Cours D'organisation Politique Administrative Et Judiciaire
Cours D'organisation Politique Administrative Et Judiciaire
Cours D'organisation Politique Administrative Et Judiciaire
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DIRECTION GENERALE DE LA
FONCTION PUBLIQUE
------------ Union Discipline-Travail
DIRECTION DES CONCOURS
---------- ----------
SOUS-DIRECTION DES CONCOURS
-----------
SERVICE FORMATION
DOCUMENT SUPPORT DE
COURS D'ORGANISATION
POLITIQUE ADMINISTRATIVE
ET JUDICIAIRE(OPAJ)
Présenté par :
L’Unité Enseignement OPAJ
Session 2017
INTRODUCTION
Le droit est inhérent à l’organisation sociale, depuis l’origine des sociétés
humaines. Les différents systèmes juridiques se construisent d’abord au service du
pouvoir, puis, dans les démocraties, pour protéger l’individu, l’acteur économique, des
excès de ce même pouvoir en fonction des choix de société. Parmi toutes les formes
d’organisations humaines, l’État semble être la forme la plus achevée. Il s’agit donc tout
au long de ce document d’étudier comment l’État lui-même est organisé. Ainsi nous
analyserons comment est structuré l’appareil judiciaire ivoirien, après avoir passé en
revue son organisation politique et administrative.
Mais avant, il convient de s’approprier la notion d’État.
I : La NOTION D’ÉTAT
La première considère que le pouvoir exercé dans l'État est souverain, aussi bien
à l'égard des autres États qu'à l'intérieur du territoire.
La seconde assimile l'État à une personne juridique identifiable par le biais de la
théorie de la personnalité morale.
1. Le territoire
C’est l’élément physique de l’État. Il fixe l’État sur un espace donné et détermine
ses limites. Aucune indication n’est faite quant à la grandeur du territoire. Ainsi, l’on
trouve des petits États comme le Vatican avec 0.44 km2 et de grands États comme la
Russie avec 17.098.242 km2, la Côte d’Ivoire avec 322.463 km2.
Le territoire fixe les limites de la souveraineté et de l’exercice du pouvoir
politique. Le territoire est l'espace où s'applique le pouvoir de l’État. Le territoire est
protégé par le principe de l'intégrité territoriale.
Tout territoire est délimité par des frontières. Elles peuvent être terrestres,
maritimes ou aériennes. Une frontière par définition est la ligne déterminant où
commencent et où finissent les territoires relevant respectivement de deux États
voisins.
2. La population
La population est constituée d'un groupe d'individus sédentaires et solidaires.
C’est l’élément charnel de l’État. Selon que cette population reflète une certaine
homogénéité, elle peut constituer une Nation.
Il existe deux conceptions de la Nation :
La conception objective
La conception subjective.
La première conception a été développée par Fichte au 19ème siècle. Elle repose
sur l'idée de déterminisme. La nation serait le produit d'éléments objectifs tels que la
géographie, la langue, la race. Cette conception est critiquable car elle peut être utilisée
de manière dangereuse pour la démocratie. Elle a notamment été utilisée par les Nazis,
pour la purification ethnique...
La conception subjective de l’État, quant à elle, repose sur le volontarisme. Elle
a été conçue par des auteurs français dont Fustel de Coulanges ou Renan. Cette
conception considère la formation d'une nation comme un processus beaucoup plus
complexe alliant à la fois les éléments objectifs et surtout les éléments subjectifs. Pour
Renan, "la nation est le fait d'un vouloir vivre collectif". Les éléments subjectifs
comprennent les éléments historiques (les guerres), le passé commun, l'existence d'une
communauté d'intérêts à vivre ensemble (intérêts économiques).
3 : Le pouvoir politique
Il s'agit de la structure qui comprend le Gouvernement et les services publics. Un
État doit disposer d'un Gouvernement s'il veut répondre efficacement à sa mission de
satisfaction des besoins de la population soumise à son autorité.
L’expression du pouvoir politique est la souveraineté.
La souveraineté c’est le pouvoir de décision dans un État. Ce pouvoir de
décision émane du souverain qui est le divin dans une théocratie et le peuple
dans une démocratie. Quelle qu’elle soit, la souveraineté doit avoir deux
caractères
Un caractère légitime et coercitif
L'autorité de l’État doit être non seulement coercitive c'est-à-dire qu'elle doit être
capable de contraindre mais également légitime. La légitimité étant la qualité des
gouvernants par laquelle le droit de commander leur est reconnu par les gouvernés.
Autrement dit, le pouvoir politique doit non seulement être établi conforment aux
dispositions légales en vigueur, mais également capable de sanctionner les atteintes à
l’ordre publique.
Partant du constat que, dans le régime de la monarchie absolue, ces trois fonctions sont
le plus souvent confondues et détenues par une seule et même personne, la théorie de
séparation des pouvoirs plaide pour que chacune d’entre elles soit exercée par des
organes distincts, indépendants les uns des autres, tant par leur mode de désignation
que par leur fonctionnement. Chacun de ces organes devient ainsi l’un des trois
pouvoirs : le pouvoir législatif est exercé par des assemblées représentatives, le pouvoir
exécutif est détenu par le chef de l’État et les membres du Gouvernement, le pouvoir
judiciaire, enfin, revient aux juridictions.
L’objectif assigné par Montesquieu à cette théorie est d’aboutir à l’équilibre des
différents pouvoirs : "Pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que, par la
disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir."
En effet, John Locke (1632 - 1704) expliquait dans « Essais sur le pouvoir civil »
que « La tentation de porter la main sur le pouvoir serait trop grande si les mêmes
personnes qui ont le pouvoir de faire les lois avaient aussi entre les mains le pouvoir de
les faire exécuter, car elles pourraient se dispenser d’obéir aux lois qu’elles font » car le
pouvoir rend fou et le pouvoir absolu rend absolument fou »
De même, Charles Louis de Montesquieu dans « esprit des lois » (1685 - 1755),
relevait que « la liberté est la chose la plus précieuse pour un Citoyen. Or le pouvoir est
l'ennemi de la liberté. C’est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté
à en abuser ; il va jusqu'à ce qu’il trouve des limites. Qui le dirait ! La vertu même a besoin de
limites. Seul le pouvoir peut arrêter le pouvoir il faut donc que, par la disposition des choses le
pouvoir arrête le pouvoir ».
La séparation des pouvoirs obéit à deux modalités
la théorie de la séparation souple
Encore appelé régime parlementaire c’est un régime dans lequel le Gouvernement
est politiquement responsable devant le Parlement, et où celui-ci peut faire l’objet d’une
dissolution par l’exécutif. Dans ce régime, la séparation est dite souple parce que les
deux pouvoirs ont des moyens d’action réciproques (la responsabilité politique et la
dissolution à travers la question de confiance et la motion de censure).
Le Premier Ministre est désigné dans la majorité parlementaire. C’est lui qui conduit la
politique de la Nation.
Le Chef de l’État n’a qu’un rôle honorifique ou régime parlementaire moniste.
C’est exemple de l’Allemagne, l’Italie, la grande Bretagne, Israël etc..) Quand le Président
de la république dispose de véritables pouvoirs politique, l’on parle de régime
parlementaire dualiste c’est l’exemple de la France.
la théorie de la séparation rigide ou régime présidentiel
Dans un tel régime, il y a séparation rigide parce que l’exécutif et le législatif sont
entre les mains de deux organes différents et indépendants qui n’ont l’un sur l’autre
aucun moyen d’action. Tout au plus ils ont des moyens de pression réciproques. C’est
un régime d’isolement des pouvoirs.
