibles de type HPC.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 588
Les foyers lumineux sont disposés de façon que les appareils de sectionnement ne se trouvent pas dans une
zone d'ombre et que soit permise une lecture correcte des appareils de mesure. L'emplacement et le mode
de fixation sont tels que le remplacement des lampes puisse s'effectuer sans avoir à prendre de mesures par-
ticulières sur l'installation à haute tension et sans danger pour l'opérateur.
Les interrupteurs d'éclairage sont placés au voisinage immédiat des accès.
Le poste devra être équipé d’un éclairage de balisage pour utilisation en milieu urbain.
.3 Raccordement BT
Le raccordement basse tension doit être réalisé en câbles unipolaires, à âme aluminium, isolés au po-
lyéthylène réticulé chimiquement (PRC), type U-1000 AR02V.
Les liaisons TUR isolé IP2X – Transformateur seront faites avec des câbles synthétiques de section 400
mm² Alu ou 300 mm² Alu : deux (2) câbles par phase et (1) pour le neutre.
La position et la courbure des câbles de départ BT du tableau BT doit faciliter les opérations de raccorde-
ment et de mesure.
Les câbles sont raccordés, côté transformateur d'une part, et côté tableau BT ou disjoncteur d'autre part, au
moyen de cosses d'extrémité aluminium-cuivre, conformes à la spécification HN68-S-90.
Architecture
La conception du poste et la nature des matériaux utilisés devront conduire à une réalisation compacte
et aussi légère que possible.
En vue de faciliter l'installation et le démontage, le poste se présentera sous la forme d'un ensemble mono -
bloc qui pourra comporter des anneaux ou des plots de levage.
Tout le matériel sera fixé correctement pour permettre aussi bien la manutention de l'ensemble que l'exploi-
tation du poste.
Pour les cas de remplacement du transformateur, sa mise en place et son raccordement sur le chantier
doivent être aisés et sûrs.
Les opérations de mise en place des appareils (transformateur, cellules HTA et tableaux BT) devront être
décrites clairement par l’Entreprise du poste dans une notice de mise en œuvre.
Des emplacements pour les manœuvres d'exploitation et pour les interventions sur le comptage devront
être réservés, conformément aux prescriptions de sécurité du personnel. Il est recommandé de prévoir ces
zones à l'intérieur du volume du poste pour que ces opérations puissent être exécutées à l'abri des intem -
péries. L'accès des parties basse tension se faisant indépendamment des parties haute tension.
Le plancher intérieur doit se trouver à 300 mm au-dessus du niveau du sol.
Pour éviter la pose d'affiches, les faces extérieures verticales peuvent présenter des reliefs tels que bos-
sages ou cannelures.
.1 Masse et dimensions
La masse du poste ne doit pas dépasser les limites admises pour les transports habituels routiers. La
hauteur hors tout et la largeur hors tout ne devront pas dépasser 2,50 m ; la hauteur de la cabine ne devra
pas être inférieure à 2,20m.
L'ensemble des postes mobiles doit reposer sur le sol par des patins.
La pression exercée sur le sol ne devra pas dépasser 50 000 Pa, environ 0,5 bar (1 Pa = 1 N/m), cette
pression étant calculée, lorsque tout le matériel est en place y compris le transformateur, sur un sol préala-
blement aplani.
Les degrés de protection sont conformes à la définition désignée par le symbole IP 35 et IK10.
L'entrée dans le poste s'effectue au moyen de portes rigides, par exemple réalisées en tôle d'au moins 3 mm
d'épaisseur et ne comportant aucune ouverture autre que les orifices de ventilation.
De plus, pour éviter la pénétration de petits animaux, il ne doit pas être possible d'introduire dans l'enve-
loppe une bille de 12,5 mm de diamètre.
Le refroidissement doit être assuré de manière que les échauffements ne dépassent pas :
de plus de 5°C, les valeurs qu'atteindrait le transformateur utilisé sans enveloppe,
les valeurs limites imposées par la spécification HN 63-S-61 pour l'appareillage basse tension,
15°C aux emplacements prévus pour les automatismes de réseau y compris leur alimentation auxi-
liaire. Les dispositions envisagées doivent assurer une ventilation naturelle.
Toutes les dispositions doivent être prises pour qu'il ne se produise en aucun cas une déformation des enve-
loppes durant les opérations de manutention du transformateur ou de la mise en place du poste.
Les matériaux constitutifs des enveloppes doivent résister aux attaques des éléments atmosphériques, aux-
quels ils pourront normalement être soumis.
Si le matériau lui-même ne possède pas les qualités d'inaltérabilité, (à l’exemple de Alu), un revêtement
peut être utilisé, toute peinture utilisée doit être spécifiée <bordure de mer> attestée par un certificat.
Pour toutes les parties à galvaniser à chaud, une certification des épaisseurs de revêtement devra être four-
nie (épaisseur mini : 85µm).
Outre les conditions précédentes, la partie supérieure de l'enveloppe ou toit, doit :
être calculée pour une surcharge de 250 daN/m,
présenter une étanchéité parfaite,
présenter une pente permettant l'écoulement des eaux pluviales.
Les portes doivent s'ouvrir vers l'extérieur, avec un angle minimal de 180 degrés et être munies d'un dispo-
sitif d'arrêt les maintenant en position d'ouverture.
Elles doivent être équipées de moraillons pouvant recevoir un cadenas de consignation ayant une anse de
10 mm de diamètre et être prévues pour recevoir une serrure du modèle utilisé en exploitation dans les
postes de distribution publique.
Les portes doivent comporter à l'extérieur les affiches réglementaires.
Si l'enveloppe est constituée de panneaux, le démontage de ces derniers ne doit pouvoir s'effectuer que de
l'intérieur et à l'aide d'un outil qui sera fourni
Des sorties avec passe-câbles de diamètre suffisant pour permettre le passage d'un câble multipolaire de
150 mm² de section est prévue sur la face latérale du compartiment BT pour pouvoir effectuer un raccor-
dement provisoire. Cet orifice est obturé par un cache démontable de l'intérieur.
Les degrés de protection de l'enveloppe doivent être conservés lorsque le câble est en place.
337. Essais
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Généralités
L'ensemble présenté aux essais, après agrément des plans par CI-ENERGIES, sera totalement équi-
pé avec du matériel conforme aux normes spécifiques le concernant.
Les orifices de passage de câbles non utilisées seront obturées. L'installation du matériel dans les condi-
tions normales de pose est réalisée par les laboratoires d'essais, le poste pouvant être posé directement sur
le sol ou monté sur un châssis provisoire.
On vérifie en particulier qu'aucun élément tel que panneau, grille, etc. ne peut être démonté de l'extérieur.
La protection des personnes contre les contacts avec des parties sous tension et la protection du
matériel contre la pénétration de corps solides
Cet essai s'effectue avec un fil rectiligne de 2,5 mm de diamètre coupé suivant une section droite; il doit être
vérifié que le fil mis à la terre ne peut pas être placé dans une position telle que la rigidité diélectrique des cir-
cuits soit abaissée en dessous du niveau d'isolement assigné et qu'il ne peut entrer en contact avec
des pièces en mouvement. On s'assurera de plus qu'il n'est pas possible d'introduire une bille de 12,5 mm de
diamètre à l'intérieur de l'enveloppe.
La protection du matériel contre la pénétration des liquides
Cet essai consiste à projeter de l'eau dans toutes les directions, le jet d'eau jaillissant d'une buse de dia-
mètre intérieur 6,3 mm, de débit 12,5 litres par minute plus ou moins 5%, avec une pression de l'eau à la
sortie de la lance de 30 kN/m² (approximativement 0,3 bar).
L'équipement électrique protégé par l'enveloppe ne doit pas être mouillé et l'on ne doit pas constater
d'accumulation d'eau à l'intérieur de l'enveloppe.
En cas de doute, un essai diélectrique de tenue à fréquence industrielle est appliqué à titre d'essai de
sanction sur les pièces présumées suspectes, avec les valeurs prévues par leurs normes spécifiques. Cet
essai est effectué immédiatement après l'arrosage.
La protection contre les dommages mécaniques
Cet essai consiste à faire tomber un marteau de 5 kg d'une hauteur de 0,4 m (20 joules), l'extrémité du
marteau présentant un rayon de courbure de 50 mm. Cet essai est effectué à la température de l'air am-
biant en plusieurs endroits du toit et des faces latérales, y compris sur les grilles de protection du sys-
tème de ventilation.
L'enveloppe doit, après essais, conserver le degré de protection spécifié pour la protection des personnes
et du matériel, et contre la pénétration des liquides. Le bon fonctionnement du matériel et des portes, y
compris le verrouillage, ne doit pas être altéré.
Afin de vérifier l'absence de points faibles entre deux raidisseurs, ou au milieu d'un toit non renforcé par
exemple.
Essais aux chocs mécaniques provoqués par des objets pointus ou à arêtes vives
Cet essai est effectué sur des éléments d'enveloppe risquant d'être perforés.
La pièce de frappe de l'appareil d'essai est en acier ; sa longueur est d'environ 80 mm. Sa partie conique
se termine par une calotte sphérique de 2,5 mm de diamètre.
Conformément à la classe 1 du code d'essais HN 60-E-01 (chapitre 2.2.2.), l'élément en essai ne doit pas
être traversé par la pièce qui le frappe. Des fissures ou un écaillement ayant une surface circulaire d'un
diamètre maximal de 10 mm sont tolérés s'ils ne nuisent pas aux degrés de protection IP 359.
Essai d’échauffement
On effectue cet essai dans le but de vérifier que la ventilation de l'enveloppe et les matériaux employés per-
mettent aux matériels installés de ne pas dépasser des valeurs de température et d'échauffement voisines de
celles fixées par leurs normes respectives, dans tous les cas d'exploitation. L'essai est effectué dans un local
dont la température de l'air ambiant ne dépasse pas 50 °C.
Le transformateur de 800 kVA, conforme à la norme HN 52-S-20, servira de référence
Avec l’enveloppe les échauffements de l'huile et des enroulements du transformateur ne doivent pas dépasser
de plus de 5°C ceux obtenus pour le transformateur sans enveloppe.
Sur le tableau BT les valeurs d'échauffement de la norme HN 63-S-61 ne doivent pas être dépassées.
Aux emplacements prévus pour les automatismes de réseaux, y compris leur alimentation auxiliaire, l'échauf-
fement ne doit pas dépasser 15°C.
Essais de bruit
Les mesures seront effectuées en suivant les indications de la norme NF C 52-161 "Mesure des niveaux de
bruit des transformateurs et des bobines d'inductance"
Le niveau de puissance acoustique, ainsi déterminé ne devra pas dépasser 55 décibels acoustiques [dB(A)]
lorsqu'il contient un transformateur de 800 kVA conforme à la norme HN 52-S-20.
En d'autres termes, l'enveloppe du poste doit correspondre à une atténuation de 13 décibels acoustiques.
Cette prescription est édictée pour permettre l'installation à environ 10 m d'une fenêtre d'un lieu d'habitation,
d'un poste équipé d'un transformateur de 800 kVA.
Définition
Le dossier d'identification (D.I.) caractérise un modèle proposé par l’Entreprise et répondant aux spécifica-
tions du matériel définies par les normes correspondantes au poste de distribution publique.
Généralités (composition du poste – schéma unifilaire – photo de l’ensemble portes fermées et ou-
vertes des parties tableau HTA. tableau BT, transformateur….) ;
Description (conception, esthétique de l’enveloppe – appareillages HTA et BT installables transfor-
mateur – notion de raccordements – circuit de protection et de mise à la terre des masses et du
neutre) ;
Transport, montage et mise en œuvre (transport et manutention sur site) ;
Dimensions des unités de transport ;
Stockage, montage et raccordement, mise en service) ;
Exploitation (accès au poste, manœuvres des interrupteurs et sectionneurs de terre, essais des câbles,
changements des éléments de remplacement de fusibles HTA et BT, mesure sur les câbles BT, essais
des Câbles, changements des éléments de remplacement de fusibles HTA et BT, mesure sur les câbles
BT, remplacement d’un transformateur) ;
Entretien (liste des différentes opérations d’entretien avec leur périodicité) ;
Dépannage et pièces de recharge.
Etablissement et diffusion
Le dossier d'identification est établi par l’Entreprise sous sa responsabilité. Quatre exemplaires sont fournis
CI-ENERGIES.
Documentations
Le soumissionnaire devra fournir la documentation concernant son équipement pour permettre à CI-
ENERGIES de les analyser préalablement. La documentation sera rédigée en Français et délivrée en quatre
(4) exemplaires supports papier et deux exemplaires supports informatiques.
Les plans, schémas, caractéristiques des appareils seront approuvés au préalable par la CIE qui délivrera son
« bon pour exécution ».
Une attention particulière sera portée sur le schéma unifilaire des tableaux, les caractéristiques des cellules,
les schémas et plans d’installation et d’implantation.
Le soumissionnaire devra fournir les documents suivants :
Une notice technique comprenant :
o La description du fonctionnement des équipements,
o Les caractéristiques techniques des ouvrages et leurs accessoires avec indication de poids, encom-
brement, etc.
o Les résultats de test d'usine,
o Un exemplaire des certificats d’essais de routine,
o Un exemplaire des certificats d’essais de type,
o Les schémas de principe indiquant les valeurs et points de test;
o Les schémas bloc et les différentes vues,
o Les plans d’encombrement
o Les schémas développé de commande et de contrôle pour chaque appareil sur support papier et sup-
port informatique (CD et clefs USB de préférence),
Une notice de maintenance et d’exploitation comprenant :
La nature des mesures, les points de mesures, les niveaux nominaux et les points de réglages;
o Les types de maintenance;
o La périodicité des maintenances préventives;
o Les outils jugés nécessaires pour la maintenance et l’exploitation
o Les documents d’installation, de mise en service, d’usage et d’entretien, avec un plan de repérage
des pièces citées dans cette notice et leurs références; ainsi que la nomenclature des outils spéciaux
nécessaires pour l’entretien des tableaux ou cellules.
DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES
341. Généralités
Le présent marché de travaux a pour objet la restructuration des réseaux HTA des zones de Yopougon
et Songon suite à la création du poste source de Yopougon 3.
L’étendue des travaux peut être résumée comme suit, sans être exhaustif :
- réalisation des études préliminaires ;
- élaboration des plans et schémas;
- réalisation des études d’exécution ;
- fourniture et pose des câbles, etc ...;
- réalisation de tranchées ;
- réalisation de jonctions et extrémités pour câbles HTA ;
- raccordement des câbles HTA aux cellules ;
- réalisation de chambres de jonction des câbles fibre optique ;
- fourniture et installation de répartiteurs optiques ;
- tests et la mise en service des réseaux installés.
Tout le matériel et les prestations non expressément exigés dans les spécifications, mais qui s’avère-
raient nécessaires pour réaliser une installation complète et entièrement fonctionnelle, sera fourni par l'En-
treprise sans coûts supplémentaires.
Dans le cadre du présent projet, il sera construit les ouvrages HTA ci-dessous :
- 41,8 km de réseaux souterrain de câbles HTA 33 kV en CIS 240 mm2, incluant tous les accessoires de
pose et de jonction.
- 9 km de réseaux souterrain de câbles HTA 15 KV en CIS 240 mm2, incluant tous les accessoires de pose
et de jonction.
- 18 km de réseaux souterrain de câble à 24 fibres de type micro-gaines pleine terre, incluant tous les ac-
cessoires de pose et de jonction.
Les travaux de pose de la fibre optique seront réalisés au cours de ceux de pose du câble CIS 240 mm2 du
réseau HTA. Ces fibres optiques seront équipées de répartiteurs optiques installés et de modems optiques
pour la transmission de la télé-conduite ainsi que la mise en œuvre de protections différentielles sur les axes
équipés de plusieurs départs aboutissant sur un même jeu de barres HTA.
Le câble optique sera fourni avec tous les accessoires de lignes pour la pose ainsi que les accessoires pour
raccordements optiques et les répartiteurs optiques.
Le tableau de restructuration HTA en annexe présente l’envergure des travaux à réaliser qui se décline
comme suit :
o Une liaison souterraine en fibre optique de 24 brins sur six (6) km ;
Soit un total de 41,5 kilomètres de réseaux souterrain 30 kV en CIS 240 mm², 9 kilomètres de de réseaux
souterrain 15 kV en CIS 240 mm² et 17,5 kilomètre de fibre optique souterrain.
Il n’y a pas de bureau chantier prévu tant pour l’Entreprise que pour le Maitre d’œuvre dans ce lot.
FORMATION
PROGRAMME DE SUIVI
DESCRIPTION GÉNÉRALE
RÉSEAUX SOUTERRAINS
Les travaux sur les réseaux souterrains seront réalisés conformément aux règles en vigueur sur le terrasse-
ment et les travaux d'électricités. Les câbles utilisés seront ceux répondant à la norme C 33-226. La section
des câbles posés sera en général du 240²Al. Elles seront entièrement applicables aux travaux du réseau sou-
terrain de la fibre optique car celle-ci sera posée dans les mêmes tranchées que le câble électrique.
Ces travaux comprennent :
- La recherche des informations sur les réseaux souterrains existants sur l’ensemble des tracés, des dif-
férents opérateurs;
- la matérialisation définitive sur le terrain du tracé des lignes et des réseaux rencontrés;
- les travaux complémentaires nécessaires à la réalisation des ouvrages (plate-forme, accès, travaux
pour assurer la continuité de service, etc.);
- la remise en état provisoire des chaussées, trottoirs et accotements, leur entretien jusqu’à réfection dé-
finitive;
- la remise en état des terrains, propriétés privées, clôtures, murs, toitures, etc. endommagés, démolis
ou modifiés pour permettre l’installation des ouvrages;
- la réfection définitive des sols;
- le transport des dépôts désignés par CI-ENERGIES par ordre de service, des matériels déposés, ou
aux décharges des matériels ou matériaux reconnus impropres.
DOSSIER
Avant tout commencement de travaux, une étude sera réalisée pour chaque projet, un dossier sera remis
au maitre d’ouvrage pour validation.
Le dossier comprendra les emplacements et tracés des ouvrages notamment:
- les réseaux, canalisations et bâtiments existants;
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 599
TERRASSEMENTS
Les dispositions techniques à appliquer seront conformes à celles définies dans la norme NFC 11-201 articles
4.3 et 4.5.
Le remblaiement et le compactage seront réalisés immédiatement après le déroulage du câble et pour les ac-
cessoires, suivants les modalités qui seront précisées par le maitre d’ouvrage. Sauf avis contraire du gestion-
naire de la voirie, l'utilisation des matériaux extraits sera privilégiée.
Les réfections seront réalisées au fur et à mesure de l'avancement du chantier.
En fonction de la nature des terrains rencontrés, l’Entreprise est tenue de mettre en place les soutènements
appropriés (blindage jointif ou semi jointif, palplanches…..) nécessaires à la stabilité des parois de la fouille.
Ces dispositions seront particulièrement suivies pour toutes les tranchées à proximité des murs de clôture et
bâtiment.
fouille préalablement à la mise en place de cette couche de matériaux d'apport. Dans le cas particulier ou la nature du terrain le per -
met, le câble pourra être posé directement sur le fond de la tranchée dressé et exempt de toute aspérité. Les profondeurs de tran-
chées définies précédemment peuvent alors être réduites de 0, 10 m.
Dans les zones marécageuses, toutes dispositions doivent être prises pour assurer la pose et le maintien du câble (pose d'un drain,
remblaiement de la tranchée avec des matériaux adaptés).
Les deux couches qui constituent la zone de pose (lit de pose et enrobage) doivent être réalisées en respectant
les recommandations suivantes :
- Même matériau : en général constitué de sable de carrière 0/3 sauf stipulation contraire ;
- Matériau homogène : composé d'éléments fins sans gros éléments qui pourraient transmettre des
contraintes locales importantes.
6.4
6.5
6.5.1
6.5.2
6.5.3
6.5.4
6.5.5
Lit de Pose
Dresser le fond de fouille pour enlever les éléments susceptibles d’endommager les câbles électrique
(pierres saillantes, déchets, …etc.); le fond de fouille doit être compacté afin d’assurer la stabilité du fond de
la tranchée. Constituer ensuite le lit de pose par une couche de sable de carrière 0/3.
Enrobage
L’enrobage est réalisé également avec une couche de sable de carrière 0/3 non compacté recouvrant les
câbles de 0.20m.
La couche d’enrobage :
- Ne doit pas être compactée mécaniquement, pour ne pas risquer d'endommager les câbles électriques
très proches ;
- Doit être damée à la main, en particulier autour des accessoires de réseau.
Les fouilles seront remblayées avec les terres des déblais, lorsque celles-ci seront reconnues valables (après
analyses) et après accord écrit de le maitre d’ouvrage. La terre sera purgée de tout caillou. Ces remblais de-
vront obligatoirement être très soigneusement compactés.
Dans le cas où les déblais s’avèrent non réutilisables, le remblaiement s’effectuera exclusivement en maté-
riaux d’apport agrées par le maitre d’ouvrage.
Le comblement de la tranchée jusqu’à 0,10 m au moins au-dessus du dispositif avertisseur (plastifié rouge)
est effectué avec les éléments les plus meubles des déblais, éventuellement débarrassés au préalable par cri-
blage de tous matériaux susceptibles d’endommager le câble. Les matériaux pierreux qui auront été mis à
part, seront répandus à la surface du remblai.
Le remblayage est poursuivi avec les matériaux issus de la tranchée, tassés par couches de 0,15m et soigneu-
sement damés de façon à donner au sous-sol une consistance équivalente à celle qu’il présentait avant la créa-
tion de la tranchée.
L’emploi d’engins mécaniques pour le compactage des matériaux doit faire l’objet d’accord particulier entre
l’entreprise et le maitre d’ouvrage. L’épaisseur des couches est notamment fonction de la nature du sol et du
type d’engin utilisé.
Le compactage par roulement de camion est interdit.
Les déblais excédentaires d'un tronçon pourront servir au remblai des tronçons suivants dans les conditions
ci-dessus précisées, et ce, afin d'éviter au maximum le transport des terres.
Les déblais non utilisés en remblai seront évacués à une décharge agréée.
Les essais de compactage des remblais par couches successives de 20cm seront effectués aux frais, à la
charge et sous l’entière responsabilité de l’Entreprise et en outre pendant le délai d'un an qui suivra la récep-
tion provisoire, l'Entreprise assurera l'entretien des remblais. Elle restera seule responsable de la tenue de ces
remblais, et tous les travaux nécessités par les éventuels tassements du sol seront effectués à ses frais.
Elle conservera également pendant ce temps la responsabilité des accidents qui pourraient survenir du fait de
cette situation.
Des contrôles de la bonne exécution des remblais pourront être réalisés à la demande du maitre d’œuvre ou
du gestionnaire de la voirie.
L’entreprise, afin de se prémunir d’éventuels recours, devra faire un constat de l’état initial des chaussées et
trottoirs.
Les remises en état initial font parties intégrantes de la responsabilité de l’entreprise, quel que soit les impacts
sur largeurs rendues nécessaires par des manques de tenue des terrains ou de la circulation.
La pose des câbles se fera suivant les dispositions des articles 4.2.2, 4.4 et 4.7 de la norme NFC 11-201. Sauf
dispositions particulières, la couverture minimale des câbles ou fourreaux est de 0,70 m sous trottoir ou acco-
tement et de 0,90 m sous chaussée. Pour le déroulage, les efforts maximum à la traction pour le câble C33-
226 devront être respectés. Un grillage avertisseur sera posé à 0,1 m au-dessus du câble.
Le déroulage sera réalisé en respectant les efforts maximum de traction, effort maximum de 3 daN (sur l'âme
aluminium). Les câbles sont déroulés, tirés et mis en place avec le plus grand soin en évitant toute torsion,
boucle, etc.., les rayons de courbure sont généralement supérieurs à 20 fois le diamètre extérieur du câble.
Durant tout le déroulage, l’état du câble sera vérifié afin de s’assurer que l’intégralité des câbles ne présente
pas de défaut apparent. La propreté des fouilles est vérifiée pour éviter le frottement du câble sur des aspéri-
tés pendant son déroulage. Des dispositifs de guidage adaptés seront posés sur les entrées de fourreaux afin
d'éviter de blesser la gaine du câble, le câble pourra être lubrifié (eau, graisse neutre,..) afin de limiter les ef-
forts.
La méthode consistant à dérouler le câble en bord de tranchée avant de le basculer dans la fouille est en prin -
cipe prohibée.
6.5.6
Un nombre suffisant de galets droits et galets d’angles sont répartis uniformément le long de la tran-
chée à raison d’un galet tous les cinq mètre et trois galets d’angle par changement de direction. Ces galets
doivent être stables.
Les hommes doivent tirer le câble sans le soulever afin d’éviter les martèlements répétés qui se produisent au
cours de chaque retombé du câble sur les galets. Le tirage doit se faire d’une manière ininterrompue.
Toute portion de câble présentant une dégradation quelconque est éliminée, et l’Entreprise en informe le
maitre d’œuvre.
Les manutentions des tourets seront exécutées selon les règles de l’art afin d’éviter toutes détérioration aux
câbles, notamment levage par les axes des tourets avec du matériel adapté, élingues suffisamment longues
pour éviter les contraintes sur les joues des tourets, si non emploi d’écarteurs pour éviter ces contraintes.
Le "roulage" des tourets ne pourra être exécuté que sur des sols dépourvus d’aspérité en respectant le sens de
rotation afin d’éviter le desserrage des spires.
Tous les tourets en attente, pleins ou vides, sont calés pour éviter tout risque d’accident.
Ame Aluminium
Semi-conducteur sur âme PR extrudé
Isolant PR polyéthylène réticulé
Tension assignée 12/20 (24kV) et 18/30 (36KV)
Température maxi de l'âme 90°C en permanence
120°C en régime de surcharge
250°C en court-circuit
Les accessoires de câbles doivent être de type compatible avec les câbles utilisés.
Les accessoires de raccordement des câbles seront réalisés par du personnel formé et agréé, qui utilisera le
matériel préconisé par l’Entreprise.
Les câbles utilisés pour la mise à la terre seront en cuivre nu de 25² de section minimale ou en cuivre isolé U
1000 R2V 1x25².
6.5.7
358. Extrémités
Les boîtes d’extrémités doivent assurer : le contacte électrique, l’isolement de la pièce de contact et
l’étanchéité des extrémités.
le contact est assuré par cosses, des embouts ou têtes de boites serties ou soudé, mais le plus générale-
ment poinçonnées ;
l’isolement est obtenu par un remplissage de la boîte avec de la matière isolante (boîte coulés) ou par
des matériaux synthétiques disposés autour du câble (câble à isolement synthétique) ;
l’étanchéité est obtenue par un bon serrage des joints ou par matériaux synthétiques. Elles sont de dif-
férents types:
les boîtes d’extrémités pour l’intérieur ;
les boîtes d’extrémités pour l’extérieur ;
les prises de courant.
Ce type de prise doit comporter un diviseur capacitif permettant de vérifier l’absence de tension et autoriser
l’accès au câble après une mise à la terre, un essai du câble ou une remise sous tension (dans ces 2 cas, on
utilisera des bouchons isolants).
Un certain nombre d’accessoires complémentaires existent pour ces prises :
des plots de repos isolés;
des plots de mise à la terre;
des bouchons isolants pour parties fixes et mobiles;
des pièces de jonction, de dérivation, de réduction, etc.
Les remontés sur le support de la ligne seront particulièrement soignées. Les fixations ne devront pas
blesser les câbles et être assez solides pour éviter que le câble pèse sur l’extrémité.
Le câble doit être protégé, par une protection mécanique de degré 9 (goulotte PVC ou aluminium ou acier
galvanisé), sur une hauteur de 2.50 mètres hors du sol et sur 0.50 mètre en dessous du sol.
Les goulottes devront comporter :
Des trous latéraux permettant la fixation par vis ;
Une lumière latérale permettant la fixation du feuillard sur poteaux.
