Mémoire de Fin D'études de Master: Universite Yahia Fares de Medea
Mémoire de Fin D'études de Master: Universite Yahia Fares de Medea
Mémoire de Fin D'études de Master: Universite Yahia Fares de Medea
Faculté de Technologie
MAHIEDDINE Ayoub
A nos chers parents qui ont toujours été la pour nous ,et qui nous on
donné é un magnifique modèle de labeur et de persévérance…….
Operational safety plays an increasingly important role in all industrial areas. Firstly, we
present the general notions and the methods of analyzing operational safety.
The main objective of our work is the contribution of the safety of SDF operation in the
control of the safety of the industrial risk, example of a STEP treatment plant.
تهعب انسالية انتشغيهية دورًا يتزايذ األهًية في جًيع انًجاالت انصناعية ,أوالً نقذو انًفاهيى انعاية
وطرق تحهيم انسالية انتشغيهية.
انهذف انرئيسي نعًهنا هى يساهًة سالية عًهية SDFفي انتحكى في سالية انًخاطر انصناعية ،
يثال عهى يحطة يعانجة . STEP
انكهًات انًفتاحية :سالية انتشغيم ،األين ،انتىفر ،انقابهية نهسيطرة ،انضعف ،يحطة انًعانجة
Les mot clé
La sécurité : la sécurité peut être définie comme état de confiance vis a vis de risque ;
Aptitude d'une entité à éviter de faire apparaître, dans des conditions données, des
événements critiques ou catastrophiques
Le danger : ou un phénomène dangereux toute situation dans laquelle une personne est
exposée a une ou plusieurs causes capables de provoquer une lésionou une attente a la
santé.
le risque : est la concrétisation d’un événement associé a la perception ou la situation
dangereuse définie par :
la probabilité ou l waisemblance de l’occurrence d’un événement.
La gravité des conséquence ou des dommage consécutifs a la réalisation de l’événement.
La disponibilité :La disponibilité est l'aptitude d'un bien, sous les aspects combinés de
sa fiabilité, maintenabilité et de l'organisation de la maintenance, à être en état d'accomplir
une fonction requise dans des conditions de temps déterminées.
la fiabilité :est la caractéristique d’un dispositif exprimée par la probabilité que ce
dispositif accomplisse une fonction requise dans des conditions d’utilisation données et
pour une période de temps déterminée.
La maintenabilité : est l'aptitude d'un dispositif à être maintenu ou rétabli dans un état
dans lequel il peut accomplir sa fonction requise lorsque la maintenance est accomplie
dans des conditions avec des procédures et des moyens prester.
Sûreté de fonctionnement :Aptitude d'une entité à satisfaire à une ou plusieurs
fonctions requises dans des conditions données. Ce concept peut englober la fiabilité, la
disponibilité, la maintenabilité, la sécurité... ou des combinaisons de ces aptitudes. Au sens
large, on considère la sûreté de fonctionnement comme la Science des Défaillances et des
Pannes. Terme anglais : "Dependability"
Incident : Evénement ayant des effets ou des conséquences critiques ou susceptible d'en
avoir
Défaillance : Cessation de l'aptitude d'une entité à accomplir une fonction requise
Liste des abréviations
Le MTTF : (Meany Time To [first] Fail ure) est l’estimation de la durée moyenne
s’écoulant entre la mise en service du système et la survenance de la première panne.
Le MDT est le temps moyen séparant la survenance d’une panne et la remise en état
opérationnel du système
Le MUT est le temps moyen qui sépare une remise en service opérationnelle du système
de la survenance de la panne suivante
Le MTBF :Durée moyenne entre deux défaillances consécutives d'une entité réparée.
Le TTF (Time To Fail ure) : le temps qui sépare l’instant zéro de la mise en service de la
première défaillance. La MTTF est la moyenne sur un ensemble d’entités identiques.
UT (Up Time) : temps pendant lequel l’entité ne cesse d’être apte à remplir les fonctions
requises après réparation. La MUT est la moyenne sur un ensemble d’entités identiques
(elle peut être calcule pour un seul composant).
Le TTR (Time To Repair) : temps qui sépare, pour une entité réparable, la cessation de
l’aptitude aux fonctions requises de sa reprise. La MTTR (Mean Time To Repair) est la
moyenne sur un ensemble d’entités identiques (elle peut être calcule pour un seul
composant). Remarque: il est utile de remplacer TTR par DT (Down time) pour calculer la
MDT.
TBF (Time Between Fail ures) : temps qui sépare deux défaillances consécutives. La
MTBF est la moyenne sur un ensemble d’entités identiques (elle peut être calcule pour un
seul composant).
AMDEC : Analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité
AMDE : Analyse des modes de défaillance et de leurs effets
APR : l’analyse préliminaire des risques .
DOD : Département of Décence
Introduction générale…………………………………………………………………1
II. Historique………………………………………………………………………………..4
VI.1.Fiabilité ………………………………………………………………………...10
VI.3.Disponibilité …………………………………………………………………....14
VI.4.Sécurité …………………………………………………………………….........15
X.conclusion…………………………………………………..………………………...…18
Chapitre II : les méthodes analyse de sureté de fonctionnement
SDF
I. Introduction……………………………………………………………………….……..20
II. Définition……………………………………………………………………………….20
III.1.3.déroulement……………………………………………………………....21
III.6.2.principe de L’AMDEC……………………………….………………….…33
III.6.3. la déroulement de AMDEC…………………………………………….…33
VI.
Conclusion……………………………………………………………………………..38
III. Conclusion……………………………………………………………………………..49
I. Introduction……………………………………………………………………………...51
CONCLUSION GÉNÉRALE……………………………………………………...57
Bibliographie………………………………………………………………………..…58
Liste des tableaux
Introduction générale
1
Chapitre I: généralité sur la sureté de
fonctionnement
Chapitre I: généralité sur la sureté de fonctionnement
Introduction
Avant de décrire les différentes méthodes d'analyse de fiabilité (RoF), elles sont ,Il
est nécessaire d'introduire des concepts et des concepts basés sur des normes
international. Par conséquent, il est nécessaire d'avoir des définitions précises pour
diagnostiquer Défauts, dysfonctionnements et défauts. Outre les différents organismes de
normalisation (CEI, ISO, AFNOR et CEN) réviser les termes utilisés dans maintenance
opérationnelle et zones de sécurité. dans un contexte fort exigences pour des systèmes et
des périodes de garantie de plus en plus fiables et sécurisés augmentation, il est impératif
de vérifier au plus tôt les performances des systèmes conforme aux caracteristiques.