Le constituant ivoirien a donc fait sienne cette théorie de la séparation des pouvoirs
et a choisi comme mode de séparation des pouvoirs le système de séparation rigide des
pouvoirs ou régime Présidentiel.
Dans un tel régime, les précurseurs de la théorie de la séparation des pouvoirs
recommandent de distinguer trois (3) pouvoirs dont les détenteurs doivent être
distincts. Il s’agit de l’exécutif, du législatif et du judiciaire
a: Pouvoirs judiciaires
IL nomme les magistrats de façon définitive ;
Le Président de la République est le garant de l'indépendance du pouvoir
judiciaire. Il est assisté par le Conseil supérieur de la Magistrature
Il a le droit de grâce ;
Il veille à l’application des décisions de justice.
b : Pouvoirs législatifs
Le Président de la République a l'initiative des lois, concurremment avec les
membres du Parlement.
Il assure la promulgation des lois dans les trente jours qui suivent la
transmission qui lui est faite de la loi définitivement adoptée.
Ce délai est réduit à cinq jours en cas d'urgence.
Une loi non promulguée par le Président de la République jusqu'à l'expiration
des délais, est déclarée exécutoire par le Conseil constitutionnel, saisi par le Président
de l’une des deux chambres du Parlement, si elle est conforme à la Constitution.
IL prépare les projets de lois avec le Gouvernement ;
IL peut légiférer par ordonnance ; (article 106)
c : les Pouvoirs administratifs ou gouvernementaux
Le Président de la République est le chef de l’administration ;
Il nomme aux emplois civils ;
IL assure l’exécution des lois et règlements ;
IL détermine et conduit la politique de la Nation ;
IL préside le conseil des ministres ;
IL nomme les Ministres sur proposition du Premier Ministre
Il a le pouvoir de saisine du Conseil Constitutionnel pour contrôler la
conformité d'une loi par rapport à la Constitution
d : Les Pouvoirs militaires
Le Président de la République est le Chef suprême des Armées. Il préside les
Conseils, les Comités de Défense et de Sécurité.
Il nomme aux emplois militaires ;
2 : Pouvoirs exceptionnels
1 : statut
Le Premier Ministre est nommé par le Président de la République qui met fin à
ses fonctions. Il agit par délégation du Président de la République
2 : attributions
Président de la République.
conseil de Gouvernement ;
1 : statut
A : Le statut
1 : Le Député
Les sénateurs sont élus, pour deux tiers, au suffrage universel indirect. Un tiers
des sénateurs est désigné par le Président de la République parmi les anciens
présidents d’Institution, les anciens Premiers ministres et les personnalités et
compétences nationales, y compris des Ivoiriens de l’extérieur et des membres de
l’opposition politique.
Le mandat des sénateurs est de cinq ans.
Conformément à l’Article 5 de l’ordonnance N° 2018-143 du 14 février 2018 relative à
l'élection des sénateurs, l'élection des sénateurs a lieu, dans chaque circonscription
électorale, au suffrage universel indirect et au scrutin majoritaire à un tour.
Les sénateurs sont élus au scrutin de liste majoritaire bloquée à un tour, sans
vote préférentiel ni panachage. En cas d'égalité de voix entre les listes de candidats
arrivés en tête, il est procédé à un nouveau scrutin pour les départager, dans les dix
jours qui suivent la date de la proclamation des résultats du premier scrutin. En cas de
nouvelle égalité, il est procédé à de nouvelles élections dans les quinze jours qui
suivent le second scrutin. En cas de nouvelle égalité sera déclarée élue, la liste sur
laquelle figure le candidat le plus âgé.
Les sénateurs sont élus dans chaque District Autonome et Région par un collège
électoral, composé : des députés ; des conseillers de District Autonome élus ;- des
conseillers régionaux ; des conseillers municipaux, à l'exception de ceux figurant sur
une liste de conseillers de district Autonome élus (article 6 ordonnance précitée).
Tout ivoirien qui a la qualité d'électeur peut se présenter dans toute
circonscription électorale de son choix, pour être élu au Sénat sous les réserves
énoncées comme suit.
Le candidat à l'élection de sénateur doit être âgé de 35 ans révolus à la date de
l'élection, être de nationalité ivoirienne et justifier d'une résidence effective dans la
circonscription électorale choisie.
Sont inéligibles, les personnes ayant acquis la nationalité ivoirienne depuis moins
de dix ans ; les présidents de conseil et conseillers régionaux, les maires, adjoints au
maire et conseillers municipaux, démis d'office pour malversation, même s'ils n'ont pas
encouru de peine privative de droits civiques sans préjudice des dispositions de la
législation relative à l'organisation des Collectivités territoriales. (Article 11 ordonnance
précitée)
Aucune liste de candidature à l'élection des sénateurs ne peut être acceptée si elle ne
comprend deux candidats.
Chaque parlementaire est le représentant de la Nation entière donc tout mandat
impératif est nul. En effet, le mandat impératif désigne un mode de représentation dans
lequel les élus ont l'obligation de respecter les directives de leurs électeurs sur la base
desquelles ils ont été désignés, sous peine de révocation. Or cela n’est pas admissible.
B : les privilèges et interdictions communes aux Parlementaires
Pour bien exécuter leur mission, certains privilèges sont accordés aux
Parlementaires de même certaines interdictions lui sont faites.
1 : Les incompatibilités
Ce sont des restrictions faites aux Parlementaires qui leur interdisent de cumuler
certaines fonctions avec les fonctions de parlementaire.
Ainsi, les fonctions de parlementaire sont incompatibles avec la qualité de
membre :
Du Conseil Constitutionnel et des juridictions suprêmes ;
Du Conseil Économique et Social ;
De Cabinet ministériel ;
De la Commission chargée des élections
Les fonctions de Président et de membre de Conseil d'Administration
ainsi que celles de Directeur Général et de Directeur Général Adjoint de
Société à participation financière publique
Les fonctions de Directeur Général, de Directeur Adjoint et de Directeur
des Établissements Publics Nationaux.
Nul parlementaire ne peut être membre des deux Chambres du Parlement
à la fois.
2. Les immunités
Le parlementaire reçoit une indemnité dont le montant est fixé par la loi.
C : les pouvoirs du parlement
a : La loi organique
Les lois organiques sont celles qui ont pour objet de préciser ou de compléter les
dispositions relatives à l’organisation ou au fonctionnement des Institutions, structures
et systèmes prévus ou qualifiés comme tels par la Constitution.
Son adoption obéit à des conditions particulières.
Outre les conditions prévues pour tous les autres projets ou propositions de lois,
-Le projet ou la proposition de loi organique n'est soumis à la délibération et au
vote qu'à l'expiration d'un délai de quinze jours après son dépôt ;
- le projet ou la proposition de loi organique est adopté à la majorité absolue des
membres en fonction de la chambre saisie.
Faute d'accord entre les deux chambres, le texte ne peut être adopté par
l'Assemblée nationale en dernière lecture qu'à la majorité des deux tiers de ses
membres en fonction.
