Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Analyse BC

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 53

Fonctions réelles et Développement limité

A-Généralités :

I- Définition d’une fonction :


Soit A et B deux parties de IR. On appelle fonction A dans B toute application qu’à chaque
élément de A, associe au plus un élément de B.

L’ensemble A est appelé ensemble de départ et l’ensemble B est appelé ensemble d’arrivée

Pour tout x ∈ A, on note f(𝑥) l’élément de B (s’il existe) qui est associé par la fonction f. f est
appelé fonction numérique.

Exemple :

N’est pas une fonction c’est une fonction c’est une fonction

1- Notation :
On note toute fonction de la façon suivante :𝑓: 𝐴 ⟶ 𝐵

𝑥 ⟼ 𝑓 (𝑥 )

II- Domaine de définition :


1- Définition :
Si f est une fonction de 𝐴 dans 𝐵, on appelle domaine de définition de 𝑓l’ensemble des
éléments de 𝐴 qui ont une image par f. On le note 𝐷𝑓 .

2- Méthode de recherche du domaine de définition :


La détermination du domaine de définition de f, consiste à chercher les valeurs de la
variable réelle 𝑥 telque 𝑓(𝑥) existe.

Pour cela, on cherche à résoudre :

 Les équations obtenues en écrivant que les dénominateurs sont différents de zéro,
puisque zéro n’a pas d’inverse.
 Les inéquations obtenues en écrivant que les quantités sous les racines carrées sont
positives puisque√a est définie seulement lorsque 𝑎 ≥ 0
 Les inéquations obtenues en écrivant que les quantités à l’intérieur des logarithmes
sont strictement positives, puisque 𝐿𝑛(𝑎) = 𝐿𝑜𝑔(𝑎) est défini seulement lorsque
𝑎 > 0.

1
3- Application :
Chercher le domaine de définition des fonctions suivantes :
1−𝑥
𝑓 (𝑥 ) = 2
; 𝑔(𝑥 ) = √𝑥 2 − 4𝑥 + 4 𝑒𝑡 ℎ(𝑥 ) = 𝐿𝑜𝑔(𝑥 3 − 1).
4−𝑥
4- Réponse :
𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝐼𝑅 ∕ 4 − 𝑥 2 ≠ 0} ⟹ 4 − 𝑥 2 = 0 ⟺ 𝑥 2 = 4 ⟺ 𝑥 = ±2

𝐷𝑓 = 𝐼𝑅 − {−2; 2}

𝐷𝑔 = {𝑥 ∈ 𝐼𝑅 ∕ 𝑥 2 − 4𝑥 + 4 ≥ 0} ⟹ 𝑥 2 − 4𝑥 + 4 = (𝑥 − 2)2 ≥ 0 , ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅

𝐷𝑔 = 𝐼𝑅

𝐷ℎ = {𝑥 ∈ 𝐼𝑅 ∕ 𝑥 3 − 1 > 0} ⟹ 𝑥 3 − 13 = (𝑥 − 1)(𝑥 2 + 𝑥 + 1)

𝑥 2 + 𝑥 + 1 = 0 ⟹ ∆= 12 − (4)(1)(1) = −3 et le signe de 𝑎 > 0 𝑐𝑎𝑟 𝑎 = 1

Donc 𝑥 2 + 𝑥 + 1 > 0 ; ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅.

Par la suite le signe de 𝑥 3 − 1 est celui de 𝑥 − 1.

Comme on cherche le cas où 𝑥 3 − 1 > 0 alors il suffit d’avoir 𝑥 − 1 > 0 ⟺ 𝑥 > 1

Donc 𝐷ℎ = ]1; +∞[.

B-Continuité et Continuité:
I- Limite :
1- Rappel sur les limites usuelles :
𝐿𝑜𝑔(𝑥 )
lim 𝐿𝑜𝑔(𝑥 ) = +∞ ; lim+ 𝐿𝑜𝑔(𝑥) = −∞ ; lim+𝑥 𝐿𝑜𝑔(𝑥 ) = 0 ; lim =0 ;
𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥
𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑥 ) 𝐿𝑜𝑔(𝑥)
lim+ = 1 ; lim =1 ;
𝑥→0 𝑥 𝑥→1 𝑥 − 1

𝑥
𝑒𝑥 𝑥 𝑥
𝑒𝑥 − 1
lim 𝑒 = +∞ ; lim = +∞ ; lim 𝑒 = 0 ; lim 𝑥𝑒 = 0 ; lim =1 ;
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→0 𝑥
𝑠𝑖𝑛(𝑥 ) 𝑠𝑖𝑛(𝑎𝑥 ) 1 − 𝑐𝑜𝑠(𝑥 )
lim =1 ; ∀𝑎 ∈ 𝐼𝑅, lim =𝑎 ; lim =0;
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥
1 − 𝑐𝑜𝑠(𝑥 ) 1 𝑡𝑔(𝑥 ) 𝑡𝑔(𝑎𝑥 )
lim = ; lim = 1 ; ∀𝑎 ∈ 𝐼𝑅, lim =1 .
𝑥→0 𝑥2 2 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥
Ces limites usuelles ainsi que les techniques de calcul des limites nous permettent de résoudre
∞ 0
les formes indéterminées. Ces formes sont : " + ∞ − ∞" ;" ± ∞ × 0" ; " ∞ " et " 0 " .

2- Les techniques de calcul des limites :


2
a- La partie conjuguée :

Calculer la limite de la fonction 𝑓(𝑥 ) = √1 + 𝑥 − √𝑥 en +∞.

lim 𝑓(𝑥) = lim √1 + 𝑥 − √𝑥 = +∞ − ∞ (𝐹𝐼)


𝑥→+∞ 𝑥→+∞

(√1 + 𝑥 − √𝑥)(√1 + 𝑥 + √𝑥) 1 1


lim √1 + 𝑥 − √𝑥 = lim = lim = =0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √1 + 𝑥 + √𝑥 𝑥→+∞ √1 + 𝑥 + √𝑥 ∞

b- Factorisation :
𝑥 2−3𝑥+2
Calculer la limite de la fonction 𝑓(𝑥 ) = au point 𝑥0 = 2.
𝑥 3−8

𝑥 2−3𝑥+2 0
Car 𝑥 2 − 3𝑥 + 2𝑥 − 2lim 𝑓(𝑥 ) = lim = 0 (𝐹𝐼)
𝑥→2 𝑥→2 𝑥 3−8

𝑥 2 − 2𝑥𝑥 − 1 d’où : 𝑥 2 − 3𝑥 + 2 = (𝑥 − 2)(𝑥 − 1)

−𝑥 + 2

−𝑥 + 2
0

𝑥 3 − 8𝑥 − 2 d’où 𝑥 3 − 8 = (x − 2)(𝑥 2 + 2𝑥 + 4)
𝑥 3 − 2𝑥 2 𝑥 2 + 2𝑥 + 4
𝑥 2−3𝑥+2 (x−2)(x−1)
2𝑥 2 − 8lim 𝑓(𝑥 ) = lim = lim (x−2)(𝑥 2+2𝑥+4)
𝑥→2 𝑥→2 𝑥 3−8 𝑥→2
2
2𝑥 − 4𝑥
(x − 1) 1
4𝑥 − 8 = lim =
𝑥→2 (𝑥 2 + 2𝑥 + 4) 12
4𝑥 − 8
0
c- Faire apparaître une limite usuelle :

Chercher la limite en 0+ de la fonction 𝑓(𝑥 ) = sin(𝑥 ) × 𝐿𝑜𝑔(𝑥)

lim 𝑓(𝑥 ) = lim+ sin(𝑥 ) × 𝐿𝑜𝑔(𝑥 ) = 0 × (−∞)(𝐹𝐼)


𝑥→0+ 𝑥→0

sin(𝑥 )
lim+ sin(𝑥 ) × 𝐿𝑜𝑔(𝑥 ) = lim+ × lim+ 𝑥𝐿𝑜𝑔(𝑥 ) = 1 × 0 = 0.
𝑥→0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0

d- Changement de variable :
𝐿𝑜𝑔(𝑥)
Chercher la limite en +∞ de la fonction 𝑓(𝑥 ) = − 𝑥

𝐿𝑜𝑔(𝑥 ) +∞
lim − =− (𝐹𝐼)
𝑥→+∞ 𝑥 +∞
1 1
On pose 𝑋 = 𝑥 ; si 𝑥 → +∞ alors 𝑋 = 𝑥 → 0+

3
1
𝐿𝑜𝑔(𝑥 ) 𝐿𝑜𝑔 (𝑋) 1
lim − = lim+ − 1 = lim+ 𝑋 (−𝐿𝑜𝑔 ( )) = lim+ 𝑋(𝐿𝑜𝑔(𝑋)) = 0
𝑥→+∞ 𝑥 𝑋→0 𝑋→0 𝑋 𝑋→0
𝑋
e- Encadrement :
𝑥+sin(𝑥)
Chercher la limite en +∞ de la fonction 𝑓(𝑥 ) = 𝑥
𝑥 + sin(𝑥 ) +∞
lim = (𝐹𝐼)𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑥 → +∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 > 0
𝑥→+∞ 𝑥 +∞
On sait que −1 ≤ sin(𝑥 ) ≤ 1 ⟺ 𝑥 − 1 ≤ 𝑥 + sin(𝑥 ) ≤ 𝑥 + 1 ⟺
𝑥 − 1 𝑥 + sin(𝑥 ) 𝑥 + 1
≤ ≤ ,
𝑥 𝑥 𝑥
𝑥−1 𝑥 + sin(𝑥 ) 𝑥+1
𝑜𝑛 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠: lim ≤ lim ≤ lim
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
𝑥+sin(𝑥) 𝑥+sin(𝑥)
⟺ 1 ≤ lim ≤1 Donc lim =1
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥
𝑥→+∞

II- Continuité :
1- Définition :
a- Continuité en un point 𝑥0 :
Soit 𝑓 une fonction dont le domaine de définition 𝐷𝑓 contient un intervalle de centre𝑥0 .

 On dit que 𝑓 est continue en 𝑥0 si est seulement si lim 𝑓(𝑥 ) = 𝑓(𝑥0 ).


𝑥→𝑥0
 On dit que 𝑓 est continue à droite en 𝑥0 si est seulement si lim+𝑓(𝑥 ) = 𝑓 (𝑥0 ).
𝑥→𝑥0
 On dit que 𝑓 est continue à gauche en 𝑥0 si est seulement si lim−𝑓(𝑥 ) = 𝑓 (𝑥0 ).
𝑥→𝑥0
b- Continuité sur un intervalle :
 𝐼 Désigne l’un des intervalles]𝑎, 𝑏[ ; ]𝑏, +∞[ ; ]−∞, 𝑎[ ; ]−∞, +∞[.

On dit que la fonction, définie sur 𝐼, est continue sur 𝐼 si et seulement si elle est continue en
tout point de 𝐼.

 On dit que 𝑓 est continue sur [𝑎, 𝑏] si est seulement si :


- 𝑓 est continue sur ]𝑎, 𝑏[.
- 𝑓 est continue à droite en 𝑎 .
- 𝑓 est continue à gauche en 𝑏.
2- Propriétés :
 L’image d’un intervalle par une fonction continue est un intervalle.
 Si 𝑓 est continue et croissante sur [𝑎, 𝑏], alors : 𝑓([𝑎, 𝑏]) = [𝑓(𝑎), 𝑓(𝑏)].
 Si 𝑓 est continue et décroissante sur [𝑎, 𝑏], alors : 𝑓 ([𝑎, 𝑏]) = [𝑓(𝑏), 𝑓(𝑎)].
 𝑔 est continue en 𝑥0 et 𝑓 est continue en 𝑔(𝑥0 ) , alors la fonction 𝑓𝑜𝑔 est continue en
𝑥0 .
3- Fonction réciproque d’une fonction continue :
Soit 𝑓 une fonction continue est strictement monotone sur 𝐼. On a :

 𝑓 est une bijection de 𝐼 sur 𝑓 (𝐼 ).


4
 La fonction réciproque 𝑓 −1 est continue sur 𝑓(𝐼 )et a le même sens de variation que 𝑓.
 Dans un repère orthonormé, les courbes représentatives de 𝑓 et de 𝑓 −1 sont
symétriques par rapport à la première bissectrice.
4- Prolongement par continuité :
a- Définition :

Soit 𝑓 une fonction définie et continue sur 𝐼 et un point 𝑥0 tel que 𝑥0 ∉ 𝐼.

On appelle prolongement par continuité de 𝑓 en 𝑥0 la fonction 𝑔, si elle existe définie


sur 𝐼 ∪ {𝑥0 }, continue en 𝑥0 ,telle que , pour tout réel 𝑥 de 𝐼, on a 𝑓 (𝑥) = 𝑔(𝑥 ).

𝑓 (𝑥 ) 𝑠𝑖 𝑥 ∈ 𝐼
La fonction 𝑔 est définie par : 𝑔 (𝑥 ) = { 𝑔(𝑥 ) = lim 𝑓 (𝑥 )
0
𝑥→𝑥0

b- Exemple :

𝑥 2−9
Soit la fonction 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥+3

1/ déterminer le domaine de définion de 𝑓.

2/ 𝑓 est elle pronongeable par continuité sur 𝐼𝑅.

c- Réponse :
𝐼𝑅
1/ 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝑥+3≠0} ⟹ 𝑥 + 3 ≠ 0 ⟺ 𝑥 ≠ −3 donc 𝐷𝑓 = 𝐼𝑅— {3}
𝑥 2−9 (𝑥−3)(𝑥+3)
2/ lim 𝑓(𝑥 ) = lim = lim = lim (𝑥 − 3) = −6.
𝑥→−3 𝑥→−3 𝑥+3 𝑥→−3 𝑥+3 𝑥→−3

𝑓 est pronongeable par continuité sur 𝐼𝑅 et son prolongement est la fonction 𝑔 :

𝑥2 − 9
𝑓 (𝑥 ) = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ 𝐼𝑅— {3}
𝑔 (𝑥 ) = { 𝑥+3
𝑔(−3) = −6

C-Dérivabilité :
I- Généralité :
1- Définition:
Soit 𝑓 une fonction définie dans un intervalle 𝐼 et 𝑥0 un point de 𝐼.

 𝑓 est ditedérivable en 𝑥0 si seulement si lim


𝑥→𝑥0
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
𝑥−𝑥0
= 𝑙 ; avec 𝑙 est un réel finie.
𝑙 = 𝑓 ′ (𝑥0 ) est appelé dérivée de 𝑓 en 𝑥0 .
 𝑓 est ditedérivable à droite en 𝑥0 si seulement si lim+
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
𝑥−𝑥0
= 𝑙 ; avec 𝑙 est un
𝑥→𝑥0
réel finie. 𝑙 = 𝑓𝑑′ (𝑥0 ) est appelé la dérivéeà droite de 𝑓 en 𝑥0 .

5
 𝑓 est ditedérivable à gauche en 𝑥0 si seulement si lim−
𝑥→𝑥0
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
𝑥−𝑥0
= 𝑙 ; avec 𝑙 est un
réel finie. 𝑙 = 𝑓𝑔′ (𝑥0 ) est appelé la dérivée à gauchede 𝑓 en 𝑥0 .
 𝑓 est ditedérivable en 𝑥0 si seulement si 𝑓 ′ (𝑥0 ) = 𝑓𝑑′ (𝑥0 ) = 𝑓𝑔′ (𝑥0 ) = 𝑙.
 𝑓 est ditedérivable sur un intervalle ]𝑎, 𝑏[, si seulement si 𝑓 estdérivable en tout point
de cet intervalle.
 𝑓 est ditedérivable sur un intervalle[𝑎, 𝑏], si seulement si 𝑓 estdérivable sur ]𝑎, 𝑏[, à
droite en𝑎 et à gauche en 𝑏.
2- Interprétation géométrique :
Soit 𝑓 une fonction définie sue un intervalle 𝐼 de centre 𝑥0 .

Soit C sa courbe représentative. Si 𝑓 est dérivable en 𝑥0 alors la courbe C admet une tangente
au point 𝑀0 (𝑥0 , 𝑓(𝑥0 )) d’équation : 𝑦 = 𝑓 ′ (𝑥0 )(𝑥 − 𝑥0 ) + 𝑓 (𝑥0 ).

𝑓(𝑥0 )

𝑥0

3- Rappel sur le calcul des dérivées :


a- Fonctions dérivée des fonctions usuelles :

𝑓(𝑥) 𝐷𝑓 𝑓 ′ (𝑥 ) 𝐷𝑓′

𝑎 𝐼𝑅 0 𝐼𝑅

𝑥 𝐼𝑅 1 𝐼𝑅

𝑎𝑥 + 𝑏 𝐼𝑅 𝑎 𝐼𝑅

𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝐼𝑅 2𝑎𝑥 + 𝑏 𝐼𝑅

𝑥 𝑛 , 𝑛 ∈ 𝐼𝑁 ∗ 𝐼𝑅 𝑛𝑥 𝑛−1 𝐼𝑅

1 𝐼𝑅∗ 1 𝐼𝑅∗

𝑥 𝑥2
𝑎𝑥 + 𝑏 𝑑 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 𝑑
𝐼𝑅 − {− } 𝐼𝑅 − {− }
𝑐𝑥 + 𝑑 𝑐 (𝑐𝑥 + 𝑑 )2 𝑐

√𝑥 𝐼𝑅+ 1 𝐼𝑅+∗
2 √𝑥

𝑆𝑖𝑛(𝑥) 𝐼𝑅 𝐶𝑜𝑠(𝑥) 𝐼𝑅

6
𝐶𝑜𝑠(𝑥) 𝐼𝑅 −𝑆𝑖𝑛(𝑥) 𝐼𝑅
𝜋 2 𝜋
𝑡𝑔(𝑥) 𝐼𝑅 − [ + 𝑘𝜋] 1+𝑡𝑔 (𝑥 ) = 𝐼𝑅 − [ + 𝑘𝜋]
2 2
1
; ∀𝑘 ∈ 𝛧. 𝑐𝑜𝑠 2 (𝑥) ; ∀𝑘 ∈ 𝛧.

𝐿𝑜𝑔(𝑥) ]0, +∞[ 1 ]0, +∞[


𝑥

𝑒𝑥 𝐼𝑅 𝑒𝑥 𝐼𝑅

b- Opération sur les dérivées :

Si 𝑓 ; 𝑔 et ℎ des fonctions dérivables sur 𝐼 et 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 deux réels, alors :

(𝑓 + 𝑔)′ = 𝑓 ′ + 𝑔′ ; (𝑓 × 𝑔)′ = 𝑓 ′ × 𝑔′ ; (𝛼𝑓)′ = 𝛼𝑓 ′ ; (𝛼𝑓 + 𝛽𝑔 )′ = 𝛼𝑓 ′ + 𝛽𝑔′

(𝑓 × 𝑔 × ℎ )′ = 𝑓 ′ × 𝑔 × ℎ + 𝑓 × 𝑔 ′ × ℎ + 𝑓 × 𝑔 × ℎ ′

∀𝑛 ∈ 𝐼𝑁 ∗ ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ (𝑓 𝑛 )′ = 𝑛 × 𝑓 𝑛−1 × 𝑓 ′

1 ′ 𝑓′ 𝑓 ′ 𝑓 ′ ×𝑔−𝑓×𝑔′ ′ 𝑓′
Si 𝑓(𝑥) ≠ 0 , alors (𝑓) = − 𝑓2 et (𝑔) = 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑓 (𝑥) > 0 , alors (√𝑓) = 2√𝑓
𝑔2

c- Théorème :

Soient f une fonction définie et dérivable un intervalle ouvert𝐼 et g une fonction définie et
dérivablesur un intervalle 𝐽contenant 𝑓 (𝐼 ), alors la fonction 𝑔𝑜𝑓 est dérivable sur 𝐼 et on a :
(𝑔𝑜𝑓)′ = (𝑔′ 𝑜𝑓) × 𝑓 ′ = 𝑔′ (𝑓) × 𝑓 ′

d- Exemple :

(𝑆𝑖𝑛(𝑓))′ = 𝑓 ′ × 𝑐𝑜𝑠(𝑓) ; (𝑐𝑜𝑠(𝑓))′ = −𝑓 ′ × 𝑆𝑖𝑛(𝑓) ; (𝑒 𝑓 )′ = 𝑓 ′ × 𝑒 𝑓 et si 𝑓(𝑥 ) > 0 ,


𝑓′
alors (𝐿𝑜𝑔(𝑓))′ = 𝑓

e- Application :

Soit la fonction ℎ(𝑥 ) = sin(𝑥 2 − 2𝑥 + 3). Chercher 𝐷ℎ et ℎ′ (𝑥).

