Dimensionnement D'un Réchauffeur de Fuel Lourd N°2 - BELMAJDOUB Othmane
Dimensionnement D'un Réchauffeur de Fuel Lourd N°2 - BELMAJDOUB Othmane
Dimensionnement D'un Réchauffeur de Fuel Lourd N°2 - BELMAJDOUB Othmane
N°2
Présenté par :
BELMAJDOUB Othmane
Encadré par :
Remerciements
Un grand Merci à mon enseignant Mr. Youssef KANDRI RODI pour le suivi
très bénéfique et permanent qu’il a bien voulu m’accorder, en lui exprimant ma
profonde gratitude pour tous ses efforts,ainsi que le temps qu’il m’a consacré.
Ainsi j’avance mes gratitudes à Monsieur Chemaa Abdeljalil pour son aide.
3. Granulation : ............................................................................................................................... 9
2. Le brûleur : ................................................................................................................................ 20
VII. Conclusion................................................................................................................................. 34
VIII. Références bibliographiques :.................................................................................................. 35
Rapport de stage
I. Introduction
De tout temps, la culture fait appel aux engrais comme source d’éléments nutritifs du sol pour
améliorer la production aussi bien quantitativement que qualitativement. L’OCP étant le premier
exportateur mondiale de l’acide phosphorique a toujours une vision de satisfaire ses clients en
matière de l’acide phosphorique et en engrais. Environ la moitié de la production du complexe Maroc
Phosphore III & IV est concentré puis exportée comme produit semi-fini (acide phosphorique
marchand), tandis que l’autre moitié est transformée localement en engrais solide. La majeur partie
de ces engrais, ou le DAP et MAP sont largement prédominant, sont expédiées hors du Maroc.
La demande des clients est plus en plus exigeante en matière de la qualité des engrais et surtout les
titres et la teneur en eau des produits fini. En effet, la qualité des titres constitue l’une des
principales préoccupations de l’unité de production des engrais. Cette qualité demandée dépend des
exigences des clients et une simple perturbation de la marche de production influe sur la qualité du
produit fini. Il est donc primordial non seulement de maîtriser le procédé de fabrication pour
satisfaire ces exigences, mais aussi il est essentiel que les lignes de production travaillent dans des
conditions optimales pour une meilleure productivité et rentabilité.
C’est donc dans ce contexte que s’inscrit ce travail de fin d’études et dont l’objectif est l’optimisation
des opérations de séchage et de combustion au niveau du sécheur. Ainsi que le conditionnement
convenable pour utiliser fuel lourd n°2.
1
Rapport de stage
L’Office chérifien des Phosphates fut créé le 7 août 1920 par dahir, il réservera à l’Etat tous les
droits de recherche et d’exploitation du phosphate, ainsi que le monopole des ventes de ce minerai
sur le marché. L’exploitation effective du minerai ne fut entreprise qu’en 1921 dans la région d’Oued
Zem. Dès cette période, l’OCP a connu une très vive expansion sans relâche grâce à la qualité du
minerai extrait et à l’appréciation des pays demandeurs.
Malheureusement, cette expansion fut interrompue brusquement à cause de la chute des prix sur le
marché mondial, ce qui a poussé l’Etat ainsi que l’OCP à trouver les moyens appropriés pour
échapper à cette crise, notamment en valorisant ce produit à travers son industrialisation en
produisant des dérivés se singularisant d’une part, par une qualité compétitive et qui sont très
sollicitées par le marché mondial, d’autre part.
Pour cela, l’OCP a commencé une très large industrialisation enédifiant des usines pour la production
des dérivées des phosphates (acide phosphorique, fertilisants, etc…), ce qui constituera le noyau du
groupe OCP.
Le groupe OCP livre aux cinq continents de la planète, ses exportations représentent 25 à 30% du
commerce international du phosphate.
Les activités liées aux phosphates concernent cinq zones géographiques du pays (3 sites
d’exportations minières : Khouribga-Youssoufia, Boucraa-Laayoun et deux sites de transformation
chimique : JorfLasfar et Safi) qui constituent un vecteur de développement régional et national
important.
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Rapport de stage
L’unité sulfurique est conçue pour produire l’acide sulfurique, qui entre dans la fabrication de
l’acide phosphorique. Les étapes d’oxydation et d’absorption dans la fabrication de l’acide sulfurique
à partir du soufre comme matière première sont hautement exothermiques.
