Coerriction TD Blhuoidg
Coerriction TD Blhuoidg
Coerriction TD Blhuoidg
fluides.
Olivier LOUISNARD
29 mai 2015
1
1 Hydrostatique
2
2 Bernoulli. Fluide parfait
Venturi
p1 − p2 = (ρHg − ρ) gh
ρQ2
1 1 1
h= 2
− 2
2 (ρM − ρ)g 4S2 S1
Clepsydre
3
EDO à variables séparables, dont on peut trouver la solution, mais assez compliquée.
Cela dit on remarque que z0 correspond presque au fond de la cuve donc z0 z
et on peut négliger le 1 dans la parenthèse. Ca s’intègre maintenant très bien et au
final, le temps pour que le niveau passe de z1 à z2 s’écrit :
" n+1/2 #
n+1/2 r
τ z1 z2 z0
tvidange = − où τ=
(n + 1/2) z0 z0 2g
Pour que l’évolution du niveau soit linéaire par rapport au temps, il faut donc
n = 1/2.
Manomètre à mercure
Correction à l’énoncé : le haut de la flèche he sur le dessin doit aller jusqu’à l’axe
du tube.
4
3 Forces
Pommeau de douche
De2
2
F = ρve Se 1 − 2 A.N. : F = 10.5 N
D − De2
Vanne de décharge
Il reste à exprimer toutes les intégrales sur une largeur l arbitraire dans le sens per-
pendiculaire au dessin, et en projection sur x. Les contributions du poids et de Sfond
disparaissent. Le seul problème éventuel est de ne pas oublier que p varie linéairement
avec la profondeur dans les intégrales de pression. On obtient par exemple :
ZZ
1
ex . − (p − patm ) n dS = ρglh21
2
S1
Au final, on obtient :
F.ex 1
= ρg h21 − h22 + ρ(h1 v12 − h2 v22 )
(2)
l 2
La question 3 est très simple (on utilise Bernoulli à la surface, ce qui donne la formule
finale : 1/2
α2
v1 = 2gh1
1+α
5
En remplaçant dans l’expressiond e la force on obtient enfin, après calculs :
1 (1 − α)3
F = ρglh21
2 1+α
h21 h2
F.ex = ρv12 h1 l − ρv22 h2 l + ρg l − ρg 2 l
2 2
Puis en utilisant la conservation du débit, on obtient finalement, en introduisant le
nombre de Froude v12 /gh1 :
1 2 Fr
F.ex = ρgh1 l (1 − α) 1 + α − 2
2 α
6
4 Pertes et gains de charge
Citerne.
6. Hauteur nécessaire (d’après Bernoulli généralisé)
patm v 2
patm
+ − + h = −hv
ρg 2g ρg
soit :
v2
h= + hv
2g
avec
V2 L v2 l V2 v2
hv = f1 + f2 + N evcoude + (ev + evvanne )
2g D 2g d 2g 2g reduction
7. Application numérique :
– re = 63700, Re = 28294,
– hv = 6.69 m
– h = 7.20 m
8. Parce qu’ils sont de diamètre grand donc la vitesse y est faible.
9. Entre la surface libre et le haut du jet :
patm patm
+ hjet − + h = −hv
ρg ρg
d’où
hjet = h − hv
Le jet monte moins haut que la surface de la citerne car entretemps on a
perdu de l’énergie par frottement visqueux. En comparant avec le résultat de
la question 6, on obtient
v2
hjet =
2g
qui indique juste que l’énergie potentielle initiale de l’eau dans la citerne peut
être soit transformée en énergie cinétique, soit en énergie potentielle, mais
inférieure à celle initiale, à cause des pertes d’énergie.
A.N. : hjet = 0.52 m
10. Bernoulli entre la surface libre et la sortie :
v2
hu = hv + et la puissance est Ẇu = ρgQhu
2g
On voit que
– la hauteur de charge de la pompe hu remplace le h du bac des questions
précédentes.
7
– l’énergie de la pompe est en partie utilisée pour fournir de l’énergie cinétique
au fluide, en partie pour compenser les pertes de charge.
A. N. : Ẇu = 71 W
2.
3.
