Hydrodynamique
Hydrodynamique
Hydrodynamique
2.1 Introduction
2.2 Forme conservative des équations de l’écoulement
2.3 Equation d’état
2.4 Equation de Navier-Stokes
2.5 Adimensionnalisation
2.6 Conclusion
2.7 Exemples
2.1 Introduction
Bien qu'il existe différentes variables d'écoulement de fluide, la plupart d'entre elles
s’identifient à une seule équation générique : l'équation de transport scalaire, de convection-
diffusion ou d'advection-diffusion.
L'approche intégrale considère comment la quantité totale d'une certaine quantité physique
(masse, quantité de mouvement, énergie…) est modifiée dans un domaine fini de l'espace
(volume de contrôle).
Pour un volume de contrôle arbitraire, l'équilibre d'une quantité physique dans un intervalle de
temps est :
1
Le taux de variation de toute grandeur physique dans un volume de contrôle arbitraire V est
déterminé par :
2
2.2 Formes conservatives des équations d’écoulement
2.2.1 Conservation de masse (continuité)
Principe physique (conservation de masse) : la masse n’est ni créée ni perdue.
V : volume
A : surface de la face typique
𝑢𝑛 : composante de la vitesse normale à la face
𝜕
Equation intégrale : (𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒) + ∑𝑓𝑎𝑐𝑒𝑠 (𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 ) = 0
𝜕𝑡
3
Quantité de mouvement
Principe physique : (2ème loi de Newton) : variation de quantité de mouvement = force
Le taux de variation totale de quantité de mouvement pour un fluide passant à travers un volume
de contrôle se consiste de :
• taux de variation de quantité de mouvement à l’intérieur du volume de contrôle +
• flux de quantité de mouvement net à travers ses surfaces
𝑑
Equation intégrale : (𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝒖 ) + ∑𝑓𝑎𝑐𝑒𝑠 (𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝒖 ) = 𝑭
𝑑𝑡
Les vitesses, forces et moments sont des vecteurs, donnant en principe 3 équations
Forces de surfaces : il existe deux types :
• les forces de surface (proportionnelle aux surfaces, agissant sur les faces du volume de
contrôle)
• les forces de volume (proportionnelle aux volumes)
𝐹
les forces de surface sont générallement exprimées en terme de contraintes 𝜏=
𝑆
4
𝜕𝑢 𝜕𝑢𝑖 𝜕𝑢𝑗
𝜏 = 𝜏12 = 𝜇 𝜕𝑦 𝜏𝑖𝑗 = 𝜇 ( + )
𝜕𝑥𝑗 𝜕𝑥𝑖
Pour les fluides à densité constante, la pression et le poids peuvent être combinés sous forme
piézométrique pression 𝑝∗ = 𝑝 + 𝜌𝑔𝑧 ; lorsque la gravité est incorporée dans une pression
modifiée, la gravité n’apparaît plus explicitement dans les équations de l’écoulement.
• Les forces centrifuges et Coriolis (forces apparentes dans un référentiel rotatif)
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𝑑(𝜌𝑉𝑢)
+ (𝜌𝑢𝐴)
⏟ 𝑒 𝑢𝑒 − (𝜌𝑢𝐴)𝑤 𝑢𝑤 + (𝜌𝑣𝐴)𝑛 𝑢𝑛 − (𝜌𝑣𝐴)𝑠 𝑢𝑠 + (𝜌𝑤𝐴)𝑡 𝑢𝑡 − (𝜌𝑤𝐴)𝑏 𝑢𝑏
⏟ 𝑑𝑡
= (𝑝𝑤 𝐴𝑤 − 𝑝𝑒 𝐴𝑒 ) + 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑠𝑐𝑜𝑠𝑖𝑡é 𝑒𝑡 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠
Ceci est souvent appelé gradient de diffusion. Un exemple courant est la conduction thermique.
Pour un volume de contrôle arbitraire :
6
quantité dans la cellule : 𝜌 𝑉 𝜙 (masse × concentration)
flux de convection : (𝜌 𝐮. 𝐀) 𝜙 (flux de masse × concentration)
𝜕𝜙
flux de diffusion : −Γ 𝐴 (- diffusivité × gradient ×surface)
𝜕𝑛
𝑑 𝜕𝜙
(𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝜙) + ∑𝑓𝑎𝑐𝑒𝑠 (𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝜙 − Γ 𝐴) = 𝑠𝑉
𝑑𝑡 𝜕𝑛
𝜕(𝜌𝜙) 𝜕 𝜕𝜙 𝜕 𝜕𝜙 𝜕 𝜕𝜙
+ (𝜌𝑢𝜙 − Γ ) + (𝜌𝑣𝜙 − Γ ) + (𝜌𝑤𝜙 − Γ ) = 𝑆
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑧
1
𝐸 = 𝑖 + (𝑢2 + 𝑣 2 + 𝑤 2 )
2
7
Bien que l'équation précédente soit une équation d'énergie parfaitement adéquate, il est courant
d'extraire les changements de l'énergie cinétique (mécanique) pour obtenir une équation pour
l'énergie interne i ou la température T.