ℎ est la composée de deux fonctions définie ; continue et dérivable sur 𝐼𝑅.

Soit 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 2 − 2𝑥 + 3 et 𝑔(𝑥) = sin(𝑥) avec 𝑓 ′ (𝑥 ) = 2𝑥 − 2 et 𝑔 ′ (𝑥 ) = cos(𝑥)

(𝑔𝑜𝑓)′ (𝑥 ) = 𝑔′ [𝑓(𝑥)] × 𝑓 ′ (𝑥 ) = 𝑔′ [𝑓(𝑥)] × 𝑓 ′ (𝑥 ) = cos(𝑥 2 − 2𝑥 + 3) × (2𝑥 − 2)

4- Propriétés :
a- Dérivabilité d’une fonction en valeur absolue :

7
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 ; la fonction |𝑓| n’est pas dérivable où elle
s’annule.

b- Application :

Etudier la dérivabilité de la fonction 𝑓 (𝑥 ) = |𝑥 − 4| au point 𝑥0 = 4.

On sait que si 𝑥 > 4 alors 𝑓(𝑥 ) = 𝑥 − 4 et si 𝑥 ≤ 4 alors 𝑓 (𝑥 ) = 4 − 𝑥 = −(4 − 𝑥 )

𝑓 (𝑥 ) − 𝑓(4) 𝑥−4 𝑓(𝑥 ) − 𝑓(4) 4−𝑥


lim+ = lim+ =1 𝑒𝑡 lim− = lim− = −1
𝑥→4 𝑥−4 𝑥→4 𝑥 − 4 𝑥→4 𝑥−4 𝑥→4 𝑥 − 4

𝑓𝑑′ (4) ≠ 𝑓𝑔′ (4) donc f n’est pas dérivable en 4.

c- La dérivabilité implique la continuité :

Si une fonction 𝑓 est dérivable en 𝑥0 alors 𝑓 est continue en 𝑥0 .

Remarque : la réciproque n’est pas vraie. En effet la fonction précédente 𝑓(𝑥) = |𝑥 − 4| est
continue en 𝑥0 = 4 mais n’est pas dérivable.

5- Dérivabilité et sens de variation :


Soit 𝑓 une fonction dérivable sur un intervalle ouvert 𝐼

Si pour tout réel 𝑥 de 𝐼, 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 0 alors 𝑓 est croissante sur 𝐼.

Si pour tout réel 𝑥 de 𝐼, 𝑓 ′ (𝑥) ≤ 0 alors 𝑓 est décroissante sur 𝐼.

Si pour tout réel 𝑥 de 𝐼, 𝑓 ′ (𝑥) > 0 alors 𝑓 est strictement croissante sur 𝐼.

Si pour tout réel 𝑥 de 𝐼, 𝑓 ′ (𝑥) < 0 alors 𝑓 est strictement décroissante sur 𝐼.

Si pour tout réel 𝑥 de 𝐼, 𝑓 ′ (𝑥 ) = 0 alors 𝑓 est constante sur 𝐼.

6- Dérivée d’une fonction réciproque :


Soit 𝑓 une bijection d’un intervalle 𝐼 vers 𝑓(𝐼) ; si 𝑓 est dérivable en 𝑥0 et 𝑓 ′ (𝑥0 ) ≠ 0 alors
1
𝑓 −1 est dérivable en 𝑓 (𝑥0 ) = 𝑦0 et (𝑓 −1 (𝑦0 ))′ = 𝑓′ (𝑓−1(𝑦
0 ))

a- Application :

Soit 𝑓 (𝑥 ) = 2𝑥 2 ; ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅+∗

1/ Chercher 𝐷𝑓 et étudier la dérivabilité de 𝑓.

2/ Calculer la réciproque 𝑓 −1 et définir son domaine 𝐷𝑓−1 .

3/ Calculer (𝑓 −1 )′ de deux manières.

b- Réponse :

8
1/ 𝐷𝑓 = 𝐼𝑅+∗ d’après les données.

𝑓 est une fonction polynôme alors elle est dérivable sur son domaine.

2/ 𝑓(𝑥 ) = 2𝑥 2 ; ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅+∗

lim 2𝑥 2 = +∞ ; 𝑒𝑡 lim 2𝑥 2 = 0
𝑥→+∞ 𝑥→0

𝑓 ′ (𝑥 ) = 4𝑥 > 0 ; ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅+∗ alors f est strictement croissante et comme elle est continue sur
son domaine de définition donc elle réalise une bijection de 𝐼𝑅+∗ vers 𝐼𝑅+∗ avec :

𝑦 𝑦
𝑓(𝑥 ) = 𝑦 ⟺ 2𝑥 2 = 𝑦 ⟺ 𝑥 2 = ⟺ 𝑥 = √ = 𝑓 −1 (𝑦)
2 2

3/ première méthode :Calcul directe du dérivée(𝑔𝑛 )′ = 𝑛𝑔′ 𝑔𝑛−1


1
𝑦 𝑦 2
𝑑 (√ 2 ) 𝑑 (2) 1 1
−1
1 1 𝑦 2−1 1 𝑦 −2 1
(𝑓 )′
(𝑦) = = = ( )( )( ) = ( ) =
𝑑𝑦 𝑑𝑦 2 2 2 4 2 𝑦
4√ 2

1 1
Deuxième méthode : Application de la définition :(𝑓 −1 )′ = 𝑓′ (𝑓−1(𝑦)) = 𝑦
4√
2

II- Développement de Taylor –Lagrange :


1- Théorème :
Soit 𝑓 une fonction continue sur [𝑎, 𝑏] et (𝑛 + 1) fois dérivable sur ]𝑎, 𝑏[ alors il existe

∃ 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ ∕

(𝑏 − 𝑎)2 ′′ (𝑏 − 𝑎)3 ′′′ (𝑏 − 𝑎)𝑛 (𝑛)


𝑓 (𝑏 ) = 𝑓 (𝑎 ) + ( 𝑏 − 𝑎 )𝑓 ′ (𝑎 ) + 𝑓 (𝑎 ) + 𝑓 (𝑎 ) + ⋯ + 𝑓 (𝑎 )
⏟ 2! 3! 𝑛!
𝑑é𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑇𝑎𝑦𝑙𝑜𝑟

(𝑏 − 𝑎)𝑛+1 (𝑛+1)
+ 𝑓 (𝑐 )
⏟(𝑛 + 1)!
𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐿𝑎𝑔𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒

2- Théorème de Mac-Laurin :
Soit 𝑓 une fonction continue sur [0, 𝑥 ] et 𝑛fois dérivable sur ]0, 𝑥 [ alors

𝑥 2 ′′ 𝑥 3 ′′′ 𝑥 𝑛 (𝑛)
𝑓 (𝑥 ) = 𝑓(0) + 𝑥𝑓 ′ (0) + 𝑓 0 + 𝑓 0 + ⋯ + 𝑓 (0) + 𝜃 (𝑥 𝑛 )
( ) ( )
2! 3! 𝑛!
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0

9
a- Application :

Appliquer le théorème de Mac-Laurin sur la fonction 𝑓 (𝑥) = 𝑒 𝑥 .


𝑓(𝑥 ) = 𝑒 𝑥 ; 𝑓 ′ (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 ; 𝑓 ′′ (𝑥) = 𝑒 𝑥 ; … … . . . … 𝑓 (𝑛) (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 ⟹ ∀ 𝑛 ∈ 𝐼𝑁; 𝑓 (𝑛) (𝑥 ) = 𝑒 𝑥

On sait que 𝑓(0) = 𝑒 0 = 1 donc ∀ 𝑛 ∈ 𝐼𝑁; 𝑓 (𝑛) (0) = 𝑒 0 = 1

𝑥2 𝑥3 𝑥𝑛
𝑓 (𝑥 ) = 1 + 𝑥 × 1 + ×1 + × 1+ ⋯+ × 1 + 𝜃 (𝑥 𝑛 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2! 3! 𝑛!
𝑥2 𝑥3 𝑥𝑛
𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 = 1 + 𝑥 + + +⋯+ + 𝜃 (𝑥 𝑛 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2! 3! 𝑛!

III- Développement limités :


1- Définition :
Un développement limités conduit à une approximation d’une fonction localement ; c'est-à-
dire au voisinage d’un réel 𝑥0 , le plus souvent au voisinage de 0.
Graphiquement, cela permet de dire qu’au voisinage du point (0, 𝑓(0)) la courbe de 𝑓 est très
proche d’une fonction beaucoup plus simple (polynôme…).

2- Propriétés :
 Le DL est calculé en utilisant le théorème de Mac-Laurin.
 Le degrés du polynôme résultant d’un DL n’est pas forcement égale à 𝑛, il est ≤ 𝑛.
 Si une fonction 𝑓, admet un DL au voisinage de 0 :𝑃𝑛 (𝑥 ) ; alors
lim 𝑓(𝑥 ) = 𝑎0 ; par conséquence on peut prolonger 𝑓 par continuité par 𝑃0 (𝑎0 ).
𝑥→0
 Si 𝑓 admet un DL à l’ordre 𝑛 au voisinage de 0 ; alors 𝑓 est dérivable en 0.
 La fonction 𝑓 est équivalente à la partie régulière de son DL 𝑃𝑛 (𝑥 ) au voisinage de 0 :
𝑓(𝑥 ) ≈ 𝑃𝑛 (𝑥 )
0
 D’après le théorème de Mac-Laurin , la partie régulière du DL d’une fonction 𝑓 à
l’ordre 𝑛 = 1, (𝑓(0) + (𝑥 − 0)𝑓 ′ (0)) est égale à la tangente à la courbe de 𝑓 au point
d’abscisse 0 (si la fonction est définie en (0, 𝑓(0)) sinon à la tangente en (0, 𝑓(0))à
son prolongement par continuité).
 Le DL au V(0) à l’ordre n, s’il existe, il est unique.

3- DL des fonctions usuelles au voisinage de 0 :


𝑥3 𝑥5 𝑥7
 sin(𝑥 ) = 𝑥 − + − … … . +𝜃 (𝑥 𝑛 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
3! 5! 7!
𝑥2 𝑥4 𝑥6
 𝐶𝑜𝑠(𝑥) = 1 − + − … … + 𝜃 (𝑥 𝑛 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2! 4! 6!
𝑥2 𝑥3 𝑥4
 𝑒𝑥 = 1 + 𝑥 + + + … … . +𝜃 (𝑥 𝑛 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2! 3! 4!
𝑥2 𝑥3 𝑥4
 𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑥 ) = 𝑥 − + − … … . +𝜃(𝑥 𝑛 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2 3 4
𝛼(𝛼−1)𝑥 2 𝛼(𝛼−1)(𝛼−2)𝑥 3
 (1 + 𝑥 )𝛼 = 1 + 𝛼𝑥 + + … + 𝜃 (𝑥 𝑛 )
2! 3!
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
1
 = (1 − 𝑥 )−1 = 1 + 𝑥 + 𝑥 2 + 𝑥 3 + ⋯ + 𝜃 (𝑥 𝑛 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
1−𝑥

10
1
 = (1 + 𝑥 )−1 = 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 𝑥 3 + ⋯ + 𝜃 (𝑥 𝑛 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
1+𝑥
4- Opérations sur les DLs :
 Soient f et g deux fonctions admettant des DLs au V(0) à l’ordre n, alors la fonction
𝑓 + 𝑔 admet un DL au V(0) à l’ordre n dont la partie régulière est la somme des
parties régulières des deux fonctions f et g.
a- Application :
1
Donner le développement limité de 𝑓 (𝑥 ) = 𝑐𝑜𝑠(2𝑥 ) + 1+𝑥 à l’ordre 𝑛 = 3 au voisinage de 0.

𝑋2
𝑐𝑜𝑠𝑋 = 1 − + 𝜃 (𝑋 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑋 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑋 → 0
2
On pose 𝑋 = 2𝑥 si 𝑥 → 0 alors 𝑋 = 2𝑥 → 0

(2𝑥)2
𝑐𝑜𝑠2𝑥 = 1 − + 𝜃 (𝑋 3 ) = 1 − 2𝑥 2 + 𝜃 (𝑋 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑋 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑋 → 0
2
1
= 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 𝑥 3 + 𝜃(𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
1+𝑥
1
𝑓(𝑥 ) = 𝑐𝑜𝑠(2𝑥 ) + = 1 − 2𝑥 2 + 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 𝑥 3 + 𝜃(𝑥𝑋 3 )
1+𝑥
1
𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠(2𝑥 ) + = 2 − 𝑥 − 𝑥 2 − 𝑥 3 + 𝜃 (𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
1+𝑥
 Soient f et g deux fonctions admettant des DLs au V(0) à l’ordre n, alors la fonction
𝑓 × 𝑔 admet un DL au V(0) à l’ordre n dont la partie régulière est le produit des
parties régulières des deux fonctions f et g tout en négligeant tout les degrés supérieur
strictement à n.
b- Application :
𝑒𝑥
Donner le développement limité de 𝑓(𝑥 ) = 1+𝑥 à l’ordre 𝑛 = 3 au voisinage de 0.
𝑥2 𝑥3
1) 𝑒 𝑥 = 1 + 𝑥 + + + 𝜃 (𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2! 3!

1
= 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 𝑥 3 + 𝜃(𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
1+𝑥

𝑒𝑥 𝑥2 𝑥3
𝑓 (𝑥 ) = = (1 + 𝑥 + + ) (1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 𝑥 3 ) + 𝜃 (𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
1+𝑥 2 6

𝑥2 𝑥3 𝑥3
𝑓 ( 𝑥 ) = 1 − 𝑥 + 𝑥 − 𝑥 + 𝑥 − 𝑥 + 𝑥 + − + + 𝜃 (𝑥 3 )
2 3 2 3
2 2 6
𝑥2 𝑥3
𝑓 (𝑥 ) = 1 + − + 𝜃 (𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2 3
 Si lim 𝑔(𝑥 ) = 0 alors 𝑓𝜊𝑔 possède un DL à l’ordre n au V(0) tel que si
𝑥→0

11
𝑓(𝑥 ) = 𝑃𝑛 (𝑥 ) + 𝜃 (𝑥 3 ) et 𝑓(𝑥 ) = 𝑄𝑛 (𝑥 ) + 𝜃 (𝑥 3 ) alors la partie régulière du DL de
𝑓𝜊𝑔 est constitué par les termes de degré inférieur ou égale à n du polynôme
𝑃𝑛 (𝑄𝑛 (𝑥 )).
c- Application :
Donner le développement limité de ℎ(𝑥 ) = 𝑒 sin(𝑥) à l’ordre 𝑛 = 3 au voisinage de 0.
𝑋2 𝑋3
On pose 𝑓 (𝑋) = 𝑒 𝑋 = 1 + 𝑋 + + + 𝜃 (𝑋 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑋 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑋 → 0
2 6
𝑥3
Et 𝑔(𝑥 ) = sin(𝑥 ) = 𝑥 − + 𝜃 (𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
6
𝑥3 3)
ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑔(𝑥 )) = 𝑒 sin(𝑥) = 𝑒 𝑥− 6 +𝜃(𝑥 ; on a 𝑔(0) = sin(0) = 0
𝑥3 𝑥3
On pose 𝑋 = 𝑥 − si 𝑥 → 0 alors 𝑋 = 𝑥 − →0
6 6
2 3
𝑥3 𝑥3
3
𝑥 (𝑥 − ) (𝑥 − )
6 6
ℎ(𝑥 ) = 𝑓(𝑔(𝑥 )) = 𝑒 sin(𝑥) = 1 + (𝑥 − )+ + + 𝜃 (𝑥 3 )
6 2 6
𝑥3 𝑥2 𝑥3 𝑥2
ℎ(𝑥 ) = 1 + 𝑥 − + + + 𝜃 (𝑥 3 ) = 1 + 𝑥 + + 𝜃 (𝑥 3 )
6 2 6 2
Remarque :
- Si 𝑓 est n fois dérivable au V(0) alors 𝑓 ′ est (𝑛 − 1) fois dérivable au V(0) et si 𝑓
admet un DL à l’ordre 𝑛 au voisinage de 0 alors 𝑓 ′ admet un DL au V(0) et à l’ordre
(𝑛 − 1).
- Si 𝑓(𝑥 ) = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + 𝑎2 𝑥 2 + 𝑎3 𝑥 3 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + 𝜃(𝑥 𝑛 ) au V(0) et F est une
primitive de 𝑓 alors 𝐹(𝑥 ) s’écrit :
𝑎1 𝑎2 𝑎𝑛
𝐹(𝑥 ) = 𝐹(0) + 𝑎0 𝑥 + 𝑥 2 + 𝑥 3 + ⋯ + 𝑥 𝑛+1 + 𝜃 (𝑥 𝑛+1 ) 𝑎𝑢 𝑉(0)
2 3 𝑛
Exemple :

1
𝑓 (𝑥 ) = = 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 𝑥 3 + ⋯ + 𝜃 (𝑥 𝑛 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
1+𝑥

𝑥2 𝑥3 𝑥4
𝐹(𝑥 ) = 𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑥 ) = 𝑥 − + − … … . +𝜃 (𝑥 𝑛 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 𝑛 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2 3 4
d- Application 1 :
1) Donner le développement limité de 𝑒 𝑋 à l’ordre 𝑛 = 3 au voisinage de 0.
2) Donner le développement limité de cos(𝑥 ) à l’ordre 3 au voisinage de 0.
3) Donner le DL à l’ordre 3 et au V(0) de la fonction ℎ(𝑥 ) = 𝑒 cos(𝑥)
Réponse :
𝑋2 𝑋3
2) 𝑒 𝑋 = 1 + 𝑋 + + + 𝜃 (𝑋 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑋 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑋 → 0
2! 3!
2
𝑋 𝑋3
𝑒𝑋 = 1 + 𝑋 + + + 𝜃 (𝑋 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑋 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑋 → 0
2 6
𝑥2
3) 𝐶𝑜𝑠(𝑥) = 1 − 2 + 𝜃(𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
𝑥2 3) 𝑥2 3)
4) ℎ(𝑥) = 𝑒 cos(𝑥) = 𝑒 1− 2 +𝜃(𝑥 = 𝑒 1 𝑒 − 2 +𝜃(𝑥
𝑥2 𝑥2
On pose 𝑋 = − si 𝑥 → 0 alors 𝑋 = − →0
2 2

12
2 3
𝑥2 𝑥2
𝑥2 (− 2 ) (− 2 )
ℎ(𝑥 ) = 𝑒 cos(𝑥) = 𝑒 1 1 + (− ) + + + 𝜃 (𝑥 3 )
2 2 6
( )

𝑒1𝑥 2
= 𝑒1 − + 𝜃(𝑥 3 )𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2
e- Applications 2 :
1) Donner le développement limité de 𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑋) à l’ordre 𝑛 = 3 au voisinage de 0.
2) Donner le développement limité de sin(𝑥 ) à l’ordre 3 au voisinage de 0.
3) Donner le DL à l’ordre 3 et au V(0) de la fonction 𝑔(𝑥 ) = 𝐿𝑜𝑔(2 + sin(𝑥 ))