3
Chapitre I: généralité sur la sureté de fonctionnement
II. Historique
L’époque moderne
Par la suite, des problèmes de fiabilité se sont posés lors de la conquête de l’Ouest.
Les composants mécaniques les plus critiques de l’époque étaient les roulements à billes
des locomotives à vapeur ! De même, les freins de ces mêmes locomotives, en service
entre 1861 et 1883, seront abandonnés pour des problèmes de fiabilité, notamment sur les
connexions électriques entre les wagons, et les premiers freins pneumatiques les
remplaceront. Ceux-ci sont toujours d’actualité.
La houille blanche, cette nouvelle énergie électrique, va constituer une formidable
source de puissance qu’il va rapidement falloir apprendre à domestiquer et à fiabiliser.
Les premiers appareils construits dans cette optique (transformateurs, lignes de
tension, interconnexions de lignes) vont permettre de diffuser l’énergie grâce à la mise en
redondance et à l’amélioration des matériels, mais engendreront des problèmes de sûreté
dramatiques.
C’est l’absence préalable d’étude de sûreté approfondie qui coûtera au métro parisien
ses 84 morts en 1903, puis au Titanic son naufrage en 1912. Durant la 1ère Guerre
Mondiale, les bateaux construits rapidement pour amener les soldats américains sur le sol
européen ne résisteront que très difficilement aux eaux gelées de l’Atlantique Nord,
subissant beaucoup de fissures dans les coques et de multiples naufrages..
Dès 1930, les transports aériens commencent à collecter des informations statistiques
sur les moteurs et les accidents des appareils.
Les premiers objectifs quantifiés sont promus par le capitaine A.F. Pugsley de la
7ème brigade d’infanterie canadienne, entre 1939 et 1942, avec un taux de défaillance
évalué à 10-5/h pour les avions, dont 10-7/h pour leur structure
4
Chapitre I: généralité sur la sureté de fonctionnement
5
Chapitre I: généralité sur la sureté de fonctionnement
dans le bon sens. Or, ce jour-là, le technicien qui avait réalisé les branchements les avait
tous effectués à l'envers.
Résultat : aucune mesure n'avait été enregistrée.
La probabilité d'une telle erreur est presque nulle. Raison de plus pour prendre toutes
les précautions afin d'éviter un tel désastre.
Pour ce faire, on se fonde sur l'hypothèse de travail, raisonnable et à la fois presque
paranoïaque, formulée par Murphy lorsqu'il rendit compte de l'échec total de ces
expériences : "S'il existe deux ou plusieurs moyens de réaliser une opération, et si l'un
d'eux peut mener à la catastrophe, il est certain que quelqu'un l'emploiera". Aujourd'hui
encore, cette loi résonne dans l'esprit de tout ingénieur responsable d'un système censé être
à toute épreuve. La formule connut un succès immédiat. Quelques mois plus tard, on la
répétait dans les bases les plus isolées de l'armée de l'air américaine. Le capitaine n'avait
fait qu'exprimer une frustration connue de tous les ingénieurs. Neuf ans plus tard, elle
passait à la postérité en apparaissant pour la première fois, sous le nom de "Murphy's Law"
dans un dictionnaire anglais. Soixante ans plus tard, cette loi est ------------------toujours
d'actualité : il faut reconnaître qu'elle n'a pas son égale pour expliquer les catastrophes.
Mais une formule populaire n'a pas forcément de fondement. D'ailleurs, la plupart des
scientifiques considèrent que la loi de Murphy ne peut être considérée comme une loi au
sens physique du terme
6
Chapitre I: généralité sur la sureté de fonctionnement
Sur le projet de missile Minute man ; cette technique sera reprise par Boeing. En
France, la SNIAS (Société nationale des Industries aéronautiques et spatiales)
Utilise la méthode des combinaisons de pannes sur le projet Concorde, puis sur
Airbus. Toutes ces méthodes trouvent un écho favorable dans l’industrie civile, notamment
au Japon ; apparaissent alors les premières bases de données et les premiers ouvrages de
référence.
Dans un souci d’harmonisation et de standardisation, la Commission
électrotechnique internationale crée le Comité technique 56 "Dependability" en octobre
1965 ; les produits de ce groupe deviendront des normes internationales en 1976.
L’Académie des Sciences accueille le mot "fiabilité" dans sa terminologie en 1962. En
1965 est introduit-le Concept de maintenabilité sur lequel le CEA travaillera activement
dans les années 67-68.
Les anneés1970-80
En 1971 sont publiés les résultats des premiers travaux sur la fiabilité du logiciel. En
1972, EDF et le CEA mènent les premières études exhaustives sur le nucléaire. En 1975, le
rapport américain Rasmussen présente une évaluation complète d’un risque nucléaire sur
les centrales de Surry 1 et Peach Bottom 2 : en synthèse, le risque calculé pour les
populations avoisinant lesdites centrales est inférieur à celui que font courir les chutes de
météorites. En 1979, c’est la catastrophe nucléaire de TMI (There Miles Island) ; une
manière inattendue de promouvoir les outils de sûreté de fonctionnement, puisque le
scénario qui a mené à la catastrophe était quasiment décrit dans le rapport Rasmussen !
Puis ce sont les industries pétrochimiques qui procèdent à leurs premières études de risque,
7
Chapitre I: généralité sur la sureté de fonctionnement
avant que les techniques de sûreté de fonctionnement ne soient diffusées dans la chimie, le
ferroviaire, l’automobile, le traitement et l’épuration d’eau, et l’ensemble des grands
secteurs industriels.
