Questionnaire D'anesthésiologie/ D2 Médecine
Questionnaire D'anesthésiologie/ D2 Médecine
Questionnaire D'anesthésiologie/ D2 Médecine
5. Quels sont les paramètres cliniques qui peuvent aider à diagnostiquer une
décurarisation satisfaisante
13. Quelles sont les modalités d’administration de l’anesthésie générale (brève explication)
L'administration de l'AG nécessite au préalable de la préparation codifié par Master
Plan
14. Quid de l’induction à séquence rapide
C'est une induction devant toute situation chirurgicale d'urgence : Situation d’urgence,
Estomac plein (femme enceinte, occlusion intestinale aigüe, péritonite, traumatisé,
hernie hiatale, etc.)
Intubation prévue difficile
Étapes : Préoxygénation
Injection d’hypnotique d’action rapide
Manœuvre de Sellick : Pression sur le cricoïde afin de comprimer l’œsophage (après
endormissement du patient)
Injection d’un curare d’action rapide
Intubation endotrachéale
Vérification de la position de la sonde (ventilation symétrique)
Gonflement du ballonnet
Lâchage du Sellick
Fixation de la sonde
15. Faites une comparaison entre les différents types d’induction intraveineuse.
2 types : Classique et crush induction ( induction à séquence rapide)
16. BIS : Qu’est-ce et quel est son intérêt au cours d’une anesthésie générale
BIS : est un index bispectral dont l'intérêt est de surveiller la profondeur de l'AG par
monitoring basé sur une analyse du spectre des fréquences de
l'électroencéphalogramme (EEG)
17. En fin d’intervention, comment-allez-vous faire pour amorcer le réveil de votre patient.
R/ *On recours à une administration d'oxygène pur pendant quelques minutes pour prévenir
toute hypoxie du fait d'éventuelles complications.
* Une aspiration oro-pharyngée douce est souhaitable avant toute extubation pour réduire tout
risque de laryngospasme.
* On évalue les possibilités d'une extubation
Une VPE est une ventilation sans soutien matériel au cours de la quelle :
-le volume courant est de 5–8 ml/kg,
-la fréquence respiratoire est de 10–20 c/min,
- la pression inspiratoire négative est de −20 à −30 cmH2O ;
20. Quels sont les matériels pouvant vous aidez à contrôler les voies aériennes supérieures
au cours d’une anesthésie.
-Masque facial
-Masque laryngé
-Intubation endotrachéale
21. Donnez les indications et les contre-indications du masque laryngé
Indications :
Le masque laryngé est utilisé chaque fois que l'intubation trachéale n'est pas indispensable ou
souhaitée, et qu'un masque facial n'est pas approprié.
Autres indications :
Interventions de durée > 15 min et < 2-3 heures (Anesthésie ambulatoire).
Intervention sur l'œil, les oreilles
Anesthésie chez les chanteurs
Intubation difficile imprévue (guide pour la sonde d'intubation)
Ventilation dans les situations difficiles.
Contre-indications du masque laryngé:
Persistance des réflexes des voies aériennes supérieures
Extension cervicale impossible
Risque d'aspiration (p. ex : trauma, estomac plein : hernie hiatale, reflux gastro-
œsophagien, grossesse au-delà du 1ertrimestre)
Pathologies pharyngées, buccales ou laryngées
Pression de ventilation élevée (affection pulmonaire)
Diminution de la compliance pulmonaire (obésité)
Accès restreint aux voies respiratoires
Inexpérience
Position ventrale
Intubation difficile prévisible
Dents branlantes
24. Sur base de quels éléments allez-vous vous rassurer du positionnement de la sonde
dans la trachée.
- Auscultation thoracique
Dose :
Position du patient immédiatement après l’injection, influencée par la baricité
Site de ponction :
Taille du patient :
Age :
Vitesse d’injection :
Pression intra-abdominale :
Anatomie de la colonne (Cyphoscoliose).
34. Dose test au cours d’une APD : En quoi consiste-t-elle et quel est son intérêt
C'est une dose de lidocaïne 1 % adrénalinée injecté pour se rassurer d'un bloc épidural
Son intérêt est de prévenir une toxicité anesthésique au cours de l'APD par lésion
vasculaire ou rachianesthésie
Si : - Augmentation de la TA : c'est une injection vasculaire
- bloc moteur rapide : c'est une rachianesthésie
35. Comment expliquez-vous la survenue de la bradycardie et de l-hypotension au cours
d’une RA, et quelle sera votre conduite.
