Analyse BC
Analyse BC
Analyse BC
A-Généralités :
L’ensemble A est appelé ensemble de départ et l’ensemble B est appelé ensemble d’arrivée
Pour tout x ∈ A, on note f(𝑥) l’élément de B (s’il existe) qui est associé par la fonction f. f est
appelé fonction numérique.
Exemple :
N’est pas une fonction c’est une fonction c’est une fonction
1- Notation :
On note toute fonction de la façon suivante :𝑓: 𝐴 ⟶ 𝐵
𝑥 ⟼ 𝑓 (𝑥 )
Les équations obtenues en écrivant que les dénominateurs sont différents de zéro,
puisque zéro n’a pas d’inverse.
Les inéquations obtenues en écrivant que les quantités sous les racines carrées sont
positives puisque√a est définie seulement lorsque 𝑎 ≥ 0
Les inéquations obtenues en écrivant que les quantités à l’intérieur des logarithmes
sont strictement positives, puisque 𝐿𝑛(𝑎) = 𝐿𝑜𝑔(𝑎) est défini seulement lorsque
𝑎 > 0.
1
3- Application :
Chercher le domaine de définition des fonctions suivantes :
1−𝑥
𝑓 (𝑥 ) = 2
; 𝑔(𝑥 ) = √𝑥 2 − 4𝑥 + 4 𝑒𝑡 ℎ(𝑥 ) = 𝐿𝑜𝑔(𝑥 3 − 1).
4−𝑥
4- Réponse :
𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝐼𝑅 ∕ 4 − 𝑥 2 ≠ 0} ⟹ 4 − 𝑥 2 = 0 ⟺ 𝑥 2 = 4 ⟺ 𝑥 = ±2
𝐷𝑓 = 𝐼𝑅 − {−2; 2}
𝐷𝑔 = {𝑥 ∈ 𝐼𝑅 ∕ 𝑥 2 − 4𝑥 + 4 ≥ 0} ⟹ 𝑥 2 − 4𝑥 + 4 = (𝑥 − 2)2 ≥ 0 , ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅
𝐷𝑔 = 𝐼𝑅
𝐷ℎ = {𝑥 ∈ 𝐼𝑅 ∕ 𝑥 3 − 1 > 0} ⟹ 𝑥 3 − 13 = (𝑥 − 1)(𝑥 2 + 𝑥 + 1)
B-Continuité et Continuité:
I- Limite :
1- Rappel sur les limites usuelles :
𝐿𝑜𝑔(𝑥 )
lim 𝐿𝑜𝑔(𝑥 ) = +∞ ; lim+ 𝐿𝑜𝑔(𝑥) = −∞ ; lim+𝑥 𝐿𝑜𝑔(𝑥 ) = 0 ; lim =0 ;
𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥
𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑥 ) 𝐿𝑜𝑔(𝑥)
lim+ = 1 ; lim =1 ;
𝑥→0 𝑥 𝑥→1 𝑥 − 1
𝑥
𝑒𝑥 𝑥 𝑥
𝑒𝑥 − 1
lim 𝑒 = +∞ ; lim = +∞ ; lim 𝑒 = 0 ; lim 𝑥𝑒 = 0 ; lim =1 ;
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→0 𝑥
𝑠𝑖𝑛(𝑥 ) 𝑠𝑖𝑛(𝑎𝑥 ) 1 − 𝑐𝑜𝑠(𝑥 )
lim =1 ; ∀𝑎 ∈ 𝐼𝑅, lim =𝑎 ; lim =0;
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥
1 − 𝑐𝑜𝑠(𝑥 ) 1 𝑡𝑔(𝑥 ) 𝑡𝑔(𝑎𝑥 )
lim = ; lim = 1 ; ∀𝑎 ∈ 𝐼𝑅, lim =1 .
𝑥→0 𝑥2 2 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥
Ces limites usuelles ainsi que les techniques de calcul des limites nous permettent de résoudre
∞ 0
les formes indéterminées. Ces formes sont : " + ∞ − ∞" ;" ± ∞ × 0" ; " ∞ " et " 0 " .
b- Factorisation :
𝑥 2−3𝑥+2
Calculer la limite de la fonction 𝑓(𝑥 ) = au point 𝑥0 = 2.
𝑥 3−8
𝑥 2−3𝑥+2 0
Car 𝑥 2 − 3𝑥 + 2𝑥 − 2lim 𝑓(𝑥 ) = lim = 0 (𝐹𝐼)
𝑥→2 𝑥→2 𝑥 3−8
−𝑥 + 2
−𝑥 + 2
0
𝑥 3 − 8𝑥 − 2 d’où 𝑥 3 − 8 = (x − 2)(𝑥 2 + 2𝑥 + 4)
𝑥 3 − 2𝑥 2 𝑥 2 + 2𝑥 + 4
𝑥 2−3𝑥+2 (x−2)(x−1)
2𝑥 2 − 8lim 𝑓(𝑥 ) = lim = lim (x−2)(𝑥 2+2𝑥+4)
𝑥→2 𝑥→2 𝑥 3−8 𝑥→2
2
2𝑥 − 4𝑥
(x − 1) 1
4𝑥 − 8 = lim =
𝑥→2 (𝑥 2 + 2𝑥 + 4) 12
4𝑥 − 8
0
c- Faire apparaître une limite usuelle :
sin(𝑥 )
lim+ sin(𝑥 ) × 𝐿𝑜𝑔(𝑥 ) = lim+ × lim+ 𝑥𝐿𝑜𝑔(𝑥 ) = 1 × 0 = 0.
𝑥→0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0
d- Changement de variable :
𝐿𝑜𝑔(𝑥)
Chercher la limite en +∞ de la fonction 𝑓(𝑥 ) = − 𝑥
𝐿𝑜𝑔(𝑥 ) +∞
lim − =− (𝐹𝐼)
𝑥→+∞ 𝑥 +∞
1 1
On pose 𝑋 = 𝑥 ; si 𝑥 → +∞ alors 𝑋 = 𝑥 → 0+
3
1
𝐿𝑜𝑔(𝑥 ) 𝐿𝑜𝑔 (𝑋) 1
lim − = lim+ − 1 = lim+ 𝑋 (−𝐿𝑜𝑔 ( )) = lim+ 𝑋(𝐿𝑜𝑔(𝑋)) = 0
𝑥→+∞ 𝑥 𝑋→0 𝑋→0 𝑋 𝑋→0
𝑋
e- Encadrement :
𝑥+sin(𝑥)
Chercher la limite en +∞ de la fonction 𝑓(𝑥 ) = 𝑥
𝑥 + sin(𝑥 ) +∞
lim = (𝐹𝐼)𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑥 → +∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 > 0
𝑥→+∞ 𝑥 +∞
On sait que −1 ≤ sin(𝑥 ) ≤ 1 ⟺ 𝑥 − 1 ≤ 𝑥 + sin(𝑥 ) ≤ 𝑥 + 1 ⟺
𝑥 − 1 𝑥 + sin(𝑥 ) 𝑥 + 1
≤ ≤ ,
𝑥 𝑥 𝑥
𝑥−1 𝑥 + sin(𝑥 ) 𝑥+1
𝑜𝑛 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠: lim ≤ lim ≤ lim
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
𝑥+sin(𝑥) 𝑥+sin(𝑥)
⟺ 1 ≤ lim ≤1 Donc lim =1
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥
𝑥→+∞
II- Continuité :
1- Définition :
a- Continuité en un point 𝑥0 :
Soit 𝑓 une fonction dont le domaine de définition 𝐷𝑓 contient un intervalle de centre𝑥0 .
On dit que la fonction, définie sur 𝐼, est continue sur 𝐼 si et seulement si elle est continue en
tout point de 𝐼.
𝑓 (𝑥 ) 𝑠𝑖 𝑥 ∈ 𝐼
La fonction 𝑔 est définie par : 𝑔 (𝑥 ) = { 𝑔(𝑥 ) = lim 𝑓 (𝑥 )
0
𝑥→𝑥0
b- Exemple :
𝑥 2−9
Soit la fonction 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥+3
c- Réponse :
𝐼𝑅
1/ 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝑥+3≠0} ⟹ 𝑥 + 3 ≠ 0 ⟺ 𝑥 ≠ −3 donc 𝐷𝑓 = 𝐼𝑅— {3}
𝑥 2−9 (𝑥−3)(𝑥+3)
2/ lim 𝑓(𝑥 ) = lim = lim = lim (𝑥 − 3) = −6.
𝑥→−3 𝑥→−3 𝑥+3 𝑥→−3 𝑥+3 𝑥→−3
𝑥2 − 9
𝑓 (𝑥 ) = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ 𝐼𝑅— {3}
𝑔 (𝑥 ) = { 𝑥+3
𝑔(−3) = −6
C-Dérivabilité :
I- Généralité :
1- Définition:
Soit 𝑓 une fonction définie dans un intervalle 𝐼 et 𝑥0 un point de 𝐼.
5
𝑓 est ditedérivable à gauche en 𝑥0 si seulement si lim−
𝑥→𝑥0
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
𝑥−𝑥0
= 𝑙 ; avec 𝑙 est un
réel finie. 𝑙 = 𝑓𝑔′ (𝑥0 ) est appelé la dérivée à gauchede 𝑓 en 𝑥0 .
𝑓 est ditedérivable en 𝑥0 si seulement si 𝑓 ′ (𝑥0 ) = 𝑓𝑑′ (𝑥0 ) = 𝑓𝑔′ (𝑥0 ) = 𝑙.
𝑓 est ditedérivable sur un intervalle ]𝑎, 𝑏[, si seulement si 𝑓 estdérivable en tout point
de cet intervalle.
𝑓 est ditedérivable sur un intervalle[𝑎, 𝑏], si seulement si 𝑓 estdérivable sur ]𝑎, 𝑏[, à
droite en𝑎 et à gauche en 𝑏.
2- Interprétation géométrique :
Soit 𝑓 une fonction définie sue un intervalle 𝐼 de centre 𝑥0 .
Soit C sa courbe représentative. Si 𝑓 est dérivable en 𝑥0 alors la courbe C admet une tangente
au point 𝑀0 (𝑥0 , 𝑓(𝑥0 )) d’équation : 𝑦 = 𝑓 ′ (𝑥0 )(𝑥 − 𝑥0 ) + 𝑓 (𝑥0 ).
𝑓(𝑥0 )
𝑥0
𝑓(𝑥) 𝐷𝑓 𝑓 ′ (𝑥 ) 𝐷𝑓′
𝑎 𝐼𝑅 0 𝐼𝑅
𝑥 𝐼𝑅 1 𝐼𝑅
𝑎𝑥 + 𝑏 𝐼𝑅 𝑎 𝐼𝑅
𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝐼𝑅 2𝑎𝑥 + 𝑏 𝐼𝑅
𝑥 𝑛 , 𝑛 ∈ 𝐼𝑁 ∗ 𝐼𝑅 𝑛𝑥 𝑛−1 𝐼𝑅
1 𝐼𝑅∗ 1 𝐼𝑅∗
−
𝑥 𝑥2
𝑎𝑥 + 𝑏 𝑑 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 𝑑
𝐼𝑅 − {− } 𝐼𝑅 − {− }
𝑐𝑥 + 𝑑 𝑐 (𝑐𝑥 + 𝑑 )2 𝑐
√𝑥 𝐼𝑅+ 1 𝐼𝑅+∗
2 √𝑥
𝑆𝑖𝑛(𝑥) 𝐼𝑅 𝐶𝑜𝑠(𝑥) 𝐼𝑅
6
𝐶𝑜𝑠(𝑥) 𝐼𝑅 −𝑆𝑖𝑛(𝑥) 𝐼𝑅
𝜋 2 𝜋
𝑡𝑔(𝑥) 𝐼𝑅 − [ + 𝑘𝜋] 1+𝑡𝑔 (𝑥 ) = 𝐼𝑅 − [ + 𝑘𝜋]
2 2
1
; ∀𝑘 ∈ 𝛧. 𝑐𝑜𝑠 2 (𝑥) ; ∀𝑘 ∈ 𝛧.