Aujourd’hui
La réglementation, et les certifications qu’elle impose, a eu un double effet : le
développement de l’utilisation des outils de sûreté de fonctionnement, mais également une
certaine idée de la couverture des risques.
N’a-t-on pas oublié que, malgré les études, les précautions, les systèmes de
sauvegarde, les protections, le risque existe toujours ? Dans les procès qui font suite
aujourd'hui à la plupart des accidents, il semble que la notion de risque ait été peu à peu
effacée pour laisser place à celle de tort ou responsabilité. Comme si tous les risques de
notre vie courante pouvaient être prévus et annihilés.
En parallèle, la compétition continue que se livrent les grands groupes les force à
disposer d’une productivité la meilleure possible, et donc à réduire les arrêts de production
et à maximiser la disponibilité de leurs équipements. Enfin, la sécurité des biens et des
personnes n’a jamais semblé aussi importante qu’aujourd’hui aux yeux de nos concitoyens.
En témoignent les actions vigoureuses autour de la notion de malveillance (intrusion par
effraction, attaque, vol, piratage).
Dans les deux cas, la pression médiatique et écologique autour des accidents notables
(plate-forme Piper Alpha, accident chimique de Bhopal et d’AZF, ou catastrophe
aérienne de la TWA) est telle qu'elle entraine des conséquences très lourdes pour
l'entreprise.[5]
8
Chapitre I: généralité sur la sureté de fonctionnement
La sécurité opérationnelle (Sdf) est l'un des plus grands défis des années récentes et
à venir. Cette idée définit à la fois un ensemble de moyens et un ensemble de résultats
résultant de ces moyens :
- Méthodes et outils de caractérisation et de maîtrise des effets des aléas, des failles et des
failles
• Conséquences ou dommage de l'acte : c. Les dommages sont des dommages et/ou des
dommages directs aux personnes et aux biens , La figure I.1 suivante et un exemple d’une
représentation graphique du risque de mortalité
•Le danger : ou un phénomène dangereux toute situation dans laquelle une personne est
exposée a une ou ^plusieurs causes capables de provoquer une lésion ou une attente a la
santé.[7]
9
Chapitre I: généralité sur la sureté de fonctionnement
Cette confiance justifiée s’obtient à travers une analyse qualitative et quantitative des
différentes propriétés du service délivré par le système, mesurée par les paramètres
probabilistes associées : fiabilité, maintenabilité, disponibilité, sécurité[8]
VI.1 Fiabilité :
La fiabilité R (t) est l’aptitude d’un système S à accomplir une fonction requise [9],
dans des conditions données sur l’intervalle [0, t [
10
Chapitre I: généralité sur la sureté de fonctionnement
La fiabilité est l'appui à favoriser pour augmenter la disponibilité tout en tenant ²compte
de l'objectif d'optimisation du coût. Cette grandeur peut être quantifiée par ces deux
indicateurs :
La durée moyenne sans panne (MTTF), et la moyenne des temps bon fonctionnement
Elle représente la probabilité R(t) que l’entité E accomplissant ses fonctions dans
l’intervalle [0 t]. Elle est caractérisée par sa courbe R(t) appelée « loi de survie » et son
taux de défaillance λ(t).
défaillance, noté F(t), qui est, à l'inverse de la fiabilité, représente la probabilité que
l'entité E
𝐹 (𝑡) = 1 –𝑅(t)
Calcul de la MTBF :
Il se calcule ainsi :
11
Chapitre I: généralité sur la sureté de fonctionnement
Exemple :
Taux de défaillance λ :
Appelé également taux de panne, il est égal à l’unité de temps sur la MTBF.
MTBF
défaillance.
12
Chapitre I: généralité sur la sureté de fonctionnement
du système complet car chaque élément dépend de l’élément qui le précède [3].
La fiabilité du système en série se calcul :
13
Chapitre I: généralité sur la sureté de fonctionnement
VI.2. Maintenabilité :
La maintenabilité s'entend, pour une entité utilisée dans des conditions données,
comme la probabilité pour qu'une opération donnée de maintenance puisse être effectuée
sur un intervalle de temps donné, lorsque la maintenance est assurée dans des conditions
données et avec l'utilisation de procédures et moyens prescrits.
L'indicateur MTTR : temps moyen pour réparer, exprime la moyenne des temps de
tâches de réparation. Il est calculé en additionnant les temps actifs de maintenance
ainsi que les temps annexes de maintenance, le tout divisé par le nombre d'interventions
[11].
Les principaux indicateurs de la maintenabilité sont :
MTTR: moyenne des temps de réparation (Moyenne des Temps de Taches de
Réparation).
μ: taux de réparation
VI.3Disponibilité :
La disponibilité est la probabilité pour qu’une entité soit en état d’accomplir une
fonction requise dans des conditions données à instant t, en supposant que la fourniture des
moyens extérieurs nécessaires est assurée [13].
On la note D(t) ou A(t).
D(t) = A(t) = P (système non défaillant à l’instant t)
Le fonctionnement à l’instant t ne nécessite pas forcément le fonctionnement sur [0, t],
pour un système réparable ; c’est là que se situe la différence fondamentale avec la fiabilité
.Les grandeurs moyennes associées à la disponibilité les plus courantes sont :
— Le temps moyen de disponibilité (TMD) ou durée de bon fonctionnement après
réparation, ou Mean Up Time (MUT) : durée moyenne de fonctionnement après la
réparation et la défaillance suivante ;
— Le temps moyen d’indisponibilité (TMI) ou durée moyenne d’indisponibilité,
14
Chapitre I: généralité sur la sureté de fonctionnement
Ou Mean Down Time (MDT) : durée moyenne entre une défaillance et la remise en état
suivante :
— La durée moyenne entre défaillance notée MTBF (Mean Time Between Failure) :
durée moyenne entre deux défaillances consécutives de l’entité. En général, on a la relation
:
MTBF = MUT + MDT
VI.4. Sécurité :
La sécurité (Safety en anglais) est l’aptitude d’une entité à éviter de faire apparaître,
dans des conditions données, des événements critiques ou catastrophiques. Elle est
caractérisée par la probabilité S(t) que l’entité E ne laisse pas apparaître dans des
conditions données, des événements critiques ou catastrophiques.
