M21 - Réponses Examens - Abrégé
M21 - Réponses Examens - Abrégé
M21 - Réponses Examens - Abrégé
- Version abrégé -
Premier axe :
1. Définissez la société selon le droit commun ? (2 pts)
La définition est donnée par l’article 982 du D.O.C. Cet article dispose que : « La société est un
contrat par lequel deux ou plusieurs personnes mettent en commun leurs biens ou leur travail,
ou tous les deux à la fois, en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter ». Il résulte de
cette définition que trois éléments doivent être réunis pour qu’il y’est une société :
a. Réunion de deux ou plusieurs personnes qu’on appel les associés (société de personnes) ou
les actionnaires (société de capitaux)
b. Mise en commun de biens ou/et de travails sous forme d’apports faits par les associés à la
société.
c. La recherche et partage de bénéfices (dividendes)
2. Est ce que le Droit Commun connaît la notion de société, le statut de celle-ci, que
pouvez vous dire dans ce sens ?
Dans le Droit commun, l’article 982 du D.O.C dispose que : « La société est un contrat par lequel
deux ou plusieurs personnes mettent en commun leurs biens ou leur travail, ou tous les deux à la
fois, en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter ».
Dans le Droit commun, l’article 982 du D.O.C dispose que : « La société est un contrat par lequel
deux ou plusieurs personnes mettent en commun leurs biens ou leur travail, ou tous les deux à la
fois, en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter ».
Les sociétés commerciales sont régies à la fois par les dispositions du D.O.C et par des lois
spéciales, il s’agit en premier lieu de la loi n°17-95 pour la S.A et en deuxième lieu la loi 5-96 relative
aux autres formes de sociétés (à savoir société en nom collectif, commandite simple, commandite
par action, S.A.R.L et société par participation).
A l'intérieur des sociétés commerciales on distingue les sociétés de personnes, les sociétés de
capitaux et les S.A.R.L.
Les sociétés de personnes constituées intuitus personae, les associés ont une responsabilité
indéfinie et solidaire dans le passif social (le patrimoine)...
4. Quelles sont les formes de sociétés qui existent dans le droit marocain des sociétés ? (2
pts)
Il faut d’abord distinguer les sociétés civiles et les sociétés commerciales. Cette distinction doit être
en principe fondée sur l’objet de la société. Toute société qui exerce une activité commerciale doit
être considérée comme une société commerciale, et inversement, une société qui exerce une
activité civile doit être considérée comme une société civile.
En effet, la loi considère que sont commerciales, à raison de leur forme et quel que soit leur objet :
les sociétés anonymes, les sociétés en nom collectif, les sociétés en commandite simple, les sociétés
en commandite par action et les SARL.
Il ne reste plus que les sociétés en participation qui peuvent être civiles ou commerciales en
fonction de leur objet.
Les sociétés civiles sont régies par le D.O.C c’est-à-dire que seules les dispositions du D.O.C
s’appliquent aux sociétés civiles (Article 982 et suivants). Alors que les sociétés commerciales sont
régies à la fois par les mêmes dispositions et par des lois spéciales., il s’agit en premier lieu de la loi
n°17-95 pour la S.A et en deuxième lieu la loi 5-96 relative aux autres formes de sociétés (à savoir
société en nom collectif, commandite simple, commandite par action, S.A.R.L et société par
participation).
L’affectio societatis signifie que les associés doivent être animés de la volonté commune de réaliser
l’objet pour lequel la société a été créée. C'est-à-dire que les associés doivent collaborer activement
et sur un pied d’égalité à la réalisation de l’objet pour lequel la société a été créée. En effet la
société implique une convergence d’intérêts entre les associés, c’est un état d’esprit qui doit animer
les associés. Néanmoins, il est indispensable à la validité de toute société.