Réponse :
𝑋2 𝑋3
1) 𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑋) = 𝑋 − + + 𝜃 (𝑋 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑋 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑋 → 0
2 3
𝑥3 𝑥3
2) sin(𝑥 ) = 𝑥 − + 𝜃 (𝑥 3 ) = 𝑥 − + 𝜃 (𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
3! 6
𝑥3
3) 𝑔(𝑥 ) = 𝐿𝑜𝑔(2 + sin(𝑥 )) = 𝐿𝑜𝑔 (2 + 𝑥 − + 𝜃 (𝑥 3 )) =
6

𝑥 𝑥3 3
𝑥 𝑥3
𝐿𝑜𝑔 (2 (1 + − (
+𝜃 𝑥 ))) ( )
= 𝐿𝑜𝑔 2 + 𝐿𝑜𝑔 (1 + − + 𝜃(𝑥 3 ))
2 12 2 12

𝑥 𝑥3 𝑥 𝑥3
On pose 𝑋 = 2 − 12 si 𝑥 → 0 alors 𝑋 = 2 − 12 → 0

2 3
𝑥 𝑥3 𝑥 𝑥3
𝑥 𝑥3 ( − ) ( − )
𝑔 𝑥 = 𝐿𝑜𝑔 2 + ( − ) − 2 12 + 2 12 + 𝜃(𝑋 3 ) =
( ) ( )
2 12 2 3

𝑥 2 𝑥 3
𝑥 𝑥 3 ( 2) ( 2)
𝑔(𝑥 ) = 𝐿𝑜𝑔(2) + ( − ) − + + 𝜃 (𝑋 3 ) =
2 12 2 3

𝑥 𝑥3 𝑥2 𝑥3 𝑥 𝑥2 𝑥3
𝐿𝑜𝑔(2) + ( − ) − + + 𝜃 (𝑋 3 ) = 𝐿𝑜𝑔(2) + − − + 𝜃 (𝑋 3 )
2 12 8 24 2 8 24

𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0

IV- Différentielle :
1- Définition :
𝜕𝑓𝑥0 : 𝐼𝑅 → 𝐼𝑅
Soit f une fonction dérivable en un point 𝑥0 ; le différentielle de 𝑓 noté
ℎ → 𝑓 ′ ( 𝑥 0 )ℎ

Où ℎ = ∆𝑥 est un accroissement arbitraire de 𝑥.


a- Exemple :

13
1
Soit la fonction 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 ; déterminer 𝜕𝑓2 et 𝜕𝑓5 .
1 1 1
On sait que 𝑓 ′ (𝑥 ) = − 𝑥 2 ⟹ 𝑓 ′ (2) = − 4 𝑒𝑡 𝑓 ′ (5) = − 25

𝜕𝑓2 : 𝐼𝑅 → 𝐼𝑅 𝜕𝑓5 : 𝐼𝑅 → 𝐼𝑅
1 et 1
ℎ → −4ℎ ℎ → − 25 ℎ

b- Notation :

La différentielle de 𝑓 est noté : 𝜕𝑓 = 𝑓 ′ (𝑥 ). 𝑑𝑥


1 1
Reprenant l’exemple précédent : Soit la fonction 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 alors 𝜕𝑓 = − 𝑥 2 . 𝑑𝑥

2- Valeur approchée :
a- Théorème :

Soit 𝑓 une fonction dérivable en un point 𝑥0 et ℎ un réel proche de 0, alors

𝑓 (𝑥0 + ℎ) ⋍ 𝜕𝑓𝑥0 ⟺ 𝑓(𝑥0 + ℎ) − 𝑓 (𝑥0 ) ⋍ 𝑓 ′ (𝑥0 )ℎ.

Cela revient à approximer la courbe de 𝑓 en 𝑥0 par sa tangente.

b- Application :

Chercher une valeur approchée à √7 ;

Les carrées les plus proche de 7 sont 9 et 4 en d’autre terme pour 7 = 𝑥0 + ℎ ; on peut choisir
𝑥0 = 9 𝑒𝑡 ℎ = −2 ou bien 𝑥0 = 4 𝑒𝑡 ℎ = 3.
Appliquant le théorème pour les 2 cas :
−1
𝑓(𝑥0 + ℎ) ⋍ 𝑓 (𝑥0 ) + 𝑓 ′ (𝑥0 )ℎ ⟺ √9 − 2 ⋍ √9 + (2) ⟺ √7 ⋍ 2,66
2√9
1
𝑓(𝑥0 + ℎ) ⋍ 𝑓 (𝑥0 ) + 𝑓 ′ (𝑥0 )ℎ ⟺ √4 + 3 ⋍ √4 + (3) ⟺ √7 ⋍ 2,75
2 √4
En vérifiant avec la machine, on remarque que la meilleur approximation est donner par 𝑥0 =
9 𝑒𝑡 ℎ = −2.
c- Remarque :
- En générale pour chercher une valeur approchée, on choisie𝑥0 de façon que le calcul
de 𝑓 (𝑥0 ) soit simple.
- On remarque que plus la valeur de ℎ est proche de 0 plus la valeur approchée meilleur
(plus proche de la réalité).

14
Fonctions à deux variables

I- Généralités :
1- Définition :
On appelle fonction à deux variables, toute fonction 𝑓 définit par :

𝑓: 𝐼𝑅 × 𝐼𝑅 → 𝐼𝑅

(𝑥, 𝑦) ⟼ 𝑓(𝑥, 𝑦)

a- Exemples :

Soit 𝑓 (𝑥, 𝑦) = 3𝑥 2 + 𝑥𝑦 − 2𝑦 2 . Chercher 𝑓 (1,2) 𝑒𝑡 𝑓(2,1)

𝑓 (1,2) = (3 × 12 ) + (1 × 2) − (2 × 22 ) = −3

𝑒𝑡 𝑓 (2,1) = (3 × 22 ) + (2 × 1) − (2 × 12 ) = 12.

b- Représentation graphique :

2- Domaine de définition :
Le domaine de définition d’une fonction 𝑓 est l’ensemble des couples (𝑥, 𝑦) tel que 𝑓(𝑥, 𝑦)
existe c'est-à-dire 𝐷𝑓 = {(𝑥; 𝑦) ∈ 𝐼𝑅2 , 𝑓(𝑥, 𝑦)∃}.

a- Exemples :
 𝐿𝑜𝑔(𝑓 (𝑥, 𝑦)) ∃ 𝑠𝑖 𝑓(𝑥; 𝑦) > 0
1
 ∃ 𝑠𝑖 𝑓(𝑥, 𝑦) ≠ 0
𝑓(𝑥,𝑦)

 √𝑓(𝑥, 𝑦) ∃ 𝑠𝑖 𝑓(𝑥, 𝑦) ≥ 0
b- Application :

Chercher et représenter le domaine définition des fonctions suivantes :

15
𝑥𝑦 𝑥2 + 𝑦2
𝑓1 (𝑥, 𝑦) = ; 𝑓2 (𝑥, 𝑦) = 𝑒𝑡 𝑓3 (𝑥, 𝑦) = 𝐿𝑜𝑔 (𝑥(𝑦 2 − 1))
𝑥2 + 𝑦2 𝑥𝑦
c- Réponses :
 𝐷𝑓1 = {(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼𝑅2 ⁄𝑥 2 + 𝑦 2 ≠ 0}

⟹ 𝑥 2 + 𝑦 2 = 0 ⟺ 𝑥 2 = 0 𝑒𝑡 𝑦 2 = 0 ⟺ 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑦 = 0

𝐷𝑓1 est le plan privé de l’origine ⟹ 𝐷𝑓1 = (𝐼𝑅2 )∗ = 𝐼𝑅2 − {(0; 0)}

 𝐷𝑓2 = {(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼𝑅2 ⁄𝑥𝑦 ≠ 0}

⟹ 𝑥𝑦 = 0 ⟺ 𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑦 = 0

𝐷𝑓2 est le plan privé des deux axes ⟹ 𝐷𝑓2 = (𝐼𝑅 ∗ )2 = 𝐼𝑅2 − {𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑦 = 0}

 𝐷𝑓3 = {(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼𝑅2 ⁄𝑥(𝑦 2 − 1) > 0}

𝑥<0 𝑥>0 𝑥<0 𝑥>0


{ 2 𝑜𝑢 { 2 ⟺{ 𝑜𝑢 {
𝑦 −1<0 𝑦 −1 >0 −1 < 𝑦 < 1 𝑦 < −1 𝑒𝑡 𝑦 > 1

𝐷𝑓4 = {]−∞; 0[ × ]−1; 1[} ∪ {]0; +∞[ × (]1; +∞[ ∪ ]−∞; −1[)}

1 y=1

-1 y=-1

a- Théorème 1 :
Les théorèmes et opérations sur les fonctions à une seule variable restent valables pour les
1 𝑓
fonctions à deux variables. 𝑓 + 𝑔 ; 𝑓 × 𝑔 ; 𝛼𝑓 ; 𝑓 ; 𝑔 ; 𝐿𝑜𝑔(𝑓) ; 𝑒 𝑓 ; √𝑓 ; 𝑓 𝑛 …

II- Limites et Continuité:


1- Généralités :
Toutes les propriétés des limites des fonctions à une seule variable restent valables pour les
fonctions à deux variables.

a- Exemple :
𝑠𝑖𝑛 (𝑥𝑦)
Calculer la limite en (0 , 1) de la fonction 𝑓(𝑥, 𝑦) =
𝑥

𝑠𝑖𝑛(𝑥𝑦) 0
𝑙𝑖𝑚 = (𝐹𝐼)
(𝑥,𝑦)→(0;1) 𝑥 0

16
𝑠𝑖𝑛(𝑥𝑦) 𝑠𝑖𝑛(𝑥𝑦) 𝑦 𝑠𝑖𝑛(𝑥𝑦)
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 × = 𝑙𝑖𝑚 × 𝑙𝑖𝑚 𝑦
(𝑥,𝑦)→(0;1) 𝑥 (𝑥,𝑦)→(0;1) 𝑥 𝑦 (𝑥,𝑦)→(0;1) 𝑥𝑦 (𝑥,𝑦)→(0;1)

On sait que 𝑙𝑖𝑚 𝑦 = 1. On pose 𝑋 = 𝑥𝑦 𝑠𝑖 (𝑥, 𝑦) → (0; 1) 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑋 → 0


(𝑥,𝑦)→(0;1)

𝑠𝑖𝑛 (𝑥𝑦) 𝑠𝑖𝑛 (𝑋) 𝑠𝑖𝑛 (𝑥𝑦)


𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 1 donc 𝑙𝑖𝑚 =1
(𝑥,𝑦)→(0;1) 𝑥𝑦 𝑋→0 𝑋 (𝑥,𝑦)→(0;1) 𝑥

2- La limite par rapport à une seule variable :


a- Théorème :

Soit une fonction 𝑓(𝑥, 𝑦) si 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑙 alors 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 𝑓 (𝑥0 , 𝑦) = 𝑙
(𝑥,𝑦)→(𝑥0,𝑦0 ) 𝑥→𝑥0 𝑦→𝑦0

b- Conséquence :

Si 𝑙𝑖𝑚 𝑓 (𝑥, 𝑦0 ) ≠ 𝑙𝑖𝑚 𝑓 (𝑥0 , 𝑦)alors 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥, 𝑦) n’existe pas.


𝑥→𝑥0 𝑦→𝑦0 (𝑥,𝑦)→(𝑥0 ,𝑦0 )

c- Application :
𝑥 2 +𝑦 𝑥𝑦
Calculer les limites séparées en (0,0) de 𝑓 (𝑥, 𝑦) = et 𝑔(𝑥, 𝑦) = 𝑥 2+𝑦 2
𝑥+𝑦
𝑥2 + 0 𝑥2 02 + 𝑦 𝑦
𝑓 (𝑥, 0) = = = 𝑥 𝑒𝑡𝑓(0, 𝑦) = = =1
𝑥+0 𝑥 0+𝑦 𝑦
𝑙𝑖𝑚𝑓(𝑥, 0) = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚 𝑓(0, 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 1 = 1
𝑥→0 𝑥→0 𝑦→0 𝑦→0
𝑙𝑖𝑚𝑓(𝑥, 0) ≠ 𝑙𝑖𝑚𝑓 (0, 𝑦)alors 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥 , 𝑦) n’existe pas.
𝑥→0 𝑦→0 (𝑥,𝑦)→(0,0)
𝑥×0 0×𝑦
𝑔(𝑥, 0) = = 0 𝑒𝑡 𝑔 ( 0, 𝑦 ) = =0
𝑥 2 + 02 02 + 𝑦 2
𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥, 0) = 𝑙𝑖𝑚 0 = 0 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚 𝑔(0, 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 0 = 0
𝑥→0 𝑥→0 𝑦→0 𝑦→0
𝑙𝑖𝑚𝑓(𝑥, 0) = 𝑙𝑖𝑚𝑓 (0, 𝑦)on ne peut rien conclure quant à l’existence de la 𝑙𝑖𝑚 𝑓 (𝑥 , 𝑦 ).
𝑥→0 𝑦→0 (𝑥,𝑦)→(0,0)

Remarque :

Si les limites séparées sont égaux, on ne peut rien conclure quant à la limite de 𝑓(𝑥, 𝑦) au
voisinage de (𝑥0 , 𝑦0 ).

3- Calcul des limites :


a- Théorème :

Si au voisinage de (𝑥0 , 𝑦0 ), on a trois fonctions tel que 𝑔(𝑥, 𝑦) ≤ 𝑓(𝑥, 𝑦) ≤ ℎ(𝑥, 𝑦) et


si 𝑙𝑖𝑚 𝑔 (𝑥 ; 𝑦 ) = 𝑙𝑖𝑚 ℎ(𝑥 ; 𝑦) = 𝑙 alors 𝑙𝑖𝑚 𝑓 (𝑥 , 𝑦 ) = 𝑙
(𝑥,𝑦)→(𝑥0 ,𝑦0 ) (𝑥,𝑦)→(𝑥0,𝑦0 ) (𝑥,𝑦)→(𝑥0,𝑦0 )

b- Calcul des limites en utilisant les coordonnées polaires :

𝑀(𝑟 ; 𝜃)𝑦𝑀(𝑥 ; 𝑦)
r𝜃

17
Les coordonnées polaires se présentent comme suit :

𝑟 2 = 𝑥 2 + 𝑦 2 ⟺ 𝑟 = √𝑥 2 + 𝑦 2
{ 𝑥 = 𝑟 𝑐𝑜𝑠(𝜃)
𝑦 = 𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃)
c- Application :suite de la précédente :

𝑟 = √𝑥 2 + 𝑦 2 = √02 + 02 = 0 alors si (𝑥, 𝑦) → (0,0) on a 𝑟 → 0. et 𝜃 ∈ [0,2𝜋]

𝑥 2 |𝑦 | 𝑟 2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜃)|𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃)|


𝑙𝑖𝑚 𝑓 (𝑥 ; 𝑦 ) = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 𝑟 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜃)| 𝑠𝑖𝑛(𝜃)|
(𝑥,𝑦)→(0,0) (𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑥 2 + 𝑦 2 𝑟 →0 𝑟2 𝑟 →0

On sait que 0 ≤ 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜃) ≤ 1 𝑒𝑡 0 ≤ | 𝑠𝑖𝑛(𝜃)| ≤ 1 donc 0 ≤ 𝑟 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜃)| 𝑠𝑖𝑛(𝜃)| ≤ 𝑟

Par suite𝑙𝑖𝑚 0 ≤ 𝑙𝑖𝑚 𝑟 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜃)|𝑠𝑖𝑛(𝜃)| ≤ 𝑙𝑖𝑚 𝑟 ⟺ 0 ≤ 𝑙𝑖𝑚 𝑟 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜃)| 𝑠𝑖𝑛(𝜃)| ≤ 0
𝑟 →0 𝑟 →0 𝑟 →0 𝑟 →0

𝑥 2 |𝑦 |
⟹ 𝑙𝑖𝑚 =0
(𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑥 2 + 𝑦 2

𝑥𝑦 𝑟 𝑐𝑜𝑠(𝜃) × 𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃)
𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥, 𝑦) = = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜃) × 𝑠𝑖𝑛(𝜃)
(𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑥2 +𝑦 2 𝑟 →0 𝑟2 𝑟 →0

Si la limite est en fonction de 𝜃 alors 𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥 ; 𝑦)n’existe pas.


(𝑥,𝑦)→(0,0)

Remarque : Si la limite est en fonction de 𝜃 alors 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥 ; 𝑦)n’existe pas.


(𝑥,𝑦)→(0,0)

4- Continuité :
b- Définition :
On dit qu’une fonction 𝑓est continue en (𝑥0 , 𝑦0 ) si est seulement si

𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥 , 𝑦) = 𝑓(𝑥0 , 𝑦0 ) avec(𝑥0 , 𝑦0 ) ∈ 𝐷𝑓 .


(𝑥,𝑦)→(𝑥0,𝑦0 )

c- Théorème 2 :
 Les fonctions polynômes à deux variables sont continues sur 𝐼𝑅2 .
 Les fonctions rationnelles à deux variables sont continues surs leurs domaines de
définitions.
d- Théorème 3 :
 Soit une fonction 𝑓 continue en (𝑥0 , 𝑦0 ) alors elle est continue séparément par rapport
à 𝑥0 et par rapport à 𝑦0 .
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑓(𝑥0 , 𝑦0 ) ⟹ 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥0 , 𝑦) = 𝑓 (𝑥0 , 𝑦0 )
(𝑥,𝑦)→(𝑥0 ,𝑦0 ) 𝑥→𝑥0 𝑦→𝑦0
 Conséquence 1 : La réciproque est fausse ; c'est-à-dire la continuité séparée par
rapport à 𝑥0 et par rapport à 𝑦0 n’implique pas la continuité en (𝑥0 , 𝑦0 ).
 Conséquence 2 : La non continuité séparée par rapport à 𝑥0 et par rapport à
𝑦0 implique la non continuité en (𝑥0 , 𝑦0 ).
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥0 , 𝑦) ≠ 𝑓 (𝑥0 , 𝑦0 ) ⟹ 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥, 𝑦) ≠ 𝑓 (𝑥0 , 𝑦0 )
𝑥→𝑥0 𝑦→𝑦0 (𝑥,𝑦)→(𝑥0,𝑦0 )

18
e- Application :
𝑥 3𝑦 3
𝑠𝑖 (𝑥, 𝑦) ≠ (0,0)
Etudier la continuité en (0; 0) de la fonction 𝑓(𝑥; 𝑦) = {𝑥 2+𝑦 2
0 𝑠𝑖 (𝑥, 𝑦) = (0,0)

𝑟 2 = 𝑥 2 + 𝑦 2 ⟺ 𝑟 = √𝑥 2 + 𝑦 2
Les coordonnées polaires sont : { 𝑥 = 𝑟 𝑐𝑜𝑠(𝜃)
𝑦 = 𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃)

On a : 𝑟 = √𝑥 2 + 𝑦 2 = √02 + 02 = 0 alors si (𝑥; 𝑦) → (0; 0) on a 𝑟 → 0.