Les principales étapes du procédé consistent à brûler du soufre (S) avec de l’air afin de former du
dioxyde de soufre SO2, à combiner le dioxyde de soufre avec de l’oxygène O2 pour former du trioxyde
de soufre SO3, et à combiner ce trioxyde de soufre avec de l’eau H2O pour obtenir une solution
d’acide sulfurique H2SO4.
Cette réaction est un simple déplacement d’un sel d’acide faible Ca3(PO4)2 par un acide fort H2SO4, le
gypse produit peut être éliminé par une simple filtration.
En fait, la réaction est beaucoup plus complexe, car le phosphate contient un grand nombre
d’impuretés qui peuvent avoir un impact néfaste.Parmi ces impuretés, on peut citer :
3. Centrale électrique :
La centrale électrique a comme rôle la production, la distribution de l’énergie électrique et la
gestion de la vapeur HP/MP/BP.
Elle se compose de :
Un groupe électrogène.
Le phosphore n’a, à ces égards, aucun substitut et ce fait, explique toute l’importance de l’industrie
des engrais phosphatés et la diversité des engrais qu’elle produit.
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Rapport de stage
- Sous forme stable dans la solution sol, ces engrais sont presque immédiatement utilisés par la
plante.
- Sous forme de cations ou d’anions échangeables, fixés par le complexe adsorbant du sol, ces
ions sont progressivement mis à la disposition de la plante.
-Les oligo-éléments : Bore, chlore, cuivre, magnésium, molybdène, le zinc… participent à faible dose à
la nutrition des végétaux (quelques centaines de grammes à quelques kilogrammes par hectare). Au-
delà d’une certaine concentration, ils deviennent toxiques pour les plantes.
Les teneurs des éléments fertilisants des engrais sont exprimées en Azote (N), en Anhydride
phosphorique (P2O5) et en oxyde de potassium (K2O).
Dans le cas des engrais composés, les teneurs sont exprimées en pourcentage massique selon l’ordre
suivant :
N – P2O5 – K2O
Parmi les formules d’engrais fabriquées à partir du phosphate naturel on peut citer :
Engrais simples :
Le simple superphosphate SSP : 18% en P2O5.
Le triple superphosphate TSP : 45% en P2O5.
Engrais composés (binaires) :
Le phosphate mono-ammoniaque : MAP (11-55-0)
Le phosphate di-ammoniaque : DAP (18-46-0)
Le sulfo-phosphate d’ammonium : ASP (19-38-0)
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Rapport de stage
Engrais composés (ternaire) :
À partir des engrais composés binaires cités ci-dessous on peut fabriquer des engrais
ternaires, par l’addition physique de composés tels que, le chlorure de potassium KCl ou le
sulfate de potassium K2SO4.
L’atelier des fertilisants de Maroc Phosphore III et IV est constitué de sept lignes de production :
quatre anciennes lignes et trois nouvelles lignes plus des unités annexes.
Anciennes lignes :
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Rapport de stage
Les conditions de stockage des matières premières seront présentées sur le tableau suivant :
1. Principe de fabrication :
La description suivante est applicable à l’ensemble de granulation pour la production de di-
ammonium phosphate (DAP) ou d’autres engrais granulaires basés sur le phosphate d’ammonium.
Expressément, le procédé et les équipements ont été conçus pour la production des engrais
granulaires NP, ASP et NPK ayant une composition nitrogène P2O5 – K2O. La capacité de conception
pour la production de DAP est de 120 tonnes par heure.[8]
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Rapport de stage
La fabrication des engrais azotés consiste à une neutralisation des acides phosphorique ce qui donne
lieu à une réaction de neutralisation exothermique.
RM =
Une pré-neutralisation de l’acide phosphorique par NH3 jusqu'à un RM = 1,4 pour le DAP et
RM=0,6 pour le MAP ce qui correspond à une fluidité maximale de la bouillie et des pertes
moindre en ammoniac par tension de vapeur. Cette première étape s’effectue dans un
réacteur pré-neutraliseur PN agité de volume 80m3.
Une ammonisation complémentaire jusqu’à obtention d’un RM = 1,8 pour DAP et RM = 1 pour
le MAP, ce qui favorise la cristallisation. Ce deuxième stade est réalisé dans un tambour de
granulation appelé granulateur.
2. Pré-neutraliseur (PN) :
Figure 1 : Le pré-neutraliseur
C’est une cuve d’inox cylindrique verticale de volume 64,1m³ où ont introduit l’acide phosphorique
54%, l’acide sulfurique, le liquide de lavage et l’ammoniac gazeux. Le mélange est agité par un
agitateur vertical qui favorise l’homogénéisation du produit, il comporte un Système de Pulvérisation
d’Ammoniac (huit tubes de pulvérisation d’ammoniac) pour réaliser un bon contact avec l’acide
phosphorique.