𝑒𝑥 𝐼𝑅 𝑒𝑥 𝐼𝑅
(𝑓 × 𝑔 × ℎ )′ = 𝑓 ′ × 𝑔 × ℎ + 𝑓 × 𝑔 ′ × ℎ + 𝑓 × 𝑔 × ℎ ′
∀𝑛 ∈ 𝐼𝑁 ∗ ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ (𝑓 𝑛 )′ = 𝑛 × 𝑓 𝑛−1 × 𝑓 ′
1 ′ 𝑓′ 𝑓 ′ 𝑓 ′ ×𝑔−𝑓×𝑔′ ′ 𝑓′
Si 𝑓(𝑥) ≠ 0 , alors (𝑓) = − 𝑓2 et (𝑔) = 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑓 (𝑥) > 0 , alors (√𝑓) = 2√𝑓
𝑔2
c- Théorème :
Soient f une fonction définie et dérivable un intervalle ouvert𝐼 et g une fonction définie et
dérivablesur un intervalle 𝐽contenant 𝑓 (𝐼 ), alors la fonction 𝑔𝑜𝑓 est dérivable sur 𝐼 et on a :
(𝑔𝑜𝑓)′ = (𝑔′ 𝑜𝑓) × 𝑓 ′ = 𝑔′ (𝑓) × 𝑓 ′
d- Exemple :
e- Application :
4- Propriétés :
a- Dérivabilité d’une fonction en valeur absolue :
7
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 ; la fonction |𝑓| n’est pas dérivable où elle
s’annule.
b- Application :
Remarque : la réciproque n’est pas vraie. En effet la fonction précédente 𝑓(𝑥) = |𝑥 − 4| est
continue en 𝑥0 = 4 mais n’est pas dérivable.
Si pour tout réel 𝑥 de 𝐼, 𝑓 ′ (𝑥) > 0 alors 𝑓 est strictement croissante sur 𝐼.
Si pour tout réel 𝑥 de 𝐼, 𝑓 ′ (𝑥) < 0 alors 𝑓 est strictement décroissante sur 𝐼.
a- Application :
Soit 𝑓 (𝑥 ) = 2𝑥 2 ; ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅+∗
b- Réponse :
8
1/ 𝐷𝑓 = 𝐼𝑅+∗ d’après les données.
𝑓 est une fonction polynôme alors elle est dérivable sur son domaine.
2/ 𝑓(𝑥 ) = 2𝑥 2 ; ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅+∗
lim 2𝑥 2 = +∞ ; 𝑒𝑡 lim 2𝑥 2 = 0
𝑥→+∞ 𝑥→0
𝑓 ′ (𝑥 ) = 4𝑥 > 0 ; ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅+∗ alors f est strictement croissante et comme elle est continue sur
son domaine de définition donc elle réalise une bijection de 𝐼𝑅+∗ vers 𝐼𝑅+∗ avec :
𝑦 𝑦
𝑓(𝑥 ) = 𝑦 ⟺ 2𝑥 2 = 𝑦 ⟺ 𝑥 2 = ⟺ 𝑥 = √ = 𝑓 −1 (𝑦)
2 2
1 1
Deuxième méthode : Application de la définition :(𝑓 −1 )′ = 𝑓′ (𝑓−1(𝑦)) = 𝑦
4√
2
∃ 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ ∕
(𝑏 − 𝑎)𝑛+1 (𝑛+1)
+ 𝑓 (𝑐 )
⏟(𝑛 + 1)!
𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐿𝑎𝑔𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒
2- Théorème de Mac-Laurin :
Soit 𝑓 une fonction continue sur [0, 𝑥 ] et 𝑛fois dérivable sur ]0, 𝑥 [ alors
𝑥 2 ′′ 𝑥 3 ′′′ 𝑥 𝑛 (𝑛)
𝑓 (𝑥 ) = 𝑓(0) + 𝑥𝑓 ′ (0) + 𝑓 0 + 𝑓 0 + ⋯ + 𝑓 (0) + 𝜃 (𝑥 𝑛 )
( ) ( )
2! 3! 𝑛!
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
9
a- Application :
𝑥2 𝑥3 𝑥𝑛
𝑓 (𝑥 ) = 1 + 𝑥 × 1 + ×1 + × 1+ ⋯+ × 1 + 𝜃 (𝑥 𝑛 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2! 3! 𝑛!
𝑥2 𝑥3 𝑥𝑛
𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 = 1 + 𝑥 + + +⋯+ + 𝜃 (𝑥 𝑛 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2! 3! 𝑛!
2- Propriétés :
Le DL est calculé en utilisant le théorème de Mac-Laurin.
Le degrés du polynôme résultant d’un DL n’est pas forcement égale à 𝑛, il est ≤ 𝑛.
Si une fonction 𝑓, admet un DL au voisinage de 0 :𝑃𝑛 (𝑥 ) ; alors
lim 𝑓(𝑥 ) = 𝑎0 ; par conséquence on peut prolonger 𝑓 par continuité par 𝑃0 (𝑎0 ).
𝑥→0
Si 𝑓 admet un DL à l’ordre 𝑛 au voisinage de 0 ; alors 𝑓 est dérivable en 0.
La fonction 𝑓 est équivalente à la partie régulière de son DL 𝑃𝑛 (𝑥 ) au voisinage de 0 :
𝑓(𝑥 ) ≈ 𝑃𝑛 (𝑥 )
0
D’après le théorème de Mac-Laurin , la partie régulière du DL d’une fonction 𝑓 à
l’ordre 𝑛 = 1, (𝑓(0) + (𝑥 − 0)𝑓 ′ (0)) est égale à la tangente à la courbe de 𝑓 au point
d’abscisse 0 (si la fonction est définie en (0, 𝑓(0)) sinon à la tangente en (0, 𝑓(0))à
son prolongement par continuité).
Le DL au V(0) à l’ordre n, s’il existe, il est unique.
10
1
= (1 + 𝑥 )−1 = 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 𝑥 3 + ⋯ + 𝜃 (𝑥 𝑛 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
1+𝑥
4- Opérations sur les DLs :
Soient f et g deux fonctions admettant des DLs au V(0) à l’ordre n, alors la fonction
𝑓 + 𝑔 admet un DL au V(0) à l’ordre n dont la partie régulière est la somme des
parties régulières des deux fonctions f et g.
a- Application :
1
Donner le développement limité de 𝑓 (𝑥 ) = 𝑐𝑜𝑠(2𝑥 ) + 1+𝑥 à l’ordre 𝑛 = 3 au voisinage de 0.
𝑋2
𝑐𝑜𝑠𝑋 = 1 − + 𝜃 (𝑋 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑋 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑋 → 0
2
On pose 𝑋 = 2𝑥 si 𝑥 → 0 alors 𝑋 = 2𝑥 → 0
(2𝑥)2
𝑐𝑜𝑠2𝑥 = 1 − + 𝜃 (𝑋 3 ) = 1 − 2𝑥 2 + 𝜃 (𝑋 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑋 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑋 → 0
2
1
= 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 𝑥 3 + 𝜃(𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
1+𝑥
1
𝑓(𝑥 ) = 𝑐𝑜𝑠(2𝑥 ) + = 1 − 2𝑥 2 + 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 𝑥 3 + 𝜃(𝑥𝑋 3 )
1+𝑥
1
𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠(2𝑥 ) + = 2 − 𝑥 − 𝑥 2 − 𝑥 3 + 𝜃 (𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
1+𝑥
Soient f et g deux fonctions admettant des DLs au V(0) à l’ordre n, alors la fonction
𝑓 × 𝑔 admet un DL au V(0) à l’ordre n dont la partie régulière est le produit des
parties régulières des deux fonctions f et g tout en négligeant tout les degrés supérieur
strictement à n.
b- Application :
𝑒𝑥
Donner le développement limité de 𝑓(𝑥 ) = 1+𝑥 à l’ordre 𝑛 = 3 au voisinage de 0.
𝑥2 𝑥3
1) 𝑒 𝑥 = 1 + 𝑥 + + + 𝜃 (𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2! 3!
1
= 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 𝑥 3 + 𝜃(𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
1+𝑥
𝑒𝑥 𝑥2 𝑥3
𝑓 (𝑥 ) = = (1 + 𝑥 + + ) (1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 𝑥 3 ) + 𝜃 (𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
1+𝑥 2 6
𝑥2 𝑥3 𝑥3
𝑓 ( 𝑥 ) = 1 − 𝑥 + 𝑥 − 𝑥 + 𝑥 − 𝑥 + 𝑥 + − + + 𝜃 (𝑥 3 )
2 3 2 3
2 2 6
𝑥2 𝑥3
𝑓 (𝑥 ) = 1 + − + 𝜃 (𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2 3
Si lim 𝑔(𝑥 ) = 0 alors 𝑓𝜊𝑔 possède un DL à l’ordre n au V(0) tel que si
𝑥→0
11
𝑓(𝑥 ) = 𝑃𝑛 (𝑥 ) + 𝜃 (𝑥 3 ) et 𝑓(𝑥 ) = 𝑄𝑛 (𝑥 ) + 𝜃 (𝑥 3 ) alors la partie régulière du DL de
𝑓𝜊𝑔 est constitué par les termes de degré inférieur ou égale à n du polynôme
𝑃𝑛 (𝑄𝑛 (𝑥 )).
c- Application :
Donner le développement limité de ℎ(𝑥 ) = 𝑒 sin(𝑥) à l’ordre 𝑛 = 3 au voisinage de 0.
𝑋2 𝑋3
On pose 𝑓 (𝑋) = 𝑒 𝑋 = 1 + 𝑋 + + + 𝜃 (𝑋 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑋 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑋 → 0
2 6
𝑥3
Et 𝑔(𝑥 ) = sin(𝑥 ) = 𝑥 − + 𝜃 (𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
6
𝑥3 3)
ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑔(𝑥 )) = 𝑒 sin(𝑥) = 𝑒 𝑥− 6 +𝜃(𝑥 ; on a 𝑔(0) = sin(0) = 0
𝑥3 𝑥3
On pose 𝑋 = 𝑥 − si 𝑥 → 0 alors 𝑋 = 𝑥 − →0
6 6
2 3
𝑥3 𝑥3
3
𝑥 (𝑥 − ) (𝑥 − )
6 6
ℎ(𝑥 ) = 𝑓(𝑔(𝑥 )) = 𝑒 sin(𝑥) = 1 + (𝑥 − )+ + + 𝜃 (𝑥 3 )
6 2 6
𝑥3 𝑥2 𝑥3 𝑥2
ℎ(𝑥 ) = 1 + 𝑥 − + + + 𝜃 (𝑥 3 ) = 1 + 𝑥 + + 𝜃 (𝑥 3 )
6 2 6 2
Remarque :
- Si 𝑓 est n fois dérivable au V(0) alors 𝑓 ′ est (𝑛 − 1) fois dérivable au V(0) et si 𝑓
admet un DL à l’ordre 𝑛 au voisinage de 0 alors 𝑓 ′ admet un DL au V(0) et à l’ordre
(𝑛 − 1).
