Les Torches: Objectif Du Document
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Les Torches
Objectif du document
Pourquoi torche-t-on ?
Il existe diverses causes d’incidents qui peuvent être à l’origine du brûlage à la torche :
• des aléas d’exploitations classiques, par exemple une défaillance d’équipement (arrêt d’un
compresseur, surpression dans une capacité). Les gaz alors en excédent sont dirigés
automatiquement vers la torche.
• une coupure d’électricité qui entraine un arrêt d’urgence des installations. Cette procédure
d’urgence entraine inévitablement le brûlage à la torche.
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• des phases transitoires, d’arrêt ou démarrage d’installation, la mise en service (ou l’arrêt)
progressive des différents équipements qui composent l’installation impose de diriger
momentanément la production de gaz vers la torche.
Les alternatives au brûlage à la torche ne sont pas viables : récupérer tout le gaz que l’on souhaite
évacuer rapidement est inconcevable pour des raisons purement techniques, ou relâcher à
l’atmosphère sans brûler serait bien plus dommageable à l’environnement bien qu’étant moins
perceptible à l’œil. Le brûlage à la torche réduit considérablement les émissions qui autrement seraient
libérées dans l’atmosphère, il permet de transformer tous les hydrocarbures en CO2 (dioxyde de
carbone) lorsque la combustion est de bonne qualité
On ne peut pas éviter l’utilisation de la torche mais on peut réduire la fréquence et le temps
d’utilisation. Les voies de progrès sont :
- améliorer la fiabilité des installations pour limiter les incidents. L’objectif « fiabilité » pour un
exploitant est vertueux car il permet d’agir sur tous les tableaux, de la réduction de l’impact
environnemental à une meilleure productivité.
- améliorer les procédures opérationnelles pour optimiser les phases transitoires. Cela peut aller
de la conception même du procédé, ce qui n’est pas toujours réalisable pour des installations
existantes, à des aménagements des modes opératoires, ce qui fait partie des bonnes
pratiques d’exploitation.
Lorsque la combustion est bonne, il n’y a pas de fumée. Une bonne Torche en action, manque
combustion est facilitée par injection de vapeur, dite « vapeur de vapeur d’effacement
d’effacement » car elle permet d’éviter les fumées noires et
abondantes.
Dans certaines conditions de fonctionnement, notamment lorsque le débit de gaz est important et la
vapeur est injectée à fort débit pour éviter les fumées noires, la torche peut générer du bruit. Ce
paramètre est pris en considération dans la conception des nez de torches pour en limiter l’effet.
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L’exploitant doit rapporter aux autorités les évènements ayant généré une torche et fournir une
analyse de l’incident qui en est la cause. Par ailleurs, les industriels de Fos-Etang de Berre se sont
engagés à communiquer à la population systématiquement lors des épisodes de torche, en utilisant
notamment le dispositif Allo-Industrie.
Un message est envoyé par anticipation, dans le cas d’une opération d’exploitation prévue à l’avance,
il s’agit d’un évènement « planifié ». En cas d’évènement « non planifié » un message d’information
est posté dans les meilleurs délais, sachant que l’incident fait l’objet avant tout des procédures légales
d’information des autorités (Préfecture, DREAL, …).
Partie 1 – Description
Disposition générale : Au-delà de la partie rendue très visible par sa flamme haute, le système de
sécurité que constitue la torche est composé de 3 parties principales.
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Mise en veille
La torche est la majorité du temps en position de veille, car il n’arrive pas du gaz en permanence, mais
uniquement en cas d’incident ou d’opération particulière d’exploitation (notamment démarrage ou
arrêt d’installation). Néanmoins elle doit être prête à s’allumer instantanément en cas d’arrivée de gaz.
Elle est donc équipée d’une veilleuse, comme un chauffe-eau domestique à gaz qui s’allume dès que
l’on a besoin d’eau chaude. La veilleuse maintient donc une flamme en permanence, mais celle-ci est
petite et souvent peu visible, voire invisible selon la conception du nez de torche.
Les torches industrielles sont équipées d’une injection de vapeur au niveau des brûleurs, à l’intérieur
du « nez ». L’injection de vapeur est une technologie utilisée couramment pour le brûlage des
combustibles liquides ou gazeux. Elle permet d’améliorer la combustion, en favorisant un bon mélange
entre l’air et le combustible. Le résultat est une combustion plus complète et sans fumée. Dès que la
vapeur est injectée, les fumées sont « effacées », d’où l’expression « vapeur d’effacement ».