Les goulottes PVC devront être traitées contre les UV et seront de couleur gris clair.
En principe, les liaisons aéro-souterraines sont réalisées sur les petites faces des poteaux en béton.
Dans le cas où la liaison est réalisée sur un support d’alignement, la remontée se fait sur la surface alvéolée
du support. Des dispositions particulières sont alors à prendre.
Les descentes aéro-souterraines seront fixées par :
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 608
Les câbles à fibres optique seront monomodes à 48 et 24 brins (G652D). Les brins seront en disposition
de multiples de 12 selon la capacité du câble. Le type de fibre choisi devra répondre à toutes les contraintes
environnementales envisageables (présence de rongeurs, d’eau, pour utilisation extérieure, etc...). La fibre
sera déroulée dans des tubes PEHD dans les mêmes tranchées que les câbles HTA. Elle sera fournie avec
tous les accessoires nécessaires pour sa pose, ses raccordements (entre sections, entre modems et répartiteurs,
et entre sections et répartiteurs) et son bon fonctionnement. Elles seront conformes à la norme CEI 60794. La
fiche technique du câble devra être approuvée par le maitre d’œuvre avant toute commande.
360. jonctions
Les divisions et jonctions seront faites dans des chambres téléphoniques et de préférence par la mé-
thode de soudure fibre à fibre. Elles seront réalisées de sorte à ne pas entraîner de pertes importantes qui
seraient rédhibitoires pour les bilan de liaison. Elles seront renforcées par des protections mécaniques ap -
propriées, des boites étanches.
361. Raccordements
Les raccordements se feront dans des tiroirs de capacités 48 ou 24 connexions, soudées, équipés de pig-
tails monomodes pré-connectés en usine. Les connecteurs seront de type FC. Les tiroirs seront munis de zone
de lovage pour les pigtails, de cassettes de préférence pour lot de 12 fibres et d’un système d’identification
permettant le repérage des raccordements réalisés. Les tiroirs seront placés dans des coffrets pour tiroir et se-
ront d’au moins 6u au poste source et d’au moins 4u aux postes de réflexion.
Un bilan de liaison sera effectué et transmis attestant le bon fonctionnement de la fibre optique en fin
de travaux.
REPÉRAGE
Des plaques ou bornes de repérage seront prévues pour localiser le parcours des câbles et le positionne-
ment des accessoires de raccordement. Elles devront porter l’insigne ‘CI-ENERGIES’, des signes distinctifs
d’alignement, de changement de trajectoires ou de jonction et seront espacées de 50 m.
SÉCURITÉ
Les travaux sont réalisés sous la responsabilité de l’Entreprise. Celle-ci assurera la surveillance tout au long
de l’opération, afin d’éviter les accidents.
Les fouilles laissées ouvertes seront balisées, balisages visibles de nuit.
Le gestionnaire de la voirie et les autorités Ivoiriennes compétentes pourront imposer des contraintes de bali-
sage et de signalisation particulière (pose de barrières, feux tricolore, surveillance, transfert de la circulation
piétonne, etc.) selon la réglementation locale.
Le personnel portera les équipements individuels de sécurité adaptés aux opérations (baudrier, casque, gants,
protections auditives, etc…).
L’organisation du chantier évitera la présence de personnel dans les tranchées lors de circulation d’engin à
proximité de celles-ci.
Les zones de circulation du personnel ainsi que des riverains éviteront les zones de travail des engins.
Des ponceaux avec garde-corps seront installés sur les tranchées ouvertes, devant les entrées des bâtiments.
Leur résistance sera adaptée à la circulation (piétonne, voiture).
L’entreprise veillera à ce qu’aucun matériau n’encombre les voies de circulation en dehors des zones balisées
(risque de projection de caillou, de chute).
En cas de fuite d’huile sur un engin, celui-ci sera immédiatement arrêté.
Du matériau absorbant sera réparti sur la zone souillée, un réceptacle sera installé pour récupérer les fuites
sous l’engin.
GALERIES HTA
L’Entreprise construira une galerie HTA pour le passage de 8 départs HTA à partir du poste source jusqu’à la
voie publique, aux abords de la voie d’accès du poste sur une distance d’environ 300m. Cette galerie sera di-
mensionnée en fonction des départs, équipée de dispositif de passage de câbles HTA, équipée de systèmes
d’évacuation d’eau afin que l’eau n’y stagne pas et recouverte de dalles. Le système de drainage de la zone
devra être minutieusement étudié. Les dispositions en termes de béton et génie civil sont celles décrites dans
le présent document.
L'Entreprise exécutera les différentes étapes des travaux, conformément aux prescriptions techniques du pré-
sent dossier d'appel d'offres.
Les visites de chantier seront sanctionnées par un procès-verbal. Ainsi, si les réalisations sont jugées satisfai-
santes, l'Entreprise sera autorisée à poursuivre les travaux. Dans tous les autres cas, le maitre d’œuvre pourra
exiger que les travaux soient repris conformément aux prescriptions techniques.
Au sens de ce qui précède, les différentes étapes pour la construction des lignes sont les suivantes.
LIGNES SOUTERRAINES
la matérialisation du tracé ;
la matérialisation des réseaux souterrains connus ;
la pose des fourreaux aux tronçons posant des problèmes d’environnement (traversées de chaussées,
entrées d’entreprises, etc., remontées aéro-souterraines) ;
l’ouverture des tranchées, le déroulage des câbles ;
la confection des boites de jonction ;
le remblaiement, les réfections provisoires;
Les pénétrations dans les ouvrages neufs ou existants ;
Les raccordements aux ouvrages ;
Les réfections définitives.
Il sera organisé des visites inopinées de chantier au cours desquelles le maitre d’œuvre ou son représentant
examinera et fera des contrôles approfondis des réalisations en compagnie du responsable du chantier.
A la fin de chaque étape, il sera organisé une visite de chantier au cours de laquelle le maitre d’œuvre ou son
représentant examinera les réalisations en compagnie du responsable du chantier.
L'Entreprise pourra toujours faire une demande de réception à l'adresse du maitre d’œuvre, suite à l'exécution
partielle d'une étape des travaux pour autant que cette partie de travaux ait subi avec succès les tests de mise
sous tension. Pour cela, l'Entreprise établira à la fin de chaque étape, une demande de réception à l'adresse du
maitre d’œuvre.
Les plans et contenu des CD-ROM ou clé USB seront propriété CI-ENERGIES. En outre, 3 impressions pa-
piers des plans conformes à exécution seront fournies à CI-ENERGIES. Avant chaque remise d'ouvrage,
pour essai ou pour mise en exploitation, un plan des installations devra être fourni. Celui-ci sera conforme à
l'ouvrage remis.
MOYEN DE RÉALIMENTATION
Les travaux doivent être réalisés en limitant au maximum le temps de coupure pour la clientèle. Pour cela il
sera employé des dispositifs permettant de réaliser les chantiers sans coupure :
Groupe électrogène
Poste mobile.
GROUPE ÉLECTROGÈNE
Les groupes électrogènes doivent avoir une puissance minimum de 130 kVA 240/410V 50Hz Tripha-
sé.
Ces équipements doivent être tractables sans problème.
Les matériels seront installés en cellule insonorisée, protection contre le feu, peinture anticorrosive, portes
avec serrures avec clés, bouchon de remplissage du réservoir incorporé avec capacité pour autonomie mini-
mum de 24h à 75 % de charge, silencieux pour gaz d’échappement avec chambre de résonance et absorption
résistant à des températures élevées, constitué de :
Une remorque routière homologuée, avec freins et vérins de parcage, timon d’attelage, feux de si-
gnalisation pour circulation routière, supportant une vitesse minimale de 85 km/h, roue de se-
cours.
Un moteur diesel marque CUMINS, PERKINS ou similaire, entraînant un alternateur auto-excité
et autorégulé marque LEROY SOMER ou similaire 1500tr/min.
Refroidissement à l’eau
Filtre air et filtres huiles rechangeables
Un panneau de commande avec une unité de mesure électronique de tous les paramètres (moteur:
nombre de tours, pression d'huile, compteur horaire, température d'eau, tension batterie auxiliaire,
niveau de carburant; alternateur: Fréquence, tension, intensité), boutons de démarrage et d’arrêt
d'urgence ainsi que les lampes témoins pour le moteur et l’alternateur pour signalisation de dé-
fauts (températures, pression d’huile, non démarrage, survitesse, surcharge alternateur, niveau bas
carburant).
Une batterie de démarrage avec chargeur autorégulé
Sorties protégées par disjoncteurs appropriés
Un extincteur approprié
Un lot de pièce de rechange, et un lot d’outillage spécial pour les interventions rapides éven-
tuelles.
Y compris toutes sujétions.
Le matériel devra fournir la puissance nominale demandée dans les conditions climatiques du pays.
Le groupe devra avoir une pression acoustique maxi: 78 dB(A) à 1 m, 67 dB(A) à 7m.
POSTE MOBILE
La présente spécification a pour objet de définir les caractéristiques générales et particulières des ma-
tériels entrant dans la conception de ces postes mobiles, les essais auxquels ils doivent satisfaire et les di-
verses clauses permettant de garantir le respect de la continuité de fabrication du produit accepté par CI-
ENERGIES.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 612
Cette spécification s'applique aux postes HTA/BTA de distribution publique, du type extérieur, destinés
à des alimentations temporaires (postes de chantiers, postes mobiles de dépannage, etc...) pour des ré-
seaux de tension nominale égale à 25 kV et dont la puissance du transformateur ne dépasse pas 800 kVa.
Les postes seront alimentés en coupure d’artère ou en antenne selon le cas.
Le schéma électrique et le mode de raccordement doivent être validés préalablement par CI-ENERGIES.
Avec chaque poste mobile, il sera fourni
- deux tourets de câble HTA de longueur 25 m afin de pouvoir raccorder les liaisons HTA du
poste en travaux. Ces liaisons seront équipées de prises embrochables 24 kV ou 36kV 400A.
- de 2 ensembles de raccordement provisoire type bout à bout afin de permettre le raccordement
d'extrémités intérieures sur des prises 400A.
- De 2 ensembles de raccordement provisoire pièce de jonction 2 prises 400A entre elles avec ma-
tériel de fixation.
- trois tourets de câble BT 2x300²CU + 1 touret 1x300² Cu Câbles souple H07RN-F équipés des
connecteurs de raccordement pour réalimentation des TUR.
366. Normes
L’appareillage devra répondre aux dernières éditions des recommandations normatives suivantes :
- CEI 60694 : Spécifications communes aux normes de l’appareillage à haute
- CEI 60298 : Appareillage sous enveloppe métallique pour courant alternatif H.T.
- CEI 60129 : Sectionneurs à courant alternatif et sectionneurs de terre.
- CEI 60529 : Degré de protection des enveloppes.
- CEI 60050-191: Sûreté de fonctionnement et qualité de service
- CEI 62271-100: Appareillage à haute tension. Partie 100 : Disjoncteurs à courant alternatif à haute
tension
- CEI 60071-2 : Coordination de l’isolement - Partie 2, guide d’application
- CEI 62271-102 : Sectionneurs et sectionneurs de terre à courant alternatif
- CEI 60265-1 : Interrupteurs pour tensions assignées supérieures à 1 kV et inférieures
à 52 kV.
- CEI 60282-1 : Fusibles limiteurs de courant.
- CEI 62271-105 : Combinés interrupteurs-fusibles à haute tension pour courant alternatif.
- CEI TR 60815 : Guide pour le choix des isolateurs sous pollution.
- CEI 61025 : Analyse par arbre de panne (AAP)
- CEI 61958 : Systèmes indicateurs de présence de tension.
- NF C 13-100 : Postes de livraison établis à l’intérieur d’un bâtiment et alimentés par un
réseau de distribution publique HTA (jusqu’à 33 kV).
- NF X 41-002 : Essai au brouillard salin.
o La valeur moyenne de l’humidité relative, mesurée sur une période de 24 h, n’excède pas 95
%;
o La valeur moyenne de la pression de vapeur, sur une période de 24 h, n’excède pas 2,2 kPa
;
Les vibrations dues à des causes externes à l’appareillage ou à des tremblements de terre sont négli-
geables.
Les perturbations électromagnétiques induites aux interfaces du système secondaire et résultant de
l’activation du système de haute tension ne dépassent pas 1,6 kV mode commun.
Le chariot ou remorque, l’enveloppe et le matériel qu'elle abrite doivent posséder les degrés de pro-
tection prescrits par les normes cités au chapitre 23.2.1.
NB : Les caractéristiques d’isolement sont les mêmes aussi bien pour l’appareillage électrique HTA et
l’enveloppe, que pour le chariot ou remorque.
369. Caractéristiques
Accessibilité de l’équipement
Les postes doivent être conçus de telle sorte que les opérations courantes d'exploitation (manœuvre des
appareils de coupure HTA et BTA, mesures sur l'arrivée et les départs BT du transformateur, etc.) soient ai-
sées.
La disposition de l'appareillage doit permettre :
- un accès facile aux organes de manœuvre et de protection,
- le raccordement aisé de câbles HTA de section inférieure ou égale à 240 mm² aluminium,
- les mesures à la pince ampère métrique sur les câbles BTA de départ et d'arrivée.
- la condamnation et la pose de dispositifs de mise en court-circuit et à la terre sur les départs BTA
consignés. A cet effet, le tableau BTA sera de type isolé muni d’un interrupteur permettant la mise
en court-circuit.
- la mise en place d'un pavé de terre côté HTA,
- les essais de câbles côtés HTA et BTA.
Schéma électrique
Le schéma électrique doit permettre l’alimentation des postes mobiles aussi bien en coupure d’artère
qu’en antenne. Ils doivent donc être dimensionnés pour être alimentés en coupure d’artère.
L’espace disponible pour le tableau HTA doit permettre l’installation d’un tableau compact de quatre (4)
unités fonctionnelles intégralement isolées dans le gaz SF6 (type GIS).
Tableau HTA
Le tableau HTA sera compact de type GIS comprenant les unités fonctionnelles suivantes :
- Deux (2) Interrupteurs 24kV-400A,
- Une (1) Protection Transformateur combiné 24kV-400A avec fusibles 24kV-43A
Le tableau HTA compact sera muni pour chacune des unités fonctionnelles de :
- Une (1) commande manuelle
- Un (1) sectionneur de mise à la terre et indicateur de présence tension.
Raccordement HTA
Le raccordement au réseau HTA sera réalisé par câbles unipolaires à isolation synthétique 12/20kV ou
18/30kV (NF C33-226) avec extrémités embrochables (Arrivée réseau) et prises de courant 24 kV ou 36kV
(bornes MT du transformateur).
Il doit être possible de raccorder des câbles de section inférieure ou égale à 240 mm² pour les cellules « Ar-
rivée Interrupteur ».
La liaison de la cellule Protection au transformateur de puissance sera réalisée en câble de section 50 mm²
aluminium.
Transformateur
Le transformateur sera conforme aux normes NFC52-100, NFC52-112, NFC52-113 et HN 52-S-20. Il
devra être choisi dans les marques agréées par CI-ENERGIES.
Il sera du type cabine, muni d'interfaces pour prises de courant 24 kV ou 36kV définies dans la spécifica-
tion HN 52-S-61 et de sorties BT passe-barre.
Les transformateurs utilisant du polychlorobiphényle (PCB) comme diélectrique sont à exclure.
La puissance du transformateur sera égale 630kVA. Mais poste doit pouvoir accueillir un transformateur de
puissance égale à 800kVA.
Les bornes BT doivent être capotées.
En cas d'avarie ou de changement de puissance du transformateur, celui-ci doit pouvoir s'extraire facile-
ment de l'enveloppe.
371. Appareillage BT
.1 Circuits d'éclairage
L'éclairage électrique du poste doit être suffisant pour permettre une exploitation sûre et facile. L'ins-
tallation d'alimentation de l'éclairage est effectuée en basse tension conformément à la norme NF C15-100
en vigueur. Elle doit être prise en amont de l'appareil général de coupure ou de protection de l'installation à
basse tension et doit être protégée en conséquence par des fusibles de type HPC.
Les foyers lumineux sont disposés de façon que les appareils de sectionnement ne se trouvent pas dans une
zone d'ombre et que soit permise une lecture correcte des appareils de mesure. L'emplacement et le mode
de fixation sont tels que le remplacement des lampes puisse s'effectuer sans avoir à prendre de mesures par-
ticulières sur l'installation à haute tension et sans danger pour l'opérateur.
Les interrupteurs d'éclairage sont placés au voisinage immédiat des accès.
Le poste devra être équipé d’un éclairage de balisage pour utilisation en milieu urbain.
.3 Raccordement BT
Le raccordement basse tension doit être réalisé en câbles unipolaires, à âme aluminium, isolés au po-
lyéthylène réticulé chimiquement (PRC), type U-1000 AR02V.
Les liaisons TUR isolé IP2X – Transformateur seront faites avec des câbles synthétiques de section 400
mm² Alu ou 300 mm² Alu : deux (2) câbles par phase et (1) pour le neutre.
La position et la courbure des câbles de départ BT du tableau BT doit faciliter les opérations de raccorde-
ment et de mesure.
Les câbles sont raccordés, côté transformateur d'une part, et côté tableau BT ou disjoncteur d'autre part, au
moyen de cosses d'extrémité aluminium-cuivre, conformes à la spécification HN68-S-90.
Architecture
La conception du poste et la nature des matériaux utilisés devront conduire à une réalisation compacte
et aussi légère que possible.
En vue de faciliter l'installation et le démontage, le poste se présentera sous la forme d'un ensemble mono -
bloc qui pourra comporter des anneaux ou des plots de levage.
Tout le matériel sera fixé correctement pour permettre aussi bien la manutention de l'ensemble que l'exploi-
tation du poste.
Pour les cas de remplacement du transformateur, sa mise en place et son raccordement sur le chantier
doivent être aisés et sûrs.
Les opérations de mise en place des appareils (transformateur, cellules HTA et tableaux BT) devront être
décrites clairement par l’Entreprise du poste dans une notice de mise en œuvre.
Des emplacements pour les manœuvres d'exploitation et pour les interventions sur le comptage devront
être réservés, conformément aux prescriptions de sécurité du personnel. Il est recommandé de prévoir ces
zones à l'intérieur du volume du poste pour que ces opérations puissent être exécutées à l'abri des intem -
péries. L'accès des parties basse tension se faisant indépendamment des parties haute tension.
Le plancher intérieur doit se trouver à 300 mm au-dessus du niveau du sol.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 617
Pour éviter la pose d'affiches, les faces extérieures verticales peuvent présenter des reliefs tels que bos-
sages ou cannelures.
.1 Masse et dimensions
La masse du poste ne doit pas dépasser les limites admises pour les transports habituels routiers. La hau-
teur hors tout et la largeur hors tout ne devront pas dépasser 2,50 m ; la hauteur de la cabine ne devra pas
être inférieure à 2,20m.
Les degrés de protection sont conformes à la définition désignée par le symbole IP 35 et IK10.
L'entrée dans le poste s'effectue au moyen de portes rigides, par exemple réalisées en tôle d'au moins 3 mm
d'épaisseur et ne comportant aucune ouverture autre que les orifices de ventilation.
De plus, pour éviter la pénétration de petits animaux, il ne doit pas être possible d'introduire dans l'enve-
loppe une bille de 12,5 mm de diamètre.
Le refroidissement doit être assuré de manière que les échauffements ne dépassent pas :
de plus de 5°C, les valeurs qu'atteindrait le transformateur utilisé sans enveloppe,
les valeurs limites imposées par la spécification HN 63-S-61 pour l'appareillage basse tension,
15°C aux emplacements prévus pour les automatismes de réseau y compris leur alimentation auxi-
liaire. Les dispositions envisagées doivent assurer une ventilation naturelle.
Toutes les dispositions doivent être prises pour qu'il ne se produise en aucun cas une déformation des enve-
loppes durant les opérations de manutention du transformateur ou de la mise en place du poste.
Des sorties avec passe-câbles de diamètre suffisant pour permettre le passage d'un câble multipolaire de
150 mm² de section est prévue sur la face latérale du compartiment BT pour pouvoir effectuer un raccor-
dement provisoire. Cet orifice est obturé par un cache démontable de l'intérieur.
Les degrés de protection de l'enveloppe doivent être conservés lorsque le câble est en place.
378. Essais
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
Généralités
L'ensemble présenté aux essais, après agrément des plans par la CI-ENERGIES, sera totalement
équipé avec du matériel conforme aux normes spécifiques le concernant.
Les orifices de passage de câbles non utilisées seront obturées. L'installation du matériel dans les condi-
tions normales de pose est réalisée par les laboratoires d'essais, le poste pouvant être posé directement sur
le sol ou monté sur un châssis provisoire.
On vérifie en particulier qu'aucun élément tel que panneau, grille, etc. ne peut être démonté de l'extérieur.
biant en plusieurs endroits du toit et des faces latérales, y compris sur les grilles de protection du sys-
tème de ventilation.
L'enveloppe doit, après essais, conserver le degré de protection spécifié pour la protection des personnes
et du matériel, et contre la pénétration des liquides. Le bon fonctionnement du matériel et des portes, y
compris le verrouillage, ne doit pas être altéré.
Afin de vérifier l'absence de points faibles entre deux raidisseurs, ou au milieu d'un toit non renforcé par
exemple.
Essais aux chocs mécaniques provoqués par des objets pointus ou à arêtes vives
Cet essai est effectué sur des éléments d'enveloppe risquant d'être perforés.
La pièce de frappe de l'appareil d'essai est en acier ; sa longueur est d'environ 80 mm. Sa partie conique
se termine par une calotte sphérique de 2,5 mm de diamètre.
Conformément à la classe 1 du code d'essais HN 60-E-01 (chapitre 2.2.2.), l'élément en essai ne doit pas
être traversé par la pièce qui le frappe. Des fissures ou un écaillement ayant une surface circulaire d'un
diamètre maximal de 10 mm sont tolérés s'ils ne nuisent pas aux degrés de protection IP 359.
Essai d’échauffement
On effectue cet essai dans le but de vérifier que la ventilation de l'enveloppe et les matériaux employés per-
mettent aux matériels installés de ne pas dépasser des valeurs de température et d'échauffement voisines de
celles fixées par leurs normes respectives, dans tous les cas d'exploitation. L'essai est effectué dans un local
dont la température de l'air ambiant ne dépasse pas 50 °C.
Le transformateur de 800 kVA, conforme à la norme HN 52-S-20, servira de référence
Avec l’enveloppe les échauffements de l'huile et des enroulements du transformateur ne doivent pas dépasser
de plus de 5°C ceux obtenus pour le transformateur sans enveloppe.
Sur le tableau BT les valeurs d'échauffement de la norme HN 63-S-61 ne doivent pas être dépassées.
Aux emplacements prévus pour les automatismes de réseaux, y compris leur alimentation auxiliaire, l'échauf-
fement ne doit pas dépasser 15°C.
Essais de bruit
Les mesures seront effectuées en suivant les indications de la norme NF C 52-161 "Mesure des niveaux de
bruit des transformateurs et des bobines d'inductance"
Le niveau de puissance acoustique, ainsi déterminé ne devra pas dépasser 55 décibels acoustiques [dB(A)]
lorsqu'il contient un transformateur de 800 kVA conforme à la norme HN 52-S-20.
En d'autres termes, l'enveloppe du poste doit correspondre à une atténuation de 13 décibels acoustiques.
Cette prescription est édictée pour permettre l'installation à environ 10 m d'une fenêtre d'un lieu d'habitation,
d'un poste équipé d'un transformateur de 800 kVA.
Définition
Le dossier d'identification (D.I.) caractérise un modèle proposé par l’Entreprise et répondant aux spécifica-
tions du matériel définies par les normes correspondantes au poste de distribution publique.
Etablissement et diffusion
Le dossier d'identification est établi par l’Entreprise sous sa responsabilité. Quatre exemplaires sont fournis
CI-ENERGIES.
Documentations
Le soumissionnaire devra fournir la documentation concernant son équipement pour permettre à la CI-
ENERGIES de les analyser préalablement. La documentation sera rédigée en Français et délivrée en quatre
(4) exemplaires supports papier et deux exemplaires supports informatiques.
Les plans, schémas, caractéristiques des appareils seront approuvés au préalable par la CIE qui délivrera son
« bon pour exécution ».
Une attention particulière sera portée sur le schéma unifilaire des tableaux, les caractéristiques des cellules,
les schémas et plans d’installation et d’implantation.
Le soumissionnaire devra fournir les documents suivants :
Une notice technique comprenant :
o La description du fonctionnement des équipements,
o Les caractéristiques techniques des ouvrages et leurs accessoires avec indication de poids, encom-
brement, etc.
o Les résultats de test d'usine,
o Un exemplaire des certificats d’essais de routine,
o Un exemplaire des certificats d’essais de type,
o Les schémas de principe indiquant les valeurs et points de test;
o Les schémas bloc et les différentes vues,
o Les plans d’encombrement
o Les schémas développé de commande et de contrôle pour chaque appareil sur support papier et sup-
port informatique (CD et clefs USB de préférence),
Une notice de maintenance et d’exploitation comprenant :
La nature des mesures, les points de mesures, les niveaux nominaux et les points de réglages;
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 623
DISPOSITIONS SPECIFIQUES
Le réseau de télécommunication objet de ce marché a pour but de fournir des systèmes de télécommu-
nications capables de transmettre de manière fiable et rapide les informations nécessaires à la protection, au
contrôle et à la supervision des ouvrages du réseau électrique. La nouvelle ligne d’interconnexion entre les
postes de PK24 et de YOPOUGON 3 sera munie d’un câble à fibre optique monomode de 24 brins et celles
reliant les postes de réflexions au poste de YOPOUGON 3 seront d’au moins 12 brins directs chacune.
Le poste de YOPOUGON 3 sera en antenne, il y sera donc installé un système de transmission optique et un
système de transmission par courant porteur en ligne de couplage phase-terre. Ces systèmes permettront d’as-
surer l’échange d’informations avec les dispatchings nationaux et entre postes interconnectés. Un système de
téléphonie sera fourni et installé pour l’exploitation courante du poste et pour les communications d’urgence
avec les dispatchings et les postes.
De manière générale les données suivantes seront transférées par les systèmes de télécommunication :
Transfert des télé-signaux entre le poste et le Dispatching du réseau ;
Transfert des télé-commandes entre le Dispatching du réseau et le poste ;
Transfert des télémesures entre le poste et le Dispatching du réseau ;
Echange des signaux de télé-protection avec le(s) poste(s) interconnecté(s) ;
Etablissement d’une voie téléphonique et de fax entre le poste et le Dispatching du réseau ;
Etablissement d’une voie téléphonique et de fax au(x) poste(s) interconnecté(s).
o Etude, fourniture et installation d’équipements de courant Porteur sur Ligne (équipement CPL,
Circuit Bouchon, boite d’accord et câble coaxial,…) ;
o Extension du système de téléphonie par la création de liens E1 et E&M;
o Extension de l’atelier d’énergie 48Vcc ;
o Essais et mise en service de tous les équipements.
Dans les postes de réflexions
o Etude, fourniture et installation de modem optiques ;
o Etude, fourniture et installation d’équipements de téléconduite (RTU)
o Essais et mise en service des équipements installés
L’équipement doit intégrer au moins quatre liens STM16, ainsi que des modules 2 Mbits permettant
au moins 12 accès E1 et des modules LAN permettant au moins 8 accès LAN 10/100base-T prenant en
compte la couche L3 (routage IP).
La partie PDH, doit intégrer des modules PDH, notamment 16 voies téléphoniques E&M ou data
analogiques, 8 voies de data numériques, 20 ordres de télé-protection dans au moins deux directions par
module, un module de communication optique d’au moins 4 accès pour l’interconnexion des relais de pro-
tection et un module pour 16 abonnés éloignés FXS
Réseaux HTA
La fourniture et l’installation de : dix (10) modems optiques RS232+LAN pour la connexion des
RTU des postes de réflexion au CCN HTA du poste source de YOPOUGON3.