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Rapport de stage
Neutralisation de l’acide phosphorique :
Le rapport molaire, pour cette 1ere ammonisation, doit être d’environ 1,4 pour le DAP et 0.6 pour le
MAP.
L’acide sulfurique ajouté à ce mélange réagira avec l’ammoniac pour former les sulfates
d’ammonium. Etant un acide plus fort que l’acide phosphorique, l’acide sulfurique à une plus grande
affinité pour réagir avec l’ammoniac pour ajuster la qualité du produit, il fait baisser le pourcentage
du P2O5 du produit fini. On ajoute l’acide phosphorique 29% pour régler la densité de la bouillie.
On constate que la chaleur dégagée aux deux stades de la réaction élève la température de la bouillie
à environ 120°C, et provoque l’évaporation de la plus grande quantité d’eau introduite du fait de la
dilution de l’acide phosphorique. Ainsi que toute la masse gazeuse -dégagée du PN et du
granulateur- est récupérée pour subir un lavage au niveau de la section de lavage afin d’améliorer le
rendement en NH3 en récupérant l’ammoniac non réagit au cours des deux étapes de neutralisation.
3. Granulation :
La fonction du système de granulation est la transformation de la bouillie en engrais granulaire avec
une composition et taille exigées. La granulation se produit dans un granulateur (tambour rotatif) où
la bouillie de phosphate est pulvérisée sur le lit de recyclage sec retourné par le convoyeur des fines.
Le mouvement de rotation du granulateur aide à distribuer, de façon uniforme, la bouillie sur la
surface des granules, et par la recirculation, il produit des granules très uniformes, durs et bien
arrondis.
Le complément d’ammonisation, pour avoir la formule finale du DAP, est effectué dans le
granulateur au moyen de la rampe d’ammonisation. Le rapport molaire atteint une valeur de 1,8. Les
gaz du granulateur sont aspirés par un ventilateur vers la section de lavage.
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Rapport de stage
3.1. Principales composantes
La configuration d'un granulateur est présentée ci-dessous. Il s'agit d'un tambour incliné de 3,6° afin
de favoriser l'écoulement des granules par gravité,Il comporte essentiellement :
Une virole tournante : qui aide à distribuer de façon uniforme la bouillie sur la surface du
produit recyclé.
Un arroseur d’ammoniac : c’est une rampe maintenue par un minimum de supports lourds
qui pulvérise l’ammoniaque liquide.
Une paroi intérieure : Elle est constituée des panneaux en caoutchouc flexibles pour éviter le
colmatage du produit.
Un racleur : actionné par un cylindre d’air, il est conçu pour éviter l’accumulation sur le tuyau
de support de l’arroseur d’ammoniac.
Un RTG: est un réacteur tubulaire de granulateur, il est situé sur le tuyau de support et
équipé de 4 pulvérisateurs à jet conique creux de 90° qui aident à distribuer la bouillie. Ce
réacteur est alimenté par la bouillie venant du pré-neutraliseur, l’acide phosphorique 54% et
l’ammoniac gazeux, on peut utiliser le RTG sans le pré-neutraliseur.
Système de Ventilation : pour aspirer les échappements des gazes.
Cet équipement muni d'un réacteur tubulaire (RTG) et d'un arroseur d'ammoniac (rampe
d'ammonisation), Ces composantes sont conçues de façon à éviter l'accumulation de gros morceaux
d'engrais.
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Rapport de stage
la nucléation
La stratification
C’est un processus d'augmentation de la taille et de la masse des granules par le recouvrement des
granules existants avec de la nouvelle matière.
De l'ammoniac liquide injecté sur le lit du granulateur réagit avec les noyaux et la bouillie recouvrant
les granules pour produire une nouvelle couche d'engrais. Lors de la production de DAP, la bouillie
sous forme de MAP est transformée en DAP, augmentant ainsi le rapport molaire de 1,45 à 1,86. La
chaleur de la réaction, provoquée par l'addition d'ammoniac, permet la solidification de la nouvelle
couche.
L'agglomération
Elle se produit lorsque deux granules se heurtent pour former un seul granule de dimension et de
masse supérieure. Ce processus est favorisé par le débit d'engrais alimenté au granulateur et la
rotation du tambour qui provoque la collision entre les granules. La pulvérisation de la bouillie et des
noyaux aide les granules à s'agglomérer ensembles lors de leurs collisions.
