Sujet D'ordre General
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Sujet D'ordre General
Les Editions du
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SUJET D’ORDRE GENERAL
OBJECTIF GENERAL
A l’issue de ce cours, l’auditeur doit être capable de rédiger entièrement,
parfaitement et en quatre (04) heures, tout sujet d’ordre général qui lui sera
proposé.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
DOCUMENTS CONSEILLES
SOMMAIRE
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INTRODUCTION
1- La rédaction
a- Le niveau de langue
b- Les exigences de l’écrit
c- La structure syntaxique du paragraphe et du texte
d- La structure sémantique du paragraphe et du texte
2- L’argumentation
a- La dialectique
b- Le point de vue et l’opinion
c- L’étude du sujet
d- La recherche des arguments et idées
e- Les exemples et citations
1- La compréhension du sujet
a- Lecture du sujet et définition des mots importants
b- Le découpage sémantique
c- Les difficultés spécifiques
2- Le sujet de type 1
3- Le sujet de type 3
a- Le sujet de type 3, 1er cas
b- Le sujet de type 3, 2ème cas
c- Le sujet de type 3, 3ème cas
4- Les autres types de sujets
a- Le sujet de type 2
b- Le sujet de type 4
c- Le sujet de type 5
1- L’introduction
2- Le développement
3- La conclusion
INTRODUCTION
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Le sujet d’ordre général est un exercice de production écrite, une dissertation
sur un thème à caractère général. C’est une épreuve qui est le plus souvent
rencontrée aux concours administratifs et bien que dissertation, n’est pas
une dissertation littéraire, philosophique, historique ou juridique. Mais, c’est
comme son nom l’indique, un exercice de type général ; c’est-à-dire, qui porte
sur la culture générale. C’est dire que le SOG, comme il est convenu de
l’appeler, n’est pas un exercice d’une discipline spécifique ; mais une épreuve
portant sur tous les domaines de connaissances. De ce fait, c’est un exercice
qui requiert de bonnes connaissances en culture générale. On peut donc
aisément affirmer que le SOG est une épreuve qui fait le ‘‘point’’ de toutes les
connaissances acquises au cours de sa vie par l’impétrant.
Il convient de préciser que les connaissances dont il s’agit ici ne se livrent pas
tous azimuts, mais selon une méthode qui s’appuie sur le raisonnement,
l’argumentation et l’esprit critique. En clair, la rédaction devra laisser
transparaître que le candidat a une parfaite maîtrise de la langue (grammaire,
vocabulaire, orthographe et conjugaison) et des techniques d’argumentation.
Le SOG requiert donc la cohérence de l’argumentation, la qualité de la
rédaction et la pertinence des informations.
Le présent cours comportera deux grandes parties : l’une, théorique qui est
relative à la méthodologie et l’autre, pratique qui concerne l’application.
La première partie intitulée bases théoriques du SOG sera le lieu, d’une part,
pour éviter de planter dans la jachère sans l’avoir défrichée, de faire un ‘‘tour
d’horizon’’ sur les prérequis en matière de SOG. D’autre part, il y sera question
d’étudier les différents types de sujets et leurs plans. Enfin, il faudra aborder
les différentes parties du SOG.
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Dans cette partie du cours, il s’agira d’étudier la méthodologie du SOG. Il y
sera donc question des prérequis, des différents types de sujets et leurs plans
et des différentes parties du SOG.
Les prérequis dont il s’agit ici concernent la manière dont on doit rédiger un
SOG et la démarche argumentative qu’on est tenu de suivre.
1- La rédaction
a- Le niveau de langue
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• Le langage courant : appelé aussi français standard, il est la forme la
plus usuelle de la langue. C’est une forme d’expression correcte et
soignée exigée dans les situations de la vie scolaire et professionnelle.
Ex : J’ai réussi mon devoir.