S (t) = P [E évité des événements critiques ou catastrophiques sur [0, t]]
Il est à noter que dans le domaine de l’informatique la sécurité a souvent deux facettes :
La sécurité-innocuité qui vise à se protéger des défaillances
catastrophiques et la sécurité-confidentialité qui correspond à la
prévention d’accès ou de manipulations non autorisées de l’information et concerne la lutte
contre les fautes intentionnelles [14].
VII. Quelques lois usuelles :
VII.1. Loi exponentielle :
Cette loi peut modéliser de différents phénomènes dans plusieurs domaines. En
radioactivité, chaque atome radioactif possède une durée de vie qui suit une loi
exponentielle.
En fiabilité électronique, elle est la loi la plus couramment utilisée lorsque le taux de
défaillance des équipements est considéré comme constant [13]. Notamment, la loi
exponentielle modélise les systèmes qui ont une durée de vie qui ne se dégrade pas et qui
ne s’améliore pas.
Cela s’interprète par une absence de vieillissement et une absence de rajeunissement
15
Chapitre I: généralité sur la sureté de fonctionnement
pendant la durée de vie utile d’un composant. Elle décrit la zone B de la courbe en
baignoire, elle se caractérise par un seul paramètre, le taux de défaillance λ. Sa fonction de
répartition prend la forme :
F t = 1 − e−t
Sa fonction de densité est exprimée :
f(t) = F′(t) = e−t
Or la fiabilité est définie comme le complément de la fonction de répartition, alors :
Disponibilité Sécurité
fiabilité maitenabilité
A travers ces quelques exemples on voit que la sureté est un concept qui se décline en
47grandeurs chiffrables ; elles dépendent les unes des autres (fig. I.2). Ces quatre
grandeurs sont à prendre en compte pour toute étude de sûreté. [MORTUREUX.Y, 2001]
On désigne parfois la sûreté par les initiales de ses quatre grandeurs caractéristiques,
FMDS :
16
Chapitre I: généralité sur la sureté de fonctionnement
Etat B
Réparation
Fonctionnement
incorrect non
dangereux
Etat A
Fonctionnement
correct
panne«sure
Etat C
Fonctionnement
incorrect et
Panne
dangereux
dangereux
17
Chapitre I: généralité sur la sureté de fonctionnement
X.conclusion
18
Chapitre II : les méthodes de sureté de
fonctionnement SDF
Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
I. Introduction
Les méthodes de la sûreté de fonctionnement ont toutes au moins trois points communs,
qui peuvent être résumés en trois types d’action :
- Identifier les processus pouvant affecter la fiabilité, la disponibilité, la maintenabilité
ou la sécurité.
- Modéliser ces différents processus afin de faciliter la compréhension des mécanismes mis
en jeu.
- Valoriser les résultats des analyses en utilisant les modèles obtenus pour apprécier le
niveau de sûreté de fonctionnement du système étudié, en relever les éventuelles
insuffisances par rapport aux objectifs de performances poursuivis, en hiérarchiser les
points forts et les points faibles. [16]
II. Définition
Dans le processus de développement de systèmes complexes, la sureté de
fonctionnement est devenue une caractéristique essentielle. Ainsi. Afin d’optimiser le
développement de ces systèmes , il est impératif de disposer de méthodes permettant
d’évaluer les paramètres de la sureté de fonctionnement, les méthodes d’analyse de la
sureté de la fonctionnement d’un système complexe sont nombreuses .[17]
III.1.1Historique et définition
L’Analyse Préliminaires des Risques (Dangers) a été développée au début des années
1960 dans les domaines aéronautiques et militaires. Elle est utilisée depuis dans de
nombreuses autres industries. L’Union des Industries Chimiques (UIC) recommande son
utilisation en France depuis le début des années 1980.
L’Analyse Préliminaire des Risques (APR) est une méthode d’usage très général
couramment utilisée pour l’identification des risques au stade préliminaire de la conception
d’une installation ou d’un projet. En conséquence, cette méthode ne nécessite
généralement pas une connaissance approfondie et détaillée de l’installation étudiée. [18]
20
Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
L’Analyse Préliminaire des Risques nécessite dans un premier temps d’identifier les
éléments dangereux de l’installation.
-Il est également à noter que l’identification de ces éléments se fonde sur la description
fonctionnelle réalisée avant la mise en œuvre de la méthode.
-A partir de ces éléments dangereux, l’APR vise à identifier, pour un élément dangereux,
une ou plusieurs situations de danger. Dans le cadre de ce document, une situation de
danger est définie comme une situation qui, si elle n’est pas maîtrisée, peut conduire à
l’exposition d’enjeux à un ou plusieurs phénomènes dangereux.
-Le groupe de travail doit alors déterminer les causes et les conséquences de chacune des
situations de danger identifiées puis identifier les sécurités existantes sur le système étudié.
Si ces dernières sont jugées insuffisantes vis-à-vis du niveau de risque identifié dans la
grille de criticité, des propositions d’amélioration doivent alors être envisagées. [18]
III.1.3.déroulement
L’utilisation d’un tableau de synthèse constitue un support pratique pour mener la réflexion
et résumer les résultats de l’analyse. Pour autant, l’analyse des risques ne se limite pas à
remplir coûte que coûte un tableau. Par ailleurs, ce tableau doit parfois être adapté en
21
Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
fonction des objectifs fixés par le groupe de travail préalablement à l’analyse. Le tableau
ci-dessous est donc donné à titre d’exemple
2 3 4 5 6 7 8
1
III.1.4.limite et avantage
Comme son nom l’indique, il s’agit à la base d’une méthode préliminaire d’analyse
qui permet d’identifier des points critiques devant faire l’objet d’études plus détaillées. Elle
permet ainsi de mettre en lumière les équipements ou installations qui peuvent nécessiter
une étude plus fine menée grâce à des outils tels que l’AMDEC, l’HAZOP ou l’analyse par
arbre des défaillances.