4. Séchage :
4.1. Les principaux composants :
Le sécheur est muni d'une chambre de combustion d'où sortent les gaz chauds destinés au séchage
des granules dans le tambour rotatif. La chambre de combustion est alimentée par du fuel, de la
vapeur d'eau pour l'atomisation et de l'air pour la combustion.
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Rapport de stage
Lors d'un démarrage, le propane est utilisé afin de préchauffer le brûleur et d'allumer le fuel, en
premier lieu, le propane est allumé par arc électrique au niveau du brûleur et c'est la flamme du
propane qui allume le fuel injecté au brûleur. Une fois que le fuel prend feu, le propane est arrêté
automatiquement.
La chambre de combustion atteint des températures très élevées. Pour minimiser les pertes de
chaleur et protéger le personnel ainsi que l'équipement, la chambre de combustion et les
composantes connexes sont constituées de plusieurs couches de matériaux isolants. La chambre de
combustion et les brûleurs sont en acier au carbone.
Le tube sécheur : est un tambour rotatif équipé intérieurement par des palettes releveuses qui
favorisent l’écoulement du produit sous forme de pluie afin d’assurer l’échange thermique,
entraînant le produits vers l’avant. Il permet d'abaisser le pourcentage d'eau des granules de 3-4 % à
1,0-1,5 %.
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Rapport de stage
Le tambour du sécheur est muni de plusieurs types de déflecteurs (ou « spires »), à l'entrée du
tambour, permettent de faire avancer rapidement le produit dans le sécheur.
Une série de 16 et de 32 déflecteurs (ou « pelles ») soulèvent et laissent tomber les granules sur
toute la longueur du sécheur pour ainsi optimiser les échanges de chaleur. À la sortie du sécheur, les
déflecteurs de relevage (ou « grilles de relevage ») en forme de grille permettent de désagglomérer
les mottes des produits séchés et de marteaux afin d'empêcher les granules d'engrais de rester
collées contre les parois.
Figure 9 : Sécheur
Les solides alimentant le sécheur sont soulevés par des pelles releveuses puis tombent en cascade à
travers un flux co-courant d’une masse gazeuse provenant de la chambre à combustion. A la sortie
du tube sécheur, les gaz chargés d’eau et de poussière sont traités au niveau d’une batterie de
cyclones, pour récupérer le maximum de poussière qui sont recyclées vers le granulateur.
Les gaz chauds assurant le séchage de l’engrais proviennent d’un four sécheur constitué
principalement d’une chambre de combustion à fuel.
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Rapport de stage
La sortie du sécheur est équipée d’un brise-mottes constitué des pelles releveuses fixées sur une
grille tournante permettant effritement des mottes formées.
5. Classification et broyage :
5.1. Classification granulométrique :
La séparation granulométrique de l’engrais permet de fabriquer un produit marchant à la
granulométrie requise entre 2 et 4 mm et d’extraire le produit de recyclage qui alimente le
granulateur.
De ce fait l’unité de production est équipée de quatre cribles à doubles étages munis de moteurs
vibrants, deux cribles finisseurs muni chacun de quatre moteurs vibrants ainsi que quatre broyeurs
pour broyer les sur-granulés. Pour améliorer l’efficacité du criblage, chaque crible est équipé d’un
distributeur vibrant en assurant une répartition du produit sur toute la largeur du crible.
Le rôle des cribles primaires, aussi appelés "cribles de séparation", est de séparer les granules
provenant du sécheur rotatif en trois catégories selon leur taille : les particules grossières (> 4 mm),
les fines (< 2 mm) et les granules detaille acceptable (entre 2 et 4 mm). Les cribles primaires sont des
cribles à deux étages.
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Rapport de stage
Les cribles secondaires
Le rôle des cribles secondaires, aussi appelés "cribles de produits", est de séparer les granules de
taille acceptable des particules trop fines (< 2 mm) provenant des cribles primaires. Les fines sont
recyclées vers le granulateur. Les cribles secondaires sont des cribles à un étage.
Le rôle des cribles finisseurs du secteur refroidissement et enrobage est d'effectuer une dernière
séparation pour ne conserver que les granules de taille commercialement acceptable. Les particules
trop fines et trop grosses sont recyclées vers le granulateur. Les cribles finisseurs sont des cribles à
deux étages.
- Principe de fonctionnement :
Les cribles ont une inclinaison fixe de 36 degrés. Cette inclinaison, combinée à l'action des moteurs
vibrants, favorise le déplacement des particules le long du tamis (selon l'axe des « y » et en partie
selon l'axe des « x ») et minimise le colmatage.
