Surveillance
Surveillance
Surveillance
Commande scalaire
Commande vectorielle
La commande scalaire
La commande vectorielle
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Introduction générale
La plupart des processus industriels font largement appel à des moteurs pour assurer
l'entraînement. En fonction des applications, ces moteurs sont de divers types et les
performances exigées sont largement variables. Par conséquent, ces moteurs doivent répondre
de manière efficace à des variations de consignes (vitesse, position, couple) et cela, dans une
large gamme de variations du point de fonctionnement. De ce fait, on doit avoir un accès
directe et immédiat au couple, afin de le contrôler de manière rapide et appropriée pour
mieux adapter le moteur aux exigences imposées. Le moteur à courant continu répond très
bien à ces exigences. Cela s’explique par le découplage naturel entre le flux et le couple.
Néanmoins, la présence du collecteur limite la puissance et/ou la vitesse et exige une
maintenance régulière. C’est pourquoi, de nos jours, on se tourne de plus en plus vers les
moteurs synchrones à aimants permanents et les moteurs à induction. La machine à induction
est particulièrement robuste et de faible coût, et cela conduit à devenir de plus en plus utile
dans le domaine industriel. Elle est utilisée dans les applications à base performance ainsi que
dans des cas plus sophistiqués.
La commande des machines à induction est par contre plus difficile à réaliser que pour
d'autres machines électriques. De nombreuses stratégies ont été développées pour en faire une
machine qui dépasse les autres, même dans les systèmes commandés. En général, la
commande de la machine asynchrone se divise en deux classes.
La commande scalaire est la plus simple et la plus répandue dans la majorité des
applications industrielles. Le contrôle scalaire ne permet pas d’avoir une bonne précision
dans la réponse de la vitesse et du couple suite à la simplicité de sa structure qui tient
compte uniquement du régime permanent. Le flux statorique et le couple ne sont pas
directement commandés et les paramètres des machines alternatives doivent être
correctement identifiés. La précision de la vitesse est faible et la réponse dynamique est
lente.
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réaliser artificiellement un découplage entre le flux et le couple. Parmi les différentes
approches développées en vue de réaliser ce découplage, la technique de contrôle vectoriel
est celle qui donne de meilleures performances. Pour avoir des réponses à dynamique élevée
et un contrôle fin du couple, la machine doit être alimentée par des courants sinusoïdaux.
Ceci peut être réalisé à l’aide d’un onduleur de tension contrôlé en courant, où on utilise les
techniques à hystérésis. Cependant, certaines de ces techniques délivrent des fréquences de
commutation élevées et des dépassements de la bande à hystérésis. La commande vectorielle
en tension contrôlée en courant permet d’avoir une dynamique proche de celle des
entraînements à courant continu. L'installation d'un codeur incrémental pour mesurer la
vitesse et/ou la position rotorique entraîne un surcoût qui peut être plus important que celui
de la machine pour les faibles puissances. Il faut de plus prévoir une place supplémentaire
pour l'installation du codeur. Chose qui n'est pas toujours souhaitable ou possible. La fiabilité
du système diminue à cause de ce dispositif fragile qui requiert un soin particulier pour lui-
même et pour sa connectique. C'est à partir de cette constatation que l'idée d'éliminer le
codeur incrémental est née et que les recherches sur la commande sans capteur de la machine
asynchrone ont commencé. Plusieurs stratégies ont été proposées dans la littérature pour
atteindre ce but. Une grande partie des méthodes proposées est basée sur des observateurs qui
dépendent du modèle de la machine asynchrone. Cependant, cette structure nécessite la
connaissance plus ou moins précise des paramètres de la machine. Ceci est à l’origine des
études d’identification des paramètres qui sont des techniques très complexes.
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Chapitre1:
Modélisation de la Machine
Asynchrone et validation
par simulation
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Introduction :
ω+ = (1)
= g (3)
ω : vitesse angulaire
: Fréquence de réseau
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g : glissement
Cette interaction électromagnétique du stator et du rotor de la machine n’est
possible que lorsque la vitesse angulaire du champ tournant diffère de celle du rotor .
De cette façon, nous pouvons dire que le fonctionnement d’une machine asynchrone est
comparable à celui d’un transformateur dont l’enroulement secondaire est tournant.
Nous nous plaçons dans le cas d’un système triphasé et symétrique dont la
machine est à rotor bobiné, les hypothèses permettant de mettre en place le modèle de Park
sont les suivantes :
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Compte tenu des hypothèses précédentes, en peut citer les conséquences
suivantes :
La MAS triphasée est représenté schématiquement par la figure ci-dessous. Elle est
munie de six enroulements.
- Le stator de la machine est formé de trois enroulements (A,B,C) fixes décalés de
120° dans l’espace et traversés par trois courants variables.