Pour les 3 nouveaux postes de réflexion HTA/HTA et les 2 postes de sectionnement, il sera fourni et
installé 5 RTU ou coffrets de télé-conduite intégrant les protocoles IEC870-5-101 et IEC 870-5-104 pour la
communication avec le Dispatching via le RTU HTA du poste source. Ce RTU devra prendre en charge
l’ensemble des cellules des postes de réflexion et intégrer la détection de défauts phase et neutre. La confi-
guration des RTU est résumée dans le tableau ci-dessous :
Il n’est pas exigé de bureau chantier tant pour l’Entreprise que pour le Maitre d’œuvre dans ce lot.
FORMATION
Des formations (théoriques et pratiques) aux techniques d'exploitation et de maintenance des équipements de
télécommunications et téléconduite pour 5 personnes pendant 5 jours et seront organisées sur site. Le contenu
des formations est validé par le maitre d’œuvre. Elles sont faites par les fournisseurs.
PROGRAMME DE SUIVI
DESCRIPTION GÉNÉRALE
DESCRIPTION FONCTIONNELLE
Les équipements de transmission seront conformes aux normes de la hiérarchie numérique synchrone (SDH)
et de la hiérarchie plésiochrone (PDH). Ils seront livrés en armoire métallique avec porte vitrée et cadre de
19’’. L’équipement pourra être migré vers la technologie IP/MPLS. L’équipement sera compatible avec celui
du poste de PK24.
SPÉCIFICATION TECHNIQUE
L’équipement terminal optique en armoire sera en configuration STM16 (technologie SDH) pour le lien avec
le poste distant. Il sera modulaire et doit intégrer :
au moins quatre liens STM16 ;
des modules 2 Mbits permettant au moins 12 accès E1 ;
des modules Ethernet permettant au moins 8 accès LAN 10/100/1000base-T prenant en compte la
couche L3 (routage IP) et la fonction VLAN ;
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 629
les fonctions de protection circuit (SCNP), de section de multiplexage (MSP) et de modules (hot
stand-by).
TRANSPORT
Les équipements seront transportées et manœuvrées conformément aux directives données par le fabriquant.
L’Entreprise prendra les dispositions nécessaires pour le transport adéquat des équipements.
EXÉCUTION-INSTALLATION
Les armoires des équipements seront bien fixées de sorte à ce qu’elles ne puissent pas bouger à l’ouverture.
L’Entreprise vérifiera que l’équipement ne se trouve pas sous une aération d’air conditionnée et que la zone
de travail n’est pas encombrée.
ESSAIS
388. Transport
Idem paragraphe 2.6.1
389. Exécution-Installation
Idem paragraphe 2.6.2
390. Essais
Les essais et vérifications suivants seront réalisés :
alimentation des équipements ;
redondance de l’alimentation ;
fonctionnement des alarmes ;
communications ;
réalisation des mesures standards (bruit, affaiblissement, ...).
CIRCUIT BOUCHON
Essais de type
Les circuits bouchons doivent satisfaire aux essais de qualification et au besoin à des essais de type inscrits
au chapitre 19 de la norme CEI 60353.
Le mode opératoire et la sanction des essais sont définis dans la norme CEI 60353. Les essais de qualifica -
tion doivent être effectués par un laboratoire officiel ou accrédité.
Lesdits essais doivent être sanctionnés par des rapports d'essais donnant les résultats détaillés des essais ac-
compagnés éventuellement d'un certificat de conformité
Essais de réception
Il sera effectué en usine aux frais du contractant et en présence d’un représentant du Client (CI-ENERGIES),
les essais de réception ayant pour objet de vérifier les garanties données par l’Entreprise.
Si les essais ne sont pas satisfaisants, pour tout ou partie de la fourniture, le client (CI-ENERGIES ou son Re-
présentant) pourra demander une seconde série des essais dont les frais seront à la charge du Constructeur
après que celui-ci aura apporté les modifications ou améliorations nécessaires à son matériel qui aura été lais-
sé à sa disposition.
393. Exécution-Installation
Les circuits bouchon seront installés par des professionnel du métier afin d’éviter qu’ils soient montés à l’en-
vers. Ils seront posés sur les transformateurs de tension capacitifs. Toutes les dispositions sécuritaires seront
prises pendant l’installation.
CONDENSATEUR DE COUPLAGE
Les condensateurs de couplage constituent la liaison entre le matériel haute fréquence et les lignes haute ten-
sion. Les éléments principaux constituant le condensateur sont le diviseur capacitif et le boîtier de raccorde-
ment.
La colonne du condensateur est constituée de 1 à 3 unités, logées à l'intérieur du corps en porcelaine. Les par-
ties actives sont composées d'éléments bobinés de forme plate, empilés et comprimés. Le diélectrique est
composé de papier cellulosique très pur et d'un film de polypropylène, le tout étant imprégné d'une huile syn-
thétique. La force de compression des éléments est choisie de manière à éviter la variation de capacité du
condensateur en fonction du temps et de la température. Les connexions entre les éléments du condensateur
sont dimensionnées pour assurer une excellente résistance aux ondes de chocs.
Le côté basse tension du condensateur de couplage doit être relié à la terre. C'est le rôle de la bobine de drai-
nage d'assurer cette mise à la terre. Cette self présente cependant une impédance pour les signaux à haute fré-
quence et assure ainsi la transmission de cette énergie à travers le condensateur de couplage. Un sectionneur
de mise à la terre est disposé en parallèle de cette self. Un parafoudre monté en parallèle avec la bobine de
drainage sert à écouler à la terre les surtensions. Un boîtier étanche de raccordement abrite la bobine de drai-
nage, le parafoudre, le sectionneur de mise à la terre et les bornes haute fréquence pour le raccordement au
secondaire.
Les condensateurs de couplage sont prévus pour le montage suspendu ou debout. Dans le cas des tensions su-
périeures à 36 kV on préfère le montage debout sur charpente métallique. Le circuit-bouchon est souvent
monté dessus.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 632
Dans le cadre de ce projet, les transformateurs de tension capacitifs assureront le rôle des condensateurs de
couplage. La fourniture et l’installation de ces transformateurs de tensions capacitifs ne sont pas réalisées
dans le cadre de ce marché.
BOITE DE COUPLAGE
Située entre le condensateur de couplage et l’équipement terminal CPL, la boîte de couplage est un ensemble
de plusieurs éléments. Elle a pour but essentiel de filtrer les signaux HF indésirables et de les adapter à l’im-
pédance des câbles coaxiaux. Elle sera munie d’un dispositif permettant le calibrage en fonction de l’impé-
dance voulue et de la fiche technique d’accord (système d’adaptation d’impédance) et de la capacité du trans-
formateur de tension capacitif. Dans le cadre de ce projet elle sera définie pour un couplage monophasé (type
phase-terre).
Elle devra répondre aux normes IP65 de CEI 529 et avoir les caractéristiques ci-après :
Impédance ligne 225 kV : 320 OHMS/ 240 OHMS
Impédance ligne télécom: 75 OHMS
CÂBLE COAXIAL
SYSTÈME DE TELEPHONIE
Les installations téléphoniques faisant partie du présent projet comprennent l’autocommutateur, les postes té-
léphoniques, les modules de protections et les réglettes.
AUTOCOMMUTATEUR
La capacité sera adaptée aux besoins actuels, et sera extensible, pour pouvoir suivre le développement ulté-
rieur du réseau de téléphonique de l’exploitant. Il permettra le raccordement d’abonnés numériques et ana-
logiques et devra disposer de la fonction hotline.
Il aura un accès ligne susceptible d'être raccordé au réseau public du pays. Le poste du pupitre de com-
mande jouera le rôle de poste opérateur pour recevoir les appels extérieurs et les transférer aux destina-
taires internes. Cette fonction sera transférable à certains autres postes téléphoniques.
Un système de filtrage et de numéros abrégés permettra de contrôler les appels émis vers l'extérieur.
396. Transport
Idem paragraphe 2.6.1
397. Exécution-Installation
Idem paragraphe 2.6.2
398. Essais
Les essais et vérifications suivants seront réalisés :
alimentation de l’équipement.
communications ;
fonctionnement des alarmes.
POSTES TÉLÉPHONIQUES
Les postes téléphoniques seront numériques et analogiques. Ceux des opérateurs installés dans la salle de
commande seront du type desktop. Les autres postes téléphoniques pourront être montés au mur.
Toutes les lignes téléphoniques qui sortiront du bâtiment de commande seront munies de moyens de pro-
tection et d'isolement appropriés. Cela pour qu'une élévation accidentelle du potentiel du sol du poste ne
puisse pas être transmise par ces lignes vers les équipements de communication situés dans le bâtiment de
commande.
RÉPARTITEUR DE CONNEXION
Un répartiteur de connexion munis de réglettes type CAD sera installé soit au mur soit dans une armoire pour
la réalisation de différentes connexions. Ces connexions seront entre l’autocommutateur et les postes télépho-
niques, entre les différents équipements de transmission et l’autocommutateur et pour toutes autres
connexions nécessaires au système de communication ou de transfert de données filaires.
Conçu à partir d'un ensemble de redresseur, de batteries d'accumulateurs et de tableaux de distribution, les
services à courant continu 48Vcc alimentent essentiellement les équipements de télécommunications et télé-
commandes.
Les circuits sont alimentés par un jeu de batteries 48Vcc. Le lot de batterie est connecté à un tableau de dis-
tribution et alimentée par un chargeur-redresseur afin de garder le principe de redondance pour tout le sys-
tème.
L’ensemble sera fixé et installé selon les recommandations du fabricant.
CHARGEUR
L'alimentation du chargeur-redresseur est assurée en courant alternatif triphasé. Le redresseur est régulé en
tension et courant. Il est prévu pour alimenter les circuits d'utilisation en parallèle avec la batterie d'accumu-
lateurs (fonctionnement en floating). Toutefois, lorsque la batterie est hors service, il peut assurer seul l'ali-
mentation des installations raccordées. Les chargeurs sont en mode hot et standby ou sélection unique.
Un commutateur permet le choix entre fonctionnement manuel et automatique :
en manuel le réglage de la tension de sortie est ajustable,
en automatique le redresseur fonctionne normalement en floating ou en égalisation si l'alimentation alter-
native a été interrompue pour plus de 5 minutes.
Le matériel est monté en armoire métallique avec porte frontale; tout l'appareillage interne est accessible et
facilement démontable. Les appareils de mesure, les lampes de signalisation de défaut et le commutateur
marche-arrêt sont montés sur la face avant.
Deux (2) chargeurs sont prévus pour le poste source dans le cadre de ce projet
Les redresseurs – chargeurs devront respecter les exigences suivantes :
BATTERIES D'ACCUMULATEURS
Il est préconisé d’utiliser des batteries alcalines, constituées de plaques en Cadmium/Nickel ; l'électrolyte uti-
lisé est l'hydroxyde de potassium. Elles seront montées sur un chantier et raccordé à l’aide de câbles de sec-
tion adéquate. Il sera aussi fourni un coffret de protection batterie.
ARMOIRE DE DISTRIBUTION
Le tableau de distribution est équipé de disjoncteurs bipolaires avec contact de déclenchement auxiliaire. Une
lampe de signalisation est activée à partir de ces contacts en cas de déclenchement d'un des disjoncteurs. Les
signalisations d’alarmes seront disponibles afin de pouvoir être rapatriées. La polarité +48V est mise à la
terre.
GÉNÉRALITÉS
Cette partie traite des équipements de télé-conduite et de télécommunications qu’il faut mettre en œuvre pour
la télé-conduite de 3 postes de réflexion HTA créés dans le cadre du projet. La transmission se fera par fibres
optiques. La création des postes et la mise en œuvre du réseau de fibre optique n’est pas prévue dans ce mar-
ché. Les prestations de ce lot se limitent aux aspects énoncés au paragraphe 2.1.1.
MODEMS OPTIQUES
401. Installation
Les modems seront installés non loin des équipements de téléconduite. Ils seront posés de sorte à être facile-
ment accessibles et à permettre des raccordements aisés.
EQUIPEMENTS DE TÉLÉCONDUITE
404. Installation
Les RTU seront en coffret et fixés au mur. Ils seront situés dans une position facilitant la maintenance et l’ex-
ploitation. Ils seront installés conformément aux prescriptions du fabricant.
405. Essais
Les essais suivant seront effectués :
fonctions de base de l’équipement (alimentation, redondance, alarmes, etc,…) ;
acquisition d’information en local et commande des ouvrages ;
communications point à point avec le centre de contrôle ;
inspection visuelle.
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Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 637
----------
FINANCEMENT : BOAD
SOMMAIRE
INTRODUCTION......................................................................................................................................................... 642
INTRODUCTION
Les feuilles des valeurs techniques ci-après sont à compléter par le soumissionnaire. Le soumissionnaire doit certifier la
justesse des valeurs et des indications complétées.
Des modifications des feuilles des valeurs techniques ne peuvent pas être effectuées sans l'accord préalable du Maître
de l'Ouvrage ou de l'Ingénieur.
Les feuilles des valeurs techniques servent à l'évaluation de l'offre. Lorsqu'un soumissionnaire souhaite faire connaître
des détails supplémentaires sur le matériel offert, il peut annexer des imprimés techniques, courtes descriptions, photos,
etc. Les feuilles des valeurs techniques dûment signées et cachetées, ainsi que les annexes éventuelles, doivent accom -
pagner chaque copie de l'offre. Le ou les matériels choisis doivent être clairement indiqués dans les imprimés techniques
ou les notices de fabricant.
Le Soumissionnaire est tenu de joindre à son offre les fiches techniques, les plans et schémas de tous les matériels pro -
posés.
Tous les documents, fiches techniques, plans, etc. joints à l'offre, autres que les feuilles des valeurs techniques garan -
ties, doivent porter le cachet du soumissionnaire pour être recevables.
4 Type triphasé
5 Exécution tropicalisée
6 Installation intérieure
7 Tension d’isolement kV 24
8 Tension nominale kV 15
9 145
50
14 12,5
-Interrupteur arrivée
Courant assigné, service continu A
-Interrupteur-fusibles
400
Courant assigné, service continu
15 50
Signature du soumissionnaire:
CEI 60129
CEI 60255
CEI 60265
8 CEI 60298
CEI 60529
Signature du soumissionnaire:
4 Type triphasé
5 Exécution tropicalisée
6 Installation intérieure
7 Tension d’isolement kV 36
8 Tension nominale kV 30
9 195
10 80
14 12,5
-Interrupteur arrivée
Courant assigné, service continu
-Interrupteur-fusibles A
Courant assigné, service continu
400
15 50
Signature du soumissionnaire:
CEI 60129
CEI 60255
CEI 60265
8 CEI 60298
CEI 60529
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques ga- Unités Spécifications techniques de- Spécifications tech-
ranties mandées CI-Energies niques proposées par le
constructeur
1 Fournisseur à indiquer
2 Pays d’origine à indiquer
3 Fabricant à indiquer
4 Exécution tropicalisée
5 Installation Enterrée/Extérieure
6 Type - Unipolaire
7 Non propagateur de flammes C2 Tronçons non
8 Tension maximale kV 24
9 Tension assignée kV 15
10 Section nominale mm² 630 - 240 – 50 *
11 Nature de l’âme - Aluminium
12 Nature de l’isolant - PRC
13 Ecran Aluminium
14 Gaine extérieur PE
15 Résistance inductive Ω/km 0,1
16 Résistance ohmique (20°C) Ω/km 0,125
17 Capacité F / km à indiquer
18 Tenue à l’onde de choc (1,2/50 µs) kV 125
19 Longueur par touret m 250 ou 400 (1)
20
21 Température maxi de l’âme
22 En permanence °C 90
23 En régime de surcharge 120
24 En court-circuit 250
25 Normes de référence NFC 33 226
26 CENELEC HD620
27 IEC 60 502
* 630 ² liaisons transformateur HTB/HTA - rames, 50² pour les liaisons interrupteur/fusibles - transformateur HTA/BT
(1) les longueurs de tourets 630² seront commandées en fonction de l'étude poste afin de ne pas mettre en œuvre de
boîtes de jonction entre le TR et la cellule Arrivée
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques Unités Spécifications techniques de- Spécifications techniques
garanties mandées CI-Energies proposées par le construc-
teur Si-
1 Fournisseur à indiquer
2 Pays d’origine à indiquer
3 Fabricant à indiquer
4 Exécution tropicalisée
5 Installation Enterrée/Extérieure
6 Type - Unipolaire
8 Tension maximale kV 36
9 Tension assignée kV 18/30
10 Section nominale mm² 240
11 Nature de l’âme - Aluminium
12 Nature de l’isolant - PRC
13 Ecran Aluminium
14 Gaine extérieur PE
15 Résistance inductive Ω/km 0,1
16 Résistance ohmique (20°C) Ω/km 0,125
17 Capacité F / à indiquer
18 Tenue à l’onde de choc (1,2/50 µs) km
kV 170
19 Longueur par touret m 250 ou 400
20 Température maxi de l’âme
21 En permanence °C 90
22 En régime de surcharge 120
23 En court-circuit 250
24 Normes de référence NFC 33 226
25 CENELEC HD620
26 IEC 60 502
gnature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques garanties Unités Spécifications tech- Spécifications tech-
niques demandées CI- niques proposées par le
Energies constructeur
1 Fabricant à indiquer
2 Pays d’origine à indiquer
3 Type ZnO
4 Exécution tropicalisée
5 Installation extérieure
6 Montage Vertical/horizontal
7 Tension la plus élevée du réseau kV 15
8 Fréquence assignée Hz 50
9 Tension maximum de service assignée kV eff 24
10 Tension de service permanente kV eff 12,7
11 Tenue minimale aux surtensions temporaires kV 19
12 Valeur normale du courant nominal de décharge kA 5
onde 8/20
13 Tenue aux chocs de courant de grande amplitude kA 65
onde 4/10
14 Tension résiduelle aux chocs de courant à front kVcrête < =120
raide
15 Tension résiduelle au courant nominal de dé- kV crête <= 75
charge
16 Tension d’efficacité de ligne de fuite minimale kV/cm 0.225
CEI 60 099
18
CEI 60 815
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques garanties Unités Spécifications tech- Spécifications tech-
niques demandées CI- niques proposées par
Energies le constructeur
1 Fabricant à indiquer
2 Pays d’origine à indiquer
3 Type ZnO
4 Exécution tropicalisée
5 Installation extérieure
6 Montage Vertical/horizontal
7 Tension la plus élevée du réseau kV 33
8 Fréquence assignée Hz 50
9 Tension maximum de service assignée kV eff 36
10 Tension de service permanente kV eff 17.3
11 Valeur normale du courant nominal de dé- kA 5
charge onde 8/20
12 Tenue aux chocs de courant de grande ampli- kA 65
tude onde 4/10
13 Tension résiduelle aux chocs de courant à front kVcrête < =135
raide
14 Tension résiduelle au courant nominal de dé- kV crête <= 90
charge
15 Tension d’efficacité de ligne de fuite minimale kV/cm 0.225
CEI 60 099
17
CEI 60 815
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques garanties Unités Spécifications tech- Spécifications techniques
niques demandées CI- proposées par le
Energies constructeur
1 Fabricant à indiquer
2 Pays d’origine à indiquer
3 Type Ensemble alignement
4 Exécution tropicalisée
5 Installation poteau
6 Montage Tête de support
7 Pince de suspension
8 Matériau thermoplastique
9 Hauteur de suspension mm 100
10 Résistance à la traction daN 1200
11 Résistance au glissement daN 30 min
12 Section du neutre porteur mm² 54,6
13 Matériau du neutre porteur Almélec
14 Console d'alignement
15 Matériau Alliage d'aluminium
16 Avancée mm 140
17 Résistance à la traction daN 1500 min
18 Fixation Par boulons ou
feuillards
19 Normes de référence NFC 33040
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques garanties Unités Spécifications techniques Spécifications tech-
demandées CI-Energies niques proposées par le
constructeur
1 Fabricant à indiquer
2 Pays d’origine à indiquer
3 Type Ensemble d'ancrage
4 Exécution tropicalisée
5 Installation poteau
6 Montage Tête de support
7 Pince d'ancrage
8 Matériau Alliage d'aluminium
9 Avancée mm 410
10 Hauteur d'ancrage mm 100
11 Résistance à la traction daN 1500 min
12 Section du neutre porteur mm² 54,6
13 Matériau du neutre porteur Almélec
14 Console d'ancrage
15 Matériau Alliage d'aluminium
16 Avancée mm 140
17 Résistance à la traction daN 1500 min
18 Fixation Par boulons ou
feuillards
Normes de référence NFC 33041
19 NFC 33041
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques garanties Unités Spécifications tech- Spécifications tech-
niques demandées CI- niques proposées par
Energies le constructeur
1 Fabricant à indiquer
2 Pays d’origine à indiquer
3 Type Ensemble d'ancrage
4 Exécution tropicalisée
5 Installation poteau
6 Montage Tête de support
7 Pince d'ancrage
8 Matériau Alliage d'aluminium
9 Avancée mm 410
10 Hauteur d'ancrage mm 100
11 Résistance à la traction daN 1500 min
12 Section du neutre porteur mm² 54,6
13 Matériau du neutre porteur Almélec
14 Console d'ancrage
15 Matériau Alliage d'aluminium
16 Avancée mm 140
17 Résistance à la traction daN 1500 min
18 Fixation Par boulons ou
feuillards
Normes de référence NFC 33041
19 NFC 33041
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques garanties Unités Spécifications tech- Spécifications tech-
niques demandées CI- niques proposées
Energies par le constructeur
Fabricant à indiquer
1
2 Pays d’origine à indiquer
3 Exécution Tropicalisée
4 Installation inter/extérieure
NFC 33-051
CEI 60502
ANSI/IEEE 386
12 EN 50180 et 50181
Signature du soumissionnaire :
3 Exécution Tropicalisée
4 Installation inter/extérieure
NFC 33-051
CEI 60502
ANSI/IEEE 386
11 EN 50180 et 50181
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques garan- Unités Spécifications techniques Spécifications tech-
ties demandées CI-Energies niques proposées
par le constructeur
1 Fabricant à indiquer
2 Pays d’origine à indiquer
3 Exécution Tropicalisée
4 Installation inter/extérieure
5 Tension d’isolement kV 24
6 Tension de tenue diélectrique au choc kV crête 125
7 Tension de tenue diélectrique à 50 Hz – 1 mm kV eff 55
8 Tension nominale kV 20
9 Extinction des décharges partielles sensibilité kV 20,8
à 10 pC
10 Ligne de fuite pour câbles 50mm² à mm 380
240mm²(intérieur)
11 Ligne de fuite pour câbles 50mm² à mm 735
240mm²(extérieur)
12 Ligne de fuite 630mm² (intérieur) mm 440
13 Ligne de fuite 630mm² (extérieur) mm 875
UTE C 33-223 NF C 33-
220
NFC 33 001
Normes de référence
CEI 71
VDE 0278
14 CEI 815
Signature du soumissionnaire :
NFC 33 001
Normes de référence
CEI 71
VDE 0278
13 CEI 815
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques garanties Unités Spécifications techniques Spécifications tech-
demandées CI-Energies niques proposées par
le constructeur
1 Fabricant à indiquer
2 Pays d’origine à indiquer
3 Type triphasé
4 Exécution tropicalisée
5 Installation Extérieure/intérieure
6 Refroidissement ONAN
7 Diélectrique Huile sans PCB
8 Traversées MT embrochables
9 Traversées BT porcelaine
10 Protection contre les contacts des bornes BT
11 Protections contre les contacts directs
12 Caractéristiques électriques :
13 Puissance nominale kVA 400 à 630 kVA (1)
14 Couplage Dyn 11
15 Fréquence assignée Hz 50
16 Tension primaire assignée kV 24
17 Tension primaire d'emploi assignée kV 15
18 Tension secondaire assignée kV 1,1
19 Tension secondaire d'emploi assignée kV 0,23 / 0,4
20 Réglage de la tension 3 prises p1=-2,5% p2=0%
p3=+2,5%
21 Niveau MT :
22 Tenue de tension industrielle (50 Hz / 1 mn) kV 38 ou 50(2)
23 Tenue de tension onde de choc (1,2/50 µs) kV 95 ou 125 (2)
24 Niveau BT :
25 Tension de tenue à la fréquence industrielle kV 10
(50 Hz / 1 mn)
26 Tension de tenue à l’onde de choc (1,2/50 µs) kV 30
27 Tension de court-circuit % 5
28 Neutre dimensionné pour une charge % 100
29 Pertes à vide max. W Voir tableau ci-dessous
30 Pertes en charge max. W Voir tableau ci-dessous
31 Courant de court-circuit A à indiquer
32 Courant à vide / courant assigné % 1
Désignation des données techniques garanties Unités Spécifications techniques Spécifications techniques
demandées CI-Energies proposées par le
constructeur
Enroulements
Matériau des enroulements Cuivre électrolytique
Matériau de l'isolant à indiquer
Niveau de bruit max. dB Voir tableau ci-dessous
Dimensions maximales Voir tableau ci-dessous
Normes de référence CEI 60076
CEI 726
NFC 52 100
(1) selon poste
630
400
kVA kVA
6500
4600
charge en W charge en W
Signature du soumissionnaire:
Pertes à vide en W Pertes à vide en W
930
1300
Niveau de puis- Niveau de puissance
67
65
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans
gné
Longueur en mm Longueur en mm
1700
1600
Spécifications techniques demandées CI-Energies
Largeur en mm Largeur en mm
930
1000
Hauteur en mm Hauteur en mm
1650
1500
N° Désignation des données techniques garanties Unités Spécifications tech- Spécifications tech-
niques demandées CI- niques proposées par le
Energies constructeur
1 Fabricant à indiquer
2 Pays d’origine à indiquer
3 Type triphasé
4 Exécution tropicalisée
5 Installation Extérieure/intérieure
6 Refroidissement ONAN
7 Diélectrique Huile sans PCB
8 Traversées MT embrochables
9 Traversées BT porcelaine
10 Protection contre les contacts des bornes BT
11 Protections contre les contacts directs
12 Caractéristiques électriques :
13 Puissance nominale kVA 400 à 630 kVA (1)
14 Couplage Dyn 11
15 Fréquence assignée Hz 50
16 Tension primaire assignée kV 36
17 Tension primaire d'emploi assignée kV 33
18 Tension secondaire assignée kV 1,1
19 Tension secondaire d'emploi assignée kV 0,23 / 0,4
20 Réglage de la tension 3 prises p1=-2,5% p2=0%
p3=+2,5%
21 Niveau MT :
22 Tenue de tension industrielle (50 Hz / 1 mn) kV 70
23 Tenue de tension onde de choc (1,2/50 µs) kV 170
24 Niveau BT :
25 Tension de tenue à la fréquence industrielle kV 10
(50 Hz / 1 mn)
26 Tension de tenue à l’onde de choc (1,2/50 µs) kV 30
27 Tension de court-circuit % 5
28 Neutre dimensionné pour une charge % 100
29 Pertes à vide max. W Voir tableau ci-dessous
30 Pertes en charge max. W Voir tableau ci-dessous
31 Courant de court-circuit A à indiquer
32 Courant à vide / courant assigné % 1
Désignation des données techniques garanties Unités Spécifications techniques Spécifications techniques
demandées CI-Energies proposées par le construc-
teur
Enroulements
Matériau des enroulements Cuivre électrolytique
Matériau de l'isolant à indiquer
CEI 726
NFC 52 100
(1) selon poste
Courant à vide en %
Puissance assignée
du courant assigné
Pertes à vide en W
acoustique en dB
Longueur en mm
Pertes dues à la
Hauteur en mm
Largeur en mm
charge en W
kVA
Pertes à vide en W
% du courant assi-
Courant à vide en
Longueur en mm
sance acoustique
Pertes dues à la
Largeur en mm
Niveau de puis-
Hauteur en mm
charge en W
en dB
kVA
gné
400
630
Signature du soumissionnaire:
Signature du soumissionnaire:
Signature du soumissionnaire :
1 Fabricant à indiquer
2 Pays d’origine à indiquer
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données tech- Unités Spécifications techniques de- Spécifications techniques
niques garanties mandées CI-Energies proposées par le construc-
teur
1 Coffret de comptage triphasé 80 A
Contacteur crépusculaire débrochable automatique
complet type extérieur pour
fixation sur
2 façades ou poteaux, type A 4
3 Cellule Photo électrique lux,
typecontact fermé la nuit
LUMANDAR
4 Tension nominale v 240
5 Tenue aux ondes de choc kV 20
6 Température de fonctionnement 12°C à +60°C
Signature du soumissionnaire:
N° Désignation des données techniques Unités Spécifications techniques de- Spécifications techniques
garanties mandées CI-Energies proposées par le
constructeur
1 Fabricant à indiquer
2 Pays d’origine à indiquer
Signature du soumissionnaire
----------
FINANCEMENT : BOAD
SOMMAIRE
INTRODUCTION........................................................................................................................................................642
5- CARACTERISTIQUES DE TRANSMISSION.......................................................................................................681
INTRODUCTION
Les feuilles des valeurs techniques ci-après sont à compléter par le soumissionnaire. Le soumissionnaire doit certifier la
justesse des valeurs et des indications complétées.