Un broyeur à chaînes est constitué d'un caisson en acier contenant deux arbres horizontaux tournant
à vitesse fixe et sur lesquels des chaînes montées sur des disques assurent le broyage des granules
d'engrais. Ceux-ci sont alimentés par l'ouverture du haut et les fines obtenues tombent ensuite sur le
convoyeur de fines. Les rotors tournent vers l'intérieur afin de propulser les particules vers le rotor
opposé ce qui génère un plus grand nombre d'impactssur les granules passant à travers le broyeur.
Une vitesse de rotation plus élevée requiert moins de chaînes et permet d'obtenir des granules de
plus petit diamètre.
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Rapport de stage
6. Le conditionnement du produit :
6.1. Le refroidissement :
Le rôle du refroidisseur est de refroidir les granules à une température d'environ 40 °C. Ceci permet
d'éviter la formation de condensation lors du stockage des granules et donc de diminuer les risques
de collage des granules. Ce refroidissement est réalisé par fluidisation avec de l'air.Il est équipé par
un lit fluidisé rectangulaire en acier inoxydable percé de plusieurs trous de diamètre environ 1.5 mm,
de l’air froid soufflé par des ventilateurs au-dessous du lit permet de fluidiser les grains d’engrais en
les refroidissant, cette fluidisation permet également le déplacement du produit le long du
refroidisseur.
6.2. L’enrobage :
L'enrobeur de produit est un équipement cylindrique, horizontal et rotatif en acier dans lequel les
granules sont tout d'abord mouillés par une pulvérisation d'huile d'enrobage. Ensuite, selon le type
d'engrais, les granules peuvent être enrobés d'une mince couche de poussière d'enrobage. Ceci
permet, de minimiser la formation d'agglomérats ou le collage de granules, car les granules d'engrais
peuvent être entreposés pour de longues périodes tant à l'atelier d'engrais que chez le client. Il est
important que les granules conservent leurs propriétés originales afin de répondre aux normes de
qualité.
7. Système de lavage :
Le système de lavage selon le procédé de JACOBS dans la nouvelle ligne comporte quatre laveurs :
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Rapport de stage
Epurer les gaz dans le but de mettre un frein à la pollution émise par les gaz sortant des solutions
mise en réaction, peut être minimisée en lavant les gaz et les fumées rejetés dans l'atmosphère, les
gaz contenant de l’ammoniac, des poussières et de la vapeur d’eau sortant des granulateur subissent
un prélavage au niveau de la gaine du granulateur avant qu’ils se réunissent avec les gaz sortant du
pré-neutraliseur pour se diriger vers une tour de lavage où une majeur partie de l’ammoniac est
enlevée (à peu près de 70%) en réagissant sur l’acide phosphorique dans le liquide de lavage
circulant à l’intérieur du laveur, les gaz du cyclone coulent vers le laveur sécheur pour l’enlèvement
additionnel d’ammoniaque et de poussières par la solution de lavage circulante.
Après le premier lavage, les gaz subissent un deuxième lavage dans le laveur des gaz final pour
récupérer l’ammoniac s’échappant de la tour de lavage.
L’air issu de la tour de lavage finale R/G est évacué vers l’atmosphère via une cheminée.
8. La vaporisation de l’ammoniac :
Le système de vaporisation de l’ammoniac est devisé en trois parties : Un système qui utilise des
réfrigérateurs à air, autre qui utilise un évaporateur à vapeur et un échangeur qui utilise l’eau de
lavage du tour.
Le réfrigérateur à air à deux rôles, le premier est de vaporiser une partie d’ammoniac liquide
provenant de l’unité de stockage et l’autre est de refroidir l’air alimentant le refroidisseur.
L’ammoniac bi-phasique sortant du réfrigérateur passe à travers un séparateur où il y a une
séparation de l’ammoniac liquide-gaz. L’ammoniac liquide rejoint par suite avec le complément
provenant de l’unité de stockage l’échangeur à eau de lavage ou l’évaporateur à vapeur basse
pression qui vaporise totalement l’ammoniac liquide. Après sa sortie de l’évaporateur l’ammoniac
gazeux rejoint celui sortant du séparateur pour alimenter le pré-neutraliseur.
- Le fuel domestique est un combustible vendu pour les usages domestiques (chauffage) ou
divers engins. On parle également de fuel oil domestique.
- Le fuel lourd est un des combustibles à haute viscosité souvent utilisés par les gros moteurs
Diesel installés à bord des navires ou pour alimenter les centrales thermiques. Il est issu des
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Rapport de stage
coupes lourdes de la distillation du pétrole brut, s’ensuit une phase de distillation sous vide,
une phase de viscoréduction et une phase de mélange et d’apports d’additifs.