- Le rotor peut être modélisé par trois enroulements (a,b,c) identiques décalés dans
l’espace de120°, ces enroulements sont en court-circuit et la tension à leurs bornes est
nulle.
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2.2.1 Equations électriques :
Les matrices des résistances statorique et rotorique de la MAS sont données par :
Rs 0 0 Rr 0 0
[Rs] = 0 Rs 0 [Rr] = 0 Rr 0
0 0 Rs 0 0 Rr
2.2.2 Equations magnétiques :
Les hypothèses que nous avons présentées conduisent à des relations linéaires entre le flux et
les courants. Elles sont exprimées sous forme matricielles comme suit :
L'idée de Concordia repose sur le fait qu'un champ tournant créé par un système triphasé peut
l'être aussi par un système biphasé de deux bobines à π/2 équivalent à condition qui ’ il y a
conservation de puissance.
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(7)
La matrice de rotation.
cos( ) sin( )
[R( )] =
−sin( ) cos( )
[Xdq] = [R( )][Xαβ]
(9)
2.3.Choix du référentiel
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2.4.Modèle de la MAS alimentée en tension :
Les équations des tensions statoriques et rotoriques s’écrivent dans le repère tournant :
θ − θ = θ sous la forme suivante :
dΦsd d
Vsd = Rs. Isd + − . Φsq
dt dt
dΦsq d
Vsq = Rs. Isq + + . Φsd
dt dt
dΦrd d
0 = Vrd = Rr. Ird + − . Φrq
dt dt
dΦrq d
0 = Vrq = Rr. Irq + + . Φrd
dt dt
De plus les composantes des flux statoriques et rotoriques sont exprimées par :
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C = p. . (Isq. Ird − Isd. Irq)
Pour cette étude, nous choisissons un repère (d,q) lié au stator ou(α,β). Donc, on prend en
considération : = = +
= = Ω+
dΦsd
Vsd = Rs. Isd +
dt
dΦsq
Vsq = Rs. Isq +
dt
dΦrd
0 = Rr. Ird + + pΩ. Φrq
dt
dΦrq
0 = Rr. Irq + − pΩ. Φrd
dt
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En développant les flux en fonction des courants dans les équations des tensions on obtient le
modèle d’état de la MAS alimentée en tension dans le repère d’axe d,q :
Avec :
2
σ=1− : Coefficient de dispersion de Blondel
.
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3. Application :
Les paramètres de la machine asynchrone a rotor bobine utilisée sont réunis et présenté
ci-dessous :
Paramètres électriques :
Résistance statorique R s = 0.850
Résistance rotorique R r = 0.16
Inductance mutuelle Msr = 0.058 H
Inductance statorique L s = 0.16 H
Inductance rotorique L r = 0.023 H
Paramètres mécaniques :
Moment d’inertie J = 0.05Kg.m 2
Coefficient de frottement F = 0.005Kg.m 2 /s
Plaque signalétique :
Puissance nominale 3 kW.
Courant nominale 6.5 / 3.8 A.
Tension nominale 220 / 380 V.
Nombre de paire de pôles 2.
Vitesse nominale 1455 tr / min.
Fréquence nominale 50 Hz
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Figure 3 : Modèle de la machine asynchrone sous MATLAB/SIMULINK
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Figure 5 : Transformation de Concordia inverse
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4.2 Résultats de simulation
a) Evolution de la Vitesse
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Chapitre2:
Modélisation de
l’onduleur MLI de
Tension et validation
par simulation
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Introduction
Dans notre cas nous étudions l’ensemble convertisseur MAS, ou l’onduleur étant
commandé par la technique de contrôle triangulo-sinusoidale (MLI).
1. Modélisationdel’onduleur :
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Pour simplifier l’étude supposons que :
= − ( + + )
= − ( + + )
= − ( + + )
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A chaque interaction des deux signaux, la commande électrique en voie un ordre
d’allumage ou d’extinction aux transistors constituant une phase d’onduleur qui produit le
signalMLI figure 9
= ( é − )
= ( é − )
= ( é − )
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2.1.Modèle de la commande MLI sous MATLAB SIMULINK
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2.3.Les trois tensions alternatifs à la sortie de l’onduleur
3. Résultats de simulation
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Figure 6 : Réponses à un échelon de vitesse avec application d’une charge a [1] d’une MAS
alimentée par un onduleur de tension à MLI (traingulo-sinusoidale)
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Chapitre3:
Commande scalaire de
la machine asynchrone
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Introduction :
1. Commande scalaire
Plusieurs commandes scalaires existent selon que l’on agit sur le courant ou sur la
tension. Elles dépendant surtout de l’actionneur Utilisé (onduleur de tension ou de courant).
L’onduleur de tension étant maintenant le plus utilisé en petite et moyenne Puissance, c’est
la commande en V/f (V sur f) qui est la plus utilisée.