• Le langage soutenu : il est caractérisé par le souci d’un vocabulaire
recherché et précis, le soin apporté à la construction des phrases et
l’emploi de formes grammaticales rares. Il est généralement
rencontré dans les ouvrages scientifiques et littéraires ainsi que chez
des personnes soucieuses de marquer leur niveau social ou culturel.
Ex : Il eût été préférable qu’on n’abordât pas ce sujet.
• L’orthographe, qui est la manière correcte d’écrire les mots, doit être
parfaite. Notamment, elle devra être celle admise par le dictionnaire.
L’accentuation ne doit pas être négligée, pour éviter les confusions
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(par exemple, « pêcher » signifie « prendre ou tenter de prendre du
poisson » alors que « pécher » veut dire « commettre une iniquité »).
Les apostrophes, les cédilles, les trémas et les traits d’union ne doivent
pas être omis.
• La grammaire, qui est l’application des règles d’accords, de
ponctuation et de conjugaison doit être particulièrement suivie (se
référer aux documents de grammaire et de conjugaison).
• Le vocabulaire, qui est l’ensemble des mots et de leur signification,
doit être riche et varié, pour éviter les répétitions et les redondances.
Pour ce faire, il faudra user de la synonymie (faciliter le travail=rendre
la tâche aisée), de la périphrase (terre = la planète bleue), de la
pronominalisation (je voulais parler, mais je ne parvenais pas à
parler=je voulais parler, mais je n’y parvenais pas), etc. En revanche,
les mots ou expressions familiers (« télé », « dico », « prof »), les
abréviations (« min » pour « minute », « kg » pour « kilogramme »), les
sigles non préalablement définis (« UA », « UE »), les interjections (Ah !
Oh ! Hélas ! Oh lala !) et les onomatopées (Crac ! Plouf ! Tic-tac !
Boom !) doivent être proscrits. Tout cela pour que la syntaxe soit claire
et sans fioriture.
La syntaxe est définie comme l’ensemble des règles régissant les relations
entre les mots à l’intérieur d’une phrase, la manière dont les mots sont
agencés pour donner une forme correcte à la phrase.
Par extension, la syntaxe désigne la manière dont les phrases sont agencées
pour former le paragraphe et la façon dont les paragraphes s’enchaînent pour
structurer le texte. L’on distingue donc en dehors de celle de la phrase, la
structure syntaxique du paragraphe et la structure syntaxique du texte.
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• La structure syntaxique du paragraphe : Un paragraphe est un
ensemble de phrases formant un bloc délimité par un alinéa et un
retour à la ligne. Ces phrases sont agencées selon des règles bien
précises, qui sont fonction du type de paragraphe. Ainsi, dans un
paragraphe de de type déductif par exemple, il y a toujours d’abord
une idée de première importance appelée idée générale du
paragraphe (igp) que les autres phrases suivantes ou idées
explicatives (ie) ne font que développer et expliquer. A la fin du
paragraphe, il y a soit une ou des idées illustratives (ii), soit une idée
conclusive (ic), soit à la fois, une illustration et une conclusion. C’est
dire qu’un paragraphe est l’affirmation et l’explicitation d’un
argument qui fonctionne comme suit : (P = igp + ie1 + ie2 + ie3 + …ien
+ ii1 + ii2) ou (P = igp + ie1 +ie2 + ie3 +…ien + ic) ou (P = igp + ie1 + ie2 +
ie3 + …ien + ii + ic)
EX : La pratique du sport est bénéfique pour tout le monde (igp). En
effet, les jeunes qui pratiquent régulièrement un sport sont moins
malades et plus vigoureux que les autres (ie1). De même, les personnes
âgées peuvent combattre le vieillissement par la pratique d’exercices
adaptés (ie2). Enfin, la pratique régulière d’une activité physique
permet l’élimination plus rapide des toxines et stimule le
fonctionnement des organes vitaux tels que le cœur et les poumons
(ie3). Ainsi, le fait qu’on observe moins de cas de maladie chez les
sportifs n’est pas un hasard (ii). Cela prouve bien qu’il y a beaucoup
d’avantages à pratiquer le sport (ic).