Ensuite, il apparaît convaincante dans les sociétés de personnes mais l'est beaucoup moins dans
celles de capitaux. Dans les sociétés de capitaux, l'affectio societatis s'éloigne considérablement de
l'intuitus personae : les actionnaires, d'une façon habituelle, sont indifférent de la personne des
autres actionnaires; l'affectio societatis se réduit alors à la simple conscience d'une union d'intérêts.
6. Deux notions qui nous donnent une distinction : l’intuitus personae et l’intuitus
pecuniae dans quels sens on peut les utiliser pour distinguer entre les sociétés ? (2 pts)
L'intuitus personae et l'intuitus pecuniae, sont essentielles à la vie de la société. Les sociétés des
personnes constituée intuitus personae. Autrement dit, le facteur personnel ou la considération de
la personne des associés constitue un facteur déterminant dans la constitution de la société. Dans
ce genre de société on attache plus d’importance à la personne des associés qu’au patrimoine de la
société.
Les sociétés de capitaux constituée intuitus pecuniae, c'est à dire constituées par un nombre plus
importants d’associés qui apportent leurs capitaux sans attacher beaucoup d’importance à la
personnalité des autres associés. Donc la personnalité des associés ne joue pas un rôle
déterminant.
7. SNC et SCS, quelles sont les différences ainsi que les points communs ? (3 pts) (Question
exclu de l’examen)
Variante 1 :
Selon l'article premier de la loi 17-95, la société anonyme est une société commerciale à raison de sa
forme et quel que soit son objet.
Son capital est divisé en actions négociables représentatives d’apports en numéraire ou en nature à
l’exclusion de tout apport en industrie.
Elle doit comporter un nombre suffisant d’actionnaires lui permettant d’accomplir son objet et
d’assurer sa gestion et son contrôle, sans que ce nombre soit inférieur à cinq. Les actionnaires ne
supportent les pertes qu’à concurrence de leurs apports et leurs engagements ne peuvent être
augmentés si ce n’est de leur propre consentement.
Variante 2 :
A l’égard de l'article premier de la loi 17-95, la société anonyme est une société commerciale par sa
forme quel que soit son objet. Elle est faite pour les grandes entreprises et les associés, appelés
actionnaires qui ne sont responsables des dettes sociales qu’à concurrence de leurs apports. La
personnalité juridique de la société est très affirmée, son fonctionnement est étroitement
réglementé par la loi 17-95.
Variante 3 :
La SA est une société par actions dans laquelle les associés appelés actionnaires reçoivent en
contrepartie de leurs apports, des titres négociables appelés actions et dont la responsabilité est
limitée au montant de leurs apports.
c’est une société commerciale par la forme peu importe la nature civile ou commerciale de son
objet. C’est une société de capitaux dans laquelle la personne des associés s’efface derrière les
apports qu’ils effectuent. En d’autres termes, on accorde plus d’importance aux capitaux qu’aux
personnes. C’est une société par actions c'est à dire que le capital de la SA est divisé en actions qui
sont en principe librement négociables. C’est une société à risque limité, c’est-à-dire que la
responsabilité des associés ne peut pas dépasser le montant de leurs apports.
Les statuts de la société sont établis par écrit et signés par tous les associés. Pour la rédaction du
statut il faut toujours faire référence aux dispositions légales ( la loi 5-96 / 17-95 ).
La matérialisation du contrat existe dans le statut qui est un document établi lors de la création de
la société suite à une assemblée générale de fondation.
Les statuts servent à organiser le fonctionnement de la société, en définissant l’ensemble des règles
qui régissent les rapports entre les associés et également les rapports à l’égard des tiers.
Ces statuts doivent mentionner en particulier la forme, la dénomination, l’objet, la durée, le
montant du capital, le nombre d’actions émises et leur valeur nominale, les modalités de cession
des actions, la valeur des apports en nature.
Si les statuts ne contiennent pas toutes les mentions exigées par la loi, tout intéressé ainsi que le
ministère public peuvent demander en justice que soit ordonnée sous astreinte, l’adjonction des
énonciations omises.