4. On trouve 0.0321 et 0.0306 respectivement, on est quasiment dans le turbulent
rugueux, et donc f ' constant .
On obtient alors G = 0.36 m/s2 , c’est-à-dire une pesanteur bien réduite.
5.
dhW S p
= 2G(hu − hW )
dt SW
6. 2
t∗
∗
h = 1−
2
7. r r !
SW hu − h0 hu − h0 − H
tF = 2 1−
S 2G hu − h0
On trouve 19933 s, soient plus de ' 5h30 de remplissage. C’est l’ordre de
grandeur. Le problème est issu d’un stage de L3.
Réseau urbain
1. Branche amont
" 1.11 #
V2 L
1 6.9 /D ρDV
Hv = F √ = −1.8 log10 + Re =
2g D F Re 3.7 η
8
Branche domestique :
v2
l
hv = f + ev,robinet + N ev,coude
2g d
" 1.11 #
1 6.9 /d ρDv
√ = −1.8 log10 + re =
f re 3.7 η
pB = patm + ρghv
h = hv
HS − HA = −hv
9
où hv est la perte de charge estimée sur un tuyau, avec un débit q et non
plus Q. L’erreur classique consiste à compter 4 fois la perte de charge hv .
On retrouve donc rigoureusement la même équation qu’à la question 2, soit
finalement :
v2
h = hv + Hv +
2g
9. Approximations précédentes : Sans plus de calculs, on va donc obtenir la même
équation qu’à la question 5 et le débit q dans une branche vaut au final :
r
2gh
q = vs = s
e0
C’est donc le même résultat que précédemment, ce qui veut dire qu’on retrouve
le même débit dans chacune des 4 branches que lorsqu’un seul robinet est
ouvert. En d’autres termes peu importe le nombre de robinets ouverts, on a
toujours le même débit, qui est entièrement fixé par la perte de charge dans la
partie domestique. Cela correspond bien à l’expérience : si le voisin utilise de
l’eau, ça n’a pas d’influence sur le débit chez vous (sauf cas pathologique, fin de
ligne, installation mal dimensionnée). Le débit chez vous ne dépend donc que
de votre installation. Les douches collectives fonctionnent aussi sur ce principe.
10. Idem question 3 : pB ' patm + ρgh
Conclusion : la pression à l’entrée de votre maison est toujours environ égale
à la pression hydrostatique. Ca veut dire que cette pression est constante, que
vous ou vos voisins consommiez de l’eau ou non !
Note : apparemment il n’ a pas de disposition légale fixant une fourchette de
pressions à l’entrée, mais on considère que les valeurs de confort sont entre 2 et
5 bar. Trop, ça risque de péter des canalisations, on peut mettre un réducteur
de pression, pas assez, c’est pénible, on peut mettre un surpresseur c.a.d une
pompe qui va apporter du Ẇu .
v2
11. hu + h = hv + Hv +
2g
Tout se passe comme si on avait augmenté la hauteur de la citerne de hu .
Mêmes expressions pour les pertes de charge.
v2
12. hu + h ' hv ' e0
2g r
q 1 + h/hM
=
Qm Π + n2
13. Même raisonnement qu’à la question 10
Ẇu = ρghu Q
10
14. Application numérique : Q = 189 L/min, q = 18.9 L/min, pB = 4.77 bar,
hu = 19.3 m, Ẇu = 595 W.
h
hvR = 20.7 m donc h∗ = = 0.242 h∗u = 1.35
hvR
QD = 42 m3 /s hu = 27.9 m PD = 11.5 MW
11
ce qui laisse entendre qu’une partie de l’énergie produite sert à faire circuler de
l’eau dans le circuit tertiaire. Ca semble énorme mais à l’échelle d’une centrale
nucléaire c’est ridicule. Une tranche de centrale représente environ 1 GW, cela
fait donc du 0.6 % . . .
10. Pour f , utiliser Haaland
v 2.55 m/s
Re 2.55 × 106
f 0.0198
hv 3.27 m
PE 0.260 MW
12
5 Navier-Stokes
Ecoulement de Couette
1. A justifier :
u(z)
v= 0
0
CFs :
u(z = 0) = 0 u(z = h) = U0
2.
3.