Elles s'expliquent par un blocage sympathique , blocage du nerf cardio accélérateur et
le reflexe Bezold Jarish
36. Quelles sont les indications et les contre-indications des anesthésies médullaires
Indications :
Les interventions des membres inférieurs, du bassin et des hanches,
interventions urologiques et inguinales,
la chirurgie abdominale sous-ombilicale, et
chirurgie de la sphère gynécologique et analgésie obstétricale.
Contre indication :
38. Pendant votre garde, vous devez endormir un enfant de 5 ans pesant 20 kg pour une
péritonite par perforation intestinale supposée d’origine typhique. Sa température est de
39°C, FR : 30 cycles/min, TA : 90/60mmHg et FC : 120 battements/min. Son taux
d’hémoglobine est à 10g%.
a. L’induction par inhalation avec le sévoflurane est la technique idéale d’induction.
Vrai ou faux (argumentez votre réponse)
Vrai , car il n'irrite pas les VAS , ses effets inotropes et hémodynamiques sont
réduits
b. L’induction avec de la kétamine peut être utilisée. Vrai ou faux (argumentez votre
réponse SVP)
Vrai , parce qu'elle est augmente la TA et efficace pour ce cas où il y a instabilité
hémodynamiques
c. L’atracurium est le myorelaxant idéal pour l’intubation. Vrai ou faux (argumentez
votre réponse.
d. Quel tube allez-vous utiliser pour l’intubation orotrachéale (diamètre) et à quelle
distance allez-vous fixer ce tube
Diamètre : 4+5 (âge) /4 = 2.25 mm
Distance : 12+5 (âge)/2 = 8.5
Questionnaire de Réanimation
C'est l’ensemble de manœuvres permettant d’une manière partielle ou totale, et pour une
durée variable, de suppléer une ventilation insuffisante ou absente.
Indications
Indications neurologiques : score de Glasgow ≤ 8, HTIC, état de mal épileptique,
anesthésie générale ou sédation profonde
Indications neuromusculaires : tétanos sévère, myasthénie grave
Indications hémodynamiques : état de choc, décompensation cardiaque
Indications Respiratoires : hypoxémie sévère, hypercapnie chronique, OAP lésionnel.
Indications métaboliques : acidose respiratoire ou métabolique sévère.
Insuffisance respiratoire hypercapnique aiguë
OAP hémodynamique
VC : c'est la ventilation contrôlée dans laquelle les cycles respiratoires sont assurés totalement
par le respirateur selon des paramètres préréglés qui sont :
Fréquence respiratoire
Volume courant ou pression d’insufflation
I/E le plus souvent 1/2
Débit inspiratoire
FiO2
± PEP
VAC : c'est la ventilation assistée contrôlée dans laquelle Le patient peut réaliser des cycles
spontanés, la machine les lui laisse faire.
Les même réglages qu’en VC + trigger
b. VAC et SIMV
FR˃35/min
SpO2 ˂90%
Variations ˃ 20% de la fréquence cardiaque ou de la pression artérielle systolique
Sueurs, agitation, troubles de la vigilance.
11. Quand faut-il sevrer un patient sous ventilation invasive.
Si le patient rempli les critères ci-haut , ne présente pas de signes de mauvaise tolérance à
l’épreuve de ventilation spontanée
12. Chaine de survie : Décrivez-là et quelle est son importance dans la prise en charge de
l’arrêt cardio-respiratoire.
La chaîne de survie est l'ensemble des séquences des gestes posés dans la RCP , elle
comprend :
- La reconnaissance précoce de l'ACR et alerte immédiate des secours
- La réanimation cardiorespiratoire de base
- Application précoce d'une défibrillation
- RCP spécialisée et PEC hospitalière
13. Quel est l’intérêt de l’hypothermie dans la prise en charge de l’ACR
Elle induit une diminution de métabolisme et relargage des substances neurotoxiques
pour prévenir les lésions axono-ischemiques .