Le fuel lourd contient toujours des impuretés plus ou moins nocives au bon fonctionnement des
moteurs :
Eau, en quantité assez élevée, ce qui nuit à l’auto-allumage des moteurs Diesel.
Boues, ce qui affecte la qualité de la combustion et peut être dangereux pour les pompes
d’injection.
Soufre, dont la forte teneur provoque la corrosion des parois de la chambre de
combustion et des soupapes d’échappement.
Par ailleurs, la grande viscosité du fuel rend l’injection à température ambiante impossible.
Pour ces raisons, plusieurs traitements sont nécessaires avant d’introduire des fuels lourds dans un
moteur :
Le fuel est une substance organique dont les principales molécules sont composées de carbone (C)
et d’hydrogène (H), d’où le nom d’hydrocarbure. Ces composés sont en d’innombrables proportions
et leur combustion est à chaque fois différente.
Le carburant utilisé est le fuel lourd N°2 dont la composition est la suivante :
Constituants C H S H2O
Composition en
% 86 10 3 1
(massique)
Le fuel à l’état liquide ne brûle pas. On doit donc le vaporiser (le gazéifier). Pour ce faire il va être
atomisé en toutes petites gouttelettes et mélangé à l’air comburant.
Il doit être chauffé à une température entre 120°C et 140°C pour que la combustion du fuel soit
efficace et complète, et la vaporisation du fuel soit plus facile. Par conséquent, il y aura moins de
pollution, et plus de chaleur. C’est le rôle du réchauffeur thermique, il maintient une température
régulière d’environ 125°C. Ainsi, la viscosité est régulière, la taille des gouttes de fuel est régulière et
le débit est régulier.
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Rapport de stage
Ci-dessous les caractéristiques du Fuel N°2 :[7]
2. Le brûleur :
Le brûleur permet de brûler le fuel dans la chambre de combustion pour produire les gaz chauds
nécessaires au séchage des granules. Les principales composantes du brûleur sont illustrées dans la
vue en élévation ci-dessous.
Lors d’un démarrage, du propane est utilisé pour préchauffer la chambre de combustion à la
température requise, c’est-à-dire 140°C, et allumer le fuel pour produire les gaz chauds.
Dans la chambre de combustion, une buse d’atomisation fixée au bout du canon permet d’atomiser
le fuel à l’aide de vapeur d’eau.
Le brûleur est muni d’un système de contrôle appelé BMS (Burner Management System). Celui-ci est
utilisé pour réguler la combustion incluant : les débits de fuel, de propane (gaz pilote), d’air de
dilution et d’air de combustion ainsi que la température des gaz chauds.
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Rapport de stage
3. Les échangeurs thermiques :
3.1. Description :
Un échangeur de chaleur est un système qui permet de transférer un flux de chaleur d’un fluide
chaud à un fluide froid à travers une paroi sans contact direct entre les deux fluides. Le flux
thermique traverse la surface d’échange qui sépare les fluides. Les mécanismes de transfert
thermique utilisés sont : La convection forcée entre fluide chaud et paroi, la conduction à travers la
paroi, la convection libre ou forcée entre paroi et fluide froid. D’autre part, l’un des fluides peut subir
un changement de phase (condensation – vaporisation-ébullition). [1]
Exemples : radiateur d’automobile, évaporateur de climatiseur…
La plupart du temps, on utilise cette méthode pour refroidir ou réchauffer un liquide ou un gaz qu’il
est impossible ou difficile de refroidir ou chauffer directement, par exemple l’eau d’un circuit
primaire de refroidissement, d’une centrale nucléaire.
3.2. Théorie des échangeurs :
Le dimensionnement des échangeurs repose principalement sur un calcul de bilanthermique. La
puissance P d’un échangeur peut s’écrire de la manière suivante :
P = K S ∆Tm (1)
K est le coefficient de transmission thermique surfacique moyen, S la surfaced’échange et ∆Tm
représente l’écart de température moyenentre les deux fluides. On estobligé de raisonner sur des
valeurs moyennes de K et de ∆Tm dans la mesure où lestempératures des deux fluides et le
coefficient K varient d’un endroit à l’autre de l’échangeur.[3]
L’approche théorique est réalisée en régime permanent et en faisant les hypothèses suivantes :
- L’échangeur est parfaitement isolé de l’extérieur (pas de pertes), on néglige la conduction
axiale.
- Les coefficients K et Cp sont constants.
- La température de chaque fluide est homogène dans une section donnée.