𝐷𝑖
𝜌 = −𝑝 𝑑𝑖𝑣 𝒖 + 𝑑𝑖𝑣(𝑘 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑇) + 𝑆𝑖
𝐷𝑡
pour un fluide incompressible, 𝑖 = 𝑐𝑇, avec c la chaleur spécifique et div u= 0
𝐷𝑇
𝜌𝑐 = 𝑑𝑖𝑣(𝑘 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑇) + 𝑆𝑖
𝐷𝑡
pour un fluide compressible, l’équation est arrangée pour aboutir à l’équation d’enthalpie
L’enthalpie h et l’enthalpie spécifique h0 sont définie comme suit :
𝑝 1
ℎ=𝑖+ 𝑒𝑡 ℎ0 = ℎ + (𝑢2 + 𝑣 2 + 𝑤 2 )
𝜌 2
𝑝 1 2 𝑝
ℎ0 = 𝑖 + + (𝑢 + 𝑣 2 + 𝑤 2 ) = 𝐸 +
𝜌 2 𝜌
𝜕(𝜌ℎ0 ) 𝜕𝑝
+ 𝑑𝑖𝑣(𝜌ℎ0 𝒖) = 𝑑𝑖𝑣(𝑘 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑇) + + 𝑆ℎ
𝜕𝑡 𝜕𝑡
• Différences :
Les équations de quantité de mouvement sont non linéaires, couplées et le champ de
vitesse doit satisfaire la cohérence massique
8
2.3 Equation d’état
Le mouvement du fluide en 3D est décrit par un système de cinq équations aux dérivées
partielles : continuité, x, y et z quantité de mouvement et d’énergie. Parmi les inconnus quatre
variables sont thermodynamiques : 𝜌, 𝑝, 𝑖, 𝑇 dans cette partie, on fixera le lien entre ses quatre
variables. La relation entre les variables thermodynamique peut être obtenue par l’hypothèse
d’un équilibre thermodynamique.
Le fluide peut s’ajuster thermodynamiquement aux nouvelles conditions si rapidement que les
changements sont effectivement instantanés. Donc le fluide reste toujours en équilibre
thermodynamique à l’exception de certains écoulements avec de fortes ondes de choc.
On peut décrire l’état de la substance en équilibre thermodynamique par seulement deux
variables. L’équation d’état relie les autres variables aux deux variables connues. Si on utilise
les variables ρ et T on aura une équation d’état pour la pression P et l’énergie interne spécifique
i
𝑝 = 𝑝(𝜌, 𝑇) 𝑒𝑡 𝑖 = 𝑖(𝜌, 𝑇)
Pour un gaz parfait 𝑝 = 𝜌𝑅𝑇 𝑒𝑡 𝑖 = 𝐶𝑣 𝑇
L'hypothèse de l'équilibre thermodynamique élimine toutes les variables d'état sauf les deux.
Dans les écoulements des fluides compressibles, l'équation d'état fournit la relation entre
l'équation d’énergie d'une part et les équations de conservation de la masse et de quantité de
mouvement d'autre part. Cette connexion se produit par la possibilité de variation de densité en
raison des variations de pression et de température dans le champ d'écoulement.
Les liquides et les gaz circulant à des faibles vitesses se comportent comme des fluides
incompressibles. Sans la variation de la densité il n’y a pas de lien entre l’équation d’énergie
et les équations de conservation de masse et de quantité de mouvement. Le champ d’écoulement
peut souvent résolu en considérant seulement les équations de conservation de masse et de
quantité de mouvement. L’équation d’énergie doit seulement être résolue avec les autres
équations si le problème implique un transfert de chaleur.
Les formes les plus utiles des équations de conservation pour les écoulements des fluides sont
obtenus en introduisant un modèle adapté pour les containtes visqueuses τij. En général, les
conrtraintes visqueuses peuvent être exprimées en fonction du taux de déformation locale.
En 3D, cette déformation locale est composée d’une déformation linéaire et une déformation
volumétrique. Tous les gaz et beaucoup de liquides sont isentropiques
9
Le tenseur de Reynolds contient neuf composantes en 3D, six sont indépendants pour les fluides
isentropiques (Schlichting, 1979) notée par le symbole 𝑒𝑖𝑗 et trois composantes de déformations
allongées.