• La structure syntaxique du texte : Le texte peut être défini comme
l’agencement de plusieurs paragraphes traduisant une idée centrale.
La construction du texte argumentatif déductif se fait selon des règles
qui sont presqu’identiques à celles du paragraphe. Il y a d’abord, un
paragraphe introductif qu’il sera convenu d’appeler chapeau, qui est
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en fait, l’idée générale du texte (IGT), et ensuite, les autres
paragraphes (P) qui constituent les explications de l’idée générale du
texte. Un texte fonctionne donc comme suit : T = IGT (chapeau) + P1 +
P2 + P3.
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aujourd’hui, hier, demain, au XIXe siècle, en 1960, dans l’Antiquité, il y
a un siècle, pendant la colonisation, etc.
• La structure sémantique comparative : qui permet de faire un
raisonnement comparatif et qui est construite par : comme, de même
que, autant que, plus que, de façon identique, dans le même ordre
d’idées, à la différence de, etc.
2- L’argumentation
a- La dialectique
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Le sujet d’ordre général est un exercice qui se construit sur la base de la
dialectique, qui elle-même procède du point de vue et de l’opinion.
Le point de vue est défini comme le lieu où l’on se situe pour voir, l’angle sous
lequel l’on se place pour regarder quelque chose. On distingue le point de vue
physique et le point de vue idéologique.
Le point de vue n’est pas à confondre avec l’opinion qui est l’avis que l’on
donne, le jugement que l’on adopte sur un sujet. Mais, l’opinion est toujours
fonction du point de vue, car ce qu’on dit découle des pensées dominantes.
Si l’opinion (vérité émise) est fonction du point de vue (idéologie), cela revient
à dire qu’il y a autant de vérités que de points de vue. Il convient dès lors, afin
de confronter toutes les vérités, de faire l’étude du sujet.
c- L’étude du sujet
Il existe diverses manières de formuler les sujets de SOG. Certains sujets sont
des questions directes posées à l’impétrant. Ex : L’Afrique veut-elle le
développement ? D’autres sont des énoncés, suivis de questions. Ex : « La
misère des peuples est un grand tort des gouvernants ». Qu’en pensez-vous ?
D’autres encore invitent le candidat à faire un commentaire, une analyse ou
une appréciation. Ex : «La pauvreté de l’homme est liée à l’inexploitation de
ses aptitudes ». Appréciez cette affirmation.
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Traiter le premier sujet ne consiste pas à répondre à la question par :
« Oui, l’Afrique veut le développement. » ou par : « Non, l’Afrique ne veut pas
le développement. » De même, il ne s’agit pas pour le deuxième sujet de
dire lapidairement : «Je pense comme l’auteur que la misère des peuples est
un grand tort des gouvernants». Tout comme pour le troisième sujet,
d’affirmer de façon péremptoire : « Ce que l’auteur dit est vrai ; la pauvreté
d’un homme est liée à l’inexploitation de ses aptitudes ».
Pour trouver les arguments et idées, on doit se poser des questions sur
le sujet, à partir desquelles on évoluera dans la réflexion. On peut ainsi
analyser :
▪ les points de vue pour et les points contre, avant de les nuancer ;
▪ les avantages et les inconvénients, avant de trancher ;
▪ les conséquences positives et les conséquences négatives, avant
d’envisager des solutions ;
▪ la particularité de chaque réalité, avant de relever les points communs,
etc.
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Une fois les questions qui orientent la réflexion posées, on met en forme les
arguments et idées possibles, assortis d’illustrations. Ces arguments et
idées doivent être notés pêle-mêle sur une feuille de brouillon, tels qu’ils se
présentent à l’esprit, sans souci d’ordre et d’hiérarchisation. Ils seront
ensuite organisés sous forme de plan détaillé.