𝑥 3𝑦 3 𝑟 3 𝑐𝑜𝑠 3 (𝜃) 𝑟 3 𝑠𝑖𝑛3 (𝜃)


𝑙𝑖𝑚 𝑓 (𝑥 ; 𝑦 ) = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚
(𝑥,𝑦)→(0,0) (𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑥 2 + 𝑦 2 𝑟 →0 𝑟2
4 3 3
= 𝑙𝑖𝑚𝑟 𝑐𝑜𝑠 (𝜃) 𝑠𝑖𝑛 (𝜃)
𝑟 →0

0 ≤ | 𝑠𝑖𝑛(𝜃)| ≤ 1 ⟺ 0 ≤ | 𝑠𝑖𝑛3 (𝜃)| ≤ 1 𝑒𝑡 0 ≤ | 𝑐𝑜𝑠(𝜃)| ≤ 1 ⟺ 0 ≤ |𝑐𝑜𝑠 3 (𝜃)| ≤ 1

Par suite 0 ≤ 𝑟 4 |𝑐𝑜𝑠 3 (𝜃)||𝑠𝑖𝑛3 (𝜃)| ≤ 𝑟 4

𝑙𝑖𝑚 0 ≤ 𝑙𝑖𝑚 𝑟 4 |𝑐𝑜𝑠 3 (𝜃)||𝑠𝑖𝑛3 (𝜃)| ≤ 𝑙𝑖𝑚 𝑟 4 ⟺ 0 ≤ 𝑙𝑖𝑚 𝑟 4 |𝑐𝑜𝑠 3 (𝜃)||𝑠𝑖𝑛3 (𝜃)| ≤ 0
𝑟 →0 𝑟 →0 𝑟 →0 𝑟 →0

Alors 𝑙𝑖𝑚 𝑟 4 |𝑐𝑜𝑠 3 (𝜃)||𝑠𝑖𝑛3 (𝜃)| = 0 donc 𝑙𝑖𝑚 𝑟 4 𝑐𝑜𝑠 3 (𝜃) 𝑠𝑖 𝑛3 (𝜃) = 0
𝑟 →0 𝑟 →0

On conclut que 𝑓 est continue en (0,0) car 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥 , 𝑦) = 0 = 𝑓 (0,0).


(𝑥,𝑦)→(0,0)

f- Théorème 4 :

Soit 𝑔 une fonction de 𝐼𝑅2 dans 𝐼𝑅 et 𝑓 de 𝐼𝑅 dans 𝐼𝑅 ; si 𝑔 est continue en (𝑥0 , 𝑦0 ) et si 𝑓 est
continue en 𝑔(𝑥0 , 𝑦0 ) alors la fonction ℎ = 𝑓𝑜𝑔 est continue en (𝑥0 , 𝑦0 ).

III- Dérivabilité :
1- Dérivées partielles premières :
La dérivée partielle d’une fonction 𝑓 par rapport à l’une de ces variables est définie en
considérant l’autre variable comme constante et en calculant la dérivée comme d’habitude.
𝑑𝑓(𝑥,𝑦)
 La dérivée partielle première par rapport à 𝑥 :𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 𝑑𝑥
𝑑𝑓(𝑥,𝑦)
 La dérivée partielle première par rapport à 𝑦 :𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = 𝑑𝑦

Les dérivées partielles premières de 𝑓 en un point (𝑥0 , 𝑦0 ) sont comme suit :


𝑓(𝑥 ,𝑦0 )−𝑓(𝑥0 ,𝑦0 )
 La dérivée partielle première par rapport à 𝑥 :𝑓𝑥′ (𝑥0 , 𝑦0 ) = 𝑙𝑖𝑚
𝑥 →𝑥0 𝑥−𝑥0
𝑓(𝑥0 ,𝑦)−𝑓(𝑥0,𝑦0 )
 La dérivée partielle première par rapport à 𝑦 :𝑓𝑦′ (𝑥0 , 𝑦0 ) = 𝑙𝑖𝑚
𝑦 →𝑦0 𝑦−𝑦0
a- Application :

Calculer les dérivées partielles premières de la fonction 𝑓 (𝑥; 𝑦) = 2𝑥 3 − 𝑥 2 𝑦 + 𝑥𝑦 2 − 4 au


point (1; 2).

19
b- Réponse :

𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 6𝑥 2 − 2𝑥𝑦 + 𝑦 2 ⟹ 𝑓𝑥′ (1,2) = 6(1)2 − 2(1)(2) + (2)2 = 6

𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = −𝑥 2 + 2𝑥𝑦 ⟹ 𝑓𝑦′ (1,2) = −(1)2 + 2(1)(2) = 3

2- Dérivées partielles secondes :


′′ ( 𝜕 2 𝑓(𝑥,𝑦)) 𝜕 𝜕𝑓(𝑥,𝑦)
 La dérivée partielle seconde par rapport à 𝑥 :𝑓𝑥𝑥 𝑥, 𝑦) = = 𝜕𝑥 ( )
𝜕𝑥 2 𝜕𝑥
′′ ( 𝜕 2 𝑓(𝑥,𝑦) 𝜕 𝜕𝑓(𝑥,𝑦)
 La dérivée partielle seconde par rapport à 𝑦 :𝑓𝑦𝑦 𝑥, 𝑦) = = 𝜕𝑦 ( )
𝜕𝑦 2 𝜕𝑦
2
𝜕 (𝑥,𝑦) 𝜕 𝜕𝑓(𝑥,𝑦)
′′
 La dérivée partielle croisée par rapport à𝑥; 𝑦 :𝑓𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦) = = 𝜕𝑦 ( )
𝜕𝑦 𝑑𝑥 𝜕𝑥
′′ 𝜕 2(𝑥,𝑦) 𝜕 𝜕𝑓(𝑥,𝑦)
 La dérivée partielle croisée par rapport à𝑦; 𝑥 :𝑓𝑦𝑥 (𝑥, 𝑦) = = 𝜕𝑥 ( )
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦
a- Application : suite de la précédente :

Calculer les dérivées partielles secondes de 𝑓 (𝑥, 𝑦) .


′′ ′′ ′′ ′′
𝑓𝑥𝑥 (𝑥, 𝑦) = 12𝑥 − 2𝑦 ; 𝑓𝑦𝑦 (𝑥, 𝑦) = 2𝑥 ; 𝑓𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦) = −2𝑥 + 2𝑦 𝑒𝑡 𝑓𝑦𝑥 (𝑥, 𝑦) = −2𝑥 + 2𝑦

b- Théorème de Schwartz :
′′ ′′
Si 𝑓 admet des dérivées partielles croisées en (𝑥, 𝑦) alors 𝑓𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦) = 𝑓𝑦𝑥 (𝑥, 𝑦)

3- Fonctions homogènes :
On dit qu’une fonction 𝑓 est homogène de degré 𝛼 ; si ∀𝜆 > 0 ; on a : 𝑓(𝜆𝑥, 𝜆𝑦) = 𝜆𝛼 𝑓(𝑥, 𝑦)

a- Application :

Déterminer si les fonctions 𝑓; 𝑔 𝑒𝑡 ℎ sont homogènes et de quel degrés :


𝑥 + 2𝑦 2𝑥
𝑓 (𝑥, 𝑦) = 2 2
; 𝑔(𝑥, 𝑦) = 𝐿𝑜𝑔 ( ) 𝑒𝑡 ℎ(𝑥, 𝑦) = 2𝑥 + 𝑥 2 𝑦 − 𝑦 2
𝑥 +𝑦 3𝑦
b- Réponses :

Soit un réel 𝜆 strictement positif.


(𝜆𝑥) + 2(𝜆𝑦) 𝜆𝑥 + 𝜆(2𝑦) 𝜆(𝑥 + 2𝑦) 1
𝑓 (𝜆𝑥, 𝜆𝑦) = 2 2
= 2 2 2 2
= 2 2 2
= 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝜆−1 𝑓(𝑥, 𝑦)
(𝜆𝑥 ) + (𝜆𝑦) 𝜆 𝑥 +𝜆 𝑦 𝜆 (𝑥 + 𝑦 ) 𝜆

𝑓 est homogène de degré 𝛼 = −1.


𝜆2𝑥 2𝑥
𝑔(𝜆𝑥, 𝜆𝑦) = 𝐿𝑜𝑔 ( ) = 𝐿𝑜𝑔 ( ) = 𝑔(𝑥, 𝑦) = 𝜆0 𝑔(𝑥, 𝑦)
𝜆3𝑦 3𝑦

𝑔 est homogène de degré 𝛼 = 0.

ℎ(𝜆𝑥, 𝜆𝑦) = 2(𝜆𝑥 ) + (𝜆𝑥 )2 (𝜆𝑦) − (𝜆𝑦)2 = 2𝜆𝑥 + 𝜆3 𝑥 2 𝑦 − 𝜆2 𝑦 2


ℎ n’est pas homogène.

20
c- Propriétés :
 Si 𝑓𝑒𝑡 𝑔 sont deux fonctions homogènes de degré 𝛼 alors la fonction 𝑓 + 𝑔 est
homogène de degré 𝛼.
 Si 𝑓𝑒𝑡 𝑔 sont deux fonctions homogènes de degré 𝛼 et 𝛽 alorsla fonction 𝑓 × 𝑔 est
homogène de degré 𝛼 + 𝛽.
 Si 𝑓 est homogène de degré 𝛼 et admettant des dérivées partielles premières
continues alors ces dernières sont homogènes de degré 𝛼 − 1.
𝑥 2 𝑦 → 𝜆3 𝑥 2 𝑦 ⇒ 𝑥 2 → 𝜆2 𝑥 2 et 2𝑥𝑦 → 𝜆2 2𝑥𝑦
d- Théorème d’Euler :

Soit 𝑓 une fonction définie et homogène de degré 𝛼, sur un ouvert 𝐴 de 𝐼𝑅2 et possédant des
dérivées partielles premières continues sur 𝐴. La relation d’Euler est comme suit :
𝑥𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) + 𝑦𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = 𝛼 𝑓(𝑥, 𝑦)

e- Application :
3 1 1 1
Soit une fonction 𝑓 définie sur (𝐼𝑅+ )2 tel que 𝑓(𝑥, 𝑦) = 2𝑥 2 𝑦 2 = 2(𝑥 3 )2 𝑦 2 = 2√𝑥 3 √𝑦

1/ 𝑓 est elle homogène ? Si oui, préciser son degré.


2/ Vérifier la relation d’Euler.
f- Réponse :

1/ Soit un réel 𝜆 strictement positif.


3 1 3 3 1 1 3 1 3 1 3 1
𝑓 (𝜆𝑥, 𝜆𝑦) = 2(𝜆𝑥)2 (𝜆𝑦)2 = 2 (𝜆2 𝑥 2 ) (𝜆2 𝑦 2 ) = 𝜆2+2 (2𝑥 2 𝑦 2 ) = 𝜆2 (2𝑥 2 𝑦 2 ).

𝑓 est homogène de degré 𝛼 = 2.


1 1 3 1
𝑑𝑓(𝑥,𝑦) 𝑑𝑓(𝑥,𝑦)
2/ 𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = = 3𝑥 2 𝑦 2 ; 𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = = 𝑥 2𝑦 − 2
𝑑𝑥 𝑑𝑦

1 1 3 1 3 1 3 1 3 1
𝑥𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) + 𝑦𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = 𝑥 (3𝑥 2 𝑦 2 ) + 𝑦 (𝑥 2 𝑦 − 2 ) = 3𝑥 2 𝑦 2 + 𝑥 2 𝑦 2 = 2 (2𝑥 2 𝑦 2 ) = 2𝑓(𝑥, 𝑦)

La relation d’Euler est vérifiée.

IV- Recherche d’extrema :


1- Condition de premier ordre :
Soit 𝑓 (𝑥, 𝑦) ayant des dérivées partielles premières et continue en (𝑥0 , 𝑦0 ).

Afin que (𝑥0 , 𝑦0 ) soit un extremum de 𝑓, il faut que (mais il n’est pas suffisant) les dérivées
partielles premières en (𝑥0 , 𝑦0 ) soit nulle : 𝑓𝑥′ (𝑥0 , 𝑦0 ) = 𝑓𝑦′ (𝑥0 , 𝑦0 ) = 0.

L’ensemble des points qui vérifient cette condition sont des points candidats à être des
extremums ; ils sont appelés des points critiques.

21
a- Application :

Soit la fonction 𝑓 définie sur 𝐼𝑅2 par 𝑓 (𝑥, 𝑦) = 𝑥 3 + 𝑦 3 − 9𝑥𝑦. Chercher les points critiques
de 𝑓.

b- Réponse :

La fonction 𝑓 est une fonction somme et produit de fonctions polynômes donc elle est
indéfiniment continue et dérivable sur 𝐼𝑅2 .

𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 0 ⟺ 3𝑥 2 − 9𝑦 = 0 ⟺ 3(𝑥 2 − 3𝑦) = 0 ⟺ (𝑥 2 − 3𝑦) = 0

𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = 0 ⟺ 3𝑦 2 − 9𝑥 = 0 ⟺ 3(𝑦 2 − 3𝑥 ) = 0 ⟺ (𝑦 2 − 3𝑥 ) = 0

𝑥2 𝑥2
𝑥 2 𝑦= 𝑦=
𝑥 2 − 3𝑦 = 0 𝑦= 3 3
{ 2 ⟺ 3 ⟺ 2 ⟺ ⟺
𝑦 − 3𝑥 = 0 2
𝑥2 𝑥4
(𝑦 − 3𝑥 ) = 0 (( ) − 3𝑥) = 0 ( − 3𝑥) = 0
{ { 3 { 9

𝑥2 𝑥2
𝑦= 𝑦 =
3 3 𝑥=0⟹𝑦=0
4 ⟺{ ⟹{
𝑥 − 27𝑥 𝑥 3 𝑥=3⟹𝑦=3
( )=0 (𝑥 − 33 ) = 0
{ 9 9

Les points critiques sont (0,0) 𝑒𝑡 (3,3).

2- Conditions second ordre :


Soit 𝑓(𝑥, 𝑦) ayant des dérivées partielles premières et continues en un point critique (𝑥0 , 𝑦0 ).
′′ ( ′′ (
𝑓𝑥𝑥 𝑥0 , 𝑦0 )𝑓𝑦𝑥 𝑥0 , 𝑦0 ) ′′ ( ′′ ( ′′ ( ′′ (
∆= | ′′ ( ′′ | = 𝑓𝑥𝑥 𝑥0 , 𝑦0 ) × 𝑓𝑦𝑦 𝑥0 , 𝑦0 ) − 𝑓𝑦𝑥 𝑥0 , 𝑦0 ) × 𝑓𝑥𝑦 𝑥0 , 𝑦0 )
𝑓𝑥𝑦 𝑥0 , 𝑦0 )𝑓𝑦𝑦 (𝑥0 , 𝑦0 )

La nature des points critiques dépend du signe de ∆.

Premier cas : Si ∆= 0, alors on ne peut rien conclure quant à la nature du point


critique(𝑥0 , 𝑦0 ).

Deuxième cas : Si ∆< 0, alors le point critique (𝑥0 , 𝑦0 )n’est pas un extremum ; on dit que
c’est un col ou encore un point selle.

Troisième cas : Si ∆> 0, alors le point critique (𝑥0 , 𝑦0 ) est un extremum. On étudie alors le
′′ (
signe de 𝑓𝑥𝑥 𝑥0 , 𝑦0 ).
′′ (
 Si 𝑓𝑥𝑥 𝑥0 , 𝑦0 ) < 0, alors le point critique (𝑥0 , 𝑦0 ) un maximum relatif de 𝑓(𝑥, 𝑦).
′′ (
 Si 𝑓𝑥𝑥 𝑥0 , 𝑦0 ) > 0, alors le point critique (𝑥0 , 𝑦0 ) un minimum relatif de 𝑓 (𝑥, 𝑦).
a- Application : suite de la précédente :

Etudier la nature des points critiques de la fonction 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑥 3 + 𝑦 3 − 9𝑥𝑦


22
b- Réponse :

On a 𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 3𝑥 2 − 9𝑦 ; 𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = 3𝑦 2 − 9𝑥 . Calculons les dérivées partielles


′′ ( ′′ ( ′′ ( ′′ (
secondes :𝑓𝑥𝑥 𝑥, 𝑦) = 6𝑥 ; 𝑓𝑦𝑦 𝑥, 𝑦) = 6𝑦 ; 𝑓𝑥𝑦 𝑥, 𝑦) = 𝑓𝑦𝑥 𝑥, 𝑦) = −9

6𝑥 −9
∆(𝑥,𝑦) = | | = (6𝑥 × 6𝑦) − ((−9) × (−9)) = 36𝑥𝑦 − 81
−9 6𝑦

0 −9
∆(0,0) = | | = (0 × 0) − ((−9) × (−9)) = −81 < 0
−9 0
Le point critique (0,0) est un col.

18 − 9
∆(3,3) = | | = (18 × 18)— ((−9) × (−9)) = 243 > 0
−9 18
′′ (
⟹ 𝑓𝑥𝑥 3,3) = 6 × 3 = 18 > 0. Le point critique(3,3) un minimum relatif de 𝑓 (𝑥, 𝑦).

V- Recherche d’extrema sous contrainte :


1- Introduction :
Dans de nombreuses applications pratiques d’optimisation, le problème est de maximiser
ou minimiser une fonction donnée assujettie à certaines conditions ou contraintes sur les
variables impliquées.
En générale, on optimise une fonction 𝑓 définit sur un ouvert 𝐴 de 𝐼𝑅2 sous la contrainte 𝑔
avec 𝑔(𝑥, 𝑦) = 0.
2- Substitution :
Cette méthode consiste à exprimer 𝑦 en fonction de 𝑥 (ou l’inverse) puis remplace la valeur
de 𝑦 par une expression de 𝑥 dans la fonction 𝑓 (𝑥; 𝑦). on obtient alors une fonction à une
seule variable qu’on cherche ses extrema comme d’habitude.

a- Application :

Soit les fonctions polynômes suivantes :𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑥 2 − 𝑦 2 + 𝑥𝑦 + 5𝑥 et 𝑔(𝑥, 𝑦) = 𝑥 − 2𝑦

Optimiser la fonction 𝑓 sous la contrainte, parla méthode de substitution.

b- Réponse :

𝑥 𝑥 𝑥 2 𝑥 5𝑥 2
𝑔(𝑥, 𝑦) = 𝑥 − 2𝑦 = 0 ⟺ 𝑦 = ⟹ 𝑓 (𝑥; ) = 𝑥 2 − ( ) + 𝑥 ( ) + 5𝑥 = + 5𝑥
2 2 2 2 4
= 𝐹(𝑥)

5𝑥 5𝑥 −2
𝐹 ′ (𝑥 ) = +5 =0 ⟺ = −5 ⟺ 𝑥 = −2 ⟹ 𝑦 = = −1.
2 2 2
Le point critique de l’optimisation la fonction 𝑓 sous la contrainte 𝑔 est (−2, −1).
5
𝐹 ′′ (𝑥 ) = 2 > 0 ⟹ 𝐹 est une fonction convexe donc le point (−2, −1) est un minimum
globale de la fonction 𝑓 sous la contrainte 𝑔.

23
3- Multiplicateurs de Lagrange :
La méthode des multiplicateurs de Lagrange est employée pour obtenir un maximum ou un
minimum d'une fonction soumise a des contraintes d'égalité.
Supposons que𝑓(𝑥, 𝑦), appelée fonction objectif, doit être maximisée ou minimisée sous la
contrainte𝑔(𝑥, 𝑦) = 0. Formons une fonction auxiliaire appelée un lagrangien :
𝐿(𝑥, 𝑦, 𝜆) = 𝑓(𝑥, 𝑦) + 𝜆𝑔(𝑥, 𝑦)
Ou 𝜆(multiplicateur de Lagrange) est une inconnue. Pour que cette fonction passe par un
extremum, il faut que les trois équations suivantes soient satisfaites simultanément:

𝐿′𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆) = 𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) + 𝜆𝑔𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 0

𝐿′𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆) = 𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) + 𝜆𝑔𝑦′ (𝑥, 𝑦) = 0

𝐿′𝜆 (𝑥, 𝑦, 𝜆) = 𝑔(𝑥, 𝑦) = 0

Notons que la troisième équation n'est autre que la contrainte! Ainsi,𝐿(𝑥, 𝑦, 𝜆)ne doit être
dérivée partiellement que par rapport à𝑥et à 𝑦.c’est la condition nécessaire du premier
ordre.
La solution du système de trois équations à trois inconnues(𝑥, 𝑦, 𝜆)ci-dessus fournit les points
critiques de la fonction sous contrainte. Ces points critiques satisfont la contrainte, mais il
reste encore à déterminer s'il s'agit effectivement d'un extremum. Pour cela, on utilisera le
résultat du déterminant de ∆(𝑥,𝑦,𝜆) suivant:
𝐿′′𝑥𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝑥𝜆 (𝑥, 𝑦, 𝜆) 𝐿′′𝑥𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝑔𝑥′ (𝑥, 𝑦)
∆(𝑥,𝑦,𝜆) = |𝐿′′𝑦𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝑦𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝑦𝜆 (𝑥, 𝑦, 𝜆)| = |𝐿′′𝑦𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝑦𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝑔𝑦′ (𝑥, 𝑦)|
𝐿′′𝜆𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝜆𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝜆𝜆 (𝑥, 𝑦, 𝜆) 𝑔𝑥′ (𝑥, 𝑦)𝑔𝑦′ (𝑥, 𝑦) 0

La nature des points critiques dépend du signe de ∆. c’est la condition suffisante de second
ordre.