Des modifications des feuilles des valeurs techniques ne peuvent pas être effectuées sans l'accord préalable du Maître
de l'Ouvrage ou de l'Ingénieur.
Les feuilles des valeurs techniques servent à l'évaluation de l'offre. Lorsqu'un soumissionnaire souhaite faire connaître
des détails supplémentaires sur le matériel offert, il peut annexer des imprimés techniques, courtes descriptions, photos,
etc. Les feuilles des valeurs techniques dûment signées et cachetées, ainsi que les annexes éventuelles, doivent accom -
pagner chaque copie de l'offre. Le ou les matériels choisis doivent être clairement indiqués dans les imprimés techniques
ou les notices de fabricant.
Le Soumissionnaire est tenu de joindre à son offre les fiches techniques, les plans et schémas de tous les matériels pro -
posés.
Tous les documents, fiches techniques, plans, etc. joints à l'offre, autres que les feuilles des valeurs techniques garan -
ties, doivent porter le cachet du soumissionnaire pour être recevables.
15 Nombre de fils - 61
16 Diamètre nominal mm 3,45
17 Sens de câblage de la couche extérieure - Gauche
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques garanties Unités Spécifications techniques de- Spécifications
mandées CI-Energies techniques propo-
sées par le
constructeur
Type Capot et tige en verre trempé,
1 antipollution
2 Tension nominale de service kV 225
(1 minuite)-à sec kV 75
20 -sous pluie kV 45
Signature du soumissionnaire :
Signature du soumissionnaire :
Signature du soumissionnaire :
6- CARACTERISTIQUES DE TRANSMISSION
entre 1300 et
Dispersion zéro nm
8 1325
11 Géométrie
15 Tenue mécanique
17 Rayon de courbure mm 40
Signature du soumissionnaire :
N Désignation des données techniques garanties Unités Spécifications techniques de- Spécifications tech-
° mandées CI-Energies niques proposées par
le constructeur
Embase, goussets, membrures principales et se- - Acier S355 JR (E 36)
1 condaires
Autres cornières - Acier S275 JO (E28)
2
3 Nombre de rangés d’échelon u 2
Signature du soumissionnaire :
----------
FINANCEMENT : BOAD
SOMMAIRE
INTRODUCTION...........................................................................................................................................................
14- SPECIFICATIONS TECHNIQUES DES SECTIONNEURS 225 kV LIGNES, BARRES 225 KV..................................
INTRODUCTION
Les feuilles des valeurs techniques ci-après sont à compléter par le soumissionnaire. Le soumissionnaire
doit certifier la justesse des valeurs et des indications complétées.
Des modifications des feuilles des valeurs techniques ne peuvent pas être effectuées sans l'accord préa -
lable du Maître de l'Ouvrage ou de l'Ingénieur.
Les feuilles des valeurs techniques servent à l'évaluation de l'offre. Lorsqu'un soumissionnaire souhaite
faire connaître des détails supplémentaires sur le matériel offert, il peut annexer des imprimés techniques,
courtes descriptions, photos, etc. Les feuilles des valeurs techniques dûment signées et cachetées, ainsi
que les annexes éventuelles, doivent accompagner chaque copie de l'offre. Le ou les matériels choisis
doivent être clairement indiqués dans les imprimés techniques ou les notices de fabricant.
Le Soumissionnaire est tenu de joindre à son offre les fiches techniques, les plans et schémas de tous les
matériels proposés.
Tous les documents, fiches techniques, plans, etc. joints à l'offre, autres que les feuilles des valeurs tech -
niques garanties, doivent porter le cachet du soumissionnaire pour être recevables.
15 Nombre de fils - 61
16 Diamètre nominal mm 3,45
17 Sens de câblage de la couche extérieure - Gauche
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques garanties Unités Spécifications techniques de- Spécifications
mandées CI-Energies techniques propo-
sées par le
constructeur
Type Capot et tige en verre trempé,
1 antipollution
2 Tension nominale de service kV 225
(1 minuite)-à sec kV 75
20 -sous pluie kV 45
Signature du soumissionnaire :
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques ga- Unités Spécifications techniques Spécifications techniques
ranties demandées CI-Energies proposées par le constructeur
11 Fabricant
12 Nom -
13 Origine -
14 Adresse -
15 Lieu de fabrication -
Signature du soumissionnaire :
Page 693 sur 905
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 694
N° Désignation des données Unités Spécifications techniques demandées CI- Spécifications techniques
techniques garanties Energies proposées par le
constructeur
Ame - Rigide Cu
1
2 Isolation - PRC avec gaine de bourrage et feuillard alu
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données tech- Unités Spécifications techniques demandées CI-Ener- Spécifications tech-
niques garanties gies niques proposées par
le constructeur
8 Nom -
9 Origine -
10 Adresse -
11 Lieu de fabrication -
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données tech- Unités Spécifications techniques demandées Spécifications techniques
niques garanties CI-Energies proposées par le construc-
teur
8 Poste extérieur
9 Fixatures d’éclairage
12 Lampe -
19 Fixatures d’éclairage
23 Lampe -
27 Eclairage d’urgence -
Montage avec « ballast » - Sur les murs, les charpentes ou sur po-
29 teaux séparés
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données tech- Unités Spécifications techniques de- Spécifications tech-
niques garanties mandées CI-Energies niques proposées
par le constructeur
7 Matériel - cuivre
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques Unités Spécifications tech- Spécifications techniques propo-
garanties niques demandées sées par le constructeur
CI-Energies
13 Charge nominale en VA - 30
24 Facteur de surcharge - 2
26 Fabriquant -
27 Nom -
28 Origine -
29 Adresse -
30 Lieu de fabrication -
Signature du soumissionnaire :
Page 701 sur 905
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 702
21 Fabricant
22 Nom -
23 Origine -
24 Adresse -
25 Lieu de fabrication -
Signature du soumissionnaire :
male kV
19 Fabricant
20 Nom -
21 Origine -
22 Adresse -
23 Lieu de fabrication -
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques ga- Unités Spécifications techniques Spécifications techniques
ranties demandées CI-Energies proposées par le construc-
teur
15 Endurance - E2 M2 C2
16 Classe de pollution - 4
30 Horizontal (longitudinal/transversal) - 2
31 Vertical -
35 Fabricant
36 Nom -
37 Origine -
38 Adresse -
39 Lieu de fabrication -
Signature du soumissionnaire :
5 Fréquence assignée Hz 50
12 Classe de pollution - 4
13 durée s 0,2
15 Fabricant
16 Nom -
17 Origine -
18 Adresse -
19 Lieu de fabrication -
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques garan- Unités Spécifications techniques Spécifications tech-
ties demandées CI-Energies niques proposées par le
constructeur
6 Fréquence assignée Hz 50
18 Endurance - M2 E2
29 Fabricant
30 Nom -
31 Origine -
32 Adresse -
33 Lieu de fabrication -
Signature du soumissionnaire :
- 21 (avec 3
positions
Nombre de prises
38 centrales
11a/11b/11c)
39 -
Prise à pleine puissance Oui
40 Échauffement au-dessus de la température ambiante de +40 °C
44 -
Fonctionnement en parallèle Oui
45 Niveau de bruit audible db
<60
maximal
46 3 TC tores intérieurs (bushings) montés sur les traversées au primaire 225 kV du
transformateur
nombre de secondaire me- -
47 sure 1
nombre de secondaires -
48 «protection» 2
nombre de secondaires -
53 «protection» 2
nombre de secondaires -
54 «comptage» 1
71 -
Nom
72 Origine -
73 -
Adresse
74 -
Lieu de fabrication
75 Certificat KEMA ou équivalent - A fournir
76 -
Réception en usine Requis
77 -
Certificat de test A fournir
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données tech- Unités Spécifications techniques demandées Spécifications tech-
niques garanties CI-Energies niques proposées
par le constructeur
6 Type - unipolaire
l’enveloppe isolante
- Armure à brins et / ou rubans de
cuivre appliqués en hélice
- Gaine extérieure en PRC non propa-
gateur de flamme
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques ga- Unités Spécifications techniques Spécifications tech-
ranties demandées CI-Energies niques proposées par
le constructeur
pour câbles 33 kV
16 Fabricant -
17 Nom -
18 Origine -
19 Adresse -
20 Lieu de fabrication -
Signature du soumissionnaire :
35 Tension de service kV 33
36 Tension assignée kV 36
44 Fréquence Hz 50
48 -
49 Transformateur de courant -
50 Quantité - 3
62 Transformateur de tension -
63 Quantité - 3C
82 Fréquence assignée Hz 50
96 Nombre d’interlocks - 16
141 Nom -
142 Adresse -
143 Origine -
Signature du soumissionnaire :
3 Tension assignée kV 36
11 fréquence Hz 50
15 Compartiment câbles -
23 Isolement - sec
24 Conducteur - Aluminium
28 Transformateur de courant -
29 Nombre - 3
36 Nombre de transformateur - 1
42 Compartiment disjoncteur -
48 Fréquence assignée Hz 50
55 Nombre de pôles - 3
63 Nombre d’interlock - 16
67 Centrale de mesure - 1
68 Relais de protection -
70 voyant de signalisation -
74 Disjoncteur embroché/débroché - 2
80 « Polarité déclenchement » - 1
81 « Tension protection » - 1
82 « Tension mesure » - 1
83 « Polarité » - 1
85 Sélecteur délestage - 1
Interrupteur de consignation de - 1
92 tranche (ICT)
Interrupteur de consignation de -
97 tranche (ICT)
99 Dont -
111 Fabricant -
112 Nom -
113 Adresse -
114 Origine -
Signature du soumissionnaire :
3 Tension de service kV 33
4 Tension assignée kV 36
12 fréquence Hz 50
24 Isolement - sec
25 Conducteur - Aluminium
28 Tension spécifiée kV 36 kV
29 Transformateur de courant -
30 Nombre - 3
37 Nombre de transformateur - 3
43 Nombre de transformateur - 3
50 – Compartiment disjoncteur -
56 Fréquence assignée Hz 50
63 Nombre de pôles - 3
71 Nombre d’interlock - 16
75 Centrale de mesure - 1
80 Disjoncteur embroché/débroché - 2
81 TT câble embroché/débroché - 1
86 Courant homopolaire -
89 Tension mesure - 1
90 « Polarité déclenchement » - 1
91 « Polarité » - 1
94 A l’intérieur du compartiment -
104 Dont - 1
116 Fabricant -
117 Nom -
118 Adresse -
119 Origine -
Signature du soumissionnaire :
Page 742 sur 905
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 743
N° Désignation des données techniques garan- Unités Spécifications techniques Spécifications techniques pro-
ties demandées CI-Energies posées par le constructeur
3 Tension assignée - 36 kV
11 fréquence Hz 50
15 Appareillage MT -
17 Nombre de transformateur - 3
21 Nombre d’enroulement - 3
23 Mesure comptage - 1
24 Classe protection - 3P 3P
28 Centrale de mesure - 1
30 Voyant de signalisation -
32 TT embroché/débroché - 1
37 « Polarité » - 1
39 A l’intérieur du compartiment -
46 Résistance de chauffage - 1
50 Fabricant -
51 Nom -
52 Adresse -
53 Origine -
54 Lieu de Fabrication -
Signature du soumissionnaire :
N° Désignation des données techniques ga- Unités Spécifications tech- Spécifications tech-
ranties niques demandées CI- niques proposées par
Energies le constructeur
26 Compartiment câbles -
34 Conducteur - Aluminium
38
48 Transformateur de courant -
49 Quantité - 3
57 Compartiment disjoncteur -
63 Fréquence assignée Hz 50
84 Mesures - Oui
98 voyant de signalisation -
130 Nom -
Page 752 sur 905
Section V. Cahier des Clauses Techniques et Plans 753
131 Adresse -
132 Origine -
Signature du soumissionnaire :
ELEMENTS DE CONDENSATEUR -
1
Type - Monophasé pour instal-
lation extérieure en ca-
2 bine
6 Fréquence assignée Hz 50
12 Température de fonctionnement °C 10 à 50
18 GRADINS DE CONDENSATEURS
19 Tension nominale kV 30
24 Protection -
27 TC de déséquilibre - 1
28 Montage - En cabine
30 DISJONCTEUR DE GRADINS
35 Fréquence assignée Hz 50
36 Pouvoir de coupure kA 25
41 - 1 seconde kA 15
42 - 2 secondes kA 12,5
43 - 3s kA 25
51 INDUCTANCE DE CHOC
56 Fréquence assignée Hz 50
59 Tenue Electrodynamique kA 25
64 TC DE DESEQUILIBRE
68 Fréquence assignée Hz 50
Signature du soumissionnaire :
7 valeur de résistance Ω 66
8 courant durable A 30
14 Pendant 0,5 s kA 5
15 Pendant 5 s A 1070
Impédance de court-circuit % 12
16 (Ω)
25 Fabricant
26 Nom
27 Adresse
28 Origine
29 Lieu de Fabrication
Signature du soumissionnaire :
1 Fabricant à indiquer
2 Pays d’origine à indiquer
3 Exécution Tropicalisée
4 Installation inter/extérieure
5 Tension d’isolement kV 36
6 Tension de tenue diélectrique au choc kV crête 170
7 Tension de tenue diélectrique à 50 Hz – 1 mm kV eff 72
8 Tension nominale kV 30
9 Ligne de fuite pour câbles 50mm² à mm 575
240mm²(intérieur)
10 Ligne de fuite pour câbles 50mm² à mm 1120
240mm²(extérieur)
11 Ligne de fuite 630mm² (intérieur) mm 590
12 Ligne de fuite 630mm² (extérieur) mm 1170
UTE C 33-223 NF C 33-
220
NFC 33 001
Normes de référence
CEI 71
VDE 0278
13 CEI 815
Signature du soumissionnaire :
25- PARAFOUDRES 30 kV
CEI 60 099
17
CEI 60 815
Signature du soumissionnaire :
1. Définitions........................................................................................................................................................762
2. Interprétation..................................................................................................................................................763
3. Sanction des fautes commises par les candidats ou titulaires de marchés publics....................................764
4. Intervenants au Marché..................................................................................................................................767
5. Documents contractuels..................................................................................................................................771
6. Obligations générales......................................................................................................................................773
27. Prise en charge, manutention et conservation par l’Entrepreneur des matériaux et produits fournis
par l’Autorité contractante dans le cadre du Marché.......................................................................................808
36. Dommages divers causés par la conduite des travaux ou les modalités de leur exécution..................819
A. Généralités
3.3 Ces sanctions peuvent être étendues à toute entreprise qui possède la
majorité du capital de l’entreprise contrevenante, ou dont l’entreprise
contrevenante possède la majorité du capital, en cas de collusion établie
par la Commission Disciplinaire l'Autorité de Régulation des Marchés
Publics.
3.4 Lorsque les violations commises sont établies après l'attribution d'un
marché, la sanction prononcée peut être assortie de la résiliation du contrat
en cours ou de la substitution d'une autre entreprise aux risques et périls
du contrevenant sanctionné.
Page 769 sur 905
Section VI - Cahier des Clauses administratives Générales 770
les personnes ;
6.10.2 fournir et entretenir à ses propres frais tous dispositifs
d’éclairage, protection, clôture, signaux d’alarme et
gardiennage aux moments et aux endroits nécessaires ou
requis par le Maître d’Oeuvre, par toute autre autorité dûment
constituée et par la réglementation en vigueur, pour la
protection des travaux ou pour la sécurité et la commodité du
public ou autres ;
6.10.3 prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger
l’environnement tant sur le site qu’en dehors et pour éviter
tous dégâts ou dommages aux personnes ou propriétés
publiques ou autres qui résulteraient de la pollution, du bruit
ou autres inconvénients résultant des méthodes mises en
oeuvre pour la réalisation des travaux.
6.11 Facilités et accès accordés aux autres entrepreneurs
6.11.1 L’Entrepreneur doit permettre l’accès au Site, pour
l’exécution des obligations qui leur incombent :
a) aux autres entrepreneurs employés par l’Autorité
contractante et à leur personnel,
8. Décompte de 8.1 Tout délai imparti dans le Marché à l’Autorité contractante, au Maître
délais - Formes d’Oeuvre ou à l’Entrepreneur commence à courir le lendemain du
des jour où s’est produit le fait qui sert de point de départ à ce délai.
notifications
8.2 Lorsque le délai est fixé en jours, il s’entend en jours de calendrier et
il expire à la fin du dernier jour de la durée prévue.
Lorsque le délai est fixé en mois, il est compté de quantième à
quantième. S’il n’existe pas de quantième correspondant dans le mois
où se termine le délai, celui-ci expire à la fin du dernier jour de ce
mois.
de l’Entrepreneur.
11.5.8 En cas de modifications de la réglementation fiscale,
douanière ou sociale, ou de son interprétation, dans le pays
de l’Autorité contractante par rapport à celle applicable trente
(30) jours avant la date limite fixée pour le dépôt des offres
ayant pour effet d’augmenter les coûts de l’Entrepreneur, ce
dernier aura droit à une augmentation correspondante du
Montant du Marché. A cet effet, dans les deux (2) mois qui
suivent la modification, l’Entrepreneur notifiera au Maître
d’Oeuvre les conséquences de cette modification. Dans le
mois qui suit, le Maître d’Oeuvre proposera à l’Autorité
contractante la rédaction d’un avenant au Marché. En cas de
désaccord entre l’Entrepreneur et l’Autorité contractante, sur les
termes de l’avenant persistant un (1) mois après la notification
de l’avenant par le Maître d’Oeuvre à celle-ci, la procédure de
règlement des différends figurant à l’Article 50 du CCAG
sera applicable.
11.5.9 Une redevance de régulation, dont le montant prévu au
CCAP, est dûe, le cas échéant, et en conformité avec la
réglementation applicable, par le Titulaire à l’Autorité de
Régulation des Marchés publics.
12. Rémunération 12.1 Règlement des comptes
de
l’Entrepreneur Le règlement des comptes du Marché se fait par le paiement des
avances, des acomptes mensuels et du solde, établis et payés dans les
conditions prévues à l’Article 14 du CCAG.
En cas de suspension par la BOAD de fonds des décaissements du
financement consenti à l’Autorité contractante afin de financer les
paiements à l’Entrepreneur :
a) L’Autorité contractante a l’obligation d’en informer l’Entrepreneur
dans un délai maximum de sept (7) jours suivant réception de la
notification de suspension effecutée par le Bailleur de fonds
b) Au cas où l’Entrepreneur n’aurait pas reçu le montant des
paiements dûs à l’expiration des délais prévus à l’Article 48.3 du
CCAG, il pourra demander immédiatement à l’Autorité
contractante la résiliaton du Marché.
15. Règlement du 15.1 Le présent Article concerne les ouvrages ou travaux dont la
prix des réalisation est décidée par l’Autorité contractante et pour lesquels le
ouvrages ou Marché ne prévoit pas de prix. Ces travaux pourront être demandés à
travaux non l’Entrepreneur, par un ordre de service, qui sera tenu de les réaliser
prévus dans la mesure où le Montant du Marché, à la date de sa conclusion,
est modifié de moins de dix (10) pour cent.
15.2 Les prix nouveaux concernant les ouvrages ou travaux définis au
paragraphe 1 ci-dessus peuvent être soit des prix unitaires, soit des
prix forfaitaires.
Sauf indication contraire, liée au volume de travail, ou à la nature du
travail, ils sont établis sur les mêmes bases que les prix du Marché et
sur la base des conditions économiques en vigueur le mois
d’établissement de ces prix.
S’il existe des décompositions de prix forfaitaires ou des sous-détails
de prix unitaires, leurs éléments, notamment les prix contenus dans
les décompositions, sont utilisés pour l’établissement des prix
nouveaux.
15.3 L’ordre de service mentionné au paragraphe 1 du présent Article, ou
un autre ordre de service intervenant au plus tard quinze (15) jours
après, notifie à l’Entrepreneur des prix provisoires pour le règlement
des ouvrages ou travaux non prévus.
pour cent.
16.4 Lorsque la masse des travaux exécutés atteint la masse initiale,
l’Entrepreneur doit arrêter les travaux s’il n’a pas reçu un ordre de
service lui notifiant la décision de les poursuivre prise par l’Autorité
contractante. Cette décision de poursuivre n’est valable que si elle
indique le montant limite jusqu’où les travaux pourront être
poursuivis, le dépassement éventuel de ce montant limite devant
donner lieu à la même procédure et entraîner les mêmes conséquences
que celles qui sont définies ci-après pour le dépassement de la masse
initiale.
L’Entrepreneur est tenu d’aviser le Maître d’Oeuvre, trente (30) jours
au moins à l’avance de la date probable à laquelle la masse des
travaux atteindra la masse initiale. L’ordre de poursuivre les travaux
au-delà de la masse initiale, s’il est donné, doit être notifié dix (10)
jours au moins avant cette date.
A défaut d’ordre de poursuivre, les travaux qui sont exécutés au-delà
de la masse initiale ne sont pas payés et les mesures conservatoires à
prendre, décidées par le Maître d’Oeuvre, sont à la charge l’Autorité
contractante sauf si l’Entrepreneur n’a pas adressé l’avis prévu
ci-dessus.
16.5 Dans les quinze (15) jours qui suivent tout ordre de service ayant pour
effet d’entraîner une modification de la masse des travaux, le Maître
d’Oeuvre fait part à l’Entrepreneur de l’estimation prévisionnelle
qu’il fait de cette modification.
17. Diminution de 17.1 Si la diminution de la masse des travaux est supérieure à vingt (20)
la masse des pour cent de la masse initiale, l’Entrepreneur a droit à être indemnisé
travaux en fin de compte du préjudice qu’il a éventuellement subi du fait de
cette diminution au-delà de la diminution limite de vingt (20) pour
cent.
18. Changement 18.1 Dans le cas d’éléments de travaux réglés sur prix unitaires, lorsque
dans par suite d’ordres de service ou de circonstances qui ne sont ni de la
l’importance faute ni du fait de l’Entrepreneur, l’importance de certaines natures
des diverses d’ouvrages est modifiée de telle sorte que les quantités exécutées
natures diffèrent de plus de trente (30) pour cent en plus, ou de plus de vingt-
d’ouvrage cinq (25) pour cent en moins des quantités portées au Détail estimatif
et quantitatif du Marché, l’Entrepreneur a droit à être indemnisé en
fin de compte du préjudice que lui ont éventuellement causé ces
changements.
L’indemnité à accorder s’il y a lieu sera calculée d’après la différence
entre les quantités réellement exécutées et les quantités prévues
augmentées de trente (30) pour cent ou diminué de vingt-cinq (25)
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Section VI - Cahier des Clauses administratives Générales 804
pour cent.
Les stipulations qui précèdent ne sont pas applicables aux natures
d’ouvrages pour lesquelles les montants des travaux figurant, d’une
part, au Détail quantitatif et estimatif du Marché et, d’autre part, au
décompte final des travaux sont l’un et l’autre inférieurs à cinq (5)
pour cent du montant du Marché.
Sauf stipulation différente du CCAP, l’Entrepreneur ne peut
prétendre à aucune indemnité à l’occasion de l’exécution de natures
d’ouvrages dont les prix unitaires figurent au Bordereau des prix
mais pour lesquels le Détail quantitatif et estimatif ne comporte pas
explicitement des quantités, sauf toutefois si le montant total des
travaux exécutés auxquels s’appliquent de tels prix excède cinq (5)
pour cent du montant du Marché.
18.2 Dans le cas d’éléments de travaux réglés sur prix forfaitaires, lorsque
des changements sont ordonnés par le Maître d’Oeuvre dans la
consistance des travaux, le prix nouveau fixé suivant les modalités
prévues à l’Article 15 du CCAG tient compte des charges
supplémentaires éventuellement supportées par l’Entrepreneur du fait
de ces changements, à l’exclusion du préjudice indemnisé, s’il y a
lieu, par application de l’Article 16.3 ou de l’Article 17.
19. Pertes et 19.1 Il n’est alloué à l’Entrepreneur aucune indemnité au titre des pertes,
avaries - Force avaries ou dommages causés par sa négligence, son imprévoyance,
majeure son défaut de moyens ou ses fausses manoeuvres.
19.2 L’Entrepreneur doit prendre à ses frais, risques et périls les
dispositions nécessaires pour que les approvisionnements et le
matériel et les installations de chantier ainsi que les ouvrages en
construction ne puissent être enlevés ou endommagés par les
tempêtes, les crues, la houle et les autres phénomènes naturels qui
sont normalement prévisibles dans les circonstances où sont exécutés
les travaux.
19.3 On entend par force majeure, pour l’exécution du présent Marché,
tout acte ou événement imprévisible, irrésistible, hors du contrôle des
parties et qui rend l’exécution du Marché pratiquement impossible, tel
que catastrophes naturelles, incendies, explosions, guerre,
insurrection, mobilisation, grèves générales, tremblements de terre,
mais non les actes ou événements qui rendraient seulement
l’exécution d’une obligation plus difficile ou plus onéreuse pour son
débiteur.
Le CCAP définit, en tant que besoin, le seuil des intempéries et
autres phénomènes naturels qui sont réputés constituer un événement
de force majeure au titre du présent Marché.
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Section VI - Cahier des Clauses administratives Générales 805
C. Délais
obligations ; ou
c) conclusion d’un avenant.
20.2.4 Lorsque la prolongation des délais d’exécution notifiée à
l’Entrepreneur par ordre de service aura dépassé une durée
fixée dans le CCAP, ce dernier aura la faculté, dans les
quinze (15) jours qui suivent la notification de l’ordre de
service entraînant un dépassement de cette durée, de
demander la résiliation du Marché.
21. Pénalités, et 21.1 En cas de retard fautif dans l’exécution des travaux, il est appliqué
retenues une pénalité journalière, fixée par le CCAP, égale à un certain
nombre de millièmes du montant de l’ensemble du Marché. Ce
montant est celui qui résulte des prévisions du Marché, c’est-à-dire du
Marché initial éventuellement modifié ou complété par les avenants
intervenus ; il est évalué à partir des prix de base définis au
paragraphe 14.1.1 du CCAG.
21.2 Les pénalités sont encourues du simple fait de la constatation du
retard par le Maître d’Oeuvre et l’Autorité contractante peut, sans
préjudice de toute autre méthode de recouvrement, déduire le montant
de ces pénalités de toutes les sommes dont il est redevable à
l’Entrepreneur. Le paiement de ces pénalités par l’Entrepreneur, qui
représentent une évaluation forfaitaire des dommages-intérêts dus à
l’Autorité contractante au titre du retard dans l’exécution des travaux,
ne libère en rien l’Entrepreneur de l’ensemble des autres obligations
et responsabilités qu’il a souscrites au titre du Marché.