Toutefois, son utilisation seule peut être jugée suffisante dans le cas d’installations
simples ou lorsque le groupe de travail possède une expérience significative de ce type
d’approche . [18]
22
Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
première étape consiste à étudier la corrélation entre les différents variables ensuite les
maximisant la variabilité totale des nouvelles variables. On impose que l’espace sur
lequel on projeté soit orthogonal (pour ne pas avoir une vision d´enformée des
données).
23
Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
La méthode ABC apporte une réponse. Elle permet l’investigation qui met en
évidence les éléments les plus importants d’un problème afin de faciliter les choix et les
priorités. On classe les événements (pannes par exemple) par ordre décroissant de coûts
(temps d’arrêts, cout financier, nombre, etc..), chaque événement se rapportant à une entité.
On établit ensuite un graphique faisant correspondre les pourcentages de coûts cumulés
aux pourcentages de types de pannes ou de défaillances cumulés. Sur la figure I.9, on
observe trois zones.
1. Zone A : 20% des pannes occasionnent 80% des coûts ;
2. Zone B : les 30% de pannes supplémentaires ne coûtent que 15% supplémentaires ;
3. Zone C : les 50% de pannes restantes ne concernent que 5% du coût global
Il est évident que la préparation des travaux de maintenance doit porter sur les pannes de la
zone A. [19]
24
Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
25
Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
système étudié. Afin de faciliter l’analyse, cet événement indésirable (top évent) doit être
précisément défini.
L’arbre de défaillance lui-même est alors formé de niveaux successifs d’événements tels
que chaque événement est généré à partir des événements du niveau inférieur par
l’intermédiaires de divers operateurs (ou portes) logiques. Ce processus déductif est
poursuivi jusqu’a ce que l’on obtienne des événements dits événements de base : les
feuilles de l’arbre.
Le tableau I.3 représente les deux portes logiques « ET » et « OU » et leurs
signification.[19]
26
Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
27
Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
28
Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
III.5.3.Principe de la méthode :
La méthode HAZOP est dédiée à l’analyse des risques des systèmes thermo -
hydrauliques pour lesquels il est primordial de maîtriser des paramètres comme la pression,
la température, le débit...
L’HAZOP suit une procédure assez semblable à celle proposée par l’AMDE. Mais
HAZOP ne considère plus des modes de défaillances mais les dérives potentielles (ou
déviations) des principaux paramètres liés à l’exploitation de l’installation. De ce fait, elle
est centrée sur l’installation à la différence de l’AMDE qui est centré sur les composants.
Pour chaque partie constitutive du système examiné (ligne ou maille), la génération
(conceptuelle) des dérives est effectuée de manière systématique par la conjonction: 1- de
mots clés comme par exemple « Pas de » ; « Plus de » ; « Moins de » ; « Trop de ». 2- des
paramètres associés au système étudié. Des paramètres couramment rencontrés concernent
la température, la pression, le débit, la concentration mais également le temps.
Le groupe de travail doit ainsi s’attacher à déterminer les causes et les conséquences
potentielles de chacune de ces dérives et à identifier les moyens existants permettant de
détecter cette dérive, d’en prévenir l’occurrence ou d’en limiter les effets. Le cas échéant,
le groupe de travail pourra proposer des mesures correctives à engager en vue de tendre
vers plus de sécurité.
A l’origine, l’HAZOP n’a pas été prévue pour procéder à une estimation de la
probabilité d’occurrence des dérives ou de la gravité de leurs conséquences. Cet outil est
donc parfois qualifié de qualitatif. Néanmoins, dans le domaine des risques accidentels
majeurs, une estimation a priori de la probabilité et de la gravité des conséquences des
dérives identifiées s’avère souvent nécessaire.
III.5.4.Déroulement de la méthode :
Le déroulement d’une étude HAZOP est sensiblement similaire à celui d’une
AMDE. Il convient pour mener l’analyse de suivre les étapes suivantes : 1) Dans un
premier temps, choisir une ligne de la maille. Elle englobe généralement un équipement et
ses connexions, l’ensemble réalisant une fonction dans le procédé identifiée au cours de la
description fonctionnelle. 2) Choisir un paramètre de fonctionnement, 3) Retenir un mot-
clé et générer une dérive, 4) Vérifier que la dérive est crédible. Si oui, passer au point 5,
sinon revenir au point 3, 5) Identifier les causes et les conséquences potentielles de cette
dérive, 6) Examiner les moyens visant à détecter cette dérive ainsi que ceux prévus pour en
prévenir l’occurrence ou en limiter les effets, 7) Proposer, le cas échéant, des
29
Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
30
Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
31
Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
- la pression
- le débit
- le niveau
- le temps
- Concentration ou composition chimique
- Électricité statique
- Viscosité
III.5.7.Les déviations :
La combinaison de ces paramètres avec les mots clé précédemment définis permet
donc de générer des dérives de ces paramètres. Par exemple : - « Plus de » et «
Température » = « Température trop haute », - « Moins de » et « Pression » = « Pression
trop basse », - « Inverse » et « Débit » = « Retour de produit », - « Pas de » et « Niveau » =
« Capacité vide ».
III.5.8.Causes et conséquences de la dérive :
De la même façon que pour une AMDE, le groupe de travail, une fois la dérive
envisagée, doit identifier les causes de cette dérive, puis les conséquences potentielles de
cette dérive. En pratique, il peut être difficile d’affecter à chaque mot clé (et dérive) une
portion bien délimitée du système et en conséquence, l’examen des causes potentielles peut
s’avérer, dans certains cas, complexe. Afin de faciliter cette identification, il est utile de se
référer à des listes guides.
III.5.9.Moyens de détection, sécurités existantes et propositions :
La méthode HAZOP prévoit d’identifier pour chaque dérive les moyens accordés à
sa détection et les barrières de sécurité prévues pour en réduire l’occurrence ou les effets.