- les projets ou propositions de lois organiques sont soumises au contrôle de
constitutionnalité avant leur promulgation.
b : La loi programme
C’est le texte qui prévoit les objectifs du Gouvernement en matière économique
et sociale. Elle est soumise au Conseil Économique, Social Culturel et
Environnemental pour avis avant sa promulgation.
c : La loi de finance
Encore appelée budget ; c’est le texte qui prévoit les dépenses et les recettes de
l’État pour l’année à venir.
Le Parlement est saisi du projet de loi de finances avant la fin de la session
ordinaire.
Le projet de loi de finance doit être adopté par l'Assemblée Nationale dans le
délai de quarante jours après le dépôt du projet.
A défaut, le Président de la République saisit le Sénat, qui doit statuer dans un
délai de quinze jours.
Si le Parlement ne s'est pas prononcé dans un délai de soixante-dix jours, le
projet de loi peut être mis en vigueur par ordonnance.
Si le projet de loi de finances n'a pu être déposé en temps utile pour être
promulgué avant le début de l'exercice, le Président de la République demande
d'urgence au Parlement l'autorisation de reprendre le budget de l'année précédente par
douzième provisoire.
d : La loi ordinaire
1 : l’Assemblée Nationale
.Un président ;
. Un vice-président ;
. Un rapporteur ;
. Un rapporteur général ;
. Un rapporteur général adjoint ;
. Deux secrétaires.
2 : le Sénat
B : le fonctionnement du Parlement
PARAGRAPHE 1 : LA CENTRALISATION
que ses actes engagent l’État et en cas de contentieux, c’est l’Etat qui sera
poursuivi et c’est donc sa responsabilité qui sera éventuellement mise en jeu.
PARAGRAPHE 2 : LA DÉCENTRALISATION
Ces collectivités territoriales décentralisées ont des organes qui sont non
pas nommés par le pouvoir central mais élus par la collectivité. A titre illustratif, il
convient de mentionner les conseillers municipaux, les maires, les conseillers
généraux, les présidents de conseil général.
Ce qui est dit vaut dans le cadre de la centralisation et par conséquent dans le
cadre de la déconcentration qui découle de la centralisation : le supérieur
hiérarchique jouit de pouvoirs importants à l’égard du subordonné et l’échelon
inférieur ne dispose d’aucun moyen de recours contre les interventions du supérieur
hiérarchique.
Les modalités du contrôle de tutelle varient plus ou moins sensiblement selon les
États et partant selon le degré de décentralisation. La question est soumise à des
évolutions qui sont parfois remarquables.
La France sur ce point à connu une grande évolution se traduisant par ceci que le
pouvoir central se trouve sensiblement dépouillé du contrôle qu’il exerce. Et, ce
dépouillement s’est réalisé au profit du contrôle juridictionnel (contrôle par les
juridictions) considéré comme plus compatible avec le principe d’autonomie des
collectivités décentralisées.
S’agissant du contrôle sur les organes la réponse fournie par les textes
successifs est l’expression d’une constante. C’est qu’il consiste en un pouvoir de
suspension de l’autorité sous tutelle ou même dans la révocation de celle- ci.
L’exemple type est celui du Maire qui, en Côte d’Ivoire peut être suspendu par le
Ministre de l’Intérieur, Ministre de tutelle ou révoquer par le Président de la
République (PR) par Décret pris par le PR en Conseil des ministres. Il y a également
la possibilité pour le PR de dissoudre le Conseil municipal. Le tout, lorsque
certaines fautes prévues par la Loi ont été commises. Mais, ce pouvoir, loin
d’être discrétionnaire est soumis à des conditions.
- la suspension
- la révocation
- la dissolution
Il y lieu d’observer que les mêmes fautes peuvent donner lieu à la révocation
du maire ou à la dissolution du CM. La liste des fautes énumérées n’est pas
exhaustive et c’est pourquoi la Loi prévoit la possibilité de prendre les sanctions
énoncées en dehors des fautes citées expressément par la Loi. Il y a lieu de préciser
que la révocation du maire ou la dissolution du CM relève de la compétence du PR
agissant par décret pris en Conseil des Ministres…
C’est qu’il y a d’une part l’Administration d’État, d’autre part celle des entités
décentralisées. Mais, on peut aussi envisager la question sous un autre angle qui est
celui des cadres territoriaux et des cadres non territoriaux ; c’est ce schéma que l’on
retiendra.
A – L’ADMINISTRATION CENTRALE
L’administration centrale en Côte d’Ivoire est assurée par trois (03) organes
clés de l'État. Ce sont : la Présidence de la République, la Primature et les
Départements ministériels.
1 : LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
Elle est dirigée par le Président de la République qui est investi de deux
fonctions administratives essentielles : il est responsable de la politique de la Nation
et le chef de l'Administration.
Les services de la présidence sont essentiellement au nombre de trois. Le
cabinet, le Secrétariat Général de la Présidence et l’Inspection Générale d’État.
a : LE CABINET
Il est composé :
-un chef de cabinet militaire ;
- un chef d’État-major particulier ;
- un commandement militaire du palais ;
- des organes chargés de la protection du Président
b : Le Secrétariat Général de la Présidence de la République
Elle Comprend
-l’Inspecteur général d’État,
-le Secrétaire général,
-des Inspecteurs d’État et des Contrôleurs d’État.
Elle est chargée d’une mission de contrôle, d’étude, de conseil et
d’assistance aux services administratifs et financiers.
-D’une mission de coordination et d’appui méthodologique aux
structures de contrôle et d’inspection.
2 : LA PRIMATURE
Il est composé de
- un directeur de cabinet ;
- un chef de cabinet ;
- un chef de secrétariat particulier ;
- des conseillers techniques ;
- des conseillers spéciaux ;
- des attachés de cabinet
b : le secrétariat général du gouvernement
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Le Ministère ou Département ministériel peut être défini comme un ensemble de
services publics organisés et hiérarchisés et placés sous l'autorité et la responsabilité
d'un ministre
Le Département ministériel se compose :
D'un cabinet ministériel ;
Des Services Centraux ;
Des Services Extérieurs ;
Des organismes de consultation et d’inspection.
1 : Le Cabinet Ministériel
Le cabinet du ministre est à la fois un bureau d’étude et un poste de
commandement. En d’autres termes, il étudie et définit la politique du ministre ;
règle les dossiers importants ou délicats ; contrôle la bonne exécution par les services
des directions ministérielles.
Il est composé de :
-Un Directeur de Cabinet ;
-Un Chef de Cabinet ;
-Un chargé de mission et un Attaché de Cabinet ;
-Un Chef de Secrétariat Particulier ;
-Des Conseillers Techniques.
2 : Les Services Centraux
a : La région
b : Le département
a : statut
Les Préfets sont nommés par décret en conseil des ministres.
b : attributions du préfet
En tant que représentant du Gouvernement
Il est le représentant du pouvoir exécutif et de chacun des ministres dans le
Département. A ce titre, il surveille l'exécution des lois et la mise en exécution des
décisions gouvernementales et est le responsable de l'administration ;
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Il est le coordinateur des services extérieurs des ministères dans le
Département ;
En tant que responsable de l'ordre public et de la sécurité
Il est responsable de l'ordre public dans son Département ;
Il peut requérir la force armée pour le maintien de l'ordre ;
Il peut intervenir dans le domaine judiciaire en matière d'infraction relevant
de la compétence de la Cour de la Sûreté de l'État.