Néanmoins, en cas d’afflux très important de gaz, il se peut que la capacité admissible pour une
combustion complète soit dépassée. Dans cette situation la torche se remet donc à fumer.
Les sites étant eux-mêmes consommateurs de gaz pour faire fonctionner leurs installations, la plupart
disposent d’un système permettant de récupérer, au moins en partie, le gaz collecté par le réseau
torche. Ce dispositif permet de limiter les pertes, le gaz brûlé à la torche étant une perte de matière et
d’énergie. Le gaz ainsi récupéré est utilisé pour les besoins de l’usine, comme la production de vapeur
par exemple. Néanmoins, en cas d’afflux important de gaz, la capacité de récupération est dépassée
et le gaz perdu est brûlé à la torche.
La torche est d’abord un organe de sécurité qui rentre en service pour brûler des gaz en excès au cours
de l’exploitation d’une installation.
S’il survient une situation anormale (par exemple une panne d’électricité, la défaillance d’un
équipement ou une surpression dans une capacité), les gaz en excès sont réacheminés vers le réseau
de torche pour y être brûlés en sécurité, plutôt que d’être rejetés directement dans l’atmosphère. Il
s’agit d’une mise à la torche accidentelle, liée à un incident d’exploitation.
Lors des phases transitoires de mise en service ou d’arrêt d’installation, le fonctionnement n’est pas
encore stabilisé et entraine des fluctuations de débit, de température ou de pression. Il est souvent
nécessaire d’équilibrer les pressions en évacuant, de façon volontaire cette fois, les gaz vers la torche.
Il s’agit alors d’une mise à la torche « planifiée », les opérations de démarrage ou d’arrêt (sauf arrêt
d’urgence) étant par principe planifiées à l’avance.
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Certaines opérations (arrêt, démarrage) Les installations peuvent connaitre des aléas
nécessitent une mise à la torche afin de opérationnels (un arrêt d’urgence ou une panne de
gérer les phases transitoires au cours machine par exemple) qui entrainent l’obligation de
desquelles le procédé n’est pas stable, les mettre du gaz à la torche pour garder la maitrise de
paramètres (température, débit, l’installation, en particulier la pression à l’intérieur
pression, qualité des produits) ne sont des équipements. La torche a un rôle fondamental
pas encore au régime de fonctionnement. de mise en sécurité
Dans tous les cas de figure, les épisodes de torche sont réduits au maximum pour limiter les nuisances,
les émissions à l’atmosphère et également les pertes économiques car tout produit brûlé à la torche
est du produit perdu.
Ces gaz sont brûlés à la torche et ne doivent en aucun cas être évacués directement à l’atmosphère,
leur impact sur l’environnement serait bien plus important :
- effet sur la qualité de l’air avec des composés organiques volatils ou des particules fines ayant
un caractère toxique
- augmentation des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) : un hydrocarbure comme le
méthane (gaz naturel) à un effet GES multiplié par 20 comparé au CO2 (dioxyde de carbone)
résultant de leur combustion.
Bien que la fumée issue de la combustion des gaz à la torche puisse parfois s’avérer spectaculaire, elle
ne participe, en général que faiblement à la pollution atmosphérique :
- les principaux produits émis sont des oxydes de carbone et de la vapeur d’eau
- lorsque la combustion est incomplète (fumée noire) il y a aussi des particules (carbone ou suie,
restes de gaz imbrûlés).
- La durée d’émission vers l’atmosphère est limitée dans le temps, qu’elle soit liée à un incident
ou à des manœuvres opérationnelles. Il ne s’agit pas de pollution chronique.