- Si 𝑓(𝑥 ) = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + 𝑎2 𝑥 2 + 𝑎3 𝑥 3 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + 𝜃(𝑥 𝑛 ) au V(0) et F est une
primitive de 𝑓 alors 𝐹(𝑥 ) s’écrit :
𝑎1 𝑎2 𝑎𝑛
𝐹(𝑥 ) = 𝐹(0) + 𝑎0 𝑥 + 𝑥 2 + 𝑥 3 + ⋯ + 𝑥 𝑛+1 + 𝜃 (𝑥 𝑛+1 ) 𝑎𝑢 𝑉(0)
2 3 𝑛
Exemple :
1
𝑓 (𝑥 ) = = 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 𝑥 3 + ⋯ + 𝜃 (𝑥 𝑛 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
1+𝑥
𝑥2 𝑥3 𝑥4
𝐹(𝑥 ) = 𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑥 ) = 𝑥 − + − … … . +𝜃 (𝑥 𝑛 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2 3 4
d- Application 1 :
1) Donner le développement limité de 𝑒 𝑋 à l’ordre 𝑛 = 3 au voisinage de 0.
2) Donner le développement limité de cos(𝑥 ) à l’ordre 3 au voisinage de 0.
3) Donner le DL à l’ordre 3 et au V(0) de la fonction ℎ(𝑥 ) = 𝑒 cos(𝑥)
Réponse :
𝑋2 𝑋3
2) 𝑒 𝑋 = 1 + 𝑋 + + + 𝜃 (𝑋 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑋 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑋 → 0
2! 3!
2
𝑋 𝑋3
𝑒𝑋 = 1 + 𝑋 + + + 𝜃 (𝑋 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑋 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑋 → 0
2 6
𝑥2
3) 𝐶𝑜𝑠(𝑥) = 1 − 2 + 𝜃(𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
𝑥2 3) 𝑥2 3)
4) ℎ(𝑥) = 𝑒 cos(𝑥) = 𝑒 1− 2 +𝜃(𝑥 = 𝑒 1 𝑒 − 2 +𝜃(𝑥
𝑥2 𝑥2
On pose 𝑋 = − si 𝑥 → 0 alors 𝑋 = − →0
2 2
12
2 3
𝑥2 𝑥2
𝑥2 (− 2 ) (− 2 )
ℎ(𝑥 ) = 𝑒 cos(𝑥) = 𝑒 1 1 + (− ) + + + 𝜃 (𝑥 3 )
2 2 6
( )
𝑒1𝑥 2
= 𝑒1 − + 𝜃(𝑥 3 )𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2
e- Applications 2 :
1) Donner le développement limité de 𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑋) à l’ordre 𝑛 = 3 au voisinage de 0.
2) Donner le développement limité de sin(𝑥 ) à l’ordre 3 au voisinage de 0.
3) Donner le DL à l’ordre 3 et au V(0) de la fonction 𝑔(𝑥 ) = 𝐿𝑜𝑔(2 + sin(𝑥 ))
Réponse :
𝑋2 𝑋3
1) 𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑋) = 𝑋 − + + 𝜃 (𝑋 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑋 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑋 → 0
2 3
𝑥3 𝑥3
2) sin(𝑥 ) = 𝑥 − + 𝜃 (𝑥 3 ) = 𝑥 − + 𝜃 (𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
3! 6
𝑥3
3) 𝑔(𝑥 ) = 𝐿𝑜𝑔(2 + sin(𝑥 )) = 𝐿𝑜𝑔 (2 + 𝑥 − + 𝜃 (𝑥 3 )) =
6
𝑥 𝑥3 3
𝑥 𝑥3
𝐿𝑜𝑔 (2 (1 + − (
+𝜃 𝑥 ))) ( )
= 𝐿𝑜𝑔 2 + 𝐿𝑜𝑔 (1 + − + 𝜃(𝑥 3 ))
2 12 2 12
𝑥 𝑥3 𝑥 𝑥3
On pose 𝑋 = 2 − 12 si 𝑥 → 0 alors 𝑋 = 2 − 12 → 0
2 3
𝑥 𝑥3 𝑥 𝑥3
𝑥 𝑥3 ( − ) ( − )
𝑔 𝑥 = 𝐿𝑜𝑔 2 + ( − ) − 2 12 + 2 12 + 𝜃(𝑋 3 ) =
( ) ( )
2 12 2 3
𝑥 2 𝑥 3
𝑥 𝑥 3 ( 2) ( 2)
𝑔(𝑥 ) = 𝐿𝑜𝑔(2) + ( − ) − + + 𝜃 (𝑋 3 ) =
2 12 2 3
𝑥 𝑥3 𝑥2 𝑥3 𝑥 𝑥2 𝑥3
𝐿𝑜𝑔(2) + ( − ) − + + 𝜃 (𝑋 3 ) = 𝐿𝑜𝑔(2) + − − + 𝜃 (𝑋 3 )
2 12 8 24 2 8 24
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
IV- Différentielle :
1- Définition :
𝜕𝑓𝑥0 : 𝐼𝑅 → 𝐼𝑅
Soit f une fonction dérivable en un point 𝑥0 ; le différentielle de 𝑓 noté
ℎ → 𝑓 ′ ( 𝑥 0 )ℎ
13
1
Soit la fonction 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 ; déterminer 𝜕𝑓2 et 𝜕𝑓5 .
1 1 1
On sait que 𝑓 ′ (𝑥 ) = − 𝑥 2 ⟹ 𝑓 ′ (2) = − 4 𝑒𝑡 𝑓 ′ (5) = − 25
𝜕𝑓2 : 𝐼𝑅 → 𝐼𝑅 𝜕𝑓5 : 𝐼𝑅 → 𝐼𝑅
1 et 1
ℎ → −4ℎ ℎ → − 25 ℎ
b- Notation :
2- Valeur approchée :
a- Théorème :
b- Application :
Les carrées les plus proche de 7 sont 9 et 4 en d’autre terme pour 7 = 𝑥0 + ℎ ; on peut choisir
𝑥0 = 9 𝑒𝑡 ℎ = −2 ou bien 𝑥0 = 4 𝑒𝑡 ℎ = 3.
Appliquant le théorème pour les 2 cas :
−1
𝑓(𝑥0 + ℎ) ⋍ 𝑓 (𝑥0 ) + 𝑓 ′ (𝑥0 )ℎ ⟺ √9 − 2 ⋍ √9 + (2) ⟺ √7 ⋍ 2,66
2√9
1
𝑓(𝑥0 + ℎ) ⋍ 𝑓 (𝑥0 ) + 𝑓 ′ (𝑥0 )ℎ ⟺ √4 + 3 ⋍ √4 + (3) ⟺ √7 ⋍ 2,75
2 √4
En vérifiant avec la machine, on remarque que la meilleur approximation est donner par 𝑥0 =
9 𝑒𝑡 ℎ = −2.
c- Remarque :
- En générale pour chercher une valeur approchée, on choisie𝑥0 de façon que le calcul
de 𝑓 (𝑥0 ) soit simple.
- On remarque que plus la valeur de ℎ est proche de 0 plus la valeur approchée meilleur
(plus proche de la réalité).
14
Fonctions à deux variables
I- Généralités :
1- Définition :
On appelle fonction à deux variables, toute fonction 𝑓 définit par :
𝑓: 𝐼𝑅 × 𝐼𝑅 → 𝐼𝑅
(𝑥, 𝑦) ⟼ 𝑓(𝑥, 𝑦)
a- Exemples :
𝑓 (1,2) = (3 × 12 ) + (1 × 2) − (2 × 22 ) = −3
𝑒𝑡 𝑓 (2,1) = (3 × 22 ) + (2 × 1) − (2 × 12 ) = 12.
b- Représentation graphique :
2- Domaine de définition :
Le domaine de définition d’une fonction 𝑓 est l’ensemble des couples (𝑥, 𝑦) tel que 𝑓(𝑥, 𝑦)
existe c'est-à-dire 𝐷𝑓 = {(𝑥; 𝑦) ∈ 𝐼𝑅2 , 𝑓(𝑥, 𝑦)∃}.
a- Exemples :
𝐿𝑜𝑔(𝑓 (𝑥, 𝑦)) ∃ 𝑠𝑖 𝑓(𝑥; 𝑦) > 0
1
∃ 𝑠𝑖 𝑓(𝑥, 𝑦) ≠ 0
𝑓(𝑥,𝑦)
√𝑓(𝑥, 𝑦) ∃ 𝑠𝑖 𝑓(𝑥, 𝑦) ≥ 0
b- Application :
15
𝑥𝑦 𝑥2 + 𝑦2
𝑓1 (𝑥, 𝑦) = ; 𝑓2 (𝑥, 𝑦) = 𝑒𝑡 𝑓3 (𝑥, 𝑦) = 𝐿𝑜𝑔 (𝑥(𝑦 2 − 1))
𝑥2 + 𝑦2 𝑥𝑦
c- Réponses :
𝐷𝑓1 = {(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼𝑅2 ⁄𝑥 2 + 𝑦 2 ≠ 0}
⟹ 𝑥 2 + 𝑦 2 = 0 ⟺ 𝑥 2 = 0 𝑒𝑡 𝑦 2 = 0 ⟺ 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑦 = 0
𝐷𝑓1 est le plan privé de l’origine ⟹ 𝐷𝑓1 = (𝐼𝑅2 )∗ = 𝐼𝑅2 − {(0; 0)}
⟹ 𝑥𝑦 = 0 ⟺ 𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑦 = 0
𝐷𝑓2 est le plan privé des deux axes ⟹ 𝐷𝑓2 = (𝐼𝑅 ∗ )2 = 𝐼𝑅2 − {𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑦 = 0}
𝐷𝑓4 = {]−∞; 0[ × ]−1; 1[} ∪ {]0; +∞[ × (]1; +∞[ ∪ ]−∞; −1[)}
1 y=1
-1 y=-1
a- Théorème 1 :
Les théorèmes et opérations sur les fonctions à une seule variable restent valables pour les
1 𝑓
fonctions à deux variables. 𝑓 + 𝑔 ; 𝑓 × 𝑔 ; 𝛼𝑓 ; 𝑓 ; 𝑔 ; 𝐿𝑜𝑔(𝑓) ; 𝑒 𝑓 ; √𝑓 ; 𝑓 𝑛 …
a- Exemple :
𝑠𝑖𝑛 (𝑥𝑦)
Calculer la limite en (0 , 1) de la fonction 𝑓(𝑥, 𝑦) =
𝑥
𝑠𝑖𝑛(𝑥𝑦) 0
𝑙𝑖𝑚 = (𝐹𝐼)
(𝑥,𝑦)→(0;1) 𝑥 0
16
𝑠𝑖𝑛(𝑥𝑦) 𝑠𝑖𝑛(𝑥𝑦) 𝑦 𝑠𝑖𝑛(𝑥𝑦)
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 × = 𝑙𝑖𝑚 × 𝑙𝑖𝑚 𝑦
(𝑥,𝑦)→(0;1) 𝑥 (𝑥,𝑦)→(0;1) 𝑥 𝑦 (𝑥,𝑦)→(0;1) 𝑥𝑦 (𝑥,𝑦)→(0;1)
Soit une fonction 𝑓(𝑥, 𝑦) si 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑙 alors 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 𝑓 (𝑥0 , 𝑦) = 𝑙
(𝑥,𝑦)→(𝑥0,𝑦0 ) 𝑥→𝑥0 𝑦→𝑦0
b- Conséquence :
c- Application :
𝑥 2 +𝑦 𝑥𝑦
Calculer les limites séparées en (0,0) de 𝑓 (𝑥, 𝑦) = et 𝑔(𝑥, 𝑦) = 𝑥 2+𝑦 2
𝑥+𝑦
𝑥2 + 0 𝑥2 02 + 𝑦 𝑦
𝑓 (𝑥, 0) = = = 𝑥 𝑒𝑡𝑓(0, 𝑦) = = =1
𝑥+0 𝑥 0+𝑦 𝑦
𝑙𝑖𝑚𝑓(𝑥, 0) = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚 𝑓(0, 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 1 = 1
𝑥→0 𝑥→0 𝑦→0 𝑦→0
𝑙𝑖𝑚𝑓(𝑥, 0) ≠ 𝑙𝑖𝑚𝑓 (0, 𝑦)alors 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥 , 𝑦) n’existe pas.