L’équation (1) peut ainsi s’écrire :
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Rapport de stage
Co-courant Contre-courant
∆Tm
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Rapport de stage
Hc et hf sont calculés avec les formules de convection forcées pour des températures de fluides
moyennes et Recet Refsont les résistances thermiques d’encrassement dont les valeurs typiques sont
données dans le tableau suivant :
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Rapport de stage
Avec Cminest la valeur minimale entre QcCpcet QfCpf.
On trouve ainsi : ɛ= (6)
On démontre assez facilement que pour des échangeurs à courants parallèles, l’efficacité est
essentiellement fonction de deux paramètres NUT et R définis de la manière suivante :
R= ≤1 (7)
NUT = (8)
L’efficacité n’est fonction que des caractéristiques physiques de l’échangeur et donc si on se fixe sur
une surface, le calcul des températures de sortie est direct grâce à l’équation (6).
On pourrait penser que cet avantage par rapport à la méthode du DTLM est mineur si on prend en
considération le développement actuel du calcul formel et des solveurs de plus en plus utilisés ;
toutefois, l’expérience montre que ces outils ont souvent des difficultés avec la fonction DTLM,
l’approche NUT étant plus stable.
On peut également utiliser des abaques qui donnent directement ɛ en fonction de NUT.
L’échangeur tubulaire est un dispositif permettant le transfert de la chaleur entre deux fluides grâce
à un design compact qui consiste à l’installation d’un faisceau de tubes de diamètre réduit dans une
calandre de grand diamètre.
Cet appareil est largement utilisé pour toute application avec un grand flux de chaleur, et des débits
assez importants des fluides d’échange. De plus l’échangeur à faisceau tubulaire se caractérise par sa
facilité de maintenance, ce qui représente un avantage indéniable dans le choix et la sélection du
type d’échangeur pour différents processus industriels.
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Rapport de stage
L’échangeur à plaques est untype d’échangeur de chaleur qui connait un usage croissant dans
l’industrie. Il est composé d’un grand nombre de plaques disposées en forme de millefeuilles et
séparées les unes des autres d’un petit espace (quelques millimètres) où circulent les fluides. Le
périmètre des plaques est bordé d’un joint qui permet par compression de la structure d’éviter les
fuites.
Les plaques ne sont pas plates, mais possèdent une surface ondulée selon un schéma bien précis afin
de créer un flux turbulent synonyme d’un meilleur transfert de chaleur, mais permet également de
canaliser les fluides se déplaçant à la surface vers les coins de la plaque. Le fluide se déplace, par
exemple, du coin inférieur gauche vers le coin supérieur droit de la plaque, où un orifice lié à un
tuyau lui permet de passer de l’autre côté de la plaque et de sauter une couche du millefeuille (un
espace entre 2 plaques) avant de s’écouler à nouveau le long de la plaque suivante. Ainsi chaque
fluide ne circule parallèlement à une plaque que tous les 2 espaces.
25
Rapport de stage
La turbulence permet de réduire l'encrassement de la surface d'échange de 10-25 % par rapport à un
échangeur à faisceau tubulaire. Comparativement à un échangeur à faisceau tubulaire la surface
d'échange est inférieure de 50 % pour le même transfert de chaleur.
Echangeur à ailettes :
Un échangeur à ailettes est un échangeur relativement simple : il consiste en un conduit cylindrique
ou rectangulaire sur lequel sont fixées des lames métalliques de différentes formes. Le fluide de
refroidissement est en général l'air ambiant. La chaleur est transférée du fluide chaud circulant dans
le conduit principal aux lames métalliques par conduction thermique ; ces lames se refroidissent au
contact de l'air.
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Rapport de stage
L’idée est de dimensionner un échangeur thermique à base de la vapeur basse pression, qui nous
fournira une puissance suffisante à chauffer le fuel N°2 à la température nécessaire pour le brûler. Ce
type de réchauffeur est utilisé dans les anciennes lignes. On va se baser sur son plan pour
dimensionner un échangeur mais avec d’autres débits.
On a : Ps = ( )4
D’où : Ts = 100 x √
Avec Ps = 4,5 bar
Application numérique : Ts = 145,65°C
On a mesuré la température de sortie du condensat au niveau des anciennes lignes, et on a trouvé
une valeur de 100°C. Du coup, on profitera de la chaleur dégagée lors de la condensation.
