Chapitre I
Chapitre I
Chapitre I
Dans ce chapitre, il s’agira pour nous de présenter notre structure d’accueil à savoir
CONGELCAM S.A, ainsi que l’état de l’art relatif à notre projet.
La société CONGELCAM trouve son origine en 1982, lorsque son Président Directeur
Général Sylvestre NGOUCHINGHE se lance dans la vente en détail de poissons au marché
de Mvog Mbi à Yaoundé. Par la suite il va investir dans les congélateurs et les chambres
froides, ce qui fera croitre rapidement son chiffre d’affaires pour aboutir en 1994 à la création
de CONGELCAM SARL au capital de 10.000.000 FCFA. En 2004, CONGELCAM SARL
devient CONGELCAM S.A avec un capital de 3.000. 000. 000 de FCFA. Depuis 2009, ce
capital est passé à 5. 000. 000. 000 de FCFA puis à 9. 000. 000. 000 FCFA. Aujourd’hui
CONGELCAM est une Société Anonyme au capital de 13.000.000.000 FCFA et leader
national dans son secteur dont les activités consistent essentiellement en l’importation, la
distribution et la vente des produits de la mer. CONGELCAM emploie de nos jours près de
2000 Camerounais et génère plus de 3000 autres emplois indirects. Les forces de
CONGELCAM Viennent du fait de la politique entrepreneuriale menée par son PDG depuis
sa création. A savoir réinvestir les revenus pour accroitre ses activités en augmentant sa
capacité d’autofinancement d’une part, la proximité avec les consommateurs par sa présence
sur toute l’étendue du territoire qui a pour corollaire la réduction nette du prix du poisson pour
ceux-ci et la motivation de son personnel d’autre part. L’entreprise a même été classée en
2022 par l’institut national de la statistique, au 9ieme rang dans le top des entreprises en
termes de chiffre d’affaires au Cameroun. CONGELCAM S.A dispose actuellement de
plusieurs sites d’entreposage de très grande envergure, de bateaux d’importation et de plus
d’une centaine d’agence de vente sur tout le territoire national.
Situation sociale CONGELCAM
Forme juridique : S.A
Date de création : 1994
Activité : Commerce
Capital social : 13.000.000.000 FCFA
PDG : Sylvestre NGOUCHINGHE
Direction Général : Zone portuaire, Douala-Cameroun, BP 5295
Siège social : Yaoundé-Cameroun, BP 7180
Contacts : (+237) 233 42 52 25 ; 233 42 52 33
(+237) 222 23 72 57 ; 222 23 25 84
Site Web : https://congelcamsa.com/
Nombre de points de vente :
Nombre d’employés :
Depuis sa création jusqu’à nos jours, afin de défier toute concurrence, CONGELCAM S.A a
toujours eu pour missions de :
Distribuer des produits frais et congelés de meilleure qualité à tous ses clients ;
Permettre à toutes les couches sociales d’accéder au poisson dans leur localité ;
Dominer le marché par la vente en termes de disponibilité, fiabilité et qualité de ses
produits ;
Réduire le taux de chômage en créant des emplois.
1.3.2. Activités
Dans l’optique de mener à bien ses missions, les activités de CONGELCAM consistent
essentiellement en :
CONGELCAM est une entreprise citoyenne dotée d’un vaste réseau informatique dont le
cœur du métier implique un vaste niveau de confidentialité et de disponibilité des données
2. Etat de l’art
Pour gérer à bien l’ensemble des activités de CONGELCAM, le système d’information mis
en place
CHAP II :
Selon ITIL un service est l'ensemble des moyens mis en œuvre pour produire de la valeur
pour un client, sans que celui-ci n'en supporte ni les coûts spécifiques et supplémentaires ni
les risques associés. La gestion des services informatiques, plus connue sous le sigle anglais
de ITSM pour « information technology service management » est une des bases de l'ITIL qui
la définit ainsi : la gestion des services informatiques (« Service Management ») est une
approche de la gestion des SI. Elle se propose de représenter le SI comme un ensemble de
capacités (« capabilities ») organisationnelles permettant de fournir de la valeur à des clients
sous forme de services. Cette valeur est intangible et non monnayable pour l'entreprise. Elle
est composée d'une part d'équipes techniques (« functions ») composées de spécialistes et
d'autre part de processus.