Une des opérations courantes des raffineries et sites pétrochimiques est la distillation. On trouve ce
type d’opération aussi dans d’autres types d’activité, à une échelle souvent plus petite, pour séparer
par exemple l’alcool de l’eau. La distillation consiste à chauffer un liquide, mélange de 2 ou plusieurs
substances pures (par exemple de l’eau et de l’alcool) afin d’évaporer la partie la plus « légère » et la
récupérer ainsi sous forme gazeuse. Le gaz n’étant pas facile à stocker, il est refroidi ou même
comprimé afin de le condenser et de le récupérer sous forme liquide. Le gaz est d’abord collecté en
haut de la colonne de distillation, et doit passer dans un système de réfrigération ou compression pour
être condensé. Tout dysfonctionnement du système de réfrigération entraine une montée en pression
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Selon le type d’installation, notamment lorsque la quantité de gaz produite est très importante ou
lorsque le gaz nécessite des températures très basses pour être liquéfié, il est comprimé. Les
compresseurs de gaz dans l’industrie pétrochimique sont souvent des machines imposantes et
complexes, actionnées soit par un moteur électrique, soit par une turbine à vapeur. Elles peuvent
nécessiter plusieurs mégawatts de puissance. Comme toute machine, celles-ci peuvent aussi connaitre
des défaillances, bien que la plupart du temps, des systèmes de sécurité très sophistiqués permettent
d’arrêter la machine avant qu’il y ait une casse importante. C’est équivalent au « voyant rouge » qui
s’allume sur le tableau de bord d’une voiture et indique qu’un arrêt est impératif. Sur un compresseur
industriel, l’arrêt est automatisé et immédiat pour éviter toute aggravation de l’incident. La
conséquence est aussi immédiate, le gaz qui n’est plus comprimé est dirigé automatiquement vers la
torche. Ce sont souvent de grandes quantités qui entrainent un dégagement temporaire de fumée, le
temps que les conditions de brûlage avec injection de vapeur soient réglées. Ensuite, si une machine
de secours est prévue et disponible,
elle est démarrée pour prendre le
relai et ainsi supprimer le dégazage à
la torche dès que possible. Cette
opération n’est néanmoins pas
toujours très rapide, car selon la
complexité de la machine son
démarrage peut nécessiter plusieurs
dizaines de minutes, voire plus. S’il
n’y a pas de machine de secours,
alors l’installation doit être mise à
l’arrêt complètement. Compte-tenu
de l’inertie du processus de
fabrication en cours, cela peut aussi
prendre du temps.
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Toute installation de production peut aussi subir des évènements « extérieurs » qui peuvent la priver
des moyens essentiels à son fonctionnement, comme l’énergie fournie sous forme d’électricité, de gaz
ou de vapeur d’eau haute pression. Le manque d’énergie motrice provoque évidemment une
perturbation majeure qui conduit à mettre quasi instantanément l’installation en sécurité. Les
différents cas de figure sont analysés et prévus de manière à pouvoir réaliser la mise à l’arrêt de
manière très automatisée en gérant les phases de ralentissement, décompression et autre
refroidissement nécessaires à la mise en sécurité. Tous les excédents de gaz qu’il est alors impossible
de récupérer, de comprimer, de refroidir sont dirigés vers la torche pour y être brûlés.
Les causes d’arrêt d’urgence sont relativement rares, mais ne peuvent être éliminées. On peut citer
deux exemples qui se sont produits en 2020 :
- Pendant l’été 2020, un incendie de forêt a ravagé le secteur de Martigues à la Côte Bleue. Pour
permettre l’intervention des canadairs, les lignes d’électricité haute tension ont dû être
coupées. Le site industriel de Lavéra a donc été privé de l’alimentation extérieure en
électricité. Ses propres moyens de production en électricité ont permis de ne pas arrêter
l’ensemble des installations, mais d’autres secteurs ont dû être arrêtés brutalement. Ces arrêts
d’urgence ont entrainé des dégazages vers torche.
- Le site de Berre utilise de grandes quantités de gaz naturel pour chauffer son procédé et
alimenter ses chaudières pour fabriquer sa propre vapeur. En septembre 2020, suite à un
dysfonctionnement du dispositif d’approvisionnement en gaz, le site s’est trouvé brutalement
privé de gaz. Cela a entrainé la mise en arrêt d’urgence des installations avec un important
dégazage à la torche. Dans ce cas de figure, néanmoins très rare mais très pénalisant, la
production de vapeur n’était plus possible, car c’est aussi le gaz qui sert à faire fonctionner les
chaudières pour produire la vapeur consommée sur le site industriel. Le brûlage à la torche
s’est donc effectué sans apport de vapeur, ce qui a entrainé un dégagement important de
fumées.