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II- LES TYPES DE SUJETS ET LEURS PLANS
1- La compréhension du sujet
La première des choses qu’on a à faire face à un sujet, c’est de le lire. Une
première lecture appelée ‘’lecture de prise de contact’’ qui se veut rapide,
permettra d’avoir un aperçu sur le sujet. Ensuite, doivent suivre d’autres
lectures (lecture active), beaucoup plus lentes celles-là, qui permettront de
comprendre la quintessence du sujet.
Enfin, il faudra reformuler le sujet avec les définitions obtenues afin d’en avoir
une compréhension nette.
Ce sujet contient quatre mots importants qui sont : misère, peuples, tort et
gouvernants qu’il convient de définir.
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▪ Gouvernants : dirigeants, décideurs, autorités (politiques,
administratives et militaires, judiciaires…), pouvoirs publics, élus, classe
dirigeante…
b- Le découpage sémantique
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Conclusion : le sujet comporte une US (Unité de Signification) ; c’est donc un
sujet de type 1.
EX5 : L’homme est né libre ; mais partout, il est dans les fers.
EX6 : La guerre n’est pas une fatalité ; encore moins une erreur des hommes.
Guerre (G) ≠ fatalité (F) ; encore moins (guerre) ≠ Erreur des hommes (Eh).
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Il y a deux sujets grammaticaux, qui représentent une même réalité (guerre)
qui renvoie à deux compléments (fatalité) et (erreur des hommes) de sens
distincts.
EX7 : Le passé n’a aucun sens ; le présent aucune joie ; le futur aucun espoir.
Passé (P) ≠ sens (S) ; présent (P) ≠ joie (J) ; futur (F) ≠ espoir (E).
Lorsque par contre, l’interrogation admet une réponse absolue, il s’agit d’un
sujet de type 1.
EX :
La forme négative est l’une des formes de phrase. Elle permet de raisonner en
réfutant une chose ou une idée. Mais cette idée est souvent récusée sans
qu’on ne fasse mention de l’idée acceptée ou soutenue. Ainsi, apparait-il
difficile de raisonner dans la négation, du fait des présupposés qu’elle
contient.
EX :
▪ La guerre n’est jamais une fatalité. (La guerre est le fait des hommes.)
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▪ Rien de grand ne s’est accompli dans le monde sans passion. (La passion
est le moteur des grandes actions accomplies dans le monde.)
▪ La raison n’est nullement ce qui règle l’amour. (L’amour est irrationnel.)
▪ On ne change pas un pays par un décret. (On change un pays par autre
chose que le décret. Ou on change progressivement un pays.)
EX1 : Le bonheur n’est pas d’avoir beaucoup de biens matériels ; c’est de vivre
en harmonie avec les autres.
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EX2 : L’Afrique ne se meurt pas. Elle se suicide dans une sorte d’ivresse
culturelle pourvoyeuse de seules gratifications morales.
EX3 : L’homme n’est point cet être débonnaire au cœur assoiffé d’amour
dont on dit qu’il se défend quand on l’attaque ; mais au contraire, un être
qui doit porter au compte de ses données instinctives, une bonne somme
d’agressivité.
▪ 1ère partie : La paix, c’est de mettre fin aux autres facteurs qui la
menacent telles que la discrimination, l’inégalité, la pauvreté.
▪ 2èmepartie : La paix, c’est de mettre fin à la violence ou à la guerre.
▪ 3ème partie : synthèse
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Pour surmonter cette difficulté, il faut repérer l’idée générale, qui est la thèse
dans la plupart des cas. Les autres idées (explicatives celles-là) seront utilisées
pour construire les différents paragraphes de la thèse.
La rédaction sera donc faite autour de cette phrase, avec comme idées
explicatives, les autres bouts de phrases.