Les premiers organes d’administration et de contrôle de la société sont nommés dans les statuts ou
dans un acte séparé annexé des statuts. A compté de la signature des statuts la société existe dans
les rapports entre les associés, même si elle n’a pas encore la personnalité morale.
10. Le rôle de la gérance ainsi que celui du commissaire aux comptes dans les sociétés
commerciales ?
Le gérant d’une société dispose d’un mandat social, qui lui permet de représenter l’entreprise vis-à-
vis des tiers et des clients. En tant que dirigeant, il est donc amené à prendre un certain nombre de
décisions, sans nécessairement avoir besoin des associés, et à engager sa responsabilité personnelle
pour chacune d’entre elles. Considéré aux yeux de la loi comme le représentant légal de la société,
il remplit différentes tâches quotidiennes, comme le recrutement des salariés, la gestion des
clients, ou même la tenue de la comptabilité, même si, pour ce dernier domaine, il peut se faire
aider par un professionnel ou du personnel qualifié. Les associés peuvent également choisir parmi
eux celui qui représentera la société.
Le commissaire aux comptes est une personne extérieure d'organisation de la société qui peut être
nommé comme contrôleur général qui va veiller sur la fiabilité des informations et sur la nature
des actes de gestion de gérant mis en place dans une société.
11. Pourquoi le législateur à mis en place cette distinction entre les sociétés de personnes
et les sociétés de capitaux ?
Le législateur à mis en place la distinction entre les sociétés de personnes et les sociétés de
capitaux à raison de la responsabilité des associés et en matière de fiscalité.
En termes de responsabilité des associés. Dans les sociétés de personnes, les associés sont
personnellement et solidairement responsables des dettes de la société, sur leurs biens personnels.
Ainsi que les décisions se prennent généralement en commun.
Dans les sociétés de capitaux, les actionnaires ne sont responsables qu’en fonction du montant de
leur apport.
Les différences en matière de fiscalité. Les sociétés de personnes sont généralement soumises à
l’impôt sur le revenu, alors que les sociétés de capitaux sont généralement soumises à l’impôt sur
les sociétés.
Deuxième axe :
12. Pragmatiquement on a vu dans les exposés les étapes de la création des sociétés
comment s'effectue sur le terrain de cette phase chronologiquement ?
Étape 0 :
Première étape :
Deuxième étape :
Demande d'un certificat négatif c'est-à-dire que le centre régional d'investissement doit vérifier si
la dénomination sociale n'était pas utilisée par une autre société.
Troisième étape :
La rédaction des statuts : On peut travailler sur un statut type et aussi on peut le complémenter à
travers les dispositions des lois 5-97 et 17-95.
Les identités : les noms et prénoms - les identités des associés ( morale identifié par le R.C registre
de commerce - I.F identifiant fiscal - I.C.E identifiant commun d'entreprise )
Quatrième étape :
Revenir vers le trésor public pour obtenir un identifiant fiscal et payer certaines taxes et de
constitution de dossier.
Cinquième étape :
Retour au CRI pour le dépôt Final du dossier en vue d'avoir le registre de commerce et un modèle
qui s'appelle J ou 7 ( le modèle J ou 7 c'est un formulaire qui regroupe les informations nécessaires
pour identifier une société). L'immatriculation au registre de commerce est valable pour toutes les
sociétés sauf la société en participation.
La publicité :
Troisième axe :
13. Essayez de donner les étapes pragmatiques de la création d'une société SARL et les
éventuelles difficultés qu'on peut rencontrer ?
Étape 0 :
Première étape :
L'assemblée de constitution :
Le créateur d’entreprise doit justifier aux impôts et au greffe du tribunal de commerce l’occupation
des locaux du siège social de l’entreprise par tout moyen (bail commercial ou attestation de
domiciliation).
Le statut est un ensemble de dispositions contractuelles, légales qui définissent les règles
impersonnelles et objectives applicables à une situation juridique déterminée.