Premier cas : Si ∆= 0, alors on ne peut rien conclure quant à la nature du point


critique(𝑥0 , 𝑦0 ).

Deuxième cas : Si ∆< 0, alors le point critique (𝑥0 , 𝑦0 ) est un minimum de la fonction 𝑓 sous
la contrainte 𝑔.

Troisième cas : Si ∆> 0, alors le point critique (𝑥0 , 𝑦0 ) est un maximum de la fonction 𝑓 sous
la contrainte 𝑔.

a- Application : suite de l’application précédente :

Optimiser la fonction 𝑓 sous la contrainte, parla méthode des multiplicateurs de Lagrange.

b- Réponse :
 Condition nécessaire du premier ordre :

On a les fonctions suivantes :𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑥 2 − 𝑦 2 + 𝑥𝑦 + 5𝑥 et 𝑔(𝑥, 𝑦) = 𝑥 − 2𝑦

𝐿(𝑥, 𝑦, 𝜆) = 𝑓 (𝑥, 𝑦) + 𝜆𝑔(𝑥, 𝑦) = 𝑥 2 − 𝑦 2 + 𝑥𝑦 + 𝜆(𝑥 − 2𝑦)


24
𝐿′𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆) = 𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) + 𝜆𝑔𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 2𝑥 + 𝑦 + 5 + 𝜆 = 0

𝐿′𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆) = 𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) + 𝜆𝑔𝑦′ (𝑥, 𝑦) = −2𝑦 + 𝑥 − 2𝜆 = 0

𝐿′𝜆 (𝑥, 𝑦, 𝜆) = 𝑔(𝑥, 𝑦) = 𝑥 − 2𝑦 = 0

2𝑦 − 𝑥
−𝜆 = 2𝑥 + 𝑦 + 5 = 2𝑥 + 𝑦 + 5
2𝑥 + 𝑦 + 5 + 𝜆 = 0 2𝑦 − 𝑥 2
−𝜆 = 𝑥 − 2𝑦
{ −2𝑦 + 𝑥 − 2𝜆 = 0 ⟺ 2 ⟺ 𝜆= ⟺
𝑥 − 2𝑦 = 0 𝑥 2
𝑦= 𝑥
{ 2 { 𝑦=
2
10
0 = 4𝑥 + 2𝑦 + 10 − 2𝑦 + 𝑥 5𝑥 + 10 = 0 𝑥=− = −2
𝑥 − 2𝑦 5
𝑥 − 2𝑦
𝑥 − 2𝑦 −2 − 2(−1)
𝜆=
2 ⟺ 𝜆= 2 ⟺ 𝜆= = =0
𝑥 𝑥 2 2
𝑦= 𝑦= −2
2 2 𝑦 = = −1
{ { { 2
Le point critique de l’optimisation de la fonction 𝑓 sous la contrainte 𝑔 est (−2, −1)avec

𝜆 = 0.

 Condition suffisante de second ordre.

Calculons les dérivées secondes :

𝐿′′𝑥𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝐿′′𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆)𝑔𝑥′ (𝑥, 𝑦) 2 1 1 2 1


′′ ( ) ′′ ( ) ′( )
𝐿
∆(𝑥,𝑦,𝜆) = | 𝑦𝑥 𝑥, 𝑦, 𝜆 𝐿 𝑦𝑦 𝑥, 𝑦, 𝜆 𝑔𝑦 𝑥, 𝑦 | = |1 − 2 − 2| 1 −2
′( ) ′( ) 1 −2 0 1 −2
𝑔𝑥 𝑥, 𝑦 𝑔𝑦 𝑥, 𝑦 0

∆(𝑥,𝑦,𝜆) = [(2)(−2)(0) + (1)(−2)(1) + (1)(1)(−2)]


− [(1)(−2)(1) + (2)(−2)(−2) + (1)(1)(0)]

= 0 − 2 − 2 + 2 − 8 − 0 = −10 < 0.

Le point (−2, −1) est un minimum de la fonction 𝑓 sous la contrainte 𝑔.

25
Ministère de L’enseignement supérieur
de la recherche scientifique et de la technologie Année Universitaire 2022/2023
Université Carthage Enseignant : Jedidi Moez
Faculté des Sciences Economiques
et de Gestion de Nabeul

Série N : 1
Fonction réelles d’une seule variable
et Développement limité

Filière et Niveau 1ère Année : Business computer


Module Mathématiques I

Exercice 1
𝑥𝑙𝑜𝑔(𝑥)
Soit la fonction définie par 𝑓 (𝑥 ) =
𝑥 2 −1
1. Déterminer les domaines de définitions de 𝑓
2. Etudier la continuité de 𝑓
3. g , est-elle prolongeable par continuité sur 𝐼𝑅+ .

Exercice 2

x3
Soit la fonction définie sur l’intervalle ]  1,1[ par : f  x  
1  x2
1. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
2. Montrer que f admet une fonction réciproque dont on précisera le domaine de
définition, de continuité et de dérivabilité.
3. Quelle est l’équation de la tangente à la courbe C associé à f au point
1
d’abscisse .
2
4. Soit C’ la courbe associé à f 1 dans le même repère orthonormé que  . Quelle
1
est l’équation de la tangente à la courbe C’ associé à f 1 au point d’abscisse .
6
5. Préciser les trois points d’intersection de C et C’.
Exercice 3
𝑙𝑜𝑔(1+𝑥)
Soit la fonction𝑓 (𝑥 ) =
𝑥√1−𝑥

1. Déterminer le domaine de définition de f .


2. Donner le développement limité de log(1 + 𝑥) à l’ordre 3 au voisinage de 0.
3. Donner le développement limité de(1 + 𝑋)𝛼 à l’ordre 3 au voisinage de 0.
1
4. Déduire le développement limité de 1−𝑥 à l’ordre 3 au voisinage de 0.

5. Déterminer le développement limité de f  x  à l’ordre 2 au voisinage de 0.
6. Etudier la continuité de f en 0, sachant que 𝑓(0) = 0.

1
Ministère de L’enseignement supérieur
de la recherche scientifique et de la technologie Année Universitaire 2020/2021
Université Carthage Enseignant : Jedidi Moez
Faculté des Sciences Economiques
et de Gestion de Nabeul

Correction de la Série N : 1
Fonction réelles d’une seule variable
et Développement limité

Filière et Niveau 1ère Année : Business computer


Module Mathématiques I

Exercice 1
𝑥𝐿𝑜𝑔(𝑥) 𝑥𝐿𝑜𝑔(𝑥)
1- 𝑓 (𝑥 ) = = (𝑥−1)(𝑥+1)
𝑥 2 −1

𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝐼𝑅, 𝑥 > 0 𝑒𝑡 (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) ≠ 0}

(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) = 0 ⟺ 𝑥 = 1 𝑜𝑢 𝑥 = −1
𝐷𝑓 = 𝐼𝑅∗+ − {1} = ]0; 1[ ∪ ]1, +∞[
2- 𝑓 est continue sur son domaine de définition comme somme, produit, quotient et
composée, de fonctions continuent sur leurs domaine de définition.
3- 𝑓 est prolongeable par continuité sur 𝐼𝑅+ , si elle admet des limite finie en 0+ 𝑒𝑡 1.
𝑥𝐿𝑜𝑔(𝑥) 𝑥𝐿𝑜𝑔(𝑥) 1
lim+ = lim+ = ( lim+𝑥𝐿𝑜𝑔(𝑥)) ( lim+ )
𝑥→0 2
𝑥 −1 𝑥→0 (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) 𝑥→0 𝑥→0 (𝑥 − 1)(𝑥 + 1)

= 0 × (−1) = 0.
𝑥𝑙𝑜𝑔(𝑥) 𝑥𝑙𝑜𝑔(𝑥) 𝐿𝑜𝑔(𝑥) 𝑥 1 1
lim = lim = (lim ) (lim )=1× =
2
𝑥→1 𝑥 − 1 𝑥→1 (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) 𝑥→1 (𝑥 − 1) 𝑥→1 (𝑥 + 1) 2 2
Donc 𝑓 est prolongeable par continuité sur 𝐼𝑅+ et son prolongement est la fonction :
𝑓 (𝑥 ) 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]0; 1[ ∪ ]1, +∞[
𝑔 (0) = 0
𝑔 (𝑥 ) = {
1
𝑔 (1) =
2

1
Exercice 2
𝑥3
Soit la fonction définie sur l’intervalle ]−1; 1[ par : 𝑓 (𝑥 ) = 1−𝑥2
2
(1−𝑥2 )(3𝑥 )−𝑥3 (−2𝑥2 ) 3𝑥2 −3𝑥4 +2𝑥4 3𝑥2 −𝑥4 𝑥2 (3−𝑥2 )
1. 𝑓 ′ (𝑥 ) = 2 = 2 = 2 = 2
(1−𝑥2 ) (1−𝑥2 ) (1−𝑥2 ) (1−𝑥2 )

𝑓 ′ (𝑥 ) = 0 ⟺ 𝑥2 (3 − 𝑥2 ) = 0 ⟺ 𝑥 = ±√3 ∉ 𝐷𝑓 𝑜𝑢 𝑥 = 0 ∈ 𝐷𝑓 .

𝑥3 −1 𝑥3 1
lim + 1−𝑥2 = = −∞ ; lim− 1−𝑥2 = 0+ = +∞ et 𝑓(0) = 0
𝑥→−1 0+ 𝑥→1

𝑥 −1 0 1

𝑓 ′ (𝑥 )
𝑓 (𝑥 ) 0 +∞

−∞
2. 𝑓 est continue et dérivable sur son domaine de définition, comme rapport de deux
fonctions polynômes.
On constate que 𝑓 ′ positif sur ]−1; 1[ par suite 𝑓 est continue et strictement croissante sur son
domaine de définition, donc elle réalise une bijection de ]−1; 1[ sur 𝑓(]−1; 1[) = IR.
𝑓 admet alors, une fonction réciproque 𝑓 −1 définie et continue sur 𝐼𝑅 et dérivable sur 𝐼𝑅 ∗ car
𝑓 ′ (0) = 0.
3. L’équation de la tangente à 𝑓 est : 𝑦 = (𝑥 − 𝑥0 )𝑓 ′ (𝑥0 ) + 𝑓 (𝑥0 )
1 1 1 11
On a : 𝑓 (2) = 6 et 𝑓 ′ (2) = 9

1 11 1 11 4
𝑦 = (𝑥 − ) + = 𝑥−
2 9 6 9 9
1 1
C’est l’équation de la tangente à C au point (2 ; 6).
1 1 1 1 ′ 1 9
4. On a : 𝑓 −1 ( ) = et (𝑓 −1 (𝑦))′ = ⟹ (𝑓 −1 ( )) = 1 =
6 2 𝑓′ (𝑥) 6 𝑓′ ( ) 11
2

1 1 1
𝑥 = (𝑦 − 𝑦0 )(𝑓 −1 )′ (𝑦0 ) + 𝑓 −1 (𝑦0 ) ⟹ 𝑥 = (𝑦 − ) (𝑓 −1 )′ ( ) + 𝑓 −1 ( )
6 6 6
1 9 1 9 4
⟺ 𝑥 = (𝑦 − ) + ⟺ 𝑥 = 𝑦 +
6 11 2 11 11
5. C et C’ sont symétriques par rapport à la première bissectrice et par conséquent
elles se coupent sur cette droite et on peut alors chercher les points d’intersection
de C et C’ avec la première bissectrice.
2
𝑥3 3
∀𝑥 ∈ ]−1; 1[ , 𝑓 (𝑥 ) = 1−𝑥2 = 𝑥 ⟺ 𝑥3 = 𝑥 − 𝑥3 ⟺ 2𝑥 − 𝑥 = 0 ⟺

𝑥=0 𝑥=0 𝑥=0


𝑥 (2𝑥2 − 1) = 0 ⟺ {(2𝑥2 − 1) = 0 ⟺ {𝑥2 = 1 ⟺ {𝑥 = ± 1
2 √2
1 1 1 1
D’où les trois points d’intersections entre C et C’ sont (0,0); (− ,− ) et ( , ).
√ 2 √ 2 √ 2 √2

Exercice 3
𝑙𝑜𝑔(1+𝑥)
Soit la fonction𝑓 (𝑥 ) =
𝑥√1−𝑥

1. 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝐼𝑅, (1 + 𝑥 ) > 0; (1 − 𝑥 ) > 0 𝑒𝑡 𝑥 ≠ 0}


(1 + 𝑥 ) > 0 ⟺ 𝑥 > −1 ⟺ 𝑥 ∈ ]−1, +∞[
(1 − 𝑥 ) > 0 ⟺ 1 > 𝑥 ⟺ 𝑥 ∈ ]−∞, 1[

𝑥 ≠ 0 ⟺ 𝑥 ∈ 𝐼𝑅

𝐷𝑓 = 𝐼𝑅 ∩ ]−∞, 1] ∩ ]−1, +∞[ = ]−1; 0[ ∪ ]0; 1[
−∞ −1 0 1 +∞

𝑥2 𝑥3
2. 𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑥 ) = 𝑥 − + … + 𝜃 (𝑥 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2 3
𝛼(𝛼−1)𝑋 2 𝛼(𝛼−1)(𝛼−2)𝑋 3
3. (1 + 𝑋)𝛼 = 1 + 𝛼𝑋 + + + 𝜃 (𝑋 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2! 3!
1
1
4. On sait que = (1 − 𝑥)−2
√ 1−𝑥
1
On pose 𝛼 = − 2 et = −𝑥 , si 𝑥 → 0 alors 𝑋 = −𝑥 → 0
1 1 1 1 1
1 1 − (− − 1) (−𝑥 )2 − (− − 1) (− − 2) (−𝑥 )3
(1 − 𝑥) −
2 = 1 − (−𝑥 ) + 2 2 + 2 2 2 + 𝜃 (𝑋 3 )
2 2! 3!
1 𝑥 3𝑥 2 5𝑥 3
(1 − 𝑥 )−2 = 1 + + + … + 𝜃 (𝑋 3 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 3 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
2 8 16
𝑙𝑜𝑔(1+𝑥) 1 1
5. 𝑓(𝑥 ) = = 𝑙𝑜𝑔(1 + 𝑥 ) × ×𝑥=
𝑥 √1−𝑥 √ 1−𝑥

1 𝑥2 𝑥3 𝑥 3𝑥 2 5𝑥 3
(𝑥 − + ) × (1 + + + ) + 𝜃 (𝑋 2 ) =
𝑥 2 3 2 8 16
𝑥2 𝑥2 𝑥 𝑥 3𝑥 2 2
5𝑥 2
− − +1+ + + 𝜃 (𝑋 ) = 1 − + 𝜃 (𝑋 2 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 2 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
3 4 2 2 8 24
0 5𝑥 2
6. lim 𝑓(𝑥 ) = 0 𝐹𝐼 or 𝑓 (𝑥 ) = 1 − + 𝜃 (𝑋 2 )
𝑥→0 24

5𝑥 2
lim 𝑓(𝑥 ) = lim 1 − + 𝜃 (𝑋 2 ) = 1 ≠ 𝑓(0) donc 𝑓 n’est pas continue en 0.
𝑥→0 𝑥→0 24

3
Ministère de L’enseignement supérieur
et de la recherche scientifique Année Universitaire 2022/2023
Université Carthage Enseignant : Moez Jedidi
Faculté des Sciences Economiques
et de Gestion de Nabeul

Série N : 2
Fonctions à Deux variables

Filière et Niveau 1ère Année : Licence en E-Business

Module Mathématiques I

Nbre de pages 2 pages

Exercice 1
Donner et représenter graphiquement le domaine de définition des fonctions suivantes :
𝑥 2 −2𝑦+1 𝑦
1. 𝑓1(𝑥, 𝑦) = 2. 𝑓2(𝑥, 𝑦) =
𝑥+𝑦 𝑥−2

3. 𝑓3(𝑥, 𝑦) = 𝐿𝑜𝑔(2𝑥 − 2𝑦) 4. 𝑓4(𝑥, 𝑦) = √(1 − 𝑦 2 )(4 − 𝑥 2)

Exercice 2

1. Calculer la limite en (0,0) ; des fonctions suivantes :


𝑥+𝑦 𝑥 2 𝑦2 (1+𝑥+𝑦) sin 𝑦
𝑓1(𝑥, 𝑦) = ; 𝑓2(𝑥, 𝑦) = et 𝑓3(𝑥, 𝑦) = .
𝑥−𝑦 𝑥 2 +𝑦 2 𝑦
2. En déduire la continuité à l’origine de chacune des fonctions suivantes ;
sachant que 𝑓𝑖 (0,0) = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 = {1,2,3} .

Exercice 3
Préciser le domaine de définition puis calculer les dérivées partielles premières et
secondes des fonctions suivantes :
1. 𝑓 (𝑥, 𝑦) = 𝑥 2 𝑦
2. 𝑔(𝑥, 𝑦) = (𝑥 − 2𝑦)2 − 2𝑥 2 − 2𝑦 2
3. ℎ(𝑥, 𝑦) = (2𝑥 ) 𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑦)
Exercice 4
𝑥 2 −3𝑥𝑦+𝑦 2
Soit la fonction : 𝑓(𝑥, 𝑦) =
𝑥+𝑦
1. Montrer que f est homogène et déterminer son degré d’homogénéité.
𝜕𝑓 𝜕𝑓
2. Calculer 𝑒𝑡
𝜕𝑥 𝜕𝑦
3. Vérifier le théorème d’Euler.

Exercice 5

2
A. Soit 𝑓(𝑥, 𝑦) = 2𝑥 𝑦 + 𝑥2 + 𝑦2
1. Déterminer les points critiques de f , puis préciser leur nature.
2. Déterminer les extrema de f sous la contrainte 𝑥 2 = 𝑦; par la méthode de
substitution.
B. Soit la fonction ℎ(𝑥, 𝑦) = 2(𝑥 − 𝑦)2 − 𝑥 4 − 𝑦 4
On se propose de chercher l’existence et la nature des extrema de cette fonction avec et
sans contrainte.
1. a) Déterminer les points critiques de ℎ(𝑥, 𝑦).
b) Préciser la nature des points critiques.
2. Trouver et déterminer la nature des extrema de ℎ(𝑥, 𝑦) sous la contrainte x  y
; par la méthode de LaGrange.