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EX2 : Il est clair aujourd’hui que le progrès de la civilisation technicienne ne
nous a guère avancés dans la quête éternelle du bonheur.
L’idée générale de cet énoncé est : « Il est clair aujourd’hui que le progrès de
la civilisation technicienne ne nous a guère avancés dans la quête éternelle du
bonheur».
La rédaction sera donc faite autour de cette phrase, avec comme idées
explicatives, les autres phrases.
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EX3 : Le journal s’est fait commerce ; et comme tous les commerces, il est sans
foi ni loi. Tout journal est une boutique où l’on vend au public, des paroles aux
couleurs dont il les veut. S’il existait un journal des bossus, il prouverait soir et
matin, la beauté, la bonté et la nécessité des bossus. Un journal n’est pas fait
pour éclairer ; mais pour flatter les opinions. Honoré de Balzac
Dans cet énoncé, l’idée générale est : « Un journal n’est pas fait pour éclairer ;
mais pour flatter les opinions ».
C’est donc cette phrase qui servira à construire la rédaction. Toutefois, cette
idée générale contient elle aussi, une difficulté spécifique qu’il convient de
surmonter pour réussir le devoir : il s’agit de la difficulté spécifique liée à l’us
réfutée et l’us soutenue.
2- Le sujet de type 1
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Le sujet de type 1 est caractérisé par deux éléments :
La consigne dans le premier cas ne vient que nous conforter en nous invitant
à la discussion et au débat dialectique. Elle est donc du type : ‘’qu’en pensez-
vous ?’’ ou ‘’êtes-vous d’accord ?’’ Ou encore ‘’partagez-vous cette opinion ?’’
Ou bien ‘’discutez cette assertion’’, etc.
Schématiquement, on a :
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obéit aux mêmes règles (syntaxique et sémantique) que la thèse ; à la
différence qu’elle développe des idées différentes et généralement contraires
à celles de la thèse.
La synthèse troisième point de vue est possible lorsqu’il existe une autre
position (une troisième thèse) en dehors des deux premières thèses.
La synthèse ‘’autres points’’ de vue permet de faire l’étalage de tous les points
de vue différents des deux ou trois premiers examinés.
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▪ 1ère partie : Thèse
▪ IGT1 (P1)
▪ Argument 1 (paragraphe2)
▪ Argument 2 (paragraphe3)
▪ Argument 3 (paragraphe4)
▪ 2ème partie : Antithèse
▪ IGT2 (P1)
▪ Argument 1 (paragraphe2)
▪ Argument 2 (paragraphe3)
▪ Argument 3 (paragraphe4)
▪ 3ème partie : Synthèse
▪ IGT3 (P1)
▪ Argument 1 (paragraphe2)
▪ Argument 2 (paragraphe3)
▪ Argument 3 (paragraphe4)
EX2: « L’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire. » Que vous
inspire cette assertion de Nicolas Sarkozy ?
▪ 1ère partie :
▪ Argument 1 :
▪ Argument 2 :
▪ Argument 3 :
▪ 2ème partie :
▪ Argument 1 :
▪ Argument 2 :
▪ Argument 3 :
▪ 3ème partie :
▪ Argument 1 :
▪ Argument 2 :
▪ Argument 3 :
3- Le sujet de type 3
Le sujet de type 3 admet trois sous-types : le sujet de type 3, 1er cas, le sujet de
type 3, 2ème cas et le sujet de type 3, 3ème cas (appelé aussi sujet lié à l’US
soutenue et à l’US réfutée).
Le sujet de type 3, 1er cas est une facilitation du sujet de type 1. Mais,
contrairement à ce dernier, il comporte deux unités de signification (2US) et
sa consigne est du genre : ‘’commentez et discutez’’ ou ‘’expliquez et
discutez’’ ou ‘’analyser et discutez’’ ou ‘’discutez’’ ou encore ‘’partagez-vous
cette opinion ?’’.