1 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢 1 𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑣 1 𝜕𝑤 𝜕𝑤 𝜕𝑤
𝑒𝑥𝑥 = ( + ) = 𝑒𝑦𝑦 = ( + ) = 𝑒𝑧𝑧 = ( + )=
2 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑧
Les six composantes de déformation de cisaillement
1 𝜕𝑢 𝜕𝑣 1 𝜕𝑢 𝜕𝑤 1 𝜕𝑣 𝜕𝑤
𝑒𝑥𝑦 = 𝑒𝑦𝑥 = ( + ) 𝑒𝑥𝑧 = 𝑒𝑧𝑥 = ( + ) 𝑒𝑦𝑧 = 𝑒𝑧𝑦 = ( + )
2 𝜕𝑦 𝜕𝑥 2 𝜕𝑧 𝜕𝑥 2 𝜕𝑧 𝜕𝑦
la déformation volumétrique est donnée par :
𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑤
+ + = 𝑑𝑖𝑣 𝒖
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
Pour les fluides Newtoniens, les contraintes de viscosité sont proportionnelles aux
contraintes de déformation. En 3D, la loi de Newton de viscosité pour les écoulements
compressibles implique deux constantes de proportionnalité ; la première : la viscosité
dynamique μ qui relie les contraintes aux déformations linéaires et une seconde viscosité, λ, qui
relie les contraintes aux déformations volumétriques. Les neuf composantes du tenseur de
viscosité dont six sont indépendants sont :
𝜕𝑢𝑖 𝜕𝑢𝑗 2
𝜏𝑖𝑗 = 𝜇 ( + ) − 𝜇 𝛿𝑖𝑗 𝑑𝑖𝑣 𝒖
𝜕𝑥𝑗 𝜕𝑥𝑖 3
𝜕𝑢 2 𝜕𝑣 2 𝜕𝑤 2
𝜏𝑥𝑥 = 2𝜇 − 𝜇 𝑑𝑖𝑣 𝒖 𝜏𝑦𝑦 = 2𝜇 − 𝜇 𝑑𝑖𝑣 𝒖 𝜏𝑧𝑧 = 2𝜇 − 𝜇 𝑑𝑖𝑣 𝒖
𝜕𝑥 3 𝜕𝑦 3 𝜕𝑧 3
𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑢 𝜕𝑤 𝜕𝑣 𝜕𝑤
𝜏𝑥𝑦 = 𝜏𝑦𝑥 = 𝜇 ( + ) 𝜏𝑥𝑧 = 𝜏𝑧𝑥 = 𝜇 ( + ) 𝜏𝑦𝑧 = 𝜏𝑧𝑦 = 𝜇 ( + )
𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑦
Il n’y pas grand-chose à savoir sur la seconde viscosité, λ, puisque ses effets sont faibles en
pratique. Pour les gaz, une bonne approximation prend λ = -2/3 μ (Schlichting, 1979). Les
liquides sont incompressibles et donc 𝑑𝑖𝑣 𝒖= 0 et les contraintes de viscosité sont juste deux
fois la déformation linéaire.
Introduisant les formules des contraintes 𝜏𝑖𝑗 dans les équations de quantité de mouvement
donnent les équations connues par les équations de Navier-stokes.
𝐷𝑢 𝜕𝑝 𝜕 𝜕𝑢 2 𝜕 𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕 𝜕𝑢 𝜕𝑤
𝜌 =− + [2𝜇 − 𝜇 𝑑𝑖𝑣 𝒖] + [𝜇 ( + )] + [𝜇 ( + )] + 𝑆𝑀𝑥
𝐷𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 3 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑥
𝐷𝑣 𝜕𝑝 𝜕 𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕 𝜕𝑣 2 𝜕 𝜕𝑣 𝜕𝑤
𝜌 =− + [𝜇 ( + )] + [2𝜇 − 𝜇 𝑑𝑖𝑣 𝒖] + [𝜇 ( + )] + 𝑆𝑀𝑦
𝐷𝑡 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 3 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑦
𝐷𝑤 𝜕𝑝 𝜕 𝜕𝑢 𝜕𝑤 𝜕 𝜕𝑣 𝜕𝑤 𝜕 𝜕𝑤 2
𝜌 =− + [𝜇 ( + )] + [𝜇 ( + )] + [2𝜇 − 𝜇 𝑑𝑖𝑣 𝒖] + 𝑆𝑀𝑧
𝐷𝑡 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑧 3
Souvent, il est utile de réarranger les termes des contraintes de viscosité comme suit :
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𝜕 𝜕𝑢 2 𝜕 𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕 𝜕𝑢 𝜕𝑤
[2𝜇 − 𝜇 𝑑𝑖𝑣 𝒖] + [𝜇 ( + )] + [𝜇 ( + )]
𝜕𝑥 𝜕𝑥 3 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑥
𝜕 𝜕𝑢 𝜕 𝜕𝑢 𝜕 𝜕𝑢
= (𝜇 ) + (𝜇 ) + (𝜇 )
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑧
𝜕 𝜕𝑢 𝜕 𝜕𝑣 𝜕 𝜕𝑤 𝜕 2
+ [ (𝜇 ) + (𝜇 ) + (𝜇 )] + (− 𝜇 𝑑𝑖𝑣 𝒖)
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑥 3
= 𝑑𝑖𝑣 (𝜇 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑢)
Les équations de Navier-Stokes peuvent être écrites sous la forme la plus utile pour le
développement de la méthode des volumes finis.