Si les mesures mises en place paraissent insuffisantes au regard du risque encouru, le
groupe de travail peut proposer des améliorations en vue de pallier à ces problèmes ou du
moins définir des actions à engager pour améliorer la sécurité quant à ces points précis.
III.5.10.Avantages de HAZOP :
• L’HAZOP est un outil particulièrement efficace pour les systèmes thermo-hydrauliques.
• Cette méthode présente comme l’AMDE un caractère systématique et méthodique.
Considérant, de plus, simplement les dérives de paramètres de fonctionnement du système,
elle évite entre autres de considérer, à l’instar de l’AMDE, tous les modes de défaillances
possibles pour chacun des composants du système.[20]
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Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
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Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
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Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
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Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
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Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
Il faut donc identifier les risques au plus tôt, dès les revues d'opportunité, dans le cycle de
vie de la conception de système.
V. l’importance de la sureté de fonctionnement dans une STEP
Le système station d’épuration est une reconstitution " industrielle " du phénomène
d’autoépuration naturelle. Elle en diffère par une plus grande vitesse de réaction due a une
forte concentration en micro-organismes. Il est donc stratégique de le maintenir en bonne
fonctionnement le long de son cycle de vie. L’importance et la complexité de ce système
ne peut admettre de pertes en aucun cas les étapes de ces processus de traitement et
d’épuration ;
il est donc primordiale de rechercher la meilleure :
- fiabilité de ses systèmes,
- disponibilité de ses machines et ses ouvrages et leurs pièces de recharges,
- maintenabilite des outils d’épuration,
- sécurité des personnes et du capital industriel.
Ces valeurs que l’on regroupe sous le concept de SURETE DE FONCTIONNEMENT
(être sur) font appel a la notion de confiance. Elles se quantifient en termes d’objectif, se
calculent en termes de probabilité, se réalisent en terme d’architecture et de choix de
composants, se vérifient par les tests ou l’expérience.
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Chapitre II: Les methods de sureté de fonctionnement SDF
VI. CONCLUSION :
Le chapitre 1 nous a donné un aperçu sur les différents termes de la sureté de
fonctionnement (fiabilité, disponibilité, maintenabilite, sécurité…), la relation entre ces
grandeurs et les enjeux d’application de cette approche, ainsi une définition de la méthode
appliqué à la détermination des risques.
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Chapitre III
DESCRIPTION d’une STATION
D’EPURATION
Chapitre III: description d’une station d’épuration
I. Introduction
La station d’épuration est de type Boues activées à faible charge. Dans le traitement
biologique des effluents, on fait généralement appel aux processus aérobies par lesquels les
bactéries provoquent une oxydation directe des matières organiques des eaux usées à partir
de l’oxygène dissous dans l’eau
II. La description technique de la station
La station d’épuration est de type Boues activées à faible charge.
Dans le traitement biologique des effluents, on fait généralement appel aux processus
aérobies par lesquels les bactéries provoquent une oxydation directe des matières
organiques des eaux usées à partir de l’oxygène dissous dans l’eau.
II.1 description des installation
La station comprend :
II.1.1 Pour la partie Eaux Usées :
La filière eau représente les différentes étapes de traitement des eaux usées depuis leur
entrée à STEP jusqu’à leur sortie. On distingue : le prétraitement, le traitement biologique,
les traitements de finition.
A l’entrée de la STEP :
On trouve le déversoir d’orage : Il est dimensionné pour prendre en charge un
maximum de 3300 m3/h. la figure III.3 montre une photo de déversoir d’orage de la
STEP.[2]
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Chapitre III: description d’une station d’épuration
Prétraitement :
Afin de protéger les équipements mécaniques, la plupart des stations d’épuration sont
équipés avec des prétraitements physiques. On distingue deux phases : le dégrillage, le
dessablage et le déshuilage.
Dérailleurs
Le dégrillage constitue la première étape de traitement des eaux usées, qui permet
d’éliminer toutes sortes de composés secondaires de grande taille susceptible de provoquer
des bouchages dans les différentes unités de l’installation.
o Grille grossière manuelle (1unité);
- Largeur de la grille : 1,8 m
- Inclinaison : 70%
- Écartement entre les barreaux : 50 mm Des sableur – déshuileur
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Chapitre III: description d’une station d’épuration
Les déchets collectés par le racleur au niveau du dérailleur fin et grossier sont
acheminés vers un vise qui en bougeant, déverse ces déchets dans une benne pour être
ensuite transférés vers la décharge.
Dés sableur- déshuileur (2 unités)
Sous forme trapézoïdale, le des sableur déshuileur est équipé d’un pont suceur et écumeur
et
a pour dimensions :
- Longueur : 26 m
- Largeur : 4 m
C’est la phase qui permet d’extraire des eaux usées tout ce qui est sable ou gravier,
qui sont des composés à base de silice pouvant provoquer l’érosion des pompes, des
tuyaux et des vannes, et aussi de perturber les stades de traitement en aval, d’où la
nécessite d’une sédimentation gravitaire de ces grains.
Le déshuilage s’effectue au même temps que le dessablage, ces deux opérations se
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Chapitre III: description d’une station d’épuration
combinent dans un dessaleur aéré. Il permet l’extraction des huiles et des graisses qui sont
difficilement biodégradables. A cause de leur densité inférieure à celle de l’eau, ces huiles
et graisses seront flottés à la surface des eaux.
Le principe consiste à aérer les eaux usées afin que les bulles d’air coagulent avec les
particules de l’huile et de la graisse pour les faire flotter à la surface, d’où vient le rôle du
racleur qui permet de pousser la graisse vers les trémies où elle sera aspirée par une pompe
qui la déverse à son tour dans la bâche à graisse.
Il est important de limiter au maximum la quantité de graisse dans les ouvrages en aval
pour éviter par exemple un encrassement des ouvrages, notamment des canalisations. Leur
élimination est essentielle également pour limiter les problèmes de rejets de particules
graisseuses, les difficultés de décantation ou les perturbations des échanges gazeux.
Une fois le prétraitement est achevé, les eaux prennent chemin vers le traitement
biologique.