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Ce type de sujet amène le candidat à soutenir en expliquant par des
arguments, chacune des deux unités de signification contenues dans le sujet
(qui fonctionnent un peu comme une thèse et une antithèse), avant de faire
le dépassement dans la synthèse.
▪ 1ère partie : La tradition est l’un des deux grands ennemis du genre
humain
▪ Argument 1 : La tradition est trop passéiste
▪ Argument 2 : La tradition est statique
▪ Argument 3 : La tradition est dénuée de dynamisme intellectuel et
de projection dans le futur
▪ 2ème partie : Le progrès est l’autre grand ennemi du genre humain
▪ Argument 1 : Le progrès détruit le milieu de l’homme
▪ Argument 2 : Le progrès est aliénant
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▪ Argument 3 : Le progrès éloigne l’homme des valeurs spirituelles
▪ 3ème partie : Les conditions pour que la tradition et le progrès ne soient
pas ennemis du genre humain
▪ Argument 1 : La tradition et le progrès ne sont pas foncièrement
mauvais pour l’homme
▪ Argument 2 :‘’Humaniser’’ la tradition et le progrès
▪ Argument 3 : Les autres ennemis du genre humain
Le sujet de type 3, 2ème cas se reconnait par le fait d’une part, qu’il contient
trois (3) US et d’autre part, qu’il est accompagné d’une consigne du type
‘’analysez’’, ‘’commentez’’, ‘’justifiez’’ ou ‘’expliquez’’.
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Le sujet de type 3, 2ème cas impose à l’impétrant de se limiter au commentaire ;
c’est-à-dire, à l’explication de chacune des 3 US contenues dans l’énoncé.
Chaque partie devra donc être construite avec des arguments qui confirment
la validité de chaque unité de signification. Il n’y a donc pas en principe, de
place ici, pour la discussion.
NB : Comme indiqué plus haut, le sujet de type 3, 2ème cas n’a pas en principe
de phase de discussion. Cependant, l’impétrant pourra nuancer les arguments
avancés à l’intérieur de chaque partie. Ce qui reviendrait à réserver par
exemple, les deux premiers arguments (P1 et P2) de chaque partie au
commentaire, et le dernier (P3) à la discussion dialectique.
EX1 : Le passé n’a aucun sens, le présent aucune joie, le futur aucun espoir.
Expliquez
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▪ Argument 2 :
▪ Argument 3 :
▪ 2ème partie : Le présent est triste
▪ Argument 1 :
▪ Argument 2 :
▪ Argument 3 :
▪ 3ème partie : Le futur est désespérant
▪ Argument 1 :
▪ Argument 2 :
▪ Argument 3 :
c- Le sujet de type 3, 3ème cas (sujet lié à l’US soutenue et à l’US réfutée)
Le sujet de type 3, 3ème cas est à cheval entre le sujet de type 3, 1er cas et le
sujet de type 1. En effet, le sujet de type 3, 3ème cas se reconnait au fait qu’il
contient deux unités de signification, dont l’une est soutenue ou affirmée et
l’autre, réfutée ou rejetée.
EX : « La puissance d’un pays repose sur ses ressources humaines, non sur ses
ressources naturelles.» Qu’en pensez-vous ?
▪ 1ère partie : La puissance d’un pays repose sur ses ressources humaines
▪ Argument 1 :
▪ Argument 2 :
▪ Argument 3 :
▪ 2ème partie : La puissance d’un pays repose sur ses ressources naturelles
▪ Argument 1 :
▪ Argument 2 :
▪ Argument 3 :
▪ 3ème partie : En plus de reposer à la fois sur ses ressources humaines et
naturelles, la puissance d’un pays repose également sur d’autres facteurs
▪ Argument 1 :
▪ Argument 2 :
▪ Argument 3 :
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Les autres types de sujet ne se rencontrent généralement pas à l’épreuve de
SOG à proprement dit. Ils se rencontrent plutôt dans les épreuves de spécialité
(sujet de type 2) et à l’oral (sujets de types 4 et 5)
a- Le sujet de type 2
EX : Quelles sont selon vous, les conditions pour sortir les pays africains du
sous-développement ?