2 : Les auxiliaires du préfet
Le Préfet est aidé dans sa tâche par des collaborateurs que sont le Secrétaire
Général, le Sous-Préfet et le chef de Cabinet.
le secrétaire général de préfecture
Il est nommé dans les mêmes conditions que le Préfet. Il n'a pas de pouvoirs
propres.
Le Secrétaire Général assure de plein droit la suppléance en cas de vacance
momentanée du Préfet.
Le Préfet peut déléguer sa signature en partie au Secrétaire Général de
Préfecture.
Le sous-préfet
Le chef de cabinet
Le chef de Cabinet est le collaborateur personnel du préfet. Le Préfet peut lui
déléguer certains de ses pouvoirs.
3 : Organisation de la Préfecture
Le Sous-préfet
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: statut
Le Sous-Préfet est nommé par décret pris en Conseil des Ministres.
La durée des fonctions du Préfet de Région est indéterminée.
Le Sous-Préfet est le représentant de l’État dans la Sous-préfecture. Il agit sous
l’autorité du Préfet
: attributions
Pouvoirs en tant que représentant du Préfet dans la Sous-
Préfecture
- Il agit sur délégation du Préfet ;
- Il coordonne et contrôle les activités des agents des services administratifs et
techniques de sa circonscription. propose le plan des travaux de développement à
effectuer dans la circonscription
- Il établit des comptes rendus et rapports périodiques sur la situation de la Sous-
Préfecture ;
- Il représente auprès du Préfet les intérêts de la Sous-Préfecture et doit lui rendre
compte des décisions prises.
Pouvoirs propres du Sous-Préfet
- Il contrôle et supervise l’action des Chefs de village dans sa circonscription.
- Il est responsable du maintien de l’ordre public sur l'ensemble de la Sous-
Préfecture
- Il est officié de l’état civil.
En tant qu’officier d’état civil, il enregistre les naissances, décès, mariages ; il
surveille les opérations funéraires relatives aux inhumations, exhumations et aux
transferts de corps.
Le Conseil de Sous-préfecture
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c : LE DISTRICT AUTONOME, UNE ENTITÉ TERRITORIALE PARTICULIÈRE
Le District Autonome est une entité territoriale particulière. Il est régi à la fois par des
règles de la déconcentration et celles de la décentralisation.
Le gouverneur est également nommé par décret et a rang de ministre
Le District Autonome regroupe soit un ensemble de régions, soit un ensemble de
Départements, de Communes et de Sous-Préfectures.
Les organes du District Autonome sont :
-le Conseil du District Autonome ;
-le Gouvernement du District Autonome ;
-Le Bureau du conseil du District Autonome
- sociétés d’État
- EP
Les EPN sont des services publics érigés par l’Etat au rang de personne
morale. Ce sont des services publics, c'est-à-dire des services d’intérêt général, dont
l’Etat pense qu’ils seront mieux gérés sous la forme d’établissement public et que
l’Etat érige ainsi en personne morale de droit public
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« dont les ressources sont essentiellement d’origine publique et les prestations en
principe gratuite ».
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Des inquiétudes ont été exprimées à propos de la conciliation d’une telle
règle avec la célérité que requiert l’action des EP. Les craintes ont été semble-t-il
dissipées en ce que des dispositions pratiques étaient semblent-il, envisagées par le
gouvernement pour régler la situation.
A : Le contrôle de l’État
Nous avons vu que les EPN sont des personnes morales de droit public créées
par l’Etat et investies d’une mission de service public, c'est-à-dire d’une
mission d’intérêt général. Il apparaît dès lors normal et même nécessaire que
l’Etat à travers des organes établis par lui exercent un contrôle sur le
fonctionnement des EPN.
Il s’agit d’un contrôle universel : il porte sur les organes de l’EPN sans
exclusive : le directeur, le contrôleur budgétaire et l’agent comptable. Il porte sur
tous les actes accomplis par les organes dans la gestion de l’EPN. Il tend à vérifier
que les obligations pesant sur les organes ont été exécutées. C’est un contrôle
étroit, serré et les manquements ou dysfonctionnements que ce contrôle révèle
appellent des sanctions. Ces sanctions apparaissent du point de vue du principe
comme la conséquence toute logique des responsabilités confiées. Elles
interviennent lorsque les responsabilités ont été mal assumées ou n’ont pas été
assumées. Ces sanctions n’épargnent, ainsi qu’on l’a dit, aucun organe des EPN :
le Directeur peut faire l’objet de révocation. La proposition en est faite par le
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conseil de gestion au ministre de tutelle et cela au terme d’un contrôle effectué par
le conseil de gestion et révélant des fautes justifiant une telle sanction.
Quant à la cessation des fonctions, elle est prononcée par le ministre chargé
de la tutelle économique et financière agissant à la demande du Conseil de gestion.
Les actes administratifs sont en principe les actes pris par les autorités
administratives. On distingue à cet égard les actes réglementaires et les actes
individuels.
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Au contraire, les actes individuels sont comme leur nom l’indique, des
actes qui désignent nommément leur bénéficiaire ou leur adressateur.
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Administration centrale
Présidence-Primature- Ministères
Administration
déconcentrée Administration décentralisée
EPN
EPA
EPIC
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CHAPITRE III : ORGANISATION JUDICIAIRE
Les juridictions sont classées par ordre d’importance, le justiciable non satisfait
d’une décision en première instance peut saisir une juridiction de niveau supérieur
en l’occurrence la Cour d’Appel.
B : Le principe de la territorialité
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Ce principe signifie que les juridictions ivoiriennes ne sont compétentes que
sur le territoire ivoirien d’une part et que d’autre part ces juridictions sont reparties
sur l’ensemble du territoire et que chacune d’elles n’est compétente que sur une
portion du territoire appelé ressort territorial
C : Le principe de collégialité
Il exige la réunion d’un collège de juges pour rendre une décision de justice.
Il exprime que les juridictions ivoiriennes sont compétentes pour trancher tous
les litiges quel que soit leur nature (civil, commercial, fiscal etc.)
La Côte d’Ivoire compte dix (10) Tribunaux de Première Instance (TPI) fonctionnels
Abidjan, Yopougon, Bouaké, Korhogo, Daloa, Man, Bouaflé, Gagnoa et
Abengourouet San Pedro qui est achevé et attends son ouverture officielle
Chaque Tribunal de Première Instance compte plusieurs Sections
détachées.
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Sections rattachées au Tribunal d'Abidjan : Aboisso, Adzopé,
Agboville, Grand-Bassam
Sections rattachées au Tribunal de Yopougon : Dabou, Tiassalé
Sections rattachées au Tribunal de Bouaflé : Sinfra
Sections rattachées au Tribunal de Bouaké : Bongouanou, Dimbokro,
Katiola, M'Bahiakro, Toumodi
Sections rattachées au Tribunal de Daloa : Soubré, , Séguéla ; Issia
Sections rattachées au Tribunal de Man : Danané, Touba, Guiglo
Sections rattachées au Tribunal de Korhogo : Boundiali, Odienné
Sections rattachées au Tribunal d'Abengourou : Bondoukou, Bouna
Sections rattachées au Tribunal de Gagnoa : Divo, Oumé, Lakota
Section rattachées au tribunal de San pedro : Sassandra, Tabou
1 : L’organisation
LE PRESIDENT DU
TRIBUNAL
UN OU PLUSIEURS
VICE-PRESIDENTS
b : Le Greffe
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C’est le service administratif du tribunal. Il a pour mission la rédaction la
conservation et la délivrance des actes de justice aux justiciables. Il est dirigé par un
greffier en chef.et animée par des greffiers et des personnels administratifs.
