Fascicule IIA3
Fascicule IIA3
Fascicule IIA3
FASCICULE DE TRAVAUX
PRATIQUES
Exercice n°1 :
On se propose, dans cet exercice, de modéliser l’évolution de la température X d’un
corps C .
Initialement ce corps est à une température X i . A l’instant t = t0, ce corps est plongé
dans un milieu de température X m . On note le taux de changement de température
constant .
L’évolution de la température du corps C est régie par l’équation différentielle
suivante :
dX
(X Xm)
dt
1. Créer une fonction portant le nom «differ.m », dans laquelle :
a. Définir les entrées et les sorties de cette fonction.
b. Définir l’équation différentielle régissant l’évolution du système. On prendra :
X m 10 C et 0.1 C / s .
2. Créer un nouveau script nommé « solution_differ.m », dans lequel :
Courbe x=f(t)
100 T= X=
Evolution de la température du corps C en fonction du temps
90 0 100.0000
80
0.5582 95.1138
1.1164 90.4930
70 1.6746 86.1230
…. ….
Température
60
50.2328 10.5926
50
51.7328 10.5100
53.2328 10.4390
40 54.7328 10.3779
56.2328 10.3252
30
57.1746 10.2960
20 58.1164 10.2694
59.0582 10.2452
10
0 10 20 30 40 50 60
60.0000 10.2232
Temps
Exercice n°2 :
On se propose, dans cet exercice, de modéliser un système linéaire via une
représentation d’état.
Pour ce faire, considérons un circuit RLC composé de trois éléments électriques
passifs montés en série : un résistor de résistance R, une bobine d’inductance L et un
condensateur de capacité C, comme schématisé dans la figure suivante (Figure 2) :
Ce circuit est une maille unique où chaque nœud a seulement une entrée et une sortie,
par conséquent, l'application de la loi des nœuds montre, qu’à un instant t, l’intensité du
courant i(t) est la même dans tout le circuit.
En appliquant maintenant, à ce circuit, la loi des mailles, nous obtenons ainsi
l’équation différentielle qui régit le système :
UU=UURR+UULL +U UC
{ di(t)
C
1 tf ( )
di (t ) 1 t
U = RRii(t)
U (t ) +LL t i ( )d
f
q(t )
X
X = [q(t) ] ∶: le vecteur d ' état
le vecteur d′état
i (t )
i(t)
˙ i(t)
X = [di(t) ] = AX + BU
i(t )
X AX BU
L didt(t )
dt
Manipulation :
Créer un script portant le nom « TP1_RLC.m », dans lequel :
1. Définir les valeurs de la résistance, de l’inductance et de la capacité du système. On
prendra : R = 50Ω, L = 1H et c = 5mF.
2. Définir la matrice d’état A et la matrice de commande B.
3. Calculer les valeurs propres du système et conclure sur sa stabilité.
4. Calculer le rang de la matrice Q B AB et conclure sur sa commandabilité.
5. Initialiser le vecteur d’état X 0 et la tension d’entrée du système U = 10V.
0
6. Définir la matrice d'observation C et la matrice d'action directe D, telque :
Y = CX + DU : la tension de sortie du système.
7. Créer une boucle « for » dans laquelle :
a. Calculer X via l’équation différentielle qui régit le système.
b. Calculer le nouveau vecteur d’état X tt X (t ) dt .
0
f
,
Soit taper sur la fenêtre de commande de Matlab (command window) : >> simulink.
13. Réaliser le schéma bloc du système RLC comme suit :
Kc
H( p)
( L J ) p 2 ( L f J R) p ( R f K e K c )
R est la résistance de l’induit du moteur, L est son inductance, f est le coefficient
de frottement visqueux, J est le moment d’inertie du rotor, K e est la constante de
la f.é.m et K c est la constante de couple.
I. Modélisation du MCC
PI. Ceci est défini par le schéma bloc de la figure « Figure 4 ». La fonction du transfert du régulateur
Exercice n°1 :
On se propose, dans cet exercice, d’identifier les paramètres d’un procédé industriel dont
l’état est en évolution.
On a récolté les sorties du processus, mesurées expérimentalement toutes les heures, pendant
30 heures, et on a obtenu le tableau suivant :
Temps : Texp
0 1 2 3 4 5 6 7
(heure)
Temps : Texp
8 9 10 11 12 13 14 15
(heure)
Temps : Texp
16 17 18 19 20 21 22 23
(heure)
Temps : Texp
24 25 26 27 28 29 30
(heure)
Le but de cet exercice est d’identifier les paramètres du modèle caractérisant l’évolution du
système. Il s’agit donc de minimiser les écarts entre les valeurs expérimentales et les valeurs
simulées de la sortie du système.
L’évolution du système est modélisée pendant sa phase sinusoïdale par l’équation suivante :
Y (t ) Y0 sin(t )
La fonction objective, à minimiser, est l’erreur au sens des moindres carrés, appelée erreur,
et l’algorithme d’optimisation est celui de Nelder-Mead programmé par la fonction fminsearch.
A. Créer une fonction portant le nom « model_erreur.m », dans laquelle :
1. Définir le temps expérimental en heures Texp .
2. Introduire le vecteur contenant les sorties expérimentales du système Yexp .
3. Vérifier que les dimensions de Yexp sont égales aux dimensions du vecteur Texp .
6. Définir l’erreur quadratique entre les valeurs expérimentales et les valeurs simulées
de la sortie du système.
B. Créer un nouveau script nommé « ident_erreur.m », dans lequel :
1. Utiliser la fonction fminsearch afin de minimiser l’erreur au sens des moindres
carrés, définie par la fonction réalisée ci-dessus.
2. Afin de simuler le comportement du système calculé :
Exercice n°2 :
On se propose dans cet exercice d’évaluer la sortie du processus industriel mesurée dans
l’Exercice n°1, Yexp (t ) , par une interpolation polynomiale.
L’interpolation polynomiale consiste à approcher la courbe liant les deux séries de mesures
(du temps et de la sortie du système) par un polynôme. Les coefficients optimaux de ce
polynôme sont ceux qui minimisent la variance de l’erreur d’interpolation. Ce principe est
connu sous le nom de « la méthode des moindres carrés ».