Modalite de Financement
Modalite de Financement
Modalite de Financement
Le montant des dettes financières (hors concours bancaires) ne doit pas excéder le montant des fonds
propres. Cela s’exprime dans le ratio d’autonomie financière, lequel peut prendre l’une des formes
suivantes :
capitaux propres 1
Ratio = ressources durables > 2
En principe, si les dettes financières sont égales aux capitaux propres l’entreprise ne peut accroître son
endettement. Un endettement supérieur au montant des capitaux propres ne peut être obtenu qu’en
offrant d’importante garanties (hypothèques, cautions….) et accepter que les prêteurs exercent un
contrôle sur la gestion
Le montant de la dette financière ne doit pas représenter plus de trois ou quatre fois la capacité
d’autofinancement annuelle moyenne prévue. Cette règle complémentaire de la précédente se traduit
par le ratio suivant
dettes financières
capacité d ' autofinancement
L’entreprise doit autofinancer une partie des investissements pour lesquels, elle sollicite des crédits (en
général 30%).
Le coût d’une source de financement est le taux pour lequel il y a équivalence entre capitaux mis à la
disposition de l’entreprise et l’ensemble des sommes réellement décaissés en contre parties. Il est
utilisé pour un arbitrage entre des sources de financement de même nature : choix entre emprunt ;
entre modalité de crédit-bail.
Exemple : soit un emprunt d’un million au de taux 12% et remboursable in fine au bout de quatre (4)
ans, impôt BIC 25%. Déterminez le coût de cet emprunt.
Solution :
Coût du capital :
La rentabilité d’un projet ayant été démontré, il est logique de le financer avec la ressource qui
nécessitera, en contrepartie les décaissements réels les plus faibles
On raisonne sur les décaissements réels, c'est-à-dire que l’on prend en compte les économies
d’impôt liées à la source de financement considérée
La comparaison de décaissements réel, induits par les sources de financement en compétition
nécessite souvent l’actualisation de ces décaissements. Cette actualisation est réalisée au coût
du capital ; à défaut on retient le taux pratiqué sur le marché financier
Le critère des décaissements réels permet de comparer des formules mixtes de financement.
Par exemple : autofinancement partiel + endettement partiel + crédit-bail
Application : pour financer un investissement de 120 millions amortissable en linéaire sur 4 ans,
l’entreprise SAMO à le choix entre :
Solution
a- Autofinancement
Amortissement du matériel = ¿
Elément 0 1 2 3 4
S=
S=
Matériel = 120 000 000
Amortissement = ¿
Emprunt =¿
Elément 0 1 2 3 4
S=
c- Crédit-bail
Elément 0 1 2 3 4
S=
Décision : on retient la modalité de financement qui donne les plus faibles décaissements actualisés
Plutôt que de considérer les décaissements liés à chaque source de financement, on évalue les flux de
liquidités supplémentaires que l’entreprise peut espérer, du fait de la réalisation du projet et de la
manière dont il sera financé. Le raisonnement en termes de flux suppose qu’on fait abstraction
d’éventuels crédits interentreprises. Dans le cas contraire, il serait plus judicieux de raisonner en
termes de capacité d’autofinancement restant disponible après prise en compte du financement.
Application : reprenons l’application précédente en supposant que les marges sur coûts indépendants
du mode de financement soient respectivement de 42 000 000, 54 000 000, 66 000 000, 54 000 000.
Solution
a- Autofinancement
Amortissement =
Elément 0 1 2 3 4
VAN =
VAN=
Elément 0 1 2 3 4
VAN =
VAN=
c- Crédit-bail
0 1 2 3 4
VAN =
VAN=
Décision : on retient la modalité de financement qui donne la plus grande valeur des flux
actualisés
APPLICATION 1
NB : Les marges sur coût indépendants du mode de financement sont respectivement de
142 000 000, 154 000 000, 166 000 000, 124 000 000, 120 000 000. Impôt 25%
APPLICATION 2
NB :