21.3 Dans le cas de résiliation, les pénalités sont appliquées jusqu’au jour
inclus de la notification de la décision de résiliation ou jusqu’au jour
d’arrêt de l’exploitation de l’entreprise de l’Entrepreneur si la
résiliation résulte d’un des cas prévus à l’Article 47 du CCAG.
21.4 Les dispositions des deux alinéas qui précèdent sont applicables aux
pénalités éventuellement prévues par le CCAP pour le cas de retard
dans la réalisation de certains ouvrages, parties d’ouvrages ou
ensembles de prestations faisant l’objet de délais particuliers ou de
dates limites fixés dans le Marché.
21.5 Les journées de repos hebdomadaire ainsi que les jours fériés ou
chômés, ne sont pas déduits pour le calcul des pénalités.
21.6 Le montant des pénalités est plafonné au niveau fixé par le CCAP.
Lorsque le plafond des pénalités est atteint, l’Autorité contractante est
en droit de résilier le Marché sans mise en demeure préalable.
charge de celui-ci.
24. Qualité des 24.1 Les matériaux et composants de construction doivent être conformes
matériaux et aux stipulations du Marché, aux prescriptions de normes
produits- homologuées au plan international et conformes à la réglementation
Application en vigueur. Les normes applicables sont celles qui sont en vigueur le
des normes premier jour du mois du dépôt des offres. Les dérogations éventuelles
aux normes, si elles ne résultent pas expressément de documents
techniques du Marché, sont indiquées ou récapitulées comme telles au
CCAP.
24.2 L’Entrepreneur ne peut utiliser des matériaux, produits ou
composants de construction d’une qualité différente de celle qui est
fixée par le Marché que si le Maître d’Oeuvre l’y autorise par écrit.
Les prix correspondants ne sont modifiés que si l’autorisation
accordée précise que la substitution donne lieu à l’application de
nouveaux prix et si l’augmentation ou réduction résultant de ces
nouveaux prix a été acceptée par les autorités compétentes. Ces prix
sont établis suivant les modalités prévues à l’Article 15 du CCAG, le
Maître d’Oeuvre devant notifier par ordre de service les prix
provisoires dans les quinze (15) jours qui suivent l’autorisation
donnée.
25. Vérification 25.1 Les matériaux produits et composants de construction sont soumis,
qualitative des pour leur vérification qualitative, à des essais et épreuves,
matériaux et conformément aux stipulations du Marché, aux prescriptions des
produits - normes internationales homologuées et conformes à la réglementation
Essais et en vigueur ; les dispositions de l’Article 24 du CCAG relatives à la
épreuves définition des normes applicables et les dérogations éventuelles à ces
normes sont à retenir pour le présent Article.
A défaut d’indication, dans le Marché ou dans les normes, des modes
opératoires à utiliser, ceux-ci font l’objet de propositions de
l’Entrepreneur soumises à l’acceptation du Maître d’Oeuvre.
25.2 L’Entrepreneur entrepose les matériaux, produits et composants de
construction de manière à faciliter les vérifications prévues. Il prend
toutes mesures utiles pour que les matériaux, produits et composants
puissent être facilement distingués, selon qu’ils sont en attente de
vérification ou acceptés ou refusés ; les matériaux, produits et
composants refusés doivent être enlevés rapidement du chantier, les
dispositions de l’Article 37 du CCAG étant appliquées s’il y a lieu.
25.3 Les vérifications sont faites, suivant les indications du Marché ou, à
défaut, suivant les décisions du Maître d’Oeuvre, soit sur le chantier,
soit dans les usines, magasins ou carrières de l’Entrepreneur et des
sous-traitants ou fournisseurs. Elles sont exécutées par le Maître
d’Oeuvre ou, si le Marché le prévoit, par un laboratoire ou un
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Section VI - Cahier des Clauses administratives Générales 810
organisme de contrôle.
Dans le cas où le Maître d’Oeuvre ou son préposé effectue
personnellement les essais, l’Entrepreneur met à sa disposition le
matériel nécessaire et il doit également fournir l’assistance, la main-
d’oeuvre, l’électricité, les carburants, les entrepôts et les appareils et
instruments qui sont normalement nécessaires pour examiner,
mesurer et tester tous matériaux et matériels. Toutefois,
l’Entrepreneur n’a la charge d’aucune rémunération du Maître
d’Oeuvre ou de son préposé.
Les vérifications effectuées par un laboratoire ou organisme de
contrôle sont faites à la diligence et à la charge de l’Entrepreneur. Ce
dernier adresse au Maître d’Oeuvre, les certificats constatant les
résultats des vérifications faites. Au vu de ces certificats, le Maître
d’Oeuvre décide si les matériaux, produits ou composants de
construction peuvent ou non être utilisés.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur, le fournisseur ou le sous-traitant
autorisera l’accès à ses locaux au Maître d’Oeuvre ou à l’organisme
de contrôle afin qu’ils puissent opérer toutes vérifications en
conformité avec les dispositions du Marché.
25.4 L’Entrepreneur doit convenir avec le Maître d’Oeuvre des dates et
lieux d’exécution des contrôles et des essais des matériaux et matériel
conformément aux dispositions du Marché. Le Maître d’Oeuvre doit
notifier à l’Entrepreneur au moins vingt-quatre (24) heures à l’avance
son intention de procéder au contrôle ou d’assister aux essais ; si le
Maître d’Oeuvre n’est pas présent à la date convenue, l’Entrepreneur
peut, sauf instruction contraire du Maître d’Oeuvre, procéder aux
essais, qui seront considérés comme ayant été faits en présence du
Maître d’Oeuvre.
L’Entrepreneur doit immédiatement faire parvenir au Maître
d’Oeuvre des copies dûment certifiées des résultats des essais. Si le
Maître d’Oeuvre n’a pas assisté aux essais, les résultats de ces
derniers sont présumés avoir été approuvés par lui.
25.5 L’Entrepreneur est tenu de fournir à ses frais tous les échantillons
nécessaires pour les vérifications.
L’Entrepreneur équipe, s’il y a lieu, les matériels de fabrication des
dispositifs permettant d’opérer le prélèvement des matériaux aux
différents stades de l’élaboration des produits fabriqués.
25.6 Si les résultats de vérifications prévues dans le Marché ou par les
normes pour une fourniture de matériaux, produits ou composants de
construction ne permettent pas l’acceptation de cette fourniture, le
Maître d’Oeuvre peut prescrire, en accord avec l’Entrepreneur, des
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Section VI - Cahier des Clauses administratives Générales 811
34 Matériaux, 34.1 L’Entrepreneur n’a aucun droit sur les matériaux et objets de
objets et toute nature trouvés sur les chantiers en cours de travaux, notamment
vestiges dans les fouilles ou dans les démolitions, mais il a droit à être
trouvés sur les indemnisé si le Maître d’Oeuvre lui demande de les extraire ou de les
chantiers conserver avec des soins particuliers.
34.2 Lorsque les travaux mettent au jour des objets ou des vestiges
pouvant avoir un caractère artistique, archéologique ou historique,
l’Entrepreneur doit le signaler au Maître d’Oeuvre et faire toute
déclaration prévue. Sans préjudice des dispositions législatives ou
réglementaires en vigueur, l’Entrepreneur ne doit pas déplacer ces
objets ou vestiges sans autorisation de l’Autorité contractante. Il doit
mettre en lieu sûr ceux qui auraient été détachés fortuitement du sol.
34.3 Lorsque les travaux mettent au jour des restes humains,
l’Entrepreneur en informe immédiatement l’autorité compétente sur
le territoire de laquelle cette découverte a été faite et en rend compte
au Maître d’Oeuvre.
34.4 Dans les cas prévus aux paragraphes 2 et 3 du présent Article,
l’Entrepreneur a droit à être indemnisé des dépenses justifiées
entraînées par ces découvertes.
35 Dégradations 35.1 L’Entrepreneur doit utiliser tous les moyens raisonnables pour
causées aux éviter que les routes ou les ponts communiquant avec ou se
voies trouvant sur les itinéraires menant au Site ne soient endommagés ou
publiques détériorés par la circulation des véhicules et engins de
l’Entrepreneur ou de l’un quelconque de ses sous-traitants ; en
particulier ; il doit choisir des itinéraires et des véhicules adaptés,
limiter et répartir les chargements de manière à ce que toute
circulation exceptionnelle qui résultera du déplacement des
équipements, fournitures, matériels et matériaux de l’Entrepreneur
et de ses sous-traitants vers ou en provenance du Site soit aussi
limitée que possible et que ces routes et ponts ne subissent aucun
dommage ou détérioration inutile.
35.2 Sauf dispositions contraires du Marché, l’Entrepreneur est
responsable et doit faire exécuter à ses frais tout renforcement des
ponts ou modification ou amélioration des routes communiquant
avec ou se trouvant sur les itinéraires menant au Site qui faciliterait
le transport des équipements, fournitures, matériels et matériaux de
l’Entrepreneur et de ses sous-traitants et l’Entrepreneur doit
indemniser l’Autorité Contractante de toutes réclamations relatives
à des dégâts occasionnés à ces routes ou ponts par ledit transport, y
compris les réclamations directement adressées à l’Autorité
contractante.
35.3 Dans tous les cas, si ces transports ou ces circulations sont
faits en infraction aux prescriptionx du Code de la route ou des
arrêtés ou décisions pris par les autorités compétentes, intéressant la
conservation des voies publiques, l’Entrepreneur supporte seul la
charge des contributions ou réparations.
36 Dommages 36.1 L’Entrepreneur a, à l’égard de l’Autorité contractante, la
divers causés responsabilité pécuniaire des dommages aux personnes et aux biens
par la causés par la conduite des travaux ou les modalités de leur
conduite des exécution, sauf s’il établit que cette conduite ou ces modalités
travaux ou les résultent nécessairement des dispositions du Marché ou de
modalités de prescriptions d’ordre de service, ou sauf si l’Autorité contractante,
leur exécution poursuivi par le tiers victime de tels dommages, a été condamné
sans avoir appelé l’Entrepreneur en garantie devant la juridiction
saisie. Les dispositions de cet article ne font pas obstacle à
l’application des dispositions de l’Article 35 du CCAG.
37 Enlèvement 37.1 Au fur et à mesure de l’avancement des travaux,
du matériel et l’Entrepreneur procède au dégagement, au nettoiement et à la
des matériaux remise en état des emplacements mis à sa disposition par l’Autorité
sans emploi contractante pour l’exécution des travaux. Il doit prendre toutes
dispositions pour éviter d’encombrer inutilement le Site et, en
particulier, enlever tous équipements, fournitures, matériel et
matériaux qui ne sont plus nécessaires.
37.2 A défaut d’exécution de tout ou partie de ces prescriptions,
après ordre de service resté sans effet et mise en demeure par
l’Autorité contractante, les matériels, installations, matériaux,
décombres et déchets non enlevés peuvent, à l’expiration d’un délai
de trente (30) jours après la mise en demeure, être transportés
d’office, suivant leur nature, soit en dépôt, soit à la décharge
publique, aux frais et risques de l’Entrepreneur, ou être vendus aux
enchères publiques.
37.3 Les mesures définies au paragraphe 2 du présent Article sont
appliquées sans préjudice des pénalités particulières qui peuvent
avoir été stipulées dans le Marché à l’encontre de l’Entrepreneur.
38 Essais et 38.1 Les essais et contrôles des ouvrages, lorsqu’ils sont définis
contrôle des dans le Marché, sont à la charge de l’Entrepreneur. Si le Maître
ouvrages d’Oeuvre prescrit, pour les ouvrages, d’autres essais ou contrôles,
ils sont à la charge de l’Autorité Contractante.
39 Vices de 39.1 Lorsque le Maître d’Oeuvre présume qu’il existe un vice de
construction construction dans un ouvrage, il peut, jusqu’à l’expiration du délai
de garantie, prescrire par ordre de service les mesures de nature à
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Section VI - Cahier des Clauses administratives Générales 824
E. Réception et Garanties
amiable.
41.3 Au vu du procès-verbal des opérations préalables à la réception
provisoire et des propositions du Maître d’Oeuvre, l’Autorité
contractante décide si la réception provisoire est ou non prononcée ou
si elle est prononcée avec réserves. S’il prononce la réception, il fixe
la date qu’il retient pour l’achèvement des travaux. La décision ainsi
prise est notifiée à l’Entrepreneur dans les quarante-cinq (45) jours
suivant la date du procès-verbal.
A défaut de décision de l’Autorité contractante notifiée dans le délai
précisé ci-dessus, les propositions du Maître d’Oeuvre sont
considérées comme acceptées.
La réception, si elle est prononcée ou réputée prononcée, prend effet
à la date fixée pour l’achèvement des travaux.
41.4S’il apparaît que certaines prestations prévues au Marché et devant
encore donner lieu à règlement n’ont pas été exécutées, l’Autorité
contractante peut décider de prononcer la réception provisoire, sous
réserve que l’Entrepreneur s’engage à exécuter ces prestations dans
un délai qui n’excède pas trois (3) mois. La constatation de
l’exécution de ces prestations doit donner lieu à un procès-verbal
dressé dans les mêmes conditions que le procès-verbal des
opérations préalables à la réception.
41.5 Lorsque la réception provisoire est assortie de réserves,
l’Entrepreneur doit remédier aux imperfections et malfaçons
correspondantes dans le délai fixé par l’Autorité contractante ou, en
l’absence d’un tel délai, trois (3) mois avant la réception
définitive.
Au cas où ces travaux ne seraient pas réalisés dans le délai prescrit,
l’Autorité contractante peut les faire exécuter aux frais et risques de
l’Entrepreneur.
41.6 Si certains ouvrages ou certaines parties d’ouvrages ne sont
pas entièrement conformes aux spécifications du Marché, sans
que les imperfections constatées soient de nature à porter atteinte
à la sécurité, au comportement ou à l’utilisation des ouvrages,
l’Autorité contractante peut, eu égard à la faible importance des
imperfections et aux difficultés que présenterait la mise en
conformité, renoncer à ordonner la réfection des ouvrages
estimés défectueux et proposer à l’Entrepreneur une réfaction sur
les prix.
Si l’Entrepreneur accepte la réfaction, les imperfections qui l’ont
motivée se trouvent couvertes de ce fait et la réception est prononcée
sans réserve.
Dans le cas contraire, l’Entrepreneur demeure tenu de réparer ces
imperfections, la réception étant prononcée sous réserve de leur
réparation.
41.7 Toute prise de possession des ouvrages par l’Autorité
contractante doit être précédée de leur réception. Toutefois, s’il y
a urgence, la prise de possession peut intervenir antérieurement à
la réception, sous réserve de l’établissement préalable d’un état
des lieux contradictoire.
41.8 La réception provisoire entraîne le transfert de la propriété
et des risques au profit de l’Autorité contractante et constitue le
point de départ de l’obligation de garantie contractuelle selon les
dispositions de l’Article 44 du CCAG.
41.9 A l’issue de la réception provisoire, l’Entrepreneur doit
débarrasser et retirer tous ses équipements, fournitures, matériels
et matériaux excédentaires ainsi que tous détritus et ouvrages
provisoires de toute nature et laisser le site et les ouvrages
propres et en bon état de fonctionnement. Il est toutefois entendu
que l’Entrepreneur est autorisé à conserver sur le Site, jusqu’à la
fin du délai de garantie, tous les équipements, fournitures,
matériels, matériaux et ouvrages provisoires dont il a besoin pour
remplir ses obligations au cours de la période de garantie.
42 Réception 42.1 Sous réserve de disposition contraire figurant au CCAP, la
définitive réception définitive sera prononcée un (1) an après la date du
procès-verbal de réception provisoire. Au sein de cette période,
l’Entrepreneur est tenu à l’obligation de garantie contractuelle
plus amplement décrite à l’Article 44 du CCAG.
En outre, au plus tard dix (10) mois après la réception provisoire, le
Maître d’Oeuvre adressera à l’Entrepreneur les listes détaillées de
malfaçons relevées, à l’exception de celles résultant de l’usure
normale, d’un abus d’usage ou de dommages causés par des tiers.
L’Entrepreneur disposera d’un délai de deux (2) mois pour y apporter
remède dans les conditions du Marché. Il retournera au Maître
d’Oeuvre les listes de malfaçons complétées par le détail des travaux
effectués.
l’Autorité contractante délivrera alors, après avoir vérifié que les
travaux ont été correctement vérifiés et à l’issue de cette période de
deux (2) mois, le procès-verbal de réception définitive des travaux.
42.2 Si l’Entrepreneur ne remédie par aux malfaçons dans les
délais, la réception définitive ne sera prononcée qu’après la
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Section VI - Cahier des Clauses administratives Générales 828
46 Résiliation du 46.1 Il peut être mis fin à l’exécution des travaux faisant l’objet
Marché du Marché avant l’achèvement de ceux-ci, par une décision de
résiliation du Marché qui en fixe la date d’effet.
Le règlement du Marché est fait alors selon les modalités prévues aux
paragraphes 3 et 4 de l’Article 14 du CCAG, sous réserve des autres
stipulations du présent Article.
Sauf dans les cas de résiliation pour faute et ceux prévus aux Articles 47
et 49 du CCAG, l’Entrepreneur a droit à être indemnisé, s’il y a lieu, du
préjudice qu’il subit du fait de cette décision. II doit, à cet effet, présenter
une demande écrite, dûment justifiée, dans le délai de quarante-cinq (45)
jours compté à partir de la notification du décompte général.
48 Ajournement 48.1 L’ajournement des travaux peut être décidé par l’Autorité
des travaux Contractante. II est alors procédé, suivant les modalités indiquées
à l’Article 13 du CCAG, à la constatation des ouvrages et parties
d’ouvrages exécutés et des matériaux approvisionnés.
L’Entrepreneur qui conserve la garde du chantier a droit à être
indemnisé des frais que lui impose cette garde et du préjudice qu’il
aura éventuellement subi du fait de l’ajournement.
Une indemnité d’attente de reprise des travaux peut être fixée dans
les mêmes conditions que les prix nouveaux, suivant les modalités
prévues à l’Article 15 du CCAG.
48.2 Si, par suite d’un ajournement ou de plusieurs ajournements
successifs, les travaux ont été interrompus pendant plus de trois
(3) mois, l’Entrepreneur a le droit d’obtenir la résiliation du
Marché, sauf si, informé par écrit d’une durée d’ajournement
conduisant au dépassement de la durée de trois (3) mois indiquée
ci-dessus, il n’a pas, dans un délai de quinze (15) jours, demandé
la résiliation.
48.3 Au cas où un acompte n’aurait pas été payé, l’Entrepreneur,
soixante (60) jours après la date limite fixée au paragraphe 2.3
de l’Article 14 du CCAG pour le paiement de cet acompte, peut,
par lettre recommandée avec demande d’avis de réception
adressée à l’Autorité contractante, prévenir de son intention de
suspendre les travaux au terme d’un délai de quinze (15) jours.
Si dans ce délai, l’acompte n’a pas été mandaté, l’Entrepreneur
peut suspendre la poursuite des travaux et décider de résilier le
Marché pour défaut de paiement trois (3) mois après la mise en
demeure ci-dessus visée.
50.3.3 Cette option, aussi bien au plan national qu’au plan internatio-
nal, doit être exercée en conformité avec l’Acte uniforme relatif au
droit de l’arbitrage adopté le 11 mars 1999 et pris en application du
Traité OHADA ou la Loi type de la CNUDCI sur l’arbitrage com-
mercial international du 21 juin 1985 ou encore la Convention de
New York de 1958 pour la reconnaissance et l’exécution des sen-
tences arbitrales
Les Clauses administratives particulières qui suivent complètent les Clauses administratives
générales. Dans tous les cas où les dispositions se contredisent, les dispositions ci-après
prévaudront sur celles des Clauses administratives générales. Le numéro de la Clause générale à
laquelle se réfère une Clause particulière est indiqué entre parenthèses.
Documents contractuels 5.2 (e) Plans, notes de calcul, cahiers de sondage et dossiers
géotechniques, schémas, documents d’exploitation et
maintenance.
5.2 (h) Bordereau des prix unitaires
11.5.2
11.5.9 Le montant de la redevance de la régulation de 0.5%
du montant du marché
Travaux en régie 12.3.1 a) Les modalités de calcul de la rémunération des
Page 840 sur 905
Section VII - Cahier des Clauses administratives Particulières 841
Section VIII
Cahier des clauses environnementales
TABLE DE MATIERES
Abreviations 854
Glossaire 854
PREAMBULE 855
2.4. Dynamitage...................................................................................................................................................879
2.4.1. Règles générales.......................................................................................................................................879
2.4.2. Dynamitage en milieu aquatique..............................................................................................................879
2.4.3. Dynamitage en milieu terrestre.................................................................................................................879
2.4.4. Protection de la population et des habitations riveraines..........................................................................880
3. ANNEXES 881
3.1. Activités et Sources d’impacts négatifs......................................................................................................881
Abreviations
Page 847 sur 905
Section VIII – Cahier des Clauses Environnementales 848
Glossaire
Déchets : Toute substance solide, liquide ou gazeuse, ou résidu d’un processus production, de transforma-
tion ou d’utilisation de toutes autres substances éliminées, destinées à être éliminées ou devant être élimi -
nées en vertu des lois et règlements en vigueur.
Environnement : Ensemble des éléments naturels et artificiels ainsi que des facteurs économiques, sociaux
et culturels qui favorisent l’existence, la transformation et le développement du milieu, des organismes vi -
vants et des activités humaines.
Entrepreneur : l’Entrepreneur ou titulaire du marché des travaux désigne la personne physique ou morale
de droit privé qui passe le contrat avec l’administration, c'est-à-dire avec le Maître d’ouvrage.
Etude d’impact sur l’environnement : toutes études préalables à la réalisation de projet d’aménagement,
d’ouvrage, d’équipement, d’infrastructure, d’installation ou d’implantation d’unité industrielle, agricole ou
autre, de plan ou programme permettant d’apprécier les conséquences directes et/ou indirectes de l’investis-
sement sur les ressources de l’environnement.
Gestion des déchets : collecte, transport, stockage, recyclage, élimination des déchets, y compris la sur-
veillance des sites d’élimination.
Gestion écologiquement rationnelle des déchets : toutes mesures pratiques permettant d’assurer que les
déchets sont gérés d’une manière qui garantisse la protection de la santé humaine et de l’environnement
contre les effets nuisibles que peuvent avoir ces déchets.
Maitre d’ouvrage : le Maître d’ouvrage ou encore le propriétaire de l’ouvrage, l’autorité contractante qui
signe le marché de travaux, le donneur d’ordre
Maitre d’œuvre : Appelé aussi Ingénieur Conseil, il est la personne physique ou morale possédant des
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compétences techniques et contracté par le Maître d’ouvrage pour effectuer en son nom des études, établir
des dossiers d’appel d’offres, assister au dépouillement des offres, assurer le suivi quotidien des travaux
jusqu’à la réception provisoire et définitive.
Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) : Le PGES présente l’ensemble des mesures élimi-
ner les effets négatifs du projet sur l’environnement (milieux biophysique et humain), les réduire, les com -
penser, ou les ramener à des niveaux acceptables. Plus précisément, le PGES comprend (i) des mesures
d’atténuation des nuisances ; un plan de surveillance et de suivi environnemental ; un programme de renfor-
cement des capacités, d’information et de sensibilisation ; des dispositions institutionnelles de mise en
œuvre ; le calendrier d’exécution et l’estimation des coûts des mesures environnementales et sociales.
Polluant : tout élément ou rejet solide, liquide ou gazeux, tout déchet, odeur, chaleur, son, vibration, rayon-
nement ou combinaison de ceux-ci susceptibles de provoquer une pollution.
Pollution atmosphérique : Emission dans l’atmosphère de gaz, de fumées, ou de substances de nature à in-
commoder les populations, à compromettre la santé et la sécurité publique, ou à nuire à la production agri-
cole, à la conservation des constructions et des monuments ou au caractère des sites et écosystèmes natu -
rels.
Pollution des eaux : Introduction dans le milieu aquatique de toute substance susceptible de modifier les
caractéristiques physiques, chimiques, biologiques et bactériologiques de l’eau et de créer des risques pour
la santé de l’homme, de nuire à la faune et la flore aquatique, de porter atteinte à l’agrément des sites ou de
gêner toute autre utilisation normale des eaux.
Pollution sonore : Toute sensation auditive désagréable ou gênante, et tout phénomène acoustique produi-
sant cette sensation, et ayant des effets négatifs sur la santé.
PREAMBULE
Le développement des infrastructures routières, qui est une condition importante pour assurer une croissance
économique durable dans les pays membres de l’UEMOA, ne s’accompagne pas toujours par une prise en compte
effective des préoccupations environnementales et sociales durant les travaux. Les causes sont repérables au moins
à trois niveaux : (i) les Entreprises de BTP n’ont pas toutes les capacités requises en gestion environnementale et
sociale des travaux qui leur sont confiés; (ii) les marchés de travaux sont très souvent laconiques en matière de
prescriptions environnementales; (iii) le contrôle environnemental est relégué au second plan par rapport au suivi
technique des travaux.
Dès lors, il devient important de fournir aux entrepreneurs routiers un guide environnemental qui leur permettra,
lors des travaux, d’intervenir judicieusement. Ainsi les clauses environnementales et sociales vont renforcer les
capacités des Entreprises routières en améliorant la qualité de leurs interventions sur ce qu’il faut faire et ce qu’il ne
faut pas faire. Les clauses environnementales et sociales sont spécifiques à toutes les activités de chantier pouvant
être sources de nuisances environnementales et sociales. Sous ce rapport, les clauses environnementales et sociales
constituent des outils d’opérationnalisation de la politique environnementale et sociale de la BOAD dans le secteur
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routier.
Les clauses environnementales et sociales ne sont pas des études d’impact environnemental (EIE) de projet. Elles
ne remplacent aucunement les EIE et ne se substituent pas aux EIE. Elles permettent seulement de dégager les EIE
des aspects techniques pouvant être pris en charge lors des travaux.
Les clauses environnementales et sociales concernent l’exécution des travaux tandis que le PGES (issu de l’EIE du
projet routier) concerne le projet dans sa globalité. Le PGES englobe les clauses environnementales et
éventuellement d’autres mesures environnementales identifiées lors de l’étude d’impact environnemental et de
l’évaluation du projet.
Si les clauses environnementales et sociales s’adressent en priorité aux entreprises chargées des travaux routiers, il
reste que leur mise en œuvre concerne tous les acteurs du projet: Maître d’ouvrage, Maître d’œuvre, Entrepreneur,
collectivités et services techniques de l’Etat. Le PGES du projet définit les rôles et les responsabilités de tous ces
acteurs dans la mise en œuvre du projet.
Ainsi les chapitres 1 et 2 du présent document concernent des prescriptions environnementales et sociales que les
responsables en charge de la rédaction de dossiers d’appels d’offres ou de marchés d’exécution des travaux routiers
(Cahiers des prescriptions spéciales ou cahiers des prescriptions techniques particulières) devront annexer aux-dits
dossiers et dont elles constituent une partie intégrante. Ces clauses devront être adaptées selon la typologie des
travaux routiers (routes en terre, routes bitumées, etc.) et selon la zone écologique concernée.
Les annexes 3.1 et 3.2 renseignent sur les impacts positifs et négatifs et leurs sources durant les travaux. L’annexe
3.4 constitue une synthèse de mesures environnementales et sociales que l’entrepreneur devra prendre en compte
dans l’estimation des coûts des travaux. L’annexe 3.4 renseigne sur les contraintes environnementales et sociales
prendre en compte selon les zones écologiques des pays de l’UEMOA.
1. L’Entrepreneur et ses sous-traitants doivent connaître, respecter et appliquer les lois et règlements en vigueur
dans le pays et relatifs à l’environnement, l’eau, la forêt, les mines, la chasse, la protection de la faune, le pasto-
ralisme, le foncier, le patrimoine culturel, …. Il en est de même des décrets, arrêtés et normes qui en découlent,
notamment les règlements concernant la qualité de l’air et de l’eau, les normes de rejets, les niveaux de bruits
permis, l’élimination des déchets solides et liquides, ainsi que tous les règlements relatifs aux heures de travail
recommandées et aux mouvements des engins, matériels et équipements de travaux routiers. A cet effet, le mar -
ché devra faire référence sans limitation aux-dits textes applicables dans l’énumération des pièces contrac-
tuelles.