14. Quelle est la place de la coronarographie immédiate dans la PEC hospitalière d’un
ACR
Elle permet de mettre au point précocement une cardiopathie ischémique en vue d'un
traitement adapté
15. Parlez brièvement du syndrome post-ACR et de sa PEC
C'est l'ensemble de manifestations dûes à une défaillance multiviscérale favorisée par
deux mécanismes :
- la privation en O2 pendant la période d'ACR
- phénomène d'ischemie-reperfusion qui entraîne un choc sévère de deux composantes
: dysfonctionnement myocardique systolique et vasoplegie périphérique
PEC :
- coronarographie précoce
- soutien cardiovasculaire par dobutamine
- ventilation mécanique
- Épuration extra rénale si défaillance rénale
- si possible Assistante mécanique circulatoire
Scoop and run : préconise une évacuation rapide après une mise en condition minimale
Forces Faiblesses
Scoop and run Elle limite le temps pré-hospitalier qui -Elle est pénalisante en cas
est considéré comme perdu. d’incarcération ou lorsque le temps de
transport est long.
-
Médicalisation prè -Elle permet un temps de prise en les cas d’hémorragies non contrôlées, le
hospitalière charge hospitalier préopératoire plus blessé doit bénéficier d’un traitement
court. chirurgical dans les plus brefs délais et
donc Les gestes thérapeutiques doivent
-Le temps de la médicalisation pré- alors être pertinents et adaptés, réalisés
hospitalière est donc investi et non en quelques minutes par une équipe
perdu. médicale entraînée.
18. Qu’entendez-vous par conditionnement du polytraumatisé et quel est son intérêt dans
la prise en charge
C'est l'ensemble des mesures qui permettent de :
20. Selon vous, quand est-ce qu’un patient polytraumatisé a réalisé un bilan lésionnel
complet.
21. Qu’entendez-vous par FAST et quel est son intérêt dans la prise en charge du
polytraumatisé
FAST : Focused assessment of the sonographic est une échographie de débrouillage
Intubation trachéale
Elle se fait à séquence rapide. Attention à la mobilisation du cou qui doit rester maintenu en
rectitude pendant toute la manœuvre.
Remplissage et catécholamines
Solutés de remplissage : NaCl 0,9%, HEA 25ml/kg dans les premières 24h, le sang après
estimation de perte sanguine ou une réalisation d’un taux d’hémoglobine en urgence.
Si l’expansion volémique ne corrige pas l’hypotension, il faut recourir aux agonistes
adrénergiques : Noradrénaline, Adrénaline, Dopamine.
Osmothérapie
26. Quels sont les différents tableaux lésionnels rencontrés au cours d’un TCE.
Scope, Pression non invasive, SpO2, capnographie (CO2 expiré ou EtCO2 )si ventilation
mécanique
•Invasif (indications larges) : mise en place d’une pression artérielle sanglante
Mise en place d’une sonde urinaire (hors contre indications) avec sonde thermique pour
surveillance température centrale
L‘état de choc est un état d’insuffisance circulatoire aigue associant, à des degrés divers, selon
l’étiologie, une réduction du volume circulant sanguin effectif, une altération du transport et
de la délivrance tissulaire de l’oxygène, aboutissant à une hypoxie tissulaire.
Clinique
Rénales : IRA par baisse de la perfusion rénale (IRA fonctionnelle) ou par atteinte
ischémique et toxique tubulaire (IRA organique).
Hépatobiliaire: hépatite, choléstase intra-hépatique, cytolyse cholécystite de stress
35. Donnez les arguments qui permettent de poser le diagnostic de choc septique ?
Sepsis
Hypotension nécessitant le recours aux vasopresseurs pour maintenir une PAM de 65
mm Hg
Lactatémie ˃ 2mmol/L (18mg/dl)
Hypertension artérielle
Tabagisme
Diabète
Hypercholestérolémie
Obésité
Sédentarité
Insuffisance cardiaque, fibrillation auriculaire, infarctus du myocarde
Sténose de la carotide
Migraine avec aura,
Contraception oestro-progestative
44. Quelle sera votre conduite à tenir devant un cas d’Infarctus cérébral de moins de 4h.
S’assurer de la survie d’un nombre maximum possible de victimes, les garder dans la
meilleure santé possible dans les circonstances où elles sont.