𝑥→0 𝑦→0 (𝑥,𝑦)→(0,0)
𝑥×0 0×𝑦
𝑔(𝑥, 0) = = 0 𝑒𝑡 𝑔 ( 0, 𝑦 ) = =0
𝑥 2 + 02 02 + 𝑦 2
𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥, 0) = 𝑙𝑖𝑚 0 = 0 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚 𝑔(0, 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 0 = 0
𝑥→0 𝑥→0 𝑦→0 𝑦→0
𝑙𝑖𝑚𝑓(𝑥, 0) = 𝑙𝑖𝑚𝑓 (0, 𝑦)on ne peut rien conclure quant à l’existence de la 𝑙𝑖𝑚 𝑓 (𝑥 , 𝑦 ).
𝑥→0 𝑦→0 (𝑥,𝑦)→(0,0)
Remarque :
Si les limites séparées sont égaux, on ne peut rien conclure quant à la limite de 𝑓(𝑥, 𝑦) au
voisinage de (𝑥0 , 𝑦0 ).
𝑀(𝑟 ; 𝜃)𝑦𝑀(𝑥 ; 𝑦)
r𝜃
17
Les coordonnées polaires se présentent comme suit :
𝑟 2 = 𝑥 2 + 𝑦 2 ⟺ 𝑟 = √𝑥 2 + 𝑦 2
{ 𝑥 = 𝑟 𝑐𝑜𝑠(𝜃)
𝑦 = 𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃)
c- Application :suite de la précédente :
Par suite𝑙𝑖𝑚 0 ≤ 𝑙𝑖𝑚 𝑟 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜃)|𝑠𝑖𝑛(𝜃)| ≤ 𝑙𝑖𝑚 𝑟 ⟺ 0 ≤ 𝑙𝑖𝑚 𝑟 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜃)| 𝑠𝑖𝑛(𝜃)| ≤ 0
𝑟 →0 𝑟 →0 𝑟 →0 𝑟 →0
𝑥 2 |𝑦 |
⟹ 𝑙𝑖𝑚 =0
(𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑥 2 + 𝑦 2
𝑥𝑦 𝑟 𝑐𝑜𝑠(𝜃) × 𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃)
𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥, 𝑦) = = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜃) × 𝑠𝑖𝑛(𝜃)
(𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑥2 +𝑦 2 𝑟 →0 𝑟2 𝑟 →0
4- Continuité :
b- Définition :
On dit qu’une fonction 𝑓est continue en (𝑥0 , 𝑦0 ) si est seulement si
c- Théorème 2 :
Les fonctions polynômes à deux variables sont continues sur 𝐼𝑅2 .
Les fonctions rationnelles à deux variables sont continues surs leurs domaines de
définitions.
d- Théorème 3 :
Soit une fonction 𝑓 continue en (𝑥0 , 𝑦0 ) alors elle est continue séparément par rapport
à 𝑥0 et par rapport à 𝑦0 .
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑓(𝑥0 , 𝑦0 ) ⟹ 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥0 , 𝑦) = 𝑓 (𝑥0 , 𝑦0 )
(𝑥,𝑦)→(𝑥0 ,𝑦0 ) 𝑥→𝑥0 𝑦→𝑦0
Conséquence 1 : La réciproque est fausse ; c'est-à-dire la continuité séparée par
rapport à 𝑥0 et par rapport à 𝑦0 n’implique pas la continuité en (𝑥0 , 𝑦0 ).
Conséquence 2 : La non continuité séparée par rapport à 𝑥0 et par rapport à
𝑦0 implique la non continuité en (𝑥0 , 𝑦0 ).
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥0 , 𝑦) ≠ 𝑓 (𝑥0 , 𝑦0 ) ⟹ 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥, 𝑦) ≠ 𝑓 (𝑥0 , 𝑦0 )
𝑥→𝑥0 𝑦→𝑦0 (𝑥,𝑦)→(𝑥0,𝑦0 )
18
e- Application :
𝑥 3𝑦 3
𝑠𝑖 (𝑥, 𝑦) ≠ (0,0)
Etudier la continuité en (0; 0) de la fonction 𝑓(𝑥; 𝑦) = {𝑥 2+𝑦 2
0 𝑠𝑖 (𝑥, 𝑦) = (0,0)
𝑟 2 = 𝑥 2 + 𝑦 2 ⟺ 𝑟 = √𝑥 2 + 𝑦 2
Les coordonnées polaires sont : { 𝑥 = 𝑟 𝑐𝑜𝑠(𝜃)
𝑦 = 𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃)
𝑙𝑖𝑚 0 ≤ 𝑙𝑖𝑚 𝑟 4 |𝑐𝑜𝑠 3 (𝜃)||𝑠𝑖𝑛3 (𝜃)| ≤ 𝑙𝑖𝑚 𝑟 4 ⟺ 0 ≤ 𝑙𝑖𝑚 𝑟 4 |𝑐𝑜𝑠 3 (𝜃)||𝑠𝑖𝑛3 (𝜃)| ≤ 0
𝑟 →0 𝑟 →0 𝑟 →0 𝑟 →0
Alors 𝑙𝑖𝑚 𝑟 4 |𝑐𝑜𝑠 3 (𝜃)||𝑠𝑖𝑛3 (𝜃)| = 0 donc 𝑙𝑖𝑚 𝑟 4 𝑐𝑜𝑠 3 (𝜃) 𝑠𝑖 𝑛3 (𝜃) = 0
𝑟 →0 𝑟 →0
f- Théorème 4 :
Soit 𝑔 une fonction de 𝐼𝑅2 dans 𝐼𝑅 et 𝑓 de 𝐼𝑅 dans 𝐼𝑅 ; si 𝑔 est continue en (𝑥0 , 𝑦0 ) et si 𝑓 est
continue en 𝑔(𝑥0 , 𝑦0 ) alors la fonction ℎ = 𝑓𝑜𝑔 est continue en (𝑥0 , 𝑦0 ).
III- Dérivabilité :
1- Dérivées partielles premières :
La dérivée partielle d’une fonction 𝑓 par rapport à l’une de ces variables est définie en
considérant l’autre variable comme constante et en calculant la dérivée comme d’habitude.
𝑑𝑓(𝑥,𝑦)
La dérivée partielle première par rapport à 𝑥 :𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 𝑑𝑥
𝑑𝑓(𝑥,𝑦)
La dérivée partielle première par rapport à 𝑦 :𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = 𝑑𝑦
19
b- Réponse :
b- Théorème de Schwartz :
′′ ′′
Si 𝑓 admet des dérivées partielles croisées en (𝑥, 𝑦) alors 𝑓𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦) = 𝑓𝑦𝑥 (𝑥, 𝑦)
3- Fonctions homogènes :
On dit qu’une fonction 𝑓 est homogène de degré 𝛼 ; si ∀𝜆 > 0 ; on a : 𝑓(𝜆𝑥, 𝜆𝑦) = 𝜆𝛼 𝑓(𝑥, 𝑦)
a- Application :
20
c- Propriétés :
Si 𝑓𝑒𝑡 𝑔 sont deux fonctions homogènes de degré 𝛼 alors la fonction 𝑓 + 𝑔 est
homogène de degré 𝛼.
Si 𝑓𝑒𝑡 𝑔 sont deux fonctions homogènes de degré 𝛼 et 𝛽 alorsla fonction 𝑓 × 𝑔 est
homogène de degré 𝛼 + 𝛽.
Si 𝑓 est homogène de degré 𝛼 et admettant des dérivées partielles premières
continues alors ces dernières sont homogènes de degré 𝛼 − 1.
𝑥 2 𝑦 → 𝜆3 𝑥 2 𝑦 ⇒ 𝑥 2 → 𝜆2 𝑥 2 et 2𝑥𝑦 → 𝜆2 2𝑥𝑦
d- Théorème d’Euler :
Soit 𝑓 une fonction définie et homogène de degré 𝛼, sur un ouvert 𝐴 de 𝐼𝑅2 et possédant des
dérivées partielles premières continues sur 𝐴. La relation d’Euler est comme suit :
𝑥𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) + 𝑦𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = 𝛼 𝑓(𝑥, 𝑦)
e- Application :
3 1 1 1
Soit une fonction 𝑓 définie sur (𝐼𝑅+ )2 tel que 𝑓(𝑥, 𝑦) = 2𝑥 2 𝑦 2 = 2(𝑥 3 )2 𝑦 2 = 2√𝑥 3 √𝑦
1 1 3 1 3 1 3 1 3 1
𝑥𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) + 𝑦𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = 𝑥 (3𝑥 2 𝑦 2 ) + 𝑦 (𝑥 2 𝑦 − 2 ) = 3𝑥 2 𝑦 2 + 𝑥 2 𝑦 2 = 2 (2𝑥 2 𝑦 2 ) = 2𝑓(𝑥, 𝑦)
Afin que (𝑥0 , 𝑦0 ) soit un extremum de 𝑓, il faut que (mais il n’est pas suffisant) les dérivées
partielles premières en (𝑥0 , 𝑦0 ) soit nulle : 𝑓𝑥′ (𝑥0 , 𝑦0 ) = 𝑓𝑦′ (𝑥0 , 𝑦0 ) = 0.
L’ensemble des points qui vérifient cette condition sont des points candidats à être des
extremums ; ils sont appelés des points critiques.
21
a- Application :
Soit la fonction 𝑓 définie sur 𝐼𝑅2 par 𝑓 (𝑥, 𝑦) = 𝑥 3 + 𝑦 3 − 9𝑥𝑦. Chercher les points critiques
de 𝑓.
b- Réponse :
La fonction 𝑓 est une fonction somme et produit de fonctions polynômes donc elle est
indéfiniment continue et dérivable sur 𝐼𝑅2 .