4. L’équation suivant x se simplifie en :
∂ 2u
0=η
∂z 2
d’où
z
u(y) = U0
h
5. Tenseur des contraintes :
U0
−p 0 η
h
T
σ = −pI + η gradv + gradv = 0 −p 0
| {z }
σv
U
0
η 0 −p
h
U0 U0
−p 0 η 0 η
h h
FPlaque/Fluide = σ.n = L × l 0 −p 0 0
= 0
U
0
η 0 −p 1 −p(h)
h
La force tangentielle exercée par la plaque mouvante sur le fluide est donc :
U0
Fh = Llη ex .
h
Sur la plaque du fond :
U0 U0
−p 0 η 0 −η
h h
F0 = L × l
0 −p 0 0
= 0
U
0
η 0 −p −1 p(0)
h
13
Et on retrouve la même chose avec le signe “-”. Les forces tangentielle exercée
par les plaques haute et basse sont donc opposées, ou dit d’une autre façon,
le fluide transmet à la plaque du bas la force (ou la quantité de mouvement)
que la plaque du haut lui applique.
vz (r = Ri ) = −W0
vz (r = Re ) = 0
3. Le reste n’est que calcul un peu pénible. . . Je donne quelques détails pour
vous permettre de vérifier vos résultats intermédiaires. La troisième équation
montre encore que le profil de pression suivant z est linéaire donc on pose à
nouveau ∂p/∂z = −∆p/L et on intègre deux fois :
∆p r2
vz (r) = − + A ln r + B
ηL 4
mais A est maintenant non-nulle car il n’y a pas de fluide sur l’axe. Les CFs
fournissent après calcul :
∆p
Re2 − Ri2
W0 +
4ηL
A =
ln (Re /Ri )
∆p 2 2
ln Re ∆p 2
B = − W0 + Re − Ri + R
4ηL ln (Re /Ri ) 4ηL e
∗ ln (r/Re ) ∆p ln (r/Re )
Re2 2
Re2 Ri2
vz (r ) = −W0 + −r − −
ln (Ri /Re ) 4ηL ln (Ri /Re )
| {z } | {z }
Couette Poiseuille
En adimensionnel (conseillé) :
ln r∗ Π ∗
vz (r) ∗2 2 ln r
=− + 1−r − 1−α
W0 ln α
| {z } | 4 ln α
{z }
Couette Poiseuille
∆pRe2
le paramètre Π = représentant le rapport Poiseuille/Couette.
ηLW0
Quelques profils tracés pour Π = 0.1, 100, 300, 500 (de gauche à droite). Celui
en noir obtenu pour la valeur critique calculée à la question suivante. C’est la
limite entre un mouvement unidirectionnel vers la gauche, et bidirectionnel
14
1
0.98
0.96
*
r
0.94
0.92
0.9
−1 −0.8 −0.6 −0.4 −0.2 0 0.2 0.4
v*
dvz∗ ∗
4. Limite obtenue quand (r = 1) = 0.
dr∗
2
Π>
− ln α − (1 − α2 )/2
5. ZZ Z 1
Q= vz (r) dS = W0 2πRe2 vz∗ (r∗ )r∗ dr∗
α
S
Après calcul
Q
= Π Ip (α) − Ic (α)
2πRe2 W0
avec
(1 − α2 )2 α2 − 1 α2
1 4
Ip (α) = 1−α + Ic (α) = −
16 ln α 4 ln α 2
résultat utile pour l’exercice sur l’amortisseur hydraulique.
6. Force de pression sur cylindre intérieur :
Fp/cylindre = ∆pπRi2 ez
Force visqueuse exercée sur le cylindre :
∂vz
Fv/cylindre = 2πRi Lη (r = Ri ) ez
∂r
Sous forme adimensionnelle :
1 − α2
Fv/cylindre Π 1 Fp/cylindre
= 2α −2α − − ez et = Πα2 ez
πηLW0 4 α ln α α ln α πηLW0
En sommant :
Ftot/cylindre Π(α2 − 1) − 4
= ez (4)
πηLW0 2 ln α
Force est toujours orientée suivant z, donc toujours opposée au mouvement du
cylindre intérieur. C’est le principe utilisé dans l’amortisseur hydraulique (cf.
exo correspondant)
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