𝐷𝑢 𝜕𝑝
𝜌 =− + 𝑑𝑖𝑣 (𝜇 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑢) + 𝑆𝑀𝑥
𝐷𝑡 𝜕𝑥
𝐷𝑣 𝜕𝑝
𝜌 =− + 𝑑𝑖𝑣 (𝜇 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑣) + 𝑆𝑀𝑦
𝐷𝑡 𝜕𝑦
𝐷𝑤 𝜕𝑝
𝜌 =− + 𝑑𝑖𝑣 (𝜇 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝒘) + 𝑆𝑀𝑧
𝐷𝑡 𝜕𝑧
utilisant le modèle Newtonien pour les contraintes visqueuses, l’équation d’énergie s’écrit :
𝐷𝑖
𝜌 = −𝑝 𝑑𝑖𝑣 𝒖 + 𝑑𝑖𝑣 (𝑘 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑻) + 𝜙 + 𝑆𝑖
𝐷𝑡
Tous les effets dus aux contraintes visqueuses dans l’équation d’énergie sont décrits par la
fonction de dissipation 𝜙
𝜕𝑢 2 𝜕𝑣 2 𝜕𝑤 2 𝜕𝑢 𝜕𝑣 2 𝜕𝑢 𝜕𝑤 2 𝜕𝑣 𝜕𝑤 2
𝜙 = 𝜇 {{2 [( ) + ( ) + ( ) ]+( + ) +( + ) +( + ) }
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥𝑧 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑦
2
− 𝜇(𝑑𝑖𝑣 𝑢)2
3
La fonction de dissipation est toujours positive, elle contienne que des termes en puissance
deux, elle représente la source de l’énergie interne due au travail de déformation sur la particule
fluide.
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2.5 Adimensionnalisation
Bien qu'il soit possible de travailler entièrement en quantités dimensionnelles, il existe de
bonnes raisons de travailler dans des variables non dimensionnelles. Il s'agit notamment des
éléments suivants :
• Tous les problèmes dynamiquement similaires (mêmes Re, Fr, etc.) peuvent être
résolus avec un seul calcul.
• Le nombre de paramètres pertinents (et donc le nombre de graphiques) est réduit.
• Il indique la taille relative des différents termes dans les équations gouvernantes et en
particulier, ce qui pourrait être négligé.
• Les variables calculées sont de grandeur similaire, ce qui donne une meilleure
précision.
Considérons un écoulement incompressible :
𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑤
Continuité : + + =0
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝐷𝑢 𝜕𝑝
Quantité de mouvement : 𝜌 𝐷𝑡 = − 𝜕𝑥 + 𝜇 ∇2 𝑢
De cela, on voit que le groupe sans dimension clé est le nombre de Reynolds Re. Si le nombre
de Reynolds est grand, les forces visqueuses devraient être négligeables dans une grande partie
de l’écoulement.
Après avoir dérivé les équations non dimensionnelles, il est habituel de laisser tomber les
astérisques et simplement déclarez que vous travaillez dans des variables non dimensionnelles.
𝐷𝑢 𝜕𝑝 1 2
𝜌 =− + ∇ 𝑢
𝐷𝑡 𝜕𝑥 𝑅𝑒
Si d'autres types de force fluide sont inclus, chacun introduit un autre groupe non dimensionnel.
Par exemple, les forces gravitationnelles conduisent à un nombre de Froude (Fr) et les forces
de Coriolis au nombre de Rossby (Ro). Certains des groupes sans dimension les plus importants
12
sont donnés ci-dessous. Si U et L sont des échelles de vitesse et de longueur représentatives,
respectivement.
2.6 Conclusion
• La dynamique des fluides est régie par des équations de conservation pour la masse, la
quantité de mouvement, l'énergie (et, pour un fluide non homogène, la quantité de
constituants individuels).
• Les équations gouvernantes peuvent être écrites en forme intégrale équivalente (volume
de contrôle) ou formes différentielles
• La méthode des volumes finis est une discrétisation directe des équations de volume de
contrôle
𝜕
(𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒) + ∑ (𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 ) = 0
𝜕𝑡
𝑓𝑎𝑐𝑒𝑠
13
𝑑 ∂ϕ
(𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝜙 ) + ∑ (𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝝓 − Γ 𝐴) = 𝑺
𝑑𝑡 ∂n
𝑓𝑎𝑐𝑒𝑠
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