𝑥2 𝑥2
𝑥 2 𝑦= 𝑦=
𝑥 2 − 3𝑦 = 0 𝑦= 3 3
{ 2 ⟺ 3 ⟺ 2 ⟺ ⟺
𝑦 − 3𝑥 = 0 2
𝑥2 𝑥4
(𝑦 − 3𝑥 ) = 0 (( ) − 3𝑥) = 0 ( − 3𝑥) = 0
{ { 3 { 9
𝑥2 𝑥2
𝑦= 𝑦 =
3 3 𝑥=0⟹𝑦=0
4 ⟺{ ⟹{
𝑥 − 27𝑥 𝑥 3 𝑥=3⟹𝑦=3
( )=0 (𝑥 − 33 ) = 0
{ 9 9
Deuxième cas : Si ∆< 0, alors le point critique (𝑥0 , 𝑦0 )n’est pas un extremum ; on dit que
c’est un col ou encore un point selle.
Troisième cas : Si ∆> 0, alors le point critique (𝑥0 , 𝑦0 ) est un extremum. On étudie alors le
′′ (
signe de 𝑓𝑥𝑥 𝑥0 , 𝑦0 ).
′′ (
Si 𝑓𝑥𝑥 𝑥0 , 𝑦0 ) < 0, alors le point critique (𝑥0 , 𝑦0 ) un maximum relatif de 𝑓(𝑥, 𝑦).
′′ (
Si 𝑓𝑥𝑥 𝑥0 , 𝑦0 ) > 0, alors le point critique (𝑥0 , 𝑦0 ) un minimum relatif de 𝑓 (𝑥, 𝑦).
a- Application : suite de la précédente :
6𝑥 −9
∆(𝑥,𝑦) = | | = (6𝑥 × 6𝑦) − ((−9) × (−9)) = 36𝑥𝑦 − 81
−9 6𝑦
0 −9
∆(0,0) = | | = (0 × 0) − ((−9) × (−9)) = −81 < 0
−9 0
Le point critique (0,0) est un col.
18 − 9
∆(3,3) = | | = (18 × 18)— ((−9) × (−9)) = 243 > 0
−9 18
′′ (
⟹ 𝑓𝑥𝑥 3,3) = 6 × 3 = 18 > 0. Le point critique(3,3) un minimum relatif de 𝑓 (𝑥, 𝑦).
a- Application :
b- Réponse :
𝑥 𝑥 𝑥 2 𝑥 5𝑥 2
𝑔(𝑥, 𝑦) = 𝑥 − 2𝑦 = 0 ⟺ 𝑦 = ⟹ 𝑓 (𝑥; ) = 𝑥 2 − ( ) + 𝑥 ( ) + 5𝑥 = + 5𝑥
2 2 2 2 4
= 𝐹(𝑥)
5𝑥 5𝑥 −2
𝐹 ′ (𝑥 ) = +5 =0 ⟺ = −5 ⟺ 𝑥 = −2 ⟹ 𝑦 = = −1.
2 2 2
Le point critique de l’optimisation la fonction 𝑓 sous la contrainte 𝑔 est (−2, −1).
5
𝐹 ′′ (𝑥 ) = 2 > 0 ⟹ 𝐹 est une fonction convexe donc le point (−2, −1) est un minimum
globale de la fonction 𝑓 sous la contrainte 𝑔.
23
3- Multiplicateurs de Lagrange :
La méthode des multiplicateurs de Lagrange est employée pour obtenir un maximum ou un
minimum d'une fonction soumise a des contraintes d'égalité.
Supposons que𝑓(𝑥, 𝑦), appelée fonction objectif, doit être maximisée ou minimisée sous la
contrainte𝑔(𝑥, 𝑦) = 0. Formons une fonction auxiliaire appelée un lagrangien :
𝐿(𝑥, 𝑦, 𝜆) = 𝑓(𝑥, 𝑦) + 𝜆𝑔(𝑥, 𝑦)
Ou 𝜆(multiplicateur de Lagrange) est une inconnue. Pour que cette fonction passe par un
extremum, il faut que les trois équations suivantes soient satisfaites simultanément:
Notons que la troisième équation n'est autre que la contrainte! Ainsi,𝐿(𝑥, 𝑦, 𝜆)ne doit être
dérivée partiellement que par rapport à𝑥et à 𝑦.c’est la condition nécessaire du premier
ordre.
La solution du système de trois équations à trois inconnues(𝑥, 𝑦, 𝜆)ci-dessus fournit les points
critiques de la fonction sous contrainte. Ces points critiques satisfont la contrainte, mais il
reste encore à déterminer s'il s'agit effectivement d'un extremum. Pour cela, on utilisera le
résultat du déterminant de ∆(𝑥,𝑦,𝜆) suivant:
𝐿′′𝑥𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝑥𝜆 (𝑥, 𝑦, 𝜆) 𝐿′′𝑥𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝑔𝑥′ (𝑥, 𝑦)
∆(𝑥,𝑦,𝜆) = |𝐿′′𝑦𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝑦𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝑦𝜆 (𝑥, 𝑦, 𝜆)| = |𝐿′′𝑦𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝑦𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝑔𝑦′ (𝑥, 𝑦)|
𝐿′′𝜆𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝜆𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝜆𝜆 (𝑥, 𝑦, 𝜆) 𝑔𝑥′ (𝑥, 𝑦)𝑔𝑦′ (𝑥, 𝑦) 0
La nature des points critiques dépend du signe de ∆. c’est la condition suffisante de second
ordre.
Deuxième cas : Si ∆< 0, alors le point critique (𝑥0 , 𝑦0 ) est un minimum de la fonction 𝑓 sous
la contrainte 𝑔.
Troisième cas : Si ∆> 0, alors le point critique (𝑥0 , 𝑦0 ) est un maximum de la fonction 𝑓 sous
la contrainte 𝑔.
b- Réponse :
Condition nécessaire du premier ordre :
2𝑦 − 𝑥
−𝜆 = 2𝑥 + 𝑦 + 5 = 2𝑥 + 𝑦 + 5
2𝑥 + 𝑦 + 5 + 𝜆 = 0 2𝑦 − 𝑥 2
−𝜆 = 𝑥 − 2𝑦
{ −2𝑦 + 𝑥 − 2𝜆 = 0 ⟺ 2 ⟺ 𝜆= ⟺
𝑥 − 2𝑦 = 0 𝑥 2
𝑦= 𝑥
{ 2 { 𝑦=
2
10
0 = 4𝑥 + 2𝑦 + 10 − 2𝑦 + 𝑥 5𝑥 + 10 = 0 𝑥=− = −2
𝑥 − 2𝑦 5
𝑥 − 2𝑦
𝑥 − 2𝑦 −2 − 2(−1)
𝜆=
2 ⟺ 𝜆= 2 ⟺ 𝜆= = =0
𝑥 𝑥 2 2
𝑦= 𝑦= −2
2 2 𝑦 = = −1
{ { { 2
Le point critique de l’optimisation de la fonction 𝑓 sous la contrainte 𝑔 est (−2, −1)avec
𝜆 = 0.
= 0 − 2 − 2 + 2 − 8 − 0 = −10 < 0.
25
Ministère de L’enseignement supérieur
de la recherche scientifique et de la technologie Année Universitaire 2022/2023
Université Carthage Enseignant : Jedidi Moez
Faculté des Sciences Economiques
et de Gestion de Nabeul
Série N : 1
Fonction réelles d’une seule variable
et Développement limité
Exercice 1
𝑥𝑙𝑜𝑔(𝑥)
Soit la fonction définie par 𝑓 (𝑥 ) =
𝑥 2 −1
1. Déterminer les domaines de définitions de 𝑓
2. Etudier la continuité de 𝑓
3. g , est-elle prolongeable par continuité sur 𝐼𝑅+ .
Exercice 2
x3
Soit la fonction définie sur l’intervalle ] 1,1[ par : f x
1 x2
1. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
2. Montrer que f admet une fonction réciproque dont on précisera le domaine de
définition, de continuité et de dérivabilité.
3. Quelle est l’équation de la tangente à la courbe C associé à f au point
1
d’abscisse .
2
4. Soit C’ la courbe associé à f 1 dans le même repère orthonormé que . Quelle
1
est l’équation de la tangente à la courbe C’ associé à f 1 au point d’abscisse .
6
5. Préciser les trois points d’intersection de C et C’.
Exercice 3
𝑙𝑜𝑔(1+𝑥)
Soit la fonction𝑓 (𝑥 ) =
𝑥√1−𝑥
1
Ministère de L’enseignement supérieur
de la recherche scientifique et de la technologie Année Universitaire 2020/2021
Université Carthage Enseignant : Jedidi Moez
Faculté des Sciences Economiques
et de Gestion de Nabeul
Correction de la Série N : 1
Fonction réelles d’une seule variable
et Développement limité
Exercice 1
𝑥𝐿𝑜𝑔(𝑥) 𝑥𝐿𝑜𝑔(𝑥)
1- 𝑓 (𝑥 ) = = (𝑥−1)(𝑥+1)
𝑥 2 −1
(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) = 0 ⟺ 𝑥 = 1 𝑜𝑢 𝑥 = −1
𝐷𝑓 = 𝐼𝑅∗+ − {1} = ]0; 1[ ∪ ]1, +∞[
2- 𝑓 est continue sur son domaine de définition comme somme, produit, quotient et
composée, de fonctions continuent sur leurs domaine de définition.
3- 𝑓 est prolongeable par continuité sur 𝐼𝑅+ , si elle admet des limite finie en 0+ 𝑒𝑡 1.
𝑥𝐿𝑜𝑔(𝑥) 𝑥𝐿𝑜𝑔(𝑥) 1
lim+ = lim+ = ( lim+𝑥𝐿𝑜𝑔(𝑥)) ( lim+ )
𝑥→0 2
𝑥 −1 𝑥→0 (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) 𝑥→0 𝑥→0 (𝑥 − 1)(𝑥 + 1)
= 0 × (−1) = 0.
𝑥𝑙𝑜𝑔(𝑥) 𝑥𝑙𝑜𝑔(𝑥) 𝐿𝑜𝑔(𝑥) 𝑥 1 1
lim = lim = (lim ) (lim )=1× =
2
𝑥→1 𝑥 − 1 𝑥→1 (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) 𝑥→1 (𝑥 − 1) 𝑥→1 (𝑥 + 1) 2 2
Donc 𝑓 est prolongeable par continuité sur 𝐼𝑅+ et son prolongement est la fonction :
𝑓 (𝑥 ) 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]0; 1[ ∪ ]1, +∞[
𝑔 (0) = 0
𝑔 (𝑥 ) = {
1
𝑔 (1) =
2
1
Exercice 2
𝑥3
Soit la fonction définie sur l’intervalle ]−1; 1[ par : 𝑓 (𝑥 ) = 1−𝑥2
2
(1−𝑥2 )(3𝑥 )−𝑥3 (−2𝑥2 ) 3𝑥2 −3𝑥4 +2𝑥4 3𝑥2 −𝑥4 𝑥2 (3−𝑥2 )
1. 𝑓 ′ (𝑥 ) = 2 = 2 = 2 = 2
(1−𝑥2 ) (1−𝑥2 ) (1−𝑥2 ) (1−𝑥2 )
𝑓 ′ (𝑥 ) = 0 ⟺ 𝑥2 (3 − 𝑥2 ) = 0 ⟺ 𝑥 = ±√3 ∉ 𝐷𝑓 𝑜𝑢 𝑥 = 0 ∈ 𝐷𝑓 .