Le greffe authentifie, rédige, conserve et délivre les actes de justice aux
justiciables.
c : Le Parquet
Encore appelée magistrature debout ou Ministère Public, le Parquet est chargé
d’assurer exclusivement la représentation de la société, en engageant les poursuites.
Il est dirigé par un procureur de la République.
les éléments caractéristiques du ministère public sont : l’indivisibilité du
ministère public, la subordination hiérarchique, l’ indépendance à l’égard des
tribunaux, l’irresponsabilité et l’irrécusabilité .
Les membres du Ministère public sont unis par un lien hiérarchique. Ils
doivent obéir à leurs supérieurs hiérarchiques et déférer à leurs instructions. Pour la
bonne marche des activités du Ministère public, la subordination hiérarchique
connaît des atténuations.
La 2nde atténuation importante est que le membre du Ministère public est seulement
tenu de se conformer aux instructions écrites. Ainsi, les réquisitions orales sont
entièrement libres et ne relèvent que de sa seule conscience.
L’irresponsabilité ici doit être comprise comme le fait pour les membres du
Ministère Public d’échapper dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions à toute
responsabilité tant pénale que civile.
Ainsi le Ministère public qui a exercé à tort l’action publique ne peut être
condamné à des dommages-intérêts envers le prévenu relaxé, l’accusé acquitté ou
l’inculpé bénéficiaire d’une ordonnance de non-lieu.
LE PROCUREUR DE LA
REPUBLIQUE
LE OU LES
PROCUREURS DE LA
REPUBLIQUE
ADJOINTS
Chef de service
Unité de Protection
Unité de Protection Unité de protection
Judiciaire d’Urgence Judiciaire Pénale en judiciaire civile
milieu ouvert
Ces Juridictions connaissent des appels formulés contre les décisions rendues
par les Juridictions du premier degré. Leurs décisions sont appelées « Arrêts ». Il
existe trois Cours d’appel fonctionnelles dont les sièges sont dans les villes
suivantes : Abidjan ; Bouaké ; Daloa.
1 : L’ORGANISATION
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LE PREMIER
PRESIDENT
LES PRESIDENTS DE
CHAMBRE
LA CHAMBRE
LES CONSEILLERS
D'ACCUSATION
b : Le Parquet
LE PROCUREUR
GENERAL
LES AVOCATS
GENERAUX
c : le greffe
1 : Juge électoral
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-Juge du contrôle de constitutionalité des lois
- tranche les litiges relatifs au conflit de compétence entre le législateur et le
pouvoir exécutif touchant aux domaines respectifs de la loi et du règlement ;
C : la saisine du conseil constitutionnel
- la Cour de Cassation ;
- le Conseil d’État
La Cour de Cassation est la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire. Elle
statue souverainement sur les recours en cassation contre les décisions rendues en
dernier ressort par les Cours et tribunaux de l’ordre judiciaire.
Le Conseil d’État est la plus haute juridiction de l’ordre administratif.
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Il statue souverainement sur les décisions rendues en dernier ressort par les
tribunaux administratifs et par les juridictions administratives spécialisées en matière
de contentieux administratif.
Le Conseil d’État connaît en premier et en dernier ressort des recours en
annulation des actes des autorités administratives centrales et des organismes ayant
une compétence nationale.
En attendant la mise en œuvre effective de cette cour, ses fonctions son exercée
par la Chambre Administrative. Cette dernière est structurée en deux (2) formations
de jugement. Actuellement, la première formation est composée de 5 Conseillers et la
seconde regroupe 4 Conseillers. Le président peut présider chacune des deux (2)
formations.
S’agissant des attributions, la Chambre Administrative est compétente pour
connaître:
En premier et dernier ressort des recours pour excès de pouvoir contre les
décisions administratives;
Des pourvois en cassation, dès lors qu'il y a présence d'une personne
publique;
Du contentieux électoral administratif (Collectivités territoriales et organismes
publics).
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- donner un avis sur les projets d’Acte Uniforme avant présentation au Conseil des
Ministres ;
- interpréter et veiller à l’application des Acte Uniforme dans les États parties ;
- rendre des avis consultatifs à la demande des États, du Conseil des Ministres ou des
juridictions nationales.
Ils sont appelés Magistrats Debout, ils sont liés à l’exécutif par un lien de
subordination hiérarchique. Les éléments caractéristiques du ministère public. Sont
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l’indivisibilité du Ministère public, la subordination hiérarchique, indépendance à
l’égard des tribunaux, l’irresponsabilité et l’irrécusabilité.
B : Les Greffiers
1 : les avocats
2 : les notaires
Les notaires sont chargés d’authentifier des actes de rédiger des contrats des
testaments et de gérer des biens de leurs clients
Ils sont chargés essentiellement de faire les assignations, de gérer des biens et
de faire des constats.
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Ils sont chargés de procéder à l’inventaire des biens saisis, de les évaluer et de
procéder à leur vente aux enchères publiques
2 : les experts
Ils apportent leur expertise au tribunal lorsqu’ils sont sollicités dans le cadre
d’un procès.
Ils sont chargés de la gestion d’affaires que leurs clients leurs apportent.
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CHAPITRE IV : LES AUTRES INSTITUTIONS
DE LA RÉPUBLIQUE
PARAGRAPHE 1 : ORGANISATION
Le Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel comprend :
- un bureau ;
- des commissions ;
- un secrétariat général
- l’assemblée plénière
A : un bureau
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Les membres du Bureau du Conseil Économique, Social, Environnemental et
Culturel autres que le Président et le Premier Vice- Président sont nommés par le
Président de la République, pour une période d’un an renouvelable.
B : les commissions
Le Secrétariat Général est dirigé par un Secrétaire Général nommé par décret sur
proposition du Président du Conseil Économique, Social, Environnemental et
Culturel.
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SECTION 2 : LA GRANDE CHANCELLERIE
L’institution destinée à récompenser le mérite personnel et les services rendus
à la Nation. L'Ordre national de la République de Côte d'Ivoire, distinction
honorifique la plus élevée de l'État, est destiné à récompenser le mérite personnel et
les services rendus à la Nation.
Le Président de la République est le chef souverain et le grand maître de l'Ordre. Il
accède de plein droit à la dignité de grand-croix. L'administration de l'Ordre national
est assurée sous la haute autorité du Président de la République, par le grand
chancelier assisté du conseil de l'Ordre. Le conseil de l'Ordre est composé
- du Grand chancelier, président ;
- de huit membres désignés par décret pris en conseil des ministres dont
quatre au moins décorés de la croix de commandeur.
Paragraphe II : La saisine
Toute personne physique ou morale qui estime, à l’occasion d’une affaire la
concernant qu’un organisme n’a pas fonctionné conformément à la mission de
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service public qu’il doit assurer, peut, par une requête, saisir le Médiateur de la
République.
- du règlement non juridictionnel des conflits dans les villages et entre les
communautés.