2. Dans l’organisation journalière de son chantier, l’Entrepreneur doit prendre toutes les mesures appropriées en
vue de minimiser les atteintes à l’environnement, en appliquant les prescriptions du contrat et surtout veiller à
ce que son personnel les respecte et les applique également.
3. L’Entrepreneur doit assumer la responsabilité et supporter les frais de toute réclamation ou obligation ayant
pour motif le non-respect de l’environnement, comme conséquence des travaux définis dans le marché et réali-
sés par lui-même, ses sous-traitants et leurs employés respectifs.
4. Toute réalisation de travaux routiers doit faire l’objet d’une procédure préalable d’information et d’autorisations
administratives qui se concrétise par la rédaction d’autorisations d’ouverture de chantier (au titre de la conser -
vation du domaine public et de la coordination des travaux) et éventuellement d’arrêtés municipaux de circula -
tion provisoire ou permanente.
5. Avant de commencer les travaux, l’Entrepreneur doit se procurer tous les permis nécessaires pour la réalisation
des travaux prévus dans le contrat du projet routier. Le Maître d’Ouvrage et le Maître d’œuvre (ou leur repré -
sentants) devront s’assurer que tous les titres de propriétés des terrains de l’emprise ont été acquis afin d’y
construire l’infrastructure routière. Il en est de même des autorisations délivrés par les collectivités locales, les
services forestiers (en cas de déboisement, d’élagage, etc.), les services miniers (en cas d’exploitation de car-
rières et de sites d’emprunt), les services d’hydraulique (en cas d’utilisation de points d’eau publiques), de l'ins-
pection du travail, les gestionnaires de réseaux, etc.
6. Avant le démarrage des travaux, l’Entrepreneur doit se concerter avec les riverains avec lesquels il peut prendre
des arrangements facilitant le déroulement des chantiers, (facilitation des accès, mise à disposition d'aires de
stockage...) à condition que ces arrangements soient portés, avant toute mise en application, à la connaissance
du Maître d'œuvre qui jugera de la pertinence des dispositions prises.
7. Le Maître d’ouvrage doit veiller à ce que le calendrier des travaux (planning) prenne en compte une période rai -
sonnable pour permettre à l’Entrepreneur d’obtenir les autorisations administratives, et d’assurer l’information
des autorités locales et la concertation avec les populations, avant le démarrage des travaux.
8. Avant le démarrage des travaux, l'Entrepreneur et le Maître d’œuvre, sous la supervision du Maître d’ouvrage,
doivent organiser des réunions avec les autorités, les représentants des populations situées dans la zone du pro -
jet et les services techniques compétents, pour les informer de la consistance des travaux à réaliser et leur durée,
des itinéraires concernés et les emplacements susceptibles d'être affectés. Cette réunion permettra aussi au
Maître d’ouvrage de recueillir les observations des populations, de les sensibiliser sur les enjeux environnemen-
taux et sociaux et sur leurs relations avec les ouvriers.
9. A l'issue de ces réunions, l'Entrepreneur arrêtera au besoin la date d'une visite contradictoire avec les services
forestiers, pour l'identification des espèces végétales et des sites (périmètres reboisés, ensemencés) à protéger se
trouvant dans l'emprise des travaux et la détermination des solutions y relatives.
10. L'Entrepreneur identifiera les éventuels repreneurs locaux de certains déchets de chantiers pour une bonne pro -
grammation de leur gestion.
11. L’Entrepreneur devra informer les populations concernées avant toute activité de démolition d’habitations, ate -
liers et garages divers requis dans le cadre du projet. La libération de l’emprise doit se faire selon un calendrier
défini en accord avec les populations affectées et le Maître d’ouvrage. Avant l’installation et le début des tra -
vaux, l’Entrepreneur doit s’assurer que les indemnisations/compensations sont effectivement payées aux ayant
droit par le Maître d’ouvrage.
12. Il est formellement interdit à l’Entrepreneur d’intervenir sur le sol et dans le sous-sol sans avoir procédé, au
préalable, au repérage des réseaux des concessionnaires (eau potable, électricité, téléphone, égout, etc.) et en
avoir obtenu le visa des gestionnaires en retour. Avant le démarrage des travaux, l’Entrepreneur doit instruire
une procédure de repérage des réseaux sur plan qui sera formalisée par un Procès-verbal signé par toutes les
parties (Entrepreneur, Maître d’œuvre, concessionnaires).
13. En cas d’accident sur un réseau préalablement repéré, la responsabilité de l’Entrepreneur est pleinement enga -
gée. En revanche, si un réseau est omis lors de la procédure de repérage et ne figure pas dans le Procès-verbal et
les plans annexés, seule la responsabilité du concessionnaire est engagée en cas d’accident lors des travaux.
14. Les accessoires nécessaires au fonctionnement des ouvrages de distribution (bouches à clef d’eau, siphons,
postes de transformation et armoires, tampons de regard d’égouts ou de canalisations, chambres de télécommu-
nication, bouches d’incendie, etc.), doivent rester visibles, accessibles et manœuvrables pendant et après la du-
rée des travaux.
15. L’Entrepreneur doit savoir que le périmètre d’utilité publique lié à l’opération est le périmètre susceptible d’être
concerné par les travaux. Les travaux ne peuvent débuter dans les zones concernées par les emprises privées
que lorsque celles-ci sont libérées à la suite d’une procédure d’acquisition. Les domaines public ou privé de -
meurent inaliénables et sont toujours restitués parfaitement « en leur état initial ».
16. L’Entrepreneur doit établir et soumettre, à l'approbation du Maître d’œuvre, un programme détaillé de gestion
environnementale et sociale du chantier qui comprend : (i) un plan d’occupation du sol indiquant l’emplace-
ment de la base-vie et les différentes zones du chantier selon les composantes du projet, les implantations pré-
vues et une description des aménagements ; (ii) un plan de gestion des déchets du chantier indiquant les
types de déchets, le type de collecte envisagé, le lieu de stockage, le mode et le lieu d’élimination ; (iii) le pro-
gramme d’information et de sensibilisation de la population précisant les cibles, les thèmes et le mode de
consultation retenu ; (iv) un plan de gestion des accidents et de préservation de la santé précisant les risques
d’accidents majeurs pouvant mettre en péril la sécurité ou la santé du personnel et/ou du public et les mesures
de sécurité et/ou de préservation de la santé à appliquer dans le cadre d’un plan d’urgence.
17. L’Entrepreneur doit également établir et soumettre, à l'approbation du Maître d’œuvre, un plan de protection de
l’environnement du site qui inclut l’ensemble des mesures de protection du site : protection des bacs de sto-
ckage de carburant, de lubrifiants et de bitume pour contenir les fuites ; séparateurs d'hydrocarbures dans les ré-
seaux de drainage associés aux installations de lavage, d'entretien et de remplissage en carburant des véhicules
et des engins, et aux installations d'évacuation des eaux usées des cuisines) ; description des méthodes d’évite-
ment et de réduction des pollutions, des incendies, des accidents de la route ; infrastructures sanitaires et accès
des populations en cas d’urgence ; réglementation du chantier concernant la protection de l’environnement et la
sécurité ; plan prévisionnel d’aménagement du site en fin de travaux.
19. L’Entrepreneur doit transmettre au Maître d’ouvrage un plan des travaux au moins deux (2) semaines avant que
soient entreprises les activités suivantes :
Utilisation de zones de loisir, de cours d’eau, de milieux humides ou d’habitats critiques;
Déboisement et élagages massifs;
Travaux dans un cours d’eau, y compris l’utilisation d’engins et autres équipements ;
Forage et dynamitage ;
Installation d’ouvrages temporaires de franchissement de cours d’eau;
Élimination finale des déchets solides et débris ne pouvant pas être disposés dans l’emprise ;
Mise en place des mesures de protection de l’environnement ;
Arrêts des travaux non prévus.
Le Maître d’ouvrage transmettra ce plan des travaux aux autorités compétentes responsables de la protection de
l’environnement.
Installations de chantier et préparation
Normes de localisation
20. L’Entrepreneur doit construire ses installations temporaires du chantier de façon à déranger le moins possible
l’environnement, de préférence dans des endroits déjà déboisés ou perturbés lorsque de tels sites existent, ou sur
des sites qui seront réutilisés lors d’une phase ultérieure pour d’autres fins. L’Entrepreneur doit strictement in -
terdire d'établir une base vie à l'intérieur d'une aire protégée.
21. L’Entrepreneur doit veiller à ce que (i) les emplacements des chemins d’accès au chantier, des aires de station -
nement et d’entreposage, des campements de travailleurs, des bureaux de chantier ou autres aménagements
temporaires soient situés à plus de 60 m d’un cours d’eau permanent ou d’un lac; (ii) les campements de tra -
vailleurs soient être situés à plus de 30 m de l’emprise d’une route principale pour réduire les nuisances dues au
bruit et à plus de 50 m des zones habitées ; (iii) les sites d’intérêt exceptionnel (écologique, archéologique, etc.)
soient évités; (iv) la base-vie soit éloignée d’au moins 10 km d'une aire protégée, afin d’éviter toute exploitation
forestière illégale et tout braconnage.
22. L’Entrepreneur devra choisir le site du campement du chantier de manière à éviter, autant que possible, la com -
pétition avec la population locale pour les ressources du milieu.
23. Préalablement à l'occupation des sites par ses installations, l'Entrepreneur doit procéder à l'établissement d'un
constat des lieux. Ce constat est alors établi contradictoirement par le Maître d’œuvre, en présence de l'Entre -
preneur.
24. L’Entrepreneur doit afficher un règlement intérieur de façon visible dans les diverses installations de la base-vie
prescrivant spécifiquement : l'interdiction de la chasse et du transport du gibier par les véhicules et engins de
chantier ; le respect des us et coutumes locales ; l'interdiction de la consommation d'alcool pendant les heures
de travail ; la protection contre les IST/VIH/SIDA ; les règles d’hygiène et les mesures de sécurité.
25. L’Entrepreneur doit sensibiliser son personnel notamment sur le respect des us et coutumes des populations de
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la région où sont effectués les travaux et sur les risques des IST et du VIH/SIDA.
26. L’Entrepreneur est tenu d’engager (en dehors de son personnel cadre technique) le plus de main-d’œuvre pos-
sible dans la zone où les travaux sont réalisés. A défaut de trouver le personnel qualifié sur place, il est autorisé
d’engager la main d’œuvre à l’extérieur de la zone de travail. Toutefois, l’Entrepreneur est invité à une utilisa -
tion plus spécialisée de cette main d’œuvre (selon les corps d’état), pour qu’elle puisse s’exercer et disposer
d’un savoir-faire plus consistant en matière de travaux.
27. L’Entrepreneur doit s’assurer que les horaires de travail respectent les lois et règlements nationaux en vigueur.
Toute dérogation est soumise à l’approbation du Maître d’œuvre. Afin de limiter les nuisances, l'Entrepreneur
doit adapter les horaires de chantier aux zones traversées (écoles, centres de santé, offices religieux…).
28. Dans la mesure du possible, (sauf en cas d’exception accordé par le Maître d’œuvre), l’Entrepreneur doit éviter
d’exécuter les travaux pendant les heures de repos, les dimanches et les jours fériés.
29. L’Entrepreneur doit mettre à disposition du personnel de chantier des tenues de travail correctes réglementaires
et en bon état, ainsi que tous les accessoires de protection et de sécurité propres à leurs activités (casques,
bottes, ceintures, masques, gants, lunettes, etc.).
30. L’Entrepreneur doit veiller au port scrupuleux des équipements de protection sur le chantier. Un contrôle per -
manent doit être effectué à cet effet et, en cas de manquement, des mesures coercitives (avertissement, mise à
pied, renvoi) doivent être appliquées au personnel concerné.
31. L’Entrepreneur doit désigner un responsable Hygiène/Sécurité/Environnement qui veillera à ce que les règles
d’hygiène, de sécurité et de protection de l’environnement sont rigoureusement suivies par tous et à tous les ni -
veaux d’exécution, tant pour les travailleurs que pour la population et autres personnes en contact avec le chan-
tier.
32. L’Entrepreneur doit respecter les règles d’hygiène, de sécurité et d’environnement définis par la réglementation
nationale en vigueur. Il doit mettre en place un service médical courant et d’urgence à la base-vie, adapté à l’ef -
fectif de son personnel.
33. L’Entrepreneur doit fournir et entretenir tous dispositifs d’éclairage, protection, clôture, signaux d’alarme et de
gardiennage aux moments et endroits nécessaires ou requis par le Maître d’œuvre et par la réglementation en vi -
gueur, pour la protection des travaux et pour la sécurité et la commodité du public.
34. L’Entrepreneur doit interdire l’accès du chantier au public, le protéger par des balises et des panneaux de signa -
lisation, indiquer les différents accès et prendre toutes les mesures d’ordre et de sécurité propres à éviter les ac -
cidents.
35. L’Entrepreneur doit assurer la garde, la surveillance et le maintien en sécurité de son chantier y compris en
dehors des heures de présence sur le site. Pendant toute la durée des travaux, l’Entrepreneur est tenu d’avoir un
personnel en astreinte, en dehors des heures de travail, tous les jours sans exception (samedi, dimanche, jours
fériés), de jour comme de nuit, pour pallier tout incident et/ou accident susceptible de se produire en relation
avec les travaux.
36. Les coordonnées du personnel d’astreinte seront communiquées au moins deux semaines à l'avance au Maître
d'œuvre. Le personnel d’astreinte doit disposer d’un moyen de communication lui permettant d’être joint à tout
moment. Le personnel en astreinte devra être en mesure de faire intervenir d’urgence et de diriger une équipe
d’intervention de l’entreprise qui disposera du matériel nécessaire à tout type de réparations, ou de demander
l’intervention de sociétés spécialisées (concessionnaires de réseau, etc.).
37. L’Entrepreneur doit éviter d’obstruer les accès publics. Il doit maintenir en permanence la circulation et l’accès
des riverains en cours de travaux. Les riverains concernés sont ceux dont l’habitat existait avant la notification
du marché. Le maintien des chantiers en activités pendant la nuit sera subordonné à l’autorisation du Maître
d’œuvre.
38. Si l’Entrepreneur a reçu l’autorisation ou l’ordre d’exécuter des travaux pendant la nuit, il doit les exécuter de
manière à ne pas causer de trouble aux habitants et établissements riverains du chantier. Le mode d’éclairage
devra être soumis à l’agrément du Maître d’œuvre. L’Entrepreneur veillera à ce qu’aucune fouille ou tranchée
ne reste ouverte la nuit, sans signalisation adéquate acceptée par le Maître d’œuvre.
39. L’Entrepreneur doit veiller à ce que les déviations provisoires permettent une circulation sans danger. La signa-
lisation, adoptée à chaque déviation, doit être conforme aux dispositions explicitées dans les textes en vigueur
sur la signalisation temporaire et reste aux frais et risques de l’Entrepreneur.
Règles générales
40. A toute libération de site, l'Entrepreneur laisse les lieux propres à leur affectation immédiate. Il ne peut être li-
béré de ses engagements et de sa responsabilité concernant leur usage sans qu'il ait formellement fait constater
ce bon état. L'Entrepreneur réalisera tous les aménagements nécessaires à la remise en état des lieux. Il est tenu
de replier tous ses équipements et matériaux et ne peut les abandonner sur le site ou les environs.
41. Une fois les travaux achevés, l’Entrepreneur doit (i) retirer les bâtiments temporaires, le matériel, les déchets
solides et liquides, les matériaux excédentaires, les clôtures etc.; (ii) rectifier les défauts de drainage et régaler
toutes les zones excavées; (iii) reboiser les zones initialement déboisées avec des espèces appropriées, en rap -
port avec les services forestiers locaux; (iv) protéger les ouvrages restés dangereux (puits, tranchées ouvertes,
dénivelés, saillies, etc.) ; (vi) rendre fonctionnel les chaussées, trottoirs, caniveaux, rampes et autres ouvrages
rendus au service public ; (vi) décontaminer les sols souillés (les parties contaminées doivent être décaissées et
remblayées par du sable) ; (vii) nettoyer et détruire les fosses de vidange.
42. S'il est de l'intérêt du Maître d’Ouvrage ou des collectivités locales de récupérer les installations fixes pour une
utilisation future, l'Entrepreneur doit les céder sans dédommagements lors du repli.
43. L’Entrepreneur doit, sous le contrôle du Maître d’œuvre, nettoyer et éliminer à ses frais toute forme de pollu -
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tion due à ses activités, et indemniser ceux qui auront subit les effets de cette pollution.
44. Les installations permanentes qui ont été endommagées doivent être réparées par l’Entrepreneur et remis dans
un état équivalent à ce qu’elles étaient avant le début des travaux. Les voies d’accès devront être remises à leur
état initial.
45. Partout où le sol a été compacté (aires de travail, voies de circulation, etc.), l’Entrepreneur doit scarifier le sol
sur au moins 15 cm de profondeur pour faciliter la régénération de la végétation. Les revêtements de béton, les
pavés et les dalles doivent être enlevés et les sites recouverts de terre et envoyés aux sites de rejet autorisés.
46. En cas de défaillance de l'Entrepreneur pour l'exécution des travaux de remise en état, ceux-ci sont effectués par
une entreprise du choix du Maître d’Ouvrage, en rapport avec les services concernés et aux frais du défaillant.
47. Après le repli de tout le matériel, un procès-verbal constatant la remise en état du site doit être dressé et joint au
procès-verbal de réception des travaux. La non remise en état des lieux doit entraîner le refus de réception des
travaux. Dans ce cas, le pourcentage non encore libéré du montant du poste « installation de chantier » sera re-
tenu pour servir à assurer le repli de chantier.
48. L’Entrepreneur doit établir un plan de réaménagement qui précisera les mesures à prendre pour assurer la re-
prise de la végétation, n rapport avec les services forestiers.
49. Lors du démantèlement d’ouvrages en milieux instables, l’Entrepreneur doit prendre les précautions suivantes
pour ne pas accentuer l’instabilité du sol : (i) éviter toute circulation lourde et toute surcharge dans la zone d’in-
stabilité; (ii) conserver autant que possible le couvert végétal ou reconstituer celui-ci en utilisant des espèces lo-
cales appropriées en cas de risques d’érosion.
50. Si aucune utilisation des voies de circulation temporaire n’a été convenue avec les communautés locales, l’En -
trepreneur doit les fermer pour empêcher le public de les utiliser, en accord avec le Maître d’œuvre.
51. L’Entrepreneur doit réaménager les carrières et les sites d’emprunt selon les options à définir en rapport avec le
Maître d’œuvre et les populations locales : (i) régalage du terrain et restauration du couvert végétal (arbres, ar -
bustes, pelouse ou culture) ; (ii) remplissage (terre, ou pierres) et restauration du couvert végétal ; (iii) aménage-
ment de plans d’eau (bassins, mares) pour les communautés locales ou les animaux : (iv) zone de loisir ; éco-
tourisme, entre autres.
52. Si l’option de restaurer le couvert végétal est retenue, l’Entrepreneur doit recouvrir le sol de terre végétale, l’en -
richir d’amendement et prendre toutes les mesures pour que pendant la période de garantie des travaux, la végé-
tation plantée croisse toujours.
53. L’Entrepreneur doit nettoyer l’aire de travail ou de stockage où il y a eu de la manipulation et/ou de l’utilisation
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54. En cas d’enfouissement des ordures ménagères sur place autorisé par le Maître d’œuvre (fosse, tranchée, etc.),
l’Entrepreneur doit recouvrir les déchets d’une couche de terre, nettoyer et niveler le terrain et lui redonner une
forme régulière tout en assurant le drainage des eaux de ruissellement vers l’extérieur (aucun rebut ne doit être
visible).
55. Pour l’élimination « in situ » des autres déchets solides (déblais, etc.), l’Entrepreneur doit réaliser des pentes
stables qui s’harmonisent avec le paysage environnant puis recouvrir les rebuts de terre ou de matériau granu -
laire. Lorsque les déblais ont été accumulés sur une pente ou lorsqu’ils forment un monticule, l’Entrepreneur
doit bien les compacter, adoucir les pentes, épandre une couche de matériau de couverture supplémentaire, re-
couvrir de terre végétale et ensemencer.
56. Le contrôle du respect et de l’effectivité de la mise en œuvre des clauses environnementales et sociales par
l’Entrepreneur est effectué par le Maître d’œuvre, dont l’équipe doit comprendre un expert environnementaliste
qui fait partie intégrante de la mission de contrôle des travaux.
Notification
57. Le Maître d’œuvre notifie par écrit à l’Entrepreneur tous les cas de défaut ou non exécution des mesures envi -
ronnementales et sociales. L’Entrepreneur doit redresser tout manquement aux prescriptions dûment notifiées à
lui par le Maître d’œuvre. La reprise des travaux ou les travaux supplémentaires découlant du non respect des
clauses sont à la charge de l’Entrepreneur.
Sanction
58. En application des dispositions contractuelles, le non respect des clauses environnementales et sociales, dûment
constaté par le Maître d’œuvre, peut être un motif de résiliation du contrat. L’Entrepreneur ayant fait l’objet
d’une résiliation pour cause de non application des clauses environnementales et sociales s’expose à des sanc -
tions allant jusqu’à la suspension du droit de soumissionner pour une période déterminée par le Maître d’ou-
vrage, avec une réfaction sur le prix et un blocage de la retenue de garantie.
59. Le non respect des présentes clauses expose l’Entrepreneur au refus de réception provisoire ou définitive des
travaux, par la Commission de réception. L’exécution de chaque mesure environnementale et sociale peut faire
l’objet d’une réception partielle impliquant les services compétents concernés.
60. Les obligations de l’Entrepreneur courent jusqu’à la réception définitive des travaux qui ne sera acquise
qu’après complète exécution des travaux d’amélioration de l’environnement prévus au contrat, et constat de re -
prise de la végétation et/ou plantations. L’Entrepreneur est tenu, pendant la durée du délai de garantie du projet,
d’entretenir les ouvrages réalisés et à remédier aux impacts négatifs qui seraient constatés, tels que les érosions
ou les éboulements de terrain provoqués par la saison des pluies. La reprise de végétation est également cou -
verte par ce délai de garantie.
61. L’Entrepreneur doit placer, préalablement à l’ouverture des chantiers et chaque fois que de besoin, une pré-si -
gnalisation et une signalisation des chantiers à longue distance (sortie de carrières ou de bases-vie, circuit utilisé
par les engins, etc.) qui répond aux lois et règlements en vigueur, à l’exclusion de toute destination publicitaire.
Ces signalisations et pré-signalisations sont également portées sur le plan des installations dont elles font parties
intégrantes, et soumises à l'approbation du Maître d'œuvre. Le maintien et l’entretien en parfait état de la signa-
lisation sont impératifs pendant toute la durée des travaux.
62. L’Entrepreneur doit exécuter la signalisation conformément aux dessins et indications fournis et mettre en place
la signalisation des travaux en cours (porte-drapeaux ; panneaux ; bandes réflectorisées sur les obstacles, maté-
riaux et engins mis le long de la route ; etc.).
63. Avant de commencer le chantier, l’Entrepreneur doit délimiter la zone des travaux par des panneaux de signali-
sation, les barrières et les cônes, dans l'ordre suivant : (i) panneaux « ATTENTION TRAVAUX » placés à 200
m avant le début du chantier et, les rappeler à 100 et 50 m du chantier; (ii) panneaux « LIMITATION DE VI-
TESSE » placés au début du chantier, au minium à 50m ; (iii) panneaux « RETRECISSEMENT » placés à 100
m avant le début d'un atelier ; (iv) cônes placés en biseau à l'approche d'un atelier avec des intervalles maxi -
mum de 10 m le long de la ligne médiane de la route jouxtant l'atelier ; (v) panneaux « FIN DE LIMITATION
DE VITESSE » placés à 50 m après la fin du chantier. Le dispositif de signalisation doit être en conformité au
code national de la route. Par ailleurs, l’Entrepreneur doit installer des panneaux de chantier au niveau des sites
de travaux et des principales collectivités locales concernées par le projet.
64. Lorsque les travaux s'exécutent sur toute la largeur de la chaussée, la circulation doit être réglée par des contrô -
leurs qui manipulent des panneaux réversibles « STOP/CIRCULER » ou des drapeaux rouges pour « STOP » et
verts pour « CIRCULER ». La circulation doit être arrêtée dans les deux sens pendant l'entrée, la sortie ou les
manœuvres des engins et véhicules de chantier.
65. L’Entrepreneur doit limiter au strict minimum le décapage, le déblaiement, le remblayage et le nivellement des
aires de travail afin de respecter la topographie naturelle et de prévenir l’érosion. Le terrassement à proximité
d’un lac ou d’un cours d’eau doit être évité (ou tout au moins dans la limité de 20 m de ces milieux sensibles)
sauf si l’ouvrage à construire est situé à cet endroit. Après les travaux, le terrain perturbé doit être nivelé de fa -
çon à lui redonner une forme régulière et un drainage adéquat. Les terrains susceptibles d’être érodés doivent
être stabilisés.
66. Si le terrassement près d’un lac ou d’un cours d’eau est inévitable, l’Entrepreneur doit réduire l’introduction
d’eau boueuse et de matières érodées dans l’eau en construisant au besoin des fossés, bassins de rétention, etc.
Les zones bouleversées par les travaux doivent être stabilisées et nivelées de façon à leur redonner une forme
régulière. De plus, la végétation des berges doit être restaurée.
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67. Après le décapage de la couche de sol arable, l’Entrepreneur doit conserver la terre végétale et l’utiliser pour le
réaménagement des talus de la route et autres surfaces perturbées (chemin d’accès temporaire, bases-vie, sites
d’emprunt, aires ayant servi à l’entreposage du matériel, etc.).
68. L’Entrepreneur doit déposer les déblais non réutilisés dans des aires d’entreposage s’il est prévu de les utiliser
plus tard; sinon il doit les transporter dans des zones de remblais préalablement autorisées. Les aires d’entrepo -
sage et les aires d’élimination des déblais doivent être situées dans un endroit approuvé par le Maître d’œuvre.
Si aucun site n’a été prévu pour la disposition finale des déblais, l’Entrepreneur doit acquérir les terrains néces-
saires ou obtenir la permission des propriétaires. À la fin des travaux, le site doit être réaménagé.
69. Lors de l’exécution des travaux, l’Entrepreneur doit (i) limiter la vitesse des véhicules sur le chantier par l’ins-
tallation de panneaux de signalisation et des porteurs de drapeaux ; (ii) arroser régulièrement les voies de circu-
lation dans les zones habitées (s’il s’agit de route en terre) ; (iii) prévoir des déviations par des pistes et routes
existantes dans la mesure du possible.
70. Dans les zones d'habitation, l’Entrepreneur doit établir l'horaire et l'itinéraire des véhicules lourds qui doivent
circuler à l'extérieur des chantiers de façon à réduire les nuisances (bruit, poussière et congestion de la circula -
tion) et le porter à l’approbation du Maître d’œuvre.
71. Pour assurer l'ordre dans le trafic et la sécurité sur les routes, le sable, le ciment et les autres matériaux fins
doivent être contenus hermétiquement durant le transport afin d'éviter l’envol de poussière et le déversement en
cours de transport. Les matériaux contenant des particules fines doivent être recouverts d'une bâche fixée soli -
dement. L’Entrepreneur doit prendre des protections spéciales (filets, bâches) contre les risques de projections,
émanations et chutes d’objets.
72. Le plan des installations de l’Entrepreneur doit indiquer les aires réservées au stockage des matériaux et pro -
duits. L’implantation de ces aires est soumise à l’approbation du Maître d’œuvre. Les déblais, gravats et maté-
riaux refusés par le Maître d’œuvre pour une réutilisation sur place sont immédiatement évacués, sans entrepo-
sage même de courte durée sur le site.