Pour calculer le débit de la vapeur à basse pression on a :
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Rapport de stage
P = QvapCpvapΔTvap + QvapLc
Données :[6]
Cpvap= 2,3976 kJ/kg
Et Lc = 506,09 Kcal/kg = 2119,71 kJ/kg
Donc : P = Qvap(CpvapΔTvap + Lc)
Qvap=
A.N : Qvap =
, ∗ ,
R=
ɛ=
28
Rapport de stage
, ∗ , ∗
ɛ=
, ∗
ɛ =0,75 = 75%
D’après l’abaque relatif à l’échangeur 1-2 suivant :
29
Rapport de stage
Le coefficient d’échange par convection du fluideHc circulant à l’intérieur des tubes d’un échangeur
de chaleur peut être calculé avec une corrélation de la convection. Le nombre de Nusselt est à
calculer à partir du nombre de Reynolds et le nombre de Prandtl. Avec le nombre de Prandtl est :
µ : la viscosité du fluide. (Pa.s)
Cp : capacité thermique massique.(Kj/kg K)
λ : la conductivité thermique. (W/m K°)
Pour calculer le coefficient d’échange côté calandre, on utilise la méthode KERN. Cette méthode est
largement adoptée dans la conception des échangeurs thermiques. Le coefficient de transfert est
calculé à partir de la corrélation suivante :
h D . .
0.36R P
λ
Calcul du Pr pour les deux fluides :
- Vapeur basse pression :
∗
Prvap =
, ∗ ,
Prvap =
,
Prvap = 0,001
30
Rapport de stage
Données géométriques du réchauffeur : (anciennes lignes)
Nombre de tubes 2
Nombre de passages 2
Diamètre externe (mm) 20
Epaisseur (mm) 2
Pas ou Pitch (cm) 38
Caractéristiques de la calandre :
Diamètre intérieur de la calandre (m) 0,535
Espacement des chicanes (mm) 100
Epaisseur chicane (mm) 2
Longueur de la calandre (m) 1,73
Calcul des coefficients de transfert :
Côté tube :
Re= 69382,39
Re>10000, ce qui veut dire que le régime d’écoulement est turbulent. En utilisant la corrélation de
Colburn, le coefficient d’échange est :
λvap
Hvap= 0,023 Re0, 8 Pr0, 33
,
Hvap= x 0,023 x (69750,79)0, 8 x (0,001)0, 33
∗
Hvap= 1537,2 W/m².K
31
Rapport de stage
Côté calandre :
Pour le calcul de la vitesse massique du fuel dans la calandre, cherchons tout d’abord la section de
passage :
A= (P – dext) (Ec – e)
A= (0,38*0,02) (0,1*0,002)
A= 0,0352 m²
∗
Donc : V=
∗ ∗
∗ ,
V= = 24,9 m/s
∗ , ∗ ,
∗ ∗
Le nombre de Reynolds est égale à : Re=
∗ , ∗ ,
Re= = 7663
, .
Hfuel= 0,36 Re0, 55 Pr1/3
,
Hfuel= x 0,36 x (7663)0, 55x (0,8)1/3
∗
Hfuel= 330W/m².K
Calcul du coefficient d’échange global :
On a :
Avec l’épaisseur du tube égale à 2 mm. Le matériau qu’on a déjà choisi est l’acier noir qui a une
conductivité thermique de 53,33 W/m.K.
Et les valeurs des résistances d’encrassement Rfuel et Rvap sont citées dans le tableau de référence.
K=
K= ,
.
,
K= 239W/m² K
32
Rapport de stage
Calcul de la surface d’échange :
D’après les calculs précédents on a déjà trouvé la valeur du produit KS, donc :
K S = 155,93
,
S= =0,65 m²
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Rapport de stage
VII. Conclusion
Ce stage avait pour but de nous apporter une expérience professionnelle réelle en milieu
industriel. En effectuant ce stage, on a pu avoir une idée détaillée sur le monde de travail sous tous
ses aspects et cela nous a apporté une nouvelle vision de l’entreprise, tant au niveau de son
organisation qu’au niveau humain.
La présente étude nous a sensibilisé sur l’importance de l’énergie thermique dans l’industrie et
nous a permis de cerner les paramètres clés qui influencent la consommation spécifique de la vapeur
au niveau du réchauffeur de fuel lourd N°2, ainsi que de faire une étude générale pour avoir un
fonctionnement adéquat avec les exigences, il apparaît clairement que la nouvelle ligne de
production des engrais est un champ riche pour les études thermique et énergétique.
Pour conclure, il est de bon sens de confirmer que le stage est désormais un acte concret non
négociable et en plus il s’agit d’une opportunité si importante pour qu’un étudiant soit capable et
apte de confirmer et comparer ses acquis théoriques avec les éléments et les exigences de la vie
active.
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Rapport de stage
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