𝑥3 −1 𝑥3 1
lim + 1−𝑥2 = = −∞ ; lim− 1−𝑥2 = 0+ = +∞ et 𝑓(0) = 0
𝑥→−1 0+ 𝑥→1
𝑥 −1 0 1
𝑓 ′ (𝑥 )
𝑓 (𝑥 ) 0 +∞
−∞
2. 𝑓 est continue et dérivable sur son domaine de définition, comme rapport de deux
fonctions polynômes.
On constate que 𝑓 ′ positif sur ]−1; 1[ par suite 𝑓 est continue et strictement croissante sur son
domaine de définition, donc elle réalise une bijection de ]−1; 1[ sur 𝑓(]−1; 1[) = IR.
𝑓 admet alors, une fonction réciproque 𝑓 −1 définie et continue sur 𝐼𝑅 et dérivable sur 𝐼𝑅 ∗ car
𝑓 ′ (0) = 0.
3. L’équation de la tangente à 𝑓 est : 𝑦 = (𝑥 − 𝑥0 )𝑓 ′ (𝑥0 ) + 𝑓 (𝑥0 )
1 1 1 11
On a : 𝑓 (2) = 6 et 𝑓 ′ (2) = 9
1 11 1 11 4
𝑦 = (𝑥 − ) + = 𝑥−
2 9 6 9 9
1 1
C’est l’équation de la tangente à C au point (2 ; 6).
1 1 1 1 ′ 1 9
4. On a : 𝑓 −1 ( ) = et (𝑓 −1 (𝑦))′ = ⟹ (𝑓 −1 ( )) = 1 =
6 2 𝑓′ (𝑥) 6 𝑓′ ( ) 11
2
1 1 1
𝑥 = (𝑦 − 𝑦0 )(𝑓 −1 )′ (𝑦0 ) + 𝑓 −1 (𝑦0 ) ⟹ 𝑥 = (𝑦 − ) (𝑓 −1 )′ ( ) + 𝑓 −1 ( )
6 6 6
1 9 1 9 4
⟺ 𝑥 = (𝑦 − ) + ⟺ 𝑥 = 𝑦 +
6 11 2 11 11
5. C et C’ sont symétriques par rapport à la première bissectrice et par conséquent
elles se coupent sur cette droite et on peut alors chercher les points d’intersection
de C et C’ avec la première bissectrice.
2
𝑥3 3
∀𝑥 ∈ ]−1; 1[ , 𝑓 (𝑥 ) = 1−𝑥2 = 𝑥 ⟺ 𝑥3 = 𝑥 − 𝑥3 ⟺ 2𝑥 − 𝑥 = 0 ⟺
Exercice 3
𝑙𝑜𝑔(1+𝑥)
Soit la fonction𝑓 (𝑥 ) =
𝑥√1−𝑥
𝑥2 𝑥3
2. 𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑥 ) = 𝑥 − + … + 𝜃 (𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2 3
𝛼(𝛼−1)𝑋 2 𝛼(𝛼−1)(𝛼−2)𝑋 3
3. (1 + 𝑋)𝛼 = 1 + 𝛼𝑋 + + + 𝜃 (𝑋 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2! 3!
1
1
4. On sait que = (1 − 𝑥)−2
√ 1−𝑥
1
On pose 𝛼 = − 2 et = −𝑥 , si 𝑥 → 0 alors 𝑋 = −𝑥 → 0
1 1 1 1 1
1 1 − (− − 1) (−𝑥 )2 − (− − 1) (− − 2) (−𝑥 )3
(1 − 𝑥) −
2 = 1 − (−𝑥 ) + 2 2 + 2 2 2 + 𝜃 (𝑋 3 )
2 2! 3!
1 𝑥 3𝑥 2 5𝑥 3
(1 − 𝑥 )−2 = 1 + + + … + 𝜃 (𝑋 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2 8 16
𝑙𝑜𝑔(1+𝑥) 1 1
5. 𝑓(𝑥 ) = = 𝑙𝑜𝑔(1 + 𝑥 ) × ×𝑥=
𝑥 √1−𝑥 √ 1−𝑥
1 𝑥2 𝑥3 𝑥 3𝑥 2 5𝑥 3
(𝑥 − + ) × (1 + + + ) + 𝜃 (𝑋 2 ) =
𝑥 2 3 2 8 16
𝑥2 𝑥2 𝑥 𝑥 3𝑥 2 2
5𝑥 2
− − +1+ + + 𝜃 (𝑋 ) = 1 − + 𝜃 (𝑋 2 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 2 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
3 4 2 2 8 24
0 5𝑥 2
6. lim 𝑓(𝑥 ) = 0 𝐹𝐼 or 𝑓 (𝑥 ) = 1 − + 𝜃 (𝑋 2 )
𝑥→0 24
5𝑥 2
lim 𝑓(𝑥 ) = lim 1 − + 𝜃 (𝑋 2 ) = 1 ≠ 𝑓(0) donc 𝑓 n’est pas continue en 0.
𝑥→0 𝑥→0 24
3
Ministère de L’enseignement supérieur
et de la recherche scientifique Année Universitaire 2022/2023
Université Carthage Enseignant : Moez Jedidi
Faculté des Sciences Economiques
et de Gestion de Nabeul
Série N : 2
Fonctions à Deux variables
Module Mathématiques I
Exercice 1
Donner et représenter graphiquement le domaine de définition des fonctions suivantes :
𝑥 2 −2𝑦+1 𝑦
1. 𝑓1(𝑥, 𝑦) = 2. 𝑓2(𝑥, 𝑦) =
𝑥+𝑦 𝑥−2
Exercice 2
Exercice 3
Préciser le domaine de définition puis calculer les dérivées partielles premières et
secondes des fonctions suivantes :
1. 𝑓 (𝑥, 𝑦) = 𝑥 2 𝑦
2. 𝑔(𝑥, 𝑦) = (𝑥 − 2𝑦)2 − 2𝑥 2 − 2𝑦 2
3. ℎ(𝑥, 𝑦) = (2𝑥 ) 𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑦)
Exercice 4
𝑥 2 −3𝑥𝑦+𝑦 2
Soit la fonction : 𝑓(𝑥, 𝑦) =
𝑥+𝑦
1. Montrer que f est homogène et déterminer son degré d’homogénéité.
𝜕𝑓 𝜕𝑓
2. Calculer 𝑒𝑡
𝜕𝑥 𝜕𝑦
3. Vérifier le théorème d’Euler.
Exercice 5
2
A. Soit 𝑓(𝑥, 𝑦) = 2𝑥 𝑦 + 𝑥2 + 𝑦2
1. Déterminer les points critiques de f , puis préciser leur nature.
2. Déterminer les extrema de f sous la contrainte 𝑥 2 = 𝑦; par la méthode de
substitution.
B. Soit la fonction ℎ(𝑥, 𝑦) = 2(𝑥 − 𝑦)2 − 𝑥 4 − 𝑦 4
On se propose de chercher l’existence et la nature des extrema de cette fonction avec et
sans contrainte.
1. a) Déterminer les points critiques de ℎ(𝑥, 𝑦).
b) Préciser la nature des points critiques.
2. Trouver et déterminer la nature des extrema de ℎ(𝑥, 𝑦) sous la contrainte x y
; par la méthode de LaGrange.
2
Ministère de L’enseignement supérieur
et de la recherche scientifique Année Universitaire 2020/2021
Université Carthage Enseignant : Moez Jedidi
Faculté des Sciences Economiques
et de Gestion de Nabeul
Correction Série N : 2
Fonctions à Deux variables
Module Mathématiques I
Exercice 1
Donner et représenter graphiquement le domaine de définition des fonctions suivantes :
𝑥 2 −2𝑦+1
1. 𝑓1(𝑥, 𝑦) = y
𝑥+𝑦
𝑥 + 𝑦 ≠ 0 ⟺ 𝑦 ≠ −𝑥
𝐷𝑓 = 𝐼𝑅2 − {𝑦 = −𝑥 }
1
𝑦
2. 𝑓2(𝑥, 𝑦) = y
𝑥−2
𝐷𝑓2 = {(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼𝑅2 , 𝑥 − 2 ≠ 0}
𝑥−2≠0⟺𝑥 ≠2 2 x
𝐷𝑓1 = 𝐼𝑅2 − {𝑥 = 2}
2𝑥 − 2𝑦 > 0 ⟺ 𝑥 > 𝑦 x
𝐷𝑓3 = 𝐼𝑅2 − {𝑥 ≤ 𝑦}
1
4. 𝑓4(𝑥, 𝑦) = √(1 − 𝑦 2 )(4 − 𝑥 2)
𝐷𝑓4 = {(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼𝑅2 , (1 − 𝑦2 )(4 − 𝑥2 ) ≥ 0}
1 − 𝑦 2 = 0 ⟺ 𝑦 2 = 1 ⟺ 𝑦 = ±1
4 − 𝑥 2 = 0 ⟺ 𝑥 2 = 4 ⟺ 𝑥 = ±2
𝑦 −∞ −1 1 +∞
1 − 𝑦2 - 0 + 0 -
𝑥 −∞ −2 2 +∞
4 − 𝑥2 - 0 + 0 -
1
-2 2
-1
Exercice 2
𝑥+𝑦
𝑙𝑖𝑚 𝑓 (𝑥, 𝑦) =
(𝑥,𝑦)→(0;0) 1
𝑙𝑖𝑚
(𝑥,𝑦)→(0;0) 𝑥−𝑦
= 𝑜𝑜 𝐹𝐼
𝑟 2 = 𝑥 2 + 𝑦 2 ⟺ 𝑟 = √𝑥 2 + 𝑦 2
{ 𝑥 = 𝑟 𝑐𝑜𝑠(𝜃)
𝑦 = 𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃)
𝑟 = √𝑥 2 + 𝑦 2 = √02 + 02 = 0 alors si (𝑥; 𝑦) → (0; 0) on a 𝑟 → 0 𝑒𝑡 θ ∈ [0,2π]
2
𝑥+𝑦 𝑟 𝑐𝑜𝑠(𝜃) + 𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃) 𝑐𝑜𝑠(𝜃) + 𝑠𝑖𝑛(𝜃)
𝑙𝑖𝑚 𝑓 (𝑥, 𝑦) = (𝑥,𝑦)→(0;0)
(𝑥,𝑦)→(0;0) 1
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 =
𝑥 − 𝑦 r→0 𝑟 𝑐𝑜𝑠(𝜃) − 𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃) 𝑐𝑜𝑠(𝜃) − 𝑠𝑖𝑛(𝜃)
Le résultat dépend de 𝜃 alors la limite n’existe pas car 𝜃 est un paramètre qui
varie dans l’intervalle [0,2π].