La chefferie traditionnelle participe, dans les conditions déterminées par une loi, à
l’administration du territoire
- les Rois ;
- les Chefs de province ;
- les Chefs de canton ;
- les Chefs de tribu ;
- les Chefs de village.
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Les organes de la Chambre Nationale des Roi et Chefs Traditionnels de Cote
d’Ivoire sont au nombre de deux (02). Ce sont :
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CHAPITRE V : QUELQUES ORGANISATIONS
INTERNATIONALES
SECTION 1 : LA CEDEAO
La Communauté Économique Des États de l’Afrique de l’Ouest est un regroupement
sous régional de quinze pays créé en 1975.
Pays membres (15) : Sénégal, Mali, Guinée, Côte d’Ivoire, Burkina-Faso, Togo, Bénin,
Niger, Ghana, Nigeria, Libéria, Guinée-Bissau, Sierra Léone, Gambie, Cap Vert.
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Section 2: L’UEMOA
Il a été créé par un traité du 10 janvier 1994 par sept (07) pays a démarré ses activités
en janvier 1995.
Pays membres (08) : la Côte d’Ivoire, le Mali, le Burkina Faso, le Bénin, le Sénégal, le
Niger, le Togo, et la Guinée- Bissau (adhésion en mai 1997).
Les organes de direction : la Conférence des Chefs d’État, le Conseil des Ministres, la
Commission de l’UEMOA.
Les organes de contrôles : la Cour de justice, la Cour des Comptes et le Comité
Interparlementaire.
Les organes consultatifs : Chambre Consulaire Régionale.
Les institutions spécialisées autonomes : la Banque Centrale des États de l’Afrique
de l’Ouest, la Banque Ouest-Africaine de Développement.
La BCEAO est un établissement public international dont le siège est établi à
Dakar (Sénégal). Le Gouverneur est nommé par le Conseil des ministres pour une
période de six ans renouvelable ;
La BOAD dont le siège est à Lomé (Togo) a pour objectif de promouvoir le
développement économique assurant l’équilibre des États membres et de favoriser
leur intégration.
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Ministres le 18 Mai 1970, le Conseil de l'Entente compte alors trois organes : Deux
organes politiques (la Conférence des Chefs d'État appelée « Réunion des Chefs
d'État » et le Conseil des ministres) et un organe opérationnel (le Fonds).
Paragraphe 4°: L’Union Africaine (UA)
Les initiatives prises par l’OUA ont ouvert la voie à la naissance de l’UA. En
juillet 1999, la Conférence des Chefs d’États et de Gouvernement a décidé de tenir
une session extraordinaire pour accélérer le processus d’intégration économique et
politique sur le continent. Par la suite, quatre sommets se sont tenus et ont abouti au
lancement officiel de l’Union Africaine :
-la session extraordinaire de la Conférence, tenue à SYRTE (en Libye), le 9 septembre
1999, a décidé de créer l’Union Africaine ;
- le sommet de l’OUA de LOME (Togo), le 11 juillet 2000, a adopté l’Acte constitutif
de l’Union africaine (UA) ;
-le sommet de LUSAKA (ZAMBIE), en mars 2001, a proclamé officiellement l’UA et a
établi le programme pour sa mise en place ;
-avec le sommet de DURBAN (Afrique du Sud), le 09 juillet 2002, l’Union Africaine a pris
officiellement la succession de l’OUA par son lancement qui a été suivi de la tenue de
la session inaugurale de la Conférence des Chefs d’États et de Gouvernement de
l’Union.
Les organes de l’Union africaine sont :
-la Conférence de l’Union ;
-le Conseil Exécutif ;
-le Parlement Panafricain ;
-la Cour de Justice ;
-la Commission ;
-le Comité des représentants permanents ;
-les Comités techniques spécialisés ;
-le Conseil économique, social et culturel ;
-le Conseil de Paix et de Sécurité ;
-les Institution financières.
NB : Le Parlement Panafricain a été provisoirement installé, le jeudi 16 septembre
2004, au Gallagher Estate, en Afrique du Sud. La première présidente du Parlement
Panafricain est la Tanzanienne GERTRUDE MONGUELA. L’actuel Président est : à
connaître
Le siège de l’Union est à Addis-Abéba (République fédérale démocratique
d’Ethiopie).
Le Président en exercice est : à connaître
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Le Président de la Commission est : à connaître
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Membres Permanents du conseil de sécurité : USA ; France ; Grande
Bretagne ; Chine et Russie.
Pour le compte de l'Afrique :
La Cote d'ivoire et la Guinée Equatoriale ont été élues comme membres non
permanents pour la période 2018-2019.
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EXERCICES D’APPLICATION D’OPAJ
NB : Ces questionnaires sont conçues dans le but de donner une orientation au
candidat et ne pourrait constituer la seule source de recherche pour lui, l’évaluation
finale pouvant aller au-delà des questions proposées.
A :: Questions théoriques :
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23 : La décision du conseil constitutionnel est-elle irrévocable?
24 : le tribunal de commerce peut-il être considéré comme un tribunal de
première instance?
a : le Premier Ministre
b : le Président de la République
d : le ministre de la justice
a : 6 membres
b : 7 membres
c : 9 membres
d : 12 membres
e : 15 membres
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d : le maire est agent de l’État
5- Quel (s) mandat (s) électif est (sont) compatible (s) avec les fonctions de
membre de gouvernement ?
a : mandat de député
b : mandat de maire
c : mandat de ministre
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ANNEXES
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29 INP-HB : institut national polyclinique feux Felix Houphouët-Boigny
30 INSAAC : institut national supérieur des arts et de l’action culturelle
31 INSP : institut national de sante publique
32 : IPNETP : institut pédagogique national de l’enseignement technique et
professionnel
33 IRFCI : institut Raoul Follereau de Côte d’Ivoire
34 ISTC : institut supérieur des techniques de la communication
35 LANADA : laboratoire national d’appui au développement agricole
36 LNSP : laboratoire national de la sante publique
37 OCPV : office de commercialisation des produits vivriers
38 OIPI : office ivoirien de la propriété intellectuelle
39 OIPR : office ivoirien des parcs et réserves
40 OISSU : office ivoirien des sports scolaires et universitaires
41 ONAC : office national des anciens combattants
42 ONDR office national de développement de la riziculture
43 ONPC : office national de la protection civile
44 ONS : office national des sports
45 OSER : office de sécurité routière
46 SAMU : service d’aide médicale d’urgence
48 UAO : Université Alassane Ouattara de Bouake
49 UFHB-COCODY UNIVERSITE Felix Houphouët Boigny
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14 INCI : imprimerie nationale de côte d’ivoire
15 IPCI : institut pasteur de Côte d’Ivoire
16 LANEMA : laboratoire national d’essai de la qualité, de la métrologie et
d’analyses
17 ONI : office national d’identification
18 PCA : palais de la culture d’Abidjan
19 PSP : pharmacie de la sante publique
20 SOGEPIE : société de gestion du patrimoine immobilier de l’état
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Bibliographie
☆Ouvrages
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- L’Ordonnance N° 2007-586 du 04 Octobre 2007 abrogeant certaines dispositions de
la loi n° 2003-208 du 7 juillet 2003 portant transfert et répartition des compétences de
l’État aux collectivités territoriales.