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▪ Argument 3 :
b- Le sujet de type 4
c- Le sujet de type 5
L’introduction est comme son nom l’indique, la partie qui inaugure le devoir.
Débutant par un alinéa, elle se présente en un seul bloc (un paragraphe) sous
une forme relativement brève.
a- La perspective générale
Une perspective générale partisane est explicite lorsqu’elle cite le/les point(s)
de vue contenu(s) dans le/les unité(s) de signification du sujet. Ainsi, pour
construire la perspective générale, il faut se demander d’abord quel est le
point de vue contenu dans le sujet pour ensuite énoncer l’opinion de ce point
de vue qui est en rapport avec le sujet.
35
PGPE : Pour les écologistes, la sauvegarde de l’écosystème est la condition sine
qua non de la pérennisation de la vie sur la planète terre.
Ou
Une perspective générale partisane est implicite lorsqu’elle cite le/les point(s)
de vue non contenu(s) dans le/les unité(s) de signification du sujet, mais en
rapport avec eux parce qu’ils s’opposent par exemple avec ceux que le sujet
met en exergue.
Une perspective générale partisane est dite mixte lorsque l’on fait ressortir à
la fois, le(s) point(s) de vue explicite(s) et implicite(s).
PGPM : Les écologistes et les industrialistes ont des conceptions divergentes sur
le rapport que l’homme doit avoir à la nature pour sa survie sur terre.
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Une perspective générale partisane est citationnelle lorsqu’elle reprend la
citation d’un auteur ou d’une personnalité en rapport avec le sujet.
Ex : Sujet : Le bonheur, c’est de vivre en harmonie avec les autres ; non d’avoir
beaucoup de biens matériels.
PGPC : « L’homme n’est rien sans les autres ; il vient dans leurs mains et s’en va
dans leurs mains ».
Une perspective générale est dite neutre lorsqu’elle ne prend pas position en
citant un point de vue. La perspective générale neutre est :
▪ définitionnelle ;
▪ historique ;
▪ événementielle.
▪ La perspective générale neutre définitionnelle (PGND)
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PGNH : Le réchauffement climatique croissant de la terre depuis la révolution
industrielle au début du XIXème siècle a donné naissance au concept de
protection de l’environnement dans les années 1970.
b- L’insertion du sujet
S’il est long ; soit, il est introduit après avoir été reformulé en un énoncé plus
court de sens identique sans guillemets ; soit on ouvre les guillemets, on cite
les trois premiers mots accompagnés de points de suspension entre
parenthèses, et on cite les trois derniers mots de l’énoncé pour terminer par
les guillemets.
L’insertion du sujet est une partie délicate de l’introduction, car elle doit
constituer une suite cohérente de la perspective générale.
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Pour la PGPE : Ainsi pour eux, « en protégeant son milieu, l’homme se protège
lui-même ».
Pour la PGPI : Ils ne comprennent donc pas qu’on dise : « en protégeant son
milieu, l’homme se protège lui-même ».
Pour la PGPM : Ainsi, les deuxièmes n’admettent pas la conception selon laquelle
« en protégeant son milieu, l’homme se protège lui-même ».
Pour la PGND : De ce fait, c’est un truisme de dire que « en protégeant son milieu,
l’homme se protège lui-même ».
Pour la PGNH : Car depuis lors, l’on a compris que « en protégeant son milieu,
l’homme se protège lui-même ».
c- La problématique
EX : Le rapport que l’homme doit avoir à l’environnement pour sa survie sur terre
se trouve poser en termes problématiques.
