Les Outils de Resolution de Problemes 2
Les Outils de Resolution de Problemes 2
Les Outils de Resolution de Problemes 2
RÉSOLUTION DES
PROBLÈMES
RESUME
1. Définition
2. La méthode de résolution des problèmes
3. Les outils de résolution des problèmes
4. Exercice pratique
5. Evaluation
INTRODUCTION
Résoudre un problème revient à s'appuyer sur une méthode et des outils adaptés. Nous
vous proposons une démarche et une suggestion d'outils à utiliser pour chaque étape.
Les problèmes sont au cœur de la culture de notre vie et font partie du quotidien des
organisations. Une démarche de résolution de problème structurée et suivie sur le terrain
permet d'améliorer durablement la performance industrielle.
Avant toute chose, il convient de clarifier la base du raisonnement: qu'est-ce qu'un problème ?
D'un point de vue industriel, un problème se définit comme un écart entre une situation
donnée et le standard attendu (Source: Wikipédia).
La résolution de problème consiste à trouver la cause de cette situation non conforme aux
résultats attendus et de mettre en place des solutions durables.
1- DEFINITION
Il faut veiller, suivant le problème qu’il y ait différentes fonction dans le groupe, les
ouvriers, chefs d’équipes, chefs de services, directeurs, etc.
Le groupe ne doit pas être moins étoffé ou trop étoffé (entre 5 et 9 personnes sans
aller au delà de 15 personnes)
De préférence, il faut un nombre impair en vue de faciliter les votes pour les prises
de décisions.
2- METHODE DE RESOLUTION DES PROBLEMES
2.2- Définir le problème à traiter
Parmi ces trois formulations suivantes, quelle est selon vous la meilleure et pourquoi?
L’audit interne réalisé au mois de novembre 2021 à révéler que 60% des produits
antipaludéens n’ont pas été livrés à temps par les employés de la logistique de l’entrepôt de
Cocody à la 2ème semaine du mois de mars 2021.
2- METHODE DE RESOLUTION DES PROBLEMES
2.3- Identifier les causes
Voici une étape clé, la recherche des causes impactantes. Un point important est de bien séparer la
recherche de la sélection. La première demande d'être exhaustif en listant toutes les causes
possibles ayant une influence sur le problème. La seconde, plus analytique, a pour objectif d'identifier
celles qui ont un poids suffisamment significatif pour être traitées.
Au premier regard, l'origine du problème peut paraître évidente. Pourtant... il faut toujours se méfier
des évidences.
Pour la recherche, dressez une liste en utilisant des outils comme le brainstorming ou le QQOQCP .
Ne négligez rien. Encore une fois, une cause d'apparence anodine peut très bien occuper un rôle
central dans la problématique traitée.
Pour la sélection, évaluez et classez chaque option. Le diagramme d'Ishikawa fait partie des outils
tout indiqués pour cette tâche.
2- METHODE DE RESOLUTION DES PROBLEMES
2.4- Trouver les solutions
Comme précédemment, cette étape se divise en 2 phases : la recherche et la sélection à l'aide
d'outils comme le brainstorming, puis en utilisant des méthodes d'aide à la décision, comme la matrice
de décision .
Le choix de la solution prend en compte différents critères comme la facilité et la rapidité de mise en
œuvre, le coût, les compétences devant être mobilisées, les risques d'effets de bord. Au final, ce
n'est pas forcément celle qui a plus d'impact qui sera retenue . Il vaut parfois mieux retenir un
ensemble de solutions secondaires faciles et rapides à mettre en œuvre plutôt qu'une seule, avec
certes un fort impact, mais lourde et coûteuse à déployer.
2- METHODE DE RESOLUTION DES PROBLEMES
2.5- Planifier et mettre en œuvre les solutions retenues
Une fois le choix arrêté, il est temps de passer à l'action. Une bonne
préparation maximise la qualité du déploiement. Tout commence en
fixant des objectifs pour s'assurer de l'efficacité des actions.
Attention de bien prendre en compte les phénomènes de résistance au
changement
2- METHODE DE RESOLUTION DES PROBLEMES
2.6- Suivre la mise en œuvre et évaluer l'efficacité des solutions
S'il existe un outil qui est passé dans le langage commun des entreprises, c'est
bien le Brainstorming ("remue-méninges", pour nous Français).
Ce terme (la version anglo-saxonne) est d'ailleurs utilisé à toutes les sauces
dès lors qu'il est question de réflexion collective : " Allez, faisons un
brainstorming ! ".