2
Ministère de L’enseignement supérieur
et de la recherche scientifique Année Universitaire 2020/2021
Université Carthage Enseignant : Moez Jedidi
Faculté des Sciences Economiques
et de Gestion de Nabeul

Correction Série N : 2
Fonctions à Deux variables

Filière et Niveau 1ère Année : Licence en E-Business

Module Mathématiques I

Nbre de pages 8 pages

Exercice 1
Donner et représenter graphiquement le domaine de définition des fonctions suivantes :
𝑥 2 −2𝑦+1
1. 𝑓1(𝑥, 𝑦) = y
𝑥+𝑦

𝐷𝑓1 = {(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼𝑅2 , 𝑥 + 𝑦 ≠ 0} x

𝑥 + 𝑦 ≠ 0 ⟺ 𝑦 ≠ −𝑥
𝐷𝑓 = 𝐼𝑅2 − {𝑦 = −𝑥 }
1
𝑦
2. 𝑓2(𝑥, 𝑦) = y
𝑥−2
𝐷𝑓2 = {(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼𝑅2 , 𝑥 − 2 ≠ 0}

𝑥−2≠0⟺𝑥 ≠2 2 x
𝐷𝑓1 = 𝐼𝑅2 − {𝑥 = 2}

3. 𝑓3(𝑥, 𝑦) = 𝐿𝑜𝑔(2𝑥 − 2𝑦) y 𝑥 = −𝑦


𝐷𝑓3 = {(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼𝑅2 , 2𝑥 − 2𝑦 > 0}

2𝑥 − 2𝑦 > 0 ⟺ 𝑥 > 𝑦 x
𝐷𝑓3 = 𝐼𝑅2 − {𝑥 ≤ 𝑦}

1
4. 𝑓4(𝑥, 𝑦) = √(1 − 𝑦 2 )(4 − 𝑥 2)
𝐷𝑓4 = {(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼𝑅2 , (1 − 𝑦2 )(4 − 𝑥2 ) ≥ 0}

1 − 𝑦 2 = 0 ⟺ 𝑦 2 = 1 ⟺ 𝑦 = ±1
4 − 𝑥 2 = 0 ⟺ 𝑥 2 = 4 ⟺ 𝑥 = ±2
𝑦 −∞ −1 1 +∞
1 − 𝑦2 - 0 + 0 -
𝑥 −∞ −2 2 +∞
4 − 𝑥2 - 0 + 0 -

Les deux fonctions (1 − 𝑦 2 ) 𝑒𝑡 (4 − 𝑥 2 ) doivent être du même signe afin

d’avoir un produit positif donc le domaine de définition est égale à :


𝐷𝑓4 = [−2,2] × [−1,1] ∪ 𝐼𝑅 − ]−2,2[ × 𝐼𝑅 − ]−1,1[

1
-2 2
-1

Exercice 2

1. Calculer la limite en (0,0) ; des fonctions suivantes :

𝑥+𝑦
𝑙𝑖𝑚 𝑓 (𝑥, 𝑦) =
(𝑥,𝑦)→(0;0) 1
𝑙𝑖𝑚
(𝑥,𝑦)→(0;0) 𝑥−𝑦
= 𝑜𝑜 𝐹𝐼

Les coordonnées polaires se présentent comme suit :

𝑟 2 = 𝑥 2 + 𝑦 2 ⟺ 𝑟 = √𝑥 2 + 𝑦 2
{ 𝑥 = 𝑟 𝑐𝑜𝑠(𝜃)
𝑦 = 𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃)
𝑟 = √𝑥 2 + 𝑦 2 = √02 + 02 = 0 alors si (𝑥; 𝑦) → (0; 0) on a 𝑟 → 0 𝑒𝑡 θ ∈ [0,2π]

2
𝑥+𝑦 𝑟 𝑐𝑜𝑠(𝜃) + 𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃) 𝑐𝑜𝑠(𝜃) + 𝑠𝑖𝑛(𝜃)
𝑙𝑖𝑚 𝑓 (𝑥, 𝑦) = (𝑥,𝑦)→(0;0)
(𝑥,𝑦)→(0;0) 1
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 =
𝑥 − 𝑦 r→0 𝑟 𝑐𝑜𝑠(𝜃) − 𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃) 𝑐𝑜𝑠(𝜃) − 𝑠𝑖𝑛(𝜃)
Le résultat dépend de 𝜃 alors la limite n’existe pas car 𝜃 est un paramètre qui
varie dans l’intervalle [0,2π].
𝑥 2 𝑦2 𝑜
𝑙𝑖𝑚 𝑓2(𝑥, 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 = 𝐹𝐼
(𝑥,𝑦)→(0;0) (𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑥 2 +𝑦 2 𝑜

1 1 𝑦2 𝑦2
On sait que 𝑥 2 + 𝑦 2 ≥ 𝑦 2 ⟺ 0 ≤ ≤ ⟺0≤ ≤
𝑥 2 +𝑦 2 𝑦2 𝑥 2 +𝑦 2 𝑦2

𝑥2𝑦2 2 𝑥2𝑦2
⟺0≤ 2 2 ≤ 𝑥 ⟹ 𝑙𝑖𝑚 0 ≤ 𝑙𝑖𝑚 2 2 ≤ 𝑙𝑖𝑚 𝑥2
𝑥 +𝑦 (𝑥,𝑦)→(0,0) (𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑥 +𝑦 (𝑥,𝑦)→(0;0)

𝑥2𝑦2
𝑙𝑖𝑚 0= 𝑙𝑖𝑚 𝑥2 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑙𝑖𝑚 =0
(𝑥,𝑦)→(0,0) (𝑥,𝑦)→(0,0) (𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑥2 + 𝑦2

(1+𝑥+𝑦) sin 𝑦 𝑜
𝑙𝑖𝑚 𝑓3(𝑥, 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 = 𝐹𝐼
(𝑥,𝑦)→(0;0) (𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑦 𝑜

(1 + 𝑥 + 𝑦) sin 𝑦 sin 𝑦
𝑙𝑖𝑚 𝑓3(𝑥, 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 (1 + 𝑥 + 𝑦) 𝑙𝑖𝑚
(𝑥,𝑦)→(0,0) (𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑦 (𝑥,𝑦)→(0,0) (𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑦

= (1 + 0 + 0)1 = 1
2. En déduire la continuité à l’origine de chacune des fonctions suivantes ; sachant que
𝒇𝒊 (𝟎, 𝟎) = 𝟎 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒊 = {𝟏; 𝟐; 𝟑} :
La fonction 𝑓1 n’a pas de limite donc elle n’est pas continue.

𝑙𝑖𝑚 𝑓2 (𝑥, 𝑦) = 𝑓2 (0,0) = 0 donc 𝑓2 est continue en (0,0).


(𝑥,𝑦)→(0,0)

𝑙𝑖𝑚 𝑓3 (𝑥, 𝑦) = 1 ≠ 𝑓3(0,0) = 0 donc la fonction 𝑓3 n’est pas continue.


(𝑥,𝑦)→(0,0)

Exercice 3
Préciser le domaine de définition puis calculer les dérivées partielles premières et
secondes des fonctions suivantes :
1. 𝑓 (𝑥, 𝑦) = 𝑥 2 𝑦
𝐷𝑓 = 𝐼𝑅2 car 𝑓 est une fonction polynôme.

𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 2𝑥𝑦 ; 𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = 𝑥 2 ; 𝑓𝑥𝑥


′′ ( ′′ (
𝑥, 𝑦) = 2𝑦; 𝑓𝑦𝑦 𝑥, 𝑦) = 0
′′ ( ′′ (
𝑓𝑥𝑦 𝑥, 𝑦) = 𝑓𝑦𝑥 𝑥, 𝑦) = 2𝑥
2. 𝑔(𝑥, 𝑦) = (𝑥 − 2𝑦)2 − 2𝑥 2 − 2𝑦 2 = 𝑥2 − 4𝑥𝑦 + 4𝑦2 − 2𝑥 2 − 2𝑦 2
3
= 2𝑦2 − 4𝑥𝑦 − 𝑥 2

𝐷𝑔 = 𝐼𝑅2 car 𝑔 est une fonction polynôme.

𝑔𝑥′ (𝑥, 𝑦) = −4𝑦 − 2𝑥 ; 𝑔𝑦′ (𝑥, 𝑦) = 4𝑦 − 4𝑥


′′ ( ′′ ( ′′ ( ′′ (
𝑔𝑥𝑥 𝑥, 𝑦) = −2; 𝑔𝑦𝑦 𝑥, 𝑦) = 4 𝑒𝑡 𝑔𝑥𝑦 𝑥, 𝑦) = 𝑔𝑦𝑥 𝑥, 𝑦) = −4

3. ℎ(𝑥, 𝑦) = (2𝑥 ) 𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑦)


𝐷ℎ = {(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼𝑅2 , 1 + 𝑦 > 0}
1 + 𝑦 > 0 ⟺ 𝑦 > −1 ⟺ 𝑦 ∈ ]−1, +∞[
𝐷ℎ = 𝐼𝑅 × ]−1, +∞[
2𝑥
ℎ𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 2 𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑦) ; ℎ𝑦′ (𝑥, 𝑦) =
1+𝑦

′′ ( ′′ (
−2𝑥 ′′ ( ′′ (
2
ℎ𝑥𝑥 𝑥, 𝑦) = 0; ℎ𝑦𝑦 𝑥, 𝑦) = 𝑒𝑡 ℎ𝑥𝑦 𝑥, 𝑦 ) = ℎ𝑦𝑥 𝑥, 𝑦 ) =
(1 + 𝑦)2 1+𝑦

Exercice 4
𝒙𝟐 −𝟑𝒙𝒚+𝒚𝟐
Soit la fonction : 𝒇(𝒙, 𝒚) =
𝒙+𝒚

1. Montrer que 𝒇est homogène et déterminer son degré d’homogénéité.


Soit 𝜆 > 0.
(𝜆𝑥 )2 − 3(𝜆𝑥 )(𝜆𝑦) − (𝜆𝑦)2 𝜆2 (𝑥 2 − 3𝑥𝑦 + 𝑦 2 )
𝑓(𝜆𝑥, 𝜆𝑦) = =
𝜆𝑥 + 𝜆𝑦 𝜆(𝑥 + 𝑦)
(𝑥 2 − 3𝑥𝑦 + 𝑦 2 )
𝑓 (𝜆𝑥, 𝜆𝑦) = 𝜆 = 𝜆𝑓 (𝑥, 𝑦)
(𝑥 + 𝑦)
𝑓 est homogène de degré 𝛼 = 1.
𝝏𝒇 𝝏𝒇
2. Calculer 𝒆𝒕
𝝏𝒙 𝝏𝒚

𝑥 2 − 3𝑥𝑦 + 𝑦 2
𝜕( ) (2𝑥 − 3𝑦)(𝑥 + 𝑦) − (𝑥 2 − 3𝑥𝑦 + 𝑦 2 )
𝑥+𝑦
𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = =
𝜕𝑥 (𝑥 + 𝑦)2

4
𝑥 2 − 3𝑥𝑦 + 𝑦 2
𝜕( ) (−3𝑥 + 2𝑦)(𝑥 + 𝑦) − (𝑥 2 − 3𝑥𝑦 + 𝑦 2 )
′( 𝑥+𝑦
𝑓𝑦 𝑥, 𝑦) = =
𝜕𝑦 (𝑥 + 𝑦)2

3. Vérifier le théorème d’Euler.


𝑥𝑓𝑥′ (𝑥; 𝑦) + 𝑦𝑓𝑦′ (𝑥; 𝑦) = 𝛼𝑓(𝑥, 𝑦)
(2𝑥−3𝑦)(𝑥+𝑦)−(𝑥 2 −3𝑥𝑦+𝑦 2 ) (−3𝑥+2𝑦)(𝑥+𝑦)−(𝑥 2 −3𝑥𝑦+𝑦 2 )
𝑥 (𝑥+𝑦)2
+𝑦 (𝑥+𝑦)2
=
(2𝑥 2 −3𝑥𝑦)(𝑥+𝑦)−𝑥(𝑥 2 −3𝑥𝑦+𝑦 2 ) (−3𝑥𝑦+2𝑦 2 )(𝑥+𝑦)−𝑦(𝑥 2 −3𝑥𝑦+𝑦 2 )
(𝑥+𝑦)2
+ (𝑥+𝑦)2
=

(2𝑥 2 − 3𝑥𝑦 − 3𝑥𝑦 + 2𝑦 2 )(𝑥 + 𝑦) − (𝑥 + 𝑦)(𝑥 2 − 3𝑥𝑦 + 𝑦 2 )


=
(𝑥 + 𝑦)2
(2𝑥 2 − 3𝑥𝑦 − 3𝑥𝑦 + 2𝑦 2 − 𝑥 2 + 3𝑥𝑦 − 𝑦 2 )(𝑥 + 𝑦) (𝑥 2 − 3𝑥𝑦 + 𝑦 2 )
=
(𝑥 + 𝑦 ) 2 (𝑥 + 𝑦)
= 1 × 𝑓(𝑥, 𝑦). Vérifiée.

Exercice 5
𝟐
A. Soit 𝒇(𝒙, 𝒚) = 𝟐𝒙 𝒚 + 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐
1. Déterminer les points critiques de f , puis préciser leur nature.

1
𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 4𝑥𝑦 + 2𝑥 = 0 2𝑥 (2𝑦 + 1) = 0 𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑦 = −
{ ′ ⟺{ ⟺{ 2
𝑓𝑦 (𝑥, 𝑦) = 2𝑥 2 + 2𝑦 = 0 𝑥 2 = −𝑦 2
𝑥 = −𝑦
Si 𝑥 = 0 ⟹ 𝑦 = −02 = 0
1 1 1 1
Si 𝑦 = − ⟹ 𝑥 2 = − (− ) = ⟹ 𝑥 = ±
2 2 2 √2
1 1 1 1
Il existe donc trois point critiques : (0,0); ( , − ) 𝑒𝑡 (− ,− )
√2 2 √2 2

Cherchons les dérivées partielles secondes :


′′ ( ′′ ( ′′ ( ′′ (
𝑓𝑥𝑥 𝑥, 𝑦) = 4𝑦 + 2; 𝑓𝑦𝑦 𝑥, 𝑦) = 2 et 𝑓𝑥𝑦 𝑥, 𝑦) = 𝑓𝑦𝑥 𝑥, 𝑦) = 4𝑥
′′ ′′
𝑓𝑥𝑥(𝑥, 𝑦) 𝑓𝑦𝑥(𝑥, 𝑦) 4𝑦 + 2 4𝑥|
∆(𝑥,𝑦) = | |=|
′′ ′′ 4𝑥 2
𝑓𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦) 𝑓𝑦𝑦 (𝑥, 𝑦)
′′ ′′ ′′ ′′
∆(𝑥,𝑦) = (𝑓𝑥𝑥 (𝑥, 𝑦)𝑓𝑦𝑦(𝑥, 𝑦)) − (𝑓𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦)𝑓𝑦𝑥 (𝑥, 𝑦)) = 2(4𝑦 + 2) − (4𝑥)2

5
∆(𝑥,𝑦) = 8𝑦 + 4 − 16𝑥2

 ∆(0,0) = 8(0) + 4 − 16(0)2 = 4 > 0


′′ (
Le point (0,0) est un extremum et comme 𝑓𝑥𝑥 0,0) = 4(0) + 2 = 2 > 0 donc
ce point est minimum relatif de f.
2
 ∆( 1 ,−1) = 8 (− 12) + 4 − 16 (√12) = −8 < 0
√2 2

1 1
Le point ( , − ) est un col (point selle).
√2 2

1 1 2
 ∆(− 1 ,−1) = 8 (− 2) + 4 − 16 (− √2) = −8 < 0
√2 2

1 1
Le point (− , − ) est un col (point selle).
√2 2

2. Déterminer les extrema de 𝒇sous la contrainte 𝒙𝟐 = 𝒚 ; par la méthode de


substitution.
2
𝑓 (𝑥, 𝑦) = 2𝑥 𝑦 + 𝑥2 + 𝑦2 S/C 𝑥2 = 𝑦

2 2
𝑓(𝑥, 𝑥2 ) = 2𝑥 (𝑥2 ) + 𝑥2 + (𝑥2 ) = 3 𝑥4 + 𝑥2 = 𝐹(𝑥)
𝐹 ′ (𝑥 ) = 12 𝑥3 + 2𝑥 = 0 ⟺ 2𝑥(6𝑥2 + 1) = 0 ⟹ 𝑥 = 0

𝑥 = 0 ⟹ 𝑦 = 02 = 0
Donc le point critique est (0,0).
𝐹 ′′ (𝑥) = 36 𝑥2 + 2 ⟹ 𝐹 ′′ (0) = 36 (0)2 + 2 = 2 > 0
Donc le point (0,0) est minimum de 𝑓 S/C 𝑥2 = 𝑦 .

B. Soit la fonction 𝒉(𝒙, 𝒚) = 𝟐(𝒙 − 𝒚)𝟐 − 𝒙𝟒 − 𝒚𝟒


On se propose de chercher l’existence et la nature des extrema de cette fonction avec et
sans contrainte.
1. a) Déterminer les points critiques de 𝒉(𝒙, 𝒚).
ℎ𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 4(𝑥 − 𝑦) − 4𝑥 3 = 0 4(𝑥 − 𝑦) − 4𝑥 3 = 0
{ ′ ⟺ { ⟺
ℎ𝑦 (𝑥, 𝑦) = −4(𝑥 − 𝑦) − 4𝑦 3 = 0 −4𝑥 3 − 4𝑦 3 = 0
4(𝑥 − 𝑦) − 4𝑥 3 = 0 4(𝑥 − 𝑦 − 𝑥 3 ) = 0 4(2𝑥 − 𝑥 3) = 0
{ ⟺ { ⟺ {
𝑥 3 = −𝑦 3 𝑥 = −𝑦 𝑥 = −𝑦

6
⟺{
𝑥(2 − 𝑥2) = 0 ⟺ {𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑥2 = 2 ⟺ {𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑥 = ±√2
𝑥 = −𝑦 𝑥 = −𝑦 𝑥 = −𝑦
Les points critiques sont (0,0); (√2, −√2) 𝑒𝑡 (−√2, √2).

b) Préciser la nature des points critiques.


