Chapitre 5. L - Entreprise Outil de Production
Chapitre 5. L - Entreprise Outil de Production
Chapitre 5. L - Entreprise Outil de Production
ENI Carthage
PLAN DU CHAPITRE
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Les approches productives (1)
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a. L'impartition : faire-faire :
Elle est expliquée dans l’entreprise par le manque de compétences, une aversion au
risque, le coût plus élevé de faire soi-même plutôt que de le faire faire...
L’impartition peut également être mise en place avec l'idée d'avoir des partenaires, tisser
un réseau relationnel pour le développement futur. (Vision à long terme)
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Les approches productives (2)
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a. L'impartition : faire-faire :
La sous-traitance : C’est la forme la plus connue. C’est l’ensemble des opérations dont
une entreprise (appelée donneur d’ordre) confie la réalisation à une autre (appelée sous-
traitant). La sous-traitance peut être assurée soit pour des raisons de capacité (les
commandes du donneur d’ouvrage dépassent ses possibilités de production), soit pour des
raisons de spécialité (le donneur d’ouvrage ne dispose pas des moyens techniques
nécessaires à la fabrication de tel ou tel élément très spécifique, ou ne souhaite pas assurer
lui-même cette production : volonté de se centrer sur le « métier de base » et d’éviter une
diversification trop grande des activités)
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Les approches productives (3)
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a. L'impartition : faire-faire :
La licence et la franchise :
Ce qui distingue la licence de la franchise c’est l'étendue de l'échange entre les
partenaires. Si on utilise une licence, l'échange est limité. Par contre, dans un échange
étendu c'est-à-dire avec une assistance commerciale, industrielle...on parlera de franchise.
La franchise est un contrat qui lie un franchiseur (approvisionne le franchisé, fournit la
marque, réalise les actions commerciales et procure une assistance, des conseils en
matière d'installation, d'informations...) à des franchisés (qui paye une redevance).
b. Faire :
La production doit être gérée de manière la plus efficace possible. Les objectifs du système
de production mettent en avant :
des coûts de production les plus bas possibles. Les minimiser mais également les
stabiliser. En pratique, on recherche des gains de productivité avec des
investissements de productivité (dans des nouvelles machines plus performantes par
exemple)
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Les approches productives (5)
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b. Faire :
les délais : respect des dates prévues c'est-à-dire les dates de livraison et les dates en
interne (planning de fabrication). L'objectif est de faire en sorte que les délais de
fabrication soient les plus faibles possible.
2. La gestion de la production
En règle générale, les différentes missions de gestion sont confiées à différentes personnes ou
services.
Les bureaux des Etudes qui s'occupent du « que produire ». Ceux-ci s'interrogent sur
la faisabilité et la mise en place du projet, sa conception. Il définit les caractéristiques
techniques du produit.
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Les approches productives (7)
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2. La gestion de la production
- Lorsqu'on décide de lancer une production sur stock cela veut dire qu'on décide de faire
un stock de produit en fonction des prévisions commerciales. Cela permet de faire des
économies d'échelles car il y a un faible coût de production unitaire, cela permet d'équilibrer
de manière régulière le plan de charge. Un autre avantage est que le produit est disponible
immédiatement pour le client.
- On peut décider de lancer la production sur commande, ce qui se rapproche des flux
tendus, c'est lorsque la production est lancée que lorsqu'une commande est effective. « Ne
produire que lorsqu'on a vendu » a un avantage énorme : on supprime tous les risques
d'invendu, on n'a plus de coût de stockage, on a une production flexible.
- Les flux poussés sont liés à une production de stock, ce sont les prévisions de ventes
qui déclenchent la production.
- Les flux tendus ou juste à temps sont liés à une production sur commande. C'est la
commande du client qui déclenche le système de production et le système
d'approvisionnement.
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Les approches productives (8)
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2. La gestion de la production
c. Le contrôle de la production :
Quelque soit la méthode choisie, il faut contrôler la production. Ce contrôle se fait d'un
point de vue commercial et d'un point de vue économique.
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Les approches productives (9)
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a. L’automatisation :
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Les approches productives (10)
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b. L’analyse de la valeur :
C'est une méthode qui comporte quatre phases : l’identification des besoins des
utilisateurs ; la définition des fonctions du futur produit ; la définition précise des
caractéristiques du produit ; la définition stricte des moyens nécessaires à accomplir
par les fonctions du produit.
c. La gestion de la qualité :
L'axe financier est également pris en compte. Il cherche à éliminer tous les coûts liés à la
non qualité mais également les coûts liés à la sur-qualité. La qualité totale est aussi un axe
social où on s'intéresse aux salariés, on veille à ce qu'il y ait une participation du personnel,
on étudie leur motivation, leur satisfaction, la culture de l'entreprise...
On cherche sans cesse à améliorer cette qualité laquelle contribue en grande partie à
accroître la compétitivité de l'entreprise.
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Les coûts de productions (1)
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La fonction de production est la relation entre une quantité produite d'un bien
(Q) et les facteurs de production dont on a besoin pour la réaliser. Q = f (x1 ; x2).
Q est le volume de production maximum qui peut être produit par les quantités
de facteurs 1 et 2 respectivement x1 ; x2 .
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Les coûts de productions (2)
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Lorsqu’on est sur des rendements constants, changer les coûts n'a pas d'impact
sur la fonction de production.
Dans la pratique, la notion d'économies d'échelles est très variable selon les
secteurs d'activités. Ce qu'on fabrique et la manière de le faire a également un
impact sur le sens qu'on accorde à l'économie d'échelle. Si on fabrique en grande
série, l'économie d'échelles a un sens contrairement à une production en petite
série.
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Les coûts de productions (3)
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La structure des coûts dans une entreprise dépend de différents facteurs : la nature
technique de la fonction de production et plus spécifiquement de la combinaison entre le
capital et le travail, du prix des facteurs utilisés, de la taille de l'entreprise, du niveau de la
demande sur le marché.
Si les quantités d’au-moins un facteur de production sont fixes. Nous sommes donc à
court terme. Les coûts fixes sont totalement indépendants de la production
(location d’un atelier...), ce qui varie sont les coûts variables (liés aux salariés et matières
premières) qui sont directement liés à l'évolution de la production.
Le coût total est le coût variable ajouté au coût fixe. En règle générale, on raisonne en coût
moyen c'est à dire en coût unitaire. Le coût fixe moyen va diminuer avec la production.
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Les coûts de productions (4)
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d. La courbe d'apprentissage
Lorsqu'un nouveau produit est lancé, va débuter un processus d'apprentissage. Au début,
les opérateurs ne sont pas familiarisés donc la production est lente, ils font des erreurs et
les coûts unitaires sont élevés puis au fur et à mesure ils vont se familiariser et la
production va décoller. Les coûts unitaires vont diminuer.
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