Bien que qualifiée de créative, il n'en demeure pas moins que cette méthode
répond à une démarche rigoureuse pour produire les résultats escomptés.
3- LES OUTILS
3.1.1- Les étapes du Brainstorming
a- Préparation
Constitution du groupe : le premier rôle de l'animateur est de construire un groupe de travail efficace et
pertinent.
Efficace de par un nombre maxi de participants, ouverts à la discussion, qui oscille entre 5 et 10
personnes ; et pertinent par un choix de collaborateurs possédant des angles de vue contrastés. Que
ce soit par des métiers, des expertises ou encore des positions hiérarchiques différents. Attention pour
ce dernier point : soyez attentifs à ce que les liens hiérarchiques ne soient pas un frein à l'expression de
certains. Cette diversité est importante pour obtenir une richesse d'idées.
Choix de l'environnement et des outils : la salle et sa disposition doivent favoriser les échanges et créer
une atmosphère détendue. Vidéos projecteur, paperboard... Réfléchissez bien aux outils à utiliser pour
noter les idées.
3- LES OUTILS
3.1.2- Les étapes du Brainstorming
Aussi nommée "phase de cadrage" : l'objectif est de s'assurer que tous les participants sont
d'accord sur le problème à résoudre ou la question à travailler , et que chacun possède le
même niveau d'information.
L'animateur fixe, en accord avec le groupe, le périmètre de la recherche d'idées et le temps
alloué pour cette phase.
3- LES OUTILS
3.1.2- Les étapes du Brainstorming
La méthode QQOQCP permet de mener une analyse fine de la situation . Et ce d'une manière
constructive, basée sur un questionnement systématique de façon à tourner le problème dans tous
les sens, le décomposer dans toutes ses dimensions, décaler les regards et ouvrir le champ des
possibles en matière de solution.
LES OUTILS
Il peut être judicieux de nuancer ses propos en formulant ces questions de manière moins intrusive et
plus diplomatique : Quelle est la personne qui a relevé le problème ? Quelle est sa fonction ? Quels sont
les services, équipes concernés ? etc.
LES OUTILS
Dans les années 1900, Vilfredo Pareto est un économiste italien qui a mis en exergue à travers plusieurs études
que dans son pays, 20% des personnes détenaient 80% des richesses . Dans les années 40, un ingénieur,
Joseph Juran évoque la loi des 80/20 facilitant la séparation entre le "vital few" (les 20% à fort impact) et le "trivial
many" (les 80% restant). Une distribution qui semble "naturelle".
En effet, par projection, ce principe se vérifie dans de nombreux domaines . La majorité des résultats ou des
impacts, sont dûs à une minorité des causes. 20% des bugs sont responsables de 80% des plantages de
logiciels, 20% des articles en stock représentent 80% du coût de stockage, etc. Avez-vous étudié la structure de
vos ventes ? Généralement 20% des clients font 80% du chiffre d'affaires. D'où la seconde appellation : la loi des
20/80 (ou 80/20).
LES OUTILS
Pareto:
La mise en œuvre consiste à bâtir un graphique représentant un classement de données. La
démarche présentée ci-dessous est illustrée par un exemple en utilisant Excel. Un outil bien
adapté pour réaliser facilement vos diagrammes.
Pareto:
2- Ajoutez le nombre d'observations
Dans une seconde colonne, renseignez pour
chaque ligne le nombre d'observations (nombre
d'apparitions de chaque problème, chiffre
d'affaires par client...).
LES OUTILS
Pareto:
3- Classez les items
Triez la colonne des données de votre
tableau Excel dans l'ordre décroissant :
LES OUTILS
Pareto:
4- Ajoutez le cumul
Insérez une nouvelle colonne en
cumulant le nombre d'événements.
LES OUTILS
Pareto:
5- Ajoutez le pourcentage
Enfin, dans une dernière
colonne insérez le
pourcentage du nombre
d'événements cumulé :
LES OUTILS
LES OUTILS
Pareto:
Construction du diagramme
Une fois votre tableau terminé,
construisez votre diagramme en utilisant
les fonctions d'Excel pour insérer un
graphique
5S:
Le premier S, Seiri, Eliminer
Le premier des 5S, il faut commencer par se débarrasser de ce tout ce qui est inutile. S’il est important
de garder, il est également important de jeter. Mais surtout, il faut savoir ce qu’il faut garder et ce qu’il
faut jeter.