- Loi n° 2014-451 du 05 août 2014 portant orientation de l'organisation générale de
l'Administration Territoriale.
- loi n° 2003-208 du 7 juillet 2003 portant transfert et répartition des compétences de
l’État aux collectivités territoriales.
☆ Cours
-Boniface OURAGA Obou, cours de droit constitutionnel, Université de Bouaké
année 1996
-Hassan RAHMOUNI, cours de droit constitutionnel, Université de Casablanca
année 2012
- Raymond FERRETTI, cours de droit constitutionnel Université de Metz année 2005
-Xavier VANDENDRIESSCHE, les principes généraux du droit constitutionnel
licence droit – 1ère année Université de Lille 2 année universitaire 2006/2007
☆Webographie
-http://www.uqac.uquebec.ca/zone30 consulté le 12 mai 2016
-http://fr.groups.yahoo.com/group/ebooksgratuits consulté le 15 juillet 2016
-http//loidici.com consulté la 15 juillet 23016
-http://www.assnat.ci/assembleenationale consulté le 19 juin 2016
http//www. legifrance.fr consulté le 26juin 2016
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Table des matières
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 1
o L'État et la souveraineté ....................................................................................................... 4
Sur la population de ce territoire, l'État doit exercer une autorité politique exclusive,
appelée souveraineté. Celle-ci implique la négation de toute entrave, de toute
subordination à l'égard d'autres États, en dehors des limitations librement acceptées,
comme les limitations de souveraineté dans le cadre de l'Union européenne, du fait de
notamment la politique monétaire commune. Cette acceptation volontaire se distingue
de la situation des protectorats qui existaient du temps de la colonisation. L'État dispose
ainsi de la "compétence de sa compétence" selon la formule du juriste allemand Jellinek.
La souveraineté est liée à l'idée d'État Mais cette souveraineté est ambiguë, car elle
s'exerce au dehors et au dedans du territoire: on distingue alors la souveraineté dite
extérieure, ou de l'État, et la souveraineté intérieure ou dans l'État. Mais dans un cas
comme dans l'autre, on peut appliquer la définition de Jean-Jacques Rousseau selon
lequel « Il est de l’essence de la puissance souveraine de ne pouvoir être limitée : elle
peut tout ou elle n’est rien » La souveraineté de l'État a été dégagée par Jean Bodin, en
1576, dans « De la République » pour qui souveraineté signifie indépendance absolue. Il
s'agissait de protéger l'indépendance de la Couronne française vis-à-vis du Saint-Siège et
du Saint Empire romain-germanique : l'État souverain est affranchi de tout autre
pouvoir. Cette souveraineté est absolue, perpétuelle et indivisible. Mais cette définition
est essentiellement négative, sous la forme de souveraineté-indépendance par rapport à
une autre puissance, car elle se définit par rapport à d'autres souverains. La
souveraineté de l'État se manifeste aussi par des signes extérieurs, parce que l'État est le
seul à détenir certains signes, ou marques de souveraineté selon Bodin : le droit de faire
la loi, de rendre la justice, de battre monnaie, et de lever une armée. L'État exerce ainsi
une compétence à l'égard d'une population sur un territoire donné. La souveraineté
comprend donc le pouvoir d'édicter des règles de droit, ou normes juridiques, sans se
soucier d'autres règles juridiques qui seraient extérieures ou supérieures. L'État rédige
ainsi la Constitution, les lois. C'est le pouvoir d'édicter librement des règles, c'est-à-dire
avoir la compétence de ses compétences .................................................................................. 4
Il existe plusieurs formes d’État dans le monde ...................................................................... 4
CHAPITRE I : ORGANISATION POLITIQUE ............................................................................ 6
SECTION 1 : LES INSTITUTIONS DU POUVOIR EXÉCUTIF .............................................. 8
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PARAGRAPHE 1 : LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ............................................ 8
A : le statut du Président de la République .................................................................... 8
1 : Conditions d’éligibilité ............................................................................................. 9
2 : Vacance de la Présidence de la République .......................................................... 9
Selon l’Article 62 de la constitution, en cas de vacance de la Présidence de la
République par décès, démission ou empêchement absolu du Président de la
République, le vice-Président de la République devient, de plein droit, Président de
la République. Avant son entrée en fonction, il prête serment devant le Conseil
constitutionnel, réuni en audience solennelle. Les fonctions du nouveau Président
de la République cessent à l’expiration du mandat présidentiel en cours. .................. 9
L'empêchement absolu du Président de la République, pour incapacité d’exercer ses
fonctions, est constaté immédiatement par le Conseil constitutionnel, saisi à cette fin
par une requête du Gouvernement approuvée à la majorité de ses membres. En cas
de décès, de démission ou d'empêchement absolu du vice-Président de la
République, le Président de la République nomme un nouveau vice-Président après
que le Conseil constitutionnel a procédé à la vérification de ses conditions
d’éligibilité. Le vice-Président de la République prête serment, dans les conditions
fixées par la loi, devant le Conseil constitutionnel, réuni en audience solennelle. En
cas de décès, de démission ou d'empêchement absolu du vice-Président de la
République, alors que survient la vacance de la Présidence de la République, les
fonctions de Président de la République sont exercées par le Premier ministre. Il ne
peut faire usage des articles 70, 75 alinéa 1 et 177 de la Constitution. .......................... 9
B : les attributions ................................................................................................................ 9
1 : les pouvoirs normaux ou traditionnels du Président de la République .......... 9
2 : Pouvoirs exceptionnels ............................................................................................ 10
PARAGRAPHE 2 : LE VICE-PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ............................... 11
A : statut............................................................................................................................... 11
B : attributions .................................................................................................................... 11
PARAGRAPHE 3 : LE GOUVERNEMENT ...................................................................... 11
A : Le Premier Ministre .................................................................................................... 11
1 : statut ............................................................................................................................ 11
2 : attributions................................................................................................................. 11
B : Les Ministres................................................................................................................. 12
1 : statut ............................................................................................................................ 12
2 : attributions................................................................................................................. 12
SECTION 2 : LES INSTITUTIONS DU POUVOIR LÉGISLATIF ........................................ 13
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PARAGRAPHE 1 : STATUT ET ATTRIBUTIONS DES PARLEMENTAIRES ........ 13
A : Le statut ......................................................................................................................... 13
1 : Le Député ................................................................................................................... 13
2 : le Sénateur ................................................................................................................. 13
B : les privilèges et interdictions communes aux Parlementaires ............................ 14
1 : Les incompatibilités ................................................................................................. 14
2. Les immunités ............................................................................................................ 14
3. Les indemnités ........................................................................................................... 15
C : les pouvoirs du parlement ......................................................................................... 15
1 : typologies des lois .................................................................................................... 15
2 : la procédure d'élaboration de la loi....................................................................... 16
PARAGRAPHE 2 : ORGANISATION DU PARLEMENT ............................................ 17
A : l’organisation de l’Assemblée Nationale ................................................................ 17
1 : l’Assemblée Nationale ............................................................................................. 17
2 : le Sénat ....................................................................................................................... 19
B : le fonctionnement du Parlement .............................................................................. 19
1 : La session ordinaire ................................................................................................. 19
2 : les sessions extraordinaires .................................................................................... 19
3 : les réunions en Congrès .......................................................................................... 19
CHAPITRE II :................................................................................................................................. 20
ORGANISATION ADMINISTRATIVE....................................................................................... 20
CHAPITRE 1 : LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE L’ORGANISATION
ADMINISTRATIVE........................................................................................................................ 21
SECTION 1 : LES DIFFÉRENTS TYPES D’ORGANISATION ADMINISTRATIVE......... 21
SECTION 2 : LE CONTRÔLE.................................................................................................... 23
CHAPITRE 2 : LES CADRES DE L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE .......................... 28
SECTION 1 : LES CADRES TERRITORIAUX ........................................................................ 28
1 : LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE..................................................................... 28
a : LE CABINET ................................................................................................................. 28
o : le cabinet civil ...................................................................................................... 28
o : Le Cabinet militaire ............................................................................................ 29
b : Le Secrétariat Général de la Présidence de la République .................................. 29
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c : L’Inspection Général d’État ........................................................................................ 29