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Figure7 : déplacement de la caractéristique couple-glissement
couple glissement en fonction de la
fréquence d’alimentation
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A basse vitesse,
tesse, la chute de tension ohmique ne peut pas être négligée. On
compense alors en ajoutant
utant un terme de tension V figure 8.
8
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Dans les zones à faible glissement, les caractéristiques sont pratiquement des
droites.
Figure 10
2. Régulation de la vitesse :
Afin
fin d’asservir la vitesse de rotation, on rajoute une boucle externe qui, à partir
de l’erreur de vitesse, permet d’augmenter la fréquence des tensions statoriques de façon à
annuler l’erreur de vitesse due au glissement
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2.1. Dimensionnemnt de correcteur
+ .
( )=
.
( )= ( − )
+ .
( )= .
{( + . ) −( . ) }
+ .
. + .
. .
= ( . . − )= . ; = (( . . − )= .
.
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2.3. Validation du modèle en boucle fermé par simulation
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b) Représentation du couple électromagnétique en boucle fermée
Figure 11 : Réponses à un échelon de vitesse avec application d’une charge a [0.5] d’une
MAS alimentée par un onduleur Idéal
Conclusion :
Pour obtenir des couples importants à très faible vitesse, voir à vitesse nulle, et bien gérer les
régimes transitoires, il est nécessaire d’utiliser un mode de contrôle différent: le contrôle
vectoriel.
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Chapitre4:
Commande vectorielle
de la machine
asynchrone
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Introduction
Dans ce chapitre, nous présentons les principes de base de la commande vectorielle. Puis
nous exposons les deux types de contrôle du flux direct et indirect avec un aperçu sur les
observateurs de flux. D’autre part, nous rappelons d’une manière brève les méthodes de commande
en courant et en tension. Ensuite nous ferons le choix des correcteurs classiques et nous terminons
par une simulation suivie d’une interprétation des résultats
- Mode d’alimentation
Commande en tension
Commande en courant
- Détermination de la position du flux
Directe nécessite mesure du flux ou observation
Indirecte nécessite le contrôle de la fréquence de glissement
- Acquisition du flux
Fondée sur un modèle du rotor
Fondée sur un modèle du stator
Observation de flux
- Orientation du repère d,q sur
Flux rotorique,
Flux statorique,
Flux d’entrefer
Le contrôle du flux statorique ou du flux d’entrefer n’assure pas un découplage total entre le couple
et celui du flux. Nous nous limitons à étudier le principe de la commande vectorielle avec orientation
de l’axe ‘d’ suivant l’axe du flux rotorique voir figure 3.1. Elle présente de meilleures performances
par rapport aux autres techniques d’orientation.
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Flux rotorique non orienté/Flux rotorique orienté
Si le repère est parfaitement orienté, alors la composante qrest nulle et drr. L’avantage d’utiliser
ce repère est d’avoir des grandeurs constantes en régime permanant. Il est alors plus aisé de faire la
régulation. Dans ces conditions, le modèle de la machine alimentée en tension lié au champ tournant
s’écrit :
= . + − .
= . + + .
dΦr
0 = Rr. Ird +
dt
d
0 = Rr. Irq + ( − pΩ). Φr
dt
Φr = . Ird + . Isd
0= . Irq + . Isq
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C = p. . Φr. Isq
C = p. . Iro. Isq
Φr
Iro =
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4. DECOUPLAGE PAR RETOUR D’ETAT NON LINEAIRE :
4.1. Equation du retour d’état :
1 1−σ 1−σ
( + ) −ωs −
[E] = σ σTs σTr σTr
1 1−σ 1−σ
ωs ( + ) pΩ
σTs σTr σ
1 0
[F] = σ
0 1
0 0 0
d Isd 0 0 0
Isd 1 0 Wsd
Isq = 1 1 Isq + 0 1 Wsq
dt
Iro 0 − Iro 0 0
Tr Tr
Iro = ( . )
Wsd : Contrôle du flux
√
é : =
= = . ; = = . ; = .
+ .
( )=
.
= = . ; = .
. ∗ . ∗
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5. Dimensionnement des correcteurs :
+ .
( )=
.
b. Correcteur de couple : proportionnel
( )=
( )= .
{( + . ) −( . ) }
+ . + . .
. .
: = ; = . ;≫ =
= ( . . − )= . ; = (( . . − )= .
.
é é : ( )= ( − )
+ .
+ .
( )=
.
6. COMMANDE DE LA MAS : ONDULEUR IDEAL
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6.1. Relevé des signaux :
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7. COMMANDE DE LA MAS : ONDULEUR MLI
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Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté la commande vectorielle associée à un onduleur idéal
et MLI triangulo-sinusoidale, La commande à flux orienté associée à un onduleur à MLI
vectorielle présente de bonnes performances. La technique de commande vectorielle
nécessite :
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