5S:
Le troisième S, Seiso, Nettoyer
Le fait de nettoyer des bureaux, des lieux de travail et des moyens de production va bien au-delà de la
simple propreté. Pour les machines et l’outillage par exemple, c’est un premier pas vers l’auto-
maintenance car c’est lors du nettoyage que l’on détecte les usures prématurées et anomalies.
5S:
Le cinquième S, Shitsuke, Respecter
C’est le dernier S, il défini qu’il faut respecter les règles précédemment établies et par là même
encourager le personnel à y adhérer. Il convient de toujours faire ce qu’il faut afin que les 5S
deviennent une habitude.
LES OUTILS
Objectifs de la démarche 5S
Si tout les acteurs s’engagent ensemble le progrès devient possible.
Cet engagement collectif commence par prendre en compte l’environnement de travail de chacun (magasin,
ligne, bureau, laboratoire, etc…)
Plus qu’une simple technique d’ordre, les 5S sont surtout une méthode de management participatif
permettant de responsabiliser le personnel dans l’amélioration de l’organisation d’un site.
La participation de tous les niveaux hiérarchiques est nécessaire à cette action.
La méthode 5S se base sur la constatation qu’un espace bien rangé et propre est propice à une production
de bonne qualité.
L’intérêt des 5S provient de la complémentarité de 2 approches :
1- La compréhension l’intégration des règles de travail pour que les 5S deviennent une habitude.
2- La responsabilité de chacun est favorisée par l’aspect participatif de l’ensemble du personnel.
Cette notion de responsabilisation et de compréhension permet d’obtenir de nombreux avantages.
LES OUTILS
AMDEC signifie Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leurs Criticités. C'est
l'équivalent français de la méthode d'origine FMEA : Failure Mode, Effects, and Criticality Analysis
Il s’agit d’une méthode d’analyse qualitative et quantitative permettant de mettre en avant les défaillances
potentielles d’un produit, procédé ou processus en apportant des actions correctives ou préventives.
Les types d’A.M.D.E.C
Il existe différents types d’AMDEC, dont les trois principaux sont :
AMDEC Produit : c’est l’analyse des défaillances d’un produit, dues à sa conception, sa fabrication ou son
exploitation, pour améliorer sa qualité et sa fiabilité.
AMDEC Processus : c’est l’analyse des défaillances sur les méthodes de production d’un produit ainsi que
les procédures mises en œuvre pour accomplir une tâche.
AMDEC Moyens de Production : c’est l’analyse des défaillances des machines et équipements
intervenants dans la réalisation d’un produit.
Vous pouvez également retrouver des AMDEC de type sécurité, fournisseur, organisationnel, service, etc.
LES OUTILS
La méthode HAZOP (Hazard and operability studies) consiste à décomposer un système donné en
sous-ensembles appelés « nœuds » puis, à l'aide de mots-clés ou mots guides spécifiques et à faire
varier les paramètres du système étudié par rapport à ses points de consignes appelés « intentions du
procédé ». Les déviations ainsi obtenues sont examinées par une équipe pluridisciplinaire dédiée afin
d'en déduire leurs conséquences potentielles pour l'ensemble du système et de déterminer celles
conduisant à des risques potentiels pour la sécurité des personnes, des biens et de l'environnement.
Le groupe de travail examine et définit ensuite les actions recommandées pour éliminer en priorité la
cause ou atténuer, voire éliminer les conséquences. L'analyse des déviations fait l'objet d'un
enregistrement sous forme de tableaux, base indispensable pour la mise en place ultérieure des
actions recommandées par le groupe de travail.
LES OUTILS
HAZID:
HAZID : HAZARD IDENTIFICATION – IDENTIFICATION DES DANGERS
L’HAZID (HAZard IDentification i.e. identification des dangers) est une analyse de risque
basée sur le retour d’expérience. L’objectif est de vérifier si une situation accidentelle connue
peut se produire dans l’installation que l’on veut étudier. Cette méthodologie s’articule autour
d’une revue en groupe de travail, qui doit permettre d’identifier tous les scénarios
susceptibles d’être, directement ou par effet‐domino, à l’origine d’un accident majeur.
Pour ce type d’analyse, l’importance du REX -Retour Expérience – est primordial pour définir
des scénarii accidentels et les mots-clé associés.
L’HAZID est synthétisée dans des tableaux.