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Chapitre 2

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Turbomachines 1

II.1 Introduction

Le pompage des liquides est probablement l'utilisation la plus ancienne des machines
inventées par l’homme dans l'effort de construire la civilisation. Les canalisations d’eau sont
enregistrées dans diverses civilisations antiques. La roue d'eau est une structure partiellement
submergée en bois avec des puisoirs au bord de la roue. Les puisoirs rassemblent de l'eau comme
ils ont submergé et les ont versés dans un canal comme la roue a tourné en raison de la force
manifestée par le courant. Le même mécanisme a fourni la première forme du moteur rotatif. Les
pompes et des moteurs sont les machines les plus largement employées aujourd'hui.

Le liquide arrive dans le distributeur dans l’axe de l’appareil et la force centrifuge le projette
vers l’extérieur de la turbine.

Il acquiert une grande énergie cinétique qui se transforme en énergie de pression dans le
collecteur ou la section est croissante.

La transformation de l’énergie transférée en énergie de débit et de pression dépend de


l’inclinaison des aubes de la roue et donc de l’angle de sortie. Les pompes centrifuges mono-
étagées horizontales, à roue radiale fermée, installées en surface, sont les plus utilisées pour le
pompage de l'eau dans les usines de production et de distribution d'eau destinée à la consommation
humaine.

Pompe centrifuge.

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II.2 Composantes des vitesses (Triangle des vitesses)


• Le fluide possède à l’entrée de la roue une vitesse absolue V1, qui se décompose , dés qu’il est
entraîné par la rotation de celle ci , en U1, vitesse d’entraînement , qui est tangente à la
circonférence interne de la roue, et W1, vitesse relative, qui est la vitesse avec laquelle l’eau glisse
sur l’aube.

• A la sortie, la particule considérée à une vitesse d’entraînement U2,tangente à la circonférence


extérieure de la roue , et une vitesse relative W2, tangente au dernier élément de l’aube;dés que la
particule est sortie de la roue, ces deux vitesses se composent pour former la vitesse absolue V2 de
sortie.

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Pour toute l’étude ultérieure, nous utiliserons les triangles des vitesses précités avec les
conventions suivantes :

• On utilisera l’indice 1 pour les variables à l’entrée et l’indice 2 pour celles à la sortie de la roue.

• On désignera par α l’angle formé par la vitesse absolue et la vitesse d’entrainement et par 
l’angle formé par la tangente à la circonférence et la tangente à l’aube dans le sens opposé au
mouvement. On adoptera aussi, dans une première approche théorique les hypothèses classiques
de mécanique de fluides ( Fluide parfait, pompe idéale , écoulements laminaires…).

Si on considère une particule (fluide) traverse la roue d’une turbine centripète, à chaque instant et
à chaque point nous avons :

V = U +W U = r

V : Vitesse absolue de la particule

U: Vitesse d’entraînement ou circonférentielle

W :Vitesse relative de la particule

ω :Vitesse instantanée de rotation

r : Rayon

On est conduit à décomposer les vitesses V ou W Considérées en un point M de


l’écoulement en deux composantes orthogonales :

• une composante projetée sur U, dite tangentielle(t) ou circonférentielle(u) , désignée par Vu


ou Wu et mesurée positivement dans le sens de la rotation ;

•une composante projetée dans le sens de l’écoulement dite méridienne(m) ou radiale(r),


désignée par Vm ou Wm ; les vitesses méridiennes sont en principe, toujours positives, sauf dans
des régimes de fonctionnement perturbés.

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II.3 Equations fondamentales :


II.3.1 Vitesses

- Vitesses d’entrainement

-Vitesses méridienne (Vm) ou radiale (Vr) ; Vm = Vr

-Vitesses tangentielle ou circonférentielle

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II.3.2 Débit volumique

Q = qv = S  Vm ; S = 2  r  b
A la entrée 1 de la roue le débit s’exprime par :

qv1 = S1  V1m ; S1 = 2  r1  b1
A la sortie 2 de la roue le débit s’exprime par :

qv 2 = S2  V2 m ; S2 = 2  r2  b2

b1,b2 : Epaisseurs de la roue aux points 1 et 2.

qv = qv1 = qv 2
II.3.3 Débit massique

Qm = m = qm =   qv
Equation d’Euler des turbomachines (Hauteur théorique)

Pour pompe la hauteur théorique est donnée par le théorème d’Euler :

Cette hauteur théorique correspond à l’énergie par unité de masse du liquide traversant la pompe

Tenant compte des relations suivantes qu’on peut déduire des triangles des vitesses :

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Le premier terme représente l’augmentation de l’énergie cinétique du fluide , le second et le


troisième représentent l’augmentation de l’énergie potentielle de pression.

II.3.4 La puissance théorique de la pompe

Pth = qm  g  H th
II.3.5 le travail spécifique par la roue

W = g  H th

II.3.6 Rendement : On définit quatre types de rendements

-Rendement hydraulique : il tient compte uniquement des pertes dans les aubages

Hm Hh
h = =
H th H th

Hm :hauteur manométrique

Hh :hauteur hydraulique

V22 − V12 p2 − p1 J
H h = H m = ( z2 − z1 ) + + +
2g g g
-Rendement volumétrique : qui est le rapport entre le débit traversant la conduite et le
débit traversant la roue.

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qv
v =
qv + q
Soient q le débit de fuite et qv le débit refoulé par la pompe.

-Rendement mécanique

Pi  g (qv + q ) H th
m = =
Pabs Pabs
En appelant Pi la puissance indiquée fournie à la roué et Pabs la puissance absorbée par la pompe

-Rendement global : peut être déduit facilement, soit

II.4 Courbes caractéristiques théoriques :

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L’analyse des courbes représentant ces caractéristiques théoriques , montre qu’on a les meilleurs
résultats pour des roues à aubes couchées vers l’avant β2 > 90° ( la hauteur et la puissance
théoriques augmentant avec le débit) ; mais dans la pratique ,le rendement est faible dans ce cas .

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Les roues à aubes couchées vers l’arrière β2 < 90° sont les plus utilisées , car elles permettent
un fonctionnement optimal.

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