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EX : Quel doit être réellement le rapport de l’homme à l’environnement pour sa
survie sur terre ? Le salut de l’homme ne se trouve-t-il pas dans la sauvegarde de
son milieu ? Mais au fait, l’homme peut-il pour autant survivre sans exploiter la
nature ? Quel peut être le rapport idéal de l’homme à la nature pour la
pérennisation de son espèce ?
d- L’annonce du plan
2- Le développement
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s’étendent respectivement sur un paragraphe, le développement est
structuré en plusieurs parties, elles-mêmes composées chacune de plusieurs
paragraphes.
Que le sujet soit de type 1, de type 3, 1er cas, de type 3, 2ème cas ou le sujet lié à
l’US soutenue et à l’US réfutée, le développement d’un devoir de SOG
comporte toujours, trois parties, qui prennent diverses formes en fonction du
type de sujet.
Chaque partie doit être introduite par un petit paragraphe appelé ‘’chapeau’’.
Ainsi :
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▪ Paragraphe 2 (argument 2)
▪ Paragraphe 3 (argument 3)
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sémantique énumérative, logique, antithétique, chronologique ou
comparative.
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▪ la structure sémantique logique : qui permet de faire des
démonstrations et qui est construite par des connecteurs tels que : si,
alors, donc, et, ainsi, etc.
▪ la structure sémantique énumérative : qui permet d’énumérer des idées
et qui est imprimée par : de plus, puis, d’abord, en effet, ensuite, par
ailleurs, enfin, premièrement, deuxièmement, de surcroît, au plan moral,
au plan culturel, en France, en Chine, etc.
▪ la structure sémantique antithétique ou d’opposition : qui permet de
contredire ou de nuancer et qui s’obtient par : pourtant, cependant, en
revanche, toutefois, en dépit de, malgré, contrairement à, nonobstant,
mais, etc.
▪ la structure sémantique chronologique : qui permet de faire un
raisonnement dans le temps et qui est organisé par : jadis, autrefois, il ya
un siècle, dans l’Antiquité, hier, demain, dans trente ans, maintenant,
etc.
▪ la structure sémantique comparative : qui permet de faire des
comparaisons et qui construite par : comme, au contraire de, de façon
identique, tout comme, à la différence de, plus que, moins que, etc.
3- La conclusion
La conclusion, partie la plus brève du SOG, qui ne doit pas excéder une
soixantaine de mots, est composée de deux parties tenant sur un seul
paragraphe : le bilan et l’ouverture.
Le bilan est la partie de la conclusion où l’on fait le ‘’point’’ des différents axes
d’analyse abordés dans le devoir. En fait, il s’agit ici, de répondre à la
problématique. C’est en fait, la somme des chapeaux ou des conclusions
partielles.
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EX : Mais au fait, l’exploitation rationnelle des ressources de la terre peut-elle
sauver la race humaine de l’extinction qu’ont connue d’autres espèces ?
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-------------------------------------------------------------------------- (Introduction)
(Saut de 2 lignes)
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-------------------------------------------------- (Chapeau 1)
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---------------------------------------------------------------------------------------------------------- (Arg. 1)
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------------------------------------------------------------------------- (Arg. 2)
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----------------------------------------------------------------------------------------- (Arg. 3)
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------------------------------ (Conclusion partielle 1)
47
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-------------------------------------------------------------------------- (Chapeau 2)
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----------------------------------------------------------------- (Arg. 1)
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-------------------------------------------------------------------------------------------------------------- (Arg. 2)
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--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------- (Arg. 3)
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---------------------- (Conclusion partielle 2)
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----------------------------------- (Chapeau 3)
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--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------- (Arg. 1)
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------------------------------------------------------------------------------------- (Arg. 2)
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---------------------------------------------------------- (Arg. 3)
48
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---------------------- (Conclusion partielle 3)
(Saut de 2 lignes)
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---------------------------------------------------------------------------- (Conclusion)
49