2 : LA PRIMATURE .............................................................................................................. 29
a : le cabinet du premier ministre ................................................................................... 30
b : le secrétariat général du gouvernement ................................................................... 30
c : les structures rattachées à la primature..................................................................... 30
d : les départements ministériels .................................................................................... 30
2 : Les Services Centraux .............................................................................................. 31
3 : Les Services Extérieurs ............................................................................................ 31
a : La région ......................................................................................................................... 32
b : Le département ............................................................................................................. 32
1 : Le Préfet ...................................................................................................................... 32
2 : Les auxiliaires du préfet .......................................................................................... 33
3 : Organisation de la Préfecture ................................................................................. 33
c : la sous-préfecture .......................................................................................................... 33
Le Sous-préfet ........................................................................................................ 33
Le Conseil de Sous-préfecture ............................................................................ 34
d : village ............................................................................................................................. 34
a : la région .......................................................................................................................... 35
b : La commune ................................................................................................................... 35
c : LE DISTRICT AUTONOME, UNE ENTITÉ TERRITORIALE PARTICULIÈRE 37
SECTION 2 : LES CADRES NON TERRITORIAUX : LES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS
NATIONAUX.............................................................................................................................. 37
CHAPITRE III : ORGANISATION JUDICIAIRE ....................................................................... 44
SECTION 1 : PRINCIPES DE L’ORGANISATION JUDICIAIRE ........................................ 44
PARAGRAPHE : 1 : LES TROIS PRINCIPES DE BASE................................................ 44
A : le principe du double degré de juridiction ou de la hiérarchisation des
juridictions.......................................................................................................................... 44
B : Le principe de la territorialité .................................................................................... 44
C : Le principe de collégialité .......................................................................................... 45
PARAGRAPHE 2 : LES AUTRES PRINCIPES ................................................................ 45
A : le principe de la séparation des fonctions judiciaires .......................................... 45
B : Le principe de la gratuite............................................................................................ 45
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C : Le principe de l’indivisibilité du parquet............................................................... 45
D : Le principe de l’unité de juridiction........................................................................ 45
SECTION 2 : LES INSTITUTIONS DE L’APPAREIL JUDICIAIRES .................................. 45
PARAGRAPHE : LES JURIDICTIONS INFERIEURES ................................................ 45
A : les Tribunaux de Première Instance et leurs Sections Détachées ...................... 45
1 : L’organisation............................................................................................................ 46
2 : Le fonctionnement.................................................................................................... 49
B : Les juridictions de 2nd degré : les Cours d’Appel .................................................. 49
1 : L’ORGANISATION................................................................................................. 49
Sections 2 : LES JURIDICTION SUPÉRIEURES ..................................................................... 50
Paragraphe 1 : Le Conseil Constitutionnel ....................................................................... 50
A : l’organisation du conseil constitutionnel ............................................................... 51
B : Les attributions............................................................................................................. 51
1 : Juge électoral ............................................................................................................. 51
2 : Juge de la continuité de l’État ................................................................................ 51
3 : Organe consultatif .................................................................................................... 51
C : la saisine du conseil constitutionnel ........................................................................ 52
Paragraphe 2 : La Cour Suprême ........................................................................................ 52
Paragraphe 3 : La Cour Des Comptes................................................................................. 54
Paragraphe 4 : La Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA) ........................... 54
Paragraphe 5 : la Haute Cour de Justice ............................................................................ 55
SECTION 3 : LES ACTEURS DU SYSTÈME JUDICIAIRE ................................................... 55
PARAGRAPHE 1 : LES ACTEURS FONCTIONNAIRES ............................................. 55
A : Les Magistrats .............................................................................................................. 55
1 : les Magistrats du Siège ............................................................................................ 55
2 : les Magistrats du Parquet........................................................................................ 55
B : Les Greffiers ................................................................................................................. 56
C : Les Personnels de L’éducation Surveillée .............................................................. 56
D : les personnels de l’administration pénitentiaire .................................................. 56
PARAGRAPHE 2 : LES ACTEURS NON FONCTIONNAIRES (auxiliaires de justice 56
A : Les auxiliaires permanents ........................................................................................ 56
1 : les avocats................................................................................................................... 56
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2 : les notaires ................................................................................................................. 56
3 : les huissiers de justice ............................................................................................. 56
B : les auxiliaires non permanents .................................................................................... 56
1 : les commissaires priseur ........................................................................................... 56
2 : les experts ................................................................................................................... 57
3 : les Agents d’affaires .................................................................................................. 57
CHAPITRE IV : LES AUTRES INSTITUTIONS DE LA RÉPUBLIQUE ................................. 58
SECTION 1 : L’INSTITUTION CONSULTATIVE : LE CONSEIL ÉCONOMIQUE,
SOCIAL, ENVIRONNEMENTAL ET CULTUREL ............................................................... 58
PARAGRAPHE 1 : ORGANISATION................................................................................. 58
A : un bureau....................................................................................................................... 58
B : les commissions ............................................................................................................. 59
1 : les Commissions Permanentes ................................................................................ 59
2 : les Commissions ad hoc .......................................................................................... 59
C : le Secrétariat Général .................................................................................................. 59
D : L’assemblée plénière .................................................................................................. 60
PARAGRAPHE 2 : LE FONCTIONNEMENT ................................................................. 60
SECTION 2 : LA GRANDE CHANCELLERIE....................................................................... 61
SECTION 3 : LA COMMISSION ÉLECTORALE INDÉPENDANTE ................................. 61
SECTION 4 : LE MÉDIATEUR DE LA RÉPUBLIQUE.......................................................... 61
Paragraphe I : Le mandat...................................................................................................... 61
Paragraphe II : La saisine....................................................................................................... 61
SECTION 5 : La chambre nationale des rois et chefs traditionnels ..................................... 62
CHAPITRE V : QUELQUES ORGANISATIONS INTERNATIONALES............................... 64
SECTION 1 : LA CEDEAO ........................................................................................................ 64
Section 2: L’UEMOA .................................................................................................................. 65
Section 3 : Le Conseil de l’Entente............................................................................................ 65
Paragraphe 4°: L’Union Africaine (UA) ............................................................................. 66
Section 5°: L’ONU....................................................................................................................... 67
ANTONIO GUTERRES ..................................................................................................................... 67
EXERCICES D’APPLICATION D’OPAJ ......................................................................................... 69
Bibliographie ....................................................................................................................................... 75
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Table des matières .............................................................................................................................. 77
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