73. L’Entrepreneur peut aménager des zones secondaires pour le stationnement des engins qui ne sont pas autorisés
à stationner sur la voie publique en dehors des heures de travail et de l’emprise des chantiers. Ces zones
peuvent comporter également un espace permettant les travaux de soudure, d’assemblage, de petit usinage, et
de petit entretien d’engins. Ces zones ne pourront pas stocker des hydrocarbures.
74. Tout stockage de quelque nature que ce soit, est formellement interdit dans l’environnement immédiat, en de -
hors des emprises de chantiers et des zones prédéfinies. Pour les zones à recharger, le dépôt des matériaux doit
commencer à l'extrémité la plus éloignée de la zone d'emprunt pour que les tas ne gênent pas les camions sur
leurs trajets ultérieurs. Les matériaux doivent être déposés sur un seul côté de la route et sur l'accotement pour
ne pas perturber la circulation.
75. Lors des travaux de re-profilage avec compactage de matériaux, l’Entrepreneur doit : prévoir une installation
suivant l’importance des travaux ; organiser la répartition des tas d’un seul côté de la route sur des distances
restreintes ; procéder au régalage au fur et à mesure ; mettre en place une signalisation mobile adéquate ; régler
la circulation de transit par des porteurs de drapeau ; éviter l’accumulation de bourrelets latéraux sur les bas cô-
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tés et les fossés ; rétablir le système de drainage et l’accès aux habitations riveraines ; effectuer les passes à la
niveleuse en évitant la création de cordons ; enlever les pierres déchaussées ; enlever les surplus de terre dans
les fossés, les déposer et les régaler hors de l’emprise aux endroits n’entravant pas l’écoulement normal des
eaux.
76. Durant la mise en œuvre des matériaux enrobés/enduits, l’Entrepreneur doit prendre les dispositions suivantes :
déterminer les emplacements des dépôts des matériaux ; maintenir le drainage pour éviter l’emportement des
agrégats par les eaux ; veiller à la sécurité des installations de bitumage (chauffe bitume, stockage bitume); dis-
poser sur le chantier de produits absorbants en cas de déversements des produits toxiques; mettre en place une
signalisation adéquate.
77. Seuls les matériels strictement indispensables sont tolérés sur le chantier. En dehors des accès, des lieux de pas-
sage désignés et des aires de travail, il est interdit de circuler avec des engins de chantier, à moins d'une autori -
sation du responsable du chantier. Les voies de circulation utilisées doivent être maintenues en bon état.
78. L’Entrepreneur doit s’assurer de la limitation de vitesse pour tous ses véhicules circulant sur la voie publique,
avec un maximum de 60 km/h en rase campagne et 40 km/h au niveau des agglomérations et à la traversée des
villages. Les conducteurs dépassant ces limites doivent faire l’objet de mesures disciplinaires pouvant aller jus -
qu’au licenciement. La pose de ralentisseurs aux entrées des agglomérations sera préconisée.
79. Les véhicules de l’Entrepreneur doivent en toute circonstance se conformer aux prescriptions du code de la
route en vigueur, notamment en ce qui concerne le poids des véhicules en charge.
80. L’Entrepreneur doit éviter de circuler avec de la machinerie à moins de 30 m des lacs et des cours d'eau. Quand
des travaux près de cours d'eau sont nécessaires, des précautions doivent être prises pour perturber le moins
possible les rives et protéger le milieu aquatique.
81. L’Entrepreneur doit éviter le déplacement des engins de chantier dans les zones sensibles et sur les sols vulné -
rables à l'érosion, sauf en cas d’autorisation par le Maître d’œuvre.
82. L’Entrepreneur doit réparer les engins de chantier dans les plus brefs délais de manière à ce qu’ils ne produisent
pas d’émissions excessives de gaz d'échappement. L’Entrepreneur est tenu de prendre toutes les dispositions
utiles pour éviter qu’aux abords des chantiers, les chaussées, accotements et trottoirs ne soient souillés par les
poussières, boues, déblais ou matériaux provenant des travaux. En cas de démolitions d’ouvrages existants,
l’Entrepreneur doit prendre des mesures appropriées pour minimiser le soulèvement et la propagation des pous-
sières.
83. L’Entrepreneur devra, en période sèche et en fonction des disponibilités en eau, arroser régulièrement les pistes
empruntées par ses engins de transport pour éviter la poussière, plus particulièrement au niveau des zones habi-
tées.
84. L’Entrepreneur doit transporter les produits pétroliers, les lubrifiants et les autres matières dangereuses de façon
sécuritaire, dans des contenants étanches sur lesquels le nom du produit est clairement identifié. La livraison
doit être effectuée par des camions citernes conformes à la réglementation en vigueur et les conducteurs doivent
être sensibilisés sur les dégâts en cas d’accident.
85. Les opérations de transbordement vers les citernes de stockage doivent être effectuées par un personnel averti.
Les citernes de stockage doivent être étanches et posées sur des surfaces protégées disposant d'un système de
protection contre des épanchements intempestifs de produit.
86. L’Entrepreneur doit installer ses entrepôts de combustible, de lubrifiants et de produits pétroliers à une distance
d’au moins 200 m des plans et cours d’eau. Les lieux d'entreposage doivent être localisés à l’extérieur de toute
zone inondable et d’habitation. Les lieux d'entreposage doivent être bien identifiés pour éviter des collisions
entre les véhicules de chantier et les réservoirs de produits pétroliers.
87. L’Entrepreneur doit protéger les réservoirs de produits pétroliers et les équipements de remplissage par une cu -
vette pour la rétention du contenu en cas de déversement accidentel. Tous les réservoirs doivent être fermés
quand ils ne sont pas utilisés. Le contenu des réservoirs doit être enlevé de façon sécuritaire en cas de fermeture
prolongée du chantier ou à la fin des travaux.
88. L’Entrepreneur doit informer et sensibiliser son personnel (i) quant aux consignes particulières à suivre afin
d’éviter tout risque de déversement accidentel lors de la manipulation et de l’utilisation des produits pétroliers
et (ii) sur les mesures d’interventions à mettre en place en cas de sinistre afin d’éviter tout déversement acciden -
tel.
89. L’Entrepreneur doit prendre les mesures suivantes à proximité des cours d’eau : (i) manipuler avec précaution
toute substance potentiellement toxique et les différents produits pétroliers dans le but d’éviter tout déversement
accidentel de contaminant; (ii) entreposer les produits contaminants à plus de 200 m des cours d’eau et zones
écologiques sensibles dans un endroit sécuritaire et clairement identifié de façon à prévenir les dommages aux
réservoirs lors des déplacements de véhicules lourds ; (iii) effectuer le ravitaillement des engins de chantier en
carburant/lubrifiant à plus de 200 m d’un cours d’eau. Les aires de ravitaillement en carburant des véhicules et
des engins doivent être établies sur un sol imperméable pour éviter toute contamination du sous-sol.
90. L’Entrepreneur doit préparer un plan d’urgence en cas de déversement accidentel de contaminants et le sou -
mettre au Maître d’œuvre avant le début des travaux. Les mesures de lutte et de contrôle contre les déverse -
ments de produits contaminants sur le chantier doivent être clairement identifiées et les travailleurs doivent les
connaître et pouvoir les mettre en œuvre en cas d’accident.
91. L’Entrepreneur doit établir un plan d'intervention sur chaque chantier de construction. Ce plan d’intervention
doit comprendre la structure d’alerte, le partage des responsabilités au chantier et les noms des personnes res -
sources et leurs coordonnées afin de pouvoir les contacter rapidement en cas de problèmes.
92. L’Entrepreneur doit désigner le responsable Hygiène/Sécurité/Environnement pour diriger toutes les interven-
tions liées à un déversement accidentel de contaminants en conformité avec la réglementation en vigueur. Ce
responsable prend tous les moyens nécessaires pour arrêter le déversement et confiner rapidement le produit dé-
versé; il procède ensuite à la récupération du produit et à l'élimination des déchets ainsi qu'à la restauration des
lieux; il doit également présenter aux employés et à tous les autres intervenants sur le chantier, incluant les
sous-traitants, le plan d’intervention et l’afficher dans un endroit à la vue de tous.
93. L’Entrepreneur doit mettre en place sur le chantier : (i) du matériel de lutte contre les déversements (absorbants
comme la tourbe, pelles, pompes, machinerie, contenants, gants, isolants, etc.); (ii) du matériel de communica-
tion (radio émetteur, téléphone, etc.); (iii) matériel de sécurité (signalisation, etc.).
94. En cas de déversement accidentel sur le sol, l’Entrepreneur doit : (i) creuser des puits ou des tranchées : (ii) éri-
ger des digues de retenue autour du contaminant; (iii) utiliser des produits absorbants.
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95. En cas de déversement accidentel dans un cours/plan d’eau : (i) ériger des barrières flottantes de paille ou de
matières absorbantes; (ii) bloquer l'accès de certains ponceaux.
96. L’Entrepreneur doit veiller à ce que les travaux effectués dans le cadre du marché n’affectent pas le bon fonc-
tionnement des ouvrages d’assainissement existants, notamment les ouvrages de drainage pluvial.
97. L’Entrepreneur doit éviter l'envasement des ouvrages ou la stagnation de l'eau en amont de ces derniers qui ne
doivent être calés ni trop bas ni trop haut. La partie inférieure de l'ouvrage doit épouser autant que possible le fil
d’eau de l’ouvrage.
98. L’Entrepreneur doit intervenir préventivement avant la saison des pluies et dégager tous les produits végétaux
et solides obstruant les fossés/ouvrages de drainage et rétablir leur gabarit initial. Il doit exécuter, suivant les in -
dications du Maître d’œuvre, des fossés divergents si la section du fossé est insuffisante et aménager des accès à
la traversée des agglomérations, écoles et centres de santé. Les résidus de curage doivent être déposés aux sites
indiqués par le Maître d’œuvre.
99. L’Entrepreneur doit (i) exécuter le raccordement entre les bordures et les descentes d’eau ; (ii) réparer les des-
centes d’eau, caniveaux, réceptacles ; (iii) poser des enrochements ou gabions au pied de talus et raccordement
des descentes d’eau.
100. Le calendrier des travaux doit être établi afin de limiter les perturbations des activités agricoles. Les princi-
pales périodes d'activité agricoles (semences, récoltes, séchage, …) devront en particulier être connues afin
d'adapter l'échéancier à ces périodes. Une consultation avec les principaux intervenants locaux (autorités lo -
cales, associations de paysans, etc.) devra également être menée. Le calendrier des travaux doit être programmé
de façon à minimiser les pertes agricoles et les nuisances pour les paysans. Dans le cas où des nuisances sont in-
évitables, des compensations devront être accordées aux paysans en fonction des normes nationales en vigueur
dans le pays.
101. Tout au long des travaux, les installations de drainage et d’irrigation doivent demeurer en bon état de fonc -
tionnement et libre de toute obstruction. Avant d’entreprendre les travaux en zone agricole, les éléments de
drainage de surface et d’irrigation doivent être inventoriées. Les travaux doivent être réalisés de manière à ne
pas entraver le fonctionnement des éléments de drainage.
102. Si aucun accès existant n'est identifié pour rejoindre le site des travaux, les accès temporaires devront être
identifiés en consultation avec les propriétaires afin de minimiser les impacts négatifs sur les activités agricoles.
Lorsqu’un chemin champêtre est utilisé comme accès au chantier, il doit être remis en état de praticabilité.
103. La terre végétale provenant des travaux d'excavation devra être déplacée et stockée séparément des autres
matériaux excavés. Cette terre devra être ensuite réutilisée à des fins agricole ou de jardinage.
104. Les excavations, qui peuvent présenter un danger pour la population ou les animaux domestiques, devront
être couvertes ou clôturées jusqu'à ce que le remplissage soit complété.
105. Les matériaux de construction et les débris devront être ramassés quotidiennement pour éviter des dom -
mages aux équipements agricoles ou l'ingestion de ces matériaux par les animaux domestiques. Aucun brûlage
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106. Une nouvelle voie peut diviser des terres agricoles et perturber le mode d’utilisation agricole et les liaisons
entre les champs. Il convient lors de consultation avec la population de connaître la disposition des parcelles des
personnes affectées de part et d’autre de la route afin d'éviter de créer de impacts relativement importants sur
les agriculteurs (parcelles séparées impliquant de long détour et ainsi des pertes de revenus).
107. L’Entrepreneur doit identifier les endroits où des passages pour les animaux, le bétail et les personnes sont
nécessaires. Là encore, l’implication de la population est primordiale. Ces personnes auront à vivre avec la
route et si des traverses sont mal planifiées, il en résultera des difficultés quotidiennes pour certaines personnes.
108. Dès que l’érosion est visible, l’Entrepreneur doit améliorer la résistance des sols et stabiliser les fossés, ta-
lus et les accotements suivant les directives du Maître d’œuvre, soit par des fascines, des plantations (revégéta-
lisation/vétiver), soit à l’aide de perrés maçonnés ou des murs de soutènement..
109. L’Entrepreneur doit exécuter les mesures suivantes pour lutter contre l’érosion : (i) les déblais des travaux
de terrassements sont à régaler dans des zones n’entravant pas l’écoulement normal des eaux en aval des ou -
vrages; (ii) l’entreposage des matériaux et de l’équipement nécessaires aux travaux doit se faire dans les zones
ne nécessitant pas de débroussaillage; (iii) la pose d’enrochement ou gabions dans les zones à fort courant; (iv)
le renforcement des berges et des sols de remblais des rives par enrochements, gabions, perrés maçonnés ou par
des protections végétales; (v) le renforcement des para fouilles en aval et amont (enrochements ou gabions). Les
travaux doivent être exécutés avant la saison des pluies.
110. Durant les travaux, l’Entrepreneur doit éviter que ceux-ci ne portent atteinte aux conditions édaphiques (hu -
midité, composition et structure des sols). Il doit aussi maintenir les conditions de sol et de drainage afin que la
végétation naturelle puisse se réimplanter
111. Il est interdit à l’Entrepreneur d’effectuer des aménagements temporaires (aires d’entreposage et de station -
nement, chemins de contournement ou de travail, etc.) dans des milieux humides. Dans le cas où il est impos -
sible de faire autrement, l’Entrepreneur doit proposer au Maître d’œuvre un plan d’aménagement dûment étudie
par des spécialistes en environnement précisant la localisation, la méthode de travail pour l’aménagement de
ces sites, leur démantèlement et leur réaménagement. Le plan d’aménagement doit prévoir la remise en état des
zones perturbées.
112. L’Entrepreneur doit exécuter les recommandations suivantes pour assurer une meilleure protection de la
flore et de la faune existant dans les milieux humides lors des travaux : (i) dans la mesure du possible, choisir la
période des travaux de façon à ne pas perturber la migration et la reproduction des animaux (poissons, amphi-
biens, reptiles, mammifères, oiseaux, etc.); (ii) utiliser des techniques et des dispositifs n’empêchant pas les ani -
maux de migrer normalement et ne présentant aucun risque inutile pour leur vie ou leur santé ; (iii) interdire
l’accès aux marécages, sauf pour une raison valable, de façon à ne pas déranger ces zones ; (iv) perturber le
moins possible les zones boisées et éviter de couper inutilement les arbres; (v) consulter les organismes et auto -
rités responsables de la protection de la faune avant le commencement des travaux de manière à ce que les ani -
maux sauvages soient protégés efficacement; (vi) interdire aux employés de chantier la chasse dans les zones de
travaux.
113. En cas de plantations, l’Entrepreneur doit s'adapter à la végétation locale et veiller à ne pas introduire de
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nouvelles espèces sans l’avis des services forestiers. Les espèces requérant un faible entretien doivent être prio -
risées. Les plantations doivent respecter la catégorie de la route et sa fonction et ne doivent pas obstruer les
vues naturelles.
114. Pour toutes les aires déboisées sises à l’extérieur de l’emprise, sur les terres forestières et requises par l’En -
trepreneur pour les besoins de ses travaux, la terre végétale extraite doit être mise en réserve. Si des matériaux
utilisables sont perdus par la faute de l’Entrepreneur, il doit les remplacer, à ses frais, par un volume équivalent.
La circulation des véhicules sur les dépôts est interdite. L’Entrepreneur doit prendre toutes les mesures requises
pour assurer la régénération du site avec des essences appropriées dans un délai de 2 ans après la fin de l’utilisa -
tion du site.
115. L’Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour respecter les sites cultuels et culturels
(cimetières, sites/bois sacrés, arbres fétiches, etc.) dans le voisinage des travaux et ne pas leur porter atteintes.
Pour cela, elle devra s’assurer au préalable de leur typologie et de leur implantation avant le démarrage des tra -
vaux.
116. Si, au cours des travaux, des vestiges d’intérêt cultuel, historique ou archéologique sont découverts, l’Entre-
preneur doit suivre la procédure suivante : (i) arrêter les travaux dans la zone concernée ; (ii) aviser immé-
diatement le Maître d’œuvre qui doit prendre des dispositions afin de protéger le site pour éviter toute destruc-
tion ; un périmètre de protection doit être identifié et matérialisé sur le site et aucune activité ne devra s’y dé -
rouler; (iii) s’interdire d’enlever et de déplacer les objets et les vestiges. Les travaux doivent être suspendus à
l’intérieur du périmètre de protection jusqu’à ce que l’organisme national responsable des sites historiques et ar-
chéologiques ait donné l’autorisation de les poursuivre. Le Maître d’ouvrage doit veiller à ce que le délai de
suspension des travaux soit ajouté la durée des travaux pour ne pas pénaliser l’Entrepreneur.
117. Lorsque le chantier traverse une réserve forestière où il est prévu des travaux de déforestation, ces derniers
ne doivent être entamés qu'après une visite contradictoire des lieux avec les représentants du service forestier et
de la collectivité locale concernée pour le marquage des espèces protégées.
118. Les arbres à abattre sont identifiés et marqués par le Maitre d’œuvre après qu’il ait constaté qu’aucune me -
sure ne pouvait être prise pour les conserver. L’Entrepreneur doit recevoir l’autorisation du Maitre d’œuvre
avant de procéder à l’abattage. L’abattage doit être fait en rapport avec les services forestiers, de manière à ne
pas endommager les installations et propriétés adjacentes ainsi que les arbres et arbustes à conserver. Au be -
soin, l’abattage de l’arbre par section de la cime doit être fait avant la coupe du tronc au ras du sol.
119. Les arbres abattus doivent être découpés et stockés à des endroits agréés par le Maître d’œuvre. Les popula -
tions riveraines doivent être informées de la possibilité qu'elles ont de pouvoir disposer de ce bois à leur conve -
nance. Les arbres abattus ne doivent pas être abandonnés non découpés ou enfuis sous les matériaux de terras -
sement.
120. L’Entrepreneur ne peut brûler, enterrer ou détruire le bois d’une valeur marchande coupé dans l’emprise
sans la permission du Maître d’œuvre. Le bois coupé hors de l’emprise appartient au propriétaire du terrain et
l’Entrepreneur doit le découper en pièces de longueur commerciale et l’empiler en bordure des sections défri -
chées, de façon que le propriétaire puisse le récupérer. Le bois coupé dans l’emprise appartient au Maître d’ou-
vrage qui devra le gérer selon la réglementation en vigueur.
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121. Sur les terres publiques forestières, telles que les forêts classées, le bois coupé, tant à l’intérieur qu’à l’exté-
rieur de l’emprise, demeure la propriété de l’organisme responsable des forêts et doit être récupéré par l’Entre -
preneur et mis à disposition.
122. Toutes les branches surplombant la plate-forme sont à couper suivant la verticale passant par la limite du
débroussaillement. Tous les arbres surplombant les abords et diminuant la visibilité ou menaçant de tomber sur
la route et de barrer la circulation après une tornade, doivent être abattus.
123. L’Entrepreneur est responsable de la prévention des feux de brousse sur l’étendue de ses travaux, incluant
les zones d’emprunt et les accès. Il doit strictement observer les instructions, lois et règlements édictés par les
autorités compétentes. Les frais relatifs à la présence d’agents forestiers et du matériel requis sont, s’il y a lieu,
supportés par l’Entrepreneur.
124. En plus des recommandations antérieures, l’Entrepreneur doit se conformer aux règles suivantes : (i) aviser
l’organisme responsable de la protection de la forêt du territoire concerné pour obtenir une autorisation et des
conseils de protection pour faire un feu en forêt ou à proximité; (ii) aménager et conserver un pare-feu entre la
forêt et les matériaux destinés au brûlage; (iii) munir tout matériel motorisé ou mécanisé utilisé en forêt d’un
extincteur en état de fonctionnement et conforme aux normes reconnues ; (iv) munir le système d’échappement
de tout moteur d’un pot d’échappement à parois pare-étincelles ; (v) dégager les alentours d’un bâtiment ou
d’une autre installation de toute végétation sèche et de tout bois mort sur une distance d’au moins 10 m ; (vi)
pourvoir tout bâtiment ou toute autre installation des moyens d’extinction ou outils permettant de combattre un
début d’incendie; (vii) remettre tout carburant et produit inflammable de même nature dans des contenants her -
métiques à l’extérieur des bâtiments habités.
125. En cas de forage/sondage à sec ou à l’air libre, l’Entrepreneur doit déboiser manuellement, si nécessaire, les
aires de forage et de sondage et les accès de façon à perturber le moins possible le milieu. L’aire des travaux
doit être restreint au minimum. Les arbres seront abattus conformément aux règles mentionnées au point 2.1.13
ci-dessus. La terre végétale située au point de forage ou de sondage doit être mise de côté et doit être remise en
place lors du remblayage final.
126. En cas de forage/sondage dans l’eau, l’Entrepreneur doit éviter autant que possible les périodes de haute
vulnérabilité de la faune aquatique (fraie, migration, alevinage) et porter une attention particulière à la manipu -
lation des carburants, des huiles et des graisses. Lors de travaux sur une plate-forme flottante, les carburants, lu -
brifiants ou autres contaminants doivent entreposés hors du plan d’eau ou dans la zone humide ou alors gardés
sous surveillance constante.
127. La recherche et l’exploitation des points d’eau sont à la charge de l’Entrepreneur. L’Entrepreneur doit s’as-
surer que les besoins en eau du chantier ne portent pas préjudice aux sources d’eau utilisées par les communau -
tés locales. Il est recommandé à l’Entrepreneur d’utiliser les services publics d’eau potable autant que possible,
en cas de disponibilité. Les prélèvements d'eau dans les rivières attenantes doivent se faire en aval des points
d'utilisation des populations, sans déversement des produits polluants, sans augmenter la turbidité du cours
d'eau.
128. L’Entrepreneur devra soumettre à l’approbation du Maître d’œuvre son plan d’approvisionnement (adduc-
tion, exploitation des forages existants, citernes, puisages dans un cours d’eau, un lac, etc.). Lorsque de l'avis du
Maître d’œuvre, les prélèvements d'eau entraînent une diminution significative du débit disponible pour les uti-
lisateurs situés à l'aval, au risque de pénaliser les populations pour leurs ressources en eau, l'Entrepreneur doit
créer à ses frais un appoint d'eau de quantité et qualité équivalentes ou alors effectuer des forages pour les be -
soins en eau de la population affectée.
129. En cas d’approvisionnement en eau à partir des eaux souterraines et de surface, l’Entrepreneur doit adresser
une demande d’autorisation au Ministère responsable et respecter la réglementation en vigueur.
130. L’eau de surface destinée à la consommation humaine (personnel de chantier) doit être désinfectée par
chloration ou autre procédé approuvé par les services environnementaux et sanitaires concernés. En cas de d o-
sage au chlore, les concentrations résiduelles doivent respecter les normes de l’OMS.
131. Si l’eau n’est pas entièrement conforme aux critères de qualité d’une eau potable, l’Entrepreneur doit
prendre des mesures alternatives telles que la fourniture d’eau embouteillée ou l’installation de réservoirs d'eau
en quantité et en qualité suffisantes. Cette eau doit être conforme au règlement sur les eaux potables. Il est pos-
sible d’utiliser l’eau non potable pour les toilettes, douches et lavabos. Dans ces cas de figures, l’Entrepreneur
doit aviser les employés et placer bien en vue des affiches avec la mention « EAU NON POTABLE ».
132. Les bureaux et les logements doivent être pourvus d'installations sanitaires en nombre suffisant (latrines,
fosses septiques, lavabos et douches). L’Entrepreneur doit respecter les règlements sanitaires en vigueur. Les
installations sanitaires sont établies en accord avec le Maître d’œuvre.
133. Il est interdit à l’Entrepreneur de rejeter les effluents liquides pouvant entraîner des stagnations et incom-
modités pour le voisinage, ou des pollutions des eaux de surface, souterraines ou marines. Lorsqu’il est possible
de le faire à des coûts raisonnables, l’Entrepreneur doit opter pour l’évacuation des eaux usées par raccorde -
ment à un réseau d’égout.
134. En cas d’impossibilité de raccordement à l’égout, l’Entrepreneur doit mettre en place un système d’assai-
nissement autonome approprié (fosse étanche, fosse sceptique, etc.).
135. L’Entrepreneur devra éviter tout déversement ou rejet d’eaux usées, d’eaux de vidange des fosses, de
boues, hydrocarbures, et polluants de toute natures, dans les eaux superficielles ou souterraines, dans les égouts,
fossés de drainage ou à la mer. Les points de rejet et de vidange seront indiqués à l’Entrepreneur par le Maître
d’œuvre.
136. L’Entrepreneur doit déposer les ordures ménagères dans des poubelles étanches et devant être vidées pério -
diquement. En cas d’évacuation par les camions du chantier, les bennes doivent être étanches de façon à ne pas
laisser échapper de déchets. Pour des raisons d’hygiène, et pour ne pas attirer les vecteurs, une collecte quoti-
dienne est recommandée, surtout durant les périodes de chaleur.
137. L’Entrepreneur doit effectuer le tri des déchets à la source, en vue de leur valorisation, recyclage ou récupé -
ration éventuelle, mais aussi pour réduire les volumes de déchets à mettre en décharge.
138. L’Entrepreneur doit éliminer ou recycler les déchets de manière écologiquement rationnelle. L’élimination
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Section VIII – Cahier des Clauses Environnementales 867
par quelque procédé que ce soit, des déchets dans les eaux continentales et maritimes sont interdites. L’Entre-
preneur doit acheminer les déchets, si possible, vers les lieux d’élimination existants.
139. Dans les chantiers ne disposant pas d’un service d’enlèvement des ordures ménagères et situés à plus de 30
km d’une décharge autorisée, l’Entrepreneur peut éliminer les déchets par enfouissement (fosses à déchets) ou
par une méthode plus élaborée (incinération, compostage, etc.), après avis du Maître d’œuvre, des services en-
vironnementaux et des collectivités locales. En cas d’élimination par fosse à déchets, celle-ci doit être située à
plus de 100 m du campement, d’un lac ou d’un cours d’eau. A la fin de chaque journée, l’Entrepreneur doit re-
couvrir les déchets de terre. Quand les déchets atteignent le niveau du sol, de même qu’au moment de la désaf -
fectation des lieux, l’Entrepreneur doit refermer la fosse en la recouvrant d’au moins 30 cm de terre et régaler le
terrain.
140. Il est interdit à l’Entrepreneur de brûler des déchets à ciel ouvert, à l’exception de branches, arbres ou
feuilles mortes. Dans ces cas précis, l’Entrepreneur doit prendre les mesures nécessaires pour éviter que le feu
ne se propage ou que les émissions de fumée ne portent atteinte à la santé, à la sécurité et au bien-être, ou n’en -
dommagent le sol, la flore, la faune ou les biens. Il est demandé à l’Entrepreneur d’identifier dès le démarrage
des chantiers, des repreneurs desdits déchets parmi les riverains (fourrage pour le bétail, pour la construction,
bois de chauffe, etc.). L’Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions pour éviter les risques de propagation
des feux de brousse.