Traitement biologique
Bassins d’aération :
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Chapitre III: description d’une station d’épuration
Clarificateur :
Le clarificateur est un ouvrage, placé en sortie du bassin d'aération, qui présente trois
fonctions :
- Une première fonction consistant en la séparation de la boue et de l'eau épurée,
- Une seconde d’épaississement en permettant par la suite une recirculation de boues
concentrées vers la zone anoxie.
- Enfin un stockage temporaire des boues.
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Chapitre III: description d’une station d’épuration
- Diamètre : 46m
- Surface : 1661m3
- Profondeur d’eau : 4m en périphérie
Bassin de chloration :
Il est en béton armé et d’un volume de l’ordre de 700 m3
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Chapitre III: description d’une station d’épuration
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Chapitre III: description d’une station d’épuration
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Chapitre III: description d’une station d’épuration
Données de base
La station d’épuration de la ville de Tlemcen a été dimensionnée sur la base des données
montrées dans le tableau III.1 :[2]
Horizon 2005
type de réseau Unitaire
nature des eaux brutes Domestiques
Population 150 000 EQ/HAB
débit journalier 30 000 m3/j
débit de pointe horaire admis au 3 800 m3/h
traitement
DBO5 journalière 9 300 kg/j
matière en suspension 13 950 kg/j
azote à nitrifier 1 980 kg
Paramètre Norme
matière en suspension 30 mg/l
matières sédimenta blés 0.5 CC/l
DBO 20 mg/l
DBO point max, en moyenne sur 2 30 mg/l
heures
DCO 120 mg/l
azotes (N-NH4) 3 – 5 mg/l
azotes (N-NO3) 8 – 10 mg/l
huiles et graisses végétales 20 mg/l
coliformes totaux 20 000 / 100 ml
coliformes fécaux 20 000 / 100 ml
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Chapitre III: description d’une station d’épuration
III. Conclusion
Dans ce chapitre nous vision globale les composants d’un notre station d’épuration ,
La station dispose de nombreuses unités fonctionnelles complexes et l’application du
programme de sureté de fonction nécessite une intervention des outils informatique pour
faciliter la lecture des données de la STEP.
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Chapitre IV : la contribution de la
sureté de fonctionnement SDF du la
sécurité d’un STEP
Chapitre IV: la contribution de la sureté de fonctionnement
SDF du la sécurité d’un STEP
I. Introduction
L contribution de l’SDF et caractérisé par le niveau de sécurité intégré
La SÛRETE ou SECURITE permet, à terme, de garantir la protection du personnel
d’exploitation et des équipements sur la station. Pour l’aspect sécuritaire des personnes.
II. La contribution de la sdf dans une STEP
II.1.L’ objectif de la SDF dans une STEP
La STEP est une installation à risques, composée d’éléments en hauteur, de postes
profonds, de machines tournantes, de gaz toxiques, d’équipements électriques… Pour
l’aspect sécuritaire des équipements, les effluents sont parfois très chargés en sables
(abrasifs), particules, lingettes (blocage lors du fonctionnement des équipements) ... Tous
ces éléments et la nature des effluents engendrent des risques de chute, d’asphyxie,
d’électrocution, de casse machine et d’arrêt du processus. Ils nécessitent obligatoirement
des contre-mesures.
Exemple :
Sécurité des personnes :
Le poste de relevage de la station est implanté en zone inondable. Il dépasse de la
surface du sol et mesure de profondeur. L’accès à la plateforme du poste est prévu via un
escalier large pourvu d’une main courante et de marches profilées contre les glissades. Le
pourtour du massif est équipé d’un garde-corps règlementaire. Enfin, l’ouverture du poste
est équipée d’un couvercle et de barreaux antichute.
Sécurité des équipements :
Si une faiblesse apparaît au niveau du presse-étoupe d’étanchéité du câble électrique de la
pompe, cette dernière est équipée d’une sonde de détection d’humidité. Le déclenchement
de cette alarme permet à l’opérateur de préserver l’équipement en le sortant rapidement de
la fosse avant qu’il ne subisse un dommage irréparable.
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Chapitre IV: la contribution de la sureté de fonctionnement
SDF du la sécurité d’un STEP
Exemple :
Si la pompe de relevage en entrée de station est défaillante, une pompe de redondance est-
elle enlace ? Prend-elle le relais automatiquement ?
Si la sonde de niveau ultrasonique est défaillante, la gestion du niveau est-elle secourue ?
Le secours prend-il le relais automatiquement ?
Si le débitmètre électromagnétique qui régule la vitesse de la pompe est défaillant, un
mode de fonctionnement alternatif est-il prévu ? Prend-il le relais instantanément ?
II.3. L’objectif de la SDF au niveau de la maintenabilité
La maintenabilité concerne la disposition des équipements au niveau du procédé et
leur accessibilité. A-t-on suffisamment de place autour des équipements pour intervenir ?
A-t-on à disposition des systèmes de levage appropriés pour sortir les équipements ? La
maintenabilité interroge d’autre part sur la testabilité de l’équipement. L’équipement est-il
pourvu de dispositif(s) permettant une aide au diagnostic de la défaillance ? L’opérateur
sera-t-il prévenu en cas de défaillance ?
Exemple :
Le système de montage est-il prévu pour faciliter l’accessibilité au matériel ?
Les pompes sont positionnées sur des socles permettant de les désaccoupler de la
tuyauterie sans démonter de conduites ou de raccords. De plus les barres de guidage
permettent de guider la pompe au moment de son extraction pour en assurer la
maintenance ou le remplacement.
A-t-on à disposition des systèmes de levage appropriés pour sortir les équipements ?
Une potence se trouve au droit de l’ouverture du poste de relevage et elle a été
dimensionnée pour supporter le poids de l’équipement.
Est-il pourvu de dispositif(s) permettant une aide au diagnostic de la défaillance ?
En cas de blocage, la pompe est équipée d’une sonde de protection thermique réagissant en
cas de surintensité du moteur. Une fois l’alarme déclenchée et identifiée, l’exploitant
connait très rapidement la cause de la défaillance.