𝑥 2 𝑦2 𝑜
𝑙𝑖𝑚 𝑓2(𝑥, 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 = 𝐹𝐼
(𝑥,𝑦)→(0;0) (𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑥 2 +𝑦 2 𝑜
1 1 𝑦2 𝑦2
On sait que 𝑥 2 + 𝑦 2 ≥ 𝑦 2 ⟺ 0 ≤ ≤ ⟺0≤ ≤
𝑥 2 +𝑦 2 𝑦2 𝑥 2 +𝑦 2 𝑦2
𝑥2𝑦2 2 𝑥2𝑦2
⟺0≤ 2 2 ≤ 𝑥 ⟹ 𝑙𝑖𝑚 0 ≤ 𝑙𝑖𝑚 2 2 ≤ 𝑙𝑖𝑚 𝑥2
𝑥 +𝑦 (𝑥,𝑦)→(0,0) (𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑥 +𝑦 (𝑥,𝑦)→(0;0)
𝑥2𝑦2
𝑙𝑖𝑚 0= 𝑙𝑖𝑚 𝑥2 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑙𝑖𝑚 =0
(𝑥,𝑦)→(0,0) (𝑥,𝑦)→(0,0) (𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑥2 + 𝑦2
(1+𝑥+𝑦) sin 𝑦 𝑜
𝑙𝑖𝑚 𝑓3(𝑥, 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 = 𝐹𝐼
(𝑥,𝑦)→(0;0) (𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑦 𝑜
(1 + 𝑥 + 𝑦) sin 𝑦 sin 𝑦
𝑙𝑖𝑚 𝑓3(𝑥, 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 (1 + 𝑥 + 𝑦) 𝑙𝑖𝑚
(𝑥,𝑦)→(0,0) (𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑦 (𝑥,𝑦)→(0,0) (𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑦
= (1 + 0 + 0)1 = 1
2. En déduire la continuité à l’origine de chacune des fonctions suivantes ; sachant que
𝒇𝒊 (𝟎, 𝟎) = 𝟎 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒊 = {𝟏; 𝟐; 𝟑} :
La fonction 𝑓1 n’a pas de limite donc elle n’est pas continue.
Exercice 3
Préciser le domaine de définition puis calculer les dérivées partielles premières et
secondes des fonctions suivantes :
1. 𝑓 (𝑥, 𝑦) = 𝑥 2 𝑦
𝐷𝑓 = 𝐼𝑅2 car 𝑓 est une fonction polynôme.
′′ ( ′′ (
−2𝑥 ′′ ( ′′ (
2
ℎ𝑥𝑥 𝑥, 𝑦) = 0; ℎ𝑦𝑦 𝑥, 𝑦) = 𝑒𝑡 ℎ𝑥𝑦 𝑥, 𝑦 ) = ℎ𝑦𝑥 𝑥, 𝑦 ) =
(1 + 𝑦)2 1+𝑦
Exercice 4
𝒙𝟐 −𝟑𝒙𝒚+𝒚𝟐
Soit la fonction : 𝒇(𝒙, 𝒚) =
𝒙+𝒚
𝑥 2 − 3𝑥𝑦 + 𝑦 2
𝜕( ) (2𝑥 − 3𝑦)(𝑥 + 𝑦) − (𝑥 2 − 3𝑥𝑦 + 𝑦 2 )
𝑥+𝑦
𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = =
𝜕𝑥 (𝑥 + 𝑦)2
4
𝑥 2 − 3𝑥𝑦 + 𝑦 2
𝜕( ) (−3𝑥 + 2𝑦)(𝑥 + 𝑦) − (𝑥 2 − 3𝑥𝑦 + 𝑦 2 )
′( 𝑥+𝑦
𝑓𝑦 𝑥, 𝑦) = =
𝜕𝑦 (𝑥 + 𝑦)2
Exercice 5
𝟐
A. Soit 𝒇(𝒙, 𝒚) = 𝟐𝒙 𝒚 + 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐
1. Déterminer les points critiques de f , puis préciser leur nature.
1
𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 4𝑥𝑦 + 2𝑥 = 0 2𝑥 (2𝑦 + 1) = 0 𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑦 = −
{ ′ ⟺{ ⟺{ 2
𝑓𝑦 (𝑥, 𝑦) = 2𝑥 2 + 2𝑦 = 0 𝑥 2 = −𝑦 2
𝑥 = −𝑦
Si 𝑥 = 0 ⟹ 𝑦 = −02 = 0
1 1 1 1
Si 𝑦 = − ⟹ 𝑥 2 = − (− ) = ⟹ 𝑥 = ±
2 2 2 √2
1 1 1 1
Il existe donc trois point critiques : (0,0); ( , − ) 𝑒𝑡 (− ,− )
√2 2 √2 2
5
∆(𝑥,𝑦) = 8𝑦 + 4 − 16𝑥2
1 1
Le point ( , − ) est un col (point selle).
√2 2
1 1 2
∆(− 1 ,−1) = 8 (− 2) + 4 − 16 (− √2) = −8 < 0
√2 2
1 1
Le point (− , − ) est un col (point selle).
√2 2
2 2
𝑓(𝑥, 𝑥2 ) = 2𝑥 (𝑥2 ) + 𝑥2 + (𝑥2 ) = 3 𝑥4 + 𝑥2 = 𝐹(𝑥)
𝐹 ′ (𝑥 ) = 12 𝑥3 + 2𝑥 = 0 ⟺ 2𝑥(6𝑥2 + 1) = 0 ⟹ 𝑥 = 0
𝑥 = 0 ⟹ 𝑦 = 02 = 0
Donc le point critique est (0,0).
𝐹 ′′ (𝑥) = 36 𝑥2 + 2 ⟹ 𝐹 ′′ (0) = 36 (0)2 + 2 = 2 > 0
Donc le point (0,0) est minimum de 𝑓 S/C 𝑥2 = 𝑦 .
6
⟺{
𝑥(2 − 𝑥2) = 0 ⟺ {𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑥2 = 2 ⟺ {𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑥 = ±√2
𝑥 = −𝑦 𝑥 = −𝑦 𝑥 = −𝑦
Les points critiques sont (0,0); (√2, −√2) 𝑒𝑡 (−√2, √2).
′′ ′′
ℎ𝑥𝑥 (𝑥, 𝑦) ℎ𝑦𝑥(𝑥, 𝑦) 4 − 12𝑥2 − 4 |
∆(𝑥,𝑦) = | ′′ |=|
ℎ𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦)
′′
ℎ𝑦𝑦 (𝑥, 𝑦) −4 4 − 12𝑦2
′′ ′′ ′′ ′′
∆(𝑥,𝑦) = (ℎ𝑥𝑥 (𝑥, 𝑦)ℎ𝑦𝑦 (𝑥, 𝑦)) − (ℎ𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦)ℎ𝑦𝑥 (𝑥, 𝑦))
2 2 2 2
∆(√2,−√2) = 144(√2) (−√2) − 48(√2) − 48(−√2) = 384 > 0
Le point (√2, −√2) est Le point (√2, −√2) est un extremum et comme
′′ 2
ℎ𝑥𝑥 (√2, −√2) = 4 − 12(√2) = −20 < 0 donc ce point est maximum relatif
de f.
2
∆(− 1 ,−1) = 8 (− 12) + 4 − 16 (− √12) = 384 > 0
√2 2
7
′′ 2
ℎ𝑥𝑥 (−√2, √2) = 4 − 12(−√2) = −20 < 0 donc ce point est maximum
relatif de f.
2. Trouver et déterminer la nature des extrema de 𝒉(𝒙, 𝒚) sous la contrainte
𝒙 = 𝒚 ; par la méthode de LaGrange.
Supposons que 𝑓(𝑥, 𝑦), appelée fonction objectif, doit être maximisée ou minimisée sous la
contrainte 𝑔(𝑥, 𝑦) = 0. Formons une fonction auxiliaire appelée un lagrangien :
4 − 12𝑥2 −4 1 4 − 12𝑥2 −4
= |−4 4 − 12𝑦2 − 1| −4 4 − 12𝑥2
1 −1 0 1 −1
2 2
∆(0,0,0) = 12 (0 + 0 ) = 0
8
Université de Carthage
Faculté Des Sciences Economiques et de Gestion de Nabeul
Année Universitaire : 2020-2021
2
𝑒2𝑥 −(cos(2𝑥))
Soit la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑥4
sin(𝑥)−𝐿𝑜𝑔(1+𝑥)− 4
1
b/ Déduire le développement limité de 𝐶𝑜𝑠(2𝑥) à l’ordre 4 au voisinage de 0.
3) Donner le développement limité de log(1 + 𝑥) à l’ordre 4 au voisinage de 0.
4) Donner le développement limité de sin(𝑥) à l’ordre 4 au voisinage de 0.
1
5) Donner le développement limité de 1−𝑥 à l’ordre 2 au voisinage de 0.
Exercice 3 :( 10 pts)
On se propose de chercher l’existence et la nature des extrema de cette fonction avec et sans
contrainte.
2
Correction examen principale 1 IAG analyse 2021
𝑓 est continue en 0 et comme elle continue sur 𝐼𝑅∗ , alors elle est continue sur 𝐼𝑅.
2) Pour tout 𝒙 ≠ 𝟎, calculer la dérivée de 𝒇.
1 ′ 1 1 1
2
1
− 2 − 2 − 2 − 2
∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅∗ , 𝑓 ′ (𝑥 ) = (− ) 𝑒 𝑥 = (−𝑥 −2 )′ 𝑒 𝑥 = −(−2)𝑥 −3 𝑒 𝑥 = 𝑥3 𝑒 𝑥 (1)
𝑥2
3) Etudier la dérivabilité de 𝒇 en 𝒙 = 𝟎.
1 1
− 2 − 2
𝑓(𝑥)−𝑓(0) 𝑒 𝑥 −0 𝑒 𝑥 0
lim = lim = lim = 0 (𝐹𝐼)
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥
1 1
On pose 𝑋 = 𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 → 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑋 = 𝑥 → ±∞
2
lim 𝑋𝑒 −𝑋 = 0 (0,5)
𝑋→±∞
Car on sait que la fonction exponentielle l’emporte sur les fonctions polynômes
donc 𝑓 ′ (0) = 0.
𝑋 → +∞ 𝑜𝑛 𝑎: 𝑋 2 → +∞
2
lim 𝑋𝑒 𝑋 = 0 alors de même lim 𝑋𝑒 –𝑋 = 0 𝑐𝑎𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟
𝑋→−∞ 𝑋→−∞
𝑋 → −∞ 𝑜𝑛 𝑎 ∶ −𝑋 2 → −∞
4) a) Déterminer les limites en ±∞.
1
1 1
− 2 −
lim 𝑒 𝑥 =𝑒 (−∞)2 = 𝑒 0 = 1 (0,5)
𝑥→−∞
1 1
− 2 −
lim 𝑒 𝑥 =𝑒 (+∞)2 = 𝑒 0 = 1 (0,5)
𝑥→+∞
𝑥 +∞ 0 −∞
𝑓 ′ (𝑥) - 0 + (1)
𝑓(𝑥) 1 1
0
2𝑥 2
(2𝑥 2 )2
2
𝑒 = 1 + 2𝑥 + + 𝜃 (𝑥 2 ) = 1 + 2𝑥 2 + 2𝑥 4 + 𝜃 (𝑥 4 )
2
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 4 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0 (0,5)
4) a/ Donner le développement limité de 𝐂𝐨𝐬(𝒀) à l’ordre 4 au voisinage de 0.
𝑌2 𝑌4 𝑌2 𝑌4
𝐶𝑜𝑠(𝑌) = 1 − + + 𝜃 (𝑌 4 ) = 1 − + + 𝜃 (𝑌 4 )
2! 4! 2 24
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑌 4 ) → 0 𝑠𝑖 𝑌 → 0 (0,5)
b/ Déduire le développement limité de 𝑪𝒐𝒔(𝟐𝒙) à l’ordre 4 au voisinage de 0.