141. L’Entrepreneur est tenu de limiter les bruits de chantier susceptibles d’importuner gravement les riverains,
soit par une durée exagérément longue, soit par leur prolongation en dehors des heures normales de travail. Les
nuisances causées par le bruit doivent être réduites au maximum. Les normes nationales relatives au bruit, si
elles existent, doivent être respectées. En règle générale, les seuils à ne pas dépasser sont : 55 à 60 décibels le
jour; 40 décibels la nuit.
142. L’Entrepreneur doit utiliser des engins et équipements en bon état de fonctionnement et éviter de laisser
tourner inutilement les moteurs afin de réduire les nuisances causées par le bruit. Toutes les opérations sources
de bruit doivent, avant d’être entamées, être approuvées par le Maître d’œuvre, afin de réduire au minimum les
gênes pour les riverains. Les sources de bruit doivent être situées aux endroits les moins sensibles au bruit et le
plus loin possible des bases-vie et des habitations.
143. A proximité de certains lieux ou établissements sensibles, (formations sanitaires, établissements scolaires,
etc.), il peut être demandé des interruptions des activités bruyantes à certaines heures, sans que cela puisse com -
promettre le respect du planning.
144. L’Entrepreneur doit sensibiliser les travailleurs par rapport aux mesures correctives rapidement réalisables
sur le chantier, notamment : (i) arrêter le fonctionnement de tout engin motorisé qui n’est pas utilisé ; (ii) utili-
ser les dispositifs d’atténuation de bruit (silencieux bien branchés, panneaux latéraux des compresseurs fermés,
etc.).
145. L’Entrepreneur doit veiller à ce que les travaux devant nécessairement s’exécuter le soir ou la nuit se li-
mitent aux tâches les moins bruyantes. En zone urbaine ou périurbaine, le dynamitage, les travaux au marteau
pneumatique, l’usage des compresseurs, le battage de pieux et tous les autres travaux très bruyants doivent être
exécutés de jour dans la mesure du possible. S’il est nécessaire d’effectuer ces travaux la nuit, l’Entrepreneur
doit en informer les populations riveraines à l’avance.
146. L’Entrepreneur doit, dans la mesure du possible, installer un dispositif antibruit afin de réduire le niveau so-
147. L’Entrepreneur doit utiliser autant que possible des signaux lumineux (stroboscopes) pour remplacer les sif -
flets, cloches et autres avertisseurs sonores pour signaler les changements d’équipe, les coulées de béton, les
manœuvres de levage et autres activités de chantier. Les alarmes sonores doivent être utilisées principalement
comme signal d’urgence ou pour annoncer des explosions.
148. L’Entrepreneur doit informer et sensibiliser son personnel sur les risques liés aux IST/VIH/SIDA. Il doit
mettre à la disposition du personnel des préservatifs contre les IST/VIH-SIDA.
149. L’Entrepreneur doit informer et sensibiliser son personnel sur la sécurité et l’hygiène au travail. Il doit
veiller à préserver la santé des travailleurs et des populations riveraines, en prenant des mesures appropriées
contre d’autres maladies liées aux travaux routiers et à l’environnement dans lequel ils se déroulent : maladies
respiratoires dues notamment au volume important de poussière et de gaz émis lors des travaux ; paludisme,
gastro-entérites et autres maladies diarrhéiques dues à la forte prolifération de moustiques, aux changements de
climat dans le déplacement des travailleurs et à la qualité de l’eau et des aliments consommés ; maladies sévis-
sant de manière endémique les localités traversées par les travaux routiers (cholera, ver de Guinée, onchocer -
cose, bilharziose, etc.)
150. L’Entrepreneur doit prévoir des mesures de prévention suivantes contre les risques de maladie : (i) instaurer
le port de masques, d’uniformes et autres chaussures adaptées ; (ii) faire la promotion de produits antipaludéens
(moustiquaires imprégnées, insecticides, médicaments antipaludéens) ; (iii) installer systématiquement des in-
firmeries et fournir gratuitement au personnel de chantier les médicaments de base nécessaires aux soins d’ur -
gence.
151. L’Entrepreneur doit, autant que possible, localiser les routes temporaires dans l'emprise de la future route
permanente et respecter les directives et prescriptions au plan technique et environnemental. Les zones environ-
nementales sensibles (zones résidentielles, lieux historiques, culturels ou religieux, habitats fauniques, terres
agricoles, forêts classées, etc.) doivent être évitées.
152. L’utilisation de routes locales doit faire l’objet d’une entente préalable avec les autorités locales. Pour évi -
ter leur dégradation prématurée, l’Entrepreneur doit maintenir les routes locales en bon état durant la construc -
tion et les remettre à leur état original à la fin des travaux. L’Entrepreneur doit prendre des mesures de protec-
tion de l’environnement pour réduire les impacts résultant de l’utilisation des routes locales (poussière, bruit,
sécurité des usagers, dégradation de la route, etc.). Il est tenu de réparer sans délai tout dommage causé sur ces
voies et imputables au projet.
153. L’Entrepreneur doit constamment assurer l’accès aux propriétés riveraines et assurer la jouissance des en-
trées charretières et piétonnes, des vitrines d’exposition, par des ponts provisoires ou passerelles munis de
garde-corps, placés au-dessus des tranchées ou autres obstacles créés par les travaux.
154. L’Entrepreneur doit impérativement maintenir l’accès des services publics et de secours en tous lieux. Lors -
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qu’une rue est barrée, l’Entrepreneur doit étudier avec le Maître d'Œuvre les dispositions pour le maintien des
accès des véhicules de pompiers et ambulances. Une attention toute particulière est attirée sur les précautions à
prendre sur les voies de desserte de certains édifices stratégiques tels que casernes de sapeurs pompiers, hôpi -
taux et cliniques, garages des véhicules d’intervention d’urgence des gestionnaires de réseaux, etc. Les pertur -
bations éventuelles des voies de collecte des ordures ménagères, des réseaux d’eau et d’assainissement sont dis -
cutées préalablement avec le Maître d'œuvre
Journal de chantier
155. L’Entrepreneur doit tenir à jour un journal de chantier, dans lequel seront consignés les réclamations, les
manquements ou incidents ayant un impact significatif sur l’environnement ou à un incident avec la population.
Le journal de chantier est unique pour le chantier et les notes doivent être écrites à l’encre. L’Entrepreneur doit
informer le public en général, et les populations riveraines en particulier, de l’existence de ce journal, avec indi-
cation du lieu où il peut être consulté.
157. L'Entrepreneur doit exécuter, sous surveillance constante, toute manipulation de carburant, d'huile ou
d'autres produits contaminants, y compris le transvasement, afin d'éviter le déversement.
158. L'Entrepreneur doit maintenir en parfait état de fonctionnement les engins et équipements de travaux qui
doivent être vérifiés régulièrement afin de s’assurer de l’absence de fuite de contaminants. Le cas échéant, ils
doivent être réparés immédiatement.
159. L'Entrepreneur doit recueillir, traiter ou recycler tous les résidus pétroliers, les huiles usagées et les déchets
produits lors des activités d'entretien ou de réparation de la machinerie. Il lui est interdit de les rejeter dans l'en-
vironnement. L’Entrepreneur ne doit pas utiliser le site du chantier pour se débarrasser des huiles, contenants de
carburants, etc.
160. L'Entrepreneur doit effecteur les vidanges dans des fûts étanches et conserver les huiles usagées pour les
remettre au fournisseur (recyclage) ou aux populations locales pour d’autres usages (protection des bois des
charpentes de maisons contre les termites, etc.). Les pièces de rechange usagées doivent être envoyées à la dé -
charge publique.
161. Les aires de lavage et d'entretien d'engins doivent être bétonnées et pourvues d'un ouvrage de récupération
des huiles et graisses, avec une pente orientée de manière à éviter l'écoulement des produits polluants vers les
sols non revêtus. Les bétonnières et les équipements servant au transport et à la pose du béton doivent être lavés
dans des aires prévues à cet effet.
Cadre légal
162. L’Entrepreneur est tenu disposer des autorisations requises pour l’ouverture et l’exploitation des carrières et
sites d’emprunt (temporaires et permanents) en se conformant à la législation nationale en la matière.
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Section VIII – Cahier des Clauses Environnementales 870
163. L’Entrepreneur doit, dans la mesure du possible, utiliser de préférence un site existant. Tous les sites
doivent être approuvés par le superviseur des travaux et répondre aux normes environnementales en vigueur.
Les sites doivent se situer à des distances prescrites par la réglementation nationale, ou à défaut, à plus de : 30
m d’une route; 100 m d'un cours d'eau ou d'un plan d'eau (par rapport à la limite du lit majeur) ; 100 m des ha-
bitations. La préférence est donnée à des zones non cultivées, non boisées et de faible pente. Dans la mesure du
possible, un seul accès par aire d'exploitation doit être aménagé.
164. L’Entrepreneur doit, de préférence (i) choisir les endroits où les travaux d’extraction auront le moins d’im -
pacts sur l’environnement et (ii) réduire le nombre d’exploitations en choisissant des carrières ou sites pouvant
fournir le plus fort volume de matériaux. Les sites doivent, si possible, être situés de façon à ne pas dégrader le
paysage, une fois l’exploitation et la restauration terminées.
165. L’Entrepreneur doit éviter dans la mesure du possible les sites suivants pour l'extraction de matériaux gra-
nulaires : sites touristiques; plaines inondables; marécages; sites caractérisés par des sols instables; sites cultu -
rels, archéologiques ou religieux; sites visibles depuis une zone résidentielle ou d’infrastructure de transport;
aires protégées.
166. A la fin de l'exploitation d’un site permanent, l’Entrepreneur doit (i) rétablir les écoulements naturels anté-
rieurs par régalage des matériaux de découverte non utilisés; (ii) supprimer l'aspect délabré du site en répartis-
sant et dissimulant les gros blocs rocheux. A la fin de l’exploitation, un procès-verbal de l'état des lieux est
dressé en rapport avec le Maître d’œuvre et les services compétents.
167. Avant le début d'exploitation, l'Entrepreneur doit avoir à l’esprit que le site d’emprunt et/ou la carrière tem -
poraires vont être remis en état à la fin des travaux. A cet effet, il doit réaliser une étude d’impact environne-
mental du site à exploiter et soumettre un plan de restauration au Maître d’œuvre et aux organismes nationaux
chargés des mines et de l’environnement. Durant l’exploitation, l’Entrepreneur doit : (i) stocker à part la terre
végétale devant être utilisée pour réhabiliter le site et préserver les plantations délimitant la carrière ou site
d'emprunt ; (ii) régaler les matériaux de découverte et les terres végétales afin de faciliter la percolation de
l’eau, un enherbement et des plantations si prescrits ; (iii) rétablir les écoulements naturels antérieurs ; (iv) sup-
primer l’aspect délabré du site en répartissant et dissimulant les gros blocs rocheux ; (v) aménager des fossés de
garde afin d’éviter l’érosion des terres régalées; (vi) aménager des fossés de récupération des eaux de ruisselle -
ment.
168. A la fin de l’exploitation, l'Entrepreneur doit prendre toutes les mesures requises pour qu'une nouvelle vé-
gétation croisse après la cessation de l’exploitation d'une carrière ou d'un site d’emprunt temporaire. À cet effet,
l'Entrepreneur doit : (i) préparer le sol ; (ii) remplir l'excavation et la recouvrir de terre végétale; (iii) reboiser ou
ensemencer le site; (iv) conserver la rampe d’accès, si la carrière est déclarée utilisable pour le bétail ou les ri-
verains, ou si la carrière peut servir d’ouvrage de protection contre l’érosion ; (v) remettre en état l’environne-
ment autour du site, y compris des plantations si prescrites. A l’issue de la remise en état, un procès-verbal est
dressé en rapport avec le Maître d’œuvre.
169. Si la population locale exprime le souhait de conserver les dépressions pour quelles soient utilisées comme
point d’eau, l’Entrepreneur peut, en accord avec les autorités compétentes, aménager l’ancienne aire exploitée
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170. L'Entrepreneur doit choisir l’emplacement des concasseurs et des équipements similaires en fonction du
bruit et de la poussière qu'ils produisent.
171. Pour éviter que les émissions de poussières provenant de l'utilisation des engins ne portent atteinte à la san -
té, à la sécurité et au bien-être du personnel de chantier et des populations riveraines, mais aussi aux produc-
tions végétales, l’Entrepreneur et l'exploitant de carrières et sites d’emprunt doivent prendre des mesures pour
prévenir ces émissions : application d'abat poussière tel que l’eau; installation de filtres; retrait de certains équi-
pements; adaptation d’un dispositif d’injection d’eau aux engins de perforation mécanique; humidification des
déblais et des pistes lors de la manutention et du transport des matériaux ; ou tout autre dispositif ou un moyen
adéquat.
172. L'Entrepreneur doit assurer une ventilation efficace chaque fois que possible au cours des opérations de
conditionnement et de manutention des matériaux, notamment auprès des compresseurs, aux postes de concas -
sage, de criblage, de mise en stock, de reprise, de chargement et de transport des matériaux. Le port de lunettes
et de masques anti-poussières est obligatoire dans le cas où des mesures susvisées ne sont pas appliquées de fa-
çon suffisamment efficace. L’équipement servant à réduire ou prévenir l’émission de contaminants doit tou-
jours être en bon état et fonctionner de façon optimale.
Dynamitage
Règles générales
173. Avant le début des travaux, l’Entrepreneur doit démontrer qu’il a obtenu tous les permis et autorisations re-
quis concernant la conservation, le transport et l’emploi de substances explosives. Les explosifs apportés
sur les chantiers doivent être strictement contrôlés. Les méthodes de dynamitage doivent être soumis au Maître
d’œuvre en vue de leur approbation, préalablement à toute utilisation d’explosifs. Les activités de dynamitage
doivent être confiées à un personnel hautement qualifié et détenant les certifications requises.
174. Lorsque les travaux sont réalisés à l’intérieur du milieu aquatique, l’Entrepreneur doit s’assurer que le dy-
namitage ait lieu en dehors de la période de haute vulnérabilité de la faune aquatique et aviaire (fraie, ponte, mi-
gration, alevinage, etc.). Les activités de dynamitage doivent être réalisées en période d’étiage et, autant que
possible, un batardeau doit être aménagé où les eaux doivent être temporairement détournées pour réaliser les
travaux à sec.
175. En milieu terrestre, les explosions ne doivent pas projeter de matériaux tels des rochers, des souches et
autres débris, au-delà des limites du chantier. Au besoin, des pare-éclats seront utilisés ou la charge réduite. Les
débris de roc ou autres, projetés par l’explosion et qui gênent l’utilisation des terrains, par exemple des pâtu -
rages, doivent être enlevés le plus rapidement possible. Après un sautage, l’Entrepreneur doit procéder au dé-
blaiement du roc avant d’exécuter le sautage suivant. Au fur et à mesure de l’enlèvement des déblais de roc dy -
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Section VIII – Cahier des Clauses Environnementales 872
namité, l’Entrepreneur procède à l’écaillage de la paroi finale afin d’enlever ou de stabiliser tout morceau de
roc lâche.
176. Pour la sécurité des populations riveraines et des usagers du milieu où des activités de dynamitage sont pré -
vues, l’Entrepreneur doit les aviser et contrôler toutes les voies d'accès au site de dynamitage en établissant un
rayon de protection au-delà duquel aucune projection de matériau n’est possible. Les voies d’accès devront être
contrôlées par des signaleurs qui auront la responsabilité d’arrêter la circulation à l’extérieur du rayon de pro-
tection pendant les explosions. De plus un signal sonore, audible sur une distance d’au moins 500 m, doit être
émis avant chaque détonation.
177. En cas de présence de populations à l’intérieur du périmètre de protection, si aucune autre possibilité
n’existe, l’Entrepreneur doit assurer leur déplacement provisoire. L’Entrepreneur doit mettre en place des
écrans antibruit pour la limitation de la pollution sonore au besoin.
178. Tous les sautages doivent être réalisés de manière à protéger les habitations, commerces et autres
lieux d’activités contre les dommages liés aux vibrations.
179. Lors de la construction d’ouvrages de franchissement, l’Entrepreneur doit observer les règles suivantes : (i)
réaliser les travaux dans les meilleurs délais possibles ; (ii) réduire au strict nécessaire l’utilisation des engins de
chantier dans la section transversale d’un cours d’eau ; (iii) ne prélever en aucun cas le matériau granulaire sur
le lit et les berges d’un cours d’eau pour servir de remblai ; (iv) pour les jetées, les culées et les fondations de
ponts et ponceaux, exécuter tous les travaux d’excavation à l’abri de batardeaux qui isolent l’aire de travail.
Quand les conditions le permettent, installer des batardeaux métalliques plutôt que des remblais en terre ou en
roche ; (v) lorsque le pompage des eaux est nécessaire à l’intérieur d’un batardeau, celles-ci doivent être déver -
sées dans des zones de végétation afin de retenir les sédiments, avant leur retour dans le cours d’eau ; (vi) s’il y
a risque d’endommager les berges, installer une protection (arbres, madriers, grille métallique, ...) avant le dé -
but des travaux. S’il est nécessaire d’enlever la végétation pour les travaux, stabiliser les berges et restaurer la
végétation après les travaux ; (vii) en bordure des cours d’eau traversés, préserver le tapis végétal à l’extérieur
de la surface de roulement sur une distance minimale de 30 m de chaque côté du cours d’eau et éviter de faire
circuler la machinerie dans cette emprise ; (viii) isoler, lorsque cela est possible, la zone de construction dans le
cours d’eau du reste du cours d’eau afin de travailler à sec et éviter la mise en suspension de sédiments dans le
cours d’eau ; (ix) ne réduire en aucun cas la section d’écoulement de plus du tiers ; (x) veiller à ce que les maté -
riaux utilisés pour la construction d’ouvrages temporaires en terre ne contiennent plus de 5% de matières fines
passant le tamis de 80 microns (à l’aide d’un batardeau, d’une toile filtrante ou d’un filtre naturel granulaire) ;
(xi) pendant le coulage, manipuler les produits (ciments et autres) avec précaution pour éviter de polluer le
cours d’eau ; (xii) stocker, autant que possible, les déchets organiques et le sol arable enlevés pendant les opéra-
tions en bordure du cours d’eau pour fin d’utilisation lors de la remise en état de l’emplacement ; (xiii) mettre
en dépôt hors du cours d’eau tous les produits de nettoyage des berges, d’excavation des piles et des culées ;
(xiv) à la fin des travaux, procéder à l’enlèvement complet des ouvrages de manière à redonner au cours d’eau
sa section originale et son profil en long.
180. L’Entrepreneur doit prendre les précautions nécessaires pour protéger le milieu aquatique notamment : (i)
aviser le Maître d’œuvre, préalablement à toute opération de dynamitage dans le cours d’eau ; (ii) prendre des
dispositions pour limiter la pression de l’onde de choc dans l’eau; (iii) effectuer les sautages en dehors des pé -
riodes capitales pour la survie des poisson ; (iv) éloigner du site de sautage les poissons pouvant s’y retrouver
par des procédés mécaniques ou électroniques ; (v) procéder au sautage le plus rapidement possible après l’ins-
tallation d’un explosif de façon à ce que les poissons n’aient pas le temps de revenir au site de sautage ; (vi)
prendre des dispositions pour la sécurité des populations voisines et des agents du chantier.
181. Lors de la construction de ponts, l’Entrepreneur doit veiller à ce que les caissons supportant le tablier n’em -
piètent pas de plus du tiers de la largeur initiale d’un cours d’eau. Les caissons de bois doivent être construits de
façon la plus étanche possible et remplis de granulats grossiers afin d’éviter une érosion entre les billes de bois.
3. ANNEXES
L’Entrepreneur doit intégrer les éléments suivants dans l’évaluation des coûts du marché :
Installations de sécurité
4 Équipement de protection du personnel de chantier
Tenue, bottes, gants, casques, masques, etc.
Boite à pharmacie de premiers soins
Suivi médical
5 Aménagement de voies d’accès et de déviation
Voies de contournement et chemins d'accès temporaires
Passerelles piétons et accès riverains
6 Signalisation du chantier et des travaux
Ce poste recouvre les travaux et prestations relatifs à la pose des panneaux
7 Prévention de l’érosion et stabilisation des berges des lacs et cours d’eau
8 Mesures de protection lors du transport d'équipements et de matériaux
Arrosage des pistes en terre de circulation
Couverture des camions (bâches, filets, etc.)
9 Mesures de transport et de stockages des produits pétroliers
Citernes de stockage étanches sur des surfaces protégées avec un système de protection et cu-
vette de rétention
Matériel de lutte contre les déversements (absorbants, tourbe, boudins, pelles, pompes, machi-
nerie, contenants, gants, ...)
Matériel de communication (radio émetteur, talkie-walkie, téléphone portable)
Matériel de sécurité (signalisation, etc..)
10 Ouvrages d’assainissement existants
Dégager tous les produits végétaux et solides obstruant les ouvrages
Entretien manuel ou mécanique des fossés
stabilisation des fossés et des accotements
11 Entretien des bordures, caniveaux et descentes d’eau
exécuter le raccordement entre les bordures et les descentes d’eau
réparer les descentes d’eau, caniveaux, réceptacles
poser des enrochements ou gabions au pied de talus et raccordement des descentes d’eau
12 Lutte contre l’érosion - Stabilisation des talus
pose d’enrochement ou gabions dans les zones à fort courant
renforcement des berges et des sols de remblais des rives par enrochements, gabions, perrés
maçonnés ou par des protections végétales;
renforcement des parafouilles en aval et amont (enrochements ou gabions)
13 Protection des zones et ouvrages agricoles
Compensations des impenses agricoles et pertes de terre
14 Plantation d'arbres et protection des milieux sensibles
Ce poste concerne la fourniture et la plantation d'arbres d'espèces adaptées au milieu naturel pour
constituer des écrans en bordure de la route et dans les zones d’emprunt latéritique. Il comprend
notamment :
Réaménagement des sites temporaires
Restauration du couvert forestier sur les terres forestières
Fourniture des plants, de hauteur minimale un mètre ;
Plantation, protection, arrosage et entretien jusqu'à la réception définitive ;
Remplacement en cas d'échec.
15
Sensibilisation des ouvriers
Ce poste recouvre les travaux et prestations suivants :
Sensibilisation à l'importance de la protection de l'environnement ;
Sensibilisation au respect des us et coutumes des populations de la région où sont effectués les
travaux ;
Sensibilisation sur la sécurité et l’hygiène au travail ;
Sensibilisation aux risques des IST et du VIH-SIDA ;
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Section VIII – Cahier des Clauses Environnementales 878
Date : [date]
Messieurs,
La présente a pour but de vous notifier que votre offre en date du [date] pour l’exécution des
Travaux de [nom du projet et travaux spécifiques tels qu’ils sont présentés dans les Instructions aux
candidats] pour le montant du Marché de [montant en chiffres et en lettres] FCFA, rectifié et
modifié conformément aux Instructions aux candidats [Supprimer “rectifié et” ou “et modifié” si
uniquement l’une seule de ces mesures s’applique. Supprimer “rectifié et modifié conformément aux
Instructions aux candidats” si des rectifications ou modifications n’ont pas été effectuées] , est acceptée par
nos services.
Il vous est demandé de fournir la garantie de bonne exécution dans les 14 jours,
conformément au CCAG, en utilisant le formulaire de garantie de bonne exécution de la
Section IX, Formulaires du marché.
[Signature, nom et titre de la Personne Responsable du Marché habilitée à signer au nom du Maître
d’Ouvrage]
En cas de différence entre les pièces constitutives du Marché, ces pièces prévalent dans
l’ordre où elles sont énumérées ci-dessus.
En contrepartie des paiements à effectuer par l’Autorité contractante à l’Entrepreneur,
comme mentionné ci-après, l’Entrepreneur s’engage à exécuter les Travaux et à reprendre
toutes les malfaçons y afférentes en conformité absolue avec les dispositions du Marché.
L’Autorité contractante s’engage à payer à l’Entrepreneur, à titre de rétribution pour
l’exécution et l’achèvement des Travaux et la reprise des malfaçons y afférentes, les
sommes prévues au Marché ou toutes autres sommes qui peuvent être payables au titre des
dispositions du Marché, et de la manière stipulée au Marché.
Signature de l’Autorité contractante
[Insérer les noms, prénom et fonctions de la Personne Responsable du Marché]
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Section IX – Formulaires du Marché 883
Signature de l’Entrepreneur
[Insérer les noms, prénom et fonctions du signataire]
Date : _______________
De plus, nous comprenons qu’une garantie de bonne exécution est exigée en vertu des
conditions du Marché.
La présente garantie expire au plus tard vingt-huit (28) jours suivant la date de réception
définitive des travaux, 2 et toute demande de paiement doit être reçue à cette date au plus
tard.
1
Le Garant doit insérer un montant représentant l’avance sous forme de pourcentage du montant du
Marché mentionné au Marché.
2
Insérer la date représentant vingt-huit jours suivant la date estimée de fin des travaux. Le Maître de
l’Ouvrage doit prendre en compte le fait que, dans le cas d’une prorogation de la durée du Marché, il
devra demander au Garant de prolonger la durée de la présente garantie. Une telle demande doit être
faite par écrit avant la date d’expiration mentionnée dans la garantie. Lorsqu’il préparera la garantie, le
Maître d’Ouvrage peut considérer ajouter ce qui suit à la fin de l’avant-dernier paragraphe : « Sur
demande écrite du Maître d’Ouvrage, formulée avant l’expiration de la présente garantie, le Garant
prolongera la durée de cette garantie pour une période ne dépassant pas [six mois] [un an]. Une telle
extension ne sera accordée qu’une fois. »
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Section IX – Formulaires du Marché 885
Note : Le texte en italiques doit être retiré du document final ; il est fourni à titre
indicatif en vue de faciliter la préparation du document.
1
La présente garantie de soumission doit être établie en conformité avec l’Acte Uniforme OHADA portant
organisation des surétés (chapitre 2) du 15 décembre 2010 (JO OHADA n° 03 du 15 décembre 2010)
Date : ___________________________
Appel d’offres numéro :
_____________
De plus, nous comprenons qu’en vertu des conditions du Marché, une avance au montant de
___________ [insérer la somme en chiffres] _____________ [insérer la somme en lettres] est versée
contre une garantie de restitution d’avance.
A la demande de l’Entrepreneur, nous _________________ [nom de la banque] nous
engageons par la présente, sans réserve et irrévocablement, à vous payer à première
demande, sans qu’il soit besoin d’une mise en demeure ou d’une démarche judiciaire
quelconque, toutes sommes d’argent que vous pourriez réclamer dans la limite de
_____________ [insérer la somme en chiffres] _____________ [insérer la somme en lettres]1
représentant le montant de l’avance consentie. Votre demande en paiement doit être
accompagnée d’une déclaration attestant que l’Entrepreneur ne se conforme pas aux
conditions du Marché.
Toute demande et paiement au titre de la présente garantie est conditionnelle à la réception
par l’Entrepreneur de l’avance mentionnée plus haut dans son compte portant le numéro
______________ à __________________ [nom et adresse de la banque].
La présente garantie expire au plus tard à la première des dates suivantes : sur réception
d’une copie de la main levée de la présente garantie ou à la date de réception provisoire des
travaux. Toute demande de paiement doit être reçue à cette date au plus tard.
Nom : [nom complet de la personne signataire] Titre [capacité juridique de la personne
signataire]
1
Le Garant doit insérer un montant représentant l’avance sous forme de pourcentage du montant du
Marché mentionné au Marché.
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Section IX – Formulaires du Marché 887
Note : Le texte en italiques doit être retiré du document final ; il est fourni à titre
indicatif en vue de faciliter la préparation
2
La présente garantie de soumission doit être établie en conformité avec l’Acte Uniforme OHADA portant
organisation des surétés (chapitre 2) du 15 décembre 2010 (JO OHADA n° 03 du 15 décembre 2010)