II.4. L’objectif de la SDF au niveau de la disponibilité
La DISPONIBILITE (figure IV.1) est plus une résultante qu’une composante. En effet, elle
ne peut être validée que si la Fiabilité et la Maintenabilité du processus le sont également [AF. 60-
500].[24]
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Chapitre IV: la contribution de la sureté de fonctionnement
SDF du la sécurité d’un STEP
Si le procédé est « disponible », cela garantit la fiabilité et donc sa capacité à fonctionner selon les
attentes de l’utilisateur et selon les objectifs du concepteur. Si le procédé est maintenable,
l’exploitant peut l’entretenir facilement et assurer le bon fonctionnement des équipements
qui le composent, donc la disponibilité.
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Chapitre IV: la contribution de la sureté de fonctionnement
SDF du la sécurité d’un STEP
« Le risque nul disproportionné par rapport à l'utilité, mais de faire en sorte que les
principaux facteurs de défaillance constatés sur les stations fassent l'objet de réponses
appropriées » [Com. Ar. 21/07/15]. L’objectif de coût est un compromis.[26]
Exemple :
Il est possible de prévoir beaucoup d’espace autour des équipements pour en faciliter
l’accès mais cela nécessite un bâtiment plus grand et donc plus cher.
Tous les équipements du procédé peuvent être prévu avec une redondance comme
pourrait l’être le dégrilleur vertical en entrée. La mise en place d’un by-pass n’est-il pas
suffisant malgré ses limites ?
La Maintenance et la Logistique de soutien introduisent une dernière notion :
l’Humain. En effet, le processus même très automatisé et très sécurisé nécessite un pilotage
et une exploitation rigoureuse. Les connaissances des exploitants (formation initiale,
expérience, formation reçue du concepteur), l’investissement du personnel (moyens à
disposition, temps, financier, …), son organisation et le respect des protocoles y sont pour
beaucoup pour garantir la disponibilité du processus et sa pérennité.
II.5. L’objectif de la SDF au niveau de sécurité
- traçage des dangers à travers les mesures de sécurité utilisées pour les étapes de
vérification prises pour tester ces mesures.
- documenter les risques analysés et leurs mesures de sécurité auprès des autorités de
certification.
- communiquer des ingénieurs de sécurité aux ingénieurs du système les dangers qui
doivent être considérés tout en concevant pour répondre aux exigences, tel qu'identifié par
l'analyse des risques et de la sécurité processus.
- communiquer des ingénieurs du système aux ingénieurs de sécurité les dangers que le
système est conçu pour gérer, y compris les mesures de sécurité utilisées.
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Chapitre IV: la contribution de la sureté de fonctionnement
SDF du la sécurité d’un STEP
III. Conclusion
Le procédé parfait n’existe malheureusement pas. La Sdf donne de nombreuses pistes pour
améliorer sa Fiabilité et sa Disponibilité. Pouvoir garantir toutes les composantes
suggérées par la Sdf n’est pas envisageable. Le Concepteur et le Maître d’Ouvrage doivent
faire des concessions et accepter un certain nombre de risques de défaillance. C’est en partie dû à
l’aspect financier et à la place de l’exploitation, de l’humain.[26]
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Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale
Dans ce travail nous avants exposé la problématique liée à la contribution de la
sureté de fonctionnement (SDF) dans la maitrise d'un risque industriel et nous avons
trouve un exemple d'un station d’épuration (STEP)
L'analyse des risques de défaillance doit tenir compte de ces éléments, ne pas aller
trop loin (rupture fonctionnelle), mettre l'accent sur la responsabilité du personnel et
surtout recommander et/ou mettre en place des solutions simples et peu coûteuses.
Après avoir présenté les concepts des notions générales et les principes méthodes
d'analyse de la sureté de fonctionnement , ainsi voir la description de la station d’épuration
(STEP)
Un étude qualitative est faite pour voir l’objective de chaque grandeur de la sureté de
fonctionnement .
L’étude de la contribution des grandeurs de la sureté de fonctionnement influence
importante pour maitrisé les risques Industriel dans une station d’épuration (STEP)
57
bibliographies
BIBLIOGRAPHIES
58
bibliographies
[16] I.H.M. Guetarni, Analyse Quantitative des Risques: Application sur les Bacs de
Stockage, Thèse de doctorat de L’Université d’Oran 2, 2019.
[18] DEBRAY.B, CHAUMETTE.S, DESCOURIERE.S, TROMMETER.V, Méthode
d’analyse des risques générés par une installation industrielle
[19] [GUILLERM.R, 2011] Romaric Guillerm. Intégration de la sureté de fonctionnement
dans les processus d'ingénierie système. Automatique / Robotique. Université Paul
Sabatier - Toulouse III, 2011. Français
[20] cours de MR. kortbi Méthodes intégrées d’analyse des risques enseigne M2 HSI
universités de Médéa
[21] DEBRAY.B, CHAUMETTE.S, DESCOURIERE.S, TROMMETER.V, Méthode
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[22] Boukhrissi.M, AMDEC (Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de
leur Criticité) appliquée à la STEP d’Ain El Houtz, 2014-2015.
[23] http://gpp.oiq.qc.ca/analyse_par_arbre_d_evenements.htm ade
[24] [AF. 60500] – AFNOR. Norme NF X60-500. Terminologie relative à la fiabilité –
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DEVELOPPEMENT DURABLE, ET DE L’ENERGIE, Arrêté du 21 juillet 2015 relatif
aux systèmes d’assainissement collectif et aux installations d’assainissement non collectif,
à l’exception des installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de
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Août 2015 [Consulté le 18 juin 2018].
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[26] [Com. Ar. 21/07/15] - FRANCE, MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE
L’ENERGIE ET DE LA MER, Commentaire technique de l’Arrêté du 21 juillet 2015 -
Partie 1 « Conception et exploitation des systèmes d’assainissement ». Fiche 8 « Notion de
coût excessif », p. 25, & Fiche 10 « Analyse des risques de défaillance », p. 28-30,
Consulté le 13 juin 2018.http://assainissement.developpement-durable.gouv.fr
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