On pose 𝑌 = 2𝑥 si 𝑥 → 0 alors 𝑌 = 2𝑥 → 0 (0,25)
(2𝑥 )2 (2𝑥 )4 4) 2
2𝑥 4
𝐶𝑜𝑠(2𝑥 ) = 1 − + (
+ 𝜃 𝑥 = 1 − 2𝑥 + + 𝜃 (𝑥 4 )
2 24 3
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 4 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0 (0,5)
𝟏
5) Donner le développement limité de 𝟏−𝒙 à l’ordre 2 au voisinage de 0.
2
1
= (1 − 𝑥 )−1 = 1 + 𝑥 + 𝑥 2 + 𝜃(𝑥 2 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 2 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0 (0,5)
1−𝑥
2𝑥 4
2
𝑒 2𝑥 − (cos(2𝑥)) 1 + 2𝑥 2 + 2𝑥 4 − 1 + 2𝑥 2 − 3 + 𝜃(𝑥 4 )
𝑓 (𝑥 ) = =
sin(𝑥 ) − 𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑥 ) 𝑥3 𝑥2 𝑥3 𝑥4 𝑥4
𝑥 − 6 − 𝑥 + 2 − 3 + 4 + 𝜃 (𝑥 4 ) − 4
4𝑥 4 4𝑥 2 4𝑥 2
4𝑥 2 + 3 + 𝜃 (𝑥 4 ) 4 + 3 + 𝜃 (𝑥 2 ) 4 + 3 + 𝜃 (𝑥 2 )
𝑓 (𝑥 ) = 2 = = (0,5)
𝑥 𝑥3 1 𝑥 1
− + 𝜃 (𝑥 4 ) − + 𝜃 (𝑥 2 ) (1 − 𝑥 ) + 𝜃 (𝑥 2 )
2 2 2 2 2
8𝑥 2
1 2
8𝑥 2
𝑓(𝑥 ) = (8 + +) ( ) + 𝜃(𝑥 ) = (8 + +) (1 + 𝑥 + 𝑥 2 ) + 𝜃 (𝑥 2 )
3 1−𝑥 3
8𝑥 2 32𝑥 2
𝑓 (𝑥 ) = 8 + + 8𝑥 + 8𝑥 + 𝜃 (𝑥 2 ) = 8 + 8𝑥 +
2
+ 𝜃 (𝑥 2 )
3 3
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 2 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0 (0,5)
7) Etudier la continuité de f en 0, sachant que 𝒇(𝟎) = 𝟎.
8𝑥 2
𝑓 (𝑥 ) ≈ 8 + + 8𝑥
0 3
8𝑥 2
lim 𝑓(𝑥 ) = lim 8 + + 8𝑥 = 8 ≠ 𝑓(0)
𝑥→0 𝑥→0 3
La fonction 𝑓 est n’est pas continue en 0. (0,5)
Exercice 2 :( 10 pts)
On considère la fonction f définie comme suit : 𝒇(𝒙, 𝒚) = −𝒙 + 𝒚𝟐 + 𝒙𝒚𝟐 + 𝟒𝒚
−2(1)−4 −2(−1)−4
Si 𝑦 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = = −3 (0,25) et si 𝑦 = −1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = = 1(0,25)
2 −2
3
Les points critique (−3,1) et (1, −1) ne sont pas des extremums ; on dit que ce sont
des cols (ou encore points selles). (0,25)
2) Déterminer les extrema de 𝒇(𝒙, 𝒚) sous la contrainte 𝒈(𝒙) = 𝒙 + 𝒚 = 𝟎, et
Préciser leurs natures par deux méthodes différentes.
1ère méthode :
𝑔(𝑥 ) = 𝑥 + 𝑦 = 0 ⟺ 𝑦 = −𝑥 (0,25)
𝑓 (𝑥, −𝑥 ) = −𝑥 + (−𝑥 )2 + 𝑥(−𝑥 )2 + 4(−𝑥 ) = −𝑥 + 𝑥 2 + 𝑥 3 − 4𝑥 = 𝑥 3 + 𝑥 2 − 5𝑥
𝐹(𝑥 ) = 𝑥 3 + 𝑥 2 − 5𝑥 (0,25)
⟹ 𝐹 ′ (𝑥 ) = 3𝑥 2 + 2𝑥 − 5 = 0 (0,25)
⟹ Δ = (2)2 − 4 × 3 × (−5) = 64 (0,25)
−2±8 5
𝑥= = 1 𝑜𝑢 − 3 (0,25)
2×3
5 5
Si 𝑥 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑦 = −1 𝑒𝑡 𝑠𝑖 𝑥 = − 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑦 = 3
5 5
On a deux points critiques (1, −1) 𝑒𝑡 (− 3 , 3). (0,5)
𝐹 ′′ (𝑥 ) = 6𝑥 + 2 (0,5)
𝐹 ′′ (1) = 6 × 1 + 2 = 8 > 0
Le point (1, −1) est un minimum de 𝑓(𝑥, 𝑦) sous la contrainte 𝑔(𝑥, 𝑦). (0,25)
5
𝐹 ′′ (1) = 6 × (− ) + 2 = −8 < 0
3
5 5
Le point (− 3 , 3) est un maximum de 𝑓(𝑥, 𝑦) sous la contrainte 𝑔(𝑥, 𝑦). (0,25)
2eme méthode :
Le lagrangien s’écrit comme suit :
𝐿(𝑥, 𝑦, 𝜆) = 𝑓 (𝑥, 𝑦) + 𝜆𝑔(𝑥, 𝑦) = −𝑥 + 𝑦 2 + 𝑥𝑦 2 + 4𝑦 + 𝜆(𝑥 + 𝑦) (0,5)
Ou 𝜆 (multiplicateur de Lagrange) est une inconnue.
4
On remarque que 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 0 𝑐à𝑑 3 + 2 − 5 = 0 par suite les solutions sont
𝑐 5
𝑥 = 1 𝑜𝑢 𝑥 = = − 3 (on retrouve les même résultats avec le calcul de Δ ).
𝑎
5 5
∆ (−5,5,−16) = 4 ( ) − 2 − 2 (− ) = 8 > 0
33 9 3 3
5 5
Le point (− 3 , 3) est un maximum de 𝑓(𝑥, 𝑦) sous la contrainte 𝑔(𝑥, 𝑦). (0,25)
5
Université de Carthage
Faculté Des Sciences Economiques et de Gestion de Nabeul
Année Universitaire : 2020-2021
Exercice 1 :( 6 pts)
𝑥−1
Soit la fonction définie par :𝑓(𝑥 ) = 𝑥+1
5. Déterminer l’expression de f 1 .
Exercice 2 :( 8 pts)
1
𝑓(𝑥,𝑦)+𝑦
∀(𝑥, 𝑦) ≠ (0,0)
B. Soit la fonction ℎ(𝑥, 𝑦) = { 𝑥𝑦
ℎ(0,0) = 0
1) Déterminer et représenter le domaine de définition de la fonction ℎ (𝑥, 𝑦).
2) Etudier la continuité de ℎ (𝑥, 𝑦) en (0,0).
3) Calculer ℎ𝑥′ (𝑥, 𝑦) et ℎ𝑦′ (𝑥, 𝑦) lorsque (𝑥, 𝑦) ≠ (0,0).
4) Montrer que ℎ(𝑥, 𝑦) est homogène et préciser son degré d’homogénéité.
5) Déduire le degré d’homogénéité de ℎ𝑥′ (𝑥, 𝑦) et ℎ𝑦′ (𝑥, 𝑦).
6) Vérifier la relation d’Euler.
Exercice 3 :( 6 pts)
1+𝑥
𝐿𝑜𝑔( )
1−𝑥
Soit la fonction𝑓 (𝑥 ) =
1+co𝑥 (2𝑥)
2
Exercice 1 :( 6 pts)
𝒙−𝟏
Soit la fonction définie par :𝒇(𝒙) = 𝒙+𝟏
𝑥 −1 0 1
𝑓 ′ (𝑥)
𝑓 (𝑥) -1 0
−∞
les courbes de 𝑓 𝑒𝑡 𝑓 −1 (C et C’) sont symétriques par rapport à la première bissectrice et par
conséquent elles se coupent sur cette droite et on peut alors chercher les points d’intersection
de C et C’ avec la première bissectrice.
𝑥−1 2
= 𝑥 ⟺ 𝑥 − 1 = 𝑥 2 − 𝑥 ⟺ 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 = 0 ⟺ (𝑥 − 1) = 0 ⟺ 𝑥 = 1
𝑥+1
1−1
𝑦 = 1+1 = 0 , D’où le point d’intersection entre C et C’ est (1,0)
Exercice 2 :( 8 pts)
1
Il existe donc un point critique : (0, 2).
1 ′′ 1
Le point (0, 2) est un extremum et comme 𝑓𝑥𝑥 (0, 2) = 4 > 0 donc ce point est minimum
relatif de f.
𝟐 𝟐
𝒇(𝒙,𝒚)+𝒚 𝟐𝒙 +𝒚𝟐−𝒚+𝒚 𝟐𝒙 +𝒚𝟐
B. Soit la fonction 𝒉(𝒙, 𝒚) = { 𝒙𝒚
= 𝒙𝒚
= 𝒙𝒚
∀(𝒙, 𝒚) ≠ (𝟎, 𝟎)
𝒉(𝟎, 𝟎) = 𝟎
1) Déterminer et représenter le domaine de définition de la fonction 𝒉(𝒙, 𝒚).
𝐷ℎ = {(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼𝑅2 ⁄𝑥𝑦 ≠ 0}
⟹ 𝑥𝑦 = 0 ⟺ 𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑦 = 0
𝐷ℎ est le plan privé des deux axes
⟹ 𝐷ℎ = (𝐼𝑅 ∗ )2 = 𝐼𝑅2 − {𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑦 = 0}
2) Etudier la continuité de 𝒉(𝒙, 𝒚) en(𝟎, 𝟎).
2𝑥 2 + 𝑦 2 0
𝑙𝑖𝑚 ℎ(𝑥, 𝑦) = = = 𝐹𝐼
(𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑥𝑦 0
continue.
3) Calculer 𝒉′𝒙 (𝒙, 𝒚) et 𝒉′𝒚 (𝒙, 𝒚) lorsque (𝒙, 𝒚) ≠ (𝟎, 𝟎). (sans simplification)
4𝑥(𝑥𝑦) − 𝑦(2𝑥2 + 𝑦2 )
ℎ𝑥′ (𝑥, 𝑦) =
(𝑥𝑦)2
2𝑦(𝑥𝑦) − 𝑥(2𝑥2 + 𝑦2 )
ℎ𝑦′ (𝑥, 𝑦) =
(𝑥𝑦)2
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 2 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0 (0,5)
3) a/ Donner le développement limité de Log(1 + 𝑋) à l’ordre 2 au voisinage de 0.
𝑋2
𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑋) = 𝑋 − + 𝜃 (𝑋 2 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑋 2 ) → 0 𝑠𝑖 𝑋 → 0
2
1+𝑥
b/ Déduire le développement limité de 𝐿𝑜𝑔 (1−𝑥) à l’ordre 2 au voisinage de 0.