Les grandes installations industrielles fonctionnent en principes H24 et 7 jours sur 7. Des parties
d’installation ou l’installation toute entière doit néanmoins être mise à l’arrêt complet périodiquement
pour effectuer des opérations de maintenance. Les grandes opérations de maintenance sont réalisées
le plus souvent tous les 5 ans (parfois moins, parfois plus) dans le respect d’une règlementation sur la
périodicité d’inspection des équipements. Ces opérations sont dénommées « grands arrêts ». Des
interventions de maintenance ponctuelles peuvent aussi être réalisées dans l’intervalle. Dans tous les
cas, l’installation doit être arrêtée puis redémarrée à la fin des travaux. Lors des démarrages,
l’installation passe par un certain nombre d’étapes plus ou moins complexes où les différentes
machines sont démarrées successivement, les fours sont allumés et chauffés progressivement, les
réactions chimiques sont initiées graduellement, les colonnes de distillations commencent à distiller…
Ces phases transitoires, plus ou moins longues (selon le type d’installation cela se compte en jours)
doivent être franchies pour stabiliser le processus de fabrication jusqu’à l’obtention d’une production
conforme. Au cours de ces phases transitoires, il y a souvent obligation d’évacuer des excédents de
gaz momentanément pour atteindre un seuil critique de production qui permet de stabiliser
l’ensemble. Lors des phases d’arrêt, c’est un peu la même chose, avec notamment des phases de
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décompression qui ne peuvent se faire que vers la torche. Contrairement à un arrêt d’urgence, la
baisse de régime peut être contrôlée et les mises à la torche sont en principe très réduites. Les
manœuvres d’arrêt/démarrage sont étudiées et améliorées pour minimiser, en durée et quantité, ces
épisodes de torche. Mais la conception parfois ancienne du procédé de fabrication et de l’installation
peut limiter les progrès réalisables.
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Cela dépend de ce que l’usine traite. Dans le cas des raffineries et des sites pétrochimiques, ce sont en majorité
des hydrocarbures (molécules provenant du pétrole ou du gaz naturel, composées de Carbone et d’Hydrogène).
En brûlant au contact de l’oxygène de l’air, ces hydrocarbures se transforment en dioxyde de carbone (CO2) et
en vapeur d’eau (H2O). On peut trouver également des composés issus des impuretés présentes dans le pétrole
comme le soufre, qui se transforment en dioxyde de soufre (SO2)
Toute fumée est par définition toxique car elle contient des particules fines. Tout est affaire de concentration.
Ce qui est important c’est la qualité de l’air au niveau du sol. C’est pourquoi les torches sont hautes pour faciliter
la dispersion et diminuer la concentration en substances indésirables au niveau du sol. Lorsqu’il n’y a pas de
fumée, la combustion est complète et facilitée par l’injection de vapeur, l’impact est alors très réduit.
La torche est un gros brûleur de gaz. Toute proportion gardée, un réchaud à gaz émet un léger ronflement.
L’injection de vapeur, dans le nez de torche, nécessaire pour améliorer la combustion et éliminer les fumées, a
un effet négatif sur le bruit. Ce peut être un facteur de bruit important à fort débit. Les constructeurs étudient
et mettent en place des solutions pour réduire ces phénomènes.
Il existe des solutions pour réduire les volumes de gaz brûlés à la torche. C’est d’ailleurs dans l’intérêt de tous,
car tout gaz brûlé est une perte. Mais aucune ne peut se substituer à la nécessité d’un exutoire pour les excédents
de gaz qui peuvent être produits dans diverses situations : arrêt d’urgence, phénomène transitoire, incident
d’exploitation. C’est un dispositif de sécurité indispensable.
L’objectif d’une torche est de pouvoir évacuer le gaz en sécurité lorsque cela est nécessaire. Le reste du temps,
c’est-à-dire la grande majorité du temps, elle ne produit rien. On ne peut pas concevoir un système de
récupération de chaleur avec un fonctionnement aussi aléatoire. En revanche, on peut récupérer une partie au
moins du gaz, avant qu’il ne soit brûlé.
La plupart des systèmes de torche sont équipés d’un dispositif de récupération de gaz. Le gaz ainsi recyclé est en
principe utilisé pour les besoins propres du site, en substitution à du gaz naturel. Mais ce système a des limites,
les quantités émises instantanément en cas d’incident pouvant être fortes, elle sont incompatibles avec une
utilisation contrôlée.
Lorsqu’une torche survient sans préavis, c’est qu’il y a une perturbation dans le fonctionnement normal de
l’usine. Cette perturbation peut être un dysfonctionnement plus ou moins important (panne de machine,
dérèglement passager du procédé de fabrication,…). Pour limiter ces perturbations, les industriels travaillent à
l’amélioration de la fiabilité des équipements.
Dans certains cas, des opérations planifiées (arrêt ou démarrage) peuvent entrainer une mise à la torche. Il s’agit
alors d’une opération contrôlée, qui fait partie de la « vie de l’usine ».