Rétablir l’autosuffisance et les services essentiels aussi rapidement que possible pour tous les
groupes de la population, avec de l’attention spéciale pour ceux ayant le plus de besoins : les
plus vulnérables et les moins privilégiés.
Réparer et rétablir l‘infrastructure endommagée et rétablir les activités économiques viables.
Faire cela de manière à poursuivre les objectifs de développement à long terme et à réduire la
vulnérabilité aux futurs dangers de détérioration potentielle.
2. Quelles sont les missions dévolues à la première équipe dépêchée sur un lieu de
sinistre
4. Qu’entendez-vous par :
a. Petite Noria de ramassage : consiste au ramassage , relevage des victimes et leurs
transferts vers le centre de tri au poste médical avancé (PMA)
b. Petite Noria d’évacuation : le transfert des victimes du PMA vers le centre médical
d'évacuation (CME)
c. Grande Noria : le transfert de victimes de CME vers les structures hospitalières
5. En quoi consiste la démarche globale de prise en charge lors d’une situation
d’urgence.
Elle consiste à : Protéger , Examiner , Alerter , Secourir
8. Comment évalue-t-on
a. la fonction respiratoire : Se pencher vers le visage de la victime
Sentir l'arrivée d'air sur la joue ou sur la main du sauveteur
A l'oreille chercher les bruits de la ventilation (sifflements, ronflements, gargouillements)
Avec les yeux, regarder le ventre et / ou la poitrine se soulever et s'abaisser
b. la fonction circulatoire : perte de connaissance plus ou moins brutale avec coma, aspect gris
ou cyanosé du visage, pâle.
Disparition des pouls carotidiens et fémoraux, arrêt respiratoire avec “gasp” (grandes
inspirations espacées et bruyantes), très rapidement la mydriase apparaît.
c. la fonction neurologique : La perte de connaissance entraîne un arrêt de la vie de relation, la
victime ne parle plus. Elle ne répond plus aux questions. Elle ne répond plus aux ordres
simples (voir score de Glasgow). L'insuffisance respiratoire aiguë, le choc
hypovolémique altèrent l'état de conscience et constituent des pièges lors de l'examen.
10. Faites une brève différence entre les plans ORSEC, Rouge et blanc.
Orsec : concerne les catastrophes étendues qui affectent gravement la vie normale des
populations.
Rouge : pour des catastrophes à effets limités provoquant des victimes (> 10 en
général) : accidents de la voie publique, explosions, effondrements ou en présence de
victimes polyagressées (risque technologique, chimique, pollution…).
Blanc : est un plan d’accueil particulier à l’hôpital devant faire face à un afflux de
victimes dépassant la capacité habituelle de son service des urgences. C’est
l’homologue du plan rouge au sein des hôpitaux. Il relève du directeur de l’hôpital.
11. Libération des voies aériennes : Citez les différentes techniques et quels sont les
risques de ces gestes.
Pro-traction de la mandibule
Subluxation de la mandibule
Les RISQUES :
Ces gestes sont d’autant plus mesurés qu’une lésion du rachis cervical est suspectée.
En cas de coma, la LVAS ne prévient pas les risques d’inhalation.
Risque de morsure lors de l’ouverture buccale par la manœuvre des doigts croisés
d’autant que cette technique peut s’avérer impossible à réaliser si le coma est réactif.
Risque de morsure en cas de coma réactif pour la technique de la pro-traction
mandibulaire, de même qu’on est appelé à faire la part des avantages et inconvénients
lors de la réalisation de cette technique, en cas de fracture de la mâchoire inférieure et
en cas de traumatisme facial
12. Sur le plan clinique, faites une différence entre l’obstruction partielle et l’obstruction
complète des voies aériennes.
13. En cas consistera l’action du sauveteur devant une victime en obstruction des voies
aériennes.
Ne pas pratiquer de techniques de désobstruction des voies aériennes car elles peuvent
mobiliser le corps étranger, provoquer une obstruction grave et un arrêt de la
respiration ;
Encourager la victime à tousser pour rejeter le corps étranger ;
Installer la victime dans la position où elle se sent le mieux, le plus souvent assise,
Demander un avis médical et appliquer les consignes données ;
Surveiller attentivement la victime.
Obstruction totale
L’extraction digitale d’un corps étranger
Les tapes dorsales