En application de l’article 50 de la loi 5-96, les statuts doivent contenir les mentions suivantes :
Les prénom, nom et domicile de chacun des associés ou s’il s’agit d’une personne morale ses
dénominations, forme et siège social ;
L’objet social ;
La dénomination sociale ;
Le siège social ;
L’apport de chaque associé et, s’il s’agit d’un apport en nature, l’évaluation qui lui a été donné ;
La nomination du gérant ;
Si le capital social est supérieur à 100.000 dirhams, le créateur doit déposer au moins le 1/4 des
fonds constituant les apports en espèce dans un compte bancaire bloqué. Le reste dans un délai de
5 ans.
Le dépôt des fonds peut être effectué par voie électronique (art 51 de loi 5-96).
Organisme concerné :
Banque
Documents à présenter :
La procédure à suivre pour créer une société à travers le centre régional d’investissement
Pour le dépôt de votre dossier de création d’entreprise au CRI, le créateur ou son requérant doit
saisir le dossier et prendre un rendez-vous en ligne via le système de prise de rendez-vous
disponible en ligne: www.casainvest.ma, rubrique mes services -> assistant en ligne ->mes rendez-
vous.
Aucune autre possibilité de dépôt de dossier n’est autorisée sans un rendez-vous préalablement
réservé en ligne.
Le dépôt du dossier se fait au niveau du front-office au niveau du guichet d’aide à la création sur
rendez-vous pris en ligne.
PV de nomination du gérant(3 originaux + 4 copies simples)Si le gérant n'est pas nommé dans les
statuts;
Contrat de bail légalisé(original + copie simple + 2 copies authentiques) avec certificat de propriété
récent (moins de 3 mois);
Ou
Attestation de domiciliation par un patentable(original légalisé + copie simple)avec attestation de
la taxe professionnelle et le contrat de bail de la société domiciliataire
Ou
Les dossiers de création sont traités au niveau du Backoffice par les représentants des différentes
administrations concernées par la création (impôts, tribunal de commerce et CNSS). Le délai
moyen de création réalisé en 2016 était de 6 jours ouvrables.
L’enregistrement est une formalité à laquelle sont soumis les actes etconventions, il a pour effet de
faire acquérir date certaine aux conventions sous seing privé. L’enregistrement fait foi de
l’existence de l’acte et de sa date.
Actes à enregistrer
Statut
PV
Contrat de bail.
Frais :
Frais :Néant
Le registre de commerce est un casier qui centralise un certain nombre d’informations légales qui
constituent la carte d’identité de l’entreprise.
L’immatriculation au registre de commerce est une étape obligatoire pour toute entité physique ou
morale qui désire prétendre aux statuts de commerçant ou de société.
Affiliation à la CNSS
L’affiliation à la CNSS est une obligation légale. Toute entreprise assujettie au régime de sécurité
sociale doit être affiliée à la CNSS qui lui délivre dès lors un numéro d’affiliation qui vaut
reconnaissance administrative de son identification, son enregistrement et son rattachement au
régime.
Frais :Néant
Après traitement du dossier, une notification par SMS est envoyée au créateur pour se présenter au
CRI afin de retirer son dossier muni du récépissé de dépôt.
Le Guichet Unique du CRI ne délivre pas d'extrait du Registre du Commerce (Modèle 7), mais
mentionne le numéro d'immatriculation au RC sur le bulletin de notification des identifiants. Le
créateur d’entreprise doit se présenter au Tribunal de Commerce avec ce numéro
d'immatriculation pour obtenir un extrait original du Registre de Commerce. Les frais de
délivrance sont de 20 MAD.
Formalités post-immatriculation au registre de commerce
Publication légale
Une fois la société est immatriculée au Registre de Commerce et dans un délai d’un délai
n’excédant pas un mois, deux publicités sont obligatoires au Journal d’Annonces Légales et au
Bulletin Officiel.
Frais :
400 MAD