Cherchons les dérivées partielles secondes :
′′ (
ℎ𝑥𝑥 𝑥, 𝑦) = 4 − 12𝑥 2 ; ℎ𝑔𝑦𝑦
′′ (
𝑥, 𝑦) = 4 − 12𝑦 2 et
′′ ( ′′ (
ℎ𝑥𝑦 𝑥, 𝑦) = ℎ𝑦𝑥 𝑥, 𝑦) = −4

′′ ′′
ℎ𝑥𝑥 (𝑥, 𝑦) ℎ𝑦𝑥(𝑥, 𝑦) 4 − 12𝑥2 − 4 |
∆(𝑥,𝑦) = | ′′ |=|
ℎ𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦)
′′
ℎ𝑦𝑦 (𝑥, 𝑦) −4 4 − 12𝑦2

′′ ′′ ′′ ′′
∆(𝑥,𝑦) = (ℎ𝑥𝑥 (𝑥, 𝑦)ℎ𝑦𝑦 (𝑥, 𝑦)) − (ℎ𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦)ℎ𝑦𝑥 (𝑥, 𝑦))

= (4 − 12𝑥2)(4 − 12𝑦2 ) − (−4)2 = 144𝑥2𝑦2 − 48𝑦2 − 48𝑥2

 ∆(0,0) = 144(0)2(0)2 − 48(0)2 − 48(0)2 = 0


On ne peut rien conclure quant à la nature du point (0,0)

2 2 2 2
 ∆(√2,−√2) = 144(√2) (−√2) − 48(√2) − 48(−√2) = 384 > 0

Le point (√2, −√2) est Le point (√2, −√2) est un extremum et comme
′′ 2
ℎ𝑥𝑥 (√2, −√2) = 4 − 12(√2) = −20 < 0 donc ce point est maximum relatif
de f.
2
 ∆(− 1 ,−1) = 8 (− 12) + 4 − 16 (− √12) = 384 > 0
√2 2

Le point (−√2, √2) est un extremum et comme

7
′′ 2
ℎ𝑥𝑥 (−√2, √2) = 4 − 12(−√2) = −20 < 0 donc ce point est maximum
relatif de f.
2. Trouver et déterminer la nature des extrema de 𝒉(𝒙, 𝒚) sous la contrainte
𝒙 = 𝒚 ; par la méthode de LaGrange.
Supposons que 𝑓(𝑥, 𝑦), appelée fonction objectif, doit être maximisée ou minimisée sous la
contrainte 𝑔(𝑥, 𝑦) = 0. Formons une fonction auxiliaire appelée un lagrangien :

𝐿(𝑥, 𝑦, 𝜆) = ℎ(𝑥, 𝑦) + 𝜆𝑔(𝑥, 𝑦) = 2(𝑥 − 𝑦)2 − 𝑥4 − 𝑦4 + 𝜆 (𝑥 − 𝑦)


Ou 𝜆 (multiplicateur de Lagrange) est une inconnue. Pour que cette fonction passe par un
extremum, il faut que les trois équations suivantes soient satisfaites simultanément:
𝐿′𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆) = ℎ′𝑥 (𝑥, 𝑦) + 𝜆𝑔′𝑥 (𝑥, 𝑦) = 4(𝑥 − 𝑦) − 4𝑥 3 + 𝜆 = 0
{𝐿′𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆) = ℎ′𝑦 (𝑥, 𝑦) + 𝜆𝑔′𝑦 (𝑥, 𝑦) = −4(𝑥 − 𝑦) − 4𝑦 3 − 𝜆 = 0
𝐿′𝜆 (𝑥, 𝑦, 𝜆) = 𝑔(𝑥, 𝑦) = 𝑥 − 𝑦 = 0

4(𝑥 − 𝑥 ) − 4𝑥 3 + 𝜆 = 0 −8𝑥 3 = 0 𝑥=0


3 3
{−4(𝑥 − 𝑥 ) − 4𝑥 − 𝜆 = 0 ⟺ {−4𝑥 = 𝜆 ⟺ { 𝜆 = 0
𝑥=𝑦 𝑥=𝑦 𝑦=0
Donc le point critique est (0,0).
Etudiant la nature de ce point :
𝐿′′𝑥𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆) 𝐿′′𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆) 𝑔𝑥′ (𝑥, 𝑦)
∆(𝑥,𝑦,𝜆) = |𝐿′′𝑦𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆) 𝐿′′𝑦𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆) 𝑔𝑦′ (𝑥, 𝑦)|
𝑔𝑥′ (𝑥, 𝑦) 𝑔𝑦′ (𝑥, 𝑦) 0

4 − 12𝑥2 −4 1 4 − 12𝑥2 −4
= |−4 4 − 12𝑦2 − 1| −4 4 − 12𝑥2
1 −1 0 1 −1

∆(𝑥,𝑦,𝜆) = [( 4 − 12𝑥2 )( 4 − 12𝑦2 )(0) + (−4)(−1)(1) + (1)(−4)(−1)] −

[(1)(4 − 12𝑦2 )(1) + (4 − 12𝑥2 )(−1)(−1) + (−4)(−4)(0)] =


(4 + 4) − (4 − 12𝑦 2 + 4 − 12𝑥 2 ) = 12(𝑥 2 + 𝑦 2 )

2 2
∆(0,0,0) = 12 (0 + 0 ) = 0

On ne peut rien conclure quant à la nature du point (0,0).

8
Université de Carthage
Faculté Des Sciences Economiques et de Gestion de Nabeul
Année Universitaire : 2020-2021

Parcours : 1ère année Licence informatique de gestion

Matière : Mathématiques I : Analyse

Session : Principale Semestre : premier Durée : 2 H


Enseignant : Moez Jedidi
Nombre de Page(s) : 2

Exercice 1 :( 4,5 pts)

Soit la fonction définie sur 𝐼𝑅 par :


1

𝑓 (𝑥 ) = { 𝑒 𝑥2 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
0 𝑠𝑖 𝑥 = 0
1) Montrer que 𝑓 est continue sur 𝐼𝑅.
2) Pour tout 𝑥 ≠ 0, calculer la dérivée de 𝑓.
3) Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 𝑥 = 0.
4) a) Déterminer les limites en ±∞.
b) Dresser le tableau de variation.

Exercice 2 :( 5,5 pts)

2
𝑒2𝑥 −(cos(2𝑥))
Soit la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑥4
sin(𝑥)−𝐿𝑜𝑔(1+𝑥)− 4

1) a/ Donner le développement limité de 𝑒 𝑋 à l’ordre 2 au voisinage de 0.


2
b/ Déduire le développement limité de 𝑒 2𝑥 à l’ordre 4 au voisinage de 0.
2) a/ Donner le développement limité de Cos(𝑌) à l’ordre 4 au voisinage de 0.

1
b/ Déduire le développement limité de 𝐶𝑜𝑠(2𝑥) à l’ordre 4 au voisinage de 0.
3) Donner le développement limité de log(1 + 𝑥) à l’ordre 4 au voisinage de 0.
4) Donner le développement limité de sin(𝑥) à l’ordre 4 au voisinage de 0.
1
5) Donner le développement limité de 1−𝑥 à l’ordre 2 au voisinage de 0.

6) Déterminer le développement limité de f  x  à l’ordre 2 au voisinage de 0.

7) Etudier la continuité de f en 0, sachant que 𝑓(0) = 0.

Exercice 3 :( 10 pts)

On considère la fonction f définie comme suit : 𝒇(𝒙, 𝒚) = −𝒙 + 𝒚𝟐 + 𝒙𝒚𝟐 + 𝟒𝒚

On se propose de chercher l’existence et la nature des extrema de cette fonction avec et sans
contrainte.

1) a) Déterminer les points critiques de 𝒇(𝒙, 𝒚).


b) Préciser la nature des points critiques.
2) Déterminer les extrema de 𝒇(𝒙, 𝒚) sous la contrainte 𝒈(𝒙) = 𝒙 + 𝒚 = 𝟎, et
Préciser leurs natures par deux méthodes différentes.

2
Correction examen principale 1 IAG analyse 2021

Exercice 1 :( 4,5 pts)

Soit la fonction définie sur 𝑰𝑹 par :


𝟏
− 𝟐
𝒇(𝒙) = {𝒆 𝒙 𝒔𝒊 𝒙 ≠ 𝟎
𝟎 𝒔𝒊 𝒙 = 𝟎
1) Montrer que 𝒇 est continue sur 𝑰𝑹.
1
Pour tout 𝑥 ≠ 0 , on a la fonction – est continue sur 𝐼𝑅∗ et la fonction
𝑥2
1
− 2
exponentielle est continue sur 𝐼𝑅 donc la fonction 𝑒 𝑥 est continue sur 𝐼𝑅∗ . (0,5)
Etudiant la continuité de 𝑓 en 0.
1 1
− 2
lim 𝑒 𝑥 = 𝑒 − 0 = 𝑒 − ∞ = 0 = 𝑓 (0) (0,5)
𝑥→0

𝑓 est continue en 0 et comme elle continue sur 𝐼𝑅∗ , alors elle est continue sur 𝐼𝑅.
2) Pour tout 𝒙 ≠ 𝟎, calculer la dérivée de 𝒇.
1 ′ 1 1 1
2
1
− 2 − 2 − 2 − 2
∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅∗ , 𝑓 ′ (𝑥 ) = (− ) 𝑒 𝑥 = (−𝑥 −2 )′ 𝑒 𝑥 = −(−2)𝑥 −3 𝑒 𝑥 = 𝑥3 𝑒 𝑥 (1)
𝑥2

3) Etudier la dérivabilité de 𝒇 en 𝒙 = 𝟎.
1 1
− 2 − 2
𝑓(𝑥)−𝑓(0) 𝑒 𝑥 −0 𝑒 𝑥 0
lim = lim = lim = 0 (𝐹𝐼)
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥
1 1
On pose 𝑋 = 𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 → 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑋 = 𝑥 → ±∞
2
lim 𝑋𝑒 −𝑋 = 0 (0,5)
𝑋→±∞

Car on sait que la fonction exponentielle l’emporte sur les fonctions polynômes
donc 𝑓 ′ (0) = 0.

Explication n’est pas demander de l’étudiant :


𝑋 𝑋
On sait que lim = 0 alors de même lim 2 = 0 𝑐𝑎𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟
𝑋→+∞ 𝑒 𝑋 𝑋→+∞ 𝑒 𝑋

𝑋 → +∞ 𝑜𝑛 𝑎: 𝑋 2 → +∞
2
lim 𝑋𝑒 𝑋 = 0 alors de même lim 𝑋𝑒 –𝑋 = 0 𝑐𝑎𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟
𝑋→−∞ 𝑋→−∞

𝑋 → −∞ 𝑜𝑛 𝑎 ∶ −𝑋 2 → −∞
4) a) Déterminer les limites en ±∞.

1
1 1
− 2 −
lim 𝑒 𝑥 =𝑒 (−∞)2 = 𝑒 0 = 1 (0,5)
𝑥→−∞
1 1
− 2 −
lim 𝑒 𝑥 =𝑒 (+∞)2 = 𝑒 0 = 1 (0,5)
𝑥→+∞

b) Dresser le tableau de variation.

𝑥 +∞ 0 −∞
𝑓 ′ (𝑥) - 0 + (1)
𝑓(𝑥) 1 1
0

Exercice 3 :( 5,5 pts)


𝟐
𝒆𝟐𝒙 −(𝐜𝐨𝐬 (𝟐𝒙))
Soit la fonction 𝒇(𝒙) = 𝒙𝟒
𝐬𝐢𝐧(𝒙)−𝑳𝒐𝒈(𝟏+𝒙)−
𝟒

1) Donner le développement limité de 𝐥𝐨𝐠(𝟏 + 𝒙) à l’ordre 4 au voisinage de 0.


𝑥2 𝑥3 𝑥4
𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑥 ) = 𝑥 − + − + 𝜃 (𝑥 4 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 4 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0(0,5)
2 3 4

2) Donner le développement limité de 𝐬𝐢𝐧(𝒙) à l’ordre 4 au voisinage de 0.


𝑥3 𝑥3
sin(𝑥 ) = 𝑥 − + 𝜃 (𝑥 4 ) = 𝑥 − + 𝜃 (𝑥 4 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 4 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0(0,5)
3! 6

3) a/ Donner le développement limité de 𝒆𝑿 à l’ordre 2 au voisinage de 0.


𝑋2 𝑋2
𝑒𝑋 = 1 + 𝑋 + + 𝜃 (𝑋 2 ) = 1 + 𝑋 + + 𝜃 (𝑋 2 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑋 2 ) → 0 𝑠𝑖 𝑋 → 0 (0,5)
2! 2
𝟐
b/ Déduire le développement limité de 𝒆𝟐𝒙 à l’ordre 4 au voisinage de 0.
On pose 𝑋 = 2𝑥 2 si 𝑥 → 0 alors 𝑋 = 2𝑥 2 → 0 (0,25)

2𝑥 2
(2𝑥 2 )2
2
𝑒 = 1 + 2𝑥 + + 𝜃 (𝑥 2 ) = 1 + 2𝑥 2 + 2𝑥 4 + 𝜃 (𝑥 4 )
2
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 4 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0 (0,5)
4) a/ Donner le développement limité de 𝐂𝐨𝐬(𝒀) à l’ordre 4 au voisinage de 0.
𝑌2 𝑌4 𝑌2 𝑌4
𝐶𝑜𝑠(𝑌) = 1 − + + 𝜃 (𝑌 4 ) = 1 − + + 𝜃 (𝑌 4 )
2! 4! 2 24
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑌 4 ) → 0 𝑠𝑖 𝑌 → 0 (0,5)
b/ Déduire le développement limité de 𝑪𝒐𝒔(𝟐𝒙) à l’ordre 4 au voisinage de 0.
On pose 𝑌 = 2𝑥 si 𝑥 → 0 alors 𝑌 = 2𝑥 → 0 (0,25)
(2𝑥 )2 (2𝑥 )4 4) 2
2𝑥 4
𝐶𝑜𝑠(2𝑥 ) = 1 − + (
+ 𝜃 𝑥 = 1 − 2𝑥 + + 𝜃 (𝑥 4 )
2 24 3
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 4 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0 (0,5)
𝟏
5) Donner le développement limité de 𝟏−𝒙 à l’ordre 2 au voisinage de 0.

2
1
= (1 − 𝑥 )−1 = 1 + 𝑥 + 𝑥 2 + 𝜃(𝑥 2 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 2 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0 (0,5)
1−𝑥

6) Déterminer le développement limité de f  x  à l’ordre 2 au voisinage de 0.

2𝑥 4
2
𝑒 2𝑥 − (cos(2𝑥)) 1 + 2𝑥 2 + 2𝑥 4 − 1 + 2𝑥 2 − 3 + 𝜃(𝑥 4 )
𝑓 (𝑥 ) = =
sin(𝑥 ) − 𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑥 ) 𝑥3 𝑥2 𝑥3 𝑥4 𝑥4
𝑥 − 6 − 𝑥 + 2 − 3 + 4 + 𝜃 (𝑥 4 ) − 4

4𝑥 4 4𝑥 2 4𝑥 2
4𝑥 2 + 3 + 𝜃 (𝑥 4 ) 4 + 3 + 𝜃 (𝑥 2 ) 4 + 3 + 𝜃 (𝑥 2 )
𝑓 (𝑥 ) = 2 = = (0,5)
𝑥 𝑥3 1 𝑥 1
− + 𝜃 (𝑥 4 ) − + 𝜃 (𝑥 2 ) (1 − 𝑥 ) + 𝜃 (𝑥 2 )
2 2 2 2 2
8𝑥 2
1 2
8𝑥 2
𝑓(𝑥 ) = (8 + +) ( ) + 𝜃(𝑥 ) = (8 + +) (1 + 𝑥 + 𝑥 2 ) + 𝜃 (𝑥 2 )
3 1−𝑥 3

8𝑥 2 32𝑥 2
𝑓 (𝑥 ) = 8 + + 8𝑥 + 8𝑥 + 𝜃 (𝑥 2 ) = 8 + 8𝑥 +
2
+ 𝜃 (𝑥 2 )
3 3
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 2 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0 (0,5)
7) Etudier la continuité de f en 0, sachant que 𝒇(𝟎) = 𝟎.
8𝑥 2
𝑓 (𝑥 ) ≈ 8 + + 8𝑥
0 3
8𝑥 2
lim 𝑓(𝑥 ) = lim 8 + + 8𝑥 = 8 ≠ 𝑓(0)
𝑥→0 𝑥→0 3
La fonction 𝑓 est n’est pas continue en 0. (0,5)
Exercice 2 :( 10 pts)
On considère la fonction f définie comme suit : 𝒇(𝒙, 𝒚) = −𝒙 + 𝒚𝟐 + 𝒙𝒚𝟐 + 𝟒𝒚

On se propose de chercher l’existence et la nature des extrema de cette fonction avec et


sans contrainte.
1) a) Déterminer les points critiques de 𝒇(𝒙, 𝒚).
𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 0 (0,5) ⟺ −1 + 𝑦 2 = 0 ⟺ 𝑦 2 = 1 ⟺ 𝑦 = ±1
−2𝑦 − 4
𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = 0 ⟺ 2𝑦 + 2𝑥𝑦 + 4 = 0 (0,5) ⟺ 2𝑥𝑦 = −2𝑦 − 4 ⟺ 𝑥 =
2𝑦

−2(1)−4 −2(−1)−4
Si 𝑦 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = = −3 (0,25) et si 𝑦 = −1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = = 1(0,25)
2 −2

Les points critiques sont : (−3,1) 𝑒𝑡 (1, −1)


b) Préciser la nature des points critiques.
0 2𝑦
∆(𝑥,𝑦) = | | = [(0) × (2 + 2𝑥 )] − [(2y) × (2y)] = −4y 2 (0,5)
2𝑦 2 + 2𝑥
∆(−3,1) = −4(1)2 = −4 < 0 (0,25) et ∆(1,−1) = −4(−1)2 = −4 < 0 (0,25)

3
Les points critique (−3,1) et (1, −1) ne sont pas des extremums ; on dit que ce sont
des cols (ou encore points selles). (0,25)
2) Déterminer les extrema de 𝒇(𝒙, 𝒚) sous la contrainte 𝒈(𝒙) = 𝒙 + 𝒚 = 𝟎, et
Préciser leurs natures par deux méthodes différentes.
1ère méthode :
𝑔(𝑥 ) = 𝑥 + 𝑦 = 0 ⟺ 𝑦 = −𝑥 (0,25)
𝑓 (𝑥, −𝑥 ) = −𝑥 + (−𝑥 )2 + 𝑥(−𝑥 )2 + 4(−𝑥 ) = −𝑥 + 𝑥 2 + 𝑥 3 − 4𝑥 = 𝑥 3 + 𝑥 2 − 5𝑥
𝐹(𝑥 ) = 𝑥 3 + 𝑥 2 − 5𝑥 (0,25)
⟹ 𝐹 ′ (𝑥 ) = 3𝑥 2 + 2𝑥 − 5 = 0 (0,25)
⟹ Δ = (2)2 − 4 × 3 × (−5) = 64 (0,25)
−2±8 5
𝑥= = 1 𝑜𝑢 − 3 (0,25)
2×3
5 5
Si 𝑥 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑦 = −1 𝑒𝑡 𝑠𝑖 𝑥 = − 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑦 = 3
5 5
On a deux points critiques (1, −1) 𝑒𝑡 (− 3 , 3). (0,5)

𝐹 ′′ (𝑥 ) = 6𝑥 + 2 (0,5)
𝐹 ′′ (1) = 6 × 1 + 2 = 8 > 0
Le point (1, −1) est un minimum de 𝑓(𝑥, 𝑦) sous la contrainte 𝑔(𝑥, 𝑦). (0,25)
5
𝐹 ′′ (1) = 6 × (− ) + 2 = −8 < 0
3
5 5
Le point (− 3 , 3) est un maximum de 𝑓(𝑥, 𝑦) sous la contrainte 𝑔(𝑥, 𝑦). (0,25)

2eme méthode :
Le lagrangien s’écrit comme suit :
𝐿(𝑥, 𝑦, 𝜆) = 𝑓 (𝑥, 𝑦) + 𝜆𝑔(𝑥, 𝑦) = −𝑥 + 𝑦 2 + 𝑥𝑦 2 + 4𝑦 + 𝜆(𝑥 + 𝑦) (0,5)
Ou 𝜆 (multiplicateur de Lagrange) est une inconnue.