ITIL définit un incident comme un événement unique non planifié qui provoque une
interruption de service. La gestion des incidents est habituellement suivie d’une analyse post-
incident dans laquelle on détermine comment il est apparu malgré les précautions et les
contrôles mis en place. Cette analyse est normalement supervisée par les dirigeants des
organisations. Le but de cette supervision est de pouvoir mettre en place des mesures de
précaution pour éviter la réitération de l’incident. Les informations obtenues seront ensuite
utilisées comme des feedbacks pour améliorer la politique de sécurité et/ou
son implémentation au sein de l’organisation
Comme le définit ITIL, un problème est une cause, ou une cause potentielle, d'un ou de
plusieurs incidents. La gestion des problèmes travaille avec la gestion des incidents et la
gestion des changements afin de d'assurer que la disponibilité et la qualité des services TI
s'améliorent. Lorsque les incidents sont résolus, l'information de résolution est enregistrée. Au
fil du temps, cette information est utilisée pour accélérer le temps de résolution et d'identifier
des solutions permanentes, réduisant ainsi le nombre et le temps de résolution des incidents.
Cela se traduit par moins de pannes et moins de perturbations pour les systèmes critiques de
l'entreprise.
Assurer la continuité des services au sein d’une entreprise est une priorité absolue car un
incident peut avoir des conséquences multiples autant sur l’image de l’entreprise que de
nature financière par exemple la panne de 5 heures qui a coûté 150 millions de dollars à Delta
Air Lines en 2016 ou encore les nombreuses perturbations au sein du réseau des opérateurs de
réseaux mobiles Orange et MTN a engendré de nombreuses plaintes de la part des usagers et a
ainsi terni leur image vis à vis des clients et a eu des répercussions de nature financière
II- PCA/PRA
1- Définition
a) PCA
Le Plan de Continuité des Activités (PCA) se réfère aux mesures à prendre pour maintenir et
poursuivre les activités d’une organisation face aux menaces potentielles. Le plan garantit que
les opérations de l’entreprise, dans son ensemble, sont capables de fonctionner en cas
d’incident. Pour cela, le PCA doit identifier tous les risques pouvant affecter les opérations de
l’entreprise. Les risques peuvent inclure des catastrophes naturelles (incendies, inondations
ou événements météorologiques), des cyberattaques ou des fraudes.
b) PRA
2- Choix de la méthodologie
La méthodologie choisie pour effectuer notre plan de continuité s’inspire largement des
référentiels ITIL.
6- Proposition de solutions
Il existe plusieurs méthodes pour assurer la continuité de service d'un système d'information.
Certaines sont techniques (choix des outils, méthodes de protection d'accès et
de sauvegarde des données), d'autres reposent sur le comportement individuel des utilisateurs
(extinction des postes informatiques après usage, utilisation raisonnable des capacités de
transfert d'informations, respect des mesures de sécurité), sur des règles et connaissances
collectives (protection incendie, sécurité d'accès aux locaux, connaissance de l'organisation
informatique interne de l'entreprise) et de plus en plus sur des conventions passées avec des
prestataires (copie des programmes, mise à disposition de matériel de secours, assistance au
dépannage).
La réplication des machines virtuelles : Etant donné que de nombreux services fournis
sont stockés dans des serveurs virtuels, cette solution permettra d’avoir des serveurs
miroirs de nos machines virtuelles tout en nous faisant économiser en ressources
matérielles et financières
La redondance des serveurs : installer des serveurs secondaires qui vont se
synchroniser avec les serveurs principaux pour qu’en cas de panne des serveurs
principaux ils prennent la relève et ainsi assurent la continuité des activités
La sauvegarde des données sur le cloud
Prévoir une troisième source d’accès internet par exemple un Access point avec puce
MTN pour chaque service ou département
Prévoir des ressources matérielles de secours telsque routeurs, switchs
Installer des caméras de surveillance dans la salle serveur
Limiter les accès de la salle serveur, n’y laisser entrer que les acteurs directement
concernés
Prévoir des sites de secours par exemple une salle blanche
Les méthodes se distinguent entre préventives (éviter la discontinuité) et curatives (rétablir
la continuité après un sinistre). Les méthodes préventives sont souvent privilégiées, mais
décrire les méthodes curatives est une nécessité car aucun système n'est fiable à 100 %.