𝐿′𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆) = 𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) + 𝜆𝑔𝑥′ (𝑥, 𝑦) = −1 + 𝑦 2 + 𝜆 = 0 (0,5) ⟺ 𝜆 = 1 − 𝑦 2


𝐿′𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆) = 𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) + 𝜆𝑔𝑦′ (𝑥, 𝑦) = 2𝑦 + 2𝑥𝑦 + 4 + 𝜆 = 0 (0,5) ⟺ 𝜆 = −2𝑦 − 2𝑥𝑦 − 4
𝐿′𝜆 (𝑥, 𝑦, 𝜆) = 𝑔(𝑥, 𝑦) = 𝑥 + 𝑦 = 0 (0,5) ⟺ 𝑦 = −𝑥
𝜆 = 1 − (−𝑥 )2 𝜆 = 1 − 𝑥2 2𝑥 + 2𝑥2 − 4 = 1 − 𝑥2
{𝜆 = −2(−𝑥) − 2𝑥(−𝑥 ) − 4 ⟺ {𝜆 = 2𝑥 + 2𝑥2 − 4 ⟺ { 𝜆 = 1 − 𝑥2
𝑦 = −𝑥 𝑦 = −𝑥 𝑦 = −𝑥
2𝑥 + 2𝑥2 − 4 − 1 + 𝑥2 = 0 3𝑥2 + 2𝑥 − 5 = 0
⟺ { 𝜆 = 1 − 𝑥2 ⟺ { 𝜆 = 1 − 𝑥2 (0,5)
𝑦 = −𝑥 𝑦 = −𝑥

4
On remarque que 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 0 𝑐à𝑑 3 + 2 − 5 = 0 par suite les solutions sont
𝑐 5
𝑥 = 1 𝑜𝑢 𝑥 = = − 3 (on retrouve les même résultats avec le calcul de Δ ).
𝑎

Si 𝑥 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑦 = −1 𝑒𝑡 𝜆 = 1 − [1]2 = 0 (0,25)


5 5 5 2 −16
𝑠𝑖 𝑥 = − 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑦 = 3 𝑒𝑡 𝜆 = 1 − (− 3) = (0,25)
9

𝐿′′𝑥𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆) 𝐿′′𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆) 𝐿′′𝑥𝜆 (𝑥, 𝑦, 𝜆) 0 2𝑦 1 0 2𝑦


′′ ( ) ′′ ( ) ′′ ( )
∆ (𝑥,𝑦,𝜆) = |𝐿𝑦𝑥 𝑥, 𝑦, 𝜆 𝐿𝑦𝑦 𝑥, 𝑦, 𝜆 𝐿𝑦𝜆 𝑥, 𝑦, 𝜆 | = |2𝑦 2 + 2𝑥 1| 2𝑦 2 + 2𝑥 (0,5)
𝐿′′𝜆𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝜆) 𝐿′′𝜆𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝜆) 𝐿′′𝜆𝜆 (𝑥, 𝑦, 𝜆) 1 1 0 1 1

∆ (𝑥,𝑦,𝜆) = [(0)(2 + 2𝑥 )(0) + (2𝑦)(1)(1) + (1)(2𝑦)(1)]


− [(1)(2 + 2𝑥 )(1) + (0)(1)(1) + (2𝑦)(2𝑦)(0)]
∆ (𝑥,𝑦,𝜆) = [(0) + (2𝑦) + (2𝑦)] − [(2 + 2𝑥 ) + (0) + (0)] = 4𝑦 − 2 − 2𝑥 (0,5)
∆ (1,−1,0) = 4(−1) − 2 − 2(1) = −8 < 0
Le point (1, −1) est un minimum de 𝑓(𝑥, 𝑦) sous la contrainte 𝑔(𝑥, 𝑦). (0,25)

5 5
∆ (−5,5,−16) = 4 ( ) − 2 − 2 (− ) = 8 > 0
33 9 3 3
5 5
Le point (− 3 , 3) est un maximum de 𝑓(𝑥, 𝑦) sous la contrainte 𝑔(𝑥, 𝑦). (0,25)

5
Université de Carthage
Faculté Des Sciences Economiques et de Gestion de Nabeul
Année Universitaire : 2020-2021

Parcours : 1ère année Business computer

Matière : Mathématiques I : Analyse

Session : Conrôle Semestre : premier Durée : 2 H


Enseignant : Moez Jedidi
Nombre de Page(s) : 2

Exercice 1 :( 6 pts)

𝑥−1
Soit la fonction définie par :𝑓(𝑥 ) = 𝑥+1

1. Déterminer le domaine de définition de f .


2. Etudier la continuité et la dérivabilité de f .
3. Déterminer le sens de variation de f sur l’intervalle 𝐼 = ]−1,1[.
4. Montrer que f réalise une bijection de I sur un ensemble J qu’on précisera.

5. Déterminer l’expression de f 1 .

6. Déterminer les points d’intersections entre les courbes de 𝑓 𝑒𝑡 𝑓−1 .

Exercice 2 :( 8 pts)

A. On considère la fonction f définie comme suit : 𝒇(𝒙, 𝒚) = 𝟐𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 − 𝒚


1) a/ Déterminer les points critiques de 𝒇(𝒙, 𝒚).
b) Préciser la nature des points critiques .

1
𝑓(𝑥,𝑦)+𝑦
∀(𝑥, 𝑦) ≠ (0,0)
B. Soit la fonction ℎ(𝑥, 𝑦) = { 𝑥𝑦
ℎ(0,0) = 0
1) Déterminer et représenter le domaine de définition de la fonction ℎ (𝑥, 𝑦).
2) Etudier la continuité de ℎ (𝑥, 𝑦) en (0,0).
3) Calculer ℎ𝑥′ (𝑥, 𝑦) et ℎ𝑦′ (𝑥, 𝑦) lorsque (𝑥, 𝑦) ≠ (0,0).
4) Montrer que ℎ(𝑥, 𝑦) est homogène et préciser son degré d’homogénéité.
5) Déduire le degré d’homogénéité de ℎ𝑥′ (𝑥, 𝑦) et ℎ𝑦′ (𝑥, 𝑦).
6) Vérifier la relation d’Euler.

Exercice 3 :( 6 pts)

1+𝑥
𝐿𝑜𝑔( )
1−𝑥
Soit la fonction𝑓 (𝑥 ) =
1+co𝑥 (2𝑥)

1) a/ Donner le développement limité de Cos(𝑌) à l’ordre 2 au voisinage de 0.


b/ Déduire le développement limité de 𝐶𝑜𝑠(2𝑥) à l’ordre 2 au voisinage de 0.
1
2) a/ Donner le développement limité de 1−𝑥 à l’ordre 2 au voisinage de 0.
1+𝑥
b/ Déduire le développement limité de 1−𝑥 à l’ordre 2 au voisinage de 0.
3) a/ Donner le développement limité de Log(1 + 𝑋) à l’ordre 2 au voisinage de 0.
1+𝑥
b/ Déduire le développement limité de 𝐿𝑜𝑔 (1−𝑥) à l’ordre 2 au voisinage de 0.

4) Déterminer le développement limité de f  x  à l’ordre 2 au voisinage de 0.

5) Déterminer l’équation de la tangente à la courbe de f au point d’abscisse 0. Etudier la


position de la courbe de f par rapport au point d’abscisse 0.

2
Exercice 1 :( 6 pts)

𝒙−𝟏
Soit la fonction définie par :𝒇(𝒙) = 𝒙+𝟏

1. Déterminer le domaine de définition de f .


𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝐼𝑅, (𝑥 + 1) ≠ 0}
𝑥 + 1 = 0 ⟺ 𝑥 = −1
𝐷𝑓 = 𝐼𝑅 − {−1} = ]−∞; −1[ ∪ ]−1, +∞[

2. Etudier la continuité et la dérivabilité de f .


𝑓 est continue et dérivable sur son domaine de définition, comme rapport de deux fonctions
polynômes.
3. Déterminer le sens de variation de f sur l’intervalle 𝑰 = ]−𝟏, 𝟏[.
( 1 + 𝑥) − ( 1 − 𝑥) 2𝑥
𝑓 ′ (𝑥 ) = 2 =
( 1 + 𝑥) ( 1 + 𝑥) 2
2𝑥
𝑓 ′ (𝑥 ) = = 0 ⟺ 2𝑥 = 0 ⟺ 𝑥 = 0 ∈ 𝐷𝑓 .
( 1 + 𝑥) 2
𝑥−1 −2 𝑥−1 0
lim = 0+
= −∞ ; lim =2 et 𝑓 (0) = −1
𝑥→−1+ 𝑥+1 𝑥→1− 𝑥+1

𝑥 −1 0 1

𝑓 ′ (𝑥)
𝑓 (𝑥) -1 0

−∞

4. Montrer que f réalise une bijection de I sur un ensemble J qu’on précisera.


On constate que 𝑓 ′ positif sur ]−1; 1[ par suite 𝑓 est continue et strictement croissante sur son
domaine de définition, donc elle réalise une bijection de ]−1; 1[ sur 𝑓(]−1; 1[) = IR∗+ .
𝑓 admet alors, une fonction réciproque 𝑓 −1 définie et continue sur 𝐼R∗+ et dérivable sur 𝐼R∗+ −
{−1} car 𝑓 ′ (0) = −1.
5. Déterminer l’expression de f 1 .
𝑥−1
𝑓 (𝑥 ) = 𝑦 ⟺ = 𝑦 ⟺ 𝑥 − 1 = 𝑦(𝑥 + 1) ⟺ 𝑥 − 𝑥𝑦 = 1 + 𝑦 ⟺
𝑥+1
1+𝑦
𝑥 (1 − 𝑦 ) = 𝑦 + 1 ⟺ 𝑥 = = 𝑓−1 (𝑦)
1−𝑦
6. Déterminer les points d’intersections entre les courbes de 𝑓 𝑒𝑡 𝑓−1

les courbes de 𝑓 𝑒𝑡 𝑓 −1 (C et C’) sont symétriques par rapport à la première bissectrice et par
conséquent elles se coupent sur cette droite et on peut alors chercher les points d’intersection
de C et C’ avec la première bissectrice.
𝑥−1 2
= 𝑥 ⟺ 𝑥 − 1 = 𝑥 2 − 𝑥 ⟺ 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 = 0 ⟺ (𝑥 − 1) = 0 ⟺ 𝑥 = 1
𝑥+1
1−1
𝑦 = 1+1 = 0 , D’où le point d’intersection entre C et C’ est (1,0)

Exercice 2 :( 8 pts)

A. On considère la fonction f définie comme suit : 𝒇(𝒙, 𝒚) = 𝟐𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 − 𝒚


1) a) Déterminer les points critiques de 𝒇(𝒙, 𝒚).

𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 4𝑥 = 0 𝑥=0


{ ′ ⟺{
𝑦=
1
𝑓𝑦 (𝑥, 𝑦) = 2𝑦 − 1 = 0 2

1
Il existe donc un point critique : (0, 2).

b) Préciser la nature du point critique.

Cherchons les dérivées partielles secondes :


′′ ( ′′ ( ′′ ( ′′ (
𝑓𝑥𝑥 𝑥, 𝑦) = 4 ; 𝑓𝑦𝑦 𝑥, 𝑦) = 2 et 𝑓𝑥𝑦 𝑥, 𝑦) = 𝑓𝑦𝑥 𝑥, 𝑦) = 0
′′ ( ′′ (
𝑓𝑥𝑥 𝑥, 𝑦) 𝑓𝑦𝑥 𝑥, 𝑦) 4 0
∆(𝑥,𝑦) = | ′′ ′′ ( |=| |
𝑓𝑥𝑦 (𝑥, 𝑦) 𝑓𝑦𝑦 𝑥, 𝑦 ) 0 2
′′ ( ′′ ( ′′ ( ′′ (
∆(𝑥,𝑦) = (𝑓𝑥𝑥 𝑥, 𝑦)𝑓𝑦𝑦 𝑥, 𝑦)) − (𝑓𝑥𝑦 𝑥, 𝑦)𝑓𝑦𝑥 𝑥, 𝑦)) = (4 × 2) − (0 × 0) = 8 > 0

1 ′′ 1
Le point (0, 2) est un extremum et comme 𝑓𝑥𝑥 (0, 2) = 4 > 0 donc ce point est minimum

relatif de f.

𝟐 𝟐
𝒇(𝒙,𝒚)+𝒚 𝟐𝒙 +𝒚𝟐−𝒚+𝒚 𝟐𝒙 +𝒚𝟐
B. Soit la fonction 𝒉(𝒙, 𝒚) = { 𝒙𝒚
= 𝒙𝒚
= 𝒙𝒚
∀(𝒙, 𝒚) ≠ (𝟎, 𝟎)
𝒉(𝟎, 𝟎) = 𝟎
1) Déterminer et représenter le domaine de définition de la fonction 𝒉(𝒙, 𝒚).
𝐷ℎ = {(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼𝑅2 ⁄𝑥𝑦 ≠ 0}
⟹ 𝑥𝑦 = 0 ⟺ 𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑦 = 0
𝐷ℎ est le plan privé des deux axes
⟹ 𝐷ℎ = (𝐼𝑅 ∗ )2 = 𝐼𝑅2 − {𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑦 = 0}
2) Etudier la continuité de 𝒉(𝒙, 𝒚) en(𝟎, 𝟎).
2𝑥 2 + 𝑦 2 0
𝑙𝑖𝑚 ℎ(𝑥, 𝑦) = = = 𝐹𝐼
(𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑥𝑦 0

Les coordonnées polaires se présentent comme suit :


𝑟 2 = 𝑥 2 + 𝑦 2 ⟺ 𝑟 = √𝑥 2 + 𝑦 2
{ 𝑥 = 𝑟 cos(𝜃)
𝑦 = 𝑟 sin(𝜃)
𝑟 = √𝑥 2 + 𝑦 2 = √02 + 02 = 0 alors si (𝑥, 𝑦) → (0,0) on a 𝑟 → 0. et 𝜃 ∈ [0,2𝜋]
2(𝑟 cos(𝜃))2 + (𝑟 sin(𝜃))2 𝑟 2 [2(cos(𝜃))2 + (sin(𝜃))2 ]
𝑙𝑖𝑚 ℎ(𝑥 ; 𝑦) = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚
(𝑥,𝑦)→(0,0) 𝑟→0 (𝑟 cos(𝜃))(𝑟 sin(𝜃)) 𝑟→0 𝑟 2 (cos(𝜃) sin(𝜃))
[2(cos(𝜃))2 + (sin(𝜃))2 ]
𝑙𝑖𝑚 ℎ(𝑥 ; 𝑦 ) =
(𝑥,𝑦)→(0,0) (cos(𝜃) sin(𝜃))
La limite est en fonction de 𝜃 ∈ [0,2𝜋] alors 𝑙𝑖𝑚 ℎ(𝑥 ; 𝑦) n’existe pas donc 𝑓 n’est pas
(𝑥,𝑦)→(0,0)

continue.
3) Calculer 𝒉′𝒙 (𝒙, 𝒚) et 𝒉′𝒚 (𝒙, 𝒚) lorsque (𝒙, 𝒚) ≠ (𝟎, 𝟎). (sans simplification)
4𝑥(𝑥𝑦) − 𝑦(2𝑥2 + 𝑦2 )
ℎ𝑥′ (𝑥, 𝑦) =
(𝑥𝑦)2

2𝑦(𝑥𝑦) − 𝑥(2𝑥2 + 𝑦2 )
ℎ𝑦′ (𝑥, 𝑦) =
(𝑥𝑦)2

4) Montrer que 𝒉(𝒙, 𝒚) est homogène et préciser son degré d’homogénéité.


2(𝜆𝑥)2 + (𝜆𝑦)2 𝜆2 (2𝑥 2 + 𝑦 2 ) 2𝑥 2 + 𝑦 2
∀𝜆 > 0, ℎ(𝜆𝑥, 𝜆𝑦) = = 2 = = 𝜆0 ℎ(𝑥, 𝑦)
(𝜆𝑥)(𝜆𝑦) 𝜆 (𝑥𝑦) 𝑥𝑦
La fonction ℎ est homogène de degré 𝛼 = 0.
5) Déduire le degré d’homogénéité de ℎ𝑥′ (𝑥, 𝑦) et ℎ𝑦′ (𝑥, 𝑦).
ℎ est homogène de degré 0 et admettant des dérivées partielles premières continues
alors ces dernières sont homogènes de degré −1.
6) Vérifier la relation d’Euler.
4𝑥(𝑥𝑦) − 𝑦(2𝑥 2 + 𝑦 2 ) 2𝑦(𝑥𝑦) − 𝑥(2𝑥 2 + 𝑦 2 )
𝑥𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) + 𝑦𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) =𝑥 +𝑦
(𝑥𝑦)2 (𝑥𝑦)2
4𝑥 2 (𝑥𝑦) − (𝑥𝑦)(2𝑥 2 + 𝑦 2 ) + 2𝑦 2 (𝑥𝑦) − (𝑥𝑦)(2𝑥 2 + 𝑦 2 )
=
(𝑥𝑦)2
4𝑥 2 − (2𝑥 2 + 𝑦 2 ) + 2𝑦 2 − (2𝑥 2 + 𝑦 2 ) 2(2𝑥 2 + 𝑦 2 ) − 2(2𝑥 2 + 𝑦 2 )
= =
𝑥𝑦 𝑥𝑦
2(2𝑥 2 + 𝑦 2 )
= 0× = 0.
𝑥𝑦
La relation d’Euler est vérifiée.
Exercice 3 :( 6 pts)
1+𝑥
𝐿𝑜𝑔(1−𝑥)
Soit la fonction𝑓 (𝑥 ) =
1+co𝑥 (2𝑥)

1) a/ Donner le développement limité de Cos(𝑌) à l’ordre 2 au voisinage de 0.


𝑌2 𝑌2
𝐶𝑜𝑠(𝑌) = 1 − 2!
+ 𝜃(𝑌 2 ) = 1 − 2
+ 𝜃(𝑌 2 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑌 2 ) → 0 𝑠𝑖 𝑌 → 0 (0,5)
b/ Déduire le développement limité de 𝐶𝑜𝑠(2𝑥) à l’ordre 2 au voisinage de 0.
On pose 𝑌 = 2𝑥 si 𝑥 → 0 alors 𝑋 = 2𝑥 → 0 (0,25)
(2𝑥)2
𝐶𝑜𝑠(2𝑥) = 1 − + 𝜃 (𝑥 2 ) = 1 − 2𝑥 2 + 𝜃(𝑥 2 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 2 ) → 0 𝑠𝑖 𝑌 → 0 (0,5)
2
1
2) a/ Donner le développement limité de 1−𝑥 à l’ordre 2 au voisinage de 0.
1
= (1 − 𝑥 )−1 = 1 + 𝑥 + 𝑥 2 + 𝜃 (𝑥 2 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑥 2 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0 (0,5)
1−𝑥
1+𝑥
b/ Déduire le développement limité de 1−𝑥 à l’ordre 2 au voisinage de 0.
(1 + 𝑥)(1 + 𝑥 + 𝑥2 + 𝜃(𝑥2 ) ) = 1 + 𝑥 + 𝑥2 + 𝑥 + 𝑥2 + 𝜃(𝑥2 ) = 1 + 2𝑥 + 2𝑥2 + 𝜃(𝑥2 )

𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 2 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0 (0,5)
3) a/ Donner le développement limité de Log(1 + 𝑋) à l’ordre 2 au voisinage de 0.
𝑋2
𝐿𝑜𝑔(1 + 𝑋) = 𝑋 − + 𝜃 (𝑋 2 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃(𝑋 2 ) → 0 𝑠𝑖 𝑋 → 0
2
1+𝑥
b/ Déduire le développement limité de 𝐿𝑜𝑔 (1−𝑥) à l’ordre 2 au voisinage de 0.

On pose 𝑋 = 2𝑥 + 2𝑥 2 si 𝑥 → 0 alors 𝑋 = 2𝑥 + 2𝑥 2 → 0 (0,25)


1+𝑥 (2𝑥 + 2𝑥 2 )2
𝐿𝑜𝑔 ( ) = 2𝑥 + 2𝑥 2 − + 𝜃(𝑥 2 ) = 2𝑥 + 2𝑥 2 − 2𝑥 2 + 𝜃(𝑥 2 )
1−𝑥 2
= 2𝑥 + 𝜃 (𝑥 2 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 (𝑥 2 ) → 0 𝑠𝑖 𝑥 → 0
4) Déterminer le développement limité de f  x  à l’ordre 2 au voisinage de 0.
1+𝑥
𝐿𝑜𝑔 (1 − 𝑥 ) 2𝑥 1
𝑓 (𝑥 ) = = 2
+ 𝜃 (𝑥 2 ) = 𝑥 ( ) + 𝜃 (𝑥 2 ) = 𝑥 (1 + 𝑥 ) + 𝜃 (𝑥 2 )
1 + co𝑥 (2𝑥 ) 2 − 2𝑥 1−𝑥
= 𝑥 + 𝑥 2 + 𝜃 (𝑥 2 )
5) Déterminer l’équation de la tangente à la courbe de f au point d’abscisse 0. Etudier la
position de la courbe de f par rapport au point d’abscisse 0.
La tangente à la courbe de 𝑓 au point d’abscisse 0 est la suivante : 𝑦 = 𝑥
𝑓 ( 𝑥 ) − 𝑦 ≈ (𝑥 + 𝑥 2 ) − (𝑥 ) ≈ 𝑥 2
0 0
∀ 𝑥 ∈ 𝐼𝑅, 𝑥 2 ≥ 0 donc la courbe de 𝑓 est au dessus de la tangente au point d’abscisse 0.

Vous aimerez peut-être aussi