a- Mesures préventives
Viennent ensuite, par ordre décroissant de citations, les solutions de réplication, mirroring et
secours multi-sites ou sur un autre site distant, de basculement sur un réseau de secours,
d’analyse de procédures et stratégies assurant la continuité de business, de gestion de bande
passante, de sécurité physique et logique…
La préservation des données passe par des copies de sauvegarde régulières. Il est important de
ne pas stocker ces copies de sauvegarde à côté du matériel informatique, voire dans la même
pièce car elles disparaitraient en même temps que les données à sauvegarder en cas d'incendie,
de dégât des eaux, de vol, etc. Lorsqu'il est probable que les sauvegardes disparaissent avec le
matériel, le stockage des copies de sauvegarde peut alors être nécessaire dans un autre lieu
différent et distant. L’analyse d’impact a fourni des exigences exprimées en temps maximal
de rétablissement des ressources après un désastre (RTO: Recovery Time Objective ou Durée
maximale d'interruption admissible) et la perte maximale de données (RPO Recovery Point
Objective ou Perte de données maximale admissible). La stratégie doit garantir que ces
exigences seront observées.
Il s'agit de disposer d'un système informatique équivalent à celui pour lequel on veut limiter
l'indisponibilité : ordinateurs, périphériques, systèmes d'exploitation, programmes particuliers,
etc. Une des solutions consiste à créer et maintenir un site de secours, contenant un système
en ordre de marche capable de prendre le relais du système défaillant. Selon que le système de
secours sera implanté sur le site d'exploitation ou sur un lieu géographiquement différent, on
parlera d'un secours in situ ou d'un secours déporté.
Voici les différentes solutions de sites de secours, de la moins coûteuse à la plus coûteuse :
• Les salles blanches, appelées également « sites froids » Il s’agit d’une salle vide, prête à
recevoir le matériel informatique en cas de déclenchement du plan de reprise.
• Les salles oranges, appelées également « sites tièdes » Une salle orange est un intermédiaire
entre une salle blanche et une salle rouge. Dans une salle orange, seuls les serveurs, dédiés
aux applications les plus critiques du SI, sont déjà présents et prêts à fonctionner.
• Les salles rouges, appelées également « sites chauds » Dans le cas d’une salle rouge, tous les
équipements nécessaires à la reprise du SI, sont présents et prêts à fonctionner. Par contre,
selon les choix technologiques mises en œuvre en matière de sauvegarde et de stockage
(sauvegarde à distance, journalisation à distance, ou réplication asynchrone), les données
applicatives seront disponibles plus ou moins rapidement en cas de besoin.
• Les salles miroirs Une salle miroir est similaire à une salle rouge, sauf que dans le cas d’une
salle miroir, les données applicatives sont disponibles instantanément, grâce à un mécanisme
de réplication synchrone. On distingue deux catégories de salles miroirs. Soit la salle miroir
est passive et ne traite aucune donnée de production. Elle ne devient active qu’en cas de
déclanchement du plan de continuité informatique. Soit elle est pleinement active, et la
production est partagée en permanence entre les deux sites. Le choix technologique, entre ces
différents moyens, doit être fait, en fonction de la durée d’indisponibilité tolérée par le SI.
Bien entendu, cela peut varier d’une application à une autre, et des choix différents peuvent
cohabiter au sein d’un même PCI.
Plus les temps de rétablissement garantis sont courts, plus la stratégie est coûteuse. Il faut
donc choisir la stratégie qui offre le meilleur équilibre entre le coût et la rapidité de reprise.
Il est aussi possible de recourir à un site secondaire de haute disponibilité qui se situe
généralement près du site de production (moins de 10 kilomètres) afin de permettre de les
relier avec de la fibre optique et synchroniser les données des deux sites en quasi temps réel
de manière synchrone ou asynchrone selon les technologies utilisées, les besoins et
contraintes techniques.
b- Mesures curatives
Dans cette hypothèse, seules des données ont été perdues. L'utilisation des sauvegardes est
nécessaire et la méthode, pour simplifier, consiste à réimplanter le dernier jeu de sauvegardes.
Cela peut se faire dans un laps de temps court (quelques heures), si l'on a bien identifié les
données à reprendre et si les méthodes et outils de réimplantation sont accessibles et connus.
4- Proposition de solutions
Installer un poste de secours sur lequel on va configurer en machines virtueles les
machines du CA et de l’opérateur avec synchronisation des donnéés
Plan de sauvegarde des données du réseau LAN de l’agence vers le réseau de la DG
Installer un onduleur de redondance secondaire